La mort n’existe pas – Stéphane Allix

 

En 2001, Stephane Allix, grand reporter de guerre,  a 32 ans. Il était alors avec son frère Thomas et quelques autres sur une route d’Afghanistan. Il y eut  un accident et il vit alors mourir devant ses yeux son frère et trois autrers jeunes hommes.

Ce décès a été un tournant majeur dans sa vie qui l’a entraîné à  rechercher ce qu’il y a au delà de la mort et de retrouver ainsi son frère. Où est passé Thomas ?

Comme tout bon Occidental élevé au pays des Lumières, il ne pouvait concevoir rien de mieux que l’approche scientifique, l’expérimentation et l’étude de la matière, pour comprendre objectivement la réalité que nous vivons.

Ce qui a changé radicalement le cours de son enquête sur l’au-delà de la mort est sa rencontre avec des spécialistes du chamanisme, des psychologues,  des médecins et des antrhropologues.Naïvement il prit le chamanisme au pied de la lettre et il pensait qu’il pourrait ainsi visualiser l’esprit de son frère défunt.

C’est ainsi qu’ en 2006 il effectue son premier voyage dans la forêt amazonienne afin d’explorer la réalité autrement. Il commençait alors une longue quête de quinze longue années en marge de sa vie de journaliste. Il commença alors à voir des réalités qui lui étaient  jusqu’alors invisibles.

Il découvrit alors que la mort n’est pas la fin de la vie et que cet instant est un temps paradoxal, aussi une forme de grâce, une porte qui s’ouvre entre deux mondes.

Il a compris que nous étions tous guidés mais que nous ne savons pas écouté. Il lui fallut une dizaine d’années pour trouver les mots justes qui sont la matière de ce livre.

3. Comment il a commencé à enquêter sur la mort

Les EMI ont commencé à faire parler d’elles au milieu des années 1970 aux Etats-Unis et la question qui se pose est vertigineuse : comment le cerveau après un arrêt cardiaque pourrait-il permettre une  expansion de conscience ?

A la suite d’un colloque à Liège, Stéphane Allix a rencontré deux chercheurs d’opinions différentes sur les EMI. Le neurologue belge Steven Laureys Dr de recherche en neurologie mondilment connu, expose qu’en cas de coma certaines régions du cerveau subissent des  modifications en cascade des neuro-transmetteurs. Ce constat pour Steven laurens l’empêche de penser que la conscience survit à la mort. D’un autre côté, le Dr Pim Van Lommel, cardiologue, spécialiste des EMI, affirme que ces expériences démontrent que la conscience ne nait pas dans le cerveau. Il est avec Bruce Greyson, psychaitre américain spécialiste des EMI, et quelques autres, l’un des plus éminents spécialiste du sujet. D’un autre côté la chamane Corine Sombrun a participé à Liège aux travaux du Dr Laureys.

Mais personne ne prétend  qu’une personne soit revenue à la vie après un  état de mort cérébrale. Les EMI constituent des cas de mort clinique  qui précèdent généralement de quelques instants la mort cérébrale de l’ordre de 10 à 20 secondes au maximum.L’EEG plat ne suffit pas pour poser le diagnostic de mort cérébrale. Greyson quin’adhère pas à l’origine neuronale des EMI, travaille sur des témoignages et doute qu’une activité résiduelle du cerveau puisse produire des expériences conscientes.

5 Que sait-on de la conscience ?

Ce que l’on constate ce sont des corrélations entre activités neuronales – 86 miliards de neurones-et les états de conscience mais ceci ne prouve pas que ces derniers soient issus de leur activité. Un éminent chercheur comme l’américain Christoph Koch neuroscientifique spécialisé sur les travaux sur la conscience estime que ce n’est pas évident de penser que quelque chose d’aussi immatériel que la conscience puisse jaillr de la matière. Le philosophe et informaticien néerlandais Bernardo Kastrup abonde dans ce sens.

La vision matérialiste, au contraire, estime que tout ce que nous sommes est explicable en terme de physique, de chimie et de biologie. Ce modèle reste le modèle théorique le plus partagé et l’examen de l’histoire des sciences nous montre qu’il est incomplet et a dû être adapté et modifié au cours du temps sans oublier que depuis plus d’un siècle nous fonctionnons avec deux modèles, celui de la relativité générale et celui de la physique quantique; qui fonctionnent tous les deux mais sont incompatibles entre eux.

Revenons à la conscience et comment expliquer les témoignages vérifiés de personnes ayant été témoins de leurs opérations en voyant celles-ci le plus souvent en dominant la scène de l’intervention ?

Des explications conventionnelles font de ces expériences de mort imminente une forme d’hallucination, une illusion cognitive, par manque d’oxygène ou sous l’effet de médicaments. On évoque aussi des mécanismes d’autodéfense face à la mort.

