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En Quête d’ABSOLU

Essai…
– En quête d’Absolu –
Cela peut-il être vraisemblable ?

Comme une douce Paix, qui soudain, s’invite en nous …

Et puis… un peu plus loin…, passé ce mystérieux interlude d’un Silence venu d’Ailleurs, une interrogation s’immisce dans nos pensées ; un peu comme la vigie d’une conscience profonde, (si tant est que cela soit plausible ?): Y-a-t-il, véritablement, une quête possible et concevable de ce qui est – par Pure Essence même – absolument et totalement Indéterminé, Indicible, Ineffable ?
Et par ailleurs, tout aussi Indescriptible et Insondable, au travers de paroles supposées, attribuées, ici et là, de part le monde, à cette Source de Conscience (?), et dont les énoncés, par le biais d’ouvrages millénaires, en Inde, en extrême et moyen-orient etc… sont à l’évidence bien trop imprégnés d’anthropomorphisme pour être, ce qu’ils prétendent être. Souvent limités par ailleurs, puisque que tenus à une approche duale de cette Source, fréquemment perçue comme polymorphe, et dont l’origine connue n’existe pas, car s’il y avait une origine, il y aurait un « avant l’origine ». Et alors même, le fameux « ex-nihilo », qui provient du vide, ne peut faire oublier que le vide absolu n’existerait pas non plus, pour ce qui est de notre dimension! Tout cela reste donc en dehors de notre portée. D’autre part, les divers narratifs sont souvent bien trop ambigus, selon des traductions fréquemment orientées à dessein, pour proclamer être l’émanation véritable d’une Conscience Absolue.

D’autres cheminements peuvent, comme par exemple dans l’Advaïda, tenter de progresser en rejetant tout, « ce que n’est pas », l’Absolu. Ainsi, selon cette approche, L’Absolu – ne serait ni ceci, ni cela – donc, rien de ce que l’humain puisse concevoir, imaginer, percevoir et interpréter. Mais ce n’est là qu’une voie de recherche, une progression qui semble cependant un peu plus en harmonie avec une tentative d’approche d’une Ultime Réalité – non duale par Essence – et plus en symbiose semble-t-il, que tous ces récits divers et variés qui ont servi à bâtir tant de canevas psychiques, tant de récits structurés de manière souvent assez semblable, et que l’on retrouve dans diverses traditions, et autres narratifs émotionnels de part le monde, là où précisément, les passions et les émotions peuvent égarer l’âme – l’histoire de l’humanité, malheureusement, le démontra trop souvent, hier et aujourd’hui.

Et donc, y a-t-il une Épopée possible au-delà des illusions de la forme et des apparences… Au-delà des mirages du temps et de l’espace…Par-delà les dédales, souvent gorgés de leurres et autres méandres trompeurs, des « au-delà » et des autres dimensions ?…

Si ce que l’on désigne comme ABSOLU, devait faire l’objet, poussé par je ne sais quelle forme d’outrecuidance, d’une tentative de définition ex abrupto, telle ces affirmations que l’on retrouve souvent à l’origine des dogmes, ce serait bien évidemment le comble d’une forme de paralogisme, pour ceux qui s’y aventureraient… cependant, de bonne foi ! On peut se souvenir ici de cet aphorisme de Spinoza: « Dieu est l’asile de l’ignorance ». Nous ne sommes pas, bien évidemment, exempt de tel type de raisonnement. Car, comme beaucoup l’ont déjà dit à juste titre, personne ne détient la « vérité » – Celle-ci commence sans doute là où les paroles se dissolvent, où le mental est au repos du silence, comme dans un temps suspendu, et où un Souffle venu d’Ailleurs peut faire vaciller le temps. Vouloir définir, réifier en quelque sorte, une Transcendance*, démontre déjà que l’on s’égare ainsi dans le monde des images, des concepts, des certitudes, voire des théories dogmatiques.
L’ABSOLU ne serait ni ceci, ni cela : « Neti Neti », comme le suggérait déjà un antique axiome sanskrit datant de plus de 8000 ans.
Il se pourrait bien qu’il n’y ait de fait, concernant notre dimension duale, point de quête possible et concevable de cet Absolu. Alors… ?, un Cheminement intérieur, une Épopée « immobile » ? Qui ne serait surtout pas une voie toute tracée vers un but à atteindre, mais plutôt, perçue comme une Œuvre continuelle à réaliser en Soi, et bien en dehors des élucubrations de notre petit mentor-ego; peut-être alors comme un possible cheminement au fil des existences, ascendant… parfois, l’inverse une autre fois ?… et manifestement, du domaine de l’Infini. Et que ce soit alors dans cet état particulier – certains pourraient le définir comme une forme de grâce où de plénitude – où nous pourrions percevoir ou comprendre intimement le sens du véritable Éveil, celui d’une Conscience autre. Une Conscience venu d’Ailleurs, mais déjà d’Ailleurs…en nous.

Neti Neti peut nous rappeler, qu’en ce qui concerne une éventuelle recherche de divinité protectrice, ou autre autorité spirituelle tutélaire, que tout ce que l’on peut imaginer, suggérer, projeter, et même ressentir par le biais de nos sens extérieurs, au niveau mental, psychique ou émotionnel, n’est souvent que la projection de nos propres questionnements, voire inquiétudes pour certains, et qui génèrent de fait nos aspirations et nos croyances, toujours dans un mode dual ; résultat de notre formatage d’origine bien terrestre… et d’au-delà ! Cela, en lien avec ces champs d’informations de tout gabarit, toute ampleur, de tout format et dans toutes les fréquences, qui gravitent autour de nous, de notre terre-mère et même sans doute dans tout l’Univers! Signature d’une imprégnation toujours aussi tenace de la dualité, pièce maîtresse de cette entropie galopante, dans laquelle les humanités successives s’agitent, et où, semble-t-il, est immergé l’univers. Dès lors, on peut avancer, que tant que notre « attachement » n’aura pas encore été clairement élucidé, et de ce fait, pas encore dépassé, il y aura toujours de longs discours en perspectives, et autant de narratifs invitant à suivre tel chemin plutôt que tel autre, telle pratique religieuse plutôt que telle autre, car leurs auteurs détiendront, à coup sûr, la vérité première et absolue! Ce qui leur attribuera les pleins pouvoirs pour tenter d’assujettir, parfois même dans la violence, mais à coups sûr – le passé peut en témoigner – d’éventuelles hérésies qui auraient pris la liberté de penser autrement comme étendard, en voulant s’élever, et très souvent ici dans la non-violence, en opposition à la doxa en vigueur.

« Celui qui sait ne parle pas … celui qui parle ne sait pas! » dixit Lao Tseu, (- VI/Vs. av JC) qui est rejoint par Socrate, (- 470 av JC ) avec: « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien »
C’est bien là la seule certitude à notre disposition !

Petite digression au passage: Quelle riche époque que ce VI et V av. JC ! : Siddharta Gautama – Lao Tseu – Confucius – et un peu plus tard Socrate etc…  Dans cette période de l’humanité, tant de grandes âmes se sont incarnées en si peu de temps, pour ensuite… sans doute aller voir ailleurs s’il n’y avait pas d’humanités moins obtuses et moins guerrières ?! Quelques autres grandes Âmes ont tenté l’Aventure d’une Rédemption, mais même ici, les dieux dont il est question dans presque tous les narratifs, sont souvent décrits comme guerriers, violents, vindicatifs et péremptoires. Un peu trop humain pour être un Dieu ?!

Au point où l’on en est, on peut alors encore tenter quelques petites incursions !

Alors oui, il semble que, parfois, nous croyons approcher « du début du commencement » d’une épopée infinie, qui pourrait mener vers les prémices d’un Absolu… Cher petit ego, que racontes-tu là ? Ce n’est pas parce que tu es touché par la profondeur d’une musique, aussi spirituelle ou céleste soit-elle, par la force d’un écrit dit sacré, ou de tel narratif prestigieux qui semble participer à l’élévation de notre âme, ou bien même par la grâce et la somptuosité d’un ciel étoilé ou d’un paysage grandiose, qu’une Porte va s’ouvrir vers l’Absolu. Certes, on peut être amené à penser que cela pourrait parfois y contribuer, dès lors et surtout, si l’on ne reste pas prisonnier de ces perceptions, presque toujours dualistes, car au fond… de Porte…il n’y en a point ! Tout semble bien ouvert ! La porte fermée, c’est nous seul!

Le Silence véritable ? – Nombreux sont ceux qui paraissent aborder ce thème avec une certaine appréhension, voire réticence – mais de fait, dans ce cas là, il ne s’agira sans doute, que d’un ersatz du Silence, un simulacre inconscient, un silence orchestré par « qui vous savez » – Et nous ne pourrons aller plus loin…
Et pourtant, il semble bien qu’il s’agisse d’une Épopée infinie qui nous invite… et n’en finit pas de nous inviter silencieusement… enfin, tant que notre âme-conscience demeurera à l’écoute de ce Silence ?

Les vagues de l’existence reviennent régulièrement frapper notre frêle esquif sur cet océan de la vie. Divers courants s’offrent à nous, soutenus par des vents parfois tempétueux, parfois de douces alizées réconfortantes, mais qui peuvent tout aussi bien, nous conduire vers cette mer plate, où la stagnation est assurée. Certes ainsi, il n’y aura alors aucun risque de chavirer…Tout est assuré, souvent par des structures réconfortantes, nous y sommes pris en charge en quelque sorte. Tous les courants sont maîtrisés, tous les vents trop puissants sont détournés. L’ensemble est bien planifié. En premier lieu, la route à suivre – là, il n’y aura pas d’égarements possibles, pas trop de problèmes, car vu le contexte météo, c’est souvent du surplace, qui nous attend ?! – Puis la méthodologie, bien détaillée dans les manuels. Un véritable « prêt-à-penser », élaboré dans toutes les contrées du monde, orient et occident confondus , par tant de maîtres et de disciples de maître, tant d’ashrams et de gurus, tant de théologies diverses et variées, tant de philologues, et autres savants assermentés, où chacun trouvera sa version. Le seul risque, serait celui de se perdre précisément dans l’enclos fermé des certitudes.
Alors, adieu l’Epopée infinie – A Dieu l’Epopée ?….

On ne peut s’empêcher de citer ici, cette réflexion émanant cependant de l’un d’eux : « Ce que je vous dis, ne le croyez pas sur paroles, mais expérimentez par vous-même » Le début d’une véritable liberté de Conscience ? Siddhartha Gautama.
Patje Seko
=-=-=-=

Tentative d’approche, au travers de ce petit essai – Expérimenter le cheminement vers d’autres horizons, toujours plus lointains, et cependant si proches ?…

« Alors mon âme, soit celle, qui réalise en elle,
la Plénitude du Silence,
et du Cœur de la Vacuité, jaillit en toi
Lumière sacrée,
Divine Sagesse.
Ainsi, resplendira l’Éveil
de Pure Conscience,
Dans son Épopée de Lumière…

Au-delà des frontières des mondes de l’impermanence,
Au-delà de l’illusion de la forme et des apparences,
Au-delà des mirages du temps et de l’espace,

Par-delà les dédales trompeurs des au-delà,
Par-delà les Mondes et les Dimensions,
Par-delà les Cosmos et leurs Univers,

Vers un ABSOLU Indéterminé,
Insondable, puisque Infini,
Là, resplendit l’Indicible,
– INDICIBLE –
…….
….
..
?

*Citations :
« C’est pour cela que le jeune théologien Bonhöffer écrivait dans une prison nazie où il fut pendu en 1945 : « Un Dieu qui « existe » n’existe pas ». – ( à méditer ! ) – D’autres grands théologiens de la même époque, comme Tillich et Robinson enseignèrent la même chose » 

Saint Augustin, l’un des pères de l’église , a dit dans un registre assez proche: « Si tu comprends, (Dieu) c’est que ce n’est pas Dieu . Le Dieu  auquel tu penses est toujours un objet créé par ton esprit. »

Belle approche d’une définition de la réification… même si ce fut peut-être un constat à géométrie variable ?



Petite découverte, au hasard des pérégrinations,
cette invitation symbolique à une épopée… au-delà des étoiles ?
https://www.youtube.com/watch?v=Pr-7S5ZuNGQq

Actuellement vous êtes esclaves de la technologie !

Il y a plus de sept milliards d’humains qui se posent de plus en plus de questions quant à leur réalité d’humain. La machine créée par une technologie débordante n’est pas là pour servir l’homme. Elle a remplacé l’homme alors que la technologie et la robotique auraient pu l’aider considérablement, mais sans l’asservir.

Comment la technologie aurait-elle pu être une aide considérable pour l’homme ? Déjà en limitant son travail ! Au lieu de travailler comme vous le faites des heures et des heures, des années et des années, la technologie aurait pu vous libérer de beaucoup de contraintes professionnelles et, à ce moment-là, vous auriez tous eu du temps pour vous épanouir spirituellement, pour être des créateurs de beauté et pour vivre dans la fraternité…

Au contraire, la technologie actuelle divise les hommes car ils n’ont pas envie de perdre leur travail ; les hommes sont forcés de « gagner leur vie » ; c’est une expression terrible ! La vie ne se gagne pas, la vie se vit, tout simplement !

Beaucoup de jeunes enfants et d’adultes sont complètement addictes à la technologie, à leur téléphone, à leur tablette, au point de perdre le goût d’échanger avec leurs frères humains, si ce n’est à travers une petite machine, inhumaine bien sûr.

Vous disposez de certaines choses qui pourraient être extraordinaires comme Internet et les réseaux sociaux.

Tout cela, croyez-le bien, n’a pas pour but de vous faciliter la vie ou d’aider à l’éveil de l’humanité, mais sert à ceux qui ont investi votre planète afin de pouvoir dominer l’humanité ; c’est leur objectif. Ils travaillent pour l’ombre ! La seule chose qu’ils ne comprennent encore pas tout à fait, c’est que nous sommes là et que nous veillons à ce que cela soit encore un peu supportable pour l’homme et que, petit à petit, avec ses prises de conscience, il ne soit plus esclave d’une technologie, quelle qu’elle soit.

Bien évidemment sur Internet vous pouvez trouver le pire et le meilleur ; il faut que vous ayez suffisamment de discernement.

Nous aimerions vous dire : méfiez-vous des réseaux sociaux ! À travers les réseaux sociaux, ceux qui dominent le monde vous connaissent parfaitement. Ils vous connaissent et connaissent vos besoins, ils savent comment vous fonctionnez et ils ont beaucoup plus de pouvoir sur les humains.

Nous arrivons maintenant au côté terrible de vos réseaux sociaux : les humains préfèrent communiquer au travers des réseaux sociaux plutôt que de se réunir entre amis pour échanger dans la joie et la sérénité ! Ils préfèrent cet outil impersonnel. Ils sont heureux d’avoir beaucoup « d’amis » sur les réseaux sociaux, même s’ils ne les connaissent pas… C’est ce qui est terrible ! Il vaut mieux avoir peu d’amis, les connaître, les aimer et avoir du plaisir à être avec eux.

Le problème des réseaux sociaux, c’est que vous aurez beaucoup de difficultés pour retirer tout ce que vous y avez mis. C’est bien entendu fait exprès ! Ceux qui tirent les ficelles, les marionnettistes, peuvent vous connaître à travers ce moyen.

Le côté positif est que les humains peuvent aussi communiquer entre eux pour se libérer des manipulations, des fausses lois, de l’oppression, etc. Cela amène le peuple à se soulever et à dire non, parce qu’il se sent soutenu. Le côté positif est aussi la fraternité qui peut se manifester grâce à Internet et aux réseaux sociaux.

Vous avez pu le voir avec les Gilets Jaunes, et vous pourrez le voir dans le monde entier par les manifestations qui augmenteront, car le monde entier sera secoué très fortement par les énergies qui l’inondent de plus en plus.

Un autre aspect d’Iinternet est lui aussi très positif puisqu’il permet de diffuser notre enseignement ; nous ne disons pas que notre enseignement est le meilleur, car il peut correspondre à certaines personnes et pas à d’autres.

Certains humains peuvent être en quelque sorte emprisonnées par de fausses religions, par certaines croyances. Elles peuvent aussi trouver sur Internet des messages, religieux ou non, qui leur conviennent.

Notre canal et son équipe ont aussi accès à Internet et ont pu y diffuser notre enseignement. Soyez certains qu’il participe grandement à l’ouverture des consciences et aux voiles qui se soulèvent de plus en plus.

D’autres canaux et d’autres êtres peuvent aussi y insérer des messages pour éveiller l’humanité.

Vous pouvez alors constater la présence des deux énergies aussi bien dans votre vie que sur Internet ou sur tous les outils dont disposent les humains.

 

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

  • qu’il ne soit pas coupé
  • qu’il n’y ait aucune modification de contenu
  • que vous fassiez référence à  notre site  https://ducielalaterre.org
  • que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

Heureux les bénis à qui l’Esprit révèle la pauvreté des choses matérielles

Intellection

 

« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! (Jésus – Math 5 :3) »

La pauvreté en esprit qui fait le bonheur selon le Christ, n’est autre que la faculté de l’Esprit, cette hypostase immatérielle de l’Homme, à transcender le monde et sa grisaille d’absurdités à foison, sa flétrissure qui n’épargne ni les perles ni les pierres, pour saisir l’impermanence de toute possession ici-bas où l’homme ne possède même pas son corps, son être au monde qu’il ne peut que gérer sans en faire sa propriété, sans en contourner la fin programmée. 

Dans le « judéo-christianisme » le yahvéo-christianisme comme je préfère dire, Dieu porte, entre autres noms, celui de Yahvé. Chacun de ses titres référant à une ou des dimensions particulières du Suprême, celui de Yahvé (c’est-à-dire le Je Suis) est particulièrement, l’affirmation de Dieu comme Causa sui et cause première de tout. Yahvé évoque le Je suis absolu qui englobe toute la vérité sans contour ni définition de la Présence dont tout d’abord le monde intangible des esprits mais aussi celui sensible de la matière, des galaxies aux particules de toutes sortes, qui tirent de lui leur être propre.

Dans son libellé, la béatitude proclamée par le Christ, exhorte l’homme à contourner les illusions pour la vérité, à user sans attachement au numéraire ni essentialisation des biens mortels de ce monde, et à refuser l’assomption de l’argent au rang de dieu comme le fait la mentalité idolâtre des establishments et des cohues suivistes qui les imitent jusqu’au servile, jusqu’au simiesque. 

L’Homme de la béatitude christique, se reconnaît existentiellement tributaire de Dieu dont il tient l’être et qu’il doit rencontrer intérieurement par la foi, en s’y préparant mentalement sans les impedimenta de l’attachement au monde quand bien même il en userait avec abondance.

Il faut beaucoup de richesse en réserve à l’Esprit pour démasquer la pauvreté de ce monde malgré le vacarme et le clinquant aveuglant des plastrons d’or que brandissent les mondains.

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

« Larry et moi »- l’histoire du fonds de pension Black Rock et d’Alladin par Denis Robert

 

29 octobre 2020

Un thriller financier

Expliquer la finance est un exercice fastidieux qui demande d’abord de la comprendre. Denis Robert, par son approche très personnelle, en inventant un journalisme littéraire, nous permet d’appréhender la mécanique interne du monstre BlackRock en remontant à sa genèse et en brossant le portrait de son boss : le mystérieux et très puissant Larry Fink.

Si on me demande aujourd’hui qui de Donald Trump, XiJingPing, Vladimir Poutine, Mark Zukerberg ou Larry Fink, est l’homme le plus puissant du monde ? Sans aucune hésitation je pointe Larry. Larry a plus d’influence sur nos vies que nos parents. Savez-vous que BlackRock possède 6,3% de Total, 6,5% de Sanofi, 6,4% de Publicis, 5,9% de Danone… en gros 5% du Cac40 ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l’État allemand ou la Commission Européenne ? Savez-vous que ses représentants votent aux assemblées générales de 17000 sociétés dans le monde ? Qu’elle brasse 31000 milliards de fonds par an, qu’elle a sauvé l’économie américaine après la crise du Covid ? Qu’elle possède une intelligence artificielle appelée Aladdin, née de la paranoïa maladive de Larry Fink sur la gestion du risque ? Mais pour survivre, BlackRock a besoin d’argent et de nouveaux espaces. On a ainsi retrouvé Larry à plusieurs reprises depuis deux ans chez Emmanuel Macron pour pousser – entre autres – au vote de la réforme des retraites par capitalisation.

Larry Fink a accès à la matrice du capitalisme. Il peut lire tous les bilans de pratiquement toutes les sociétés du monde. Il sait ce qui se joue entre concurrents. Il peut ainsi privilégier l’un ou l’autre dans le plus grand secret. Il est le dieu vivant du capitalisme. Rien que ça ? Non, pire encore. Attachez vos ceintures…

Si vous avez aimé Homo Deus vous goûterez à la réussite financière du plus grand fonds de pension américain BlackRock très investi en France notamment auprès du Président de la République et du gouvernement pour la réforme des retraites mais aussi dans le CAC 40.

La puissance de BlackRock réside  dans son système d’intelligence artificielle Aladdin  gestionnaire des risques et qui lui permet de conseiller les plus grandes sociétés de Wall Street comme du Cac 40. BlackRock  est  un avant-goût du monde des algorithmes appliqué à la finance.

BlackRock est une société multinationale américaine spécialisée dans la gestion d’actifs, dont le siège social est situé à New York. Fondée en 1988, elle est devenue le plus important gestionnaire d’actifs au monde, avec près de 6 960 milliards USD fin septembre 2019 – devant le fonds de pension Vanguard 

La société emploie 14 500 personnes et possède 70 bureaux à travers 30 pays pour une clientèle répartie dans plus de 100 pays.

Lors de la crise bancaire et financière de 2008, la société maintient sa santé financière ; alors que la faillite touche plusieurs sociétés d’investissement, BlackRock profite de la crise financière et acquiert son pouvoir actuel. « Avec la chute de Lehman Brothers, Wall Street est en pleine perdition : plus personne ne sait ce que recèlent les milliers de portefeuilles financiers, ce qui se cache derrière les dérivés, ce qui est toxique ou non, dangereux ou non. BlackRock comprend vite tout le parti qu’il peut tirer de cette situation. Depuis sa création, la firme a développé en interne son propre outil de gestion des risques, Aladdin, (I.A. au service de la gestion de risque) “capable d’analyser les risques d’investissement dans n’importe quelle action, de mettre en évidence où il faut vendre des obligations pour en tirer le meilleur prix, de suivre toutes les transactions, de combiner toutes les données pour trouver les informations essentielles pour les investisseurs” », explique le Financial Times.

En 25 ans, BlackRock est devenu le plus gros investisseur au monde. Est-ce un problème de dominance ? s’inquiétait The Economist fin 2013.

Alors que l’image sociale et environnementale de l’entreprise était écornée et qu’émergeait en Chine la pandémie de Covid-19, la valeur des actifs de BlackRock a chuté, passant de 7.430 milliards fin décembre à 6.470 milliards de dollars mi mai 2020, mais l’entreprise compte rebondir, en se verdissant, pour répondre à la volonté d’un grand nombre de ses clients d’oeuvrer à un monde plus résilient pour l’après-pandémie ; une étude publiée mi-mai indique que sur les trois premiers mois de 2020, les « fonds ouverts durables » (fonds et ETF) ont collecté pas moins de 40,5 milliards de dollars (+ 41% par rapport à 2019, pour un cinquième sur le marché américain qui a récolté la somme record de 7,3 milliards de dollars de la part des investisseurs) et une autre étude (Morningstar) concluait aussi que de depuis janvier à mai 2020, 51 de ses 57 indices durables avaient mieux performé que leurs équivalents traditionnels ; idem pour MSCI dont 15 de ses 17 indices durables ont dans le même temps également « surperformé »

BlackRock a des activités très diversifiées. Les caisses de pension et autres institutions représentent 66 % de ses affaires,

Il est, en 2020, l’un des principaux actionnaires du CAC 40, derrière les familles Arnault, Bettencourt et l’État Français.

BlackRock a dépensé en 2018 près d’1 million et demi d’euros en lobbying auprès du Parlement européen et organise des dizaines de rendez-vous avec les responsables de la Commission.

Cette société s’appuie sur une intelligence artificielle qu’elle a créée elle-même, Aladdin. Celle-ci évalue les risques et aide BlackRock à investir ou à s’abstenir de le faire. Par voie de conséquence, Aladdin gère 18 000 milliards de $ chaque jour.

 

Denis Robert à Sud Radio le 26 novembre 2020 avec André Bercoff

 

Qui est Larry Fink ?

PROZAC : le « casse du siècle »de Big Pharma et la mise en garde sur le coup d’après

A partir du cas du Prozac, relaté ci-dessous, ces informations nous donnent un aperçu du fonctionnement de Big Pharma et des manipulations dans le domaine de la santé. Nous avons juste à croiser les doigts pour que le processus ainsi décrit dans le cas du prozac ne se mettent pas en place après la résorption du covid-19 en vue d’utiliser des procédés planétaires de soins à grande échelle…et à grands chiffres d’affaire et profits pour ceux qui les utilisent. Bien sûr on nous dira que les deux situations n’ont rien à voir. Mais remplaçons ci -dessous Big Pharma par Big labo. 

Voici  des extraits d’un article des Echos du 20 mars 2020  titré « A quand un vaccin contre le coronavirus  » : « Le vaccin est une arme. Il permet à notre organisme de lutter contre la maladie et d’en être immunisé… en cas de réussite, les besoins atteindraient des milliards de doses pour protéger toute la planète… »

Lisez cette page covid-19 : le vaccin est-il la solution miracle ?

Attention, veillons à lutter contre les conflits d’intérêt, le manque de transparence et la course au profit.

d’après un article de Santé Corps Esprit publié le 12 avril 2017

Avec le PROZAC ( molécule de chlorhydrate de fluoxétine), les laboratoires Eli LILLY  ont découvert en 1974 puis commercialisé depuis 1986 l’anti-dépresseur qui sera le plus vendu au monde et donnera à Eli Lilly sa renommée et d’énormes profits. Le brevet de ce médicament  a expiré le 2/2/2001.

En parcourant le site de Lilly France on se sent en pleine confiance notamment à cause de la proclamation de leurs valeurs : respect des hommes, excellence, intégrité.

Pourtant, déjà à la lecture de la page fluoxéline sur Wikipédia, on découvre sous le titre controverse qu’une énorme polémique est  apparue vers la fin des années 90 sur les risques suicidaires des personnes sous Prozac. (risque plus ou moins présent chez tous les anti-dépresseurs)

En 2014, le laboratoire Lilly  est condamné par la justice américaine à 3 milliards de dommages et intérêts . Avec un laboratoire japonais, ils ont en effet été reconnus coupables  d’avoir caché des effets secondaires dangereux liés à leur traitement contre le diabète Actos. Même chose en 2009 avec sa condamnation sur le Zyprexa.

A la lecture des révélations  publiées le 12 avril 2017 par Santé, Corps, Esprit concernant le Prozac et le laboratoire Lilly on découvre  à travers le cas du Prozac, les manipulations auxquelles peut se livrer Big Pharma pour commercialiser des médicaments générant beaucoup d’activité, de gros profits, au détriment des risques de santé. Ceci s’avère possible  malgré les organismes de santé qui veillent sur celle-ci dans chaque pays, malgré aussi les  « hautes valeurs »  revendiquées par ce laboratoire.

Comment a donc procédé Lilly avec le Prozac ?

acte 1 :

Le laboratoire Lilly a masqué les effets secondaires dans ses premiers  essais sur les animaux et les humains et pour ces derniers ils ont donné des tranquillisants (vallium) pour masquer ces effets.

acte 2 :

Sans surprise, les autorités de santé allemandes (Bundesgesunhdheitsamt) émettent en 1984 un avis négatif sur le Prozac.

Puis, en 1985, c’est  au tour de l’Autorité de santé américaine, la Food and drug administration (FDA) d’émettre un avis négatif.

acte 3 : Maquiller les suicides en corrigeant les termes employés dans les rapports :

Après correction, les patients n’avaient plus de « pensées suicidaires » : le mot a été remplacé par celui, plus neutre « d’accès de dépression ».

Les termes de « tentatives de suicide », eux, ont été transformés en « surdose de médicament ».

Acte 4 : Acheter les autorités de santé

Dans un livre choc paru le 17/04/2014, Médicaments , effets secondaires, : la mort John Virapen , ancien directeur Suède de Lilly, raconte de l’intérieur  et en détail comment il est parvenu à soudoyer le Professeur « Z » chargé de rendre un rapport sur le Prozac.  Bien entendu, le rapport rendu passe sous silence les cas de suicides pourtant observés.

Bizzarement, aux Etats-Unis, la FDA malgré son premier avis négatif donne en 1987 une autorisation de mise sur le marché.

L’Allemagne a, elle aussi, finit par autoriser la mise sur le marché du Prozac.

Acte 5 : manipuler les médecins et le grand public :

Dès 1989, un grand journal comme le New York Magazine titrait « Au revoir, le blues – un nouveau médicament miracle contre la dépression ».

En 1990, le journal Newsweek consacra sa couverture au nouveau médicament, avec ce titre : « Prozac : un médicament révolutionnaire contre la dépression ». A l’intérieur, on pouvait lire que d’innombrables patients se sentaient « mieux que bien » grâce au Prozac.

Des associations de malades ont été créées et financées par les labos pour faire pression sur les autorités de santé. De grandes campagnes officielles d’information ont été lancées, financées par l’industrie pharmaceutique.

En 1992, les ventes du Prozac atteignirent le milliard de dollars. Une très bonne nouvelle pour les labos… mais beaucoup moins pour les patients.

Acte 6 : stigmatiser les adversaires

Malgré les révélations sur les effets du  Prozac qui commençaient à surgir dans la presse, savez-vous comment Eli Lilly a réussi à retourner la situation médiatique ?

D’abord, comme d’habitude, en trouvant suffisamment de médecins pour dire tout le bien qu’ils pensaient du Prozac : « efficace » et « sans danger », répétaient ils sur tous les tons, sur tous les plateaux de télé.

Mais de façon beaucoup plus habile, ils réussirent à présenter les adversaires du Prozac comme de dangereux extrémistes !

Ils expliquèrent que les patients qui se plaignaient étaient manipulés par… la Scientologie !

dernier acte : préserver les profits

Après que la molécule soit tombée dans le domaine public ils ont décidé de recycler la même molécule… sous un autre nom… et pour une autre maladie !

Et c’est ainsi que Lilly a développé le Sarafem, un nouveau médicament censé lutter contre une maladie inventée pour l’occasion, le « trouble dysphorique prémenstruel ».

Contrairement au Prozac, c’était une pilule couleur lavande, et non pas jaune… mais à l’intérieur, c’était exactement la même molécule !

Simplement, elle était vendue deux fois plus cher que le Prozac, et quatre fois plus cher que le générique. Avec comme cible des dizaines de millions de femmes, qui devraient prendre le médicament 8 jours par mois pendant des années.

conclusion sur le magazine Santé, corps, esprit:

« Attention : je suis convaincu que l’industrie pharmaceutique a un rôle essentiel à jouer pour la santé publique, en tant qu’acteur majeur de la recherche scientifique.

Mais pas dans les conditions actuelles ! Dans notre situation de conflits d’intérêt, de manque de transparence et de course au profit, c’est la catastrophe.

Il faudra beaucoup de temps et d’efforts pour changer les choses.

On ne progressera que si l’on s’y met tous ensemble. Et cela commence aujourd’hui. »

L’histoire est sordide. Hélas, le nombre de suicides ou de meurtres violents potentiellement liés au Prozac® ou aux médicaments de la même classe est considérable.

Un site Internet www.ssrisstories.org recense près de 5000 histoires violentes de suicides ou de meurtres en Amérique du Nord. Il s’agit, pour l’essentiel, de faits ayant été relatés dans les médias.

L’expert David Healy, qui a mené une vaste enquête sur le sujet dans les années 80-90 estimait en 2004 que sur les 40 millions de personnes ayant pris du Prozac®, 40 000 s’étaient suicidées à cause du médicament !

Show Stories by Drug

l’hybris à la conquête de l’espace après avoir largement détruit la Terre

Il y a bien dans la pensée occidentale une opposition frontale et fondamentale entre une vision  de l’homme conscient de la mesure, partisan de la modération et de la sobriété et l’homme atteint par l’hybris, la démesure, qui veut rivaliser avec les dieux dans la pensée grecque.

Il y a aussi dans la religion chrétienne une opposition frontale entre la voie suivie par le Christ et celle que lui propose le diable. La « tentation du Christ » relatée à la fois dans les évangiles de Marc, Matthieu et Luc  relate l’épisode du jeûne de quarante jours dans le désert épisode au cours duquel le diable offre à Jésus le pouvoir sur tous les royaumes du monde s’il se prosterne devant lui.

Après avoir massivement porté un préjudice global à la planète et au vivant sur terre l’homme veut s’orienter vers la conquête et l’exploitation de l’espace.  Il poursuit son orientation prométhéenne  qui veut ravir le feu sacré de l’Olympe et qui dans la mythologie grecque est sévèrement sanctionnée par les dieux. Cette volonté de conquête s’accompagne parallèlement de sa transformation à la fois pour augmenter sa puissance et résister à l’intelligence artificielle.

Une partie du courant écologique s’oppose frontalement aux orientations et dérives du monde techno-scientifique mais ce dernier mondialement tout puissant  vise à sortir de notre planète limitée pour conquérir l’espace y voyant des sources de profits importantes, le moyen de contourner la limitation des ressources terrestres en métaux rares et retrouver une indépendance  face à  la Chine qui domine le monde des métaux et terres rares. Nous sommes encore dans une phase de rêve scientifique et technologique de surpuissance  qu’il convient de faire partager par le plus grand nombre et par les investisseurs et qui va orienter la rivalité entre les grands états.

Elon Musk industriel milliardaire est dans ce domaine et pour l’instant la figure emblématique de cette orientation.

Au passage, dans une conférence le 16/7/19 il présente son projet  Neuralink dans lequel il veut relier smartphone et cerveau via cable USB et implant discret dans le cerveau. Musk poursuit aussi comme Google son projet transhumaniste  en vue de maintenir les capacités humaines à la hauteur  de celles de l’intelligence artificielle.

Outre son projet Starlink de lancement de milliers de satellites pour améliorer la connexion globale d’internet sur la terre Elon Musk poursuit le projet de la conquête de Mars et il veut débuter ses premiers vols habités dès 2024.

Son concurrent direct est Jeff Bezos président d’Amazon et homme le plus riche du monde. Le 9/5/19 celui-ci a présenté son projet Blue Moon d’alunisseur. Il veut lui aussi coloniser l’espace  en vue de développer le tourisme spatial et de faire de la lune un relais pour une exploitation plus lointaine. Il ne néglige pas une coopération avec la NASA qui envisage dès 2024 son retour sur la lune.

Dans ce domaine, il faut signaler le lancement le 22 juillet 2022 de la fusée indienne qui doit propulser un atterrisseur et un robot sur le pôle sud de la lune.  L’alunissage prévu aux alentours du 6/9/22 a échoué.

Par ailleurs, les USA dès 2015 puis le Luxembourg en 2017 ont adopté des lois qui autorisent les sociétés installées sur leur territoire à exploiter et utiliser les ressources de l’espace.

Deep Space Industries  – société américaine créée en 2013- a notamment pour objet l’exploitation des astéroïdes

Planetary Resources -société américaine a aussi pour objet l’exploitation des astéroïdes. Créée en 2010 par Larry page dirigeant de Google et James Cameron mais  ayant aussi  parmi ses actionnaires le Luxembourg.

Asteroid Mining Corporation  – société anglaise- et Space Engineering -société italienne-s’intéressent également à l’exploitation des astéroïdes en partant de l’expérience européenne  de Rosetta.

A l’opposé des défenseurs du vivant sur notre planète, plusieurs entrepreneurs milliardaires et d’autres qui rêvent de le devenir, construisent des projets gigantesques de conquête et exploitation de l’espace dans les buts mêlés  de profits envisagés, d’échappatoire à une planète limitée et aussi de lutte entre les plus grandes puissances pour accéder à des ressources nouvelles.

 

article sur Les miracles-au-delà de la raison

 

5 octobre 2023

Le meilleur moyen d’explorer ce qui nous dépasse n’est-il pas de réconcilier l’esprit critique et la faculté d’émerveillement ? Regarder le miracle en face, c’est réfléchir sur soi. C’est remettre en question nos limites. Et si nous étions tous capables d’accomplir des prodiges ?

Rien n’est plus insolent qu’un miracle. Il se rit des lois communes, défie les autorités religieuses, provoque les sceptiques… Quand Émile Zola, voulant démystifier le sanctuaire de Lourdes, choisit sur place deux tuberculeuses mourantes pour en faire les personnages de son roman et assiste, ébahi, à leur guérison instantanée, quand le bouillonnant Padre Pio, suspendu par le Vatican pour imposture mystique, donne la vue à une enfant née sans pupilles, quand une héroïne de la Résistance porte secours à un navire bombardé alors même que la Gestapo la torture dans une prison parisienne, quand une hostie se met à léviter en direct durant une messe télévisée ou prend la forme d’un muscle cardiaque en présence du futur pape François, la raison est en droit de s’offusquer.

Et pourtant, tous ces cas ont été authentifiés par des témoins, des scientifiques, des historiens, des instruments de contrôle. Mais relèvent ils de l’intervention divine ou des capacités secrètes de l’être humain ? À l’heure où la foi paraît s’incliner devant la peur, Didier van Cauwelaert nous offre, avec cet ouvrage hautement documenté, à l’humour percutant, une profonde réflexion et un formidable message d’espoir.

C’est par cette présentation du livre en quatrième de couverture, que le lecteur, non encore averti, prend contact avec cette insolence des miracles. Tous ces signes que Didier Van Cauwelaert  rassemble dans son livre nous montrent, si tant est qu’on y porte attention, que notre monde strictement matérialiste, car globalement issu d’une pensée athée ou agnostique, est le résultat d’ une fausse représentation du monde.  Il s’appuie exclusivement sur la raison qui produit la logique et la science. Mais la représentation du monde est ainsi faussée car largement incomplète. Elle s’arrête  à ce que notre œil peut percevoir et notre raison en déduire. La science nous limite à ce qu’elle voit et sait ou prétend expliquer à partir de ses observations. Mais qu’en est-il de tous ces faits inexplicables par la science et si extraordinaires ?

Beaucoup de ces miracles ont donné lieu à de multiples investigations et recherches scientifiques. Celles-ci  nous montrent de façon criarde que des manifestations diverses qui surgissent parfois dans notre monde matériel, sont hors de toutes explications scientifiques. Il s’agit ici essentiellement de manifestations produites par des humains ou autour d’humains et qui nous ramènent dans le livre de Didier Van Cauwelaert à la foi chrétienne excepté le cas d’un miracle qui s’est produit dans le cadre de la foi musulmane.  Celui-ci est à souligner car cette exception dont l’auteur nous dit qu’elle est aussi exception dans le monde musulman, permet d’envisager que des miracles peuvent se produire aussi  hors du monde chrétien.

Au-delà de ces faits incontestables, confirmés par les témoignages nombreux et les études scientifiques auxquelles ils ont donné lieu, l’auteur s’interroge, du moins nous laisse cette liberté : Ces événements sont-ils directement produits dans notre monde matériel par des êtres extérieurs que sont ici la puissance divine, souvent la Vierge Marie mais parfois des anges ou des humains vivants ou décédés  ou sont-ils le résultat de pouvoir extraordinaires possédés par certains humains ?  Ne sont-ils pas aussi le résultat de l’interférence de la puissance divine avec des humains aux pouvoirs extraordinaires qui leur permettent ce lien à la puissance divine ?

Notre monde matériel interférant parfois avec d’autres mondes serait-il capable de produire de tes résultats en dépassant les lois naturelles connues ?  C’est ce que suggérait déjà Saint Augustin d’Hippone, (354- 430) l’un des quatre Pères de l’Eglise qui énonçait   : « les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature mais avec ce que nous savons de ces lois. »    

 

Pour un chrétien ayant la foi totale en Jésus- Christ, la solution à cette profonde interrogation se trouve dans les propres paroles  de Jésus rapportées en Jean 14:12 :

 » Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.… »

Alors les humains ayant une foi extraordinaire en Jésus peuvent effectivement , selon  les propres paroles de Jésus, réaliser en tant que son intermédiaire, des miracles encore plus grands que ceux relatés dans les Evangiles.

 

 

Vous pouvez  accéder à un résumé du livre 

et suivre ci dessous une interview de Didier Van Cauwelaert :

émission de ABC Talk TV – American Broadcasting Company – interview de Didier Cauwelaert

 

en complément de cette page : Enquête sur l’existence des anges gardiens

La persécution des chrétiens dans le monde – le rapport 2024 de l’ONG « Portes ouvertes »

Portes Ouvertes est une ONG internationale humanitaire chrétienne évangélique qui soutient les chrétiens persécutés. Elle est interconfessionnelle. Son siège international est situé à Harderwijk, Pays-Bas.

Depuis 1993, Portes Ouvertes publie chaque année l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens, un classement des 50 pays où les chrétiens rencontreraient les plus grandes difficultés en raison de leur religion. En 2022, elle aurait des programmes dans 70 pays.

La rigueur des informations qui remontent par ces réseaux a fait de cet observatoire une référence pour toutes les confessions chrétiennes. L’édition 2023, présentée mardi à Paris, marque d’ailleurs le trentième anniversaire de cette initiative. Elle offre une rétrospective très inquiétante sur la «poursuite effrénée du terrorisme islamique en Afrique», sous la forme d’un «djihadisme en pleine expansion en Afrique subsaharienne».

L’Index 2024 fait le constat d’un nombre record d’églises ciblées. Cette explosion des violences contre l’Église entraîne un regain de la persécution. Aujourd’hui, les chrétiens sont fortement persécutés et discriminés dans 78 pays.

Plus globalement, le rapport 2023 comptabilise que «près de 360 millions de chrétiens sont fortement persécutés et discriminés» dans le monde. Ce qui représente un chrétien sur sept à l’échelle de la planète.

On commet souvent l’erreur de limiter la persécution des chrétiens à la seule violation de la liberté religieuse (article 18 de la DUDH). Or, cette persécution prend des formes variées qui violent tout un ensemble de droits fondamentaux: discriminations à l’éducation ou à l’emploi au Nigéria, meurtres en Égypte, tortures dans les prisons iraniennes, détentions arbitraires en Chine, mariages forcés dans certains pays d’Asie Centrale…

Comment est élaboré l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens ?

C’est sur la base de six indicateurs distincts, pondérés de manière égale et additionnés, qu’est calculé l’index: la violence physique et matérielle à l’égard des chrétiens, ainsi que les atteintes à leur liberté de pensée et de conscience, à leur vie familiale, à leur vie sociale, à leur vie civile et à leur vie ecclésiale. Une équipe de recherche récupère les informations, les vérifie, recoupe et compile. L’index est ensuite progressivement établi, laissant apparaître les pays où les chrétiens sont le plus à risque d’être l’objet de persécutions directes.

Nous rassemblons des informations provenant de sources très différentes, religieuses et laïques. Pour nous permettre de classer les pays où les chrétiens sont le plus persécutés, l’étude est réalisée sur 150 pays en tout.

Qu’entend-on par « persécution » ?

Pour Portes Ouvertes, la persécution est entendue au sens usuel du terme. Nous définissons la persécution des chrétiens comme « toute hostilité à l’égard d’une personne ou d’une communauté motivée par l’identification de celle-ci à la personne de Jésus-Christ »

La persécution marteau : elle consiste en une violence physique et matérielle soudaine et brutale (meurtres, viols, enlèvements, passages à tabac, attaques d’églises…). Il s’agit souvent de celle qui est la plus choquante, chiffrable et manifeste pour les médias.
La persécution étau : cette forme de persécution est moins visible mais a souvent un impact plus néfaste et durable. Il s’agit d’une discrimination faite de rejets, d’oppression discrète, de déni des droits, d’exclusions… Subie au quotidien, elle finit par ostraciser les chrétiens en touchant tous les domaines de leur vie.

4 998
CHRÉTIENS TUÉS

soit 13 par jour.
Le Nigeria occupe la première place. L’index écrit qu’il «est depuis 2019 le premier pays où les chrétiens sont persécutés, si l’on ne prend en compte que les chiffres de la violence». À lui seul, «ce pays représente 89 % des chrétiens tués (près de 9 chrétiens tués dans le monde sur 10 ont donc trouvé la mort au Nigeria. Soit 5014 personnes) et 90 % des chrétiens kidnappés dans le monde. Il figure à la deuxième position du classement en ce qui concerne les églises attaquées, 100 en 2022».
Par ailleurs, le Soudan, séparé du Nigeria par le Tchad, remonte dans le sinistre classement. Le Mali, lui aussi, dérape:

14 766
ÉGLISES CIBLÉES

dont 10 000  en Chine.

4 125
CHRÉTIENS DÉTENUS

dont la moitié en Inde

4 125
CHRÉTIENS KIDNAPPÉS

dont 3 300 au Nigéria.

La Divine bibliothèque – Juan Manuel de Prada

 

Juan Manuel de Prada, né le  à Barakaldo, est un écrivain, éditorialiste et critique littéraire espagnol.

Il étudie le Droit à l’Université de Salamanque où il obtient un diplôme d’avocat, profession qu’il n’exercera jamais car il décide de se consacrer entièrement à la littérature.

Juan Manuel de Prada est traditionaliste et défend dans ses articles des positions proches de l’Église catholique sur les questions de l’avortement ou de l’euthanasie. Il est éditorialiste du journal madrilène de droite ABC depuis de nombreuses années. Il est aussi très critique du libéralisme et de l’aliénation de l’individu dans le contexte du postmodernisme et du capitalisme, dans une ligne distributiste de pensée socio-économique qui le séduit.

Il revendique le Moyen Âge, nie qu’il s’agisse d’un âge obscur et estime que le monde occidental a atteint son apogée au XIIIé siècle. La crise que nous traversons actuellement trouve ses racines au XVIé siècle. À cette époque, trois événements essentiels apparaissent pour comprendre l’histoire européenne ultérieure : l’œuvre de Machiavel, qui sépare la morale de la politique ; la révolte contre l’Église romaine, menée par Luther et cause de la naissance du protestantisme ; et la théorie politique de Jean Bodin, créateur du concept de Souveraineté qui superposait l’État à l’unité de la chrétienté dans un Empire. Il considère également que la violation juridique de Hobbes et la violation sociale de la paix de Westphalie sont pertinentes. Tous ces échecs se cristallisèrent lors de la Révolution française de 1789, lorsque De Prada considéra que « toute la philosophie moderne » devenait « anti-chrétienne, anti-thomiste et anti-aristotélicienne ».

Il s’oppose à la modernité, au puritanisme et au capitalisme influencé par Chesterton. Il soutient que Rousseau est le père de l’ingénierie sociale tandis qu’il faisait l’éloge d’Alexis de Tocqueville. Il a également critiqué Descartes ,Adam Smith, David Ricardo, Stuart Mill, Hegel, ou Nietzsch. Il soutient que « le progressisme, en fin de compte, n’est rien d’autre qu’une expression dévalorisée de l’esprit hégélien du monde ». Il s’oppose à l’Union européenne et défend la justice sociale. Il considère le libéralisme économique comme « l’une des idées les plus néfastes de l’histoire de l’humanité. Elle assimile le capitalisme au communisme. Elle affirme que le libéralisme crée les conditions sociales, économiques et morales optimales pour le triomphe de la gauche socialiste et du communisme. Elle comprend que les maux que la droite attribue au communisme sont en réalité causés par le capitalisme. Il croit que le pape François défend l’orthodoxie économique de l’Église27.Diplômé en droit, il est un détracteur du positivisme.. Influencé par Aristote, considère que conservatisme et progressisme partagent une vision erronée de la nature humaine: la vision libérale32. s’est opposé le Processus de BologneIl a déclaré que « la mentalité catholique est tellement défensive qu’elle a cessé de comprendre le sens de l’art »« montrer le péché aujourd’hui est scandaleux »« l’artiste doit montrer comment la Grâce agit sur le territoire du diable » et que «Dans un cinéma authentiquement catholique, le mal doit être attirant ».] Il convient avec Leonardo Castellani que Baudelaire a été le plus grand poète catholique du XIXe siècle. De Prada déteste le puritanisme :

« Notre monde est hypocrite et puritain. Le puritanisme est une dégénérescence de l’hypocrisie qui prétend d’abord être vertueuse et, lorsqu’elle se rend compte que la vertu absolue est impossible, essaie de transformer ses vices en vertus, de telle sorte que notre faiblesse est absolument niée et devient une force. La position catholique est beaucoup plus réaliste avec la réalité humaine: on admet qu’elle est faible mais cette faiblesse est pointée du doigt. »

Sur le pharisaïsme, il a déclaré :

« Le pharisaïsme est l’incapacité d’accepter que Dieu pardonne nos fautes, en s’érigeant en purs qui ne peuvent y tomber. C’est l’incapacité d’accepter la conversion du pécheur, la possibilité de l’homme nouveau, et de prétendre que, si quelqu’un est tombé dans le passé, il faut toujours continuer à lui frotter le visage (les pharisiens n’auraient jamais admis la sainteté de Marie-Madeleine ou d’Augustin d’Hippone). Et la propre justice n’est pas d’admettre que Dieu peut agir à travers nous, pécheurs , que ce que font les pharisiens, les pécheurs peuvent être guéris par Dieu avec sa grâce, et que Dieu peut utiliser les pécheurs pour accomplir son œuvre de salut

Introduction aux grandes œuvres
de la littérature chrétienne

Présentation d’une vingtaine de livres sur les vingt six recommandés

boutique. magnificat.net

 

3. Pedro Calderón de la Barca, Le grand théâtre du monde (1655)

Le Grand Théâtre du monde donne le vertige. Chef d’œuvre de l’auto sacramental (un théâtre religieux conçu pour les processions spectaculaires de la Fête-Dieu), il est une clé de voûte du grand art dramatique de l’Espagne au Siècle d’or. Poésie sublime, rire délicat, rigueur doctrinale, Calderon convoque ici tous ses talents pour façonner un formidable trompe-l’œil baroque, où l’angoisse existentielle se place au service d’une foi irréductiblement optimiste. Le Grand Théâtre du monde est une leçon de vanité mondaine, qui trouve dans le Ciel sa raison d’espérer. Synthèse dramatique de tout l’univers d’un maître de la littérature universelle, véritable encyclopédie en miniature des grands concepts du Siècle d’or, ce texte émouvant est la meilleure façon de pénétrer le génie d’un peuple qui

 

 

 

6. Ernest Hello, Physionomie des saints (1875)

« Ce siècle est un combat, un fracas, un éclat, un tumulte.
Souffrez que je vous présente en ce moment quelques hommes pacifiques. Car il y en eut ; à regarder le monde, on est tout près de s’en étonner. Il y eut des Pacifiques. Parmi eux plusieurs ont reçu une dénomination singulière, officielle, et s’appellent des Saints. Des Saints ! Souffrez que je vous arrête un instant sur ce mot. Des Saints ! Oubliez les hommes dans le sens où il le faut pour vous souvenir de l’homme. Souvenez vous de vous-même. Regardez votre abîme.»

Ernest Hello

Ernest Hello (1828-1885), dont Barbey d’Aurevilly, Huysmans ou encore Michaux ont salué l’influence sur leurs propres œuvres, raconte, en écrivain et en croyant, la vie des saints.

 

 

7. Léon Bloy, Journal (1892-1917)

T1

Les colères, les peurs et les exaltations du grand pèlerin de l’absolu. Des mots qui font sursauter. L’auteur du mot qui frappe.

Léon Bloy (1846-1917) est un bloc erratique dans la littérature fin-de-siècle. Il récuse les langues mordorées de son époque pour se lancer, avec véhémence, dans le déchiffrement du mystère qu’est l’homme. Il le fouille sans complaisance, mettant à nu ses faiblesses et ses souffrances. Pamphlétaire coruscant, il combat la société bourgeoise de son temps, mais aussi ses ennemis, comme Zola et les naturalistes. La plupart de ses romans ont un caractère autobiographique et prennent leur essor dans un Journal tenu sans relâche pendant un quart de siècle (1892-1917). C’est ce document que Bloy destinait lui-même à la publication qui est donné ici, entouré pour la première fois des clefs qui permettent au lecteur moderne de déchiffrer les nombreuses allusions à la vie et à l’époque de l’auteur. Pierre Glaudes est professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail ; il a publié de nombreux travaux sur la littérature française du XIXe et du XXe siècle (notamment sur Balzac, Barbey d’Aurevilly et Huysmans).

T2 ;

Léon Bloy (1846-1917) ressemble à un prophète de l’Ancien Testament dénonçant les vices de la société qui l’entoure. Il ne cesse de lancer ses anathèmes contre la veulerie de ses contemporains, de fustiger leur matérialisme, leur incapacité de s’élever au-dessus des mesquineries quotidiennes et de concevoir un quelconque idéal. Pèlerin d’un absolu situé hors du temps, menant une vie non pas de moins (bien au contraire) mais de marginal bourru, Bloy a fini par devenir un étranger dans son propre pays, moqué, honni. Ses romans (La Femme PauvreLe Désespéré) et ses nouvelles (Histoires désobligeantes) n’ont d’abord été appréciés que par de rares lecteurs avertis. Quant à son Journal, auquel il a consacré les vingt-cinq dernières années de sa vie, il est resté totalement méconnu. Il s’agit pourtant d’un des textes majeurs de cette littérature autobiographique qui mène des Confessions de Rousseau au Journal de Gide. Avec une intransigeance et une violence qui n’ont pas leur pareil, Bloy retrace l’histoire de sa vie et de son œuvre, évoque ses rencontres, enregistre ses impressions de lecture, nous fait part de ses tentations, de ses colères, de ses doutes, de ses déchirements. Ce texte n’est pas seulement un document unique sur la Belle Epoque, mais aussi le cri d’un homme de douleur meurtri dans sa chair et dans son âme.
Robert Kopp.

 

8. Henryk Sienkiewicz, Quo vadis ? (1896)

Juillet 64 après J.-C. Rome brûle et le feu, activé par un vent violent, semble devoir ne jamais s’éteindre. Quelques semaines plus tard, d’autres flammes s’élèveront mais dont les victimes seront des hommes et des femmes, coupables d’avoir propagé une foi nouvelle, celle du Christ.

Derrière ces murs de flammes, un seul homme: Néron. Néron l’incendiaire, Néron le persécuteur, Néron la bête de l’Apocalypse, Néron l’Antéchrist.

À la cour impériale, la belle mais cruelle Poppée, le sage mais complaisant Sénèque, le dandy mais sceptique Pétrone. Dans l’ombre des catacombes, Paul, infatigable thuriféraire de la foi de Pierre, zélateur passionné de Jésus.

Çà et là, rodent quelques monstres: le sauvage Tigellin, préfet du Prétoire et le sycophante Chilon, un Grec cupide et fourbe.

Entre les prières et les persécutions, entre la croix du Seigneur et les crocs des lions, naît un amour impossible entre le jeune et beau Marcus Vinicius, noble Romain pur et dur et la douce et frémissante Lygie, dont le cœur jusque là n’avait battu que pour Jésus.

Au milieu des cris des victimes et du sang des Justes, les deux amants accompliront leur destinée, sous la protection du bon géant Ursus. Tout comme le fera Pierre, honteux de sa fuite devant les supplices, mais que la vision de Jésus transformera en glorieux martyr.

C’est tout cela Quo Vadis. Mais c’est aussi bien autre chose encore: un monument romanesque, accueilli triomphalement dans le monde entier et que le cinéma fera sans cesse, depuis ses origines, revivre devant des foules admiratives et enthousiastes.

Lire aujourd’hui Quo Vadis dans son texte intégral, c’est faire un fabuleux voyage au cœur de la capitale du monde, la Rome de Néron. Fascinante et bariolée, antre de tous les délices et de toutes les perversions.

 

9. Frederick William Rolfe, Hadrien VII (1904)

En lisant ce roman, on se rend compte que l’auteur s’est nommé Pape dans son esprit et raconté en 400 pages sous le nom de Hadrien VII, pour pouvoir de plus haut, juché sur le trône de Pierre, au milieu d’un parterre de princes et de cardinaux, foudroyer un journaliste qui l’avait accusé d’avoir en son jeun temps dévoré  » des omelettes coûteuses dans des hôtels de premier ordre  » aux frais d’un mécène abusé… autour de cette omelette en folie, l’incroyable Baron Corvo a réussi à bâtir un chef-d’œuvre, un monument, une cathédrale de style baroque. Alexandre Vialatte, La Montagne, 20 mars 1962

 

10. Gilbert Keith Chesterton, Le nommé Jeudi : un cauchemar(1908)

« Entouré qu’il était depuis son enfance par toutes les formes possibles de la révolte, il était fatal que Gabriel se révoltât aussi contre quelque chose ou en faveur de quelque chose. C’est ce qu’il fit en faveur du bon sens, ou du sens commun. Mais il avait dans les veines trop de sang fanatique pour que sa conception du sens commun fût tout à fait sensée. » Dans le Londres victorien, Gabriel Syme est recruté par Scotland Yard pour lutter contre des groupes anarchistes. À cette fin, il se rapproche de Lucien Gregory, un poète, qui l’introduit dans une société secrète qu’il fréquente… Ce thriller métaphysique constitue l’un des livres charnières du XXᵉ siècle, où se rejoignent l’absurde fantastique de Lewis Carroll et les constructions cauchemardesques de Kafka et de Borges.

 

11. Léon Bloy, Le sang du pauvre (1909)

“ Le Sang du Pauvre, c’est l’argent. On en vit et on en meurt depuis les siècles. Il résume expressivement toute souffrance. Il est la Gloire, il est la Puissance. Il est la Justice et l’Injustice. Il est la Torture et la Volupté. Il est exécrable et adorable, symbole flagrant et ruisselant du Christ Sauveur, in quo omnia constant. Le sang du riche est un pus fétide extravasé par les ulcères de Caïn. Le riche est un mauvais pauvre, un guenilleux très puant dont les étoiles ont peur. La Révélation nous enseigne que Dieu seul est pauvre et que son Fils Unique est l’unique mendiant. « Solus tantummodo Christus est qui in omnium pauperum universitate mendicet », disait Salvien. Son Sang est celui du Pauvre par qui les hommes sont « achetés à grand prix ». Son Sang précieux, infiniment rouge et pur, qui peut tout payer ! Il fallait donc bien que l’argent le représentât : l’argent qu’on donne, qu’on prête, qu’on vend, qu’on gagne ou qu’on vole ; l’argent qui tue et qui vivifie comme la Parole, l’argent qu’on adore, l’eucharistique argent qu’on boit et qu’on mange. Viatique de la curiosité vagabonde et viatique de la mort. Tous les aspects de l’argent sont les aspects du Fils de Dieu suant le Sang par qui tout est assumé. ”

12. Gilbert Keith Chesterton, Saint François d’Assise (1924)

Nous avions publié, en 2009, la première des biographies écrites par Chesterton, celle du poète Robert Browning. Celle qu’il écrit en 1923 sur saint François, peu après sa conversion au catholicisme, est plus tardive mais tout aussi éblouissante de fraîcheur et d’intelligence. Il ne serait d’ailleurs pas impossible de tracer une filiation entre les deux livres. L’admiration de Chesterton allait au Browning « démocratique », qui, dans L’Anneau et le Livre, donnait la parole à tous, du criminel au pape, car « nul n’a jamais vécu sur terre sans avoir un point de vue propre ». L’homme qui parlait aux oiseaux n’était déjà pas si loin. D’ailleurs Chesterton voit d’abord dans saint François « un poète dont l’existence entière fut un poème ». Certes, il existe beaucoup de livres sur saint François d’Assise, et beaucoup d’un abord plus savant. Mais personne n’a jamais mieux saisi l’esprit de saint François que Chesterton. C’est ce que montre avec brio Anne Weber dans sa préface : « A chaque idée toute faite, à chacune de nos représentations à la fois vagues et stéréotypées, le Saint François de Chesterton oppose une tout autre vision correspondant à une tout autre réalité. » Du coup : « Nul besoin d’être soi-même « catholique orthodoxe », comme Chesterton, ni catholique tout court, ni même d’être croyant. Du moment qu’on est un être humain, comment ne pas être ébloui face au merveilleux personnage que l’on découvre et qui ressemble si peu à l’idée que l’on se fait communément d’un saint, ni d’ailleurs à rien de ce qu’on a jamais connu. »

 

13. Charles Williams, La guerre du Graal (1930)

L’affrontement millénaire entre les forces de la lumière et celles des ténèbres pour la possession du pouvoir sacré du graal… Cette étrange histoire débute par un crime banal au sein d’une respectable maison d’édition dirigée par Stephen Persimmons. Mais, au fur et à mesure que l’enquête progresse, on découvre que cet assassinat est le fait d’une conspiration occulte qui vise à s’approprier le Graal récemment découvert au cœur d’un paisible village de la campagne anglaise. Dès lors, il ne s’agira plus que de l’affrontement entre les forces de la Lumière et celles des Ténèbres…

14. Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne (1936)

Le roman décrit l’existence discrète d’un jeune prêtre catholique dans la petite paroisse artésienne d’Ambricourt dans le nord de la France. Il est marqué par ses douleurs à l’estomac et son désespoir devant le manque de foi dans la population du village. Il se sait faible, inférieur, et se pense parfois touché par la folie, mais croit vivement que la grâce de Dieu passe par son sacerdoce : « Tout est grâce ! ».

 

15. Graham Greene, La puissance et la gloire (1940)

Dans son éclairante préface, John Updike note que  » La Puissance et la Gloire est généralement considéré comme le chef-d’oeuvre de Greene, son roman le plus célèbre et le plus estimé par la critique « . En le relisant aujourd’hui, on comprend pourquoi ce roman a eu un tel impact auprès du public international.
Graham Greene y raconte le martyre d’un prêtre, intrigue que lui avait inspirée un voyage dans la province de Tabasco, au Mexique, en 1938 : sous la dictature du tristement célèbre Garrido Canabal, les prêtres étaient persécutés ou assassinés. Un seul avait réussi à se cacher pendant dix ans dans les forêts et les marais. Fuyant sans cesse les serviteurs d’un régime totalitaire, hostile à l’Église, il resta fidèle à une vocation à laquelle il croyait pourtant avoir failli.

16. Betty Smith, Le lys de Brooklyn (1943)

Dans le quartier de Williamsburg, Brooklyn, entre 1912 et 1920.
Francie Nolan a 9 ans, des rêves plein la tête, un optimisme à toute épreuve et une envie un peu folle : écrire. Écrire sur sa mère, Katie, qui sait insuffler de la poésie dans leur quotidien ; sur Johnny, son père, son héros, la plus belle voix de Brooklyn ; sur Neeley, son petit frère, un débrouillard qui court les rues avec ses copains ; sur ses tantes, la douce Evy qui a marié le laitier et la pétulante Sissy, qui collectionne les  » John « , des fiancés si éphémères qu’elle ne prend plus la peine de retenir leur véritable prénom ; sur l’arbre dans la cour, dans lequel elle s’abrite du soleil en été ; sur Williamsburg, son quartier, où tout le monde se connaît et s’entraide.
Mais Francie voudrait aussi pouvoir écrire la vérité : sur sa mère qui s’use les mains à faire des ménages ; sur son père qui dépense le peu d’argent qu’il gagne au café du coin ; sur Neeley et les petits de Williamsburg qui fouinent, fouillent, volent ferrailles et haillons pour les revendre aux chiffonniers ; sur la faim qui les tenaille jour après jour ; sur ces hivers où il fait si froid ; sur Williamsburg, le quartier le plus misérable de New York, celui où échouent tous les immigrants venus chercher fortune en Amérique. Alors Francie va lire tous les livres de la bibliothèque, écouter toutes les histoires de sa grand-mère, observer toute la vie de Williamsburg, avant de réussir à trouver sa voix…

 

17. Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l’amour (1945)

La création, dans sa diversité infinie, forme un ensemble harmonieux dont toutes les parties sont liées entre elles et vivent les unes par les autres. De l’atome à l’ange, de la cohésion des molécules à la communion des saints, rien n’existe seul ni pour soi. Dieu n’a créé qu’en unissant. Le drame de l’homme c’est de séparer. Il se coupe de Dieu par l’irréligion, il se coupe de ses frères par l’indifférence, la haine et la guerre, il se coupe enfin de son âme par la poursuite des biens apparents et caducs. La métaphysique de la séparation est la métaphysique même du péché, mais comme l’homme ne peut pas vivre sans un simulacre d’unité, ces parties de lui-même, disjointes et tuées par le péché, se rejoignent, en tant que mortes, non plus comme les organes d’un même corps, mais comme les grains de sable du même désert. Il n’est pas d’autre moyen de salut que le retour à l’unité dans la diversité. Gustave Thibon a toujours essayé de montrer les voies de ce retour sur le plan religieux et social et aujourd’hui il tente de placer dans le même éclairement les problèmes de l’amour humain.

 

18. Evelyn Waugh, Le cher disparu (1948)

Hollywood, fin des années 1940. Lorsque Francis Hinsley, un employé modèle des studios Megalopolitan, apprend son licenciement en découvrant un inconnu assis à son bureau, il ne voit qu’une seule issue possible : la pendaison. Son jeune ami et poète, Dennis Barlow, est chargé par la communauté anglaise d’organiser les obsèques, qui devront être assez grandioses pour accueillir tout le gratin hollywoodien.
Bijou d’humour noir, Le Cher Disparu dépeint avec une certaine cruauté l’Amérique et ses travers, et donne le ton d’une oeuvre dédiée à la critique cynique de notre civilisation.

 » Waugh donne ouvertement dans la caricature et la farce, comme si, laissant momentanément souffler ses compatriotes, il avait trouvé un meilleur emploi de ses dons satiriques dans la peinture des aspects outrageusement cocasses du Nouveau Monde.  » Maurice Nadeau

 

 

19. Pär Lagerkvist, Barabbas (1950) 20. Gustave Thibon, Vous serez comme des dieux (1954)

 » A tant de chrétiens modernes qui acclament sans réserve tous les progrès temporels comme les effets et les preuves de la vocation divine de l’homme, je voudrais poser cette question-limite qui départage à jamais les hommes de l’avenir et les hommes de l’éternité: si, du jour au lendemain, la science supprimait la mort, que penseriez-vous de ce  » plan de Dieu sur l’histoire  » qui perpétuerait indéfiniment la séparation entre l’homme et Dieu? Et surtout que choisiriez-vous ? De profiter d’une découverte qui vous priverait pour jamais de la vision de celui que vous appelez votre Dieu ou bien de vous précipiter dans l’inconnu pour le rejoindre? Si vous optez pour la première branche de l’alternative, vous avouez que votre patrie est dans le temps et que votre Dieu n’est qu’une chanson de route dont se berce la fatigue d’une humanité en marche vers le Paradis terrestre. Et ce Dieu-là se rapproche singulièrement de la  » dernière auberge  » de Baudelaire, du  » bouche-trou  » de Nietzsche ou de  » l’opium du peuple  » de Marx. Mais si, gorgé de tous les biens et de toutes les sécurités d’ici-bas, vous pouvez dire avec saint Paul: cupio dissolvi et esse tecum, si vous désirez du fond de votre être voir Dieu, non plus dans le miroir de la création, mais face à face, alors vous êtes vraiment les disciples de Celui dont le Royaume n’est pas de ce monde et qui ne donne pas comme le monde donne.  » – Gustave Thibon

 

21. Leonardo Castellani, La vérité ou le néant (1957)

Prêtre, écrivain, philosophe, théologien, exégète et poète, Leonardo Castellani (1899-1981) est l’une des plus grandes figures de la pensée catholique du xxe siècle, l’une des plus singulières aussi. Considéré comme un jésuite rebelle parce qu’il critiquait les égarements de l’Église et du clergé argentin, il refusa de quitter la Compagnie de Jésus, comme l’exigeait sa hiérarchie. Il accepta la réclusion en Espagne, puis s’évada au bout de deux ans, en 1949. Revenu en Argentine, il vécut en « ermite urbain » à Buenos Aires, payant le prix de son combat héroïque pour la Vérité.Pourquoi redécouvrir aujourd’hui ce maître oublié, que ses ennemis surnommaient le «Curé fou » ? Parce qu’en dépit des persécutions, Castellani suivit le Christ jusqu’au bout. Parce qu’il éleva son chant au-dessus des fracas du monde, avec autant d’humour évangélique que de rectitude et de sagesse visionnaire. Quarante ans après sa mort, à l’heure où l’humanité bascule dans le néant, son âme s’adresse aux âmes qui veulent encore se sauver.Conçu par Erick Audouard à partir d’une oeuvre comptant plus de cinquante livres, organisé en trois parties – « Vérité sur le monde », « Vérité sur soi », « Vérité de Dieu » -, cet ouvrage anthologique trace un chemin vivant, à la rencontre de l’Éternel et de sa Gloire.
Erick Audouard est écrivain et poète. Il a présenté et traduit Leonardo Castellani pour la première fois en 2017 dans une anthologie très remarquée, Le Verbe dans le sang, aux éditions Pierre-Guillaume De Roux. Chez le même éditeur, il a publié en 2018 Comprendre l’apocalypse avec René Girard et Leonardo Castellani.

 

22. Clive Staples Lewis, Apprendre la mort (1961)

Comment survivre à nos défunts ?

« Sans pathos, sans niaiserie, C.S. Lewis, après la mort de sa femme, a écrit cette traversée d’un paysage de cris. En refermant Apprendre la mort, on éprouve la gratitude ressentie vis-à-vis de l’éclaireur, d’un esprit dont le tranchant a ouvert un chemin dans la forêt obscure qui a manqué de nous avaler et que l’on laisse à présent derrière soi, tandis que le ciel s’ouvre à nouveau.
Un livre de première nécessité, une sorte de de plan à même d’aider chacun à s’orienter dans le chaos et la béance du deuil. Une leçon de lucidité, de noblesse aussi. La leçon d’un courage salutaire, seule façon de rendre justice à l’amour. »
Mathieu Terence

23. Shûsaku Endô, Silence (1966)

Japon, 1614. Le shogun formule un édit d’expulsion de tous les missionnaires catholiques. En dépit des persécutions, ces derniers poursuivent leur apostolat. Jusqu’à ce qu’une rumeur enfle à Rome : Christophe Ferreira, missionnaire tenue en haute estime, aurait renié sa foi. Trois jeunes prêtres partent au Japon pour enquêter et poursuivre l’oeuvre évangélisatrice… Dans ce roman encensé par la critique internationale, Shûsaku Endô éclaire une part méconnue de l’histoire de son pays. Ce roman d’aventures se fait réflexion sur le caractère universel des religions et le sens véritable de la charité chrétienne, témoignage étonnant des relations complexes entre Japon et Occident.

 

24. Flannery O’Connor, Nouvelles (1972)

Dans ce recueil de nouvelles, Flannery O’Connor nous entraîne dans les profondeurs de l’âme humaine de ses contemporains, mettant à jour leurs bassesses, leurs compromissions et leurs faiblesses. Des hommes violents, narcissiques, des femmes castratrices, baignant dans une fausse religiosité, des enfants handicapés, névrosés… Les nouvelles se succèdent dans un crescendo d’échecs, de cruautés et de fins tragiques. Ainsi, dans la nouvelle, Vue sur les bois, un grand-père n’aura de cesse de monter sa petite fille contre son fils qu’il méprise jusqu’au dénouement tragique. Dans Braves gens de la campagne, une jeune fille unijambiste, en manque d’amour, se fait duper par un charlatan.
Une telle noirceur est parfois étouffante pour le lecteur qui espère, en vain, un peu d’humanité. Pour Flannery O’Connor, le mal existe : il est la conséquence de nos compromissions et de nos lâchetés. Et le meilleur moyen de le débusquer est de le mettre en lumière. Pour cela, elle va utiliser le grotesque afin de provoquer chez son lecteur un choc salutaire. Là réside le génie de Flannery O’Connor : dans sa capacité à décrire des personnages et des situations ordinaires qui glissent vers l’absurde par un phénomène de distorsion.

Pour apprécier ces nouvelles, il faut préciser que Flannery O’Connor appartient au groupe d’écrivains du Sud qui évoluent dans une société marquée par le traumatisme de la guerre civile et l’humiliation de la défaite. Il faut ajouter qu’elle est catholique et que sa vision du monde est marquée par le péché et son corollaire, la rédemption. Explorer l’âme humaine à l’aune de l’histoire du salut est à la racine de son écriture. Et à partir d’un territoire, la Géorgie, qu’elle connaît intimement pour y avoir habiter toute sa vie. Cette religiosité n’est pas spécifique à Flannery O’Connor. Tout le Sud est habité par l’intuition que l’homme est créé à l’image de Dieu mais que le péché originel a terni cette image que seule la grâce donnée en Jésus-Christ peut restaurer. Pour elle, écrire n’est pas distraire le lecteur mais susciter chez lui une réaction à la hauteur de l’enjeu qu’elle perçoit dans le monde et qu’elle devine dans le lointain : la perte totale des repères et du sens de la vie qui mènent l’humanité vers l’abîme.
(édition américaine : Complete stories)

 

25. Vladimir Volkoff, L’hôte du pape (2004)

Peu de romanciers peuvent se targuer, comme Vladimir Volkoff, d’être traversés par de véritables traits de génie. En prenant comme trame fictionnelle la concomitance entre la mort du pape Jean-Paul Ier et celle du métropolite de Léningrad, l’auteur donne accès à un monde romanesque extrêmement riche. Mais, comme à chacune de ses publications, ce grand Russe blanc qu’est Vladimir Volkoff apporte un éclairage original à sa problématique. Surtout, il sait comme personne brosser une galerie de personnages aussi crédibles qu’attachants. Ainsi, du pape Jean-Paul Ier au prince romain décadent Innocenti, sans oublier la très belle figure, centrale, du monseigneur Ilia, à la fois archevêque et officier du KGB, le lecteur fera la connaissance de « vraies gens  » s’il en est, d’une dimension humaine et spirituelle tout à fait hors du commun. À travers la plupart de ces personnages se révèlent les contradictions de la défunte société soviétique, que l’auteur dépeint avec une acuité et une drôlerie que l’on peut qualifier d’exceptionnelles. Aucun doute n’est permis, L’Hôte du Pape est un grand, un très grand Volkoff.

26. Fabrice Hadjadj, La foi des démons ou l’athéisme dépassé (2009)

L’athéisme qui nie l’existence de Dieu n’est pas le pire refus de Dieu possible. Certains croyants ont trouvé Dieu et pourtant ne Le servent pas, on pourrait même avancer qu’ils Le servent d’autant moins. Ils se perdent précisément dans la mesure où ils L’ont trouvé. Ceux-là ne sont pas athées ; ils reconnaissent tous les articles de la foi chrétienne et, néanmoins, ils refusent Dieu de la manière la plus radicale, en connaissance de cause. Ils surpassent l’athéisme et nous révèlent un lieu plus ténébreux, d’autant plus ténébreux qu’il se sert de la lumière pour épaissir ses ténèbres.

Tel est le lieu du démoniaque, qui ne concerne pas seulement le danger des démons : un chrétien ne saurait l’ignorer, car il désigne aussi une possibilité tragiquement sienne, celle d’une perdition qui s’ouvre au cœur même de la chrétienté. Le démoniaque n’est pas tant de vouloir le mal que de vouloir faire le bien par ses seules forces, sans obéir à un Autre, dans un don qui prétend ne rien recevoir, dans une espèce de générosité qui coïncide avec le plus subtil orgueil.

Cet ouvrage a reçu le Prix de littérature religieuse 2010.

 

 

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Au nom de l’arbre – Sylvain Tesson

Le Figaro Culture – 9 juin 2023 – Sylvain Tesson

 

Quelques extraits de l’article

Demain, dans dix ans, dans cent ans, si des historiens trouvent encore quelque intérêt à notre époque, ils pourront se souvenir qu’au début du XXIe siècle, alors que des laborantins frénétiques appelaient à l’avènement de l’homme augmenté, que les flèches des cathédrales flambaient dans le grand méchoui de la fiesta postmoderne et que les kangourous prenaient feu en plein bush, un livre connut une belle faveur dans les librairies du monde occidental: il s’intitulait La Vie secrète des arbres . Plus qu’un succès, ce fut un phénomène. L’Allemagne nous avait habitués aux philosophes du fond des forêts. L’un d’eux, il y a plus d’un demi-siècle, avait composé dans une clairière de la Forêt-Noire la plus féroce critique contre l’arraisonnement du monde par la technique.

Cette fois l’auteur ne s’appelait pas Martin Heidegger, c’était un forestier du massif de l’Eifel, du nom de Peter Wohlleben. Il révélait dans son ouvrage, en les ordonnant très pédagogiquement, des choses douces à entendre.

Ces secrets là, les forestiers ne les ignoraient pas, ni les amoureux des arbres. Les poètes les savaient depuis Virgile. L’artiste est toujours en avance sur les scientifiques, la sensibilité étant un outil plus performant que la raison. Victor Hugo avait fait de la puissance magique de la forêt l’un des thèmes obsessionnels des Contemplations. Nul arbre n’indifférait le poète en exil et il percevait en entrant dans un bois le murmure des arbres à son approche : «C’est lui, c’est le rêveur.» Tous les hommes des campagnes de l’avant-guerre nourrissaient ces antiques intuitions.

Hypertrophie, accélération, indifférenciation: cette nouvelle organisation des sociétés humaines propose l’exact contraire de l’enseignement des arbres. Car enfin, qu’est-ce que l’arbre? Une force lente, immobile, sûre d’elle, dont le projet est contenu en puissance dans son propre commencement. En d’autres termes, le chêne est dans le gland. Rien ne fera dévier le grain de son désir de devenir un fruit. L’arbre croît lentement, s’étire vers le soleil, caresse le vent, boit la lumière puis meurt sur lui-même, se brise ou se couche en levant son chablis, se met à pourrir, se recycle. Et la forêt alors se pousse à nouveau dessus. Les arbres se côtoient sans jamais se toucher.

En ces temps de désordre, notre besoin de stabilité est impossible à rassasier. Dans le déséquilibre général subsistent des arbres. Dieux! qu’ils sont beaux. On dirait qu’ils nous signalent nos erreurs. Le vent les agite, ils semblent murmurer des choses. Le feuillage dans le vent est l’inquiétude de l’arbre. Que murmurent-ils? «Nous sommes puissants, nous sommes immobiles, nous triomphons dans la lumière, nous sommes enracinés et pourtant nous ouvrons nos bras dans le ciel. Nous sommes de la Terre et du ciel, de l’ombre et du vent, de la racine et de la lumière. Notre écorce est la chair du temps qui passe. Vous, les hommes, vous vous agitez à la surface. Vous devriez parfois nous regarder mieux et vous inspirer de notre présence.»

Depuis la première révolution industrielle, l’homme gagne comme une ombre à la surface de son petit globe. Deux peuples se font face. Les hommes et les arbres. La ligne de front s’appelle l’orée. Le combat est asymétrique. Les premiers se déplacent, les seconds tiennent position. Les premiers ont une hache, les autres sont nus. Les premiers sont passés de 1,5 milliard en 1900 à près de 8 milliards aujourd’hui. Les seconds reculent.

Le retour de la forêt entraîne une vertu ultime. Elle est suprême. La grande respiration des arbres exhale une couche d’humidité au-dessus des houppiers. Alors, la pluie revient. Ce phénomène très connu des savants nous paraît magique parce que c’est un mécanisme invisible. Seuls les peintres savent le figurer comme Corot qui peignit l’haleine des frondaisons dans son merveilleux Souvenir de Mortefontaine.

La forêt est un monde, un univers en soi. En terme biologique, c’est une matrice. En terme mythologique, une déesse de la fécondité. En terme naturaliste, un écosystème. Les antiques croyances le formulaient autrement. Les prophètes, «au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs / Sous l’olivier, le myrte ou les saules tremblants» (Nerval au début de Delfica), avaient fait de l’arbre le siège de la vie, le sceptre de la connaissance, le symbole de la fertilité.

 

 

 

 

La laïcité n’est pas l’anti-religion, elle prend sa source dans le message de Jésus- Christ- par Fabrice Hadjadj

 

 

Fabrice Hadjadj est né le  à Nanterre (Hauts-de-Seine) de parents d’origine juive et militants maoïstes. C’ est un écrivain et philosophe français, qui se déclare athée et anarchiste jusqu’en 1998 date à laquelle il se convertit au catholicisme. Il se déclare alors « juif de nom arabe et de confession catholique« . Il est père de dix enfants.

Diplomé de l’IEP de Paris et agrégé de philosophie, il s’établit à partir de 2012 à Fribourg en Suisse où il dirige l’institut Philantropos créé avec d’autres dans les années 2000.

Il est l’auteur de nombreuses œuvres, essais et pièces de théâtre distingués par des prix, parmi lesquelles plusieurs livres sont consacrés à la critique de la technologie moderne et au mode de vie de nos contemporains.

Le texte résumé ci-après a servi de support à une communication donnée le 2 décembre 2016 à l’ancienne abbaye de Royaumont au nord de paris construite sous l’égide de saint Louis au XIII ème siècle.

Vu sur cairn info

Rendre à César ce qui appartient à César … le concept de laïcité est au coeur du message de Jésus :

Le concept de  laÏcité n’a été rendu possible que parce que la France s’est construite autour du message chrétien que l’on trouve chez les trois évangélistes Marc, Matthieu et Luc : Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. (Marc 12,17Matthieu 22,21 et Luc 20,25)

La capacité de blasphémer est aussi d’origine chrétienne :

Le marquis de Sade écrivait dans son Histoire de Juliette : « Mon plus grand chagrin est qu’il n’existe réellement pas de Dieu, et de me voir privé, par là, du plaisir de l’insulter plus positivement. »

Mais il ne faut pas seulement que Dieu existe au moins en pensée pour jouir du blasphème, il est encore nécessaire que nous n’encourions pas aussitôt la peine de mort. Ainsi, dans une société complètement athée, le blasphème est impossible ; dans l’État islamique, il est interdit.

Le laïcisme contre l’héritage chrétien : 

Tel est le paradoxe implacable auquel nous sommes confrontés en France : affirmer dans l’État un « principe de séparation de la société civile et de la société religieuse » suppose encore un lien privilégié avec la foi chrétienne (et j’ajoute à la foi chrétienne l’existence juive, parce qu’elle lui est intimement liée et que la permanence d’Israël est un principe de pluralité irréductible au sein même de la pensée de l’Église). Ou, pour le dire autrement, la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses suppose une non-neutralité à l’égard de l’héritage culturel judéo-chrétien. Sans cette prédilection, soit cette neutralité devient impuissante car le neutre ne saurait produire en lui-même une quelconque détermination ; soit cette neutralité se change en neutralisation et devient la religion de l’anti-religion – le laïcisme.

Dès lors que l’État laïc ne reconnaît plus son origine et récuse pratiquement toute autorité spirituelle distincte de lui, dès qu’il se pose à partir d’un principe de souveraineté absolue, et bien que cette souveraineté absolue soit transférée du roi au « Peuple » – la notion de « Peuple », avec un P majuscule, comme l’a très bien montré Hannah Arendt, permettant aux politiciens de formidables prouesses de ventriloquie –, enfin, dès que l’État revendique une autonomie totale, sans référence à un ordre transcendant, il s’arroge ipso facto un statut divin. Le vieil adage le laisse entendre : vox populi, vox Dei, la voix du peuple est la voix de Dieu. La théocratie demeure, déguisée en démocratie. Dirait on vox technocratorum ou vox Stati islamici, que ce serait la même usurpation de la transcendance.

La religion laïciste n’a plus le vent en poupe : 

La religion laïciste pouvait avoir le vent en poupe tant qu’elle s’inscrivait dans un récit humaniste et progressiste. Or ce récit est désormais révolu : pulvérisé par la bombe atomique et les camps de concentration. Nous sommes entrés dans une ère, sinon déjà posthumaine, du moins posthumaniste. Deux figures majeures s’y partagent le terrain : le fondamentalisme religieux, qui écrase l’humain sous un dieu despotique et clés en main, et le fondamentalisme technologique, qui éclate l’humain dans les fonctionnalités mirobolantes d’un supercalculateur.

Le laïcisme d’hier s’appuyait sur l’évidence que l’humain était bon et qu’il fallait le promouvoir. Mais, à l’heure où l’humain semble perdre toute légitimité, où il apparaît comme le fauteur de massacre et le prédateur de la nature, où trouver la force de le défendre, sans fuir dans le repli identitaire ni la dispersion consumériste ?

L’islamisme ici vient nous réveiller :

D’une part, il nous fait apercevoir que le concept de laïcité ne va pas de soi en dehors de la révélation juive et chrétienne.

Cette distinction radicale des pouvoirs, cette manière de réserver une autonomie relative à la puissance politique par rapport à la puissance divine est évidente dans l’Évangile, où Jésus demande à Pierre de remettre son épée dans son fourreau ( Jean 18,11). Elle l’est beaucoup moins dans le Coran où Mahomet n’a pas craint de dégainer le sabre.

Mais il y a aussi le transhumanisme …

Pourquoi continuer à rester humain quand nous avons la possibilité de devenir des cyborgs ? Pourquoi élire encore des chefs quand la gestion des big data se fait beaucoup mieux par un algorithme ? Pourquoi transmettre encore une culture plutôt que de se livrer entièrement à l’innovation disruptive ?

Face à la négation de l’humain par les fondamentalismes religieux et technologique, le combat de la laïcité deviendra de plus en plus proche de celui de la foi.

Comment l’affirmer avec ardeur sinon en ayant quelque rapport de reconnaissance avec la religion de ce Dieu qui s’est fait simple charpentier juif et qui a mené la vie à la fois la plus humaine et la plus divine, pardonnant à l’adultère, mangeant avec les prostituées et les publicains, s’identifiant avec les malfaiteurs, mourant et ressuscitant pour se retrouver encore très simplement avec ses disciples, autour d’une table, pour partager le pain ?

De 2024 à 2026, des années très difficiles qui amorcent des changements profonds

Pour commencer l’année 2024, j’ai chois de rassembler ici  trois messages de sources différentes qui nous annoncent tous les trois l’arrivée d’une période très difficile que nous aurons à affronter.

Le premier est transmis par Lucienne Tinfena qui les reçoit de ses anges nomades dont elle est la messagère depuis plus de trente ans. Le second provient de la médium Geneviève Delpech et le troisième est une révélation faite à une japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko, par la Vierge Marie en 1973 et à laquelle elle s’est présentée par trois fois comme la Dame de tous les peuples.

La purification de la terre a commencé

 

Lucienne Tinfena, la messagère des anges nomades, présente ainsi son troisième recueil d’échanges avec les anges nomades et de messages et prophéties que lui transmettent ceux-ci.

 » Ce troisième tome du « Livre des Anges, écrit par les anges », j’ai choisi de l’intituler « Les Anges Nomades » en hommage à mes chers amis du ciel qui m’ont fait l’immense grâce de communiquer avec moi, en substituant leur main à la mienne pour tracer ainsi l’empreinte et la preuve visibles de leur existence parmi nous. Nos dialogues ne se sont jamais interrompus, même pendant cette difficile période de pandémie, et vous verrez que prophéties, messages et conseils se sont vérifiés. L’Homme va devoir se reprendre et se détacher d’une matérialité qui l’étouffe, en l’empêchant de percevoir la réalité profonde de l’être. Alors, soyons attentifs à la parole angélique emplie de tendresse et d’espoir. Écoutons la : « Les anges sont avec vous avec tout leur amour, et chaque fois que dans votre vie se met à vibrer la petite étincelle qui sommeille au fond de votre cœur, c’est que votre ange s’est manifesté et a pincé les cordes de la lyre d’amour qui vibre et résonne sur la portée de Dieu. »

Voici quelques extraits tirés des messages des anges et repris dans les articles publiés ici sur ce site :

L : Toujours les mêmes ? Les innocents ?
_ Oui, les innocents. Mais vous aussi vous êtes impactés et vous êtes moins innocents. Les cataclysmes vont se faire de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, tant que vous n’aurez pas compris.
L : Sommes-nous en danger pour les attentats ?
_ Oui, hélas ! Vos élus ne voient rien et vous entraînent dans leur chute. Vous allez souffrir !
L : Aidez-nous, mes amis ! Faites quelque chose qui protège les enfants de tous ces pervers et de la guerre !
_ Tout est lié , lulu , et tout doit s’accomplir.
L : Ces catastrophes à la surface de la planète, climat, conflits, le Seigneur nous punit , n’est-ce-pas ?
_ Le Seigneur vous punit, en effet, et certains en profitent pour penser qu’il ne les aide pas. Bien entendu, ils mettent leurs décisions et leur comportement négatifs sur le compte de leur créateur !
L : Vous ne pourrez pas gagner sur ce plan-là ! C’est désastreux ! Ils rejettent la faute sur le Ciel, ils n’ont pas conscience que tout cela est la conséquence de leur conduite ! Alors, à quoi cela sert-il ?
_ A les punir ! Et tant qu’ils ne s’en réfèreront pas à la puissance divine, ce sera le cas ! Ils vont se lasser à la longue !
Nous ne pouvons plus tolérer les blasphèmes et les anathèmes. Il faut des exemples et des épreuves. Nous en souffrons énormément, mais Dieu en a décidé ainsi. Il va y avoir d’innombrables victimes.
Alors renaîtra une autre Terre, une terre nouvelle, vierge de toute perversité et où la main de l’Eternel aura brûlé et béni, brûlé tous les miasmes et béni le renouveau de l’âme et de l’esprit, l’âme et l’esprit de ces pauvres humains abîmés par le Perverti.
Et n’oublie pas que la purification de la terre ne pourra se terminer que grâce à des actes et des pensées d’amour.
 Il y a des millions de millions d’anges au ciel, et leur réalité
ne se résout pas à notre petit cercle de nomades. Ces
myriades d’anges ont toutes une fonction et une raison d’exister
Il y a dans l’univers, d’autres mondes et d’autres habitants qui
ne vous ressemblent pas, et dont le cœur et les qualités sont
immenses. Ils vous viennent en aide, mais vous ne les voyez pas,
et si de nombreuses catastrophes ont été évitées sur cette
terre , c’est grâce à eux.
Nous sommes cependant parvenus à un point de non-retour.
Les exactions commises sur cette terre ne peuvent plus se
perpétuer, et nous devons y mettre un terme.
Cette semonce se rapproche à grands pas. Vous allez vivre
les Trois jours annoncés, et vous devrez vous prosterner dans
la prière. Les êtres d’autres planètes vous assisteront, ainsi
que les Justes, les Saints et les Innocents.
Il en reste si peu parmi vous !

« Visions du Futur : Que nous réserve 2024 ? » avec Geneviève Delpech

Sur Nurea TV, le 29 août dernier, Geneviève Delpech, épouse du chanteur Michel Delpech, artiste -peintre, médium et auteure de plusieurs livres le don d’ailleurs paru en 2016 ou les enquêtes d’un médium paru en 2021, annonce à partir de 2024 trois années difficiles pour l’humanité qui va ainsi engager sa mutation profonde qui durera une vingtaine d’années.

vidéo du 29 août 2023 sur Nurea TV

Le message de la Dame de tous les peuples

Représentation officielle de la Dame de tous les Peuples.

Les apparitions mariales d’Akita désignent les apparitions mariales de la Vierge Marie à une religieuse japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko les 6 juillet, 3 août et  à Akita au Japon. Au cours de ces apparitions, la voyante aurait reçu plusieurs messages (certains prophétiques) de la Vierge comme de son ange gardien.

un passage du message de la seconde apparition

« Le Père s’apprête à laisser tomber un châtiment sur toute l’humanité pour faire connaître sa colère contre ce monde. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant, avec toutes les âmes-victimes qui le consolent, les souffrances endurées par le Fils sur la croix, son sang et son âme très aimante. Prière, pénitence, renoncements et sacrifices courageux peuvent apaiser la colère du Père. Je le demande aussi à ta Communauté. Qu’elle demeure dans la pauvreté, qu’elle se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes. »

un passage du troisième message du 13 octobre 1973 :

« Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils ».

 

NOËL – Natalis-Anniversaire-Nativitas-Naissance-Nativité-Jésus et le monde chrétien

crèche église St Pierre -Besançon 2019

chants de Noël présentés par le groupe chrétien catholique Glorious Louange

  • Douce nuit : chant écrit en 1816 par le prêtre Joseph Mohr (1792-1848) qui est alors coadjuteur à la paroisse de Mariapfarr en Autriche. L’organiste Gruber à Obemdorf, compose la ligne mélodique inspirée du poème avant Noël 1818. Le , le long du front belge près d’Ypres, quelques soldats allemands allument des bougies et entonnent Douce nuit ; le chant est repris par des combattants anglais et une « Trêve de Noël » s’instaure, pour une journée. 
  • Il est né le divin enfant : le texte apparaît dès 1818 et la mélodie l’année suivante. Un arrangement pour orgue apparaît en 1862 dans un recueil de chants lorrains.
  • Minuit chrétien :  cantique de Noël sur un texte écrit aux alentours de 1843 par Placide Cappeau et mis en musique par Adolphe Adam en 1847.

 

dernière mise à jour : 27/12/23  à 7h46

 

… Et si j’avais à raconter l’histoire de Noël,  j’écrirais ceci :

Dans un article du Figaro du 25/12/2018, Alice Develey nous expose les origines du mot Noël :

Noël n’est pas simplement un jour dans l’année. Il est un sentiment, un moment de rassemblement qui évolue à chaque étape de notre vie.

Chacun s’est aujourd’hui approprié la fête de Noël, pour ouvrir les cadeaux un 24 plutôt qu’un 25, pour déguster de la dinde plutôt que du foie gras, de la bière plutôt que du champagne. Noël est une date spéciale dans le calendrier et un mot tout aussi particulier dans le dictionnaire. Du latin natalis «de naissance», le mot «noël» est l’élision de la locution natalis dies «jour de naissance». La formule est d’abord employée en latin ecclésiastique pour désigner la Nativité du Christ, indique Le Trésor de la langue française. On parle par exemple au XIIe siècle de «al Naël Deu» pour caractériser la «fête de la nativité de Jésus-Christ».

Il faut attendre le XIVe siècle pour voir fleurir le mot «Noël». Et encore ! Son orthographe ne sera pas tout de suite blanche comme neige et évoluera selon les régions avant de prendre la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. Le Trésor de la langue française rappelle succinctement l’évolution de son écriture: «L’o de noël (en face de l’ancien français nael et de l’ancien provençal nadal) est dû à une dissimilation des deux ‘‘a » de natalis.»

Mais d’autres, qui valorisent la fête du solstice d’hiver,  prétendent que les origines du mot Noël et de sa fête sont gauloises. Le terme “Noël” aurait pour étymologie deux mots gaulois noio (nouveau) et hel (soleil).

Ces deux origines du nom  traduisent ainsi la confusion de la fête de la nativité, naissance de Jésus et de  la fête païenne du solstice d’hiver. La crèche sous le sapin symbolise encore la réunion de ces deux approches.

 

Noël est institué fête de la nativité  de Jésus depuis le IV ème siècle afin de se substituer aux Saturnales romaines et à la fête de Mithra pour le solstice d’hiver. Le IV ème siècle est celui où l’empereur romain Constantin  décide au traité de Milan en 313 d’une tolérance religieuse favorable aux chrétiens, jusque là martyrisés et il sera baptisé sur son lit de mort en 337 à Constantinople, ville dont il avait fait la capitale de son empire. Il devient le premier empereur romain chrétien. Avant ce siècle, la naissance de Jésus était fêtée  le 6 janvier.  Après celui-ci,  le 6 janvier  deviendra  la fête de l’Epiphanie , celle de la présentation de Jésus aux rois mages, dont les noms ,Melchior, Gaspar et Balthazar apparaîtront  seulement au VI ème siècle et seront associés à leurs trois présents, l’or, l’encens, et la myrrhe. Cette fête est  dite aussi fête des Rois.

Le récit évangélique repris en fin de cet article,  sert de base pendant des siècles à la fête de Noël  jusqu’à l’adjonction du sapin de Noël germano-nordique, signe de vitalité malgré l’hiver, honoré depuis le XVI ème siècle et qui nous ramène plutôt alors à la fête du solstice d’hiver. ( cf pour plus de détail sur la tradition du sapin de Noël)

La tradition du père Noël, qui  se mondialisera au XX ème siècle, prenant ainsi une couleur toujours plus commerciale et de plus en plus tournée vers la fête des enfants et des familles, est aussi d’origine chrétienne fort ancienne. Cette tradition remonterait en fait, elle aussi, au IV ème siècle  quand l’évêque Nicolas de Myre au Moyen-Orient et appelé aussi saint Nicolas,  distribuait des cadeaux et de la nourriture aux plus pauvres. Il serait mort le 6 décembre 343. Cette tradition  évoluera  pour donner la tradition du père Noël  ou, dans certaines régions européennes, de la St Nicolas. Cette dernière est particulièrement fêtée dans une partie de l’Europe du nord et  du centre et, en  France,  plus spécialement en  Lorraine et Alsace. Cette fête est célébrée le 6 décembre dans ces deux régions françaises. Sa célébration déborderait même sur une partie des régions voisines : Hauts de France, Champagne-Ardennes et nord Franche-Comté.

La fête religieuse de Noël perdra de son importance au fur et à mesure de la déchristianisation  de la France et de l’Europe. Le nom de « Noël » subit lui-même actuellement un assaut de déconstruction sous l’influence générale de la culture woke d’origine anglosaxonne. Ses militants, ou simplement adeptes, se prétendent ouvertement ou secrètement « éveillés  » et de ce fait, s’estiment au-dessus du bas peuple encore englué dans ses traditions d’autrefois qu’il faut absolument détruire.

Cette nouvelle contre-culture  met en avant la défense de toutes les minorités qui s’expriment et se regroupent sur la base d’un ressenti. A ce titre, elle veut  donc effacer toute référence aux valeurs universalistes que portent, entre autre, la religion et la culture chrétienne. Cette dernière est l’un des deux piliers, l’autre étant celui de la culture greco-romaine,  qui sous-tend  notre vieille civilisation beaucoup plus que millénaire.

On se souhaite alors maintenant de bonnes ou joyeuses fêtes de fin d’année  en faisant disparaître  ainsi, dans ce souhait,  la fête de Noël. Celle-ci devient sans la nommer, associée à celle du jour de l’an. Ailleurs et par exemple à Nantes,  on garde tout de même la célébration de la tradition de l’événement mais on le transforme en  fête de la mère Noël, pour féminiser l’événement avant peut-être de le dégenrer.

Cet article a pour but de  redonner son sens premier et chrétien à Noël en parlant, pour cette fête, de la naissance de Jésus et ainsi  en voulant séparer fête païenne et fête religieuse.

L’injonction de Jésus de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu est  reprise par les trois Evangiles selon Marc, Matthieu et Luc. Ce témoignage commun  lui donne, pour un chrétien, une grande solidité dans la reproduction de ces paroles  qui consistent à ne jamais confondre dans  les événements de nos vies  ce qui ressort de  la dimension temporelle et sociale de ce qui ressort de la  dimension spirituelle et personnelle.

Lors d’une audience de Benoît XVI , le Saint-Père avait déclaré que le premier à avoir affirmé que Jésus était né un 25 décembre était Hippolyte de Rome, aux environs de 204.

Mais si Noël tend pour l’instant à s’effacer comme fête religieuse en France et en Europe, la personne même de Jésus a aussi été progressivement  remise en cause  et historiquement combattue à partir du XVIII eme siècle dit siècle des Lumières   notamment et essentiellement en France depuis cette   époque. Pour plus de détails,  cf l’article   sur Histoire.

Pourtant, les historiens spécialistes de l’époque romaine au moment de  la naissance  de Jésus   en Palestine, s’entendent généralement actuellement pour affirmer que Jésus, personne physique,  a réellement existé et qu’il n’est pas un mythe.

Dans cette acceptation partagée, il est communément admis que Jésus est un Juif galiléen dont la famille est originaire de Nazareth. La page Wikipedia  » les sources de la vie de Jésus » reprend les grandes thèses contradictoires des historiens au cours de l’histoire où la mise en cause de son existence ne surgira qu’au XVIIIème siècle avec les thèses mythistes qui ne sont plus aujourd’hui très partagées. ( cf là : la page de Jésus contre christianisme)

Selon les Evangiles, pour les chrétiens donc,  Jésus serait né à Bethléem.

Dans  l’ancien Testament, que globalement les chrétiens partagent avec les juifs,   se trouvent les livres de Samuel,  où il est dit que le Roi David, roi d’Israël et Juda au Xè siècle av JC, figure importante de la Bible,  est le fils de Jessé de Bethléem. Et  c’est là  que le prophète Michée en fait la patrie du futur  Messie : « Et toi, Bethléem, Ephrata, bien que tu sois petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été d’ancienneté, dès les jours d’éternité »

Donc, sur la base des prophéties, les juifs attendent toujours l’arrivée parmi eux, du  Messie. Une partie de ceux-ci, aux alentours de l’an trente de notre ère, entendent et suivent Jean le Baptiste qui leur désigne alors Jésus comme  le messie qu’ils attendent.  Jean-Baptiste baptisera Jésus  à Béthanie, au bord du Jourdain. Cette partie des juifs qui suivra Jésus ou ses premiers disciples, les apôtres, auxquels s’ajouteront ensuite des gentils– les non juifs-  sont convertis dans tout le bassin méditerranéen sous les prêches des apôtres et notamment de Paul, puis de leurs disciples.  Tous ces juifs et non juifs d’origine, d’abord appelés Nazoréens  vont  devenir « les chrétiens » terme apparu primitivement à Antioche  dans ce qui deviendra bientôt ce qu’on appellera alors le christianisme. Les écrits qui correspondent à ces premiers moments  sont regroupés dans  le nouveau Testament constitué pour l’essentiel des quatre évangiles retenus par la Tradition et dans la sélection desquels,  Irénée de Lyon jouera un rôle important, aussi  des Actes de apôtres selon Luc , de l’Apocalypse selon Jean et de diverses épitres -des lettres- dont principalement celles de Paul dit Paul de Tarse .  Il reste  à nommer    Matthieu et Marc  les deux autres évangélistes qui sont reconnus par le canon de la religion chrétienne .

Jésus, dont la naissance est célébrée le 25 décembre depuis environ 1600 ans n’a  pourtant prêché que durant trois ans et demi ( son ministère s’est déroulé sur 4 Pâques selon Jean –cf là ), et moins selon d’autres, avant d’être crucifié. Ces trois années d’une vie faite de miracles et de prêches est centrée  géographiquement sur une partie seulement de cette petite région qu’est la Palestine, essentiellement en  Galilée et Judée et accessoirement  Samarie  ( cf la carte)Les paroles de Jésus vont progressivement se diffuser autour du bassin méditerranéen, au nord comme au sud, puis progressivement  à toute l’Europe, enfin passer aux Amériques et aujourd’hui gagner  l’Asie et l’Afrique.  A ce  courant d’expansion, correspond aujourd’hui un courant de contraction dans sa partie ancienne européenne. Ce courant de contraction/expansion  géographique s’accompagne aussi d’un courant d’expansion des courants chrétiens. La prédominance est celle, jusqu’au XXè siècle, de l’Eglise catholique et protestante (cette dernière depuis le début du XVI è siècle)      face au monde chrétien orthodoxe ( rupture orient-occident en 1054). Mais depuis le milieu du XXè siècle, ces Eglises  voient se dresser à côté d’elles, aujourd’hui en Amérique du nord et du sud, mais aussi en Afrique puis en Asie, la montée des courants évangéliques – cf évangélisme– bien implantés en Amérique, en Afrique mais aussi en Asie et particulièrement en Corée du sud.

Dans le Nouveau Testament, selon Matthieu et Luc, Bethléem en Judée est le lieu de naissance de Jésus ,  sous le gouvernorat de Quirinius. Les parents de Jésus s’y rendent pour s’y faire recenser, Joseph, descendant de David, en étant originaire.

La basilique de la Nativité à Bethléem est l’une des plus vieilles églises du monde, bâtie selon la tradition, sur le lieu présumé de la naissance du Jésus de Nazareth. Elle a été érigée au IVè siècle par l’empereur romain Constantin.

basilique de la Nativité à Bethléem

 

  «À peu près plus personne ne met l’existence de Jésus en doute. On a plus de documents qui attestent l’existence de Jésus que celle de bien d’autres personnages de l’époque», dit l’historien Pierre Létourneau, de la faculté de théologie de l’Université de Montréal.

Les Évangiles selon Luc et  Matthieu, qui relatent la naissance  de Jésus, ont été écrits environ 50 ans après sa mort sur la base, durant ce demi-siècle, d’une transmission orale ou écrite disparue. Tel est le cas pour cette dernière, de la fameuse source Q.    ( pour plus de détail cf )

Le prophète Isaïe, dit aussi Esaïe, est un prophète de l’Ancien Testament ayant vécu sous le règne du roi Ezéchias, roi de Juda de la fin du VIIIème siècle av JC.  Ce prophète annonça, selon les chrétiens, la naissance future de Jésus.

 Il vécut dans l’entourage royal et ses oracles ont une portée politique très caractérisée. Parmi ceux-ci, les prophéties sur l’Emmanuel ( cf là ) ont une très grande importance, en raison de leur sens messianique et leur influence sur la révélation chrétienne : ( cf )

La tradition chrétienne considère également que le « Serviteur souffrant » des Cantiques du Serviteur (Es 42,1-9 ; Es 49,1-7 ; Es 50,4-11 ; Es 52,13 à Es 53,12) annonce Jésus-Christ et sa Passion.

Isaïe 7,14

Isaïe a vécu au VIIIème siècle avant Jésus-Christ au temps du roi Ezéchias et voici l’une de ses prédiction :

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous).

 

Dans le nouveau Testament, la naissance de Jésus est annoncée dans deux des quatre évangiles, celui selon Matthieu que les historiens estiment être écrit en grec entre 70 et 85    et celui selon Luc écrit à la même époque.

La naissance de Jésus dans l’évangile de Matthieu

Matthieu 1

18 Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle se trouva enceinte par l’action du Saint-Esprit.
19 Joseph, son fiancé, qui était un homme juste et qui ne voulait pas l’exposer au déshonneur, se proposa de rompre secrètement avec elle.
20 Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et dit : « Joseph, descendant de David, n’aie pas peur de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient du Saint-Esprit.
21 Elle mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
22 Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète :
23 La vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils et on l’appellera Emmanuel, ce qui signifie « Dieu avec nous ».
24 A son réveil, Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné et il prit sa femme chez lui,
25 mais il n’eut pas de relations conjugales avec elle jusqu’à ce qu’elle ait mis au monde un fils [premier-né] auquel il donna le nom de Jésus.

Matthieu 2

1 Jésus naquit à Bethléhem en Judée, à l’époque du roi Hérode. Or, des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
2 et dirent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? En effet, nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer. »

La naissance de Jésus dans l’évangile de Luc

Luc 1

26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. [Tu es bénie parmi les femmes. ] »
29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
30 L’ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
31 Voici que tu seras enceinte. Tu mettras au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus.
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre.
33 Il régnera sur la famille de Jacob éternellement, son règne n’aura pas de fin. »
34 Marie dit à l’ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je n’ai pas de relations avec un homme ? »
35 L’ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
36 Voici qu’Elisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d’un fils dans sa vieillesse. Celle que l’on appelait « la stérile » est dans son sixième mois.
37 En effet, rien n’est impossible à Dieu. »
38 Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s’accomplisse pour moi ! » Et l’ange la quitta.

Au cœur du drame  d’Annecy, Henri d’Anselme, le pèlerin au sac à dos, éduqué dans la recherche du beau et du grand, à la rencontre  des cathédrales

Pour le cadeau de Noël : Les miracles-au-delà de la raison

 

 

 

MEDITATION

Méditation

En marchant… chemin faisant,
Immobile…en padmâsana,
Cheminer vers Soi,
sur les Ailes
du Souffle.

Méditation… Comme un doux zéphyr, qui souvent peut nous surprendre, nous invitant ainsi au voyage intérieur – Méditation… Assis dans la lumière, sur les berges de ce lac d’alpage, aux reflets d’émeraude – Méditation… En forêt, dans la luxuriance, le murmure des arbres et les chants d’oiseaux – Méditation… Dans le silence lumineux d’un Temple, jusqu’alors inconnu – Méditation… Chez soi, en Soi – Méditation… Au bord d’un torrent, bercé par la douce litanie de l’eau – Méditation… Au sommet d’une montagne, contemplant les espaces bleutés des lointains infinis… Il y a tant de sites, tant de lieux propices à la méditation, et une promenade en pleine nature, peut parfois être une heureuse invitation à méditer. Sachant que ce n’est pas le lieu qui déterminera la profondeur de celle-ci, mais cela peut parfois y contribuer. Mais alors quel type de méditation va s’inviter à cette rencontre? Méditation de pleine conscience, méditation zen, méditation kriya, méditation sans objet ? Bref, les possibilités d’ouvertures à cette méditation, sont aussi nombreuses que les motivations qui sous-tendent la démarche de chaque méditant potentiel!…

Celle qui nous convient dans l’instant, sera peut-être la bonne… pour un temps, car chacun de nous recherche sans doute, le chemin intérieur vers Soi, vers l’Âme, ou vers un tout autre but, qu’il soit religieux, spirituel, mais aussi, sans destination ni but prédéterminés, comme une Épopée infinie.

Le Principal Messager de la Méditation sera sans nul doute, le Silence. Celui qui survient à l’impromptu, sur les ailes du Souffle? Mais alors, quel silence reconnaîtrons nous?
Et là encore, nos bagages, mentaux et émotionnels, plus ou moins encombrants, seront déterminants quant à la qualité et à la profondeur de ce silence. Et ici, comme en résonance, on peut tenter une petite réflexion sur cet axiome latin :«Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem » qui prônait déjà, par la connaissance de soi, l’élimination de toutes les scories accumulées par le moi, et ce, sous les dehors de cet aphorisme énigmatique. Ce texte, datant du XVIème siècle vraisemblablement, aurait été inspiré par les réflexions de Socrate, puis repris par des sociétés « secrètes ». Mais cela ne retire en rien de son sens profond.
Soit, cette tentative d’interprétation en clair, et dans une approche de l’homme en symbiose avec l’Univers : Visite ton être (Terrae) intérieur, et en rectifiant (ta conduite de vie), tu découvriras le Joyau (la Pierre précieuse – ton Âme) secret (aux yeux ordinaires).

Dans une approche identique du sujet – Jung déclare dans son ouvrage sur la dialectique du MOI et du SOI : « Plus on prend conscience de soi-même, grâce à la connaissance que l’on en acquiert petit à petit, et grâce aux rectifications de comportement qui en découlent, plus s’amincit et disparaît la couche de l’inconscient personnel déposée, tel un limon sur l’inconscient collectif ».
Également cet aphorisme socratique, qui semble être à l’origine de toute cette réflexion intérieure, et inscrit au fronton du temple de Delphes :
« Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les Dieux ». 
L’Épopée intérieure prend donc ses racines dans les premiers frémissements de l’éclosion d’une Conscience intérieure profonde… Et le Silence, en sera la sublimation.

Mais le Silence absolu est inatteignable, tout comme l’est également, dans un autre registre, le Vide absolu – Car ici précisément, subsistent toujours les fluctuations quantiques du vide; et là, dans le silence, il nous faudra toujours composer avec les fluctuations résiduelles du mental, quand ce n’est pas une cohorte de pensées errantes, sinon parasites, lorsqu’elles deviennent trop prégnantes, et ce, jusqu’à l’apaisement. Toutes les méthodes et techniques ont déjà été proposées, mais il semble bien que l’essentiel est au-delà de toute méthode et de toute technique. Simplement l’approfondissement du Silence en soi, par une aspiration informelle, une ouverture sans attente, de quoi que ce soit, et un élan, parfois puissant, s’élevant de ces Lointains intérieurs, jusque là insoupçonnés, en chacun de nous, et qui peut s’épanouir inopinément le plus souvent, sans souhait ni désir formulé.

Murmure de l’âme…

Il y a peut-être, du moins dans les première étapes d’un cheminement, une autre progression possible (?) vers ce recentrage intérieur, et qui pourrait déboucher sur une forme de méditation. Pour ceux qui par exemple, peuvent avoir quelques réticences à rester assis en demi lotus ou sur une chaise, sans « rien faire » ! A ce sujet, nous avions rencontré il y a quelques années une personne, physicien reconnu dans son domaine de compétence, mais en plus, très au fait de la « Chose » spirituelle, et qui, dans une conversation au cours de laquelle pouvaient alterner, science et spiritualité, en totale symbiose, nous avait dit préférer méditer en marchant, avec ce contact étroit avec la nature environnante, débusquant ainsi parfois, de très surprenantes synchronicités, un peu comme des « messages » de l’âme – alors qu’assis sur une chaise, c’était un peu comme une phase de type, « morne plaine », à ce que j’en ai compris. Alors effectivement, y a-t-il peut-être une autre voie d’approche ?

La « découverte » de cette autre voie a été un pur hasard de la randonnée, c’est le cas de le dire, puisqu’il s’agit d’une variante de la marche afghane. Au départ, cette marche est basée sur la synchronisation de la respiration et de la foulée rythmée des pas. Et pour la petite histoire, c’est Édouard Stiegler qui, constatant l’incroyable endurance, dans des environnements montagneux souvent difficiles, des caravaniers en Afghanistan, décida d’en savoir un peu plus sur leurs conditions de marche. Il avait pensé, pour tenter de trouver une explication à leur endurance exceptionnelle, à la prise de certaines substances bien connues dans ces régions ! Mais non – la suite le démontrera. Ces caravaniers-marcheurs parcouraient ainsi une bonne soixantaine de kms par jour, durant des dizaines de jours. Donc au minimum, des périples de 5 à 600 kms et plus. Et Stiegler, de constater donc que ces hommes arrivaient au terme de leur périple, en pleine forme, frais et dispos, prêt à repartir. Il décida alors de se joindre à eux, pour expérimenter cette technique de marche, devenue la « marche afghane ».
Elle apporte déjà pour nous, un équilibre et une harmonie intérieure, une sorte de communion avec la nature, et peut ainsi changer l’ambiance d’une promenade. Il est alors possible d’aller encore un peu plus loin, dans une autre forme d’approche de la méditation. Il faudra pour cela être deux et cheminer de concert. Il est souhaitable que ce soit avec une personne en qui on ait totale confiance, et même plus; qu’elle partage ainsi notre approche de la méditation. Idéalement, une véritable âme-sœur.
La marche afghane, basée donc sur le souffle synchronisé au rythme des pas, pourra être maintenue, mais ce ne sera pas une obligation sur toute la durée du parcours, puisque le point capital de cette nouvelle approche de la marche méditative, est le silence, le mental au repos, et surtout, durant ce cheminement, réintégrer son intérieur en ayant constamment les yeux fermés ! Oui, c’est une marche dans le « noir » en quelque sorte, qui peut rappeler une démarche intérieure, c’est pourquoi il faut une personne-guide en totale symbiose avec soi – l’épouse ou le mari ou ami(e) très proche.
Le cadre : on essaie de trouver un chemin en pleine nature, loin des villes, sans bruits intempestifs environnants, plutôt plat, ou alors avec de légers dénivelés, sans « accidents » majeurs de terrain : rochers, gros cailloux, ornières etc…bref un sentier calme et facile d’accès, et si possible très peu fréquenté, au moins durant le temps du parcours qui n’est pas fixé, mais que l’on peut estimé souhaitable entre 4 et 5 kms. Le temps de bien « s’acclimater » à cette marche-en-soi, pour ensuite s’oublier totalement et percevoir alors que nous ne sommes plus celui qui marche. Certes le corps se promène bien, et ici, il n’y a aucune forme de dédoublement ! Mais, au bout de quelque temps, nous sommes un peu « ailleurs », nous pouvons avoir une impression inhabituelle, comme celle de flotter par intermittence, au-dessus de ces deux marcheurs. Au départ, mais tout dépend du parcours choisi, on est tout ouïe, ouvert aux bruissements de la nature, aux cigales, aux chants d’oiseaux. Tout prend une ampleur remarquable. Les senteurs de sapins, le parfum des fleurs, la caresse du vent, tout est décuplé.

Il y a un petit codage nécessaire pour bien « manœuvrer » en silence, et éviter d’ éventuels petits obstacles, racine d’arbre, flaque d’eau etc… Ce petit code, convenu entre le « guide » et le marcheur aux yeux fermés, est très basique. Tous deux se tiennent par la main, et le code établi est tout simple. Par exemple, pour le guide, exercer avec sa main, une légère pression vers le haut sur la main de sa compagne, pour signaler qu’il y a quelques pierres ou autres petits obstacles, et qu’il faut lever un peu plus les pieds durant quelques mètres. Ou une pression vers la droite ou la gauche pour indiquer un virage ou éviter un obstacle. En fait, chacun se fera son code, à sa convenance, mais il est nécessaire que ce soit bien perceptible par l’autre, pour ne pas troubler le silence précieux, par des réflexions.

Au bout de quelque temps, relativement court, cela dépend de chacun, l’impression de ne plus être totalement ce corps qui marche, devient très perceptible. On est alors baigné dans l’environnement de cette nature et l’on peut en arriver à faire « un » avec elle, avec le vent, avec le bruissement des arbres, peut-être parce que l’on est privé de la vision, et que l’on ressent ainsi beaucoup plus profondément les choses. Les pensées peuvent s’élever, en communion avec ce vivant, avec tout ce qui fait nature, chaque pas devient alors comme une caresse de gratitude sur Pachamama, chaque souffle d’air, chaque ruissellement de torrent, chaque senteur sont perçus avec une acuité renouvelée… Elles peuvent aussi, au stade suivant, demeurer silencieuses. Ne subsiste alors que le souffle régulier qui porte la vie en nous.

L’expérience se termine par un petit rituel. On change de fonction. Le marcheur-expérienceur devient alors le guide, les rôles sont donc inversés sur le chemin du retour, et le vécu des expériences pourrait ainsi être partagé.

Personnellement, lorsque nous sommes en randonnée et que le terrain le permet, que le lieu est paisible, et que nous sommes ouverts, l’un de nous deux ferme les yeux – et plus l’on pratique ce petit rituel, plus rapide est la déconnexion, et la reconnexion à autre chose. Nature, ciel, espace…Il semble que ce soit une expérience à chaque fois riche de sens, et qui facilitera plus tard, d’autres états méditatifs plus prononcés.

« Cheminer vers la Méditation, pour ensuite la dépasser…Cheminer ainsi du moi vers le Soi, sachant que celui-ci n’est pas un but en soi, mais une Dynamique de Vie, dans l’ Épopée de la Conscience Infinie. » Patje SEKO



Alors…en attendant ?

« Marche grand comme les arbres,
Respire fort comme les montagnes,
Sois gentil comme le vent du printemps,
Garde la chaleur du soleil d’été dans ton cœur,
Et…
Le Grand Esprit sera toujours avec toi. »

Poème Indien Nord Américain.

La purification de la terre a commencé

12 avril 2022
Ce troisième tome du « Livre des Anges, écrit par les anges », j’ai choisi de l’intituler « Les Anges Nomades » en hommage à mes chers amis du ciel qui m’ont fait l’immense grâce de communiquer avec moi, en substituant leur main à la mienne pour tracer ainsi l’empreinte et la preuve visibles de leur existence parmi nous. Nos dialogues ne se sont jamais interrompus, même pendant cette difficile période de pandémie, et vous verrez que prophéties, messages et conseils se sont vérifiés. L’Homme va devoir se reprendre et se détacher d’une matérialité qui l’étouffe, en l’empêchant de percevoir la réalité profonde de l’être. Alors, soyons attentifs à la parole angélique emplie de tendresse et d’espoir. Écoutons la : « Les anges sont avec vous avec tout leur amour, et chaque fois que dans votre vie se met à vibrer la petite étincelle qui sommeille au fond de votre cœur, c’est que votre ange s’est manifesté et a pincé les cordes de la lyre d’amour qui vibre et résonne sur la portée de Dieu. »

L : Toujours les mêmes ? Les innocents ?
_ Oui, les innocents. Mais vous aussi vous êtes impactés et vous êtes moins innocents. Les cataclysmes vont se faire de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, tant que vous n’aurez pas compris.
L : Sommes-nous en danger pour les attentats ?
_ Oui, hélas ! Vos élus ne voient rien et vous entraînent dans leur chute. Vous allez souffrir !
L : Aidez-nous, mes amis ! Faites quelque chose qui protège les enfants de tous ces pervers et de la guerre !
_ Tout est lié , lulu , et tout doit s’accomplir.
L : Ces catastrophes à la surface de la planète, climat, conflits, le Seigneur nous punit , n’est-ce-pas ?
_ Le Seigneur vous punit, en effet, et certains en profitent pour penser qu’il ne les aide pas. Bien entendu, ils mettent leurs décisions et leur comportement négatifs sur le compte de leur créateur !
L : Vous ne pourrez pas gagner sur ce plan-là ! C’est désastreux ! Ils rejettent la faute sur le Ciel, ils n’ont pas conscience que tout cela est la conséquence de leur conduite ! Alors, à quoi cela sert-il ?
_ A les punir ! Et tant qu’ils ne s’en réfèreront pas à la puissance divine, ce sera le cas ! Ils vont se lasser à la longue !
Nous ne pouvons plus tolérer les blasphèmes et les anathèmes. Il faut des exemples et des épreuves. Nous en souffrons énormément, mais Dieu en a décidé ainsi. Il va y avoir d’innombrables victimes.
L : Et les enfants innocents, Mom ?
_ Les enfants, nous les prenons dans nos bras, et nous les transportons avec nous au plus haut des cieux où ils sont à nouveau heureux et protégés, et bien plus que sur votre terre indigne.
Ils baignent dans un amour absolu et sans réserve qui les inonde et les purifie de tous les relents impurs de la terre. Et nos angelots sont fins prêts à vivre la vie céleste avec tous ses bienfaits.
L: Merci, Mom ! Tu me rassures ! Merci pour eux, ma mie ! La population mondiale va-t-elle diminuer ?
_ Oui, et nous nous y employons. Et tout renaîtra dans une harmonie renaissante. Chaque chose à sa place, chaque peuple à sa place et chaque brin d’herbe à sa place.
Alors renaîtra une autre Terre, une terre nouvelle, vierge de toute perversité et où la main de l’Eternel aura brûlé et béni, brûlé tous les miasmes et béni le renouveau de l’âme et de l’esprit, l’âme et l’esprit de ces pauvres humains abîmés par le Perverti.
L : Notre société affligée par tous ces désordres, climat, violence, pauvreté, en vient à rejeter l’idée même de Dieu et cela devient de plus en plus difficile de convaincre que notre Père nous aime. Que faire ?
_ Tu dois persister et continuer à parler de l’Amour comme bouclier, et parler bien sûr, de cette liberté que l’homme a choisie, car cela les flatte et ils se voient au même niveau qu’un Dieu manichéen !
Et n’oublie pas que la purification de la terre ne pourra se terminer que grâce à des actes et des pensées d’amour.

Qui nous parle dans certains de nos rêves ? – Alexander Grothendieck

Alexander Grothendieck, est né à Berlin en 1928 et décédé en 2014 à St Lizier commune située au sud-ouest de Toulouse.

Alexander a eu trois vies très différentes qu’il a traversées successivement avec la même passion et le même absolu, consacrant la première aux mathématiques, la seconde à l’écologie radicale antimilitariste et la troisième à sa rencontre avec Dieu à travers notamment les messages reçus par lui dans son sommeil.

La clé des songes, livre jamais publié mais conservé dans ses archives, relate sa vie et ses expériences oniriques et dit qui lui a parlé dans certains de ses rêves. Avant d’en faire la présentation, voici en quelques mots les deux premières parties de sa vie.

Ses origines familiales 

Alexander Grothendieck est né d’un père juif et russe, anarchiste militant et emprisonné à quatorze ans pour son action politique, libéré après la révolution de 1917. En 1924, à l’occasion d’un voyage en Allemagne son père rencontre celle qui deviendra sa mère et dont il prendra le nom, née d’une famille de la bourgeoisie protestante et comme son père, investie dans la cause anarchiste révolutionnaire.

Après l’arrivée d’Hitler, ils émigrent en France où ils sont internés en camp d’étrangers. Son père sera déporté du fait de ses origines et mourra à Auschwitz et le jeune Alexander poursuivra sa scolarité et sa vie en France.

