les champs morphiques- Rupert Sheldrake

 

Sheldrake, né et élevé à Newark-on-Trent dans le Nottinghamshire, reçoit son éducation secondaire au Workshop College puis étudie la biochimie au Clare College à Cambridge, et obtient son diplôme avec d’excellents résultats. Il fait partie du programme Frank Knox à Harvard où il étudie la philosophie et l’histoire. Il retourne ensuite à Cambridge où il obtient un doctorat en biochimie et fait partie du Clare College. Il devient chercheur à la Société Royale (Royal Society) de Londres, puis part à Hyderabad en Inde où il exerce en tant que Physiologiste Principal pour les Végétaux à l’Institut International de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics). Il vit dans l’ashram de Bede Griffiths (en), à Shantivanam, pendant un an et demi.

En tant que biochimiste, Sheldrake fait des recherches sur le rôle de l’auxine, une hormone végétale, dans la différentiation du système vasculaire végétal. Au terme de ses recherches, il conclut : « Le système est circulaire, il n’explique pas comment la différentiation est établie initialement. Après 9 ans de recherches intensives, il m’est clairement apparu que la biochimie n’aiderait pas à savoir pourquoi les choses ont la forme qu’elles ont ». Plus récemment, s’appuyant sur les travaux du philosophe français Henri Bergson, Sheldrake a formulé l’hypothèse selon laquelle la mémoire serait inhérente à toutes structures ou systèmes organiques. Bergson avait déjà contesté le fait que la mémoire personnelle et les habitudes se trouvaient dans le cerveau, mais Sheldrake va plus loin et avance que les formes corporelles et les instincts, bien qu’exprimés à travers les gènes, n’y trouvent pas leurs origines. Il propose au contraire l’hypothèse selon laquelle les organismes se développent sous l’influence d’organismes similaires ultérieurs grâce à un mécanisme qu’il nomme la « résonance morphique ».

 

 

vu sur le site : http://www.unisson06.org/dossiers/science/sheldrake_champs-morphiques.htm

 

Faut-il croire la science ? Rupert Sheldrake sur la Télé de Lilou

 

Rupert Sheldrake
Champs morphiques et causalité formative

par Abel Chaouqi

Cette théorie du biologiste Ruppert Sheldrake suggère que la nature des choses dépend de champs – des champs morphiques. Chaque type de système naturel possède son propre type de champ ; il y a un champ pour l’insuline, un champ pour le hêtre, un champ pour l’hirondelle, etc. Ces champs façonnent les différents types d’atomes, de molécules, de cristaux, d’organismes vivants, de sociétés, de coutumes et de modes de pensée.

Les champs morphiques, sont connus de la physique. Ils sont des régions d’influence non matérielles s’étendant dans l’espace et se prolongeant dans le temps. Quand un système organisé particulier cesse d’exister – lorsqu’un atome est désintégré, qu’un flocon de neige fonds ou qu’un animal meurt – son champ organisateur disparaît du lieu spécifique où existait le système. Mais dans un autre sens, les champs morphiques ne disparaissent pas ce sont des schèmes (des logiciels sans supports) d’influence organisateurs potentiels, susceptibles de se manifester à nouveau, en d’autres temps, en d’autres lieux, partout où et à chaque fois que, les conditions physiques seront appropriées.

Quand c’est le cas, ils renferment une mémoire de leurs existences physiques antérieures.

Le processus par lequel le passé devient présent au sein de champs morphiques est nommé résonance morphique. La résonance morphique implique la transmission d’influences causales formatives à travers l’espace et le temps.

La mémoire au sein des champs morphiques est cumulative, et c’est la raison pour laquelle toutes sortes de phénomènes deviennent de plus en plus habituels par répétition. Lorsqu’une telle répétition s’est produite à une échelle astronomique sur des milliards d’années, comme ce fut le cas pour d’innombrables types d’atomes, de molécules et de cristaux, la nature des phénomènes a acquis une qualité habituelle si profonde qu’elle est effectivement immuable, ou apparemment éternelle.

Toutes ces réflexions sont en contraste flagrant avec les théories orthodoxes en vigueur, il n’existe rien de semblable à la résonance morphique, dans le cadre de la physique, de la chimie ou la biologie contemporaines ; les scientifiques ont, en général, tendance à considérer les champs connus de la physique comme gouvernés par des lois naturelles éternelles.

Or, les champs morphiques se manifestent et évoluent dans le temps et l’espace ; ils sont influencés par ce qui s’est réellement produit dans le monde. Les champs morphiques sont envisagés dans un esprit évolutionniste, ce qui n’est pas le cas des champs connus de la physique. Ou tout au moins, ce n’était pas le cas jusqu’à ces derniers temps.

Jusqu’aux années 1960, les physiciens ont cru, pour la plupart, que l’univers était éternel – l’univers, mais aussi les propriétés de la matière et des champs, ainsi que les lois naturelles. Ces éléments avaient toujours été et seraient toujours identiques à eux-mêmes. Mais on considère désormais que l’univers est né à la suite d’une explosion primitive. il y a quelque quinze milliards d’années, et qu’il n’a cessé de croître et d’évoluer depuis lors.

Aujourd’hui, la physique théorique est en pleine effervescence. Des théories relatives aux premiers instants de la création voient le jour. Plusieurs scientifiques avancent des conceptions évolutionnistes de la matière et des champs, d’un type novateur.

Le cosmos apparaît plus comme un organisme en pleine croissance et en pleine évolution que comme une machine éternelle. Dans ce contexte, des habitudes sont sans doute plus naturelles que des lois immuables.

A partir de phénomènes réels mais inexplicables par les paradigmes actuels de la science, il a élaboré une théorie complexe, qui certes, demande une étude approfondie pour être validée, mais qui semble prometteuse, en tout cas « elle semble tenir la route ».

En simplifiant beaucoup :

Le tout est plus que la somme des parties. Il remet en cause également l’aspect purement mécanique de la biologie au profit d’une causalité formative à la base de la morphogenèse, la biochimie et la génétique n’intervenant qu’à posteriori.

Cette causalité formative s’exprimerait par les champs morphogénétiques.

Les champs morphiques façonneraient les atomes, les molécules, les cristaux, les organelles, les cellules, les tissus, les organes, les organismes, les sociétés, les écosystèmes, le système planétaire, le système solaire, la galaxie etc.

Dans cette complexité croissante, les champs morphogénétiques contiendraient une mémoire inhérente acquise par un processus de résonance morphique, composant la mémoire collective de chaque espèce ( idée émise par l’éminent psychologue suisse Carl Gustav Jung ).

Ainsi, le cerveau, trop petit pour contenir la mémoire, n’est pas un organe de stockage mais un organe de liaison avec la banque de données du champ morphogénétique dans laquelle se mêlent passé, présent et futur.

voir aussi « le centième singe »

voir le centième singe sur wikipedia (cette théorie présentée par Lyall Watson est contestée notamment par les sceptiques du Québec .  En 1985, Ron Amundson, philosophe des sciences et pseudosciences présente une contre analyse dans laquelle le nombre 100 pourrait être seulement une valeur symbolique 

Le primatologue japonais Masao Kawai a également repris les recherches de Lyall Watson et a observé pour sa part que dans un cas la pratique s’était repandue sur une autre île après qu’un singe initié à cette pratique avait nagé vers une île environnante et s’y était installé ; dans d’autres cas, cette technique était apparue spontanément mais ne s’était pas généralisée au sein de la population comme à Kō-jima.

le site de  Rupert Sheldrake

 

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