Mais il y a quelque chose de plus ici : les personnes sont profondément transformées ce qu’on ne constate pas en cas de manque d’oxygène.

Des centaines de cas d’EMI ont été observées et étudiées, elles sont survenues après un arrêt cardiaque. L’argument souvent avancé dit le cardiologue Van Lommel est que nos connaissances du cerveau sont limitées et il est immpossible d’affirmer qu’en cas d’arrêt cardiaque  toutes les fonctions du cerveaun sont arrêtées.

7. La mort en direct

Elle correspond à l’arrêt des « réflexes tronc ». Le tronc cérébral étant la partie, la plus profonde du cerveau : absence de réflexe pupillaire, absence de déglutition quand on intube une personne. Le Dr Van Lommel expose le cas de cet homme « au dentier perdu ». Quand le coeur s’arrête une cellule cérébrale ne passe pas d’une activité normale à zéro  ce qui explique qu’en cas de réanimation elle reprenne son activité. Elle fonctionne encore jusqu’à cinq minutes  grâce aux mitochondries, les centrales énergétiques du cerveau. Imaginer que ce fonctionnement soit à l’origine des EMI suppose alors que la conscience serait le produit d’une activité cellulaire et non neuronale. Des chercheurs ont publié un article dans Annals of Neurolgy où ils indiquent avoir observé par EcoG – électrodes placées dans le cerveau et non sur le cerveau comme en ECG-sur 9 patients  une surpremante activité dans le cerveau plusiuers minutes après un arrêt cardiaque. Ila été constaté qu’après une période de 2 à 5 minutes les neurones commencent à exploser. On dit qu’ils dépolarisent et les neurones s’illuminent une dernière fois.

Il existe aujourd’hui un vaste corpus de données qui mettent en cause la vision matérialiste du fonctionnement de la conscience.

8. La continuité de la conscience 

Le Dr Bruce Greyson a consacré une étude spécifique à des témoignages déconcertants  tel que le patient qui a vu durant l’opération de son coeur l’endroit exact où celui-ci était atteint et à échangé ensuite sur ce sujet avec le chirurgien en lui donnant des indications précises.

Van Lommel emprunte à la physique quantique le terme « non local » pour désigner ces cacatéristiques de la conscience et il croit que celle-ci est une composante primordiale et fondamentale de l’univers.

Les EMI révèlent que quelque chose en nous est capable dans certaines circonstances de transcender l’espace et le temps alors qu’en temps normal ces informations sont écrasées par l’activité du cerveau.

Si la non-localité est une propriété de la conscience , celle-ci n’a ni commencement ni fin. Mais la question alors est de savoir si nous gardons notre personna&lité, si nous restons nous-même.

Mais il n’y a pas que les EMI et il existe aussi d’autres types d’expériences et le Dr Greyson a attiré notre attention sur des expériences qui déstabilisent encore plus le modèle matérialiste…

9 La déconcertante lucidité terminale.

Nous sommes dans une unité de soins palliatifs au CHR des MonsHainaut dirigée par le Dr jacob. Est évoqué le cas de Serge, soixante ans qui souffrait d’une paralysie partielle .Son état se dégrade très vite, il devenait confus puis au bout d’une semaine son état a encore empiré dans une somnolence permanente. Il vécut alors une période de trois jours durant laquelle il put se réalimenté seul, aller dans le jardin avec ses enfants.

Ce phénomène s’appelle la « lucidité terminale » ou  » lucidité paradoxale » qui se produit généralement dans la dernière semaine précédant la mort.

10 Des fantômes à l’hôpital

Voici le cas du dr Eben Alexander neurochirurgien, qui raconte son expérience dans un ouvrage devenu un best-seller international.

Pour lui, ces phénomènes démontrent la présence de l’âme dans l’être humain. Quand l’âme s’en va le corps est une coquille vide.  Au cours de la lucidité terminale, l’âme revient dans le corps pour exprimer quelque chose mais elle n’a pas besoin du cerveau pour cela. C’est l’esprit qui créée la réalité  et le corps est une projection de réalité. Max Planck en 1931 déjà disait qu’il  considérait la conscience comme étant fondamentale et la matière comme un dérivé de la conszcience.

Les études montrent que 40 à 50% des gens en deuil rapportent avoir eu un « vécu subjectif de contact avec un défunt » – un VSCD- La grande majorité surviennent dans les jours ou semaines qui suivent le décès.Parfois le défunt apparaît littéralement, parfois c’est une caresse sur l’épaule, un souffle de vent alors que toutes les fenêtres sont fermées…

12 Premiers pas chez les chamanes

Ce mot chamane est d’origine toungouse, un groupe de peuple de Sibérie. Maus le chamanisme se retrouve un peu partout, de la Mongolie à l’Amazonie, de l’archipel hawaïen à l’Australie et l’Afrique Australe.