Un génie des mathématiques 

Alexander Grothendieck fera une carrière de chercheur en mathématiques et recevra en 1967 la médaille Fields, consécration suprême. Madame Claire Voisin mathématicienne, membre de l’académie des sciences et qui n’aimait pas, dit-elle, la personne du mathématicien, dira pourtant de lui qu’il est le génie pur des mathématiques, du même niveau qu’Einstein en physique. A titre d’exemple elle dit qu’il découvrit en moins d’un an quatorze questions restées jusque-là sans solution.

Un livre vient d’être édité en 2023 sur sa vie de mathématicien :

mars 2023

Son engagement dans l’écologie radicale antimilitariste et anti-technologique 

La deuxième partie de sa vie, menée de pair avec son travail de professeur de mathématiques à l’Université de Montpellier, correspondra à son engagement dans l’écologie radicale antimilitariste. Il refuse alors la société vers laquelle nous entraînent les sciences et techniques nouvelles et notamment dans le domaine militaire.  » Survivre et vivre  » sera une revue qu’il créa avec d’autres et qui sera publiée de façon irrégulière d’août 1970 à juin 1975.  Après cette période, il abandonne alors son militantisme politique pour créer successivement deux communautés dans lesquelles il vivra quelque temps et dont il s’éloignera. Celles-ci disparaîtront d’ailleurs assez rapidement.

 

Son retour à une vie intériorisée et son attention très soutenue à certains de ses rêves où Dieu lui parle 

Sans doute déjà, s’étaient manifestés les premiers indices de sa troisième vie où il rencontrera Dieu dans ses songes puis le message de Jésus-Christ. Avant cette période, il a vécu quelques épisodes qui l’avaient déjà fait évoluer en ce sens.  Comme ses parents, Alexander était pourtant anarchiste et totalement athée, ne voyant en Dieu qu’un concept dépassé, auquel, seuls les esprits les moins éveillés pouvaient encore se référer. Un homme de science, comme lui, ne pouvait adhérer à de telles sottises !

Le livre présente de façon disparate et à vrai dire confuse, une chronologie des grands événements qui l’ont fait changer. Le premier de ceux-ci remonte à 1944. Il a alors 16 ans et participe avec sa classe à une causerie de son professeur de sciences naturelles profondément croyant et qui leur montre l’évolution de la vie en sciences naturelles. Il est totalement émerveillé devant la beauté des cellules et la complexité quasi infinie de la diversité de la vie. Contrairement à l’hypothèse du hasard qui sous-tend la théorie de l’évolution et prétend l’expliquer, il est alors immédiatement convaincu du contraire : un dessein caché organise l’évolution. Il dit que c’est depuis ce jour qu’il est passé de la vision athéiste à déiste sans d’ailleurs, note-t-il, que ce passage n’ait eu, alors, une quelconque influence sur lui. Sa vie continuera donc comme avant.

Le deuxième moment de rupture avec sa vision strictement matérialiste de la vie se situe en  1957. Année exceptionnelle pour lui, durant laquelle il fera, dit-il, ses découvertes fondamentales en géométrie algébrique, accompagnera sa mère durant ses derniers moments et puis rencontrera celle qui deviendra sa compagne. L’accompagnement de sa mère durant ses derniers mois sera l’occasion pour lui de découvrir qu’à côté de la réalité intellectuelle basée sur la raison, existe aussi une réalité spirituelle.  Mais là encore, et comme en 1944, il dit que cette découverte restera sur le moment sans effet sur sa vie.

Le troisième moment décisif correspond à la période 1975 – 1978, dates où il abandonne à la fois son implication dans la recherche en mathématiques et son engagement en politique – mais il, continuera d’enseigner à l’Université jusqu’en 1988 date de son départ en retraite.

Il se consacrera alors beaucoup plus à lui-même et en particulier à l’observation de ses rêves. Depuis 1976, et durant dix ans, il va consigner, dit-il, environ mille rêves dont il s’est souvenu et parmi ceux-ci trois à quatre cents dont il dit avoir compris les messages.

Parmi ces quatre cents rêves, il affirme qu’aucun ne tire sa source de son  psychisme et il leur reconnaît toujours la même « patte », le même souffle.

Certains de ceux-ci sont en langage clair et sans code secret. Ils constituent une Parole vivante dont chaque mot porte et s’accomplit en lui. Il reconnaît en 1988, une dizaine d’années après, que c’est cette voix qui lui a fait changer la façon dont il percevait le monde.

Cet état lui est venu dit-il comme une grâce, en revanche, l’acte de foi qui l’a accompagné ne peut venir dit-il que de nous, que de l’âme.  Cette foi se confond chez lui avec la foi en la vie, en l’existence.

Persuadé, à force d’observation, que ces rêves ne viennent pas du psychisme mais d’un Rêveur extérieur, il finit par être convaincu que ce Rêveur est Dieu qui nous parle. Il décrit même, à ce propos, ce rêve survenu en août 1982 où Dieu lui apparaît sous les traits d’un vieux monsieur bienveillant qui lui indique son chemin.

Il mesure alors la chance inouïe qui est la sienne et la confiance absolue et jamais démentie qu’il accordera alors aux messages divins qu’il reçoit.

Dans son livre, Alexander Grothendieck veut d’abord brosser à grands traits la vision du rêve en général et dans un second temps faire passer son expérience du rêve et de Dieu.

Début 1988, ses rêves deviennent des révélations prophétiques

Il estime enfin que les rêves obtenus de janvier à mars 1988 présentent le caractère de véritables révélations. Parmi ceux-ci, il y a les rêves prophétiques annonçant la fin brutale d’une ère à son déclin, d’une culture en pleine décomposition et l’avènement d’une nouvelle ère.

Viendra, dit-il alors, le choc de la tempête et les oreilles de ceux qui vivront entendront et les yeux verront.

Pour lire un résumé du livre 

Pour lire le livre 

 

 

Vivre une vie bonne – être une bonne personne : une éthique pour les incroyants- Agnes Heller

Ágnes Heller est née le à Budapest et elle est morte le au bord du lac Balaton en Hongrie. Elle est une philosophe et sociologue hongroise.

Elle s’exile en 1977 en Australie où elle devient professeur de sociologie à Melbourne  jusqu’à sa nomination, à partir de 1986, à la chaire de philosophie Hannah Arendt  à la New School for Social Research à New York. Elle abandonne alors la pensée marxiste pour adopter une position plus néolibérale et elle investigue des questions éthiques et existentielles.

À partir de 2007, elle revient en Hongie où elle résidera jusqu’à la fin de sa vie.

Elle a publié trente-cinq livres dont une dizaine en hongrois et vingt-cinq en anglais et allemand dont « An Ethics of Personality » en 1996 traduit en français en 2023 dont il est question ci-après.

Dans un monde où il n’est plus de principes certains s’imposant à tous, il ne peut y avoir d’éthique qu’individuelle : l’éthique de la personnalité.
Cela ne livre pas pour autant la morale à l’arbitraire de notre caprice. Car il est parmi nous des hommes et des femmes remarquables qui prouvent par leur existence même que l’on peut toujours agir avec sagesse et bonté. Ces bonnes personnes sont réelles. Comment sont-elles possibles, demande Ágnes Heller.

Voici une présentation de la philosophie de Agnes Heller à partir d’un long article de Gilles Achache paru dans le n°183 -automne 2023 de Commentaire.

Gilles Achache est Philosophe, éditeur, directeur de la collection « Liberté de l’esprit » aux éditions Calmann-Lévy

Par-delà « la mort de Dieu »

« Dieu est mort » dit Zarathoustra, cela signifie d’abord que le monde des idées est redescendu sur terre et qu’ici-bas règne une violence nue que nous habillons d’idées majestueuses.

Voilà la mascarade dévoilée. Le mieux qu’on puisse espérer dans cet orphelinat généralisé, c’est de forger des vérités et des valeurs relatives, temporaires et régionales. Il n’est plus de monde ou d’humanité, mais un archipel dont les îles abritent des peuplades disparates. L’une d’entre elles, l’Europe, s’est indûment poussée du col et a tenté de faire croire aux autres qu’elle était leur destin. Elle est aujourd’hui remise à sa place.

Soutenir qu’il existe des valeurs universelles prétendant régler le vouloir et l’agir semble une lubie anachronique, une faute de goût, une ringardise. Pourtant, dit Agnes Heller, tout ne se vaut pas.

Le XX ième siècle a aussi montré que tout le monde ne sombrait pas : à côté des voyous, des crapules et des lâches en grand nombre, il existe quelques bonnes personnes ; ce que l’on appelle parfois des Justes.

Dans l’horizon de la postmodernité, l’existence de ces bonnes personnes pose un problème épineux : nous savons les reconnaître, mais nous ne savons plus les penser.

Les bonnes personnes existent, comment sont-elles possibles ? Telle est la question qui traverse toute la philosophie morale de Ágnes Heller.

Le paradoxe de la postmodernité sur le fond duquel se déploie la pensée de Ágnes Heller : aucune métaphysique n’est aujourd’hui en mesure d’offrir à l’action morale le soutien d’un fondement sûr, et cependant l’exigence morale de bien agir est pour nous toujours aussi vive.

Sortir de la contingence de l’existence : se choisir soi-même

Le point de départ de l’argument de Heller est un philosophème devenu classique depuis Heidegger et Sartre : l’homme est un « être jeté là  ».

La nature n’obéit-elle pas à des lois ? Mais, à mesure qu’augmente la connaissance que nous en avons, nous découvrons qu’elles n’ont rien à nous dire sur le juste et l’injuste, ni même sur les raisons suffisantes pour lesquelles les choses sont ce qu’elles sont et pas autrement.

Le langage et les conventions sociales nous fournissent bien quelques repères pour naviguer en ce monde, mais ils n’offrent qu’un semblant d’ordre pour expédier les affaires courantes.

Cette confrontation de l’existant à un monde contingent n’est pas elle-même contingente, il ne peut y échapper. Cette première nécessité en entraîne une seconde : l’exigence pour l’existant de faire sens du désordre des choses pour ne pas y succomber. Il lui appartient de faire de ce chaos un monde. Cette nécessité, cette exigence, est au fondement du paradoxe moral de notre modernité : nous sommes pressés d’agir alors que rien, sur la terre comme au ciel, n’indique de direction dans laquelle conduire notre action.

Pour répondre à cette instance fondatrice qui lui est faite, la première tâche de l’existant est de se choisir soi-même. Heller emprunte ce thème du « choix de soi-même » à Kierkegaard. Il convient, pour le comprendre, de le rapprocher d’un autre, qu’elle emprunte cette fois à Nietzsche : l’amor fati. Se choisir soi-même, c’est épouser son destin.

Authenticité et courage

Rien d’autre que lui, qui choisit, ne peut garantir qu’il fait le bon choix ; ni ordre transcendant, ni loi de l’histoire. L’individu est seul à porter le risque et, par conséquent, la responsabilité de son choix. On comprend dès lors pourquoi le choix de soi-même est au fondement même d’une éthique de la personnalité : c’est par cet événement, qui le voit épouser son destin, que l’individu devient à proprement parler une personnalité.

Le deuxième trait remarquable du choix de soi-même est qu’il témoigne de l’absolue liberté de l’individu.

Le troisième trait du choix de soi-même est qu’il fait émerger un premier couple de vertus : le courage et l’authenticité. Pas encore de quoi faire une morale, mais déjà un bon début.

Devenir ce qu’on est véritablement exige dès lors une force suffisante pour être soi-même et résister à la tentation du fantasme que les autres projettent sur soi, et auquel on finit par croire – ce que l’on appelle le courage. Pour le plus grand nombre, le choix de soi-même se réduira souvent à une décision paresseuse. Par défaut, on se conformera au choix que les autres ont fait pour soi. Si le choix de soi-même exige de résister au conformisme, il exige de la même manière que l’individu ne se mente pas à lui-même, et que son engagement dans la vie soit authentique .

Se choisir soi-même selon l’universel ou le particulier

Heller sort de cette difficulté en distinguant deux types de choix de soi-même : celui qui s’effectue sous la catégorie du particulier et celui qui s’effectue sous la catégorie de l’universel.

Le choix sous la catégorie du particulier est le parti que prennent ceux qui décident de consacrer leur vie à la réalisation d’une œuvre particulière : les artistes, les savants, les hommes politiques et, d’une manière générale, tous ceux qui consacrent leur talent et leur énergie vitale à un but ou à une ambition. La vertu consiste ici à rester fidèle à son engagement, mais rien ne dit ce que vaut cet engagement. Encore une fois, Hitler et Al Capone ont sans nul doute été fidèles à eux-mêmes. Toute la difficulté consiste alors à réintroduire une dimension substantielle dans le choix de soi-même qui ne requerrait pas un fondement métaphysique qu’on sait ne pas pouvoir trouver, car nous sommes postmodernes. C’est la figure de la bonne personne elle-même qui fournit ce contenu substantiel.

Ainsi Ágnes Heller parvient-elle à dépasser de manière convaincante les apories les plus importantes de la pensée postmoderne. Il s’agit bien ici d’un dépassement, puisque son propos n’est pas de récuser la pertinence de la déconstruction de la métaphysique traditionnelle. Elle concède que la critique des arrière-mondes est effectivement justifiée, et qu’il est inutile de chercher à les restaurer. Dieu est vraiment mort, si l’on entend par là l’idée d’une réalité transcendante qui serait au fondement de ce monde et du sens qu’il a pour nous. Notre ciel est irrémédiablement vide ; on ne saurait le repeupler qu’avec des nuages.

En revanche, ce que montrent Heller et son éthique de la personnalité, c’est qu’il existe encore dans la tradition métaphysique, pour autant qu’on veuille bien s’y intéresser sérieusement, des inspirations utiles – chez Kierkegaard et Nietzsche, bien sûr, mais aussi chez Kant, Platon et d’autres – pour penser notre monde en désordre et y vivre une vie bonne.

 

 

 

 

 

 

 

L’expérience de mort imminente due à une décharge d’ondes cérébrales ?

 

 

sur FUTURA 14 août 2013

Voir une lumière au bout du tunnel ou la vie défiler devant ses yeux, avoir le sentiment de flotter au-dessus de son corps, etc. Nombreux sont les témoignages concordants d’expérience de mort imminente. Mais peu nombreux sont les éléments scientifiques qui peuvent l’expliquer. Une nouvelle recherche laisse entendre qu’au moment où le cœur lâche, le cerveau, lui, devient hyperactif…

Ils sont des centaines de milliers à travers le monde. Peu importe le pays, le sexe ou la culture d’origine, de nombreux témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente concordent. Victimes d’un arrêt cardiaque ou d’un profond coma qui aurait dû les entraîner vers la mort, certains survivants racontent avoir vu des  lumineux, leur vie défiler devant leurs  ou ressentir un sentiment de paix et de tranquillité.

« Beaucoup de personnes pensent avoir vu le paradis, précise Jimo Borjigin, neurobiologiste à l’université du MichiganLa science ne leur a pas apporté de réponse plus convaincante. » Mais grâce à son travail et celui de ses collaborateurs, les choses pourraient un peu évoluer. Car la scientifique vient de mener une expérience sur le rat qui suggère une explication au phénomène : après l’arrêt du cœur, le cerveau pourrait rentrer dans une phase d’hyperexcitabilité, qui se caractérise par une activité anormalement élevée, dans les zones chargées de la conscience.

Le cœur s’arrête, le cerveau s’active

Tout a commencé en 2007. La biologiste travaille sur les  de  dans le  de rats. Une nuit, deux des  meurent. En reprenant les données, elle aperçoit aux alentours de l’heure du décès des pics d’activité étranges. Que se passe-t-il dans le cerveau au moment de la mort ?

Lorsque le cœur arrête de battre, le cerveau souffre de ne plus être irrigué en sang et donc en  et . À priori, privé d’, l’organe devrait progressivement perdre son activité et s’éteindre dans la minute, le tout étant représenté par un électroencéphalogramme plat. Dans les faits, c’est tout l’inverse qui se produit.

Comme expliqué dans les Pnas, des  ont été directement placées sur le cerveau de neuf rats. Ceux-ci ont reçu une injection de chlorure de , ce qui stoppe les battements cardiaques. Les auteurs ont noté 30 secondes plus tard une augmentation de l’intensité des ondes cérébrales de hautes , dites oscillations gamma. Leur intensité a même été la plus forte au moment de la dernière pulsation cardiaque, alors que les rats étaient encore bien vivants.

L’expérience de mort imminente, aussi pour les rats ?

Or, selon la théorie en vigueur, ces ondes gamma seraient l’une des caractéristiques neuronales sous-jacentes à la conscience, et spécifiquement lorsqu’il s’agit d’établir un lien entre des informations émanant de plusieurs régions du cerveau. Ainsi, les chercheurs suggèrent que ce même processus se déroule également dans notre  dans les instants précédant notre fin, ce qui pourrait expliquer ces sensations particulières ressenties. Seuls ceux qui arrivent à s’en remettre peuvent alors témoigner de ce qu’ils ont connu.

Voici au moins un début d’explication au phénomène, qu’il faudrait désormais creuser. Les personnes ayant vécu une telle expérience de mort imminente racontent avoir vu des flashs lumineux. Il faut donc aller vérifier si le cortex visuel est concerné par cette décharge d’ondes gamma. Et cela semble être le cas. « Nous avons noté une augmentation du couplage entre les ondes de basses fréquences et les ondes gamma, une des caractéristiques de la conscience et de la sensation visuelles », reprend Jimo Borjigin.

Mais les auteurs ne sont malgré tout pas affirmatifs. Il est en effet un peu tôt pour tirer des conclusions définitives de ces expériences menées sur le rat. Il faudrait obtenir des informations sur l’Homme. L’expérience a déjà été tentée, mais les électroencéphalogrammes des personnes en train de mourir n’ont jamais rien décelé. Peut-être parce que les électrodes n’ont pas capté le faible signal depuis le  des patients, alors qu’elles deviennent assez sensibles directement placées sur le cerveau. L’affaire ne fait donc que commencer…

 

Israël -seule la prière nous sauvera-message du 10 octobre de Lulu Tinfena

 

Depuis plusieurs jours, mon cœur est profondément blessé devant l’ignominie et l’horreur des évènements subis par le peuple juif. La guerre est à nos portes, en Ukraine, en Arménie, en Israël, et je ne sais comment aborder avec vous, un drame qui a coûté la vie à de si jeunes victimes innocentes, dont les familles dans leur souffrance indicible, réclament vengeance .
Les démons déferlent sur le monde et les anges avaient prévenus. Il y aura de nombreux martyres, il y aura de terribles cataclysmes et rien ne nous sera épargné si nous ne changeons pas notre comportement . Nous sommes dans la première purification de la terre, mais lequel d’entre nous en a-t-il véritablement conscience ? Et comment annoncer à une mère que son enfant a été sacrifié sur l’autel de la pénitence !
Souvent, au cours de mes rencontres avec les anges, j’ai crié mon sentiment d’injustice et de désespoir devant tant de douleurs. Leur vision est si différente de la nôtre ! Les malheurs qui nous frappent ne sont que la conséquence de la liberté demandée à Dieu, la liberté de choisir notre propre route, le bien ou le mal. Pour les anges, les martyrs sont reçus au ciel en seigneurs et leur sacrifice est nécessaire à la survie de leurs semblables sur cette planète, à la survie de la planète elle-même. La vengeance est un droit mais elle n’est pas un devoir, disent-ils, et elle conduit à une sensation de vide et d’inachevé .
Les démons sont lâchés, mes amis ! Et la première purification de la terre a été initiée, bien plus vite que je ne voulais le concevoir, malgré les messages incessants des anges : Tout s’accélère, tout s’accélère ! Ukraine, Arménie, Israël, et bien d’autres pays ravagés par les conflits et la famine, épidémies, inondations, sécheresse, séismes, cataclysmes de plus en plus violents, tout cela fait partie d’un plan qui est d’une part un aspect de la punition divine, et d’autre part le désir fanatique de Satan qui vise à l’éradication de l’être humain sur cette planète. Il s’agit d’une guerre dont l’homme est à la fois trophée et victime, mais le seigneur ne permettra pas notre disparition. Seule la Prière nous sauvera, disent les anges, mais pour ceux qui ne croient pas en Dieu, je les exhorte à prier au nom de l’amour qu’ils portent à leurs enfants ou à leurs proches, car cet amour c’est le chemin vers le salut. Il est le seul rempart contre les exactions et les crimes commis par les sbires de Satan. Quant aux dictateurs sanguinaires de la planète, il ne s’agit pas seulement pour eux d’un combat pour le pouvoir, car aucun serviteur du mal ne peut se satisfaire de dominer des peuples réduits à l’esclavage ! Ce qui est leur but ultime, ce qui leur est imposé par leur sinistre maître, c’est l’élimination pure et simple de l’homme, le trésor de Dieu, la créature faite à son image et dont le Perverti ne peut supporter l’existence. L ’Ennemi se dresse contre son créateur et veut le provoquer jusqu’au combat final. Ce qu’il advient aujourd’hui en Israël, comme en Ukraine et partout ailleurs, c’est une lutte contre les démocraties et la liberté qui nous est concédée de faire nos choix, le libre choix d’évoluer vers la connaissance, le savoir, la spiritualité dans son accomplissement ultime. Faudrait-t-il nous résoudre à abandonner nos rêves aux mains des renégats ?
Demain, n’importe quelle nation peut se trouver confrontée à ce dilemme. Il faut anéantir les ennemis de Dieu, mais c’est l’amour et la compassion qui restent les armes les plus efficaces seuls véritables remparts contre la terrible menace de l’ange déchu.
Seule la Prière nous sauvera !

Dostoievski – dans les pas du Christ, le Dieu-Homme et l’homme-Dieu

 

 

d’après un article d’Alexandre Dianine – Havard – publié le 14/11/18 sur Aleteia

 

Alexandre Dianine-Havard est d’origine française, russe et géorgienne.

Il vit à Moscou.

Il est chrétien, membre numéraire de l’Opus Dei.

C’est un avocat français auteur de plusieurs livres de développement personnel et de style de management.

L’Idiot de Fiodor Dostoïevski a commencé à être publié sous forme de feuilleton dans Le Messager russe en 1868. Ce 150e anniversaire est l’occasion de redécouvrir son auteur qui avait déjà saisi à l’époque le drame auquel est confronté la civilisation européenne aujourd’hui.

Dostoïevski croit en l’homme européen, en sa passion, sa soif de vérité, sa foi, sa créativité, sa lutte. Il éprouve même le sentiment d’être le « dernier des européens ». On se souvient des paroles d’Ivan dans Les Frères Karamazov : « Je veux faire un voyage en Europe, Aliocha… Je sais que je n’irai voir qu’un cimetière, mais c’est un cimetière auquel on tient mais tellement, mais tellement fort, voilà ! J’y tiens, moi, aux défunts qui y reposent, chaque pierre qui les couvre parle d’une vie passée tellement brûlante, d’une foi si passionnée en son exploit, en sa vérité, en sa lutte et sa science que, je le sais à l’avance, moi, je tomberai au sol et je les embrasserai ces pierres, et je pleurerai dessus — persuadé en même temps, de tout mon cœur, que, tout ça, depuis longtemps, ce n’est plus rien qu’un cimetière, et rien de plus. Et ce n’est pas de désespoir que je pleurerai, mais juste parce que je serai heureux des larmes que je pourrai verser. »

Le sens de l’homme est lié au Christ

À l’âge de 18 ans, Dostoïevski a déjà formulé sa mission vitale : « L’homme est une énigme. Cette énigme, il faut la découvrir… Je travaille sur cette énigme, car j’ai envie d’être un homme ». À 29 ans, à la veille de son exil sibérien pour avoir participé au complot politique des membres du cercle de Petrachevski, il écrit à son frère : « Frère ! Je ne désespère pas. La vie est partout la vie. Être un homme parmi les hommes, et le rester toujours, dans toutes sortes de malheurs, sans se décourager et sans tomber, voilà en quoi consiste la vie, voilà son sens. Cette idée est ancrée dans ma chaire et dans mon sang. »

Chez Dostoïevski, le sens de l’homme est lié au sens du Christ. Sur l’échafaud, quelques instants avant le simulacre de pendaison, il s’approche de son ami Spechniov et lui souffle à l’oreille en français : « Bientôt nous serons avec le Christ ». À 33 ans, à peine sorti du bagne, il choisit encore le Christ. Au bagne « je me suis compris… J’ai compris le Christ… J’ai compris l’homme russe… Ne me dites pas que je ne connais pas le peuple… Je le connais, c’est de lui que j’ai reçu de nouveau dans mon âme, le Christ, que j’avais connu dans la maison paternelle lorsque j’étais enfant, mais que j’avais perdu. »

Dostoïevski est fasciné par l’humanité du Christ, par sa nature humaine parfaite. « J’ai composé mon Credo, dans lequel tout est clair et saint. Il est très simple, le voici : croire qu’il n’y a rien de plus beau, de plus profond, de plus attrayant, de plus raisonnable, de plus fort et de plus parfait que le Christ… Mieux encore, si quelqu’un me démontrait que le Christ n’est pas dans la vérité, et qu’effectivement la vérité n’est pas en lui, j’aimerais mieux rester avec le Christ plutôt qu’avec la vérité. »

Dostoïevski n’a nul besoin d’une divinité qui ne s’est point faite homme, d’une vérité qui ne s’est point faite chaire. Pour lui le Christ est l’homme idéal et parfait, il n’est pas seulement Dieu et Sauveur.

Dostoïevski croit en l’homme, parce qu’il croit au Dieu fait homme. Dans sa chute tragique l’homme découvre le visage du Christ, rayonnant, miséricordieux, profondément humain. Il découvre sa dignité et sa filiation divine, il se purifie et se sauve à travers la souffrance et la pénitence.

chroniques du totalitarisme – Ariane Bilheran

 

« Cette crise est essentiellement psychologique, morale et spirituelle » – Ariane Bilheran

Il ne faut pas confondre totalitarisme avec dictature ou tyrannie. Le totalitarisme est une dérive mentale collective, une folie présentant l’apparence de la raison et du discours argumenté. On la reconnaît notamment à son déni de la réalité et à son délire de persécution justifiant la persécution d’autrui. Dans ce mini-feuilleton, Ariane Bilheran nous présente les caractères essentiels de cette psychopathologie. https://antipresse.net/?s=ariane+Bilheran

 

 

2021-Ariane Biheran

Les Chroniques du totalitarisme ont été rédigées au cours de l’année 2021, pour certaines publiées dans « L’Antipresse », et pour d’autres directement sur le site de l’auteur. Elles étudient, à partir de l’actualité, différentes notions, comme la mise au pas, la violence, le corps, la folie, la perversion, la paranoïa, le sacrifice, le témoignage, la charité et l’héroïsme, en époque totalitaire. Elles sont ici accompagnées d’articles, dont « Psychopathologie du totalitarisme » qui, en trois volets, résume le problème totalitaire selon les procédés psychiques collectifs décryptés par Ariane Bilheran. Par son analyse en prise directe avec les événements de 2021, l’auteur interroge avec profondeur et amplitude, selon la philosophie politique et la psychopathologie, les troubles qui envahissent périodiquement l’humanité. À certaines époques, l’humanité, prise dans la démesure et la tentation de transgresser les interdits fondamentaux de la civilisation, régresse dans la barbarie.

 

 

Ariane Bilheran est diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), psychologue clinicienne, Docteur en psychopathologie et philosophe.

Spécialiste de la psychologie du pouvoir, elle a prononcé des conférences en France et à l’étranger sur les thèmes de la paranoïa, de l’emprise, du harcèlement, de la manipulation et de l’autorité.

Au cours de sa carrière, Ariane Bilheran est également intervenue en tant que consultante et a dispensé des formations dans différentes entreprises ou institutions. Elle a aussi été amenée à produire des expertises judiciaires dans le cadre de procès portant sur des cas de harcèlement ou d’emprise devant les juridictions civiles et pénales.

Elle a également publié de nombreux ouvrages consacrés à la littérature, la poésie, la philosophie ou la psychologie.

Nous l’avons interrogée à l’occasion de la parution de son dernier livre Chroniques du totalitarisme 2021. Un ouvrage qui rassemble plusieurs textes qui traitent du phénomène totalitaire et des mécanismes sur lesquels il s’appuie pour subjuguer les masses et asseoir son emprise sur la société et les individus.

« Les époques difficiles vont créer des hommes forts, qui eux-mêmes vont concevoir des sociétés plus justes et plus faciles à vivre dans lesquelles les hommes perdent de leur vigueur et de leur vigilance. Ces sociétés dégénèrent et s’avachissent en raison de la faiblesse des hommes qui les constituent, parce qu’ils ne rencontrent plus d’épreuves qui les fortifient, et elles sombrent dans la destruction. C’est le moment de l’émergence des époques difficiles », souligne l’auteur.

« Les époques difficiles, comme celle que nous traversons aujourd’hui avec cette dérive totalitaire, sont des époques de destruction radicale. La société s’enfonce dans la guerre et dans l’autodestruction. Je crois que c’est exactement ce à quoi nous sommes en train d’assister. Lentement ou pas, mais sûrement. »

Selon Ariane Bilheran, les dérives apparues pendant la crise sanitaire sont le symptôme d’une dégénérescence plus profonde à laquelle nos sociétés sont confrontées depuis de nombreuses années.

« Cela fait longtemps que nous sommes dans la société du spectacle, pour reprendre les termes célèbres de Guy Debord. Qu’est-ce que c’est la société du spectacle ? C’est une société perverse qui ne valorise plus la discipline, qui ne valorise plus l’effort ni l’être, mais qui valorise la séduction, la consommation et l’avoir. C’est une société qui confond l’artificiel et l’authentique, qui vit de relativisme,  la vérité vaut le mensonge, le bien vaut le mal ; et qui ne recherche que le plaisir immédiat. »

Pour la philosophe, l’Éducation nationale participe à cette dégénérescence de la société en étant désormais incapable d’instruire les enfants et de leur permettre d’aiguiser leur esprit critique. Une faillite de l’institution scolaire qui constitue un terreau favorable pour l’émergence d’une dérive totalitaire du pouvoir.

« Avec 20% de jeunes Français qui savent à peine lire, comme nous l’indique Carole Barjon dans son livre Mais qui sont les assassins de l’école ?, donc des illettrés que, de surcroît, les écrans débilitent, il n’y a plus de risque que le pouvoir rencontre une contestation politique digne de ce nom. »

« Nous avons une masse de plus en plus crétinisée, rivée aux écrans, qui rentre dans ce totalitarisme numérique qui lui est proposé, qui subsiste sans le langage nécessaire pour clarifier sa pensée, avec des sentiments également de plus en plus rudimentaires. Puisque nous n’avons plus les mots pour exprimer nos émotions, celles-ci deviennent très barbares. La barbarie c’est tout simplement l’absence de langage. L’issue fatale de tout cela, c’est la dérive totalitaire que nous connaissons. »

« Pour qu’il y ait une dérive totalitaire, il faut qu’il y ait une coalition des masses et du pouvoir de l’idéologie. Les masses étaient prêtes à ce totalitarisme, elles l’ont demandé et elles en redemandent. Nous sommes dans une situation extrêmement critique où nous avons des générations de plus en plus stupides, illettrées, avec un QI global qui est en train de baisser, et des équations extrêmement problématiques à résoudre au niveau de l’histoire de l’humanité. »

Pour l’auteur de Chroniques du totalitarisme 2021, les événements qui se sont déroulés en France dans le cadre de la crise sanitaire ont également permis de lever toute ambiguïté sur le fonctionnement de notre démocratie.

« Aujourd’hui, nous appelons démocratie un système d’oligarques, voire de ploutocrates, un gouvernement des riches qui pratique la stigmatisation, l’inégalité de droits sur la masse, qui accepte que certains citoyens puissent avoir des droits que d’autres n’auraient pas. Or, la démocratie c’est l’égalité de droits entre les citoyens. Nous voyons bien qu’il y a une imposture, une fraude sur la notion. Par exemple, l’année dernière on a condamné des gens à l’ostracisme, à la mort sociale, certains soignants se retrouvent sans moyens de subsistance, dans une situation très critique pour avoir refusé de céder à un chantage. »

« Nous avons eu, et le philosophe italien Giorgio Agamben en parle très bien, une confusion majeure entre la vie et la survie, une réduction à une pure existence biologique avec cette suppression de nos droits inaliénables au prétexte de l’État d’exception. »

D’après Ariane Bilheran, les individus les plus dangereux dans le cadre des phénomènes totalitaires « ne sont pas les profils de criminels, qui ne sont pas si nombreux que cela, mais ceux qui commettent les crimes sans l’intention de les commettre, cette fameuse banalité du mal dont parlait Hannah Arendt à propos d’Eichman. »

« Ce sont des profils qui vont basculer à la faveur de l’angoisse, qui vont se dessaisir de leur individualité, qui ne sont plus en capacité de répondre d’eux-mêmes, de répondre de leurs actes. Ils suivent le mouvement et deviennent des instruments du système. Nous en avons vu plein émerger pendant la crise sanitaire, qui se sont mis à contrôler les cartes d’identité à l’entrée des restaurants, à devenir des petits flics, des contrôleurs, des petits cheffaillons et qui se sont mis à servir sans réfléchir. Ce sont les profils les plus dangereux. Sans eux, il n’y aurait pas d’efficacité de la dérive totalitaire. »

Pour Ariane Bilheran, le phénomène totalitaire « interroge tous nos liens d’attachements » et « risque de pousser de nombreuses personnes au fond de leurs retranchements », les obligeant à faire un choix en conscience.

« Le totalitarisme accule à un choix, le non-choix devenant un choix par défaut : soit accepter de se faire avaler dans la pieuvre géante, en renonçant à son intimité et à tout ce qui constitue son individualité, soit déclarer sacré l’être humain […]. »

« Je dis souvent qu’il ne sert à rien de faire toutes les réserves alimentaires du monde si nous n’avons pas une force mentale, morale, émotionnelle et spirituelle pour résister à l’adversité. Et je dis aussi souvent que la priorité va être de maintenir à flot notre santé mentale, ce qui n’est pas simple quand le collectif devient fou. »

« La première chose à régler, ce sont nos peurs. Nous avons vu que c’était, comme le souligne le psychiatre américain Mark McDonald, d’abord une pandémie de peur. La peur nous paralyse, nous empêche de nous réaliser et entraîne des divisions en nous-mêmes. Il faut s’alléger de la peur et il faut également s’alléger des émotions par lesquelles nous sommes manipulés, notamment la culpabilité. »

Et la philosophe de conclure : « Le totalitarisme pose la question suivante : qu’est-ce qu’il te reste lorsque tu as tout perdu ? Qui es-tu quand tu as tout perdu ? C’est une question essentielle. »

 

La Symphonie de la Conscience

«L’existence n’est qu’un interlude, dans l’Épopée infinie de la Conscience »

La Symphonie de la Conscience

– Essai –



Nous pensons, nous réfléchissons, nous nous projetons, nous sommes alors conscients, du moins c’est ce que nous pensons ! Nous avions déjà survolé ce sujet dans « Qui pense ? ». Mais qu’est-ce véritablement que la conscience ? Ne devrait-on pas plutôt user d’un pluriel, pour désigner les différentes typologies de consciences ? Et, à l’instar de certains scientifiques*, évoquer l’éventualité de la présence de deux aspects ou de deux types de consciences ?. Soit, notre conscience ordinaire bien connue, à savoir, la « conscience analytique cérébrale » (CAC), et par ailleurs, une « conscience intuitive extra-neuronale », la (CIEN), dans un autre registre de perception, effective hors de la trame des circonvolutions neuronales, hors donc de nos capacités cognitives biologiques, du moins, dans une première phase de sa manifestation, car bien sûr, il y aura une sorte d’effet « passerelle » avec la conscience ordinaire, pour être en mesure de faire la restitution de ce qu’elle aurait perçu dans ces états de NDE ou EMI, ou dans d’autres types d’expériences intérieures.
Mais, de fait, elle n’est pas, ou beaucoup moins perceptible dans « la vie ordinaire de tous les jours ». A l’exception peut-être (?), de rares états de Conscience pouvant être vécus dans différentes formes de méditation sans objet, ou sans support. Là ou un état de Vacuité particulier, peut, paradoxalement pour l’entendement commun, ouvrir un espace de « perceptions subtiles», non formatées selon les schémas représentatifs habituels.

Un état de Vacuité particulier, car si l’on tente de faire un parallèle en se basant sur une similitude un peu audacieuse, entre Conscience et Univers – Hypothèse qui a déjà été abordée dans « l’Univers est-il conscient ? » (New Scientist), mais également dans d’autres revues et par d’autres chercheurs**, Philip Goff, William Brown …, on verra déjà que l’Univers recèle un fond diffus cosmologique… d’informations, comme un reliquat ou un condensé de son lointain passé. Alors de même pour la conscience ? Pourrait-elle receler, par analogie à une projection fractale de cet Univers qu’elle pourrait être, un condensé d’informations non neuronales, et être perçue comme une forme de représentation métaphorique de l’Univers. Cela conduirait à y inclure ce fond diffus hébergeant un rayonnement fondamental d’informations, particulier à chaque conscience !
Cela peut indiquer aussi, par l’analyse des informations perçues lors de NDE, EMI, ou autres expériences singulières, une confirmation que tout être pensant peut accéder à un aspect de la Vacuité, et par là-même à une profondeur et à un espace de conscience, qui lui est propre, puisque encore teinté des reliquats spécifiques à chaque conscience. Alors la suite de l’Épopée pourrait peut-être révéler de vastes évolutions, bien au-delà des horizons, et dans un état de spatialité inconnue, totalement indescriptible, et sans doute de nature néguentropique – le Retour vers l’UN-en-Soi – mais avouons qu’ici, ce n’est peut-être plus tout à fait la « vie ordinaire de tous les jours »!

Ces deux types de consciences, CAC et CIEN, évoluent ainsi dans des registres bien spécifiques, puisque la CIEN, perçue dans ce cadre des EMI, ou autres types d’expériences, et selon les témoignages de médecins et de patients ayant vécu ces états de perceptions hors normes, n’aurait donc pas besoin du support neuronal, pour saisir et mémoriser de l’information. Sans doute, par d’autres canaux, comme une sorte de « mémoire » située dans des champs hors espace-temps, et ressentie par une forme de liaison intuitive avec certaines fréquences. L’information ne mettrait donc pas en œuvre les circuits neuronaux, du moins jusqu’à sa restitution puisqu’il faudrait alors la formuler. Mais tout ceci, demeure toujours dans le cadre normatif de la dualité.

Osons alors aller encore un peu plus loin. (Attention, chaussée glissante !)
Serait-il possible, dans certaines situations, comme par ex. ces rares instants où nous aurions été en mesure d’installer une forme de pause, un peu comme un « blanc », dans le flux incessant de nos pensées, d’établir ainsi une dimension « spatiale » du Silence. Pourrait apparaître alors une variété de ressentis très intériorisés, totalement dissociés de toute charge émotionnelle ou mentale. Un peu comme une espèce de fulgurance, parfois même plus étendue, en provenance d’une autre Réalité de Conscience ? Et ce, au-delà même des deux types de consciences précitées. Ainsi, aucune représentation, aucune forme ni apparence, structurée ou non, donc aucun aspect dual, simplement une forme d’intrication à un Silence Lumineux, de Provenance indéterminée. Telle serait cette Conscience Lumineuse, hors du jeu et du brouillard de la dualité ? Et donc au-delà de la forme et des apparences. Car cette forme de coalescence, dans un sens qui peut rappeler l’intrication quantique, pourrait laisser supposer que cette Intrication Première, du Tout et de l’Un, est peut-être l’une des clés du Mystère de la Conscience Primordiale ?
(Simples supputations d’un pèlerin en vadrouille !)

Sans doute, avons-nous tous déjà fait cette expérience des niveaux de conscience différents, selon l’instant, comme un – temps suspendu -, selon les conditions, selon l’inspiration. Plusieurs fréquences peuvent donc être perçues semble-t-il, dans ce que l’on pourrait appeler une forme d’arborescence de la conscience. Mais parfois, et peut-être trop souvent, nous assimilons ce que nous percevons ou ressentons, en croyant à tort, que cela correspond à tel ou tel aspect d‘une Conscience, dite « supérieure». Alors qu’en fait, ce n’est que le simple jeu du mental, de l’intellect, subconscient et inconscient confondus, soutenu par un discernement toujours restreint, et un potentiel émotionnel circonscrit et limité par nature, à notre champ réceptif. Et donc, ce sont bien ces formes de consciences (CAC ou CIEN) qui nous permettent l’expérimentation des différents niveaux. Soit, dans un schéma de type «conscience-anima», évoqué par Stephen Hawking par ex., et développé dans la « Déclaration de Cambridge sur la conscience » , soit, détaillé dans ces dimensions de conscience analytique, ou de conscience intuitive, dénommées ainsi par plusieurs chercheurs.

Ces formats de conscience peuvent s’ouvrir sur des strates de différents niveaux, que l’on trouve donc chez les humains, mais aussi, pour certains, chez les animaux. (Cf Rupert Sheldrake, entre autres chercheurs) Qui pourrait en douter ? Il n’y a qu’à croiser, par ex., le regard de votre animal de compagnie, qu’il soit de pure espèce ou mâtiné, cela ne change rien à l’échange, – mais juste par simple hasard (!) un tervueren par ex…. si dans votre famille vous avez eu le privilège d’avoir un tel compagnon (nous avons eu cette chance durant 17 ans), ou de tout autre animal familier. Ou, si vous avez eu l’occasion un jour, de faire une balade à cheval, de plonger votre regard dans ses yeux, au début ou à la fin de la rando. Car au début, vous êtes deux « étrangers » l’un pour l’autre – pas toujours !- mais à la fin de la rando, il y a comme une sorte de connivence qui parfois peut s’établir. Cela peut dépendre du cheval, mais aussi du cavalier! Et c’est surprenant de profondeur, sans pour cela faire appel à je ne sais quelle projection de nos propres désirs affectifs inconscients. Très simplement… comme une salutation naturelle et un remerciement pour la promenade, de conscience à conscience. Essayez ! Ils ne leur manquent que la parole dit-on parfois, et à juste raison ! Ces consciences sont liées à la structure psychosensorielle et au système neurobiologique de l’animal, comme pour l’homme.
Et par ailleurs, il y aurait donc cette « conscience extra-neuronale », incluant des espaces encore plus vastes, et qui nous concernerait… mais pas exclusivement !

On peut se risquer peut-être, à résumer ainsi les 3 aspects qui décriraient schématiquement la notion de « conscience »:
– Une conscience analytique cérébrale – avec ses multiples options, mais toujours dans le cadre d’une dualité « observateur-observé », et qui regrouperait l’essentiel de toutes les perceptions liées au moi, à l’ego – subconscient et inconscient compris.
– Une conscience intuitive extra-neuronale – dans un contexte de champ de perception nettement plus élargi, et donc, hors de la sphère neuronale, mais toujours sous le sceau de la dualité. Ceci dans le cadre des perceptions relatées par des milliers de personnes ayant vécu une EMI ou NDE, entre autres expériences dites spirituelles, et où, le plus souvent, l’expérience en question se fait à partir d’un « moi », encore présent, même si ce n’est plus dans la matière.
– Et la Conscience Une, Illimitée, Infinie, en-dehors de tout aspect dual, singulier ou personnel***. Se situant donc hors du champ conceptuel, et de ce fait, indémontrable et insaisissable pour la CAC. Pourrait être perçue par cet aspect de la Conscience, auquel parfois notre intuition profonde peut avoir accès ? Lorsque toutefois, un état de Vacuité essentielle, est réalisé.

Alors, « le mot n’étant pas la chose » (sic), cette Conscience-Une pourrait être nommée Esprit, Âme, ou Soi. Sauf, qu’en voulant dénommer de façon plus spécifique, désignant ainsi d’une manière plus formelle, voire dogmatique, nous chercherions de nouveau à vouloir sceller « Ce qui Est », par Essence impersonnel, au ciment épais de nos sécrétions cérébrales, véritables entraves, nous bloquant l’accès à une Réalité non duale. Alors, on peut essayer d’abandonner ces appellations et autres définitions… souvent avec l’adjectif possessif « mon » (!) qui signifie bien le sens égocentrique de la réflexion ou du témoignage, car l’Illimité et l’Infini sont par Essence insaisissables, et n’ont donc pas de propriétaire patenté, n’en déplaise à notre petit ego! Seul le Silence Véritable, pourrait-il être en mesure de permettre une meilleure approche ? La Vibration de ce Silence pourrait-elle, tant soit peu, fractionner cette «cage de Faraday» qui nous enferme et nous isole de ce Réel-non-dual, afin d’élargir notre champ de perception ?! Car ce « Quelque Chose», en plus d’être Infini, est totalement Indéfini !

Alors, prenons un peu de recul ! On se souvient tous de cet axiome: «Celui qui parle ne sait pas, et celui qui Sait, ne parle pas !» d’un certain Lao Tseu.
A bon entendeur ! Ce n’est bien sûr que pour l’auteur de ces lignes !


Mais revenons à la « folle du logis »****. Pour beaucoup d’entre nous peut-être, il se pourrait que « radio-cortex » restât allumé sans interruption du matin au soir, (et même la nuit durant nos rêves), tandis que défilent ces flux d’« infos en continu », plus ou moins incontrôlables et incoercibles – eh oui, on aurait beau essayer de tourner le bouton dans tous les sens pour tenter de couper totalement le flux…. ça ne fonctionnerait pas toujours. Il semblerait que nous ne soyons pas totalement maître en la matière. Ici, c’est le flux d’informations qui semble être aux commandes, et parfois même, sous la tutelle d’«influenceurs et autres instigateurs » masqués, tous opérateurs patentés retranchés dans les voiles de l’illusion. Nous subirons majoritairement ces flux d’informations, qu’elles que soient leurs origines, tant que la Conscience-Une sera encore aux abonnés absents, pour cause de connexion défectueuse(!), et tant que nous porterons un quelconque intérêt ou attention, à ces perturbations, à ces confusions, à ce brouillard informatif, en donnant prise à ces flux, souvent intempestifs.

Ce type d’attention généralement excessive, exerce une empreinte sur nous et en nous – Cette empreinte va souvent engendrer une « accroche », un hameçonnage, comme l’on dit en informatique, et faire se manifester, assez couramment, un attachement prégnant – Attachement qui, à son tour, formatera et confortera ainsi le cycle fermé dans lequel nous errons depuis bien trop longtemps. Sam et Sarah, des habitués de la Grande Boucle, ne diront pas le contraire . (Oups !)

Alors, serions-nous comme asservis, et obligés de subir ? Certes, nous pourrions tenter d’orienter vers d’autres horizons, ces flux d’informations plus ou moins intéressantes, souvent insipides et monotones, ou alors, durant une période plus ou moins longue, nous pourrions essayer de faire diversion. Les répétitions de type mantras, ou prières, pourraient y aider en créant une sorte d’alternative, mais souvent un simple contrechamp, et là encore, nous sommes à la peine, car, au fond du fond, même en psalmodiant ad vitam, nous ne gérons rien du tout, ou si peu, tout en croyant être le maître de cérémonie de ces flux de pensées. Ce n’est donc pas sans rappeler encore une fois cet adage hindou bien connu. « L’homme ne pense pas…il est pensé ».

Alors l’orchestration de ces flux de pensées va se dérouler pour certains, soit comme une mélodie apaisante, soit comme une syncopée épuisante, pour d’autres. Analogue à une cacophonie toujours chaotique et confuse, ou à un véritable brouillard d’informations pour beaucoup. Nous avons cependant le choix d’essayer d’intercaler des pauses, ou des « soupirs », dans le sens musical du terme ! voire des respirations de silence, à insérer dans cette partition impossible. En effet, tout comme chaque portée musicale, chaque partition mélodique comporte ces « silences », bien connus de tout musicien, qui font vivre la musique en lui donnant son harmonique particulière. On ne peut imaginer une partition sans « silences ». Ce serait un chaos de bruits inharmoniques ou une litanie de notes sans respiration. On peut le constater malheureusement dans certaines approches «artistiques» dites à tort, musicales !

La Mélodie de la Conscience ne mériterait-elle pas mieux, que ce que nous lui proposons habituellement comme réceptacle vivant ? Alors, ne pourrions-nous pas instiller quelques espaces de silence dans cette partition ? Peut-être aurions-nous ainsi, une mélodie de la Conscience qui nous rapprocherait possiblement de l’Essentiel ?
Sachant que la qualité et la tenue de ce Silence si particulier, est aussi très intime et propre à chacun. Ce Silence ne se régente pas, ni n’obéit à des directives ou à des dogmes. Il survient lorsque nous lui laissons un espace de vacuité, entre nos pensées, sans toutefois être dans l’attente de sa venue. Il survient et s’installe quelques secondes, ou beaucoup plus. Nous ne gérons rien, nous ne sommes que le réceptacle de « quelque chose » qui nous dépasse. Sinon, cela risque fort de ressembler à un silence forcé, un silence contraint, et donc ce ne pourrait être en rien le Silence de la Vacuité.

Ainsi, l’on pourra s’apercevoir que l’élément essentiel et primordial dans la Mélodie de la Conscience, c’est Lui, le Silence Vivant. Le reste n’est bien trop souvent qu’habillage, ou bruits de fond, généralement, des reliquats éparpillés de notre mental, ou des émanations de type hylique, en provenance de champs perturbateurs.

Les pensées structurées, véhicules de l’information, proviendraient pour partie, possiblement de l’inconscient collectif, ou de l’akasha, de l’éther, ou de la noosphère, des sphères du penser et autres égrégores. Quand ce n’est pas sous l’égide d’Influenceurs, de Maîtres à penser ou autres guides auxquels nous serions peut-être assujettis ? Tout cela semble suggérer que ces « réserves » d’informations, alimentent, souvent inconsciemment pour nous, par leur flux continu, notre sphère mentale, passant par le filtre de la conscience ordinaire pour exprimer ainsi l’information qu’elles véhiculent. Mais nous appartiennent-elles vraiment en totalité (?) – sans doute en partie, car ce flux d’informations n’est pas nécessairement le fruit exclusif du travail de nos neurones, suppléé par les cellules gliales.
Le Silence s’étant établi dans la Conscience, un autre type d’Information pourrait alors être perçu, mais Elle serait peut-être, plus de l’ordre d’un « Savoir » intuitif, d’une forme d’ « Inspiration » Primordiale, et non pas duale, et serait alors du domaine de la Transcendance.

Il y aurait donc, si notre perception y est préparée – Conscience…et consciences – Mais très souvent elles sont confondues, l’Une avec les deux autres, dans le langage courant. Cela conduit à des interprétations trompeuses prenant en compte, et avec une très nette prédominance, une assimilation à la conscience analytique ordinaire, ou à la CIEN, plus exceptionnellement. La confusion se retrouve dans de nombreuses analyses et témoignages d’expérienceurs par ex. ou, à de rares exceptions, on parle très souvent de  contacts lumineux, ou pas, «avec ceci», ou «avec cela», et beaucoup moins d’intrication, ou de fusion ultime « dans l’UN»… au-delà donc de tout aspect dual – ce qui semble essentiel, pour éviter toute confusion avec des manifestations astrales et autres.
Car l’Une n’a besoin de rien pour s’exprimer – et la Vacuité semble être alors son réceptacle favori – C’est alors un peu comme le « Grand Œuvre » à réaliser en Soi !…et le reste… viendra de surcroît ?!
Alors que les deux autres utilisent l’habillage de l’intellect, les outils du mental et les pulsions des sentiments et de l’émotionnel, pour se manifester. Toutes manifestations liées à l’altérité et donc, duales par nature.

L‘Une – est au-delà de la Forme et de l’Apparence –
Au-delà des frontières de l’Impermanence –
Au-delà de l’Espace et du Temps –
Par-delà les Au-delà –
Par-delà les Mondes et les Dimensions –
Par-delà les Cosmos et leurs Univers –
Vers …un ABSOLU Indéterminé….

Les autres, sont dans la réalisation de nos tendances.

Alors, Une, ou des consciences ? Il semble que les variantes enregistrées sont le fait des différents strates où évoluent ces consciences. Des octaves de tonalités et d’harmoniques différentes !

Rêvons un peu…c’est à nous tous de composer la plus belle des Symphonies, en symbiose avec l’Univers, et Cela, qui le dépasse. La Mélodie de la Conscience « individuelle », telle une fractale de la Mélodie Céleste de l’Univers, permettrait peut-être d’inciter les Âmes, dans leur ensemble, à retrouver l’Harmonie Parfaite de la Symphonie de la Conscience.

Patje Seko

http://fcmconference.org/img/CambridgeDeclarationOnConsciousness.pdf        7/07/2012       – cf là           

* Dr Pim Van Lommel, Dr Sam Parnia, Dr JL Charbonier
** Phys. Emmanuel Ransford , Dr Neuro. Eben Elexander – Dr Astrophy. Loann Brahimi – Philip Goff – W.Brown
*** Personnel – vient de « personna » => masque : ce qui donne l’apparence…et qui aboutit à la « personnalité »  – Serions-nous donc tous masqués ? Sans même en être conscients ?!
**** Un peu d’humour : On appelle ainsi les « gesticulations mentales » dans notre cortex,… à notre corps défendant.

« A la grâce de Dieu « – Laurence de Charette – en parcourant « le songe d’une nuit d’hiver » chronique de Vincent Trémolet de Villers

 

Présentation de l’auteur 

Laurence de Charette, est la fille d’Hervé de Charette, trois fois ministre dont ministre des affaires étrangères de 1995 à 1997. Laurence de Charette est issue d’une famille aristocratique. Elle descend du roi Charles X par le duc de Berry, de l’académicien Pierre Girauld de Nolhac et de Louis Marin Charette de La Contrie, le frère du général vendéen François Athanase Charette de La Contrie.

Parcours spirituel

Malgré ses origines familiales profondément ancrées dans le catholicisme, Laurence de Charette ne se convertit que sur le tard, en 2020, à l’âge de 50 ans. Son enfance n’est pas « un terreau fécond pour la foi » : elle est baptisée et fait sa première communion, mais elle est scolarisée à l’école publique et ne reçoit aucune éducation religieuse à la maison. Ne croyant pas en Dieu, elle refuse de faire sa profession de foi.

Elle découvre la foi bien plus tard, après une expérience mystique suivant la mort d’un de ses meilleurs amis, lui-même très croyant : durant la Pentecôte, alors qu’elle se recueille sur la tombe de celui-ci, elle entend une voix intérieure lui dire : « Voici, je me tiens à la porte », sans savoir encore que cette phrase est un verset de l’Apocalypse. Elle se met alors à croire en Dieu, au Verbe incarné et en l’Esprit saint, et ressent la nécessité de se rendre à la messe, qu’elle fréquente désormais chaque dimanche. Depuis, elle multiplie les lectures spirituelles — Jacques Fesch et Séraphin de Sarov, notamment —, les formations et les retraites pour toujours mieux connaître le Christ et approfondir sa foi.

 

Pour témoigner de cette expérience, Laurence de Charette publie en 2023 À la grâce de Dieu (éd. du Laurier), dans lequel elle invite à la découverte de l’existence de Dieu dans la Bible, mais aussi dans nos vies quotidiennes.

 

Laurence de Charette- 7 juin 2023

Présentation du livre

Cet ouvrage n’est ni un témoignage ni un essai sur la conversion, mais une invitation à saisir la grâce. À travers une magnifique lettre, Laurence de Charette enjoint le lecteur à découvrir l’existence de Dieu : sa personne, la manière dont il s’adresse à chacun – à la fois dans la Bible et aussi au quotidien –, et ce que l’on gagne à le connaître… D’une grande profondeur, tout en douceur et en sensibilité, non sans humour, l’auteur se livre sur cette rencontre avec un Dieu pas si has been que l’on voudrait nous faire croire. Que l’on soit athée, en chemin de conversion ou déjà croyant, le lecteur est amené à ouvrir son cœur pour goûter à la plénitude de sa propre vie… à la grâce de Dieu !

 

Quelques versets de la Bible à propos de la grâce divine :

Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés.

Paul -Éphésiens 2:4-5       ( Ephèse appelée aujourd’hui Selkuc est située à 50km au sud d’Izmir en Turquie. Elle possèdait le Temple d’Artémis, l’une des 7 merveilles du monde. Paul s’adresse dans cette lettre à ses habitants . Voici une présentation de l’Epitre)

 

 

En effet, la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été révélée. Elle nous enseigne à renoncer à un mode de vie impie et aux convoitises de ce monde et à vivre dans le temps présent conformément à la sagesse, la justice et la piété.

Tite 2:11-12     ( il s’agit de l’épitre de Paul à Tite, son principal collaborateur d’origine grecque, son « frère » comme il le nommait.)Voici la présentation de l’épitre à Tite

Il nous a sauvés et nous a adressé un saint appel. Et il ne l’a pas fait à cause de nos œuvres, mais à cause de son propre plan et de sa grâce, qui nous a été accordée en Jésus-Christ de toute éternité.

2 Timothée 1:9       Paul emprisonné à Rome s’adresse à Timothée qui est à Ephese et à qu’il demande de lui succéder. Voici la présentation de l’Epitre)

 

En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.

Romains 6:14       (Epitre de Paul adressée à l’Eglise de Rome. Elle a joué un rôle central dans l’histoire du christianisme  . Voici sa présentation)

En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.

Éphésiens 2:8-9

Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ.

Romains 3:23-24

En effet, l’Eternel, votre Dieu, fait grâce et est rempli de compassion, et il ne se détournera pas de vous si vous revenez à lui.

2 Chroniques 30:9b « Discours des jours »), forment un livre du Tanakh, originellement rédigé aux alentours du ive siècle av. J.-C. comme un seul livre    Les Chroniques proposent une histoire d’Israël depuis la création jusqu’au terme de l’Exil à Babylone, présentant d’abord de longues généalogies jusqu’à l’époque du roi David puis insistant ensuite sur la période des rois de Juda.                     

 

Le songe d’une nuit d’hiver : passages de la chronique de Vincent Trémolet de Villers

Le Figaro 31 mai 2023

En matière spirituelle, il faut se méfier comme de la peste du témoignage. Ces récits édifiants à mi-chemin entre le mysticisme New Age et le développement personnel ; ces confessions publiques où dégouline un sirop néo-sulpicien ; ces révélations horizontales où Dieu porterait les promesses d’un bonheur «all inclusive», comme le serait une destination de vacances ensoleillée. Que le ciel soit notre cité ou qu’il soit vide, le mystère de la foi est aussi souterrain que cristallin. Celui qui le manipule le profane avant de le détruire.

C’est avec toutes ces prévenances que l’on entre dans À la grâce de Dieu, l’essai que Laurence de Charette consacre non pas à sa conversion, mais à sa rencontre avec « Celui qui est » …

Pourtant, dans le sillage d’André Frossard (cf là « Dieu existe et je l’ai rencontré » , janvier 1976), du romancier Thibaut de Montaigu,(cf là : la grâce -2021) plus récemment de l’essayiste Sonia Mabrouk ( cf là  Reconquérir le sacré), elle a choisi de prendre la plume pour écrire à sa fille, sa «princesse», que Dieu existe, et qu’elle l’a rencontré.

Rencontre tardive…C’est par la messe que ça commence. C’est un dimanche soir comme un autre. L’angoisse du retour de la semaine étreint l’auteur…

« La messe m’a transportée. (…) Les chants m’ont émue aux larmes. Tous les mots prononcés ce soir-là sont entrés en moi. La beauté de l’église m’a saisie. »

Dès lors, Laurence de Charette cherche celui qu’elle a déjà trouvé. Elle le fait dans la fréquentation des sacrements, la lecture de la Bible, le silence des monastères, avant de le reconnaître, par moments, dans l’existence ordinaire.

L’Écriture sainte, d’abord,

vers laquelle elle retourne comme on se désaltère à une source d’eau vive. Les prophètes sont aussi des poètes et leur verbe console, réveille, rassérène. Isaïe: «La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi, ma parole qui sort de ma bouche ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »   

( Isaïe ou Ésaïe (יְשַׁעְיָהוּ en hébreu, Yeshayahu, qui signifie « Yahweh sauve ») est un prophète de l’Ancien Testament (ou Tanakh selon la tradition hébraïque), qui aurait vécu sous le règne d’Ézéchias (Hizkiya) puisqu’il est fait mention de « la quatorzième année du roi Ézéchias ». Ésaïe est considéré comme l’un des quatre grands prophètes, avec Jérémie, Ézéchiel et Daniel.

Figure biblique, Isaïe aurait vécu à Jérusalem au VIII è siècle av. J.-C., approximativement entre 766 et 701. )

La retraite, ensuite,

Dans une chambre austère sans écran et sans bruit. C’est là que Charette nous décrit, un jour gris et froid, ce qui a tout d’un songe mystique. Pages vibrantes et impressionnantes traversées par l’invisible. Ce n’est pas le feu d’un volcan mais une brise légère : « Au milieu de la nuit, une présence me rend visite. Elle volète autour de moi, elle s’approche du lit et soulève doucement le drap qui recouvre mon visage, comme le ferait une mère auprès de son petit à l’heure du lever. (…) Le visage de ma mère m’est apparu. (…) Nous voguons elle et moi, parcourant ainsi longuement des immensités planes. (…) De l’autre côté s’étend un monde auquel je sens confusément que je ne peux pas accéder. (…) Paix et joie mêlées ont jailli en abondance. (…) Bonheur ardent, et en même temps plein d’une infinie quiétude, d’une volupté intérieure totale ; joie sans nom de l’être enfin délié et rassemblé à qui l’univers aurait remis son unité originelle. (…) Ineffable félicité. »

On songe évidemment aux «pleurs de joie » de Pascal, à Thérèse de Lisieux, mais aussi à Simone Weil, qui, dans La Connaissance surnaturelle, que cite Laurence de Charette, écrit ces lignes sidérantes: «Il m’emmena dans une église. Elle était neuve et laide. Il me conduisit en face de l’autel et me dit : “Agenouille-toi.” Je lui dis : “Je n’ai pas été baptisée.” Il dit: “Tombe à genoux devant ce lieu avec amour comme devant le lieu où existe la vérité.” J’obéis. »

Une expérience incandescente

Le lecteur, reconnaissons-le, est parfois déstabilisé par ce surgissement du surnaturel, du merveilleux, dans un temps qui a éteint les étoiles du ciel, évacué l’inquiétude métaphysique et relégué la religion catholique au rang d’ONG patrimoniale. Temps ricanant et revenu de tout, à qui on ne la fait pas.

Agnostique ou croyant, on est tenté de convoquer tout ce que l’esprit humain a produit, les sciences cognitives et la psychanalyse, pour détourner les yeux de ces rêves incroyables. Peine perdue. Les mots de Laurence de Charette résonnent encore, même quand on ne veut pas les croire.

La fraîcheur de son regard, la sincérité et la profondeur de son propos désarmeront les plus sceptiques. Ils pourront se sentir éloignés, impressionnés, intimidés, même étrangers : ils sortiront transformés par la force poétique et mystique de ce texte.

La foi, ici, n’est pas le fruit d’un raisonnement, d’un quelconque pari, d’une quête, d’une discipline, c’est l’effet d’un élan, d’une expérience incandescente, d’une rencontre, d’un mystère insondable : ce que l’on appelle la grâce. « Il frappe. À nouveau, je pense à cette porte, derrière laquelle Il attend. Oublié le plus souvent, ignoré, repoussé, récusé, crucifié (…), vulnérabilité totale et confiance sans borne à la fois.» Il attend. Et Laurence de Charette de renverser la question de l’existence de Dieu par cette interrogation en forme de gouffre spirituel : «Est-ce que Dieu existe sans nous ? »

Alexis Didier, un voyant prodigieux

 

Préface du livre « le sommeil magnétique » expliqué par le somnambule Alexis en état de lucidité – Paris 1856

Lorsque le ciel de la pensée humaine est obscurci par le sombre nuage du matérialisme, et que, semblable à un phare battu et aveuglé par la tempête, la lampe du sanctuaire philosophique ne verse plus dans les consciences troublées qu’une fugitive lueur impuissante à éclairer les écueils où la société menace de s’abîmer tout entière, ils sont bénis les pieds de l’homme qui, portant en ses mains le flambeau magique de la vérité, en jette les vives lumières sur les mystérieux ressorts de l’organisme humain. Aussi, le cœur ouvert sur l’infini, nous avons acclamé avec enthousiasme le somnambule Alexis, dont nous avons si souvent entretenu nos lecteurs, comme étant une manifestation évidente, une révélation visible de l’existence, dans chaque homme, d’un ange intérieur nommé âme.
Pour les hommes de notre génération, il y a un nom qui résume, pour ainsi dire, tous les miracles du somnambulisme lucide. Ce nom est celui d’Alexis. Il est pour nous hors de doute que c’est une renommée qui ira toujours en grandissant et prendra des proportions d’un fantastique fabuleux, le jour (que nous désirons bien éloigné encore) ou sa gloire aura reçu une sanction solennelle par sa mort. Jésus-Christ était parfaitement dans la vérité, lorsqu’il proclamait de sa voix divine, cette sentence qui est restée un proverbe Nul n’est prophète en son pays. En conformité d’idées et en fraternité d’âme avec lui, nous ajoutons Nul n’est prophète en son temps. Et, l’histoire en main, il nous serait facile de confirmer cette proposition en démontrant que les hommes au cœur aveugle ont toujours raillé les prédictions du génie prophétique retentissant fatidiquement à leurs oreilles incrédules en un mot, que la destinée de l’homme supérieur à son siècle est d’être perpétuellement contesté ; il faut que l’ange de la mort l’ait renversé, pour que la Gloire, appliquant sur sa bouche décolorée un baiser de ses lèvres rouges de vie, mette à son front pâli l’auréole d’une renommée posthume.
Personne n’a contesté jamais l’existence des phénomènes merveilleux opérés par le somnambule Alexis. Seulement, on les a dénaturés et on leur a enlevé leur haute portée philosophique, par les ridicules explications qu’en ont donné les adversaires intéressés du magnétisme.
Nous allons combattre les objections faites à sa lucidité par les savants qui, dans l’infirmité de leur raison étroite, refusant toujours d’admettre que quelques signes faits devant le front d’un jeune homme, suffisent pour lui inspirer une science universelle qui surpasse et éteigne leur instruction péniblement acquise, comme le soleil au matin dissipe la clarté des étoiles, traitent ces phénomènes d’hallucinations imaginaires. Il est certain que dans les séances de somnambulisme où, devant une foule d’une crédulité idiote, l’on envoie un sujet qui ne peut pas voir ce qui se passe dans la pièce à côté, dans la lune, où il aperçoit assez distinctement les habitants pour décrire leur costume, leurs traits, leurs mœurs et leurs cabanes, il y a hallucination ou mystification.
Nous accordons même que les guérisons des maladies prouvent très peu, car souvent la santé se rallume au flam beau de l’imagination mais quand Alexis lira couramment dans un livre fermé et non coupé, à la page qu’on lui indiquera, ou dans le portefeuille qu’on lui présentera, nous ne croyons pas assez à la mauvaise foi ou à la débilité intellectuelle des adversaires de la lucidité, pour admettre qu’un seul persiste à expliquer un fait aussi précis par l’imagination du somnambule et l’hallucination des spectateurs, ce qui équivaudrait à lancer à la face de tous l’accusation de folie.
Les esprits superficiels traitent ces phénomènes de jonglerie et de charlatanisme. Il est certain que presque tous les somnambules qui exploitent à Paris la crédulité publique, sont des êtres sans éducation, qui contrefont la lucidité et, à l’aide de termes vagues et ambigus, épatent les cruches. Mais lorsque, comme le somnambule Alexis, on apporte une effroyable précision de détails dans les descriptions, et que, comme nous, l’on possède plus de quatre cents récits d’objets perdus et retrouvés par lui il est difficile à un esprit logique d’expliquer les phénomènes par le charlatanisme et la jonglerie. Quant à la prestidigitation, le plus grand prestidigitateur des temps modernes, Robert Houdin, reconnaîtra que les subtilités de la prestidigitation ne peuvent produire rien de semblable.
Les esprits abêtis par de vaines et chimériques terreurs, les imaginations égarées par une religion mal entendue, considèrent les phénomènes d’Alexis comme des opérations diaboliques. Cette opinion, très-répandue dans un public très-honorable, a été un des principaux motifs qui ont déterminé Alexis à expliquer lui- même une faculté qui donnait lieu à de si étranges commentaires.
Pour nous, si nous avons avec plaisir accepté de faire l’introduction de ce livre, c’est qu’à l’exception de quelques idées que nous n’avons jamais émises, ce livre éclaire d’une vive lumière les doctrines contenues dans nos ouvrages sur la vie future.
Les esprits distingués qui ont assez étudié le somnambulisme pour croire à la réalité de ces phénomènes et à l’inconstante variabilité de leur production, trouveront un argument dans ce livre où, guidé par un sentiment élevé que nous ne saurions assez louer, obéissant à sa conscience plutôt qu’à son intérêt, il proclame la faillibilité de ses oracles.
Ce livre a été composé dans des circonstances tout à fait exceptionnelles. Alexis étant très-souffrant, se faisait endormir pour se donner à lui-même des consultations somnambuliques. C’est dans ces moments de haute lucidité qu’il a expliqué le mécanisme admirable de sa clairvoyance, le magnétiseur ayant, comme l’on peut facilement s’en convaincre en lisant ce livre, une puissante influence sur la nature des pensées de son sujet.
Nous croyons utile de dire que la personne qui l’a magnétisé pour faire cet ouvrage, était une ravissante jeune femme d’un esprit gracieux et enjoué, d’une élégante distinction de manières, possédant non seulement le goût de la science magnétique, mais douée de plus d’une rare puissance de fascination c’est pourquoi l’attirante magie de son regard rayonnant ayant éclairé le somnambule de sa lumière, ce livre se ressentira de l’enchanteresse qui l’a inspiré magnétiquement, et nous lui prédisons qu’il instruira en charmant.
Cet ouvrage contient un grand nombre de faits, parce que, comme l’a très-bien remarqué Broussais, rien n’est brutalement concluant comme un fait, et de plus, les faits miraculeux étant le seul moyen d’impression sur les masses, ce livre ne pourrait devenir populaire et passer à la postérité s’il les avait bannis ; car les expériences de la métaphysique se nomment miracles. Nous croyons que ce livre est un livre de vérité. Cependant, la lucidité ayant ses incertitudes, avoir la prétention qu’il est sans erreur, serait une opinion que la connaissance que nous avons du somnambulisme ne nous autorise, en aucune façon, à émettre. Ce volume est de pus une oeuvre sérieuse et d’une très-haute importance philosophique car en venant donner l’explication des mystères du sommeil magnétique, il fait faire un pas immense à une des sciences les plus nécessaires et les plus négligées dans ce siècle, la science de l’âme ! L’esprit qui a dicté ce livre n’est pas celui de la spéculation, sans cela, au lieu de grandir Alexis dans l’estime publique, il le laisserait dans la catégorie de ces somnambules qui exploitent la crédulité publique et compromettent tous ceux qui, s’occupant de cette science, tiennent d’une main ferme et noble l’étendard du magnétisme et pensent qu’il est indigne de la vérité de s’affubler des haillons dorés du charlatanisme.
Pour nous, nous avons saisi avec bonheur cette occasion de causer quelques instants, cœur à coeur, avec nos lecteurs bien-aimés qui, comme nous, apôtres au cœur vaillant, ont à se faire en ce siècle les propagateurs du spiritualisme visible.
Ce poste, le plus avancé de la philosophie religieuse est sans cesse attaqué, les traits de la plus mordante ironie sifflent perpétuellement à nos oreilles, voici bien des années que nous y combattons, bien que notre nature de contemplatif, ivre de poésie et d’amour, préfère le sentiment à l’action ; mais le grand inspiré du Christianisme, saint Paul, appelle la foi un bouclier et la grâce une armure de lumière forgés au ciel ; c’est pour apprendre que la vie du chrétien est une lutte perpétuelle que la mort seule terminera et remplacera par un repos immortel au sein d’une béatitude éternelle.  Le bonheur étant la satisfaction perpétuelle  du désir sans cesse renaissant de connaître, d’aimer et d’agir, ce livre ouvre devant l’intelligence des horizons inconnus il initie l’homme aux mystères les plus secrets de son organisme et de la vie de son âme il donne au cœur une consolation, en prouvant que dans l’être humain il y a autre chose que des organes de chair et de sang, qu’il y a en lui une individualité persistante et immortelle qui traverse triomphante la crise de la mort pour ressusciter dans la gloire. Plusieurs personnes, trouvant que la sagesse de notre conduite ne correspondait pas à ce qu’elles appelaient la folie de nos écrits, ont répondu que nous n’étions pas ce que nous paraissions, que nous ne croyons pas ce que nous écrivions, qu’en un mot nous étions un esprit original promenant dans le monde l’apparence d’une folie factice si ces personnes s’étaient donné la peine de lire autre chose que les titres de nos livres, elles sauraient que ce qu’elles nommaient folie, par le Paganisme était appelé sagesse, et que le Christianisme lui a donné le beau nom de foi !
Le succès de nos ouvrages nous oblige en terminant à remercier les nobles âmes qui se sont faites les propagatrices de nos idées, non parce que nous les avons imprimées, mais parce qu’en les émettant nous nous sommes fait l’écho de la tradition religieuse.
Le souffle d’un spiritualisme élevé coule sous les lignes de ce livre en sève de feu, il relèvera, nous l’espérons, les yeux vers le ciel et démontrera que la mort n’est que’ le passage du temps à l’éternité ; fils des croyances du passé, nous sentons que nous sommes les restaurateurs de la foi due l’avenir, car les miracles du magnétisme ont une voix éloquente qui, retentissant aux oreilles de la conscience endormie du sommeil profond des intérêts matériels, lui crie éveille toi !

Henri DELA AGE

pour lire ce livre 

Henri Delaage, né à Paris le  et mort dans la même ville le , est un écrivain et journaliste français, versé dans l’occultisme.

puis la présentation du livre de Bertrand Méheust édité en 2003…

 

Bertrand Méheust : Un Voyant prodigieux : Alexis Didier 1826-1886 ; Paris ; Les Empêcheurs de penser en rond/Le Seuil ; 2003 ; 492 p.

L’article qui suit est écrit à partir de la critique de Fabrice Bouthillon parue dans la Revue Commentaire, printemps 2005, Vol 28/N°109 ; Rubrique CRITIQUE.

Dans les années 1840, à Paris, à Londres, mais aussi en Normandie, à Châteauroux ou à Brighton, on pouvait voir un jeune homme, alors dans la vingtaine, se faire plonger dans un état de transe profonde par son magnétiseur attitré, Jean-Bon Marcillet, personnage lui-même haut en couleur, mais très honorablement connu, entre autres pour le courage dont il avait plus d’une fois donné la preuve dans ses fonctions de commandant de la garde nationale.

Alexis Didier, « un somnambule lucide » devenu célèbre : quelques exemples de ses dons

Ces préliminaires achevés, Alexis Didier déployait les pouvoirs de ce qu’on appelait alors un « somnambule lucide » (nous dirions extra- lucide) : les yeux bandés, et bandés d’une manière, cent fois vérifiée par les inquisiteurs les plus hostiles, à le plonger dans la cécité la plus absolue, il était capable de jouer aux cartes avec un partenaire inconnu, et de gagner la partie ; de lire des passages entiers de livres qu’on tenait fermés devant lui, et d’indiquer la page à laquelle ils y étaient imprimés ; de décrire avec la plus extrême précision à ses consultants, qu’il n’avait jamais rencontrés auparavant, leur intérieur, dans lequel il n’avait jamais mis le pied ; de deviner ce que contenait des coffrets qu’on lui présentait scellés.

Si l’on y avait placé un billet, il parvenait à le lire ; si c’était un autre objet, il disait de quoi il s’agissait, puis ajoutait, à cette performance déjà impressionnante, l’exploit proprement médusant de remonter de là à la biographie de la personne qui le lui présentait, ou de répondre à telle ou telle question qu’elle était venue pour lui poser. On l’interrogeait d’ailleurs assez peu sur l’avenir, à la différence de ce qui constitue aujourd’hui le fonds de commerce le plus substantiel de nos pythonisses ; on recourait plutôt à lui pour retrouver des objets perdus, ou la trace de personnes disparues. Un cas célèbre concerne Chopin. En 1849, le musicien, qui n’avait plus longtemps à vivre, était déjà malade et dans le besoin ; deux dames, qui voulaient l’aider, font porter à son domicile une enveloppe contenant la somme très conséquente de 25000 francs-or. La concierge, qui en ignorait le contenu, l’égare : Alexis devine qu’elle a oublié de remettre le pli, mais ne peut aller plus loin qu’une fois qu’on a réussi à lui procurer une mèche des cheveux de la gardienne. Il voit alors l’enveloppe dans un petit meuble, au pied du lit de celle-ci : et on l’y trouve (pp. 145-146). Sept ou huit ans plus tard, en 1856 ou 1857 (la date exacte n’est pas connue), l’histoire de la disparition d’un M. Bonnet, paysan de la région de Chartres, n’est pas moins stupéfiante.

Dans l’impossibilité de le retrouver, on finit par apporter sa casquette à Alexis Didier ; il indique que son propriétaire est noyé dans la rivière qui passe auprès de Maintenon ; qu’il voit son corps, tout habillé, sous l’eau, retenu par des troncs d’arbres abattus. Est-il bien sûr de ne pas commettre une erreur sur la personne, lui demande-on ; oui, répond-il, car il manque au noyé l’un de ses gros orteils. Le consultant, qui ne savait rien de ce détail, va en demander confirmation aux parents du défunt : ils le confirment, abasourdis ; on drague la rivière à l’endroit indiqué, et on y découvre le corps (p.143).

Le cas d’Alexis Didier : un des plus documenté qui soit

De tels exemples, tous plus sidérants les uns que les autres, pourraient être légion, et ils le sont effectivement dans le livre de Bertrand Méheust : car l’une des caractéristiques du cas Alexis Didier est d’être l’un des plus documentés qui soient. Publics ou privés, parus dans la presse ou consignés dans des correspondances, les témoignages à son sujet ont été d’autant plus nombreux que le somnambule et son magnétiseur avaient pignon sur rue, et vivaient de leur art. Ils organisaient des séances publiques, payantes, lors desquelles n’importe quel assistant pouvait poser une question au voyant ou le soumettre à un test ; ils apparaissaient aussi dans les salons de la meilleure société, lorsqu’un maître ou une maîtresse de maison souhaitait régaler ses hôtes d’une prestation du phénomène. Mais il leur arrivait encore de donner des séances strictement privées, pour des personnes du plus haut rang, désireuses d’en avoir le cœur net : membres de la Chambre des Lords à Londres, ou de celle des Pairs à Paris, et même (ce fut leur apogée), la propre famille de Louis- Philippe, au début de 1847 : les ducs de Montpensier et de Nemours, fils du roi, la princesse Adélaïde, sa sœur, étaient présents.

Alexis Didier dans l’oeuvre d’ Alexandre Dumas .

Les relations d’Alexis Didier et d’Alexandre Dumas sont ainsi parfaitement connues ; ce sont elles qui ont inspiré à l’écrivain son célèbre roman magnétique, Joseph Balsamo, et lui ont fait prêter à ce devin des gestes, des attitudes, des répliques même, qu’on sait avoir été celles d’Alexis. Mais il y a mieux. Le 26 mai 1843, au cours d’une séance pour happy few chez Mme de Saint-Mars, Alexis devine que le terme inscrit sur un billet caché à l’intérieur d’une boîte scellée est celui de « Politique » : performance pour lui banale, sauf que ce jour-là, c’était Victor Hugo qui avait écrit le mot. Le poète en resta bouleversé. Chacun sait, ou croit savoir, que ce fut la mort de sa fille Léopoldine qui le fit chavirer dans l’occulte, au point qu’il a fini en faisant tourner les tables ; or cette mort est de septembre de la même année, et il n’est pas possible que ces deux épisodes n’aient pas réagi l’un sur l’autre.

 Analyse critique des performances d’Alexis Didier par Bertrand Méheust : étude à partir de l’histoire, de la philosophie, de la criminologie. examen aussi sous l’angle du compérage et de la magie

Un Voyant prodigieux ne contiendrait-il que ce que je viens d’en résumer, pareil livre mériterait déjà le détour ; mais M. Méheust a encore enrichi l’étude de cas, à laquelle il a intelligemment voulu se limiter, en la plaçant sous la clarté d’analyses qui relèvent les unes, de l’histoire ; les autres, de la philosophie ; les dernières, en somme, de la criminologie. Je commence par celles-ci, tant il est avéré, depuis Fontenelle et la dent d’or, que sur de tels sujets, la bonne méthode l’exige. Les performances incompréhensibles qu’on relate d’Alexis Didier étaient-elles réelles, oui ou non ? L’auteur prend la question à bras-le-corps, et il la traite avec ce mélange d’ouverture intellectuelle et de rigueur méticuleuse qui fait, à mes yeux, le mérite principal de son ouvrage. Alexis, par exemple, soutirait-il, mine de rien, des informations à ses consultants en les faisant parler sans qu’ils s’en aperçussent, ou en captant des indices infra-verbaux, qu’ils lui fournissaient innocemment ? Pour Bertand Méheust, il n’est pas contestable qu’une partie des vérités qu’Alexis énonçait lui parvenait de la sorte ; mais il ne l’est pas moins, sauf à récuser de façon systématique tout le corpus des témoignages, qu’une autre partie ne pouvait lui venir de là – qu’on se souvienne du gros orteil de feu Bonnet. L’hypothèse du compérage résiste encore moins à l’examen : outre que, pour n’y pas donner prise, fréquemment Marcillet quittait la pièce après avoir endormi Alexis, celui-ci a pratiqué durant treize ans, devant les publics les plus divers et les plus imprévus : ce sont donc des milliers de complices qu’il lui aurait fallu, sans compter que, d’un point de vue sociologique, il n’est même pas imaginable que Lord Normamby, ambassadeur de Sa Majesté britannique en France, le prince d’Oettingen-Wallerstein, ministre de Bavière à Paris, le duc de Nemours, une Infante d’Espagne, et j’en passe, aient consenti, les uns après les autres, à se faire les comparses d’un saltimbanque. Reste alors l’explication par la prestidigitation ; eh bien, elle est exclue par l’autorité la plus haute, puisque, le 3 mai 1847, à l’initiative du marquis de Mirville, un catholique persuadé que les pouvoirs d’Alexis étaient d’origine diabolique, et qui n’en tenait que davantage à les faire constater, le jeune homme fut confronté au roi des prestidigitateurs, Robert- Houdin en personne. Partie de cartes les yeux bandés, lecture dans un livre fermé, identification de l’auteur gardé secret d’une lettre, etc. : le magicien eut droit à tout, en sortit confondu, et attesta par écrit qu’il lui était « impossible de ranger [ces faits] parmi ceux qui faisaient l’objet de son art et de ses travaux ». Bref : si soupçonneux qu’on veuille être, il semble qu’il faille admettre qu’Alexis Didier avait bien les dons qu’on lui attribuait.

Les corollaires de cette conclusion sont très dérangeants, et d’abord pour une certaine tradition philosophique. Sur sa quatrième de couverture, M. Méheust se présente d’ailleurs clairement comme « philosophe, spécialiste de la voyance » : il doit y falloir du courage, si j’en juge par celui dont aurait besoin, au sein de sa corporation de rattachement, qui voudrait s’annoncer comme historien spécialiste du même objet. Il a donc pris un malin plaisir à choisir, pour épigraphe de son ouvrage, une phrase de Kant dans Les Rêves d’un Visionnaire (l’exécution qu’il fit subir en 1756 aux voyances de Swedenborg) : « Quelle perspective de conséquences étonnantes, écrivait le philosophe de Kaliningrad, si on pouvait présupposer qu’un seul de ces faits soit garanti ». Or voilà qu’avec Alexis Didier, des faits garantis, on en a à foison ; d’où une polémique argumentée et suggestive de l’auteur, contre le traitement par prétérition qu’inflige au magnétisme, au bénéfice de la conception cartésienne d’un moi totalement insulaire, la philosophie contemporaine, en particulier celle qui se réclame de la phénoménologie. L’opacité habituelle aux productions de cette école est d’ailleurs telle que je me sens et porté, et réduit, à croire là-dessus M. Méheust sur parole ; je préfère passer, sans autre forme de procès, à la mise en perspective historique qu’il esquisse du cas d’Alexis.

Du magnétisme de Messmer à la transe somnanbulique : des méthodes et états qui dépassent la raison pure et qui monopolisent l’intérêt dans la décennie 1850-1860 

Car lorsque, vers 1840, la carrière de celui-ci commence, le magnétisme stricto sensu a déjà derrière lui plus de soixante ans d’une existence tourmentée. Elle s’était inaugurée lorsque le médecin viennois Anton Mesmer (1734-1815) était venu à Paris proposer des cures, fondées sur le postulat de l’existence d’un fluide universel, dont un praticien pouvait arriver, par voie de magnétisation, à contrôler les mouvements chez ses patients. Le mesmérisme passionna, en pour et en contre, la Cour et la ville ; or c’est l’un de ses adeptes, le marquis de Puységur, qui fut inopinément à l’origine de la découverte de la transe somnambulique. En avril 1784, de passage sur ses terres, il entreprit de magnétiser un de ses paysans, le jeune Victor Race, pour le guérir d’une fluxion de poitrine. Il s’attendait à produire les effets habituels de la pratique mesmérienne, bâillements, suées, convulsions, le tout suivi d’un mieux. Or «les choses ne se déroulent pas selon le schéma prévu. La personnalité du patient se modifie ; un autre moi surgit, qui semble surplomber sa conscience vigile ; mais il y a plus : le jeune homme prévoit le déroulement de sa maladie, en fixe les étapes et semble capable de lire les pensées de son maître avant qu’elles aient été formulées. Stupéfait, le marquis constate, en multipliant les expériences sur d’autres patients, que l’on peut assez régulièrement reproduire l’étrange état, et que les autres somnambules sont également capables de diagnostiquer les maladies, de lire les pensées cachées, d’avoir des aperçus sur des événements soustraits à la connaissance normale » (p. 23). Par analogie avec le somnambulisme naturel, le marquis dénomma cet état le somnambulisme lucide, et il publia en 1784 – l’année même où paraissait La Critique de la Raison pure – un Mémoire pour servir à l’Histoire et à l’Etablissement du Magnétisme animal, qui déchaîna la controverse. Plus d’un millier d’écrits en tous genres parurent sur la question, rien qu’en français, avant la Révolution. Le corps médical fut particulièrement divisé, si bien qu’en 1826, l’Académie de Médecine finit par créer une commission ad hoc, qui, en 1831, reconnut la réalité de la lucidité magnétique. Ces conclusions déclenchèrent une réaction des médecins antimagnétiques, majoritaires à l’Académie, qui les firent tout d’abord enterrer, puis, en 1842, firent décider, pour plus de sûreté, que leur Compagnie n’examinerait plus ces sujets. C’est donc à partir de cette date que le magnétisme devient l’affaire de médecins en lisière de la corporation, d’hommes de lettres, ou de femmes du monde ; il se réfugie dans les salons, parce que les laboratoires lui avaient fermé leurs portes. Sa vogue n’en fut tout d’abord que plus grande, favorisée aussi par le bouillonnement intellectuel qui précéda 1848, et qui fit qu’il trouva quelque temps des appuis à Gauche comme à Droite, ou dans l’Eglise. Il bénéficia ainsi, dit M. Méheust, d’une fenêtre de visibilité d’une dizaine d’année, qui correspond exactement à l’activité d’Alexis, et qui va jusqu’au coup d’Etat de Louis-Napoléon, après lequel la Gauche fut gagnée au positivisme, tandis que la Droite et l’Eglise regardaient désormais avec une méfiance croissante des phénomènes qu’elles cataloguaient de plus en plus vite comme subversifs, ou comme sataniques. Au début des années 1860, Alexis Didier met ainsi un terme à sa carrière, pour des raisons mal connues, parmi lesquelles l’épuisement physique que lui causaient les séances a dû peser d’un grand poids : la fenêtre magnétique se referme.

Cela n’entraîne pas que les réalités sur lesquelles elle avait jeté du jour avaient cessé d’exister. Et de fait, quoique sans y insister trop, M. Méheust rappelle qu’il faut aussi replacer le cas Alexis dans une durée beaucoup plus longue. Thaumaturgie, télépathie, double vue, bilocation, divination : ces performances sont en fait typiques de ce que les spécialistes d’histoire des religions appellent le chamanisme, et que les ethnologues contemporains rencontrent encore de nos jours chez certains peuples premiers. L’histoire intellectuelle, politique et religieuse des nations d’Occident a tendu à effacer cette réalité religieuse de leur mémoire, mais des savants – Carlo Ginzburg, par exemple – ont essayé de montrer qu’elle a pourtant survécu souterrainement en Europe, sous forme populaire et folklorique, symbolisée par les figures clandestines du rebouteux, du sourcier, de la sorcière. Le magnétisme fait-il irruption quand des membres des classes supérieures (un docteur de l’Université de Vienne, un marquis de la Cour de France) tendent la main, sans le savoir, à cette tradition cachée ? C’est fort possible. D’une part, le marquis de Puységur le découvre au contact d’un paysan ; d’une autre, l’une des voies les plus traditionnelles d’accès à la condition de chaman est la transmission familiale : or il semble bien que le père et la mère d’Alexis Didier aient eu une certaine propension à développer des états de somnambulisme lucide, et il est certain que son frère a joui exactement des mêmes facultés que lui.

Deux remarques, pour finir, qui vont d’ailleurs en sens inverse l’une de l’autre. Bertrand Méheust insiste sur les conséquences philosophiques que les faits qu’il établit devrait avoir, mais a- t-il songé à leurs conséquences politiques ? Car depuis la Révolution, ce sont toutes nos institutions qui reposent, ou du moins, prétendent reposer, sur le postulat d’un individu insulaire et cartésien : le docteur Guillotin avait du reste compté parmi les adversaires les plus acharnés du mesmérisme. Le frère magnétique d’Alexis s’appelait par ailleurs Adolphe ; qu’il me soit permis d’y voir un discret rappel providentiel des liens qui ont uni, au XXe siècle, l’occultisme et la contestation de la démocratie libérale. A en croire Otto Strasser (autorité, il est vrai, sujette à assez forte caution), la ville natale de Hitler, Braunau-am-Inn, avait fourni à l’Allemagne des médiums célèbres pendant des siècles ; il est d’autre part bien connu qu’après la première guerre mondiale, à Munich, le parti nazi a été lancé par la société ésotérique dite de Thulé, et il est arrivé au moins une fois à Hitler de dire, expressis verbis, qu’il suivait son chemin « avec la précision d’un somnambule ». Je ne prétends pas savoir ce qu’on doit en conclure, mais il me paraît sûr qu’il y a là quelque chose qu’il faudrait penser.

D’autre part et enfin – cela pour réagir à l’élimination un peu trop rapide, par l’auteur, (pp. 232, 306-309, etc.) de toute problématique théologique pour rendre compte du cas d’Alexis, qui faisait personnellement profession de la foi catholique : je suis, pour ma part, frappé par la similitude qui existe entre ses performances et certains des récits de miracles du Christ que rapportent les Evangiles, et que l’exégèse contemporaine renvoie la plupart du temps à l’allégorie, à la symbolique, ou à la mythologie. La ressemblance saute aux yeux non seulement pour les réussites (Jésus devinant l’identité (Jn, IV 17-18) ou les activités (Jn , I 47-50) de tel ou tel de ses interlocuteurs), mais aussi, pour les échecs. M. Méheust consacre ainsi plusieurs pages à la question des « sceptiques inhibiteurs », c’est-à-dire à ces spectateurs des séances d’Alexis qui étaient si hostiles à l’idée qu’il pût jouir de dons réels, que leur seule présence le rendait incapable d’accomplir ses prouesses habituelles. Or que trouve-t-on par exemple en saint Marc, VI, 4-6 ? Le Christ est retourné dans le village de ses pères, et il y expérimente que nul n’est prophète en son pays : les gens du coin refusent tellement l’idée que le fils du charpentier ne se réduise pas à cette identité, qu’« il ne put faire là aucun miracle » (Mc, VI 5). L’expérience est exactement comparable, et cela peut se comprendre : si la vie du Christ est le sommet de l’histoire religieuse de l’humanité, il est logique qu’elle en récapitule toutes les réalisations antérieures, y compris la chamanique. C’est du reste ce qui fait qu’on peut parfaitement retrouver, dans les récits de la Passion, la trame la plus classique des rituels d’initiation du chaman. L’impétrant subit toujours, pour commencer, une lacération de son corps, qui symbolise sa lutte avec le mal ; puis le lien qu’il aura désormais avec le ciel est matérialisé par une ascension, qui, dans les cultures les plus archaïques, peut se réduire à celle du poteau central de la hutte, sinon même à celle du tronc d’un arbre. La victoire sur les forces maléfiques est au bout : étapes initiatiques que reprennent exactement le déchirement du corps du Christ par ses bourreaux, son élévation sur le bois de la Croix, et la Résurrection.

Je me résume : ce livre est l’un des plus stimulants que j’aie lu depuis dix ans. Fabrice Bouthillon.

voir la voyance pour les nuls 

pour aller plus loin : thèse sur le kardécisme , un nouvel avatar initiatique ?

Recherche scientifique : un naufrage mondial

mise à jour le 26/08/2023

 

de Jean-Claude Bourret et Jean-Pierre Petit  -5 mai 2022

Alors que la France regorge de talents et d’intelligences créatrices, le constat est sévère : la recherche scientifique est en panne.
Que s’est-il passé ? Que se passe-t-il ? Jean-Pierre Petit a mené l’enquête.

Si on n’en finit plus de décrire au public les fantastiques développements de la technologie, qui ne sont en réalité que la mise en oeuvre d’outils qui ont vu le jour entre 1895 et 1960, celui-ci sait-il que la science fondamentale connaît, depuis six décennies, une crise sans précédent ? Jean-Pierre Petit révèle, par exemple, que la cosmologie se fonde sur deux articles originaux de Karl Schwarzschild datés de 1916. Des articles rédigés en allemand, mal traduits en anglais, avec de graves erreurs ayant faussé les travaux des astrophysiciens depuis… 1970 !

En répondant aux questions pertinentes et percutantes du journaliste Jean-Claude Bourret, Jean-Pierre Petit, le chercheur qui trouve et qui a vu des découvertes importantes pillées par des pays étrangers, dresse un bilan dont l’électrochoc pourrait être salvateur pour le monde scientifique.

 

 

interview sur Nurea TV il y a un an

pour lire les commentaires

La « MHD » ou La Magnètohydrodynamique…Hallucinant ce J.P PETIT…_ mixé par R.Bus   (vidéo de 9:47)

La France a 30 ans de retard face aux américains sur le sujet…Dixit JP Petit. Jean-Pierre Petit, est un scientifique français spécialiste en mécanique des fluides, physique des plasmas, magnétohydrodynamique et en physique théorique ; il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique en activité en tant qu’astrophysicien à l’observatoire de Marseille. Il est un pionnier d’un pan de recherche abandonné dans les années 1970, la magnétoaérodynamique. Il a notamment mis au point le principe de convertisseur MHD pariétal. Il a participé régulièrement à des colloques internationaux sur la MHD. En cosmologie, il a travaillé sur la « théorie de la bigravité ».

 

 

Le SARS-cov2 est bien une arme biologique – par David E.Martin

 

 source Thiery Didiers blog Médiapart « origine du virus et de la folie liberticide »

Nous avons affaire au final à une arme biologique (un poison binaire) – sélectionnant le vivant – où le virus synthétique n’est rien comparativement à la délivrance du « vaccin » », a déclaré récemment David E.Martin au Covid Summit III au Parlement Européen « Il n’y a pas eu de fuite de laboratoire à Wuhan mais une bio-militarisation intentionnelle d’un virus »

 

Au sujet de l’ICS ( International Covid Summit)

La 3e édition de l’International Covid Summit (ICS 2023) s’est déroulée au Parlement européen à Bruxelles, du 2 au 4 mai dernier. L’ICS est un espace créé pour que les médecins et professionnels du monde entier puissent échanger sur la gestion (ou l’origine en l’occurrence) de la crise sanitaire, dans un temps et un espace politique. Ici européen. Mais l’ICS n’est ni organisé ni financé par l’assemblée européenne. Il est à l’initiative de certains députés européens.

Qui est D E. Martin ?

Martin y a été invité en tant que fondateur et président-directeur général de M.CAM, une société internationale qui a pour activité le “capital immatériel”. Soit tout ce qui englobe les éléments non monétaire et non physique qui développe de la valeur : par exemple, les brevets intellectuels. David Martin s’est spécialisé dans les dépôts de brevet de l’industrie pharmaceutique. Il a été engagé, par exemple, par le gouvernement US pour rechercher l’origine des souches d’anthrax des attaques du début de années 2000.

REINER FUELLMISH : PANDEMIC FRAUD version intégrale jusqu’à environ 1H sur 1H 20

Découverte du coronavirus en 1965 en tant que modèle d’agent pathogène

Le coronavirus en tant que modèle d’agent pathogène, nous dit-il, a été isolé en 1965. Il était associé au simple rhume. Il a été immédiatement identifié comme un agent pathogène pouvant être utilisé et modifié pour toute une série d’objectifs.

Pfizer dépose un brevet de premier vaccin à protéine de pointe en 1970

En 1967, il a été procédé aux premiers essais humains sur l’inoculation de personnes. Ensuite, 1975, 1976 et 1977, on a commencé à chercher comment modifier le coronavirus en l’introduisant dans différents animaux, les porcs et les chiens.  C’est sur cette base que Pfizer a déposé le brevet du premier vaccin à base de protéines de pointe en 1990.

Dix ans plus tard, le 28 janvier 2000, Timothy Miller, Sharon Klepfer, Albert Paul Reed et Elaine Jones déposent, toujours pour Pfizer, le brevet d’un vaccin à protéine de pointe contre le coronavirus canin. Il est publié sous le nom de brevet américain 6372224. Ce vaccin comprenait spécifiquement la protéine de pointe « S »

En 2003, c’est le CDC (Central of Desease Control and Prévention) qui dépose un brevet pour “isoler” le SARS-CoV-1 et protéger la totalité de la séquence génomique ainsi que les méthodes de détection du Sars Cov. La séquence génétique déposée par les CDC en 2003, 2005 et 2006 présente une identité dans 89 à 99 % de la séquence chevauchant le SARS-CoV-2.

A Chapel Hill- Université de Caroline du Nord- en 2002 est déposé un brevet de modèle de vaccin ARN

En avril 2002 est déposé le brevet 7279327 par l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill sous la dénomination : « The mRNA Vaccine « model » is patented as « an infectious, replication defective clone » aux noms de  Krisopher M. Curtis et Boyd Yount. La source du financement qui a permis la recherche : le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) dirigé par Anthony Fauci ((ce brevet 7279327 a été transféré de l’UNC Chapel Hill aux NIH en 2018).

Ce modèle de vaccin : une arme biologique

Le « modèle » du vaccin à ARNm est breveté comme « un clone infectieux à réplication défectueuse », Martin nous dit que l’UNC a réussi à fabriquer un virus capable de cibler un individu – en l’occurrence l’épithélium pulmonaire humain – mais sans causer de dommages collatéraux à d’autres individus, et qu’il s’agit donc d’une arme biologique. D’après Martin, ce pathogène particulier a été spécifiquement étiqueté comme une technologie de plate-forme de bioterrorisme et d’armes biologiques en 2005.

En 2015-2016, sur la base d’échantillons de l’institut de virologie Wuhan de 2011 deux articles indiquent que la chimère ainsi produite est prête pour l’émergence humaine.

L’étude -in vivo – sur la protéine de pointe du virus, s’est poursuivi ensuite à l’Université de Caroline du Nord à partir de coronavirus échantillonnés par l’Institut de virologie de Wuhan  entre 2011 et 2013 – malgré le moratoire sur le gain de fonction décidé en 2014 – et a abouti à deux articles – : un, en 2015 et un, en 2016, indiquant tous deux que la chimère conçue par le laboratoire ciblait le tissu endothélial, le tissu pulmonaire, le tissu rénal, « et qu’elle était «  prête pour l’émergence humaine ».

En 2015 Moderna achète la technologie des nanoparticules lipidiques

En 2015, Moderna – le concurrent principal de Pfizer dans la course au vaccin anti- Covid – fait un pas décisif pour le développement d’un vaccin à ARNm. Elle achète à AlCana ​​Therapeutics, la licence pour la technologie des nanoparticules lipidiques. Et en avril 2019, Moderna est amenée à modifier 4 demandes de brevet rejetées pour inclure le terme libération accidentelle ou intentionnelle d’un agent pathogène respiratoire comme justification de la fabrication d’un vaccin.

En novembre 2019 Moderna commence le séquençage d’un vaccin anti-covid 19

Huit mois plus tard, en novembre 2019 – bien avant que soit déclarée la pandémie – après avoir conclu un accord de coopération avec l’UNC Chapel Hill et le NIAID – Moderna commence le séquençage d’un vaccin à base de protéine de pointe contre le Covid-19.

David Martin dit qu’il n’y a pas eu de fuite de laboratoire à Wuhan mais une bio-militarisation intentionnelle d’un virus.

 Nous avons affaire au final à une arme biologique (un poison binaire) – sélectionnant le vivant – où le virus synthétique n’est rien comparativement à la délivrance du « vaccin » », a déclaré récemment David E.Martin au Covid Summit III au Parlement Européen « Il n’y a pas eu de fuite de laboratoire à Wuhan mais une bio-militarisation intentionnelle d’un virus »

Voici l’échange de Lulu, la messagère des anges avec Mom, un ange philosophe

 

LES ANGES PHILOSOPHES
MESSAGE DU JEUDI 4 AOÛT 2022

L : Bonjour, Mom ! Tu es là
_ Oui , ma lulu.

L : Que penses-tu de ces trois derniers textes ? Apportent-ils
quelque chose de neuf ? Je crains de me répéter et les
rencontres avec les anges ne sont-elles pas trop nombreuses
ou trop similaires pour les lecteurs ?
_ En effet, il y a des répétitions et nous allons y remédier. Il
faut à présent que tu passes à une vitesse supérieure. Tu vas
devoir t’intéresser à d’autres aspects de la vie céleste, et nous
allons te former. Les anges philosophes nous y aideront et
confirmeront ton initiation.

L : Que va-t-on m’enseigner de plus ? Votre philosophie ne
tient-elle pas en un seul mot, l’Amour ? Tout est dit, n’est-ce-
pas ? Vous m’avez déjà appris tant de choses !
_ Les aspects de la vie céleste auxquels je fais allusion, sont
des aspects de notre activité, à des échelons supérieurs, et tu
ne connais pas tout, loin s’en faut, de notre véritable
organisation.

L : Je suis au courant pour la hiérarchie, le cercle des anges
qui entourent le Seigneur, les anges gardiens, les tutélaires
,les guerriers, les novices en formation, tout ce que tu m’as
déjà permis de découvrir.
_ Il y a des millions de millions d’anges au ciel, et leur réalité
ne se résout pas à notre petit cercle de nomades. Ces
myriades d’anges ont toutes une fonction et une raison d’exister
Il y a dans l’univers, d’autres mondes et d’autres habitants qui
ne vous ressemblent pas, et dont le cœur et les qualités sont
immenses. Ils vous viennent en aide, mais vous ne les voyez pas,
et si de nombreuses catastrophes ont été évitées sur cette
terre , c’est grâce à eux.
Vous avez été créés à l’image de Dieu. Il a pour vous une
affection particulière et un amour qui ne faiblira jamais, malgré
vos fautes innombrables et votre manque de respect à son
égard. Il vous pardonne toujours, car son amour pour vous est
incommensurable.
Nous sommes cependant parvenus à un point de non-retour.
Les exactions commises sur cette terre ne peuvent plus se
perpétuer, et nous devons y mettre un terme.
Cette semonce se rapproche à grands pas. Vous allez vivre
les Trois jours annoncés, et vous devrez vous prosterner dans
la prière. Les êtres d’autres planètes vous assisteront, ainsi
que les Justes, les Saints et les Innocents.
Il en reste si peu parmi vous !

L : Que puis-je faire, Mom ? Je me sens bien petite et inutile
devant cette immensité, peuplée d’anges et de créatures
célestes !
_ Tu dois continuer à écrire les messages sans te poser de
questions, et tu dois faire ton travail de messager. Nous
sommes là pour te guider.
Il te faut à présent préparer les humains à l’arrivée imminente
des Trois jours et les informer, afin qu’ils se noient dans les
larmes de la prière.
« Prosternez-vous, humains ! L’heure est proche ! Votre Dieu
vous observe et vous juge, et son fils va revenir pour prendre
votre défense, une fois de plus. Il va revenir dans toute la
splendeur de sa gloire, pour juger les vivants et les morts ».

L : Qui écrit ? Je ne reconnais pas ton écriture, Mom !
_ C’est pourtant moi , ma mie ! Je ne peux pas faire mieux, en
raison des perturbations dues à la chaleur.

L : Le jeune Jésus va-t-il bientôt revenir ?

_ Oui, mon enfant, et tu connais la date !

L : Dois-je publier le quatrième livre ?
_ Bien sûr !

L : Que penses-tu des deux derniers textes ?
_ Ils sont bien, mais tu dois maintenant rajouter une exégèse
de tes premiers messages, pour mieux éclairer les hommes sur
le sens de nos paroles, et cela donnera un livre d’un genre
nouveau.

L : Que veux-tu me confier sur la vie angélique ?
J’ai été enthousiasmée par le rôle d’Emenil et d’Emex ! Pourrai-
je avoir des précisions sur la mission de Nomi ?
_ Elle te répondra elle-même, un jour prochain. Sache qu’elle
est placée avec Volo, au plus haut niveau céleste, et qu’elle
est très proche du Seigneur.

L : Je n’aperçois plus cette calligraphie sublime de Nomi , celle
des premiers jours !
_ Car nous t’avons formée à autre chose. Tu as appris à écrire
nos messages plus vite, et nous avons traité l’actualité et la vie
quotidienne des humains. Les préceptes de Nomi sont
universels et n’ont nul besoin d’être réécrits. Ils sont une
perfection en soi, et ils sont bénis.

L : Je l’avais compris, Mom . Raconte-moi encore la vie au
ciel , je t’en prie !
_ La vie au ciel est la vie que le Seigneur va vous offrir,
si votre âme est pure. Ainsi, vous serez récompensés de tous
les sacrifices consentis, et de votre respect à son égard. Vous
devez manifester votre obéissance aux lois de Dieu, et
abandonner cette soumission au pouvoir de l’argent, qui est
une soumission au Perverti.

L : Comment agir dans une société où tout est régi par l’argent
et le pouvoir ? Si j’étais plus jeune, j’aurais fait davantage !
_ Nous le savons, lulu. Mais tu peux déjà en discuter sur
Internet. Prends exemple sur tes amis écrivains. Tu sais le faire et il te faudra être convaincante. Nous serons là avec toi,
comme toujours.

L : Que va-t-il se passer en Ukraine ?
_ La guerre va se poursuivre avec son cauchemar de victimes
innocentes, et de provocations de part et d’autre. C’est une
lutte fratricide, une lutte à mort, qui laissera exsangue une
nation brisée.

L : Parle-moi plutôt des anges philosophes et de leur mission
au royaume des cieux ?
_ Les anges philosophes sont des êtres merveilleux, dont la
bonté et l’intelligence dépassent celles de tous les anges du
ciel .Leur savoir est immense.
Ils sont notre recours pour toutes les questions que nous nous
posons sur l’équilibre de cet univers, et particulièrement, en ce
qui vous concerne.

L : Ressemblent-ils aux autres anges ?
_ Tous les anges ne se ressemblent pas, sauf nous les
nomades, qui avons beaucoup de similitudes à la fois
physiques et morales. Notre point commun est avant tout la
pureté et l’amour de Dieu qui coule dans nos veines, en se
déversant à travers notre corps angélique, jusqu’à vous.
Quant aux anges philosophes, ils ont une allure majestueuse
et leur éclat irradie jusqu’aux confins du paradis.
La sagesse et la bonté, la compassion et l’harmonie les
nimbent d’une aura lumineuse qui vous pénètre et vous emplit
d’une solution de savoir, de raison et de félicité.
Ceux qui les approchent sont pris dans un tourbillon de
pensées et de sentiments avides de découvertes. Ils sont
comme un réservoir de connaissance, semblable au réservoir
d’amour que sont les Chérubins ou les Trônes.

L : Nomi et Volo sont des anges philosophes ?
_ Oui, et ils ont été tes premiers guides !

L :  Quel immense honneur !

L : Dis-moi , Mom , en ce moment je n’ai plus de rêves étranges
, ni de rencontres avec des personnages du passé ?
Pourquoi ?
_ Il y a autour de toi un cercle d’hostilité créé par le Perverti
depuis déjà longtemps, et dont tu souffres encore aujourd’hui.
Il te faut le détruire. Va dans une église ! Va communier ! Tu es
submergée par les soucis, et ta santé se fragilise avec la
chaleur. Nous allons t’aider. Nous sommes là, mamour,
indestructibles dans notre amour pour toi ! Hauts-les-cœurs,
lulu ! Tes amis sont avec toi et nous t’aimons !
L : Moi aussi je vous aime, mes vagabonds. Aidez-moi !
Protégez les enfants ! LOVE YOU . Love, love, love !

Vous pouvez retrouver les autres messages de Lulu publiés sur le Temple des Consciences

« Phénomènes – Et si notre réalité était un rêve ? »…un essai collectif pour un regard d’ensemble sur OVNI, poltergeists et autres phénomènes paranormaux

25 août 2022-Romuald Leterrier- Laurent Kasprowicz-

 

 

 

La présentation de la quatrième de couverture :

POLTERGEIST, EMI, OVNIS, CONTACTS AVEC LES DÉFUNTS OU RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE, LES PHÉNOMÈNES SPONTANÉS ONT TOUS DES CARACTÉRISTIQUES SEMBLABLES.

Ils défient les lois de la nature et se jouent des témoins et des chercheurs. Mais d’où proviennent ces manifestations ? Auraient-elles, comme le proposent les auteurs de ce livre, une source commune ?

Issu des réflexions d’un collectif de chercheurs pluridisciplinaire international (ufologues, ethnologues, sociologues, psychologues, philosophes), cet ouvrage dresse le constat suivant : derrière la matérialité des phénomènes paranormaux et ovnis, il existe également une dimension archétypale et symbolique.

Un point de vue qui permet d’envisager la réalité de ce que les anciens nommaient  » monde invisible  » ou  » âme du monde  » qui interagit avec nous. Un nouveau paradigme pour appréhender notre rapport au réel et à l’univers.

Voici la présentation d’un livre qui s’ouvre sur deux avis de lecteurs.

Le premier, très favorable, présente bien la dimension de cet ouvrage collectif.(Cf analyse ci-dessous)

Le second, après avoir souligné sa vision d’un monde partagé entre le monde matériel, le monde intermédiaire, objet du livre, et le monde primordial, regrette que cet ouvrage n’évoque que les liens entre les deux premiers mondes et qu’il souffre, de ce fait, d’une vision parcellaire, point de vue que je partage. Ceci n’empêche pas de souligner la qualité des théories explicatives du fonctionnement des deux premiers mondes à travers l’examen des anomalies qu’ils génèrent dans leur rencontre.

L’article se poursuit par une analyse de la préface de Bertrand Méheust qui détermine les grands traits de l’approche des différents auteurs en soulignant à la fois l’intérêt pour le caractère novateur de celle-ci tout en précisant que celui-ci ne signifie pas nécessairement une adhésion à cette vision.

L’article aborde ensuite les contributions des différents auteurs enrichies par des interviews vidéos de certains de ceux-ci.

Il se prolonge enfin par la présentation plus succincte des livres « OVNI et conscience » par Fabrice Bonvin  (2021) et « Apparitions mondiales d’humanoïdes » par Eric Zürcher (septembre 2018)

 »Phénomènes » : livre fascinant et annonciateur de la prochaine révolution paradigmatique  ( commentaire du 11 septembre 2022 sur Amazon)

Un premier avis très positif :

La lecture de ‘’Phénomènes’’ est aujourd’hui absolument nécessaire si on veut espérer être en mesure d’entrevoir un jour la profonde et véritable nature de notre réalité. Les différentes contributions sont toutes de très haute facture. N’utilisant pas le jargon habituel et obscure des spécialistes, elles permettent à toutes et à tous de pouvoir cerner méthodiquement et très clairement les éléments les plus critiques de ce débat passionnant.

Au tout début du XXème siècle, le grand physicien William Thomson s’était senti en mesure d’annoncer que définitivement, il n’y avait plus rien à découvrir en physique et que tout ce qui restait à faire consisterait à augmenter la précision des mesures. En effet, quand Thomson fit ce constat, il ne restait en physique pratiquement qu’une ou deux « petites » anomalies (dont celle du rayonnement du corps noir). On sait ce qui s’est passé par la suite avec l’avènement de la relativité et de la physique quantique (ironiquement la même année que la déclaration de Thomson) qui ont tout remis en question.

La leçon qu’il faut retenir ici (et que les auteurs exploitent à merveille dans leur argumentation) est qu’Il ne faut jamais sous-estimer la puissance épistémologique et le pouvoir extraordinaire que mêmes les plus petites anomalies ont de pouvoir remettre en question les paradigmes dominants les mieux ancrés et que certains pensent être définitivement établis.

Les phénomènes dits paranormaux sont bien des anomalies ontologiques qui nous rappellent en permanence que notre perception de la réalité est parcellaire et très incomplète. Même s’il existe des milliers de cas de témoins directs et crédibles (voir les très nombreux rapports de police dans le domaine des poltergeists ou les très nombreuses observations d’ovnis par les militaires ou les pilotes), ces phénomènes continuent à être ignorés voire ridiculisés. Pourtant et depuis plus d’un siècle, de très nombreuses sommités intellectuelles et scientifiques se sont intéressées à ces aspects fascinants de notre réalité. On peut citer des Nobel comme Flammarion, Bergson, Carrel, Richet, Pauli, les Curie, Wigner, Josephson ou Kary Mullis. Qui se rappelle aujourd’hui qu’Einstein a écrit la préface du livre ‘’Mental Radio’’ sur la télépathie d’Upton Sinclair ?

Le paranormal n’a donc absolument rien de ridicule, Bien au contraire. On commence d’ailleurs à observer une véritable ouverture en ufologie notamment aux USA avec la reconnaissance par le Pentagone et le Congrès américain de la réalité physique des ovnis d’origine non humaine.

Ce livre passionnant met l’accent sur la signification de ces anomalies et va encore plus loin en analysant la signification profonde de ce que les auteurs considèrent comme étant ‘’des anomalies dans les anomalies’’. J’ai trouvé cet aspect des plus fascinants.

Ce qui est aussi fascinant c’est de pouvoir constater que les éléments débattus et la thèse défendue dans ce livre (l’existence d’anomalies, leur importance, la nature onirique de notre réalité, l’existence d’un aspect central et fondamental qui échapperait à l’espace et au temps…) ont chacun leur pendant en physique quantique. On constate d’ailleurs aussi la même attitude de la part de la quasi-totalité des physiciens. Les anomalies de la physique quantique sont aussi totalement ignorées. J’ai d’ailleurs été frappé par l’attitude irritée de Leonard Susskind (que je respecte au plus haut point) en ce qui concerne les impacts ontologiques de ces anomalies (la non-localité par exemple). Bref, l’essentiel pour ces derniers est que la physique quantique permet de produire ! La compréhension des impacts ontologiques de ces anomalies pourra attendre.

Frederic F.W. Myers et Williams James ainsi que leurs pairs de la SPR et de la ASPR étaient arrivés durant la seconde moitié du XIXème siècle à la même conclusion : Derrière les phénomènes dits paranormaux se cachent une même source et une même réalité. Ils avaient aussi réussi à identifier le rôle central et actif de l’inconscient. Aujourd’hui, ce livre aborde les mêmes thèses mais va beaucoup plus loin en intégrant le sujet des ovnis dans le carré de sable des phénomènes anomalistiques étudiés et en ouvrant de nouvelles perspectives très prometteuses.

Un second avis négatif

Une critique par Peter El Baze, médecin, informaticien, ufologue et qui se déclare passionné, entre autres, de physique théorique, d’astronomie (cosmologie), de math et d’épistémologie sur forum ovni. ou sur info C.R.U.N

 » Je suis déçu par ce livre. En effet ce livre prétend parler des réalités.
Selon moi il y a 3 réalités :

la réalité primordiale
C’est la plus importante, ne comporte pas de matière, aucune loi de la physique mais uniquement des âmes en dehors de notre espace-temps. C’est elle qui a créé.

la réalité physique
C’est notre réalité de matière avec ses terribles contrainte des lois de la physique, c’est une école qui permet à notre âme d’évoluer spirituellement.

– entre les 2 il y a la réalité intermédiaire
Celle des âmes malades qui ont refusé à leur mort de retourner à la maison dans la réalité primordiale celle explorée par certaines personnes de notre réalité physique capables de s’y rendre momentanément.

Or ce livre ne parle pratiquement que de cette réalité intermédiaire et pratiquement pas de la réalité primordiale.
Pratiquement rien sur les NDE.
Dommage, car il y a beaucoup d’informations intéressantes dans ce livre bien écrit qui démontre encore une fois ce que l’on sait depuis le début des années 1970 : pas besoin de petit hommes verts dans leurs vaisseaux en tôle pour expliquer le phénomène OVNI.
Ce sont de « extra-terrestres » physiques qui font des voyages astraux chez nous depuis tout l’univers et qui sont capables un cours moment de se matérialiser sur terre pour nous envoyer des messages.
De même, certaines âmes malades de cette réalité intermédiaire sont capables d’avoir une action physique transitoire dans notre réalité physique, donc il ne faut pas prendre en compte leurs « messages » qui, la plupart du temps, n’ont aucun sens. »

La présentation par auteurs (dans l’ordre d’apparition dans le livre)

Bertrand Méheust : préface – ( p 11 à34)

Un résumé de la préface du livre par Bertrand Méheust

Dans sa préface Bertrand Méheust, ancien professeur de philosophie, docteur en sociologie et spécialiste en histoire de la parapsychologie écrit que ce livre collectif constitue une première tentative méthodique pour établir un pont sur les phénomènes paranormaux et la question des ovnis.

Le fil conducteur du livre est le concept de trickster– fripon, farceur- tiré de la psychologie jungienne qui est à la fois bon et mauvais et médiateur entre le divin et l’homme.

Cette approche a conduit peu à peu une partie de la réflexion ufologique à s’éloigner de l’hypothèse extraterrestre au premier degré et s’ouvrir à des hypothèses nouvelles sur la nature des phénomènes ovni et par ricochet sur la nature de la Réalité des phénomènes qui nous englobent.

Les ovnis – rebaptisés PAN (phénomène aérospatial non identifié)- sont appréhendés sur le modèle d’objets matériels traçant des trajectoires dans l’espace. Les récentes révélations américaines de films de chasseurs de l’US Navy montrent que l’hypothèse d’objets physiques n’est plus totalement exclue en haut lieu. cf là 3 vidéos ovni de pilotes de l’US Navy

Ici, dans ce livre, c’est la figure du trickster, le brouilleur de limites, le magicien, le perturbateur, qui est le fil conducteur. Chez les Grecs c’était le daïmôn qui était une représentation du divin.

Bertrand Méheust regroupe certains thèmes abordés autour de plusieurs idées centrales :

  1. L’idée d’une source commune et cachée, d’où procéderaient des phénomènes à première vue différents, traverse d’abord leurs propos. Il souligne qu’ils attachent une grande importance aux manifestations qui brouillent les repères.
  2. Dans une culture qui nie les phénomènes surnaturels et s’attache à la vie matérielle, il est important de mettre l’accent sur les intrusions du mythe dans la Réalité. Romuald Leterrier fait ainsi une description inédite de la Sachamama.
  3. Le livre entreprend d’explorer le rôle du trickster à la fois perturbateur et gardien de nos limites. L’écrivaine franco-américaine Sharon Hewitt Rawlette, le décrit comme le Gardien du Seuil. Le trait du trickster qui commande tous les autres c’est son comportement à la fois ostentatoire et élusif comme le sont les ovnis et les phénomènes psi.

La portée de l’élusivité est virtuellement immense car au départ dans la pensée moderne de Descartes il y a la confrontation héroïque avec le malin génie qui pour lui est resté une fiction heuristique.

5. Un autre trait constant des manifestations du trickster, ce sont les phénomènes de résonance quand elles interagissent avec la culture vivante et les personnes impliquées. Cela débouche sur les phénomènes de mimétisme et de la mise en scène analysés par les ufologues québécois Marc Leduc et Yann Vadnais et par le philosophe français Jean-Jacques Jaillat.

6. Pour terminer, il faut jeter un coup d’œil sur les courants culturels auxquels on peut rattacher cette exploration du thème du trickster.  Il remonte à la théosophie de Jakob Böhme (XVIIe), à Paraclese ( XVIe) et sa théorie de l’imagination créatrice et resurgit dans l’œuvre immense de Jung (XXe). Il réapparaît dans la nouvelle image du monde qu’appelle la révolution écologique. L’imagination créatrice est un des grands thèmes de la pensée occidentale. Il nous renvoie à l’imaginal – dimension intermédiaire de la Réalité, du philosophe Henry Corbin.

Romuald  Leterrier montre que cette dimension intermédiaire est connue des cultures amazoniennes où, par exemple la Sachamama,  est l’émergence du mythe dans le réel.

Le trickster n’est pas seulement un être mythologique car il possède aussi avec les poltergeists une dimension physique, incarnée. Le physicien allemand Walter von Lucadou dans un texte de 1997 postule une propriété immanente du psychisme humain qui permet de faire glisser de la transcendance vers l’immanence. (cf là une présentation sur croyance et incroyance dans la recherche sur la psychokinèse )  ( cf là, le site de Walter von Lucadou)

Bertrand Méheust établit un parallèle entre poltergeists et ovnis sans assimiler les premiers aux seconds. Il note toutefois que les témoignages des premiers sont plus anciens et remontent même à l’Antiquité. Ils font l’objet de plus d’un siècle et demi d’enquêtes minutieuses.

Laurent Kasprowicz Il a publié en autoédition Des coups de fil de l’au-delà ? cf là en 2018 et présentait un cadre explicatif en lien avec l’archétype du trickster.

 Son introduction ( p 35 à 43)

Dans son introduction au livre « Phénomènes  » Laurent Kasprowicz note que le phénomène OVNI est enfin pris au sérieux avec la diffusion d’archives de vidéos par la NAVY en 2021. Il souligne aussi que les phénomènes OVNI et paranormaux étaient jusqu’ici étudiés séparément et qu’ils étaient même largement tabous l’un pour l’autre. Avec Romuald Leterrier, il s’inscrit dans une démarche globalisante de leur étude.

Pour ce faire, il pose comme première approche de ne pas séparer les phénomènes des témoins du contexte dans lequel ils se produisent.

Il note ensuite, en s’appuyant sur sa propre expérience, « d’appels téléphoniques des morts  » et qu’il a pu enregistrer, que ce phénomène prouve qu’il y a « des anomalies dans l’anomalie » et que celui-ci était un cas absurde mais réel et objectif.

Ces phénomènes réinjectent de l’incertitude en gênant le paradigme matérialiste et le rationalisme.

Y aurait-il une source commune, une logique sous-jacente à tous ces phénomènes ?

Il souligne que ce rapprochement entre phénomène OVNI et paranormal a déjà été proposé par d’autres auteurs évoqués dans le livre et il cite Jacques Vallée, John Keel, Patrick Harpur, Kenneth Ring, George Hansen, Bertrand Méheust.

Il note que ces phénomènes ont des dimensions symboliques, archétypales ou mythologiques qui entraînent à chercher leur origine dans « les profondeurs de l’âme humaine et dans notre Réalité. »

Le livre est en deux parties. Dans la première, sont rassemblés les constats de la dimension symbolique, archétypale et mythologique de nombre de ces phénomènes.

Dans la seconde, divers auteurs commencent à tirer des conclusions sur la nature de notre Réalité : Patrick Harpur présentera sa vision d’une « Réalité daïmonique  » et Yann Vadnais reviendra sur ce terme. Jean-Jaques Jaillat fera un détour par le folklore, les mythes anciens pour aboutir aux phénomènes actuels. Romuald Leterrier posera une hypothèse quant à la nature de notre Réalité et Charles Imbert explorera quelques « lois du monde invisible ».

