La Bhagavad Gita présentée et commentée par Maharishi Mahesh Yogi

 

Maharishi Maesh Yogi ( à Jabalpur, Inde –  à Vlodrop, Pays-Bas) est un maître spirituel indien fondateur du mouvement de Méditation transcendantale.

Peu après avoir obtenu sa licence de physique, et à la recherche d’un maître spirituel, le futur Maharishi entre au service du Shankaracharya de Jyotir MathSwami Brahmananda Saraswati, qu’il connaît déjà depuis quelques années et que ses élèves appellent affectueusement Guru Dev. Désireux de le servir et de suivre ses enseignements, il devient à la fois son secrétaire et son disciple. Guru Dev lui donne alors son nom de « moine », Bal Brahmachari Mahesh, et le garde auprès de lui jusqu’à sa mort en 1953.

Bien que proche disciple de Guru Dev, Bal Brahmachari Mahesh ne peut devenir le successeur d’un Shankaracharya car il n’appartient pas à la caste des brahmanes mais il a reçu de son maître la mission de voyager autour du monde et d’enseigner la méditation au plus grand nombre.

En 1955, après une retraite silencieuse de deux ans dans une forêt de la Vallée des Saints de l’Uttarkashi, il voyage à travers l’Inde et commence à enseigner la Méditation transcendantale (la MT). C’est à cette époque également que les Pandits de la tradition védique lui attribuent le titre de Maharishi.

À Madras, le , il crée le Mouvement de Régénération Spirituelle – qui deviendra en 1959 le Mouvement de Méditation Transcendantale – afin d’apporter « à chacun, partout dans le monde, l’expérience de la pure conscience au moyen de la technique simple, naturelle et aisée de la Méditation transcendantale » et entame sa première tournée mondiale, créant des dizaines de centres de méditation dans toute l’Asie du Sud-Est, aux États-Unis (1959) et dans pratiquement tous les pays d’Europe (1960).

En avril 1961, il donne son premier cours de formation de professeurs à Rishikesh (Inde) avec des participants de différentes nationalités et repart pour une série de tournées mondiales. Il en effectuera une quinzaine au cours des années suivantes.

Il aurait par la suite formé des milliers de professeurs à travers le monde pour enseigner la MT qui aurait été apprise par 1 à 6 millions de personnes selon les sources..

En 1990, après 18 années à Seelisberg, en Suisse, Maharishi s’installe à Vlodrop dans un ancien monastère de la Province de Limbourg aux Pays-Bas.

 

 

 

Le livre sur la Bhagavad Gita écrit par Mahesh est offert aux lecteurs ici .

 

LBhagavad-Gita ou Bhagavadgita (devanagari : भगवद्गीता (Bhagavadgītā), terme sanskrit se traduisant littéralement par « chant du Bienheureux » ou « Chant du Seigneur » est la partie centrale du poème épique Mahabharata (Aranyaka-parva, 25 – 42). Ce texte est un des écrits fondamentaux de l’hindouisme souvent considéré comme un « abrégé de toute la doctrine védique »2. La Bhagavad-Gita est composée de 18 chapitres. Ce récit n’a cessé d’imprégner la pensée indienne tout au long des siècles.

Les indianistes s’accordent à penser que le texte a été écrit entre le ve et le IIe siècle av. J.-C, voire au Ier siècle av. J.-C.  Le texte a pu, à l’origine, être moins long ; il n’est pas homogène, il trahit des influences diverses ».

La Bhagavad-Gita occupe une place importante dans la pensée religieuse hindouiste : « Sauf dans certains milieux shivaïtes, tous les courants religieux brahmaniques l’ont acceptée comme un livre saint à l’égal des Veda et des upanishad ; on l’a intégrée à la Révélation (shruti) alors que le reste du Mahâbhârata relève seulement de la Tradition (smriti). »

Les Veda constituent le phare de l’éternelle sagesse qui selon la Tradition ont été révélés par audition – shruti-aus sages indiens nommés rishis (Dans la mythologie hindoue, on trouve la mention de sept sages ou patriarches védiques mais ce chiffre sept étant « magique » plutôt qu’arithmétique, le nombre réel des Rishi pourrait bien être supérieur.  )

Les Rishi entendirent le cosmos proférer de lui-même le son fondamental que développent ensuite les stances du Veda éternel.

L’origine dans le temps des textes védiques est une question qui est l’objet de débats tant en Inde que parmi les indianistes européens. Pour les auteurs européens, les premiers textes de la tradition védique auraient été composés à partir du xve siècle av. J.-C., des auteurs indiens proposent une datation plus ancienne. Pour marquer l’unité du Veda qui se manifeste en une multiplicité de textes, la tradition hindoue nomme « Triple Veda » l’ensemble des trois premiers recueils de textes, un recueil de poèmes (stances) forme le Rig-Veda, un recueil de chants rituels le Sama-Veda, une collection de formules sacrificielles le Yajur-Veda. Une famille de brahmanes nommée Atharva donne son nom à l’Atharva-aṅgiras, livre de magie blanche et noire, qui est accepté comme constituant du « Quadruple-Veda », sous le nom de Atharva-Veda, après une longue période de controverse.

Le passage du védisme au brahmanisme ( (env. 1500-500 avant notre ère)commence avec la rédaction des Brāhmaṇa, spéculations rituelles en prose. Et la transition du brahmanisme à l’hindouisme s’accompagne de la rédaction des Āraṇyaka puis des Upaniṣad. La compilation de ces textes est attribuée au sage Vyāsa, et les parties les plus récentes des écritures du Veda dateraient du ve siècle av. J.-C.

Qui est Krishna ?

La première mention de Krishna se trouve dans le Rig-Veda (Mandala VIII, 3-4) comme nom d’un sage, mais aussi celui d’un asura. Dans l’hymne védique, on trouve le récit d’une défaite de 50 000 krishna et de leurs familles par le dieu Indra. Les populations qui peuplaient la plaine gangétique avant l’arrivée des aryens ont une carnation foncée qui serait ainsi à l’origine du nom de Krishna.

On le retrouve ensuite comme fils de Devakî et érudit dans un texte antérieur à la rédaction finale du Mahābhārata, la Chhāndogya Upanishad, puis, à partir de là, il accède au statut de divinité dans des textes comme le Harivaṃśa, un ajout tardif au Mahābhārata qui raconte l’enfance du dieu chez les bouviers, ou comme le Gita-Govinda qui narre les péripéties de sa vie amoureuse avec les gopis. Le Bhāgavata-purāna qui raconte la vie du dieu, durant son incarnation terrestre (d’une manière parallèle au Mahābhārata), est considéré pour beaucoup comme un livre sacré.

Il est possible que Krishna soit un ancien Feu divin. Son nom fait penser à un « feu noir » comparable au Surt scandinave et à Hermès « barbouillé de suie » avec qui il a des ressemblances nettes dont le caractère pastoral3. La composante noire (invisible) du feu se manifeste par la suie. Le feu noir est également celui de la magie4.

La position de Krishna dans l’hindouisme est complexe : il offre le visage d’un dieu aux multiples aspects et apparaît sous de nombreux noms, dans de multiples histoires, parmi différentes cultures et dans différentes traditions indiennes ; parfois celles-ci se contredisent.

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