Le point commun est qu’ils sont porteurs d’un savoir ésotérique – du grec esôteros qui vient de l’intérieur.

Ces traditions considèrent que les esprits font partie intégrante de notre réalité.

Stéphane Allix arrive en juillet 2006 à l’aéroport de d’Iquitos au coeur de l’Amazonie péruvienne pour son premier contatc avec le monde des chamanes. Ces chamanes sont la plupart des curanderos, des guérisseurs. Ils utilisent une décoction psychoactive appelée « ayahusaca » – liane des morts-contenat une substance psychotrope la DMP – diméthyltryptamine-qui permet d’entrer en contact avec le monde des esprits. Le breuvage est en fait composé de deux plantes la liane d’ayauasca et de feulles de chacruna et c’est la composition des deux qui donne ces effets.

13 Ayahuasca

témoignage de la première séance d’ayahuasca

14 Apprendre à voir

Quatre semaines d’initiation quasi quotidienne à ce rituel. Au bout de quelques semaines Stéphane devient plus familier des distorsions perceptives mais l’expérience reste physiquement éprouvante.

Au fil des semaines, il lui arrive d’avoir la sensation de présences dans les moments calmes et il  a toujours des visions très puissantes avec des formes organiques, des serpents qui se confondent avec les lianes. L’ingestion de l’ayahuasca  induit des effests physiques et psychotiques colossaux et donne le sentiment d’un champ de perception qui se superpose à la vision et l’ouïe. Dans la vie courante la vue est une reconstruction de l’image par le cerveau et ici celui-ci doit apprendre à voir ces nouvelles percedptions. Présences réelles ou pures hallucinations ?  Lorsque son séjour se termine il n’a qu’un objectif, revenir en Amazonie.

15. Il me regarde en silence…

A l’occasion du séjour suivant et vers le dixième soir, alors que Stéphane a bu une dose importante d’ayahuasca qui déclence un effet très fort,  il voit Thomas, accroupi à hauteru de ses pieds. Stéphane est lucide et pense qu’il est victime d’une forme d’hallucination. Thomas est transparent et le regarde en silence puis brusquement  disparaît. Natacha, sa compagne qui l’accompagne et particpe à cette expérience, lui dit le lendemain qu’elle croit avoir vu Thomas, juste une forme blanche accroupie aux pieds de Stéphane. C’est la seule et unique fois où ils voient la même chose.

Dès l’aube il veut récidiver l’expérience.

16. L’inconscient des fantômes

Notre inconscient est le coeur du réacteur. En chacun de nous se rencontrent de multiples univers. Les archétypes sont des forces agissantes invisibles qui se manifestent au travers de nos comportements et pensées.

Dans le monde « rationnel » où nous vivons, nous comblons le désir qu’a notre âme de retrouver sa part divine en étant attirée par des objets de dévotion.

Comme le dit le psychologue clinicien John Welwood, le travail psychologique nous aide à nous trouver nous même, là où le travail spirituel fait un pas de plus en nous aidant à nous abandonner nous-mêmes.

19 Les médiums

Un certain nombre de personnes disent voir les morts et même établir une forme de communiocation avec eux.

La première fois que Stéphane a consulté un médium il a été troublé par les détails qu’il lui donnait sur Thomas … sauf son prénom : circonstances de l’accident et causes précises de sa mort, tout cela à partir d’une photo.

Juli Beischel, du Windbridge Insitut, se spécialise sur les médiums et elle a mis au point des protocoles pour éviter les biais d’interprétation. Il résute de ses trvaux que les médiums obtiennent des résultats indiscutables et que certains médiums peuvent obtenir des informations précises sur des personnes décédées. Une question de taille surgit de ses trvaux : la médiumnité n’est-elle pas une forme de voyance  en captant ces informations dans la tête du client. Stéphane a abordé ce sujet avec de nombreux voyants et aussi avec  la chercheuse Julie Beischel qui a étudié plus de 120 médiums.

20 Présences

Les médiums font la différence entre la voyance et madiumnité. dans ce dernier cas ils évoquent l’intrusion d’une intelligence extérieure. Losqu’on leur présente une photo ils savent si cette personne est morte ou vivante car dans ce dernier cas ils ne perçoivent plus son égo. Ainsi Christelle Dubois dans mon livre le Test dit qu’elle  perçoit le timbre de leur voix.

Le médium est juste un  canal mais la pluapart reconnaissent une part de doute. et il arrive que leur cerveau réponde à la place de celui du  défunt. Un médium ne sert pas à dire l’avenir.