Hermès et le paranormal – ( p 47 à 72)

Le trickster – le fripon– est un archétype (modèle supérieur et transcendant) mais possiblement une ou des entités autonomes farceuses qui communiquent avec nous d’une certaine manière. Avec Patrick Harpur et Yann Vadnais les anciens philosophes avaient probablement donné à l’entité « trickster » le nom de « daîmôn« . cf le mythe du trickster par Laura makarius.

Les incroyables coups de fil de l’au-delà (p 73 à 102)

Tout se passe comme si des entités « trickster », nous connaissant intimement, étaient impliquées. Ce sont des êtres que Camille Flamarion dès 1907, avait brillamment caractérisés. Si les archétypes sont bien les constituants de l’arrière-monde, alors ce que j’ai vécu pourrait en être la manifestation écrit Laurent Kasprowicz. Ces phénomènes sont-ils des projections de notre inconscient ou viennent-ils d’ailleurs ? Ces caractéristiques communes au paranormal et à l’ufologie sont si gênantes que certains fuient ces questions. Il rejoint Philippe Solal qui en postface de son précédent livre soulignait la dimension symbolique du téléphone dans cette affaire.

Pour être le plus exhaustif possible, Laurent Kasprowicz se base sur les enquêtes et recherches de Scott Rogo et Raymond Bayless (cinquante cas principalement américains)-leur livre : Phone Calls from  the Dead paru en 1979- et de Callum Cooper  (cinquante cas anglais et américains)-Telephone Calls from the Dead, paru en2012- et son propre travail (trente cas principalement français recueillis à ce jour) – cf  là des coups de fil de l’au-delà paru en 2018-. Le phénomène se présente   principalement comme suit : des morts semblent appeler des vivants via les téléphones, les répondeurs, les textos, mails, appli Messenger ou Whats App. cf là : phénomène de voix électroniques

Demain ne meurt jamais ? (p 259 à 270)

(Souvenirs d’entre-deux vies et âme du monde) 

L’âme, nous disent Carl Jung, Patrick Harpur et d’autres chercheurs ou sages est partout immanente, en dehors du temps et elle est aussi collective. Ces histoires de retour parmi les vivants pourraient n’être que la traduction, un peu trop littérale, de l’éternité de l’âme qui anime ce monde et chacun de nous.

Se nourrir dans ou de l’autre monde (écrit avec Jacques Jaillat)

(p 271 à 288)

Ces histoires, ces mythes, ces phénomènes modernes ont probablement une source commune. Et cette source est, de toute évidence, toujours vivante. Que nous l’appelions l’âme du monde, l’inconscient collectif ou le monde imaginal ( Henri Corbin)

 

Brent Raynes : ufologue américain spécialiste d’un autre chercheur célèbre dans le milieu : John Keel (1930-2009)

John Keel ou la convergence du paranormal et de l’ufologie (p 103 à 117)

John Keel est surtout connu pour son livre The Mothman Prophetics paru en 1975 (en français : la prophétie des ombres, traduit par Benjamin Legrand -17/04/2002 et dont voici la quatrième de couverture :

De novembre 1966 à décembre 1967, les habitants de Point Pleasant, furent les témoins de phénomènes étranges : lumières dans le ciel, animaux de ferme abattus dans les champs Par dizaines, des citadins affirmèrent avoir vu un humanoïde volant aux yeux rouges, un homme-mite  » qui semblait avoir élu domicile dans une usine désaffectée Certains affirmèrent avoir eu des contacts avec lui. Dépêché sur place, John Keel fut impressionné par ces témoignages et vécut durant son enquête des phénomènes de synchronicité curieux : sa ligne téléphonique fut mise hors d’usage par des interférences, des témoins semble au courant de son intention de les appeler avant qu’il ait lui-même décidé de le faire. En outre, il eut à subir d’étranges canulars téléphoniques ; des photographes vêtus de noir le harcelèrent même après son retour à New York. Keel se mit bientôt à avoir des prémonitions sur des catastrophes sur le point de se produire. Le 5 décembre 1967, il prévint les autorités d’une catastrophe imminente allait survenir. Ce jour-là, à l’heure de pointe, le pont de fer enjambant la rivière Ohio s’effondra, précipitant 31 véhicules et 67 personnes dans le vide. Il y eut 46 victimes. »

Keel soutient qu’il existe une relation directe entre le monde ufologique et les phénomènes humains psychiques (dans le cadre de ce qu’il nomme : une hypothèse « ultraterrestre »). Ne se décrivant pas comme un ufologue, il préfère se présenter comme un chercheur s’intéressant aux sujets dits paranormaux

De nombreux auteurs illustres et recommandables ont fait le lien entre paranormal et ovni. Citons Scott Rogo, Jacques Vallée, John Keel ou plus récemment Michael Grosso qui fait ce constat : «  Les ovnis et leurs occupants se comportent comme des hybrides et restent incroyablement insaisissables et surréalistes. »

John Keel conclut que le surnaturel est irrationnel mais il est aussi réel. Il détient un pouvoir énorme. Nous l’ignorons à nos risques et périls. Il opère non seulement sur la psyché individuelle mais à un niveau collectif, influençant des cultures entières… nos pensées y compris nos pensées inconscientes, ne se limitent pas à notre cerveau. Elles bougent d’elles-mêmes et influencent le monde physique. »

Marc Leduc : ufologue québécois diplômé en science de l’éducation, membre fondateur de UFO-Québec

Parmi les nombreux auteurs de référence qu’il cite, Marc Leduc met au-dessus de tous Jacques Vallée.  (maîtrise en astrophysique, docteur en informatique. Il s’est installé aux Etats-Unis où il fonda avec l’astronome américain J. Allen Hynek, le Collège invisible).   Il est l’auteur de très nombreux livres d’ufologie.

Mimétismes et mises en scènes facétieuses du phénomène OVNI

p 119 à 144)

La démarche est avant tout exploratoire et celle du mimétisme comporte des risques qui peuvent générer des objections dont certaines reposent sur un simple scepticisme parfois des vérifications poussées et pertinentes. Ce sont alors des anomalies parmi les anomalies. Dans notre domaine, un paradigme dit post-matérialiste, semble mieux convenir mais il reste à l’établir – cf « manifeste pour une science post-matérialiste » Inexploré,Actualités, INREES 2015-. Nous recueillons ces données sous la pression de plusieurs hypothèses. La plus populaire veut que le phénomène soit extraterrestre. Pourtant, nous écartons cette hypothèse et tendons plus vers une explication archétypale ou celle d’une intelligence exogène mais pas nécessairement extraterrestre. Nous nous rapprochons d’autres auteurs dont l’exemplaire enquête du Dr Harley Rutledge  ( très grand chercheur, docteur en physique des solides en 1966 puis président du departement  de physique d’une université du Missouri. Il a mené avec ses étudiants des observations instrumentées qui les ont conduits à interagir avec le phénomène étudié. Le phénomène démontrerait une sorte d’omniscience et maitriserait totalement les aboutissants de ces manifestations. Ce serait une communication à sens unique exploitant l’inconsient  d’un individu et l’inconscient collectif. La personnalisation et le sur-mesure des manifestations laissent supposer une intrication psychique du phénomène avec les témoins. Le chercheur Gregory Little déclarait en 1984 dans son livre The Archetype Experience: « Les OVNIS sont des reflets de notre monde inconscient intérieur d’archétypes qui s’expriment et dont on fait l’expérience mais qu’on ne comprend pas « 

Jean-Jacques Jaillat : philosophe et ufologue, il écrit pour des revues spécialisées et a participé au livre Ovnis et conscience en 2015 ( cf ci-dessous (A1)) et sur Cero-France.com

Cette idée du « mimétisme ovni  » généralisé sous-entend une perception du phénomène comme étant, à un certain degré une tromperie. Le phénomène, comme nous l’avons vu, semble se déployer en miroir de notre propre psyché.

Les étranges messages et prédictions des visiteurs de l’autre monde (p 173 à 185)

Il nous faut opérer avec nos concepts ce que la peinture moderne a su opérer avec notre regard. Car c’est une remise en cause totale de la connaissance de notre Réalité qui se tient en germe dans une juste appréciation de ce qu’implique la nature du phénomène ovni et, au-delà de celui-ci, de ce que celui-ci révèle tout en le dissimulant.

En conclusion le phénomène semble d’ailleurs, comme nous l’avons vu, se déployer en miroir de notre propre psyché. Un fait qui semble se retrouver dans le domaine du paranormal comme va le montrer dans le prochain texte la chercheuse Sharon Hewitt Rawlette.

Sharon Hewitt Rawlette (cf là): philosophe de formation et chercheuse franco-américaine, elle s’intéresse aux questions de synchronicité et de parapsychologie. Son livre The Source and Significance of Coincidences est paru en 2019.

L’archétype du trickster comme gardien des frontières de notre réalité ( p 155 à 172)

Les expériences de mort imminente et autres expériences exceptionnelles évoquées montrent que le trickster est un paradigme fructueux pour caractériser ce qui survient dans ces moments. Plus on s’approche des frontières – entre la vie et la mort, entre le physique et le mental, entre l’objectif et le subjectif, entre le moi et l’autre-plus on est susceptible de rencontrer cet archétype. Ce dernier se pose alors en gardien et semble nous tendre un miroir.

Romuald Leterrier ( cf là) : chercheur en ethnobotanique, spécialiste du chamanisme amazonien. Auteur de plusieurs ouvrages dont : se souvenir du futur. Son approche pluridisciplinaire propose des pistes nouvelles d’investigation et d’expérimentation sur le lien entre conscience et la Réalité.

De l’émergence des mythes dans le réel 

Et si la réalité était un rêve ? (p186 à 203)

Pour l’heure, nos théories et modèles scientifiques semblent se substituer au réel en masquant celui-ci. Nos fictions semblent également habiller les phénomènes mythico-réels comme les ovnis, ou la Sachamama.

Pour pouvoir entrer en relation avec le réel, la science occidentale devrait peut-être faire preuve d’imagination en dotant la Réalité de moyens d’expression auxquels elle devrait être attentive.

vidéo de présentation du livre Univers-esprit, tout est relié publié le  9 février 2023

Ces messages, en y regardant bien, sont imprégnés de notre substance humaine, de nos structures langagières, de notre logique, de nos affects…Mais nous savons aussi que le phénomène n’est pas une projection mentale à laquelle il se réduirait.

 » Autre chose » règle ses formes et ses manifestations sur nos affects et nos représentations, conscientes et inconscientes. « Autre chose » vit avec nous depuis toujours. Nous avons affaire à une réalité à la fois exo- et endogène. Que penser de la figure du trickster? Ne faut-il pas penser les archétypes au-delà de la seule vision jungienne ?

…Pour l’heure, nos théories et modèles scientifiques semblent se substituer au réel en masquant celui-ci… L’heure de tomber les masques est peut-être arrivée. Le mot est dit ! L’avenir de la science est de transformer son approche et ainsi de devenir une véritable science de l’attention.

Patrick Harpur ( cf là) écrivain anglais, auteur de plusieurs livres à succès. Dans son livre « Daimonic Reality, A Field Guide to the Otherworld », paru en 2003, il propose une vision originale du monde qui intègre les phénomènes ufologiques ou paranormaux. Patrick Harpur apporte une contribution primordiale dans ce livre.

Une réalité daïmonique (p 213 à 235)

Nous devons essayer de restaurer l’âme du monde…Pour cela nous devons adopter une vision métaphorique de celui-ci…nous devons faire plus qu’introduire des remèdes environnementaux…nous devons cultiver une nouvelle perspective et ajouter à notre vision habituelle un sens de la métaphore, une double vision.

Nous pourrions commencer par développer un meilleur sens de l’esthétique et une appréciation de la beauté qui est le premier attribut de l’âme.

Yann Vadnais (Garpan) (cf là) : ufologue, chercheur et conférencier en histoire, directeur du GARPAN depuis 2012 au Canada

Daïmôns et ovnis entre témoignages et recherche de sens 

(p 237 à 257)

Du point de vue de l’histoire des idées, le terme de daïmôn a connu un sort hors du commun. Ce fut d’abord une notion religieuse au fondement de la sensibilité grecque puis elle s’est graduellement sublimée en un concept philosophique permettant de définir des communications intérieures, puis des rencontres avec les divinités. Elle a cependant permis de spéculer sur la hiérarchie d’intelligences certes supérieures mais aussi proches des humains. Enfin, il faut constater que le christianisme triomphant a réduit les daïmons en démons infernaux (en opposition aux anges célestes)

Charles Imbert (cf là) mène des recherches sur les questions de mythologie, d’ésotérisme, d’éveil et de psychisme transpersonnel. Rédacteur en chef de la revue d’études spirituelles Un Temps.

A propos des lois du monde invisible (p303 à 321)

Charles Imbert suggère plusieurs niveaux :

  1. La spontanéité : on ne peut forcer ces phénomènes à se manifester.
  2. La reproductibilité et la semi-reproductibilité : on ne peut les reproduire de manière expérimentale. Mais de grands médiums à effets physiques comme Franeck Kluski, Eusapia Palladino, Uri Geller, Dunglas Home, etc …ont montré qu’ils pouvaient produire des phénomènes télékinétiques –cf là télékniésie mais leur pouvoir ne fonctionne pas toujours. Il subsiste quelque chose d’erratique, d’incontrôlable.

Par contre, les manifestations du psi intellectuel, télépathie, précognition et clairvoyance, si elles restent aussi capricieuses, peuvent être reproduites à la demande plus régulièrement. Avec un Ossowiecki ou un Alexis Didier on avait toutes les chances de voir se produire quelque chose d’intéressant.

3. L’implication de la personne : dans les poltergeists, les phénomènes sont liés à la présence d’une personne qui ignore en général en être la source. Pour les médiums, ceux-ci désirent intensément produire les événements.

4. L’élusivité : Celle des ovnis est absolue alors que celle des phénomènes psi est relative.

5. Les lieux de manifestation : les ovnis sont à l’extérieur et les phénomènes psi à l’intérieur. Ainsi, Claude Lecouteux, le meilleur spécialiste français de ces questions, montre que les anciens revenants scandinaves avaient une dimension concrète, matérielle, absolument terrifiante, ils pouvaient par exemple, mettre le bétail en pièce. (cf là : compte-rendu sur « démons et génies du Moyen-Âge », ou encore là :  compte-rendu sur « Au-delà du merveilleux – des croyances du Moyen-Âge »)

6. « Psi sauvage » et « psi apprivoisé«  :  le premier correspondrait aux ovnis et le second aux poltergeists.

En conclusion, en faisant fusionner des événements physiques et mentaux le phénomène des poltergeists incite l’ufologie à se détacher du paradigme spatial pour se rapprocher des sciences psychiques.

A propos des lois du monde invisible

L’étude des lois du monde invisible et du paranormal (Dieu est aujourd’hui relégué dans le paranormal) est un champ d’investigation passionnant. Tout ce que nous pouvons faire en la matière c’est ouvrir des pistes. Il nous appartient de réinventer complètement ce que l’on peut appeler « métaphysique » … Le défi est d’envergure. Mais parler pour l’inconscient collectif et l’exprimer est notre destinée. Comme le rappelait Teilhard de Chardin en citant Paul : « Dieu a fait l’homme pour que celui-ci le trouve. » (cf là, Le milieu divin de P. de Chardin 1957) dont je reproduis la quatrième couverture :

Ce petit livre expose la grande intuition mystique du père Teilhard ; il témoigne de sa force visionnaire et de la puissance de son espérance.

« Le progrès de l’Univers, et spécialement de l’Univers humain, n’est pas une concurrence faite à Dieu, ni une déperdition vaine des énergies que nous lui devons. Plus l’Homme sera grand, plus l’Humanité sera unie, consciente et maîtresse de sa force […]. Il ne saurait pas plus y avoir deux sommets au Monde que deux centres à une circonférence. […]

La Terre peut bien, cette fois, me saisir de ses bras géants. Elle peut me gonfler de sa vie ou me reprendre dans sa poussière. Elle peut se parer à mes yeux de tous les charmes, de toutes les horreurs, de tous les mystères. […]

Ses ensorcellements ne sauraient plus me nuire, depuis qu’elle est devenue pour moi, par delà elle-même, le Corps de Celui qui est et de Celui qui vient !

Le Milieu Divin. »

Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)

Jésuite, paléontologue, il a tenté de penser la place de l’homme et le sens du Christ cosmique dans l’univers.

Les sources du tarot -commentaires du livre écrit par Charles Imbert

Jocelin Morisson 

Sur son site éponyme, Jocelin Morisson se présente comme journaliste de formation scientifique. Il dit s’intéresser aux nombreuses thématiques qui lient la science, la spiritualité et la philosophie. Il déclare avoir travaillé une quinzaine d’années dans la presse professionnelle du secteur de la santé, tout en collaborant régulièrement au magazine Le Monde des Religions ainsi qu’à la revue Nouvelles Clés à partir de 2003.

Postface

Le remarquable travail exposé dans ce livre appelle une révision drastique de nos conceptions scientifiques et philosophiques de la nature de la Réalité.

Selon le modèle matérialiste-physicaliste … nous vivons dans un monde composé de matière, avant tout.

C’est pourtant oublier ce que le philosophe des sciences Michel Bitbol a appelé « le point aveugle » de la science. Le projet de la science à son origine est de parvenir à une description « objective » du monde c’est à dire qui soit indépendante de l’observation. Pour ce faire, on a occulté le fait que toute observation requiert un sujet conscient pour se manifester.

Au cours des cent dernières années on est parvenu au constat sans appel qu’un même phénomène peut apparaître de façon différente à deux observateurs.  Le philosophe Bernardo Kastrup en est ainsi venu à distinguer l’objectivité forte de l’objectivité faible. ( cf là l’étude sur l’objectivité scientifique)

Les faits d’observation et d’expérience liés aux phénomènes OVNI et autres phénomènes évoqués nous plongent dans un domaine intermédiaire entre le matériel et l’immatériel, entre le physique et le psychique, entre le réel et l’imaginaire, un espace où ces opposés se confondent et que Patrick Harpur et Bernardo Kastrup appellent « daïmonique ».

Carl Jung a magistralement pensé cette continuité entre le domaine physique et le domaine psychique baptisant Unus Mundus cet ensemble psychico-physique  où se manifestent les synchronicités et les poltergeists.

La leçon la plus importante est que le monde de la matière tel que nous le percevons est, en fait, une construction de notre esprit.

Bernard Kastrup souligne que » la prochaine étape de notre aventure humaine doit être fondée sur un nouveau type de logique « illogique » : une logique où l’ambiguïté règne et où le constructivisme est le moteur de la Réalité. »

Les réflexions les plus récentes en philosophie des sciences, psychologie ou métaphysique, émanant de chercheurs anglo-saxons comme Bernardo Kastrup, Steve Taylor, Robert Pippin, Tim Freke, Ian McGilchrist, et beaucoup d’autres amènent à décrire une réalité où la conscience est première.

Depuis Platon et son allégorie de la caverne cette idée ne cesse de refaire surface et lui-même s’est inspiré des Pythagoriciens. Cette idée est au cœur des Upanishads composées entre 800 et 500 avant notre ère : l’espace-temps n’est pas la Réalité fondamentale mais qu’est ce qui donne à la nature sa structure ?

la proposition théorique de Bernardo Kastrup est que l’arrière-monde est de nature sémantique : une base de données reliées entre elles par le sens.

Bernard Kastrup réhabilite les vérités profondes de l’advaïta vedanta, philosophie de la non-dualité avec comme idée fondamenatale que la conscience individuelle – atman-et la conscience primordiale – brahman-ne font qu’un.

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 OVNI et conscience 

15 septembre 2021 – ouvrage collectif T1

 

 

 

 

Fabrice Bonvin 21 avril 2021

Ufologie-paranormal.org       Par      Peter El Baze-24 avril 

Ce livre est absolument fondamental. Il y aura l’ufologie avant et après ce livre, et croyez-moi, je n’exagère pas.
J’ai lu tout ce qui existe en français et beaucoup en anglais (même le rapport Condom, le préservatif anti-OVNI), mais celui-ci est de très loin celui qui apporte le plus dans la compréhension du phénomène.
Encore une fois, après Aimé Michel et Jacques Vallée, ce sont encore des français qui sont à la pointe de l’Ufologie mondiale ! Cocorico !
Je ne doute pas qu’il va être traduit en anglais afin que les chercheurs du monde entier puissent en profiter.
Je suis un scientifique rationnel, et passionné d’ufologie depuis 1968 (47 ans déjà ! ), et malheureusement,  les grands livres dans ce domaine se font rares, à part celui de Leslie Kean, mais qui est destiné plutôt aux débutants, aux sceptiques et politiques car il aborde le phénomène OVNI d’une manière très (trop ?) conventionnelle : cf Ovni des généraux parlent
Ce livre « OVNI et CONSCIENCE » va bien au-delà de l’Ufologie, c’est une nouvelle conception de la réalité qu’il fait découvrir, une nouvelle façon de considérer le phénomène OVNI qui n’a plus grand chose à voir avec l’hypothèse naïve « Tôles et boulons » des Aliens du cinéma et des médias.
Le sous-titre « L’Inexpliqué au cœur du nouveau paradigme de la physique » est parfaitement justifié.
Ce livre est destiné à des lecteurs avertis, ayant une culture ufologique et scientifique, et surtout une grande ouverture d’esprit. Il devrait même intéresser les passionnés de physique théorique qui ne connaissent rien du phénomène OVNI !
Les intervenants dans ce livre sont de très haut niveau, leurs écrits sont le résultat de dizaines d’années d’études et de réflexion sur ce sujet très difficile et délicat.
Stéphane Allix « Préface » 8 pages
Un des rare vrai journaliste d’investigation qui connait bien la question, auteur de livres et d’émissions télévisées de très bon niveau. A voir : enquête sur l’extraordinaire
Cette préface est claire et concise et résume bien la situation.

Fabrice Bonvin « Introduction » 19 pages
On voit qu’il connais bien le sujet, voir les nombreux livres qu’il a écrit. C’est lui qui a eu l’idée géniale de faire ce livre, bravo !
« Une enfance sous emprise » 24 pages
Un cas très détaillé à haute étrangeté concernant une famille sur une longue durée. Ce cas risque de surprendre ceux qui connaissent peu le phénomène OVNI, et pourtant il est typique du phénomène et parfait pour illustrer les propos des chapitres suivants.
Daniel Robin « Le facteur exogène »  50 pages
Ufologue, bonne expérience d’enquêtes sur le terrain depuis de nombreuses années, il expose son analyse ainsi que des observations passionnantes démontrant la réalité d’une action des OVNI sur la conscience des témoins. Cependant j’émets une réserve sur les travaux de Persinger page 97. A part cela, j’adhère totalement à ce chapitre.
Eric Zurcher « La composante psychique » 100 pages
Encore un article fondamental, mais un peu pessimiste. Zurcher insiste sur la composante psychologique du phénomène (mais pas trop sur la composante PSY rétro-causal et pas « acausal »). Le phénomène agit directement sur la conscience des témoins et lui donne un spectacle à voir. Il s’agit d’hallucinations OBJECTIVES provoquée de manière intentionnelle. Mais dans quelle intention ? Aider l’humanité à évoluer ? Faire une psychothérapie de masse pour sauver la race humaine de l’auto-destruction et permettre enfin dans quelques milliers d’années un contact bénéfique aux deux races ? Ou bien, sommes-nous seulement des rats de laboratoire qui tentent de comprendre les motivations des expériences des chercheurs ?
Cependant je suis en désaccord avec certains points de détail :
– contrairement à ce qui est écrit page 177, aucun ordinateur, même quantique, quelle que soit sa puissance ; ne pourra jamais prévoir de manière certaine l’avenir (rêve de Laplace). Pour une raison très simple : nous ne vivons pas dans un monde déterministe comme l’a montré le congrès de Solvay en 1927. L’infiniment petit est indéterminable, et le vivant apporte au monde macroscopique cette indéterminabilité. Le libre arbitre du vivant est une réalité indiscutable, imprévisible et les ordinateurs ne pourront jamais en tenir compte (sauf s’ils deviennent eux-mêmes vivants)
– page 177, ce qui nous sépare le plus de cette intelligence, ce n’est certainement pas la technologie. A partir d’un certain stade d’évolution d’une race, la technologie devient très secondaire, voir inutile par le développement et la maitrise des capacités Psy que les humains ont déjà à un niveau très embryonnaire. Les « trains d’ondes micro pulsés » ne risquent pas d’expliquer une action sur la conscience….
On vient de découvrir un système planétaire de 4 planètes dont l’âge est estimé à 12 milliards d’années…….On ne peut pas imaginer une intelligence qui a survécu à 12 milliards d’années d’évolution !
Ce qu’écrit Zurcher est absolument PASSIONNANT, à lire, à relire et à faire lire à méditer et discuter.
Philippe Guillemant « L’espace temps … » 62 pages
Les premières pages me paraissent claires, et j’y adhère totalement. Mais à partir de la page 229, les choses se compliquent. En résumé : l’auteur physicien envisage une nouvelle physique qui englobe les réalités totalement ignorées des scientifiques : OVNI, les NDE et les phénomènes Psy. Ce nouveau paradigme de la physique intègre la conscience en plus de la matière. Notre réalité matérielle serait un sous-produit de l’ensemble des consciences de l’univers passé, présent et futur. Toutes ces consciences sont dans une réalité composée d’informations (sans matière) , cette réalité est dans un temps particulier, un éternel présent (confirmé par les témoignages de NDE).  Il n’est pas le premier à voir les choses de cette façon, mais le point important est que cette théorie serait testable, donc falsifiable, donc vérifiable. Comment ? lI ne le dit pas ici. Ce serait une révolution scientifique sans précédent si cela était confirmé. Voir le site de théorie de la double causalité,, vous y trouverez des infos détaillées, et surtout visionner toutes les vidéos (youtube et INRES) de Guillemant qui sont révolutionnaires.
– Romuald Leterrier « L’expérience de l’ayahuasca » 62 pages
Ce chapitre montre les relations entre les visions des chamanes sous l’ayahuasca et certaines observations d’OVNI.
Jean-Jacques Jaillat « Prolégonèmes à la phénoménologie Ovni » 12 pages
Le titre résume le contenu ….un petit extrait : « L’acmé de l’irrésolution conflictuelle provoque une disruption archétypale génératrice de matérialisation ». Cependant, aud-delà de la forme, ce chapitre pose des questions très intéressantes sur le fond : serions-nous, humains, depuis des millénaires, en symbiose avec d’autres intelligences ?
Philippe Solal « Une nouvelle vision de la réalité »  58 pages
Je suis en train de le lire, mais je peux déjà vous dire que c’est magnifique d’intelligence !
Une synthèse magistrale du phénomène OVNI qui va bien au-delà des OVNI !

En conclusion, un petit extrait d’un article : « Hypothèse 3 : Les OVNIs sont des objets matériels créés inconsciemment par les témoins grâce à la fonction PSI. Les OVNIs seraient des hallucinations OBJECTIVES de même que les ectoplasmes du début de ce siècle et certaines apparitions religieuses, l’apparence de ces phénomènes PSI variant en fonction du contexte social de l’époque ». Article que j’ai écrit et publié dans le numéro 4 de la revue Univers Parallèles en  …1970 ! Ensuite j’ai ajouté une Hypothèse 4 identique, mais l’origine du phénomène étant une intelligence NON humaine, ce qui est de loin le plus probable actuellement. Il y a 45 ans, avec mes amis Rémy Chauvin, François Favre, Yves Lignion, etc..nous pensions comme dans ce livre mais en plus simple (simpliste ?), je suis donc heureux que ces idées soit reprisent ici d’une manière absolument brillante et beaucoup plus aboutie.

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Eric Zürcher -10 septembre 2018

avis Peter El Baze

Un livre majeur en Ufologie

« Les apparitions mondiales d’humanoïdes » de Eric Zürcher, historien et ufologue depuis presque 50 ans. Ce livre n’est pas un livre de plus parmi les 600 livres sur les OVNIs parus en français, pour moi passionné d’ufologie depuis 50 ans, il fait partie des quelques meilleurs livres à lire sur les OVNIs. Zurcher a un don certain pour l’écriture : son style est fluide, agréable à lire, dans un français irréprochable. C’est un livre très important car Zürcher analyse de manière très approfondie le phénomène et en tire des constantes de comportement qui sont certainement beaucoup plus importantes que les simples apparences auxquelles les ufologues s’attachent en général. Zürcher a fait un travail énorme de recherche depuis quelques années, je suis bien placé pour le savoir. Il a analysé, avec mon aide, des milliers de cas (comme le catalogue Rosales contenant plus de 10 000 cas de RR3), avec lui nous avons fait des recoupements, des traductions, des recherches multi-critères dans les textes de milliers de documents ufologiques, revues, livres, catalogues, que j’ai scanné avec OCR, etc.. Zürcher n’a retenu que des cas fiables et représentatifs et n’a pas hésité à éliminer des cas au moindre doute. Zürcher ne donne pas de solution miracle au mystère des OVNIs, il ne présente pas les dizaines d’hypothèses sur l’origine des OVNIs qui circulent sur le WEB : Zürcher présente des faits objectifs, fiables, vérifiables et documentés, et en déduit des constantes sur le comportement du phénomène : furtivité, élusivité, etc… On en apprend beaucoup plus sur les OVNIS avec ce livre, qu’en lisant les dizaines de milliers de pages publiées dans ce domaine. Eric Zurcher a su s’entourer des meilleurs ufologues français, ainsi nous avons droit à : – une superbe préface par Fabrice Bonvin auteur de nombreux livres sur ce sujet – une excellente post face de Nicolas Dumont, psychothérapeute spécialiste des témoins de RR3 et RR4, qui parle du travail incontournable de John Mack. Donc un livre majeur à posséder absolument, une » bible » de l’ufologie (mais sans dogmatisme) que doit lire toute personne qui s’intéresse à ce sujet. Ce livre comporte de nombreux dessins et croquis dessinés par Zürcher, et qui permettent de bien visualiser les cas. C’est un plus certain que l’on ne trouve malheureusement que trop rarement. Livre en grand format 25×20, magnifique qualité de papier et de mise en page. Zürcher et JMG Editions m’ont fait l’honneur de choisir en couverture un de mes dessins.

Le Tunnel

 

Le Tunnel

« Dernier Tunnel avant l’autre rive ? »

En empruntant cet omnibus des destins successifs,
bien connu de tous.
Mais si… rappelons-nous !



Ou bien alors, « Ressusciter » une bonne fois pour toutes !
Le jour du « Jugement Dernier », tel que cela est proposé dans diverses doctrines pour les meilleurs d’entre nous.
Mais, est-ce vraiment bien nécessaire ?!

Et puis, cette autre rive…est-ce bien réellement le Terminus ? Ou n’est-ce seulement qu’une simple étape… parmi tant d’autres ?!  Et si alors, ce n’était pas la fin du Voyage, de l’Épopée devrait-on dire, vers ce fameux « But » à atteindre. Ce Paradis, ce Royaume mirifique, objectif tant espéré par une multitude d’humains, puisque promis, sous une forme ou sous une autre, par quasiment les dogmes de toutes les théologies, toutes les religions, sectes et autres regroupements à vocation dite spirituelle ? La récompense du mérite acquis, par ceux qui auront été bien sages, durant leur permis de séjour à durée limitée en tant que colocataires sur Pachamama – Elle qui nous fait la grâce de nous héberger provisoirement – N’oublions pas cependant, que ce Paradis, terme issu du Perse ancien, l’avestique, remontant au temps de Zoroastre, signifiait « Lieu Clos » ! soit l’Éden, également un lieu clos ! Cela donne quand même à réfléchir, avant d’y mettre le pied, si toutefois nous avons notre billet d’entrée, ou plutôt notre code d’accès !

Il se peut alors que cette autre rive ne soit vraisemblablement qu’une simple halte de plus, comme tant d’autres qui l’ont précédée, et dont on a oublié jusqu’à l’existence même. La fameuse « gorgée de l’oubli » du Léthé, oblige ! Il est vrai que ce périple aventureux est si long qu’il en devient totalement insondable, même pour les plus férus aventuriers de l‘occulte. Car, cela les dépasse, et de loin.
Donc, on pourrait y séjourner sans doute quelques temps, dans cette prochaine station provisoire. Elle pourrait être, bucolique ou balnéaire, mais pas que, car parfois il semblerait que l’ambiance puisse y être, pour le moins, quelque peu perturbée ! Tout dépendra sans doute des bagages embarqués, car même si « les linceuls n’ont pas de poches ! », il n’en restera pas moins tout le reste : Bagages émotionnels, en bon ou en moins bon état – bagages psychiques – bagages grégaires, résidus ataviques et autres  petites plaisanteries – ou divers troubles de l’illusion, qui entravent et alourdissent le fardeau. Alors, des bagages nombreux, donc pesants et encombrants, perturbant ainsi « l’envol » et/ou limitant l’altitude du vol (!), ou bien alors, réduits à l’Essentiel. C’est sans doute notre choix, dès maintenant ? – Ainsi, il se pourrait que le séjour y soit de quelques années, parfois moins,…à quelques siècles  – Car le, ou les Bailleurs qui régissent cette Dimension, semblent, parait-il, assez accommodants, ou bien sont-ils simplement intéressés ?!….

Et cette fameuse « lumière au bout du tunnel », expression bien connue, (on voit enfin la lumière au bout du tunnel !) que l’on entend si souvent dans la vie de tous les jours, un peu comme une sorte de reliquat déformé d’une mémoire enfouie ; ne devrait-elle ne concerner que ce Tunnel-là, ou bien y a-t-il d’autres « Passages », et d’autres Lumières ? N’oublions pas cependant que ces « Passages » pourraient aussi signifier « pas sage », dans ce langage fleuri, dit « des oiseaux » – cf. Patrick Burensteinas – Pas sage, de s’y aventurer, et donc réclamer une certaine prudence et surtout, un certain détachement, s’il advenait qu’ils se fassent connaître lors de diverses occurrences.

Bref, ces descriptions rapportées par tant de « voyageurs » en transit, sont quand même assez concordantes pour que l’on puisse leur accorder une certaine crédibilité, sans pour autant que ce ne soit la voie à rechercher et/ou, encore moins, à emprunter durablement !

Alors, pourrait-on comparer ces autres lumières, ces autres périples, sans qu’il ne soit nécessaire pour autant de faire une NDE ou un EMI, (on a quand même un peu de temps devant soi !), mais par une autre voie d’exploration… presque involontaire ?

C’est un peu ce que certains ont expérimenté, comme à « l’insu de leur plein gré » !.

Une méditation, un mahamudra, ou toute autre attitude confinant à la paix intérieure…
Et puis, il y a ce Silence intérieur si léger, si délicat, ce Souffle presque impalpable, qui s’installe, et dont on ressent qu’il peut être vecteur de ressentis très subtils, lorsqu’il permet, à tel ou tel d’y avoir accès. Alors ce sera sans doute, de par la nature d’une attitude intérieure atypique, que ce Silence si particulier aura pu établir la rencontre. Il sera alors reconnu précisément comme tel – au détour d’un souffle – « Ce Souffle venu d’Ailleurs, qui fait vaciller le Temps ». Ainsi ces informations non mentales, ces ressentis non émotionnels, pourront être source de prise de conscience, même si cela laisse souvent quelque peu perplexe.

Cela se complexifie lorsque d’autres personnes, proches ou éloignées, auront rencontré ces mêmes perceptions intérieures – et que l’un découvrira par ex., au hasard de ses lectures chez un bouquiniste, un vieux livre oublié – (Aperçus sur le Kriya Yoga de Rishi Atri) – où il découvrira dans les pages jaunies de ce vieux livret, une description quasi identique à sa propre expérience intérieure, 4 ou 5 années plus tôt, mais décrite en Inde cette fois, il y a fort longtemps, et repris dans ce petit livre édité en occident il y a 50 ans environ.

Et il pourra y lire, que cette perception de « Lumière au bout du tunnel », est bien précisée dans des détails très similaires, voire identiques, (l’étoile, en l’occurrence) sans qu’il ne soit nécessaire apparemment, de faire une NDE ou EMI, de tomber en extase, ou je ne sais trop quoi d’autre de mystico-occulte. Simplement paisible, les pensées au repos du Silence, sans aspiration, sans désir, sans projection d’aucune sorte.

Autre coïncidence, lorsqu’une autre personne, ou la même, découvrira sur le net, dans des leçons de kriya yoga datant de 2004 : https://www.aypsite.ch/lecon_092
encore le même type de témoignage sur cette petite étoile. Au fond, c’est peut-être ça le sens caché de ce vieux dicton populaire : suivre sa « bonne étoile », après tout ?!

Il aurait été peut-être intéressant, par simple curiosité, de savoir si c’est bien la zone droite du cortex qui perçoit ce phénomène. Apparemment léger, selon les témoins, dans le sens où aucune pression émotionnelle, aucune exaltation, aucune extase ou autre phénomène bien connu dans les pratiques ésotérico-spirituelles ne se manifeste ici. Rien de marquant, si ce n’est la perception de cette lumière en forme d’une très petite étoile blanche pentagonale, remarquable de beauté et de précision, et très lumineuse, placée au centre d’une sorte de mandala d’un violet-améthyste puissant et intense, rayonnant et lumineux également, et le tout cerclé d’une couronne de lumière jaune d’or, qui évoluera par la suite…. Tout ceci restant visible les yeux fermés, mais aussi les yeux ouverts – même si dans ce dernier cas, les couleurs deviennent beaucoup plus pastel. Les personnes rapportent aussi avoir remarqué cette particularité : la perception visuelle correspond à l’œil droit. Ce serait alors le cerveau gauche qui assure la perception ?

D’autres ont perçu, après l’étoile quintuple, un double tétraèdre, l’étoile hexagonale bien connue, figure centrale des représentations du chakra du cœur en Inde, mais toujours dans les mêmes apparences de lumière, de couleurs et de contexte que l’étoile quintuple.

Et alors, dira-t-on ? La belle affaire ! Et l’on aura parfaitement raison ! – Car ces manifestations aussi profondes soient-elles, et porteuses d’une sorte d’information subtile, n’en sont pas pour autant la preuve de quoi que ce soit. Si ce n’est qu’il y a vraisemblablement des fréquences autres, que celles que nous connaissons et percevons d’ordinaire habituellement. Mais qu’il serait bien aventureux que de vouloir s’y arrêter d’une part, ou d’en faire une fixation quelconque.
Ces choses existent, regardons-les simplement, dès lors qu’elles sont empreintes d’une belle harmonie, comme l’on peut admirer un beau paysage par ex., ou la splendeur d’une aurore, sans attachement aucun, ni encore moins d’appropriation, de la part du petit ego toujours à l’affût de quelques gratifications à grappiller. On peut se rappeler à cet effet, un axiome qui synthétise assez bien, le parfait opposé du cheminement graduel qu’emprunte habituellement toute forme de dépendance : « Non saisie => non empreinte => non attachement = libère notre âme de tout enfer-me-ment», inspiré du Vedantisme (?). Car cela fait partie du décor naturel dans lequel nous évoluons tous, corps et âme, et que l’on peut rencontrer, Chemin faisant ….
Mais il est peut-être intéressant de savoir que cela existe, pour précisément le dépasser, s’il advenait qu’une telle occurrence puisse se présenter… à l’insu de notre plein gré, bien sûr !

On peut remarquer cependant une certaine différence entre certains types d’expériences telles qu’elles ont été rapportées. Par le biais d’une EMI par ex., mais pas que. Les informations relatent presque toujours des rencontres plus ou moins plasmatiques, lumineuses ou ternes, des situations émotionnelles plus ou moins profondes et intenses, des élans mystiques ou extatiques, qui démontrent que nous sommes bien toujours dans une relation d’altérité avec les évènements observés. Les témoins parfois, « sortent » d’eux-mêmes, comme ravis, en extase, en quelque sorte. Même les expériences dites de haute intensité « spirituelle » sont toujours décrites dans ce même rapport dual : « Observateur/observé ».

Entre, un être de lumière, un guide auto-proclamé ou quelque autre figure, dite ascensionnée, souvent « diplômée d’Astral Sup », bien sûr, et nous – ou alors, sur un octave encore au-dessus, un archange, un ange, mais pas forcément les Malakims, (car chacun sait que « bien malakim ne profite jamais »! cm2) dont la description détaillée de la Bible, laisse pour le moins très dubitatif quant à leur nature réellement spirituelle – et notre âme-conscience singulière.

De fait, le ressenti et le perçu, sont donc toujours imprégnés de cette dualité, cette altérité, empreinte d’émotions, et se situant donc plutôt dans un domaine propre à l’entropie.

Dans un autre registre, non dual cette fois, la Vacuité, le Silence, et la Plénitude – sans objet de contemplation – que certains ont pu approcher, dans et surtout après l’expérience de l’étoile par ex., ne sont que le début d’une expérience à venir, qui se situerait plutôt dans ce que l’on pourrait appeler, l’intrication. L’étoile ne serait alors qu’une « Porte » – la 8ème Porte ? – un sas de sortie, que l’on emprunte et surtout dépasse, sans s’y arrêter outre mesure.

Alors la Suite de l’Épopée est très vraisemblablement au-delà des mots, et rien de mieux que la profondeur d’un Silence de méditation, sans objet mental et/ou émotionnel comme support, pour tenter de l’approcher, ou plutôt, se laisser approcher par Elle, car ici, le désir et la volonté auront été placés au rancart des illusions.

Au-delà des mots certes, mais quelque chose nous dit que peut-être, ce que nous appelons « l’âme-hors», dans le contexte d’une Conscience Totalement Éveillée, pourrait bien être une sorte de Réintégration, en tant que fractale de CELA ?!

Alors, tous ces textes anciens, qui prônaient, et c’est toujours d’actualité, cette fameuse promesse de pouvoir « ressusciter » dans un Paradis, (toujours dual et toujours clos !) et si bien décrit par les Connaisseurs de tout bord, demande peut-être quelques réflexions ?!
Car de « ressuscitation !», point n’est besoin semble-t-il, et ce serait peut-être même un non-sens absolu, dans une réelle Approche Spirituelle, fondée sur l’Intrication Originelle !

Puisque – CELA – Est !

Au-delà des frontières de l’Impermanence,
Au-delà de la Forme, et des Apparences,
Au-delà des Cosmos et des Univers
Au-delà des frontières de l’Espace et du Temps,
Par-delà les Au-delà,
Par-delà les Mondes et les Dimensions –
Vers cet   « Ailleurs »
Insondable – Indicible par Essence – Infini par Nature –
Un Absolu… indéterminé…

Vertige de l ‘Âme ?
Je ne le crois – Elle a le pied sûr, et connaît semble-t-il le Chemin…
Si toutefois, nous nous effaçons quelque peu, en nous souvenant… « Elle doit croître, et « je » dois diminuer » dixit –
(avec une petite variante !)

=-=-=-=

Alors, d’où venons-nous, où allons-nous ?
Bien malin celui qui prétendrait pouvoir y répondre ! Alors essayons seulement de tenter de débroussailler un peu ce sentier de « montagne », parfois rocailleux, parfois abrupt, aux mille nuances de panoramas, splendides ou vertigineux, mais souvent baignés de silence.

Notre univers « matériel » est constitué d’atomes et donc de protons pour faire simple. Ces protons, nous dit la physique, ont été formés dès les tous premiers instants de l’Univers en gestation, lorsque les températures atteignaient des milliards de degrés. Par la suite, comme chacun sait, l’Univers naissant, encore sous forme de « soupe cosmique », s’étant quelque peu refroidi, mais atteignant quand même encore quelques millions de degrés, cela ne suffisait plus pour faire tourner la « Fabrique » à protons.

Dès lors, aucun proton n’a plus jamais été façonné par l’Univers. Nous sommes donc tous issus de ces mêmes Protons Primordiaux, ces poussières d’étoiles comme le dit Hubert Reeves. Nous sommes donc ainsi, potentiellement, sujet à cette Intrication Primordiale.
Nature, homme, et cosmos, du petit brin d’herbe, à l’Univers en son entier, sont façonnés par ces premiers et uniques protons, issus de cette Soupe primordiale. Nous avons donc tous quelque chose de commun en nous, et qui date de quelque 13,8 milliards d’années ! Cela donne quand même un petit coup de vieux ! Et pour la suite, « Rien ne se perd, rien ne se crée » … surtout pour les protons ! Intriqué un jour … intriqué toujours ! Eh oui, c’est vrai que l’on ne voit pas le temps passer !

Petit aparté :
Sur la Route du Temps, la bien nommée, car elle existe vraiment dans les Alpes du Sud et elle recèle d’innombrables curiosités voire d’énigmes. Par exemple, cette petite chapelle du XI siècle – Notre Dame du Dromon – un peu isolée et bâtie sur une roche mystérieuse, « roche de la fécondité » selon les anciens ; mais aussi cette « Pierre écrite » par un certain Claudius Dardanus, qui nous parle de Théopolis – «La Cité de Dieu » –  que les fouilles n’ont jamais pu trouver ; et puis ce panorama, où paraît-il, aux dires des témoignages locaux, élus, voire gendarmes inclus, des « lumières » surgissent et se déplacent dans le ciel ou les vallées proches ? Bref de quoi gamberger un peu !

Mais, plus terre à terre, revenons à nos protons. J’ai souvent eu cet « émerveillement » interrogatif lorsque, dans cette région si particulière, je ramasse par exemple, même un simple caillou, (pas les fossiles car cela est heureusement interdit), pouvant dater de quelque 185 millions d’années, comme tous ceux qui foisonnent dans ce Parc Géologique de Haute Provence*, sur cette Route du Temps*. : D’où provient cette fabuleuse énergie, presque éternelle, qui fait que, bien sûr la terre est toujours là depuis 4,5 milliards d’années, avec nous aussi en prime depuis peu – quelques secondes à l’échelle géologique ? Mais sur ce petit détail, ce simple caillou que je tiens dans la main, et qui peut donc avoir entre 100 et 200 millions d’années, avec ses protons et autres compagnons invisibles qui le structurent, au cœur de chaque atome, et qui vivent toujours leur vie… mais avec quelle énergie ? Et la danse des électrons se perpétue, là tranquillement, dans le creux de ma main ! Et moi je suis avec mon caillou, et je m’inquiète qu’avant la fin de la semaine, il me faudra régler mon loyer. Quel décalage ! En remontant dans le temps, qui n’existe toujours pas, on part aussi, assez souvent ailleurs ! Et toujours pas la réponse à cette énergie (énergie du vide ?), qui fait que ce caillou demeure en l’état, peut-être un peu érodé certes, mais comment serons-nous à son âge ?! – Fin de l’aparté.

Car cela, c’est pour « l’habillage » dans cette dimension. Notre revêtement, celui que l’on quitte comme un vieux manteau lorsque la fin du CDD est arrivée, mais qui ne serait pas nous ! Alors vouloir, me semble-t-il, parler de ressusciter les morts, c’est un peu comme si l’on allait dans une casse auto, et retapait une vieille carcasse de voiture pour la faire apparaître comme neuve. Mais ce qui compte n’est-ce pas, bien plus que la carcasse rouillée, c’est plutôt le conducteur du véhicule, non ? Et soit, il a déjà repris du service ici-bas, mais dans un autre « véhicule » flambant neuf, soit,
puisque il est toujours plus Vivant que jamais, il est parti « Ailleurs ».

« L’âme-hors… possible Prélude à l’Âme-Or ? »

Donc, faut-il avoir peur de « l’âme-hors » ? Que bon nombre de religions ont utilisé et utilisent encore comme une épée de Damoclès, agitant cette crainte morbide, plus ou moins distillée, d’une mort éternelle, si l’on n’obéissait pas à la loi divine décrétée par ladite religion, et donc par ses congrégations de représentants. La récompense du paradis et de la vie éternelle, sinon ce serait le fameux enfer-me-ment ! Eternel lui aussi !

Alors que la Conscience-Ame semble-t-il, n’est aucunement liée à cette entropie et au « chaos organisé » de l’univers, dans cette dimension, mais aussi de l’autre côté du miroir. Elle est Ailleurs, ou en partance vers cet Ailleurs insondable.
Enfin, ce n’est qu’un simple petit point de réflexion, parmi des milliers d’autres, sans aucun « certificat de garantie » ! Ni même référencé dans le panel des « contrées à explorer » … !



Patje Seko





(*)

https://www.aypsite.ch/lecon_092

https://www.tourisme-alpes-haute-provence.com/reserve-naturelle-nationale-geologique-de-haute-provence/

https://www.tourisme-alpes-haute-provence.com/equipement/apidae-route-du-temps-860976/

https://provence-alpes-cotedazur.com/que-faire/culture-et-patrimoine/traditions/theopolis/


 

Il est venu le temps des cathédrales : Chartres vouée à Marie

« J’ose le prédire : Chartres deviendra, plus que jamais, le centre de la dévotion à Marie en Occident, on y affluera, comme autrefois, de tous les points du monde. »

CARDINAL PIE

31 mai 1855

les grandes dates :

Ier siècle ; Chartres est le chef-lieu de la cité romaine des Carnutes. Evangélisation par les saints Saviniens et Potentien

fin IV ième siècle : date probable de la première cathédrale

743 : destruction de la cathédrale par le duc d’Aquitaine. L’édifice est consacré à Marie.

858 : destruction de la cathédrale par les vikings

962 : destruction de la cathédrale par Richard duc de Normandie

1020 : A la suite d’un incendie, l’évêque Fulbert inaugure le chantier de la cathédrale romane, alors une des plus vastes d’Europe. Elle est consacrée en 1027

Au XII ème    l’école épiscopale atteint un haut niveau de développement. On y étudie les textes de l’Antiquité et du haut Moyen-Âge et surtout on inaugure une approche scientifique de l’univers créé.

1194 : incendie de la cathédrale le 10 juin. Le voile de la Vierge a été sauvé par sa mise à l’abri dans l’église basse.

1194-1230 : construction de la cathédrale actuelle

1260 : consécration de la cathédrale le 17 octobre

1506-1513 : édification de la flèche nord dans un style gothique flamboyant

1594 : sacre du roi Henri IV

1793 : la cathédrale est désaffectée et devient à l’occasion « temple de la raison »

1836 : incendie,  la charpente est détruite et remplacée par une charpente métallique et une couverture en cuivre

1898 : parution du livre « la cathédrale de J-K Huysmans – en lecture libre ici

1935 : premier pélerinage des étudiants à la suite de Charles Péguy

 

À LA SUITE DE L’INCENDIE DE 1020 L’ÉVÊQUE FULBERT DÉCIDE DE RECONSTRUIRE LA CATHÉDRALE SELON UN PARTI AUDACIEUX ET NOVATEUR POUR EN FAIRE UN DES PRINCIPAUX CENTRE DE PÈLERINAGE DE L’EUROPE MÉDIÉVALE VERS LES TRÉSORS DE CHARTRES, SA STATUE MIRACULEUSE, LE VOILE DE LA VIERGE ET LE PUITS DES SAINTS-FORTS.

“LORSQUE TU SERAS SEUL À PARIS, AVEC DEUX JOURS LIBRES DEVANT TOI, VA À CHARTRES, ON EN REVIENT MEILLEUR”.

Guy de Larigaudie -(1908-1940 scout de France, écrivain, explorateur, conférencier et journaliste )

 

Les vitraux des fenêtres sous la rose sud montrent les évangélistes juchés sur les épaules des prophètes qui ont annoncé la conception virginale du Christ. Les prophètes sont la source des messages divins dans l’Ancien testament ( AT) et les évangélistes, la source des paroles de Jésus dans le Nouveau Testament (NT)

« Nous sommes comme des nains juchés sur les épaules de géants (les Anciens)« Bernard de Chartres (philosophe français du XII ème siècle) (Bernard de Chartres fut également évêque de Quimper sous le nom de Bernard de Moelan)

L’occasion de la rédaction de cet article m’a été donnée par la visite de cette cathédrale faite récemment par mes enfants demeurant à l’étranger. C’était le 23 mai dernier et peut-être ne savaient-ils pas alors qu’ils rataient de quelques jours le double pèlerinage des catholiques traditionnalistes les 27, 28 et 29 mai. Il y eut alors durant ces trois jours le pèlerinage de la Fraternité Saint Pie X non reconnue par Rome qui allait de Chartres à la cathédrale Saint Louis des Invalides et le pèlerinage de Notre Dame de la Chrétienté mouvement également traditionnaliste que Benoît XVI a réintégré dans l’Eglise en 2009 et dont le parcours, en sens inverse, allait de l’église saint Sulpice à la cathédrale de Chartres. Nous en reparlerons plus loin.

Quelques mots sur la cathédrale de Chartres

En lien avec ce qui précède on peut dire que la cathédrale de Chartres doit d’abord sa renommée aux pèlerinages qui s’y déroulent depuis le Moyen-âge avant celle pour le bleu de ses vitraux -cf le bleu de Chartres– dont quatre verrières datent encore du milieu du 12 ème siècle.

A cette époque, les chrétiens, pour se rapprocher de Dieu, cherchaient à se rapprocher des reliques –du latin relictum, qui signifie les restes-des saints, auteurs notamment de miracles, celles-ci précieusement conservées dans les églises et cathédrales.

« Sancta Camisia », « la sainte chemise », le « voile de la Vierge » -trois noms pour désigner successivement les reliques de la cathédrale de Chartres

 

Nous sommes en 876 et Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, vient d’être couronné empereur d’Occident l’année précédente par le pape Jean VIII.  Après le siège de Chartres, il aurait fait don de la sainte chemise portée par Marie lors de l‘Annonciation et remise à son grand-père Charlemagne par Irénée impératrice du saint Empire romain à Constantinople.

Cette relique fut sans doute une des origines des pèlerinages à Chartres au Moyen-Âge. Ceci explique que la Vierge Marie soit donc partout présente dans la cathédrale et où elle est représentée pas moins de 175 fois.  Signalons Notre Dame du pilier, dite la Vierge noire avant sa restauration qui lui redonne sa couleur d’origine et devant laquelle sont venus priés tant de pèlerins parmi lesquels Charles Péguy.

Il faut évoquer aussi Notre Dame de Sous-Terre, dans la crypte de Sous-Terre, la plus vaste d’Europe. Cette statue est qualifiée par certains de la plus pélerine car elle remplace là une statue de la Vierge romane du XII ème siècle.

Terminons par l’évocation de Notre-Dame de la belle verrière : C’est la Vierge des théologiens dit La Croix, celle aussi des mystiques et des lettrés (Claudel, Malraux, Huysmans, Proust, Dos Passos), avec son hiératisme caractéristique des Vierges romanes. Ce magnifique vitrail du XIIe siècle, exposé au soleil du Sud, fut sauvé de l’incendie de la cathédrale précédente.

Mais la légende, encore, rapporte qu’avant la christianisation, les Gaulois honoraient déjà à cet endroit la Vierge qui avait enfanté en Orient. Ainsi dans le livre évoqué ci-après –cf. là- est-il fait état de la statue Virgini Pariturae – naissance de la Vierge- élevée alors par les druides.

La présence de la Vierge à Chartres s’accompagne de nombreux miracles qui lui sont attribués et on peut lire un livre publié en 1973 et écrit à partir d’un manuscrit « les miracles de N. D. de Chartres  » composé sans doute entre 1252 et 1262 par Jean le Marchant chanoine de Perone.

Au siècle de la construction de l’actuelle cathédrale, la notion de miracle pour l’Eglise n’avait bien sûr pas du tout la rigueur à laquelle elle a abouti aujourd’hui – cf ici l’article sur Lourdes- Le premier miracle rapporté dans ce manuscrit ancien s’intitule : Dou valet qui avoit non Benöait. Il relate, comme souvent dans ces miracles mais pas seulement, des personnes du peuple ayant travaillé un jour férié et subissant de ce fait la punition divine.  Se repentant, ils sont sauvés dans ces miracles par le recours à la Vierge, notamment s’ils effectuent un pèlerinage à la cathédrale de Chartres. On retrouve là l’association entre miracles et pèlerinages.

Il est temps de revenir à 2023 et d’écouter cette chorale de Caroline du nord qui semblait répéter lorsque mes enfants sont entrés dans la cathédrale cinq jours avant le dimanche de Pentecôte :

Le puits des Saints-Forts – cf là 

Ce puits de 33 mètres fut mis hors service à la fin du XII ème siècle. A la même époque, un hôpital avait été créé dans les galeries à proximité et au XIè et XIIè,  les infirmes affluaient surtout pour y guérir du Mal des Ardents. (Dont les principaux symptômes étaient des spasmes violents, des maux de tête, parfois accompagnés d’hallucinations)

Le moine qui vers 1080 rédigea le cartulaire de Saint-Père- cf là-, nous apprend que le puits était depuis l’année 858 l’objet d’un pèlerinage très fréquenté et qu’il s’y opérait beaucoup de miracles.

Le Temps des cathédrales 

Sans ces pèlerinages, la cathédrale perdrait son lien historique avec ses origines du XIII ème siècle celui du temps des cathédrales  -et chanté ci-dessous par Bruno Pelletier dans Notre Dame de Paris- le temps des cathédrales :

Les pèlerinages actuels de Pentecôte à Chartes 

AU XIIIe SIÈCLE, LA DÉVOTION DE SAINT BERNARD ET DE NOMBREUX SAINTS À LA VIERGE TRANSFORME L’OCCIDENT : DES ÉGLISES ET DES CATHÉDRALES SONT ÉRIGÉES PARTOUT EN SON HONNEUR.

Le voile, devenu dans la mémoire populaire « la chemise de la vierge », conservé sur l’autel de la cathédrale attire les foules, qui processionnent le plus près possible, dans le grand déambulatoire, dans un joyeux tumulte dont tenteront de se protéger toujours plus les chanoines de céans en s’enfermant dans le chœur… cf histoire du pélerinage

Aujourd’hui, les pèlerinages de Pentecôte

Plusieurs pèlerinages ont pour destination (ou, dans un cas, pour origine) la cathédrale Notre-Dame de Chartres. La plupart d’entre eux partaient de la cathédrale Notre-Dame de Paris avant l’incendie de celle-ci. Ces pèlerinages, même s’ils s’inscrivent dans une tradition médiévale, ont surtout connu un renouveau au xxe siècle, dans la lignée du pèlerinage de Charles Péguy. Les plus connus de ces pèlerinages sont :

 

Donc, deux pèlerinages à pied et en sens inverse, reliant Chartres à Paris sont effectués chaque année pour la Pentecôte sur une distance de plus de 100 km parcourue en trois jours :

Pèlerinage de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X- pèlerinage de la Tradition (issue du schisme de Mgr Lefebvre en 1988) cf là l’entretien du 12 mai 2023 avec le supérieur général de cette congrégation.

Selon la presse, elle a regroupé entre 4500 et 5000 pèlerins en 2023, nombre en constante augmentation selon les organisateurs.

présentation du pèlerinage 2022

 

Pèlerinage de Notre Dame de la Chrétienté   –pèlerinage de la chrétienté

En 1985, les pèlerins entrent exceptionnellement dans la cathédrale pour y entendre Dom Gérard parler de « notre Czestochowa national » et leur proposer « demain la Chrétienté ». Le Cardinal Gagnon, préfet de la congrégation pour la famille, adresse au pèlerinage un message de soutien : « que ce pèlerinage composé essentiellement de jeunes soit le symbole de la Chrétienté en France »

En 1990, le primat de Pologne, Mgr Glemp envoie un message d’amitié : « le chemin des pèlerins vers la nouvelle Europe Chrétienne va de Compostelle à Czestochowa, par Chartres ».

 

C’est un pèlerinage qui a regroupé en 2023 plus de 16 000 pèlerins dont l’âge moyen est inférieur à 21 ans et qui est organisé autour de chapitres : adultes, enfants, familiaux, pastoureaux et anges gardiens. Bien avant le départ, les trois premiers chapitres étaient complets compte-tenu des contraintes d’organisation. cf là 

 

De la « décivilisation « – le retour de la barbarie grâce au champ libre des pulsions et l’écrasement par les technologies

Après des études d’histoire (titulaire de l’agrégation), de latin et d’arabe à Paris, Lyon et Rome, Aurélien Girard a soutenu sa thèse de doctorat à l’École pratique des Hautes Études en 2011 (Le christianisme oriental (XVIIe-XVIIIe siècles). Essor de l’orientalisme catholique en Europe et construction des identités confessionnelles au Proche-Orient). Il est maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2012 et actuellement codirecteur du département d’histoire. Ses travaux portent sur l’orientalisme en Europe à l’époque moderne, et sur les provinces arabes de l’Empire ottoman et l’histoire de la Méditerranée avant la colonisation. Il s’’intéresse aussi aux chrétiens orientaux depuis le XVIe siècle jusqu’à maintenant. Il a récemment publié (avec Sylvain Parent et Laura Pettinaroli) un Atlas des chrétiens : des premières communautés aux défis contemporains (Paris, Autrement, 2016, également traduit en italien en 2016).

d’après article sur EpochTime du 28 mai 2023

le champ libre des pulsions :

Alors que se multiplient les exemples de policiers tués par des voyous, de maires et de parlementaires agressés, que pas une semaine ne passe sans que la rupture d’un couple ne finisse en fait-divers sanglant ; alors que l’extrême gauche autant que l’extrême droite systématisent la violence ; que des enfants tuent des enfants ; alors que la haine se déchaîne en ligne quand on n’est pas assez pro- ou anti-, ou quand on refuse de devenir militant des causes de la diversité ; alors, qu’on ne peut retrouver la tranquillité qu’en éteignant tous ses écrans, Emmanuel Macron a volontairement laissé fuiter d’un Conseil des ministres le concept par lequel il tente de décrire cette courbe, cette pente et cette chute : la « décivilisation » ; dit pleinement, la régression de la civilisation humaine, le retour à la barbarie.

Toute la gauche s’est ruée ces derniers jours sur le président, l’accusant de droitisation et rappelant que le concept de décivilisation ramène à Renaud Camus, ancien socialiste devenu penseur de la droite identitaire (ou de l’extrême-droite, selon.)

Bien avant lui pourtant, l’ethnologue Robert Jaulin avait utilisé le terme pour dénoncer l’uniformisation culturelle du monde et l’éloignement du sacré ; le sociologue allemand Norbert Elias tentait lui, d’expliquer avec ce même terme le processus ayant mené aux camps de la mort nazis. Il ressortait de sa vision que l’ascension des civilisations va toujours avec celle des normes sociales, de la capacité d’auto-restriction, du contrôle des passions. Ainsi naquirent la pudeur, la courtoisie, l’étiquette.

Lors de la montée du régime nazi, comme dans celle des différents régimes communistes, Elias rappelle qu’a eu lieu ce qu’il nomme « le grand relâchement de la conscience morale », qui s’est en premier traduit par la promotion sociale de la grossièreté et de la brutalité.

Cet abaissement des exigences morales et des normes sociales, considérées comme « bourgeoises » aussi dans le national-socialisme, s’est retrouvée dans la vague soixante-huitarde, sous la bannière du « courant d’émancipation » que l’on retrouve aujourd’hui dans tous les discours progressistes. Il s’agit à chaque fois de briser des carcans – c’est-à-dire des règles non acceptées – en laissant le champ libre aux pulsions, au détriment de la raison. Par cela se déconstruisent progressivement des civilisations parfois millénaires et revient la barbarie.

L’écrasement par les technologies

Le développement technologique des sociétés, lui aussi conceptualisé comme « émancipateur » dans la pensée progressiste, a été une des armes principales de cette destruction, ce qu’illustre l’annonce cette semaine des premières implantations des puces électroniques de la compagnie NeuraLink dans des cerveaux humains. Après la seconde guerre mondiale, la technologie a d’abord artificialisé les sols, poussé à sur-exploiter les ressources de la planète, massivement pollué. Elle a ensuite modifié les plantes par ingénierie génétique, s’est rendue indispensable au quotidien, a déployé toutes les techniques de la manipulation mentale pour créer des addictions aux produits superflus, aux écrans, ainsi que pour diminuer le sens critique et radicaliser les communautés. Deux exemples chinois l’illustrent : la création en 2018, par des généticiens à Canton, des premiers êtres humains génétiquement modifiés ; puis celle de TikTok, dont l’objectif non avoué est d’imbéciliser un peu plus les nouvelles générations pour les « déciviliser. »

Avec Neuralink, le milliardaire Elon Musk utilise comme tous les transhumanistes, le prétexte de guérison des malades – tétraplégiques par exemple – en guise de Cheval de Troie. Comme pour toutes les technologies, la promesse est celle du confort et de « l’émancipation » à venir : devenir plus résistant au stress, avoir une meilleure mémoire, télécharger des contenus d’Internet directement dans son cerveau. Comme pour toutes les précédentes technologies, le but réel est de poursuivre le grand relâchement de la conscience morale, d’affaiblir les capacités d’auto-contrôle que la démarche civilisationnelle avait développées chez chacun, de rendre le cerveau « hackable ». Le chemin suivi n’est rien moins que celui de la destruction de l’humanité, de la rupture complète du lien avec le monde vivant.

Le christianisme n’est pas un humanisme

 

 

J’ai eu l’occasion en 2020 de découvrir puis de résumer un livre capital écrit par Laurent Fourquet dont je ne doute pas qu’il laissera une trace sur l’analyse de notre société et qu’il constituera un point de repère pour les chrétiens comme pour ceux qui ne le sont pas :

le christianisme n’est pas un humanisme 

Laurent Fourquet -26 avril 2018

 

Biographie de l’auteur

Normalien, énarque, agrégé de sciences sociales, Laurent Fourquet a publié, en 2011, aux éditions du Cerf, L’Ère du consommateur et, en 2014, aux éditions François Bourin, Le Moment M4.

 

Vous pouvez accéder au résumé de ce livre en suivant le lien suivant :

Dans le résumé de sa conclusion que je reproduis ici sous forme d’article, Laurent Fourquet établit une analogie entre l’Occident contemporain et l’empire romain des deux premiers siècles après Jésus-Christ.

Il faut toujours se méfier des analogies mais on ne peut nier ici les profondes similitudes entre le climat spirituel de l’Occident contemporain et celui de l’Empire romain des deux premiers siècles après Jésus Christ.

Comme aujourd’hui, une classe dirigeante, solidaire par l’intérêt et l’idéologie, régissait les peuples, était convaincue d’incarner le nec plus ultra de la culture et de la modération.

Pline le Jeune constituait sans doute le modèle le plus achevé de l’aristocratie romaine. Pline n’a pas seulement brillamment réussi sa vie professionnelle, il se veut aussi un honnête homme qui se flatte d’aborder les autres hommes avec bienveillance, un progressiste sans excès, un conservateur à l’écoute de la modernité, l’ami de tout ce qui est bon et bien, le chantre du convenable.

Pourtant ce bel esprit, partisan déclaré de la tolérance, n’hésite pas un instant à faire torturer, très probablement à mort, deux servantes qui passaient pour pratiquer le culte chrétien. Et pourtant Pline n’est pas un monstre, c’est un sénateur bienveillant qui respecte tous les cultes, bien trop subtile et raffiné pour prendre au sérieux les histoires de dieux. Pline est un véritable humaniste avant l’heure.

Nous autres Occidentaux, sommes convaincus que, à la différence de celui de Pline, notre humanisme est réel.

Nous pensons pourtant et tout cet ouvrage s’est construit autour de cette conviction, que, après tant de siècles, c’est une scène identique, ou à peu près identique, qui se joue.  Si l’on oublie les circonstances historiques, secondaires, c’est la même confrontation entre l’humanisme et le christianisme, qui se répète et qui continuera de se répéter puisque ces deux forces sont antagonistes.

 

Pourquoi l’humanisme dans sa forme antique ou actuelle s’en prend il nécessairement au christianisme ? Parce que l’humanisme clôture tandis que le christianisme ouvre. Le monde de Pline est un monde de mesure et de modération, de “tolérance” et “d’ouverture d’esprit”. Le monde chrétien dont parle Pline est le lieu de cet étrange fanatisme dont il parle. On doit comprendre, le monde de la force ouvert à l’absolu.

L’humanisme, qu’il chemine avec un rouleau de papyrus ou une déclaration des droits à la main, est toujours ce qui borne, comme la sagesse, alors que le christianisme est toujours ce qui va au-delà, comme l’amour.

De fait, il arrive que les notions paraissent se ressembler, au point que pour nombre de contemporains, la morale des droits de l’homme et la morale évangélique sont voisines. En réalité, leur foyer central et leur mouvement demeurent continûment et absolument étrangers.

Plus peut-être qu’à toute autre époque dans toute l’histoire du christianisme, les chrétiens sont constamment sommés de se réconcilier avec la longue liste des notions raisonnables : la modernité, le progrès, l’évolution des mœurs, la relativité des cultures, etc…Aussi, plus que jamais, il nous faut nous inspirer de l’exemple de nos grands ancêtres et répondre comme eux : « Non possumus »- « nous ne pouvons pas »-

Si nous faisons un bond de presque deux millénaires, il est évident, pour tout observateur un peu perspicace, que l’Occident a commencé son déclin.

Parce qu’il décline, l’Occident se voit contraint de jeter toutes ses forces dans la bataille pour universaliser son modèle, le Consommateur, ultime héritier de l’humanisme. L’Occident veut donc le Consommateur pour le monde entier et parce que la survie de son modèle est à ce prix, il ne transigera pas sur cette volonté.

Parallèlement, en Europe et en Amérique, la “société” c’est à dire la classe dirigeante, sera de moins en moins tolérante vis à vis des formes sérieuses de contestation. Les chrétiens seront donc toujours davantage des dissidents, peut-être surveillés et punis dans un avenir moins lointain qu’on ne l’imagine. Ils retrouveront cette fonction de sel de la terre dont parle l’Evangile.  -en résumant je rajoute cette référence biblique : Matthieu 5, 13-16 : “Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » –

Le camp progressiste, la “gauche ” culturelle et institutionnelle en Occident, est au minimum co-responsable de tous les mouvements de “dérégulation” des institutions, de la famille en particulier, exigés par la figure du Consommateur. Si le « gauchisme culturel » a pavé et continue à paver les voies du Consommateur, c’est parce qu’il appartient à celui-ci. Comme le Consommateur, il croit que la liberté se résume à la faculté de consommer l’ensemble de ses désirs, que l’individu se ramène à une somme de droits, qu’il faut “libérer” définitivement l’homme de la transcendance. Les prétendus “super-contestataires” font l’offrande au système de leur “contre-culture” qui depuis longtemps est devenue la culture officielle de l’Occident. Ce camp progressiste ouvre un boulevard aux différents fondamentalismes, l’islamisme en premier, qui veulent revenir en arrière du Consommateur en utilisant leur dynamique négative.

Si rien n’est fait pour susciter et organiser une opposition effective au monde du Consommateur, allant vers la vie et non vers le néant, nous laisserons alors en face à face deux barbaries : la barbarie du système qui efface l’homme au profit de sa détermination et celle du fondamentalisme qui par réaction deviendra toujours plus destructrice.

Il est peut-être encore possible d’échapper à la catastrophe en réapprenant le chemin de dissidence. Il faut que les chrétiens réapprennent le chemin de la dissidence et il faut que ceux qui luttent sincèrement pour la sortie du monde du Consommateur par le haut comprennent que le christianisme, seul, offre les ressources spirituelles permettant d’édifier la sortie.

Passerelle du temps

21 avril 2005- Michel Vaujour

 

 

 

Où la légende et l’histoire récente se rejoignent,
à plusieurs siècles de distance.

Passerelle du temps

Pratiques – Techniques – et  Spiritualité 
d’hier et aujourd’hui.

La technique ne fait pas la spiritualité, mais peut-elle parfois y conduire ?

L’antinomie entre ces deux termes, est souvent remise en question et contredite en Inde même, par cette histoire, mi-légende, mi-réalité, (sans doute inspirée de la vie du célèbre yogi Milarépa) que racontent les partisans des techniques de yoga à ceux qui, dubitatifs – j’en suis ! – se refusent de mêler technique et spiritualité.

Les faits se déroulent aux temps où des hordes de brigands rançonnaient les voyageurs téméraires.
Le chef d’une de ces bandes, avait ouïe dire qu’un célèbre yogi aurait acquis des pouvoirs – siddhis – extraordinaires. Il pouvait se rendre « invisible » par l’utilisation de techniques secrètes de yoga. Notre homme y vit donc tous les bénéfices que cela pouvait lui apporter. Pensez donc – on rançonne… puis on disparaît ! On peut s’introduire dans les palais les plus luxueux, piller or et bijoux, et repartir tranquillement! « C’est vraiment ce qu’il me faut », et il se mit en recherche de ce fameux yogi.
On passe sur les péripéties de la recherche… et le voilà en face de ce Swami.
Ce saint homme voyait au plus profond des âmes, et lorsque le chef des brigands arriva devant lui et lui demanda de l’initier à ces plus hautes et fameuses techniques d’invisibilité, il accepta, sans réserve, alors même que ses propres disciples s’arrachaient les cheveux de désespoir ! Notre maître est devenu fou !

L’initiation était dure et périlleuse, mais notre brigand ne manquait ni de santé, ni de persévérance. Lorsqu’il eut accédé aux premières étapes, le maître lui dit :« Maintenant, il te faut assimiler tout ce que tu viens d’apprendre et reviens me voir dans 6 mois. »
Courroucé d’avoir à attendre si longtemps, le brigand força le vieux sage à lui transmettre la suite de l’initiation immédiatement. Le vieil homme refusa net, mais consentit à ramener le délai à 3 mois – Histoire de tester l’effet des premières techniques.
Notre brigand s’en fut donc, se jurant bien que dans 90 jours précis, il serait là devant ce yogi. Le terme arriva – Notre homme n’avait pas renoncé à ses pratiques yoguites et de ce fait, avait nettement ralenti ses razzias et autres pillages.
Il reçut donc la suite de l’initiation, qui comprenait le « voyage intérieur »….et il ressortit de ce voyage à ce point transformé qu’il fit dire à sa bande, qu’il déléguait provisoirement ses pouvoirs à son second, en attendant de se perfectionner encore un peu plus…
Et, Chemin  faisant.. car, « c’est en marchant qu’on fait son chemin », notre chef des brigands devint ainsi le yogi le plus assidu et le plus convaincu, auprès du swami. Il reçut donc l’initiation suprême lui conférant les siddhis tant recherchés. C’est alors que, contre toute attente, il dit à son Swami – «  Swamiji, les siddhis ne m ‘intéressent plus, j’aspire à la Libération… – et les siddhis, vont encore me tenir lié à la roue du Samsarâ». –
Voilà pour la légende-histoire….du brigand, du style – « ni dieu ni maître » – qui fut changé… au départ par une technique, qui, chemin faisant, le transforma totalement.

Maintenant ….où la légende rejoint l’histoire récente… dans notre pays même!
Michel Vaujour -: Truand notoire et multirécidiviste également du type « Ni dieu – ni maître » ayant à son palmarès  quelques 27 années de prison – et plusieurs évasions dont celle par hélicoptère, qui le rendit « célèbre »
Ce malfrat réussit seul, avec une détermination sans faille, à opérer une transformation radicale de son être.
Cette lente et douloureuse métamorphose, il la doit à une pratique assidue du yoga qu’il découvrit un jour dans un livre, alors qu’il était au plus profond de l’isolement, dans un quartier de haute sécurité de la prison de Chaumont. Comprenant qu’il court à sa perte s’il n’arrive pas à maîtriser son tempérament de rebelle et ses impulsions à l’égard de ses geôliers, il entreprend seul, d’acquérir tout d’abord une excellente forme physique vite muée par un « goût prononcé du dépassement qui n’avait pas de fin » dixit -. pour lui, le yoga c’est comme un stretching amélioré, mais suite à une chute lors de ses courses autour de la petite cour, il se casse la cheville. Immobilisation qui le désespère. Il lit alors plus attentivement les effets des techniques de yoga sur la respiration et la concentration. Peu à peu il découvre leurs effets sur la stabilisation de son mental et de son émotionnel. Les leçons silencieuses de yoga lui apprennent l’accord avec soi-même, l’harmonie (terme inconnu pour lui dans le passé ! ) l’unité de son être. En bref, le yoga en vient à occuper toute sa vie de prisonnier, il devient son mode d’existence. Il y passe des heures chaque jour. En prison, il vit déjà dans le dénuement. Il s’applique à appréhender l’ascèse et le détachement. Il supprime tout ce qui lui paraît « encore » superflu ou nocif: le tabac – sa petite radio, le matelas sur lequel il dormait, et il s’astreint régulièrement à des périodes de jeûne.
Du fond de sa cellule, il découvre une liberté qu’aucun maton ne pourra lui enlever. Il réussit alors sa plus belle évasion ! – « celle », dit-il, « de ma prison intérieure ».
Lors de son évasion en hélicoptère, il avait reçu une balle de 357 magnum en pleine tête. La mort était là. « C’est cet état de conscience que le yoga appelle «  le spectateur » dit-il « qui a pris alors les choses en mains. »
« J’étais totalement détaché et impliqué dans le passage de la vie à la mort. Il ne me restait que l’ouïe et une conscience réfugiée toute entière dans le ventre, là où naît le souffle du yogi. C’est là l’expérience la plus importante de ma vie. Je ne suis pas mort et une semaine plus tard je suis sorti du coma, hémiplégique. »
« Le yoga m’a aidé à retrouver ma motricité. Dans cette aventure il restera à jamais le moyen par lequel je m’en suis sorti. J’ai passé plusieurs mois à l’hôpital où je ne recevais aucun soin, si ce n’est qu’un comprimé par jour pour prévenir les crises d’épilepsie. Je n’ai pas non plus eu droit aux séances de rééducation. Je devais donc me soigner tout seul. Atteindre l’état de Pratyahara (retrait des sens, en sanskrit) D’ailleurs aujourd’hui, j’ai appris que l’on utilise cet état pour faire régresser cette paralysie. »
…..
« J’ai vécu le yoga à l’extrême – par tempérament ! C’est dangereux physiquement et psychologiquement. J’ai pratiqué presque toutes les disciplines de respirations – J’avais du temps ! Même devant le juge lors d’une comparution : Au lieu de répondre, je pratiquais le contrôle du souffle. Je me suis retrouvé dans une logique qui m’étais propre (jusqu’au-boutiste) sans compromission. En tout, je suis resté 3 ans et demi sans parler.
Je poussais mes rétentions du souffle si loin, que je constatais un détachement total de mon esprit (comme lors d’une NDE par ex.) Mais j’ai arrêté car je me suis fait une grande frayeur..je n’arrivais plus à vouloir respirer, il fallait que je pense consciemment ma respiration. Ensuite, c’est revenu à la norme, mais cela m’avait donné une leçon au sujet des extrêmes. »
Actuellement, ayant purgé sa peine, Michel Vaujour s’est mariée avec Jamila . « Le yoga m’a rendu pleinement conscient et m’a aidé à trouver cet état particulier, libéré de l’agitation des pensées qui nous sépare de la beauté de la vie et de nous-même. »
Il est l’auteur de « Ma plus belle évasion » ( l’évasion intérieure ! )
Une sorte de « transfiguration » …..par le yoga !
Le yoga n’est pas un but en soi, mais il peut vous conduire là, où vous n’avez même pas idée qu’il puisse vous conduire ! Simplement par l’éveil de facultés qui étaient endormies….

En général, je ne suis pas trop « preneur » des ouvrages de ces truands qui, au sortir de prison, vendent « leur passé » pour se faire de l’argent. Mais c’est mieux que de récidiver, et de plus il faut surmonter les difficultés à se faire embaucher. Mais ici, le bonhomme est passé à un niveau nettement supérieur, en se transformant lui-même. Il m’a semblé que ça méritait le détour, car ce récit édifiant…rejoignait assez bien la légende-histoire indienne !



Patje Seko

 » Ces mains qui racontent » – Hugues Febvray

 

 

J’ai eu l’occasion, à quelques mois d’intervalle, de faire la connaissance de  deux soignants qui ont en commun de pratiquer des techniques et avoir  des approches éloignées de notre médecine et  de créer ou rechercher  avec celles-ci l’harmonie de l’âme et du corps. Dans leurs soins, les mains sont comme des antennes qui émettent et reçoivent.

Ils partagent aussi le fait d’avoir pris conscience très jeunes  de qualités très particulières et d’une hyper sensibilité à des phénomènes inexplicables rationnellement aujourd’hui encore. Ils partagent aussi une pratique de soins depuis  plus de trente ans. Il faut souligner enfin que leurs deux approches partagent le fait d’inscrire nos vies dans un circuit de réincarnation de l’âme.

Là s’arrêtent les points communs. Le premier dispose de facultés médiumniques essentiellement de clairaudience qui le rendent messager de quelques guides qui l’accompagnent presque chaque nuit et plus rarement le jour. La démarche du premier s’inscrit donc dans un univers beaucoup plus vaste que l’univers de la matière et qui est  aussi peuplé d’entités. Il est donc avant tout un messager de celles-ci qu’il appelle ses « guides ». Ceux-ci lui donne à la fois des conseils de soins et des conseils globaux sur le comportement des humains.  Mais il pratique aussi les soins énergétiques. L’amour est au cœur de l’énergie fondamentale qui sous-tend son action toujours exercée de manière gratuite.

Le second dont il est question dans cet article, ne fait pas particulièrement état de clairaudience mais par contre utilise ses dons de clairvoyance. Ses techniques de soins se sont enrichies de sa pratique de la spiritualité bouddhiste et aussi des techniques du reiki dont il est maître de quatrième niveau ce qui lui permet d’enseigner cette pratique – méthode de Mikao Usui et certificats d’autres formes de Reiki : le Lightarian, le Shamballa, le Tibétain.   cf là.   Avec la voie du bouddhisme, nous sommes ici dans une voie de sagesse qui n’établit pas de contact direct avec des entités extérieures à notre monde. C’est une différence fondamentale entre les deux approches mais là aussi l’énergie d’amour est bien présentée et utilisée comme l’énergie source.  

Je vous présente donc aujourd’hui Hugues Febvray à partir de  la lecture de son livre « Ces mains qui racontent » édité en 2019 et réimprimé en février 2023.

Le livre commence par cette citation de Bouddha :

« Tu ne peux pas voyager sur un chemin sans être toi-même le chemin. »

Dans son avant -propos, Hugues Febvray, la soixantaine, se présente succinctement, dit sa gratitude envers sa mère,  sa conviction  très jeune de l’existence de  certaines lois qui se manifestent et ont pour nous une signification. Il s’intéresse très tôt aux sciences intuitives et d’abord à la parapsychologie pour trouver des réponses à sa très grande sensibilité. Vers l’âge de 28 ans, il comprend que sa voie est d’aider les autres. Tout en restant dans un présent permanent, il accède à la capacité de lire dans le présent, le passé et le futur d’une personne : il lit ce qu’il appelle l’aura.

D’abord autodidacte, il se met en recherche de trouver un enseignant et c’est ainsi que sa route croisera  celle du bouddhisme et plus particulièrement la voie du bouddha médecine Sengyé Menla. Il réalise que sa véritable voie est celle de la « thérapie spirituelle » en y incluant aussi ses soins énergétiques.

Il nous dit que chaque dimension, chaque fréquence,  correspond à un niveau de conscience. Cette fréquence, lorsqu’elle s’élève, étend notre conscience et la vibration la plus élevée se nomme l’Amour qui est capable de changer la fréquence vibratoire des cellules. A ce niveau de vibration, nous nous rendons compte de nos possibilités de création. C’est alors qu’il introduit dans sa présentation nos corps subtils, nos chakras dont il découvrit l’existence à travers des lectures sur l’Inde.

Il nous dit que soigner c’est donner et recevoir cet amour sans limites. Guérir, s’appuie aussi sur l’amour mais c’est autre chose. A l’instant de son propos il ne précise pas plus ce qu’est cet « autre chose ».

Il nous parle alors de la méditation qui peut devenir un outil thérapeutique puissant. L’esprit n’est plus là pour décider mais s’adapter aux désirs de l’âme. Alors, l’alignement âme-esprit provoquera la manifestation. Là est le miracle !

 

 

L’autre miracle est de renoncer à l’importance de s’attacher. Nous sommes là au cœur de l’enseignement du bouddhisme.

Les mains qui s’expriment …

Nous sommes des canaux multidirectionnels et Hugues a ouvert sa sensibilité par apposition des mains. Il a découvert ce soin à l’adolescence en guérissant spontanément  par simple apposition des mains la  cheville malmenée d’une cavalière qui avait chuté.

Mais il passa ensuite du magnétisme qu’il qualifie « d‘animal » au magnétisme des plans subtils qu’il qualifie de  « spirituel« . Il explique qu’au cours des soins, des sensations lui arrivent d’autres plans et guident ses mains. Il soigne ainsi le plan physique, mais aussi  le plan mental et le plan spirituel.  Il reconnait que certains magnétiseurs ont une spiritualité très développée alors que d’autres sont complétement agnostiques, ce qu’il juge plutôt rassurant. N’est ce pas le constat de la différence qu’il fait entre « magnétisme animal » et « magnétisme spirituel », le second incluant aussi le premier  mais travaillant aussi sur d’autres plans ?

A ce sujet et selon  son vécu,  notre corps anatomique serait  composé en fait de huit corps :

  • le corps physique
  • le corps subtil épais d’environ 5 cm et composé des champs électromagnétiques relié au corps physique par une corde ( cf cordon d’argent) -et dont il est distant de quelques centimètres.
  • le corps éthérique d’environ 20 centimètres
  • le corps causal qui contient la totalité de notre histoire depuis l’origine de nos vies.
  • le corps bouddhique qui ne concerne que peu d’êtres et qui est celui des sages.
  • enfin le corps divin qui est cette lumière au fond de chacun de nous.

A l’aide de sa main droite ou gauche, il entre dans le champ de l’aura chargée de notre histoire passée, présente et avenir et à cette occasion, il lui arrive de percevoir des scènes de vie passée, présente et future du consultant.

Pour réactiver, « nettoyer » les chakras, il n’utilise pas sa propre énergie mais celle de l’univers réalisant ainsi ses soins sans fatigue ce qui lui permet, dit-il, d’effectuer de  très longues journées. Il perçoit dans le cadre de ses soins tout un ensemble de détails formés de plusieurs couleurs qui lui apparaissent et il dit être capable par exemple de dire en soupesant un CD et sans le regarder ni l’avoir écouté, de quelle musique il s’agit et quel instrument est prédominant dans celle-ci.  Avec les couleurs qui lui apparaissent, il entend le son correspondant, par exemple le do qui correspond au rouge. Pour ses soins à distance, qu’il dit aussi efficaces que ses soins en présentiel, la voix du consultant le dirige sur une couleur fondamentale. Il utilise aussi la télépathie et fait des allers et retours entre les phases de vie passées, présentes et futures du consultant.

Tout ceci l’a conduit à développer la bienveillance universelle.  Il dit qu’une chose essentielle est  d’abord de commencer par pratiquer l‘amour, la compassion, la tendresse à l’égard de soi-même. Il s’agit là des trois vertus cardinales du bouddhisme d’abord appliquées pour soi  avant d’être, ou de pouvoir être,  appliquées envers les autres.

Il dit aussi qu’au delà d‘un maître pour assoir la démarche, l’essentiel est d’écouter   son Ami spirituel … qui renseigne sur « le bon côté du trottoir à suivre ». Nous pouvons réaliser que nous sommes essence divine en tant que pure conscience.

Il conclut qu’actuellement de profonds changements se produisent sur notre planète et que la conscience collective s’éveille. C’est le grand saut quantique et ce passage est considérable car il y va de l’évolution de notre espèce.

Cette conclusion ne peut que me réjouir, moi le jardinier de la conscience, créateur et animateur principal du Temple des Consciences depuis plus de dix ans.

 

 

La vie surnaturelle de Jeanne, la Pucelle, en parcourant son époque et son procès

 

Le Monument à Jeanne d’Arc est une statue équestre de Jeanne d’Arc réalisée par le sculpteur français Emmanuel Frémiet. Inauguré en 1874, il est situé place des Pyramides, dans  le 1er arrondissement de Paris, en France

 

« Il n’y a pas d’histoire plus connue, il n’y en a pas non plus de plus mystérieuse. »
 Philippe Erlanger, historien

 

La vie de Jeanne est déjà annoncée  dans les prophéties de Merlin et Jeanne se référait à ces prophéties populaires à son époque pour appuyer ce que  les voix lui disaient et convaincre ses auditeurs…

Le Libellus Merlini, manuscrit appelé aussi Prophetia Merlini. Ce corpus « prophétique », dont l’auteur est anonyme, n’a pas de titre à l’origine ; il était connu déjà selon les historiens du roi Louis le Gros (de 1108 à 1137).

Ce corpus annonce l’avènement d’une pucelle venant d’un bois nemus canutum (le bois chenu) à Domnum Remigium qui sauvera la France des anglais, « fera de grandes choses pour le salut des nations », défendra « les gens du beau pays de France » et la Foi catholique.

Au xve siècle, le Bois Chenu, qui dominait la Meuse et abritait Domremy sous son ombre, était particulièrement célèbre.

 

Ce chant est une cantique écrit en 1894 par Thérèse de Lisieux. Le titre original est « Cantique pour la canonisation de la vénérable Jeanne » mais est souvent simplifié en « Chant à Sainte Jeanne d’Arc ». Ce chant raconte brièvement l’histoire de Jeanne d’Arc mais est surtout un appel à la Sainte à aider et prier le peuple de France en ces jours (1894).

Sortie le 29 mai 2022

HM Télévision a produit ce documentaire maintenant, dans le cadre du centenaire de la canonisation de Sainte Jeanne d’Arc. La Providence elle-même a tout mis en œuvre pour le rendre possible, mettant sur la route les personnes nécessaires aux entretiens et facilitant les enregistrements des lieux où Juana a vécu et rempli sa mission. Il est, comme le disent les historiens, l’un des personnages les plus documentés du Moyen Âge. On pourrait se demander si on n’en a pas assez dit à ce sujet et ce que l’on pourrait dire de plus. En premier lieu, nunquam satis (ce n’est jamais assez), et en second lieu, bien que ce documentaire ne vienne peut-être pas dire quelque chose de nouveau ou d’inconnu, il veut rappeler Sainte Jeanne, et surtout sa mission, si actuelle pour aujourd’hui.

Les XVI ième, XVIIème  et XVIII ième   ont largement oublié la Pucelle, l’heure était aux Lumières essentiellement orientées par la raison et de ce fait rejetant l’héritage de Jeanne la Pucelle.

On peut estimer que les trois Jules, Ferry, Michelet et Quicherat sont pour beaucoup pour le retour de Jeanne sur le devant de la scène, conscients qu’ils étaient après la défaite de 1870, de recréer un imaginaire national autour de Jeanne, fille du peuple et symbole de la défense de la France. Parallèlement et à la même époque, des gens d’Eglise s’approprient aussi le sujet.

J’ai parcouru un certain nombre des écrits du camp de la raison pure et dont le point commun est de bâtir une autre histoire de Jeanne construite sur les vides historiques existants en ébauchant des hypothèses hasardeuses pour remplir ces vides de l’histoire.  C’est  au XIX ième siècle surtout mais encore aujourd’hui,  le camp de la libre pensée et de la raison pure  qui livre là, sur les traces de Jeanne, un de leurs combats contre l’Eglise, ses « légendes », et  selon eux l’obscurantisme de cette époque. Dans ce camp, Yolande d’Anjou, mère de Marie épouse de Charles VII  y jouera souvent  un rôle important.

L’autre camp adhère au côté surnaturel de l’histoire de Jeanne que certains de leurs prédécesseurs ont d’abord condamnée à   mourir sur le bûcher puis qu’ils ont progressivement défendue après son procès en réhabilitation.

les fêtes johanniques d’ Orléans et de Reims, la fête nationale de Jeanne d’Arc et la fête religieuse de sainte Jeanne d’Arc :

En m’avançant vers l’histoire de Jeanne dont je ne savais presque rien, ma première découverte  fut celle des fêtes johanniques d’Orléans  du 29 avril au 8 mai- cf là– Elles y sont célébrées depuis 1457 date qui suit le procès en réhabilitation de Jeanne d’Arc soit depuis 566 ans, un témoignage populaire qui dure depuis près de six siècles !  Voici le site de l’Association johannique  chargée de ces festivités à Orléans.  Dans le même registre, je découvre ensuite qu’il existe aussi les fêtes johanniques de Reims -cf -qui célèbrent le sacre de Charles VII auquel participait la Pucelle.

Je terminerai en évoquant la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme instituée en 1920 et qui est organisée par le Ministère de la Défense le deuxième dimanche du mois de mai et qu’il ne faut pas confondre avec la fête  de sainte Jeanne d’Arc célébrée par l’Eglise le 30 mai, anniversaire de sa mort. A travers ces deux fêtes nous retrouvons l’influence des deux courants qui ont réhabilité Jeanne.

Ces premières lignes montrent, plus de 500 ans après sa vie, l’importance du personnage au plan national comme au plan spirituel depuis la fin du  XIXième siècle avec sa mise en valeur par le camp républicain et notamment ses historiens Michelet et Quicherat après une éclipse entre le XVI ième et le XIX ième siècle. Parallèlement, l’Eglise et les catholiques,  sont tétanisés par la condamnation de Jeanne dans les siècles qui suivent son procès organisé et présidé par l’évêque Cauchon.   L’Eglise entreprend  la réhabilitation de Jeanne  et c’est Mgr Dupanloup alors évêque d’Orléans qui lance le procès en béatification en 1869. Celui-ci  aboutira  une cinquantaine d’années après, à sa canonisation en 1920 par le pape Benoît XV.

Le contexte de l’époque 

le petit âge glaciaire :

Il faut d’abord situer la vie de Jeanne d’Arc dans un espace temporel et climatique plus grand qui est celui de la première moitié  du petit âge glaciaire- PAG– et qui s’étend sur 600 ans de 1250 à 1850, même si ce phénomène n’est pas relevé par les écrits parcourus au sujet de la vie de Jeanne. C’est un contexte de fond où cette période est marquée par des hivers parfois extrêmement rudes qui accroissent les misères du peuple, qu’il soit des campagnes ou des villes. C’est un élément supplémentaire qui nous rend encore plus difficile la perception des réalités de l’époque si éloignées des nôtres.

La guerre de cent ans :

La vie de Jeanne est au cœur  de la guerre de cent ans – cf làqui va s’étaler de 1337 à 1453 avec des périodes de trêves plus ou moins longues et qui oppose d’une part la dynastie anglaise  d’abord des Plantagenêts puis des Lancaster  à celle  des Valois en  France  sur fond de rivalité pour s’approprier le royaume de France. C’est aussi la guerre interne qui opposera le camp dit des Armagnacs avec à sa tête le  duc d’Orléans au camp du duc de Bourgogne allié des Anglais. La guerre de cent ans c’est la guerre qui oppose côté anglais d’abord Edouard III– roi de 1327 à 1377- Richard II son petit fils né à Bordeaux -roi de 1377 à sa destitution en 1399 par le parlement et son remplacement par Henri IV de la dynastie des Lancastre, Henri V – roi de 1413 à 1422 et enfin Henri VI, duc d’Aquitaine-roi de 1422 à 1461 et qui concerne notre époque -Ils veulent devenir roi de France car le premier de cette énumération, Edouard III,  était le petit fils de Philippe le Bel roi de France. Durant  la période qui nous intéresse, du côté français il y eut d’abord  Charles VI dit  « le fou » dit aussi « le Bien Aimé » – roi de France de 1380 à 1422-  puis le dauphin, Charles VII, élu par ses pairs  mais rejeté par le traité de Troyes  de 1420 ourdis par le duc de de Bourgogne et  Isabeau de Bavière épouse de Charles VI. Cet traité sera signé par Charles VI et il place  le roi d’Angleterre à la tête du royaume de France.  Charles VII, normalement successeur de Charles VI, est écarté de la succession par ce traité.  A partir de cette date il va   régner, désargenté, mais élu par ses paires,  avec les plus extrêmes difficultés sur la partie française non occupée par les Anglais ou les Bourguignons, à savoir le sud de la Loire sauf la Guyenne anglaise.  Edouard III, dans la conquête du royaume de France    débarque à Calais en octobre 1359 dans le but d’aller se faire couronner roi à Reims.

 Jean le Bon, roi de France, battu à la bataille de Poitier a été fait prisonnier en 1356 par les anglais. Il  ne sera relâché qu’après paiement d’ une énorme rançon de treize tonnes d’or. Celle-ci payée, il entrera dans Paris en décembre 1360, quatre ans après. Poitier avait vu périr  8000 hommes d’armes français dont 17 comtes et 66 barons contre 190 hommes d’armes et 150 archers du côté anglais !

Cette défaite de Poitier succède à celle de Crécy dix ans plus tôt au cours de la  troisième chevauchée d’Edouard III pour piller les provinces françaises du bord de la Manche. Le souverain débarque alors avec 40 000 hommes et face à lui, Philippe VI de Valois, alors roi de France jusqu’à sa mort en 1350, peut opposer une armée de 100 000 hommes. A Crécy c’est 8 à 12 000 hommes côté anglais dont les 3/4 d’archers et en face entre 25 à 50 000 français. Malgré le très large avantage numérique c’est l’effondrement de la chevalerie française face aux archers anglais avec au moins 4000 morts dont 1500 chevaliers….

La peste noire : 

En dehors de ces batailles, l’époque doit aussi subir les effets de la peste noire qui ravage l’Europe de 1347 à 1352  décimant 30  à 50 % de la population  soit environ 25 millions de morts pour l’Europe  !

En 1350, Charles V dit le Sage succède à Jean le Bon et avec l’aide de Du Guesclin chasse les anglais du royaume, réorganise les forteresses crée des compagnies d’archers, rétablit les finances. mais il meurt en 1380. remplacé par son fils  Charles VI dit  » le fou » qui règne jusqu’à sa mort en 1422 et qui prend pour épouse Isabeau de Bavière, reine  aux nombreux amants dont le duc d’Orléans frère du roi et en conséquence aussi  des descendants bâtards.  Les épisodes de folie du roi commencent en 1392 et ils l’entraînent, à certains moments, à ne plus savoir qui il est, ne plus reconnaître son entourage. Ces épisodes sont suivis de moments de pleine conscience.  La rivalité du pouvoir va alors opposer la maison d’Orléans avec à sa tête son frère Louis, duc d’Orléans qui est assassiné par Jean sans peur  en 1407 puis son fils Charles,  camp dit des Armagnacs, à la maison de Bourgogne avec Philippe le Hardi oncle du roi puis son fils Jean sans peur.

En 1414, Henri V d’Angleterre  profitant de la faiblesse de la France demande à Charles VI de lui restituer le royaume de France. Il débarque à Harfleur  et les français veulent les arrêter à Azincourt en octobre 1415 avec une armée de 50 000 hommes qui s’oppose aux  10 000 anglais. Malgré là encore l’avantage du nombre,  Azincourt est une hécatombe pour les Armagnacs et pour finir 1700 prisonniers français sont exécutés par 200 archers anglais .

Les Bourguignons sont absents de cette bataille et en profitent trois ans plus tard par reprendre Paris en 1418 après avoir fait allégeance au roi d’Angleterre en 1416. Les parisiens leur ouvrent les portes tant ils ont souffert sous la direction des Armagnacs.

Mais afin de ne pas se soumettre  totalement aux anglais,  Jean sans Peur  le Bourguignon, décide néanmoins de se rapprocher de Charles VII successeur de Charles VI. A l’occasion d’une rencontre  le 10 septembre 1419,  sur le pont de Montereau sur l’Yonne, la querelle s’envenime et Jean sans Peur est tué par les gens de Charles VII.

Alors Philippe le Bon, fils du Bourguignon assassiné, devenu duc de Bourgogne, prépare avec Isabeau de Bavière, épouse du roi Charles VI et alors à ses côtés,  un traité qu’ils font signer à Troyes le 21 mai  1420 au roi fou Charles VI. Le roi d’Angleterre Henri V est alors déclaré aussi roi de France. Il épouse Catherine, fille du roi  et soeur de Charles VII. Les rois d’Angleterre garderont pendant près de quatre siècles ce double titre jusqu’en 1802 !

un passage de la Tribune de Philippe de Villiers du 12 avril 2023

Avant d’aller plus loin, j’insère ce passage de la Tribune de Philippe de Villiers parue le 12 avril 2023  dans le Figaro et qui résume  avec élégance ce que Jeanne va alors représenter pour la France qui traverse là une des époques les plus sombres de son histoire  :

« Nous avons derrière nous de grandes figures d’historien qui nous ont laissé une belle parabole française, nous invitant à pratiquer la fréquentation de nos aide-mémoire de pierre ou de chair. C’étaient des républicains. Au lendemain de la défaite de Sedan, en 1870, tous les Jules – Quicherat, Michelet, Ferry – ont constaté avec effroi que la France avait perdu son ciment et n’avait plus de fédérateur. Depuis la Révolution, on avait évacué le sacré. Ils s’avisèrent de la nécessité de créer un saint-chrême de substitution, pour fédérer, unir les petits Français et faire naître à nouveau des têtes épiques. À la recherche d’une sacralité d’incarnation, ils convoquèrent la bergère de Domrémy, après celle de Nanterre, ils allèrent chercher Saint Louis à la Sorbonne ; ils appelèrent à eux la colombe et son rameau d’olivier au baptistère de Reims. Ce sont les historiens républicains, voyant l’unité française suspendue au-dessus du vide, qui exhumèrent Jeanne d’Arc, le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé dans notre littérature.

L’Église catholique suivra le mouvement, avec trente ans de retard pour béatifier puis canoniser l’héroïne. Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance. Il n’y a pas d’unité de destin sans l’unité des cœurs. Il n’y a pas d’unité des cœurs sans lien amoureux, sans un peuple amoureux. Amoureux de quoi? De nos héritages, sublimes, puissants et féconds. Si on ne donne pas à aimer nos figures, nos œuvres, nos saints, les jeunes âmes regarderont ailleurs, là où il y a foison d’autres modèles ou contre-modèles. Malraux a tout dit en une phrase: «Toute civilisation s’adosse à une religion.» Si nous récusons le lien de chrétienté intime entre la France et nos civilités ancestrales, nous allons mourir. »

La rudesse de l’hiver 1421-22 à Paris 

Revenons aux temps de Jeanne  avec ce récit de l’hiver 1421-22 à Paris :

Malgré le passage sous la direction des Bourguignons et la présence des Anglais , les parisiens souffrent. L’hiver 1421-1422 est terrible. Le froid est si rude que les loups entrent dans Paris, menacent les habitations et sortent de leurs cercueils les morts qui viennent d’être enterrés pour les manger !

Voici, rapportés à grands traits, les contextes climatique et géopolitique désastreux  de la France lorsque Jeanne arrive au monde en 1412 à Domrémy.

la situation de Domrémy et de la France en 1420 -1430

Domrémy est un petit village situé sur la rive gauche de la Meuse, rivière qui coule entre  des collines.

Les historiens sont assez unanimes pour dire que cette commune est située aux marges de la France de l’époque dont  toute la partie au nord de la Loire, y compris donc la région de Domrémy,  est occupée par les Bourguignons.

Domrémy, rive gauche  de la Meuse, est français mais Maxey sur Meuse à moins de trois kilomètres, rive droite, dépend du duc de Lorraine et donc du saint Empire romain germanique de la maison des Habsbourg-Lorraine. Avec Domrémy, nous sommes donc bien aux marges de la France du XVième siècle et à cet endroit, la Meuse sert de frontière.

La carte ci-dessous éclaire la situation des trois protagonistes de l’époque ; le roi d’Angleterre, le duc de Bourgogne alliés et le  dauphin Charles VII appelé ironiquement le roi de Bourges.

 

 

Les éléments qui vont suivre sont tirés du livre de Jean- Baptiste Ayroles – cf membre de la Compagnie de Jésus. Le livre, en cinq volumes, est  publié en 1894 et il peut être lu ici.    Son travail s’appuie, entre autre, sur celui de Jules Quicherat historien et élève de Jules Michelet qui fait autorité pour l’histoire de Jeanne et de son époque .       

    L’aspect surnaturel  de la force de conviction de Jeanne :

Le livre premier dénonce le sort fait à la Pucelle à Rouen par les Universitaires parisiens et juges appelés à son procès, souvent théologiens et hommes d’Eglise, sous la direction de l’évêque Cauchon de Beauvais. Tous ces intervenants étaient alors sous contrôle des Anglais qui la gardaient dans une tour du château de Rouen. Ce contexte ne peut être oublié si l’on regarde l’issue du procès mais il n’explique pas tout car l’Eglise luttait alors aussi contre ce qu’elle appelait l’hérésie et aussi la sorcellerie, les interrogatoires sont menés dans le but de déceler ces éléments dans le parcours de Jeanne et citons pour illustrer ce point de vue, les nombreuses questions autour du fameux Bois Chenu qui domine Domrémy, mais aussi autour  de l’arbre aux fées dit aussi l’arbre de May, car il s’agissait, selon Jeanne, d’un hêtre, premier arbre de la forêt à donner son feuillage début mai et où se retrouvaient parfois les filles et jeunes du village.

C’est à partir de ces données historiques,  elles-mêmes tirées des sources du procès, que mon article se poursuit. Je n’ignore pas que l’histoire de Jeanne,  comme je l’ai écrit plus haut, a fait l’objet et fait encore l’objet de spéculations multiples conduites par des personnes impliquées dans le combat frontal contre l’Eglise et toutes les croyances qui sont autour, qualifiées « d’obscurantisme ». Certains de ces auteurs vont jusqu’à nier  l’exécution de Jeanne et retrouvent ses traces  en Lorraine sous le nom de Jeanne des Armoises – cf– ou prétendent par exemple qu’elle était la sœur cachée de Charles VII-et  fille illégitime d’Isabeau de Bavière.

Laissons tous ces combats historiques autour de la personne de Jeanne faits de beaucoup de suppositions et reconstructions historiques sans réelles preuves  et laissons aussi certains éléments qui relèvent en partie de la légende pour nous consacrer essentiellement  à ce que Jeanne a révélé au procès et  à ce qu’elle a fait pour aider le roi Charles VII : libérer Orléans, faire couronner le dauphin à Reims  mais ensuite échouer à libérer Paris puis Compiègne où elle sera faite prisonnière, remise au duc de Luxembourg  qui la vend aux Anglais. Laissons de côté par méconnaissance, les révélations de Jeanne à Charles VII qu’elle dit au procès ne pas être autorisée à révéler. Sur ce point, soulignons seulement ce qu’elle déclara au procès à l’occasion de sa première rencontre à Chinon avec le dauphin qu’elle n’avait évidemment jamais rencontré auparavant. La personne de celui-ci, volontairement caché au milieu de tous les nobles réunis, lui fut indiquée, dit-elle, par une couronne qu’elle seule vit alors apparaître au-dessus de la tête d’un des membres de l’assemblée. C’est ainsi qu’elle alla alors s’adresser à Charles VII et que celui-ci lui accorda immédiatement une entrevue en tête à tête.

«  Tout est unique, tout sort des limites ordinaires dans la Vénérable servante de Dieu«  écrit  Jean- Baptiste Ayroles dans l’un des cinq volumes de la vraie vie de Jeanne. Cette phrase résume ce qui va suivre c’est à dire la dimension surnaturelle du parcours de Jeanne tant en ce qui concerne « les voix » que l’histoire  extraordinaire d’une fille qui n’a que  17 ans et qui se lance dans une entreprise militaire  surhumaine surtout pour une fille de cet âge et de surcroît de condition assurément modeste. Mais Jeanne, forte de l’appui de Saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite avait une force de conviction surnaturelle d’abord pour convaincre Robert de Beaudricourt de lui fournir une escorte pour Chinon puis, arrivée là, elle eut la même force pour convaincre Charles VII de l’envoyer défendre Orléans assiégé et là-bas, la même force de conviction pour entraîner les assiégés et les soldats  à faire fuir les anglais alors que la France perdait jusque là toutes ses batailles face aux anglais. Revenue à Loches où séjournait alors Charles VII, elle eut encore la force de conviction d’entraîner le dauphin  jusqu’à Reims pour le faire sacrer roi. C’est une distance  qui, aller et retour, fait plus de 700 km, parcourue  à travers une région de France envahie et contrôlée par les anglo- Bouguignons .

L’époque de Jeanne : une grande fragilité de l’Eglise et des combats contre l’hérésie et la sorcellerie

JB Ayroles fait naître Jeanne le 6 janvier 1412 dans une chaumière à Domrémy  aux bords de Meuse.  Même si la date exacte est pourtant incertaine car les actes de baptême n’existaient pas encore, tout le monde, y compris Jeanne, fait bien remonter sa naissance à l’année 1412.

A l’effondrement politique de la France, s’ajoute dit Ayroles, les affrontements au niveau supérieur de l’Eglise car il y eut depuis 1409 jusqu’à 1417 trois prétendants qui se disputaient la tiare.  C’est finalement Martin V qui devient pape et met fin au grand schisme d’Occident – cf là-. Il mourra le 20 février 1431 au moment où s’ouvrait le procès de Jeanne à Rouen.

 

 

C’est durant le grand schisme qu’Ayroles dit voir se développer l’hérésie en Europe et de citer par exemple Jean Huss et ses massacres en Bohême. C’est aussi au XIV et XV ième siècle que l’inquisition est la plus forte et que l’Eglise lutte contre la sorcellerie. Cette lutte se trouvera au cœur du procès de Jeanne à Rouen car on la soupçonne puis  on la condamne pour être une sorcière… en plus d’être, bien sûr, une ennemie de l’Angleterre et des Bourguignons. Rappelons que le procès organisé par l’évêque de Beauvais  Cauchon dont dépendait Compiègne où elle fut faite prisonnière,  se déroule   à  Rouen qui est alors sous  contrôle des anglais.

Le Moyen-Âge et particulièrement le XV ième siècle, est une période où le surnaturel est partout. Du côté de l’Eglise, Vincent Ferrier – cf là joue un rôle important par ses prêches en Espagne, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas en Angleterre bénéficiant dit Ayrole du don des langues – cf glossolalie. Il lui attribue aussi le fait d’avoir ressuscité trois morts.

On peut aussi, pour illustrer l’époque, ajouter Bernardin de Sienne – cf décédé en 1444, frère franciscain surnommé l’apôtre de l’Italie et qui prêcha contre les juifs, les homosexuels, les sorcières et les hérétiques ce qui montre le combat de l’Eglise contre les hérétiques et les sorcières.

Au temps même de Jeanne, il y eut aussi une autre vierge française, devenue sainte Colette de Corbie – cf , née trente ans avant elle en Picardie et qui mourut seize ans après. Colette eut des visions de St François d’Assise. Elle connut  des extases, la lévitation, des effluves odoriférants émanant de sa personne et de ce qu’elle touchait. Elle eut connaissance de l’état des âmes du purgatoire, des dons de clairvoyance et de prophétie.

Elle avait le goût de la pénitence, des mortifications, des jeûnes, de la pauvreté totale.

Dans ce siècle, Jeanne n’était pas la seule à bénéficier de grâces spéciales mais c’était la seule qui, par ces grâces, voulait sauver la France.

C’est le temps de l‘obscurantisme médieval  selon les esprits des Lumières adeptes et défenseurs de la seule raison. C’est un temps où l’extraordinaire était partout.

Retour à Domrémy :

Revenons à Jeanne et Domrémy.  Le  château de l’Isle et les terres qui l’entourent sont mis en location par enchères en 1419 et l’acte qui a été conservé, est bien connu des historiens.   Les enchères sont remportées par Jean Biget et Jacques d’Arc, ce dernier  père de Jeanne. Ceci constitue  une indication  factuelle de la condition sociale de Jeanne, fille d’un  laboureur, sans doute il est vrai parmi les moins pauvres  des paysans du village. Jeanne n’est donc pas ni la bergère totalement pauvre de sa légende et gardienne de moutons mais elle ne fut   pas non plus élevée dans un château !

Donnons  encore ces éléments qui rappellent la dangerosité de l’époque : Domrémy sera soumis en 1425 à une bande de pillards qui emportèrent le bétail puis le 22 janvier  1426 à une troupe anglo-bourguignonne  qui préleva les stocks d’avoine du village.

Ensuite, la famille de Jeanne dû se réfugier vers août/octobre 1428 à Neufchâteau distant d’une dizaine de km pour se protéger des troupes du maréchal de France Antoine de Vergy -un Bourguignon- qui mirent la contrée de Vaucouleurs à feu et à sang. Les habitants de Domrémy dont la famille d’Arc, s’enfuirent à Neufchâteau, avec troupeaux, armes et bagages… La famille y fut hébergée dans une auberge tenue par « La Rousse. »

Voilà quelques éléments qui colorent et indiquent ce qu’était l’époque de Jeanne…

Ce que révèle le procès qui dura trois mois  au sujet des voix qui la dirigent :

Le 12 mars 1431 elle est interrogée : Vos voix vous ont elles appelé fille de Dieu, fille de l’Eglise, fille au grand coeur ?

Avant le siège d’Orléans levé, et depuis tous les jours, quand elles me parlent, elles m’ont appelé plusieurs fois JEANNE LA PUCELLE, fille de Dieu.

Le 24 février, il lui est demandé si elle était en état de grâce et elle termine sa réponse par ces mots :

Si j’étais en état de péché, je crois que la voix ne viendrait pas vers moi. Je voudrais que tout le monde le comprit aussi bien que je le comprends. C’était dans la treizième année ou à peu près, qu’il m’est avis que j’entendis la voix pour la première fois.

Le 24 février toujours on l’interroge sur l’autorisation ou non des voix à répondre aux questions et elle répond : Je ne vous répondrai pas sur cela ; j’ai des révélations qui regardent le roi et que je ne vous dirai pas…je ne vous dirai pas tout ce que je sais…

Le 27 février : A quelle heure avez-vous entendu la voix hier  ? Je l’ai entendue trois fois, le matin, le soir, et une troisième fois quand on sonnait l’Ave Maria. Je l’entends plus souvent que je ne dis.

C’est graduellement que Jeanne s’est expliquée sur les personnages qui lui parlent et ne cessent de la guider. Dans la séance du 22 février elle n’emploie  que le mot générique voix. C‘est dans la séance du 27 qu’elle dit que ce sont les voix de Sainte Catherine, sainte Marguerite et saint Michel.

Le 24 février, on lui demande si ses derniers jours il y avait aussi une clarté du côté de la voix et elle répond : Sous le nom de voix, j’entends aussi la clarté… Il y avait beaucoup de lumière de tout côté et cela convient bien ; et toute la lumière n’arrivait pas jusqu’à moi.

Dans la séance du 22 février elle présente sommairement la suite des manifestations divines qui l’ont engagée dans la carrière. Voici son exposé jusqu’à son  départ de Vaucouleurs à 20 km au nord de Domrémy pour rejoindre Chinon avec ses six compagnons.

 » J’étais dans ma treizième année quand Dieu m’envoya une voix pour m’aider à me conduire : la première fois j’eus grande frayeur. La voix vint sur le midi, durant l’été dans le jardin de mon père : j’étais alors à jeun, mais je n’avais pas jeuné le jour précédent. J’entendis la voix sur le côté droit, vers l’Eglise ; rarement je l’entends sans voir une clarté ; cette clarté est du côté où la voix se fait entendre ; il y a là le plus souvent une grande clarté. Quand je suis venus en France, j’entendais souvent la voix. »

Après l’avoir entendu trois fois, je connus que c’était la voix d’un Ange… De cette fois l’interrogateur ne saura pas de moi sous quelle forme elle m’apparaissait.

Cette voix me disait deux ou trois fois par semaine qu’il me fallait quitter mon pays et venir en France ; mon père ne sut rien de mon départ. La voix m’ordonnait de venir en France et je ne pouvais m’endurer où j’étais. La voix me disait que je ferais lever le siège mis devant la ville d’Orléans ; elle me dit d’aller vers Robert de Beaudricourt, à la forteresse de Vaucouleurs dont il était le capitaine et qu’il me donnerait des gens pour me conduire. Je lui répondais : « je suis une pauvre fille qui ne sait pas monter à cheval et n’entend pas la guerre. »

Dans la séance du 27 février elle déclara : « il y a bien sept ans écoulés que sainte Catherine et sainte Marguerite se sont chargées de me gouverner. »

Elle parle aussi du réconfort de Saint Michel : Je ne vous parle pas de la voix mais du grand réconfort de saint Michel.

Le 15 mars elle déclare : l’Ange me disait qu’il me fallait quitter mon pays et venir en France, que je devais faire lever le siège d’Orléans.

Le 27 février elle déclare : Ce fut saint Michel que je vis de mes yeux ; il n’était pas seul ; il était accompagné de bien des Anges du Paradis. Ce n’est que sur le commandement de Dieu que je suis venue en France… Je les ai vus de mes yeux corporels, aussi bien que je vous vois vous-même. Quand ils s’éloignaient, je pleurais et j’aurais bien voulu qu’ils m’eussent emportée avec eux.

Le 1ier mars interrogée sur la figure de saint Michel elle répond : je ne lui ai point vu de couronne et je sais rien de ses vêtements…

A la séance du 3 mars on lui dit :  » Vous avez dit que saint Michel avait des ailes ( pas de trace de cet aveu dans le procès) et vous avez parlé du corps et des membres de sainte Catherine et sainte Marguerite. Que voulez vous dire par là ?

Je vous ai dis ce que je sais … j’ai vu saint Michel en personne et les Saintes dont je parle. … 

Croyez-vous que que saint Michel et saint Gabriel aient des têtes naturelles ?

Je les ai vus de mes yeux et je crois que ce sont eux aussi fermement que je crois que Dieu existe.

Le 15 mars : comment connûtes vous que saint Michel vous parlait ?

Par le parler des Anges et je crois fermement que c’étaient des Anges.

Si l’ennemi prenait la forme ou la figure d’un Ange comment connaîtriez vous si c’était le bon ou le mauvais Ange ?

Je connaîtrais bien si  c’était saint Michel ou chose qui cherchât à le contrefaire. A la première, je fus en grand doute si c’était saint Michel ; j’eus grand peur cette première fois et je le vis maintes fois avant de savoir que c’était saint Michel.

La première fois, j’étais jeune enfant et j’eus peur de ce que je voyais ; mais dans la suite il m’enseigna et me montra tant de choses que je crus fermement que c’était lui… l’Ange me racontait la pitié qui était en royaume de France.

Le 17 mars l’interrogateur demande une  réponse sur la forme, la figure, la taille, le vêtement de saint Michel :

Il était en la forme d’un très vrai prudhomme. Quant à l’habit je n’en dirai plus rien. Pour ce qui est des Anges je les ai vus de mes yeux…

Le 28 mars elle affirme : … je crois que ce sont saint Michel et Gabriel sainte Catherine et sainte Marguerite que Notre Seigneur m’envoie pour me conforter et me conseiller. 

Le 27 février elle déclara : C’était la voix de sainte Catherine et de sainte Marguerite. Elles avaient sur la tête de belles couronnes, très riches, de très grand prix. J’ai la permission de Notre Seigneur de vous le dire ; cependant j’ai toujours reçu conseil de toutes les deux.

Lors de la séance du 1er mars  au sujet de sainte Catherine et sainte Marguerite : Il n’y a pas de jour que je ne les entende… je les vois toujours sous la même forme ; elles portent une couronne d’ineffable richesse ; je ne sais rien de leurs robes… 

… je ne sais pas s’il y avait des bras ou d’autres membres… elles parlaient un langage excellement, fort beau et je les comprenais bien.

Dans sa séance du 15 mars elle précise : « Quand saint Michel vint vers moi, il me dit que sainte Catherine et sainte Marguerite viendraient ; il m’ordonna de me conduire d’après leurs conseils ; qu’elles étaient ordonnées pour me diriger et me conseiller en ce que j’avais à faire ; que je les crusse de ce qu’elles me diraient que tel était le commandement de Notre Seigneur « .

Le 12 mars encore à la question les Anges étaient ils longtemps avec vous ? elle répond :

Ils viennent beaucoup de fois entre les chrétiens sans qu’on les voie ; je les ai vus BEAUCOUP DE FOIS entre les chrétiens.

Le 9 mai en présence des tortures étalées sous ses yeux elle disait :

« A la sainte Croix ( 3 mai) j’ai eu le confort de saint Gabriel ; croyez que ce fut saint Gabriel ; j’ai su par les voix que c’était saint Gabriel. »

Le 12 mars encore au sujet des voix : les appelez vous ou viennent elles sans être appelées ?  « Souvent elles viennent sans être appelées et d’autres fois si elles tardaient à venir, je requerrais notre Seigneur de les envoyer . »

Les saintes allaient jusqu’à lui permettre de les embrasser. Voici ce qu’elle dit le 17 mars à ce sujet : Je les ai accolées toutes les deux . 

Fleuraient -elles bon ? C’est bon à savoir ; elles sentaient bon. 

Par quelle partie les accoliez vous en haut ou en bas ? Il est plus convenable des les accoler en bas qu’en haut.

Le 14 mars elle disait :

Sainte Catherine me dit que j’aurai secours… le plus souvent les voix me disent : Prends tout en gré ; ne t’inquiète pas de ton martyre ; tu t’en viendras enfin en royaume de Paradis. Les voix me disent cela simplement, absolument, c’est à savoir sans faillir. J’appelle cela martyre pour la grande peine et adversité que je souffre en prison ; je ne sais si plus grand en souffrirai mais je m’en attends à Notre Seigneur.

En la séance du 10 mars elle expose que ses voix lui avaient indiqué qu’elle serait  faite prisonnière ( à Compiègne) :

 » En la semaine des Pâques dernièrement passées, comme j’étais sur les fossés de Melun il me fut dit par mes voix à savoir sainte Catherine et sainte Marguerite, que je serais prise avant la saint Jean ; qu’il fallait qu’ainsi il fût fait ; de ne point m’en laisser abattre ; de prendre tout en gré et que Dieu m’aiderait.

Elle me l’ont dit, par plusieurs fois, comme tous les jours. Je leur requérais que, quand je serais prise, je mourusse promptement, sans long travail de prison ; et elles me disait de tout prendre en gré, et que c’était ainsi qu’il fallait faire ; mais elles ne me disait pas l’heure…Par plusieurs fois je leur au demandé de savoir l’heure, mais elles ne me la dirent pas.

La mission de Jeanne et le départ pour Chinon

le 22 février elle dit : je vins auprès de mon oncle et j’y restai environ huit jours et je lui dis qu’il me fallait aller à Vaucouleurs rencontrer Robert Beaudricourt que je n’avais vu. ( son oncle serait  Durand Laxard, paysan à Burey-le-Petit aujourd’hui Burey la Côte situé à 8 km de Domrémy)

 Je lui dis qu’il me fallait aller en France de toute nécessité ce qu’il refusa deux fois et me repoussa. ( Robert Beaudricourt la traita d’abord de folle et conseilla à son oncle de la reconduire à son père)  La troisième, il me donna des gens pour me conduire. La voix m’avait prédit qu’il en serait ainsi. La première visite à Vaucouleurs eu lieu le 13 mai 1428.

Elle se rend aussi auprès du duc de Lorraine Charles II à la demande celui-ci qui s’inquiétait pour sa santé et que Jeanne  a dû lui être recommandée  comme une « sainte à miracles », indication  qui traduit déjà une certaine notoriété de Jeanne à cette époque.

Lorsqu’elle quitte Vaucouleurs pour Chinon elle dit : En quittant Vaucouleurs je portais un vêtement d’homme, j’avais une épée, don de Robert de Baudricourt, je n’avais pas d’autres armes.

Puis plus loin : je partis en compagnie d’un chevalier, d’un écuyer et  de quatre serviteurs. Nous nous dirigeâmes vers saint Urbain et je passai la nuit dans l’abbaye. Dans le voyage je traversai la ville d’Auxerre ; j’y assistai à la messe dans la grande église. ( selon le témoignage de Durand Laxart, son escorte était composée de Jean de Metz dit de Novelonpont « soldoyer » au service de Robert Baudricourt, Bertrand de Pouengy, « seigneur foncier », écuyer de « l’écuyerie » royale de France, Colet de Vienne –que d’aucuns disent messager ou écuyer du roi-, Richard l’archer, et deux serviteurs)

Dans sa déposition, Jean de Metz précise qu’il donna des habits de ses serviteurs pour habiller Jeanne et après cela, les habitants de Vaucouleurs lui firent confectionner des vêtements d’homme, des chaussures, des bottes et l’équipement complet et un cheval.

