Qu’est ce que le yoga ? – « Une manière d’être résultant d’une manière de se faire »- Un voyage en Inde à travers le temps en écoutant Alexandre Astier , docteur en histoire de l’art de l’Inde de l’Université Paris-Sorbonne, membre du Centre de Recherche sur l’Orient de l’université Paris-Sorbonne (CREOPS) et enseignant à l’Ecole Française de Yoga
Bibliographie sur le yoga
LES YOGA SÛTRAS DE PATANJALI
Le Yoga du corps – Gheranda Shamhita – La fine fleur du Yoga
La science du Hatha-yoga – Gheranda Samhitâ – la fine fleur du Yoga
La science du Hatha-yoga est l’échelle avec laquelle montent ceux qui veulent atteindre les régions supérieures de la Voie Royale. ( Gheranda Samhitâ)
Yoga Union Divine – Katha Upanishad – La fine fleur du Yoga
Les systèmes philosophiques de l’Inde
Darsana (d’après Centre Jaya.fr)
Les 6 Darsanas sont les points de vue ou systèmes philosophiques. La pensée indienne en compte six différents. Ils font l’objet de commentaires d’érudits sans en être altérés. Darsana : vision directe transmise par le maître.
Les 6 Darsana de la Pensée Indienne
Le nom de Yoga sert en géneral à désigner toute technique d’ascèse et toute technique de méditation. Parmi les courants de pensée et mouvements mystiques Indiens qui ont valorisé ces techniques, les Yogas sutras de Patanjali – cf ici, résumé sous forme d’extraits des yoga sûtras de Patanjali– s’imposent comme le yoga classique de référence, bien qu’ils ne représentent pas tous les aspects du yoga, et n’incorporent pas, par exemple, les Yogas non brahmaniques,que sont les yogas bouddhistes,Jaîns ou ceux qui sont hors de tout système. On n’apprend pas le yoga tout seul. Il faut la direction d’un Maître, d’un professeur afin que la véritable transformation de l’être se fasse.
Pour cela, il faut que l’esprit soit éclairé par le Darçana. Darçana ou (Darsana) signifie vue, vision, point de vue, compréhension. En Inde, un Darçana est donc l’expérience directe de l’illumination que procure l’initiation avec un maître,mais c’est aussi un système philosophique relatif à l’expérience humaine et qui a pour but de délivrer l’homme de l’ignorance. Dans l’histoire Indienne, on compte donc six grands darçanas importants ou écoles philosophiques. (voir résumé dans tableau)
Nous trouverons donc :
PURVA MIMAMSA de Jaimini . C’est un sytème dualiste fondé sur les notions de bien et de mal et qui s’appuie sur les rites d’invocations et d’apaisements des Dieux.
UTTARA MIMAMSA de Maharishi Vyasa. C’est le sytème du Pur Advaïta Védanta,système non dualiste. Ici TOUT est BRAHMAN ou Dieu non manifesté et tout ce qui semble exister n’est que la projection de ce Brahman absolu. L’on dit que l’Advaïta Védanta est la philosophie la plus pointue qui ait été donnée à l’humanité.
SAMKHYA de Kapila Rishi. Ce sytème diffère du Védanta en ce qu’il est dualiste. Il voit une séparation entre la matière PRAKRITI et le PURUSHA, l’esprit. La nature est la manisfestation de l’interaction de ces deux principes d’où naissent les 3 GUNAS (Sattva,Rajas,Tamas).
RAJA YOGA de Patanjali. Il est quant à lui un système pratique de concentration et de contrôle du mental. Le mental crée les illusions. Il est à la fois l’écho du Védanta et du Samkhya. Les Sutras de Patanjali sont l’essence même du Raja Yoga, bien que le Yoga s’applique à une plus grande variété de disciplines.
VAISESHIKA de Kanada Rishi. Ce sytème présente une vue matiérialiste de l’univers basé sur l’insécabilité de l’atome. Philosophie dépassée de nos jours par les nouveaux concepts scientifiques de la matière mais qui était toutefois en accord avec les sciences physiques pré-Einsteinéennes et donc fort en avance pour son époque.
NYAYA de Gautama Rishi Cette philosophie dit que Dieu est le créateur du monde. Elle se rapprocherait d’avantage des concepts judéo-chrétiens.
De ces six systèmes, 3 sont d’une importance capitale
VEDANTA, SAMKHYA, YOGA
que l’on retrouve comme étant interdépendants. Toutes ces sciences anciennes, bien qu’elles aient évolué durant les siècles, nous viennent des temps les plus anciens et sont issues des époques Védiques (voir Védas – Védanta).