Pour son cinquième voyage, Stéphane décide de suivre la méthode employée par les chamanes pour se former en allant se confronter aux profondeurs de son inconscient en effectuant une « diète » d’apprentissage.

14 les esprits enseignants

Son expérience va se dérouler dans une peitte cabane au flanc de la montagne. La dieta constitue le socle du chamanisme amazonien et c’st un jeune chamane français, Yann, né d’un père psychiatre et d’une mère médecin d’origine colombienne qui va lui faire découvrir. La dieta peut être une période de quelques jours ou plusieurs années. C’est l’ouverture du dièteur à une ou plusieurs « plantes enseignantes »  Les plantes enseignnates ne contiennent pas de molécules psychoactives.  Dans toute l’Amazonie celui qui est appelé à devenir chamane s’isole ansi pendant un an au coeur de la forêt Yann lui propose de diéter une plante la Mansoa alliacea ou liane d’ail. La cérémonie commence par une prise d’ayahuasca pour Stépahne et Yann. Ce dernier commence à entonner les icaros des chants qui sont le langage des plantes. Le lendemail il part seul pour rejoindre sa retraite d’un mois dans une cabane au milieu de la forêt.

22 Expérience solitaire

L’expérience se résume à cette question qui clot ce chapitre : Comment paisiblement libérer notre cerveau de son emprise ?

23 la révolution psychédélique

D’importants programmes d’études dédiées à l’exploration des psychédéliques sont menés aux Etats Unis dans des universités comme Harvard, Johns-Opkins, Yale ou l’hôpital universitaire de New-York.

La France n’est pas en reste : à l’hopital Paul Brousse, l’unité de recherche PSYCOMadd travaille sur sur les addictions aux psychédéliques. Il y a aussi par exemple des essais cliniques à l’hôpital St Anne et Pitié-Salpêtrière.

Ces substances agissent sur le mental ainsi la MDMA accroît la production de sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la gestion des états émotionnels dans le cerveau. D’autres substances agissent sur les hormones, sur l’ocytocine, la dopamine.

Pour nombre de thérapeuthes, la dimension spirituelle est également centrale. Stanislas Grof a utilisé le LSD pour réduire la peur de la mort en phase terminale. Selon son expérience il permet d’étuduer les processus profonds de la psyché.  C’est ainsi que depuis quelques années des recherches à grande échelle sont entreprises sur la diméthyltryptamine ( DMT) présente dans l’ayahuasca.

Des études menées par le neurologue belge Steven Laureys ont permis de démontrer que plusieurs trypes de substances psychédéliques comme la DMT, la psilocybine, la kétamine ou encore le LSD induisent de trsè impressionnant états d’extase comparbles aux expériences mystiques qui peuvent survenir par exemple dans une EMI.

Nous savons par le biais d’études que ces expériences sont indiscernables de celles vécues spontanément.

William James postule que le rôle du cerveau est de servir de filtre, de valve de réduction à la conscience fondamentale.

24 La blessure

C’est celle de l’émotion, de la déchirure provoquée par l’irruption violente de la mort de Thomas devant ses yeux , dans la vie de Stéphane.

25 Voyage hors du corps

Stéphane boit une gorgée d’ayahuasca et au bout d’une demi-heure survient ce sentiment subtil de présence ainsi que différents symptômes puis brusquement Stéphane se retrouve chez lui dans le Lot où il habitait à l’époque et il dit que la scène est stupéfiante de réalisme. Il s’attarde sur des détails comme celui d’essayer de voir quel livre sa compagne Nathalie est en train de lire mais la perseption est un peu floue  et progressivement son mental revient et écrase l’expérience. Quenques minutes après il est à nouveau dans sa cabane et il appelle Natacha et lui demande si elle a remarqué quelque chose car son expérience dans le Lot est très différente de celles vécues jusqu’il avec l’ayahuasca. C’était si réel !

Les perceptions extrasensorielles ont fait la démonstration objective de leur réalité et les chercheurs ont tenté de les catégoriser. Ainsi les expériences de sortie hors du corps montrent des similitudes avec les expériences de « clairvoyance » dans la mesure où elles permettent de percevoir des informations au-delà de nos sens usuels. Las Anglo-Saxons  oarlent de remote viewing pour désigner la vision à distance. Alexis Champion, chercheur en IA a créé en 2009 la seule école au monde à enseigner la « vision à distance » : Iris Intuition . Pour concevoir ses formations Alexis Champion s’est appuyé sur le programme développé par la CIA.

26 Des « voyants » à la Maison Blanche

Le 20 septembre 1995 Jimmy Carter révèle à des étudiants l’épisode qui l’a le plus iontrigué durant sa présidence.