J’arrivai sans obstacle vers mon roi. Elle précise le 27 février : A mon arrivée à Sainte Catherine de Fierbois – à une trentaine de km de Chinon– j’y entendis trois messes en un jour et je fis porter une lettre au roi lui indiquant que je venais à son secours. 

 Sans insister, il sera seulement indiqué  ici l’épisode  de l’épée  :  les voix lui avaient ordonné d’aller prendre l’épée cachée derrière l’autel de sainte Catherine de Fierbois. Elle envoya effectivement   chercher celle-ci par un forgeron    qui la récupéra et la lui remit – lire cet article .)

Elle arriva ainsi le 6 mars à Chinon après un voyage  qui dura 11 jours selon la déposition de Bertrand de Poulengy ce qui nous donne une moyenne de plus de 40 km parcourus  par jour pour couvrir les 470 km environ  qui séparent le point de départ de celui d’arrivée.

en quelques mots les campagnes militaires de Jeanne

Après l’arrivée de jeanne à Chinon, un examen de la Pucelle  fur ordonné par Charles VII pour s’assurer à la fois de santé mentale et qu’il n’ y avait pas avec elle, de risques  de sorcellerie. Cet examen fut  effectué par les docteurs et universitaires de Poitier qui confirmèrent les allégations de jeanne et sa pleine santé mentale.  Jeanne  put donc alors être  envoyée à Orléans, non pas à la tête d’une armée, mais avec un convoi de ravitaillement qui longea la Loire sur la rive gauche. On l’équipe d’une armure et d’une bannière blanche frappée de la fleur de lys, elle y inscrit « Jesus Maria », qui est aussi la devise des ordres mendiants (les dominicains et les franciscains).

Arrivée à Orléans le 29 avril, elle apporte le ravitaillement et y rencontre Jean d’Orléans, dit « le Bâtard d’Orléans », futur comte de Dunois.

Le siège d’Orléans a été précédé  de la prise par les anglais de nombreux bourgs beaucerons. Le véritable siège commence les 23 et 24 octobre 1428. Les anglais édifient 9 bastilles en avril 1429. Le convoi de ravitaillement quitta Blois le 27 ou 28 avril escorté par 500 soldats.

Jeanne avait envoyé depuis Blois des missives aux Anglais et  ces textes, où elle se désigne elle-même comme « La Pucelle ». Elle donnait cet ordre aux Anglais : « Au nom de Dieu ,  Retirez-vous, ou je vous ferai partir »

Le convoi approcha par le sud des rives de Port Saint-Loup, en face du fort anglais de Saint-Loup, situé sur la rive nord. Pendant que des unités françaises empêchaient la garnison anglaise de Saint-Loup d’intervenir, une flotte de bateaux venue d’Orléans approcha du convoi pour ramener dans la ville le ravitaillement, Jeanne elle-même et 200 soldats.

L’un des miracles les plus connus de Jeanne fut rapporté comme ayant eu lieu à cet endroit : le vent qui avait amené les bateaux en amont s’inversa brutalement, ce qui leur permit de retourner à Orléans sans dommage sous le couvert de l’obscurité. Jeanne entra triomphalement dans la ville, le 29 avril, autour de 20 heures, ravivant tous les espoirs.

Estimant la garnison trop petite pour toute action, Dunois laissa la ville, le 1er mai, sous la responsabilité de La Hire et de Jeanne. Il se rendit personnellement à Blois pour rassembler des renforts.

Le 3 mai, le convoi de renforts de Dunois quitta Blois pour se diriger vers Orléans. Dans le même temps, d’autres convois de troupes partirent de Montargis et de Gien en direction d’Orléans. Le convoi de Dunois arriva, à travers la Beauce, à la rive nord de la rivière, au matin du 4 mai, parfaitement visible depuis le fort anglais de Saint-Laurent. Les Anglais ne tentèrent rien pour empêcher l’entrée du convoi, le jugeant trop puissant. Jeanne sortit de la ville pour escorter le convoi.

La suite de la libération d’Orléans se fit à travers plusieurs attaques de forts tenus pas les anglais : le 4 mai assaut sur le fort Saint Loup où 1500 français submergent la garnison de 400 anglais. 

Les 5 et 6 mai assaut sur le fort des Augustins où Jeanne est blessée au pied.

L’assaut sur le fort des Tourelles où les anglais perdirent près de 1000 hommes et eurent 600 prisonniers.

La fin du siège eut lieu le 8 mai 1429.

A son arrivée à Orléans Jeanne  est accueillie avec enthousiasme par la population, mais les capitaines de guerre dont Dunois sont réservés. Avec sa foi, sa confiance et son enthousiasme, elle parvient à insuffler aux soldats français désespérés une énergie nouvelle et à contraindre les Anglais  après de rudes combats à lever le siège de la ville dans la nuit du 7 au .

Après la levée du siège, Jeanne se rend à Loches ou séjourne alors le dauphin et persuade celui-ci d’aller à Reims pour être sacré roi de France.

Pour arriver à Reims, l’équipée doit traverser des villes sous domination bourguignonne, qui n’ont pas de raison d’ouvrir leurs portes, et que personne n’a les moyens de contraindre militairement.

Selon Dunoisle coup de bluff aux portes de Troyes entraîne la soumission de la ville mais aussi de Châlons-en-Champagne et de Reims. Dès lors, la traversée est possible.

Le , dans la cathédrale de Reims, en présence de Jeanne d’Arc, Charles VII est sacré roi par l’archevêque Regnault de Chartres. Le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, en tant que pair du Royaume, est absent ; Jeanne lui envoie une lettre le jour même du sacre, pour lui demander la paix.

L’effet politique et psychologique de ce sacre est majeur. Reims étant au cœur du territoire contrôlé par les Bourguignons et hautement symbolique, il est interprété par beaucoup à l’époque comme le résultat d’une volonté divine. Il légitime Charles VII, qui était déshérité par le traité de Troyes.

Dans la foulée du sacre, Jeanne d’Arc tente de convaincre le roi de reprendre Paris aux Bourguignons et aux Anglais, mais il hésite préférant la recherche de la paix. Après s’être arrêtée au château de Monceau, Jeanne mène une attaque sur Paris le , mais elle est blessée par un carreau d’arbalète lors de l’attaque de la porte Saint-Honoré. L’attaque est rapidement abandonnée et Jeanne est ramenée au village de la Chapelle.

En octobre, Jeanne participe au siège de Saint-Pierre-le-Moûtier avec l’armée royale. Le , « la Pucelle » et Charles d’Albret s’emparent de Saint-Pierre-le-Moûtier. Le 23 novembre, ils mettent le siège devant La Charité-sur-Loire pour en chasser Perrinet Gressart. Après un mois, le siège est abandonné. Pour Noël, Jeanne regagne Jargeau, ville fortifiée en bord de Loire, à la suite de l’échec de ce  siège.

Début 1430, Jeanne est conviée à rester dans le château de La Trémoille à Sully-sur-Loire. Elle quitte le roi début mai, sans prendre congé, à la tête d’une compagnie de volontaires, et se rend à Compiègne, assiégée par les Bourguignons. Finalement, elle est capturée par des capitaines bourguignons lors d’une sortie aux portes de Compiègne le

Elle est ensuite prisonnière du seigneur de ces capitaines bourguignons, Jean II de Luxembourg-Ligny. Elle essaie de s’échapper par deux fois, mais échoue. Elle se blesse même sérieusement en sautant par une fenêtre au château de Beaurevoir.

Elle est vendue aux Anglais le 21 novembre 1430, pour dix mille livres tournois, payées par les Rouennais, et confiée à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et allié des Anglais. Les Anglais l’emmènent à Rouen, où se situe leur quartier-général.

Lors de son procès dans le château de Rouen (dans la chapelle royale, la salle dite de parement qui faisait partie des appartements royaux et dans la tour-prison lors de séances en comité restreint qui durera 3 mois  du 21 février au , Jeanne est accusée d’hérésie. Elle est emprisonnée dans une tour du château de Philippe Auguste à Rouen, dite plus tard « tour de la Pucelle ». L’enquête préliminaire commence en janvier 1431.

Le tribunal lui reproche par défaut de porter des habits d’homme, d’avoir quitté ses parents sans qu’ils lui aient donné congé, et surtout de s’en remettre systématiquement au jugement de Dieu plutôt qu’à celui de « l’Église militante », c’est-à-dire l’autorité ecclésiastique terrestre. Les juges estiment également que ses « voix », auxquelles elle se réfère constamment, sont en fait inspirées par le démon. Soixante-dix chefs d’accusation sont finalement trouvés, le principal étant revelationum et apparitionum divinorum mendosa confictrix (imaginant mensongèrement des révélations et apparitions divines). L’université de Paris (Sorbonne), rend son avis : Jeanne est coupable d’être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d’hérésie, errante en la foi, blasphématrice de Dieu et des saints.

Jeanne en appelle au Pape, ce qui sera ignoré par les juges.

Le tribunal déclare Jeanne d’Arc « relapse » (retombée dans ses erreurs passées), la condamne au bûcher et la livre au « bras séculier ». Le , après s’être confessée et avoir communié, Jeanne en tunique de toile soufrée est conduite vers neuf heures, sous escorte anglaise, dans la charrette du bourreau Geoffroy Thérage, place du Vieux-Marché à Rouen où l’on a dressé trois estrades : la première, pour le cardinal de Winchester et ses invités, la seconde pour les membres du tribunal civil représenté par le bailli de Rouen Raoul le Bouteiller ; la troisième, pour Jeanne et le prédicateur Nicolas Midi, docteur en théologie.

Peu après avoir repris Rouen, Charles VII publie, le , une ordonnance disant que « les ennemis de Jeanne l’ayant fait mourir contre raison et très cruellement », il veut savoir la vérité sur cette affaire. Mais il faut attendre que Calixte III succède à Nicolas V pour qu’un rescrit papal ordonne enfin, en 1455 et sur la demande de la mère de Jeanne, la révision du procès.

Le jugement, prononcé le , déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille. Il ordonne également l’« apposition d’une croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte » au lieu même où Jeanne est morte.

 

Quelques mots à propos de Jeanne des Armoises et Jeanne de Sermaises

Plusieurs femmes se présentèrent comme étant Jeanne d’Arc affirmant avoir échappé aux flammes. Pour la plupart, leur imposture fut rapidement décelée, mais deux d’entre elles parvinrent à convaincre leurs contemporains qu’elles étaient réellement Jeanne d’Arc : il s’agit de Jeanne des Armoises et de Jeanne de Sermaises.

D’après une source tardive (trouvée en 1645 à Metz par un prêtre de l’oratoire, le père Jérôme Viguier, et publiée en 1683 par son frère Benjamin Viguier), La Chronique du doyen de Saint-Thiébaud, Claude, dite Jeanne des Armoises, apparut pour la première fois le  à Metz où elle rencontra les deux frères de Jeanne d’Arc, qui la reconnurent pour leur sœur.

Il semble impossible d’affirmer s’ils crurent vraiment qu’elle fut leur sœur ou non. La belle-sœur de Claude-jeanne des Armoises, Alarde de Chamblay devenue veuve, s’était remariée en 1425 avec Robert de Baudricourt, le capitaine de Vaucouleurs. Claude-Jeanne guerroya avec les frères d’Arc et Dunois dans le Sud-Ouest de la France et en Espagne. En juillet 1439, elle passa par Orléans, les comptes de la ville mentionnent pour le 1er août : « À Jehanne d’Armoise pour don à elle fait, par délibération faite avec le conseil de ville et pour le bien qu’elle a fait à ladite ville pendant le siège IICX lp », soit 210 livres. Elle mourut vers 1446 sans descendance.

En 1456, après la réhabilitation de la Pucelle, Jeanne de Sermaises apparut en Anjou. Elle fut accusée de s’être fait appeler la Pucelle d’Orléans, d’avoir porté des vêtements d’homme. Elle fut emprisonnée jusqu’en février 1458, et libérée à la condition qu’elle s’habillerait « honnêtement ». Elle disparaît des sources après cette date.

La canonisation de Jeanne 

Jeanne d’Arc est béatifiée par un bref daté du  puis une cérémonie tenue le . Elle est ensuite canonisée le . Sa fête religieuse est fixée au 30 mai, jour anniversaire de sa mort.

Quelques indications sur sainte Catherine et sainte Marguerite dont l’existence est contestée par des auteurs  qui refusent le caractère surnaturel de la vie de Jeanne.

compléments sur sainte Catherine  et sainte Marguerite  

Quelques lignes concernant les deux saintes dont l’existence est contestée, faute de preuves par certains historiens qui combattent la légende de Jeanne.

L’absence de preuves historiques ne signifie en rien que  ces saintes ayant vécu au IV ème siècle n’ont pas existé. Leur caractère de sainteté ne fait pas d’elles nécessairement des personnages dont on puisse trouver trace dans le peu d’écrits de cette époque.

 

Voici quelques éléments sur lesquels s’appuient ces historiens :

 

La tradition situe la naissance  de sainte Catherine à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312.

Sa légende et son culte se sont répandus de l’Orient vers l’Occident et sont largement attestés après les croisades.

Quelques siècles plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du Mont Sinaï découvrent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui est reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges. Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au VIII ème siècle. Les moines du monastère Sainte-Catherine du Sinaï deviennent les gardiens du tombeau de la sainte.

En 1969, elle est supprimée par l’Eglise catholique du Calendrier romain, mais le Pape Jean-Paul II l’y rétablit en 2002 suite à son pèlerinage au Monastère Sainte-Catherine du Sinai.

Marguerite d’Antioche ou Marine d’Antioche ou sainte Marguerite ou aussi Marina et Magali est une vierge martyre du début du IV ème siècle (vers 305)

L’absence de bases historiques de son hagiographie a entraîné l’interruption de son culte après le concile de Vatican II. Elle reste très vénérée dans l’Église orthodoxe.

Vers la page de jeanne d’Arc ->

 

 

 

Deux grandes approches spirituelles : l’une du mental et de la vigilance et l’autre de l’affectif et du service

 

 

Il existe différents plans spirituels et états d’Eveil.

Par la Tête l’Illumination peut se vivre.

Mais par le Cœur l’Eveil sublime se Réalise.

Le Cœur est la clé de la nouvelle conscience.

Notre Cœur est la porte

..

C’est un grand appel qui se fait maintenant.

Mais pour pouvoir y répondre,

nous devons nous préparer.

« L’union de l’être humain avec le Cœur d’une Personne Divine

entraîne l’union de l’être humain avec Dieu. »

Au plus profond du cœur,

dans le grand silence,

une nuit,

une Présence,

douce et puissante

plus intense que tout

*

et

une voix, sans parole,

qui transmet, comme une impulsion …

à écrire.

« Rappelle-toi que l’unique visée de mon Cœur est de révéler l’Amour, et de faire de ta petitesse et de ta fragilité, un canal de miséricorde pour beaucoup d’âmes ” (Coeur divin)

sur Maison de paix 

Création ex-nihilo ou Univers cycliques

Création ex-nihilo
ou
Univers cycliques

Et donc,
un Créateur de tout l’Univers, voire des Univers…
Ou,
Univers holographique(s) – Univers ekpyrotique(s) – Théorie des branes Théorie des super-cordes – pour les plus abordables !…

Dès lors que l’on ne peut apporter de réponses, concrètes, cohérentes et irréfutables en tous points, sur ce qui concerne la « Création » de notre univers – ce qui est, jusqu’à preuve du contraire, toujours d’actualité – on pourrait être tenté parfois de passer à une autre étape, souvent imprégnée de l’influence des dogmes, qui ont façonné nos méthodes de penser, et régulièrement structuré de manière inconsciente, nos réflexions, nos raisonnements depuis tant de siècles.

Et ainsi l’on cherchera à identifier l’Origine de cette Création, si tant est que cela soit à notre portée. On entrevoit alors, à travers le biais de la croyance, une approche, un narratif qui se voudra « descriptif» d’un Créateur – le plus souvent établi dans le ciel*** sa demeure préférée. C’est ce que l’homme a toujours fait depuis des millénaires. Que le tonnerre gronde ou que les éclairs jaillissent, c’était à coup sûr une manifestation de la colère de Jupiter, pour les romains, ou de Zeus, pour les grecs, 2500 ans avant JC. Il y avait pléthore de dieux en ces temps là, mais aussi des « Uniques » et des « Suprêmes », dont Ometeolt « le Suprême…Créateur de toutes choses », également, Tabal-dak, Indra « le Seigneur des Cieux », mais aussi et encore, un Dieu guerrier, ce qui rappelle étrangement, dans son historicité, la figure de Yahweh-l’Eternel [Milchamah] => Homme de guerre, Lui aussi !… Et c’était, il n’y a que quelques dizaines ou centaines de siècles seulement, ou plus, allez savoir ? L’humanité a évolué, ces phénomènes ont été identifiés, les dieux ont été remisés pour partie, au chapitre des traditions ou du folklore. Mais cette notion d’Entités supérieures, de Gardiens ou de Guides suprêmes, demeurera cependant sous forme d’engrammes dans l’inconscient collectif de l’humanité, et perdurera au fil des siècles, avec des variantes et des modifications adaptées aux consciences de l’époque où se déroulèrent l’écrit des récits fondateurs. Dans les Religions bien évidemment, dans les traditions ésotériques, voire occultes, et dans certaines formes de spiritualité plus ou moins formatée. Ometeolt était peut-être encore l’un de ces « Principes Créateur », avec quelques autres, Zeus, Indra …, que les auteurs de ces narratifs religieux, auraient bien voulu ancrer dans une certaine forme de transcendance; mais celle-ci demeurait encore bien trop imprégnée de dualité, pour être conforme au sens profond de la-dite Transcendance. De plus, ce même travers demeure dans chaque récit : les hommes ont voulu parachever l’image de ces dieux – qu’ils ont donc eux-mêmes créés en réifiant une Énergie perçue en une Entité, souvent d’aspect humanisé – en leur attribuant une descendance, là aussi, bien trop conforme aux normes humaines, comme de coutume. Toujours ce besoin de projeter cet archétype traditionnel, celui de la famille en l’occurrence: Père – mère – enfant ; avec souvent un, ou des fils du reste. Les filles ont moins de chance d’y figurer ! Car ce sont des hommes qui, en plus d’inventer les dieux, écrivirent et peaufinèrent les textes religieux, ne l’oublions pas ! Les femmes, à de rares exceptions près, Isis, Myriam, Maria et quelques autres, sont presque toujours, soit absentes, soit perçues dans des « rôles secondaires », dans les textes qui structurent l’élaboration des fondements des religions. Et l’on retrouve régulièrement cet ancrage archétypal dans le symbolisme de la trinité : Brama – Shiva – Vishnou ; Osiris – Isis – Horus ; Père-Fils-Esprit . Trinité et triade également dans le bouddhisme avec les 3 Joyaux : Bouddha-Dharma-Sangha bien que cela décrive plutôt, ici, un état-d’être, un parcours spirituel avec ses mille nuances, et non une entité divinisée. Et l’on n’oublie pas la trinité la plus à notre portée : Esprit-âme-corps. 
Cette approche sera donc teintée majoritairement, d’une certaine forme d’anthropomorphisme; pas forcément sur l’aspect extérieur supposé, quoique…, mais sur les « intentions » avancées, sur les « caractéristiques » décrites, et sur le « comportement » rapporté par les auteurs des Textes dédiés. A les en croire, ceux-ci furent sans doute des contemporains du-dit Créateur, et L’ont vraisemblablement bien connu ! Alors la plupart des gens concernés se fient à ces récits; car ne sommes-nous pas tous, très limités pour envisager d’aller plus loin par nos propres moyens ?
Dieu/Dieux – est donc la Solution ultime – dixit, toutes théologies confondues, soit majoritairement monothéistes de nos jours – mais aussi certaines polythéistes, parfois moins dogmatiques – conduites par leurs fervents promoteurs et défenseurs, entraînant ainsi dans leur sillage, depuis tant de siècles, l’approbation d’une vox populi majoritaire. Et ne dit-on pas:« vox populi, vox Dei » ?!

Petit interlude – On ne peut citer la « Vox Dei » sans évoquer son pendant mélodique, le « Dixit Dominus » – Voix de Dieu et Paroles du Seigneur – mais bien sûr ici, c’est une toute autre histoire, celle de l’art musical en l’occurrence, quelquefois plus proche de l’essentiel dans son évocation, que le simple égrenage des textes « historiques ». Et surtout, certaines de ces compositions, inspirées parfois, ne sont plus un joug, même  léger !. Elles laissent libre cours à l’inspiration, sans dogme à l’affût, à l’intuition, à une envolée possiblement non formatée, et peuvent de ce fait apporter cette libre ouverture, cette élévation vers un « Ailleurs » non défini, non schématisé, et qui nous concerne cependant, c’est-à dire qui nous est intime, en relation direct avec notre propre cheminement intérieur.
Alors oui, j’apporte ici sans doute un zeste de contradiction sur ce qui sera évoqué par la suite, mais c’est un peu le mélomane qui s’exprime ici. Un simple exemple – les « ouvertures », pour faire court, des « Dixit Dominus » de Händel, Vivaldi ou Monteverdi – les « voix » ! du Seigneur étant impénétrables – entre autres Perles du Baroque, et si possible dirigées par un John Eliot Gardiner, ou un Roberto Zarpellon entre autres chefs inspirés, ça vous transporte vraiment…surtout dans le Silence qui suit…

La récréation est terminée, on revient au sujet.
Alors, quelle fut la voie utilisée ?
Tout d’abord,
Concrétisation : Réifier  – « Donner corps à une abstraction » .
Et dans le cas abordé, en réduisant cette Abstraction à une identité, fut-elle sublime, et donc le plus souvent à un Être suprême. De fait en voulant « concrétiser » en quelque sorte, un « Sujet non déterminé » pour en faire un « Objet de culte », destiné à combler l’attente de la majorité des humains.

Donc par extension : Vouloir « Personnifier » un Absolu Indicible, peut-être par une forme d’outrecuidance bien humaine, en un « Être » évanescent, supposé être un Dieu, mais ça reste alors un Être ou un Démiurge*, ou des anges, ou alors toutes autres figures immatérielles, insaisissables, voire illusoires, mais toujours dans le cadre de l’altérité et donc de la dualité. De fait, une forme de réification, qui façonne « l’objet d’un culte ». Souvent utilisé, dans des interprétations avec une tendance anagogique**marquée .


Alors, par une Réification,
On façonne la Déification.

Et puis, de quelle Création parle-t-on ?
La matière qui façonne cet univers visible, pourrait bien être déjà de nature holographique, comme le postulent David Bohm, Karl Pribam, ainsi que d’autres physiciens. On sait par ailleurs, déjà très concrètement cette fois, si l’on peut dire, que ce que l’on appelle la matière, ne représente seulement que 5 % de la masse de l’Univers – de l’atome, à l’ensemble de tous les corps célestes du Cosmos confondus. Et celle-ci, cette matière donc, est composée comme l’on sait, à 99,9999… % de vide. Pour du concret, on pourrait faire mieux ! Donc pour résumer, par la réification, on veut affirmer dans un discours religieux bien assuré et souvent dogmatique – ouvrage de la plupart des théologiens, et autres philologues – l’existence d’un Créateur singulier, qui aurait été ainsi « personnifié », «caractérisé», avec un descriptif bien trop humain pour être crédible. On ne peut plus en douter lorsque l’on relit, sans à priori, ni influences provenant de notre passé culturel, les Textes officiels par ex., mais pas que !.
Comme si déjà l’on pouvait « réifier », ce qui est du domaine d’un Absolu Indéterminé, et donc Insondable, ou bien avoir cette  forme de rhétorique , que de vouloir à tout prix, désigner, dénommer, ce qui par Essence même, est Indicible .

Le terme Deus a été effectivement élaboré à partir du latin deus, lui-même issu d’une racine indo-européenne deiwos, « divinité », de la base, dei-, « lueur, briller » => Lumière.
La Lumière est une fréquence vibratoire très particulière, qui peut différer selon les types de lumière, et les longueurs d’ondes propres à chacun d’eux. Et puis, il y a lumière… et Lumière ! Il ne viendrait à l’idée de personne, sauf dans un lointain passé – (le « deus » latin par ex. étant issu du polythéisme gréco-romain, ce panthéisme bien connu : Zeus, Jupiter etc.) – que de vouloir «personnifier», donc « réduire » cet état vibratoire dû à la magie des photons, ou d’une Vibration Autre et nettement supérieure, qu’Elle en serait Infinie.

Alors on peut tenter un rapprochement, facilité par la proximité sémantique des mots  Deus=Lumière – par : «État Divin» – qui a le mérite de ne point personnifier un État Indicible, et donc peut sembler ainsi, selon que l’on soit fortement, moyennement, ou pas du tout, en connivence avec les textes officiels – être mieux approprié pour tenter de définir – bien que l’on sache pertinemment que cela est totalement impossible, mais pour une facilité de langage – cet État Absolu – Indéterminé – Illimité – Indicible – Infini …
Et de fait, sans commencement, ni fin.

Mais ce n’est bien sûr, qu’une simple tentative d‘approche d’un profane, simple pèlerin en vadrouille ; un début de commencement, comme dirait l’autre, d’une possible amorce de compréhension !!… Et assurément, le résultat n’est pas garanti ! Mais continuons quand même, car « c’est en marchant que l’on fait son Chemin ! »

Ce Créateur est donc toujours décrit selon des textes transcrits, interprétés, réécrits, maintes fois modifiés… par les doctes transcripteurs des textes « originaux », textes qui ont été à « l’origine », eux aussi, également élaborés par de simples humains. Humains dont on présume donc, qu’ils étaient les auteurs attitrés de ces affirmations, assez souvent péremptoires, mais en aucun cas, sans la certitude formelle qu’ils en aient été véritablement les auteurs authentiques. Et puis, dans les toutes premières avancées de ces Aventures, l’information ne se transmettait que par l’oralité. Aux Indes, en Égypte, en Orient, aucun écrit des prémices de ces Aventures. Donc c’était un peu comme – « l’homme qui a vu l’homme, qui a vu l’homme qui à vu Dieu » – Et l’on retrouve aisément de grandes et très nombreuses similitudes, avec ces récits provenant d’autres Textes, beaucoup plus anciens cette fois, que l’hébreu massorétique, d’où émanent ces transcriptions. Par ex. les écritures cunéiformes des tablettes sumériennes, ou des écrits assyro-babyloniens. Certains passages seraient-ils en quelque sorte, des « copier-coller », tant les récits sont semblables , voire identiques parfois? Par la suite, avec le renfort de l’herméneutique, l’interprétation sera encore plus affinée, très souvent avec des inflexions et des orientations fidèles aux souhaits des théologiens.

Ainsi, « IL » aurait donc été le Créateur du…Vide. Puisque l’Univers « tangible » c’est bien du vide, à un pourcentage de 99,999 etc. « Alors, si l’on croit à un Créateur, on doit croire à cette illusion-Maya, qu’est la matière !» dixit Matthieu Ricard. Logique qui semble imparable. Mais il est vrai que les fluctuations de ce Vide, générant, ce que les scientifiques appellent : l’Énergie de Point zéro, serait peut-être cette «Origine » de la phase dans laquelle nous sommes, et qui remonte entre 13,8 et 15 milliards d’années, selon les astrophysiciens. Cette Énergie de l’origine qui était, est, et sera toujours à l’œuvre dans ce que l’on appelle – la « Création ». Celle-ci serait donc continuellement en action, en perpétuelle activité. Dieu ne chôme pas !

Pour en revenir quelques instant sur le « tangible » de la matière, de l’univers et de la vie que nous percevons, il serait peut être intéressant de se rappeler ces expériences d’un jeune chimiste américain Stanley MILLER qui, alors qu’il travaille en 1953 dans le laboratoire d’Harold UREY – (Nobel de Chimie), expérimente à 23 ans, la « création » des premières briques du vivant. Les acides aminés essentiels à partir des gaz qui prédominaient dans ce qu’on appelle la « Soupe primordiale » : Ammoniac, hydrogène, méthane, plus un soupçon de CO2 et de l’eau. Bon appétit ! La recette : Vous chauffez le tout à une certaine température, avec quelques petites décharges électriques en passant, tout en touillant un peu, et au bout de 7 jours vous obtenez au fond de la cornue, un dépôt rougeâtre – Bigre, mais qu’est-ce donc ? Ce sont les premiers acides aminés !! Les premières briques du vivant !

Stanley Miller démontrait ainsi la continuité entre la chimie organique du carbone, et les briques du vivant, inaugurant de fait la chimie prébiotique en tubes à essais. Les briques du vivant étaient fondées, qui donnèrent « vie » aux protéines et plus tard aux organismes biologiques. Miller n’est pas pour autant un créateur ! Il a seulement confirmé ce que la nature peut réaliser à partir de « l’inanimé » – gaz et autres ingrédients, pour parvenir … à ce qui peupla la terre par la suite.

La publication des travaux de Stanley Miller, le 15 mai 1953, dans la revue américaine Science, retentit à l’époque comme un coup de tonnerre. En « bricolant » dans son laboratoire, il avait en effet réussi pour la première fois à créer les briques du vivant, à partir de gaz inertes.
J’avoue que cette info m’avait très intéressé en rapport avec le « début » énigmatique du  vivant, à ce niveau de la matière . (Le Vivant de niveau spirituel, rayonnant Lui, vraisemblablement, sur un tout autre registre ou fréquence!). Stanley Miller n’est donc pas un « créateur » du vivant pour autant ! Il a simplement mis en lumière l’interdépendance de tous les phénomènes – gaz, particules, rayonnements, etc…
Sachant, comme déjà dit, que ce n’est que du « vide » après tout. l’Information préexistant à toute matière !

Mais cependant, ce bureau sur lequel je tape ce papier, cet ordinateur, ce fauteuil sont bien tangibles! – Et pourtant, « Rien ne touche rien »  comme disent certains physiciens quantiques ; et ce n’est pas une sorte de métaphore humoristique ! Tout ceci nous semble si réel – le bureau, l’ordinateur et le fauteuil sur lequel je suis assis, et vous qui lisez sur votre écran ! sauf erreur, nous ne passons pas encore au travers du fauteuil ?! – notre bureau supporte bien notre ordinateur, et celui-ci remplit bien son rôle comme si de rien n’était. Alors que ce ne sont que des champs vibratoires, des champs magnétiques ou électromagnétiques qui s’opposent, se modifient ou se repoussent, puisque n’étant pas de même fréquence, et qui procurent ainsi à nos neurones, cette confortable et rassurante impression d’un « réel » bien tangible, alors qu’au niveau quantique, il n’en est rien. Oui – « Rien ne touche rien » – ! Maya est à l’œuvre !
(Attention aux maux de tête !) Ce vide quantique, « source » de ce qui nous apparaît comme étant le réel, avait déjà été commenté par un célèbre physicien.
« L’espace vide n’est pas vide, il est le siège de la physique la plus violente »
John Archibald WHEELER (1911 – 2008) Physicien théoricien

Mais encore …
John Wheeler résume ainsi son parcours intellectuel en physique :
« Je crois que ma vie en physique se divise en trois périodes :
1 – Tout d’abord j’ai cru que tout était fait de particules. (les atomes de la matière, neutrons, protons, électrons …)
2 – Ensuite, dans ma seconde période, que tout était fait de champs. (champs gravitationnels, champs électromagnétiques etc…)
3 – Et depuis, dans cette troisième phase de ma réflexion, mon impression est que tout est fait d’Information ».

 « Au commencement était le Verbe » (dixit Ev.de Jean) => Donc : l’Information !
Comme en écho, un autre physicien, non moins prestigieux, répondait :
« L’espace vide n’est pas vide, il est plein. L’Univers n’est pas séparé de cette Mer d’Énergie Cosmique »
David BOHM
qui poursuit :
« Le vide absolu n’existe pas – Ce vide n’est donc pas vide, ni inerte, il est en permanence en pleine ébullition. Ce vide, dit quantique, est le théâtre de créations et de destructions de particules. Il se remplit et se vide de lui-même générant ainsi une énergie appelée énergie de point zéro ou énergie du vide. »
David BOHM (1917 -1992)
Physicien théoricien et quantique.

Alors du lointain passé, résonne encore par delà les temps, et au travers des Ethers :
« NEQUAQUAM VACUUM ! »
« Nulle part n’est le vide »
année 1484 … avec 500 ans d’avance sur la physique du XXI siècle!
Cet univers n’est donc pas figé, il change ainsi perpétuellement, et n’est de ce fait, pas éternel. Lucrèce, ce philosophe romain du 1er siècle avant J.C. affirmait déjà que l’univers était encore inachevé dans sa jeunesse. Et pourquoi avait-il cette conviction, à cette époque? Suivant un raisonnement audacieux, il disait : « Depuis mon enfance j’ai constaté que les techniques se sont perfectionnées autour de moi. On a amélioré les voilures des bateaux, on a inventé des armes de plus en plus efficaces, on a fabriqué des instruments de musique de plus en plus raffinés… Et donc, si l’univers était éternel, tous ces progrès auraient largement eu le temps de se réaliser, cent fois, mille fois, un million de fois! Je devrais donc vivre dans un monde achevé, qui ne change plus ? Or, puisque au cours des quelques années de mon existence, je n’ai cessé de voir autant d’améliorations, c’est donc bien que le monde n’existe pas depuis toujours… »
Pas mal ce raisonnement d’il y a 2200 ans !
Et…
« En ce moment même, l’espace dans son intégralité, regorge de particules virtuelles, à l’existence aussi « fantomatique » qu’ éphémère.
De même qu’une particule, l’univers peut aussi théoriquement surgir spontanément du vide, sans cause première – mais par la grâce d’une fluctuation quantique. La notion même de « cause à effet » perd son sens habituel, quand il s’agit de l’univers. Cette notion présuppose l’existence du temps : Car la cause précède l’effet. Or le temps et l’espace sont apparus en même temps que l’univers. Que veut donc dire :«  Et Dieu créa l’univers », si le temps n’existait pas ? Parce l’acte de création de l’univers n’a de sens que dans le temps. Alors Dieu est-il dans le temps, ou en dehors du temps ? Le temps n’étant pas absolu, comme l’a dit Einstein. Il est élastique. Un Dieu dans le temps ne serait, pas tout-puissant, car il serait soumis aux variations du temps causées par des mouvements d’accélérations ou par des champs de gravité intenses comme ceux qui existent aux abords des Black Holes. »… Thrinh Xuan Tuan astrophysicien.

La « Création » ne pouvant être figée dans son évolution, sauf à postuler que cette création se serait, en quelque sorte, comme « cristallisée », dans des schémas préétablis? Ou bien alors, serait-elle en mouvement perpétuel, où les phénomènes surviennent et se développent par le truchement d’une interdépendance inhérente ? – Et donc ici, point de « Création » ex-nihilo, à proprement parlé – L’énergie du vide, qui n’est toujours pas vide, générant elle-même, par ses fluctuations, et ce fameux «Principe de conservation de l’énergie », principe totalement immuable, les fondements de la matière… pour….. ? Retourner au Vide après un cycle… des milliards de cycles…? c’est ce qu’on appellerait l’Éternité ? Rien ne se perd … rien ne se crée, tout se transforme!
Sans compter sur d’hypothétiques, (mais de moins en moins ?), Univers parallèles, Univers branes, ou Univers cycliques, ou bien alors cet Univers gémellaire postulé par Andreï Sakharov par ex. Mais également sur des théories toujours en développement, théories des super-cordes, théories des branes ou également Univers ekpyrotique, qui interpellent de nombreux astrophysiciens dans cette recherche de l’origine – si origine il y a ? Puisque, qui dit origine, dit fin – Alors que le cycle, a certes une fin, mais qui rebondirait sur une « nouvelle aventure du cosmos, ou d’autres cosmos » ? 

Petite digression sur les théories : Les théories ne s’avèrent pas toujours certaines – c’est le propre d’une théorie – mais lorsqu’elles sont partagées par de nombreux chercheurs de différents pays, on peut estimer qu’il y ait de fortes probabilités de confirmation. Je me souviens d’un bouquin passionnant de l’astronome Pierre Kohler « les Gouffres du Cosmos » (1978) , où déjà, il évoquait et développait la théorie des « trous noirs ». Théorie assez controversée à l’époque, mais qui s’est avérée par la suite totalement exacte, et a pu confirmer l’existence de ces black holes par millions et +, dans notre cosmos. Des méga trous noirs parfois, jusqu’à 40 milliards de fois la masse du soleil ! ou d’autres, blottis au cœur de galaxies, comme la nôtre par ex., ou ailleurs, souvent à des formats plus modestes, de quelques centimètres , voire moins ?!

En se rappelant que le Vide n’est surtout pas le néant.
Loin s’en faut !
Le « néant » n’étant bien souvent, qu’une formule « creuse », échafaudée par ceux qui précisément veulent à tout prix désigner ce qu’ils ne comprennent pas.

Mais revenons au Principe Créateur, que personne ne peut avoir la prétention d’expliquer, surtout pas en voulant « personnifier », comme le font la plupart des théologies d’où émanent les dogmes religieux. N’y aurait-il pas là comme une forme de pensée réductrice, à vouloir à tout prix, nommer, désigner, enfermer, toujours dans ce carcan des mots, et donc réifier en quelque sorte, ce qui serait par essence innommable, puisque au-delà de nos petits raisonnements d’egos insatisfaits de ne pouvoir saisir l’Insaisissable, de nos souhaits à vouloir structurer, imaginer, nommer, ce qui serait par Essence-même, totalement Indicible ?

Allons plus loin…Et si alors on adoptait très provisoirement (!) la terminologie de certains religieux, n’y aurait-il pas là, à contrario, comme une espèce de « blasphème », à vouloir précisément enfermer cet Absolu Infini dans cette structure limitée par nature, des mots ? Vouloir à tout prix déterminer et dénommer cet État Indicible, n’est-ce pas là une espèce de démarche totalement autocentrée, à hauteur d’homme, et qui veut à tout prix exister face à cet Absolu  – car sans doute veut-il comprendre ce dont il s’agit ? Il est à niveau, pense-t-il, comme beaucoup de ces théologiens après tout, qui en seraient aussi persuadés !
A-t-on si peur du Silence …en lieu et place des mots, des désignations, et des représentations, ou de toute autre métaphore en provenance de notre imagerie mentale?

Effectivement le terme Dieu, provient bien de la racine Dia = Lumière = Jour. Mais la Lumière est un État non personnifié. Et l’homme a voulu enfermer cet « État Divin», sans doute par une réaction bien humaine, par peur de tous ces maux qui affligent l’existence, dont l’ultime, la mort… croit-il. Il s’est mis en quête d’une Protection céleste – cette recherche d’un véritable Père – qu’il a nommé, désigné, et donc réduit et enfermé dans ce carcan limité, étouffant et poussiéreux des mots, comme une espèce de sauvegarde sécurisante. C’est encore l’ego qui était, et est toujours aux manettes !
Alors ne point « personnifier » le Divin, serait probablement un peu mieux approprié, et sans doute aussi, peut-être un peu plus sage ?

Car de quel Dieu parlons-nous en général ? De celui qui est décrit dans la Bible ?
Colérique – Jaloux – Vindicatif – n’hésitant pas à éliminer des masses de pauvres gens – avec entre autres ce fameux : « Dévouer par interdit » ! qui ressemble à un doux euphémisme mis à toutes les sauces, mais souvent pour parler de massacres et d’exterminations en en tous genres, et que l’on retrouve à de maintes reprises dans la Bible sous ce vocable: « Dévouer par interdit – Charam » – etc… avec parfois des précisions effarantes qui peuvent être très choquantes. (Deutéronome 2:33-35) (Deutéronome 20:16)
(1 Samuel 15:3) (2 Samuel 12:31) etc…etc…
Il se définit Lui-même comme jaloux et colérique du reste. Il faut craindre « l’Ire de Dieu » ! Il est bien de relire cet Ancien Testament, que l’on a survolé sans doute, lorsque l’on était au catéchisme, bien entouré par un brave curé qui ne faisait que répéter avec sincérité et très consciencieusement, le dogme bien appris. Alors on nous dit que le nouveau testament… lui, est différent, il est mieux, plus spirituel. Peut-être. Mais alors, est-ce bien le même Dieu ? un Dieu à deux faces? Une forme de Janus ?

Un grand philosophe indien du II siècle, Nagarjuna, disait déjà :
« Les phénomènes (matière – univers etc…) tirent leur nature d’une mutuelle dépendance (l’interdépendance) et ne sont rien en eux-mêmes . Leur évolution n’est ni arbitraire, ni déterminée par une instance divine, mais suit les lois de causalité (cause à effet) au sein d’une interdépendance globale, d’une causalité réciproque »

« Le problème de l’origine repose donc sur la croyance en la réalité des phénomènes et en l’existence réelle du temps et de l’espace, alors que du point de vue de la vérité absolue, il n’y a ni création, ni durée, ni cessation.
Ce paradoxe montre bien le caractère illusoire du monde des phénomènes. » Matthieu Ricard.
Et il n’est pas le seul à avancer cette constatation – des physiciens, et des philosophes modernes ou anciens, occidentaux ou orientaux, vont vers ce même constat.

Et l’on pourrait conclure ce papier par cette réflexion d’un spécialiste mondialement reconnu de la Bible hébraïque, Thomas Römer. Auteur d’une production comprenant plus d’une dizaine de monographies, traduites dans de nombreuses langues, et de près de trois cents articles scientifiques. Il est depuis 2008 professeur, titulaire de la chaire Milieux bibliques, au Collège de France, dont il est par ailleurs administrateur depuis 2019. Ses travaux se caractérisent par une approche fondée sur une analyse philologique rigoureuse, mais en la réinscrivant dans une démarche qui relève à la fois d’une forme de socio-histoire et d’une histoire comparée des religions antiques. Ses recherches circonscrivent un champ structuré par trois axes majeurs, étroitement complémentaires : les traditions mémorielles de l’Israël ancien ; l’émergence du monothéisme biblique ; l’inscription des traditions bibliques dans leur contexte antique.
Et cet éminent spécialiste va exactement dans le sens d’une bible ou de fait, il n’y a aucun auteur confirmé ; et que cette bible est composée de dizaines de textes qui ont été modifiés et interprétés à plusieurs reprises au fil des siècles, pour finir en un texte conforme à une doxa théologique pré-définie, vers le Moyen-Age.
« La Bible n’est pas tombée du ciel » comme le dit Thomas RÖMER . Elle est le fruit d’une rencontre entre plusieurs civilisations depuis environ 1000 avant J.-C. : Assyriens – Égyptiens – Perses – Grecs – Romains. Notamment le fameux Déluge, qui a été recopié sur les textes assyriens, d’auteurs anonymes, comme tous les textes dits bibliques. Le père dominicain Jean-Vincent Scheil, entre autres chercheurs, Samuel Noah Kramer etc… spécialistes des textes anciens, vont dans le même sens de l’histoire, et la bible n’est donc absolument pas un livre d’origine juive – l’identité juive n’existait même pas à l’origine de la bible.
Toujours selon Thomas RÖMER, tous les textes ont été à leur début, transmis uniquement et totalement oralement. L’écrit n’interviendra que vers le 8ème siècle !
Alors, réifier – réifier – il en restera toujours quelque chose!? L’Essentiel est-il à l’extérieur ? ou dans un «intérieur aménagé», bien calfeutré par nos soins – et souvent, par des Influenceurs extérieurs, au fil des siècles et des vies?! Cet « Essentiel » à qui l’on prête même parole, et qui nous jugerait et nous sanctionnerait ? Peut-être par ses fameux : « Dévouer par interdit » …
Ou bien faut-il avoir un autre regard, que celui des yeux de la conscience ordinaire, pour tenter cette Épopée infinie de la Conscience?
Au-delà des frontières de l’impermanence –
Au-delà de la forme et des apparences –
Au-delà de l’espace et du temps –
Par-delà les au-delà –
Par-delà les mondes et les dimensions….
Épopée sans but défini, sans directive imposée, sans chemin tout tracé, ni règles édictées à respecter scrupuleusement, hormis celles de sa propre Conscience. Mais ici, ce ne sont plus des règles, c’est notre Soi, notre Âme ou notre Esprit qui, parfois, pourrait nous guider dans cette Épopée du Silence ?…
A chacun sa réponse…. !
Patje Seko


(Emmanuel Kant / 1724-1804)
« Pour palier à sa crainte de l’absolu, l’homme a inventé des dieux, des entités supérieures, creusets de leur crainte, substitut à un infini impréhensible. »

De nombreux ouvrages et titres de sites abordent ce thème de « Dieu et la science » – La preuve de l’existence de Dieu, disent certains, comme Mrs Bolloré et Bonnassies, en confondant allègrement, l’hypothèse, imprégnée de croyance, et la preuve. Ce peut être tout à fait louable de rechercher des preuves, mais l’utilisation de leur foi personnelle, ne peut être retenue comme une preuve scientifique de ce qu’ils avancent, tel que le fait remarquer Denis Faïck, philosophe. (Dieu la science et les preuves : une tromperie)
Par ailleurs sur le même thème Dieu et la science : André Conte Sponville, Guillaume Lecointre, François Euvé, etc..
Sébastien Bohler – Ingénieur, Ecole Polytechnique – Dr en Neurosciences.
Thomas Römer – Professeur à l’UNIL – « L’invention de Dieu » –
Il occupe la chaire « Milieux bibliques » au Collège de France ; il est également professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne.

(***) « Quand on meurt, on va au ciel. C’est ce que pensent la plupart des croyants. Rien de plus normal à cela, car Dieu est le Très-Haut et règne dans les cieux. Mais d’où vient cette idée que le bien suprême doit avoir la tête dans les nuages ? » 
Ce à quoi Sébastien Bohler semble répondre, non sans un peu d’humour, avec cette autre réflexion : Pourquoi a-t-on eu le besoin d’inventer Dieu ?
Sébastien Bohler – Ingénieur – Ancien élève de polytechnique – Conférencier.
« Chez les primates (dont nous partageons une partie du système nerveux) l’individu dominant est généralement plus élevé physiquement que les autres. Il est souvent plus grand, il occupe un poste d’observation surélevé, se tient droit, alors que ceux qui se soumettent doivent avancer courbés, ployer l’échine et regarder le sol. De sorte que le respect et la crainte pour ce qui est « au-dessus » seraient ancrés dans notre répertoire comportemental et cognitif depuis des centaines de millénaires. Une réalité que l’on retrouve dans le terme latin désignant le Seigneur – Dominus – ( le dominant !) et dans le fait que le premier attribut du Dieu unique est la puissance qui peut inspirer la peur (ou du moins, la crainte). Le plus puissant doit nécessairement être aussi le plus haut. Habiter au ciel, en la matière, était un peu le nec plus ultra. Logiquement, les tentatives humaines de s’y hisser étaient sévèrement punies, comme lors de l’épisode de la tour de Babel. Mais cela ne pouvait plus durer : l’homme a inventé des avions qui ont survolé les nuages et Dieu n’a plus eu nulle part où se mettre ! »  SB

(*) (Le démiurge, ou le créateur, est la déité responsable de la création de l’univers physique dans diverses cosmogonies. Il peut désigner par extension tout créateur d’une œuvre)
(**) (en théologie l’interprétation d’un texte qui cherche à passer du sens littéral à un sens spirituel ou mystique. On parle aussi pour ce procédé d’anagogisme).



Message de Mom du 7 mars 2023 : »Tu dois te préparer à des évènements graves. »

 

LATEST NEWS

MESSAGE DE MOM MARDI 7 MARS 2023

L : Mom , tu es là , ma mie ?
_ Oui , lulu, et je te bénis , mon enfant.

L : Merci , mon angelote .J’ai plusieurs questions à te
poser. Mon nouvel enseignement n’a toujours pas
commencé , n’est-ce-pas ? Il devait être élargi à des
notions plus vastes de l’univers .
_ Rien n’a été entrepris car tu as beaucoup trop de
préoccupations , et de ce fait , ton esprit n’est plus apte
à recevoir des messages et des
connaissances, hors du champ terrestre .

L : Je suis tout de même un peu hors du champ, ne
crois-tu pas !?
_ Oui , mais tu es retenue sur la terre , à cause de ton
environnement proche , et en raison des catastrophes
qui se profilent sur votre planète , guerres, climat etc…

_ A ce propos , tu dois te douter de ce dont je veux
parler avec toi .Comment pouvez-vous laisser
condamner à mort des jeunes gens qui luttent pour leur
liberté , en Iran ? Et pourquoi ne réduisez-vous pas ces
mollahs , en cendres ?
_ Nous ne pouvons pas intervenir car cela est de la
décision de Dieu . Ces jeunes ont choisi de donner leur
vie , et ils seront reçus comme des seigneurs , au ciel .

L : C’est un peu facile ! Ils ne demandent qu’à vivre ! A
vingt ans ! Et je ne pense pas que l’idée d’être des
seigneurs au ciel , les motive beaucoup !
Ce qu’ils veulent , c’est vivre dans un pays en paix et
libéré des démons qui tuent au nom de la foi .
On ne tue pas au nom de Dieu !  C’est bien ce que
vous clamez , n’est-ce-pas ?
_ Tu manques de foi , ma fille !
La mort n’existe pas, vous rentrez à la maison .Et
l’héroïsme de ces jeunes gens permet à toute la
communauté humaine , d’avoir un sursis de la part du
Seigneur. Vous devez à leur sacrifice d’être encore
présents sur cette terre, que vous avez dévastée et
meurtrie du sceau de vos méfaits, contre elle et contre
vos semblables.
Il faut que tu considères les évènements de bien plus
haut , lulu , et c’est là tout notre enseignement avec toi .
Si ton jugement demeure au niveau du jugement des
hommes , comment voudrais-tu évoluer vers de plus
grands plans de conscience ?

L : Tu as raison , Mom , mais je pense aussi à ces
milliers de garçons , expédiés à la guerre contre leur gré
, ou trompés sur les véritables desseins de leurs
dirigeants ,qui sacrifient un peuple entier sur l’autel du
pouvoir .
_ En effet ! Sacrifiés sur l’autel du pouvoir   !!
Le pouvoir et l’argent , voilà ce qui inspire l’homme et
pour l’instant , nous ne voyons pas beaucoup de
changement . Si ce n’est un sentiment de peur et de crainte de l’avenir.

Le retour vers la foi est infime , car il
existe aussi une profonde désillusion et des sentiments
partagés de haine et de revanche.

L : La terre est chamboulée , Mom , dans sa chair et
dans son esprit !Partout des crimes , des exactions, des
fléaux ! Pourquoi ne pouvons-nous pas vivre en paix ?
_ Le Perverti a fait du bon travail . La majeure partie de
l’humanité lui est assujettie , et les justes sont en
minorité .C’est pourquoi , seul le sacrifice des innocents
peut vous sauver. Ce sacrifice remue les consciences et
les cœurs, et la souffrance de ceux qui les aiment peut
apporter enfin, le sursaut d’indignation et de dignité ,
nécessaires à la lutte contre l’effondrement de votre
civilisation .
Nous plaçons tout notre espoir dans ce sursaut , et
nous vous envoyons des légions de justes, d’anges et
d’êtres venus d’autres planètes, afin de vous aider et
vous faire prendre conscience de vos erreurs et de votre
infamie, pour certains .
Il ne faut pas que tu confondes les crimes commis par
les humains avec les cataclysmes, dont quelques-uns
sont provoqués par Dieu, dans sa colère contre vous .
Il vous punit , et il en souffre terriblement. Comment
vous arrêter, sinon en vous montrant du doigt que vous
n’êtes que fragilité et inconstance ! Vous devez vous
soumettre à la loi divine , à la loi de l’obéissance au
Créateur dans son amour pour vous , et tout sera
pardonné .

L : Mom ? Ne penses tu pas que nous sommes un peu
comme le roseau qui plie et ne rompt pas !
Nous avons traversé l’Histoire avec son lot de drames ,
de guerres, d’épidémies , et nous sommes toujours là !
N’avons-nous pas tout de même quelques qualités , tout
au moins celle de l’endurance !
_ Oui , ma mie . Car vous êtes les enfants de Dieu , de
Dieu qui espère , d’un Dieu qui espère vous voir changer
au fil des siècles et qui est bien déçu et triste , hélas !
Oui , l’endurance , vous l’avez , et souvent nous vous
admirons pour cela . Mais la plupart du temps , cette
volonté farouche de survivre est assortie d’un désir de
violence , de soumission de l’autre et de pouvoir égoïste
.Cette endurance , qui pourrait être une qualité majeure
et positive , a été mise au service du désordre et de la
duplicité.

L : Pas pour tous , Mom ! Il y a des gens sincères et
bons , et tu le sais !
_ Heureusement qu’il y a des gens honnêtes , lulu ! Ce
sont eux qui se dévouent pour vous , ainsi que tous ces
jeunes envoyés à l’abattoir et pendus haut et court pour
avoir rêvé de liberté !!

L : Comment pouvez-vous ne pas punir ces mollahs, en
Iran ? Ces despotes sanguinaires , partout dans le
monde , et ces démons qui écrasent les gens
vulnérables et sans défense ? Vous m’avez confié un
jour, que les sombres dictateurs de l’Histoire étaient en
bonne place autour du Perverti et prêts à reprendre du
service !

Ils ont bien repris du service , en effet !
N’êtes-vous pas assez forts pour détruire cette
engeance, grâce à Saint Michel et aux anges guerriers ?
_ Il n’est pas encore temps . L’être humain doit
faire la preuve de son courage et de sa soumission à
Dieu , et c’est pourquoi , la purification de la Terre a été
initiée .
Nous pleurons avec vous , car de grands malheurs
vous attendent , et seule la prière vous sauvera .
Le monde est aux mains du Perverti et de ses sbires ,
très bien représentés sur terre en ce moment , et très
puissants . Ayez la foi ! Alors , un Chevalier blanc
apparaîtra pour chasser ces démons. Il sera entouré de
légions d’anges, et les pervertis seront éloignés pour un
temps .
Vous devrez changer votre vision du monde . Après la
première purification , vous aurez une période de calme,
mais aussi d’observation de votre comportement et
d’évaluation de votre capacité d’amour .
A vous de voir , à vous d’initier une transformation
salutaire , sinon la deuxième purification adviendra avec
plus de sévérité et de pénitence.
Commencez à agir autour de vous , afin que des ondes
d’amour entourent de leur protection ceux qui vous sont
proches , car ces ondes d’amour seront un rempart
contre les attaques maléfiques des pervertis .

L : Mom , penses-tu que la réapparition des loups soit
un signe ?

_ Bien sûr, ma mie , que c’est un signe ! Et il y en aura
d’autres que vous ne voyez pas encore .
Ce sera pour bientôt .La pandémie était un signe , les
cataclysmes sont un signe, la destruction des villes et
des campagnes est un signe, la sécheresse les
inondations et la famine sont un signe , et vous
commencez à les ressentir dans votre chair, autant que
dans votre âme. Vous êtes en proie à une sorte de
désespoir latent , qui se manifeste souvent par des
excès dans votre conduite , au sein de votre vie sociale
et familiale . Vous êtes perdus et désespérés , et vous
êtes devenus la proie facile de l’Ennemi .

L : On ne peut tout de même pas se plonger dans la
prière 24 heures sur 24 ! On a des enfants à élever et à
nourrir , si possible correctement !
_ Ce n’est pas ce que nous demandons, et il me
semble que tu l’avais fort bien compris . Ce que nous
voulons , c’est la simplicité du cœur , le respect et la
compassion , et non l’apparence futile, la jalousie ,
l’envie , le mépris de l’autre , que nous constatons dans
vos sociétés .
L’apparence , le mépris des plus faibles et le désir de
puissance , voilà ce que nous voyons chaque jour , et
cela nous attriste profondément .

L : Certains humains semblent superficiels et peuvent se
révéler de très bonnes personnes !
_ Nous le savons , ma lulu ! Crois tu vraiment que nous
ne soyons pas en mesure d’en juger ! 

Ceux-là seront épargnés. Nous supplions Dieu de vous
pardonner, de tenir compte de votre courage,  de votre
persévérance devant les obstacles et de votre désir de
défendre et de sauver vos enfants. Nous supplions Dieu
d’oublier pour un instant vos fautes et de vous donner
l’opportunité nouvelle de vous racheter.

L : Comment va évoluer la guerre , Mom ? Les Russes
veulent-ils vraiment nous attaquer , nous les
Européens ?
_ Non , ma fille .Ils n’attaqueront personne , du moins
pour l’instant . Ils ont trop peur des Etats Unis .
Cependant , il est en train de se développer une haine
de l’Occident qui fait bien l’affaire du Perverti , et ce n’est
pas de très bon augure pour l’avenir .

L : Que comptez-vous faire pour contrer cela ?
_ Les peuples inféodés aux dictateurs doivent subir un
lavage de cerveau qui peut prendre des décennies .Cela
est trop tard car le temps presse.
Il se produira des évènements qui vont vous vous réunir
pour votre survie d’êtres humains , et vous devrez vous
soutenir pour résister.
Tout sera à un autre niveau , et non plus à celui de la
Terre .

L : Qui écrit ? Ce n’est pas toi , Mom ?
_ Non , lulu . C’est Momo , qui est revenue pour
t’apporter son aide .

L : Momo , ma chérie ! Tu es là ! Tu vas rester un peu ou
repartir ? J’ai eu tant de soucis , si tu savais !

_ Je sais , mon amie , tout va s’arranger. Je suis si
heureuse de te retrouver ! Je vais rester quelques
temps, car il y a urgence sur votre planète, puis je vais
remonter pour préparer le renouveau. Je veille sur toi ,
lulu, ainsi que sur les enfants . Dieu m’y a autorisée .

L : Merci , mon bel ange du ciel ! Quel bonheur de te
savoir là ! Que devons-nous craindre à présent, de ce
conflit ?
_ Tu dois te préparer à des évènements graves.

L : Et le livre, Momo ? Comment faire publier le Livre de
Nomi ?
_ Tu devais le faire publier plus tôt, mais ce n’était pas
de ta faute . Courage , ma lulu ! Le livre est protégé et
fera son chemin envers et contre tout .

L : Et si les manuscrits et les messages disparaissent
dans la tourmente ? Comment les préserver ?
_ Tu dois les mettre sur clés USB , comme tu le fais déjà
. Nous sauvegarderons la seule empreinte matérielle de
notre présence parmi vous .

L : Les Russes peuvent-ils nous envahir ? Ou les
Chinois ?
_ Non . Cela ne sera pas .

L : Je t’aime , Momo ! Aide-nous ! Je t’en supplie !
_ Oui , ma lulu . Cela sera .
Love , love , love !

quelques éléments sur la gnose et le gnosticisme

bibliothèque copte de Nag Hamadi

Universalis

Si la recherche sur la gnose et les gnostiques n’a jamais connu de période de latence, elle est, à l’époque contemporaine, frappée d’une crise de ferveur particulièrement intense. Travaux et congrès se multiplient. Nombre de chaires autrefois consacrées à l’étude du Nouveau Testament sont désormais occupées par les laudateurs, non de l’Évangile, mais des collections gnostiques, devenues par emphase publicitaire « racines de notre civilisation », ou encore « zen de l’Occident ». Engouement inévitable lorsque les textes récemment découverts – notamment près de Nag‘ Ḥammādī, en Haute-Égypte – arrivent sur le marché, engouement explicable par la croyance au mystère qui les nimbe, mais engouement qui n’évite ni la myopie des anciens chasseurs d’hérésies, ni le pathos des adeptes de l’ésotérisme.

La gnose (du mot grec gnôsis) peut se définir comme une connaissance salvatrice, qui a pour objet les mystères du monde divin et des êtres célestes, et qui est destinée à révéler aux seuls initiés le secret de leur origine et les moyens de la rejoindre, et à leur procurer ainsi la certitude du salut, que celui-ci soit obtenu ou non par une collaboration entre la grâce divine et la liberté humaine. L’idée de ce type de connaissance est apparue très probablement dans le judaïsme, à l’époque et dans le milieu même où est né le christianisme, et elle est restée vivante à la fois dans le christianisme, orthodoxe ou hérétique, et dans les mouvements religieux (tel le mandéisme) apparentés au judaïsme ou au judéo-christianisme.

Afin d’éviter des confusions ou des imprécisions, on réservera le terme « gnose » à ce type de connaissance religieuse et l’on n’utilisera le terme « gnosticisme » que pour désigner un mouvement religieux très particulier : l’ensemble des sectes ou des écoles qui, durant les premiers siècles du christianisme, ont eu en commun une certaine conception de la « gnose », qui fut rejetée par l’Église chrétienne orthodoxe.

le terme « gnose » est attesté dès le II ième siècle et figure déjà à 29 reprises dans le Nouveau Testament pour y être dénoncé.

 

C’est à Saint Irénée de Lyon , Père et docteur de l’Eglise, vraisemblablement né à Smyrne en Asie Mineure où il fut l’élève de Polycarpe  que l’on doit le livre « contre les hérésies » écrit dans les années 180 après JC qui fut la principale dénonciation  de ce qu’on appelle aujourd’hui le gnosticisme chrétien. Ce livre peut être lu ici

 Le gnosticisme chrétien trouva son apogée au II ième et III siècle dans le monde romain,  sans doute d’abord en Mésopotamie, aussi en  Samarie puis en Egypte. Il se développa dans deux des grandes villes de l’Empire que furent Antioche ( actuellement Antakya) et Alexandrie. Les historiens relient ses origines tantôt au monde de la diaspora héllénique  de ces deux villes tantôt au monde juif  notamment à la diaspora installée à Alexandrie. 

Des études associent aussi ces courants religieux à des courants iraniens et Indiens  parfois même postérieurs mais qui présentent une approche similaire. L’origine du gnosticisme reste à ce jour incertaine et les avis sont partagés.

Contrairement au courant orthodoxe chrétien qui deviendra majoritaire au IV ième siècle et décidera du canon du Nouveau Testament, ( les fragments de Muratori rédigés en latin au VII ou VIII ième siècle sont la traduction d’un texte grec que l’on situe fin du II ième ou IV ième siècle) basé sur les quatre Evangiles retenus, les Actes des Apôtres, les Epitres de Paul et l’Apocalypse de Jean, le courant gnostique, déclaré hérétique et combattu par les tenants de l’orthodoxie, s’appuie sur une  connaissance reçue directement par certains initiés. 

Selon les gnostiques,  l’humanité est divisée en trois catégories :

  • ceux qui se sentent (donc, se savent) pourvus d’une perfection innée dont la nature est esprit : les pneumatiquespneuma veut effectivement dire « esprit ». En grec sont les spirituels ceux qui sont prédestinés au salut ;
  • ceux qui n’ont qu’une âme et point d’esprit, mais chez qui le Salut peut encore être introduit par instruction : les psychiques, ceux qui possèdent une âme et peuvent être sauvés au prix d’un effort personnel et d’une conversion ;
  • enfin, les êtres dépourvus d’esprit et d’âme, uniquement constitués d’éléments charnels voués à la destruction : les hyliques.

Le but premier du gnostique est la délivrance de sa parcelle divine, aliénée dans un monde matériel corrompu, et sa remontée vers les sphères célestes. Cette délivrance passe par la Gnose, la connaissance parfaite de la nature de l’esprit, des structures de l’univers, de son histoire passée et future.

Le premier aspect de la Gnose porte sur les origines du monde matériel et de l’homme, le Mal s’expliquant par la chute accidentelle d’éléments supérieurs dans un cosmos matériel, temporel et sexué, au fond duquel ils se sont disjoints, dispersés et emprisonnés sans pour autant perdre leur pureté. Le second aspect de la Gnose vise la Destinée de l’humanité et du Cosmos, aboutissant à la dissolution finale de la matière, à la libération de l’esprit et au retour à l’unité parfaite intemporelle dont les élus, ici-bas, gardaient le souvenir. Le monde supérieur ayant seul été organisé par une intelligence authentiquement créatrice, le matériel n’en est qu’une copie maladroite. De même, l’homme terrestre est l’image imparfaite d’un modèle céleste. On voit l’idée de Décadence, puis de Rédemption. Pour les Élus, le Salut peut être personnel, alors que pour les autres le rachat se fera par une eschatologie générale ayant pour terme la destruction de l’univers matériel

.Irénée (vers 180) et Hippolyte (vers 200) font de Simon le magicien dit aussi Simon de Samarie le père du gnosticisme et le fondateur d’une secte gnostique, mais on peut se demander s’il s’agit du même personnage.

Simon le Mage ou le Magicien, né en Samarie, est contemporain de Jésus.

il se fait appeler la Vertu de Dieu ou la Grande Vertu. Cependant, le bruit des miracles accomplis par les apôtres intrigue le philosophe samaritain. Il se dit que ces gens doivent être plus habiles que lui et possèdent sans doute des secrets qu’ils pourraient lui transmettre. Converti par la prédication de Philippe, il reçoit le baptême. Il tente d’acheter les secrets des apôtres et se voit,  de ce fait, rejeter par l’apôtre Pierre.

Simon, qui ne s’est fait chrétien que dans l’intérêt de son art, reprend son ancien état de magicien et se met, comme les apôtres, à faire des prosélytes.
Il va s’établir à Tyr, où il achète, dit Tertullien, une courtisane avec le même argent qu’il voulait consacrer à l’achat du Saint-Esprit. Cette femme, instrument de ses désordres, continue Tertullien, est un apôtre sui generis – propre à une espéce-, qui réussit à recruter un grand nombre de néophytes. Elle,s’appelle Hélène et Simon la présente comme une nouvelle incarnation de l’épouse de Ménélas, celle qui causa la ruine de Troie. Il la fait aussi passer pour Minerve ou pour la mère du Saint-Esprit.

Selon Justin (1ère Apol., 26; 56), Simon se rend à Rome, au temps de Claude (41), et il y obtient un succès inouï. Les plus grands personnages du temps sont éblouis par ses prestiges. S’il faut en croire plusieurs Pères de l’Église, on leur élève, à lui et à sa courtisane Hélène, des statues dans l’île du Tibre.

Satornil – Saturnin– Disciple de Ménandre, Saturnin (Satornil) d’Antioche est moins éloigné que Simon le Mage du christianisme traditionnel.
Il paraît néanmoins s’être également inspiré de la cabale judaïque et des principes de Zoroastre.

Il admet l’existence du monde pur ou spirituel et celle du monde des ténèbres ou matériel.
Au seuil du monde pur, 7 puissances (peut-être les Élohim de la Genèse) ont créé notre univers et s’en sont partagé le gouvernement. L’homme est leur œuvre ; mais après avoir fait le corps, ils n’ont pu en créer l’âme, et il fallut que le Dieu suprême envoyât, en qualité d’âme, dans le corps de l’homme, une étincelle émanée de la Lumière éternelle.
L’âme doit un jour retourner à son principe ; en attendant, elle s’est souillée au contact du corps au point d’être incapable désormais de se délivrer elle-même ; d’où la nécessité d’un sauveur. Le Père inconnu envoya sa puissance suprême: Jésus-Christ. Celui-ci enseigna aux hommes comment ils devaient vivre pour que leur âme retournât un jour à son principe.
Il eut pour disciples Basilide et Cerdon.

À Alexandrie, entre 110 et 130, Basilide (+ 140) professe une doctrine qui comporte des éléments philosophiques très importants et très curieux. Son enseignement est secret et ne se communique aux adeptes qu’après de longues épreuves.
Clément d’Alexandrie reproche aux partisans de Basilide de croire que nous sommes tirés comme des marionnettes par des forces naturelles, en sorte qu’il n’y a plus ni volontaire ni involontaire (Stromates, II, III, 12, 1).
Selon le même Clément (Stromates, IV, 12), Basilide dit : « Tout ce qu’on voudra plutôt que de mettre le mal sur le compte de la Providence ». En effet, Basilide n’admet pas un second principe, celui du mal : il reste foncièrement moniste à la différence des autres gnostiques.
Basilide est natif de Syrie, et a, sans doute, été élevé dans les idées gnostiques de cette contrée. Élève à Antioche de Ménandre, iI va ensuite étudier à Alexandrie, où l’attrait des grandes études, dont cette ville est la métropole, le fixe définitivement (131).
Son enseignement est secret et ne se communique aux adeptes qu’après de longues épreuves. Basilide le résume dans un ouvrage en 24 livres intitulé Exégétique.

On ne peut quitter l’énumération des grands gnostiques de l’époque sans citer Valentin    qui a écrit un évangile de vérité. La doctrine de ce théologien chrétien est très complexe et très riche. Dieu le « Père », est « inengendré », « incompréhensible », « insaisissable » et « éternel ». Avec lui, coexiste la « Pensée », qui est aussi « Silence » ou « Grâce ». De ce Premier et de sa Pensée vont naître trois couples d’éonsIntellect et VéritéLogos et VieHomme (Idéal) et Église. Au total, on aura trente éons, qui constituent le Plérôme. Mais le trentième éon,Sophia (Sagesse), souffre de ne pouvoir comprendre la « grandeur infinie du Père ». Du fait de cette « passion », la Sagesse tombe et cette chute donne naissance au Démiurge (qui n’est autre que le Dieu de l’Ancien Testament).

Le courant gnostique fut longtemps connu essentiellement à partir d’écrits du courant orthodoxe chrétien dont ceux d’ Irénée de Lyon et Clément d’Alexandrie jusqu’à la découverte en 1945 en Haute Egypte des écrits en langue copte – environ 1200 pages : la bibliothèque de Nag Hammadi, ensemble de douze codex de papyrus reliés en cuir, et partie d’un treizième (un traité en 8 folios), du milieu du IVe siècle. Ces écrits sont pour l’essentiel des textes gnostiques, des évangiles non retenus par l’Eglise dont  Évangile de la vérité, Évangile selon Thomas, Évangile selon Philippe…S’ajoutent  à ces textes  ceux déjà découverts et achetés en 1896 comme celui de l’évangile de Marie.

Le mercredi des cendres et le carême

Hier mercredi 22 février  c’était le mercredi des cendres

Le mercredi des cendres ouvre la période du carême dans le christianisme notamment chez les catholiques et les orthodoxes. Cette fête mobile a lieu 46 jours avant Pâques. Elle est précédée du mardi gras, dernier jour « gras » avant Carême.

La ritualisation des cendres est liée à la pénitence dès l’Ancien Testament, notamment dans le Livre de Daniel et le Livre de Jonas : « Et je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, me disposant à la prière et à la supplication par le jeûne, et avec le sac et la cendre» et « Le bruit étant parvenu jusqu’au roi de Ninive, il se leva de son trône, jeta bas son manteau, se couvrit d’un cilice et s’assit sur la cendre. »

Dans le christianisme, le premier concile de Nicée, en 325, préconise un jeûne de quarante jours pour préparer Pâques.

L’imposition de cendres au front du pénitent est une évocation symbolique de la mort, un appel à la conversion, un symbole de renaissance, une image de la pauvreté de l’être humain et le signe de la miséricorde de Dieu.

cf qu’est ce que le mercredi des cendres sur Eglise catholique)

(cf code de droit canonique : les jours de pénitence)

(cf abbé A. Guillaume : Jeûne et charité dans la liturgie du Carême)

Le Carême est un temps liturgique de dévotion à Dieu associé à une alternance de jours de jeûne complets et de jours d’abstinence (jours maigres) d’une durée de quarante jours que le christianisme a institué au IVe siècle en référence aux quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert. Cet épisode est relaté par les trois évangiles synoptiques : Mc 1,12-13Mt 4,1-11 et Lc 4,1-13. Le Carême précède Pâques, la plus importante des fêtes chrétiennes.

Mc 1,12-13 : Aussitôt, l’Esprit poussa Jésus dans le désert  où il passa 40 jours, tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient.

Mt 4,1-11

Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.

Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.

Le tentateur, s’étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.

Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple,

et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.

Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,

et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores.

10 Jésus lui dit: Retire-toi, Satan ! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

11 Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient.

Lc 4,1-13

01 Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert

02 où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.

Les disciples de Jésus ne jeûnaient pas, alors que les pharisiens et les disciples de Jean le Baptiste pratiquaient le jeûne (Matthieu, IX, 14) : « Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent : Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point ?. »

Les jours qui ont précédé la Pâque, ni Jésus ni ses disciples n’ont jeûné. Les récits des Évangiles indiquent qu’à Béthanie, seulement quelques jours avant sa mort, ses disciples et lui ont pris des repas. Jésus a en outre mangé le repas de la Pâque la nuit précédant sa passion. (Matthieu 26:6, 7 ; Luc 22:15 ; Jean 12:2). C’est durant le concile de Laodicée (348? – 381?) que fut prescrite la xérophagie, c’est-à-dire l’usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au Carême.

La pratique du Carême remonte ainsi au IVe siècle.

 

 

La gauche (im)morale de Robespierre aux islamo-gauchistes

 

 

Front populaire n°11

Dossier: La gauche (im)morale :

N’en déplaise aux apôtres du politiquement correct, la droite n’a pas le monopole de l’immoralité. Des guerres de Vendée au Traité de Maastricht en passant par la colonisation, l’histoire de la gauche française est jonchée de crimes et de fautes, qui n’effacent pas bien sûr les acquis sociaux et la conquête des libertés, mais qui devraient pour le moins inspirer une certaine humilité aux progressistes d’aujourd’hui.

Retrouvez dans ce numéro les analyses de Michel Onfray, Barbara Lefebvre (sur le pédagogisme), Jacques Sapir (sur le virage de 1983), Anne-Sophie Nogaret (sur la gauche germano-pratine), Pierre-André Taguieff (sur l’islamo-gauchisme), Régis de Castelnau (sur les Tartuffe sexuels de la Nupes)…

 

 

 

Thierry Lentz

 

Marcel Gauchet

Pierre-Yves Rougeyron

Pierre-André Taguieff

 

Jacques Sapir

 

Guillaume Bigot

Pascal Cauchy

Georges Kuzmanovic

Eric Gueguen

Barbara Lefebvre

Anne-Sophie Noguaret

Thierry Wolton 

 

 

 

 

 

Terreur

décolonialisme : (études décoloniales)

pédagogisme

européisme (europhilie)

racialisme

indigénisme

révisionnisme

désindustrialisation

 

Réponse à Denis ( suite)

 

Le 7 décembre dernier j’avais publié un article concernant ma demande à Lucienne, la messagère des anges. Il, y eu une inversion par la messagère entre question et réponse.

Voici dans le lien qui suit la réponse à ma question : pourquoi en 2000 ans d’histoire les anges nomades ne se sont pas manifestés et pourquoi le font-ils seulement actuellement par la canal de Lucienne ?

 

Deuxième réponse à Denis

La croisée des chemins

La croisée des chemins
– Chemin solitaire ou pérégrination de groupe –

oooOooo

« Mieux vaut-il être seul, que mal accompagné » ?

Sachant que le véritable cheminement intérieur, est par définition « Seul en Soi ». Mais alors, tout comme la Vacuité n’est pas le vide, la «Méditation en Soi », n’est pas l’isolement pour autant.
«Seul en Soi» ne serait dès lors, si toutefois cet état est véritablement Réalisé, qu’une forme de l’Intrication Suprême au Tout.
Puisque, «Tout est en Un», et que «Un est en Tout».

 « Depuis plusieurs siècles l’humanité est empêtrée dans une mosaïque de systèmes de croyances absolutistes sur une planète trop petite, où les religions finissent par entrer en contact les unes avec les autres avec de puissants effets de frictions (à tout le moins !) – Par définition, tout système de croyances sacrées, se veut « Absolu » et non négociable. Les avantages qui en résultent à l’intérieur d’une telle communauté (Référents communs – Régulations des comportements – Perception d’un sens et d’une justification à l’existence), deviennent des dangers mortels lorsque les systèmes religieux viennent à se télescoper. Menacé de voir ses croyances relativisées, l’homme perd alors ses appuis. Depuis toujours, pour son cerveau, une croyance n’a d’efficacité que si elle est partagée par le plus grand nombre. Il faut donc convertir les autres ou les réduire. D’où les heurts qui se produisirent dans le passé et se produisent encore aux points de contact entre les différentes entités religieuses dans un monde globalisé.» S. Bohler.

Groupes, communautés, mouvements divers et variés, pourquoi et comment l’homme a-t-il toujours recherché le regroupement, la communion, ou l’association dans tout type de structures, qu’elles soient culturelles, sociales, religieuses ? Au fil des temps, beaucoup de ces rassemblements communautaires devinrent de plus en plus imposants, voire, très souvent hégémoniques. Alors, on va dire, que c’est par esprit social sans doute, ou par sens de la convivialité, mais pas seulement, peut-être aussi par une véritable crainte de la solitude. Effectivement, « Seul en Soi » peut affoler certaines zones de notre cortex ! Et parfois, à force d’être confronté, puis soumis à cette charge des champs d’informations environnants, souvent véritable pollution mentale, psychique et émotionnelle, on en arrive donc à perdre le sens profond de sa propre Vie intérieure.

Certaines zones du cerveau sont donc axées sur cette recherche de la sécurité, du confort mental, et on va voir que nous sommes peut-être un peu orienté par un instinct grégaire, bien partagé par toute une partie du vivant.
En apaisant la tension dans le gyrus cingulaire, cortex frontal entre autre, par cette appartenance à un même groupe d’individus, à l’unisson dans la même structure – on va retrouver un peu le principe de l’entitativité – le groupe devient alors une quasi « entité » à laquelle on appartient. Même si des individus peuvent changer, le groupe demeure comme une entité phare à laquelle on peut se raccrocher et donc se sentir sécurisé. Cette « sécurité » procurée par un tel groupe, semble apaiser réellement tous les membres de la même communauté. C’est le « rôle » du cortex cingulaire que de nous inciter à rechercher la sécurité, à essayer de limiter l‘entropie due aux chaos et aux incertitudes d’une existence en solitaire ou en trop petit groupe. Cela remonte à nos lointaines racines d’Homo sapiens, qui après Homo habilis et Homo erectus, vivait en très petits comités dont le seul objectif était la recherche de nourriture et la sécurité vis à vis des prédateurs. Quelques 200.000 ans plus tard, commence une forme de sédentarisation, due à l’agriculture naissante et à l’élevage.

Ainsi se formèrent les grands regroupements qui prospérèrent jusqu’à former plus tard de vastes agglomérations : à Sumer en Mésopotamie, en Egypte, aux Indes…Mais se posa alors le problème de l’anonymat, qui était totalement inconnu dans les petites communautés. Les individus inconnus devinrent donc l’objet de crainte et de méfiance. Et ainsi, c’est ce cortex cingulaire, toujours en quête de sécurité, qui incita à la création des cérémonies de groupes, des rituels, des communions et participa de ce fait à rapprocher les individus, et à participer ainsi à l’instauration de la confiance et de la sûreté. La nature plutôt grégaire de l’homme, s’en trouvait de ce fait confortée. Car, ce n’était plus les prédateurs qui étaient craints, mais « les autres », les étrangers dont on ignorait les intentions. Et donc l’élaboration de rituels fut conçue, afin de remédier en partie à ces inquiétudes.

Les cérémonies se structurèrent alors en rites, qui avaient une action véritablement apaisante. Le cerveau était ainsi détendu, tranquillisé. Ce fut sans doute le début de l’approche « religieuse », lorsque l’on y fit participer les dieux qui régissaient alors, en ces temps lointains, la vie et la mort, la foudre et le tonnerre, les cultures et les fécondations, la pluie et le beau temps ! etc…
De plus, il a été observé que ce cortex est vraiment « friand » de répétitions de ces rituels apaisants. En effet une étude scientifique mené par Martin Lang, tente à démontrer que le cerveau est continuellement à la recherche d’une réduction du degré d’entropie dans son environnement. Le cerveau lutte contre le chaos et le désordre. Et le cortex cingulaire antérieur est un « obsédé » de l’ordre et du contrôle !

La répétition de ces rituels fut donc de mise, qu’ils soient oraux : chants, cantiques, mantras ; ou gestuels, comme se signer avec un rituel-signature du groupe auquel on appartient. Tout cela peut porter sur diverses options lorsqu’il s’agit de groupes importants, comme avec les groupes chamaniques, les assemblées religieuses, et de nos jours, les manifestations sportives de masse. Ces dernières étant aussi, dans cet autre registre, très friandes de ce genre de démonstrations, mais également les mouvements politiques, le monde militaire et tout type d’obédiences.
On peut aussi retrouver cette tendance à répéter un rituel, même au niveau individuel, sans que ce soit pour autant un TOC, (trouble obsessionnel compulsif), ni être taxé de TOCqué pour autant !. L’exemple bien connu est celui d’un tennisman espagnol renommé. Tout le monde a assisté au moins au début de l’un de ses matchs, et aura pu remarquer cette série d’enchaînement de gestes quasi compulsifs, et qui se déroulent exactement dans le même ordre rituel à chaque prise de balle : Le joueur commence par remonter son short, ensuite nettoie énergiquement la ligne de court avec ses tennis, puis tapote ses deux semelles avec le tranchant de sa raquette, puis soulève l’épaule gauche de son T-shirt, puis la droite… puis se touche le nez, et l’oreille droite. A cet instant , il est prêt à servir . Mais c’est plus un rituel de confiance qu’un véritable TOC, selon les spécialistes !

Les expériences et études de plusieurs scientifiques de l’Université de Heidelberg ont aussi mis en évidence un effet progressif, selon la taille de l’agglomération, sur l’activité du cortex cingulaire. Pour résumer, plus la ville est grande, plus le cortex cingulaire « s’affole ». Il en résulte une hyperactivité de l’amygdale cérébrale, centre des émotions pouvant déclencher l’angoisse, l’inquiétude, la peur, voire l’agressivité. Des caractéristiques propres aux grandes agglomérations. On va vraisemblablement moins les retrouver dans un paisible petit village de 300 habitants par ex., là ou tout le monde se connaît.
Cette recherche de « communion » avec d’autres personnes de même appartenance, est peut-être aussi favorisée par l’influence de l’égrégore du groupe auquel on adhère. Alors, égrégore et/ou champs morphiques ?

On pourrait effectivement être tenté d’établir une passerelle avec les champs morphiques de Rupert Sheldrake, quant aux différentes phases expérimentées. R.Sheldrake évoque ces champs d’informations, qui semblent régir et structurer les groupes de tout type. Mais ces champs interagissent plutôt avec les structures physiologiques, mentales ou psychologiques. Et de plus, ils seraient d’une nature telle qu’ils perdureraient au fil des siècles. Mais leur origine reste encore une énigme. Est-ce dans un espace d’informations primordiales, non matériel donc, hors espace-temps ?

Alors que les égrégores, qu’ils soient religieux, sportifs, (on peut en « apprécier » les manifestations ces temps-ci!), politiques, sectaires, conspirationnistes ou autres… semblent plutôt être le résultat d’une auto-alimentation de l’information par le groupe lui-même.

Concernant les champs morphiques, des centaines d’expérimentations viennent en appui à ce constat : Des animaux d’une même race par ex., peuvent « capter » une information de l’espèce à laquelle ils appartiennent, quelque soit la distance qui les sépare. Pour exemple, plusieurs expériences furent conduites entre Londres et Sydney en Australie, sur de petits groupes d’une même espèce, des mésanges bleue en l’occurrence. (Magnifique petit passereau bleu ciel et jaune, très vif et « intelligent » selon R Sheldrake – « la Mémoire de l’Univers ») avec des résultats très surprenants.
En résumé, les expériences consistèrent à « éduquer » un petit groupe de mésanges bleue dans un laboratoire près de Londres. Les expériences s’échelonnèrent sur 3 à 4 mois, tant était complexe les épreuves de
labyrinthe que les mésanges devaient apprendre à résoudre, pour au final, aller chercher leur récompense, précisément au bout de ce labyrinthe. De nombreuses fausses pistes, des voies sans issues etc. compliquaient l’épreuve.
En fin d’exercice sur env. 3 mois1/2, les mésanges lâchées à l’entrée, ne mettaient que quelques minutes pour atteindre l’issue gourmande de la fin du parcours.
Une équipe de scientifiques australiens fit donc le même protocole. Même labyrinthe complexe, mais avec des mésanges australiennes cette fois. Elles n’avaient jamais été sorties de leur milieu. La seule chose en commun avec les consœurs anglaises, c’est l’ADN de l’espèce. Les informations contenues dans un champ morphogénétique pourraient s’intriquer avec l’ADN de l’espèce concernée.
Et là, ce fut une surprise. Les mésanges australiennes semblaient nettement plus douées que les british. Alors que celles-ci avaient eu besoin de plusieurs mois pour trouver le code d’accès et déjouer donc tous les traquenards du labyrinthe, les australiennes mirent moins de 15 jours ! Que s’était-il,passé ? Surtout que plusieurs types d’opérations semblables furent conduites avec d’autres espèces et avec les mêmes résultats, même si ces expériences ont été contestées, arguant du fait que les champs morphogénétiques ne sont pas encore attestés par l’ensemble du courant officiel de la science. Mais l’on sait bien, qu’au cours des siècles passés et encore maintenant, que la science n’est pas toujours parole d’évangile !

La circulation de l’information dans ces champs, spécifique à chaque espèce, a donc bien été testée, quelque soit la distance, et observée chez toutes ces races: oiseaux, canidés, singes, souris, etc… Et l’homme n’y échappe pas, surtout s’il a une tendance « grégaire » bien marquée.
On retrouve donc des dénominateurs communs – égrégores et champs morphiques – sur ces informations qui circulent dans des contextes bien établis, et procurant entre autre, pour les humains, comme pour les animaux, ce sentiment d’appartenance à une structure bien déterminée, l’assemblée, le groupe, la secte ou bien la meute. Cela entraîne donc un état, soit d’apaisement, soit de sécurité, impulsant parfois de la vigueur, quand ce n’est pas plus !. Parfois pour les humains, procurant un confort intellectuel et/ou émotionnel réconfortant pour le cortex cingulaire antérieur, toujours en quête de formules pour tenter de réduire l’entropie inhérente à nos existences. Alors, nous avons le choix – c’est beaucoup dire ! – entre l’option des flux d’informations imprégnant les groupes et autres assemblées, ou le cheminement plutôt « solitaire », limitant ainsi au mieux, les zones d’influences ou de turbulences pas toujours bénéfiques.

R Shekdrake met l’accent sur la source de l’information : les champs morphogénétiques, entre autres – plutôt en liaison avec de l’information déjà contenue dans l’AD, et qui se complexifie au fil des générations –

Alors que S Bohler scrute et détaille la biologie du fonctionnement de cette partie de notre cortex frontal qui participe à notre comportement.

Il m’a semblé intéressant de comparer ces deux approches qui nous informent sur les influences que nous subissons à partir de ces champs d’informations extérieurs, et souvent pour ne pas dire toujours, à l’insu de notre plein gré ? Comme dirait l’autre.
Rupert Sheldrake (Dr en Philosophie – Dr en Biochimie – Physiologie)
Sébastien Bohler (Dr en neurosciences)

On pourrait citer les travaux d’un psychologue italien dont malheureusement j’ai oublié le nom, qui avait étudié le comportement des groupes divers et variés. Il en ressortait que la manipulation des groupes peut modifier totalement le psychisme des individus, pour peu qu’ils soient bien intégrés à ce groupe. L’expérience d’un rassemblement de quelques centaines de personnes par ex. – des gens lambda, bons pères de famille, sans histoire, avec une bonne éducation sociale etc.. . Vous les rassemblez, et sur une tribune, vous placez un orateur hors pair, un tribun habile et un tantinet manipulateur, spécialiste de la harangue. Son discours aura été préparé avec soins et ne comportera que des phrases courtes, percutantes et n’hésitant pas à faire appel à la répétition. Il faut enfonce le clou !
Et ces bons pères de famille, ces braves gens, pourront se transformer en énergumènes fanatisés et violents, qu’ils ne sont absolument pas dans leur état normal. La création d’un égrégore fera partie du résultat. Et beaucoup deviendront alors « accroc » à ce type de rassemblements.

Patje Seko

Les dépossédés : les bobos ont dépossédé les classes moyennes

 

19 octobre 2022

 

 

 

 

 

Revue éléments.com : la chronique de François Bousquet 

On attend toujours impatiemment les livres de Christophe Guilluy comme on guette ceux de Jean-Claude Michéa. Les deux hommes se ressemblent. Ils n’ont pas oublié leurs origines et n’ont jamais cru bon de se déguiser en « transfuges de classe », ces nouveaux riches qui traînent comme un boulet la xénophobie ou l’homophobie présumée de leur arrière-grand-oncle Ernest. Son nouveau livre, en librairie aujourd’hui, s’intitule Les Dépossédés, aux éditions Flammarion. Un clin d’œil aux Possédés de Dostoïevski et à La Dépossession de Renaud Camus, dont il ne fait pourtant pas grand cas. Dommage.

Guilluy a de la suite dans les idées. C’est l’homme d’une idée fixe, mais cette idée fixe est une des clefs de compréhension des votes Trump, Johnson, Le Pen. C’est un enfant de la gauche avant qu’elle ne devienne l’auxiliaire de la mondialisation. Un poulbot de Belleville avant que Belleville ne se transforme en parc à thèmes kitsch et plébéien où les cols blancs surjouent un rôle de col bleu sorti d’une friperie solidaire d’Emmaüs, où cette vache – tarée ou tarie – de Virginie Despentes prend des airs de Mistinguett de la défonce et de Louise Michel des frères Kouachi, où ce paon boursoufflé de Benjamin Biolay se dandine comme un Maurice Chevalier, sans coffre, des Buttes-Chaumont. Le contraire de Guilluy. Rat des villes, il est l’ambassadeur des rats des champs, avec un petit côté Gavroche qu’il cultive, un Gavroche qui aurait survécu au feu de la Garde nationale sans rien perdre de ses illusions, mais pas de ses cheveux. Car il est chauve autant qu’on peut l’être. Au cinéma, il pourrait jouer la doublure de Bruce Willis. Il serait le John McClane de la France périphérique. Comme Bruce Willis, il interpréterait toujours le même rôle, mais dont on ne se lasserait pas : venger les ploucs que nous sommes des bobos et des technos qui les assaillent.

« Gentrification » et « airbnbisation »

 a lancé la mode de l’historiquement incorrect ; la spécialité de Guilluy, c’est le géographiquement incorrect. Ces Messieurs de l’Université l’ont donc banni – rien de nouveau depuis Rabelais –, Jacques Lévy en tête, le Trofim Lyssenko de la géographie savante. Jacques Lévy est l’archétype du mandarin qui ne regarde pas la Lune, mais le doigt qui montre la Lune. Il le triture dans tous les sens, il le tord, il le mord. Le doigt, c’est Christophe Guilluy ; et la Lune, c’est la France périphérique, face cachée des représentations médiatiques et universitaires. Comme dans « La lettre volée » d’Edgar Allan Poe, tout le monde avait le peuple sous les yeux, mais personne ne le voyait. Guilluy l’a vu. Une France reléguée, invisibilisée, infériorisée, qui se partage les miettes et le mépris. Pour rappel, l’ensemble des grandes métropoles – soit 5 % du territoire – produit 50 % des richesses. Les 95 % restants, c’est la France qui fume des clopes et roule au diesel. Les « déplorables » aux États-Unis, les dépossédés ici.

La carte de France ne sera bientôt plus qu’une carte du prix de l’immobilier, avec le mètre carré pour seul mètre étalon. Le prix du mètre carré consacre le retour du mouvement des enclosures. Pour ceux qui l’auraient oublié, ce mouvement a redessiné le visage de la Grande-Bretagne aux XVIe et XVIIe siècles en privatisant les terres communales et seigneuriales qui bénéficiaient d’un droit d’usage au profit des paysans. Hier, chassée des campagnes, cette main-d’œuvre servile a grossi les rangs de l’industrie naissante. Aujourd’hui, chassée des villes, elle fournit les cohortes périurbaines de la désindustrialisation. Le scénario se répète partout. Partout les « Anywhere » chassent les « Somewhere ». Nul besoin d’envoyer la troupe, les promoteurs immobiliers suffisent. Alors, la « gentrification » et l’« airbnbisation », les deux mamelles de la France d’après ?

Bobo sapiens, ses enclaves et ses esclaves

Celui qui veut comprendre l’effondrement électoral de la gauche doit impérativement lire Guilluy. Même si c’est lui qui a désensablé la France périphérique, le sujet qu’il maîtrise le mieux, c’est la France métropolitaine, celle que Bobo sapiens, comédien et martyr, a colonisée. Ses livres en dressent la sociologie féroce et réjouissante. Son habitat confortable et son habitus conformiste.

Le propre des bobos, c’est de se raconter des bobards. De faire semblant d’être ce qu’ils ne sont pas. Des artistes, des bohèmes, des révolutionnaires. Alors qu’ils appartiennent de plain-pied à la classe dominante. À eux, le capital culturel légitime. À la bourgeoisie d’affaire, le capital économique. À eux deux, le pouvoir sur les esprits. Ainsi fonctionne l’alliance des libéraux-libertaires dont le capitalisme woke est l’ultime avatar.

La société ouverte est une contradiction dans les termes. Elle n’est ouverte que pour ceux qui ont les moyens de la mobilité. Et fermée pour tous les autres. Voyez comme les grandes métropoles ont dressé des murs – je dis bien : des murs, et pas des ponts – en rétablissant l’octroi, impôt féodal, à leurs portes. Le 1er janvier 2023, c’est-à-dire demain, les véhicules diesel immatriculés avant le 1er janvier 2011 ne pourront plus pénétrer dans les grandes villes. Ce qui condamne des millions de Français et leurs véhicules. Les seuls pauvres qui pourront franchir ces barrages filtrants seront Fatoumata la nounou, Kader le chauffeur Uber, Mamadou le livreur, plus ces passagers clandestins que sont le migrant et le délinquant. Les électeurs de Macron et de Mélenchon auront ainsi leurs « nègres de maison », ainsi que les appelait Malcolm X. Des enclaves et des esclaves.

La double peine pour les ploucs

Tout est fait pour occulter la réalité centrale de notre temps : la guerre des territoires et l’enclavement de la majorité fractionnée dans une archipélisation mortifère qui interdit la constitution d’un bloc majoritaire. Il s’agit à chaque fois d’ensevelir le peuple sous des représentations tronquées. Cette guerre des représentations est à sens unique. Elle est menée par les minorités trans, woke, racisées, grâce au financement des ONG et des multinationales qui travaillent main dans la main. Aucun appareil de propagande n’en a jamais eu la puissance de feu. Le cinéma, les séries, les médias centraux, l’Éducation nationale, etc. Tous racontent la même fiction, le fameux « narratif » des communicants, avec un panurgisme sans précédent. L’objectif ? Bâillonner le sujet politique majoritaire.

De fait, toutes les contestations d’envergure qui ont vu le jour depuis trente ans viennent de la périphérie, du référendum de Maastricht aux Gilets jaunes. Aucun mouvement social d’ampleur n’est sorti d’un mélenchonisme de carnaval ou de l’intersectionnalité. La manifestation de dimanche « contre la vie chère et l’inaction climatique » organisée par la Nupes en fournit l’illustration clownesque. Quoi de commun entre les « fins de mois » difficiles et les « fins du monde » climatiques ? Rien. Il ne peut pas y avoir de convergence des luttes là où il y a divergence des buts.

Depuis trente ans, les « fins du monde » font payer aux « fins de mois » leur bonne conscience pseudo écologique : en surtaxant le diesel et en détaxant le kérosène ; en écotaxant la voiture à essence tout en signant des accords de partenariat au bilan carbone désastreux avec la Nouvelle-Zélande ou le Canada ; en subventionnant les inabordables voitures électriques, joujou surpolluant du bobo et du retraité macronien, moyennant des primes à l’achat exorbitantes ; en implantant partout des éoliennes pour faire marcher le vélo électrique des citadins ; en roulant à 80 km/h pour que le cadre télétravaillant à la mer puisse surfer en 5G. C’est la double peine pour le plouc et le coup double pour le bobo dans le vent. À l’un la dégringolade, à l’autre la martingale d’un jeu d’argent truqué.

Nos grandes espérances

Mais le « narratif » dominant est en panne. 13 millions de gens ont voté Marine au second tour, 13 millions se sont abstenus, 2 millions ont voté blanc. Ainsi le bloc populaire cher à Jérôme Sainte-Marie se consolide-t-il élection après élection. Alors, certes, on pourra reprocher à Guilluy de mythifier ce peuple en transformant les gens ordinaires en créatures littéralement extraordinaires à force de leur conférer une sorte de vertu immanente et de décence immaculée, loin, très loin, de qu’ils sont dans la vraie vie. Qu’importe ! Il a magistralement démystifié les trois fables sur lesquelles repose la mondialisation : il n’y a pas d’alternative, la société n’existe pas et la majorité est archipélisée. Or, il y a une alternative, la société n’est pas morte et la majorité silencieuse est en train de se coaguler. Voilà notre espérance pour les années à venir. On a connu pire perspective.

François Bousquet et Christophe Guilluy (2017)

 

Le loup dans la bergerie : de Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, à Mammon

 

Image d’illustration du livre de Jean-Claude Michéa paru en 2017 et présentée avec la critique ci -dessous par profession-spectacle.com

 

Une double approche d’abord d’analyse rationnelle puis d’approche spirituelle chrétienne …

   1  )Dans le droit à la paresse Paul Lafargue écrit ceci :

« Le Capital ne connaît ni patrie, ni frontière, ni couleur, ni races, ni âges, ni sexes ; il est le Dieu international, le Dieu universel, il courbera sous sa loi tous les enfants des hommes ».

2) Dans la Bible ce visage du capital est celui de Mammon :

« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon (Matthieu 6:24). »

( Mammon dans la Bible serait un mot d’origine araméenne, signifiant « richesse « . Certains le rapprochent de l’hébreu matmon, signifiant trésor, argent

Dans le Nouveau Testament, ainsi que dans le Talmud, le mot « Mammon » signifie « possession » (matérielle), mais il est parfois personnifié.

Sainte Françoise Romaine (13841440) présente Mammon comme étant un des trois princes de l’Enfer, soumis à Lucifer uniquement. Il préside aux divers péchés que fait commettre l’amour de l’argent.

Dans son ouvrage L’Unique et sa propriété, le philosophe allemand Max Stirner associe Mammon à une divinité illusoire à laquelle sacrifieraient les impies, par opposition avec le Dieu des croyants pieuxKarl Marx évoque aussi le culte de Mammon.

Jacques Ellul, quant à lui, écrit dans La subversion du christianisme que Mammon est une partie de Satan, une de ses caractéristiques, un moyen de le définir. Il y consacre d’ailleurs toute une partie de son ouvrage

2017

C’est à l’occasion d’un article sur le projet de loi sur la tauromachie que Jean Claude Michéa a fait paraître dans le Figaro le 25 novembre dernier que j’ai découvert son livre sur l’analyse du capitalisme, la dérive américaine de la gauche traditionnelle qui a abandonné les classes populaires, celle des gilets jaunes aux ronds-points, celle de la France périphérique mise en valeur par Christophe Guilluy.

Voici donc l’analyse sur le site profession spectacle : 

Dans son livre La religion du capital, Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, bien connu pour son livre Le droit à la paresse, décrit ainsi ce Mammon qu’est le capital : « Le Capital ne connaît ni patrie, ni frontière, ni couleur, ni races, ni âges, ni sexes ; il est le Dieu international, le Dieu universel, il courbera sous sa loi tous les enfants des hommes ». La description n’est volontairement pas éloignée de la façon dont la Bible présente la figure du Prince de ce monde, bien que, dans une vision chrétienne, cette figure doit passer, le Prince de ce monde n’ayant pas le dernier mot. Mais en attendant, le capitalisme triomphe sous l’espèce du libéralisme.

Le grand mérite du nouveau livre de Jean-Claude Michéa, Le loup dans la bergerie, publié aux éditions Climats / Flammarion, est d’éclairer cette figure si présentable du capitalisme que paraît être, pour lui, le libéralisme contemporain, présentable et séduisante au point, par sa plus envoûtante rhétorique qu’est le discours des droits de l’homme, d’avoir su persuader de ses bienfaits et « convertir » à sa dynamique la plus grande partie de la gauche. C’est la thèse centrale de Jean-Claude Michéa, auteur de nombreux essais et fin connaisseur de Karl Marx et George Orwell : « c’est avant tout à travers l’idéologie des “droits de l’homme”… que le “loup de Wall Street” [a] réussi à s’introduire dans la “bergerie socialiste” ».

Derrière cette thèse centrale, il y a l’idée d’une convergence et même d’une indissociabilité des libéralismes (politique, économique et culturel), exaltant tous la liberté de l’individu au point que tout sens et toute recherche du bien commun, toute définition de la vie bonne, sont devenus incongrus et relèvent au mieux des affaires privées de chacun. J.-C. Michéa nous montre donc que l’heure est grave et qu’il est urgent, vital, de penser et démasquer la « tyrannie libérale ». De façon stimulante, avec un grand sens politique en même temps qu’une profonde intelligence des rapports de forces et des enjeux sociaux, moraux et même spirituels que masque la globalisation du libéralisme, avec aussi beaucoup d’humour, J.-C. Michéa nous donne des yeux pour voir le triomphe de Mammon en même temps qu’il arme nos intelligences pour le combattre et, espérons-le, pour le vaincre.

Le principe d’illimitation du capitalisme, moteur du transhumanisme

Il y a au principe (au fondement) du capitalisme un orgueil prométhéen et, pourrait-on dire, babélien : l’idéologie capitaliste s’appuie sur « l’utopie d’une croissance illimitée » et le but de son activité n’est « ni la valeur d’usage ni la jouissance, mais bien la valeur d’échange et son accroissement continu ». Bref, produire pour produire et croître pour croître. Chacun, dans sa vie quotidienne, peut se rendre compte de l’obsolescence programmée des divers appareils qui encombrent son domicile, obsolescence programmée qui, jointe à la disparition des réparateurs et à la course effrénée à l’innovation, justifie sans cesse le réassort et le rachat de nouveaux appareils. J.-C. Michéa ne se borne pas à ce constat mais donne deux précisions essentielles, l’une sur l’origine, l’autre sur les conséquences de ce principe d’illimitation.

La première précision est qu’il s’agit là d’une logique économique qui trouve sa source, depuis Adam Smith et Voltaire, dans des valeurs non pas conservatrices mais de gauche : individualisme radical, refus de toutes les limites et de toutes les frontières, culte de la science et de l’innovation technologique. La seconde précision est que (Michéa cite Marx), « dans sa fringale de surtravail digne d’un loup-garou, le Capital ne doit pas seulement transgresser toutes les limites morales mais également les limites naturelles les plus extrêmes ». Cette seconde transgression, que le capitalisme nous présente comme un affranchissement, n’est-ce pas ce que nous promettent le transhumanisme et la médecine procréative ? S’affranchir des limites naturelles que sont la douleur, la maladie, la mort ?

La liberté comme puissance individuelle

À la vérité, l’orgueil prométhéen de l’homme auteur et propriétaire de lui-même trouve une source sûre dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dont l’article 4 donne une définition égoïste et sans substance de la liberté qui « consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». La liberté, pour chaque personne, ne consiste donc pas à rechercher et faire le bien mais à faire ce qu’elle veut. J.-C. Michéa montre de façon convaincante qu’il n’y alors plus de société possible mais une collection-juxtaposition d’individus poussant leurs désirs égoïstes (chacun étant le propriétaire privé de soi-même) jusqu’au point où ils rencontrent et se heurtent à ceux d’un autre individu. Dans ce cadre, c’est à chacun qu’il revient, isolément, de déterminer ce que sont ses valeurs (morales, religieuses, philosophiques) car toute norme commune est devenue impossible et odieuse.

Chaque individu étant le siège de valeurs distinctes de celles des autres et la liberté étant une pure puissance individuelle, les revendications de nouveaux droits prolifèrent, sans qu’aucune instance commune et supérieure puisse juger de leur légitimité, de leur moralité et de leur conformité à la réalité. Au nom de quoi alors refuser, par exemple, « le droit pour un individu de sexe masculin d’exiger de la collectivité qu’elle reconnaisse officiellement qu’il est réellement une femme » ? Le désir de satisfaire toutes les revendications de nouveaux droits est si impérieux qu’il échappe, dit Michéa, à tout souci de cohérence philosophique : on peut ainsi légaliser le cannabis et interdire le tabac, pénaliser l’homophobie et l’islamophobie ou encore interdire la prostitution et envisager « de créer un corps d’assistantes sexuelles ». Le droit lui-même se subjectivise, se « positivise », loin de toute référence antérieure et supérieure, loin de tout droit naturel. Il n’existe plus que pour satisfaire les revendications de tel ou tel, selon une logique que Michéa pousse jusqu’à l’absurde, imaginant l’avènement prochain du droit « pour tout individu, de décider… de la date de naissance qui convient le mieux à son ressenti personnel et qui devrait donc pouvoir figurer officiellement sur tous ses documents d’état-civil… ».

Le libéralisme global

Selon Michéa, le libéralisme économique débridé n’est que la conséquence du libéralisme politique et de ses deux postulats essentiels : d’une part, le refus de voir en l’homme un animal politique (c’est-à-dire fait pour vivre en société) et l’idée qu’il n’y a pas de société mais une collection d’individus ; d’autre part, l’impossibilité pour ces individus « de s’accorder sur la moindre définition commune du Bien ». Et ce libéralisme économique débridé, s’appuyant sur la ruse de la « main invisible » qui prétend que la maximisation de l’intérêt individuel concourt au bien de tous et à l’harmonie générale, est lui-même lié au libéralisme culturel qui consiste à penser que « chacun a le droit de vivre comme il l’entend, aucun mode de vie n’étant supérieur à un autre ».

C’est sans doute par le libéralisme politique et culturel que la plus grande partie de la gauche en est arrivée à promouvoir le libéralisme économique. Nous qui avons fréquenté l’IEP Paris (« Sciences-Po ») pouvons en témoigner : au tournant des années 1990, le manuel de référence des élèves de ‘‘section économique et financière’’ était le livre de Pierre Moscovici et François Hollande, L’heure des choix. Et tous nos professeurs de la gauche parisienne libérale nous « vendaient » la « désinflation compétitive », la dérégulation du marché du travail et l’accélération des privatisations. Dans le même temps, en histoire des idées politiques, on nous apprenait que la France était née avec les « idéaux » (qui ne sont donc pas des réalités) de 1789 : Locke et Rousseau étaient progressistes, ouverts et gentils ; de Maistre, de Bonald et Burke étaient réactionnaires (ce qui est mal), frileux et méchants…

Un droit formel et désincarné mais qui peut s’avérer totalitaire

J.-C. Michéa a aussi le grand mérite de montrer à quel point le droit positif, d’apparence neutre et formelle ou procédurale, sert en réalité à masquer et légitimer la domination du plus fort. Car, Marx l’avait bien vu en fin sociologue qu’il était, le droit est l’un des éléments de la superstructure qui vient coiffer l’infrastructure économique. C’est ainsi que le contrat de travail, bien qu’il soit, d’un point de vue juridique, librement conclu par deux parties égales, masque et légitime la réalité d’une domination de classe exercée par l’employeur, la réalité d’un état de nécessité chez la partie employée.

En outre, à force de se borner à protéger le droit de chacun de « vivre comme il l’entend et en fonction de ses seuls désirs privés » (alors qu’il était défini par les Anciens comme l’art de rendre à chacun ce qui lui est dû : suum cuique tribuere), le droit contemporain refuse « toute invitation philosophique à exercer le moindre regard critique sur la valeur de tel ou tel comportement », y voyant facilement « l’expression d’une phobie particulière destinée à stigmatiser telle ou telle catégorie de la population ». C’est au fond le totalitarisme de l’individualisme : un individu ne peut prétendre évaluer un autre individu à partir d’un point de vue social, collectif, du bien commun, car il révèle alors sa « phobie » (parfois pénalement réprimée) du comportement individuel critiqué.

Retrouver le goût d’une recherche collective de la vie bonne

Selon Jean-Claude Michéa, capitalisme et libéralisme divisent pour régner « Par la promotion libérale des droits individuels, chacun se trouve aujourd’hui garanti et protégé dans son statut comme sans doute jamais auparavant… mais l’avènement est simultanément la meilleure garantie pour les systèmes… économiques, financiers, techno-scientifiques désormais mondialisés de pouvoir déployer à leur guise des réseaux complexes face auxquels les individus, mais aussi les communautés et les États, se trouvent politiquement et éthiquement démunis ». Au fond, estime Jean-Claude Michéa citant Marat, cette évolution conduit (voire vise) à isoler les citoyens et à les « empêcher de s’occuper en commun de la chose publique ».

Il ne peut alors y avoir de communauté ni de sentiment d’appartenir à une communauté. Tout est réduit à l’échange marchand qui n’exige de chacun ni renoncement à la liberté individuelle ni même le moindre investissement moral et affectif, le marché étant, dit Milton Friedman, « la seule institution qui permette de réunir des millions d’hommes sans qu’ils aient besoin de s’aimer, ni même de se parler ». Face à cette horreur libérale, J.-C. Michéa invite le lecteur à retrouver le désir et le goût d’une véritable vie sociale, de la recherche en commun de la vie bonne. Il invite pour ce faire tout un chacun à respirer l’air sain des penseurs anarchistes du dix-neuvième siècle : Proudhon écrivait ainsi que, dans une société socialiste, « la liberté de chacun rencontrera dans la liberté d’autrui non plus une limite, comme dans la Déclaration des droits de l’homme, mais un auxiliaire ».

Disons enfin, pour conclure, que l’on peut regretter que Jean-Claude Michéa ne nuance pas davantage sa dénonciation du libéralisme économique contemporain, qui semble sans frein par la reconnaissance des bienfaits du libéralisme politique historique, lequel a tout de même permis aux hommes de s’affranchir du joug des tyrannies et d’exercer pleinement des libertés aussi fondamentales que les libertés de conscience, d’opinion et d’expression (y compris artistique). Il est vrai qu’il évoque à quelques reprises la dette que nous avons vis-à-vis des penseurs du libéralisme historique mais, à la lecture de son essai, cette dette semble être annulée par toutes les conséquences extrêmes et néfastes du libéralisme économique dérivé du capitalisme que l’on peut constater aujourd’hui. Au fond, c’est peut-être plutôt l’excès d’un libéralisme qui est la forme contemporaine du capitalisme, sa démesure et sa perte de contact avec la réalité, qui doit être dénoncée et que veut peut-être dénoncer Michéa.

 

 

 

Réponse à Denis et message d’amour des anges nomades : « le nouvel évangile des anges de Jésus »

Voici bientôt cinq ans  que j’ai croisé sur ce site le chemin de Lucienne Tinfena, la messagère des anges nomades. Je publie depuis le 18 avril 2018  certains de ses messages  que vous pourrez retrouver là dans la catégorie des articles : les anges nomades .

Lucienne Tinfena a déjà publié 3 tomes des messages des anges nomades et elle s’apprête à publier le quatrième. 

J’ai écrit la préface du tome II et publié un  article le  18/11/ 2020 où je reprenais la présentation des trois mondes du docteur Jacques Mabit qui associe  sa vision et sa foi chrétienne avec une pratique de soins en Amérique latine depuis plus de trente ans basée sur le chamanisme. voir là 

Je résume ici cette présentation :

il y a un monde du divin dont nous ne savons rien directement si ce n’est par la voix  des prophètes, par celle des visionnaires, de certains poètes ou des mystiques qui accèdent à ce monde de façons diverses et partielles.

–Il y a aussi notre monde sensible auquel les adeptes de la seule raison  veulent nous cantonner  et qui ignore voire rejette  souvent les deux autres mondes.

Enfin, il existe un monde intermédiaire peuplé de multiples entités parfois relayant le monde du divin parfois nous entraînant à notre perte.

J’ai eu l’occasion il y a quelques temps d’interroger la messagère des anges qui relaient eux-mêmes  le message d’amour de Jésus-Christ. Je lui ai demandé si elle pouvait poser aux anges cette question   à propos  de leur place dans les messages qui nous sont adressés depuis bientôt 2000 ans. J’ai souligné dans ma question que  ces messages étaient essentiellement des messages de Marie et qu’à ma connaissance le monde chrétien n’avait jamais jusqu’ici relayé les messages de ces anges.

Lulu vient de me faire parvenir la réponse  des anges sous le titre « réponse à Denis ». Je vous partage celle-ci car au-delà de ma propre personne elle est un message à tous et elle s’inscrit dans le message de Jésus-Christ dont le message d’amour est au centre  de nos vies.

Je me permets encore d’insister sur deux choses  à propos de ce message :

En m’adressant aux personnes athées ou agnostiques, je leur dis d’abord que, par rapport à la représentation des trois mondes, leur vision de la réalité profonde est totalement étriquée et partielle alors que, fort de leur raison et à partir de celle-ci, ils rejettent ou ignorent ces mondes qu’ils prétendent relever de l’obscurantisme.

Je m’adresse à présent aux personnes conscientes de l’existence d’autres mondes ou d’un autre monde et qui ont vécu ou sont à la recherche d’expériences extraordinaires qui les ont mis en rapport avec ceux-ci. J’ai vécu moi-même une telle expérience de vision, étant éveillé,  qui m’a profondément changé et a redonné à la foi chrétienne de ma jeunesse, oubliée depuis longtemps, une puissance et maturité qu’elle n’avait pas alors.

Je mets en garde le messager, ou le bénéficiaire de tels événements qui peuvent être divers dans leur nature, de se méfier des manipulations démoniaques toujours possibles lorsqu’on s’approche ou côtoie ces autres mondes.  Lulu en parle souvent lorsqu’elle évoque le « perverti ». Les mondes qui s’ouvrent hors de notre rationalité peuvent en effet donner accès à des entités qui sont perverses et qui nous entraînent à notre perte plutôt que de nous emmener vers notre chemin : « je suis le chemin, la vérité et la Vie » . Nul ne vient au Père que par moi. ( Jean 14)

 

Réponse à Denis

 

 

 

Amin Elbahi : « je ne me tairai pas » – « je veux que la France reste la France »

 

 

Issu d’une fratrie de six enfants, Amine Elbahi grandit dans un quartier ghettoïsé de Roubaix, ville la plus pauvre de France. En août 2014, le départ de sa grande soeur, Leïla, pour rallier Daech en Syrie, marque le début de son engagement contre l’islam radical. Témoin privilégié de l’emprise salafiste qui s’accroît à Roubaix sur fond de clientélisme, son cri d’alarme à visage découvert, en janvier 2022, dans un numéro de Zone interdite consacré à la gangrène islamiste, lui vaut un tombereau de menaces de mort. Placé sous protection policière, Amine Elbahi prend la plume dans ce témoignage inédit pour dénoncer le communautarisme, la montée de l’islamisme et la carence de l’État dans des territoires de plus en plus nombreux et abandonnés de tous.


Frontpopulaire         21 novembre 2022                     

Islamisme, communautarisme, clientélisme… Pourquoi Amine Elbahi ne se taira pas

Amine Elbahi est un lanceur d’alerte. Menacé de mort à maintes reprises après avoir témoigné, pour l’émission « Zone interdite », de l’état de communautarisation avancée de la ville de Roubaix, il a pris la plume. Son premier ouvrage, Je ne me tairai pas ! (éd. Robert Laffont), en est le résultat.

Publié le 21 novembre 2022

Maxime LE NAGARD, rédacteur en chef adjoint de Front Populaire

 

UN sur CINQ – le film de Karl ZERO sur les réseaux pédocriminels

 

 

 

France Soir 2 novembre 2021

De Nulle part ailleurs au Vrai Journal, Karl Zéro s’est fait connaître et aimer du public français pour l’originalité de ses interventions, qui mêlaient information et divertissement. Mais l’heure n’est plus à l’humour et à la dérision ; c’est sur un sujet grave que Karl Zéro est venu s’exprimer : la pédocriminalité. Il appelle à faire de ce fléau une grande cause nationale, et y met toute son énergie dans cet « Entretien essentiel », dans lequel il vient présenter « 1 sur 5 », film documentaire dont il est producteur et réalisateur et dont le titre fait référence aux 13 millions de Français victimes de violences sexuelles pendant leur enfance.

Karl Zéro dénonce ainsi une omerta qui ne touche pas seulement les familles, mais la société tout entière.

Les pédocriminels sont-ils des prédateurs isolés ? Telle est la question cruciale posée par le documentaire et son réalisateur. Selon eux, ils n’agissent pas seulement pour leur « plaisir » personnel, mais travaillent en réseau, fournissant des enfants à d’autres pédocriminels pour de l’argent.

« Le changement ne vient jamais que quand les élites ne peuvent plus éviter les demandes de la population ». Des crimes impunis, une justice laxiste, une oligarchie complice, des médias silencieux, Karl Zéro dénonce un système truqué dans un monde tout petit où le changement ne peut pas venir des élites qui se connaissent et se soutiennent, mais du peuple.

Pour le journaliste, un point nodal de ce silence est que les agresseurs n’ont pas assez peur du système judiciaire : « on veut que les mecs qui ont ces désirs-là, de toucher des petits enfants, commencent à avoir peur de la loi et se disent « ah non, là je n’y vais pas parce que c’est trop dangereux pour ma gueule » et c’est ça qu’on veut obtenir. »

Fatigué des promesses non tenues et des lois « bidons », c’est dans une démarche constructive qu’il s’inscrit en apportant certaines propositions, dont l’imprescriptibilité des crimes sexuels et l’inversion de la charge de la preuve.

Karl Zéro semble avoir pris fait et cause pour les sujets « tabous » dans leur ensemble ; aussi a-t-il créé il y a neuf mois la revue « L’envers des affaires« , un trimestriel consacré aux faits divers et en particulier aux cas dont « personne ne parle ».

 

 

UN SUR CINQ – le FILM

 

 

 

Choix de Conscience – Choix de vie –

Choix de conscience
Choix de vie
Choisis !
=-=

En toute conscience et dans cette dimension, nous sommes à nous-même notre propre juge – Dès lors, sans aucun jugement radical vis à vis d’autrui, sans esprit dogmatique, sans aucune prétention à vouloir convaincre qui que ce soit – Surtout pas ! – Ce serait une piètre et si dérisoire illusion ! Mais simplement, tranquillement, poser un questionnement, lancer des réflexions qui n’engagent bien évidemment ici que leurs auteurs, présents ou passés. Ainsi que des témoignages pour information éventuelle, envers ceux qui peut-être, n’auraient pas eu l’occasion d’aborder cette autre façon de considérer la vie.

Où il est donc question d’un choix de vie, en toute conscience, sur la façon d’opter, ou non, pour une alimentation qui réduit ou supprime les aliments carnés. Pour parler clair, qui réduit ou rejette le fait de se nourrir d’animaux. Il n’y a là aucune agressivité, mais bien une évidence. Lorsque l’on tue – et je ne m’attarderais pas sur les méthodes souvent abominables – on fait cuire ensuite un morceau découpé d’un animal mort, que l‘on peut appeler viande, c’est bien un morceau de chair. Nous savons que ce terme de viande vient à l’origine, d’une expression du Moyen-Age qui désignait le « repas qui maintient la vie », et qui n’était composé bien souvent, à l’époque, que d’aliments d’origine végétale, et animale pour les rares produits laitiers et autres sous produits animaux. Même Rabelais parle de « viande exquise », lorsqu’il prépare des poires au sucre et au vin !

Effectivement, en ancien françois, « viande » signifiait ainsi – nourriture – Le terme d’origine : vivenda, signifiant en latin: « ce qui sert à la vie », soit les légumes, les céréales, les légumineuses et galettes, qui était le menu du quotidien, avec les produits laitiers pour ceux qui en avaient les moyens. La viande réservée le plus souvent aux riches seigneurs, et autres possédants, était, en tant que « chair animale », désignée par le vocable de la même famille : la carne. Qui donna bien sûr le terme de carnassier.
Et de fait, attesté au milieu du XIe siècle, le terme viande l’emportera donc sur la carne, dans le langage courant, et s’emploiera ainsi à l’instar du latin, pour qualifier tout ce que l’on mange.
Mais, comme il a été justement dit, dans un lointain passé :
«  Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort» – dixit Mathieu, je crois ?

Soit – mais ce qui en sort, ne peut-il pas être aussi influencé, en une certaine mesure, par ce que l’on ingère ? Car – « Nous sommes ce que nous mangeons » (!) disait déjà Hippocrate, 460 ans avant J.-C.

Le simple exemple basique d’une mauvaise digestion qui peut effectivement rendre, soit quelque peu irritable, soit légèrement dépressif, si la qualité du met était douteuse, soit anxieux du fait d’un métabolisme perturbé – dans les cas extrêmes bien sûr. Des mets trop riches, voire trop arrosés etc. peuvent effectivement rendre la personne agressive, violente ou au contraire, indolente. Bref tout ce que l’on ingère agit, via notre métabolisme, sur notre état physique et notre psychisme, et de plus, il y aurait possiblement un autre type d’influence, mais plus « ésotérique » celle-là, et donc non reconnue par la science. Ce serait celle de ces champs vibratoires qui entourent et imprègnent le vivant, et dont les fréquences « perturbées », pour le moins, imbibent la chair de l’animal. Car la terreur, la panique et autres détresses sont ressenties par cet animal dans son parcours vers la mort, par abattage ou autre supplice. Et cela imprégnerait donc sa chair … en dehors du fait principal, que nous lui avons ôté la vie.


On peut ainsi s’interroger à ce sujet, sur le comportement de ces Porteurs de Lumière du lointain passé, à plus proche de nous, qui dans la majorité des cas, s’abstenaient de manger de la viande.
Ainsi,
Pourquoi Siddhârta Gautama ?
Pourquoi les Esséniens ?
Pourquoi Yeshoua ? Dans la version essénienne ?
Pourquoi Pythagoras ? Et les pythagoriciens ?
Pourquoi Apollonius de Thyane ?
Pourquoi les Cathares ?
Pourquoi le Mahatma Gandhi ?
Pourquoi une grande partie des Sages de l’Inde ?
Pourquoi la plupart des Mystiques Soufis ?
Pourquoi les Kabir ? Et les Rabindranath Tagore ?

Pourquoi tous ces grands esprits, plutôt venus en majorité d’orient, surtout au « début » de cette quête de l’Absolu, du moins, à ce que l’on en sait, mais aussi ces occidentaux – qu’ils soient Penseurs – Scientifiques – Philosophes – etc… avaient opté naturellement pour cette façon de se nourrir ? Ce que nous rappelle, sur un mode pour le moins « fortissimo », Marguerite Yourcenar :  «Tout comme Zénon, il me déplaît de  digérer des agonies » !
Tout est dit !

Petit tour d’horizon des réflexions sur ce sujet :
Leonardo DA VINCI :«J’ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables ».
Léon TOLSTOÏ : « Si l’homme cherche sérieusement et honnêtement la Voie de la Morale, la première des choses qu’il doit abandonner, est la consommation de viande »
PYTHAGORE : « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous! »

Et bien sûr SOCRATE – PORPHYRE – PLUTARQUE – l’exubérant EMPÉDOCLE – Plus à l’orient, CONFUCIUS : «Quiconque a entendu les cris d’un animal que l’on tue, ne peut plus jamais manger de sa chair – Ne faîtes pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse » (déjà lu quelque part il me semble, mais ici, ça date de 2500 ans !)

Mais aussi :
Arthur SCHOPENHAUER : « Le monde n’est pas une chose, et les animaux ne sont pas des produits pour notre usage et notre consommation. Plus que la miséricorde, nous leur devons la justice »
Francis BACON  – un peu excessif quand même ce cher Bacon : « Si vous étiez convaincus qu’en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante et vous aimeriez qu’elle se desséchât plutôt que de lui faire exécuter un tel acte » –
BOSSUET – Le théologien, évêque de Meaux : « Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abrutit, ne peut plus s’élever aux choses de l’Esprit »
Alphonse de LAMARTINE:« Ma mère en était convaincu et j’ai gardé à cet égard, ses convictions que tuer des animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang, est l’une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine. C’est une de ces malédictions jetées sur l’homme ».
MICHELET philosophe :« Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose, à la pureté de l’âme – Spectacle étrange que de voir une mère donner à sa fille, qu’hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes » –
Thomas EDISON – Ingénieur américain inventeur de l’ampoule et du cinéma :«Je suis végétarien et anti-alcoolique – Ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau »
Georges-Bernard SHAW (Nobel de littérature) : « Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d’animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéales sur cette Terre ? » …
etc.. etc…avec parfois des outrances dans la manière de dire les choses, mais souvent une réelle sincérité me semble-il.