Vedanta
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« Toute la Vie est un Yoga »
« Le but du Yoga est d’ouvrir la conscience au Divin
et de vivre de plus en plus dans la conscience intérieure,
tout en agissant sur la vie extérieure à partir de cette conscience;
d’amener l’être psychique profond au premier plan
et, par le pouvoir du psychique, de purifier et de changer l’être
afin qu’il soit prêt pour la transformation et uni à la Connaissance divine,
à la Volonté divine et à l’Amour divin. »
Sri Aurobindo
L’exposé qui suit provient pour l’essentiel du site : l’Union divine, la Fine Fleur du Yoga
« Le Yoga est le gardien de la Loi éternelle, le Yoga est le gardien de la Connaissance. » (Yoga anka)
DEFINITION DU MOT YOGA :
Dérivé de la racine sanskrite « yuj » qui veut dire unir ( cf le site du patrimoine sanskrit),
युग yuga [yuj_1] n. joug, attelage; paire
Le yoga (sanskrit en devanāgarī : योग)1 est l’une des six écoles orthodoxes de la philosophie indienne āstika. Le texte de référence est les Yoga Sūtra de Patañjali.
Il est devenu, particulièrement en Occident, une discipline visant, par la méditation, l’ascèse morale et les exercices corporels, à réaliser l’unification de l’être humain dans ses aspects physique, psychique et spirituel. Le terme yoga est communément utilisé aujourd’hui pour désigner le hatha-yoga, même si cette discipline n’en est qu’une branche.
Il n’existe pas de date attestée pour les origines de la conception du yoga. C’est entre le IIè siècle av. J.-C. et le Vè siècle quePatañjali codifie la philosophie du yoga en rédigeant les Yoga Sūtra, synthèse de toutes les théories existantes3.
C’est l’Union du moi individuel au Soi universel, c’est à dire Dieu.
ORIGINE DU YOGA :
L’origine du Yoga se perd dans la nuit des temps. Son histoire est aussi vieille que celle de l’humanité. C’est l’histoire de l’homme face à ses peurs, face à ses interrogations, face à ses doutes et face à sa réalisation. Le yoga commence en fait, avec les grandes questions de l’être pensant : Qui-suis-je ? Qu’est-ce-que la Vie ? Qu’est-ce que la Conscience ? Ces questions sont inscrites au plus profond de nous-mêmes. Que nous soyons Européens, Africains, Asiatiques, Américains ou Océaniens, nous sommes tous des êtres humains, ayant une origine commune et un destin commun. Nous vivons tous sur une planète bleue, en orbite quelque part autour d’une des innombrables étoiles de notre galaxie, parmi les centaines de milliards de galaxies qui forment l’Univers.
L’APPEL DU YOGA :
Le Yoga respecte toutes les religions du monde. Néanmoins, il les dépasse toutes et les couronne toutes, pour ainsi dire, parce qu’il se situe essentiellement au niveau de l’expérience et non au niveau de la croyance. Son domaine est de l’ordre purement spirituel et son enseignement ne s’adresse qu’à ceux qui sentiront, d’une manière ou d’une autre, Son Appel. L’Appel de Dieu.
UN MESSAGE UNIVERSEL :
Bien que le Yoga soit codifié par les grands textes sanskrits de l’Inde, il appartient en fait à l’humanité entière et fait appel à ce qu’il y a de plus d’universel en nous. Il s’inscrit dans un plan beaucoup plus vaste, que celui d’un seul pays, d’une seule culture, ou d’une seule religion. Il rejoint par là même, l’aspiration commune de tous ceux qui cherchent, à travers le monde et l’univers, à percer les mystères de l’Etre et à réaliser l’Union Divine.
Les trois grandes philosophies du yoga
Trois grands courants de pensée philosophique du Yoga se développèrent successivement en Inde et formèrent aux cours des âges, différentes écoles de réalisation spirituelle, plus ou moins concurrentes entre elles. Leur étude est indispensable pour bien saisir toute la complexité et la diversité qui existent dans le domaine du Yoga. Sans une compréhension claire et précise de ces différents systèmes, aucune sâdhanâ (pratique spirituelle) ne pourra être menée à terme, faute d’une base théorique solide.
«L’ignorance de la Réalité, c’est prendre l’impermanent, l’impur, le malheur, ce qui n’est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi.» (Yoga-Sûtras II .5)
ORIGINE :
Le premier grand courant d’enseignement traditionnel du Yoga trouve son inspiration dans l’ancienne philosophie du Sâmkhya. Le sage Kapila qui passe pour être le fondateur du Sâmkhya, s’inscrit lui-même dans une lignée beaucoup plus lointaine de yogins, ayant des origines communes avec le Bouddhisme et le Jaïnisme. C’est peut-être une des premières tentatives d’explication rationnelle et méthodique de l’univers, malgré l’absence de textes antérieurs à la période des Upanishads récentes. L’importante Sâmkhya-kârikâ d’Ishvarakrishna fut composée au milieu du Ve siècle de notre ère et les Sâmkhya- pravacana-Sûtras ne datent que du XIVe siècle.