L’affaire remonte à mars 1979. Un Tupolev TU-22 bombardier supersonique que les russes ont mis au point s’écrase dans la forêt au Zaïre dvenu depuis la RDC. Les américains veument s’emparer de l’avion pour accéder à ses secrets de fabrication.  Mais le pays fait plus de 2,3 millions de km2 ! Pour y parvenir ils ont recruté des viewers pour le programme Stargate.  L’un d’eux, Joe McMoneagle , aujourd’hui en retraite  en Virginie a dessiné un cercle sur la carte en précisant que l’avion se trouvait entre la rivière et un petit village indiqué par un point. En deux jours le TU 22 a été retrouvé dans le cercle défini par Joe. Cette expérience prouve que nous avons la capacité d’obtenir des informations sans être limités par les contraintes de l’espace et du temps.

14 Le programme « Stargate »

Deux chercheurs le spécialiste  des lasers Russel Targ et l’ingénieur harod Puthoff ont lancé un programme d’étude des perceptions extrasensorielles baptisé Stanford Research Institut -SRI International- Il semble possible selon ces trvaux d’acquérir des renseignements à distance de manière psychique.

Durant l’hiver 1977, un rapport d’un bureau de recherche affilié à la CIA présente les synthèses des expérienes réalisés depuis 1972. La DIA ( Defense Intelligence Agency ) est également intriguée par le « paranormal ». Une expérience de vision à distance a convaincu l’agent de la CIA de poursuivre la collaboration entre la CIA et le SRI .

La première étape consiste à localiser des personnes au sein de l’armée et qui disposent de l’habilitation secret défense  tout en ayant montré des capacités intuitives plus élevées que la moyenne. C’est ainsi que les missions des viewers se sont succédées durant seaize ans. Elles consistaient à obtenir des « informations psychiques ». Ce fut le cas par exemple en novembre 1979 lors de la crise des otages de Téhéran durant laquelle 50 diplomates américains furent retenus dans l’amabasse US en Iran. Il arrive que la perception à distance soit encore plus saisissante comme lors de la visiste de Stépahe dans le Lot.

28 La vision à distance

L’une des premières missions de Joe remonte à 1979 lorsqu’un officier attaché au NSC  lui demande des renseignements à propos d’une  photo d’un large building de type industriel. Lorsque Joe commence il n’a pas vu la photo mais on lui a seulement donné les coordonnées géographiques.

Sa première impression est celle d’un terraain en friche, très froid sur lequel il perçoit un vaste bâtiment industriel avec de grandes cheminées. Comme il semble être sur la cible on lui montre alors la photo.

Il se relaxe puis reprend la séance. Il se laisse descendre en esprit à l’intérieur et il put ainsi observer ce qui s’y passe. Il découvre de grands bassins avec dedans ce qui ressemble à des cigares dont l’un est absolument géant et recouvert d’échafaudages. Il perçoit beaucoup de bruit et d’agitation ainsi que des flash de lumières bleues. Il voit encore tellement d’autres choses qu’il lui est difficile de tout noter. Il termine en faisant un croquis.

Deux ou trois jours plus tard on lui demande une nouvelle session alors qu’il ignore que les services intéressés estimaient qu’il s’agissait de la construction de navires de transport de troupe.A m’occasion de cette nouvelle session il redscend dans le bâtiment et se palce au-dessus de ce qu’il a estimé être un sous-marin. Il voit effectvement des tubes lance-missiles placés côte à côte.au nombre de 18 à 20. Mais le bâtiment éant à 800m de la mer, ses précisions apparaissent peu crédibles. Un troisième séssion lui est donc demandée.

Lors de celle-ci, Joe sent que le sous-marin sera opérationnel dans quatre mois c’est à dire vers janvier 1980. Ce troisième rapport n’est pas plus pris au sérieux mais à la mi janvier des photos satellite révèlent l’existence d’un canal qui va du bâtiment à la mer et à quai un énorme sous-marin qui sera le premier de la classe des Typhoon, les plus gros à avoir jamais été construits. Joe avait tout vu 4 mois avant mais les hauts gradés comme les scientifiques se méfiaient de la clairvoyance dont les résultats leur apparaissaient ici plutôt comme un coup de chance.

La clairvoyance est un sens perceptif pour lequel des biais cognitifs influencent sa manifestation.  Mais la technique du remote viewing ne peut pas tout et il ne faut pas surévalué ses capacités. Il demande beaucoup de pratique. Le problème est que votre cerveau interprète ces perceptions qui peuvent donc être parasitées par le mental. Il faut donc un très long apprentissage.