Alors on ne va pas détailler pour ERMERSON – Albert. EINSTEIN – Georges SAND – Dr Albert SCHWEITZER – JJ ROUSSEAU – Jiddu KRISHNAMURTI – Lanza Del VASTO – Professeur Théodore MONOD…

Bref, pourquoi tous ces êtres, d’un certain niveau d’évolution pour la plupart, pourquoi refusèrent-ils de se nourrir de cadavres d’animaux ? Ou, pour certains, émirent-ils au moins une opinion plus que favorable envers cette option ?.
Cela m’avait toujours interpellé dès ma plus jeune adolescence, et pourtant je l’étais déjà végétarien, par mes parents disons à 90 %. Mais ensuite est arrivé le temps où l’on se pose réellement la question du « Pourquoi ? ». Pourquoi cette nature si grandiose, si harmonieuse par certains côtés, porte-t-elle en elle la survie des espèces, assez majoritairement, par le biais de la prédation et donc de la mort de l’autre? Ne sommes-nous alors qu’un simple animal prédateur, comme les autres animaux carnassiers, sur ce point de vue spécifique de la nourriture? Ou bien, la conscience du respect de la vie précisément, doit-elle faire la différence ?

En tant que jeune ado à l’époque, ce « pourquoi ? » m’interpellait souvent. Mes parents m’avaient transmis tout naturellement cette nourriture du potager de notre campagne picarde – (Neuilly Saint-Front n’était pas un village végan !) – sans doctrine, ni même grande réflexion à ce que je me souvienne. Oui c’était naturel. Mais plus tard je voulus approfondir un peu la question.

Tous ces personnages divers et variés, souvent avec une certaine grandeur d’âme pour beaucoup, sont-ils à classer dans la rubrique des végans fanatiques, des spécistes et autres dogmatiques parfois violents ! (ça n’existait pas encore à l’époque)
Aurions-nous alors le pouvoir de transmuer le cadavre animal ingéré, de « digérer ces agonies »  comme le dit M. Yourcenar et les transmuer en effluves embaumantes et nourricières ? Mais ici, ce n’est qu’un problème de microbiote !
Serions-nous à ce point plus évolués ? Accepterions-nous de « souiller » ce Temple dans l’homme, qui nous a été offert pour cette existence ? Par ces « viandes consacrées aux idoles » de la société de consommation, ou souvent règnent l’avidité, le désir insatiable, et autres addictions ?
Car, selon des réflexions plusieurs fois entendues de la part de certains « spiritualistes », ceux-ci sont persuadés pouvoir « dépasser et compenser le caractère nocif du cadavre » en le « transmuant par la seule force spirituelle » dixit ! Un certain Dr. suisse, affirmait : se mettre en « fréquence requin » pour digérer la chair animale ! (dixit)

En dehors de toutes théories controversées du reste, sur la véritable nature de l’homme – à savoir – est-il par sa nature animale, un simple omnivore-carnassier pensant, et de par sa nature spirituelle, un végétarien conscient? Il y a vraisemblablement un choix, et donc celui-ci lui appartient.
Car ainsi, selon cette optique, l’on peut mieux comprendre le comportement de tous les « Porteurs de Lumière », mais aussi sur d’autres fréquences, de toutes ces belles âmes qui ont, à leur manière, participé à apporter un peu de lumière dans ce monde.

L’homme n’a-t-il pas souvent tendance à se donner bonne conscience lorsque l’on aborde ce sujet, en avalisant tout ce que proclament une bonne majorité de scientifiques, biologistes et autres. A savoir : « l’homme doit manger de la viande pour vivre ! » Alors que nombreux sont ceux qui vilipendent dans le même temps ces mêmes groupes de scientifiques, et parfois à juste raison. Mais alors, pourquoi donc leur donner raison précisément lorsque ceux-ci affirment que l’homme est un carnivore par nature ? Et par conscience ? On dit omnivore, (ça heurte moins la conscience), mais la consommation moyenne par ex. aux USA est de 120 kilos de viande par habitants et par an, et l’on tue ainsi 45 milliards d’animaux par année sur cette terre ! – Source INRA 1997). Depuis ça a dû changer à la hausse. Effectivement, en 2018, on parle de 1380 milliards d’animaux abattus chaque année de part le monde, pour la nourriture humaine !

Agissant ainsi, l’homme ne rechercherait-il pas plutôt de bonnes raisons pour poursuivre tranquillement son petit festin carné ? A sucer paisiblement ses os de poulet, à dévorer ses entrecôtes ?
Dans ces viandes il y a de la souffrance, de l’angoisse, de la mort imprégnée dans chaque molécule. Le champ d’information existant n’est pas à l’usage unique de notre intellect. Il serait partout dans la nature, et l’imprégnation des cellules en fait partie.

L’animal, lors de la mise à mort dans l’abattoir, est pétri d’angoisse et de terreur. Le veau, le bœuf, l’agneau, bref tout animal sent la mort de loin. Qui a pu voir ces animaux essayant de s’échapper d’un camion lors du débarquement, sur les parkings de l’abattoir ? Fous d’angoisse et de terreur à l’odeur de la mort qui les attend ? Ce n’est pas du sentimentalisme, c’est une prise de conscience devant la souffrance infligée par des humains, simples employés qui se sont sans doute comme « blindés» à la souffrance, à des créatures vivantes et sans défense. Capables d’éprouver des émotions, puisque étant doté comme les humains d’un corps astral comme l’on dit, et donc capables de pressentir l’angoisse de leur funeste destin aussi.

Choix de Conscience – Choix de Vie – Choisissons.

Patje SEKO

Les sens, les pires ennemis du Sens

Camille Loty Mallebranche

 

Pour l’homme, il est trois schèmes de rapport à soi:

 

1)  Le somatique qui est le schème organique,

2) Le social qui est le schème du mitsein (être avec collectif),

3) Le spirituel qui constitue le schème de l’intériorité et de la transcendance.

 

Dans la réalité courante, tout se déroule comme si les hommes, inaptes à vivre leur intériorité profonde, effrayés d’eux-mêmes, désintéressés de tout regard en soi dans les profondeurs intimes qui, pourtant, appellent tout humain, s’évadent dans le social tout en surenchérissant la vie somatique et ses plaisirs. Les hommes, perdus dans la minéralité organique de leur corps animal, se noient aux superficialités abyssales de leur immédiateté sensible, aux parois de leur paraître, comme dans un abysse flottant.  Ainsi, parmi les pires ennemis du sens, il y a les sens puisqu’ils dévient la plupart des consciences de l’intangible et de ses vérités infinies, par la sensorialité.     

 

À prendre soin de son corps pour l’indispensable biologique vital et les nécessaires non vitaux, une forte part de l’énergie et de l’attention de l’Homme, est mobilisée, comme chez l’animal de la savane en quête de subsistance. La lutte pour la subsistance est, peut-être, la plus épaisse muraille dressée par les conditions d’existence contre toute vie intérieure, toute capacité d’intuition métaphysique. Le besoin et l’exigence de survie, par l’invasion et la mobilisation de notre mental et de notre intelligence via l’instinctive et omniprésente quête de subsistance, sont probablement les tout premiers obstacles à la vie intérieure profonde.      

 

Ensuite, le rapport à autrui dans la froideur de l’environnement social où tout nous est demandé – où l’on nous juge selon notre adaptation aux modes de fonctionnement les plus aberrants et dictatoriaux de notre société d’appartenance avec ses institutions que nous n’avons pour la plupart pas choisies comme la famille, l’école, la nationalité, l’ethnie, l’État dans le mitsein impitoyable des juges de toutes sortes que sont les autres tous autant qu’ils sont – fait de la socialisation, du vivre avec incontournable chez cet animal social qu’est l’homme, un écrasant fardeau qui, à moins qu’il soit très fort, achève de le définir selon les structures, lui enlevant tout recul, toute intériorité parce que l’absorbant, l’effaçant dans le cours violent de l’assimilation de l’individu par le nombre et les institutions. Réussir au social peut souvent impliquer de sacrifier toute autre dimension au trône d’une réussite qui n’est parfois que désastre de déshumanisation.

 

De toute façon, quand priment le somatique et le social qui, d’ailleurs, redéfinit le somatique autant qu’il moule le mental, l’homme n’est qu’une écorce pressée sans plus de substance propre. Les minotaures de la dénaturation de la société, le monstre absorbant de notre propre étant organique, notre matérialité biologique de chair et de sang, laissent peu de place pour une élévation proprement humaine !                        

 

Du schème somatique au schème social, se corse l’égarement de l’homme, par la négation de l’Esprit.

 

 

KAREN KINGSTON, une ancienne employée de PFIZER lance une bombe et le Dr Jean Steven mène une enquête sur l’origine non naturelle du Covid 19

 

dernière  mise à jour : 19 novembre 2022

Dans l’article qui suit, il y a beaucoup d’informations diverses et sourcées à propos des vaccins ARN messager et de l’origine artificielle du Sars COV 2.

Si vous êtes pressés, écoutez d’abord cette vidéo d’une ancienne employée de Pfizer devenue consultante pour les laboratoires pharmaceutiques avant de consacrer son temps à la lutte pour faire avancer la vérité cachée derrière l’immense mensonge planétaire relatif ici à l’ obligation vaccinale du Covid 19 ( n’oubliez jamais : plus c’est gros .. et plus ça passe. Pensez  aux fausses preuves d’ armes de destruction massive en Irak présentées par Colin Powell d’abord chef d’état major des armées puis secrétaire d’état du gouvernement Bush)

lisez aussi ceci : Au cours des réunions annuelles du Forum de Davos, Yuval Harari répétait à l’envi combien il est simple de faire croire aux mensonges : « Si vous répétez un mensonge assez souvent, les gens penseront que c’est la vérité et plus le mensonge est gros, mieux c’est », martelait-il lors d’une interview de l’émission TED, en février 2017. ( France Soir 19 avril 22)

 

Puis, vous allez à la fin de l’article, lire l’interview du Dr Jean Stevens, cardiologue qui a mené l’enquête sur le covid 19 et l’obligation vaccinale à propos de la sortie de son livre le 1/6/22 : « la pandémie du mensonge et de la peur ».

 

Avec plus de temps et d’attention,  vous pourrez parcourir aussi les liens vers d’autres articles sur le sujet et parus sur ce blog. Vous découvrirez alors ce faisceau de révélations vers ce qui est le plus grand mensonge et la plus grande duperie de tous les temps. Sortis de ce sujet, mais forts de ce constat, vous comprendrez alors que tous les moyens technologiques, scientifiques et d’information sont déjà en place pour diriger le troupeau et l’application anti-covid a préparé le terrain.

Je vous conseille particulièrement ces deux liens relatifs à des révélations  sur le sujet  du graphène dans les vaccins ( plus précisément de l’hydroxyde de graphène ) et faites par  deux chimistes européens :

celles du docteur en chimie espagnol Pablo Campa

celles du docteur en chimie autrichien spécialiste du graphène Andreas Noack

 

Les plus opposés à cet article, soit par intérêt parce qu’ils participent à guider le troupeau à leur profit , soit, les plus nombreux,  par refus de reconnaître l’immense bévue qui les a conduit à tout gober, sans broncher et souvent aussi par peur .. puis à s’opposer de façon virulente à la minorité qui a  battu le pavé,  vont crier encore et encore au complotisme.

La minorité combative était regroupée autour de celle  issue du monde médical qui a dit « non » et qui est devenue aujourd’hui le groupe des  «  supendus », suspendus entre un avenir à reconstruire et … rien, le néant, le « sans statut », l’inexistant.

Après cet épisode violent juridiquement et socialement, le grand nombre est retourné à ses occupations, son travail, ses vacances, son petit confort… Mais la vérité devra surgir. Déjà, certains sachants de plateaux, certains communicants ou journalistes ont atténué leurs propos main stream  voire changer d’avis. C’est un espoir !

 

On prêtait déjà au  général de Gaulle cette phrase : « les Français sont des veaux » . Les choses ne se sont pas arrangées depuis et on pourrait juste remplacer « Français » par « humains« . … Le consommateur a remplacé le citoyen dans notre monde occidental et partout sur la planète, l’Homme est devenu un veau que l’on élève, nourrit, exploite de plus en plus comme un animal domestique  dont on va tirer la substantifique moelle. Hors du monde occidental, les choses ne sont pas mieux …quand elles ne sont pas souvent bien pire !

Yuval Harari, le bras droit de Klaus Schwab, énonçait avec vigueur : « Nous voyons maintenant des systèmes de surveillance de masse, même dans les pays démocratiques qui, jusque-là, les avaient rejetés […]. Avant la surveillance était hors de notre corps, maintenant elle rentre dans notre corps. » 

Yuval Harari  allait jusqu’à déclarer que « Les humains sont désormais des animaux que l’on peut pirater. » Il explique que pour pirater un être humain, deux choses suffisent : « Beaucoup de puissance de calcul et beaucoup de données, plus particulièrement, des données biométriques. »  (article France Soir)

 

Il n’y a que la révolte des consciences qui peut opposer un combat frontal à cette dérive planétaire de l’anéantissement de la dignité humaine. Cette révolte, formée autour de petits groupes épars, doit s’appuyer sur quelque chose de beaucoup plus profond et solide qu’un simple point de vue, fut-il porté à l’incandescence par et pour une idéologie.

En plaçant l’Homme comme point omega, la vision de l’humanisme libérateur de l’obscurantisme est parvenue paradoxalement aujourd’hui à en faire un esclave… qui se croit libre ! Nous sommes en train de passer de l’humanisme au transhumanisme avec l’aide et sous le contrôle de l’intelligence artificielle. L’épisode Covid 19 constitue une période charnière de basculement où les populations ont largement accepté par crainte et aussi par obligation cette nouvelle soumission technocratique et anti-démocratique menée au nom de l’intérêt collectif.

J’en appelle à la révolte des consciences, à retrouver en nous le divin ou quel que soit notre chemin, la transcendance,  pour lutter contre l’anéantissement de l’homme par l’homme qui se met en place. J’en appelle à la révolte du peuple contre les élites qui veulent l’utiliser aujourd’hui en tant que  mine d’extraction de richesses comme leurs prédécesseurs l’ont utilisé hier comme robot humain dans les usines.

D’abord Karen KINGSTON

 

Karen KINGSTON  est présentée comme une ancienne employée de PFISER

Elle déclare être actuellement analyste pour l’industrie pharmaceutique et le matériel médical. Elle dit être aussi analyste de la propriété intellectuelle, rédactrice scientifique et aussi analyste clinique.

Sur sa page Linkedin.com

Karen KINGSTON déclare travailler à plein temps depuis mai 2021 pour miFight ( dont le site est en cours de développement)après avoir été fondatrice et présidente durant 15 ans de Varitage où on peut lire que la structure est caratérisée  de la façon suivante :

Des services vont de la planification commerciale stratégique et des communications cliniques à l'élaboration de plans de marketing numérique de grande envergure et de plateformes de commerce électronique. Les clients comprennent des leaders de l'industrie, tels que Pfizer et Medtronic, des start-ups et des sociétés de capital-risque de premier plan, telles que Johnson & Johnson Development
miFight est une plate-forme en ligne fournissant de la documentation et une analyse des problèmes de santé, des politiques et des « vaccins » liés au COVID-19. Les « vaccins » COVID-19 actuellement disponibles pour la population américaine sont tous classés dans la catégorie des contre-mesures médicales autorisées pour une utilisation d'urgence (EUA).
Depuis mai 2021, miFight travaille volontairement avec des avocats nationaux et mondiaux, des responsables gouvernementaux et des influenceurs clés en fournissant des données et une documentation irréfutables sur les conséquences néfastes connues des injections de COVID-19 par rapport au virus SARS-CoV-2. miFight présente des explications cliniques raisonnables et documentées des effets nocifs et parfois mortels des injections de COVID-19, où la FDA, le CDC et le système de santé n'ont pas fourni de réponses. La documentation présentée provient directement des fabricants de vaccins, ainsi que des documents de la FDA, des NIH, des CDC, du HHS, du DHS, du DOJ, du DOD et d'autres organisations gouvernementales.

 

Puis des liens vers d’autres articles du blog sur le même sujet…

entretien sur France Soir – 25/9/22 Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS à Marseille et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, nous a accordé un entretien au sujet du Covid-19, de la vaccination, du pass vaccinal et de la politique sanitaire instaurée par les autorités. Depuis deux ans, il travaille particulièrement sur le SARS-CoV-2 et la Covid-19, en collaboration avec les deux responsables du laboratoire d’état de virologie de Wuhan en Chine.

Une infection au virus SARS-CoV-2 conduit à des anomalies de la coagulation du sang chez environ 15% des personnes infectées. Ces problèmes de coagulation sanguine peuvent également se retrouver chez des personnes non-infectées (au SARS-CoV-2), après une ou plusieurs injections vaccinales. Environ 70 à 80% des personnes atteintes de formes graves de la Covid-19 présentent des troubles de la coagulation.

Il apparaît alors possible que la protéine Spike produite ou contenue dans les vaccins anti-Covid-19 interagisse avec les globules rouges modifiant leurs propriétés et comportement.

Personnellement, je pense que dans le cas des effets observés après injections des vaccins anti-Covid-19, la protéine Spike vaccinale produite (vaccins à ARNm et à vecteurs viraux) ou existante (vaccins à virus inactivés et à protéine Spike recombinante) entrainerait la formation de « rouleaux » de globules rouges en s’adsorbant à la surface de ces cellules — via les glycophorines (glycophorine-A) — modifiant ainsi la charge électrique de surface et le potentiel Zêta membranaire (ce potentiel Zêta — correspondant à la différence entre les charges électriques situées à la surface des globules rouges et celles du nuage externe — permet normalement de repousser ces cellules les empêchant de s’agréger)

Le graphène est-il utilisé expérimentalement comme une plate-forme vaccinale dans les vaccins anti-Covid-19 à ARNm ? Nous devrions le savoir prochainement, notamment parce que la justice a été saisie dans plusieurs pays pour une étude approfondie de la composition de ces vaccins. Pour ma part, je n’ai à ce jour aucune certitude quant à la présence ou non de graphène ou d’oxyde de graphène (ou autre(s) dérivé(s) apparenté(s)) dans les vaccins à ARNm, mais je ne suis pas la personne la mieux informée dans le domaine… et il y a rarement de fumée sans feu.

Selon moi, le vrai problème lié aux multiples injections de ces pseudo-vaccins va être le potentiel fonctionnel altéré du sang de l’hôte. En effet, ces injections vaccinales répétées vont inévitablement conduire à une déficience du système immunitaire inné (immunité immédiate non spécifique) et, par voie de conséquence, à une déficience du système immunitaire adaptatif/acquis (immunité plus tardive d’environ 4 jours et spécifique de l’agent infectieux, ou autre), c’est-à-dire à une déficience généralisée du système immunitaire.

Evénements indésirables graves non signalés dans les essais cliniques de Pfizer – révélation de Brook Jackson qui a participé aux essais en tant que directrice médicale de Ventavia Research Group et de Christine Cotton, biostatisticienne, qui a, quant à elle, écrit une expertise méthodologique sur cet essai. ( témoignage 29 /9/22)

 

des nanoparticules dans les vaccins ( publié le 4 mai 2022)

 

Dans un article publié par Laurent Aventin, docteur en santé publique, l’auteur présente les recherches d’un scientifique espagnol Pablo Campra docteur en chimie et diplômé de biologie. Celui-ci a découvert sur des vaccins ARNm, pris au hasard, des objets contenus dans ceux-ci et qui sont soit des cristaux soit des ensembles de nanotechnologie. Ces objets ne figurent pas dans les brevets déposés. Il appelle la communauté scientifique à approfondir le sujet pour comprendre le but de cette présence à priori insolite.

Vaccins anti-Covid: une étude allemande rapporte des effets inquiétants sur le sang                                        

« Les programmes de vaccination Covid-19 doivent cesser sur-le-champ ». C’est ainsi que s’achève un rapport allemand sur les effets néfastes des vaccins anti-Covid, rendu public le 6 juillet dernier sans qu’aucun média mainstream n’en fasse état.

Le résumé se compose de 70 pages (une dizaine de pages destinées au public général et 60 pages de documentation technique avec clichés, graphiques etc.) et constitue la version préliminaire d’une présentation « en évolution continue » où figurent les recherches et conclusions concernant les vaccins, leur impact sur le corps humain, et surtout, sur le sang. Le rapport est publié sous la responsabilité du physicien et astronome Dr Klaus Retzlaff, à Hecklingen, qui a accès à des laboratoires dotés d’équipements de pointe. Le Dr Retzlaff collabore avec les auteurs du rapport, groupe interdisciplinaire d’environ 60 spécialistes, réunis autour de l’association de type 1901 Aerzte fuer Aufklaerung (ÄfA, Médecins pour l’élucidation).

À la surprise des scientifiques, la présence des éléments métalliques suivants (dimension des particules : de 1 µm à 100 µm) a été détectée dans les doses d’AstraZeneca, de BioNTech/Pfizer et de Moderna :

– métaux alkalins : caesium (Cs), potassium (K),
– métaux alcalino-terreux : calcium (Ca), barium (Ba),
– métaux de transition : cobalt (Co), iron (Fe), chromium (Cr), titanium (Ti),
– métaux de terres rares : cerium (Ce), gadolinium (Gd),
– Groupe boron : aluminium (Al),
– Groupe carbone : silicon (Si) (en partie matériel du support /transparent),
– Groupe oxygène : sulphur (S)

En trois points, les chercheurs présentent leurs conclusions :

1. Dans tous les échantillons des doses de vaccins, sans exception, il a été trouvé des composants qui :

« – sont toxiques selon les recommandations médicales, dans les quantités présentes,
« – n’avaient pas été déclarées par les fabricants,
« – sont en leur majorité métalliques,
« – sont visibles en microscopie à fond noir comme étant des structures complexes et distinctives […]
« – ne sont qu’en partie explicables comme issus de la cristallisation ou de la décomposition,
« – ne peuvent être expliquées comme une contamination issue du processus de fabrication. »

 

voir aussi cet article : l’internet des objets bio-nano (extrait article publié en 2015)

L’Internet des objets (IoT) est devenu un sujet de recherche important au cours de la dernière décennie, où les choses se réfèrent à des machines et des objets interconnectés avec des capacités informatiques intégrées utilisées pour étendre Internet à de nombreux domaines d’application. Alors que la recherche et le développement se poursuivent pour les appareils IoT généraux, il existe de nombreux domaines d’application où de très petites choses dissimulables et non intrusives sont nécessaires.

Localisation des bio-capteurs dans le corps pour la détection d’anomalies via le positionnement inertiel et la communication par rétrodiffusion THz ( publié avril 2022)

Cet article présente un concept de localisation et de suivi pour les bionanocapteurs flottant dans la circulation sanguine humaine afin de détecter des anomalies dans le corps. Outre les capteurs à l’échelle nanométrique, le système proposé comprend également des nœuds d’ancrage à l’échelle macroscopique attachés à la peau de la personne surveillée.

 

modélisation de nano-capteurs pour les nano-réseaux intra-corporels ( publié juin 2021)

Dans ce travail, l’auteur a évalué la propagation des ondes électromagnétiques à l’intérieur des tissus humains tels que le sang, la peau et la graisse pour les couches à trajet unique et à trajets multiples selon les calculs de puissance de transmission des nano-capteurs.

sans oublier….

à propos des vaccins COVID 19

sur l’Usine Nouvelle -27/11/2020 – les explications d’Axel Kahn, généticien et spécialiste de l’éthique Axel Kahn, par ailleurs président de la Ligue contre le cancer.

Le scientifique rappelle notamment les différentes phases d’essais cliniques  qui doivent être poursuivies avant de pouvoir être autorisées à commercialiser un vaccin.

 

le nouveau coronavirus 2019-nCoV contiendrait des traces d’outils génétiques ( 25 mars 2020)

le chercheur  en génomique James Lyons-Weiler dans un article  publié le 30 janvier 2020 :  le code génétique de l’outil pShuttle se trouve dans le coronavirus qui circule dans la nature.

Un mémo révèle que le département d’État savait déjà début 2020 qu’une fuite de laboratoire était l’origine la plus probable du Covid

 

SARS COV 2 – aux origines du mal – le livre de Brice Perrier  épisode 4(publié 5 mai 2021)

Brice Perrier est journaliste à Marianne où il est  responsable de la rubrique scientifique. Il publie le 5 mai 2021 un livre qui fait le point sur la question fondamentale pour la science : comment le Covid-19 a-t-il  contaminé les premiers humains ?

 

Le point sur les vaccins ARN -Dr Fouché    (27/11/2020)

La vaccination à base d’acides nucléiques repose sur un processus complexe, où deux éléments doivent être pris en compte pour optimiser à la fois la production de l’immunogène et la stimulation de l’immunité innée créant un environnement propice à l’activation d’une réponse immune spécifique de l’immunogène. Les molécules d’ADN plasmidique et d’ARNm doivent respectivement transiter directement par le cytoplasme et par les endosomes des cellules cibles. Compte tenu de ces contraintes spatiales et des propriétés physico-chimiques différentes de l’ADN et des ARNm, deux systèmes synthétiques de délivrance différents ont été inventés, reposant respectivement sur des polymères amphiphiles en forme d’étoile et sur des lipides dérivés de sucres naturels.

 

le coup de force sanitaire  : la technostructure jette le masque (20 juillet 2021) sur Pièce et Main d’oeuvre

Depuis un an et demi, les barrières tombent. État d’urgence sanitaire ; gouvernement par décrets sur décisions à huis-clos du « conseil de défense sanitaire » ; atteintes à la législation nationale (autorisation de pose d’antennes-relais hors cadre règlementaire) et européenne (dérogation à certaines règles sur les essais cliniques et sur l’usage d’OGM pour les vaccins) ; atteinte au secret médical, création de fichiers de malades (SI-Dep), de cas contact (Contact Covid), de vaccinés (SI Vaccin Covid), intégrant des données personnelles de santé sans l’autorisation des personnes ; traque numérique via TousAntiCovid ; site « anti fake news » du gouvernement recommandant les médias officiels, sans oublier le déferlement des techniques manipulatoires du nudge, telle cette « autorisation de déplacement dérogatoire » assortie d’amendes.

 

 

 

Nous, médecins et scientifiques du monde entier, déclarons qu’il existe une crise médicale internationale due aux maladies et aux décès co-liés à l’administration de produits connus sous le nom de « vaccins COVID-19 ».

Nous assistons actuellement à une surmortalité dans les pays où la majorité de la population a reçu les soi-disant « vaccins COVID-19 ». A ce jour, cette surmortalité n’a été ni suffisamment investiguée ni étudiée par les institutions sanitaires nationales et internationales.

Le grand nombre de morts subites chez des jeunes auparavant en bonne santé qui ont reçu ces « vaccins » est particulièrement préoccupant, tout comme l’incidence élevée de fausses couches et de décès périnataux qui n’ont pas fait l’objet d’enquêtes.

Un grand nombre d’effets secondaires indésirables, notamment des hospitalisations, des incapacités permanentes et des décès liés aux vaccins dits « COVID-19 », ont été officiellement signalés.
Le nombre enregistré n’a pas de précédent dans l’histoire mondiale de la vaccination.

En examinant les rapports sur le VAERS du CDC, le système de carte jaune du Royaume-Uni, le système australien de surveillance des événements indésirables, le système européen EudraVigilance et la base de données VigiAccess de l’OMS, à ce jour, il y a eu plus de 11 millions de rapports d’effets indésirables et plus de 70 000 décès co-liés à l’inoculation des produits dits « vaccins covid ».

Pour terminer, le livre et l’interview du docteur Jean Stevens 

1 juin 2022

Interview sur le site de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle 

Covid-19 : le virus avait-il une origine naturelle ? L’avis du Dr Jean Stevens

Le Dr Jean Stevens est médecin clinicien retraité. Il a une formation d’interniste [1] à l’Université de Louvain en Belgique. Il a aussi pratiqué la médecine générale pendant 7 ans. Lorsqu’il s’est établi en France, il n’a plus exercé que la cardiologie en privé.

Jean Stevens a écrit un livre intitulé La pandémie du mensonge et de la peur qui constitue une enquête sur la situation sanitaire que nous vivons depuis deux ans.

Pour lui, il y a eu une volonté manifeste de la part d’une partie des institutions sanitaires, du monde scientifique, des médias et des responsables politiques de cacher la vérité sur le SARS coV 2 et les risques réels liés à l’épidémie.

Je l’ai interviewé pour mieux comprendre comment ce médecin si sérieux en était arrivé à des conclusions aussi inquiétantes. Il nous explique son cheminement et sa vision de la crise sanitaire.

Alertes Santé : Cher Jean Stevens, au moment où le coronavirus apparaît dans nos vies, comment perçois-tu l’arrivée de cette nouvelle épidémie ? Où en es-tu toi-même de ta vie professionnelle à ce moment-là ?

Jean Stevens : En 2020, j’étais retraité depuis deux ans. Et j’avais tourné la page. Je n’étais plus en accord avec ce système. Pour moi, la médecine vit une dérive technologique et la Science une forme d’impérialisme. La médecine est de moins en moins tournée vers l’humain et la clinique.

Quand j’ai appris ce qui se passait avec ce virus de Chine, et que j’ai vu la peur et tout le reste, je me suis dit : “ils nous refont le coup de H1N1. Ils exagèrent. Ce sont des alarmistes. C’est peut-être une grosse grippe mais ce n’est pas aussi grave que ce qu’ils disent. Et ils (Big Pharma) espèrent  en profiter.”

J’étais déjà sensibilisé par l’histoire de la grippe H1N1 parce que cela avait été une manifeste « fausse pandémie ». À l’époque, ils avaient déclaré une pandémie mondiale. Ils avaient affolé tout le monde. On avait commandé 60 millions de vaccins en France. Au moment où on a voulu les administrer, on s’est rendu compte qu’il n’y avait plus d’épidémie. C’était terminé.

Si on va voir les travaux de la commission sénatoriale qui s’est mise en place après H1N1, (commission n°685) pour éclairer cette « fake pandemic », on voit que les sénateurs ont analysé tout ce qui s’était passé puis ont terminé par des recommandations.

Quand on lit les recommandations sénatoriales, on s’aperçoit que le gouvernement Macron a fait, dans l’épidémie du covid 19, tout le contraire.

  • La première chose sur laquelle les sénateurs insistent est qu’il faut se méfier de Big Pharma parce qu’il crée chez les experts des conflits d’intérêts importants.
  • Ensuite, ils disent qu’il faut inclure les médecins généralistes. On a fait exactement le contraire.
  • Il faut bannir les campagnes anxiogènes. C’est ce qu’ils ont fait tout le temps.
  • Il faut se méfier de l’OMS parce que l’OMS est percluse de conflits d’intérêts.
  • Il faut se méfier des experts alarmistes. On a vu que des « experts » sur les plateaux TV.
  • Il faut se méfier des modélisations mathématiques. Et c’est une évidence ! Ces modèles ont fait prendre des décisions stratégiques importantes alors qu’ils étaient complètement faux !

Et puis il faut éviter, à la fois les tests de masse qu’ ici on a multipliés par mille, et éviter les vaccinations de masse. On a fait exactement le contraire.

AS : Te souviens-tu exactement de ce que tu as ressenti au moment de l’annonce du premier confinement ?  

Jean Stevens : En mars 2020, il y a eu deux allocutions du Président Macron

La première faisait suite à la déclaration par l’OMS d’une pandémie mondiale. Et donc il a fait un discours qui était encore assez solidaire : on va s’en sortir, ce n’est pas un gros problème et trois fois il a répété « quoi qu’il en coûte », etc. Cette phrase sympa est une folie sur le plan économique car la santé a un prix mais ça c’est un autre problème.

Puis, il a donné le 16 mars une nouvelle allocution où il a fait un virage à 180°. Ce qui s’est passé c’est qu’entre les deux, il a rencontré un épidémiologiste de l’Institut Pasteur ami de Neil Ferguson. Ce dernier est également épidémiologiste mais à Londres, à l’Impérial College.

Neil Ferguson est passé dans toutes les capitales européennes pour que tous les gouvernements imposent le confinement.

Ce Neil Ferguson a été la clef de toutes nos misères en quelque sorte. Mais il faut suivre dans le détail son parcours. On pourrait dire ses « faits d’armes ».

  • En 2001, il y a eu une fièvre aphteuse bovine au Royaume-Uni. Il a fait abattre 11 millions de bovins.
  • En 2002, éclate la crise de la vache folle, Neil Ferguson prévoit qu’il y aura 150 000 morts d’ici 2080. A ce jour, on compte 177 morts au Royaume-Uni et 223 dans le monde.
  • En 2005, arrive la grippe aviaire H5N1, il prévoit cette fois 150 millions de morts dans le monde. En fait, il y en a eu 282.
  • En 2009, pour l’épidémie H1N1, il prévoyait, au Royaume-Uni, 65 000 décès. Il y en a eu 457.

Donc, je dirais que l’on a choisi un charlatan alarmiste pour faire le tour des capitales de l’Europe et mettre le feu aux poudres.

Quand Emmanuel Macron a fini son allocution, je me suis levé de ma chaise et j’ai crié : “mais il est complètement fou !”

Que venait-il de dire ? Il a commencé par dire « On est en guerre ». Jamais un chef de gouvernement n’a déclaré une guerre à un microbe ou une maladie. C’est stupide du point de vue médical mais cela a permis aux responsables politiques de prendre le pouvoir à la place des médecins.

Ensuite il a lancé le confinement de toute la nation. Ce confinement est une première dans l’histoire de l’épidémiologie. Aucun article scientifique ne démontre l’utilité de cette mesure-là.

Après, il a dit aux médecins généralistes : “rentrez chez vous !”. On a exclu les médecins généralistes ! C’est une guerre où l’on dit à tous les fantassins, « N’y allez pas ! Rentrez chez vous ! Et surtout ne tirez pas une balle sur le vilain virus ».

Il a annoncé le “plan blanc” pour les hôpitaux. On supprimait toutes les opérations qui n’étaient pas urgentes. Il y a eu plein de chirurgiens qui se sont tournés les pouces durant plusieurs mois ! Cela a retardé des opérations urgentes, cela a retardé des suivis de cancers donc cela a fait des dégâts.

Dernier point : les masques. Là il a dit que c’était absolument inutile, que les masques on les gardait pour les soignants. Mais plus tard, quand ils ont trouvé un stock de masques, tout d’un coup, le masque est devenu obligatoire pour tout le monde ! Quelle mascarade !

En effet, il n’y a pas d’études qui démontrent l’utilité des masques, bien au contraire ! Il y a des études qui ont été faites et qui montrent que cela ne sert à rien pour les gens en bonne santé et non-soignants.

Donc il déclare la guerre à un virus que l’on ne connaît pas et il met en place une stratégie que personne n’avait jamais imaginée. Je m’attendais, après ce qu’il avait dit, à ce qu’il y ait une révolte des médecins généralistes et de l’Ordre des médecins.

En effet, le Président Macron marchait sur tous les principes de l’éthique de la médecine ! J’ai attendu une semaine puis deux, mais rien n’est venu. Il n’y a pas eu de révolte. En fait, il y a bien eu une révolte mais elle a été tuée dans l’œuf. Certains médecins se sont levés mais on les a fait taire très vite.

AS : Et la presse n’a rien dit ?

Jean Stevens : Non, rien. Non, ça n’a pas été raconté mais j’ai été au courant de réactions individuelles. Il y a des groupements qui ont été créés mais tout cela a été étouffé dans la presse. J’étais tellement révolté contre cette folie acceptée par mes confrères que j’ai décidé de ne plus m’intéresser à la pandémie.

AS : Quel a été l’élément déclencheur ? Quand as-tu décidé de te mettre sur un bureau pour rassembler tes idées et les mettre par écrit ?

Jean Stevens : C’est à cause du pass sanitaire. Je devais me rendre en Belgique.

Je n’étais pas chaud pour le vaccin parce que, pharmacologiquement parlant, c’était tout à fait nouveau. En plus, c’était une thérapie génique. Depuis 40 ans, ils n’avaient rien sorti de « vendable » et là soudainement dans l’urgence ils sortaient quelque chose soi-disant d’utile, sûr et efficace.

Avant de me faire vacciner, je me suis renseigné sur ce qui avait été publié. Je me souviens, par exemple, d’une étude du New England Journal of Medecine qui publiait un essai du vaccin Pfizer [3] :

  • Efficacité : 95% ;
  • Sécurité : « pas plus d’effet secondaire qu’avec les autres vaccins viraux ». D’après ce papier ce n’était donc pas pire que le vaccin contre la grippe.

Je me suis dit que j’avais été trop méfiant et comme je devais absolument me rendre en Belgique, je me suis fait vacciner.

La première vaccination est passée sans problème. Mais la deuxième ! J’ai vieilli de dix ans en dix jours ! Je me trouvais comme une chiffe molle. Je n’avais plus la force de remonter du fond du jardin à ma maison. Cela a duré trois mois et je ne suis toujours pas remis.

J’étais en contact avec ma famille. J’ai une sœur qui est infirmière. Son fils, 40 ans, a eu, 15 jours après sa vaccination, une rupture spontanée de l’artère pancréatique. Je n’ai jamais entendu un tel diagnostic de toute ma carrière. Sa fille ne faisait plus d’asthme depuis 10 ans, elle refait de l’asthme. Deux de mes ex-belles-sœurs ont fait un petit AVC dans les 15 jours qui suivent la vaccination. Une des amies de ma sœur a un fils de 15 ans qui fait une myocardite ; la fille d’autres amis fait au milieu de la nuit un ralentissement cardiaque. Elle faisait un bloc auriculo-ventriculaire. On a dû lui mettre un pacemaker. Une amie de ma sœur a fait une phlébite, une autre de ses connaissances a fait une embolie pulmonaire. Je me suis dit alors : « Ce n’est pas possible ! C’est une hécatombe ! » Rien de tout cela ne ressemble aux effets secondaires du vaccin de la grippe !

A ce moment-là, j’ai eu la très sale impression que « on nous mentait » mais je ne savais pas du tout qui était le “on”.

Et puis, dans ce “on” il me semblait que beaucoup de beau monde était impliqué, comme le monde scientifique parce que le New England Journal of Medicine m’avait menti.

Donc, avant de formuler une critique publique, je me suis dit: “il faut que j’affûte mes armes”. J’ai donc mené une enquête pendant les six mois qui ont suivi et j’ai réuni mes découvertes dans mon livre.

AS : L’une de tes hypothèses est que le virus a été créé en laboratoire. Peux-tu nous dire pourquoi ?

Jean Stevens : Au début de mon enquête, j’ai découvert une vidéo de Richard Flemming qui est un cardiologue interniste comme moi mais, lui, très connu. J’étais habitué à le voir s’adresser à 6000 cardiologues dans d’immenses congrès tenus dans des salles prestigieuses. Là, il parlait dans une espèce de salle paroissiale.

J’ai compris en le voyant qu’il était censuré et ostracisé. Il n’était pas le seul. Il y avait, dans la presse, une manœuvre de décrédibilisation des personnes les plus compétentes. Le point qu’il soutenait a d’emblée attiré mon attention. Pour lui ce virus sortait d’un laboratoire et était destiné à être une arme biologique. Il se serait échappé par erreur.

J’ai donc creusé cette piste et lu les articles de la controverse sur l’origine naturelle ou artificielle du virus.

J’ai vu que des virologues (français entre autres) étaient vent debout contre cette histoire d’origine naturelle. Je me suis rendu compte de la mauvaise foi complète de certains de ces scientifiques, notamment des Américains autour de Peter Daszak, qui ont sorti des articles dans les revues les plus prestigieuses en disant que l’hypothèse du « lab leak » (fuite du laboratoire) était le fait de « complotistes » et qu’il était « évident » que le virus était d’origine naturelle.[4]

Mais il n’y avait aucun argument valable qui venait étayer cette thèse.

AS : En quoi l’hypothèse du virus naturel ne tient pas la route ?

Jean Stevens : Il y a trois grands arguments contre l’hypothèse naturelle :

  • Le premier est génétique. Il y a, à l’extrémité de la protéine spike, un petit insert très étonnant de quatre acides aminés codé par 12 (4×3) nucléotides dans la séquence génétique du SARS-CoV-2. Quand on la compare aux séquences génétiques des virus de ses plus proches cousins, des virus de chauve-souris du sud de la Chine, on s’aperçoit qu’il y a comme un « trou ». Il y a douze nucléotides qui sont présents dans le SARS-Cov-2 et qui ne sont présents chez aucun de ses cousins naturels. C’est un enfant sans parents.

En plus, deux des acides aminés sont codés avec des nucléotides très rares. Cela fait des raretés de rareté. Comment de tels nucléotides auraient-ils pu arriver là, exactement au même endroit par mutation aléatoire ?

C’est d’une probabilité statistique très très faible.

  • Le deuxième argument est géographique. L’épidémie a commencé à Wuhan en Chine où se trouve le fleuron de la technologie chinoise : un laboratoire de virologie P4 (de haute sécurité) dans lequel la patronne, Shi Zengli, est l’une des plus grandes spécialistes du monde des virus de chauve-souris. Les scientifiques du milieu l’appellent “Batwoman”. Elle a travaillé avec Ralph Baric, un épidémiologiste de l’Université de Caroline du Nord, à la pointe de la recherche sur les gains de fonction et, lui aussi spécialiste de ces mêmes virus.
  • Le troisième argument est psychologique et politique. Peter Daszak, grand argentier de la virologie aux USA, dont on a depuis appris qu’il travaillait également avec le laboratoire P4 de Wuhan, a réagi très vite après l’apparition du virus. Il a réuni dans une tribune 29 collègues virologues qui ont décrété que l’hypothèse d’un virus de laboratoire était une hypothèse « complotiste ». Son article était de mauvaise foi et ne reposait sur aucun argument scientifique.

Pour moi, son objectif était de cacher au monde un scandale qui aurait jeté le discrédit sur les virologues dont les programmes de recherche sont subventionnés par les fonds publics. Ni lui, ni ses collègues, ni les responsables politiques américains et chinois qui l’ont soutenu n’avaient envie que l’on sache qu’il existait à Wuhan un programme de recherche bactériologique à vocation militaire.

Et de fait, en 2018, Peter Daszak et Shi Zheng Li avaient fait une demande de subvention à la DARPA, une agence militaire américaine, pour financer un projet de recherche sur la protéine spike dans les virus de chauve-souris et les moyens de la modifier. Cette demande avait été refusée pour des raisons éthiques. En quittant les USA, Shi Zheng Li a très probablement repris le projet à Wuhan.

AS : Dans ton livre, tu prends le temps d’analyser ce mensonge originel et tout ce qui a suivi : les mensonges du gouvernement, la mise à l’écart des médecins généralistes, le rôle qu’ont joué l’OMS et la Fondation Bill et Melinda Gates. C’est une enquête que les lecteurs peuvent découvrir ici.

Merci Jean Stevens !

Le 10 octobre 2022, deuxième audition au parlement européen des représentants de l’industrie pharmaceutique ayant travaillé sur les vaccins anti-covid-19

L’Union européenne a acheté pour 75 milliards d’euros au géant Pfizer.

La commission spéciale du Parlement européen sur le Covid a souhaité entendre les responsables des laboratoires ayant mis en place les vaccins et d’abord Albert Bourla PDG de Pfizer. En effet la a Cour des Comptes européenne n’a pas hésité à dénoncer les conditions anormales de négociation des contrats dans ses conclusions de son rapport publié sur ce sujet le 12 septembre 2022.

M. Bourla ne s’est pas déplacé et c’est Janine Small, présidente régionale de Pfizer, responsable du développement des marchés internationaux.

Sur la question de la composition des vaccins, Janine Small n’a apporté aucune information susceptible de satisfaire les eurodéputés. Également présent à l’audition, Franz Werner Haas, Président directeur général de CureVac qui a développé le vaccin avec Pfizer s’est contenté de répéter qu’en matière de sécurité, CureVac était très exigeant.

Virigine Joron (groupe Identité et démocratie)  Française, Rassemblement national) a mis sur la table le coût des effets secondaires : dernier rapport de l’Agence de sécurité du médicament « qui a répertorié en France plus de 30 000 cas graves comme AVC, embolies pulmonaires et décès (…) tandis qu’au niveau européen, c’est plus de 900 000 effets secondaires dont 8 209 issues fatales »

L’eurodéputée Michelle Rivasi (Verts / Alliance libre européenne), n’a pas caché son mécontentement, n’hésitant pas à dénoncer « un simulacre de commission d’investigation ».

22-10-2022 -Karen Kingston : le covid-19 n’est pas un virus c’est un parasite à intelligence artificielle

nota : ce document de synthèse sur la face cachée des »vaccins »  ARNm contre le Covid 19  a été adressé à de nombreux membres d’opposition de la commission des affaires sociales de l’Assemblé nationale, au Président et aux Vice-présidents de la commission des affaires sociales du Sénat avec l’espoir que des membres de ces commissions s’emparent du sujet pour  aboutir à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le sujet de l’origine, du contenu exact des « vaccins » et de tous le problèmes qui gravitent autour. Un groupe parlementaire au parlement européen a également été saisi de ce problème  sachant qu’ils ont déjà obtenu une commission d’enquêtes qui étudie les conditions de passation des marchés entre la commission européenne et les fournisseurs de ces « vaccins ».

Enfin cet article a été envoyé à de nombreux organes de presse essentiellement  régionaux  mais aussi quelques journaux ou magazines nationaux. 

Je demande à chaque lecteur de cet article convaincu du besoin d’enquêter sur l’origine et le contenu exact des « vaccins » de partager cet article pour lui donner du poids à l’égard de nos décideurs politiques.

 

QUI PENSE ?

 

             « L’existence n’est qu’un interlude dans l’Infini de la Conscience »

                                                                 
                                                              L’âme
                                                          Le cerveau
                                                   Les microtubules
                                              L’intrication quantique



Qui Pense ?


Faisons un tour rapide du propriétaire.
Le cerveau = 100 milliards de neurones –
C’est sans compter sur les 200.000.000 de neurones de l’intestin et les 40.000 du coeur ! Et le reste…
Chacun de ces neurones contient entre 1000 et 10.000 synapses.
Et chacun d’eux est également constitué de microtubules, véritables systèmes nerveux et « circulatoire » des cellules, et qui sont dotées d’une forme d’intelligence élémentaire comme cela a été démontré dans l’étude d’organismes unicellulaires sans cerveau et sans synapse donc, et cependant capable d’actions « intelligentes » simplement au moyen de microtubules.
Peter Gariaev avait déjà démontré dans ses études sur l’ADN, que l’architecture dynamique de tout le processus dérivait de l’intrication quantique. Et, dans le cerveau, les microtubules sont le principal siège de cette intrication quantique.

Les synapses eux, fonctionnent comme des interrupteurs, qui interviennent des centaines de fois par seconde, pour un nombre d’opérations déclenchant environ 1015 processus / seconde. Mais là, ce n’est pas encore la conscience. L’idée prépondérante dans les milieux mainstream voudrait que ce cerveau ne soit qu’une sorte de bio-ordinateur fabriquant de la conscience, « tout comme le foie fabrique la bile. ».

Mais deux éminentes figures de la physique théorique et des mathématiques, à savoir: Roger PENROSE (Nobel) – et de la neurobiologie : Stuart HAMEROFF – vont démontrer le total inverse, en détaillant la façon dont émerge le mécanisme de la conscience, et le rôle du cerveau qui ne serait en fait qu’un transducteur d’informations pré-existantes. Ces deux scientifiques seront bien naturellement contestés, voire vilipendés, par d’autres scientifiques bien-pensant, ou même par des journalistes dits scientifiques, que le simple fait d’évoquer une conscience extra-neuronale (comme en parle également le Dr.Charbonnier, avec la CIEN « Conscience Intuitive Extra-Neuronale ») exaspère au plus haut point.

Ces deux scientifiques sont donc parvenus à mettre sur pied le plus sophistiqué des modèles biophysiques en mesure d’expliquer comment émerge le mécanisme de la conscience, et quel est le rôle exact du cerveau dans ce processus. Et là il faut rentrer dans ce que l’on appelle, l’intrication quantique, mais au niveau des microtubules du cerveau. Ces microtubules sont les éléments constitutif du cytosquelette, l’architecture mécanique interne des cellules. On peut imaginer un épi de maïs, taille quelques nanomètres de diamètre, dont les grains représenteraient la tubuline. Cette tubuline matérialise la structure la plus profonde des neurones, et garantit la connexion collective. Dès lors ce sont ces microtubules qui autorisent le transport des neurotransmetteurs. On estime qu’il y a environ 1018 tubulines dans notre cerveau.
C’est-à-dire 10.000.000.000.000.000.000.- attention à l’inflation !

Ces microtubules s’occupent de tout dans les cellules, en organisant la forme, la fonction etc… tout ça en communiquant avec l’ADN nucléaire. Elles sont donc « intelligentes » ainsi qu’on a pu l’observer chez la paramécie, organisme unicellulaire qui est capable de nager, d’apprendre, d’éviter les prédateurs, de trouver de la nourriture, et de se reproduire. Tout ça sans cerveau bien sûr, donc sans synapse rien que des microtubules.

La tubuline présente en très grand nombre comme on l’a vu, serait en quelque sorte identique aux circuits « on-off » d’un ordinateur. Cette protéine donc, découverte par Hameroff, jouerait le rôle de q-bits – bits quantiques –
Et les microtubules sont le lieu idéal pour ces tubulines qui peuvent y rester un certain laps de temps en état de superposition quantique, jusqu’à ce qu’un effondrement de la fonction ondulatoire – une décohérence – induise un « moment de conscience ». Cela se produit en moyenne 40 fois par seconde – ce sont les 40 hz que l’on retrouve dans l’EEG – C’est une moyenne – l’amplitude irait de 10 Hz à 100 Hz.

Alors « Je pense donc je suis » Est-ce bien sûr ? – A savoir, « Etre » en totale indépendance et autonomie de Conscience ? – Sans en venir à dire que « nous serions pensés », comme cela était déjà suggéré dans d’anciennes traditions, mais, que nous serions environnés – ce n’est pas le bon terme, car cela se passe sans doute en dehors de l’espace-temps (?) – d’un potentiel informatif de nature quantique, et penser serait alors comme faire un choix, prendre telle ou telle orientation, de manière instinctive ou intuitive, c’est selon (!) pour chaque pensée, mais le plus souvent tout cela inconsciemment. « Rien ne se perd rien ne se crée», le flux des pensées pourrait ainsi en être l’exemple, par ce bio-feedback permanent, entre les sphères des pensées humaines, et ce Cloud ? Ce ne serait alors qu’une simple affinité vibratoire, pour tel ou tel type d’informations, par similitude de fréquences pourrait-on dire, qui déclencherait la connexion. Faire un choix instinctif, ou intuitif, dans les rayonnages quantiques d’une Librairie invisible, où figurent des milliards d’options… à l’infini !

Donc le libre-choix existerait bel et bien puisque l’on « choisirait » nos fréquences en fonction de nos orientations intérieures. Mais c’est sans compter sur les multiples influences externes, parfois « parasites », pouvant émaner cette fois de ces champs morphiques, mais sans doute le plus souvent, d’égrégores de tout type, culturel, religieux, politique… et autres champs d’informations, tel que l’inconscient collectif et autres sphères d’influences, qui eux, peuvent orienter nos choix, là encore totalement inconsciemment, ou presque.
Cette conscience fonctionne un peu de manière alternative, avec du 40 Hz en moyenne ! Et Enedis n’a rien à voir ici ! Donc, un peu comme le courant alternatif de la lumière, et cependant, tout nous paraît d’une si belle fluidité – pour la conscience comme pour la lumière – même si parfois il peut y avoir des sautes ou même des coupures de courant, ce que l’on appelle disjoncter !

Ces moments de conscience se produisent lorsque qu’environ 109 tubulines sont en état de superposition quantique – à cet instant précis nous n’aurions pas encore conscience de l’information – ce n’est que lorsque se produit l’effondrement de la fonction d’onde – la décohérence – que jaillit un instant de conscience, un « micro-instant » (?), qui sera renouvelé x40 dans la seconde en moyenne. Cet effondrement de la fonction d’onde, a été vérifié d’une manière très sophistiquée. Il se déroule, non pas à travers un processus de mesure, comme dans les autres expériences menées en labo par ex., mais à travers la gravité quantique, lorsque ce seuil de 109 tubulines en état d’intrication est atteint au niveau des microtubules.

Le plus étonnant, et qui va dans le sens de cet antique axiome, venu d’orient, me semble-t-il ? « L’homme ne pense pas, il est pensé » – c’est un peu ce que Penrose et Hameroff, avec un raisonnement très rigoureux unissant physique quantique et neurobiologie, révèlent lorsqu’ils avancent que l’origine de la conscience n’est donc pas le cerveau, mais un « Monde Absolu » – une écume quantique sur l’échelle de Planck. Le cerveau n’étant utilisé que comme transducteur quantique d’informations – La-dite information résidant dans le « champ de Plank » 10-33 De fait nous interagissons à chaque instant avec ce qu’il y a de plus fondamental dans l’Univers. Nous serions bien en quelque sorte, un peu les enfants de l’Univers. Cela peut-il confirmer le fait qu’il y aurait alors une espèce de « Cloud » – « Inconscient collectif » de Jung ou « Ordre impliqué » de David Bohm, qui participerait de près ou de loin, à notre «auto-éducation» ?

Autres retrouvailles entre Science & Conscience.
Lors du congrès berlinois sur le thème « Unité et multiplicité », le suisse Richard ERNST (P.N.) Spécialiste de Résonance Magnétique Nucléaire – Prix Nobel de Chimie en 1991 – se retrouve, au terme de ce congrès avec tous les conférenciers, main dans la main avec un certain Tenzin Gyatso. Il subit alors une sorte d’électrochoc qu’il qualifie lui-même de « véritable foudroiement intérieur » – Pas étonnant que quelques années plus tard, il ait invité celui qu’on connaît mieux sous le nom de dalaï-lama.
Cette invitation du 4 Août 2005 –
« Dans le grand auditorium de cet antre zurichois de la science mondialement réputé, qu’est – l’Institut Fédéral de Technologie – 2000 scientifiques et amateurs de sciences sont venus écouter les 6 scientifiques de renommées (génétique – neurobiologie – psychologie – sociologie) et le dalaï-lama Ils ont planché durant 6 heures sur le thème « Peur et anxiété ». La veille, le DL aura déjà écouté un aréopage de chercheurs et d’ingénieurs sur l’initiative du Dr Wolgang KECHT directeur du département des neurosciences.
Deux mois plus tôt, le DL était en conférence à Göteborg en Suède avec deux poids lourds du monde des troubles psychologiques, avant l’apothéose à venir à la mi-novembre à Washington, avec quelques 30 000 participants qui ont débattu sur le thème «  Dialogues entre les neurosciences et la société » –
Traditions spirituelles millénaires et découvertes actuelles convergent-elles ?
« Dans un article paru dans la revue de la célèbre académie américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) il ressort que des ondes gamma de haute amplitude ont été enregistrées par les électroencéphalogrammes disposés sur le crâne de moines bouddhistes ayant pratiqué l’art de la méditation depuis des décennies. »
Ces études ont démontré que les résultats acquis demeurent stables dans le temps.

« Par ces travaux, les chercheurs bouleversent les « certitudes du passé » par lesquelles il était affirmé, concernant le cerveau, « que tout se joue avant l’âge de six ans » Cette « vérité » qui s’appuyait sur la disparition graduelle et attristante des neurones, était une vision « fixiste » , et elle eut cours durant des décennies !
Elle fut même en 1990 – ce n’est pas si vieux que ça ! – l’objet d’un best-seller du Psychologue Fitshugh Dodson.
Mais voilà – rien n’est figé, heureusement –
Virage à 180 ° donc – : Il est attesté que notre cerveau peut évoluer sans cesse jusqu’à la mort – tout dépend de ce que nous en faisons. Jouez de la musique, des dendrites surgiront ici, faites du tennis, elles surgiront là – arrêtez tout – les neurones s’étioleront.
« De nouveaux neurones peuvent donc « pousser » se réjouit Wolfgnag Knecht – on en est persuadé depuis 14 à 15 ans. Cela démolit un dogme centenaire et il nous faut réécrire tous les vieux ouvrages ! »

Quant à Richard Ernst, il affirme « Je ne suis pas religieux, et n’appartiens à aucune confession » et Wolgang Knecht d’ajouter « C’est rafraîchissant pour nous d’avoir de nouvelles perspectives. C’est comme cela que surgissent les idées nouvelles. Je ne suis cependant ni religieux, ni bouddhiste ! ». Simple attrait de la confrontation des idées, qui, il y a quelques années à peine, n’aurait même pas été envisageable dans un congrès scientifique de ce niveau. Wolgang Knecht supervise un réseau de 400 scientifiques.

Donc ça bouge de plus en plus dans ce monde de la science, avec des ouvertures vers ce qui était catalogué il n’y a pas si longtemps, de « paranormal » ou «d’ ésotérique ».

Après donc Wolfgang Pauli, David Bohm, Karl Pribam et d’autres encore, on vient de le voir, Hameroff et Penrose ont senti le besoin de pousser le ballon de la science, beaucoup plus loin que les limites du terrain de football sise dans le Jardin de la Conscience. Jardin luxuriant au demeurant, qui peut tout aussi bien abriter moult expériences de conscience, émanant d’origine diverses et variées, et peut-être bien celles d’un certain Temple (!), dans lequel chacun, à sa mesure, tente de repousser, voire de dépasser également d’autres limites, sans toutefois dépasser les bornes !

Pour aller dans le même sens d’une conscience hors les murs !
Kurt GÖDEL
Ce mathématicien très éminent fut appelé par Einstein et von Neumann, qui étaient ses meilleurs amis : « Le plus grand mathématicien logicien depuis deux mille cinq cents ans » !

Ce mathématicien-théoricien n’hésitait pas à dire à ses confrères :
« Il semble que l’on puisse réfuter l’idée que les mathématiques soient une création de l’esprit humain.[…] Cela implique que les objets et les faits mathématiques existent objectivement et indépendamment de nos actions mentales et de nos décisions »

Cela va donc également dans le même sens d’une conscience hors circuits neuronaux, simplement captée et structurée par ceux-ci.

Kurt GÖDEL n’hésitait pas également à bousculer déjà la bien-pensance de ses confrères scientifiques de l’époque, en avançant par ex. – toujours selon une rigoureuse logique mathématique, dont il était l’expert reconnu :

Qu’« il y a d’autres mondes et d’autres êtres rationnels, différents ou supérieurs à nous.
Le monde dans lequel nous vivons n’est pas le seul dans lequel nous ayons vécu, et où nous devons vivre ».

Tout ce qui précède, n’a été bien sûr qu’un simple essai, avec le grand renfort d’auteurs* précieux, afin de tenter de décrypter à ma mesure, le fonctionnement de nos facultés cérébrales. En premier chef, celles que l’on dit mentales donc, émanant de cette conscience cérébrale utilitaire, avec laquelle nous existons tout simplement. Cette conscience neuronale qui nous fait fonctionner plus ou moins bien tous les jours, tant que la fin du CDD n’a pas sonné!

Mais que penser de cette autre conscience dite extra-neuronale, rapportée par tant de témoignages, – de Mr ou Mme Toulemonde, mais aussi des scientifiques, neurochirurgiens et autres etc… – et qui donc, par la force des choses – coma, mort provisoire ou tout autre aventure durant laquelle le cortex est totalement débranché, ou bloqué, inerte donc, avec EEG plat, ont subi les épreuves d’un « voyage immobile » hors normes ? Des rencontres lumineuses, parfois des êtres dits « célestes », etc… Mais toutefois, toujours dans un contexte dual, où les descriptions, les rencontres et autres expériences, indiquent bien que nous ne sommes pas encore dans la Transcendance de l’Unique, mais toujours dans ce schéma binaire: observateur/observé.

Alors plus encore, que penser de cette « Conscience-du-Soi » , hors de toute dualité cette fois? Cette Conscience-Âme qui serait en mesure de s’intriquer avec les Flux d’Informations Originelles, et donc sous forme de Potentialités non-programmées, non dirigées par je ne sais quel « Influenceur de l’au-delà », puisque devant se situer précisément « au-delà de l’au-delà », hors espace-temps, hors Dimensions, donc totalement libres, non dogmatiques, non structurées, non formelles, non personnifiées donc non anthropomorphiques comme c’est trop souvent le cas, en dehors donc de tout aspect dual, puisque « CELA » ne viendrait pas du dehors, mais bien de l’intérieur-même, de cet Intérieur auquel nous sommes intriqués.

Et c’est là toute la différence, semble-t-il, entre ce qui ressort de l’intrication, cette Fusion ultime dans l’UN, et le mode dual qui régit les sphères où règne l’altérité. Même lorsque l’on se revendique ascensionné, parce que l’on sort d’Astral Sup !

C’est comme l’Eau Pure qui jaillissait de cette Source à Laquelle jadis, nous nous désaltérions….et nous avons souvent cette tendance atavique, à vouloir persister à rechercher cette Source comme étant autre que nous, et donc en dehors, dans le ciel, dans les nuages d’illusions de « l’astralité », ou dans les sphères émotionnelles de la dualité, alors que cette Source est déjà là, silencieuse depuis si longtemps, en chacun de nous! Nous l’avons seulement recouverte avec toutes les émanations de l’ego, intellectuelles, mystico-émotionnelles, et d’autres agents perturbateurs étrangers à l’Unité, et qui agissent comme une véritable « cage de Faraday » inversée, brouillant toute information s’élevant de l’intérieur ?

Alors tout cela rejoint-il un peu ce « Monde des Idées » de Platon ? Ce Monde Absolu, tel l’écume quantique sur l’échelle de Planck.  « Penrose, l’un des plus grand expert de la relativité au monde, mais aussi l’un, de ces rares scientifiques suffisamment subtils pour saisir le sens de la réalité, pense que cette géométrie fondamentale qui réside dans l’échelle de Planck, contient toutes les valeurs platoniques, comme la vérité mathématique et les valeurs éthiques, esthétiques. Il ne s’agit cependant pas de valeurs appartenant réellement à l’homme, mais simplement des valeurs auxquelles l’homme accède en utilisant son cerveau comme transducteur quantique d’information. »  

Peut-être donc, faut-il établir de véritables nuances gradatives, entre ce que l’on appelle communément la conscience – de fait majoritairement le mental, l’intellect, le penser, l’émotionnel, toutes manifestations de réflexions qui font appel au schéma dual  présent ici, mais aussi dans ces autres Dimensions ou demeure toujours « la forme sous toutes ses formes », qu’elles soient éthériques, astrales, mentales ou autres, et qui se résumerait à : celui qui pense, et, l’« objet » de ses pensées.
Ce mécanisme est le plus souvent ici, exclusivement neuronal.

Et puis il y aurait cette Conscience qui, hors de toute dualité, hors de toutes réflexions, hors de toutes représentations, hors de tous schémas mentaux, hors de toutes contingences, surgit d’on ne sait d’où – peut-être de ce « Vide quantique qui n’est pas vide » – dépose une Information, selon les affinités perçues, par une forme d’intrication, comme sur un « nuage de Vide » (!), et s’en retourne, croit-on – mais de fait, tout est déjà Là ! dans ce « Monde des Idées » platonique – Il n’y aurait qu’à faire place à ce Silence venu d’Ailleurs, pour peut-être, ressentir et être inspiré par ces Effluves Lumineuses.




(*) Rupert Sheldrake – Jean-François Houssais – Massimo Teodorani – Philippe Guillemant – Christophe Galfard – Julien Bobroff – Guy-Louis Gavet – Jean-Jacques Charbonnier – Régis Dutheil – ….

Il faut citer encore Karl Pribam qui permit que ces réflexions sur la conscience évoluent de potentiel à réalité, pour lui et pour de nombreux autres scientifiques, en démontrant que l’émergence de cette conscience n’est pas le fruit d’un processus linéaire, et fait donc intervenir des potentiels d’informations relevant du domaine quantique.
Penrose et Hameroff ont mis sur pied le plus sophistiqué des modèles de bio-physique en mesure d’expliquer comment émerge ce mécanisme de la conscience, et le rôle exact du cerveau dans ce processus. L’architecture dynamique de ce process dérive de l’intrication quantique, dont les microtubules sont donc le principal siège.




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Nikola Tesla es-tu là ?

2H37RWF Nikola Tesla (1856-1943), 1919. Tesla in 1919 holding a gas-filled phosphor coated wireless light bulb which he developed in the 1890’s to replace incandescent lamp.

Le 7 janvier 1943, Nikola Tesla meurt, seul, croulant sous les dettes dans une chambre d’hôtel à New York. Une disparition bien triste pour celui qui a été une véritable « rock star » en tant que scientifique et inventeur de génie, à l’origine d’une partie de notre système électrique actuel. Depuis sa disparition, sa popularité n’a cessé d’augmenter. Dans une Grande traversée en quatre épisodes, sur France Culture, en compagnie d’historiens, d’auteurs et de réalisateurs, le journaliste Mattéo Caranta dresse avec nuance un portrait de ce personnage complexe, source de beaucoup de fantasmes.

 

Résumé

Comment parler de Nikola Tesla ? Ce premier épisode se penche sur le “roman Tesla”,  un homme dont la vie mêle sans cesse le réel et la fiction, le spectacle et la science. Une anomalie de l’histoire des sciences, tombée brutalement dans l’oubli.

En savoir plus

Nikola Tesla est un homme aux mille visages, doué d’une imagination débordante. Ses inventions participent de la modernité technique du XXe siècle. Parmi elles, le moteur à courant alternatif, qui structure encore aujourd’hui 80% de nos systèmes électriques. Il est aussi un pionnier de la radio, expérimentateur aux prémices des rayons X, inventeur du premier objet téléguidé, de la bobine Tesla, et de 300 autres brevets.

Personnage atypique pétri de phobies aux airs de gentleman victorien, Nikola Tesla incarne la figure du savant fou et solitaire. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est difficile d’approcher Nikola Tesla : des pans entiers de son existence restent dans l’ombre et font l’objet de spéculations. Son rapport aux autres, l’absence apparente de vie affective, sa méthode de travail : tout, chez Nikola Tesla, interroge.

En réalité, Nikola Tesla s’inscrit dans une tradition scientifique, celle des cabinets de curiosité. Il fait voir des merveilles dans un contexte où le « faire” précède le “savoir”, où la science est encore en mouvement, où les règles rationnelles de la méthodologie et de la démonstration ne sont pas encore établies. Tesla fait voir des merveilles et rêve d’un monde futur forcément meilleur, libéré par ses inventions.

Un personnage romanesque à tous égards

Adulé puis oublié, Nikola Tesla devient, après sa mort, un véritable mythe de la pop culture américaine. La réalité historique de l’ingénieur laisse place au personnage de fiction. Il devient ainsi une référence que se réapproprient de diverses façons certaines théories du complot, qui en font la figure prophétique d’un fonctionnement occulte du monde ; les artistes, qui célèbrent sa capacité d’invention et de poésie pour nourrir leurs projets de fiction ; les pays, comme la Serbie et la Croatie, les deux terres d’origine de Tesla, qui l’érigent en héros national.

Scientifique, poète, inventeur, héros, exilé, savant fou sont les qualificatifs que, tour à tour, se voit attribuer Nikola Tesla. Alors comment raconter son histoire ? Qui est cet homme aux mille visages ? Ce savant méprisé par ses pairs et oublié ? Comment a-t-il construit sa propre mythologie ? Nous lui avons posé la question…

Premier épisode avec :

  • Aleksandar Protic, directeur d’une structure éducative dédiée à la vulgarisation scientifique, inspirée par Nikola Tesla
  • Jean Echenoz, écrivain, auteur notamment de Des éclairs, aux éditions de Minuit
  • Fleur Hopkins-Loféron, docteure en Histoire de l’art
  • Michael Almereyda, cinéaste, auteur du film Tesla (2020)
  • Martine Le Coz, écrivaine, autrice notamment de L’homme électrique, aux éditions Michalon
  • Vladimir Pistalo, historien, directeur de la Bibliothèque nationale de Serbie, auteur de Tesla : A Portrait with Masks, aux éditions Macmillan
  • Bernard W. Carlson, historien, auteur de Tesla : Inventor of the Electrical Age, aux éditions Princeton University Press
  • Patrice Carré, historien
  • Bernadette Bensaude-Vincent, philosophe des sciences, co-autrice avec Christine Blondel : Des savants face à l’occulte. 1870-1940, aux éditions de La Découverte
  • Lecture des textes de Nikola Tesla, par Olivier Martinaud
  • Lecture Des éclairs, de Jean Echenoz par l’auteur lui-même
  • 1. Nikola Tesla, es-tu là

    Mardi 16 août 2022

  • 58 mn
  • pour écouter :

 

Pour aller plus loin

  • L’autobiographie de Nikola Tesla, Mes inventions, est disponible aux éditions Ethos
  • L’homme électrique, de Martine le Coz, aux éditions Michalon
  • Histoire de l’électricité, de Christine Blondel, est disponible en édition poche
  • The Current War : Les Pionniers de l’électricité, un film d’Alfonso Gomez-Rejon (2017)
  • Coffee and Cigarettes, un film de Jim Jarmusch (2003)

Une Grande Traversée signée Mattéo Caranta, réalisée par Rafik Zenine.

Attachée de Production : Marie Viguier. Prise de son : Ludovic Auger, Morgane Danan, Helène Langlois. Mixage : Marie Lepeintre. Documentation : Anne Lise Signoret et Antoine Vuilloz. Traductions : Raphael Kraft et Nicolas Champeaux. Coordination : Christine Bernard.

 

LA GAUCHE ET LE TRANSGENRISME-La gauche et les gens ordinaires … et la religion du progrès

Jean-Claude Michéa -8 octobre 2014

Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du «Progrès» sans jamais pouvoir s’autoriser le moindre regard en arrière. Voudrait-il enfreindre ce tabou – «c’était mieux avant» – qu’il se venait automatiquement relégué au rang de beauf ; d’extrémiste, de réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n’être plus que l’expression d’un impardonnable «populisme». C’est que gauche et droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette anthropologie noire qui fait de l’homme un égoïste par nature. La première tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour l’expression d’une préférence strictement privée. Fort de cette impossible limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le remettre en cause. Comment s’est opérée cette double césure morale et politique ? Comment la gauche a-t-elle abandonné l’ambition d’une société décente qui était celle des premiers socialistes ? En un mot, comment le loup libéral est-il entré dans la bergerie socialiste ? Voici quelques-unes des questions qu’explore, Jean-Claude Michéa dans cet essai scintillant, nourri d’histoire, d’anthropologie et de philosophie.

Philosophe socialiste d’inspiration orwellienne, Jean-Claude Michéa n’a pas attendu l’affaire du Sofitel de New York pour se démarquer de la « gauche DSK ». Sa philosophie politique des gens ordinaires est en effet bien éloignée des analyses du think-tank Terra Nova, dirigé par Olivier Ferrand, proche de l’ancien directeur du Fonds monétaire international. Ferrand suggérait récemment à tout futur candidat socialiste à la présidentielle de cibler électoralement les classes moyennes supérieures plutôt que les classes populaires, considérées comme irréductiblement réactionnaires – slogan possible : « Plutôt les bobos que les prolos »… Depuis Impasse Adam Smith (Climats, 2002), Michéa déconstruit la « religion du progrès » qui a égaré la gauche, acculée de courir après les prétendues avancées de la modernité. Car cette gauche « moderne » déteste regarder dans le rétroviseur ou éprouver le moindre pincement de cœur pour le monde d’hier, qu’elle juge forcément « réac’ ». Michéa se sent ainsi plus proche des partisans de la démondialisation que des apôtres de la globalisation, même amendée par l’inévitable discours sur la régulation, qui n’est, selon lui, qu’une façon d’aménager socialement le capitalisme financier. C’est en ce sens que la gauche « progressiste » est victime du Complexe d’Orphée. Cet Orphée qui rejoint au royaume des morts sa belle Eurydice, mordue par un serpent le jour de leurs noces, afin de la ramener dans le monde des vivants. Seule condition, lui intime Hadès : ne pas se retourner derrière lui. « Le tabou fondateur de toute pensée de gauche […] est bien cette interdiction religieuse de regarder en arrière ou, a fortiori, d’accorder le moindre intérêt à la recherche du temps perdu », écrit l’auteur.

Nicolas Truong sur philomag.com

Jeunisme, sans-frontiérisme, béatitude néotechnologique, ringardisation des vieux et de la culture populaire, rien n’illustrerait mieux cette gauche que les postures des Inrockuptibles, de Libération ou du Grand journal de Canal+ qui célèbre la transgression publicitaire et la subversion subventionnée, et ridiculise un peuple aux nappes à carreaux et aux cheveux gras, mis en scène par les Deschiens et autres humoristes au conformisme prétendument « décalé ». Pour que la gauche gagne et retrouve son tranchant, Michéa l’invite, au contraire, à s’intéresser aux « gens de peu », comme les peignait l’écrivain Pierre Sansot, c’est-à-dire à « la femme de ménage qui joue au loto tous les vendredis, à l’ouvrier qui lit L’Équipe ou la petite veuve qui promène son teckel ». Jean-Claude Michéa revisite cet « anarchisme tory », cette gauche à la fois radicale et conservatrice qu’il avait déjà décelée chez George Orwell – Orwell, anarchiste tory (Climats, 1995). Un socialisme qui accepte de regarder en arrière et qui ne considère pas les mœurs des gens ordinaires avec l’œil hautain de certains bourgeois des grands centres urbains. Une gauche proche d’Albert Camus et de Pier Paolo Pasolini, de John Ford et de Jacques Tati. Mais Jean-Claude Michéa n’a peut-être pas totalement perçu que la « bien-pensance » avait changé de camp. Et que ce n’est pas la « gauche sans papiers » mais « la droite décomplexée » qui est aux commandes, au sommet de l’État et dans les médias. Vous l’aurez en tout cas compris, aux primaires socialistes, Michéa optera pour un socialisme « primaire », celui des gens ordinaires.

 

Beaucoup se sont étonnés de la manière dont toute la gauche, de la plus molle à la prétendument plus radicale, s’est récemment et unanimement prononcée en faveur des choix du Planning familial, c’est-à-dire en faveur des idées de l’Église Trans. Il me semble que c’est se méprendre sur la nature (réelle) de la gauche. Comme le note Jean-Claude Michéa dans « Le Complexe d’Orphée » :
« Le basculement inévitable du libéralisme culturel dans le libéralisme économique possède, bien entendu, son pendant symétrique. Si la logique du capitalisme de consommation est de vendre n’importe quoi à n’importe qui (business is business), il lui est en effet indispensable d’éliminer un à un tous les obstacles culturels et moraux (tous les “tabous” — dans la novlangue libérale et médiatique) qui pourraient s’opposer à la marchandisation d’un bien ou d’un service (sous un capitalisme digne de ce nom, il doit être évidemment possible de louer à tout moment le ventre d’une “mère porteuse” ou de commander sur catalogue une épouse ukrainienne ou un enfant haïtien).
Le libéralisme économique intégral (officiellement défendu par la droite) porte donc en lui la révolution permanente des mœurs (officiellement défendue par la gauche), tout comme cette dernière exige, à son tour, la libération totale du marché. D’un point de vue topologique, on pourrait dire que le libéralisme est structuré comme un ruban de Möbius : il présente toujours deux faces apparemment “opposées”, mais qui, dans les faits, n’offrent aucune solution réelle de continuité. Tel est, en définitive, le véritable fondement de la division actuelle du travail entre la “droite” et la “gauche”, que seules les contraintes de la comédie électorale incitent encore à masquer sous les rhétoriques respectives des deux ailes du château libéral. »
C’était déjà des gens de gauche qui, dans les années 1970, se prononçaient plus ou moins ouvertement en faveur de la pédophilie. Et c’est aujourd’hui à gauche qu’on défend la prostitution comme un métier comme les autres, digne et même émancipateur. La gauche a toujours soutenu, au nom du progrès — aussi bien social que technologique —, tout et n’importe quoi.
Comme le souligne Michéa dans son livre, la gauche, c’est depuis longtemps déjà le parti de la transgression aveugle « de toutes les limites morales et culturelles léguées par les générations antérieures », en direction de « l’indifférenciation et de l’illimitation absolues ». « Aux yeux de l’intellectuel de gauche contemporain, il va nécessairement de soi que le respect du passé, la défense de particularismes culturels et le sens des limites ne sont que les trois têtes, également monstrueuses, de la même hydre réactionnaire. » C’est ainsi que la dévastation industrielle de la planète, en cours depuis déjà des décennies, et même des siècles, on la doit en (bonne) partie à la gauche — et aussi à la droite — et à son culte du développement technologique.
Beaucoup de gens continuent malgré tout d’associer la gauche à la lutte pour l’égalité, contre la hiérarchie et l’autoritarisme, pour l’émancipation, pour le « progrès social » — et la droite à la préservation des hiérarchies sociales, de l’autorité, de l’ordre établi. S’il y a du vrai là-dedans (surtout concernant la droite), il y a aussi beaucoup de faux. La fascination de la gauche pour le progrès technologique l’a toujours amenée (paradoxalement) à soutenir des horreurs, des choses hautement nuisibles pour le « progrès social », pour l’égalité, pour la démocratie. Il y a longtemps que la gauche n’est plus (réellement) une force en faveur de l’égalité, de la démocratie, de la justice, etc.
Certes, les visées transgressives de la gauche peuvent parfois produire des résultats qui se défendent :
« Il ne s’agit pas de nier que la révolution permanente des mœurs – que le capitalisme porte en lui comme la nuée l’orage – ne puisse induire, à la marge, certains effets d’émancipation tout à fait réels (le statut des femmes ou des homosexuels s’est, de toute évidence, objectivement amélioré au cours des dernières décennies). Le problème, c’est que le marché ne peut émanciper les êtres humains que selon ses propres lois (ce que Debord formulait, à sa manière, en écrivant que dans la société du spectacle “le vrai est un moment du faux”). Cela signifie que chacune de ces “libérations” particulières demeure structurellement soumise aux lois générales de l’aliénation capitaliste (“la femme qui ne se libère de la tyrannie de la tradition que pour se plier à celle de la mode” — écrivait par exemple Christopher Lasch — ou l’adolescent qui ne se révolte contre le pensionnat religieux que pour se soumettre aux diktats, bien plus sévères encore, de la “culture jeune”). » (Michéa, Le Complexe d’Orphée)
La gauche, c’est juste l’aile gauche du capitalisme technologique.

Résister au mensonge-vivre en chrétien dissident

de Rod Dreher  (Auteur), Hubert Darbon (Traduction)-14 avril  2021

éditions Artège

Né en 1967, Rod Dreher est journaliste pour le magazine The American Conservative. Il a collaboré auparavant au New York Times. Originaire d’une famille méthodiste, il se convertit au catholicisme en 1993 puis à l’orthodoxie en 2006. Son invitation à retrouver la tradition de philosophie morale aristotélicienne rencontre un puissant écho outre-Atlantique. Auteur du mémorable Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus, succès de librairie aux États-Unis comme en Europe, l’auteur récidive avec Résister au mensonge, Vivre en chrétiens dissidents.

 

Après son brillant essai sur le « pari bénédictin », Rod Dreher développe une réflexion aussi puissante que féconde autour du soft totalitarisme occidental. Pas d’interdiction officielle d’opinion, pas de déploiement d’un État policier, mais l’émergence insidieuse d’une tyrannie douce qui, sous l’égide d’un credo progressiste, annihile tout esprit critique et paralyse jusqu’au plus indépendant des libres penseurs. Qu’est-ce que le soft totalitarisme ? Comment l’homme moderne en vient-il à renoncer à sa liberté d’expression et aux lumières du bon sens ? Pourquoi l’Occident est-il gagné par le novlangue et la réécriture de l’histoire ?
C’est en s’appuyant sur les précieux témoignages d’anciens dissidents des régimes communistes que le penseur américain répond aux interrogations de notre époque. Incisif et lucide, il place le chrétien devant le vertige des temps d’aujourd’hui et de demain et l’appelle à la foi profonde, à la résistance familiale, à la soif de la vérité, seules à même de fissurer les fantasmes d’une époque qui nous infantilise et nous noie dans les paradis artificiels.
Aiguillé par l’exigence de vérité, cet essai magistral nous donne les moyens de résister au mensonge qui ronge et liquéfie l’âme.

pour aller plus loin 

Les apparitions de Marie-Lourdes et le pélérinage du Rosaire vécu par Annie, hotesse

 

Il y a 13 lieux d’apparition de Marie, mère de Jésus, qui sont reconnus par l’Eglise catholique et d’autres qui, sans être reconnus, donnent lieu à des pèlerinages autorisés par elle.

Par ailleurs, l’Eglise orthodoxe reconnaît 5 apparitions mariales  en Egypte entre 1968 et 2009.

L’Eglise anglicane reconnaît aussi 3 apparitions mariales dont celle de Lourdes.

Parmi les 13 lieux d’apparition reconnus par l’Eglise 4 se situent en France : Laus (1664-1718) ( cf Notre Dame du Laus), La Salette (1846), Lourdes ( 1858) et Pontmain (1871).

Citons aussi,  hors de France, le pélerinage célèbre de Fatima (Portugal -1917)

Parmi les autres pélerinages autorisés mais non encore reconnus par l’Eglise, celui de Guadalupe au Mexique ( 1531) est le plus important de la chrétienté. ( cf Notre Dame de Guadalupe   ;      Avec 20 millions de personnes qui visitent la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico où est exposée son image, dont près de la moitié le 12 décembre (et les jours précédents), le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe est le lieu de dévotion catholique le plus visité après le Vatican.

Les apparitions de « la belle Dame« , « aquero » à Bernadette Soubirous

Bernadette Soubirous

la maison du Pélerin 

Bernadette Soubirous n’était qu’une jeune adolescente de 14 ans lorsque la vierge Marie lui est apparue. Une série de 18 apparitions du 11 février  au 16 juillet 1858 transformera sa vie à tout jamais et fera d’elle la porteuse du message de Lourdes.

Fille de François et Louise Soubirous, Bernarde-Marie Soubirous est née à Lourdes le 7 janvier 1844 au moulin de Boly. Rapidement ses proches l’appeleront Bernadette. Ses parents ne sont pas pauvres, son père est meunier et locataire du moulin. Les affaires marchent bien. Elle est l’aînée de 9 enfants, dont 4 seulement arriveront à l’âge adulte. De santé fragile, en novembre 1844, elle ira en nourrice à Bartrès jusqu’en avril 1846. Elle revient au moulin, c’est l’époque du bonheur.

Son père et sa mère sont de braves gens, pieux et généreux avec les pauvres. Plus tard vont arriver les moments difficiles : décès des petits frères et soeurs et blessure grave du père au travail. Il perdra un oeil.

La « révolution industrielle » fera le reste. Le moulin ne rapporte plus de quoi payer le loyer et la famille est expulsée en juin 1854.

François, le père, loue un moulin plus petit et moins cher mais moins rentable. C’est à nouveau l’échec. Il devient manoeuvre. Louise, sa mère, va faire des ménages et Bernadette reste à la maison s’occuper de ses frères et de sa soeur. Elle ne va pas à l’école et parle le bigourdan. Elle ne va pas non plus au catéchisme et donc ne peut pas faire sa première communion.

En 1854, Bernadette est atteinte du choléra. Elle vivra mais restera très fragile.

En février 1857, leur cousin, Sajous, accepte de les loger gratuitement dans une pièce appelée « le Cachot« . C’est une ancienne cellule de prisonnier. Une seule pièce, sombre et malsaine, leur servira de cuisine et de chambre pour 6 personnes.

A partir de janvier 1858, elle ira à l’hospice des soeurs qui font aussi école (les soeurs de l’instruction chrétienne de Nevers). Elle va régulièrement, avec sa soeur et des amies de son âge, ramasser du bois mort pour se chauffer dans le glacial cachot.

« Que soy era l’immaculada Concepciou »

Ce 11 février 1858 elle va avec sa soeur Toinette et une amie à Massabielle (vieille pierre en bigourdan) pour ramasser du bois mort.

C’est là que, dans le creux du rocher, lui apparut la « belle dame ». A son retour à la maison, elle en parle à ses parents qui lui conseillent de n’en rien dire à personne. Ils ont bien assez de soucis comme ça…

Elle retourne à Massabielle le dimanche 14 février et à nouveau la dame lui apparait. Elle reste à genoux, sort son chapelet et prie. Son visage est radieux.

Le jeudi 18 février est le jour de la troisième apparition. La dame lui parle pour la première fois :

« Voulez vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours ? ».

Puis elle ajouta

« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre ».

Vendredi 19 février, 4ème apparition.

Samedi 20 février, 5ème apparition.

Dimanche 21 février, 6ème apparition.

Le lundi 22 février a été un jour sans apparition.

Mardi 23 février, 7ème apparition.

Mercredi 24 février, 8ème apparition au cours de laquelle la dame parle de nouveau :

« Pénitence, pénitence, pénitence. Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs. »

C’est lors de la 9ème apparition, le Jeudi 25 février que la dame lui dit : « Allez boire à la fontaine et vous y laver » avant d’ajouter

« Vous mangerez de cette herbe qui est là ».

Bernadette fait donc un trou dans l’herbe, à l’endroit où elle se trouvait. De ce trou va jaillir la source.

Le vendredi 26 février a été un jour sans apparition.

Samedi 27 février, 10ème apparition. Les mêmes paroles que le 24 février sont prononcées.

Dimanche 28 février, 11ème apparition, les mêmes paroles sont de nouveau prononcées.

Lundi 1er mars, 12ème apparition.

Mardi 2 mars, 13ème apparition. La dame lui dit :

« Allez dire au prêtre qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle ». 

Mercredi 3 mars, 14ème apparition et nouvelle demande la dame pour la chapelle.

Jeudi 4 mars, 15ème apparition sans demande et dernier jour de la quinzaine.

Les autorités de la ville empêchent à présent l’accès à la grotte. Elle sera interrogée plusieurs fois par la police mais ne variera jamais dans ses déclarations. On veut lui faire dire qu’elle a vu la vierge mais elle continuera à dire « la dame » ou « aquero ».

Le jeudi 25 mars, elle pourra retourner à la grotte. Ce sera la 16ème apparition. Bernadette demande son nom à la dame qui lui répond « Que soy era l’immaculada Concepciou » (je suis l’immaculée Conception).

Après avoir été menacée de prison, à la fin de la 17ème apparition du Mercredi 7 avril à laquelle le juge était venu assister, la flamme du cierge de Bernadette se mit à lécher sa main, sans la brûler. Un docteur présent sur les lieux, le docteur Douzous, confirmera les faits. C’est le miracle du cierge.

La 18ème et dernière apparition date du vendredi 16 juillet et il n’y eut pas de parole.

Lourdes en 1858

La vie de Bernadette Soubirous est largement détaillée ici. On en tirera seulement ces quelques extraits :

Le , Bernadette quitte les Pyrénées, qu’elle ne reverra jamais. Elle arrive le 7 à la maison mère, le couvent Saint-Gildard de Nevers.

Le , elle prend l’habit de novice et reçoit le nom de sœur Marie Bernard.

À partir de 1875, elle est constamment malade. Elle est atteinte de tuberculose et souffre de son asthme chronique. Elle prononce ses vœux perpétuels le . Après avoir fait ôter toutes les images pieuses de sa chambre pour ne conserver qu’un crucifix, elle meurt à l’infirmerie Sainte-Croix le , à 15 h 30, à l’âge de 35 ans.

Elle est canonisée ( cf là canonisation) le  par le pape Pie XI, non en raison des apparitions dont elle dit avoir été le témoin, mais eu égard à sa foi et à l’exemplarité de sa vie religieuse.

Avant cette date et pour les besoins de l’instruction du procès de béatification ( cf là), phase qui précède celle de la canonisation, son corps doit être exhumé : le cercueil est ouvert trois fois, le 22 septembre 1909, le 3 avril 1919 et 18 avril 1925. Les docteurs sont surpris que le cadavre ne répande aucune odeur vu la tuberculose osseuse et le chancre du genou de Bernadette Soubirous. L’odeur de sainteté étant un critère retenu pour la béatification, les autorités religieuses n’hésitent pas à faire appel à des médecins attestant avoir retrouvé le corps de la future sainte dans un état de « conservation extraordinaire »« intact » voire « in-corrompu » ( cf là l’incorruptibilité). Tel est le cas lors de la première exhumation de Bernadette Soubirous, les docteurs faisant état d’une « conservation extraordinaire » .

Le docteur Thérèse Valot, tenant compte de la présence de charbon et de sels, estime pour sa part que « le corps de Bernadette a été embaumé ». À chaque exhumation, l’épiderme est lavé à deux reprises avec des détergents. On souhaite exposer le corps, mais « la face noirâtre avec les yeux et le nez excavés auraient produit sans doute sur le public une impression pénible. » Aussi charge-t-on un artiste d’exécuter un masque de cire colorée qui, depuis, recouvre le visage de Bernadette. Pour une même raison, les mains subissent un traitement analogue.

Elle est béatifiée le 14 juin 1925 et le 3 août de la même année , son corps, placé dans une châsse de verre et de bronze, est transféré dans la chapelle Saint-Gildard de son couvent, où les pèlerins affluent aussitôt pour le voir.

Le pèlerinage du Rosaire 

 

Le pèlerinage du Rosaire ( cf là)

 

Le rosaire, à l’origine, est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains qui symbolisent cinquante roses envoyées à Marie. Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus. Depuis le pontificat de Jean-Paul II, un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines.

Le pape Jean-Paul II a expliqué dans la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae que « chaque mystère du chapelet, bien médité, met en lumière le mystère de l’homme. En même temps, il devient naturel d’apporter à cette rencontre avec la sainte humanité du Rédempteur les nombreux problèmes, préoccupations, labeurs et projets qui marquent notre vie. “Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi” (Ps 55:23). Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux aux cœurs miséricordieux du Christ et de sa Mère. »

Les prières répétitives apparaissent dès les premiers siècles du christianisme. On attribue à Antoine le Grand, ermite dans le désert d’Égypte, l’invention du komvoskhinion, chapelet orthodoxe encore utilisé par les moines du mont Athos.

La dévotion du Rosaire, déjà en usage chez les Cisterciens depuis le XIIème siècle, s’est développée au XIIIème siècle sous l’influence des Dominicains. Il n’existe sous sa forme actuelle que depuis le XIV ème  siècle. C’est pourquoi de nombreux tableaux de la « Vierge du Rosaire » représentent celle-ci offrant une rose ou un chapelet à des membres de cet ordre : saint Dominique, le fondateur, ou Alain de La Roche et Catherine de Sienne.

 

Le Rosaire des Dominicains date du XIIIème siècle. Au terme de trois jours de prière dans la forêt de Bouconne, aux portes de Toulouse, Dominique de Guzmán aurait reçu le Rosaire comme moyen de convertir les populations adeptes du catharisme. Cette légende ne fait que traduire l’attachement des Dominicains à la récitation du Rosaire, mais celui-ci ne s’est stabilisé que beaucoup plus tardivement, vers le XVème  siècle.

C’est au frère dominicain Alain de la Roche, né en Bretagne en 1428, que l’on doit sa diffusion : il prêche en Flandre puis à Lille, où, en contact avec des monastères chartreux, il découvre les clausules de Dominique de Prusse, qui l’enthousiasment. Alain de La Roche devient alors l’apôtre du Rosaire, qu’il appelle « Psautier du Christ et de la bienheureuse Vierge Marie ».

Notre-Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de Marie.

Pour accéder à la page des mystères du Rosaire 

Pour écrire cet article, j’ai rencontré Annie qui participe depuis 25 ans au pélerinage du Rosaire organisé par l’Association du Rosaire Bourgogne -Franche-Comté  comme il l’est aussi dans chaque région de France et des DOM-TOM. Il commence le premier lundi d’octobre. ( cette année il aura lieu du 4 au 9 octobre2022)

C’est un des plus grands pélerinages de Lourdes. ( on peut citer aussi  le pélerinage de l’Ordre de Malte, le pélerinage militaire international, le pélerinage national du 15 août, le pélerinage Lourdes cancer espérance, parmi environ 35 pélerinages nationaux et internationaux)  Le pélerinage du Rosaire  regroupe environ 50 000 pélerins. Les départ se font en TGV spéciaux et de jour depuis 2015. Pour la région, partent environ 1200 pélerins dont 80 malades et environ 200 jeunes des écoles catholiques de la région.

C’est une gigantesque organisation  pour le voyage d’abord et ensuite sur place. Le pélerinage du Rosaire  fut fondé en 1908 par l’ordre des Dominicains (ordre des frères prêcheurs). Il nécessite au départ et sur place  la présence de médecins, d’infirmiers, aide-soignants, brancardiers  qui accompagnent  les malades qui recevront  les soins nécessaires au cours du voyage et durant le pélerinage dans un hôpital construit à cet effet à l’intérieur du sanctuaire.

Les rôles de tous les accompagnateurs sont  très précis et l’organisation d’ensemble  est de « type militaire » dit Annie .

Il y a les hôtesses  qui accueillent, renseignent, aident à prier pour les chemins de croix, à recueillir l’eau de Lourdes aux fontaines, participent à la vente des livres, chapelets et autres objets en lien avec le pélerinage. Le service est entièrement bénévole sans autre avantage que la joie de servir. Les hôtesses porte un uniforme et tous les frais du séjour sont à leur charge.

photo hôtesses 2021

 

Plusieurs milliers d’hospitaliers et hospitalières sont au service des 1500 malades du pélerinage avec médecins, pharmaciens, infirmières, kinésithérapeutes, brancardiers … C’est une hospitalité d’accompagnement dans la prière des mystères du Rosaire   : mystères joyeux, douloureux, glorieux et lumineux   en lien avec la vie de Jésus et Marie. ( cf là  la page de présentation des mystères)

Les commissaires assurent le fonctionnement technique et l’organisation des cérémonies du Pélerinage du Rosaire. Ils constituent le service d’ordre durant cette semaine.

Enfin la chorale du Rosaire se constitue par région et se regroupe à Lourdes où elle anime les diverses célébrations.

Tous les jours les laudes ont lieu à 8h15 et les vêpres à 18h. Il ya aussi les confessions, les chemins de croix sur la colline ou dans la prairie. Il y a aussi les conférences grandes et moins grandes , les témoignages, les échanges autour de différents visages de l’Eglise ( action catholique des milieux indépendants, équipes du Rosaire, Espérance et Vie, fraternités laïques dominicaines, monde rural  etc…) Il y aussi le cinéma autour des thèmes en lien avec l’Eglise et son message.

Les guérisons de Lourdes

Les guérisons de Lourdes qui sont considérées comme miraculeuses par l’Église catholique, depuis les premières en 1858 jusqu’à 2020, sont au nombre de 70 reconnues  sur près de 7 200 jugées inexpliquées

Pour qu’une guérison soit reconnue comme miraculeuse par l’Église catholique, il faut qu’un groupe de médecins la déclare complète, durable et « inexplicable dans l’état actuel des connaissances médicales », puis qu’un évêque la déclare miraculeuse. Ces miracles sont attribués à la Vierge Marie, et ont contribué à faire des sanctuaires de Notre-Dame de Lourdes un important centre de pèlerinage.

En 1884, l’Église catholique a mis en place une structure (le bureau des constatations médicales) pour examiner les déclarations et, parfois, authentifier les miracles. Le processus d’authentification passe par trois grandes étapes : examen par le bureau médical de Lourdes (ancien bureau des Constatations), transfert au bureau médical international (comité médical international de Lourdes fondé en 1925), investigation par le diocèse d’origine de la personne guérie.

À ce jour (), sur plus de 7 300 dossiers de guérisons déposés à Lourdes depuis 1883, et considérées comme inexpliquées par le bureau des constatations, 70 guérisons ont reçu le statut de « guérison miraculeuse » après un processus qui s’étale sur plusieurs années ( de l’ordre de 10 ans), soit un peu moins de 1 %.

 

Seules les deux premières étapes ont un caractère véritablement scientifique (la dernière étape est essentiellement de nature religieuse) et mènent à une éventuelle déclaration du bureau sur le caractère non explicable scientifiquement au moment de la guérison. À cette étape, les médecins invités à s’exprimer (et l’avis ainsi formé) ne se limitent pas aux seuls médecins catholiques. Tout médecin présent peut tenter de proposer une explication naturelle à la guérison. Les critères de base examinés par le bureau médical sont les suivants :

  • la maladie doit avoir été elle-même authentifiée et le diagnostic confirmé préalablement à la supposée guérison ;
  • le pronostic doit être totalement clair pour les médecins (y compris quand il s’agit de lésions à caractère permanent ou d’un pronostic de décès) ;
  • la guérison doit être complète, immédiate, sans convalescence, définitive et sans rechute ;
  • aucun des traitements ne peut être considéré comme la cause de la guérison, ni y avoir contribué.
  • Dans la thèse de Justine louis  page 108( cf supra)
  • le nombre de guérisons retenues par le Bureau médical de Lourdes a diminué depuis plusieurs années.
  • Entre 1918 et 1947 soit 30 ans, (année de la création du CMIL), le Bureau enregistre 611 déclarations de guérisons, et en reconnaît 228318.
  • De 1947 à 1971 soit 25 ans , sur les 1 057 guérisons déclarées, 58 ont été retenues comme « certaines, définitives et extraordinaires »
  • Puis, de 1972 à 1990 ( soit 19 ans), 3 seulement ont été certifiées sur les 284 allégations reçues au Bureau320.

Annie a bien connu Jean-Pierre Bely originaire de la région. Le 66 ième miraculé de Lourdes est déclaré miraculé en 1999 après douze ans  d’examens divers. Il est guéri d’une sclérose en plaques.

Voir sur le site de l’Eglise catholique la déclaration de Claude Dagens alors évêque d’Angoulême  de reconnaître le 9 février 1999 la guérison de Jean-Pierre Bely comme un don personnel de Dieu

« Au nom de l’Église, je reconnais donc publiquement le caractère authentique de la guérison dont a bénéficié Monsieur Jean-Pierre BÉLY à Lourdes, le vendredi 9 Octobre 1987.
Cette guérison subite et complète est un don personnel de Dieu pour cet homme et un signe effectif du Christ Sauveur, qui s’est accompli par l’intercession de Notre Dame de Lourdes. »

 

Dans sa thèse soutenue en  2008 sur l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II , Justine Louis écrit ceci page 97 à propos de la guérison de Jean-Pierre Bely :

« il n’est pas anodin de remarquer qu’en 1999, lors de la reconnaissance de la guérison de Jean­Pierre Bély, 66ème miraculé de Lourdes, son évêque, Mgr Dagens, décide de ne pas employer le mot « miracle ». L’évêque d’Angoulême préfère insister sur le caractère subjectif du « signe », en laissant chacun interpréter à sa manière la guérison : « J’ai interprété cette guérison comme un don de Dieu. Mais chacun est libre : d’autres peuvent penser autrement. »
Comme le rappelle le Dr Theillier, directeur du Bureau Médical de Lourdes : « On ne pourra jamais prouver un miracle, comme un miracle ne prouve rien en lui­ même »
, seule la foi apporte la certitude de la présence de Dieu dans la vie des hommes. Le miracle, lui, n’est qu’un signe qui ne peut être prouvé et qui laisse libre de croire. Bernadette Soubirous a dit : « Je ne suis pas amenée à vous faire croire, mais à vous le dire. » De plus, nous avons déjà souligné l’amalgame que certaines personnes opéraient entre les mots « miracle » et « prodige ». La hiérarchie catholique déplore que trop de fidèles perçoivent avant tout l’aspect extraordinaire du miracle. « 

Voici aussi le témoignage de Soeur Bernadette Moriau, la 70 ième miraculée de Lourdes en 2008

 

Pour ceux qui voudraient approfondir l’extraordinaire chrétien dans l’Eglise catholique vous êtes invités à accéder à la thèse  d’histoire contemporaine de  Justine Louis soutenue à L’Université Jean Moulins Lyon III en 2008 :

L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« La synagogue brûle mais nous regardons ailleurs »- l’appel de Michel Onfray

Je relaie cet appel de Michel Onfray paru le 30 juillet dans le JDD

Le philosophe et essayiste Michel Onfray dénonce « un troisième temps de l’antisémitisme », alimenté selon lui par certains membres de la gauche, du Parti Communiste et de la France Insoumise notamment. 

Voici la tribune de Michel Onfray :  « Le service communication du président de la République avait fait savoir qu’à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv, il prononcerait à Pithiviers « un discours offensif ». Comme on pouvait s’en douter, ce fut une bouillie pour les chats dont la trame fut que l’antisémitisme était bel et bien là, mais chez Éric Zemmour, juif au demeurant, ou du côté d’une « extrême droite » fantasmée, qu’on songe en effet à ce qu’elle est vraiment en lisant Brasillach ou Rebatet, Déat ou Doriot. Le mot d’ordre était : la synagogue brûle, mais regardons ailleurs.

Nous sommes pourtant entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme : après sa formule anti-judaïque chrétienne qui invoque le peuple déicide​, puis sa formule anticapitaliste qui, sauf rares exceptions, rassemble les socialistes du XIXe siècle qui, Marx et Engels compris, assimilent les Juifs au Capital et à l’Argent dont il faudrait se défaire, voici venu le temps de sa formule antisioniste qui permet à la gauche des barbelés d’inviter à la haine du peuple d’Israël depuis 1948 en invoquant colonialisme, crimes contre l’humanité et régime d’apartheid. Cet antisionisme procède d’un islamo-gauchisme dont ses partisans nient qu’il existe, c’est d’ailleurs leur signature, car le négationnisme est la meilleure façon de refuser le débat : on ne discute pas de ce qui n’existe pas !

Une « proposition de résolution condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien » a été présentée par un certain nombre de « député-e-s », sic, dont Fabien Roussel, patron du PCF. Ce texte a été déposé par le député communiste Jean-Paul Lecoq, par ailleurs vice-président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale ! Il est signé par 38 parlementaires issus des quatre groupes de gauche.

Des députés PCF, LFI, PS et EELV ont donc paraphé un texte qui invoque sans vergogne « la domination d’un groupe racial » sur « un autre groupe racial d’êtres humains ». Les fascistes des années 1930, la véritable extrême droite donc, eussent aimé qu’on oppose ainsi la race juive à la race palestinienne afin de fustiger la première pour mieux célébrer la seconde ! Le Drumont de La France juive eût applaudi des deux mains. Et je ne vais chercher ma référence que de ce côté-là du Rhin…

Pourquoi le PCF se trouve-t-il en pointe sur ce genre de combat antisémite ? Et LFI en compagnon de route ? À cause d’un mythe gaullo-communiste qui s’avère le non-dit de la politique française alors qu’il en constitue l’axe depuis l’après-guerre. Cette gauche, si prompte à en appeler à l’Histoire, oublie ce qu’elle a été véritablement au profit d’une légende savamment entretenue par ceux qui assurent la domination gramscienne depuis l’après-guerre gaulliste. Car dans les années noires, nombre de socialistes ou de communistes ayant connu la Première Guerre mondiale soutiennent Pétain, sinon la collaboration, par pacifisme.

Les premiers gaullistes qui partent à Londres après l’Appel du 18 juin 1940 ne sont pas communistes puisqu’à cette époque le PCF soutient le pacte germano-soviétique qui, jusqu’au 22 juin 1941, invite à collaborer avec l’occupant nazi sous prétexte que marxistes-léninistes et nationaux-socialistes ont les mêmes ennemis : la City, les gaullistes, la ploutocratie, les États-Unis, le capitalisme et… les Juifs. Le PCF collabore donc.

Nous sommes entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme

Pour preuve, dans l’édition de L’Humanité datée du 4 juillet 1940, on peut lire ceci : « Travailleurs français et soldats allemands, il est particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur, de voir de nombreux Parisiens s’entretenir amicalement avec des soldats allemands soit dans la rue, soit au bistrot du coin. Bravo camarades, continuez, même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants… «  Les bourgeois stupides et malfaisants, voilà un genre de petite musique très contemporaine.

C’est de Gaulle qui crée ce mythe d’une France gaullo-communiste résistante. Cette légende lui permet de rassembler les Français dans un temps où ils se trouvent plus divisés que jamais. S’il avait dû, lui qui disposait de la légitimité de la Résistance, demander des comptes après-guerre aux intellectuels, aux journalistes, aux écrivains, aux magistrats, à la police, à l’armée, aux universitaires, aux banquiers, aux apparatchiks du PCF donc, et à tant d’autres qui ont rendu l’Occupation possible, la France eût été proprement ingouvernable.​

Mais nous n’en sommes plus là.

À l’heure où tout le monde invoque l’Histoire, banco, allons-y : écartons les idéologues de cour et déconstruisons cette mythologie qui permet à « la gauche » de croire qu’elle incarne systématiquement le camp du bien, de la morale et de la vertu, y compris quand elle pare son antisémitisme d’un antisionisme que partageait déjà le Grand Mufti de Jérusalem qui souhaitait ardemment la victoire du IIIe Reich.

Il y aurait en effet beaucoup à dire sur la panoplie de l’homme de gauche : de « l’homme régénéré » à coups de tribunal révolutionnaire et de guillotine par Robespierre en 1793 à « l’homme déconstruit » de Sandrine Rousseau ; du colonialisme célébré par Jules Ferry qui, au nom des principes de 1789, envoie la soldatesque ​française en Algérie, à cette même idéologie soutenue par la guillotine activée pendant la guerre d’Algérie par un ministre de l’Intérieur SFIO qui avait pour nom François Mitterrand ; de la haine des homosexuels, de la contraception​, de l’avortement portée par le PCF dans les années 1950 à la marchandisation du corps humain soutenue aujourd’hui par une certaine gauche.

Un mot pour finir : à Tel-Aviv, où un ami m’avait hébergé dans le quartier de Jaffa, j’ai été réveillé le premier petit matin par l’appel du muezzin lancé du haut du minaret de l’une des quatre mosquées de la ville. Singulier régime d’apartheid celui dans lequel la « race palestinienne » peut prier son Dieu en toute sécurité ! »

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien,

présentée par Mesdames et Messieurs

JeanPaul LECOQ, Moetai BROTHERSON, Alain BRUNEEL, MarieGeorge BUFFET, André CHASSAIGNE, Pierre DHARRÉVILLE, JeanPaul DUFRÈGNE, Elsa FAUCILLON, Sébastien JUMEL, Karine LEBON, Stéphane PEU, Fabien ROUSSEL, Hubert WULFRANC,

Député‑e‑s.

auteur Jean-Paul Lecoq: Proposition de résolution condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien, n° 5222 , déposé(e) le mardi 10 mai 2022

Proposition de résolution nº 143 condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien enregistrée à l’Assemblée nationale le 13 juillet 2022

présentée par Mesdames et Messieurs

JeanPaul LECOQ (PC), Soumya BOUROUAHA( PC), Moetai BROTHERSON( Polynésie parti Tavini huiraatira), JeanVictor CASTOR ( Guyanne mouvement de décolonisation et émancipation sociale), Steve CHAILLOUX( Polyénsie Tavini huiraatira), André CHASSAIGNE,(Parti communiste) Pierre DHARRÉVILLE   (parti communiste)  , Elsa FAUCILLON  ( Parti communiste)     , Sébastien JUMEL ( Parti communiste)    , Emeline K/BIDI, ( FI)      Karine LEBON ( parti pour la Réunion)       Tematai LE GAYIC( Polynésieparti  Tavini huiraatira)  Yannick MONNET,   (, PC, gauche démocrate et socialiste) Marcellin NADEAU( St Pierre et Martinique parti Péyi-A), Davy RIMANE, (groupe communiste) Stéphane PEU  (PC)      , Fabien ROUSSEL, (PC)Nicolas SANSU,  (GDR)     JeanMarc TELLIER  ( PC) Jiovanny WILLIAM    ( GDR)        , Hubert WULFRANC,( PC) Idir BOUMERTIT, LFI)        Emmanuel FERNANDES,(LFI) ,David GUIRAUD (LFI)Julie LAERNOES,(EELV) Charlotte LEDUC   ( LFI)        , Pascale MARTIN,  ( LFI)  Francesca PASQUINI, (      Thomas PORTES,(PCF) Loïc PRUD’HOMME,(LFI) Sabrina SEBAIHI,( EELV) Ersilia SOUDAIS,(  LFI)     Aurélien TACHÉ,(les nouveaux démocrates) Bénédicte TAURINE,(LFI)

Député‑e‑s.

 

 

Proposition de résolution nº 5222 condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien- Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 9 mai 2022. ( observation rajoutée :  texte présenté avant les élections législatives des 12 et 19 juin en métropole)

Exposé des motifs

 

Ce système de discrimination institutionnalisée en vue d’une domination permanente est construit sur la pratique régulière d’actes inhumains, tels que des exécutions arbitraires et extrajudiciaires, des actes de tortures, la mort violente d’enfants, ou le déni des droits humains fondamentaux. Les arrestations arbitraires et les détentions administratives de Palestiniens (y compris de nombreux enfants) soumis à des procès non équitables et aux actes de violence à l’égard des détenus, mais aussi au transfert de détenus palestiniens dans des prisons israéliennes constituent des atteintes au droit humanitaire international et aux droits de l’homme.

Comme le souligne, M. Michael Lynk, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, » la répétition de ces actes sur de longues périodes, de même que leur aval par la Knesset et par le système judiciaire israélien, indique qu’ils ne sont ni aléatoires ni isolés, mais font partie intégrante du système de domination israélien. »

Dans les territoires palestiniens occupés, les forces israéliennes recourent régulièrement à une force meurtrière afin d’étouffer les actions de protestation de Palestiniens revendiquant le respect de leurs droits.

En mai 2021, lors des bombardements intensifs israéliens, sur des endroits densément peuplés où vivent des populations civiles, 260 Palestiniens ont été tués, dont 66 enfants, et 2 200 ont été blessés, « certains d’entre eux étant susceptibles de souffrir de handicap à long terme nécessitant une rééducation », selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

En Cisjordanie occupée, 77 personnes ont été tuées par les soldats israéliens, le résultat de la politique de l’armée israélienne autorisant à tirer à balles réelles sur des Palestiniens.

Le blocus de la bande Gaza institué depuis juin 2007 par Israël organise une politique inhumaine d’enfermement de toute une population. En quatorze années de blocus, la situation s’est considérablement dégradée, la population gazaouie n’a pas accès à son espace aérien, son espace maritime a été grandement amputé et les autorités israéliennes empêchent la plupart de la population de Gaza de traverser au Poste de contrôle d’Erez, seul point de passage entre Gaza et Israël par lequel les Palestiniens peuvent se rendre en Cisjordanie et à l’étranger. Ce blocus militaire israélien entrave l’accès à l’eau, l’assainissement et l’accès à l’énergie des deux millions d’habitants de la bande de Gaza.

Le coordinateur humanitaire de l’ONU pour les territoires palestiniens, déplorait déjà en 2010, ce blocus persistant « à l’origine de la détérioration en cours des déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé. Il entrave la fourniture de matériel médical et la formation du personnel de santé et empêche les patients atteints de maladies graves d’obtenir en temps opportun des traitements spécialisés en dehors de Gaza. » L’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait également en 2011, « le blocus compromet l’exercice du droit à la santé des Gazouis. »

La situation s’est largement détériorée depuis. La circulation des Palestiniens fait en effet aujourd’hui l’objet d’un contrôle sans précédent.

Les autorités israéliennes ont renforcé le blocus lors de la pandémie de Covid‑19. Lors des neuf premiers mois de 2021, 86 Palestiniens de Gaza en moyenne sortaient du territoire chaque jour par le passage d’Erez, soit 17 % seulement de la moyenne journalière de 500 enregistrée en 2019 et moins de 1 % de la moyenne quotidienne de plus de 24 000 enregistrée en septembre 2000, selon Gisha, une organisation israélienne de défense des droits humains. Ce blocus constitue une violation des droits humains fondamentaux et une violation du droit humanitaire.

La reconnaissance de la réalité de ce régime d’apartheid par l’ensemble de la communauté internationale est aujourd’hui indispensable pour permettre une résolution juste et durable du conflit israélo‑palestinien.

Depuis des années, il existe un nombre grandissant de travaux, d’enquêtes, de recherches d’universitaires, d’avocats, d’experts, d’associations, d’organisations et institutions internationales qui convergent pour la reconnaissance du fait qu’Israël a institué un régime d’apartheid à l’encontre de la population palestinienne.

De nombreux rapports, manifestations, tribunes, prises de position dressent ce même constat.

– Dès 2006, l’ancien président Carter, dans un livre sur Israël, osa faire figurer le mot dans son titre (Palestine : la paix, pas l’apartheid), il souleva des clameurs d’indignation.

– En 2014, le secrétaire d’État américain, John Kerry, lors d’une réunion à huis clos, avait averti Israël du risque de devenir un État d’ « apartheid » s’il ne faisait pas la paix rapidement avec les Palestiniens.

– Dix ans après, le 15 mars 2017, une agence de l’ONU publiait un rapport ([6]) qui, pour la première fois, prouvait qu’Israël soumettait les Palestiniens à un régime d’apartheid.

Émanant de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (ESCWA), le document avait été rédigé par Richard Falk, professeur de droit international et ex‑rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’Homme en Palestine, et Virginia Tilley, professeure de science politique et spécialiste des conflits ethniques. Le rapport, qui préconisait le soutien à la campagne BDS, déclencha une réaction très violente de groupes de pression et des États‑Unis et d’Israël. Sous la pression, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres demanda le retrait de ce rapport. Cette censure donna lieu à la démission de Rima Khalaf, secrétaire exécutive de l’ESCWA en signe de protestation.

– Le 5 février 2021, la Chambre préliminaire I de la Cour Pénale Internationale a décidé, à la majorité, que la compétence territoriale de la Cour dans la situation en Palestine, un État partie au Statut de Rome de la CPI, « s’étend aux territoires occupés par Israël depuis 1967, à savoir Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem‑Est » ([7]).

Le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé a souligné que : “Cette décision ouvre la porte à ce que des allégations crédibles de crimes relevant du Statut de Rome fassent enfin l’objet d’une enquête et puissent éventuellement atteindre le stade du procès devant la CPI” /…/ Selon l’expert, les allégations de crimes graves qui pourraient faire l’objet d’une enquête par la Procureure de la CPI comprennent « les actions d’Israël pendant la guerre de 2014 contre Gaza, le meurtre et les blessures de milliers de manifestants en grande partie non armés pendant la Grande Marche du retour en 2018‑2019, et les activités de colonisation d’Israël à Jérusalem‑Est et en Cisjordanie ». « La Procureure peut également examiner les allégations de crimes graves impliquant des groupes armés palestiniens » ([8]).

Cette décision ouvre la voie à la justice pénale internationale pour examiner tout ce qui a été observé, documenté et dénoncé provenant du territoire palestinien (et ce depuis juin 2014). Elle constitue un grand pas pour mettre un terme à l’impunité de l’État israélien et garantir la justice. Elle revêt non seulement une portée juridique, mais également une portée symbolique importante.

– Le 27 avril 2021, l’ONG de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch publie un rapport ([9]) qui analyse le traitement par Israël des Palestiniens.

Kenneth Roth, son directeur, indique qu’Human Rights Watch est arrivé à la conclusion que les crimes contre l’humanité d’apartheid et de persécution sont commis par le gouvernement israélien contre une partie de la population palestinienne. Le rapport est fondé sur deux ans d’enquête et deux décennies de travail en Israël et dans les territoires occupés. En usant du terme « apartheid », il ne s’agit pas de faire une analogie historique, mais d’appliquer le droit international. L’ONG rappelle que ce mot trouve son origine en Afrique du Sud, mais il a un statut en droit international, dans la convention de 1973 sur l’apartheid et dans le statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), tous deux ratifiés par de nombreux États.

– Dans son rapport ([10]) du 1er février 2022, intitulé « L’Apartheid commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un système cruel de domination et un crime contre l’humanité », Amnesty International montre que les saisies massives de biens fonciers et immobiliers palestiniens, les homicides illégaux, les transferts forcés, les restrictions draconiennes des déplacements, ainsi que le refus de nationalité et de citoyenneté opposé au peuple palestinien, sont autant de facteurs constitutifs d’un système qui peut être qualifié d’apartheid en vertu du droit international.

Réalisées en concertation avec des experts internationaux et des associations palestiniennes, israéliennes et internationales, les recherches d’Amnesty International démontrent que ce système correspond à la définition juridique de l’apartheid. Il s’agit d’un crime contre l’humanité définie par la Convention sur l’apartheid de 1973 et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale de 1998. Amnesty international appelle ainsi la Cour pénale internationale (CPI) à considérer la qualification de crime d’apartheid dans le cadre de son enquête actuelle dans les territoires palestiniens occupés et appelle tous les États à exercer la compétence universelle afin de traduire en justice les personnes responsables de crimes d’apartheid.

– Le 25 mars 2022, dans un rapport sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, par la voix de son rapporteur spécial, Michael Lynk, a reproché à la communauté internationale d’avoir permis à Israël d’y avoir instauré pendant des décennies d’occupation un système politique qu’il a qualifié d’ « apartheid ». Ce rapport répondait à la question de savoir si les pratiques répressives d’Israël « au cours de son régime qui a duré cinquante‑cinq ans » avaient évolué d’une « occupation sans fin » vers quelque chose « de plus sombre, de plus dur et de plus atroce ». Dans son étude, le Rapporteur Spécial conclut que, le système politique appliqué aux territoires palestiniens occupés répond à la norme de preuve concernant l’existence de l’apartheid.

Premièrement, un régime institutionnalisé d’oppression et de discrimination raciale systématique a été instauré. Les Juifs israéliens et les Arabes palestiniens de Jérusalem‑Est et de Cisjordanie vivent sous un régime qui différencie la répartition des droits et des avantages sur la base de l’identité nationale et ethnique, et qui assure la suprématie d’un groupe sur l’autre. Les différences dans les conditions de vie et les droits liés à la citoyenneté sont flagrantes, profondément discriminatoires et maintenues par une oppression systématique et institutionnalisée.

Deuxièmement, ce système de règle étrangère a été établi dans l’intention de maintenir la domination d’un groupe ethnique‑national‑racial sur un autre. Les dirigeants politiques israéliens, passés et présents, ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils avaient l’intention de conserver le contrôle de l’ensemble du territoire occupé afin d’agrandir les blocs de terre pour les colonies juives actuelles et futures, tout en confinant les Palestiniens dans des « réserves de population ». Dans ce système particulier, les libertés d’un groupe sont inextricablement liées à l’assujettissement de l’autre groupe.

Enfin, ce système de discrimination institutionnalisée en vue d’une domination permanente est construit sur la pratique régulière d’actes inhumains : exécutions arbitraires et extrajudiciaires, des actes de tortures, la mort violente d’enfants, ou le déni des droits humains fondamentaux.

II‑Reconnaissance de l’État de Palestine

En outre, au‑delà de la condamnation du régime d’apartheid instauré par l’État d’Israël, la présente proposition de résolution réaffirme que la solution de deux États suppose la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de celui d’Israël et invite, par conséquent, le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit, conformément à la résolution de l’Assemblée nationale portant sur la reconnaissance de l’État de Palestine, adoptée le 2 décembre 2014.

Plus de soixante‑dix ans après la partition de la Palestine, il est plus que temps de reconnaître l’État de Palestine comme un État souverain et autonome. Il s’agit de la seule solution possible pour mettre fin à toutes les formes de violence et de discrimination, et pour ouvrir une nouvelle phase historique de paix, de coopération et de coexistence, fondée sur la reconnaissance et le respect mutuel des deux peuples, israélien et palestinien.

139 pays reconnaissent déjà l’État de Palestine. En octobre 2014, le parlement britannique s’est prononcé pour la reconnaissance de l’État de Palestine par le Royaume‑Uni ; le 30 octobre 2014, la Suède a reconnu officiellement l’État palestinien.

La France doit s’engager, à son tour, en faveur d’une paix durable au Proche‑Orient en reconnaissant aujourd’hui l’État palestinien. Elle peut, comme elle l’avait fait lors du vote du 29 novembre 2012 à l’Assemblée générale de l’ONU, qui avait accordé à la Palestine le statut d’État observateur non‑membre auprès de l’Organisation des Nations Unies, être à l’initiative au sein de l’Union européenne dans cette démarche de reconnaissance de l’État palestinien.

Les auteurs de cette proposition de résolution invitent ainsi la France à prendre ses responsabilités et faire preuve de cohérence si elle veut restaurer sa crédibilité sur la scène internationale.

III- Reconnaissance de la légalité de l’appel au boycott des produits israéliens

Enfin, la présente proposition de loi rappelle que la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir interdit l’appel au boycott des produits israéliens dans un arrêt du 11 juin 2020 (CEDH, 11 juin 2020, arrêt Baldassi et autres c. France, nos 15271/16 et 6 autres). En effet, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que l’appel au boycott des produits israéliens ne peut pas en soi constituer une infraction pénale : il est, en effet, protégé par la liberté d’expression.

La France n’ayant pas fait appel de l’arrêt, celui‑ci est donc juridiquement définitif depuis le 11 septembre 2020 ([11]). Conformément à l’article 46 de la Convention européenne des droits de l’homme, l’exécution d’un arrêt de la Cour EDH condamnant un État implique, en principe, que cet État prenne toutes les mesures qu’appellent, d’une part, la réparation des conséquences que la violation de la convention a entraînées pour le requérant et, d’autre part, la disparition de la source de cette violation.

En conséquence, les autorités françaises, en particulier le ministère de la Justice aurait dû abroger les circulaires Alliot‑Marie du 12 février 2010 ([12]) et Mercier du 15 mai 2012 ([13]) lesquelles prescrivent aux procureurs de poursuivre les personnes appelant au boycott des produits israéliens dans le cadre de la campagne internationale Boycott Désinvestissement Sanction (BDS).

Or, non seulement, lesdites circulaires n’ont pas été abrogées, mais le 20 octobre 2020, le ministère de la Justice a adopté une dépêche adressée aux procureurs consacrée « à la répression des appels discriminatoires au boycott des produits israéliens » ([14]), qui s’efforce de préserver la pénalisation à la française des appels au boycott. La dépêche affirme même que les circulaires Alliot‑Marie et Mercier sont toujours valables et que les opérations appelant au boycott des produits israéliens sont encore susceptibles de constituer une infraction.

Le Gouvernement a de nouveau porté atteinte à la liberté d’expression en prononçant, le 9 mars 2022, sur le fondement de l’article L. 212‑1 du code de la sécurité intérieure (CSI), la dissolution du Comité Action Palestine et du Collectif Palestine Vaincra.

Le 29 avril 2022, le Conseil d’État a suspendu, en urgence, l’exécution des décrets de dissolution. Le juge des référés considère que « l’instruction comme les débats lors de l’audience n’ont pas établi que les prises de position du Comité Action Palestine, bien que radicales voire virulentes sur la situation au Proche‑Orient et le conflit israélo‑palestinien, constitueraient des incitations à la discrimination, la haine et la violence pouvant justifier une mesure de dissolution. De la même façon, il retient que l’appel au boycott de produits israéliens par le Collectif Palestine Vaincra ne peut en soi justifier une mesure de dissolution, en l’absence d’autres agissements incitant à la haine ou à la violence. » ([15])

Le Conseil d’État a rappelé que « l’appel au boycott, en ce qu’il traduit l’expression d’une opinion protestataire, constitue une modalité particulière d’exercice de la liberté d’expression et ne saurait par lui‑même, sauf circonstances particulières établissant le contraire, être regardé comme une provocation ou une contribution à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes, susceptible de justifier une mesure de dissolution sur le fondement du 6° de l’article L. 212‑1 du code de la sécurité intérieure. En l’espèce, il ne ressort pas des éléments versés à l’instruction menée par le juge des référés que la participation du groupement de fait à des campagnes de boycott de produits israéliens se serait accompagnée d’agissements susceptibles de justifier une mesure de dissolution fondée sur le 6° de l’article L. 212‑1. »

Ainsi, il appartient à l’État français, condamné par la Cour européenne des droits de l’homme et par le Conseil d’État, de reconnaître que l’appel au boycott est protégé par la liberté d’expression. Les auteurs de cette proposition de résolution lui rappellent qu’ « en droit international, le boycottage est considéré comme une forme légitime d’expression politique, et que les manifestations non violentes de soutien aux boycotts relèvent, de manière générale, de la liberté d’expression légitime qu’il convient de protéger. » ([16])

« L’homme numérique de demain  » -Harari au Forum mondial de Davos

Yuval Noah Harari est né le  à Kiryat-Ata dans le nord d’Israel de parents juifs libanais séfarades. C’ est un historien et écrivain israélien. Professeur d’histoire à l’université hébraïque de Jérusalem, il est l’auteur du best-seller international Sapiens : Une brève histoire de l’humanité et de sa suite Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir.