LA DOCTRINE :
Cette philosophie dualiste et athée, oppose deux principes fondamentaux entre eux : Purusha (le Soi, la Conscience) et Prakriti (la Nature, l’Energie). Pour le Sâmkhya, la monade spirituelle (le Soi) qui existe en nombre infini dans l’univers, est comme emprisonnée par la matière. Elle (la monade spirituelle) est une « pure lumière éternelle», pleine de félicité, dénuée de toute particularité, sans aucun attachement, totalement libre et indépendante. Pour le Sâmkhya le monde est réel (à la différence du Védanta), mais est en proie à la nescience (état d’ignorance spirituelle). Cette nescience est à l’origine de la souffrance, qu’elle soit physique, émotionnelle ou mentale et perpétue le cycle des réincarnations (samsara), condition pénible et transitoire de notre être. La prise de conscience de cette insatisfaction permanente (« tout est souffrance pour le sage » : Yoga-Sûtras II.15), conduira le jîva(l’expérimentateur individuel) à prendre du recul par rapport à l’ensemble de la création et à poursuivre une ascèse individuelle.Tout le travail du yogin consistera alors, pour ce courant philosophique, à dégager le Soi de l’emprise du non-Soi et à réaliser un état d’isolement total appelé samâdhi (recueillement) ou moksha (libération). Cette libération finale mettra fin au processus du karma (action dans le monde) et ouvrira les portes du Nirvâna (dissolution définitive de l’être individuel).
«Rien ne peut trancher les liens de l’assujettissement, si ce n’est la merveilleuse épée de la Connaissance, forgée par la discrimination, lorsque le fil a été aiguisé par la Grâce Divine.»(Shankarâchârya)
ORIGINE :
Le deuxième grand courant d’enseignement traditionnel duYoga, apparaîtra quelques siècles plus tard, suite à un vaste mouvement du renouveau Brahmanique en lutte contre le Bouddhisme . Le Védanta qui en est sa base philosophique, remodèlera par là même, toute la pensée religieuse et spirituelle de l’Inde. Son influence fut donc très grande, puisqu’il est considéré pour la plupart des hindous, comme le plus pur et le plus orthodoxe de toutes les écoles de Yoga.
LA DOCTRINE :
Comme pour l’ancienne philosophie du Sâmkhya, seule la Connaissance pure (Jnâna-yoga) est en mesure d’apporter la libération finale et de mettre fin au cycle des réincarnations, mais à la différence près, que pour le Védanta, la dissolution définitive de l’être individuel ne se fera plus dans le Kaïvalya(état d’isolement spirituel), mais dans le Brahman (l’Absolu) Un et impersonnel. Le caractère illusoire et éphémère de la manifestation, sera aussi perçu avec une plus grande acuité et la Nature (Prakriti) deviendra avant tout la grande enchanteresse (Maya), celle qui emprisonne tous les hommes dans les filets de l’illusion et de l’ignorance. En ce sens, nous pouvons dire que le Védanta est une philosophie de la négation (neti, neti : pas ceci, pas ceci) où tout est irréel, si ce n’est le Brahman.
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« Celui qui sait que l’univers est identique au Soi et qui considère le monde entier comme étant le jeu du Divin, celui-là étant toujours uni à la Conscience universelle, est sans aucun doute, libéré dans cette vie même. » (Spandakârikâ, Nisyanda)
ORIGINE :
Selon la légende Shivaïste, l’origine du Tantra remonte au début du Satya-yuga (Age d’or de l’humanité), lorsque le Seigneur Dieu (Parashiva) révéla Son Unité aux hommes. Aux cours des trois premiers âges (yugas), toute transmission ne se faisant qu’oralement, il n’y avait ni écriture, ni livre. Il fallut attendre l’entrée dans le quatrième âge (Kali-yuga) et l’appauvrissement général de la vie spirituelle, pour voir apparaître les premiers écrits et les dogmes. Aux environs de la moitié du 1er millénaire de notre ère, on assiste en Inde à la résurgence d’un nouveau courant de pensée philosophique : leTantrisme. Son influence s’étendra progressivement à toutes les sphères de la vie sociale et religieuse et imprégnera profondément l’Hindouisme. Le culte populaire de la Déesse Mère (Parashakti) qui est une pratique totalement étrangère à la culture aryo-védique, ainsi que l’approche dévotionnelle et mystique du Yoga (Bhakti-Yoga et Tantra-Yoga), contrebalanceront les approches intellectuelles du Sâmkhya et du Védanta.
