Broché: 315 pages
- Editeur : Fayard (7 octobre 2009)
Martine Bulard, économiste, est rédactrice en chef adjointe du Monde diplomatique, responsable du secteur Asie. Elle est l’auteure de Chine, Inde : la course du dragon et de l’éléphant (Fayard, 2008). Jack Dion est directeur adjoint de la rédaction de Marianne. Il est coauteur de Sur la piste des grandes fortunes (Messidor, 1987).
Présentation de l’éditeur
L’Occident se vit aujourd’hui comme une citadelle assiégée. Miné de l’intérieur par une crise systémique, donc durable, voyant son leadership de plus en plus contesté, il se sent assailli par une multitude d' »ennemis » extérieurs. Vu à travers le prisme occidentalo-centriste, le monde se résume à un éternel affrontement entre » eux » – les Chinois, les Russes, les Arabo-musulmans… – et » nous « . Singulière réécriture du passé, singulière lecture du présent. L’élite oublie que l’Occident ne représente qu’une partie de l’humanité et que d’autres puissances, anciennes ou nouvelles, sont en droit de revendiquer une place sur l’échiquier mondial. Elle omet de rappeler que la domination occidentale n’a pas toujours existé. Elle ignore les échanges perpétuels entre civilisations, entre cultures, entre peuples, qui ont bâti les fondements d’une humaine civilisation dont personne ne peut revendiquer le monopole. A travers un vaste panorama des événements internationaux de ces dernières années – de la crise géorgienne d’août 2008 à l’élection de Barack Obama, en passant par le retour de la France dans le giron de l’OTAN -, Martine Bulard et Jack Dion prennent à contrepied le discours dominant. Au lieu de s’arc-bouter sur des mythes qui ont disparu avec le xxe siècle, il est temps, selon eux, de prendre acte de la nouvelle donne planétaire et de définir un nouvel universalisme. Car de quoi l’Occident est-il malade, sinon de lui-même ?