Harari pratique la méditation vipassana depuis 2003, telle qu’enseignée par S. N. Goenka et ses assistants-enseignants, dans la tradition de Sayagyi U Ba Khin (en). Son livre Homo Deus est d’ailleurs dédié à son maître S. N. Goenka. Il médite deux heures par jour et fait souvent de longues retraites.

Il est homosexuel, ce qui lui permet selon lui « de remettre en question les idées reçues », et vit avec son mari et manager Itzik Yahav dans le moshav (communauté agricole coopérative) Mesilat Zion près de Jérusalem

Son ouvrage le plus connu Sapiens, d’abord publié en hébreu en Israël (2011) sous le titre Une brève histoire de l’humanité, est traduit dans près de 30 langues (en français en 2015). Le livre retrace toute l’histoire de l’humanité, depuis l’évolution de l’homo sapiens de l’âge de pierre au xxie siècle.

En 2017, Harari publie Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir et, en 2018, 21 leçons pour le xxie siècle.

Ses travaux ont suscité l’intérêt des universitaires aussi bien que celui du grand public et ont rapidement fait d’Harari une célébrité, sa recommandation par Mark Zuckerberg dans son club de lecture y ayant contribué, tout comme Barack Obama qui a « adoré cette histoire de l’humanité vue du ciel » et Bill Gates qui a chaudement recommandé ce livre « vivifiant ».

Yuval Noah Harari est considéré par certains comme étant « le pape du transhumanisme et l’instigateur d’un plan visant à établir un « Nouvel Ordre Mondial ».

Rien d’étonnant alors, qu’il occupe  un rôle  majeur au sein du Forum économique mondial, et qu’il  soit  le conseiller principal auprès de Klaus Schwab.

 

Les propos qui suivent sont tirés d’un  article de France Soir du 19 avril 2022.

 

pour visionner la vidéo (13:42) de France Soir.

La quatrième partie du livre Sapiens, qui concerne la révolution scientifique (débutant au XVIᵉ siècle selon lui), est particulièrement intrigante. Elle permet de comprendre les avancées technologiques et scientifiques qui permettraient à l’homme de devenir un quasi-Dieu.

« Les humains sont en train de développer des pouvoirs encore plus grands que jamais auparavant, nous sommes réellement en train de quérir des pouvoirs divins de construction et de destruction, nous sommes vraiment en train d’améliorer les humains en Dieu », écrit-il.

Vers un système de gouvernance mondiale par la surveillance de masse ?

Si les notions de « Grande réinitialisation » ( dévoilée en mai 2020 par le prince Charles et Klaus Schwab au Forum de Davos)    ou de « système de gouvernance mondiale » ( L’idée de gouvernance mondiale, imposée par le courant « transnationaliste », se distingue donc nettement de l’idée classique du gouvernement, car elle dénonce le modèle étatique). Ces idées sont promues par le Forum de Davos. Elles ont un objectif commun : transformer notre société en un monde meilleur. Mais quels sont les enjeux de ces aspirations ?

La surveillance semble être une clef de voute du projet. Harari énonce :

Nous voyons maintenant des systèmes de surveillance de masse, même dans les pays démocratiques qui, jusque-là, les avaient rejetés […]. Avant la surveillance était hors de notre corps, maintenant elle rentre dans notre corps. »

Il allait jusqu’à déclarer que « Les humains sont désormais des animaux que l’on peut pirater. » Il explique que pour pirater un être humain, deux choses suffisent : « Beaucoup de puissance de calcul et beaucoup de données, plus particulièrement, des données biométriques. » 

Grâce à une gigantesque base de données, la Commission européenne prévoit d‘instaurer un système de reconnaissance faciale international afin de faciliter le partage d’informations entre les forces de police. Pour l’instant, seuls les suspects ou les criminels condamnés feront partie de la base de données. Pour autant, le projet préoccupe les organisations de protection des libertés.

Au cours des réunions annuelles du Forum de Davos, Yuval Harari répétait à l’envi combien il est simple de faire croire aux mensonges : « Si vous répétez un mensonge assez souvent, les gens penseront que c’est la vérité et plus le mensonge est gros, mieux c’est », martelait-il lors d’une interview de l’émission TED, en février 2017. Les mensonges, il a même appris à vivre avec : « Les fake news nous entourent depuis des milliers d’années : prenez la Bible, par exemple ».

Pour résoudre ce problème, « la prochaine étape, c’est la surveillance qui va entrer dans notre corps »relate-t-il, un regard plein d’entrain. Et pour cela, l’épidémie de Covid-19 semble avoir ouvert une brèche. Si bien que Yuval Harari affirme que « l’argument sanitaire convainc les gens d’accepter, c’est ce qui est légitime : la surveillance biométrique totale ».

 

 

 

 

 

 

« Oumuamua »-L’hypothèse du premier signe d’une vie intelligente dans l’espace selon Avi Loeb

Sur cette vue d’artiste figure le tout premier astéroïde interstellaire : Oumuamua. Cet objet particulier fut détecté le 19 octobre 2017 par le télescope Pan-STARRS 1 depuis Hawaï. Des observations complémentaires effectuées au moyen du Very Large Telescope de l’ESO au Chili et d’autres observatoires disséminés à la surface du globe ont montré qu’il avait voyagé dans l’espace des millions d’années durant avant de pénétrer à l’intérieur de notre système stellaire. `Oumuamua est un objet de couleur rouge foncé, de forme très allongée, de composition métallique ou rocheuse, long de quelque 400 mètres, qui ne ressemble en rien aux composants habituels du Système Solaire.

 

 

Le Premier Signe d’une vie intelligente extraterrestre

(Français) Broché – 28 janvier 2021

AVI LOEB est professeur d’astrophysique à l’université d’Harvard, dont il dirige le département d’astronomie depuis neuf ans. Il est directeur fondateur de son centre d’étude des trous noirs, et directeur de l’Institut de théorie et de calcul (ITC) du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian. Il préside le comité consultatif du projet Breakthrough Starshot, supervise le programme scientifique de la fondation Breakthrough Prize, et préside le conseil des académies nationales de physique et d’astronomie des États-Unis. Il est membre du Comité des Conseillers du Président des États-Unis sur les sciences et les technologies à la Maison blanche. Auteur de six livres et plus de 800 articles scientifiques, Avi Loeb est membre de l’Académie américaine des arts et des sciences, de la Société américaine de physique, et de l’Académie internationale d’astronautique. En 2012, le magazine Time a cité Avi Loeb parmi les vingt-cinq personnes les plus influentes dans le domaine de l’exploration spatiale.
C’est fin 2017 que des chercheurs de l’observatoire Haleakala, dans les îles d’Hawaï, détectent un étrange objet qui traverse notre système solaire à une vitesse si élevée qu’il ne peut provenir que d’une distante étoile. L’objet, baptisé ‘Oumuamua, ne dégage aucune traînée de gaz ou de poussières lorsqu’il passe à proximité du Soleil. Pour l’astrophysicien Avi Loeb, en raison de sa forme et de sa trajectoire insolites, la seule explication logique est qu’il s’agit d’un engin artificiel construit par une civilisation extraterrestre.
Cette hypothèse d’Avi Loeb fait couler beaucoup d’encre, et les implications qui en découlent pour l’avenir de la science, des religions et de l’espèce humaine sont considérables. Extraterrestre est un livre aussi généreux que vertigineux, au croisement de la science et de la philosophie, qui nous enjoint à remettre en question nos idées reçues et à porter un regard critique sur l’univers qui nous entoure et les objets qu’il recèle, aussi étranges soient-ils…
sur Futura Sciences :    ‘Oumuamua éblouit les scientifiques », titre alors la Nasa. Parce qu’il est le tout premier objet interstellaire observé aussi près de la Terre. Mais aussi parce qu’il présente un certain nombre de caractéristiques pour le moins surprenantes.
Au fil des mois, toutes les hypothèses concernant sa nature ont été mises sur la table. Y compris la plus folle de toutes : celle du vaisseau extraterrestre ! Une hypothèse soutenue — envers et contre presque tous — par Abraham Loeb, président du département d’astronomie à l’université de Harvard (États-Unis). « La méthode scientifique encourage à la prudence. Nous formulons une hypothèse, recueillons des preuves et testons cette hypothèse. Puis nous affinons l’hypothèse ou rassemblons plus de preuves. Mais les modes peuvent décourager la prise en compte de certaines hypothèses et le carriérisme peut diriger l’attention et les ressources vers certains sujets et les éloigner d’autres », explique-t-il.
En 2015, Ellen Stofan, alors scientifique en chef à la Nasa déclarait à l’occasion d’un événement public, s’attendre à ce que « des preuves de l’existence d’une vie au-delà de la Terre » soient trouvées dans les deux à trois décennies. Un point de vue alors partagé par Jeffrey Newmark, astrophysicien à la Nasa : « Je ne me demande pas si nous trouverons de telles preuves, mais quand. »
Sur quelques singularités relevées par les chercheurs qui ont étudié l’objet interstellaire. Sa forme d’abord. « Nous n’avons aucune image bien nette de l’objet. Seulement les données de onze jours d’observations — avant que l’objet s’éloigne trop de la Terre — par plusieurs télescopes, précise Avi Loeb. Elles montrent que la luminosité de ‘Oumuamua varie d’un facteur dix toutes les huit heures. » De quoi conclure que l’objet est bien plus long que large. Certains ont d’abord parlé de forme de cigare. Puis les données ont orienté, de manière statistiquement bien plus probable, vers une forme de disque.
« S’il n’y avait eu que cela, je serais passé à autre chose », nous confie Avi Loeb. Mais il y avait aussi l’anomalie de trajectoire qui apparait dans les données recueillies par les astronomes. Selon le chercheur de l’université de Harvard, celle-ci est « époustouflante »« Les lois de la physique nous permettent de prédire la trajectoire d’un objet soumis à l’influence gravitationnelle du Soleil. Mais ‘Oumuamua ne s’est pas comporté comme prévu. » À distance de notre étoile, il s’est vu comme poussé par une force mystérieuse. « Cela arrive aux comètes aussi. Une sorte d’effet de « moteur-fusée » qu’elles doivent à leur longue queue de glace qui s’évapore. »
« Pour moi, ‘Oumuamua ne ressemble tellement à rien d’autre de ce que nous connaissons dans l’Univers qu’il doit avoir été conçu, construit et lancé par une intelligence extraterrestre. Peut-être un voile flottant dans l’espace. Une bouée de communication. Ou un débris abandonné par une civilisation autre que la nôtre, avance Avi Loeb. J’ai conscience que c’est une hypothèse exotique. Mais les autres hypothèses avancées pour expliquer ces caractéristiques particulières ne le sont pas moins. Aucune ne parvient à réellement expliquer la trajectoire de ‘Oumuamua. Et pourtant, l’objet a dévié », n’hésite pas à lancer le chercheur en clin d’œil à Galilée.

sur l’informatique.org : NASA : bientôt des preuves irréfutables de la vie extraterrestre

La NASA est catégorique : la preuve irréfutable de l’existence de la vie extraterrestre est pour très bientôt.

La réponse à la question de l’existence de la vie extraterrestre est pour très bientôt, c’est en tout cas l’avis de la NASA. C’est mardi, lors d’un événement public organisé par l’agence spatiale américaine à son siège de Washington, qu’Ellen Stofan, chef scientifique de la NASA, a déclaré : « Nous aurons de fortes indications de l’existence de la vie extraterrestre dans la prochaine décennie et la preuve irréfutable dans les dix à vingt prochaines années ».

première photo de Sagittarius A, le trou noir super massif de notre galaxie

 

extrait de l’article de Laurent Saco et publié le 14 mai sur Futura Sciences

Sagittarius A a été découvert en 1974  d’abord comme source radio puissante et compacte. Son nom vient du fait que le rayonnement est en provenance de la constellation du Sagittaire et la lettre A signifie que c’est la source de  rayonnement la plus brillante de cette constellation. Son image en fausses couleurs ci-dessus a été révélée.

L’Event Horizon Telescope -EHT-est une collaboration internationale, de 19 observatoires du monde qui capture des images de trous noirs à l’aide d’un télescope virtuel de la taille de la Terre.

Le 19 avril 2019, la collaboration EHT  a publié la première image d’un trou noir situé au centre de la galaxie Messier 87 -M87 située à environ 53 millions d’années-lumière de la Voie lactée.. L’image de M87, prise en 2019, était une preuve supplémentaire de l’existence réelle de trous noirs après, par exemple, la mesure des ondes gravitationnelles en 2015.

Il a  fallu mettre au point des techniques de traitement d’images adaptées et les utiliser en complément, comme dans le cas de M87, de savants calculs menés avec des superordinateurs et permettant de faire des comparaisons avec des trous noirs simulés également sur ces machines.

 

Tout a commencé par une campagne d’observation du 4 au 14  avril 2017 par interférométrie à très longue base, aussi appelée VLBI. Cette technique d’observation consiste à utiliser simultanément de nombreux radiotélescopes dans le monde, afin de créer l’équivalent d’un gigantesque interféromètre de la taille de la Terre.

la masse  de Sagittarius A  au centre de notre galaxie a été estimée à  4,3 millions de masse solaire.

Le trou noir au centre de la galaxie M87  est évaluée à  6 à 7 milliards de masses solaires soit près de 1500 fois la masse de Sagittarius A. Sagittarius A est estimé à  12 millions de km  contre 36 milliards de kilomètres pour M87.

En tenant compte des distances à la Terre, ces objets compacts ont des diamètres apparents voisins qui sont de l’ordre de celui d’une pomme ou d’une balle de golfe observée depuis la Terre sur la surface de la Lune.

Rappelons que la seule chose qui définit un trou noir c’est la possibilité d’identifier les limites d’une surface close virtuelle entourant une région de l’espace-temps dont on ne peut pas s’échapper sans pouvoir dépasser la vitesse de la lumière, ce que la physique connue interdit. L’état de la matière et de l’espace-temps sous cette surface à l’intérieur d’un trou noir est inconnu et même si la théorie de la relativité seule implique l’occurrence d’une singularité au cœur du trou noir où la courbure de l’espace-temps est infinie et la densité de matière tout autant (ce qu’a démontré le prix Nobel de physique Roger Penrose ), nous n’en savons rien. En fait, les lois de la mécanique quantique que Heisenberg et Schrödinger nous ont révélées et qui décrivent ce que l’on appelle l’écume de l’espace-temps, suggèrent fortement que rien de tel ne se produit probablement.

Enfin, il se pourrait bien que les objets que nous prenons pour des trous noirs soient en fait des astres presque aussi compacts, se comportant donc à bien des égards comme des trous noirs d’un point de vue astrophysique, mais sans horizon des événements réels, donc pas des trous noirs comme Hawking lui-même l’avait envisagé. Il pourrait s’agir de boules de supercordes, de gravastars et même de trous de ver !

 

 

 

Saint-Michel, son combat – Saint-Michel et la France

Saint-Michel terrassant le démon ou le Grand Saint-Michel – Raphaël 1518- Musée du Louvre

 

Apocalypse 12;7 ( Sainte Bible)

7Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, 8mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.…

Et Michel lança à Lucifer : « « Quis ut Deus ? » (« Qui est semblable à Dieu ? »), ce qui lui donna alors son nom : « מיכאל », « mî ḵā’ ēl », « Michel »

Défendre la France sur Epoch Time

Les apparitions de Saint Michel dans l’histoire de France

Saint Michel est un protecteur de l’Occident depuis 2000 ans. Il devient le saint protecteur de la France à partir du 5e siècle.

  • D’abord en 496, à la bataille de Tolbiac. L’archange Saint Michel apparaît à Clovis au moment de son vœu qui décida du destin de la France. Les Francs remportent une victoire inespérée contre les Alamans qu’ils attribuent à l’intervention divine de Saint Michel.  Quelques années plus tard, Clovis placera la France sous la protection spéciale de l’archange.

 

  • En 709, l’archange apparaît à trois reprises en songe à l’évêque d’Avranches Aubert, en lui demandant : « Je veux être honoré ici comme au Mont Gargano. Édifie pour moi un temple sur le Mont Tombe ». Quelques années après la consécration du Mont, Charles Martel vint y déposer son épée pour la faire bénir. Depuis, tous les rois de France, de Charles Martel à Louis XIV, se sont rendus en pèlerinage pour renouveler la consécration de la France à Saint Michel. ( Saint Michel apparaît aussi par trois fois an Monte Gargano)

 

  • Au 9e siècle, Charlemagne, petit-fils de Charles Martel, choisit Saint Michel pour protéger la France. Il fit écrire sur ses étendards : « Saint Michel, patron et prince de l’Empire des Gaules ». En 804, lors d’une expédition contre les Saxons, il témoigna qu’une apparition du saint lui avait donné la victoire.

 

  • Quelques siècles plus tard, alors que la guerre de Cent Ans s’éternise contre les Anglais, Saint Michel apparaît à Jeanne d’Arc, à Domrémy, en 1425. Ce dernier lui dit: « Je suis Michel, protecteur de la France ». L’archange lui aurait demandé de repousser les Anglais hors de France et de faire sacrer Charles VII dans la cathédrale de Reims, comme l’avaient été depuis Clovis tous les rois de France.
  • Plus récemment, en 1912 sous le 3e République, tous les évêques de France réunis au Mont Saint-Michel ont consacré solennellement la France à Saint Michel.

Suspendus …Des soignants entre deux mondes

 

 

« Quels ont été leurs doutes, leurs peurs et les réactions de leur institution et de leurs collègues ?”

Il ya quelques jours seulement je présentais le livre du collectif39 « les Oubliés paroles de suspendus « 

Cette présentation s’inscrivait dans une suite d’articles consacrés au SRAS COV 2 et à certaines manifestations locales contre le pass sanitaire qu’on peut retrouver là  à la rubrique santé.

 Fabien Moine  a présenté son film sur son site  :

Le 12 juillet 2021, sans concertation, les soignants du pays ont été confrontés à un choix : conserver leur emploi en ayant recours à une série d’injections médicales ou être suspendus de leurs fonctions au 15 septembre. A cette date des dizaines de milliers d’entre eux se sont retrouvés sans travail, sans revenu et sans aide. Dans l’indifférence populaire mais aussi celle de leur institution et des médias.

Ils demeurent suspendus, entre deux mondes… Celui d’un passé technocratique en plein effondrement, sans considération ni moyen, basé sur le rendement et la technologie. Et un autre où tout est à construire, libérés du chantage et de la pression des autorités de tutelle, avec une vision résolument humaine et intégrative de la santé.

Plus que des témoignages c’est un regard profond sur notre système, nos institutions, la passion de l’autre et l’engagement vers un monde meilleur, collectif.

Caroline Blondel, Gregory Pamart, Carole Fouché, Louis Fouché, Judith Rémy, Éric Loridan et Aurélie Colin nous racontent leur vécu de cette crise et leurs espoirs. Le tout porté avec poésie sur une musique originale de Cécile Petit et des chorégraphies d’Aurore Borgo. Car danser avec la crise et sourire à demain est un des nombreux messages portés par ce film.

Le film est en accès libre sur Viméo et une participation volontaire sur Tipeee est laissée à l’appréciation de chacun.

Pour visionner le film Suspendus … des soignants entre deux mondes 

 

 

A Dieu Colette – dernier hommage

 

Ce jour, 18 juin , sa famille, ses amis de la paroisse  Saint Jean Baptiste  ou d’ailleurs, ses voisins  de la rue Viancin  ont participé à la cérémonie   de départ de Colette en l’église Saint Louis de Montrapon.

C’est pour moi l’occasion d’évoquer en quelques lignes cette proche voisine à la fois si discrète et si présente que nous avons côtoyée durant plus de trente ans. Son engagement dans divers services d’église, particulièrement au sein de sa paroisse, a été évoqué au cours de cet hommage

J’extrais du petit livret qui nous fut distribué à l’entrée de l’église les trois photos qui suivent.

 

 

Cette deuxième photo rappelle le passage chanté magnifiquement par sa nièce,  accompagnée à l’orgue et par une partie de l’assistance.

Je reprends ci dessous le refrain  :

Peuple qui marchez dans la longue nuit,

Le jour va bientôt se lever,

Peuple qui cherchez le chemin de vie

Dieu lui-même vient vous sauver.

 

Je retiens aussi ce refrain d’un autre chant :

N’aie pas peur,

Laisse-toi regarder par le Christ

Laisse-toi regarder car il t’aime.

 

Pour terminer  et à l’adresse des lecteurs lointains, je  vous présente d’abord l’orgue  de l »église de Montrapon  initialement construit par François  Callinet ( 1807)  pour l’église St François Xavier de Besançon.

La partie instrumentale de l’orgue a été classée aux Monuments historiques en 1977.

Après la désaffection  de St François Xavier en 1975, l’orgue fut installé à St Louis. En 1991, le facteur Michel GIROUD de Bernin (Isère) a entièrement restauré l’instrument dans sa disposition d’origine.

 

Pour terminer, un regard sur l’église St Louis de Montrapon dont la construction s’acheva en 1968

 

 

Histoire de la cathédrale Saint-Jean l’Evangéliste et du christianisme à Besançon

enluminure du XV ième siècle de Saint Ferreol et Saint Ferjeux

De la Séquanie à l’empire romain puis au royaume franc :

de la Séquanie qui correspond à peu près à la Franche-Comté , à l’empire romain puis au royaume franc:

La Séquanie, également appelée Séquanaise, est le nom donné à la civitas des Sequani, c’est à dire le territoire qui était contrôlé par le peuple gaulois des Séquanes. Il s’étendait entre la Saône, le Jura, les Vosges

Ce territoire correspond à peu près à l’actuelle région française de Franche-Comté.

La Séquanie passa sous domination romaine après la guerre des Gaules de 58 à 50 av. JC..

 Occupé brièvement par les Burgondes après les grandes invasions, le territoire est inclus dans leur royaume qui fut annexé par les Francs en 534.

Du Christianisme à Besançon  avec Saint Ferreol et saint Ferjeux :

Le christianisme à Besançon apparaît au IIIème siècle, période durant laquelle, selon la tradition, les martyrs Ferjeux et Ferréol ont évangélisé la ville et sa région. Toutefois le supplice et l’assassinat de ces deux figures du christianisme franc-comtois sont aujourd’hui tenus par certains historiens comme une invention de l’Antiquité tardive, l’ancienne Séquanie gallo-romaine ne se convertissant progressivement au christianisme qu’à partir du IVe siècle1,. La première mention d’un évêque de la ville remonte à 346, mais des documents mentionnent des religieux en fonction dans la capitale comtoise dès le milieu du IIIème siècle, époque où fut probablement construite la première église franc-comtoise, sur le site de l’actuelle cathédrale Saint-Jean.

Selon la tradition, le diacre Ferjeux (ou Fargeau) et son frère, ou ami, le prêtre Ferréol sont tous deux originaires d’Asie Mineure et ont été convertis au christianisme par saint Polycarpe, évêque de Smyrne dans la Turquie actuelle, avant d’étudier à Athènes en Grèce. Leurs études achevées,  on les retrouve dans la ville de Lyon en France, où l’évêque saint Irénée,(né entre 130 et 140 à Smyrne et mort en 202 ou 203 à Lyon) après les avoir ordonnés prêtre et diacre, les envoie fonder l’église catholique romaine de Vesontio (« Besançon » en latin) et évangéliser la Séquanie gallo-romaine. ( l’empereur romain  Constantin se convertit an christianisme selon la Tradition chrétienne en 312 lors d’une vision reçue peu avant la bataille du pont Milvius au cours de laquelle il défait l’empereur Maxence.

Ils s’installent dans une grotte, sur le site actuel de la commune de Saint-Ferjeux, d’où ils mènent leur activité durant une trentaine d’années, élargissant leur action petit à petit, avant de subir le martyre et d’être décapités le  d’une année du règne d’Aurélien selon le récit de leur passion, sur ordre du gouverneur romain Claude, date parfois corrigés par les auteurs modernes en 

Des martyrologes décrivent longuement les interrogatoires ainsi que les supplices auxquels les deux frères sont soumis : ils ont la langue coupée pour avoir continué à prêcher leur foi, et sont torturés via trente alênes enfoncées dans tout le corps ; ils sont finalement décapités, puis ensevelis dans leur grotte4. On a pu penser d’ailleurs que le nom de Ferréol venait de ferre (conservé en italien, sous la forme de Ferruccio) à cause des alênes en ferraille4. Le Romain Claude, qui semble être le gouverneur de la Séquanie, aurait ordonné l’exécution des deux évangélisateurs à la suite de la conversion de sa femme au christianisme, et voyant dans leurs activités chrétiennes une source de troubles. 

Au xxe siècle, les recherches philologiques, archéologiques et historiques remettent en cause la véracité de ces récits qui sont tenus aujourd’hui pour imaginaires. Les origines du christianisme à Besançon sont en fait obscures et les plus anciens récits sur Ferréol et Ferjeux comportent des invraisemblances : en particulier le fait de situer leur martyre sous Aurélien est peu vraisemblable pour des disciples présumés d’Irénée, lequel est mort en 202. Le premier évêque connu à Besançon est Pancharius en 346 et le second Chélidonius en 444.

 

De l’histoire de la cathédrale Saint-Jean L’évangéliste ( vu sur le site  music orgue Québec): 

La cathédrale Saint-Jean-l’Évangeliste est une église, basilique et cathédrale carolingienne avec des parties romanes, gothiques et baroques construites à l’origine dès le IIIe siècle puis reconstruites plusieurs fois et notamment au IXe siècle et XIe siècle.

À l’instar des cathédrales de Nevers et de Verdun, la cathédrale Saint-Jean offre l’originalité de posséder deux chœurs opposés, reliés par une nef bordée de chapelles sur le côté Nord. La voûte du vaisseau, réalisée au XIIIe siècle, marie influences champenoises et bourguignonnes.

Saint Hilaire, évêque de Lyon de 177 à 201, est nommé évêque de Besançon vers 320 et, en 326, il fait ériger, au pied du mont Coelius, une première église, dédiée à saint Étienne,

En 355, à la suite des destructions provoquées par les invasions des Barbares, l’église est remise en état et est alors dédiée à saint Jean l’Évangéliste et à saint Étienne.

 Au Ve siècle, une autre cathédrale est construite sur le mont et dédiée à saint Étienne c’est alors que la première église perd son double vocable.

En 737, la cathédrale Saint-Jean est incendiée par les Sarrasins.

L’archevêque Bernouin (797-830) décrète la reconstruction dont les travaux débutent vers 797 et s’échelonnent jusqu’en 838.

Vers 1050, l’église est en ruine et l’archevêque Hugues de Salins (1031-1066) entreprend une reconstruction en changeant son orientation .

Entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle, un important débat est soulevé (connu sous le nom de querelle des chapitres) entre la cathédrale Saint-Jean et l’église Saint-Étienne.

En 1212, la charpente, de style roman, est entièrement détruite par un incendie ; seuls les murs sont épargnés. Le sinistre allait être le point de départ d’une campagne de rénovation. Les travaux de restauration/reconstruction sont une occasion de se conformer aux modes nouveaux .

Le 25 février 1729, un glissement de terrain entraîne l’effondrement des tours endommageant deux travées de la nef, une partie de l’abside orientale et la charpente. Dès 1730, l’abside orientale (contre-chœur ou abside du Saint-Suaire) est reconstruite, en imitant les voûtes gothiques du Moyen-Âge.

À la Révolution, la cathédrale est fermée au culte, mais elle est rouverte le 1er mai 1790 par un curé constitutionnel.

Le choeur occidental, sanctuaire liturgique du XIIIe siècle est, sans doute, le plus grand chef-d’œuvre de cette cathédrale.

Le contre-choeur oriental, abside du Saint-Suaire datant du XVIIIe siècle, abrite une décoration baroque.

La nef accueille une chaire de pierre du XVe siècle dans le style gothique flamboyant.

La « rose de Saint-Jean » est un autel circulaire datant du XIe siècle et entièrement réalisé en marbre blanc. Il date de l’époque de Constantin et fut acquis en 1050 par le pape Léon IX. Cette sculpture est considérée comme l’un des plus beaux chefs-d’œuvre que conserve la cathédrale. Creusé en forme de cuvette, cet autel est orné d’un chrisme ainsi que d’une inscription rédigée en latin. À son sommet est gravé un aigle représentant le Christ ressuscité, en son centre la croix, à son pied l’agneau immolé, symbole qui représente le sacrifice du Christ. Ce marbre antique a servi de table d’autel dans la cathédrale Saint-Étienne et transporté à la cathédrale Saint-Jean en 1674, après la destruction de Saint-Étienne.

Le collatéral Sud abrite une série de six chapelles remarquables avec des autels datant des XVIe et XVIIe siècles.

L’édifice conserve aussi des fonts baptismaux du IVe siècle et une Pietà réalisée par Conrad Meyt en 1532.

Les Oubliés – paroles de soignants suspendus

 

(livre déposé dans certaines librairies locales -tarif 8€- ou à commander au comité Agir 39 : comiteagir39@gmail.com)

Les oubliés, c’est d’abord un livre de 17 témoignages en mémoire du combat mené dans le Jura par des soignants.  Il est écrit  d’octobre 2021 à janvier 2022.

Dans son introduction l’auteur écrit que dans ces témoignages il n’y a pas de haine mais bien sûr de la colère et beaucoup d’incompréhension.

Il n’y a pas non plus d’appel à la violence, ni d’insultes.

Alors, ces suspendus sont effectivement, au pays des libertés et des droits de l’homme, devenus des sous-citoyens alors qu’il y a dix-huit mois c’étaient les héros du moment.

Comment une société a -t-elle pu perdre ses repères aussi rapidement et jusqu’où peut-elle encore se déliter , s’auto-détruire ?

Ils vivent depuis des mois en marge, humiliés, insultés ( j’ajouterai y compris dans de nombreux médias ) sans travail, sans salaire, sans aides, sans droit à formation pour une réorientation et sans même retrouver du travail car non licenciés… Ils sont juste suspendus.

Ils ont battu le pavé chaque samedi pendant plus de trente semaines, plus de 7 mois ! pour alerter, s’expliquer, convaincre.

Comment, dans une société du vivre ensemble, a-t-on pu basculer dans celle du contrôle, du masque, du pass, de l’injection obligatoire ; du flicage des citoyens entre eux ?

Ce livre, c’est d’abord les paroles, les mots, les formules de ces braves qui ont refusé la soumission à des ordres contradictoires et changeants. Ces ordres, appuyés sur des données scientifiques insuffisantes seront pourtant mondialement appliqués avec plus ou moins de zèle.

Il y a aussi dans ces témoignages le constat du long délitement de l’hôpital public, les postes non remplacés, les lits fermés, la fatigue et le stress, les burn-out et les arrêts maladie.

Ces soignants expliquent pourquoi ils  refusent l’injection de ce qu’ils contestent être un « vaccin ».  Ils diront aussi pourquoi il est inutile et dément de faire ce « vaccin » aux enfants.

Dans les médias, nombreux intervenants   les ont immédiatement traités de complotistes et d’antivax, deux mots choisis pour les anéantir médiatiquement et refuser ainsi d’entrer dans le dialogue sur le fond du sujet. Pourtant, ces soignants avaient tous eu jusqu’ici leurs vaccins et ils ne refusaient pas aux autres le droit de se faire vacciner, respectant aussi leur choix comme ils demandaient qu’on respecte le leur.

Ils voient et dénoncent un monde en proie à la démence et au mirage du tout sécuritaire.

Ils n’attendent pas non plus le grand soir … et les lendemains qui chantent. Ils veulent juste le respect des droits fondamentaux et notamment celui de disposer du choix des moyens de se soigner.

Et Armand Spicher qui a écrit cette introduction, conclut : « ce sont de belles personnes. Des êtres humains au sens plein du terme« 

Moi qui écris cet article, ayant ma fille qui fait partie de celles et ceux qui ont dit non et qui  aujourd’hui encore est suspendue,  je suis fier aujourd’hui de son « non »: non d’abord à la peur qui a submergé la population, non à la soumission à des ordres non fondés scientifiquement, non à une gouvernance mondiale technocratique, dirigée essentiellement  par l’intérêt de l’argent et du pouvoir des laboratoires et des sphères qui gravitent autour… Mais en tant que père, j’ai aussi et de ce fait, de l’inquiétude pour son  avenir.

Avant de laisser la parole aux suspendus, le livre s’ouvre sur quelques chiffres dont  ceux-ci :

5700 lits supprimés depuis le début de la crise covid.

30% des jeunes infirmiers abandonnent dans les 5 ans.

67% des soignants se disent en situation d’épuisement.

L’espérance de vie pour une infirmière est de 78 ans contre 85 pour les françaises.

30% des aides -soignantes et 20% des infirmières partent en retraite avec un  taux d’invalidité.

Arrivent alors les témoignages qui s’ouvrent à la lettre A … A comme avocat des soignants suspendus.

Cet avocat s’interroge d’abord de ce qu’il restera de ces luttes dans 10, 15 ou 100 ans, de ces carrières cassées…

Il dit l’hébétude totale et l’angoisse non moins grande des avocats devant la démolition de l’ordre juridique et des normes applicables. Il dit aussi que ces heures de lutte lui ont permis de comprendre que la santé publique est désormais le sésame liberticide qui ouvre toutes les portes de l’absurde d’une société aseptisée.

Il estime qu’il a manqué, à tant de niveaux dans la société, le courage de dire non et aussi le droit d’écouter vraiment et sincèrement.

Il dit enfin, qu’à travers quelques décisions de justice,  se lèvent  tout de même un espoir sur le plan juridique.

Le livre s’ouvre alors sur les témoignages personnels à découvrir …

On y rencontre :

  • B… 42 ans, mariée, deux enfants , opticienne optométriste en cabinet privé, vaccinée contre son gré. Elle a commencé médecine puis arrêté après le décès de son papa agriculteur.  Reconversion en BTS optique. Son patron lui dit : « soit vous vous vaccinez, soit c’est la mise à pied ».
  • C… 47 ans, aide-soignante en gynécologie, 28 ans de carrière, mariée, trois enfants. Vaccinée. Arrêtée pour burn-out. Attirée par l’humain elle commence ASH ( agent de service hospitalier) et travaille d’abord dans un grand hôpital de Savoie… où elle découvre qu’il n’y avait aucun moyen.
  • D…34 ans, médecin depuis 5 ans exerçant à l’hôpital, célibataire. Il fait partie d’une petite équipe mobile de soins palliatifs. Il dit que ce qui le gêne ce n’est pas la vaccination, c’est son obligation qui va à l’encontre de l’éthique et du droit des patients. Il a soldé ses congés et a été suspendu le 29 septembre. Il dit aussi que la médecine telle qu’elle est devenue n’est pas sa médecine, ce n’est pas son monde et sa conception de la relation avec les patients.
  • E…, 48 ans, technicienne DIM ( département de l’information médicale où on codifie tous les séjours et où on envoie les données à l’ARS), 26 ans de carrière, divorcée, un enfant. En arrêt maladie. Elle a travaillé pendant 7 ans comme ASH en hôpital et clinique avant de revenir au centre hospitalier  en 2002 et découvrir de multiples services : médecine, cancérologie, maison de retraite, longs séjours, chirurgie…Elle ne supporte plus ce travail.
  • F…, 59 ans, marié, médecin hospitalier, exerce depuis 30 ans,  deux enfants. Il a fait ses études de médecine en tant qu’élève officier à l’école du Service de Santé des Armées de Lyon. Il voulait prendre soin des gens et il a découvert cette ouverture dans le service des soins palliatifs. L »obligation vaccinale lui a posé un gros problème et donc pour lui ce fut un refus catégorique.
  • G…; 58 ans, aide-soignante de nuit en soins intensifs, 30 ans de carrière, divorcée, deux enfants. En arrêt maladie. Ayant du mal à travailler en équipe elle a choisi le travail de nuit. Elle dit que les médecins abordent aujourd’hui le soin comme un produit qu’on vend et le personnel, lui, baisse les bras. Elle a été arrêtée le 14 septembre et reconduite chaque mois avec un diagnostic de dépression latente chronique. Elle a demandé sa retraite pour le 1er mai.
  • H…47 ans,  8 ans de carrière, agent hospitalier, il a mesuré la dose d’hypocrisie autour de lui au moment de la vaccination obligatoire.
  • I …, 58 ans, technicienne de laboratoire, 37 ans de carrière, mariée, deux enfants. Suspendue. Attirée par la technique pour soigner les malades. Depuis 15 ans elle estime qu’on n’a plus le temps de travailler correctement et de s’occuper des malades. Elle n’a été suspendue que le 1 er décembre.
  • J…, 26 ans, service de soins de suite et réadaptation (SSR) en hôpital depuis trois ans et demi, en couple sans enfant. Vaccinée contre son gré le 6 octobre, a repris le travail fin octobre. Elle redoutait les maladies auto-immunes. Elle a fait une infection pulmonaire et des crises d’asthme une semaine après l’injection.Son époux a perdu son travail ne voulant pas se faire vacciner. Elle a donc cédé à la vaccination mais est essoufflée pour un rien et épuisée.
  • K…, aide-soignante en gériatrie depuis 25 ans, célibataire. Elle dit la grande solitude de la plupart de ces patients et aussi souvent leurs souffrances.
  • L…, sage-femme en hôpital depuis 23 ans, avec les 3/4 de son temps en salle d’accouchement, mariée, deux garçons. On lui dit que le refus du vaccin est son choix. Pour elle la vaccination est la goutte d’eau qui lui fait prendre conscience qu’on tue l’hôpital public pas rentable.
  • M…, manipulatrice radio depuis 30 ans, divorcée, une fille de 15 ans et un fils de 25 ans. Depuis 10 ans elle dit être dégoûtée de la façon dont sont traités les gens dans son service.
  • N…, 41 ans, manipulateur radio puis kiné, divorcé, deux enfants, 17 ans de carrière. Il  refuse la vaccination obligatoire.
  • O…, 48 ans, 26 ans au service logistique ( tout ce qui entre et sort de l’hôpital hors médicaments), deux enfants de 22 et 18 ans. Suspendu. Syndicaliste, il estime que si on avait tenu bon quand on était 300 à refuser le vaccin au niveau local il y avait de l’espoir car la Direction n’aurait pu l’imposer.
  • P…, aide-soignante depuis 18 ans, travaille en oncologie à 90%, mariée, deux enfants. Est actuellement arrêtée pour accident du travail.
  • Q…, 43 ans, aide-soignante dans différents services et diverses structures depuis 16 ans, en couple.  Elle a d’abord travaillé en hôpital et depuis la pression au travail survenue en  2007-2008, elle a fait un burn-out. Réorientée en structure médico-sociale (semi-associative)  pour s’occuper des polyhandicapés elle refait un deuxième burn-out en 2010 face au manque de moyens et la détresse des familles.

Ces témoignages révèlent une énorme souffrance et un gâchis social sans précédent et pourtant ils sont lumineux de force et d’espérance .

Le livre évoque ensuite  l’histoire de l’épidémie :

Depuis mars 2020, un état de  panique est mis en place avec notamment cette déclaration d’Emmanuel Macron le 16 mars 2020 au journal les Echos : « Nous sommes en guerre , en guerre sanitaire certes, mais l’ennemi est là, insaisissable et qui progresse.« 

Tweet d’Olivier Véran ministre de la santé le 23 mai 2020 :  » Suite à la publication dans the Lancet d’une étude alertant sur l’inefficacité et les risques  de certains traitements de la Covid 19 dont l’hydroxychloroquine, j’ai saisi le HCSP( haut conseil de la santé publique) pour qu’il analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription. « 

Ce fut ensuite le Lancetgate – cf article du Monde du 15 juin 2020 avec rétractation de l’article dans The Lancet… mais la position gouvernementale ne changera pas après la publication des fausses études scientifiques !

Voici un passage de l’article du Monde  qui permet de comprendre rapidement :

Quelle sera la place de Sapan Desai, ce médecin et entrepreneur américain, fondateur d’une obscure société,  au panthéon de l’inconduite scientifique ? Devra-t-on le classer au rayon des fraudeurs patentés, ou plutôt à celui des arrivistes aux données frelatées ? A la tête de sa société il est en tout cas parvenu, en quelques semaines, à cosigner des études sur le Covid-19 dans deux des plus prestigieuses revues médicales – le New England Journal of Medicine (NEJM) puis The Lancet – fondées sur des données de santé qu’il dit avoir collectées auprès d’hôpitaux du monde entier. Et ainsi à infléchir la politique sanitaire d’un pays comme la France – qui a abrogé l’usage de l’hydroxychloroquine contre le nouveau coronavirus –, et à faire suspendre des essais cliniques internationaux sur cette molécule, au plus fort d’une pandémie mondiale. Avant de choir de ce piédestal, ses données mises en cause, sa réputation en pièces et ses articles rétractés.

 

Et pourtant … les traitements pour les personnes atteintes existent et on les connaissait dès le début 2020. Les médecins généralistes qui les  utilisaient témoignent de leur efficacité si elles sont appliquées tôt dans le processus d’évolution du Covid :

  • l’hydroxychlorochine +azithromicine : cf article du 27/05/2020 sur academic.oup.com
  • L’ivermectine : communiqué de presse Institut Pasteur du 12/7/2021
  • 2 familles d’antibiotiques bactéricides et virucides avec l’azitromycine par exemple.
  • Enfin, vitamine D et Zinc participent au maintien d’une immunité efficace et au rétablissement des malades.

Pour l’année 2020, on a constaté une surmortalité de 55 000 cas alors que les décès Covid déclarés auraient été de 68 000. Quel est alors le nombre des vrais  décès Covid  ?

Par ailleurs, les vaccins sont encore en phase expérimentale : la phase III des vaccins Pfizer-Bio N Tech et Moderna a été lancée en juillet 2020. Elle devrait se poursuivre jusqu’à l’automne 2022 pour le premier et printemps 2023 pour le second (voir  le site de l’Inserm ).  Il est précisé qu’il faut près de 15 ans pour qu’une molécule d’intérêt thérapeutique devienne un « vrai médicament »(la phase III est la phase finale avant la mise sur le marché. Elle permet d’évaluer l’efficacité du médicament sur une cohorte de patients plus importante : de quelques centaines en cas de cancer, à des milliers pour des maladies très fréquentes comme l’hypertension)

Il s’agit surtout et aussi de « vaccins » innovants et transgressifs.  Un véritable vaccin est un élément étranger capable d’induire une réponse immunitaire sans provoquer de maladie et qui crée une mémoire pour de nombreuses années. Tout autre sont les injections géniques ( ARN ou ADN) comportant entre autre un gène modifié de la protéine Spike. Mais quelles cellules vont utiliser ces molécules inoculées ? Quelles sont les conséquences sur l’organisme ( risques de maladies auto-immunes par exemple). Quels sont les risques de rétrotranscription de l’ARN en ADN et intégration de ce dernier dans le génome humain. cf mdpi.com : université de Lund en Suède, 18 janvier 2022 qui montre que cette rétrotranscription est constatée. (Les connaissances sont alors résumées par le « dogme central » énoncé par Francis H. C. Crick, qui veut que l’information aille uniquement de l’ADN (acide désoxyribonucléique) à l’ARN (acide ribonucléique), puis de l’ARN à la protéine. Le passage inverse des protéines à l’ARN puis à l’ADN est d’autant plus exclu que, s’il existait, il pourrait rendre compte de la capacité de codage d’un nouveau caractère par le génome. Pourtant, en étudiant le mécanisme de réplication de certains virus ayant un matériel génétique formé d’ARN, les Américains Howard Temin (1934-1994) et David Baltimore (né en 1938) isolent, en 1970, une enzyme baptisée transcriptase inverse (reverse transcriptase en anglais), capable de synthétiser de l’ADN à partir de l’ARN (ce que l’on appelle la rétrotranscription). Le dogme central de la biologie moléculaire est bousculé, ce qui est très mal pris dans un premier temps, avant que ce processus ne soit vérifié et accepté)

Ces injections laissent beaucoup trop d’incertitudes sur la fiabilité dans le temps et constituent un saut dans l’inconnu génétique et sanitaire.

Les effets secondaires consécutifs à ces « vaccins » sont de loin les plus  dangereux et les plus nombreux de  toute l’histoire de la vaccination. cf données CDC     , VAERS

 

Le livre se poursuit par une quarantaine de références à des articles scientifiques et des médias qui justifient le combat mené par ces révoltés devant la réalité des faits scientifiques observés.

Sur ce  site, j’ai déjà publié plusieurs articles sur l’origine du SARS Cov 2, les manifestations locales contre le pass sanitaire avec chaque fois des rappels sur les doutes qui résultent des décisions prises par les autorités de santé. Ils sont consultables dans la catégorie des articles relatifs à la santé – cf

Pour aller plus loin, après HOLD ON et HOLD UP  voici le film HOLD OUT 

Et pour terminer malgré tout,  en chanson …

« DANSER ENCORE » – Flashmob – Gare du Nord – 4 Mars 2021

 

MON DOCUMENTAIRE SUR LES SOIGNANTS SUSPENDUS

par Fabien Moine

Un lien vers le site  soignants-suspendus.fr

 

 

PASSE – PRESENT – FUTUR

Passé – Présent – Futur

Le Grand Écart

« Le temps n’existe point en réalité et la succession des faits n’est qu’une apparence – Tous les faits sont réalisés ensemble – et notre avenir ne s’accomplit pas. Il est accompli. Nous le découvrons seulement ! » 
Anatole France – 1901

« Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. »
Jacques Vallée – Astrophysicien, Informaticien.
TEDx Bruxelles – 22/11/11

1901 – 2011 – avec 110 ans d’écart, littérature et sciences, dans des registres bien différents donc, semblent cependant jouer la même partition dans la symphonie de la conscience, à plus d’un siècle d’intervalle ! Cette partition étant interprétée par ces deux auteurs qu’apparemment tout sépare.
Sauf si cet apparent décalage n’était en fait qu’une interprétation erronée de notre part, car il se pourrait bien que toutes ces informations aient toujours été là – comme dissimulées dans les replis du temps – et donc, avant même que nos petits cerveaux ne les débusquent et ne les  décryptent * au détour d’un silence ?


Combien d’auteurs, mais aussi de scientifiques parmi les plus prestigieux, n’ont-ils pas confié que très souvent, une réponse sur laquelle ils butaient parfois depuis des années, jaillissait de manière inattendue et non pas lorsqu’ils étaient devant leurs équations ou leur ordinateur, mais par ex., par un beau matin, tout juste au sortir du réveil. C’est un peu le « Eurêka ! » d’Archimède, non pas devant ses calculs, mais selon Vitruve, dans sa baignoire. L’information était déjà là, comme en suspens, et sans doute un
instant de lâcher prise, de détente, lui a permis de comprendre ce qui devint
la fameuse « Poussée d’Archimède » – tout corps plongé dans l’eau… ressort mouillé. CE2 !

(* décrypter = extraire de la crypte – crypte = espace caché, dissimulé à la vue courante)


Mais alors, des informations de toute nature, peuvent-elles jaillir comme ça, de manière impromptue, puisque n’étant pas le fruit d’un besogneux effort cérébral ? C’est souvent lorsque les tensions cessent, que la solution semble jaillir, tellement évidente. Ces informations ne seraient donc pas le fruit de nos circonvolutions neuronales, mais elles seraient « cueillies » comme des fleurs au bord du chemin. Elles sont là, mais trop souvent nous ne les voyons pas, nous ne les percevons pas, enfermés que nous sommes dans nos schémas mentaux, nos dogmes, souvent archaïques et poussiéreux, nos cages de faraday, qui nous isolent d’un Réel oublié.
Ces informations seraient peut-être là aussi, simplement sous forme de potentiel, et elles émergeraient dès lors qu’une forme de décohérence quantique, les ferait passer du stade de potentiel – onde – au stade de particule – pensées structurées – peaufinées à ce niveau effectivement, par notre réseau de neurones et synapses, ou de ce qu’il en reste ! 

Le « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » de Lavoisier, ne pourrait-il pas s’interpréter alors, (lâchons un peu la bride à l’imagination !) également comme une sorte de Samsâra à l’échelle cosmique, qui concernerait cette fois, l’humanité et l’Univers ?! Cet axiome si génial de Lavoisier, rejoint également la loi de conservation de la masse et de l’énergie de la physique actuelle, car il en fut un peu à l’origine.
Donc en poussant un peu plus loin le questionnement – ces informations, avant même que l’humanité ne fut – n’étaient-elles pas déjà parties prenantes en tant que potentiel quantique, mais en provenance peut-être d’autres dimensions cette fois, tel que la Physique Quantique nous le suggère, et même plus que suggérer – car il y aurait de fait, une potentialité d’au moins 11 dimensions. Et cela sans compter sur d’ hypothétiques apports de civilisations exogènes, de moins en moins hypothétiques du reste – ce qui perturbe bien sûr la bien-pensance – mais là, il y a des faits de plus en plus avérés, et attestés par des structures officielles, mais aussi par de nombreux scientifiques, astrophysiciens, physiciens quantique et autres, pilotes civils ou militaires… et bien sûr, de manière moins conséquente, et pourtant au vu du nombre de témoignages ! – par des observateurs lambda. (dont l’auteur) .

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Extrapolé donc au niveau de l’Univers et au-delà – ce pourrait être alors une application au plan universel, de la conservation des énergies-conscience, et de la masse-matière. Le pseudo Vide n’étant qu’un océan d’Informations quantiques,
(comme la physique semble le suggérer) que le Samsâra cosmique met en symphonie, comme une Partition Céleste – là où les hommes, depuis leur apparition et leur évolution, de Néandertal à Homo Sapiens, peut-être avec un coup de pouce « venu d’ailleurs » ? ont évoqué les dieux – « ceux qui des étoiles vinrent sur terre » – comme le relatent les tablettes sumériennes, à défaut d’arguments expliquant les mystères du cosmos et de l’univers.
En ces temps là, le soleil et la lune étaient alors reconnus comme des luminaires, destinés à éclairer la terre et le monde; et les étoiles, comme des parures célestes, au-dessus de cette terre plate, bien entendu.

L’Information Primordiale est peut-être au-delà de nos complexes échanges neuronaux – Et c’est notre ignorance qui au cours des siècles, nous a fait inventer fables et comptines, destinées à nous rassurer, car « l’âme hors » fait toujours aussi peur aux hommes dans leur grande majorité. Ils ont dès lors, toujours éprouvé le besoin d’être rassurés, d’être protégés. D’où la recherche d’une figure, souvent anthropomorphique, mais heureusement pas toujours, dont la puissance tutélaire ferait figure de Père céleste. Ils ont bien recherché la clé des mystères dans d’autres fréquences d’informations, évoquant alors les mondes subtils des sphères mentales, astrales et autres succursales de l’illusion, mais là aussi, la roue de ce samsâra, pour simplifier, tourne encore et toujours. Elle est toujours à l’œuvre, puisque « même les dieux meurent » dixit, Mahâbhârata – Bible etc..et reviennent sous d’autres natures par le jeu de cette sempiternelle Roue Cosmique ; tant que la forme sous toutes ses formes, et quelles que soient les fréquences, nous piège dans l’illusion des sens.

Nous demeurons comme englués dans cette illusion, et nous évoquerons alors nos dieux, nos entités diaphanes, (elles « existent» bien !), nos esprits de la nature ou d’ailleurs, qui, si tout semble pourtant si « réel » à nos sens, n’en sont pas pour autant, ce que l’on pourrait appeler la Réalité Ultime. On pourrait s’en approcher peut-être un peu plus (?) au travers de l’hypothèse d’univers holographiques, développée par David Bohm, ou des hologrammes cérébraux de Kart Pribam et de l’expérience d’Alain Aspect à l’Institut d’optique d’Orsay, sans oublier John Eccles et Régis Dutheil qui dans leur domaine respectif, ont apporté de nouveaux éclairages sur cette illusion majeure qui nous régente assez souvent ! – Alors cela perpétue une forme de continuité de cette information altérée, par le biais des chamanes, des religions dogmatiques, des cultes animistes – toutes ces béquilles qui œuvrent dans une bienveillante aide, pas toujours désintéressée du reste, mais passons, pour nous réconforter avec leurs explications dûment assermentées. Mais les piètres tentatives de l’auteur, de vouloir esquiver ces pièges à la glu bien collante, ne se veulent nullement véhémentes – mais ne sont que de simples réflexions, des informations cueillies au bord du chemin, que d’autres ont menées également et mènent encore, sans doute avec plus de pertinence.

Passé –

L’un des aspects de ce passé…

MAHÂBHÂRATA :

Le Mahâbhârata est le livre sacré de l’Inde ancienne, initiateur de la pensée fondatrice de l’hindouisme. Il consiste en 106 000 vers répartis en 18 livres, pour un total d’environ 12000 feuilles (soit environ vingt fois la Bible).
Il aurait été écrit plusieurs siècles avant J.-C., mais il était transmis oralement depuis longtemps. Les estimations modernes remontent à plus de 5000 ans. Selon des ruines sous marines découvertes récemment, la civilisation dont il est question dans le texte aurait prospéré il y a environ 12000 ans.
L’histoire
Le Mahâbhârata raconte l’arrivée sur Terre d’êtres évolués, venus de l’espace à bord de vaisseaux (les vimanas ?). On parle de dieux dans le récit. Ceux-ci ont rencontré des humains. Des enfants hybrides seraient nés des accouplements entre les dieux et les humains. (comme pour les Elohims) Ainsi, quelques millénaires plus tard, on retrouvera ces mêmes unions hors normes, entre deux typologies d’individus génétiquement différents, chez les Elohims, les Nephilims, où « les fils du ciel virent que les femmes des adams (hommes) étaient « bonnes »cf Bible, Enoch, c’est-à-dire  fécondables.) . Science-fiction ? Certains de ces enfants hybrides auraient-ils été « éduqués » dans des vimanas ou villes des dieux, (vaisseaux-mère?) où on leur aurait notamment enseigné l’utilisation des technologies avancées dont ils disposaient ?
Des guerres ont ensuite eu lieu entre les rois humains, les hybrides et les dieux. D’énormes destructions ont eu cours, puis il a été décidé de punir l’humanité (ou de faire disparaître les preuves de leur passage désastreux ici ?) en provoquant le déluge. Cela rappelle encore quelque chose ! Seulement c’était il y a déjà quelques 10 000 ans et plus – l’autre déluge viendra plus tard ! – Décidément ces dieux n’ont vraiment que peu de compassion pour le genre humain qu’ils ont eux-mêmes « créé »
Les dieux seraient ensuite repartis sur leur planète ?.
Idem chez les Sumériens où l’on relate sur les tablettes cunéiformes, des récits semblables. Là, ce sont les Annunakis qui sont à l’œuvre, ils précèdent donc les Élohim de quelques centaines de siècles. Bref l’histoire de l’humanité est un éternel Jour sans fin. Guerres, massacres en tout genre et déluges à répétition ! Un Samsâra à l’échelle planétaire ?!
D’autant que dans le Mahâbhârata, il est bien dit que les dieux suivent, tout comme les hommes, des cycles d’incarnations. Seulement ils sont mille fois plus longs ce qui donnait aux peuples obombrés l’impression d’éternité. ( Idem pour les Élohim où il est dit dans la Bible, « Vous êtes mortels comme les hommes…) Ils se réincarneraient donc selon le Mahâbhârata, mais en devant subir le poids de leurs errements en tant que dieux, et donc d’une réincarnation moins glorieuse !
(Petite digression : Dans le Ramayana  il est question de 33 dieux dits supérieurs – Ce chiffre 33 que l’on retrouve parfois dans d’autres récits – un chiffre mythique ? – peut-il être une passerelle, une jonction avec l’âge de 33 ans supposés, de « l’âme hors » de JC ?)
Avant le « Passé »

Au commencement était…le Vide qui n’est pas vide => l’Information ?.

Théorie créationnisme – ou – Théorie évolutionniste
Avec les nombreuses nuances que l’on connaît.
Mais alors qu’en est-il de ce « saut évolutif » observé, mais toujours objet de tant de controverses, et qui part de l’ Australopithèque jusqu’à Homo sapiens?

Le Dr Pietro Buffa – biologiste moléculaire – (cf « les gènes manipulés d’Adam » – a mis en évidence le fait que les dimensions du cerveau et sa complexité se sont manifestés par ce saut de l’évolution, faisant que le cerveau passait de 440 cm3 chez l’Australopithèque , à 1230 cm3 chez l’Homo sapiens en une période relativement courte, au vue de l’évolution naturelle mise en évidence par Darwin.

Les chercheurs de l’Institut Medical Howard Hughes de Chicago, ont publié les résultats d’une étude qui affirme que l’évolution extraordinaire que subit le cerveau humain fut le résultat d’un « événement spécial ».

Le Dr Buffa :  «  Il ne s’agit pas d’une amélioration de ce qui existait auparavant, mais bien d’un tournant radical dans la biologie humaine dont la cause doit être recherchée dans notre ADN. La formation du cerveau est guidée chez l’homme par l’expression de multiples gènes, mais il existe une séquence d‘à peine 118 bases, à l’intérieur du chromosome 20 dont nous savons aujourd’hui qu’elle joue un rôle déterminant durant le développement embryonnaire, produisant une migration neuronale massive, indispensable à la formation d’un cerveau véritablement humain » .

En comparant cette région cérébrale avec son équivalent chez les primates non-humains, les biologistes s’aperçurent en 2005, qu’ils se trouvaient face à l’un des sites génomiques dans lesquels se déroulèrent le plus grand nombre de changements moléculaires ( mutations génétiques) jamais rencontrés chez l’homme.

« Chez les singes, la même région n’a que très peu changé depuis l’époque des plus anciens vertébrés, ce qui démontre que l’importante quantité de modifications est survenue exclusivement chez les humains, activant en un temps record, un gigantesque mécanisme moléculaire dont nous savons aujourd’hui qu’il est la base du développement cérébral. Cette petite séquence a été nommée Human Accelerated Région 1 ( HAR1) et fut cataloguée comme la première d’une série de régions génomiques spécifiquement humaines, ainsi que déterminantes dans le processus évolutif d’hominisation. »
Le Dr Katherine S,Pollard ( Scienze Août 2009) a, à son tour, illustré cette
découverte.

Alors oui, les constantes de l’Univers sont ahurissantes de précision – les engrenages biologiques, tel ceux observés dans l’ADN, sont stupéfiants de concision et ont conduit à ce que nous sommes – ce n’est pas toujours une réussite (!) – et au raffinement des merveilles de Dame Nature et essentiellement du Potentiel d’Information quantique sous-jacent. C’est ce qui supporte et structure l’Édifice cosmique apparent, sans pour autant vouloir à tout prix, attribuer une figure tutélaire forcément réductrice, puisque enfermée dans des mots carcans, à ce qui est par nature Indicible.

Et ce, sans doute, dans l’ensemble de notre Univers, avec ses quelques 2000 milliards de Galaxies, qui chacune recèle entre 200 à 800 milliards d’étoiles, à la louche ! Chacune avec une sarabande de quelque 8 à 10 planètes en moyenne. Même s’il n’ y a qu’un très faible pourcentage de planètes qui pourraient receler une forme de vie consciente, ça fait quand même quelques millions, d’après certains astrophysiciens et autres spécialistes.

Alors – coup de pouce de Visiteurs exogènes ? «  Ceux qui du ciel vinrent sur terre » comme cela serait indiqué sur les tablettes sumériennes ?!
Mais au-delà des Annunakis, également chez les Élohim, mais aussi dans le Mahâbhârata.

à suivre …

Et Dieu dans tout ça ?

« Le mot Dieu n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, n’y changera rien (pour moi). » Albert Einstein 1953. (ça n’engage que lui !)

C’est par ces mots, définitifs, que le prix Nobel de physique (1921) Albert Einstein explique son rapport à la religion – et au judaïsme en particulier – dans une lettre écrite un an et demi avant sa mort, survenue en avril 1955.
​ « Une superstition primitive »
Cette lettre, rédigée en allemand, est adressée au philosophe Eric Gutkind, auteur de l’ouvrage Choisir la vie : l’appel biblique à la révolte, dans lequel ce dernier cite à de nombreuses reprises les travaux d’Einstein. Des références que le père de la théorie de la relativité goûte peu (!), au point d’écrire à Gutkind une mise au point, très polie mais directe, concernant son rapport au fait religieux :
« Pour moi la religion juive est, comme toutes les autres religions, l’incarnation d’une superstition primitive. Et le peuple juif auquel j’appartiens , n’a pas pour autant une forme de dignité différente des autres peuples »,
écrit Albert Einstein

Einstein un peu iconoclaste, mais pas athée pour autant.
​ « Merveilleux Spinoza »
​ Malgré son rejet de la religion en tant qu’institution et dans sa représentation de Dieu comme puissance active dans la vie des individus, et somme toute, très souvent anthropomorphique dans son comportement, lui  qui punit les méchants – qui souvent sont [khaw-ram’] « dévoués par interdit » et récompense les bons !  – Einstein ne se définissait pas pour autant comme athée. Dans cette lettre, il fait d’ailleurs une rapide référence à « notre merveilleux Spinoza », philosophe néerlandais du XVIIe siècle pour qui Dieu, la nature et la nécessité absolue sont une et même chose.
Concrètement, « dire “je crois dans le Dieu de Spinoza”, comme Einstein, (…) cela signifie que vous croyez que les lois de la nature forment un tout et qu’elles contiennent toutes les réponses aux questions que vous vous posez », explique au New York Times Rebecca Newberger Goldstein, philosophe et auteure du livre Plato at the Googleplex : Why Philosophy Won’t Go Away (« Platon au Googleplex : pourquoi la philosophie ne disparaîtra pas ») et de poursuivre :
« Beaucoup de physiciens utilisent le mot Dieu. Cela trompe les gens qui pensent qu’ils sont croyants, mais c’est en fait une manière métaphorique de parler de la Vérité absolue. »
Ou d’Information Primordiale ?
« Au commencement était le Verbe »…l’Information ! 
Il est aussi question de cette « Information du Vide », selon de nombreux physiciens quantique. Ce vide qui n’existe pas, comme le proclamait déjà cette pensée du XIII siècle : «  Nequaquam Vacuum » ( le vide n’existe pas) – sans doute elle-même, déjà puisée dans cette Source d’Informations  Primordiales.
Ces fluctuations quantiques du vide, découvertes par la physique quantique, sont génératrices de la plus gigantesque source d’énergie et d’information qui soit. Alors, il ne reste plus qu’à « rechercher en nous-même », puisque tout, Homme, Nature, Cosmos et Univers, est constitué à 99,9999 % de vide. !
Pour bien visualiser cela, il n’y a qu’à considérer l’élément le plus infime qui nous constitue : l’atome, et l’image employée par la science pour bien nous faire comprendre la nature de ce vide. L’atome : imaginons un terrain de football et une toute petite tête d’épingle qui serait plantée au centre de la pelouse du Parc des Princes ! Cette tête d’épingle minuscule, c’est le noyau de l’atome, (nucléons) traçons un cercle imaginaire qui passerait par les 4 angles de ce terrain de foot, il correspondrait à l’orbe du premier électron. Tout le reste c’est « Vacuum » !
Car le vide est également dans le noyau même ! Quarks et cordes….et vide quantique !
En Inde les textes qui parlent de la Maya ( l’illusion ) avaient bien raison aussi quelques milliers d’années avant notre physique quantique !
L’illusion de nos sens est si prégnante, alors que ce ne sont uniquement que les interactions entre champs de force de nature différente + ou – qui font que notre perception consciente se fourvoie; jusqu’à vouloir nommer ce qui est Indicible par Essence, et/ou à imaginer ou ressentir, ce qui est Inimaginable puisque au-delà même des sens, à nos échelles de fréquence. Même dans les étages dits supérieurs, ou l’ illusion de la forme, de l’émotion, et des sens demeurent identiques, avec des variables évidentes.
Alors si tout cela, toutes ces multiples conséquences, parfois d’une immense profondeur, ou empathie et compassion illuminent le monde, mais aussi trop souvent chaotiques, imbibées de violences extrêmes toujours désastreuses; si tous ces méandres et sinuosités par lesquels le monde et les humanités successives se sont engluées – ces chemins de vie où elles sont passées, passent et repasseront encore et toujours, tant que Patchamama nous offrira cette si généreuse hospitalité – bref si tout cela n’était pas quelque peu de notre fait – en tant qu’individu rattaché plus ou moins intensément à ces humanités  passées, présentes et futures ? Puisque le futur n’existe pas en tant que tel.
C’est ce que proposent et même explorent de plus en plus de physiciens,  pour qui la notion de temps, de l’écoulement de ce temps, n’est que pure illusion. Certains de ces scientifiques tentent jusqu’à l’expérimentation personnelle, dont l’un d’entre eux, que nous avions eu le plaisir de rencontrer. et d’échanger.
« Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. »
Jacques Vallée, Astrophysicien, Informaticien
TEDx Bruxelles, 22/11/11

Alors, Biofeedback à l’échelle planétaire ?
Rétrocausalité ? Comme l’exprime et le développe si brillamment Philippe Guillemant – Docteur en Physique du Rayonnement à Centrale Paris, Cristal du CNRS, dans ses ouvrages «  la Physique de la Conscience »  ou « la Route du Temps »etc…

Sommes-nous toujours l’auteur intégral de ce que nous pensons, écrivons, où puisons-nous dans ce « vide » rempli d’informations ? Nous ne serions alors qu’un simple assembleur d’informations. Je ne parle pas ici de contact avec des entités nommées ou anonymes quelconques, mais d’une information libre et disponible, sans qu’il n’y ait de signature.

C’est un peu comme un promeneur qui découvrirait, au hasard de ses pérégrinations sur un sentier de montagne, des fleurs modestes au bord du sentier. Il peut alors essayer de confectionner un petit bouquet qui sera plus ou moins harmonieux, plus ou moins inspiré par les paysages somptueux qu’il aura pu découvrir lors d’un détour du chemin. Mais il n’est pas le propriétaire de ces fleurs, c’est bien Dame Nature, il n’est tout juste qu’un simple « assembleur » de ce qu’il a pu recueillir lors de son vagabondage.
Ces sources d’informations, nommées différemment, noosphère, champs morphiques, akasha, inconscient collectif, univers impliqué

Alors, le Chemin continue… Retour vers le futur !.

Patje Seko

Observations d’OVNI dans le ciel de Besançon

 

reproduction par le témoin  du phénomène observé le 25 septembre 2020

 

  Nous sommes le 25 septembre 2020 et le témoin se souvient qu’à l’apparition du phénomène il a regardé sa montre. Il était très exactement 21h29.

Apparaît alors brusquement dans son champ de vision, à une altitude  qu’il estime être celle de la couche nuageuse que l’on perçoit d’autres soirs, une série de trois rangées de spots circulaires de couleur orangée tirant sur le rouge. Ces spots sont constitués d’une couronne éclairée présentant, vers l’avant et vers l’intérieur, une excroissance pointue. Ces spots sont visuellement alors partagés en diagonale par le fil électrique qui alimente sa maison.

L’observation va durer environ 15 à 20 secondes. Il a le temps de compter qu’il y a trois rangées de 6 spots avec en plus un spot à l’avant de la rangée médiane et deux spots à l’arrière. Il ne distingue aucune forme à cet objet. Par contre il affirme que celle -ci,  indéterminée, cache les étoiles qui sont au-delà.

L’objet est apparu subitement, venant de nulle part. Il se déplacera en ligne droite et relativement lentement en direction Ouest/nord-Ouest. Ce déplacement n’occasionnait aucun bruit et le témoin d’ajouter que durant cet instant tous les bruits du voisinage avaient aussi disparu alors que l’observation se situe en agglomération. Après son passage, les bruits sont réapparus. L’objet a disparu de son champ de vision par delà un groupe de plusieurs tours situées à quelques centaines de mètres plus loin.

Première observation : Nous sommes en octobre 2015 et le témoin qui ne se rappelle pas du jour exact, précise qu’il était 23H 55 car des projecteurs d’une maison de quartier voisine éclairaient encore la partie du ciel où il vit apparaître le phénomène. Il précise que quelques instants après, ceux-ci  se sont éteints comme d’habitude à 24H.

Le témoin raconte qu’il est familier des sites et du monde de l’ufologie.  Il connaît bien la narration de tous ces phénomènes, mais aussi les techniques à utiliser pour préciser les observations.

Il dit aussi son habitude à la belle saison de passer plusieurs heures dehors le soir à vivre ces moments, à observer le ciel. Il précise alors que pour y parvenir l’oeil doit d’abord s’habituer à l’obscurité durant une heure ou deux pour atteindre son maximum de finesse d’observation dans l’obscurité.

En fait, ici, et comme déjà indiqué, une partie du ciel observé reçoit la lumière de projecteurs. C’est dans cet espace, légèrement éclairé, qu’il voit tout à coup passer une aile delta noire se dirigeant sud – nord. Lorsqu’il la perçoit, celle-ci est très basse et frôle la cime d’un petit bosquet de pins situé à moins de cent mètres de sa maison.

Habitué de ces observations, il note qu’il ne voit plus alors les étoiles occultées par cette forme. Cette dernière apparaît d’autant mieux qu’elle est éclairée faiblement par les projecteurs. Il s’agit d’une aile  delta de couleur noire  et de quelques mètres d’envergure. Celle -ci ne dispose d’aucun feu et son déplacement se fait sans aucun bruit.

Interrogé sur le temps d’observation le témoin estime celui-ci à moins de cinq secondes et l’aile a alors disparu derrière le bosquet de pin.

les réflexions qui suivent sont tirées d’un article « phénomène OVNI et problème de la conscience » -écrit  par Jocelin Morisson le 13 janvier 2017

l’article est consultable ici.

 

Cet article, tiré d’un livre collectif, tente de dissiper certains malentendus, à commencer par le fait que cette approche serait « psychologisante » et viserait à réduire les observations d’ovnis à des illusions.

L’ufologue et psychologue Fabrice Bonvin – cf là -a dirigé la rédaction de l’ouvrage collectif. ( Fabrice Bonvin est un enquêteur, conférencier et écrivain ufologue suisse né à Genève en 1975. Il obtient un master en psychologie à l’Université de Genève.)

Le souhait de Fabrice Bonvin était de privilégier une approche « holistique » du phénomène ovni, sur la base de six constats :

1) Le phénomène s’affranchit des lois cinétiques et dépasse de loin nos capacités aérodynamiques.

2) Il a une composante physique.

3) Il est doté d’une intentionnalité et se caractérise par une grande élusivité (sporadique, fugace, non reproductible, échappe à l’objectivation poussée).

4) Il montre de l’intérêt pour l’énergie nucléaire, à usage civil ou militaire.

5) Il a tendance à se manifester par vagues dans une perspective temporelle.

6) Il se présente sous une grande variété et s’adapte à nos représentations cognitives d’un point de vue formel.

Fabrice Bonvin résumait ainsi son approche du phénomène ovni : « Il a une dimension physique, oui, mais réduire les ovnis à des objets « tôle et boulons » et les extraterrestres à des êtres de chair et d’os arrange les gouvernements car cette explication a selon moi servi de couverture à la réelle nature du phénomène ovni. Je pense que les gouvernements, et en particulier américain, ont compris assez rapidement que c’était un phénomène complexe, et il a joué là-dessus pour ridiculiser le phénomène avec des récits complètement farfelus. Les récits loufoques d’Howard Menger ou Georges Adamski ont décrédibilisé l’ufologie et tout indique qu’ils ont été appuyés par la CIA. »

Le fait est que la complexité et le polymorphisme du phénomène ovni rendent son étude encore plus difficile ; c’est pourquoi l’approche pluridisciplinaire se révèle indispensable. Voici quelques unes de ces approches pluridisciplinaires :

La conscience est à la fois la plus grande énigme scientifique actuelle et ce qui est à la base même de toute notre expérience de la réalité. A ce titre, il y a une forme de point aveugle. En effet, sans conscience il n’y a pas de réalité, mais s’interroger sur sa nature revient à confondre le sujet et l’objet puisque le seul outil dont nous disposons pour étudier la conscience est la conscience elle-même.

La conscience serait comme l’écran blanc sur lequel est projeté le film de la réalité, ou la page blanche sur laquelle elle s’écrit.

Le physicien Bernard d’Espagnat parlait du « réel voilé » et John Wheeler lui emboîte le pas avec sa formule « it from bit » : « En substance, le monde physique (it) émerge en réalité d’un monde immatériel d’information pure (bit). » Dans une fameuse conférence TED de 2011, l’ufologue Jacques Vallée a dit que la « physique de l’information » serait la physique des cinquante prochaines années.

Dans Ovnis et Conscience , l’ufologue Daniel Robin évoque un « facteur exogène », comme si « quelque chose ou quelqu’un interférait avec l’humanité », « dans un but d’évolution/élévation spirituelle ». Le phénomène ovni et le problème de la conscience posent tous deux des questions sur la matérialité, les dimensions de la réalité, leur origine, le sens, l’utilité, le dessein, les potentialités.

L’idée que des manifestations de type ovnis traduisent une réalité plus complexe et aient un lien avec d’autres phénomènes relevant du folklore, de la mythologie ou de la spiritualité, n’est pas nouvelle. Elle a notamment été proposée par Carl Jung dès 1957. Dans Un mythe moderne : des « signes du ciel », il montre en effet que la question de la réalité physique des « soucoupes volantes » est presque secondaire et que ce qui importe est le phénomène psychologique, lui-même fruit de la fonction imaginaire inconsciente. Le terme « mythe » vise à souligner qu’au moins une partie de ces expériences seraient de nature « psycho-physique », c’est-à-dire qu’elles procèderaient d’un brouillage des frontières entre les réalités objectives et subjectives.

quatrième de couverture du livre de CG JUNG. : En entreprenant l’étude psychologique des soucoupes volantes, C.G. Jung refuse de se prononcer sur le problème de la matérialité physique des faits et il étudie pour l’essentiel les soucoupes volantes, que l’on prétend avoir «vues», comme si on les avait «rêvées». Il ne s’attache que secondairement au problème de leur réalité externe. Même si elles revêtaient une réalité physique, support du phénomène psychologique, C.G. Jung montre que, dans le sens le plus large, ce dernier est le fruit de la fonction imaginaire inconsciente. Le lecteur découvrira comment le phénomène et l’imagerie des soucoupes volantes expriment, de façon totalement inattendue, l’inadéquation de l’homme moderne à lui-même et au monde, la détresse qui en résulte, une mise en forme balbutiante – grâce à un langage puisé dans l’actualité – de ce qui l’agite, et aussi une tentative de conciliation de ses forces contraires. C.G. Jung inscrit – au-delà de son enquête – la somme de son savoir, de sa réflexion, de son intuition sur le monde et son avenir. Il y dégage pour nous, à l’occasion d’un phénomène contemporain insolite, en une manière d’étude de psychologie appliquée, les leçons de sa science et aussi de sa vie.Le Mythe moderne de C.G. Jung montre un point de jonction entre deux infinis, l’infini du monde extérieur et l’infini qui sommeille en tout homme.

Egalement contributeur du collectif Ovnis et Conscience, l’ingénieur-physicien Philippe Guillemant – cf ici son site -a été incité à réfléchir à ces problématiques par Jacques Vallée. A l’occasion d’un entretien qu’il m’avait accordé pour le magazine Nexus, il déclarait : « Je pense que nos visiteurs, s’ils existent, transitent par l’extérieur de l’espace-temps, autrement dit par le vide. Il peut y avoir toutes sortes de technologies, mais le principe d’entrée-sortie est toujours le même et opère par distorsion de l’espace-temps. (…) On peut déjà théoriquement déformer l’espace-temps pour s’y déplacer, par exemple en utilisant la métrique d’Alcubierre qui consiste à compresser l’espace à l’avant d’un vaisseau et à le dilater à l’arrière : c’est alors l’espace qui est déplacé comme une onde, et non le vaisseau. Mais on peut aussi appliquer une compression homogène et, dans ce cas, aller jusqu’à sortir de l’espace-temps par différents moyens dont beaucoup figurent dans la littérature de science-fiction. »

Passerelle avec le chamanisme
A partir de conversations avec Romuald Leterrier, ethnobotaniste expert du chamanisme amazonien, Philippe Guillemant a envisagé une possible identité entre le multivers quantique et le monde des visions des chamanes. « Nous avons du mal à l’imaginer aussi longtemps que nous n’admettons pas que c’est notre conscience qui construit notre réalité à partir de l’information du vide. Ma théorie divise le vide quantique en deux couches supplémentaires d’espace-temps (non manifestées) à trois dimensions, ce qui nous fait au total trois mondes emboîtés pour la conscience, qui concordent avec les mondes décrits par les chamanes : le « monde du dessous », qui correspond à ce que j’appelle l’anima ; le « monde du milieu », qui est notre monde physique tel que perçu par notre conscience, notre « moi » ; et le « monde du dessus », qui est le monde spirituel, le multivers dans lequel notre « soi » est libre de se déplacer par la pensée dans le champ des possibles. Il correspond à une couche de densité d’information inférieure qui permet l’indéterminisme et le libre arbitre. »

Pour mieux le comprendre, on peut prendre la métaphore d’un terrain montagneux par exemple. Lorsqu’on avance dans l’espace-temps, tout se passe comme si on progressait sur un sentier tracé à l’avance, et notre vie est le parcours le long du sentier. Nous croyons  que tout ce qui existe est seulement ce que nous voyons du sentier, mais il suffirait que l’on s’élève en ballon pour voir tout ce que nous ne voyons pas et qui existe aussi : notre passé, notre futur, mais aussi tous nos autres futurs possibles, hors du sentier…
« De la même façon, poursuit P. Guillemant, les univers parallèles sont tous présents dans un même espace qui est le multivers quantique. Notre réalité 4D est seulement notre parcours, mais toutes les autres possibilités coexistent dans le champ des possibles. Ce multivers hors sentier est l’endroit où l’on accède en sortant de l’espace-temps. Comme on n’est plus soumis à la mécanique, on s’y déplace par la pensée, car la pensée est un système d’adressage de la mémoire du multivers, utilisé par les chamanes. »
La réalité dite « extraterrestre » est pleinement intégrée à la vision du monde des chamanes. C’est pourquoi Philippe Guillemant estime que lorsqu’on sort de l’espace-temps, on se retrouve dans le monde des visions, qui est un monde réel. « Si l’on y débarque avec un vaisseau et qu’on a la technologie pour faire de ce vaisseau une extension vibratoire de sa conscience, on peut alors le mouvoir par la pensée. »

 

 

15 septembre 2021

quatrième de couverture : Deux grandes énigmes de la science, la Conscience et les OVNIS, se rencontrent dans cet ouvrage collectif rédigé par des auteurs de premier plan qui, pour la première fois, entrecroisent leurs discours. Des scientifiques issus des sciences dures et des sciences humaines, un philosophe des sciences, des ufologues-enquêteurs et des témoins analysent le “phénomène Ovni” à la lumière de ces deux énigmes et à partir de leurs domaines de compétences respectifs. Leurs analyses nous apprennent que celles-ci se pénètrent l’une l’autre et s’influencent réciproquement : dans de nombreux cas, les Ovnis modifient la conscience des témoins qui voient s’élargir leurs capacités de perception. En retour, la conscience, ainsi modifiée, paraît plus apte à entrer en contact avec des formes d’intelligences évoluées et inconnues qu’il nous faut appeler des consciences exogènes. Que nous enseigne cette réciprocité ? De quelle manière nous permet-elle de jeter une lumière nouvelle sur le mystère des Ovnis ? La réponse à cette question s’appuie sur les avancées les plus récentes de la physique qui voit s’ouvrir à elle un nouveau paradigme : celui de l’information. À travers les promesses de la physique de l’information, un nouveau cadre théorique s’offre à l’ufologie qui lui donne les moyens de faire le lien entre la conscience et les Ovnis et de penser ainsi leur singulière réciprocité. Cet ouvrage investit ce nouveau cadre et esquisse l’émergence d’une nouvelle ufologie, dont les répercussions vont bien au-delà de sa problématique pour suggérer une nouvelle conception de la Réalité.

21 avril 2021

quatrième de couverture : Certains le prétendent depuis plusieurs décennies : il est  possible de déclencher soi-même un dialogue avec le phénomène ovni ! Cet ouvrage est le premier livre en français consacré à ce sujet. Il propose une immersion théorique et pratique dans l’univers des rencontres rapprochées du 5e type (RR5). Ces RR5 révolutionnent le regard porté sur les ovnis : le témoin cesse d’être passif et ne subit plus : c’est lui qui provoque la rencontre en agissant ici et maintenant ! Le présent ouvrage est un guide pratique qui vous livre les secrets des mécanismes des RR5 et qui, pas à pas, vous invite à devenir acteur de cette révolution que constitue le contact avec une forme exogène de vie ! Dans un précédent ouvrage (Ovnis et conscience 1), vous avez pu découvrir les idées et les concepts qui sont désormais déclinés en pratique, disposés dans une boîte à outils qui permet d’envisager l’expérimentation d’une rencontre rapprochée. Ce guide pratique vous donne tous les éléments nécessaires pour être à l’initiative du contact. À vous d’expérimenter si vous êtes prêt à bouleverser vos certitudes !

 

voir la page “ufologie ” sur ce site 

voir la page des derniers témoignages d’OVNI 

 

Vers un écologisme chrétien – De Lanza del Vasto au Pape François

Fréderic Dufoing – 23 mars 2017

article de Falk Van Gavert du 3/04/2018 sur Limite 

Ecologiste radical, antispéciste, végétarien, gandhien et chrétien, Frédéric Dufoing avait toutes les qualités requises pour écrire un livre sur l’écologie chrétienne ou la nécessaire « conversion écologique » des chrétiens pour reprendre les mots de Jean-Paul II, en intégrant honnêtement à la fois les critiques écologistes du christianisme d’un part, sans les caricaturer ni les balayer du revers de la main en les considérant d’office nulles et non avenues ou issues seulement de simples malentendus, et l’élaboration progressive d’une écologie chrétienne d’autre part, sans essentialiser le « judéochristianisme » comme foncièrement incompatible avec une écologie même radicale ou intégrale en raison de son « ADN » anthropocentrique (le fameux verset : « Croissez et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Genèse 1, 28).

D’ailleurs, si les critiques écologistes extérieures au christianisme de Paul Shepard, Max Oelschlaeger et Roderick Nash présentées dans l’ouvrage s’en prennent à la tradition biblique, c’est avant tout comme expression religieuse achevée de ce que l’on pourrait appeler la mentalité ou l’idéologie néolithique mettant en œuvre un processus d’exploitation de la nature et des êtres vivants comme non vivants qui la composent à travers leur réification et mise à disposition, dynamique entamée avec la néolithisation mais dont la modernité constitue l’acmé – et notre post- ou ultra-modernité la phase terminale – durerait-elle encore cent ou mille ans – ce qui est douteux.

D’autres critiques sont internes au christianisme, comme celle d’Ivan Illich, prêtre catholique en rupture de ban, ou de Lynn White Junior, médiéviste américain et chrétien, dont le fameux article « Les racines historiques de notre crise écologique » paru en 1967 dans la prestigieuse revue Science a ouvert un houleux débat qui a permis de salutaires avancées.

Parallèlement et en interaction avec des évolutions ecclésiales, doctrinales et institutionnelles, désormais bien documentées, c’est un véritable foisonnement de pensée qui a répondu au défi que l’écologie scientifique, l’écologisme militant, la crise écologique globale et le dérèglement climatique constituaient pour le christianisme et pour les Eglises et diverses confessions chrétiennes. Ainsi, sont apparues de véritables doctrines chrétiennes de l’écologie. Américaines avant tout, élaborant avec Calvin DeWitt, Fred Van Dyke ou Wendell Berry, la désormais classique interprétation de la Genèse dans le sens de l’intendance et donc de la responsabilité (l’homme répondant pour la Création mais répondant aussi de la Création) visant à remplacer l’interprétation trop étroite, brutale, unilatérale, partiale et partielle de la maîtrise et domination ouvrant la nature à l’exploitation illimitée.

Mais au-delà de cette interprétation encore très anthropocentrée de l’humanité intendante de Dieu, le prêtre catholique Thomas Berry méditera une véritable « écothéologie », une manière d’« écologie profonde » biblique, qui converge avec l’interprétation de la Genèse dans le sens de la « citoyenneté biotique » que proposera le philosophe et éthicien de l’environnement John Baird Callicott en s’inspirant du naturaliste et écrivain John Muir, un des pères fondateurs de l’écologisme nord-américain. On verra que l’impact de ces écothéologies, quel que soit leur degré d’orthodoxie ou d’hétérodoxie, sur l’évolution officielle des grandes et petites confessions chrétiennes ne saurait être négligé. Ainsi, passons en Amérique du Sud : le Brésilien Leonardo Boff, théologien de la libération et ex-fransciscain, semble être le premier à avoir forgé au tournant du millénaire le concept d’« écologie intégrale » devenu magistère de l’Eglise catholique depuis l’encyclique  Laudato si du pape François.

Mais s’il est vrai que sur le continent américain, foi et raison, et écologie et théologie, ne s’articulent pas de la même façon que sur l’européen – et notamment qu’en terre française… – les penseurs européens de l’écologie chrétienne ne sont pas oubliés, radicalisant notamment l’interprétation de l’intendance dans le sens de la décroissance (avec ou sans le nom) : qu’il s’agisse entre autres de Jacques Ellul, Lanza del Vasto, Jean Bastaire ou François de Ravignan.

C’est l’histoire de cette élaboration d’une pensée chrétienne de l’écologie que Frédéric Dufoing conte brièvement mais précisément dans cette manière d’introduction à l’écologisme chrétien, à mettre entre toutes les mains – vertes ou non.

Frédéric Dufoing, Vers un écologisme chrétien. De Lanza del Vasto au pape François, Médiaspaul, 2017, 150 p., 15€

 

Ma rencontre avec une barreuse de feu

 

Il y a un an, après un examen sanguin de routine suivi d’une biopsie, les médecins me  détectent un cancer  de forme agressive. Ceux-ci me proposent alors quarante séances de radiothérapie accompagnées d’autres soins. J’entre alors dans un des nombreux parcours médicaux de suivi des cancers.  

L’article qui suit a d’abord pour objet  de dire publiquement un immense merci  à Annie qui barre les brûlures et qui m’a accompagné dans ce processus de soins. Il a aussi pour objet  de témoigner auprès de tous de l’efficacité de ses interventions. J’ajoute que si vous ou une de vos connaissances se trouve confrontée à ce type de problème, vous ou celle-ci pouvez me joindre à partir de l’onglet « contact » sur la page d’accueil du site afin que je vous communique les coordonnées d’Annie. Je rentrerai ainsi  indirectement  dans la chaîne d’aide à des  personnes qui font face à ce type de traitement.

Cet article est aussi l’occasion pour moi avec cette diffusion de dire que je poursuis mon message pour aider à sortir du matérialisme étroit de notre société. Ce dernier a envahi notre monde et l’a réduit à sa seule dimension rationnelle. Sans rejeter celle-ci,  j’ouvre ainsi sur ce site et depuis plus de dix ans, des portes vers d’autres ailleurs qui nous conduisent  à divers domaines de ce que j’appelle la transrationalité – cf là -. 

Ces portes m’ont amené récemment à ouvrir un nouveau blog qui s’intéressera à l’ABSOLU .                             

Je profite aussi de ce moment pour remercier les amis qui m’ont aidé en me conseillant de m’entourer de l’assistance d’un barreur de feu pour mieux supporter les séances de radiothérapie et qui m’ont donné alors plusieurs  adresses. Je pense ici en priorité à Mauricette qui m’a donné celle d’Annie. Je remercie aussi celles et ceux qui professionnellement m’ont accompagné avec humanité dans ce parcours de soins.

 Annie travaille à partir d’une photo, les autres propositions concernaient un travail à distance par téléphone. Mais, sans douter de l’efficacité de ces recours, je décide d’abord de m’en passer, craignant  que ces interventions puissent avoir un effet réducteur sur le traitement envisagé.

Le médecin oncologue m’avertit que sur les huit semaines de traitement quotidien hors week-end, les six premières se passent généralement bien pour tous et que les effets secondaires dus à des brûlures sur d’autres organes apparaissent de façon exponentielle au cours des deux dernières et chez certains patients seulement.

Les premières séances se révèlent être sans effets secondaires mais très rapidement je ressens une gêne à proximité de la zone traitée et qui occasionne un début de douleur persistante. Ma décision de recourir à l’aide d’Annie est  immédiate. Nous sommes alors fin de la première semaine de traitement. Je la contacte et celle-ci, d’une voix que je ressens immédiatement comme exceptionnellement  chaleureuse et sincère, m’invite à lui faire parvenir rapidement une photo . 

J’envoie cette photo en fin de matinée et dans l’après-midi j’observe que la douleur a disparu. Annie m’avait indiqué qu’elle intervenait chaque jour pour l’ensemble de ses patients et demandait à ceux-ci de lui donner chaque semaine l’état des effets secondaires de la radiothérapie,  ajoutant qu’en cas de douleur nouvelle, il convenait de la prévenir rapidement pour qu’elle multiplie ses interventions.

Le traitement quotidien s’est poursuivi ainsi sans problème durant les  premières semaines mais à partir de la sixième ou septième semaine les douleurs sont réapparues. J’ai donc prévenu immédiatement Annie et le soir même de mon appel ces douleurs avaient à nouveau disparu. J’ai pu ainsi terminer mon traitement.

Il y a bientôt trois ans,  j’avais eu l’occasion de publier un article au sujet de la parution d’un livre intitulé « place du magnétisme dans l’offre de soins en médecine générale » écrit pas le docteur Denis Piotte . Cet article est ici.

Son livre comprenait notamment une partie d’enquête auprès de 25 magnétiseurs de sa région et j’extrais quelques conclusions de l’auteur à propos de la pratique de ces  magnétiseurs qu’il a rencontrés . Il écrit  que :

  • « tous et toutes ont une forme de foi
  • Soit une foi chrétienne profondément ancrée et pour certains d’entre eux, celle-ci explique leur don.
  • Soit une sorte de spiritualité avec une foi en des forces de vie, une foi en des forces cosmiques ou une foi puissante en l’Homme et cette envie d’aider et de mettre leur Energie au service des humains. C’est ce qu’on nomme l’intention et qui est une véritable force mentale, une Energie qui précède  la transmission de celle-ci.
  • C’est l’intention qui permet de canaliser le fluide et de le focaliser sur le malade.

Pour la plupart des magnétiseurs, on peut parler de compassion, d’altruisme et même d’un « véritable don de soi« . Chez l’un d’entre eux, il était écrit : « Je ne connais qu’un devoir c’est celui d’aimer » .

Annie a volontiers accepté de me raconter  comment elle est arrivée à sa pratique actuelle de barreuse de feu.

Née dans un petit village de la proximité d’une grande ville, sa jeunesse  fut extrêmement difficile. Sa mère  avait tout fait pour éviter sa naissance alors qu’elle  se trouvait enceinte d’un homme qui n’accepta pas le mariage lorsqu’elle lui révéla sont état.

Elle fut élevée  par sa mère dans une ferme. Cette dernière se maria à un autre homme devenu son père adoptif.  Elle fut l’aînée d’une fratrie avec une autre soeur et deux autres frères. Mise toujours à l’écart, sollicitée continuellement pour des travaux du matin et du soir à l’étable avant et après l’école, elle ressent très douloureusement le rejet de sa mère, subit ses claques à tout moment.  Malgré tout, elle l’aime profondément. Elle subit  aussi sa mise à l’écart par les enfants de l’école qui lui disait qu’elle « sentait la vache ». Elle survit comme elle peut et sans amour si ce n’est celui de ses grands-parents maternels. Elle est  dans un environnement familial toujours hostile, pleurant en cachette car sa mère lui interdisait  de pleurer devant elle. Elle survit aussi essentiellement en priant beaucoup, elle qui fut  élevée dans une famille  chrétienne pratiquante.  Mais elle eut  tout de même  le soutien de sa grand-mère maternelle qui habitait le même corps de bâtiment.  Elle venait se réfugier vers elle de temps à autre quand elle le pouvait et elle l’enserrait alors de ses bras. Vers ses dix ans et à force d’observations minutieuses, elle découvrit l’origine de son  rejet par sa mère.

Alors qu’elle a  seize ans, une connaissance de sa famille lui proposa un travail d’été en tant que caissière dans un petit commerce à la ville. Ses patrons attentifs à sa détresse l’aideront à évoluer. Ce fut pour elle l’occasion de sortir partiellement de ce cercle  familial. Cette expérience fut d’autant mieux acceptée par les parents qu’elle leur reversait l’intégralité de sa paie.

Elle se mariera vers 19 ans, échappant ainsi définitivement à l’emprise parentale et elle eut deux enfants avec son époux. Sept ans après son mariage, celui-ci décède. Et trois ans après ce premier drame,  sa soeur  se suicide. Elle est alors profondément atteinte par cette deuxième disparition et doit faire face à l’insomnie  et aux crises d’angoisse.

On lui indique les bienfaits qu’opère un magnétiseur, M. Paul, installé à la ville. Elle commence ainsi avec lui un suivi mensuel qui lui apporte momentanément un bienfait qui ne dure que quelques jours. Elle ose finalement lui  faire part de cet échec. C’est alors que le déclic se fait :  celui-ci  lui révèle qu’elle a un don, comme lui,  et ce pouvoir en elle l’empêche  d’obtenir selon lui les résultats qu’il a avec ses autres patients.

Les années passent, Annie se remarie et de cette union naitra une petite fille. Mais au fond d’elle-même, la révélation du magnétiseur l’interpelle toujours.  Depuis toute petite elle « sentait qu’il y avait quelque chose en elle » et  M. Paul lui avait révélé ce qu’était ce « quelque chose. » Elle  avait bien demandé son aide pour mettre en pratique son don mais celui-ci avait catégoriquement refusé en lui disant de se débrouiller seule.

Elle travaillait alors en usine. Un jour une amie lui parle  des barreurs de feu. Elle lui dit  que ceci consiste à dire une formule, une prière et elle lui donne quelques indications imprécises.

C’est à partir de ces indications et avec l’assurance aussi que lui avait donnée le magnétiseur, qu’elle va bâtir sa formule, sa prière, à laquelle elle associe  divers  signes de croix car elle reste depuis son enfance et comme je l’ai déjà écrit, imprégnée par sa foi chrétienne.

Le rejet par sa mère associé à sa foi profonde semblent l’avoir orientée vers une vocation de soin. C’est par ce don, qui lui est donné et qu’elle développe,  qu’elle aura  notamment l’opportunité de donner  de l’amour à son prochain.

Pour soigner à distance les brûlés,  elle imagine  réaliser son aide au moyen d’ un support visuel et elle pense très vite à s’appuyer sur une photo qui lui permettra de se focaliser sur une zone corporelle qui encadre largement la zone atteinte.  Le premier test est réalisé avec sa fille qui s’était brûlée. Et ô merveille !  Elle a alors la preuve que son intervention a réussi en constatant que la  brûlure avait disparu rapidement. Bien entendu, son entourage aura connaissance de ce don qu’elle pourra ainsi commencer à exercer dans son cercle familial et d’amis. Le résultat est toujours positif pour les brûlures par accident.

Elle étendra plus tard ses interventions à certaines maladies de peau comme le traitement du zona et de l’eczéma mais dit-elle, elle devra sensiblement adapter sa prière  pour obtenir, dans ces cas là, de  meilleurs résultats.

Une amie recourt un jour à elle pour qu’elle soigne les brûlures occasionnées par le traitement par radiothérapie chez son beau-frère. Elle intervient à distance et Pierre, alors son premier malade atteint d’un cancer, va ainsi être soulagé. Devant les résultats positifs et  avec le bouche à oreille, cette activité va vite se développer  pour faire face aux brûlures par radiothérapie et c’est ainsi qu’il y a un an,  j’ai donc fait appel à Annie.

Je dois rappeler que sa pratique quotidienne durant le traitement et encore quinze jours après la fin de celui-ci se fait dans un amour profond des autres, un amour qu’elle donne sans compter, elle qui, petite fille, en a tant manqué notamment  de la part de sa mère.

Le caractère extraordinaire de ses interventions  est  actuellement inexplicable par la science. Déjà le magnétisme humain relève encore actuellement  de l’extraordinaire mais ici, le traitement à distance et quelle que soit celle-ci, dépasse très largement le cas du magnétisme humain.

 La médecine, à ma connaissance, ne combat plus devant les tribunaux ce genre de pratiques comme elle le faisait encore systématiquement dans les années cinquante. Et même certains hôpitaux, dans les services de grands brûlés, y recourt  officieusement.

   Je dois témoigner qu’en rencontrant Annie qui m’a tant aidé comme elle aide aussi tant d’autres personnes en France et aussi à l’étranger, j’ai rencontré quelqu’un qui irradie  de façon exceptionnelle l’amour pour les autres.

J’ai recueilli  sur un site et à l’occasion de la rédaction de cet article ces paroles chrétiennes qui me font tant penser à la vie d’Annie :

« La grâce c’est un accompagnement d’amour Divin inconditionnel et durable qui enrichit chacun de nous et le protège. Elle est une bénédiction imméritée qui nous est attribuée par Dieu lui même. Nous sommes tous des trophées de la grâce. C’est un état permanent à vivre intensément ( Tite 2:11 ). Elle se révèle une source de salut et en plus elle rend humble, heureux et reconnaissant. »

Pour terminer voici quelques messages qu’Annie a extraits de sa « boîte de témoignages de reconnaissance » pour la rédaction de cet article.

Des nanotechnologies dans les vaccins : une étude indépendante alerte l’opinion publique

 

source : Campra, P. MICROSTRUCTURES IN COVID VACCINES: ¿inorganic crystals or Wireless Nanosensors Network?.
RESEARCHGATE presentation, November 2021.
– AUTHOR: Pablo Campra, PhD. Almería, Spain
– CONTACT: pcampra@ual.es

 

 

le courrier des stratèges -Laurent Aventin 2 mai 2022

Commençons par présenter Laurent Aventin auteur de cet article : Laurent Aventin est docteur en santé publique et économie de la santé –  Université Aix Marseille II. Il est depuis plus de 11 ans consultant indépendant  et auteur le 27/10/2021, en tant que catholique, d’une lettre ouverte aux évêques de France au sujet de leur position sur la vaccination contre le COVID  qu’il ne partage pas- cf riposte catholique 

« Des nanotechnologies dans les vaccins  » est le titre qu’il donne à son article du 2 mai sur le Courrier des stratèges – cf ici .

Cet article commence par la présentation de  la publication du scientifique à l’origine de cet article :

Pablo Campra, docteur en chimie et diplômé en biologie, rattaché à l’université d’Alméria, a réalisé une étude indépendante sur la composition des vaccins – sans lien avec son université. Sa double compétence disciplinaire et le matériel dont il dispose lui ont permis de mettre en évidence dans les sérums un ensemble d’éléments qui correspond à un réseau de nanosenseurs sans fil. ( cf article sur l’avancée sur les biocapteurs) 

 

Cet article a pour but d’expliquer ce que l’on découvre dans les vaccins. Par « on » il faut entendre notamment le Dr Pablo Campra, attaché universitaire, même si d’autres chercheurs chimistes et/ou biologistes ont également confirmé ce que Campra annonce dans un document mis en ligne fin novembre 2021 : la présence de nano capteurs, de nano routeurs ou de nano antennes.

Pablo Campra précise dans sa publication scientifique :  » Nous montrons ici quelques objets de géométries fréquentes qui pourraient être observés dans des flacons scellés de différents échantillons aléatoires de vaccins à ARNm COVID19, en utilisant la microscopie optique à fond clair ou sombre, en utilisant de faibles grossissements entre 100x et 600X. COMME HYPOTHÈSE DE TRAVAIL, certains de ces objets ont été proposés comme éléments possibles d’un RÉSEAU DE NANOSENSEURS SANS FIL (WNSN), que ce soit en tant que nano-capteurs, en tant que nano-routeurs ou en tant que nano-antennes : https://corona2inspect.blogspot.com /2021/09/redes-nanocomunicacion-inalambrica-nanotecnologia-cuerpo-humano.html .

La plupart de ces objets apparaissent après séchage à température ambiante des échantillons. Ils restent noyés dans l’hydrogel restant. A notre connaissance, ni l’identité de ces objets, qu’il s’agisse de cristaux minéraux ou de dispositifs nanotechnologiques, n’ont pas été précisés par les fabricants, ni correctement caractérisés par des laboratoires indépendants. (En réalité – comme expliqué dans un article précédent, (la convention d’Oviedo n’a pas légiféré sur l’obligation d’indiquer dans les produits médicaux la présence de nanotechnologies, il existe donc un vide juridique)  – La caractérisation de ces objets sort du cadre de ce rapport.

Notre intention est simplement de rendre ces images d’usage public pour une discussion technique par des experts dans le domaine de la cristallographie ou de l’ingénierie des nano-communications. »

La méthode utilisée par Campra repose sur une observation de différents échantillons de vaccins à ARNm (Pfizer-BioNtech, Janssen) contre le Covid. Les sérums sont choisis aléatoirement et l’observation microscopique avec champ clair ou sombre exploite des grossissements entre 100x et 600x. La publication en haut de cet article de 4 photos donne une idée des observations du docteur Pablo Campra.

Dans un article publié le 14/07/21 sur nouveau monde.ca      Karine Bechet-Golovko       s’interroge ; que viennent faire les nanotechnologies dans les vaccins ? à propos d’une vidéo du forum de la santé 2020 à St Pétersbourg.

A la question posée par Anna Popova à la tête de l’Agence fédérale de la consommation, Natalia Bieloziorova, directrice du Centre de recherche et de développement de l’Institut des vaccins de Saint-Pétersbourg, est pour le moins surprenante :

Les vaccins, dans le Centre de l’Institut de recherche de Saint-Pétersbourg, sont développés sur la base de trois plateformes : d’ADN modifié, de protéines recombinées et de nanotechnologies.

Quelle est la fonction des nanotechnologies dans les vaccins contre Covid ?

Laurent Aventin précise :

 » Alors que viennent faire des nano routeurs dans un vaccin ? Lors d’un récent article, je me suis fait insulter par un lecteur en qualifiant la vaccination contre le Covid de projet transhumaniste, je me suis dit que je manquais de pédagogie. La présence d’oxyde de graphène dans les vaccins avait déjà été abordée au Courrier des Stratèges le 28 avril 2022 et le rôle de ce matériau est important pour le fonctionnement de ce qui s’apparente à un réseau de nano-communications sans fil intracorporel.

Il existe un lien étroit entre les points quantiques de graphène observés dans les vaccins et les nano routeurs ou nano capteurs qui participent à un nanoréseau de communication. Ces dispositifs existent dans la littérature scientifique ; Akyildiz et almontrent que l’interconnexion de centaines ou de milliers de nanocapteurs et de nanoactionneurs, situés à l’intérieur du corps humain est acquise. Un nano réseau introduit par la vaccination est présent dans tout le corps, y compris dans le cerveau. Un autre scientifique, Mik Andersen, a réalisé un travail remarquable, son blog  est régulièrement attaqué et indisponible, voici ce qu’il dit à propos du nano réseau introduit par les vaccins :  « Il permet de contrôler en temps réel les neurotransmetteurs responsables de la transmission des informations dans le système nerveux, qui sont donc responsables des stimuli, du désir, du plaisir, de l’apprentissage, du conditionnement, de la dépendance, de la douleur, des sentiments, de l’inhibition, entre autres ». cf ici un résumé sur le nano-réseau d’implants corporels de Mik Andersen et pour aller plus loin .

La question de l’oxyde de graphène dans les vaccins contre le coronavirus est l’objet de nombreux débats souvent très polémiques. Nous avions déjà évoqué ce point délicat dans nos colonnes.  »

 

Dans un long article scientifique paru le 18/2/2022 sur      Xochipelli.fr        Mik Andersen présente l’auto-assemblage de cristaux d’ADN . Le résumé de cet article sur le site est le suivant :

La présence de cristaux d’ADN auto-assemblés dans les échantillons de vaccins a des implications importantes pour les recherches en cours. Tout d’abord, leur simple présence dans les vaccins implique l’utilisation de nanotechnologies très avancées, l’auto-assemblage d’objets selon des modèles et des gabarits prédéterminés en laboratoire, et confirme donc une intentionnalité et une finalité préméditées, avec le fait clair et évident qu’il y a de l’ADN artificiel synthétique, qui avec le graphène constitue un nouvel élément non déclaré dans le vaccin.

Deuxièmement, cette découverte a des implications importantes pour les axes de recherche qui portent sur l’étude et l’analyse des vaccins, puisqu’il n’y a plus seulement le graphène ou un hydrogel à disposition. Nous devons maintenant envisager la présence de toutes sortes d’objets auto-assemblés avec de l’ADN, ce qui élargit les possibilités de bio-ingénierie dans le corps humain, le développement de biocapteurs et de dispositifs dans le contexte du réseau intracorporel de nanocommunications sans fil.

Troisièmement, la présence de cristaux d’ADN ayant été démontrée, elle implique donc, avec une forte probabilité, la présence de circuits et de systèmes informatiques basés sur l’ADN. Comme cela a été démontré, il existe de nombreuses preuves scientifiques qu’il est possible de développer des circuits, des transistors et des dispositifs électroniques avec des brins d’ADN, permettant le fonctionnement de toutes sortes de signaux et de données, notamment de type binaire.

 

Voyage immobile

Chemin faisant …

Vagabondage au fil de l’intuition,
dans un Voyage immobile

=-=-=-=

Voyage immobile vers
Un Absolu Insondable.
– Indicible Lumière –
Voie, vers la Conscience Infinie.

Épopée du Silence, pour le Pèlerin sans limite,
Au-delà des frontières de l’impermanence,
Au-delà de la forme et des apparences.

Épopée de Lumière pour le Voyageur immobile,
Au-delà du Cosmos et des Univers,
Au-delà de l’Espace et du Temps.

Épopée de l’Infini pour l’Esprit,
– Souffle de Pure Conscience –
Par-delà les Mondes et les Dimensions,
Par-delà les Au-delà.

 Ce Souffle venu d’Ailleurs
Qui fait vaciller le Temps 


Ainsi se révèle
L’Épopée Intérieure,
– Sur les Ailes du Souffle –
Ainsi resplendi l’Éveil
De Pure Conscience,
Vers un
ABSOLU Indéterminé.

En nous, autour de nous,
En partage pour toute Âme.

Que – CELA – soit.

L’Ecologie ou l’ivresse de la table rase – Bérénice Levet

Edition L’observatoire 12 janvier 2022

 

Bérénice Levet est une philosophe, universitaire et essayiste française née en 1971. Elle soutient en 2006 une thèse de doctorat en philosophie intitulée « Hannah Arendt et la littérature » à  la faculté de Caen Basse Normandie.

 

La philosophe Bérénice Levet dénonce avec force le « totalitarisme vert » des nouveaux écologistes et plaide pour une écologie des sens et de la gratitude. L’écologie a gagné la bataille des esprits, la chose est incontestable. Cependant, telle qu’elle s’incarne aujourd’hui chez Les Verts et certains socialistes, ou dans les mouvements associatifs et militants (animaliste, antispéciste, végan, zaddiste), elle est engagée dans une vaste, furieuse et funeste entreprise de déconstruction de nos sociétés. Plus occupée à changer les comportements et les mentalités, à convertir les âmes et à remodeler nos imaginaires et nos rêves qu’à préserver ce qui peut et doit l’être.

Désoccidentaliser nos civilisations, telle serait, pour nos belles âmes vertes, la voie du salut. D’où la porosité et les alliances avec le féminisme intersectionnel – cf intersectionnalité-, le décolonialisme- cf études décoloniales-, l’islam politique – cf islam politique, le « wokisme » – cf wokeou la « cancel culture » -cf cancel culture ou culture de l’effacement… Nous voilà, une fois encore, entraînés dans l’ivresse de la table rase et de la régénération de l’humanité ! Bérénice Levet analyse et dénonce ce grand règlement de compte civilisationnel et, dans une approche autant politique que philosophique et littéraire, nourrie de Giono, Camus, Colette, Calvino, Hannah Arendt, Simone Weil ou Vaclav Havel, propose une autre écologie, une écologie des sens qui s’appuie sur les hommes, leurs expériences, leurs attachements, leurs fidélités, leur besoin de continuité et de stabilité – autant de dispositions conspuées par les écologistes officiels. Ce livre s’offre ainsi comme une profonde et précieuse réflexion sur l’humaine condition, mais aussi comme un hymne à l’Occident et, singulièrement, à la civilisation française.

 

Prologue :  L’écologie politique et militante , une victoire à la Pyrrhus

«  Misère ! Maintenant il dit : je sais les choses, Et va, les yeux fermés et les paupières closes. » Et comme en écho aux vers de Rimbaud, Simone Weil, dans l’Enracinement, peignait l’homme moderne en être instruit, savant, certes, mais d’un savoir abstrait, désincarné :  » On croit couramment, observait-elle, qu’un petit paysan d’aujourd’hui, élève de l’école primaire, en sait plus que Pythagore par ce qu’il répète que la terre tourne autour du soleil. Mais en fait il ne regarde plus les étoiles. Et le soleil dont on lui parle en classe n’a plus aucun rapport avec celui qu’il voit dans le ciel. »

On aurait pu penser que ces maux de la modernité, diagnostiqués par le poète et la philosophe , le déracinement et l’abstraction qui lui sont afférents, l’avénement de l’écologie viendrait les panser, en offrirait un remède, une issue. Que l’importance prises par les questions liées au devenir de la Terre, au traitement réservé aux animaux, à la disparition des espèces nous serait l’occasion d’être rapatriés sur Terre, dans le monde sensible, chatoyant, compliqué et ambivalent des êtres et des choses. L’occasion de retrouver un lieu. De rouvrir les yeux et les oreilles.

Après des décennies d’abstraction technocratique, de déliaison et désaffiliation progressistes, nous pouvions escompter que le tourment écologique nous porterait à renouer avec la chair du réel et à substituer à l’esprit de géométrie de la rationalité calculante , l’esprit de finesse, ou ce qu’Hannah Arendt appelait avec l’Ancien Testament « un coeur intelligent » ; en finir avec les vues surplombantes et les généralités, avec les idées, les sensations, les jugements tout faits.

L’écologie est, avec le féminisme et l’antiracisme décolonial ou indigéniste, de ces grandes machines à fabriquer des dogmes, des slogans, des hashtags; ces hallalis numériques  du XXI ième siècle, des imprécations propres à terroriser, une langue exsangue, sans couleur, sans saveur, sans parfum, un récit accusatoire, et une jeunesse flagornée sans son simplisme, ânonnant catéchisme vert et sentences comminatoires. Une jeunesse hygiéniste, appréhendant toute réalité au travers des dogmes écologistes, rendue incapable d’émerveillement devant les trésors de la civilisation.

Une jeunesse toute prête à siéger au tribunal de l’inquisition qu’institue l‘écologie politique et militante, et devant lequel comparaissent, pêle-mêle, le christianisme, Descartes, le capitalisme, le libéralisme, la révolution industrielle, et puis finalement l’homme, au sens générique d’humanité, mais très vite, nouvel et dernier inscrit sur la liste noire des coupables, l’homme au sens sexué du terme, le mâle, et singulièrement le mâle blanc.

La messagère des anges nomades

Voici le regard que porte Lucienne Tinfena sur environ trente ans de communication avec les anges nomades, l’évolution et la description de celle-ci.

Pour lire l’article sur le nouveau site « Vers l’Absolu, vers la Vie »  qui commence par ces mots :

Aujourd’hui, mes pensées s’envolent, et je prends soudainement conscience du temps écoulé, de l’abondance des messages reçus, de leur richesse, de leur profondeur, de la volonté inébranlable des anges, déterminés à nous montrer le chemin, à nous faire comprendre notre devoir d’amour.
Je songe aux moments de bonheur si précieux, à l’étonnement, à la joie indicible des premiers frémissements de ce monde invisible, dont mes amis du ciel m’avaient entrouvert l’horizon.

Le voile transparent de l’azur s’était soulevé, léger et flamboyant, étincelant de blancheur et de lumière. Je voyais des lueurs étranges, je percevais des mouvements autour de moi, si ténus, si fragiles, aussitôt cessés, puis ranimés et disparus. Une sensation de saisir un espace nouveau, d’y tremper quelques instants, sans y appartenir vraiment, tout en ayant le sentiment d’un évènement mystérieux, incompréhensible à l’esprit humain, et cependant tangible et exprimé.
Ce qui subsiste, dans mon cœur, de cette époque, c’est le souvenir d’une immense compréhension, d’une immersion dans une force étrange et bienfaisante, envahissante d’amour et de compassion .

 

 

 

Confusion et mise au point à propos de la communication avec les défunts et d’autres entités

 

J’écris cet article en réponse à celui paru sur le Temple des Consciences le 20 janvier 2022   et concernant le rôle des Anges, le témoignage d’une conversation avec un défunt et la mise en garde d’un prêtre sur cette communication.   Vous pouvez retrouver cet article en suivant le lien ci-après : Quel est le rôle des anges ? suivi du témoignage de la conversation avec un défunt et la mise en garde d’un prêtre sur cette communication

 

JEUDI 27 JANVIER 2022
Ces derniers temps , j’ai constaté une certaine méfiance à l’évocation de communications avec les défunts, de même qu’avec d’autres entités dont on ne sait pas très bien d’où elles proviennent .

Je n’ignore pas que l’Eglise est très frileuse sur le sujet et elle désapprouve , en général , les tentatives de rapprochement avec le monde invisible. Je suis bien d’accord sur ce point , et les anges me le confirment sans cesse .

En ce qui me concerne, tous les messages qui m’ont été confiés par les défunts, n’ont pu se faire qu’avec la permission des anges, et en leur présence .
Il s’agissait toujours d’âmes ayant déjà atteint un niveau spirituel important, et aptes à délivrer des informations, destinées à éclairer certains épisodes de l’histoire, ou à rétablir une injustice, ainsi qu’une erreur humaine . Il y a eu aussi des visites de personnes de ma famille ou d’amis, autorisés par leurs guides à donner quelques précisions sur la vie au ciel. Mais ces personnes étaient déjà promises à un avenir angélique, et cela reste un phénomène exceptionnel, En fait, si je parle aujourd’hui de contacts avec les êtres célestes, c’est qu’il se produit une confusion, alimentée par le Perverti et ses sbires .
De nombreux prêtres conseillent d’être très prudents avec ces rencontres inopportunes, et ils n’ont pas tort, car les anges déchus font un travail de sape, afin de pousser les humains à la faute, et les dévier ainsi, de la voie tracée par Dieu .
Toutefois, et j’en ai la preuve vivante, il est impossible de confondre un ange du Seigneur avec un ange déchu. Les gens d’église sont troublés, et ceci n’est-il pas le signe d’un manque de jugement, et d’un manque de foi
en la puissance divine ? Il est dit dans la Bible  que l’on ne doit avoir aucun commerce avec les êtres du Ciel.
Cependant, bien des textes de l’époque étaient destinés à des populations, en majorité incultes, et qui vivaient dans la crainte de Dieu et des démons. Les anges rétorquent : « Nous devons nous moderniser, lulu, nous
adapter à vos nouvelles sociétés, et il ne faut pas prendre au pied de la lettre, certains préceptes, qui étaient ajustés aux mœurs de temps plus anciens » .
Seules les paroles de l’évangile, seul l’amour que diffusent les mots de Jésus, demeurent et demeureront jusqu’à la fin des Temps. Il ne nous reste que l’Amour .
Mais revenons sur un sujet brûlant qui me tient à cœur, et qui provoque chez moi, un profond chagrin, lorsque je perçois le doute, la défiance, et l’incompréhension, à propos de mes rencontres avec les anges du ciel, une
méprise sur l’essence même de mes guides, leur pureté et leur divinité.
Ce blasphème me fait souffrir. Mes nomades sont des anges dorés qui vivent dans l’entourage du créateur, et il est impossible de les confondre avec des entités, esclaves du Perverti . Pourquoi ?
Par ce qu’ils ne parlent que d’amour !

J’entends : « Oui le Perverti est un charmeur et les humains tombent dans le piège de la flatterie et de conseils, déguisés en mots de Dieu. En effet, la perversité des serviteurs de l’Ennemi ne connaît aucune limite et il est si facile de berner qui veut bien l’être !
Demandez-leur donc qui est le maître ! Demandez-leur de vous jurer qu’ils adorent Jésus, ou notre Mère Marie, reine des anges, celle qui écrasera la tête du serpent !
Ils ne répondent jamais à cette question, car leur maître maudit pourrait fort bien en être courroucé  !
Et mes anges me soufflent : « Si l’on te demande pourquoi nous sommes des anges, dis-leur, que seuls les anges parlent d’amour, pas seulement d’un amour cosmique, fondu dans l’univers, mais d’un amour qui se construit et s’accomplit chaque jour, sur cette terre, dans votre vie sociale, familiale, et qui a sa résonance, au ciel, en quantité d’amour que vous aurez donnée. »
Comment pourrait-on confondre de telles paroles, une telle volonté céleste d’amour partagé, avec les méfaits d’êtres malveillants, à l’affût d’âmes fragiles ! Et je ne veux pas évoquer ici, certains contacts avec les défunts, qui constituent souvent, un malheureux abus de confiance.

La Semaine Sainte – le calvaire de Jésus

Message des anges Mom et Numa écrit le jeudi saint
JEUDI ET VENDREDI SAINTS 13 ET 14 AVRIL 2017
LE CALVAIRE DE JESUS

 

Nous sommes le jeudi Saint .Je viens tout juste d’écrire quelques
mots , en hommage à Jésus , et je demande à Mom ce qu’elle en
pense :
_ Est-ce-que ce texte te plaît , Mom ?
_ Oui , mon amie , merci . Je suis très touchée , et je pleure… Nous
avons vécu la passion de Jésus , et crois-moi , la souffrance et l’horreur
étaient bien réelles !
Marie était dans un état de prostration et de douleur inimaginables .
Elle regardait son fils , pendant qu’on le torturait , et cela était
insupportable ! Mais elle est restée près de lui , jusqu’à la fin , et
lorsque l’on a descendu le corps , elle s’est effondrée sur Jésus , en
hurlant .
Nous étions présents , et nous avons beaucoup souffert !

L : Que faisait Marie-Madeleine ?
_ Elle soutenait Marie , et elle invectivait la foule et les gardes . Plus
rien ne comptait , que de reprendre le corps de son maître, pour
l’ensevelir .

L : Où étaient les apôtres ?
_ Ils s’étaient éloignés , car ils avaient peur de subir le même sort.

L : Il est donc mort tout seul ?
_ Il est mort tout seul , avec ses doutes et sa souffrance. Il se voyait
abandonné de tous, et il souffrait terriblement , à cause de cela .

L : Qui écrit en ce moment ?
_ Numa

L : Merci d’être là , cher ange . Marie a-t-elle douté un instant, que
son fils était le fils de Dieu ?
_ Elle ne voulait plus rien savoir, ni entendre .

L : Où était Joseph ? On n’en parle jamais ! On parle surtout de
Joseph d’Arimathie .
_ Joseph était resté à la maison familiale . Il s’occupait
de ses enfants . (Sans doute s’agit-il de ses petits enfants )

L : Jésus ne l’évoque pas souvent .
_ Joseph a été le père nourricier du Messie . Il a joué son rôle . Il lui a
donné sa protection et un toit .
Mais Jésus a toujours su qu’il était le fils de Dieu, et Joseph n’a
représenté qu’une parenthèse dans sa vie .

L : Jésus avait-il des frères ?
_ Oui , les enfants de Joseph , qui étaient nés d’ un premier mariage .

L : Marie a-t-elle eu un autre enfant ?
_ Marie est l’IMMACULEE CONCEPTION et elle ne pouvait pas avoir
d’autre enfant, que le fils de Dieu .

L : Merci Numa pour tout ce qui a été dit . Mais je ne comprends pas
l’absence de Joseph sur le calvaire ?
_ C’était un homme simple et pieux et peut-être aussi , un peu craintif
. Il savait que le destin de Jésus était scellé , et il ne pouvait rien faire
qui n’ait été écrit par Dieu .

L : Pourquoi n’ a-t-il pas soutenu Marie devant la croix ?
_ On ne me tente pas sur la présence de Joseph ! (Pas de polémique
sur la présence de Joseph ) .
Il a consolé Marie pendant des mois , et elle montrait son chagrin à
tous ceux qui la voyaient .
L : Pourtant , elle a bien vu le Christ ressuscité ?
_ Non, elle ne l’a pas vu !

L : Avait-elle perdu la foi ? En son histoire ?
_ Elle était folle de douleur , et même les anges ne parvenaient pas à
la consoler . Ensuite , le temps a passé , et Dieu lui a donné l’
absolution , et l’oubli de sa souffrance .
La prière l’a sauvée et elle a été transfigurée par Dieu .

L : Et Marie Madeleine ? Qu’est-elle devenue ?
_ Elle est devenue une apôtre du Christ et elle a prêché la bonne
parole avec Marie… ? et Marie Salomé .

L : Est-il vrai qu’elles sont arrivées un jour aux Saintes Maries de la
mer ?
_ Oui . Elles sont arrivées chez toi et elles y sont mortes dans l’amour
de Jésus .

L : Combien de temps Jésus a-t-il mis pour mourir , sur cette croix
infâme ?
_ Ce fut très long ! J’étais là , près de lui, et il ne pouvait plus respirer .

L : Tu ne pouvais rien faire ?
_ Rien . Je dois te rappeler que tout cela a été écrit par le Seigneur, et
nul n’a le droit de s’immiscer dans les décisions de Dieu .

pour voir tous les articles des anges nomades 

Le souffle de l’Esprit sur la France…Pourquoi toi qui viens d’ailleurs aimes-tu tant la France ?

 

« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »

Georges BernanosLa France contre les robots (1947)

« Si on lâche  sur la vie tout suivra « 

professeur Lejeune

« Cinq ans de plus avec Emmanuel Macron, c’est la fin de la France ! »

Une interview exclusive de Philippe de Villiers  par Gabrielle Cluzel le 6 avril sur Boulevard Voltairepour accéder aux commentaires 

 

le dictionnaire du progressisme présenté par Olivier DARD

10 février 2022

sous la direction de :

Christophe Boutin  docteur en science politique, professeur à l’Université de Caen

Frédéric Rouvillois   docteur en droit et agrégé en droit public, essayiste, romancier, juriste 

Olivier Dard     professeur à la Sorbonne en histoire politique, maîtrise de droit public, IEP Paris, agrégé d’histoire, participe à la Fondation du Pont Neuf     

Après les dictionnaires des conservatismes et des populismes, la même équipe rassemblant 130 chercheurs internationaux décrypte le progressisme. Exhaustif et informatif. Une somme politique pour comprendre aujourd’hui. Qu’est-ce que le progressisme, souvent invoqué comme l’antithèse du conservatisme ou du populisme dans les débats actuels ? Que sait-on de la genèse du terme, ou de ce qu’implique de nos jours l’idéologie qu’il recouvre ?
À la fois courant philosophique, politique, religieux, artistique, manière de vivre et de concevoir le monde, le progressisme, bien plus qu’une simple amélioration permanente de notre quotidien, se veut, selon ses promoteurs, une véritable redéfinition de la condition humaine. Pour quels buts ? Se peut-il que, comme ce progrès dont il tire son nom, il ait aussi sa part d’ombre, dont la cancel culture serait le dernier avatar ?
Telles sont les questions auxquelles tente de répondre une équipe de cent trente contributeurs, français et étrangers, pour la plupart universitaires (scientifiques, historiens, sociologues, économistes, juristes) mais aussi médecins praticiens, essayistes, écrivains ou journalistes. 260 notices, d’ Âge d’or à Zorglub, pour définir un terme capital dans les débats de notre temps, en France et dans le monde.
Une somme foisonnante pour comprendre notre époque.

 

 

Le progressisme apparaît fin du XVII ème  début du XVIII ème   siècle.

Il est lié au développement de la machine, au développement de la philosophie des Lumières, à la notion de perfectibilité de l’homme chère à Condorcet qui conduit aux progrès de l’humanité. Il est au coeur de la Révolution de 1789. Le nom apparaît pour la première fois dans les années 1830.

C’est une religion, une métaphysique qui s’appuie sur celle du scientisme, elle-même religion de la science et du marxisme qui croit au sens de l’histoire – (vision linéaire opposée par exemple à une vision cyclique dans la philosophie indienne)

Elle véhicule certaines idées et croyances  : le futur est mieux que le présent et le passé est discrédité. La marche du progrès ne peut s’arrêter.