LA DOCTRINE :
Le Tantra est moins à proprement parler, un mode de penser qu’un mode d’être. Il s’adresse moins prioritairement à l’intellect et à la raison, mais privilégie davantage le ressentir et la perception directe. A la différence du Sâmkhya et du Védanta, le Tantra n’oppose pas les deux grands Principes de l’Etre (Purusha et Prakriti), mais les unit en un Principe Supérieur appelé Purushottama (le Moi Suprême), ou Parasâmvit (la Conscience Suprême), ou Parashiva (le Seigneur Suprême). Du fait de sa vision unifiée, le Tantra offrira à l’aspirant spirituel une liberté plus grande et une réalisation totale. Il ne s’agira plus ici de dissolution définitive de l’être individuel dans le Brahman Un et Impersonnel, mais d’une véritable transfiguration et de l’acquisition pour le yogin parfait (Siddha) d’un corps céleste, appelé aussi « corps de.gloire » (comme dans le Christianisme et dans l’Islam).
L’HINDOUISME MODERNE :
Bien qu’une certaine rivalité ait pu exister entre ces différents courants de pensée philosophique, de très nombreux échanges et synthèses eurent lieu, au cours des âges, entre le Sâmkhya,le Védanta et le Tantrisme. L’Hindouisme moderne, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est une vaste synthèse religieuse, où nous retrouvons toutes les influences passées qui ont jalonné l’histoire de l’Inde : animiste, shivaïste, shaktiste, jaïniste, védique, bouddhiste, brahmanique, mais aussi dans une proportion beaucoup plus faible, musulmane et chrétienne.LA BHAGAVAD-GITA – cf Wikipédia : (épisode du Mahâbhâratha figurant dans le 6ième livre)L’exemple le plus illustre de ces différentes synthèses se trouve assurément dans la Bhagavad-Gîtâ (le chant du Bienheureux Seigneur). Cet ouvrage qui fait partie de la grande épopée du Mahâbhâratha) peut être considéré à juste titre comme le fleuron de tout l’enseignement du Yoga. Partant de l’analyse philosophique du Sâmkhya, Shrî Krishna (l’Instructeur Divin) en élargit considérablement le sens, en employant d’abord le vocabulaire spécifique du Védanta et en exposant l’orientation métaphysique des Tantras (le Purushottama). Ce Chant qui a été une source inépuisable d’inspiration et d’élévation de l’âme pour des générations et des générations de yogins, représente aujourd’hui encore en Inde, une référence incontournable pour la plupart des hindous. Dans cette vaste synthèse, les principauxYogas fusionnent en un Yoga Suprême qui représente l’idéal Divin complet.
MISE EN GARDE :
Néanmoins, nous mettrons en garde les aspirants sincères contre le risque d’enfermement possible, que toute doctrine, aussi sublime soit-elle, détient. L’enseignement du Yoga, ne saurait se limiter à un seul livre, ni à une seule approche. Le danger serait de vouloir enfermer la réalisation spirituelle dans la prison étroite de notre mental, en concevant un système unique de pensée. Jamais nous ne détiendrons toutes les clés du savoir. Notre compréhension du monde est forcément limitée par nos sens et par l’expérience que nous en avons. Toute conception sectaire ou dogmatique de la Vérité ne peut que perpétuer l’esclavage et la soumission des hommes à la «force obscure». Le véritable Yoga est au contraire un appel à la liberté.
Annuaire du yoga et de l’ayurveda
le yoga originel
Yoga Sutra de Patanjali
L’Union Divine – La Fine Fleur du Yoga
La Fine Fleur du Yoga sur Youtube
(chants, mantras, musiques indiennes, grands Maîtres spirituels, conférences, reportages…)
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les chemins de la connaissance sur le site l’Union divine -La Fine Fleur du Yoga
- 1 – Ashtâvakra Gîtâ (extraits)
- L’Ashtavakra Gîtâ expose l’enseignement de la Connaissance pure (Jnâna-yoga), et incorpore la pensée des sages Yâjnavalkya etVâmadeva.