Le programme Stargate a été fermé en 1995 et ses résultats ont fait l’objet d’un audit en 2000 remis au Congrès. Il conclut que les résultats vont bien au-delà d’un coup de chance et il prouve que notre conscience a accès à une dimension non locale donc qu’elle est elle-même non locale ce que Descartes appelait l’intuition.

29 L’intuition : le langage de l’âme

On emploie souvent le terme sixième sens pour les perceptions extrasensorielles et ce ne sont pas les résultats de nos réseaux neuronaux. C’est une propriété de la conscience d’accéder à une connaissance non raisonnée, non locale. La formation de Stéphane à l’IRIS a achevé de le convaincre.La dorectrice Marie Estelle Couval présente un exemple qui illustre la différence entre le raisonnement inctonscient qui, à partir de la captation d’informations, en déduit un acte alors que l’intuition part d’aucune information connue mais perçoit des signaux non locaux. Son développement induit que nous concevons que nous interprétons le monde plutôt que nous le voyons réellement.  Le programme Stargate a révélé que toute information qu’elle soit passée, présente ou future est perceptible de manière non locale. Comme le disait Albert Einstein,  « notre séparation les uns des autres est une illusion d’optique de la conscience. »

30 La science face aux anomalies

Les enquêtes menées sur la population générale montrent qu’une majorité de personnes pensent avoir vécu des expériences de télépathie. Les jumeaux évoquent aussi fréquemment ces phénomènes mais également les mamans avec leurs enfants.Les expériences réalisées en parapsychologie depuis près d’un siècle conduit à un nombre d’expérimentations considérables. Pourquoi la validité de ces études est-elle contestée ? la principale est que la science ne sait pas ce qu’est la conscience et ce qui en est la source. On oublie trop souvent que la science ne nous donne accès qu’à une réalité relative. La fréquentation du monde de la science par Stéphane depuis une quinzaine d’années lui a fait prendre conscience de la subjectivité qui préside à ce monde.

Les discussions portent sur l’interprétation des résultats statistiques. A t-on identifié tous les paramètres  ? Il y a aussi en parapsychologie un tas d’arguments d’autorité qui n’ont pour objet que de défendre des croyances. Dans ce contexte polémique les jugemenst négatifs à l’encotre de la parapsychologie sont fondés sur à priori.

31 Les témoins 

Des millions d’histoires en témoignent. C’est d’ailleurs la découverte de leur ampleur qui m’a conduit sur les conseils du psychiatre David Servan Schreiber à créer  en 2007 l’INREES -l’institut de recherche sur les expériences extraordinaires.

Beaucoup de récits évoquent ces perceptions hors de tout contexte dramatique. La proximité de ces manifestations avec des troubles mentaux tels que décrits dans le DSM ( Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux , la bible des psychiatres, tend à les associer à ces troubles. Souvent, ce présupposé ne résiste pas à un examen psychopathologique. Le lien entre les deux est illusoire et constitue une erreur de diagnostic.

En définitive, la chose la plus utile et pertinente à faire est  de se pencher sur le récit d’une expérience subjective et de répondre à la question : qu’est ce qui est vécu ? Tout le reste n’est qu’illusion.

Je n’oublie pas les enseignements spirituels qui vont du chamanisme à l’introspection méditative, à la révélation mystique qui ouvrent sur d’autres perspectives tout aussi éclairantes.

32 Sur le seuil du monde spirituel

Amazonie, la forêt, mon voyage immobile.  Stépahe prend plaisir à sa rencontre quotidienne avec l’ajo sacha qui devient une sorte d’amie.

Arrive le matin de son vingt-huitième jour de diète et Stépahe décide de tenter une nouvelle expérience solitaire avec l’ayahuasca. Il pose la bouteille et attend. Les sensations physiques se déforment, le rythme cardiaque s’accélère. Des vibrations le traversent avec une intensité amplifiée. Tout son organisme change d’espace. Une partie de son visage et son épaule a basculé dans un monde non terrestre.  Puis il sait que son frère est là. Son monde est dans le sien. Il comprend que le monde est fait d’énergie.

33 Comprendre l’indicible

Dès l’instant où il s’est trouvé dans cet espace, il était certain qu’il était indiscutablement réel. Il comprend qu’en contact avec cette connaissance il sait. Cet espace n’est pas « au-delà » il est dans sa réalité. Il a perçu en lui une intelligence plus vaste que celle de sa seule activité cérébrale. Les dogmes des religions sont des tentatives d’interprétation et d’organisation d’une réalité transcendante.

Yann vient refermer la diète et scelle son alliance avec l’ajo sacha après 34 jours d’isolement.

34 Une nouvelle opportunité

Pourquoi notre esprit rationnel nous empêche à ce point d’être lucides ?