Mais les progressistes peuvent parfois changer d’avis par exemple sur l’état providence au coeur de leur démarche jusqu’à une remise en cause actuelle où cet état providence  devient une idée du passé remise en cause par de nombreux progressistes.

Après la deuxième guerre mondiale, catholiques et communistes se réclamaient du camp du progrès. Aujourd’hui dans l’élection présidentielle, E. Macron, J.L. Mélenchon Ph. Poutou, Y. jadot, V. Pécresse, A. Hidalgo se présentent comme progressistes.

Le transhumanisme actuellement est au coeur de l’idée progressiste. L’homme augmenté – et non pas seulement réparé- est l’avenir de l’homme. Cet avenir est envisagé pour y parvenir comme une fusion homme-machine et dans cette projection déjà en gestation dans certains laboratoires, l’homme devient une marchandise et un produit à élaborer.

Face au progressisme s’élève le conservatisme. Cette doctrine n’est pas opposée à l’idée de progrès mais elle se caractérise par l’idée de limites qui n’existe pas dans le progressisme. Ces limites résultent de l’influence d’autres champs  que celui des sciences, des techniques et de l’économie, par exemple le champ philosophique avec la notion d’éthique ou du champ religieux, ceux -ci posant alors des limites à la notion de progrès.

Jack Kerouac, chrétien béat

 

Valeurs Actuelles 12 mars 22 – Amaury Brelet

Il y a 100 ans naissait à Lowell,Massachusetts,  Jack Kerouac,   l’auteur du roman culte Sur la route. Toujours célébré aujourd’hui en prophète de la contre-culture, l’écrivain américain se voyait pourtant en “mystique catholique” et se proclamait même conservateur. Portrait.

Au commencement est un malentendu. La légende a fait de lui une icône de la contre-culture, un gourou du mouvement hippie, le leader de la Beat Generation, qui cherchait un horizon nouveau au cœur de l’Amérique d’après-guerre, puritaine et conformiste. Jack Kerouac, lui, se définissait pourtant comme « un mystique catholique, étrange et solitaire ». Son road-trip littéraire, Sur la route, publié en 1957 et parsemé de sexe, drogue et péchés en tous genres, est même « l’histoire de deux potes catholiques parcourant le pays à la recherche de Dieu ». Car « Beat signifie béatitude, béatifique », avait expliqué l’écrivain vagabond à l’époque. Et pour cause, dans sa vision, « la génération béatifique » était une « génération religieuse » destinée à réinventer la société, à ressusciter le rêve américain.

Jean-Louis Lebris de Kérouac est né le 12 mars 1922, à Lowell, ville industrielle du Massachusetts, où ses ancêtres franco-canadiens ont immigré du Québec. Ses parents, catholiques dévots, le font baptiser en l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, le jour de la Saint-Joseph, un « saint honnête, sincère et humble », son préféré. Son père, Leo, porte autour du cou un chapelet béni par des moines trappistes.

« L’Église catholique est bizarre , relèvera-t-il. Une grande partie du mysticisme est semée depuis ses mystères rituels jusqu’à s’étendre à la vie de ses membres et paroissiens. » Plus attaché à la figure libératrice de Jésus qu’à la discipline de l’institution, il noircit ses carnets de références religieuses, qui influenceront son œuvre. « Le Christ est joie, pas damnation. C’est pourquoi il a maudit ces putains de Pharisiens » , confie-t-il à un prêtre.

Trois ans plus tard, le playboy sportif et rebelle est enfin diplômé, fume de la marijuana pour la première fois et perd sa virginité avec une prostituée. « Quand je suis allé à Columbia, tout ce qu’ils ont essayé de nous apprendre, c’était Marx, comme si ça m’intéressait , se rappelle-t-il. J’ai quitté les cours, je suis resté dans ma chambre et j’ai dormi dans les bras de Dieu. » Engagé dans la Navy, avant d’être démobilisé pour cause de « personnalité schizoïde », Jack est enfin libre pour écrire et voyager, quand il ne retourne pas, à court d’alcool ou d’argent, à Lowell, chez sa “Mémère”, devenue veuve. “Sur la route”, ses compagnons s’appellent notamment Allen Ginsberg, poète de gauche juif, et William S. Burroughs, écrivain de droite protestant, qui forment le mouvement littéraire de la Beat Generation, expression inventée par Jack Kerouac, en 1948, après avoir observé une statue de la Vierge tourner la tête.

Alors qu’il renoue avec ses profondes racines chrétiennes, Jack assume aussi publiquement le conservatisme hérité de ses pieux parents. Il faut dire que l’auteur, désormais reconnu grâce à son best-seller, condamne la récupération politique du mouvement, renie toute filiation avec ses disciples autoproclamés et vomit ces « enfants hippies à fleurs sortis au parc avec leurs sandwiches au beurre de cacahuète et leur philosophie vivre-et-laisser-vivre ». Il désavoue même ses amis militants, y compris « ce faux prophète » d’Allen Ginsberg, « ses conneries pro-Castro » et « tous ces beatniks bohémiens qui l’entourent ».

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L’écrivain catholique et patriote croit, au contraire, en « l’ordre, la tendresse et la piété », confie-t-il dans l’émission télévisée du ponte conservateur William F. Buckley Jr. , en 1968. « Mon père, mon frère, ma sœur et moi avons toujours voté républicain, toujours », précise-t-il. Son conservatisme à lui est pour le moins déjanté. Anticommuniste acharné, Kerouac est un fervent partisan de la guerre du Viêtnam et de la “chasse aux sorcières” du sénateur McCarthy, dont il applaudit les auditions au Congrès en fumant du cannabis !

Aussi, quand un journaliste lui demande pourquoi il n’a jamais écrit sur Jésus, Jack s’emporte. « Vous êtes un imposteur fou , répond-il. Tout ce que j’écris, c’est Jésus. » Car l’écriture est pour lui une « obligation sacrée » qui le force à « dire la vérité dans toute sa gloire délicate et hideuse » . Auparavant, il avait déjà dénoncé les médias qui effacent de leurs photos la croix autour de son cou, « comme si c’était quelque chose de répugnant ».

Au moins la foi permet-elle à Kerouac de ne pas perdre pied, qui rapporte à son éditeur « le résultat de la prière à sainte Marie d’intercéder pour que je cesse d’être un ivrogne maniaque ». Les dix dernières années, l’écrivain retourne même à l’église, y allume des bougies ou s’y agenouille pour prier sainte Thérèse. « L’Église est le dernier sanctuaire dans ce monde, le premier et le dernier. C’est l’édifice tangible du Seigneur, j’en ai fi ni avec le mépris de quoi que ce soit qui la concerne », dit l’écrivain qui espère encore « que Dieu montre son visage »

.En attendant la fin, Jack écoute le Messie de Haendel, grille des Camel et s’enivre de bières Falstaff sous le portrait du pape Paul VI. « Je suis un jésuite. Je vis dans une maison avec ma mère. C’est un monastère, je suis un moine et elle est la mère supérieure », résume Kerouac, qui habite aussi avec sa troisième épouse, à St. Petersburg, en Floride. « Je ne suis pas beatnik. Je suis catholique, confesse surtout l’écrivain solitaire dans un ultime entretien. Je me faufile désormais à l’église, au crépuscule, aux vêpres. Mais oui, à mesure que tu vieillis, tu deviens plus… généalogique. » Un matin, en lisant la conservatrice National Review, il crache ses tripes au milieu d’une flaque de sang. Jack Kerouac s’éteint le 21 octobre 1969. Dans son cercueil, en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, à Lowell, il repose enfin, à 47 ans, dans la paix de Dieu, un chapelet entrelacé dans ses mains jointes.

Le triomphe de votre intelligence -Vous ne serez jamais remplacés par des machines – Idriss Aberkane

On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.

George Bernanos- la France contre les robots

Nasrine O sur dzairdaily.com le 4 mars 2022

France – L’Algérien Idriss Aberkane sort son tout nouveau livre « le triomphe de votre intelligence ». Ce dernier connaît un franc succès. Nous vous en disons davantage dans les paragraphes qui arrivent ce vendredi 04 mars 2022.

Il s’appelle Idriss Aberkane, il est Algérien et est consultant. Ce dernier invite ses lecteurs à déverrouiller leur cerveau et prêche pour une science ouverte et citoyenne. Passionné de neurosciences, biologie, informatique, mathématiques, philosophie, géopolitique, le jeune chercheur semble dévorer toutes les connaissances qui s’offrent à lui. Il a récemment sorti un livre intitulé « le triomphe de votre intelligence » qui connait un large succès.

Le cerveau d’Idriss Aberkane bouil­lonne comme le flot de ses paroles. Il est sur tous les fronts. À 35 ans, il a déjà un parcours remarquable qui ne laisse certainement pas indifférent l’intention du grand public. En effet, rien qu’en voyant son imposant CV, le spectateur est prêt à accueillir les informations émanant de sa part.

Infatigable, ce consultant sillonne le monde pour donner des conférences. Il signe des chroniques dans le magazine Le Point et sur le HuffPost. Il est également enseignant vacataire à CentraleSupélec. Le cerveau algérien est aussi un mordu de lecture qui a fini par se découvrir des talents de rédaction.

une lecture partielle sur Google Books

L’interview d’Idriss Aberkane sur Sud Radio à propos de la sortie de son livre

les commentaires sur Sud Radio

 

Compte à rebours

 

 

MERCREDI 9 FEVRIER 2022

Aujourd’hui, mes pensées s’envolent, et je prends soudainement conscience du temps écoulé, de l’abondance des messages reçus, de leur richesse, de leur profondeur, de la volonté inébranlable des anges, déterminés à nous montrer le chemin, à nous faire comprendre notre devoir d’amour.
Je songe aux moments de bonheur si précieux, à l’étonnement, à la joie indicible des premiers frémissements de ce monde invisible, dont mes amis du ciel m’avaient entrouvert l’horizon.
Le voile transparent de l’azur s’était soulevé, léger et flamboyant, étincelant de blancheur et de lumière. Je voyais des lueurs étranges, je percevais des mouvements autour de moi, si ténus, si fragiles, aussitôt cessés, puis ranimés et disparus. Une sensation de saisir un espace nouveau, d’y tremper quelques instants, sans y appartenir vraiment, tout en ayant le sentiment d’un évènement mystérieux, incompréhensible à l’esprit humain, et cependant tangible et exprimé.
Ce qui subsiste, dans mon cœur, de cette époque, c’est le souvenir d’une immense compréhension, d’une immersion dans une force étrange et bienfaisante, envahissante d’amour et de compassion .

Les premiers jours, les feuillets se déplaçaient imperceptiblement sur mon bureau, et dès que je tournais la tête, je ne les retrouvais plus au même endroit ! Il y avait aussi, se reflétant dans les miroirs, de petites flammes brillantes, dansant et vacillant, tel un feu de joie ! Tout cela, je l’ai déjà raconté dans le Livre des anges, mais je me prends à vouloir l’analyser, à présent, car à l’époque, l’émotion me submergeait, et j’avais très peur que cela ne prenne fin ! Et puis Nal était là, superbe dans son médaillon, majestueuse et tendre, attentive à mes moindres gestes, à mes moindres pensées. Je l’aimais et je guettais le signe le plus infime, sur son visage. Nal, mon ange gardien, ma protectrice, ma compagne fidèle, mon double et ma
confidente !
J’ai beaucoup pleuré, en ce temps- là, car les larmes apaisent et font le vide. Je ne sentais plus vraiment mon corps. Curieusement, tout se concentrait dans ma tête, dans mon esprit, et je pleurais. Je pleurais d’une joie indicible, la joie créée par ce lien unique, ce lien de toute éternité, et qui est la reconnaissance de Dieu. Le retour dans la famille du ciel, une confiance, un calme, une certitude, une euphorie, à laquelle rien sur terre ne peut être comparé. J’étais enveloppée d’une sorte de chaleur lumineuse et douce, et je me demande toujours, comment j’ai pu passer aussi rapidement , de cet état
d’extase, au comportement ordinaire d’une vie quotidienne, qui ne laissait rien paraître de ce que je vivais secrètement !

Désormais, tout est un peu flou dans ma mémoire. Ces merveilleux émois avec les anges, ces étonnants pouvoirs qu’ils m’avaient donné et qui me permettaient de faire se mouvoir de petits objets, ou bien de parler avec les plantes, tout cela fut englouti dans la calligraphie angélique, qui, après quelques balbutiements, était devenue savante , obscure et magnifique .
Et la communication a changé au fil des années. Après les mots, si complexes à déchiffrer, et que j’avais omis de traduire, aussitôt le dialogue terminé, l’écriture est apparue plus proche de la nôtre, plus rapide, et les
messages directement dictés dans mon esprit, en vue d’une compréhension plus sûre et immédiate. Car le temps presse, disaient les anges, et le changement de vibration de la terre, déjà initié, ainsi que sa purification.
Ce phénomène , cette magie du crayon qui se déplace tout seul sur le papier, comment l’assimiler ? Comment l’intégrer mentalement ?
Dans mon âme et dans mon cœur, il n’existe aucun doute, et mon obéissance à la parole de Dieu, n’a d’égale que la solidité et l’immensité de ma foi .
Mais c’est bien là que réside le mystère ! Je me suis posée tant de questions ! Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Suis-je victime d’hallucinations, au bord de la folie ? Confusément, je savais que ce n’était pas le cas, j’avais compris, dès le commencement, qu’il s’agissait d’une intervention divine. Cette certitude, les anges l’ont ancrée sans tarder dans mon esprit, et je n’ai pas eu grand mal à la ressentir, car elle s’accompagnait d’un sentiment de paix, de protection et d’amour. J’ai réalisé tout à coup, que cette impression d’inachevé qui s’inscrivait dans ma vie depuis si longtemps, avait enfin trouvé son accomplissement sa raison d’être, son chemin .
Et pourtant ! Je n’étais pas vraiment prédestinée à vivre pareille aventure ! Bien qu’étant d’un naturel mystique, tourné vers l’amour de la nature, et la recherche d’un sens à notre existence, je n’ai jamais été une fervente de la pratique religieuse, et je n’ai souvent prié que dans des église vides, plus propices à la méditation.
Aujourd’hui, lorsque je sens défiler sous mes doigts, les mots tracés de la main même de l’ange, ces mots bénis qui laissent leur empreinte sur le papier, une empreinte visible de tous, afin que tous y reconnaissent le signe de Dieu et sa sainte parole, je remercie le Seigneur et les anges, de m’avoir confié la grâce insigne d’être leur serviteur. La rencontre avec mes amis du ciel se déroule toujours de la même manière. La plupart du temps, l’ange dessine le portrait d’un nouvel ami nomade, dont la mission est à chaque fois différente, puis, après me l’avoir présenté, nous engageons une conversation au cours de laquelle, il m’autorise à aborder tous les sujets, celui de notre devenir et comment nous comporter, afin de grandir spirituellement dans l’amour et participer ainsi au changement de vibration de la terre, jusqu’à notre évolution vers l’homme nouveau.
Le dialogue avec mes amis angéliques se fait beaucoup plus vite qu’autrefois. Le temps presse ! Les réponses s’inscrivent sur la feuille, et dans l’instant, je ne saisis pas toujours ce que l’ange me confie. Aussi, au moment de la lecture, je suis toujours surprise et émerveillée par les paroles célestes, empreintes de compassion et de tendresse à notre égard, et Dieu m’est témoin que je serais bien incapable d’écrire moi-même, les impressionnantes et savantes diatribes, si difficiles à interpréter. Pour ceux qui en douteraient encore n’est-ce-pas la preuve que je suis totalement étrangère aux messages qui me sont délivrés ?
Je vois les écrits de l’extérieur, et je ne les découvre qu’après les avoir traduits. Et là, c’est l’admiration, l’exaltation de l’analyse, la recherche du mot juste, de sa signification, comme dans un rébus.
Si je ne comprends pas le texte, souvent hermétique, j’essaie de deviner le sens de la phrase, et j’en demande confirmation à l’ange qui guide ma main.
La communication se déroule de deux manières simultanées. D’une part, l’écriture tracée par l’ange, et d’autre part, les mots soufflés dans mon esprit, que je perçois intuitivement, mais que je n’entends pas, ni ne vois.
En fait, mon seul moment de lucidité, c’est lorsque je pose les questions .A la fin de l’entretien, je n’ai alors qu’une hâte, découvrir les réponses de mon mentor, avec la hantise de faire des erreurs dans la transcription, ce qui pourrait modifier tout le sens du message. Par bonheur, je suis très surveillée et assistée sans relâche dans mon travail, non sans remarques moqueuses et pleines d’humour !
Il est vrai que dans les toutes premières années de nos échanges, mes Nomades étaient gais et joyeux et leur discours, léger et spontané, emplis de rires et d’insouciance !
Hélas , tout se transforme ! Tout s’accélère ! L’aventure humaine a pris une autre tournure. Le destin des hommes se précipite, entraînant avec lui une disharmonie, une angoisse, un mal de vivre, que seule pourrait assouvir une soif de spiritualité.

La mondialisation dangereuse

 

Après l’effondrement du système bipolaire consécutif à la fin de l’URSS et à l’abandon de logique des blocs, le monde est entré dans une ère de grande incertitude.
Aggravation du fossé entre les pays du Nord et ceux du Sud, banalisation et internationalisation de la criminalité organisée, essor des conflits inter-étatiques (Karabakh, Cachemire, Ukraine, etc…), manifestations permanentes et dévastatrices du terrorisme international (Syrie, Nigeria, Mali, etc…) autant de troubles qui se cumulent et viennent compliquer les tendances «  lourdes  » que sont les évolutions de la donne énergétique et les aléas du contexte climatique.

Ce livre a pour ambition de brosser un panorama précis des enjeux géopolitiques contemporains, en mettant en lumière les nécessités permanentes qui animent les nations (énergie, eau, commerce, religions…) et les chocs nouveaux que produisent le déclin de certaines aires politique et l’irruption d’acteurs surpuissants (Chine, Inde)

Alexandre del Valle (de son vrai nom Marc d’Anna), né le  à Marseille, est un géopolitologue, consultant, essayiste et militant politique franco-italien.

Docteur en histoire contemporaine, il se spécialise en géopolitique. Il s’intéresse principalement à l’islamisme, au terrorisme islamiste, aux relations entre l’Europe et la Turquie, et au monde arabo-musulman. À titre professionnel, il exerce comme chroniqueur et enseignant.

Jacques Soppelsa descend d’une famille d’origine vénitienne. Après une scolarité en classes préparatoires aux grandes écoles, il est admis en 1961 à l’École normale supérieure de Saint-Cloud. En 1965, il obtient l’agrégation de géographie.

En 1978, il est nommé professeur de chaire à la Sorbonne. Il s’implique dans la vie de l’université et en devient président. Il la préside de 1982 à 1989. Avec le recteur de Barcelone, Ricardo Bricall et le recteur de Bologne, Roversi Monaco, il est à l’origine, en 1987, de la création du programme Erasmus.

En 2002, il devient directeur du master de géopolitique de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et de la Sorbonne.

Il entre par la suite au Quai d’Orsay pour faire une carrière de diplomate aux États-Unis, puis en Amérique latine.

article de la NEF

La Nef – Vous avez consacré plusieurs ouvrages sur l’alliance américano-islamiste initiée en Afghanistan contre l’Union soviétique et poursuivie en Irak, en Bosnie et au Kosovo : pourquoi ces alliances et quelles conséquences jusqu’à aujourd’hui ?

 La stratégie pro-islamiste des États-Unis, conçue à la fin de la Deuxième Guerre mondiale (Pacte du Quincy unissant Washington aux Saoud), a été déterminée par l’enjeu énergétique puis l’endiguement de l’URSS durant la Guerre froide (soutien US aux pires islamistes d’Afghanistan, du Pakistan, de Turquie et du monde arabe). Cette stratégie a été poursuivie entre 1990 et 2003 en Irak, entre 1992 et 2007 dans les Balkans, entre 2002 et 2016 en Turquie (soutien atlantiste aux islamistes anti-kémalistes comme Erdogan), puis depuis 2011 et les printemps arabes avec l’appui aux djihadistes et aux Frères musulmans (Égypte, Syrie, etc.). Les États-Unis n’ont jamais rompu avec les monarchies islamistes du Golfe et le Pakistan, parrains du totalitarisme islamiste-djihadiste. Cette stratégie a favorisé la progression de l’islamisme en Occident.

En quoi l’islamisme est-il selon vous un « totalitarisme » ?
En tant qu’idéologie et projet théocratique englobant la totalité de la vie humaine et entreprise politico-militaire ambitionnant de conquérir le monde entier par tous les moyens, l’islamisme doit être distingué des phénomènes intégristes religieux classiques, qui ne poursuivent pas un projet de conquête violent destiné à soumettre tous les êtres humains à un ordre impérial. En revanche, l’islamisme vise la conquête universelle du pouvoir, des territoires et des âmes, dans une logique de soumission politique qui est aux antipodes de l’adhésion spirituelle, et en s’appuyant sur une lecture littérale de la jurisprudence islamique. De ce fait, l’impérialisme islamiste est la continuation théocratique des totalitarismes du XXe siècle analysés par Hannah Arendt, Claude Polin, Raymond Aron, Enzo Traverso ou Karl Popper : le communisme et le nazisme.

Les chrétiens d’Occident disparaissent des sociétés riches enfoncées dans le matérialisme libertaire tandis que les chrétiens d’Orient disparaissent sous les coups de l’islam : leur sort est-il lié et comment expliquer le peu de solidarité qui les unit ?
Oui. L’erreur stratégique des Occidentaux a été de croire que l’on est plus respecté par l’islamisme en se reniant civilisationnellement (dénonciation des croisades ; islamiquement correct), or l’islamisme revanchard perçoit au contraire cet Occident post-chrétien auto-raciste et « apostat » comme une terra nulius à conquérir, méprisable, dont le vide spirituel et la haine de soi sont perçus comme des appels à la prédation, comme un blanc-seing pour éradiquer les chrétiens d’Orient, abandonnés par avance par un Occident qui les défendait lorsqu’il était chrétien mais qui n’en est plus solidaire depuis qu’il se définit par l’atlantisme anti-russe et l’individualisme consumériste. Pour les islamistes, les Occidentaux sont condamnés par leur « perversion athée », et le message lancé par leurs élites, qui appuient le prosélytisme islamiste sans exiger de réciprocité pour le christianisme en terre d’islam, est une acceptation de l’islamisation, d’ailleurs déjà amorcée ouvertement en Occident.

Pourriez-vous nous expliquer comment l’Union européenne est perdante dans « la mondialisation dangereuse », objet de votre dernier livre ?
Dans cet ouvrage, co-écrit avec le géopolitologue Jacques Soppelsa, j’explique que la mondialisation, phénomène au départ neutre et ancien (chinois, routes de la soie, Venise, Portugal, etc.), est un terrain d’échanges et de rivalités entre puissances, et que les pays occidentaux, pris au piège de leur ouverture, ont délégitimé leur civilisation et patries au nom d’une lecture mondialiste de la nouvelle globalisation anglo-saxonne, initiée dans les années 1980 avec la chute de l’URSS et l’ouverture de la Chine et de l’Inde devenues usine du monde des firmes occidentales. Cette néo-mondialisation a profité à l’empire américain (McWorld), mais elle est aujourd’hui retournée contre ses créateurs par l’hyperpuissance chinoise qui s’est autonomisée. Entre ces deux empires, les Européens sont les dindons de la farce, car ils sont les seuls à croire que la mondialisation est synonyme de gouvernance mondiale et de renoncement à la nation. Faite de délocalisations, de dérégulations, d’interventionnisme atlantiste, d’européisme, d’acculturation occidentale et de prosélytisme droit-de-l’hommiste hypocrite, cette mondialisation anglo-saxonne a profité aux empires rivaux chinois et américain, aux multinationales apatrides déloyales, aux Banques, aux GAFAMS, aux mafias, aux trafiquants de migrants, à l’islamisme, et plus récemment, aux virus, bien plus qu’aux peuples attachés à leur identité et à leur souveraineté ainsi menacées. Les pays européens doivent comprendre que dans ce monde multipolaire, seules les nations qui ont une politique de puissance et de civilisation survivront.

Quelles sont les solutions aux maux que vous décrivez dans La mondialisation dangereuse ?
Le retour à une politique de civilisation va devenir une nécessité vitale avec la montée du terrorisme, de l’islamisme et les conséquences de plus en plus insoutenables de l’immigration incontrôlée. Quant à la nécessaire réindustrialisation et aux relocalisations, déjà en cours depuis la crise financière de 2008 (due aux dérives de la dérégulation anglo-saxonne), la crise sanitaire a permis de prendre conscience que nous sommes trop dépendants de la Chine ou de l’Inde pour les matériaux informatiques et les médicaments. L’enjeu géoénergétique et les problèmes de pollution et de réchauffement climatique ont par ailleurs accéléré la volonté des États de favoriser les nouvelles industries locales, les énergies renouvelables, les circuits courts, qui créeront les emplois de demain.

Mais quid des questions identitaires ?
Les attentats terroristes, les violences urbaines et communautaristes ont fait prendre conscience de la nécessité de défendre notre civilisation et nos frontières face aux prédateurs extérieurs qui se nourrissent de l’ouverture de nos sociétés pour y pratiquer une ingérance expansionniste démographique et politico-religieuse. Le retour de la souveraineté, de la realpolitik et de l’identité est en marche, et il va de pair avec un réapprentissage de l’amour de soi. Je crois d’ailleurs que le succès des lycées Espérance Banlieues, comme celui des émissions de CNews aux antipodes du politiquement correct des chaînes publiques marxisées, en sont des manifestations claires. Partout, le souverainisme, la défense des identités et le refus du mondialisme occidental s’observent. L’Europe bisounours et woke est une exception à l’échelle planétaire. Même en Europe de l’Est (Pologne, Hongrie), en Australie ou aux États-Unis, les peuples qui se sentent trahis par leurs élites mondialisées attendent leur heure. En l’absence d’une réconciliation identitaire avec ses racines judéo-chrétiennes et gréco-latines fondatrices, l’Europe sortira de l’histoire et sera balayée par les empires sino-confucéens et islamistes revanchards…

Consultant en géopolitique, Alexandre Del Valle est l’auteur de très nombreux essais. Il fait partie des premiers auteurs, dès 1997, a alerter contre la montée de l’Islam. Dans son dernier ouvrage, coécrit avec Jacques Soppelsa, il nous dévoile la face sombre de la mondialisation et rappelle que la France est au bord du grand déclassement. Pourtant, des solutions existent…

 

A propos des chrétiens persécutés dans le monde

 

PORTES OUVERTES ; index mondial de persécution des chrétiens dans le monde 

 

 

 

« Certes, les Ouïgours musulmans du Xinjiang, en Chine, au nombre de 12 millions, sont l’objet d’une répression massive, abominable. Mais la persécution des chrétiens à travers le monde, par son extension géographique et par sa permanence à travers le temps, est sans aucun doute la plus systématique », affirme Jacques Julliard, éditorialiste de « Marianne ». Jacques Julliard – (Marianne 19 janvier 21)

Histoire de Portes Ouvertes : En 1955, celui qui deviendra «Le contrebandier de Dieu»… Frère André, effectue un voyage décisif en Union Soviétique. Derrière le rideau de fer, en pleine guerre froide, le jeune néerlandais découvre la réalité vécue par les chrétiens.

SUR LE TERRAIN

Nous faisons en sorte que chaque chrétien persécuté pour sa foi ne soit pas oublié mais soutenu. Notre présence sur le terrain est une force pour être aux côtés des chrétiens persécutés. Portes Ouvertes les soutient à travers des projets adaptés aux contextes et besoins locaux.

AMÉRIQUE LATINE

Des milliers de chrétiens vivent dans un climat de violence. Portes Ouvertes les aide à survivre sous la guérilla en Colombie et à faire face à l’oppression des caciques au Mexique.

AFRIQUE

C’est le continent le plus violent pour les chrétiens. Ils subissent l’oppression du gouvernement, la domination islamique ou la guerre. Nous aidons les victimes et les communautés chrétiennes.

Selon le site cath.ch   –    article du 18 mars 2020 – Entre 11 000 et 12 000 chrétiens ont été tués au Nigéria depuis 2015. Plus de la moitié ont été tués par les djihadistes bergers peuls. Les attentats de Boko Haram ont fait plus de  4 000 morts et 150 à 200 autres chrétiens ont péri dans des attaques de coupeurs de route.

Le Père Luke Adeleke, curé de la paroisse de Saint-Antoine, à Ijemo Fadipe, dans l’État nigérian d’Ogun a été tué le 24 décembre 2021. Victime d’une tentative d’enlèvement qui mal tourné, le prêtre a succombé à ses blessures.

MOYEN-ORIENT

La montée de l’extrémisme islamique entraîne la fuite des populations chrétiennes. Portes Ouvertes agit envers les minorités chrétiennes pour que l’Église continue à exister.

ASIE

Les minorités chrétiennes subissent de plein fouet la montée du nationalisme religieux. Ils sont opprimés par le pouvoir en place et discriminés en raison de leur croyance.

 

Dans son édito du 22 janvier 2022, Epochtimes France se réjouit qu’enfin les parlementaires français, 169 députés la main levée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, aient condamné les crimes contre l’humanité du régime chinois notant qu’un seul député LREM se soit élevé contre alors que les députés communistes et de la France Insoumise ont fait le choix lourd de s’abstenir.

Ce vote de l’Assemblée en faveur des ouigours honore notre Assemblée, communistes et France Insoumise mis à part.

Mais pourquoi ce silence assourdissant à propos des chrétiens qui sont persécutés dans le monde. Certes les chiffres qui suivent concernent une multitude d’états qui ont en commun d’appartenir aux pays communistes ou aux pays islamistes. Ces chiffres sont le résultat d’un index  créé en 1993 et qui recense chaque année les pays où les chrétiens sont soumis à l’oppression  et/ou  à des actes de  violence.

Les chiffres qui suivent visent :

  • les chrétiens expatriés
  • les chrétiens des communautés historiques ( catholiques, protesta tes, orthodoxes)
  • les chrétiens appartenant à des communautés chrétiennes non conventionnelles ( églises évangéliques baptistes , pentecôtistes)
  • les nouveaux convertis au christianisme

5898 chrétiens tués  soit +24% par rapport à 2021

5110 églises ciblées  soit + 14% par rapport à 2021

6175 chrétiens détenus soit + 44% par rapport à 2021

 

Dans 11 pays, les chrétiens subissent une persécution extrême.

rang 1. C’est en Afghanistan que l’on enregistre la plus forte hausse du degré de persécution. Le fait de quitter l’Islam est considéré comme honteux et puni de mort. Soit les chrétiens quittent le pays ou sont punis de mort.

rang 2 . Corée du Nord : la société rejette le christianisme. Être chrétien ou posséder une Bible est un crime grave et sévèrement puni.

rang 3 . la Somalie : la constitution de 2012 désigne l’Islam comme religion d’état et donne la suprématie à la charia. Les chrétiens sont considérés comme des cibles de grande valeur par les groupes radicaux.

rang 4. La Libye : Le pays n’a pas de gouvernement central et les enlèvements et exécutions sont toujours d’actualité pour les chrétiens.

rang 5. Yémen : La pandémie et la guerre ont entraîné le pays dans une des plus grandes crises humanitaires au monde. Les chrétiens yéménites ne bénéficient pas de l’aide d’urgence distribuée par les mosquées.

rang 6 Erythrée

rang 7 Nigéria

rang 8 Pakistan

rang 9 Iran

rang 10 Inde

Rang 11 Arabie Saoudite

Parallèlement, Portes ouvertes France, association crée en 1976 informe et encourage les chrétiens de France et de Belgique afin qu’ils se mobilisent pour la cause des chrétiens persécutés . Cette association fait partie d’Open Doors, grand réseau de 25 associations en Europe et en Amérique créé en 1955.

Ces journaux et sites en ont parlé :

CT – Christianity today 13 décembre 2021

La Croix 19/11/2021

Le Monde 10 janvier 22

20 minutes 19 janvier 22

CNEWS 19 janvier 22

information TV5 Monde 19 janvier 22

L’Orient le jour 20 janvier 22

Challenge 15 janvier 22

Europe 1  20 janvier 

Aleteia  23 novembre 21

France Soir 22 janvier 22

La Vie 20 janvier 22

Valeurs actuelles 19 janvier 22

 

Quel est le rôle des anges ? suivi du témoignage de la conversation avec un défunt et la mise en garde d’un prêtre sur cette communication

 

 

 

 

 

Anne Bernet,  est née le  à Paris Elle  est biographe, journaliste, romancière et essayiste française.
Après des études de droit et d’histoire, Anne Bernet se tourne vers le journalisme, en collaborant aux pages littéraires, culturelles et religieuses de nombreuses revues françaises.
23 janvier 1997

Première synthèse tentée à ce jour, cet ouvrage répond aux questions que chacun se pose sur ces entités si présentes non seulement dans l’Histoire, les cantiques, les prières et l’art chrétiens, mais aussi dans le langage courant.

Tout au long de notre siècle, les anges ont été considérés soit comme des alibis commodes à nos pulsions, nos désirs et nos craintes (c’était la théorie psychanalytique), soit comme des survivances de mythologies orientales païennes qui auraient contaminé les textes bibliques. Dans un cas comme dans l’autre, il allait de soi qu’ils n’existaient pas. Et voilà que, depuis quelques années, portés par la mode, venue de Californie, du Nouvel Age, les anges font un retour remarqué sur le devant de la scène. Ils sont partout, en librairie, au cinéma, dans des expositions comme celle qui s’est tenue en 1996 à Rome… On ne voit qu’eux, on ne parle que d’eux ! Mais, comment en parle-t-on ? La plupart des publications récentes à leur sujet véhiculent des erreurs grossières et même d’antiques hérésies ; elles invitent à des communications qui relèvent davantage du spiritisme que de la foi et de la religion, évoquent, créent des entités qui n’ont rien à voir avec les anges. Cet engouement n’est pas sans risque. D’où la nécessité de cette enquête qui s’appuie sur l’enseignement de l’Eglise catholique, tout en s’efforçant de rendre accessible au profane l’angélologie chrétienne. Anne Bernet met en relief tout ce qu’enseigne la théologie à propos des anges, leur place dans les Ecritures saintes, leur rôle dans l’histoire du Salut et de l’Eglise, car croire aux anges est un dogme confessé dans le Credo. Elle présente les trois Esprits dont nous savons les noms : Michel, Gabriel, Raphaël, avant de retracer, en s’aidant d’exemples saisissants, les relations entre les saints et les anges, entre notre monde visible et matériel et leur monde invisible et spirituel, mais aussi réel que le nôtre. Enfin, elle se penche sur ce familier oublié qu’est l’ange gardien comme sur ces anges déchus et rebelles que sont les démons.

10 février 2009
Ranulf le Pérégrin, fresquiste médiéval surnommé « le Maître du quatrième archange » a commencé à réapparaître d’un bout à l’autre de l’Europe en d’étranges circonstances. Alors que vient d’être mis au jour le plus bel ensemble du Pérégrin jamais découvert, le professeur Messager, hanté par les coïncidences qui semblent lier leurs deux destinés, reçoit un appel de détresse d’une amie, devenue une photographe célèbre et scandaleuse. À la lumière du parcours de la jeune femme s’éclaire peu à peu celui de Ranulf, qui, comme elle, dévoya jadis les dons du Ciel. Les destinées mises en miroir des deux artistes au long de vies parallèles, rappellent l’enseignement de l’Église sur les anges et les démons et la place qu’ils tiennent dans nos vies, sans que nous en prenions toujours conscience.
… suivi , du témoignage de Nicole Gourvennec, « Mamoune » dans sa communication avec son fils Arnaud, disparu
Dis-leur Mamoune, la mère d’Arnaud témoigne – 18 septembre 2006
Ce témoignage étonnant raconte une formidable histoire d’amour qu’aucun romancier n’oserait inventer. En effet si tout commence par une grande douleur : l’envol d’Arnaud, petit prince-Icare, la suite s’épanouit dans la Joie d’une aventure inouïe, pleine de rebondissements et de grâces reçues par toute une magnifique communauté d’ami(e)s de l’enfant de lumière qui partagent son secret. Et quel est ce secret qu’il demande aujourd’hui à sa maman (appelée mamoune) de transmettre ? Ce n’est pas vrai qu’il est mort, pas plus que les autres petits princes et princesses qui sont avec lui et qui, à travers sa voix, nous donnent de leurs nouvelles et nous entretiennent aussi de tant et tant d’êtres ayant comme eux rejoint l’Infiniciel. Ils sont tous Vivants, illuminés par le Soleil de Dieu qui fait éclore dans le Cosmos la Rose de l’Amour éternel.
Dis leur Mamoune   Pour   une lecture libre d’une partie du livre de Nicole Gourvennec
Pour terminer l’analyse du livre « Dis leur Mamoune » et la mise en garde du Père Auzenet spécialiste du New Age
… et d’une critique de ce témoignage par le Père Dominique Auzenet, recteur de la Basilique du Chêne (diocèse du Mans)

Evergreen et les dérives du progressisme- Une idée de ce qui s’est passé à Sciences Po Grenoble

Evergreen State College est une université d’arts libéraux située à Olympia dans l’État de Washington.

Elle est en particulier connue pour avoir été le théâtre d’affrontements au printemps 2017, liés à des initiatives de discrimination positive et au mouvement antiraciste. Cette affaire entraîne une large couverture médiatique, généralement très négative, la mise en avant médiatique d’un des professeurs, Bret Weinstein, et une importante baisse des inscriptions pour l’université.

Le Courrier des stratèges 21 décembre 2021

Sabine Saurugger, la directrice de l’Institut d’Etudes politiques de Grenoble a osé: elle suspend de ses fonctions Klaus Kinzler, professeur d’allemand et de civilisation allemande pour quatre mois et elle instaure un conseil de discipline. Klaus Kinzler, c’est l’enseignant dont le nom avait été, en mars 2021 jeté en pâture par des activistes gauchistes qui lui reprochaient d’être un « fasciste » « islamophobe ». Eh bien la directrice reproche au professeur d’avoir indûment parlé aux médias depuis ces incidents. Ce faisant, Madame Saurugger piétine la liberté d’expression des enseignants et des chercheurs, reconnue par le Conseil Constitutionnel en 1984. Elle crée un dangereux précédent.

 

 

 

 

 

Primum non Nocere – En premier ne pas nuire – le film Hold On

 

 

« Primum non necere » fut proposé par Hippocrate dans son traité des épidémies. Ce « D’abord  ne pas nuire » peut sembler une évidence, mais comme tout remède comporte des effets secondaires, aucun soin n’est inoffensif. La question qui est posée dans tout traitement médical est d’apporter plus d’avantages que d’inconvénients. Une évidence qu’il n’est aujourd’hui toujours pas si aisée à cerner, tant la multiplicité des facteurs intriqués est grande. (sur maieusthesie.com)

 

réalisateur Pierre Barnérias

France Soir 28/12 :  Hold On », le documentaire qui prend la suite de « Hold Up », sorti l’année dernière, a été diffusé en libre accès hier sur toutes les plateformes ne le censurant pas.

Hold Up avait connu un grand succès médiatique car il était le premier documentaire, en novembre 2020, à revenir sur six mois de controverse autour de la crise liée au Covid-19.

L’équipe de « Hold On », Citizen Light, qui a produit et réalisé ce deuxième volet a annoncé le partager gratuitement, pour s’opposer à « la vaccination des enfants de 5 ans qui a déjà commencé ». Ce collectif de journalistes ayant travaillé dans les « grands médias », entend lutter contre cette politique, grâce à l’information : « le but de cette décision est d’alerter le plus grand nombre sur les dangers de ces injections expérimentales », nous confie Pierre Barnérias, membre de l’équipe, joint par téléphone.

Ce film avait déjà été financé par le public. Dans leur lettre disponible sur leur site Citizen-light.fr, ils remercient dans le même temps leurs contributeurs et ouvre déjà la porte à un prochain numéro, « Hold Out » – ils avaient annoncé une trilogie.

La sortie de Hold On a été difficile à cause de nombreux problèmes techniques et de l’inexorable censure qui règne sur les grandes plateformes de diffusion.

 

« c’est Noël, cette année encore, qui nous sauvera, autant que durera l’Europe.  » – François-Xavier Bellami- 15 décembre 2021-parlement européen Strasbourg

 

DÉCRYPTAGE -Le Figaro 30 novembre 2021 – Afin de «refléter la diversité», la commissaire à l’Égalité a proscrit une liste de termes dans un guide interne. Face à l’émotion, remontée jusqu’au Vatican, elle a décidé de retravailler son livret.

«Mesdames et messieurs»«Noël», ou encore le prénom «Marie», voilà qui ne fait pas très «inclusif»… Dans le but de «refléter la diversité» et de lutter contre «les stéréotypes profondément ancrés dans les comportements individuels et collectifs», la Commission européenne vient de publier un guide interne «pour une communication inclusive». Avec, listés dans des tableaux, toute une série de termes à «éviter» pour ne froisser personne.

« Incroyable mais vrai : le jour est arrivé. Il faut maintenant tenter de sauver Noël, que la Commission européenne semblait avoir prévu de condamner. La commissaire Dalli considère que le terme n’est pas assez “inclusif”… » C’est en français qu’a été prononcée cette protestation solennelle devant le Parlement européen réuni pour sa dernière séance plénière de l’année, le 15 décembre.

François-Xavier Bellamy, chef de file des élus LR au Parlement de Strasbourg et de Bruxelles, philosophe normalien, ancien adjoint au maire de Versailles, ami de Laurent Wauquiez et pourfendeur de la loi Taubira sur le mariage entre personnes de même sexe, l’a fait en plein accord avec le groupe parlementaire du PPE (Parti populaire européen) dont il est membre.

Celui-ci, le plus nombreux des sept groupes du Parlement européen (704 députés), compte 177 parlementaires des pays de l’Union. Il est présidé par un Allemand, Manfred Weber, élu depuis 2004, catholique bavarois affirmé, qui s’est pleinement associé à la protestation de Bellamy (candidat à la présidence du Parlement européen, en mai 2019, avec le soutien de son pays, il avait dû renoncer face à l’opposition d’Emmanuel Macron).

Étrangement, le groupe PPE a été le seul à se prononcer publiquement contre le “manuel” de Mme Helena Dalli, commissaire européenne à l’Égalité depuis deux ans, principale responsable du document mis en cause par Bellamy et ancienne ministre des Affaires européennes et de l’Égalité de Malte.

« Noël , insiste Bellamy, n’est pas que le prétexte des “vacances d’hiver”, comme dit Mme Dalli, c’est le jour où est né le monde dont nous héritons, le début de notre ère, la référence à partir de laquelle nous comptons nos années. Mme Dalli, prétendez-vous nous retirer jusqu’à ce repère commun ? » Mais ce n’est pas tout. Bellamy note que la Commission européenne, au moment même où Helena Dalli condamne Noël, finance une campagne proclamant que « la joie est dans le hijab » … « Quand vous nous appelez à éviter les prénoms chrétiens, dit Bellamy, à privilégier, je cite, “Malika plutôt que Maria”, vous n’attaquez pas des symboles superflus, […] vous attaquez ce qui unit l’Europe et vous ouvrez la voie à toutes les fractures de demain… »

Les mots prononcés par François-Xavier Bellamy à la fin de son propos resteront :

« Madame Dalli, nous parlons ici, mais en vérité nous n’avons pas besoin de sauver Noël : c’est Noël, cette année encore, qui nous sauvera, autant que durera l’Europe. »

 

 

IMPERMANENCE

Dans tous ces mondes régis par l’impermanence,
Où nature et forme sont sous le joug de l’éphémère;
Parfois l’homme titube, entre ses fugaces certitudes,
Maintes fois s’illusionnant, en sa demeure précaire.

Ainsi, parcourt-il le flux temporel de son existence,
Égrenant son chapelet de croyances,
Hésitant parfois entre des images miroitantes,
Et les reflets, tout aussi trompeurs, d’une réalité illusoire.

Maintes fois persuadé fouler un chemin d’éternité,
Tel que chaque jour il le démontre opiniâtrement,
Par son tenace et lancinant ancrage,
En cette hypnotique illusion.

Rompre alors les amarres des certitudes,
Se laisser porter par le Souffle des Ethers,
Par cette Mélodie d’un Silence venu d’Ailleurs,
De cet Ailleurs intérieur ;
Sans jamais abdiquer de sa vigilante
Et paisible discrimination,
Celle qui demeure en sa Conscience de Lumière.

Cheminer alors,
Sans jamais se fixer de cap,
Ou de but à atteindre.
Libéré des dogmes et des assertions pontifiantes.
Laissant sur les côtés du Sentier,
Ces multitudes de « prêt à penser »,
Signature de soumission aux égrégores.

Voguant ainsi sur les Ailes du Souffle,
Sans jamais se laisser enfermer
Dans les mondes multiples des formes,
Laissant à l’Intuition de Pure Conscience,
Le soin d’éclairer notre cheminement.

=-=-=-=

« Le Silence est un Nectar… la Vacuité qui en découle, un Elixir. »

Patje Seko

Yoga- certaines convergences avec d’autres Traditions

 

Une grande liberté de conscience et l’absence de pressions dogmatiques pyramidales, au sein des praticiens du yoga, ont permis au fil des siècles, à de multiples écoles, de diverses pratiques, de voir le jour. On assista ainsi à l’éclosion de différents types de yoga. Ces différences sont très sensibles, surtout dans les premières phases de ces pratiques. En fait, et à mesure de « l’avancée », toutes ces pratiques ont tendance, mais pas toujours systématiquement, à converger et à se fondre dans l’ultime phase, la phase de « l’accomplissement » …qui n’est plus alors une « pratique », mais un « état-d’être ».

Le plus connu en occident, est le Hatha Yoga – souvent classé à tort dans la rubrique gymnastique « contorsionniste ». Et qui est abordé d’entrée de jeu par les néophytes occidentaux, alors qu’en Inde, cette pratique du Hatha Yoga vient bien après d’autres préparations:
Car en premier lieu viennent les manifestations d’une éthique intérieure, nécessaire à une bonne approche et pratique – que certains pourront appeler « Disciplines de vie »:  –  YAMA & NIYAMA  –

YAMA : Comprend 5 aspects de l’éthique qui ne sont pas sans rappeler ce que l’on trouvera dans d’autres traditions: (convergence    !)

  Ahimsa  => Rendu célèbre en Inde lors de l’occupation British par le Mahatma. Mohandas Karamchan Gandhi – la « non violence » – En fait « ne pas faire de mal à autrui » – C’est le « Tu ne tueras point ! » ( convergence !). mais étendu à tout ce qui porte vie – c’est à dire à tout être vivant – D’où le végétarisme souvent prôné par la plupart des Sages, de presque toutes les Traditions, mais il est vrai, pas toujours pratiqué, dans ce pays.

•  Satya => «  Ne pas mentir » – c’est-à-dire – s’efforcer d’accorder ses actes avec ses paroles et ses pensées.

•  Asteya => «  Ne pas voler » – Purger son esprit de toute concupiscence.

•  Brahmacarya => «  Ne pas pratiquer la luxure » – La chasteté fait partir intégrante de toutes les disciplines brahmaniques – Dans le yoga, il s’agit surtout de se libérer de l’esclavage de l’instinct (paléo cortex) – et pour ceux qui y aspirent, de s’en détacher totalement – sans dogmatisme –

Aparigraha => «  Ne pas être avare » – Pratiquer la générosité gratuite c’est-à-dire sans arrière pensée d’une quelconque récompense ici, ou de l’autre côté ! – Ne pas garder par devers soi, savoir partager, sans rien attendre, ni espérer quoique ce soit en retour.

NIYAMA : Comprend 5 astreintes :

S’astreindre à la propreté – tant corporelle que morale. On sait qu’en Inde le Yoga est célèbre pour ses pratiques de propreté physique minutieuse – (pour ex. nettoyage des  fosses nasales par une fine cordelette de linge, des intestins (lavements) etc…) « A quoi bon avoir un corps propre et parfumé, s’il cache une véritable poubelle à l’intérieur !» Même si cela a donné lieu à des excès comme toujours !
S’astreindre à la sérénité – L’une des caractéristiques de l’impétrant est que rien ne peut lui faire perdre son calme – ni l’adversité, ni les séductions – C’est la « non réaction » sereine, face au tumulte et aux effervescences environnantes.
L’ascèse – Ici, s’entend comme une sorte de sérénité héroïque permettant de supporter avec équanimité parfaite tous les conflits – C’est un peu le « pardonner à votre ennemi » (convergence !)
L’étude – Apparent paradoxe ici – L’adepte rejette tous les livres et écrits, même les Écritures sacrées (Vedas) – mais il doit commencer par les avoir compris parfaitement… au-delà des mots… pour les dépasser ensuite et ainsi les abandonner.
La Dévotion – non émotionnelle – les yeux sont fixés sur la Lumière Souveraine informelle – non déterminée – « Cela » qui est dans l’homme => Nârâyana.

ASANA – (Postures)
En Inde, c’est donc seulement après avoir maîtrisé (où commencé !) Yama et Niyama que le néophyte peut commencer seulement, à débuter son « Yoga »!
Alors entre Hâtha YogaRajâ YogaDhârma YogaJnâna Yoga Bakti YogaKarma YogaKriya YogaKundalini-Yoga  – Laya Yoga – Vajra Yoga  !!  etc…
En fait s’il existe des centaines de postures ou effectivement le néophyte peut se perdre facilement – Jean Varenne (dans son ouvrage ‘Connaissance de l’Orient’ – collection  Unesco ) précise que dans la pratique, n’en est enseigné qu’un petit nombre, et en fait, les « gurus » (prof !) conseillent d’en choisir une – et 9 fois sur dix ce sera la plus simple :padma-asâna – posture dite du Lotus (avec ses variantes selon l’état physique de la personne- on parle alors de ½ lotus ou simplement « d’assise en tailleur »)

Il ne faut pas perdre de vue que la posture, n’est en rien capitale, ni essentielle ! Aux Indes, en ces temps là, les yogis étaient en pleine nature, sans chaise ni mobilier ! Donc la posture la plus simple, la plus naturelle c’était de s’asseoir – souvent sous un arbre à l’ombre – en position « padma » .La posture n’étant surtout pas la méditation !
Cependant il y a des conditions à respecter: Posture stable, sans contrainte, permettant un port dorsal très droit, ainsi que le prolongement nuque et tête.

PRANAYAMA – (Maîtrise du Souffle)
Souffle stable, régulier, ample et doux, vivifiant – c’est la base –
Ensuite viendront des dizaines de pratiques – les plus simples comme toujours étant les meilleures – Éviter les pratiques « héroïques » qui s’apparentent à la complaisance coupables de certains yogis, plus soucieux de parvenir à « posséder des siddhis »  (pouvoirs) que de rechercher la véritable Libération – et cela peut conduire, par ces excès, à des troubles importants et même des accidents, mais toujours à des égarements sur des chemins de traverses. Avec l’enlisement dans les pièges des « saisies » et donc le blocage sur place, dans l’un des strates du « 2ème loka » – le 2ème monde.

« Non saisie – non empreinte – non attachement –
Libère notre âme de tout tourment »    Inspiré de l’Advaïta Vedanta.

Le Nârâyana – stipule que l’âme « n’est pas de ce monde » (convergence !…)
La délivrance ou la libération est en fait une évasion du monde … « comme l’eau=âme qui s’évapore de la roue du «samsâra » des incarnations », L’une des Upanishads du Yoga s’appelle justement « le couteau » pour bien signifier qu’il faut trancher les liens qui retiennent « l’oiseau » prisonnier (désirs – attachements – possessions – instincts – colères – saisies – rancunes – cupidité – jalousie – etc…)
L’âme n’est pas de ce monde – elle n’est ni de la terre, ni de l’astral (espace), ni même du  Ciel – elle est de cet Ailleurs indéfinissable: Brahma Loka indéterminé. Un peu le « CELA » du Taoïsme.

Et c’est plus la perception du « prânâ », que la maîtrise du souffle, lors des rétentions « kumbhacka » qui importe – Et ce « prânâ » pourrait bien être le « vin » nouveau « que l’on ne met pas dans de vieilles outres » !! ( Convergence !)
En sanskrit « kumbha » signifie « jarre » « pot » et « prânâ » est la nourriture de vie … le vin ?
Kumbhaka – le maintien du souffle-prâna, permet entre autres, l’éveil de la kundalini – ainsi l’air inspiré permet-il au prâna de se diffuser dans le corps qui de ce fait « s’épanouit » (emplir la jarre = kumbha)
– il « se redresse comme un lotus à qui on apporte de l’eau ». Mais ce n’est qu’une étape à franchir… comme les autres.

PRATYAHARA (Retrait des sens)
Ayant purifié la conscience par Yama Niyama – Ayant maîtisé le corps par les Asanas (postures) et la respiration par Pranayama (souffle) le yogin aborde l’aspect le plus difficile – « le retrait des sens »  Pratyâhâra.
Essentiellement dans l’intériorisation.
Alors que l’activité sensorielle est orientée vers l’extérieur: le « champ perceptif » est en dehors du corps, et nos sens vont alors en quelque sorte « chercher » dans le monde phénoménal – les 3 mondes – les objets de perceptions: leur « pâture ».
Il s’agit donc de résorber cette activité extériorisante, que ce soit des objets physiques, des objets pensées-émotions, des objets fluidiques du 2ème loka, etc… « à la façon d’une tortue qui rentre sous sa carapace sa tête et ses pattes » Beaucoup d’images métaphoriques chez nos amis indiens  !!

En fait , dans cet état de Pratyahara, il n’y a plus de communication entre les impressions sensibles et la conscience. En cet état, si l’on pique un yogi avec une épingle, il ne réagit pas, parce que le message douloureux, n’est plus transmis au cortex – ou n’est plus reçu par celui-ci. Mais ce n’est pas tout, car la perception sensorielle n’est pas toute la pensée, loin s’en faut. Et même, libéré de la présence obsédante de la réalité sensible, le penser aurait plutôt tendance à vagabonder plus qu’à l’ordinaire.
Il faut donc une autre étape:

LA DHARANA – (Concentration sur un seul point)

Fixation de l’activité mentale sur une zone circonscrite – Ce n’est pas encore la méditation qui sera la prochaine étape. Le but ici est de dissoudre l’activité mentale Ce processus appelé en sanskrit Mano-laya est décrit comme fort important. Il conduit après cette orientation sur une seule pensée. Il y a assoupissement du mental qui débouche inéluctablement sur l’extinction de toute pensée. Vacuité parfaite ou le yogi devient maître de lui-même. Il maîtrise son corps, ses instincts-émotions, et ses pensées (manas)
Il accède alors à un degré supérieur nommé:

DHYANA – (Méditation-Contemplation)

Souvent traduit par « méditation », il signifie plutôt « contemplation-active» et non passive. Au moment du dhyâna, ce n’est plus manas (pensées-mental) qui est à l’œuvre puisqu’il a été dissout dans dharâna, mais c’est la buddhi – l’intelligence supérieure, qui participe de l’âme (ou émane d’elle comme un rayon de lumière)
Ici, aucune description ne peut intervenir – Cet état est en dehors des outils de perceptions que l’homme utilise normalement.

SAMADHI – ( Entase)

C’est peut-être ici le point de rupture appelé Samâdhi. Terme presque impossible à traduire également: « Apogée du recueillement » « Concentration parfaite » – C’est peut-être Mircea Eliade qui propose la meilleure approximation avec « Entase ». Néologisme qui a l’avantage de faire opposition avec la traduction totalement erronée du samâdhi par « extase ».
Le yogi en état de samâdhi, n’est pas en « extase », car il « ne sort pas  » de lui-même pour aller dans l’astral ou dans le 3ème monde, il n’est pas « ravi » comme le sont les mystiques – c’est toute la différence selon Jean Varenne – (pas de convergence ici  ! … sauf à concevoir un dépassement de cet état)
Car tout au contraire, il rentre complètement en lui-même: « Il va établir sa résidence dans le lotus de son propre cœur » disent les Upanishads dans leur langage fleuri.

L’état de Kaivalya obtenu par le samâdhi est bien par définition « en dehors » des 3 mondes: physique, espace et ciel, et il est juste de dire que le yogin quitte notre univers au moment du samâdhi – Mais ceci n’est vrai que par image.
Car cet Ailleurs, le « Monde de Brahma » n’est pas hors de nous, il est en nous, dans nos profondeurs ultimes.

Le mystique est un homme qui vivant dans ce monde-ci (la terre) est par grâce spéciale subitement attiré dans un monde supérieur (espace astral, ou ciel) – il voyage donc au sens propre à travers les 3 mondes («  avec son corps ou sans son corps » cf Paul)

Tandis que le yogi – aux yeux des Upanishads – ne se déplace nullement, il transcende les 3 mondes, car il « s’immobilise » totalement dans notre dimension, par extinction progressive des sens (instincts, activités physiques, émotionnelles, mentales et intelligence même (faculté cognitive)
Au moment du Samâdhi, le yogi est totalement recueilli jusqu’à n’a ne plus être qu’un atome au plus intime de lui-même.
Il peut mourir ou continuer de vivre en cet instant – cela n’a aucune importance – il est devenu ce que la Tradition appelle un « Libéré Vivant »
Dans cet état de Kaivalya, il est totalement libéré du monde phénoménal liés aux 3 mondes – Au-delà de la Forme, sous toutes ses formes – au-delà de l’Espace, dans toutes ses dimensions – au-delà du Temps, dans tous ses aspects.

Parfaitement indescriptible, il est la Liberté intégrale de l’Oiseau Migrateur, enfin délivré du lien qui le retenait. L’âme réalise alors ce qui est appelé « l’Identité Suprême » – elle retourne à l’Atman Universel et UN – elle est le « Seigneur » lui-même. Non pas avec les dieux du ciel (3ème loka), mais dans cet Ailleurs indéfinissable ou « réside » l’Unique qui est l’UN et le TOUT :
             L’ABSOLU INDETERMINE

Voilà, j’ai tenté de faire cette relativement brève synthèse à hauts risques !, mais avec l’appui bien sûr d’experts de l’indianisme tel que Jean Varenne, Mircéa  Eliade, Filliozat et Masson-Oursel.
Je me suis aidé également de la perception et de la pratique de swami Shankarananda Giri, (rencontré il y a une quinzaine d’années), de la lignée indienne de Shri Yukteswar, Yogananda…

Rien n’est parfait ! Et surtout l’auteur de ce post ! Mais peut-être que cela aura au moins contribué à une meilleure connaissance de ce yoga, souvent mal compris et caricaturé à outrance. Sachant – et c’est une conviction assumée – que ce n’est pas « La Voie » obligatoire et nécessaire ! – Mais simplement, l’un des nombreux chemins empruntés par des  « pèlerins », rencontrés au fil du temps, car chacun sa voie, chacun son chemin.

« … afin que resplendisse l’Eveil de Pure Conscience – au-delà de la Forme, au-delà de l’Espace et du Temps – Par-delà les « au-delà », par-delà les Mondes et les Dimensions…

Vers cet ABSOLU Insondable, qu’est la CONSCIENCE INFINIE… »

Patje SEKO

 Être habité par Dieu ,  ou suivre une morale   

 

 

Après avoir vécu toute ma carrière en Alsace, je revins sur Besançon, ma ville natale où je retrouvais, comme curé de ma nouvelle paroisse, celui de mon enfance. Espérant pouvoir parler avec lui de mes découvertes spirituelles, je lui déclarais que, pour moi, l’idéal du chrétien était de pouvoir dire comme Saint-Paul en Gal 2 ,20 : » Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi. », mais il me répondit: »- C’est de l’orgueil« , coupant court à toute espérance de dialogue.

 

Si ce constat de Saint-Paul est vrai, ce que je crois profondément, ce n’est pas de l’orgueil et cette réflexion du prêtre résume ce que l’Eglise annonce bien souvent depuis mon enfance : la morale à respecter pour mériter le Ciel, alors que le respect de la morale est le fruit de Jésus en nous. On n’a pas à inverser les choses pour essayer de mériter ce que Jésus nous offre gratuitement au prix de son sacrifice.

 

            Encore une autre anecdote : Suite à la lecture de mon premier livre, un bon catholique, animateur d’un groupe de prière, me dit un jour: -« Ce n’est pas la bible qui dit la vérité, c’est l’Eglise, elle ne s’est jamais trompée ».( J’avais quand même appris au catéchisme que la bible était « Parole de Dieu », mais c’est vrai qu’on ajoutait toujours: » lue en Eglise »). Ce bon catholique enseigne dans son groupe de prières: « C’est les oeuvres qui comptent« , sous entendu: « pour aller au Ciel« . Tout se passe comme si Jésus était un simple exemple à essayer d’imiter alors que c’est Dieu par son Esprit qui doit vivre en nous et à travers nous. On n’a pas à essayer de mériter le Ciel, Jésus nous l’a mérité.  Notre rôle est de le laisser vivre en nous et à travers nous.

 

             C’est suite à mon expérience du 23 février 1975 et de la Parole qui me fut adressée: « vous n’êtes plus sous la loi, mais sous l’amour (#Rm 6,14)que je découvrais brusquement tout cela. c’est un évêque qui m’appris, par téléphone, que ce que j’avais vécu, se nommait dans le Renouveau : « baptême dans l’Esprit« ( Act 1,5;8,16-17;11,16). (Dans mon premier livre je parlais de « conversion »). Les évangéliques emploient  le terme de « nouvelle naissance » en référence à l’histoire  de Nicodème (Jn 3,1.21) et c’est le terme utilisé par St Paul dans ses épitres. Cette expérience, apparemment courante chez les premiers chrétiens, accompagnait, parfois même précédait le baptême (ACT 10,44-47 ). Elle me parait fondamentale à retrouver pour éviter de tordre le message chrétien et d’en faire une religion du mérite.

(Comment les leaders du Renouveau Charismatique n’ont-ils pas eu à coeur de réintroduire cette expérience d’effusion d’Esprit dans l’Eglise ? )

 

            L’amour de Dieu pour nous est gratuit, premier et inconditionnel, même si parfois, pour nous, c’est difficile à admettre. Je pense à la parabole des ouvriers de la onzième heure en Mt 20,1-16 : Le propriétaire d’une vigne embauche des ouvriers pour aller travailler à sa vigne en convenant avec eux d’un salaire pour la journée. Rencontrant ultérieurement ,au cours de cette journée, des personnes désoeuvrées, il les envoie aussi à sa vigne. Le soir venu, chacun est rémunéré avec promesse d’un salaire juste, en commençant par les derniers arrivés qui reçoivent aussi le salaire promis aux premiers. S’attendant à recevoir d’avantage, les premiers venus récriminent contre le propriétaire qui leur répond : »Mon ami je ne te fais pas de tort …..« c’était bien la somme convenue »…. »ton oeil est -il mauvais parce que je suis bon. ? ( La Parole de Dieu est première même si, parfois, elle va à l’encontre de ce que dit notre morale humanitaire. Dans le cas présent : » à travail égal, salaire égal »).

                                En règle générale, le christianisme n’est pas un humanisme. Ainsi dans notre monde laïc le prosélytisme est condamné alors que Jésus ressuscité nous dit: « allez donc: de toutes les nations faites des disciples... »(Mt 28,19). Le chrétien n’a pas à essayer de plaire au monde, mais à laisser Dieu agir à travers lui, ne sachant pas ,à priori où cela va le mener. (« Quoi qu’Il vous dise, faites-le » nous dit Marie en Jn 2,5 ).

POEME – LE CHANT DU MERVEILLEUX ANGE MOM 28 AVRIL 2021

 

LE CHANT DU MERVEILLEUX

 

POEME DE MOM MERCREDI 28 AVRIL 2021

 

 

Je voyais qui brillait dans les nimbes du ciel,

Un arc-en-ciel doré aux lumières étranges .

Je voyais qui planait sur les ondes vermeilles

Un oiseau de l’éther , immense et généreux .

Il se taisait ,  et ses ailes de soie

Chargées de tous les maux qui blessent cette terre

Palpitaient sur ses flancs, de tout leur bel élan.

Il regardait , pensif , et sévère  à la fois ,

Et son regard était celui de ceux qui souffrent.

J’ai entendu un chant , celui des doux étés ,

Des mots qui se sont tus , des amours dépassés

J’ai vu , dans les méandres des nuages envolés

Les larmes de tous ceux qui étaient sacrifiés,

Et j’ai prié pour eux , et pour l’ange de soie ,

Pour qu’il garde en son sein les arcanes célestes

Et les protège , de ses ailes d’airain .

J’ai vu un arc-en-ciel aux couleurs rougeoyantes

Et qui se consumait sur l’autel de mon cœur

J’étais une âme vive et forte dans sa foi

Que le Seigneur ouvrait vers les matins du monde

ALTERNANCE…

ALTERNANCE…

Au-dehors, le tumulte et la fureur soulèvent

La poussière des hordes de la discorde.

Au-dedans…le Silence vivifiant s’élance

Vers une Paix qui semble encore inaccessible.

Au-dehors, l’éphémère se dispute au fugace,

Le factice à l’irréel,

Dans la précaire apparence de l’impermanence.

Au-dedans…à la découverte de l’Ultime réalité,

Parfois, mon Âme côtoie la Présence…

Alors, les mots se recroquevillent et s’étiolent,

Les paroles se dissolvent dans l’azur,

Et les silences se rassemblent et s’unissent

Dans l’Unique Silence.

La Voie est si escarpée, mais la vue promet d’être si belle,

Chaque nouvel horizon semble apporter en gage,

Les senteurs et les parfums de l’Origine.

Au-dehors, les sens s’entrechoquent dans une véritable

cacophonie sémantique.

Au-dedans…la fusion des dernières scories laisse percevoir

L’Ultime Aspiration qui ne demande qu’à croître

Vers sa Source.

Quand pourras-tu t’y désaltérer mon Âme ?

=-=-=-=-=

Patje Seko

LIBERTE ! Le film… et l’acte 9 des manifestations à Besançon et Toulon

 

mise à jour du 13 septembre 

Soigner encore…

LIBERTE – le film – VF ( ETTORI, 2021)

LIBERTE est une enquête réalisée par Ariakina   et Magà Ettori , jeunes étoiles du cinéma corse, qui montre l’envers du décor de la Santé en France.

information du 2 septembre : une caisse de solidarité pour les soignants – donnez !

Le courrier des stratèges – 2 septembre

Syndicat Liberté Santé.com

France Soir 12 septembre 

Obligation vaccinale des soignants : de nombreuses procédures judiciaires en cours

  • Un référé-liberté a d’ailleurs été déposé par Me Teissedre pour le compte d’associations de médecins et de citoyens comme BonSens.org, afin de savoir si les fabricants ont bien rempli les conditions de leur autorisation conditionnelle, en particulier la demande de renouvellement de l’AMM après six mois.

Pour les soignants indépendants, Me Diane Protat a déposé un référé pour le compte de soignants indépendants au tribunal d’instance, plaidant la voie de fait.

Concernant les soignants salariés du service public : ces derniers dépendent de l’autorité administrative et donc des tribunaux administratifs. Un référé-liberté (procédure d’urgence) a été déposé au tribunal administratif, demandant notamment la suspension en urgence de l’obligation vaccinale contre la Covid-19 a été déposé auprès du tribunal administratif. C’est une procédure d’urgence.

Une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) a été soumise au juge à l’occasion de cette même procédure, dans un recours qui conteste aussi les atteintes au secret médical et aborde également la question du pass sanitaire.

Difficile d’être exhaustif tant les intiatives se multiplient : citons aussi les actions collectives de Fabrice Di Vizio, ou encore de Corine Serfati-Chetrit, spécialiste du droit du travail et du droit social, qui a lancé elle aussi une action collective pour défendre des soignants salariés à la fois dans le public et dans le privé.

 

Manifestation du 11 septembre à Besançon

 

sur QG Media – 6 septembre 2021

 

Déplorant le fait de ne disposer pour l’instant du moindre chiffre sur les manifestants à l’exception des enquêtes de l’IFOP sur le soutien aux manifestations [1], une consultation citoyenne a été organisée les samedi 7 et 14 août dans les cortèges de Rouen et de Montpellier [2]

Des données quantitatives auprès de 349 manifestants y ont été collectées ainsi que des interviews qualitatives.

L’amalgame est systématiquement fait entre sécurité sanitaire et protection de la population, liant forcément les anti-pass à des individus ne se préoccupant pas du groupe, du commun. Cette stratégie entraîne instinctivement une décrédibilisation des manifestants par la doxa médiatico-politique, les assimilant à des non-vaccinés.

L’enquête met également en évidence la féminisation des cortèges, dans la suite des gilets jaunes qui recensaient aussi un nombre inédit de femmes militantes. En effet 55% des manifestants sont des femmes, présentes dans ce mode de lutte sociale traditionnellement plutôt masculin.

60% des manifestants sont des adultes actifs entre 30 et 60 ans dont une part importante d’indépendant, chef d’entreprise, profession libérale ou artisan commerçant (22% des manifestants hommes). Les retraités représentent un peu plus d’un quart des manifestants (27%) alors que l’on recense peu de jeunes de moins de 30 ans et donc d’étudiants.

manifestation à Besançon 11 septembre 

TOULON : Tenez bon !

 

Besançon 4 septembre – manifestation contre le passe sanitaire et pour la liberté des soins

 

dernière mise à jour le 6 septembre 2021

“La peur de la mort n’empêche pas de mourir mais elle empêche de vivre “

(Nagib Mahfouz, prix Nobel de littérature 1988).

Besançon le 4 septembre  2021, en partant de la place de la Révolution... en passant par celle du 8 septembre 1944, jour de la libération de la ville…

Suivons donc cette manifestation, l’une des 220, organisées ce jour en France contre l’obligation du  passe sanitaire pour les soignants, mais aussi pour de nombreux autres professionnels et pour celles et ceux qui fréquentent ces lieux. Cette obligation est justifiée en dehors de toute cohérence scientifiquement prouvée ainsi que nous allons le rappeler plus loin.

Partagez largement cet article afin de faire prendre conscience au plus grand nombre des dangers réels de ce glissement soudain vers une société du contrôle numérique obligatoire, assuré de surcroît et par obligation, par une partie de la population.  Les licenciements de fait des professionnels qui refusent ces mesures liberticides et anti-constitutionnelles sont justifiés par le recours au vaccin comme seul moyen de lutte contre la covid… après avoir interdit tous les autres. Cette obligation vaccinale ne trouve actuellement aucune justification épidémiologique avérée ainsi que nous allons le voir plus loin.

Une libre expression du rejet d’une société de surveillance globale et de la revendication de la liberté des soins pour les médecins et les patients

 

 

1) Découvrez ci-dessous  quelques autres photos  de la manifestation de  Besançon du 4 septembre 2021

2) la vidéo de la manifestation du 4 septembre à Besançon

 

2bis) la traversée du tunnel sous la citadelle avec Frederic Vuillaume

3) Bulletin d’information scientifique de l’IHU Méditerranée Infection Pr Philippe Parola, Chef de service des maladies infectieuses Pr Bernard La Scola, Responsable du laboratoire NSB3

4) Tribune : « A-t-on encore le droit d’exercer son esprit critique en France? »

30/08/2021

 

Dans une tribune exclusive publiée par QG, plus de 2.000 chercheurs, universitaires, soignants, juristes, artistes et enseignants, dénoncent la censure inédite opérée autant par les médias que par les GAFAS au sujet de tout ce qui contredit le discours officiel sur le Covid. Chasse aux sorcières, règlements de compte, rien n’est épargné aux personnes qui contestent le bien-fondé du passe sanitaire, et réclament simplement plus de transparence concernant le processus vaccinal, ainsi qu’un débat contradictoire sur la stratégie sanitaire nationale

pour voir la tribune 

 

 

Le Media des enchaînés- 3 septembre

 

sur Guy Boulianne 

5) L’avocat Reiner Fuellmich a pris la parole le 24 juillet lors de la manifestation pour la liberté au Trafalgar Square de Westminster, à Londres

 » Chers amis, il se passe quelque chose. Le front retranché des fabricants du Corona est en train de s’effriter et de se dissoudre. Et cela, parce que notre pouvoir, le pouvoir de l’humanité, est plus grand que le pouvoir de ceux qui sont de l’autre côté. Mais chez les humains, l’humanité avec ses émotions l’emportera toujours sur la numérisation et l’intelligence artificielle.

Je dis cela après que le Comité d’enquête sur le corona de Berlin (cf : Comité Corona), et ce depuis sa création le 10 juillet, a entendu les témoignages de plus de 110 experts très respectés du monde entier sur les questions suivantes. Quel est le danger du virus? Quel est le danger des mesures anti corona pour la vie et la santé humaine et pour l’économie? Et quelle est la fiabilité du test PCR de Drosten qui sous-tend toutes ces mesures dans le monde? Eh bien, entre temps, même l’OMS a concédé que le virus, qu’il soit entièrement ou semi artificiel ou naturel, n’est pas plus dangereux que la grippe ordinaire, avec un taux de mortalité par infection de 1,4%. Et en conséquence, Singapour est tombé d’accord et a supprimé toutes les mesures. Ces mesures sont aussi mortelles et destructrices que le serait une Troisième Guerre mondiale. Et le test PCR de Drosten, qui a été déclaré par l’OMS, qui est sous le contrôle de Bill Gates et des Chinois, comme étant l’étalon d’or pour détecter les infections, est une fraude scandaleuse.

Premièrement, un test PCR ne peut pas détecter les infections.

Deuxièmement, le test PCR de Drosten, avec 45 cycles d’amplification, aurait donné 100% de faux positifs pour les cas dits de Corona. Car à partir de 24 cycles, le test n’a rien de scientifique, et à 35 cycles il produit au moins 97% de faux positifs, selon le docteur Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer. Ce ne sont que ces soi-disant cas qui ont en réalité été truqués avec le test — à l’aide de ce test — qui ont servi de base à la détermination d’une urgence de santé publique de portée internationale en février 2020. L’acronyme, d’ailleurs, de Public Health Emergency of International Concern est PHEIC, prononcé « feik » (fake / faux).

Cette détermination d’une urgence de santé publique de portée internationale était à son tour nécessaire à l’Alliance mondiale des industries pharmaceutiques et technologiques afin d’atteindre l’objectif des soi-disant vaccinations qui étaient leurs véritables intentions déclarées dès le début. Uniquement sur la base de cette urgence de santé publique de portée internationale qui est à la base de cet état d’urgence, il est possible, selon les règles de l’OMS, d’utiliser des médicaments non testés sur des humains par le biais de cette approbation d’urgence. Toutes les autres mesures la distanciation sociale, le confinement, le port du masque, etc. n’ont servi qu’à donner à la population, d’une part, une raison visible à une panique par ailleurs illusoire, créée uniquement par des opérations psychologiques, et d’autre part à la subjuguer pour qu’elle accepte finalement même les soi-disant vaccinations.

En réalité, bien sûr, ces vaccinations sont des thérapies géniques expérimentales, sans aucune étude scientifique à la base. Elles n’ont aucune raison d’être et ne sont même pas nécessaires. Tout d’abord, il n’existe aucune preuve d’une pandémie. Seul le faux test PCR de Drosten, avec ses faux positifs, est responsable de l’urgence de santé publique de portée internationale, comme expliqué ci-dessus.

Deuxièmement, il existe des méthodes de traitement alternatives, efficaces et, en règle générale, sur le système immunitaire humain et très bien équipé pour combattre les virus, même ceux créés par l’homme. En dehors de cela, les vaccinations manquent d’efficacité, comme vient de le prouver une étude très récente de dossier scientifique concernant Pfizer Biotech. Et pour couronner le tout, ces vaccins sont extrêmement dangereux, comme le prouvent les derniers chiffres officiels des Etats-Unis.

Selon le VAERS, le registre officiel des événements indésirables après vaccination, 45.000 personnes sont mortes après une vaccination en 180 jours depuis le début de ces soi-disant vaccinations.

Cependant, comme notre collègue Tom Renz l’a appris d’un lanceur d’alerte, ces chiffres ont été tenus secrets et de faux chiffres ont été donnés, à savoir seulement environ 11.000 décès après vaccination. Pire encore. En temps normal, on peut supposer qu’au maximum, entre 1% et 10% de tous les événements indésirables réels liés à la vaccination sont signalés. Mais nous ne sommes pas en temps normal.

Les médias grand public et les politiciens, qui sont tous deux sous le contrôle des entreprises mondiales et des ONG mondiales, font tout ce qui est en leur pouvoir pour rendre l’enregistrement des événements indésirables liés à la vaccination aussi difficile que possible, de sorte qu’en réalité, il est fort probable que nous soyons confrontés à environ 500 000 morts après la vaccination, aux États-Unis seulement.

Cela fait paniquer l’autre camp, car cela ne fait pas partie de son plan. C’est pourquoi cet autre côté, sans empathie ni émotion, fait maintenant tomber tous les masques. En France, par exemple, le gouvernement menace de rendre la vaccination essentielle et d’introduire la vaccination obligatoire, et aux Etats-Unis le président veut censurer même les communications privées, même s’il s’agit de déclarations tout-à-fait correctes, dont le seul problème est qu’elles ne correspondent pas à la ligne officielle frauduleuse annoncée par le gouvernement.

Entre temps, en Inde et en Afrique du Sud, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en France, de très importantes batailles juridiques ont été engagées ou sont en train de l’être.

Au Portugal, en Autriche et en Allemagne, d’excellentes décisions de justice ont été rendues stipulant que le test de Drosten et le test PCR, totalement inadaptés, ne peuvent servir de base à aucune mesure anti corona.

Le Comité d’enquête Corona de Berlin a déjà accumulé des preuves extrêmement incriminantes qui prouvent qu’il n’a jamais été question de santé, mais que « Monsieur Global », comme l’ancienne banquière d’affaires et secrétaire adjointe au logement et au développement urbain des États-Unis, Catherine Austin Fitts, appelle les entreprises mondiales, les ONG et leurs bailleurs de fonds. Monsieur Global poursuit exclusivement ses objectifs avec ces mesures. La destruction des économies régionales pour rendre la population mondiale dépendante des chaînes d’approvisionnement mondiales. En déplaçant la richesse de la population mondiale du bas vers le haut, c’est-à-dire vers les super riches. Réduction de la population, ce qui signifie génocide. Et l’obtention d’un contrôle total sur la population restante.

Il est évident que nous avons affaire ici à des psychopathes et des sociopathes mégalomanes qui auraient dû être arrêtés il y a longtemps, mais le moment est venu de le faire. C’est pourquoi des millions de personnes manifestent aujourd’hui dans le monde entier.

Un autre aspect doit être souligné. En plus de notre travail juridique et de nos efforts pour mettre en lumière ces sombres vérités, il existe un troisième niveau, à savoir le niveau spirituel, religieux ou cosmique. Appelez-le comme vous voulez. Et ce niveau est crucial. C’est ce que nous montre une histoire qu’un médecin allemand nous a raconté la semaine dernière. Il voulait retirer de l’argent à un distributeur automatique de billets et s’est rendu dans le hall d’une banque à cette fin. Il y avait là une femme âgée portant un masque qui a reculé craintivement devant lui parce qu’il ne portait pas de masque. Elle a dit qu’il devait porter un masque parce que sinon, elle avait peur de se contaminer, ainsi que son mari. Le médecin lui a alors dit qu’elle ne devait pas avoir peur. Il s’est approché d’elle, a enlevé son masque et l’a prise dans ses bras. La femme s’est mise à pleurer et a dit que personne ne l’avait prise dans ses bras depuis plus d’un an. C’est de cela qu’il s’agit.

C’est l’humanité contre l’inhumanité. Nous sommes humains, oui – oui, nous pouvons rire, pleurer, chanter, danser et nous embrasser. L’autre côté ne le peut pas, parce que l’autre côté n’a pas accès au côté spirituel. Par conséquent, sans aucun doute, l’autre côté sombre perdra cette bataille inhumaine contre la vie et la création.
Dr. Reiner Fuellmich (signature)

 

6) Syndicat liberté Santé

Face à la crise sanitaire et à l’obligation vaccinale qui touche les soignants français, le collectif Soignant de RéInfoCovid a décidé de mettre en place un syndicat :

Le Syndicat Liberté Santé

Syndicat Liberté Santé – 7 Lieu-Dit Moulin Toussaint -25010 Arc-et-Senans

SOIGNANTS, vous pouvez adhérer dès à présent,
CITOYENS, vous pouvez contribuer à la caisse de solidarité afin de maintenir pour chaque soignant le droit de choisir ou non de se faire vacciner, sans risquer de perdre son emploi, qui est aussi une vocation.

Hier, les soignants qui se sont dévoués au risque de leur vie pour beaucoup d’entre eux, étaient applaudis tous les soirs. Aujourd’hui, ils sont menacés de perdre leur emploi et de se retrouver en grande souffrance morale et matérielle.

Les soignants sont bien placés pour voir au quotidien le nombre considérable d’effets secondaires graves ou de décès suite au « vaccin ».

L’adhésion est ouverte à tous les soignants et assimilés qui, par la loi du 5 août 2021, se voient menacés par l’obligation vaccinale.

Nous avons mis en place des cotisations abordables pour tous.

Nous travaillons avec des groupes de juristes et d’avocats pour vous apporter des solutions concrètes.

Nous mettons en place une caisse de solidarité à laquelle tous ceux qui le souhaitent peuvent contribuer. Elle permettra d’aider matériellement et juridiquement tous les membres du Syndicat.

Vous êtes nombreux depuis des mois à vous sentir impuissants, à nous demander comment aider. Voici la possibilité de nous aider et de soutenir tous les soignants que vous avez applaudis et qui se dévouent au quotidien pour vous.

Vous soignants, vous n’êtes plus seuls, le peuple français entier peut vous soutenir.

Nous vous tiendrons rapidement au courant de nos actions et propositions.

Jean-Philippe Danjou , médecin

Danser encore…

Malheur à celui qui pense…

Malheur à celui qui danse…

Petites réflexions COVID à propos des dénis de démocratie, et des effets immédiats des vaccins

 

dernière mise à jour : 31/08/2021

« La peur de la mort n’empêche pas de mourir mais elle empêche de vivre « 

(Nagib Mahfouz).

 

Besançon le 28 août 2021, en partant de la place de la Révolution... en passant par celle du 8 septembre 1944, jour de la libération de la ville…

1) écoutez avec attention  cette vidéo du docteur Montesino, médecin réanimateur

2)Le mépris de ceux qui sont remplis de certitudes, à l’égard de ceux qui refusent  le glissement vers une société de surveillance globale et demandent la liberté des modes de soins :

Les « petits connards »,

 les « ultracrépidarianistes » comme les appellent certains  « sachants »,

ceux qui « délirent « 

étaient très nombreux à Besançon cette semaine pour venir dire :

Liberté !

non à la société de surveillance globale qui se met en place avec le passe sanitaire,

oui à la liberté des modes de soins

Liberté !

 

 

 

3) Découvrez ci-dessous la vidéo sur la manifestation de  Besançon du 28 août, l’une des 220 manifestations organisées ce jour en FRANCE

 

 

4)… et , une compilation des manifestations en France 

 

Les diverses manifestations qui ont lieu en France chaque samedi depuis le 17 juillet regroupent des opposants d’origines et motivations diverses.  Certains luttent  contre  la vaccination obligatoire  et la mise en place du passe sanitaire estimées attentatoires aux libertés publiques dans le  droit français et européen. D’autres,  combattent le principe du vaccin obligatoire sur le plan de la santé des populations  arguant du fait que des publications  récentes montrent que ces vaccins ne sont pas l’arme ultime contre la propagation du virus. Ce vaccin favoriserait  même à contrario la sélection des variants les plus robustes, alors que des alternatives de soins  substitutives ou complémentaires sont ignorées,  voire interdites, ôtant toutes initiatives pour ces solutions de santé envisageables. Nous nous limiterons ici à l’examen de ces positions politiques ou scientifiques.

Examinons d’abord les arguments relatifs aux privations de libertés formulées par un collectif de citoyens

Ces arguments sont développés dans une lettre ouverte adressée aux élus de la nation le 26 août.

Reprenons une partie de cette lettre qui énonce en quoi la loi du 5 août 2021 sur l’obligation vaccinale pour les personnels de santé et d’autres professions  apparait aux yeux de ce collectif comme  privative des libertés fondamentales de ces citoyens. Cette lettre ouverte s’ouvre sur le préambule de la déclaration des droits de l’homme :

Préambule à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :
« Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. »

La lettre ouverte souligne la mise à l’écart de la vie des citoyens qui n’adhèrent pas  au principe de l’obligation vaccinale et du passe sanitaire. Elle estime  ces mesures contraires aux principes des libertés construits au fil du temps dans notre droit national ou européen  :

« Aujourd’hui, l’heure est grave. Des textes de lois nationaux et supranationaux ont toujours protégé les libertés individuelles et collectives, ils sont désormais foulés au pied par l’obligation vaccinale prévue par la loi du 5 août 2021, applicable aux soignants et à bien d’autres professions : article 16-1 du code civil sur le droit à chacun au respect de son corps ; article L.1111-4 de la loi du 4 mars 2002 dite Kouchner stipulant qu’aucun acte médical ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ; article R 4127 du code de la santé publique ; convention d’Oviedo sur la bioéthique ratifiée par la France par l’article 1° de la loi du 7 juillet 2011 ; arrêt Salvetti de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 9 juillet 2002 rappelant que la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée ; Déclaration de Genève par l’association médicale mondiale appelant au respect à l’autonomie et à la dignité de chaque patient ; résolution 2361 du Conseil de l’Europe du 28 janvier 2021 demandant aux Etats membres de s’assurer que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner et que personne n’est victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner. »

L’idée principale pour soutenir ces restrictions de libertés individuelles est de défendre le fait que la vaccin est le seul moyen de lutte efficace contre le virus  et qui nous permette de ce fait de sortir de cette crise sanitaire.  S’il en était ainsi la sauvegarde de la santé générale de la population primerait à bon droit sur l’intérêt individuel.

Hélas, cette position de fond repose sur des hypothèses inexactes. Le site Réinfocovid créé à l’initiative de professionnels de santé qui contestent cette vision médicale fournit des éléments factuels et justifiés qui prouvent les dangers  de la vaccination de masse et montre qu’en dessous d’un  âge  de 45 ans les risques vaccinaux immédiats sont supérieurs aux bénéfices escomptés en terme de population.  Il n’est évidemment rien dit des effets à long terme qui sont encore inconnus pour les vaccins de type ARN messager.

Le site Alternative Bien Être s’appuyant sur le cas de l’état d’Israël longtemps cité en exemple pour l’un des meilleurs taux mondial de vaccination montre que malgré celui-ci, les nouveaux cas de contamination atteignent actuellement les sommets jusqu’ici constatés depuis le début de l’épidémie. Parallèlement le nombre de morts quotidiens dus au covid est déjà à la moitié du maximum observé depuis le début de l’épidémie.  Ces résultats sont constatés avec une population vaccinée à plus de 60%. Les nouvelles hospitalisations concernent pour  60% une population totalement vaccinée.

En conclusion, l’obligation vaccinale en dehors des populations à risques- personnes âgées ou à risques de comorbidité- ne présente  pas d’intérêt au plan bénéfices risques ce  que montre l’exemple israélien.

Voici quelques éléments de ces observations.

5)Voyons à présent certains arguments à caractère scientifique :

publiés sur le site de Réinfocovid

Où en sommes-nous le 26 août 2021 ?

Alors que le conseil constitutionnel a validé les points essentiels [12] du projet de loi [3] instaurant entre autres, la vaccination obligatoire des soignants et la généralisation d’un passe sanitaire pour accéder aux activités de la vie courante (y compris les hôpitaux), il est raisonnable de s’interroger sur la balance bénéfices/risques de la vaccination de masse, en comparant la mortalité liée à la Covid-19 et la létalité supposée liée à la vaccination par tranche d’âge.

Sur la page bénéfices/risques par tranche d’âge arrêtée au 16 juillet (car santé publique France ne publie plus depuis cette date ces statistiques) on retiendra la conclusion suivante  :

  • Nous ne pouvons plus établir le bénéfice/risque des vaccins Covid après le 16 juillet 21, car Santé Publique France ne publie plus les données brutes nécessaire à ces calculs
  • Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
  • Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidités et pronostic vital engagé, ont plus que doublé entre le 27 mai et le 1er juillet 2021 pour les  patients vaccinés  Pfizer.
  • Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin apparaît délétère pour les moins de 65 ans.
  • Le rapport bénéfice/risque de la vaccination est défavorable lorsque le nombre est supérieur à 1 (cases rouges).

Les tableaux présentés ont été construits à partir des données suivantes :

  • La répartition INSEE de la population par âge en 2021 [4]
  • Le nombre de décès par tranche d’âge à l’hôpital (page 20) et en EHPAD (page 23) du point épidémiologique publié par Santé Publique France du 1er juillet 2021 [5]
  • Les informations relatives aux comorbidités par classe d’âge uniquement disponibles pour les décès certifiés par voie électronique (page 43 de [6])
  • Les données de pharmacovigilance des vaccins du 1er juillet 2021 pour Pfizer [7] et Moderna [8], et du 08 juillet 2021 pour Astrazeneca [9]
  • Les détails des calculs sont téléchargeables ici [10]

 

Résultats

Les résultats concernant la mortalité de la Covid-19 (tableau 1) ont été exprimés en « risque pour 100 000 habitants ».

Tableau 1 : Mortalité liée à la Covid-19 par tranche d’âge, estimation de la mortalité des personnes sans comorbidité à partir des certificats électroniques [5, 6]

Concernant les effets secondaires supposés liés aux vaccins, exprimés en « risque pour 100 000 vaccinés », les résultats ont été obtenus en divisant le nombre de décès supposés liés aux vaccins par le nombre de personnes ayant été vaccinées, c’est-à-dire le nombre de premières doses. Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidité et mise en jeu du pronostic vital, ont également été analysées. Selon les déclarations d’effets secondaires rapportées auprès de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), on peut obtenir le tableau suivant :

Le bénéfice tiré de la vaccination est donc à relativiser pour les personnes en bonne santé, c’est-à-dire ne présentant pas de comorbidité.

Il apparaît alors clairement que pour les personnes âgées de moins de 45 ans, le risque de décès après vaccination est 1,4 fois plus élevé (Astrazeneca) par rapport à la mortalité Covid-19 et le risque de séquelles très graves entraînant une invalidité, un décès ou un pronostic vital engagé est jusque 5,2 fois plus élevé pour Pfizer.

Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin apparaît délétère pour les moins de 65 ans.

Concernant les enfants avec comorbidité, le risque de décès supposé lié à la vaccination est de 41 à 56 fois plus élevé qu’avec la Covid-19. Et puisqu’aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19, le risque lié à la vaccination est tout simplement infiniment plus élevé.

6)Le vaccin est-il la solution ou le problème ?

( sur Alternative Bien-ëtre )

Le violent retour de bâton israélien

Israël va-t-il sauver la face ? Ce pays, vous le savez, a été un « pionnier » dans la vaccination de masse de sa population.

Voici les chiffres[1] de contamination en Israël à la date du 25 août 2021 :

Le pays est en train de retrouver le même nombre de cas journaliers (8000) qu’au moment des tout débuts de la vaccination de masse (décembre 2020).

 

Et simultanément le nombre de décès quotidiens en Israël est en train de repartir en flèche. Notez que le décalage entre les courbes des deux tableaux est logique : les « décès » sont la conséquence des « nouveaux cas » des semaines précédentes.

En janvier, Israël promettait d’en avoir terminé avec le Covid à l’été 2021.

Nous y sommes.

Et non seulement l’épidémie n’est pas terminée, mais elle rebondit très fort.

Nous pouvons avancer plusieurs explications :

  • Le vaccin est inefficace contre le variant delta ;
  • Les anticorps vaccinaux ont cessé de faire effet ;
  • Les « nouveaux cas » ne sont pas vaccinés.

On sait que 60% des patients hospitalisés en Israël sont pleinement vaccinés (deux doses)[2].

C’est symétrique à la proportion de personnes vaccinées dans la population générale en Israël, qui est de 62,5%[3].

On peut retourner le problème dans tous les sens, le constat est le même : la vaccination de masse n’a PAS mis fin à l’épidémie.

L’immunité naturelle plus forte que l’immunité vaccinale

 

Cette efficacité vaccinale  est, vous le savez, en train de dégringoler. Non seulement face aux variants « classiques », si j’ose dire, mais également face au variant delta.

Une fois de plus, c’est Israël, le pays qui a de l’avance sur le reste du monde pour apprécier l’efficacité des vaccins, qui le confirme via une importante étude scientifique.

Publiée hier (25 août), cette étude compare :

  • l’immunité des primo-vaccinés (en janvier-février 2021)
  • avec celle des patients infectés par le Covid sur la même période.

Il s’agit donc de comparer l’immunité acquise à l’immunité naturelle.

Les résultats sont sans appel : les vaccinés ont 13 fois plus de chances de contracter de nouveau le Covid que les patients ayant développé des anticorps naturels[4].

« Vous êtes bien gentil Rodolphe, mais si on n’a pas eu une première fois le Covid, mieux vaut quand même se faire vacciner, non ? »

Je réponds « ça dépend ».

Si vous êtes un patient à risque, avec plusieurs comorbidités, et que contracter le Covid représente pour vous un risque très sérieux alors oui, il est sans doute préférable pour vous de vous faire vacciner.

Si ce n’est pas le cas, non seulement vous vous exposez à un cortège d’effets secondaires, certains inoffensifs, d’autres plus graves, mais surtout vous accentuez la pression évolutive sur le virus et le fait qu’il produise des variants.

7)Sur Futura Santé 26/08 modifié le 27/08

L’efficacité des vaccins de Pfizer et Moderna contre l’infection au coronavirus a baissé de 91 % à 66 % depuis que le variant Delta est dominant aux États-Unis.

Les données publiées le 24 août par les autorités sanitaires américaines proviennent d’une étude menée sur des milliers d’employés de centres de soins et d’hôpitaux à travers six États, afin d’examiner les performances des vaccins contre la Covid-19 en conditions réelles.

Entre décembre 2020 et avril 2021, l’efficacité des vaccins pour empêcher l’infection était alors de 91 %, selon ces données publiées par les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC)

Mais sur les semaines où le variant Delta est devenu dominant, c’est-à-dire où il était responsable de plus de 50 % des cas selon le séquençage, l’efficacité est tombée à 66 %. (Delta est à présent responsable de plus de 98 % des infections aux États-Unis). Les auteurs de l’étude préviennent toutefois que cette baisse pourrait n’être pas uniquement causée par le variant Delta, mais aussi par une efficacité  de la vaccination s’érodant avec le temps.

Selon la nouvelle enquête de suivi REACT-1, réalisée par l’Imperial College de Londres réalisée sur la période du 24 juin au 12 juillet au Royaume-Uni auprès de 100.000 personnes et après ajustement des différents facteurs (âge, comorbidités, etc.), l’efficacité du vaccin est ainsi estimée à 49 %.

Néanmoins cette dernière étude indique une prévalence (pourcentage de personnes atteintes) de 1,21 % chez les personnes non vaccinées, contre 0,40 % chez les personnes vaccinées avec deux doses de vaccin indiquant la moindre circulation du virus chez les personnes vaccinées.

Autre fait inquiétant : alors que l’on observait jusqu’ici une décorrélation entre les contaminations et les hospitalisations (autrement dit, les hospitalisations n’augmentaient pas proportionnellement aux nouveaux cas), « on voit un rapprochement des courbes depuis avril, même s’il se traduit par une plus faible mortalité », alertent les chercheurs, qui y voient clairement l’influence du variant Delta ayant remplacé le variant Alpha.

8)La grande réinitialisation

La Grande réinitialisation » : la vision mondialiste du Professeur Schwab fondateur et organisateur du forum économique mondial 

selon la présentation de l’ouvrage : Depuis ses débuts sur la scène internationale, la COVID-19 a radicalement bouleversé la manière de gouverner les pays, de vivre avec les autres et de participer à l’économie mondiale. « COVID-19 : la Grande réinitialisation » est un guide pour tous ceux qui veulent comprendre dans quelle mesure le nouveau coronavirus pourrait être source de perturbations et de souffrances, et quels changements sont nécessaires pour créer un monde plus inclusif, plus résilient et plus durable. Ce livre propose une analyse inquiétante et pourtant pleine d’espoir. La COVID-19, la plus grande crise de santé publique de ce siècle, a entraîné une catastrophe économique phénoménale et empiré les inégalités déjà présentes. Mais la force de l’être humain réside dans sa clairvoyance, son ingéniosité et, du moins dans une certaine mesure, sa capacité à prendre son destin en main et planifier un avenir meilleur. Ce livre nous montre par où commencer. Le Professeur Klaus Schwab est le fondateur et président du Forum Économique Mondial. Défenseur de la première heure du « capitalisme des parties prenantes », il est l’auteur de plusieurs ouvrages, y compris « La quatrième révolution industrielle ». Thierry Malleret est le directeur associé de Monthly Barometer, un service d’analyse prédictive succincte. Il a écrit plusieurs ouvrages économiques et articles universitaires et a publié quatre romans.

9)Le courrier des stratèges -20 août

L’exemple de Thalès qui nous montre comment la stratégie du contrôle mondial des populations se met en place :

Mais en quoi le Great Reset a-t-il vraiment besoin du passe sanitaire pour se mettre en place ? Cette question dont on pressent l’importance grandissante depuis plusieurs semaines, et qui s’impose aujourd’hui comme la charnière explicative des politiques publiques, donne lieu à de nombreuses supputations. Il ne suffit en effet pas d’écouter les discours de la caste appelant tous à une ségrégation contre les non-vaccinés pour comprendre l’intention fondamentale de cette innovation. C’est en plongeant dans l’un de tes blogs de l’entreprise transnationale française Thalès que l’on comprend la stratégie d’ensemble qui se met en place, et les étapes qui suivront.

vers l’identité numérique et la société du crédit social

Pourquoi Macron tient-il tant à son passe sanitaire ?

10)sur cuisine des patrons.com (publié le 7 août) : PASS SANITAIRE ET VACCINATION MASSIVE : UN FAUX DÉBAT

Car fondé sur des postulats théoriques non vérifiés (publé le 7 août 2021)

L’obligation du pass sanitaire repose sur trois postulats :
– la vaccination massive serait indispensable à l’éradication de la pandémie,
– les vaccins génétiques seraient sécurisés, sans effets secondaires à court ou long terme,
– aucune autre alternative sérieuse  ne pourrait être envisagée
Ces affirmations ne résistent pas à l’épreuve des faits..

Évolution   de l’épidémie chez les populations vaccinées massivement

Laurent Mucchielli analyse, à partir des  statistiques publiées par le site « Our world in Data », la situation des 15 pays les plus vaccinés : de 100% à Gibraltar à 64% en Mongolie, en passant par des pays du Moyen Orient, d’Amérique du Nord et du Sud et des pays européens (Royaume Uni, Pays Bas, Belgique Danemark).

En Amérique du Sud, le Paraguay , population de 7 millions d’habitants, vaccinée à 10%  ,  l’Uruguay , population de 3,5 millions d’habitants vaccinée à 70% , ont connu un développement quasi identique de l’épidémie durant les 6 derniers mois :  après une forte reprise en mars juin, on constate une décrue  dans les deux pays tant en terme de contamination que de décès.

Au Moyen Orient, l’Arabie Saoudite , population de 35 millions habitants vaccinée à 53% et les Emirats Arabes Unis, population de 10 millions d’habitants vaccinée à 77,5% , ont connu  une même évolution de l’épidémie, comme le note L Mucchielli  « les cas et les décés évoluent parallèlement, comme si la vaccination était sans effet ».

En Israël : « 90% des nouveaux cas de plus de 50 ans sont totalement vaccinés. 60% des cas sévères sont également vaccinés ……. Par ailleurs une étude israélienne vient de démontrer que les personnes qui ont eu le Covid-19 naturellement sont bien moins susceptibles d’être infectées que les personnes vaccinées »

Vaccination massive, une grave erreur ?

Selon  Christian Vélot, professeur en biologie cellulaire à l’Université Paris Sud,  la vaccination massive serait une erreur massive,
Il faudrait laisser circuler le virus chez les personnes asymptomatiques, pour créer  une immunité collective naturelle  (voir plus haut le cas d’Israël), plus efficace que l’immunité vaccinale.
La vaccination ne devrait concerner que les personnes vulnérables  celles  déjà atteintes par une autre affection, la comorbidité constituant un facteur aggravant  (94% des décés selon Santé Publique France)

Des vaccins  aux effets indésirables

Des vaccins d’un genre nouveau en phase expérimentale

Le principe des vaccins classiques  était fondé sur l’injection d’un virus atténué pour développer des anticorps, immunisant la personne vaccinée et évitant ainsi la contamination.

Le principe des vaccins anticovid est nouveau, car fondé sur l’injection non du virus, mais de molécules d’ARN ou d’ADN (selon les types de vaccin),  créant les protéines capables de déclencher une réponse immunitaire.

Sur le blog de Laurent Mucchielli, Philippe Ségur, professeur de Droit Public à l’Université de Perpignan :  :

« Les vaccins anti-covid Pfizer, Moderna, Astrazeneca et Janssen ont ainsi bénéficié d’une autorisation dérogatoire de mise sur le marché délivrée par l’Agence européenne des médicaments, bien qu’ils se trouvent encore au stade des essais cliniques de phase 3, mais à la condition de terminer ces essais. Ceux-ci s’achèveront le 27 octobre 2022 pour Moderna, le 14 février 2023 pour Astrazeneca, le 2 mai 2023 pour Pfizer.
Le droit français est concordant, puisqu’il affirme qu’aucune recherche interventionnelle « ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre et éclairé » (art. 1122-1-1 du Code de la santé publique)»

Donc  le pass sanitaire faisant obligation de vaccination aux salariés est clairement illégal, pour des vaccins en phase expérimentale. Le conseil constitutionnel l’a pourtant validé !

Des effets indésirables réels et bien masqués

(source : Article de Laurent Mucchielli,« La vaccination Covid à l’épreuve des faits. 2ème partie : une mortalité inédite.« , 

Sur six mois
Dans son article, Laurent Mucchielli, à partir d’une analyse  par type de vaccin,  dresse la liste des effets indésirables, en particulier  les plus graves : de l’hospitalisation au décés.

Des professionnels de santé, essentiellement des médecins, tirent la sonnette d’alarme  sur leur site (Association Internationale pour une Médecine Scientifique indépendante et Bienveillante (AIMSIB)) avec  un article intitulé « La comparaison entre mortalité par Covid et létalité due aux vaccins est juste catastrophique », dont cet extrait :

«Si vous ne deviez retenir que 3 points de cet article :
• Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
• Selon les statistiques actuelles, la vaccination des 12-14 ans pourrait entrainer 85 décès et jusqu’à 235 invalidités graves, pour un bénéfice totalement inexistant.
• A ce jour, aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19. »

En Europe, (données partielles de l’Agence européenne du médicament)

« A la fin du mois de juin, la pharmacovigilance européenne avait déjà enregistré environ 9 000 décès liés à la vaccination uniquement pour le vaccin de Pfizer, notamment du fait de complications cardiaques, pulmonaires ou cérébro-vasculaires, inclues des morts par Covid. »

 

D’autres solutions alternatives à la vaccination massive

Des  traitements alternatifs aux vaccins actuels

Il ne s’agit pas de dresser une liste exhaustive ni d’assener des certitudes, le manque de transparence, le caractère technique des arguments ne le permettent pas .

Le projet THERAPIDE, labellisée Priorité Nationale de Recherche (source Site de l’Institut Pasteur)

« les équipes de l’Institut Pasteur de Lille ont identifié, au sein de leur chimiothèque, une molécule particulièrement puissante contre le SARS-CoV-2. Les tests in vitro ont montré l’efficacité de cette molécule pour inhiber la réplication du virus. Il s’agit d’un médicament commercialisé en Europe et ayant déjà eu une autorisation de mise sur le marché en France dans une autre indication. Il pourrait donc être repositionné comme traitement de la COVID-19.
Le 10 juin (2021), l’ANSM a émis un avis favorable après celui du CPP. L’essai clinique va pouvoir démarrer, toute la logistique est prête. Le déploiement se fera localité par localité. …
Les chercheurs en sont au stade des essais cliniques

(Contrairement aux vaccins des laboratoires privés, la procédure d’expérimentation est suivie scrupuleusement.
L’urgence n’est pas la même selon la nature des enjeux sont publics ou privés (bénéfices et dividendes).

 Évaluation de l’efficacité du vaccin BCG contre la COVID-19

« Le vaccin ….. a été conçu et mis au point à l’Institut Pasteur de Lille, il y a environ 100 ans. Ce vaccin vivant a montré des résultats intéressants contre d’autres infections respiratoires et pourrait être un atout contre la Covid-19. Ce vaccin pourrait donc vivre une seconde jeunesse. « Le BCG pourrait avoir un effet bénéfique chez les personnes atteintes de la COVID-19. Le vaccin pourrait atténuer les symptômes de l’infection par le SARS-CoV-2 et prévenir certaines formes graves. « Obligatoire en France jusque 2007, le vaccin BCG constituerait alors une sorte de rappel dans notre pays » précise le Dr Camille Locht. Des essais cliniques, auxquels l’Institut Pasteur de Lille contribue, sont ainsi en cours ou sur le point d’être initiés en Europe, en Amérique Latine, aux Etats Unis d’Amérique, en Australie et en Afrique du Sud, afin de déterminer l’efficacité du vaccin sur la COVID-19.

« Le BCG, vaccin universel contre la tuberculose, a sauvé des millions de vies sur la planète. C’est un vaccin qui a beaucoup apporté à l’humanité. Ce serait magnifique qu’il puisse contribuer à atténuer les conséquences de l’infection par le SARS-CoV2, aux côtés d’autres traitements » souligne le Pr Xavier Nassif, Directeur Général de l’Institut Pasteur de Lille. «

DES MÉDICAMENTS ANCIENS

L’hydroxychloroquine, médicament prescrit pendant 70 ans auprès  de centaines de millions de personnes, a été brutalement retiré du marché, pour cause de dangerosité. Pour qui ?
Ce traitement du Covid très controversé,  présentait pourtant des résultats positifs, et pas seulement à l’IHU de Marseille,  mais aussi dans la médecine de ville.

La vitamine D  a fait l’objet  d’expérimentation, notamment aux USA par  le Dr Sweta Chekuri, de l’Albert Einstein College of Medicine à New York . L’étude a conclu aux effets positifs de la vitamine D, ce n’est certes pas un médicament miracle, mais la vitamine D peut empêcher les formes sévères du Covid-19,

L’ivermectine est un médicament utilisé depuis longtemps dans les traitements antiparasitaires, et qui pourrait être efficace contre le COVID selon une étude menée  par des chercheurs australiens et des expérimentations réalisées en Argentine :

« 800 soignants ont pris en prévention de l’ivermectine en gélule plus un spray nasal à base d’algues rouges antivirales appelées “iota-carrageenan”. 400 soignants n’ont pas pris part à l’étude. Ils n’ont pas pris de traitement préventif.
Dans le groupe des 800, il n’y a pas eu une seule infection ni de test PCR positif. Dans le groupe des 400, il y a eu près de 60% d’infection, soit 230 tests PCR positif »

 

11)Et pour terminer … Dansez encore…Malheur à celui qui pense, malheur à celui qui danse…Ne soyons pas sans résistance… Continuez à danser…

 

 

« Les français ne savent plus qui ils sont « – regards d’un chrétien d’Orient sur la France et sur les chrétiens du monde islamique

24 mars 2021

Alexandre Goodarzy parcourt depuis une vingtaine d’années les pays du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Il a vécu de 2015 à 2020 en Syrie. Il est aujourd’hui directeur adjoint des Opérations – responsable Développement chez SOS Chrétiens d’Orient.

pour rejoindre le site chrétiens d’orient

En 2015, la guerre en Syrie entre dans sa quatrième année. Face à la montée des périls en Orient, de jeunes volontaires ont répondu à l’appel : porter secours là où les chrétiens sont en danger. Alexandre Goodarzy est l’un d’entre eux. En 2014, ce jeune professeur d’histoire-géographie rejoint l’association SOS Chrétiens d’Orient.
D’une révolution contre la dictature, la guerre en Syrie s’est transformée très vite en guerre religieuse où les chrétiens sont en première ligne, pris en tenaille entre un régime qui se durcit et des groupes islamistes de plus en plus sanguinaires. De Damas à Alep, des villes chrétiennes de Mhardeh aux portes de Palmyre, du krak des Chevaliers au Kurdistan, Alexandre Goodarzy va découvrir une autre Syrie. Une Syrie qui refuse la mainmise de Daech et d’Al-Nosra, qui se bat contre les Frères musulmans et leurs bailleurs de fonds, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite.
Avec son équipe, Alexandre Goodarzy va multiplier les projets de développement sur place avant d’élargir leur mission à d’autres pays : Éthiopie, Pakistan, Irak, Arménie, Jordanie… partout où les chrétiens sont en danger.
Jusqu’à ce jour de janvier 2020, où Alexandre Goodarzy et trois de ses collègues sont enlevés à Bagdad…

Front Populaire : Au cours des vingt dernières années, vous avez parcouru des pays à travers tout le Proche-Orient et l’Asie centrale. Avez-vous remarqué des différences particulières dans le traitement des Chrétiens d’un pays à l’autre ?

Alexandre Goodarzy : Les modèles politiques dans lesquels ils vivent sont parfois différents, mais le joug qui pèse sur eux est bien souvent le même. Si on prend l’exemple de la Syrie où le Nationalisme arabe tente de survivre, l’État fait de son mieux pour maintenir l’unité nationale en protégeant les minorités du fanatisme islamiste. Mais cette réalité vient en souligner une autre. Cet islamisme, même s’il est alimenté par des forces extérieures est avant tout l’expression de la Rue arabe majoritairement sunnite. Un problème avant tout syro-syrien donc. Paradoxalement, l’État protège les Chrétiens mais l’arrière-pays, culturellement clanique, tribal, patriarcal et islamique pense et agit différemment. La crise syrienne fait ressurgir ces problèmes de fond internes que bon nombre d’idéologues ne veulent pas voir. A contrario si vous prenez l’Iran, les Chrétiens n’ont qu’à se tenir tranquilles bien qu’ils puissent exercer leur culte avec une liberté très contrôlée. Sous le pouvoir théocratique, la rue iranienne à écrasante majorité chiite se détache de plus en plus de l’Islam et n’éprouve aucune hostilité envers les Chrétiens. Beaucoup d’ailleurs se convertissent en cachette. Similitude en tout cas dans ces deux pays, nationalisme arabe ou bien République islamique, la conversion au Christianisme est sanctionnée par l’État et leur communauté est sans cesse soupçonnée d’être une cinquième colonne de l’Occident…

FP : Vous êtes d’origine bretonne et iranienne et chrétien de foi. Comment ces multiples influences vous ont-elles orienté dans votre parcours ?

AG : Très tôt mes parents se sont séparés et c’est ma mère qui m’a élevé. J’étais chrétien de culture et assez peu de tradition. En grandissant, c’est à l’islam que je m’intéresse de plus en plus. Je grandis en banlieue et c’est la religion qui exerce une influence non négligeable sur pas mal de Français de souche qui sont perdus, parce que bien souvent originaires de familles éclatées et ayant grandi dans des zones urbaines où règnent un sérieux vide culturel et spirituel. C’est l’Islam qui va rapidement combler ce vide et ce manque de cadre, de discipline, par les prêches improvisés et les rappels répétitifs exercés de la part des Maghrébins qui partagent leurs conditions sociales. Quelques amis proches se convertissent au moment où je me rends en Iran et où mon grand-père m’invite à devenir musulman. Ma mère de son côté commençait à fréquenter le couvent des Franciscains à Cholet et c’est finalement eux qui m’auront le plus touché dans leur façon de définir Dieu et de vivre leur foi. Ma conversion profonde commence à l’âge de 20 ans et tout ce qui suit est nettement influencé par ce que j’en ai reçu…

FP : Dans « Guerrier de la Paix », vous critiquez le peuple français pour sa faiblesse face aux attentats et à la maltraitance des Chrétiens d’Orient. Comment expliquez-vous cet abandon, ce silence ?

AG : Tout ce dont les Français se vantent : leur démocratie, leurs libertés, leur définition de l’égalité, leur système politique, leur grandeur historique, la beauté de leur pays, leur système sécuritaire et social sont les fruits d’une construction et d’une résistance à toutes formes d’invasions étalées sur des siècles et des siècles. C’est au nom de nombreux principes qu’ils ont bâtis, défendus et fait perdurer un modèle civilisationnel. Et c’est exactement au nom de toutes ces valeurs qu’aujourd’hui les Français détruisent leur héritage. Tel un sale gosse qui a tout reçu et qui ne peut plus produire, son mot d’ordre est « allons dilapider la fortune de papa ! » Je suis intimement convaincu que les conséquences seront terribles et que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est qu’un vulgaire prélude à quelque chose de bien pire…Les Français sont abrutis depuis plusieurs décennies au sujet de toutes les thématiques qui sont à l’origine de leur identité. Ils ne savent pas qui ils sont. Notre société moderne ne reposant plus sur l’honneur, la culture et l’éducation, mais sur l’hédonisme et le consumérisme, les déconnecte complètement du réel.
Nos ennemis, eux, ont gardé quelques notions ancestrales. Ils assument leur héritage et sont en parfaite cohérence avec leur histoire. Les mêmes principes au nom desquels ils nous ont combattus hier animent la vision qu’ils ont du monde actuel et l’hostilité qu’ils lui témoignent. Nous autres Français sommes devenus amnésiques. Même les attentats et les raisons pour lesquelles ils ont été perpétrés ne parviennent pas à nous rappeler qui nous sommes et ce que quelque part, l’ennemi devrait nous inciter à redevenir. En fait, le sang n’a pas assez coulé pour que nous retrouvions la mémoire. C’est par pure méconnaissance du passé que les Français ne réalisent pas à quoi sont dus les événements présents. Ce qui touche nos frères en Orient c’est ce contre quoi nous avons déjà lutté pendant 1000 ans. Et quand les Français pensent connaître leur histoire, ils en rougissent parce qu’on leur a appris depuis tout petit qu’elle est honteuse. La France est un astre mort. Le problème est avant tout franco-français…

FP : Vous avez écrit ce livre à la suite de votre enlèvement à Bagdad en janvier 2020 et aux 66 jours que vous avez vécu en otage. Comment expliquer que de simples volontaires d’associations comme SOS Chrétiens d’Orient puissent être autant en danger ?

AG : Il y a erreur. Aucun volontaire ne se retrouve « autant » en danger. Je ne suis pas un bénévole de SOS CO mais un employé depuis 6 ans maintenant. J’étais Chef de Mission en Syrie depuis 5 ans et Responsable du Développement depuis plus de 2 ans quand nous avons été enlevés mes collègues et moi le 20 janvier 2020 à Bagdad. Les bénévoles que nous recueillons sur place ne se rendent jamais là où nous, professionnels, avons à nous rendre. C’est mon travail de rejoindre les Chrétiens là où ils vivent des choses dures. Le travail d’un humanitaire n’est pas d’aller là où tout va bien sinon il y a longtemps que j’aurais demandé ma mutation au parc Astérix. Notre travail est de nous rendre là où les Chrétiens vivent tous les drames qui causent leur extinction dans la région. Et en tant que salarié de l’ONG, mon devoir est de sensibiliser les Français qui nous donnent leur confiance en leur rapportant fidèlement les événements qui se vivent sur place. La presse est assez bavarde au sujet des Ouïghours du Xinjiang chinois et des Rohingyas de Birmanie, mais on ne les a pas beaucoup entendus évoquer le cas des Chrétiens qui ont été les premières cibles de la part des Musulmans quand venaient à vaciller leurs États lors des Printemps arabes. Ni lorsque les USA ont attaqué l’Irak en 2003 et que le vide laissé par Saddam Hussein a de facto condamné les Chrétiens d’Irak. J’ajoute que pour notre voyage à Bagdad, tous les feux étaient au vert. Nous avions l’accord du Quai d’Orsay à Paris, du Consulat de France à Erbil et de l’Ambassade de France à Bagdad. Si vous comparez SOS CO à d’autres ONG françaises basées à l’étranger, vous pourrez aisément constater que ce n’est pas chez nous qu’il faut compter les morts. Dieu merci ça n’a jamais été notre cas après l’envoi de plus de 2000 volontaires en 7 années d’existence…

FP : La haine envers les Chrétiens des groupes djihadistes comme Daech existe-t-elle aussi parmi les musulmans modérés du Moyen-Orient ?

Il faut définir la modération. On parle de qui ? On parle des Frères musulmans ? En 1982 ils ont égorgé 80 alaouites dans la ville de Hama. Ils sont de retour en Syrie avec les mêmes méthodes dès 2011 et ils continuent aujourd’hui de sévir dans la région d’Idlib. Leurs pratiques ne sont en rien différentes de celles de Daech. On parle d’Al-Nosra, c’est-à-dire la branche d’Al-Qaeda en Syrie ? Ce sont les mêmes que la France combat en Afghanistan et en Afrique Noire. Les mêmes qui ont fait couler le sang à Paris, Nice et ailleurs dans l’Hexagone. On parle des combattants de l’Armées Syrienne Libre ? Ils ont accouché de Jabhat al Nosra. Ils ont ouvert les portes aux djihadistes du monde entier pour écorcher vif tous ceux qui ne désiraient pas voir leur pays devenir un proto-califat. Un califat « modéré » peut-être ? Mais avec une manière radicalement cruelle pour parvenir à son édification. Il n’y a pas d’Islam modéré, il n’y a que l’islam tout court : dixit Erdogan. Ce qui diffère ce sont les moyens mis en œuvre pour atteindre leurs objectifs politiques.

FP : Vous vous battez pour que les Chrétiens aient le droit d’exister en Orient et pourtant leur nombre décroît considérablement. D’une manière générale, la civilisation judéo-chrétienne n’est-elle pas en phase d’effondrement ? Ce délitement n’est-il pas inévitable ?

AG : Oui c’est le constat évident que nous pouvons tous faire. Mais des crises de ce type ont existé à plusieurs reprises dans le passé et ont été surmontées par un retour en force du Christianisme. Ce délitement est inévitable et j’ajouterais même qu’il est nécessaire ! L’Église est née dans le martyr et elle a besoin de retourner à ses fondamentaux pour redevenir ce qu’elle n’est plus.

« Tant qu’il y a du droit » : L’obligation vaccinale en sursis

L’obligation vaccinale en sursis – maître Krikorian – communiqué sur France Soir 

le site de maître Krikorian, avocat au barreau de Marseille

Maître Krikorian explique qu’au regard de la Constitution, l’extension du passe sanitaire a effectivement été validée par le Conseil constitutionnel qui a approuvé pour l’esssentiel la loi n°2021-1040 du 5 août 2021, relative à la gestion de la crise sanitaire.

Cela ne signifie pas pour autant qu’elle l’a été du point de vue des normes supranationales. Certaines des mesures d’application de cette loi pourraient ne pas être favorables au dispositif que le Parlement vient d’adopter.

Il est en effet arrivé que l’appréciation du Conseil constitutionnel et celle de la Cour européenne des droits de l’homme divergent.

Il sera dès lors possible à toute personne soumise au dispositif de « vaccination obligatoire », de présenter devant la juridiction saisie de certaines mesures, générales ou individuelles d’application de la loi, une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), c’est-à-dire de soutenir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit.

La loi schématiquement va se prononcer sur deux types de mesures à prendre :

D’une part, ce qu’on appelle maintenant le passe sanitaire, c’est-à-dire l’alternative à trois branches : vaccination ou injection, certificat de rétablissement ou tests PCR, auto-test, test antigénique…

Et d’autre part, ce qui concerne tout particulièrement certains de nos concitoyens qui sont en même temps des professionnels de santé.

Pour le premier point, c’est-à-dire le passe sanitaire, le Conseil constitutionnel l’a validé, c’est-à-dire qu’il a considéré que ce dispositif législatif était conforme à la Constitution.

Contrairement aux messages véhiculés que le gouvernement laisse se propager à tort au sein de notre nation, le Conseil Constitutionnel n’a pas du tout validé le second dispositif, c’est-à-dire la vaccination obligatoire…. Quand vous lisez à la fin le dispositif de la décision les articles qui concernent la vaccination obligatoire, c’est-à-dire les articles 12, 13 et une partie de l’article 14, ces dispositions législatives ne sont pas déclarées conformes, c’est-à-dire que le Conseil Constitutionnel ne les a ni validées, ni invalidées.

Tandis que le Premier ministre a déféré lui-même la loi au conseil Constitutionnel, il n’a cependant développé aucun grief à l’encontre des dispositions de la loi. Et donc, le Conseil constitutionnel l’observe et ne répond pas au Premier ministre qui avait inclus notamment dans sa saisine du 26 juillet l’article 12 de la loi. Ce qui fait que, en ce qui concerne ce dispositif législatif relatif à l’obligation de vaccination, le principe est intact. Ce qui a simplement été validé, c’est la progressivité du dispositif.

Demain, comme je le crois, en tout cas comme je le souhaite, le Conseil constitutionnel était à nouveau saisi, mais cette fois-ci sur le plan de la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) à partir de l’article 61.1 de la Constitution, il y aurait toutes les chances, ce serait hautement probable, que le Conseil constitutionnel invalide ce dispositif.

En ce qui concerne les dispositions qui étaient beaucoup plus invasives, puisqu’il s’agit du corps humain et du choix de la personne en ce qui concerne la vaccination, le Conseil constitutionnel n’a pris aucune responsabilité. Il laisse finalement ce choix aux justiciables, c’est-à-dire aux personnes qui seraient concernées, notamment les personnels de santé.

C’est là où va intervenir la QPC. La QPC est donc un moyen qui a été voulu juridique, juridictionnel. il appartiendra à la juridiction du premier degré de se prononcer sur la transmission de la QPC au Conseil d’Etat ou la Cour de cassation, selon l’ordre juridictionnel suivi….L’application de l’obligation vaccinale qui va devenir effective à peu près au 14 septembre, puisqu’il y a un moratoire qui a été organisé par la loi. Mais il faudra que d’ici le 14 septembre, les procédures soient prêtes pour qu’elles puissent être efficaces au profit de ces personnes.

Imaginons qu’au 15 septembre, une juridiction soit saisie d’une QPC, elle statue disons dans le mois qui suit, et qu’elle transmette la QPC à la Cour de cassation et au Conseil d’État. L’un ou l’autre aura trois mois pour statuer et le Conseil constitutionnel, s’il était saisi par un renvoi à la QPC, aura lui-même trois mois. En gros, à partir du moment où la Cour de cassation ou le Conseil d’État est saisi, vous avez un délai de six mois, auquel on rajoute le temps nécessaire pour que le premier juge du premier degré statue sur QPC. Donc cela peut prendre sept à huit mois.

Entre temps, ce que devront faire les requérants, c’est demander par la voie d’un référé adapté à la matière qui sera la leur, une suspension de toutes les mesures de contrainte, notamment de la décision qui les priverait de toute rémunération qui les empêcherait d’exercer.

Donc il faudra faire en sorte que devant la juridiction compétente – conseil des prudhommes pour les salariés du privé, éventuellement la juridiction administrative pour les agents publics – qu’à l’occasion de l’examen de la QPC, si le juge du premier degré estime que la décision administrative est entachée d’illégalité et qu’il y a urgence, le pouvoir légal pourra prononcer la suspension d’exécution de cette décision administrative.

Concrètement, il y a donc de bonnes chances pour que tous ces professionnels de santé arrivent à faire suspendre jusqu’au résultat de la QPC toutes les décisions de suspension de salaire.