- 1 – Bhagavad-Gîtâ (extraits)
- La Bhagavad-Gîtâ (le Chant du Bienheureux Seigneur) est le texte le plus sacré de tout l’enseignement du Yoga. Il fait partie duMâhabâratha, grand poème épique de l’Inde ancienne. Le YogaSuprême y est exposé en 18 chapitres, par Krishna l’Instructeur Divin. Les indianistes pensent que la Bhagavad-Gîtâ a été écrite entre le Ve et le IIe siècle av. J.-C. Voici l’essence même de cet enseignement. La Bhagavad-Gîtâ demande a être lue avec dévotion tous les jours de notre vie, pour bien rentrer dans toute la profondeur de son enseignement, qui inclut les différentes voies du Yoga : Karma-yoga – Râja-yoga – Jnâna-yoga – Bhakti-yoga. (traduction de Shrî Aurobindo – Spiritualités vivantes Albin Michel éditeur) (Traduction de Shrî[][]
- 1 – Bhakti Sûtras de Narada
- pratique de l’Amour divin selon Narada
- 1 – Hatha-yoga Pradîpikâ (extraits)
- 1 – La doctrine secrète de la Déesse Tripura (extraits)
- « La doctrine secrète de la déesse Tripura » (section de la Connaissance) a été composée en sanskrit, peut-être au Bengale, par un certain Haritâyana, vraisemblablement entre le Xe et le XVe siècle de notre ère.(Traduction de Michel Hulin – Documents spirituels – Fayard éditeur)
- 1 – Le secret de la reconnaissance du coeur
- « Le secret dela reconnaissance du coeur »(Pratyabhijnâhrdayam) est l’oeuvre de Kshemarâja, sage indien du Xème siècle, disciple d’Abhinavagupta, grand Maître en Yoga, Tantra, poétique et en dramaturgie. Ce texte fait partie du courant mystique et philosophique du « Shivaïsme du Cachemire ». (traduction Jaideva Singh, Bernard Dubant – Guy Trédaniel éditeur)
- 1 – Le Yoga du Grand Symbole (extraits)
- LE YOGA DU GRAND SYMBOLE (extraits) « Le Yoga du Grand Symbole » est un des textes fondamentaux de la tradition bouddhiste tibétaine. (traduction du Lâma Kasi Dawa Samdup – Librairie d’Amérique et d’Orient – Adrien Maisonneuve éditeur)
- 1 – Ribhu Gîtâ (extraits)
- a Ribhu Gita, est la sixième partie du Shiva Rahasya. La totalité de la Ribhu Gita est censée représenter l’enseignement donné au sage Ribhu par Shiva Lui-même. Ramana Maharshi attribuait une valeur unique à ce texte. (Chapitre 26 versets 1 à 45)
- 1 – Shiva Samhita (extraits)
- La Shiva Samhitâ est un texte classique d’Hatha-yoga, qui traite plus particulièrement de l’aspect philosophique et métaphysique de cette disciple.
- 1 – Shiva-Sûtras (extraits)
- 1 -Les Shiva sûtras font partis des textes révélés du Shivaïsme du Cachemire. C’est le sage Vasuguptacharya qui les retransmit au IXe siècle. (commentaires de Swâmi Muktananda)
- 1 – Vijnâna Bhairava (extraits)
- Le Vijnâna Bhairava tantra (le Tantra de la Connaissance suprême) est un texte shivaïste ancien. Il se présente sous la forme d’un dialogue, entre Bhairava (Shiva) etBhairavi (Shakti). Dans cet exposé, 112 instructionsyoguiques sont données en vue de réaliser la Réalité transcendante (traduction Lilian Silburn).
- 1 – Yoga-sutras de Patanjali (extraits)
- (traduction, de Françoise Mazet – Albin Michel éditeur – Spititualités vivantes.)
- 2 – Isha Upanishad
- Première Upanishad du canon Muktika, appartenant au Shukla Yajur Véda et classée comme Upanishadmajeure. (traduction de Gilles Farcet – Argel éditeur)
- 2 – Kaivalya Upanishad
- Douzième Upanishad du canon Muktika, appartenant auKrishna Yajur Véda et classée comme Upanishad deShiva. (traduction : Paul Deussen – Nataraj éditeur)
- 2 – Katha Upanishad (extraits)
- roisième Upanishad du canon Muktika, appartenant auKrishna Yajur Véda et classée comme Upanishad majeure..
- 2 – Kaushitaki Upanishad
- Vingt-cinquième Upanishad du canon Muktika, appartenant auRig Véda et classée comme Upanishad générale. (traduction de Gilles Farcet – Argel éditeur)
- 2 – Mahavakya Upanishad
- Quatre-vingt-douzième Upanishad du canon Muktika, appartenant à l’Atharva Véda et classée comme Upanishad duYoga. La grande Parole (Mahavakya) est bien sûr So’ham (Lui je suis). C’est vraiment la plus Grande Parole révélée depuis les temps les plus anciens. C’est le mantra de l’identification par la Connaissance de l’Identité Suprême. Le mantra So’ham se pratique avec la respiration consciente, sur différents rythmes, d’une manière ininterrompue, le plus souvent étant le mieux, avec dévotion et Connaissance.(traduction Jean Varenne – édition : Gallimard / Unesco).
- 2 – Mandukya Upanishad
- Sixième Upanishad du canon Muktika, appartenant à l’Atharva Véda et classée comme Upanishad majeure. (traduction Gilles Farcet – Argel éditeur)
- 2 – Mundaka Upanishad (extraits)
- Cinquième Upaishad du canon Muktika, appartenant àl’Atharva Véda et classée comme Upanishad majeure.(traduction : Gilles Farcet – Argel éditeur)
- 2 – Tattva Upanishad
- Upanishad hors canon. Cette Upanishad du Grand Principe est un collage ingénieux et subtilement agencé d’extraits du Rig Véda et du Vajra Samhita, intercalés entre des strophes qui sont proprement celles de l’Upanishad.