Voici le paradoxe de la vie : nous sommes enfermés dans notre personnalité. Nous sommes des êtres spîrituels vivant une expérience matérielle. Un livre va jouer un rôle important dans la poursuite de ses explorations. Il s’agit d’une enquête évoquée par le journaliste américain du New York Times Magazine, Michael Pollan. consacré à la recherche sur les psychédéliques  et qui s’intitule Voyage aux confins de l’esprit.

L’auteur y raconte plusieurs essais qu’il a fait de substances psychoactives sous la guidnce de thérapeutes : une séance de LSD à faible dose, une séance psylocibine, et une séance de 5-MeO-DMT ( un dérivé de la tryptamine présente dans l’ayahuasca.

 Stépahe a été surpris des grandes conclusions tirées à partir d’une expérience finalement modeste.  Stéphane décidé à faire ce  travail a radicalement changé son approche des états de conscience modifiés. l’expérience d’autres substances pyschédéliques avec Lennie une praticienne qui accepte de le guider d’abord avec la MDMA puis en couplant cette expérience avec les champignons à psilocybine. Le travail avec Lennie a mis en lumière l »événement traumatique d’abus sexuel vécu dans son enfance. Cette révélation a été dévastatrice  mais elle portait le germe d’une guérison fondamentale. Elle changea radicalement son approche des états de conscience modifiés.  Avant de voir l’invisible externe, c’est d’abord l’invisible interne auquel on est confronté.

35 Les chamanes de la Grèce antique

 

Dans la Grèce antique plusieurs cultes appelés Mystères étaitent considérés comme l’une des choses les plus importantes à accomplir et il y avait cinq sites sacrés :  Athènes, Delphes, Olympie, Délos et Eleusis.

Influencés par le prisme matérialiste nous sommes dans l’impossibilité de prendre la mesure de réalités autres et il suffit de penser à l’aveuglement dont ont fait preuve une majorité d’anthropologues. la culture chamanique perdure encore de nos jours sous des formes diverses en Asie centrale et jusqu’en Mongolie. Son origine est bien antérieure au VII ème siècle avant notre ère. C’est la plus ancienne pratique spirituelle de l’humanité.

Participer aux mystères se faisait une ou deux fois par an. C’était une expérience psychospirituelle personnelle.

37 S’abandonner pour apprendre

Christopher Bache est professeur émérite au département de philosophie et d’études religieuses à Youngstown dans l’Ohio.  Son intérêt pour les psychodéliques a commencé en 1978 et il reprend les travaux de Stanislav Grof  sur le LSD avant que cette substance soit interdite en 1963.

En 1979 il décide de commencer son introspection à partir des protocoles de Grof et pendant 29 ans ( 1979-1999 il a fait 73 sessions à haute dose ( 500-600 microgrammes) avec le LSD. Il expose ces observations dans le livre LSD  and the Mind of the Universe.

Toutes les études sur le sujet insistent sur le fait que la substance ne fait pas tout et par exemple une session de thérapie assistée et une rave-party vont avoir des résultats radicalement différents.

38 LSD

Stéphane raconte son expérience après avoir pris une dose de 500 microgrammes ( Chris Bache utilisait des doses de 75 microgrammes !

Au bout de vingt minutes Stéphane n’est plus Stéphane, il est sur une plage tropicale familière.puis la page devient minuscule, il contemple la Terre puis il quitte notre réalité. Il pénétre un un indescriptible amour un million de fois plus intense que celui avec nos proches, il ressent une harmonie absolue mais des pans entier de son expérience ont disparu quelques heures après celle-ci. Il n’y avait plus de haut et de bas plus de formes mais une énergie d’amour. Les consciences fondamentales étaient invisibles mais elles étaient là.

Stéphane réalisa ainsi neuf sessions dont il tira la conclusion que nous ne mourons pas quand nous mourons et il dit qu’il est parvenu ainsi à entrer dans la mort en se désidentifiant totalement de tout ce qu’il pensait être.

39 Morceaux, de vie

Stéphane est dans un état d’extase absolue et soudain il voit Vadim, l’autre Français qui trouva la mort dans cet accident. Il est Thomas et en même temps son regard est extérieur. Il est à la fois la scène dans son ensemble et tous les infimes détails. Le  choc, la blessure puis le moment de sa mort. La séquence se rejoue à plusieurs reprises. Il regarde ce drame de façon plus distanciée. et il dit que se déploie une énergie guérisseuse qui va éclairer sa vie incarnée d’une paix nouvelle.

Il se voit brutalement au dessus d’un champ de bataille en 1915.  Brusquement il est projeté en l’air à la suite d’une explosion. Son corps est pulvérisé.Le corps se volatilise mais c’est juste de la matière. Cela n‘interropt rien et surtout pas la vie.

