La classification phylogénétique (Wikipédia)
La classification phylogénétique est un système de classification des êtres vivants qui a pour objectif de rendre compte des degrés de parenté entre les espèces et qui permet donc de comprendre leur histoire évolutive (ou phylogénie). Elle ne reconnaît pas certains groupes comme les reptiles ou les poissons, contrairement à la classification classique. Cette dernière classification, qui se base sur les ressemblances les plus visibles entre les espèces, est facilement utilisable par le grand public, mais elle ne reflète pas correctement les proximités évolutives entre espèces. La classification phylogénétique a remplacé laclassification traditionnelle dans la plupart des milieux scientifiques, dans l’enseignement secondaire en France, et même dans l’enseignement primaire (dès le cycle III).
Cette classification est principalement fondée sur les méthodes de la cladistique, méthode établie en 1950 par Willi Hennig1. Cette méthode révolutionna ainsi toute la systématique à partir de la fin des années 1960. L’analyse cladistique qui sert de base à l’établissement de cette classification considère les caractères à toutes les échelles à valeur égale : les caractères macroscopiques et microscopiques issus de l’anatomie comparée et de l’embryologie, les caractères moléculaires2 issus de la biochimie et de la biologie moléculaire, ainsi que les données apportées par la paléontologie.
Les Hominidés (Hominidae) sont une famille de primates simiiformes regroupant les espèces animales telles que les bonobos, chimpanzés, gorilles (de l’est et de l’ouest), humains et orang-outans1,2,3. S’y trouve également un certain nombre d’espèces éteintes, ancêtres ou non de la lignée humaine.
Sahelanthropus tchadensis. Le premeir spécimen surnommé « Toumaï » a été découvert par Michel Brunet au Tchad en juillet 2001. Il est considéré par une partie seulement de la communuaté scientifique comme une des premières espèces de la lignée humaine remontant à environ 7 millions d’années.
En 1995, Michel Brunet avait déjà découvert au Tchad Abel remontant à 3 – 3,5 millions d’années.
Lucy a été découverte en 1974 sur le site d’Hadar en Ethiopie par une équipe codirigée entre autre par Yves Coppens. Son âge serait d’environ 3,1 millions d’années.
L’australopithèque est un genre d’hominidés disparu ayant vécu entre environ 4,5 millions1 et 1 million d’années avant notre ère.
le genre homo réunit l’homo sapiens et les espèces apparentées. Il est apparu il y a environ 2,8 millions d’années.
Toutes les espèces du genre Homo sont aujourd’hui éteintes sauf Homo sapiens ; les dernières espèces apparentées, Homo floresiensis et Homo neanderthalensis, ont disparu respectivement il y a 18 000 et 28 000 ans, bien que des éléments récemment découverts suggèrent que Homo floresiensis ait pu survivre jusqu’à il y a 12 000 ans, et qu’un métissage ancien entre les hommes de Néandertal et les humains anatomiquement modernes aurait été découvert4,5.
Homo sapiens (« homme savant »), ou homme moderne, est l’une des cinq espèces existantes d’Hominidés. Plus communément appelé « Homme », « Homme anatomiquement moderne », « humain » ou encore« être humain », il est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces, une quinzaine en l’état actuel des connaissances de la paléoanthropologie, étant éteintes.
Parmi les hominidés actuels, il se distingue d’un point de vue physiologique par sa bipédie quasi-exclusive, son cerveau plus volumineux et son système pileux moins développé1,2.
Du point de vue de l’éthologie, et par rapport au reste du règne animal, Homo sapiens se distingue par la complexité de ses relations sociales, l’utilisation d’un langage articulé élaboré transmis par l’apprentissage, la fabrication d’outils, le port de vêtements, la maîtrise du feu, la domestication de nombreuses espèces végétales et animales, ainsi que l’aptitude de son système cognitif à l’abstraction, l’introspection et laspiritualité. Il n’est cependant pas le seul du genre Homo à maitriser toutes ces techniques.
Plus généralement, il se distingue de toute autre espèce animale par l’abondance et la sophistication de ses réalisations techniques et artistiques, l’importance de l’apprentissage et de l’apport culturel dans ledéveloppement de l’individu, mais aussi par l’ampleur des transformations qu’il opère sur les écosystèmes3
2 crânes d’homo sapiens datant de 195 000 ans ont été découverts en Ethiopie en 1967 : Omo 1 et Omo 2 . Ce sont les plus vieux ossements d’ homo sapiens découverts à ce jour.
L’homme de Cro-Magnon découvert en Dordogne en 1868. C’est un homo sapiens dont l’origine en Europe remonte à environ 35 000 ans.