- 2 – Tripura Tapini Upanishad (extraits)
- Quatre-vingtième Upanishad du canon Muktika, appartenant à l’Atharva Véda et classée commeUpanishad de Shakti.
- 2 – Yoga Tattva Upanishad (extraits)
- Quarante-et-unième Upanishad du canon Muktika, appartenant auKrishna Yajur Véda et classée comme Upanishad du Yoga. Cette longue Upanishad expose en détails les différentes formes de Yogaet en particulier le Hatha-yoga. Elle commence par une vue d’ensemble et la condition de l’âme individuelle, en proie à la nescience. (traduction de Jean Varenne – Gallimard éditeur)
- 3 – Célébration du yogin caché
- Extrait du livre « Le Trésor du cœur des êtres éveillés », par Dza Patrul Rinpoché et commenté par Dilgo Khyentsé Rinpoché – Seuil, Points Sagesses.
- 3 – Citations des textes anciens du Yoga
- Les Upanishads
- 3 – Contes des sages de l’Inde
- La littérature du Yoga est extrêmement riche en contes, en légendes et en récits mythologiques de toute sorte. Cela fait partie de la Tradition immémoriale de la Grande Inde..
- 3 – Les poèmes de Kabir
- Kabir né en 1440 et mort en 1518 ap.J;C. est un tisserand, poète, musicien, yogin et réformateur religieux. Doublement influencé par l’Hindouisme et par l’Islam. Il vécut à Bénares et composa de nombreux poèmes en indi. Comme tous les plus grands Maîtres Spirituels Kabir ne cessa de proclamer sa vie durant, l’Unité Transcendante des Religions.
- 3 – N’oublie pas ton Seigneur
- 4 – Dialogues avec l’Ange (extraits)
- LES DIALOGUES AVEC L’ANGE (extraits) : recueilli par Gitta Mallaz – Aubier éditeur
- 4 – Le Coran (extraits)
- Le Coran (la récitation) est le livre sacré de l’Islam. Il regroupe les paroles qu’Allah (Dieu) aurait révélées au prophète Mahomet, par l’archange Gabriel. Celui qui fait Miséricorde, le Miséricordieux Seigneur LUI.
- 4 – Le Nouveau Testament (extraits)
- Evangile selon Saint Matthieu-évangile selon Saint Jean
- 4 – Les Maîtres Soufis
- AL-GHAZALI
- .Al-Ghazâlî né en 1058 et mort en 1111, est un soufi d’origine perse. Personnage emblématique dans la culture musulmane, il représente le mysticisme le plus profond.
- IBN’ARABI.Ibn’Arabi, né en 1165 en Espagne et mort en 1240 en Syrie, est un théologien, juriste, poète et métaphysicien musulman. Il est considéré comme le plus grand des Maîtres du Soufisme.
- RUMI
Rûmî Djalâl ad-Dîn, né en 1207 en Afghanistan et mort en 1273 en Turquie, est considéré comme le plus grand poète et mystique musulman de langue persane.
- AWHAD AL-DIN BALYANI
.
Awhad al-dîn Balyânî, originaire de la région de Shîrâz(Iran), mort en 1288, est un des plus grands Maîtres du Soufisme. Auteur de l’Epître sur l’Unicité absolue, dont voici quelques extraits.
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ABD AL-KHAKIQ
Le grand soufi Abd A-Khakiq consigna dans un document, à l’intention de son successeur, une règle de conduite à suivre pour le disciple.
- 4 – Les Pères de l’Eglise
- GREGOIRE DE NAZIANCE.Grégoire de Naziance, dit « le Jeune », ou encore Grégoire le Théologien, né en 330 en Cappadoce et mort en 390, est unthéologien et un Père de l’Église.
- GREGOIRE DE NYSSEGrégoire de Nysse, né entre 331 et 341 en Turquie, mort après394, est un théologien et un Père de l’Église.
- PSEUDO-MACAIREPseudo-Macaire ou Macaire-Syméon est un moine du IVe siècle qui a probablement vécu en Mésopotamie.ISSAC LE SYRIEN.Issac le Syrien ou Issac de Ninive, né en 640 et mort en 700, est un ascète, mystique, écrivain, théologie, évêque. Un des plus grands Maîtres Spirituels du Christianisme oriental..MAXIME LE CONFESSEUR.Maxime le Confesseur né 580 et mort en 662, est probablement un moine et un théologien byzantin.