Quelques jours après cette scène avc beaucoup de détails alors qu »il se plonge dans les dossiers généalogiques il découvre que Paul, le frère aîné de sa grand-mère dont il ignore presque tout, a disparu le 18 février 1915 au  combat.  En poursuivant ses recherches cette dispartion a lieu au lieu-dit Beauséjour où la coulzur de la terre est blanche exactement comme il l’a vue dans le souffle de l’explosion.

Au cours de ses neuf sessions il lui est arrivé de visiter d’autres vies terrestres dont la sienne. Après plusieurs heures, les effets du LSD s’atténuent. Ces moments lui apparaissent très réels et le monde terrestre lui apparaît être une illusion de matière. La mort n’existe pas. Il n’y a plus de notion de réalité et d’irréalité. Tout est fluctuant, changeant, instable. La mort est absolument sans danger.Après celle-ci la conscience sort du temps et de l’espace. Notre personnalité n’est pas notre conscience. Alors qui meurt ?

Comme le dit Ram Dass : « Nos corps capturent la conscience ».  Notre cerveau travaille dès le début de notre existence à faire de nous des êtres fonctionnels dans un environnement matériel. Être un individu est un mécanisme adpatatif et cela devient rapidement une illusion tenace. Nous sommes aveuglés par la boue de notre individualité.Notre vie terrestre est le théâtre des expériences de notre âme.

La mort ne dissout pas instantanément des habitudes, des croyances et des dynamiques psychologiques vieilles de plusieurs décennies. Le livre des morts tibétain, texte essentiel du bouddhisme tibétain vieux de plusieurs siècles, et véritable guide de voyage de la fin de vie met l’accent sur ce point : se libérer de l’engourdisssement de la conscience par la personnalité.

Nous avons beau être émancipés, plus larges, nous sommes naturellement enclins à vouloir rester accrochés à ce qui nous semble stable.

Chögyam Trungpa écrit que la réalité qui nous apparaît lors de nos premiers pas dans la mort est une forme d’extrapolation des états psychologiques humains que l’on a rencontré durant notre vie.

41 Détachement

Si nous sommes déstabilisés c’est parce que nous oscillons sans cesse entre deux inclinations ; l’attachement à notre personnalité et le réveil de notre âme.

Avons-nous été enclin sur terre à être souples face aux aléas de la vie ?  Si oui, et sans être nécessairement  ouverts  spirituellement,  le passage se fera aisément. A l’inverse, même avec une ouverture spirituelle, avoir négligé de travailler sur tout un système de dynamiques psychologiques et avoir plsu de difficultés à s’en séparer après la mort.

Dans le temps d’adaptation qui suit notre mort, nous ne sommes pas seuls. Nous ne le sommes jamais. Des ancêtres sont là pour nous accueillir, nous accompagner Comme le dit Ram Dass la mort c’est comme enlever une paire de chaussures trop étroites. Notre personnalité ne nous envahit plus. La conscience est est non locale et extérieure au temps. Stéphane s’est aperçu à partir de ses expériences chamaniques qu’il avait demandé à son père ou son frère décédé de venir le voir alors que sa conscience se troublait déjà auprès d’eux dans le monde des morts.  J’ignorais qu’un amour plus vaste nous relie  et qu’il n’est pas impacté par la mort. Lorsque l’égo disparait, les âmes se rencontrent.

La beauté d’un paysage, d’un sourire, d’un instant fugace, un regard, tout ce qui surprend l’ego et le désarçonne laisse réémerger notre âme.

42 Garder la connexion ouverte avec son âme

Le vrai voyage commence de là où tu es et pas de là où tu aimerais être. Stéphane a usé des substances psychoactives pour « forcer les portes » mais il était accompagné. L’expérience a duré 15 ans. La découverte paradoxalement la plus importante a été de comprendre que notre âme est tout le temps présente en nous. Il a découvert que d’autres techniques moins radicales peuvent être utilisées Elles requièrents une capacité de lâcher-prise.

La méditation est un processus d’apprentissage qui mobilise la neurplasticité.  On sait aujourd’hui que le cerveau évolue en permanence en fonction de nos expériences et fabrique des neurones tout au long de la vie et la méditation crée de nouveaux réseaux et en atrophie d’autres.

Comme le dit Chris Bache, si les médecines sacrées constituent le chemin de l’immersion temporaire, elles sont à mettre en parallèle avec ce qu’il appelle « le chemin de méditation ». Dans les deux cas  c’est la recherche de  la stabilisation de ces états  qui est recherchée et qui permet à la sagesse de l’âme  de s’exprimer.

Epilogue

Nous n’avons besoin de rien d’autres que d’amour pour ouvrir la porte. Juste arrêter de vouloir tout contrôler…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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