- 4 – L’ Evangile selon Thomas (extraits)
- 4 – Tao-Té-King (extraits)
- 5 – Album Chakras
- 5 – Album Darshan
- 5 – Album Mythologie
- 5 – Album Yoga
B.K.S. Iyengar
Roger Clerc – le yoga de l’énergie
Amma
Les recommandations de Ma Ananda Moyi – La fine fleur du Yoga
Sivananda
Yoga originel- le blog de la voie
YogaSûtra -nouvelle traduction
yoga et tantrisme -(cf article de Laurence Vidal)
les pouvoirs révélés par le yoga
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les 5 tibétains
les 5 tibétains présentés séparément :
rite 1 : le derviche tourneur – aller à 1:03
rite 2 : le clic clac – aller à 2:10
rite 3 : l’arc – aller à 3:46
rite 4 : la table basse – aller à 5:45
rite 5 : la montagne – aller à 8:04
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Une présentation des chakras
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AGNI YOGA
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Danger Yoga
Ce site de prévention de la santé présente les effets secondaires et les contre-indications du yoga, de la méditation, de la méditation transcendantale et du qi gong. Il présente un dossier sur ces pratiques dans les écoles : Qui en sont les promoteurs et qui sont ceux qui s’y opposent?
Bonjour,
Au sujet d’expériences se rapportant au domaine dit « spirituel » dans le yoga – notamment le Kriya-Yoga- dans le cadre d’une spiritualité « laïque » comme le dirait André COMTE- SPONVILLE, il est des expériences involontaires – non recherchées spécialement – où nous aimerions savoir si d’autres pratiquants ont expérimentés, et surtout ont une explication? Par ex. les perceptions intra- occulaires, (mais qui peuvent persister les yeux ouverts) qui apparaissent selon un « protocole », très souvent semblable chez plusieurs personnes, totalement séparées, et à des périodes complètement différentes. Sans bien sûr les confondre avec les phosphènes bien connus.
On peut très schématiquement décliner ce déroulement ainsi:
Lors d’une méditation (Kriya Yoga par ex., en ce qui nous concerne) – mais sans doute au travers d’autres approches de l’approfondissement méditatif – sans support ou sans objet – comme dans l’Advaïta Védanta – Il apparaît une série de perceptions, presque toujours selon le même déroulement:
Pratique du Kriya Yoga par ex.(Maha mudrâ, Yoti mûdra etc) durant 20/30 mn environ puis….
1 – Après également 20 à 30 mn de méditation totalement immobile, respiration: 4 ou 5 par/mn, apparaît une sorte de « croissant » lumineux, jaune d’or, dont les pointes sont toujours tournés vers la gauche ( sur le fond noir de notre écran de vision !! yeux fermés) .
2- Ensuite, les cornes de ce croissant se rapprochent lentement jusqu’à former une espèce de cercle/couronne, toujours de la même couleur jaune soutenu.
3 – Apparaît ensuite, au centre de cette couronne ( un peu style galette des rois !)
un très petit cercle d’une perfection inouïe – Vraiment très précis et marquant . Mon épouse, percevait, beaucoup plus souvent que moi, à la place de ce cercle ou souvent après lui, une très petite étoile à 5 branches – magnifique également de précision, alors que le pourtour du cercle/couronne n’était pas d’une telle précision. Une fois, lors d’une médit peut-être plus soutenue, elle a perçu une étoile mais à six banches – double tétraèdre (Pour ma part, je ne percevais que l’étoile quintuple.)
4 – La perception s’estompe ensuite, et le cercle passe du jaune à un mauve/violet pâle veiné de mauve un peu plus foncé. Le cercle devient alors un disque, car il est rempli de cette couleur. Parfois aussi ce disque est d’un bleu intense et profond comme une sorte de mandala aux figures géométriques très resserrées et parfaitement régulières, ( Un peu comme une immense fleur type calendula double, qui serait bleu et dont on regarderait le coeur, uniquement sur le dessus)
5 – Le fond de « l’écran» , en même temps que s’estompe de nouveau ce disque mauve, ou bleu, devient ( alors là selon les périodes !!) soit d’un violet très intense cette fois et intérieurement lumineux, comme une très belle améthyste foncée) mais les motifs de fond d’écran sont comme des milliers d’alvéoles mais pas en creux , en surélévation ?
( image=> Vous tenez un paquet de plusieurs centaines d’allumettes à bout violet ! fermement regroupées, et vous les regardées par le dessus et cela empli tout votre champ de vision – C’est le moins mauvais des ex ! que j’ai trouvé – On peut aussi imaginer les alvéoles d’une claie de rucher, mais en légère surélévationet avec du miel violet :-))
Parfois le fond d’écran est d’un bleu très profond et lumineux à la fois, mais très dense aussi. ( difficile à décrire)
Petite remarque – Nous avons remarqué que lorsque nous ouvrions lentement les yeux, tout en essayant de rester « imprégné » dans la méditation, la perception perdurait, mais les couleurs était nettement moins toniques, Autre bizarrerie : nous avons remarqué qu’en fait, les perceptions étaient reçues par l’oeil droit – uniquement On ne s’en rend pas compte lorsque durant la méditation les yeux sont fermés, mais dès l’ouverture, un oeil après l’autre – c’est l’oeil droit qui continu de percevoir le symbole sur le mur d’en face, mais en fait, il est très difficile de le dire – peut-être à 1 ou 2 mètres devant nous ?
Durant ces perceptions, et même en dehors de toute perception visuelle lors d’une simple méditation – on ressent sur la fontanelle ou à peu près par là, comme une sorte de tambourinement léger, ou alors une sensation de « poussée », comme si le cuir chevelu était très doucement tiré par les cheveux à cet endroit-là – J’espère qu’au moins, ma tentative de description ne vous paraîtra pas trop tirée par les cheveux !
Pour l’anecdote:
Dans les années 85/90, mon épouse alors dir d’école, avait reçu une aimable invitation d’un des parents d’élèves ( prof d’anglais mais aussi prof de yoga) à venir dans sa famille car il recevait pour 3 jours, un swami: Shankarananda Giri, pour une halte, de passage vers Lyon, Paris, Amsterdam, Londres etc… Pensez donc, dans ce petit village de 1500 habitants, « perdu » dans cette magnifique région des Alpes, un Swami qui vient se poser comme on dit, à 500 mètres de chez vous ! Je n’étais en fait pas très enthousiaste quand même, me méfiant des sectes et autres gurus, fussent-ils d’authentiques hindous. Mais mon épouse était décidée à y aller seule, alors…. j’ai suivi, plutôt dans la peau d’un garde du corps, que dans celle d’un adepte. Les courts échanges – vraiment pas de longs discours – étaient traduits de l’anglais par notre ami parent d’élève. En bref, il nous demanda si l’on voulait participer à une « initiation » dans les techniques du Kriya Yoga ( lignée Yogananda etc….)
Hésitation puis acceptation de mon épouse .. et de son mari toujours à la traîne !
Depuis donc une trentaine d’années maintenant, nous n’avons plus jamais revu Shankarananda. L’initiation, fut un premier pas dans une pratique de simple mûdras et asanas et autre postures très simples. ( Dans le Kriya, c’est surtout le souffle dans la colonne « susuma » qui est important). Bref au fil de l’existence, après une bonne année de pratique assez régulière, et suivant les aléas des mutations professionnelles, nous avons cessé cette pratique, seulement par intermittence sur quelques années.
Autre anecdote quand même – cinq à six ans après cette rencontre du swami, je tombe chez un bouquiniste, sur un vieux livre :« Aperçus sur le Kriya Yoga » de Rishi Atri; et nous découvrons page 79: « ….Les débutants peuvent entendre le son astral ( généralement dans l’oreille droite) et voir la lumière spirituelle dans l’oeil spirituel … » – Nous, on a rien entendu , par contre c’est bien avec l’oeil droit que cela s’est manifesté –
« … le disciple perçoit l’oeil spirituel comme une circonférence de lumière dorée entourant une sphère d’un bleu profond, A mesure qu’il progresse par la pratique régulière une étoile pentagonale étincelante apparaît à l’intérieur de la sphère bleue. … A ce stade , la force vitale monte du centre coccygial etc … »
L’étrange quand même – c’est d’avoir perçu cette étoile, alors que rien ni personne ne nous en avait parlé – et que 5 ans plus tard, on tombe sur un livre, dont l’auteur n’est pas le swami en question, et qui relate cette même expérience.
Donc je pense que c’est un type d’expérience que des pratiquants, plus sérieux que nous !, pourraient « répéter » et permettre ainsi peut-être à des chercheurs en neuroscience de déterminer quelle zone du cortex ( sans doute à droite – peut-être la fameuse cissiure de Selvius ? ) est concerné précisément dans ces perceptions d’étoile. Et pourquoi une étoile ?? Cela reste un mystère pour nous.
Bonjour, je veux vous informer qu’une toute nouvelle traduction du Yogasûtra a été faite dernièrement à la lumière du yoga-originel et en tenant compte, pour la traduction du sanskrit, non seulement de l’époque où est supposé avoir été compilé le Yogasûtra mais également de son »école » car les mots sanskrits peuvent avoir plusieurs dizaines d’acceptions en fonction de ça. par exemple, à l’époque de »Patanjali » le mot yoga ne signifiait pas encore »union, »unité » mais »liberté », »libération ». Il ne s’agissait pas uniquement de la Libération des chaînes du samsàra mais de celle de l’esprit des vrittis et autre résidus de pensées, d’attachements et de souvenirs. Vous pouvez lire cette traduction en entier ici: http://yogasutra-nouveau.blogspot.fr/
pour l’anglais c’est ici. Here in english: http://treatise-of-yoga.blogspot.fr/