Les manifestations peuvent dériver, et je pense qu’il est beaucoup plus souhaitable que nos concitoyens reviennent dans les prétoires de telle sorte qu’il n’y ait pas de mise en danger de la vie d’autrui et pas de violence et qu’on agisse par le droit parce que maintenant, il est prouvé qu’on peut le faire.

communiqué de presse intégral de Maître Krikorian -16 août 2021

promulagation

LOI n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire promulguée le 6 août 2021

décision du Conseil constitutionnel du 5 août 2021

L’antispécisme, un anti-humanisme comme les autres

 

 

L’EXTINCTION DE L’HOMME: LE PROJET FOU DES ANTISPÉCISTES –            de SUGY PAUL       13 mai 2021

Le parcours d’étude de Paul Sugy sur les Chartreux 

Il est assez chaotique ! Je crois que je dois vous faire une confidence : après la classe prépa, je n’ai jamais réussi à me passionner pour les études supérieures. Comme si je n’avais pas réussi à faire tout à fait le deuil de ces deux années extraordinaires. Tout le reste, par la suite, paraît fade en comparaison : on ne retrouve plus la même densité intellectuelle, cette impression de se coucher chaque soir deux fois plus cultivé que la veille. S’il n’y avait pas l’angoisse du concours, je crois que j’aurais aimé rester en khâgne toute ma vie ! Après deux ans de prépa littéraire, j’ai étudié à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, à Paris, en sciences sociales et en philosophie. Le plus dur était de choisir une discipline car on voudrait les choisir toutes. A l’ENS, il faut s’inscrire en parallèle en troisième année de licence, donc j’ai étudié en même temps en fac de sociologie, à Dauphine. Puis toujours en parallèle de mon cursus de normalien, j’ai fait un Master de politiques publiques à Sciences Po. Je voulais présenter le concours de l’ENA… Mais je n’en ai pas eu le temps : à la fin du Master, il fallait faire un stage et j’ai passé quelques mois à la rédaction du Figaro. Depuis, je n’ai plus voulu la quitter : j’ai eu la chance d’être recruté sitôt mon stage fini, et j’ai démissionné de l’ENS en renonçant à mon engagement décennal (les élèves normaliens doivent travailler dix ans dans la fonction publique).

 

 

 

sur France Soir 26/07/21

Nébuleuse -message du 24 novembre 2020

Je suis tombée malade le 3 Novembre 2020, contaminée par le Covid ; ma fille m’a suivie de près, ainsi que tous les autres membres de la famille et j’en conserve un souvenir très flou .Trois semaines de léthargie , noyée dans un semi coma , empli de rêves et de visions  dont j’émergeais sans en avoir vraiment conscience , telle une automate , afin de prendre quelques médicaments et me désaltérer. On nous a dit de patienter . Pas vraiment de traitement, pas encore de vaccins , pas de réponses, si ce n’est une longue attente , angoissante et fébrile . Entre le septième et le onzième jour , ce fut le moment le plus dangereux , période choisie par le virus , pour attaquer méchamment notre organisme . La visite des infirmières n’était guère réjouissante ! Elles voyaient tant de malades, avec des formes graves de la maladie , qu’elle peinaient à nous encourager, malgré leur dévouement !
J’ai donc décidé de résister à ma manière. J’étais trop faible pour correspondre avec mes anges, mais je sentais leur présence bienveillante , autour de nous .
Emmitouflée dans une couverture , je me suis blottie au fond d’un canapé, recroquevillée contre le dossier, immobile, engloutie dans une sorte de nuage fiévreux , entrecoupé de songes et de mirages . Ma fille veillait , et je l’apercevais comme nimbée de brume , puis je replongeais dans un état comateux, lequel a duré 21 jours !
Le récit de cet épisode épidémique, n’a pas grand intérêt en soi. Des milliers de personnes ont vécu la même chose , et souvent, avec des conséquences,
bien plus graves !
En fait , ce n’était pas l’essentiel de mon propos. Mon propos , c’était tout simplement, de vous présenter un ange, jusqu’alors inconnu, et qui m’est apparu, au plus fort de mon délire. Et pour cela, je vais laisser la parole à Mom , et partager avec vous , tous les détails de notre rencontre .
Je me souviens que ce n’était pas la nuit , c’était sans doute au lever du jour , car la lumière était blafarde.
A demi éveillée , sans force, ma vue brouillée sous l’effet des médicaments , soudain …. Je l’ai vu !
Il était gigantesque ! Juste devant la baie vitrée !
Il planait ! Et j’apercevais des sortes d’algues , flottant autour de son visage , que l’on ne distinguait pas vraiment , mais qui paraissait très jeune ! Un immense oiseau ! L’aspect de ses plumes était étrange , couleur daim et satinées .
Trois paires d’énormes ailes , se déployaient autour de lui , et son envergure était impressionnante !
_ Oui lulu , c’est exactement cela !
L : Alors , dis-moi Mom ? Qui était donc cet ange, semblable à un oiseau géant , paré de plumes si soyeuses , et qui a prononcé son nom , Efex ou Egex, l’ange de la Providence  ?
_ Cet oiseau majestueux , avec un petit visage, est bien l’ange de la Providence . Dommage que tu ne saches pas dessiner , car il est extraordinaire !
L : Pourquoi ses ailes sont-elles de couleur marron ?
_ C’est un ange d’une autre partie du ciel , dont la mission est bien particulière. Il vient en aide aux personnes dans le besoin, quel qu’il soit, et tu étais de celles-là.
L : Mais puisque vous étiez tous là pour me protéger !
_ Cela n’aurait pas suffi !
L : Pourtant , tu as toujours été près de de moi , avec la Mère . Qui d’autre était avec toi ?
_ Nal , Momo, Namimer , Nomotir , Mavenel , Mominor,
tous les amis étaient là , autour de toi et de Mathilde.
L : Et cela , n’aurait pas suffi ! J’ai peine à le croire !
J’ai eu d’autres visions. Je voyais un globe de verre, comme ceux qui sont vendus dans les lieux touristiques, avec une statuette, à l’intérieur. Lorsqu’on le secoue, la neige tombe , en flocons blancs ou en paillettes
dorées , et les enfants adorent !
La sainte vierge était dans la bulle , Mathilde et moi-même, allongées à ses pieds . On voyait le virus, une sorte d’araignée noire , dont on n’apercevait que les pattes, qui tentait de pénétrer à l’intérieur de la bulle, et à chaque fois , la Mère le repoussait du pied ! On le voyait qui réfléchissait, puis, il faisait d’autres tentatives , et à chaque fois, Marie le repoussait!

_ Il y avait aussi ce petit bonhomme noir, qui le poursuivait en courant à toute vitesse , et qui le faisait exploser ! et cela , sans relâche !
Ce petit personnage était semblable à celui d’un dessin humoristique très connu , créé par un artiste italien, dont la plume dessine une ligne, qui se transforme en un petit homme , gesticulant dans tous les sens. Et ce
dernier disparaît ou renaît, au gré de l’artiste et du crayon !
Et là , c’était la même chose , le covid revenait, et revenait encore , et le petit bonhomme le faisait exploser !
L : Le Perverti a-t-il fait exprès de nous contaminer tous en même temps ?
_ Oui , c’était une attaque ciblée , mais ratée !
L : Il y avait aussi Momo , avec vous ?
_ Elle est redescendue des hautes sphères , pour venir te protéger .
L : Merci , ma Momo ! Il y a si longtemps que je ne l’ai pas vue ! Mom, peux-tu réécrire le nom de cet ange fabuleux ?
_ Emex .
L : Le virus est-il de nouveau, en train de muter ?
_ Oui , et il changera encore .
L : A quoi tout cela sert-il ?
_ A vous faire prendre conscience de votre place dans cet univers , et combien vous êtes fragiles, face aux phénomènes de la nature . Les puissants et les autres se retrouvent au même niveau , et ce ne sont pas les millions de dollars , qui changeront l’état de santé d’un malade .
L : Avec ce confinement , beaucoup d’enfants souffrent .
Ils sont angoissés , effrayés , en particulier , les adolescents . Comment les aider ?
Certains sont désespérés !
_ Nous le savons , mais bientôt , tout va rentrer dans l’ordre, pour eux . Il faut leur parler du vaccin , et ils n’auront plus peur. Les enfants ont besoin de réponses .
L : Je vous en supplie , aidez-les !Pensez aussi aux jeunes étudiants , qui se retrouvent isolés et sans ressources !
_ Nous allons insuffler à vos dirigeants ,de nouvelles dispositions en leur faveur , et ils vont en bénéficier très vite .
L : Merci , mon amie . Accepterais-tu de faire un dessin, qui me rappellerait Emex , l’ange de la Providence ?
J’ai fait cette demande à mon guide adorée , sans trop y croire , mais voilà que Mom se met à tracer un croquis d’Emex , avec ses ailes déployées autour de lui ! Je n’en reviens pas !
Emex est avec nous.
L : Merci Emex de m’avoir protégée ! Tu étais si grandiose et si merveilleux !
_ Oui lulu , et tu avais besoin de ma protection , car le Perverti a tenté de te frapper très durement .
L :  Moins que d’autres, sans ,doute, car vous étiez là !
_ Nous étions là , en effet, et j’ai fait un rempart de mes
ailes .

L : Merci Emex . Sois béni , ange d’amour !
Qui était ce petit bonhomme noir , issu d’un dessin humoristique , qui faisait exploser le Covid , à chaque fois , en le poursuivant ?
_ C’était un dessin animé , pour te montrer que nous allions en venir à bout  et tu l’as bien compris, malgré ta  léthargie .
L : Oui , mes amours , merci ! Soyez bénis ! Ayez pitié de nous ! Mère , aide-nous !

PS : Je viens de découvrir que le petit personnage est issu d’une série italienne humoristique : la Linea , créée par le dessinateur Osvaldo Cavandoli
Que faisait-il dans mon rêve ?

 

 

Le coup de force sanitaire : La technocrature jette le masque

 

technocrature  : Dictature guidée par la maîtrise technologique

Pieces & Main d’oeuvre  – vous n’avez encore rien vu …

On se croyait seuls depuis lundi soir, dans le silence de l’été, comme tant d’autres sans doute, « abasourdis », « sidérés » par la « brutalité » du coup de force sanitaire du Chef d’En Marche, champion de la classe technocratique. Des messages de désarroi nous parvenaient de gens « pris par surprise », contraints d’annuler des événements, des réunions, des voyages, des vacances, contraints de subir des injections sous peine d’exclusion sociale, fichés, dénoncés à la vindicte officielle – celles de l’État et des forces qui le soutiennent, CSP +++ et Bac +++, de droite et de gauche « en même temps », bourgeois technocrates du Figaro et technocrates bourgeois du Monde. En attendant quoi ? D’être harcelés à domicile par les brigades sanitaires ? On se croyait seuls en voyant ce million de récalcitrants céder à la contrainte, souvent la rage au cœur, et se précipiter sur les sites de vaccination, à peine terminé le discours du Médecin-Président, afin d’éviter les représailles.

Mais aujourd’hui nous ne sommes plus seuls. Partout dans le pays, à Annecy, Toulon, Perpignan, Grenoble, Chambéry, Paris, Toulouse, Montpellier, Lyon, Marseille, Rouen, Nantes, Caen, Bastia, Avignon, Saint-Etienne, Lille, Bordeaux, La Rochelle, Douarnenez, Avignon, des manifestations spontanées, sans partis ni syndicats, ont scandé « Liberté ! ». A Grenoble comme ailleurs, les 200 manifestants repoussés par les forces de l’ordre de la place où avait lieu le défilé militaire, ont ainsi célébré dignement le sens de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.

En annonçant l’obligation du « pass sanitaire » aux plus de 12 ans pour visiter les lieux culturels, les cafés-restaurants, les hôpitaux, les centres commerciaux et pour se déplacer en train ou en car, Emmanuel Macron relègue la France dans le cercle des pays qui font des droits fondamentaux la rançon de leur incompétence butée : Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Pakistan sont les seuls à imposer un passeport sanitaire pour l’accès à certains lieux.

Le président français prévient déjà que « nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », c’est-à-dire rejoindre le Tadjikistan, le Turkménistan et le Vatican. Ce n’est pas du Tintin, c’est notre futur proche.

Et ailleurs ? La cour constitutionnelle espagnole a retoqué l’obligation vaccinale en Galice, en raison de la « limitation des droits fondamentaux » que celle-ci impliquait. Angela Merkel a été catégorique : « Nous n’avons pas l’intention de suivre la voie que la France vient de proposer ». Le Conseil d’Europe a voté le 27 janvier 2021 une résolution – non contraignante juridiquement – préconisant de « s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement. » [référence]

Gouverner, c’est mentir. Macron, fin avril 2021 :

« Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. » [référence]

La technocratie n’a pas plus de parole que de principes. La fin –l’efficacité et la puissance- justifie les moyens-la machination du monde et des hommes-.

La méthode (« une incitation maximale », selon Gabriel Attal, la voix de son maître) rappelle, entre mille précédents, la suppression des cabines téléphoniques plaçant les réfractaires au téléphone portable devant un fait accompli intenable. Nulle loi ne vous oblige à acheter un portable, naturellement. On ne vous oblige pas, mais vous êtes obligés.

Depuis un an et demi, les barrières tombent. État d’urgence sanitaire ; gouvernement par décrets sur décisions à huis-clos du « conseil de défense sanitaire » ; atteintes à la législation nationale (autorisation de pose d’antennes-relais hors cadre règlementaire) et européenne (dérogation à certaines règles sur les essais cliniques et sur l’usage d’OGM pour les vaccins) ; atteinte au secret médical, création de fichiers de malades (SI-Dep), de cas contact (Contact Covid), de vaccinés (SI Vaccin Covid), intégrant des données personnelles de santé sans l’autorisation des personnes ; traque numérique via TousAntiCovid ; site « anti fake news » du gouvernement recommandant les médias officiels, sans oublier le déferlement des techniques manipulatoires du nudge, telle cette « autorisation de déplacement dérogatoire » assortie d’amendes.

Le mépris du peuple et de la démocratie est tel qu’entre mars 2020 et mars 2021, le Conseil d’État, saisi par des citoyens, des associations, des organisations professionnelles, a suspendu 51 mesures du gouvernement ou de collectivités locales. Interdiction de manifester, usage de drones par la police, de caméras thermiques dans les écoles, obligation de port du masque partout, interdiction de sorties des résidents d’Ehpad : si on les avait oubliées, ces décisions que le Conseil d’État a suspendues « pour préserver des libertés auxquelles il était porté une atteinte excessive » rappellent la pente sur laquelle la technocratie nous entraîne, dans sa volonté de tout contrôler, tout centraliser, tout asservir au primat de l’efficacité et de sa puissance.

Nul ne sait aujourd’hui comment le Conseil d’État jugera le projet de loi destiné à imposer la vaccination, sous le masque d’un « pass sanitaire » triant les bons et les mauvais citoyens. La Cnil elle-même, chambre d’enregistrement des atteintes aux libertés, s’émeut d’un risque « d’accoutumance » à ce tri. De fait, l’injonction à l’injection fonctionne. Entre les lamenti des représentants des cafés-restaurants et du monde de la culture, craignant pour leur chiffre d’affaires et les complications pratiques, plus d’un million de Français ont cédé en quelques heures. Les vacances, comme prévu, quitte à se plier à la contrainte. Qu’accepteront-ils la prochaine fois ?

Nous ne sommes pas contre la vaccination. Nous avons reçu notre lot d’injections depuis notre enfance et dans nos voyages. Et sans doute, la plupart des récalcitrants ne seraient pas opposés à la vaccination si l’industrie pharmaceutique et l’État qui la soutient n’avaient multiplié depuis des décennies ce qu’ils nomment des « scandales sanitaires », et qui sont en fait des crimes industriels (sang contaminé, Mediator, thalidomide, etc).

Nous sommes contre la contrainte, comme ce quadragénaire vacciné, qui refuse de présenter son « passeport » pour bénéficier d’un droit légitime. Ou comme cette patronne de bistrot, qui se fera vacciner « à contrecœur » mais pour qui « il est humainement impossible de refuser de servir un client, quel qu’il soit ». Que vaudra son humanité quand elle risquera 45 000 € d’amende et de la prison ferme ?

Les statisticiens et les organisateurs nous abreuvent de ratio « bénéfice/risque », quand nous, les humains, sentons que le recours à la vaccination relève d’un équilibre entre intimité et responsabilité, entre choix des modes de soin et solidarité collective, impliquant un rapport personnel à la maladie, à la mort et au vivant, et un regard critique sur la technoscience et l’industrie. Chacun doit y penser par lui-même et dans la confrontation des idées. La santé publique n’est pas le domaine réservé des biocrates ( cf biocrate.com)

Ainsi devrait-on discuter les causes des « maladies de civilisation » – de la civilisation industrielle – qui tuent infiniment plus que le coronavirus. Le Covid-19 a tué en France, à ce jour, 0,17 % de la population (111 000 personnes). Chaque année, le cancer tue 0,23 % des Français (plus de 150 000). L’État n’interdit ni les pesticides, ni les productions cancérigènes de l’industrie chimique et du nucléaire, ni les industries polluant l’air ; leurs industriels ne risquent ni la prison ni des amendes colossales. Il est plus facile de s’en prendre à des patrons de cafés ou de cinémas. La technocratie, dans sa folie de toute-puissance, détruit en même temps la nature et la liberté.

« Fuyez la manie ancienne des gouvernements de vouloir trop gouverner ; […] en un mot, rendez à la liberté individuelle tout ce qui n’appartient pas naturellement à l’autorité publique, et vous aurez laissé d’autant moins de prise à l’ambition et à l’arbitraire. » (Robespierre, le 10 mai 1793).

Quand la voix de la Terreur elle-même nous met en garde contre l’ambition et l’arbitraire, nous avons quelques raisons de l’entendre. Nous savons que cette « crise sanitaire » constitue un exercice pour la technocratie dirigeante : toutes les contraintes instituées ne disparaîtront pas, elles seront aggravées avec chaque nouvelle crise (climatique, écologique, sociale, etc.), de façon à lui fournir un confort de pilotage maximal.

Nous en appelons à tous pour maintenir nos engagements, nos réunions, notre vie civique, sociale, culturelle, de façon paisible et déterminée. Nous ne devons pas perdre ce que nos aïeux ont gagné en 1789.

Refusons le chantage et l’intimidation.
Renforçons notre immunité individuelle et collective,
luttons contre le virus de la contrainte.

Pièces & Main d’œuvre
Grenopolis, 14 juillet 2021.

Non à l’obligation vaccinale et au pass sanitaire !

Le Temple des consciences relaie cet appel qu’il vient de recevoir d’un collectif de la ville de Lons le Saunier qui s’insurge contre l’obligation vaccinale prochaine chez les professionnels de santé et l’usage obligatoire du pass sanitaire  pour accéder à de nombreux lieux de vie .

Cet appel souligne d’abord et principalement que ces mesures vaccinales ne sont  justifiées par aucune nécessité impérieuse de santé publique. ( Je rajoute que les tranches d’âges les plus élevées susceptibles de cas graves sont  largement vaccinées, actuellement 79% des plus de 65 ans et ces vaccins administrés protègent à plus de 90% des risques graves de covid.   Cette épidémie ne peut donc engendrer actuellement une mortalité ou des cas graves  massifs dans la population qui justifieraient ces mesures d’exception. Par ailleurs le pouvoir politique a rejeté  toutes les autres solutions médicales privilégiant sans raison claire la seule piste vaccinale).

Il y a donc une disproportion flagrante entre la prise de ces mesures coercitives et la réalité sanitaire. Le collectif s’insurge à juste titre contre le caractère liberticide de ces mesures pour l’instant limité à certains groupes professionnels  dans la perspective  sans doute d’une extension généralisée à toute la population.

Il rappelle qu’elles sont contraires à de nombreux textes de loi qui régissent en France et en Europe nos libertés fondamentales dans le domaine de la santé, base même de notre République et du fonctionnement de l’Europe.

Ainsi l’article 16-1 du code civil : « le corps humain est inviolable »

article R 4127-36 du code de santé publique :

« Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.

Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquence »

article L1111-4 de la loi du 4 mars 2002 :

Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement.

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.

Convention d’Oviedo de 1997 Conseil de l’Europe-( extraits)

Les Parties à la présente Convention protègent l’être humain dans sa dignité et son identité et
garantissent à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses
autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la
médecine.
Chaque Partie prend dans son droit interne les mesures nécessaires pour donner effet aux dispositions de la présente Convention.

etc…

Le collectif rappelle que les vaccins disponibles sont toujours en phase 3 des essais ( par exemple jusqu’au 2 mai 2023 pou Pfizer et ne bénéficie de ce fait que d’une autorisation de mise sur le marché ( AMM) conditionnelle et souligne ainsi la distorsion entre les risques non encore bien mesurés et les obligations d’utiliser malgré tout ces vaccins dans le domaine de la santé.

Il rappelle aussi que ces autorisations sont prises après la révélation de nombreux scandales sanitaires des autorités de santé publique et parmi d’autres ceux-ci  :

l’affaire du sang contaminé 

l’affaire Médiator 

l’affaire de la thalidomine

etc…

Pour toutes ces raisons les mesures politiques liberticides  soumises au parlement sont disproportionnées  par rapport aux exigences sanitaires réelles. Elles expriment la force répressive d’un pouvoir qui  limite  nos libertés aux seules libertés de consommer.

Le collectif rappelle enfin que ces mesures sont mises en place  par un pouvoir qui représente moins de 20% du corps électoral -(premier tour présidentielle 2017.)

Pour lire l’appel du collectif :

 Non à l’obligation vaccinale et au pass sanitaire – déclaration du collectif de personnels de santé et autres citoyens de Lons le Saunier.

avis du défenseur des droits du 20 juillet 2021

Anatomie d’un antihumanisme radical : l’intelligence artificielle ou l’enjeu du siècle-Eric Sadin

 

son site : Eric Sadin

Eric Sadin – 6 mai 2001

 

 

sur France Culture 

Le philosophe Éric Sadin publie un nouvel ouvrage qui questionne l’intelligence artificielle, l’obsession de notre époque, et son application à tous les domaines économiques et sociaux, s’imposant comme énonciatrice de vérité. L’homme ne s’appuie plus alors sur la technique, la technique le guide…

L’obsession pour l’intelligence artificielle

Éric Sadin, le nom vous est familier, c’est l’auteur d’un ouvrage qui a fait grand bruit en 2016 : La Siliconisation du monde : l’irrésistible expansion du libéralisme numérique également paru aux éditions L’Échappée.
Dans ce livre, Sadin expliquait que la Silicon Valley ne se présente pas seulement comme un modèle économique, mais aussi un modèle civilisationnel, fondé sur une organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision.
Après s’être attaqué au mythe de la Silicon Valley, Sadin, dans son nouveau livre, a donc décidé de s’attaquer à un autre mythe de l’époque : l’intelligence artificielle.
D’ailleurs, l’auteur le rappelle dès l’introduction, l’intelligence artificielle est moins un mythe qu’une véritable obsession. Depuis le début des années 2010, elle représente même l’enjeu économique jugé le plus décisif dans lequel il convient d’investir urgemment.
Que l’on pense aux Etats-Unis qui élaborent des plans stratégiques d’envergure, portés par la NSA, l’Agence nationale de sécurité, le secrétariat à la Défense, mais aussi par quantité d’universités et d’instituts de recherche, à la Chine qui s’est imposée une feuille de route précise pour devenir leader mondial incontesté en matière d’intelligence artificielle d’ici 2030, à la Russie qui investit massivement dans l’IA, Vladimir Poutine considérant que « la nation qui deviendra leader de ce secteur sera celle qui dominera le monde » ou encore aux Émirats arabes unis qui sont allés jusqu’à créer un ministère de l’intelligence artificielle, la conclusion est sans appel : l’intelligence artificielle est la grande ivresse de l’époque. Elle ne touche d’ailleurs pas seulement les États, mais aussi les GAFAM et toutes les entreprises du monde qui espèrent tirer leur épingle du jeu.

Le changement de statut des technologies numériques

Il est vrai, après tout, que l’intelligence artificielle semble ouvrir des perspectives inédites.
Ses systèmes auto-apprenants, ce que l’on appelle le machine learning, permettent en effet de produire des informations et des analyses à une vitesse qui dépasse de loin nos propres capacités cognitives.
Seulement, pour Éric Sadin, l’application de l’intelligence artificielle à tous les domaines économiques et sociaux relève d’un véritable changement de statut des technologies numériques. Les technologies numériques ne sont plus seulement destinées à nous permettre de manipuler de l’information à diverses fins, mais, je cite l’auteur « à nous divulguer la réalité des phénomènes au-delà des apparences. » Autrement dit, l’intelligence artificielle n’a pas vocation à accompagner l’action humaine, elle s’impose comme énonciatrice de vérité.
Le renversement n’est pas des moindres. Ça n’est plus l’homme qui s’appuie sur la technique, c’est la technique qui guide l’homme. Ce renversement, Sadin l’appelle le « tournant injonctif de la technique »,  phénomène unique dans l’histoire de l’humanité qui voit des techniques enjoindre les humains d’agir de telle ou telle manière.
Les exemples d’ailleurs ne manquent pas. L’injonction peut être incitative, comme dans une application de coaching sportif, qui suggère tel ou tel exercice ou complément alimentaire. Elle peut être aussi prescriptive dans le domaine médical avec la mise en place du diagnostic automatisé, dans le domaine bancaire avec la mise en place d’un examen automatisé pour l’octroi d’emprunts ou encore dans le secteur du recrutement qui use de robots numériques pour sélectionner des candidats. Ici encore, on pourrait naïvement se réjouir de telles avancées, mais, selon Sadin, elles masquent une réalité terrifiante, celle de la marginalisation de l’évaluation humaine par rapport à l’expertise automatisée et partant de là, un effacement du politique au profit d’un assujettissement aux résultats produits par les machines.

Pour un sursaut civilisationnel

Faut-il alors chercher à mieux réguler l’intelligence artificielle ? Non, répond Éric Sadin, car la régulation est une vaste fable. Penser que le législateur peut nous prémunir de certaines dérives, c’est ignorer que nous vivons désormais sous le régime d’un ordolibéralisme entièrement voué à soutenir l’économie de la donnée, des plateformes et de l’intelligence artificielle au nom de la croissance.
Ce qu’il faut, c’est un sursaut beaucoup plus profond contre ceux que Sadin appelle les « évangélistes de l’automatisation du monde », ces représentants d’un antihumanisme radical.
Plus nous sommes dessaisis de notre pouvoir d’agir et plus nous devons nous imposer d’être agissant. C’est l’appel qu’émet Éric Sadin dans la dernière partie de son ouvrage qui se présente sous forme de manifeste.
Notre ambition ne doit pas être de nous doter d’une puissance sans limite sur les choses, mais plutôt de cultiver nos propres capacités humaines, au premier rang desquelles notre pouvoir créatif. L’auteur le martèle, il ne représente pas la caste des « inquiets » face à celle des « enthousiastes », il ne fait pas non plus preuve d’un catastrophisme exagéré.
L’enjeu est bien plus important, il est proprement civilisationnel.

 

Le Silence

LE SILENCE

Écoute s’approcher le Silence, ami;
Entends-Le, porté par le Souffle des Ethers;
Il s’approche et t’apporte la Salutation,
La PAIX de L’ORIGINE.

N’essaie pas de Le retenir, surtout pas.
Peux-tu garder le vent dans le creux de tes mains ?
N’essaie pas de le fixer dans ta mémoire,
ce serait bien prétentieux et tellement illusoire.
Tu n’y retiendrais que le souvenir de vains efforts,
mais jamais rien du Silence.
Il vient toujours à l’improviste, jamais selon tes suppliques.
Peut-être cependant, est-Il sensible à cet appel qui,
hors de ta volonté, monte de tes profondeurs intérieures,
et est assez puissant pour se répercuter dans les Ethers.
N’essaie pas de Le retenir s’il te fait la Grâce de sa Mélodie,
mais vis en toute conscience ce fugace instant, plus précieux
que tous les discours et tous les sermons, si sages soient-ils.
Vis le comme une bénédiction, et ouvre dans ton cœur la Porte secrète
qui conduit à ton Trésor.
Car le Silence y reconnaîtra sûrement sa Demeure,
et Il y reviendra sans nul doute, ami.
Ainsi, si tout est bien, l’Espace intérieur se déploiera en toi,
et tu découvriras alors que le Silence n’est point venu du dehors,
mais que sa Mélodie s’élève de ces Lointains intérieurs,
jusqu’ici insoupçonnés.
Tu seras sans doute surpris par cette apparente énigme, qu’un tel Appel
à la fois si intense et si puissant, ne soit déjà qu’un léger souvenir
l’instant d’après, laissant cependant son empreinte indélébile dans ton cœur.
Énigme sur laquelle les mots s’entrechoquent,
impuissants qu’ils sont à pouvoir décrire l’indescriptible.
Car le flot des pensées du quotidien ne manquera pas de revenir,
tel le ressac de la mer, avec son cortège de vagues.
Mais, souviens-toi ami!
L’Essence du Ciel est descendue en toi, et plus rien ne sera comme auparavant.
Alors… de méditations en Silence, et de Silence en méditations,
bien que l’un et l’autre appartiennent à des degrés divers, au même « état »
tu pourras percevoir – derrière l’apparence des siècles –
dans l’Unité retrouvée,
l’éternel mouvement des Éthers qui façonnent la Vie.
Garde cette vision comme une exhortation silencieuse
à poursuivre ton Chemin.
Patje Seko
Chemin de l’Oratoire

Pour aller plus loin Au-delà des champs morphiques …ou l’intuition libérée de la forme

du Droit à l’oncle – Regard sur la procréation médicale assistée et ceux qui la soutiennent- par Anselme Jappe

ANSELM JAPPE, Philosophe, Enseigne la philosophie en Italie. Théoricien de la « nouvelle critique de la valeur » et spécialiste de la pensée de Guy Debord.

Extraits de l’article  du 10 avril 2021 tiré du blog de ce philosophe sur Médiapart 

Le Sénat vient de refuser d’entériner la Procréation médicale assistée (PMA, parce que dans le monde du progrès tout se résout en acronyme) pour toutes et tous. (rajouté cf  Sénat session 3 février 2021 :   « art 1 : il n’existe pas de droit à l’enfant  » )

L’Assemblée nationale va la rétablir, parce que c’était une promesse du président Hollande – ou peut-être ne la rétablira-t-elle pas, parce qu’il faut complaire à la droite… En attendant, des manifestations d’orientation opposée, mais toujours avec des participants très remontés, s’alternent devant les lieux du pouvoir.

En effet, les enjeux sont nombreux et de la plus haute importance :

  • PMA seulement pour les couples mariés ou aussi pour ceux qui sont en union libre ;
  • pour les homosexuels ou pas ;
  • pour les femmes seules ou pas ;
  • remboursée par la sécu ou aux frais du client ;
  • avec sélection prénatale des embryons ou pas ;
  • savoir combien d’embryons « surnuméraires » on crée ;
  • avec congélation des embryons surnuméraires (et pour quel usage) ou avec leur destruction ;
  • avec donateur anonyme ou pas ;
  • avec utérus externe ou pas ;
  • post mortem ou pas ;
  • avec modification du génome ou pas ;
  • etc…
  • Chacune de ces questions soulève des débats passionnés, voire haineux.

Mais il y a une question qui n’est presque jamais posée : s’il doit y avoir une quelconque forme de PMA, ou s´il ne serait pas préférable qu´elle  n’existe pas du tout. 

Il faut s’étonner encore beaucoup plus – ou au moins il faudrait s’étonner – de l’enthousiasme presque unanime à « gauche » pour ce nouveau droit humain rendu possible par la technoscience.

Une adhésion qui s’étend même au champ écologiste, libertaire, féministe radical. On devrait penser que la PMA, dans toutes ses variantes, depuis la « simple » insémination artificielle jusqu’à l’implantation d’un embryon génétiquement modifié dans un utérus « loué » (gestation pour autrui), la greffe d’utérus, et jusqu’à l’utérus artificiel encore en voie d’élaboration, appartient au même monde que les centrales nucléaires et les pesticides, le clonage des animaux et l’amiante, la dioxine dans les poulets et le plastique dans les océans : une violente invasion de produits technologiques très récents dans les cycles biologiques, avec des conséquences incalculables. Il est totalement incompréhensible que des gens qui sont en toute sincérité contre ces inventions mortifères puissent tout à coup accepter un de leurs développements les plus invasifs. Ils ou elles y tiennent même tellement qu’ils attaquent violemment les points de vue opposés (par exemple, en empêchant les conférences de personnes d’ailleurs si différentes qu’Alexis Escudero ou Sylvaine Agacinski) et réussissent à réduire au silence les nombreuses voix (assurément plus nombreuses que les leurs) qui ne partagent pas leur enthousiasme, en taxant tout adversaire, même des féministes historiques, d’homophobe, mysogine, transphobe, réactionnaire, lepeniste, facho, et en utilisant des stratégies qui rappellent la mainmise du stalinisme sur la gauche entre les deux Guerres mondiales sous prétexte d’« antifascisme ».

La PMA est aussi une espèce de point d’orgue, d’aboutissement du processus pluriséculaire d’expropriation de toute notre « dotation originaire ». Les terres (dans le processus connu comme enclosures), les eaux, les savoirs, la communication, la culture, la reproduction domestique – tout a été séquestré peu à peu par le capital, et non seulement par le capital économique, mais aussi par la technoscience. Nous ne pouvons plus ni bouger ni nous nourrir, ni nous chauffer ni nous instruire sans l’aide de la mégamachine. Aucune autonomie nulle part.

A présent, la PMA nous dépossède de notre ultime faculté, celle que le pouvoir ne pouvait pas s´approprier jusqu´ici : la filiation biologique. La PMA nous rend littéralement des sous-prolétaires, des moins-que-prolétaires : ceux qui n’ont même plus de proles ( du latin : descendance )à eux, parce qu’ils ont accepté de déléguer ce dernier reste d’autonomie à la technoscience du capital (et il n’en existe pas d’autre que celle-ci)

Les arguments en faveur de la PMA sont bien connus. Que faut-il proposer aux gens qui veulent avoir des enfants et n’y arrivent pas ? On a proclamé le « droit à l’enfant ». Quelle drôle d’idée ! Existe-t-il le droit à avoir un oncle ? Puis-je demander à la technoscience de me créer un oncle, parce que la nature ne m’en a pas donné et ma vie est incomplète sans un oncle ? Et un autre être humain peut-il constituer un « droit » pour moi ?

Faut-il alors que les gens sans enfants se résignent à leur funeste destin ? En vérité, toutes les cultures humaines ont offert des solutions à ce problème, mais aucune n’a eu l’idée de recourir à la PMA. La solution consiste évidemment dans les différentes formes d’adoption. N’est-ce pas suffisant pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas recourir à la procréation biologique ? On sait qu’actuellement il est assez difficile et coûteux d’adopter un enfant. Mais ne serait-il pas, tout compte fait, plus facile de changer les lois humaines que les lois biologiques ? On dirait que la préférence accordée à la PMA plutôt qu’à l’adoption cache un désir très archaïque, très « essentialiste » ou « naturaliste » : avoir un enfant « de son propre sang », avec son propre ADN. Il est étrange que des gens qui fustigent à longueur de journée les mentalités « rétrogrades » ou « traditionnalistes » de leurs adversaires pratiquent eux-mêmes une attitude qui est on ne peut plus bourgeoise et « biologique ». Un enfant qui ne soit pas de mon sperme ou de mes ovocytes ne m’intéresse pas…

 on peut en conclure que le recours à des solutions médicales témoigne, pour le moins, d’un terrible manque d’imagination : plutôt que de recourir au symbolique – à des enfants acceptés comme « fils » même si génétiquement ils ne le sont pas – on pratique de la zoologie médicalement assistée. Une« zoologie appliquée » : les êtres humains sont réduits, comme un cheptel, à leurs caractéristiques biologiques qu’il s’agit de transmettre. C’est le principe fondamental de l’élevage, dont la résurgence chez des gens qui passent leur vie à tonitruer contre l’« essentialisme » et le « naturalisme » en prônant la « déconstruction » est pour le moins surprenante…

Dans la société gouvernée par l’ « individualisme grégaire » la première question qui se pose est la suivante : si l’individu le veut, qui a le droit de s’y opposer ? Si, du moins, ce désir ne nuit pas à d’autres individus. C’est un argument parfaitement « libéral », et il est bien curieux que les mêmes gens y aient recours, qui dans tous les autres domaines critiquent justement la « liberté de l’individu » de circuler par tous les moyens, de consommer sans freins, de dire toujours « moi, moi, moi ». Prétendre mettre la biologie à l’envers pour avoir son enfant « vrai » : n’est-ce le comble du narcissisme, lequel mesure le monde entier à l’aune de ses caprices ? N’est-ce le triomphe du libéralisme et du « chacun pour soi » ?

Croissance verte : l’émergence d’un nouveau système capitaliste

 

Hélène Tordjman, économiste, maîtresse de conférences à l’Université Paris-XIII Villetaneuse-Bobigny-Saint-Denis. / Crédit DR.

Pour lire des pages du livre sur Calameo

extraits  de l’interview d’Hélène Tordjmann à science critique (30 mars 2019):

Les « instruments de marché » sont vus comme des outils aptes à préserver la nature. Or, l’extension du domaine de la finance à la nature n’est pas neutre. Elle a et aura des effets directs et concrets, ainsi que d’autres plus indirects mais tout aussi nuisibles. Tout d’abord, plus il y aura de dispositifs de valorisation de la nature, plus le mouvement d’accaparement des terres s’accélèrera. Ensuite, seuls seront protégés les fonctions, écosystèmes et espèces qui sont directement utiles à Homo Sapiens. Enfin, une telle approche approfondit encore la réification de la nature et l’anthropocentrisme qui lui est consubstantiel. En bref, la financiarisation des « services écosystémiques » est une impasse.

Pour les besoins de ce grand inventaire, la nature a été mise en pièces, en petits bouts discrets, comparables et fongibles, tous les mêmes quelques soient les régions, les types d’écosystèmes et les cultures des êtres humains qui y habitent.

Notez aussi l’anthropocentrisme de l’exercice : la nature est envisagée sous l’angle des « services » qu’elle rend à l’espèce humaine, qui trône au-dessus.

La nature mise en pièces

Après la première étape de normalisation de la vie sur Terre vient la seconde, celle de l’évaluation monétaire, ou monétisation. Combien vaut un récif corallien ? Une forêt tropicale ? L’éléphant d’Afrique ? La pollinisation ?

Une étude américaine de 1996 aboutit aux valeurs suivantes : pour l’Américain moyen, un grizzli « vaut » 46 dollars par an, une chouette tachetée 70 dollars, le saumon du Pacifique 63 dollars par an, tandis que le saumon Atlantique n’en « vaut » que 8.[8] Il y a sans doute plus de pêcheurs dans l’Ouest américain.

On peut aussi évaluer un « service écosystémique » par ce qu’il en coûterait de l’effectuer techniquement, artificiellement, s’il avait disparu. S’il n’y a plus d’insectes pollinisateurs et qu’il faut polliniser toutes les cultures à la main, cela coûterait environ 150 milliards de dollars par an : la pollinisation « vaut » donc 150 milliards…

Les « valeurs » des écosystèmes risquent, de changer rapidement. C’est par exemple le cas pour la pleine mer. Les biotechnologues se sont récemment rendu compte qu’elle était très riche en micro-organismes pleins de promesses pour l’industrie, et les missions de bio-prospection se multiplient.

La vie sur Terre
transformée en marchandises

Normalisation, évaluation et valorisation sont ainsi les trois processus qui transforment progressivement les manifestations de la vie sur Terre en marchandises, dans l’espoir de ralentir l’érosion de la diversité biologique…

Les « instruments de marché » sont vus comme des outils aptes à servir des fins variées, en l’occurrence la préservation de la nature. Cette vision relève de l’idéologie technicienne, qui voit la technique comme neutre, « tout dépend de l’usage qu’on en fait »…

Or, le marché n’est pas un instrument, mais une institution. Et, comme toute institution, il codifie et contraint les relations des êtres humains entre eux et celles qu’ils entretiennent avec la nature. L’anthropologue Louis Dumont écrivait que le marché remplace les relations entre les hommes par des relations entre des choses…

De plus, les processus biologiques et écologiques qui sont découpés en petits bouts indépendants ne le sont absolument pas. Ils sont, au contraire, caractérisés par une infinité d’interdépendances. Dans ces conditions, la théorie économique[17] a montré qu’aucun système de prix ne peut être efficace, car il y a trop d’externalités. Les signaux de prix ne permettront pas d’allouer les capitaux là où il y en a le plus besoin.

Enfin, une telle approche approfondit encore la réification de la nature et l’anthropocentrisme qui lui est consubstantiel. La vision de René Descartes d’un homme « maître et possesseur de la nature » est plus que jamais d’actualité. Ce dualisme nature/culture est pourtant une des sources du problème.[18] Mais nous poursuivons néanmoins dans la philosophie qui nous a mené là où nous sommes, c’est-à-dire dans une impasse.

 

le chant du merveilleux- la forme de Dieu – Message de Mom Mercredi 28 Avril 2021

LE CHANT DU MERVEILLEUX

LA FORME DE DIEU

MESSAGE DU MERCREDI 28 AVRIL 2021

 

Ce message est très récent, mais il contient encore et toujours, des mises en garde , des conseils et des supplications. Aussi je vous le livre , en intégralité et presque en temps réel , tel qu’il s’est déroulé , au fil du dialogue avec mon guide adorée , l’ange Mom.

Mom a écrit un poème , quelque peu hermétique.   En fait , c’était une évocation de l’ange Emex , l’ange de la Providence . Il m’était apparu , alors que je gisais à demie inconsciente , abattue par le Covid .

Voici l’essentiel de notre rencontre :

L : Mom , la traduction de ce poème te convient-elle ?

_ Oui lulu , dans l’ensemble , c’est assez correct  , mais tu n’as pas saisi le sens de tous les mots.

L : Je suis désolée ! Il semble que je ne sois plus capable de comprendre l’écriture angélique !

Veux-tu m’expliquer ce poème ?

_ Il s’agit de l’espoir , et cet ange , tu l’as reconnu , c’est  Emex . Il porte sur ses ailes bien des souffrances humaines , qu’il tente de soulager. Encore faut-il que les êtres humains soient d’accord , car celui qui n’a pas la foi , rencontrera beaucoup de difficultés , à être apaisé de ses angoisses .

Dans ce poème , l’espoir c’est l’arc-en-ciel , qui brille de tous ses feux , et cette lueur d’espérance , embrasera le monde , livré à la pire vengeance de l’Ennemi . Les ailes de soie et d’airain sont un rempart contre sa vindicte, et les âmes trouveront une issue,  à leur désespoir et à leur infortune . Emex  les protège , car il est immense et très puissant . Il porte en lui-même, toute la douleur de cette terre,  mais ses ailes vibrantes dispersent les miasmes , et diffusent des poussières de bonheur et de félicité .

L : Emex me paraît triste , dans ce poème , malgré sa puissance ?

_ Oui , très triste et pensif , car l’état du monde et celui de l’âme des humains, est  préoccupant . Cependant , il est un envoyé de Dieu et il fera son job jusqu’au bout. ( langage moderne et familier !)

L : Je n’ai pas bien compris le vers à propos des arcanes célestes ?

_ Les arcanes célestes contiennent l’histoire de votre monde et celle d’autres galaxies.  C’est une image qui montre, à quel point Emex est important,

et se déploie dans tout l’univers.

Et pourtant , il est venu chez vous , à la rescousse , car Dieu le lui a demandé . Notre Père est compatissant , il vous aime , et ne veut pas vous voir disparaître,  dans le gouffre des manoeuvres diaboliques du Perverti .

L’arc-en-ciel , l’arcobaleno , est le signe du renouveau , et de l’espoir pour tes semblables .  Dieu veuille qu’ils le comprennent !  Vous allez avoir une accalmie , grâce au vaccin . Cependant , vous devrez  commencer à vous poser  des questions fondamentales. Ceux qui n’ont foi qu’en l’homme , diront que c’est l’homme , par ses recherches , qui les a sauvés . Mais les recherches et les trouvailles sont le fait du Seigneur , qui vous aime malgré tout , comme une mère aime ses enfants .

Vous devez en être reconnaissants et plier l’échine devant lui .

Repentez-vous , humains ! Priez votre Seigneur et maître, de vous épargner , et le Seigneur sèchera vos larmes !

Hauts-les-cœurs , humains ! Que la disgrâce qui vous frappe , ouvre votre cœur et votre esprit vers la réflexion et le questionnement ! Vous en avez grand besoin ! Certains , parmi vous , les justes et les innocents , vous y aideront , et alors , vous pourrez remporter la victoire , car rien n’est gagné de ce qui n’est pas voulu par le Seigneur , et rien n’est perdu de ce qui est la volonté du Seigneur .

L : Tu ne peux pas écrire , Mom ?

_ Non , car il y a des perturbations.

L : Que se passe-t-il encore dans cette étrange univers ?

_ Il y a tant de secousses dues à l’activité humaine , et à l’attraction des planètes , les-unes par rapport aux autres,  que souvent , nous ne pouvons plus vous contacter .

L : Y-a-t-il d’autre terres , avec des êtres semblables à nous ?

_ Non , lulu , pas semblables à vous , car vous avez été créés à l’image de Dieu, et vous êtes ses enfants chéris , de même que son fils a été créé à son image .

L : Comment Dieu a-t-il pu choisir cette image de lui  si particulière ? Ce corps si parfait , si complexe ? Ne pouvait-il pas créer un être plus simple , morphologiquement ?

_ Il existe , dans d’autres mondes , des créatures plus simples , et plus développées intellectuellement et moralement. Elles ne sont pas  à l’image de Dieu . Vous seuls,  êtes à son image.

L : Comment lui est venue l’idée de cette forme humaine ? S’est-il créé lui-même , à l’origine , sous cette forme ?

_ Oui , mon amie , cette forme illustre la pensée de Dieu . Vous êtes le résultat d’une pensée , d’un désir de dupliquer une forme divine , habitée par une âme divine,  et vierge de toute opacité .

Cette âme blanche et lumineuse, rayonnait dans une enveloppe blanche et lumineuse , exempte de toute impureté . Cette blancheur , n’avait rien à voir avec la couleur de votre peau. C’est une lumière, qui irradiait , depuis votre enveloppe corporelle,  telle que l’ont connue Adam et Eve . Vous êtes les créatures de Dieu .Vous êtes Lui  et il est  Vous .

Le Tout  est le Un , et le Un est le Tout . N’en doutez jamais  , car cette attitude vous sauvera ,  et sauvera la multitude !

Priez, humains ! A genoux devant votre maître ! Celui qui vous a créés dans l’amour et la joie !

Celui qui vous a choyés et admirés, même dans les pires moments de votre liberté .

Celui qui vous implore de vous repentir et de vous reprendre , qui vous supplie de lui ouvrir les bras , afin qu’il vous submerge de son amour et de sa reconnaissance . L’Amour Vaincra ! Alors,  Aimez-le !

L : Merci Mom ! Sois béni , ange divin !

Un peu plus tard , encore émue par cette vibrante diatribe , je me confie à Mom , et nous revenons à un discours un peu plus prosaïque :

_ Tu sais , Mom , je n’y arrive plus ! Entre les messages , les traductions , la promotion du livre , les salons etc … Que faire ?

_ Je sais bien  , ma lulu , mais tu dois montrer ton courage , et nous t’insufflerons l’énergie nécessaire .

L : Donnez-moi l’énergie pour sauver ma plante Eléonore ?

_ Nous verrons , mon amie ,  tu peux toujours essayer !

L : Merci , mon angelote,  pour avoir protégé notre petite A. ingérable ! Et merci pour ce poème que j’ai si mal traduit !

_ Ce n’est pas grave, ma lulu . C’est le geste et le coeur qui compte !

L : Quelles nouvelles pour cette pandémie ?

_ Il va y avoir une légère pause, après la tempête, et cela , grâce au vaccin . Néanmoins , il va falloir être vigilant, car le Perverti  a d’autres projets , pour vous , et nous devons veiller, avec l’Archange Saint Michel .

Le Perverti a pour but de vous anéantir , et il est certain que ce n’est pas bien difficile . Une pénurie d’eau potable sur la terre, ou des températures trop élevées , et tout disparaîtra .

Le Seigneur ne veut rien de tout cela , et il va maintenir l’Ennemi ,enchaîné dans ses passions et son arrogance . Saint Michel est à pied d’œuvre, avec tous les anges et les saints . Vous aussi , vous devez participer au combat , en priant , en prêchant,  en invectivant les malfaisants , en leur barrant  la route , grâce à votre foi et à votre amour.

Tout acte d’amour ou de compassion apportera une pierre à l’édifice , et construira autour de vous , des remparts impossibles à franchir, pour le Perverti et ses serviteurs .

Combattez, humains ! Combattez par l’amour , la bonté et la compassion !

Combattez dans la joie , car la joie entraîne la joie , et le Perverti ne peut le souffrir, et s’éloigne .

La vision du bonheur lui est insupportable , car il se nourrit de toutes les misères de ce monde . Ne lui donnez pas ce plaisir !

Restez heureux et fiers, même dans l’adversité,  les ondes négatives en seront repoussées .

Ayez confiance en votre Père ! Son amour pour vous, est inimaginable à la conscience humaine , et pourtant si tangible pour chacun de vous , dans le fond de votre cœur !

Espérez , humains ! Et que cette espérance vous brûle d’amour , et que ce feu incandescent brûle votre âme d’un amour si puissant , que nul ne puisse l’éteindre !

L’Amour Vaincra !

SARS-COV-2-Aux origines du mal- épisode 4

date de création : 3 mai 2021

dernière mise à jour : 20 septembre 2021

 

Brice Perrier est journaliste à Marianne où il est  responsable de la rubrique scientifique. Il publie le 5 mai 2021 un livre qui fait le point sur la question fondamentale pour la science : comment le Covid-19 a-t-il  contaminé les premiers humains ?

Cette question a déjà fait l’objet de précédents articles sur ce site  évoquant à partir de déclarations de scientifiques les raisons pour lesquelles la piste du  laboratoire  reste la plus sérieuse à ce jour sur la naissance du SARS-COV-2 :

  • article du 25 mars 2020
  • Cet article s’appuyait sur les révélations d’un généticien américain James Lyon Weiler qui affirmait et apportait la preuve  des traces génétiques laissées par l’outil p-Shuttle dans le génome du virus.
  • article du 5 novembre 2020
  • Ce deuxième article  ajoutait deux autres sources d’interrogation sur l’origine artificielle de ce virus. D’abord, la publication le 26/10 d’un article de Yaroslav Pigenet dans le journal du CNRS -virologie où ce chercheur indiquait que la piste du laboratoire restait sérieuse en l’état actuel des connaissances scientifiques.

Ensuite, cet article présentait une interview de la généticienne Henrion-Caude qui affirmait qu’elle avait trouvé qu’une partie de la membrane du virus ne pouvait  être naturelle.

  • article du 1/12/2020 
  • Avec HOLD-UP et cet épisode 3 sur les origines du virus nous avons suivi les révélations du Dr Henrion Caude dans une vidéo du 27 /11/2020 sur Sud Radio. Elle nous révèle l’existence des affirmations d’une chercheuse virologue chinoise Li Meng Yan.   Dans deux rapports consécutifs publiés sur Zenodo.org le premier le 14/9/2019 puis toujours sur Zenodo, le second, le 8 octobre 2020, elle révèle que le SARS-Cov 2 est une arme biologique résultant d’une fraude scientifique à grand échelle : “SARS-CoV-2 Is an Unrestricted Bioweapon : A Truth Revealed through Uncovering a Large-Scale, Organized Scientific Fraud”

Avec l’épisode 4 nous découvrons donc l’enquête du journaliste Brice Perrier objet de son livre « SARS-COV2- Aux origines du mal » sorti en librairie le 5 mai 2021. La présentation qui suit est tirée de l’article de Célia Cuordifède paru dans Mariane du 30 avril au 6 mai.

Brice Perrier évoque d’abord les dizaines d’enquêtes, la plupart signées par des chercheurs chinois et parues dans les prestigieuses revues scientifiques Nature ou the Lancet indiquant que le passage du virus à l’homme s’était fait par l’intermédiaire du pangolin, hôte intermédiaire. Mais ces hypothèses durent être abandonnées par la suite par la communauté scientifique car le génome du virus identifié chez le pangolin s’est révélé trop éloigné de celui du virus découvert chez l’homme.

Certains scientifiques  se tournent vers des  laboratoires P2 ou P3   de la région de Wuhan spécialisés  sur l’étude des coronavirus de chauve-souris (autres que le fameux laboratoire P4 inauguré par le premier ministre français). Ils retiennent l’hypothèse d’une fuite accidentelle alors que d’autres se refusent à y croire,  privilégiant l’hypothèse d’une création naturelle.

Cette lutte entre les approches d’origine laboratoire ou d’origine naturelle constituent la trame de cette enquête.

Brice Perrier aborde dans son livre, à la fois technique et fourni, toutes les pistes, même celles qui paraissent interdites. A la lecture de celui-ci, on découvre d’abord le rôle prépondérant joué par les grandes revues scientifiques qui sont parfois attachées à la pensée scientifique dominante écartant la publication d’études qui s’en éloignent et participant ainsi par cette sélection à renforcer cette pensée dominante.

Le livre met aussi la lumière sur des expériences parfois périlleuses mais couramment effectuées en laboratoire et dont l’objectif est celui dit des gains de fonction. Il s’agit d’ajouter une fonction à une cellule pour améliorer la lutte contre les virus. cf le « Frankenvirus » H5N1 sur le site controverses.minesparis

Brice Perrier clos son ouvrage par la publication de l’appel de 27 chercheurs pour le lancement d’une enquête internationale complète et sans restriction sur les origines du covid-19.

Cet appel  est publié le 13 avril 2021 dans le Point.   Le but est scientifique  : rechercher l’origine réelle de cette pandémie afin d’éviter la possibilité d’une nouvelle épidémie de même type. La conférence de presse de l’OMS le 30 mars 2021 après leur visite à Wuhan  montre que toutes les pistes n’ont pas été étudiées de façon identique. L’étude conjointe  de l’OMS avec les chercheurs chinois a été ciblée sur la recherche des pistes zooniques.

Ces scientifiques de l’OMS concluent   « qu’ aucune justification solide n’est fournie pour expliquer pourquoi ce serait un « accident de laboratoire » (qu’il s’agisse d’une fuite de laboratoire ou d’un accident lors d’un prélèvement d’échantillons). L’OMS prétend qu’à défaut de telles preuves, cette hypothèse de la fuite d’un laboratoire devrait être considéré comme « extrêmement improbable ».

Dans son livre, Brice  Perrier rappelle que dès le 19 février 2020 des chercheurs ont signé une tribune dans the Lancet  condamnant les théories du complot qui suggèrent que le covid 19 n’est pas d’origine naturelle. Il révèle, preuves à l’appui et s’appuyant sur une enquête américaine, que cette tribune a, été rédigée en fait par Peter Daszak président d’EcoHealth Alliance et cosignée par d’autres scientifiques. Elle s’opposait de manière collective à la révélation de   Botao Xiao, professeur à l’Université de technologie de Chine méridionale  qui   venait de poster le 6 février qu’il était possible que le virus soit sorti de Wuhan.

Or, l’association US Right to know -, déjà bien connue pour sa lutte contre Monsanto-a révélé l’origine de la rédaction de cet appel du 19 février par des scientifiques de renom. Elle  révèle que Peter Daszak auteur de cet article a publié une vingtaine d’études avec l’institut de virologie de Wuhan et qu’il a contribué au financement de cet institut chinois grâce à des fonds publics américains. La proximité de ce scientifique avec le centre de Wuhan  est révélée malgré les précautions prises par son auteur pour dissimuler son initiative  mais découvertes par US Right.

Cet  appel collectif ainsi publié très tôt dans the Lancet le 19 février 2000 a imposé à la communauté scientifique spécialisée la vision de l’origine naturelle du virus. Le processus a été renforcé par  les revues scientifiques qui censurent alors la théorie de l’origine du laboratoire ne voulant sans doute pas apparaître comme des supports d’une thèse qualifiée de  complotisme scientifique. Les déclarations du président américain Donald Trump sur « le virus chinois »  ont renforcé ce caractère  devenu tabou de l’accident de laboratoire et déclaré d’entrée de jeu comme une hypothèse complotiste.

C’est ainsi qu’ont été censurés plusieurs chercheurs dont les virilogues  norvégien Birger Sorensen et le chercheur anglais Angus Dalgleish  qui disaient avoir observé une capacité d’action particulière du SARS-COV-2 qui pourrait être liée à 6 insertions dans la protéine Spike.

Pour rédiger son article, la journaliste de Marianne a rencontré deux directeurs de recherche français d’orientation scientifique éloignée quant à l’origine du SARS-COV-2.

Etienne Decroly est virologue spécialiste du VIH, directeur de recherche  CNRS à l’Université d’Aix Marseille – afmb-architecture et fonctions des macromolécules biologiques-. Il précise qu’il n’ a pas de position définitive sur la question de l’origine mais s’étonne que l’hypothèse de la zoonose retenue par l’OMS comme la plus favorable mentionne à l’appui de sa conclusion un prélèvement de  quelques 80 000 échantillons effectués avec cette hypothèse  alors que les 80 000 échantillons  étaient tous négatifs par rapport à  la piste de la zoonose. Il affirme qu’en pareil cas, la méthode scientifique veut que l’on teste d’autres hypothèses car la science progresse toujours sur la contradiction et le débat. Il fait observer  aussi que, dans ce débat, existent aussi d’autres intérêts que le seul intérêt scientifique et il souligne des intérêts financiers et politiques. Mais le temps efface les traces et c’est pourquoi la communauté scientifique doit soutenir davantage l’OMS qui souhaite des études approfondies sur la question.

Face à Etienne Decroly, la journaliste Celia Cuordifede a rencontré Yves Gaudin lui aussi directeur de recherche  CNRS et responsable de l’équipe Rhabdovirus à l’institut de biologie intégrative de la cellule  à Paris Saclay.

Ce chercheur a beaucoup étudié les mécanismes d’entrée des virus dans l’organisme. Selon celui-ci, il n’y a que deux hypothèses possibles sur l’origine SARS-COV-2 : la première est celle de l’hôte intermédiaire et la seconde la transmission directe à l’homme par la chauve-souris. Il ne croit pas à la fuite accidentelle du laboratoire. Il penche plutôt pour l’hôte intermédiaire et de citer alors l’origine du SARS-COV-1 avec la civette et du MERS-COV-V avec le dromadaire.

Interrogé sur la découverte d’un « site de clivage de furin  » il reconnaît qu’effectivement  ceci n’a jamais été découvert chez d’autres coronavirus mais il soutient néanmoins l’hypothèse qu’il puisse apparaître spontanément dans la nature. Sa présence ici dans le SARS-COV-2 ne prouverait  donc selon lui pas grand chose.

Interrogé sur les expériences de gain de fonction qui modifient le code génétique d’un virus afin de voir comment il évolue et in fine de créer des vaccins, il reconnait que certaines de ces expériences sont douteuses et il donne l’exemple à l’appui, du gain de fonctions sur la grippe H5N1 en 2012 qui a permis finalement que ce virus passe ainsi à l’homme… Il reconnait donc l’existence d’un précédent scientifique dans la propagation d’un nouveau virus.

Il souligne à contrario, que ces expériences de gain de fonctions ont permis néanmoins de nombreuses avancées scientifiques et précise que cette recherche vise à orienter les virus dans un sens qui intéresse les scientifiques. Par exemple il dit que son équipe travaille sur le virus de la stomatite vésiculaire pour cibler les cellules tumorales de façon préférentielle. A travers le gain de fonction,  on cherche  à ce que le virus entre dans les cellules tumorales et puisse à terme être utilisé en stratégie thérapeutique anticancéreuse.

Revenant sur l’origine du SARS-COV-2 il estime qu’en outre,  l’hypothèse de l’accident de laboratoire sera probablement difficile à prouver.  Il penche pour l’origine naturelle qui doit être absolument explorée car celle -ci peut permettre de découvrir d’autres virus dangereux.

Pour terminer cet article, je conclurai que l’interview de ce chercheur révèle que le domaine même de sa recherche l’empêche d’admettre le besoin de  l’étude de la piste du laboratoire.  Si cette hypothèse devait finalement prévaloir, elle constituerait  un grand discrédit pour les recherches  de ce type et au-delà, compte tenu de l’impact planétaire, elle serait  un énorme revers pour la religion du progrès qui s’appuie justement et quasi exclusivement sur la science pour orienter notre avenir.

Au delà des conflits d’intérêts de certains chercheurs, au delà de l’opposition politique entre Chine, à l’origine géographique de la découverte du  problème et Etats-Unis, il apparaît en toile de fond qu’actuellement, l’immense majorité des spécialistes reste muette face à l’hypothèse de l’origine du laboratoire qui est, comme on vient de le voir dans l’interview du directeur de recherche Yves Gaudin simplement évacuée d’une phrase ou d’un trait de plume : circulez il n’y a rien à voir du côté des laboratoires.

A travers ces comportements, la majorité  des scientifiques  poursuit son  rêve prométhéen de dompter et orienter la nature à sa guise. La balance bénéfices / risques  est toujours mise en avant et souligne, une fois de plus, que les bénéfices, ici seulement espérés sur d’hypothétiques découvertes, viennent  heurter  le coût humain  gigantesque et planétaire mais réel de cette pandémie,   qu’il soit sanitaire – et bien au-delà du simple décompte des morts- mais aussi économique et social.

voir  appel du 31 mars 2021 des Gouvernements de l’Australie, du Canada, de la République de Corée, du Danemark, de l’Estonie, d’Israël, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Norvège,  de la Slovénie, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique demeurent fermement déterminés à travailler avec le monde de l’ Organisation de la santé (OMS), des experts internationaux qui ont une mission vitale et la communauté mondiale pour comprendre les origines de cette pandémie afin d’améliorer notre sécurité sanitaire mondiale et notre réponse. Ensemble, nous soutenons une analyse et une évaluation transparentes et indépendantes, sans interférence ni influence indue, des origines de la pandémie COVID-19. À cet égard, nous nous associons pour exprimer les préoccupations communes concernant la récente étude organisée par l’ OMS  en Chine, tout en renforçant dans le même temps l’importance de travailler ensemble pour développer et utiliser un processus rapide, efficace, transparent, scientifique et indépendant pour les évaluations internationales de ces flambées d’origine inconnue à l’avenir.

voir : journal international de médecine 4 mai 2021

voir Watson : la thèse de la fuite d’un labo rejaillit 4 mai 2021

voir Ouest France 14 mai :   Dans une correspondance publiée dans la revue Science, jeudi 13 mai, 18 éminents biologistes appuient les appels en faveur d’une nouvelle enquête sur toutes les origines possibles du virus et demandent aux laboratoires et agences chinoises d’ouvrir leurs dossiers à des analyses indépendantes.

La lettre, écrite par le microbiologiste David Relman de l’université de Stanford et le virologue Jesse Bloom de l’université de Washington, s’en prend à une récente étude conjointe sur les origines du covid-19 menée par l’Organisation mondiale de la santé et la Chine, qui a conclu qu’un virus de chauve-souris avait probablement atteint l’homme via un animal intermédiaire et qu’un accident de laboratoire était « extrêmement improbable ».

Cette conclusion n’était pas scientifiquement justifiée, selon les auteurs de la lettre, puisqu’aucune trace de la façon dont le virus est passé à l’homme n’a été trouvée. La théorie d’un accident de laboratoire n’a été examinée que superficiellement. Une poignée seulement des 313 pages du rapport sur les origines de l’OMS et de ses annexes est consacrée à ce sujet.

Même si les scientifiques chinois ont affirmé qu’aucune fuite n’a eu lieu, les auteurs demandent une enquête plus indépendante. « Une enquête digne de ce nom doit être transparente, objective, fondée sur des données, inclure une large expertise, faire l’objet d’une surveillance indépendante et être gérée de manière responsable afin de minimiser l’impact des conflits d’intérêts », écrivent-ils.

 

Pour répondre à ce refus d’inclure notamment la piste laboratoire un groupe indépendant s’est constitué autour de chercheurs :

DRASTIC : création d’un collectif de recherche indépendant qui enquête sur l’origine du coronaviruscf 20 minutes 29 mars 2021

Une interview de Brice Perrrier sur Thinkerview diffusée le 30 /04/21

( 1:41:44)

sur the Epoch Times (12 juin 2021): Des experts mettent en avant des preuves « accablantes » d’épissage de gènes, indiquant que le virus du PCC provient probablement d’un laboratoire

France 24 -26 août

Après la publication vendredi du résumé d’un rapport d’enquête du renseignement américain, le président américain Joe Biden a accusé la Chine de dissimuler les « informations cruciales sur les origines de la pandémie de Covid-19 ».

Le virus du Covid-19 n’a pas été développé « comme arme biologique » et n’a « probablement » pas été conçu « génétiquement » : telles sont les conclusions des renseignements américains, selon le résumé d’un rapport publié vendredi 27 août. L’origine de ce nouveau coronavirus, apparu fin 2019 en Chine, reste toutefois une énigme. Infection transmise par un animal ? Accident de laboratoire ? Les renseignements américains sont divisés et n’ont pas de réponse claire et définie.

Dans un communiqué diffusé après la publication du rapport d’enquête qu’il avait lui-même demandé au printemps, Joe Biden a accusé la Chine de dissimuler des « informations cruciales sur les origines de la pandémie ». Ces informations « existent », estime le chef d’État, « et pourtant depuis le début, des responsables gouvernementaux en Chine œuvrent pour empêcher les enquêteurs internationaux et les acteurs mondiaux de la santé publique d’y accéder ».

 

NEBULEUSE – MESSAGE DU 24 NOVEMBRE 2020

L’ange EMEX, l’ange de la Providence, dessiné par l’ange MOM

 

mardi 13 avril,

Je suis tombée malade le 3 Novembre 2020, contaminée par le Covid ; ma fille m’a suivie de près, ainsi que tous les autres membres de la famille ,et j’en conserve un souvenir très flou. Trois semaines de léthargie, noyée dans un semi coma, empli de rêves et de visions, dont j’émergeais sans en avoir vraiment conscience, telle une automate, afin de prendre quelques médicaments et me désaltérer.
On nous a dit de patienter. Pas vraiment de traitement, pas encore de vaccins, pas de réponses, si ce n’est une longue attente, angoissante et fébrile. Entre le septième et le onzième jour, ce fut le moment le plus dangereux, période choisie par le virus, pour attaquer méchamment notre organisme. La visite des infirmières n’était guère réjouissante ! Elles voyaient tant de malades, avec des formes graves de la maladie, qu’elle peinaient à nous encourager, malgré leur dévouement !
J’ai donc décidé de résister à ma manière. J’étais trop faible pour correspondre avec mes anges, mais je sentais leur présence bienveillante, autour de nous. Emmitouflée dans une couverture, je me suis blottie au fond d’un canapé, recroquevillée contre le dossier, immobile, engloutie dans une sorte de nuages fiévreux, entrecoupés de songes et de mirages. Ma fille veillait, et je l’apercevais comme nimbée de brume, puis, je replongeais dans un état comateux, lequel a duré 21 jours !
Le récit de cet épisode épidémique, n’a pas grand intérêt en soi .Des milliers de personnes ont vécu la même chose, et souvent, avec des conséquences bien plus graves !
En fait, ce n’était pas l’essentiel de mon propos. Mon propos, c’était tout simplement, de vous présenter un ange, jusqu’alors inconnu, et qui m’est apparu, au plus fort de mon délire. Et pour cela, je vais laisser la parole à Mom, et partager avec vous, tous les détails de notre rencontre. Je me souviens que ce n’était pas la nuit, c’était sans doute au lever du jour, car la lumière était blafarde. A demi éveillée, sans force, ma vue brouillée sous l’effet des médicaments , soudain …. Je l’ai vu !
Il était gigantesque ! Juste devant la baie vitrée !
Il planait ! Et j’apercevais des sortes d’algues, flottant autour de son visage, que l’on ne distinguait pas vraiment, mais qui paraissait très jeune ! Un immense oiseau ! L’aspect de ses plumes était étrange, couleur daim et satinées .
Trois paires d’énormes ailes, se déployaient autour de lui, et son envergure était impressionnante !
_ Oui lulu, c’est exactement cela !
L : Alors , dis-moi Mom ? Qui était donc cet ange, semblable à un oiseau géant, paré de plumes si soyeuses, et qui a prononcé son nom , Efex ou Egex , l’ange de la Providence  ?
_ Cet oiseau majestueux, avec un petit visage, est bien l’ange de la Providence. Dommage que tu ne saches pas dessiner, car il est extraordinaire !
L : Pourquoi ses ailes sont-elles de couleur marron ?
_ C’est un ange d’une autre partie du ciel, dont la mission est bien particulière. Il vient en aide aux personnes dans le besoin , quel qu’il soit, et tu étais de celles-là.
L : Mais puisque vous étiez tous là pour me protéger !
_ Cela n’aurait pas suffi !
L : Pourtant, tu as toujours été près de de moi, avec la Mère. Qui d’autre était avec toi ?
_ Nal , Momo, Namimer, Nomotir,  Mavenel, Mominor, tous les amis étaient là , autour de toi et de Mathilde.
L : Et cela n’aurait pas suffi ! J’ai peine à le croire !
J’ai eu d’autres visions. Je voyais un globe de verre, comme ceux qui sont vendus dans les lieux touristiques, avec une statuette, à l’intérieur. Lorsqu’on le secoue, la neige tombe, en flocons blancs ou en paillettes dorées, et les enfants adorent !
La sainte vierge était dans la bulle, Mathilde et moi- même, allongées à ses pieds . On voyait le virus, une sorte d’araignée noire, dont on n’apercevait que les pattes, qui tentait de pénétrer à l’intérieur de la bulle, et à chaque fois, la Mère le repoussait du pied ! On le voyait qui réfléchissait, puis, il faisait d’autres tentatives, et à chaque fois, Marie le repoussait!

_ Il y avait aussi ce petit bonhomme noir, qui le poursuivait en courant à toute vitesse, et qui le faisait exploser ! et cela , sans relâche !
Ce petit personnage était semblable à celui d’un dessin humoristique très connu, créé par un artiste italien, dont la plume dessine une ligne, qui se transforme en un petit homme , gesticulant dans tous les sens .Et ce dernier disparaît ou renaît , au gré de l’artiste et du crayon !
Et là , c’était la même chose , le covid revenait, et revenait encore, et le petit bonhomme le faisait  exploser !
L : Le Perverti a-t-il fait exprès de nous contaminer tous  en même temps ?
_ Oui , c’était une attaque ciblée, mais ratée !
L : Il y avait aussi Momo, avec vous ?
_ Elle est redescendue des hautes sphères, pour venir te protéger.
L : Merci , ma Momo ! Il y a si longtemps que je ne l’ai pas vue ! Mom, peux-tu réécrire le nom de cet ange fabuleux ?
_ Emex .
L : Le virus est-il de nouveau, en train de muter ?
_ Oui , et il changera encore .
L : A quoi tout cela sert-il ?
_ A vous faire prendre conscience de votre place dans cet univers, et combien vous êtes fragiles, face aux phénomènes de la nature. Les puissants et les autres se retrouvent au même niveau , et ce ne sont pas les millions de dollars , qui changeront l’état de santé d’un malade .
L : Avec ce confinement, beaucoup d’enfants souffrent. Ils sont angoissés, effrayés, en particulier, les adolescents . Comment les aider ?
Certains sont désespérés !
_ Nous le savons, mais bientôt, tout va rentrer dans l’ordre, pour eux . Il faut leur parler du vaccin, et ils n’auront plus peur. Les enfants ont besoin de réponses .
L : Je vous en supplie, aidez-les !Pensez aussi aux jeunes étudiants, qui se retrouvent isolés et sans ressources !
_ Nous allons insuffler à vos dirigeants, de nouvelles dispositions en leur faveur, et ils vont en bénéficier très vite.
L : Merci, mon amie. Accepterais-tu de faire un dessin, qui me rappellerait Emex , l’ange de la Providence ?
J’ai fait cette demande à mon guide adorée, sans trop y croire, mais voilà que Mom se met à tracer un croquis d’Emex , avec ses ailes déployées autour de lui ! Je n’en reviens pas ! Emex est avec nous.
L : Merci Emex de m’avoir protégée ! Tu étais si grandiose et si merveilleux !
_ Oui lulu , et tu avais besoin de ma protection, car le Perverti a tenté de te frapper très durement .
L :  Moins que d’autres, sans doute, car vous étiez là !
_ Nous étions là, en effet, et j’ai fait un rempart de mes ailes.

L : Merci Emex . Sois béni , ange d’amour !
Qui était ce petit bonhomme noir, issu d’un dessin humoristique, qui faisait exploser le Covid , à chaque fois, en le poursuivant ?
_ C’était un dessin animé, pour te montrer que nous allions en venir à bout, et tu l’as bien compris, malgré ta léthargie .
L : Oui, mes amours, merci ! Soyez bénis ! Ayez pitié de nous ! Mère, aide-nous !
PS : Je viens de découvrir que le petit personnage est issu d’une série italienne humoristique : la Linea, créée par le dessinateur Osvaldo Cavandoli. Que faisait-il dans mon rêve ?

Enquête sur la désinformation scientifique

24 septembre 2020

de Stéphane FOUCART (Auteur), Stéphane HOREL (Auteure), Sylvain LAURENS (Auteur)

 Stéphane FOUCART      est un journaliste français né en 1973. Ancien élève de l’École supérieure de journalisme de Lille (5ème promotion de la filière scientifique), il est chargé de la couverture des sciences au sein du journal Le Monde, en particulier les sciences de l’environnement et les sciences de la Terre.

Il décroche, avec Stéphane Horel le Prix européen du journalisme d’enquête en 

Stéphane Horel     est une journaliste et réalisatrice de documentaires française née en 1976. Collaboratrice du Monde, elle a réalisé plusieurs enquêtes sur les conflits d’intérêts et les lobbys.      

Sylvain Laurens est   sociologue    Directeur d’études à l’ EHESS -Habilité à Diriger des Recherches

une interview des auteurs sur Youtube le 6/10/2020 – (1:08)

 

 

 

 

présentation sur -l’ADN edu 

Dans leur ouvrage Les Gardiens de la raison, deux journalistes du Monde et un chercheur mettent en lumière les agissements d’une galaxie d’individus et d’organisations qui – sous couvert de défendre la science – défendent surtout les intérêts de grands groupes industriels.

Au journal Le Monde, Stéphane Foucart est un journaliste scientifique, spécialisé en science de l’environnement et multi récompensé pour ses différentes enquêtes. Mais sur Twitter, il est la bête noire de plusieurs centaines de comptes. Mobilisés contre lui, on trouve un étrange mélange d’ingénieurs, de vulgarisateurs scientifiques, de journalistes très suivis, de lobbyistes, d’agriculteurs, de youtubeurs, de zététiciens et de libertariens. Parmi eux, des personnalités comme le futurologue anti-Greta Thunberg Laurent Alexandre, le présentateur de télé Mac Lesggy, ou les journalistes Géraldine Woessner et Emmanuelle Ducros. On compte aussi des associations comme l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique). Tous l’invectivent à la moindre occasion en mettant en doute ses papiers, au nom d’une véracité scientifique dont ils seraient les véritables gardiens.

Journalistes d’investigation et anti-vax, même combat ?

Ce camp qui se dit du côté de la science est justement le sujet principal du livre Les Gardiens de la Raison, écrit par Stéphane Foucart, Stéphane Horel, journaliste au Monde spécialisé sur les lobbies et Sylvain Laurens, sociologue et maître de conférences à l’EHESS. Touffu et très documenté, l’ouvrage revient sur la manière dont quelques twittos se sont emparés des débats scientifiques sur les réseaux sociaux. Du glyphosate à la 5G en passant par le nucléaire ou la vaccination, ils sont sur tous les fronts.

Leur objectif : conjurer ceux qu’ils considèrent comme des promoteurs de fake news, rétablir « la vérité » à coup de fact checking et surtout opposer de soi-disants faits scientifiques a un camps jugé hystérique et bien trop porté sur le principe de précaution. Leurs méthodes ? Mettre dans le même panier des journalistes d’investigation, des ONG ou des partis écologistes et des mouvements anti-vax, anti-5G ou des défenseurs de l’homéopathie. Très actifs sur Twitter, ils se font passer pour les combattants de la vraie et bonne science tout en répétant ad nauseam, parfois même sans le savoir, des éléments de langage mensongers issus de cabinets de lobbying. Décryptage d’une guerre culturelle et politique qui ne dit pas son nom.

Dans votre livre vous évoquez une sorte de guerre culturelle qui prend place sur les réseaux et qui tourne autour des sujets scientifiques et techniques. Pourquoi avoir consacré un ouvrage à ces gardiens de la raison ?

Stéphane Foucart : Depuis quelques années nous avons observé, Sylvain Laurens, Stéphane Horel et moi-même des convergences dans le débat public et notamment l’utilisation de l’autorité de la science pour défendre des intérêts économiques ou idéologiques. On a pu apercevoir ce phénomène sur des débats liés à la santé et à l’environnement, mais aussi quand on travaille sur les techniques de lobbying. On a vu comment certains éléments de langage, ou certaines histoires complètement fausses peuvent faire leur chemin et saturer la conversation sur les réseaux, au point de s’imposer dans le débat public. On a donc voulu comprendre comment s’était formé cet écosystème qui relaye massivement ce genre de discours, de manière consciente ou non.

Comment décrivez-vous cet écosystème ?

S.F. : Il engage un certain nombre d’acteurs du monde académique aux réseaux sociaux en passant par des trolls ultralibéraux, des associations de vulgarisation et des agences de communication qui travaillent le débat public. Ces dernières font beaucoup appel à la micro influence c’est-à-dire, l’influence exercée au plus près de l’opinion des amateurs de science, des étudiants ou des youtubeurs. Ils sont bien plus écoutés et crédibles qu’un communiqué de presse venant d’une entreprise. Il ne s’agit pas de dire que tous ces gens sont à la solde des vilains lobbies. Cependant, il existe une synergie entre ces différents acteurs qui finissent par s’agréger, généralement pour des raisons contingentes. Certains veulent défendre le secteur industriel dans lequel ils travaillent, d’autre mettent le doute systématique qui doit être appliqué aux croyances ou bien encore défendent un modèle politique basé sur le libre marché.

Vous évoquiez des discours et des éléments de langage qui sont répétés ad nauseam. Comment cela fonctionne ?

S.F. : Grâce aux Monsanto Papers, on sait comment les firmes de l’agrochimie portent une attention considérable à la fabrication d’arguments et leur diffusion sur les réseaux sociaux. Une fois qu’ils sont mis en circulation, par l’intermédiaire de revues ou de blogs spécialisés, ces éléments vont être réutilisés, souvent de bonne foi par des individus qui y voient de véritables arguments ou discours scientifiques. L’un des exemples les plus marquants est celui de l’interdiction du DDT dans les années 70 qui serait le fait d’une sorte de folie hystérique des écologistes. Cette décision aurait provoqué indirectement la mort de millions de personnes en Afrique et en Asie qui ne peuvent plus se protéger des moustiques qui transmettent le paludisme. En réalité, il s’agit d’une fable, d’une histoire complètement fausse. Ce produit a été interdit aux Etats-Unis, mais uniquement dans ses usages agricoles, et après plusieurs expertises scientifiques conduites par des institutions plutôt conservatrices, sous l’administration Nixon ! On est loin des vilains écolos extrémistes. Son usage est toujours autorisé pour lutter contre les moustiques pour des raisons sanitaires ! La principale raison au fait qu’il est de moins en moins utilisé est simplement qu’il est de moins en moins efficace, du fait de l’adaptation des populations de moustiques… Il ne représente plus aucun intérêt économique et l’histoire de sa prétendue interdiction totale obtenue par les écologistes est une réécriture de l’histoire, destinée à porter un message idéologique : les écologistes et leur principe de précaution sont dangereux.

Dans votre livre vous indiquez que cet écosystème met particulièrement en avant la « sound science ». Vous pouvez expliquer ce concept ?

S.F. : Ce terme est arrivé dans le débat public dans les années 80 aux États-Unis, au moment où l’industrie du tabac a vu arriver les premières études portant sur le tabagisme passif. À cette époque, les communicants de Philip Morris ont inventé le concept de « sound science » qui désigne des études menées en laboratoires et dont les résultats seraient reproductibles et très fiables. Ils l’ont opposé au terme de « junk science », qui représente les études épidémiologiques qui tentent de déterminer l’impact d’un produit ou d’une technologie sur la santé ou l’environnement. Par nature, ces études sont difficilement reproductibles, car elles se basent sur l’observation de grands échantillons de personnes et tous les paramètres ne peuvent être contrôlés. Lorsqu’on étudie les personnes sujettes au tabagisme passif au cours de leur vie, on comprend bien que la même expérience ne pourra être refaite en prenant les mêmes personnes, sans les exposer à la fumée ambiante de cigarette ! Le hiatus entre la « sound science » des laboratoires industriels et la science indépendante réalisée dans le monde réel, existe encore aujourd’hui.

Quelles sont les principales fractures entre ces deux formes de science ?

S.F. : Le concept de « sound science » est très utilisé pour opposer la science académique à la science réglementaire par exemple. La première est composée de recherches qui sont publiées dans la littérature savante. Elle est lisible, transparente et critiquable. La seconde est plutôt une mise en pratique de la science, réalisée par l’industrie et conformément aux réglementations, et qui permet aux autorités de permettre ou de refuser la mise sur le marché d’un produit. Il arrive que sur certains sujets, la science réglementaire soit très en retard sur la science académique. Ça s’est vu pour des médicaments autorisés il y longtemps puis retirés du marché, mais aussi pour des pesticides ou bien plus généralement sur la prise en compte des capacités de certaines substances à être des perturbateurs endocriniens. Ce terme existe dans la science académique depuis les années 1990, mais n’a une existence réglementaire en Europe que depuis trois ans. On voit que la science réglementaire peut avoir plus de deux décennies de retard sur la science académique !

On a beaucoup vu cette opposition pendant toute la polémique qui a accompagné les enquêtes d’Envoyé Spécial sur le glyphosate.

S.F. : En fait, cela remonte même à 2015 quand le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé ce désherbant comme cancérogène probable. À partir de là, une machine de guerre s’est mise en place pour donner l’impression que « la science » disait le contraire. Les défenseurs du glyphosate se sont basés sur les agences réglementaires qui continuent de classer ce produit sans danger cancérogène. Ils vont aussi sortir plusieurs éléments de langages qui vont totalement pourrir le débat : « Le CIRC n’évalue pas le risque, mais le danger », ou bien encore « C’est la dose qui fait le poison donc si on boit un verre de glyphosate, on va bien évidement tomber malade ». Tous ces éléments ont été répétés à l’infini avant, pendant et après l’enquête d’Envoyé Spécial avec l’aide de comptes Twitter influents afin de décrédibiliser le travail sur le sujet. On peut rappeler qu’il existe à ce jour cinq méta-analyses suggérant des associations statistiques significatives entre le glyphosate et des cancers du système lymphatique. Pourtant, aucune de ces études ne sont jamais citées par nos « gardiens de la raison ».

Vous indiquez dans le livre que l’idée de la défense de la science, de l’esprit critique et de la rationalité était historiquement des valeurs de gauche. Or, on retrouve parmi ces nouveaux gardiens, des groupes et des personnalités situés plutôt dans le camps ultralibéral. Comment expliquez-vous ce glissement ?

S.F. : Il y a plusieurs raisons à cette trajectoire. La première, c’est que ça reflète un changement dans la structure de la communauté scientifique. Les chercheurs sont de plus en plus incités à travailler avec des sociétés privées et l’organisation de la recherche publique est de plus en plus axée sur l’innovation technique au détriment de la
recherche fondamentale. La seconde, c’est la place de plus en plus importante des ingénieurs, au détriment des chercheurs, dans les mouvements ou les associations d’amateurs de science. Pour Sylvain Laurens qui a étudié le phénomène, ces derniers ont une approche de la science qui est plus tournée vers la résolution de problèmes techniques et la commercialisation de produits, qu’une démarche exploratoire curieuse. Il ne faut pas non plus oublier l’existence d’une véritable croisade libertarienne menée aux États-Unis et dont l’objectif est de substituer la loi du marché à l’action de l’Etat. Ils considèrent que l’existence et la raison d’être d’une technologie sont justifiées si elle est adoptée par le marché. Tous ces gens défendent la science comme vecteur de progrès techniques qui permettrait d’apporter des solutions à tous nos problèmes.

Certaines personnes faisant partie de ce conglomérat semblent pourtant de bonne foi et veulent vraiment défendre la science. Sont-ils des idiots utiles ?

S.F. : Je n’aime pas vraiment cette expression, mais je pense qu’on est tous susceptibles d’être, à un moment donné, un « idiot utile ». Moi aussi, je me suis déjà fait avoir. Il y a quelque temps j’ai donné une interview à Conspiracy Watch sur le thème du glyphosate et à la fin de l’entretien j’ai dit : « bon, malgré tout ce qu’on peut dire, le glyphosate est quand même réputé être l’un des produits les moins problématiques pour la santé ». Le lendemain, j’ai reçu un mail d’un copain épidémiologiste qui me demande sans animosité quelle est ma source pour cette information. Et je me suis rendu compte que je n’en avais pas, mais que j’avais entendu tellement de fois cet « argument » que j’avais fini par l’intégrer de bonne foi.

Vu la prédominance des discours scientifiques biaisés ou orienté sur les réseaux, comment peut-on vraiment bien s’informer et garder une certaine forme d’objectivité ?

S.F. : Tout d’abord, il faut se méfier des fact checking que l’on a pu voir fleurir sur Twitter et qui tentent de trancher des questions extrêmement complexes. Le fact checking est un très bon outil pour vérifier les déclarations d’un politique, mais il n’est pas destiné à trancher des controverses scientifiques ou sociotechniques.
Ensuite, il faut être attentif à qui nous parle sur les réseaux. Un chercheur qui est vraiment spécialisé sur une question et qui participe à la littérature scientifique dans ce domaine en particulier sera toujours plus crédible qu’un scientifique qui n’est pas spécialiste de ce sujet précis, ou de n’importe quel ingénieur, vulgarisateur, ou amateur de science.
Enfin, il ne faut pas hésiter à se demander si une question scientifique engage un choix politique. Le débat sur la 5G est à ce titre très révélateur. Les défenseurs de cette technologie expliquent que les ondes ne sont pas dangereuses et que par conséquent on doit l’utiliser parce que c’est le progrès. Mais on est aussi en droit de se demander si notre société veut bien d’une technologie qui va interconnecter les objets du quotidien et étendre les capacités de surveillance de la population par exemple. Quand on utilise l’autorité de la science pour défendre « le progrès », il est bon de se demander de quel « progrès » il s’agit !

 

Une conspiration contre la liberté spirituelle -Christiane Singer

 

 

Christiane Singer : Un espoir fou au coeur du désespoir 

Christiane Singer  née à Marseille le  et morte le  à Vienne en Autriche, à 64 ans, est une écrivaine, essayiste et romancière française.

Son père était d’origine juive hongroise et sa mère moitié russe et moitié tchèque. À cause de la persécution des juifs, ses parents fuient la Hongrie, puis l’Autriche, et s’installent en France, à Paris, en 1935. Elle naît huit ans après, en 1943, à Marseille.

En 1968, elle rencontre le Comte Georg von Thurn-Valsassina, architecte, qui deviendra son mari, et s’installe en 1973 dans son château médiéval de Rastenberg (Autriche), non loin de Vienne, et y élèvera ses deux fils. Ce château lui inspirera l’œuvre romanesque éponyme en 1996 Rastenberg. Elle organise également sur son domaine des séminaires de développement personnel, dans une maison qu’elle a conçue, et que son mari architecte a construite.

Elle a suivi l’enseignement de Karlfried Graf Dürckheim (Approche des sagesses orientales telle que le Zazen).

Son œuvre et sa réflexion personnelle sont tout entières centrées sur la prise en compte nécessaire du spirituel qui couve dans le cœur de chacun. Elle est un écrivain relativement prolifique, de sensibilité chrétienne imprégnée de sagesse orientale, qui s’abstient de donner des leçons de morale et exclut tout dogmatisme.

Elle fut notamment, en Suisse, lectrice à l’université de Bâle, puis chargée de cours à l’université de Fribourg.

Elle  a écrit une dizaine de roman et sept essai dont  dernier fragment d’un long voyage en 2007 qui est la rédaction du journal des six derniers mois qui lui reste à vivre après l’annonce de sa mort prochaine.

cf présentation sur le site d’Albin Michel

interview donnée au CICNS

Chaque société s’est défendue contre tout ce qui n’est pas son idéologie régnante. Par exemple voir l’affaire Calas pour laquelle Voltaire s’est engagé et qui est une illustration de cette constatation.

Notre société est toujours dominée par une croyance éperdue en la science et tout ce qui est de la rationalité la plus ardue est valorisé.

Deepak Chopra dit que toute société  vit sous une hypnose socialement programmée.

Quand je viens à Paris pour des conférences, moi qui vit en campagne autrichienne, j’entends par exemple  dans les cafés les publicités sirupeuses qui encouragent les cadeaux pour la fête des mères. Abandonnez de tels cadeaux et préférez consacrer du temps et de l’attention à vos mères.

J’ai cette liberté d’être dans cette société et d’y rayonner pour diffuser ce noyau qui nous habite. Plus jeune j’ai été un moment séduite par des actions contre ces dérives de nos sociétés sans spiritualité mais j’ai perçu que brandir des pancartes n’était que refléter les grimaces de l’adversaire.

Je défends cette contamination de lumière et témoigne de cette lumière. Je rends hommage au religieux, ce noyau indestructible. On peut le recouvrir de gravats mais il est toujours là.

Au coeur des pires répressions, ce coeur de la personne résiste. J’ai plaisir de parler de ce qui m’habite. Le fondamentalisme est autant dans l’anti-religieux que dans le religieux.

Il y a une chasse aux sorcières contre ceux qui se rassemblent pour parler de Dieu et les français se sont fait les chantres du matérialisme.

Il faut lire « Joe Bousquet, une vie à corps perdu » d’Edith de la Heronnière [pour découvrir la vie intense d’un jeune dandy qui eut les jambes brisées le 27 mai 1918 à Vailly et passera 32 ans dans une chambre aux volets clos à Carcassonne. Il décide de vivre le plus intensément possible en arpentant ses « territoires intérieurs ». Une étrange alchimie s’opère alors à travers l’écriture, l’amitié et l’amour. Bousquet entreprend de « changer en or le plomb de son malheur » et « d’habiter souverainement la douleur ». La morphine, l’opium, la cocaïne, ses « tisanes de sarments », dont il se sert pour soulager ses souffrances, lui tiennent dangereusement compagnie.]

Je suis désespérée par les enfants qui sont massacrés dans les écoles où il n’y a aucune éducation de l’être, aucun agrandissement de l’être.

 

Les soulèvements de la Terre : acte 1 – rassemblement des Vaîtes à Besançon le 27 mars 2021

Les Soulèvements de la Terre – Acte 1, terres des Vaites

Un article du 30 mars sur Reporterre  et quelques photos du site les soulèvements de la terre .

Reportage — Étalement urbain

À Besançon, mobilisation contre l’urbanisation « écocide » des terres des Vaîtes

La première manifestation du mouvement « Les soulèvements de la terre », qui veut stopper l’artificialisation des sols par des occupations et des blocages, a eu lieu à Besançon sur le site du jardin des Vaîtes. Un espace maraîcher menacé par un projet « écoquartier ».

  • Besançon (Doubs), reportage

Des terres fertiles, historiquement maraîchères et occupées par de nombreux jardiniers sont en sursis, menacées par un projet « d’écoquartier » d’une superficie de 23 hectares. C’est pour les défendre que se sont rassemblées 650 personnes samedi 27 mars. Lors de cette première mobilisation de la campagne nationale Les soulèvements de la terre, la manifestation a cheminé du centre vers le quartier des Vaîtes, trois kilomètres plus loin, un écrin de verdure en pleine ville.

La municipalité de Besançon souhaite y construire des logements depuis presque cinquante ans. L’opposition s’est renforcée à mesure que le chantier s’accélérait. Plusieurs décisions de justice ont suspendu les travaux en attendant un jugement sur le fond et le site a été occupé en juin 2020 pour quelques mois à la suite de la « journée contre la réintoxication du monde ».

Un jardinier aux Vaîtes.

Anne Vignot, élue maire sous l’étiquette Europe Écologie — Les Verts aux dernières élections, souhaite « revisiter » le projet sans l’abandonner. Elle a instauré un groupe d’experts sur l’environnement et le climat, le Geec, sur le modèle du Giec [1] pour évaluer la pertinence de ce futur écoquartier. Leur rapport s’avère très critique, notamment sur l’aspect écologique, mais il n’a pas pu recueillir assez d’informations pour estimer s’il y avait un réel besoin de logements. Le projet ouvre pourtant la voie à l’urbanisation — moindre et plus vertueuse — de ces terres, dans la lignée du programme présenté par la majorité. Le sort des Vaîtes sera fixé en septembre, après une consultation numérique (en cours) et une conférence citoyenne à venir.

Les terres sont menacées par la construction d’un « écoquartier ».

« Le projet de bétonisation des Vaîtes est un projet écocide »

Pour les manifestants présents, l’heure n’était plus au compromis, ni à l’attente. « Nous réaffirmons que le projet de bétonisation des Vaîtes est un projet écocide, inutile, et qu’il doit être totalement abandonné et pas revu à la baisse ou réaménagé. Nous n’avons plus le luxe de nous satisfaire d’une destruction moindre face aux défis environnementaux. Si les travaux devaient reprendre, nous serions mobilisé·es pour nous y opposer », prévenait l’appel signé par plus de soixante organisations locales.

« C’est maintenant ou jamais qu’il faut s’organiser pour reprendre en main la terre », clamait Basile à l’arrivée aux Vaîtes, juché sur un petit tracteur rose. Il s’est attardé sur la philosophie de la campagne Les soulèvements de la terre : « Les luttes contre les différents projets d’artificialisation sont assez dispersées et disparates. On avait envie de prendre le marteau pour tous taper ensemble sur le même clou. » Pas de bla-bla, mais des actions. « Soit des prises de terres comme aujourd’hui, soit des blocages d’industries qui dévorent et bétonnent la terre », a-t-il poursuivi avant de décliner les prochains rendez-vous, calés sur plusieurs mois.

Claire Arnoux, présidente des Jardins des Vaîtes.

« On s’est indignés, on a voulu résister en faisant de la désobéissance civile et maintenant on se soulève collectivement contre ces enjeux d’accaparement et d’artificialisation, a enchaîné Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne. Parce que demain, il faudra que l’on soit davantage de paysannes et de paysans pour produire en quantité, en qualité et protéger nos biens communs. »

Sur le tracteur se sont succédé bien des militants : une paysanne du Jura, des émissaires de la Zad de la Colline, « la première de Suisse », les jardins de l’Engrenage, qui occupent une friche à Dijon, Miramap, qui aide des paysans à s’installer, le collectif de lycéens et d’étudiants bisontins les Eco-lié.e.s, qui organisent les marches pour le climat, Extinction Rebellion, qui avait initié l’occupation des Vaîtes l’été dernier avec ANVCOP21, l’union locale Solidaires pour qui « il est illusoire de croire qu’il puisse y avoir une justice sociale sans justice climatique », un maraîcher qui participe à un regroupement de fermes qui produisent et vendent leurs semences, l’association Les Jardins des Vaîtes

La journée, qui était également dédiée aux Lentillères, « une lutte sœur » à Dijon, s’est terminée avec des visites des jardins, un spectacle, quelques notes de musique, une conférence… tandis que le petit tracteur rose préparait une nouvelle parcelle de terre à cultiver.

C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité.


Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

  • celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Le journal n’appartient pas à un milliardaire ou à une entreprise; Reporterre est géré par une association d’intérêt général, à but non lucratif. Nous pensons qu’un média doit informer, et non être un outil d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers.
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En résumé, Reporterre est un exemple rare dans le paysage médiatique : totalement indépendant, à but non lucratif, en accès libre, et sans publicité.
Le journal emploie une équipe de journalistes professionnels, qui produisent chaque jour des articles, enquêtes et reportages sur les enjeux environnementaux et sociaux. Nous faisons cela car nous pensons que la publication d’informations fiables, transparentes et accessibles à tous sur ces questions est une partie de la solution.

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Radio Bip -Les Soulèvements de la Terre » – Aux Vaîtes et aux Lentillères, défendre les terres » à #Besançon

La planète des singes – La technoscience contre l’agriculture paysanne -Jean-Pierre Berlan

 

Le cas du maïs hybride : un mensonge historique des agronomes

Jean-Pierre Berlan est un économiste, ancien directeur de recherche en sciences économiques à l’Institut national de la recherche agronomique à Montpellier. Il est membre du conseil scientifique d’Attac France.

Il a développé, notamment aux côtés de la Confédération paysanne et d’ATTAC, une réflexion très critique envers l’évolution des pratiques actuelles des biotechnologies qu’il accuse d’être devenues des « sciences de la mort » contrairement à leur étymologie qui signifie « sciences de la vie ».

Il participe activement au débat autour des OGM et à la controverse sur les brevets du vivant. Il considère que le but des industriels des biotechnologies est de stériliser les espèces pour substituer au cycle de la reproduction celui de la production4. Il dénonce « le pillage et la marchandisation des ressources génétiques de la planète opérés par les États-Unis et l’Europe »

émission sur Radio Zinzine – racine de moins un : Jean-Pierre Berléan  (à partir de 4: 40)

 

 

sur : Et vous n’avez encore rien vu -27/08/2019

pour Jean-Pierre Berlan, ancien économiste de l’INRA, la confiscation du vivant à des fins de profit ne date pas d’hier.

Dans La Planète des clones (éd. La Lenteur, 2019), il montre que la grande innovation agronomique du XXe siècle, le maïs hybride, relève de la même logique : faire croire que les semences mises au point par des chercheurs sont plus productives que le grain récolté dans les champs. Ce livre se lit comme une enquête policière et démasque l’imposture du progrès le plus célébré de la science agronomique.

Les êtres vivants se reproduisent et se multiplient gratuitement.

Le principe de la Vie s’oppose donc à la poursuite du Profit.

La Vie existe par la singularité de chaque organisme, tandis que l’industrie s’impose par l’uniformité des marchandises.

Pour le capitalisme industriel, la Vie est donc doublement sacrilège.

Depuis la Révolution industrielle, réparer ce double sacrilège est une tâche essentielle des sciences agronomiques et de sa discipline phare, la sélection – devenue « amélioration génétique ». Cet ouvrage vise à montrer qu’en dépit des désastres qui s’accumulent en matière d’agriculture, d’alimentation et de santé, cette tâche s’impose si impérieusement aux scientifiques qu’elle leur enlève tout esprit critique.

La Révolution industrielle ne s’est pas limitée à l’utilisation d’une source nouvelle d’énergie, le charbon. Elle a également induit une transformation de la plupart des activités, et a fini par toucher tous les aspects de la société. Pendant un certain temps, l’agriculture et la paysannerie ont semblé y échapper car la machine à vapeur encombrante, lourde, peu mobile, ne pouvait aisément remplacer les chevaux dans les champs. Non seulement la Première Guerre mondiale décime la paysannerie, mais surtout elle accouche de trois innovations industrielles: les explosifs-engrais, les gaz de combat-pesticides et les chars de combat-tracteurs qui vont liquider la paysannerie, fondement des sociétés humaines depuis 10 000 ans. La « mort de la paysannerie est le changement social le plus spectaculaire et le plus lourd de conséquences de la seconde moitié du XXe siècle, celui qui nous coupe à jamais du monde passé », écrit l’historien Eric Hobsbawm.

Si les champs ont échappé un temps au capitalisme industriel, ce n’est pas le cas des plantes et des animaux que les sélectionneurs se sont efforcés d’adapter aux marchés de masse en formation, tout en créant une nouvelle source de profit : l’hérédité. Dès la fin du XVIIIe siècle, les premiers sélectionneurs professionnels, les éleveurs anglais Bakewell (1726-1795) et autres frères Collins, ne se contentent plus de sélectionner leur cheptel pour satisfaire la demande croissante de viande et de laine et accroître la rentabilité de leurs domaines. Ils s’attachent à quelque chose de nouveau : le profit qu’ils peuvent tirer du « sang » de leurs animaux. Ces éleveurs et hommes d’affaire créent de célèbres races de bovins et d’ovins, en définissent les standards, et reprennent pour leur cheptel le dispo­sitif bureaucratique de contrôle du « sang » des chevaux de course mis en place au cours du siècle écoulé par les aristocrates anglais : seuls les animaux dont le pedigree est inscrit au Livre des Origines appartiennent à la caste (Russell, 1986).

Dans le cas des plantes, dès le début du XIXe siècle, en Angleterre, des gentilshommes fermiers pratiquent pour les céréales la sélection par « isolement » qui assure l’uniformité des cultures. Mais contrôler les « saillies » des plantes et faire du « sang » des végétaux – on rencontre parfois cette métaphore – un monopole et une source de profit sont des tâches autrement difficiles. Ceci moins pour des raisons techniques que politiques. Car il s’agit d’interdire de semer le grain récolté, la pratique fondatrice de l’agriculture, et quelque part, de notre humanité; de démêler ce que la Vie confond, de séparer la production de la reproduction; idéalement de stériliser le grain récolté par un moyen quelconque – réglementaire, administratif, légal, biologique – pour faire de la reproduction une marchandise. Un objectif aussi mortifère et insensé ne peut aboutir qu’après une profonde transformation de la société, une exténuation de ses valeurs morales et humaines, une atrophie de l’espace public et de l’autonomie paysanne. Avec le brevetage du vivant, en cours depuis quelques décennies, cette tâche est désormais presque achevée pour les plantes et les animaux. Et elle a commencé pour les humains.

Dans un monde où les paysans étaient de loin majoritaires, où le vivant relevait du sacré et où la production de semences était entre les mains de petites entreprises, sans pouvoir économique ni politique, cet objectif était inaccessible. Il ne pouvait être atteint que masqué, par des moyens obliques, y compris aux yeux de ceux qui étaient chargés de le faire advenir. En divisant minutieusement le travail agricole pour remplacer les paysans autonomes par des techno-manants enfermés dans des filières étroitement spécialisées; en confiant les semences (sources de vie) aux fabricants de pesticides (herbicides, fongicides, insecticides, gamétocides, nématicides, bactéricides, acaricides, ovocides, molluscicides, etc.)…

La dynamique du capitalisme industriel impliquait, à terme, de faire en sorte que l’agriculteur ne puisse pas semer le grain qu’il récolte et qu’il soit obligé d’acheter ses semences. Tous les moyens d’Etat ont été, sont et seront utilisés pour y parvenir – scientifiques, administratifs, réglementaires, juridiques, économiques, policiers. Le plus décisif est scientifique: stériliser le grain récolté.

« Si l’agriculteur, écrit George Shull, l’inventeur du maïs hybride, veut reproduire les résultats splendides qu’il a obtenu avec le maïs hybride, son seul recours est de retourner chaque année auprès du même hybrideur (sélectionneur) auprès de qui il s’est procuré ses semences l’année précédente » (1946). Et pourtant, la propagande a réussi à faire de cette technique tournée contre les paysans, les peuples et la vie, le symbole des bienfaits de la Science au service des agriculteurs, de l’intérêt public et de l’humanité. […]

Dès l’origine, les généticiens, sélectionneurs et agronomes se contentent d’une explication bancale de l’hétérosis ou vigueur hybride…

Si bancale qu’en 1997, le Centre international d’amélioration du maïs et du blé (connu sous le signe Cimmyt) organise un colloque international sur l’hétérosis dans les cultures, car, indique l’appel à contributions, « nous comprenons mal (relatively little) la génétique, la physiologie, la biochimie, et les bases moléculaires de la vigueur hybride ». Ce que confirmeront tous les participants théoriciens. Arnel Hallauer, membre de l’Académie des sciences, reconnaît même : « La base génétique exacte de l’hétérosis ne sera peut-être jamais connue ou compréhensible » (Hallauer, 1997, p. 346). Si bancale que les hagiographes eux-mêmes sont tracassés par le doute.

Je ne compte pas en rester, comme les sélectionneurs et généticiens depuis un siècle, au constat d’une « étrange » lacune théorique que des tombereaux d’articles et de livres sur les fondements génétiques du maïs hybride pourraient un jour combler. Trop de forêts ont déjà été détruites en vain. Puisque depuis un siècle des généticiens et sélectionneurs extrêmement compétents, intellectuellement agiles, intimement convaincus que leur dévotion au Progrès scientifique sert les agriculteurs, l’intérêt public et l’humanité, et disposant maintenant des formidables outils de la génétique moléculaire, n’ont pu trouver une explication génétique à cette hétérosis sur laquelle la sélection moderne repose, c’est que – soyons logiques – la question n’est pas (ou n’est pas seulement) génétique. Il faut donc procéder autrement.

J’adopterai dans mon enquête sur cette innovation au-dessus de tout soupçon quatre principes méthodologiques : je m’intéresserai en priorité à ce que le Généticien-Sélectionner fait ou préconise de faire, plutôt qu’à ses constructions théoriques et aux justifications qu’elles apportent; je m’efforcerai de toujours vérifier le rapport entre les mots et expressions qu’il emploie et la réalité qu’ils désignent, pour éliminer les contresens et les confusions ; je rattacherai systématiquement les connaissances scientifiques à leur contexte historique ; enfin, je ne perdrai pas de vue les objectifs qu’assigne le capitalisme industriel.

La Fabrication du consentement vu du côté américain puis français

 

du côté américain  avec Noam Chomsky et Edward Herman :

sur Acrimed 28/11/2008

 

L’ouvrage de Noam Chomsky et Edward Herman, Manufacturing consent, vient de reparaître dans sa version intégrale sous le titre La fabrication du consentement : une nouvelle édition revue et actualisée, une nouvelle traduction [1] aux Editions Agone.

On lira ci-dessous, précédé d’une rapide présentation du livre, de très larges extraits (reproduits avec l’autorisation de l’éditeur) de l’analyse de l’un des filtres du « modèle de propagande » proposé par les auteurs : le filtre constitué par les sources d’information.

Présentation de l’éditeur

« Dans cet ouvrage, désormais un classique outre-Atlantique (1988, rééd. 2002), les auteurs présentent leur « modèle de propagande », véritable outil d’analyse et de compréhension de la manière dont fonctionnent les médias dominants. Ils font la lumière sur la tendance lourde à ne travailler que dans le cadre de limites définies et à relayer, pour l’essentiel, les informations fournies par les élites économiques et politiques, les amenant ainsi à participer plus ou moins consciemment à la mise en place d’une propagande idéologique destinée à servir les intérêts des mêmes élites.

En disséquant les traitements médiatiques réservés à divers événements ou phénomènes historiques et politiques (communisme et anticommunisme, conflits et révolutions en Amérique Latine, guerres du Vietnam et du Cambodge, entre autres), ils mettent à jour des facteurs structurels qu’ils considèrent comme seuls susceptibles de rendre compte des comportements systématiques des principaux médias et des modes de traitement qu’ils réservent à l’information.
Ces facteurs structurels dessinent une grille qui révèle presque à coup sûr comment l’inscription des entreprises médiatiques dans le cadre de l’économie de marché en fait la propriété d’individus ou d’entreprises dont l’intérêt est exclusivement de faire du profit ; et comment elles dépendent, d’un point de vue financier, de leurs clients annonceurs publicitaires et, du point de vue des sources d’information, des administrations publiques et des grands groupes industriels. »

du côté français avec Pierre Chazal sur Agoravox -14/12/2020

Dans un entretien donné au Monde diplomatique datant du mois d’août 2007, l’intellectuel américain Noam Chomsky répondait ainsi à une question sur le fonctionnement du contrôle de la pensée dans une société démocratique : « Dans les pays totalitaires, l’Etat décide de la ligne à suivre et chacun doit ensuite s’y conformer. Les sociétés démocratiques opèrent autrement. La ligne n’est jamais énoncée comme telle, elle est sous-entendue. On procède, en quelque sorte, au lavage de cerveaux en liberté. Et même les débats passionnés dans les grands médias se situent dans le cadre des paramètres implicites consentis, lesquels tiennent en lisière nombre de points de vue contraires. Le système de contrôle des sociétés démocratiques est fort efficace ; il instille la ligne directrice comme l’air qu’on respire. On ne s’en aperçoit pas, et on s’imagine parfois être en présence d’un débat particulièrement vigoureux. Au fond, c’est infiniment plus performant que les systèmes totalitaires. »

« Davos, le Forum économique mondial, travaille à l’intégration économique planétaire, mais dans le seul intérêt des financiers, des banques et des fonds de pension. Puissances qui contrôlent aussi les médias. C’est leur conception de l’intégration globale, mais au service des investisseurs. Les médias dominants considèrent que cette intégration est la seule qui mérite, en quelque sorte, l’appellation officielle de mondialisation. (…) Dans ce monde, il existe des institutions tyranniques, ce sont les grandes entreprises. C’est ce qu’il y a de plus proche des institutions totalitaires. Elles n’ont, pour ainsi dire, aucun compte à rendre au public, à la société ; elles agissent à la manière de prédateurs dont d’autres entreprises seraient les proies. Pour s’en défendre, les populations ne disposent que d’un seul instrument : l’Etat. Or ce n’est pas un bouclier très efficace car il est, en général, étroitement lié aux prédateurs. »

L’avantage d’une presse qui peine à vendre, c’est qu’elle n’a, du coup, plus de comptes à rendre à ses lecteurs. Si une feuille de chou comme Libération peut accuser coup sur coup neuf millions (2018) puis six millions (2019) d’euros de pertes sans mettre la clé sous la porte, c’est que sa survie économique ne dépend plus de son lectorat mais du bon vouloir de ses bailleurs, à savoir ici l’Etat (six millions et demi de subventions versées en 2017) et le groupe Altice (qui s’est engagé à éponger les cinquante millions d’euros de dettes du journal). Pour la petite histoire, son PDG Patrick Drahi qui possède également L’ExpressRMC et BFM TV a fait entrer son fidèle lieutenant Bernard Mourad dans l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron en octobre 2016 en guise de remerciement pour avoir donné le feu vert, en 2014, au rachat de Numéricable par SFR Presse dont le PDG deviendra dans la foulée… Bernard Mourad.

Le journal Le Monde, un peu moins mal en point, avait toutefois reçu en 2017 la bagatelle de cinq millions d’euros d’aides publiques. Au titre de son supplément Afrique, le quotidien a également perçu depuis 2014 quatre millions de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates, donations en constante progression année après année. L’effet Macron ? Invité sur RTL le 12 décembre 2017, le philanthrope américain saluait le leadership du nouveau président français dans la lutte contre le réchauffement climatique au moment même ou Trump retirait les USA de l’Accord de Paris. Reçu à l’Elysée le 17 avril 2018, le couple se réjouissait à nouveau « de la relation que nous avons et de notre engagement grandissant pour améliorer la situation des pays en voie de développement. »

Le tirage et les ventes du Parisien sont, bien évidemment, en chute libre depuis de nombreuses années, mais le titre a d’ores et déjà touché sa quote-part des 483 millions d’aides exceptionnelles de l’Etat au nom de « l’importance du pluralisme » voulu par le chef de l’Etat.

il s’agit de maintenir tout au long de l’année un bruit de fond informationnel suffisamment fourni et homogène pour que dès qu’une télé s’allume, qu’une page internet s’ouvre ou qu’un ami ait la mauvaise idée ramener Le PointL’Obs ou L’Express à la maison, le nouvel homme libre qui n’avait rien demandé à personne soit rattrapé par la machine.

On n’échappe jamais totalement à Big Brother. Quelque soit le chemin qu’on choisisse pour s’émanciper du monde virtuel bâti patiemment par les médias pour faire concurrence au réel, il arrive toujours un moment où l’attention se relâche, où l’on met le pied dans une flaque. Et alors, très vite, si l’on n’y prend pas garde, c’est la rechute immédiate, la plongée en apnée dans l’univers impitoyable du narratif médiatique.

Témoins et garants de la légitimité des ébats, les médias corrompus et subventionnés doivent quant-à-eux s’assurer que personne n’ait oublié son carton d’invitation et que les déplaisants qui voudraient gâcher la cérémonie soient marqués au fer rouge ou enfermés dans la cave. L’usine P4 du consentement, inaugurée il y a de nombreuses années déjà, tourne désormais à plein régime et produit des résultats (41% de sondages favorables à Macron, 40% de Français prêts à se faire vacciner) dont l’ex-URSS serait verte de jalousie. Pour reprendre les mots de Noam Chomsky : « Comment se fait-il que nous disposions d’autant d’informations, mais que nous sachions si peu ? » Eléments de réponse par quelques tactiques médiatiques éprouvées à l’efficacité reconnue, et que cette campagne de 2020 aura permis de pousser à leur paroxysme.

Pour lire l’article 

 

 

 

Jean-Jacques Rousseau : « Rentrons en nous-même -Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix « 

 

la question religieuse chez Jean-Jacques Rousseau –     Adrien Boniteau-

En 1762 paraissent à la fois l’Émile et Du Contrat social. Les deux ouvrages font scandale et sont vivement contestés, tant par les autorités politiques et religieuses que par la plupart des philosophes des Lumières. En particulier, le chapitre IV de l’Émile, connu sous le nom de Profession de foi du vicaire savoyard.

Comme l’a montré Bernard Cottret, la religion chrétienne entre au XVIIIe
siècle dans une véritable « crise de l’incarnation (Bernard Cottret, Le Christ des Lumières. Jésus de Newton à Voltaire, éd. du Cerf, Paris, 2011, p. 173-186 ». Le Jésus Fils de l’homme est préféré au Jésus Fils de Dieu, le Jésus de l’Histoire au Jésus de la théologie, le christianisme comme morale au christianisme comme religion.

Après de vains raisonnements et de multiples tentatives pour sortir, par la raison,de son doute radical, le vicaire savoyard parvient finalement à une solution : écouter sa « voix intérieure » (Jean-Jacques Rousseau, Profession de foi du vicaire Savoyard, Flammarion, Paris, 2010, p. 53.v[3] Ibid., p. 73)

Rousseau assure que la vraie religion ne vient pas de l’entendement mais du cœur. Le même refus de rendre la religion raisonnable pousse Rousseau à réfuter conjointement les théologiens, qui construisent des dogmes par leur intellect, et les philosophes, qui tentent de réfuter ces mêmes dogmes
par la raison.

La conception rousseauiste de la religion naturelle implique une injonction : l’introspection. « Rentrons en nous-même »

« Conscience ! conscience ! instinct divin,immortelle et céleste voix ; guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fait l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m’égarer d’erreurs en erreurs à l’aide d’un entendement sans règle et d’une raison sans principe. »

La morale et les actes de Jésus sont l’incarnation la plus parfaite de la religion naturelle. Ainsi, comparant Socrate et Jésus, Rousseau admet : « Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort
de Jésus sont d’un Dieu ».

Le Fils de l’homme se voit donc nier sa divinité humaine, au profit de son humanité divine : Jésus dévoile les potentialités morales de tout être humain, la part divine, christique, de chaque homme.

Si la religion naturelle et, partant, le christianisme sont si élevés d’un point de vue individuel et moral, ils sont cependant inappropriés à la vie politique collective. Dans le chapitre VIII Du Contrat social, intitulé « De la religion civile », Rousseau montre que la religion « peut […] se diviser en deux espèces, savoir, la Religion de l’homme et celle du Citoyen ». Mais la « Religion de l’homme ou le Christianisme, non pas celui d’aujourd’hui, mais celui de l’Évangile », contrairement aux religions antiques qui poussaient au patriotisme, incite au mépris des affaires publiques.

La religion civique ne saurait donc être chrétienne : elle doit porter sur les choses de ce monde (la République des citoyens), non sur les choses de l’au-delà (le Royaume de Dieu).

Ne confie-t-il pas lui même : « je suis chrétien, et sincèrement Chrétien, selon la doctrine de l’Évangile. Je suis Chrétien non comme un disciple des Prêtres, mais comme un disciple de JésusChrist». Rousseau, Lettre à Christophe de Beaumont, cité in Cottret, Le Christ des Lumières, op. cit., p. 179.

A propos des vaccins « OGM » en particulier et des vaccins covid-19 en général

sur l’Usine Nouvelle -27/11/2020 – les explications d’Axel Kahn, généticien et spécialiste de l’éthique Axel Kahn, par ailleurs président de la Ligue contre le cancer.

Quelle est la spécificité des vaccins adénovirus recombinants ?

Ils utilisent de l’adénovirus humain, d’autres de l’adénovirus de singe, le vaccin russe Spoutnik fait les deux. Ils font appel à des virus vivants que j’ai moi-même beaucoup utilisés dans ma carrière de chercheur pour de la thérapie génique. J’avais notamment publié un article dans Nature montrant en quoi il était possible d’envisager la thérapie génique contre la myopathie de Duchenne. Dans mon équipe, le gène codant la protéine manquante avait été introduit dans un adénovirus recombinant.

Un vaccin OGM serait une première dans l’histoire des vaccins ?

Il n’en existe strictement aucun pour les humains [Actualisation du 3 décembre par la rédaction: Les vaccins d’AstraZeneca, J&J et Spoutnik ont été développés sur la base de la plate-forme utilisée par J&J pour son vaccin contre Ebola. Commercialisé depuis mai, ce vaccin – tout comme son concurrent du laboratoire MSD six mois plus tôt – a été génétiquement modifié pour contenir une protéine du virus Ebola. Tous deux disposent d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, réservée à des circonstances exceptionnelles, et doivent encore fournir des preuves supplémentaires]. Mais des virus recombinants ont été utilisés par le passé pour vacciner des animaux : cela avait permis de stopper en France la propagation de la rage transmise par les renards en dispersant par voie aérienne des appâts imbibés de « vaccine recombinante », grâce à une innovation du laboratoire français Transgene.

Cette technologie peut-elle avoir un impact sur le patrimoine génétique, l’ADN du patient ?

Normalement l’adénovirus ne s’intègre pas dans le génome, contrairement à d’autres vecteurs. Et il y a très rapidement une immunisation, le vecteur est rapidement rejeté. D’après les essais cliniques des vaccins à adénovirus recombinants, on voit que cela provoque parfois une réaction importante, mais pas de signes inquiétants. Un cas de symptômes plus sérieux a néanmoins été noté avec le vaccin AstraZeneca, une “myélite”, atteinte de la moelle épinière avec signe neurologiques réversibles. Elle a entrainé un arrêt provisoire des essais de phase 3.

Pourquoi suscitent-ils plus de méfiance alors que la thérapie génique, promue par le Téléthon et qui fait aussi appel à des technologies OGM, est pour sa part déjà utilisée en médecine?

On l’accepte pour soigner des maladies graves, alors que la mortalité du Covid-19 est de 0,05 %. Cela reste une thérapie utilisée presque dans un protocole compassionnel. Le premier médicament de thérapie génique autorisé, malheureusement devenu hors de prix [le Zolgensma de Novartis, ndlr] offre des améliorations cliniques très nettes pour les enfants atteints d’atrophie musculaire spinale, même si cela n’entraîne pas une guérison. Mais entre cela et un vaccin proposé à des centaines de millions de personnes, on n’est pas dans le même ordre de grandeur.

N’aurait-il néanmoins pas fallu des essais cliniques plus longs et robustes ?

Je peux comprendre la hâte avec laquelle on met en œuvre ces vaccins, car la présence du Covid-19 est mortifère pour les pays. On ne vit pas avec, on n’arrive pas à s’en sortir, les Etats-Unis n’ont jamais quitté une circulation active, ils déplorent 260 000 morts annoncés, sans doute 100 000 de plus. La société et l’économie sont bouleversées. Pour disposer d’une immunité collective, il faut prendre le petit risque d’un vaccin rapidement développé. Tout en restant très attaché au concept de la médecine basée sur des preuves et à la pharmacovigilance.

Les différentes étapes de l’essai vaccinal en procédure classique :

Les essai précliniques

Les vaccins sont d’abord étudiés en laboratoire et testés chez l’animal. Cette étape indispensable ne préjuge pas des résultats chez l’homme.

Les essais cliniques

La phase I (innocuité) dure de un à deux ans. Elle a pour objectif de déterminer

  • L’innocuité du candidat-vaccin chez l’homme : provoque-t-il des effets indésirables sérieux ?
  • Sa tolérance : comment le corps réagit-il au produit ?
  • Son immunogénicité : le candidat-vaccin génère-t-il une réponse immunitaire ?

La phase IIA (immunogénicité et dosage) dure de un à deux ans. Les essais sont réalisés sur un très petit nombre de volontaires.

  • On continue à vérifier la tolérance et l’innocuité du candidat-vaccin.
  • On continue à surveiller son immunogénicité.
  • On cherche à établir la dose optimale de vaccin à utiliser.

La phase IIB, encore appelée « preuve de concept » ou « validation de principe », dure de deux à cinq ans. Les essais sont réalisés sur un nombre plus élevé de volontaires et ont pour objectif de déterminer si :

  • Le vaccin procure bien une protection durable contre l’infection
  • La stratégie vaccinale (A quel moment, quelle dose, quelle fréquence adopter ?) est susceptible de fonctionner pour réduire le risque de transmission du pathogène
  • Un essai de phase III est envisageable

La phase III (efficacité et bénéfices/risques) dure de trois à cinq ans. Des essais testent sur des centaines, voire des milliers, de personnes le rapport bénéfices/risques du vaccin. Ces études pivots permettent de définir les conditions et les précautions d’emploi du vaccin et, à terme, de poser des demandes d’AMM auprès des agences du médicament.

Deux étapes de recherche peuvent être associées (essai de phase I/II par exemple), ce qui permet d’accélérer un peu le processus.

Les Agences du médicament examinent l’ensemble des éléments disponibles, autorisent ou non la commercialisation, définissent le cadre et les conditions d’utilisation du vaccin.

Le CTV élabore la stratégie vaccinale (quelles populations vacciner) en fonction des données épidémiologiques, des études bénéfice-risque individuel et collectif et d’études médico-économiques. Il propose aussi des adaptations pour la mise à jour du calendrier vaccinal.

Phase IV : Quand un vaccin est commercialisé, il entre en phase de pharmacovigilance, parfois appelée phase IV. Patients et médecins sont incités à déclarer des effets secondaires non signalés aux instances de surveillance (en France, l’ANSM). Cette phase dure tant que le vaccin reste commercialisé.

Les vaccins OGM, retour sur une décision en catimini au Parlement européen

interview de Michèle Rivasi le 7/9/20 sur France Soir

Michèle Rivasi, est députée européenne depuis 2009, et membre d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV).  Elle est spécialiste des questions de santé environnementale et de santé publique au Parlement européen où elle mène un combat sans relâche pour la transparence et l’accès aux données et à l’information, contre les lobbys qui nous empoisonnent : agro-alimentaire, chimique, pharmaceutique.  Elle est professeure agrégée de sciences naturelles et titulaire d’un DEA en didactique des sciences.   

Ce 10 juillet a été voté en catimini au parlement européen sans vrai débat démocratique, en urgence, une loi sur les vaccins OGM qui pourrait nous impacter tous.  Michèle Rivasi nous explique.

Cette loi vise à alléger les exigences préalables aux démarrages d’essais cliniques avec des médicaments consistant ou contenant des OGM. Le texte a été adopté à une large majorité de 505 voix pour, contre 67 et 109 abstentions. Nous sommes près de 10 % des membres du Parlement européen à avoir voté contre, dont la quasi-totalité des eurodéputés français EELV.

Ce texte dangereux, dispense notamment les fabricants de ces traitements et vaccins basés sur des OGM à fournir l’étude d’évaluation des risques environnementaux et de biosécurité préalable à tout demande d’essai clinique et de mise sur le marché de tels médicaments que demandait jusqu’ici la législation OGM.

Tout part de la publication le 17 juin par la Commission Européenne de sa stratégie vaccins contre la Covid-19 de l’UE.

Suit alors, fin juin, l’information qu’une proposition de modification de règlement – proposée par la Commission Européenne, car c’est elle qui a le « pouvoir d’initiative » législatif – va être soumis au vote du Parlement via une procédure d’urgence.

Cette procédure d’urgence permet d’éviter de passer l’étape de la discussion et du vote en Commission Environnement du Parlement Européen et d’aller directement en plénière.

On court-circuite ainsi un premier niveau de débat politique. Ensuite, en plénière, le vote de cette résolution d’urgence s’est lui également déroulé sans débat public.

De son côté, le Conseil des Etats-Membres a voté le texte de la Commission le 3 juillet. Ensuite, lors de notre séance plénière de juillet, la seule de l’été, donc l’unique chance de faire adopter le texte avant septembre, le texte soumis par la commission européenne a donc été adopté le vendredi 10 juillet tel quel par le Parlement, sans modification, afin de ne pas retarder son application, effective depuis le 15 juillet.

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL  -adoption par la commisssion le 17 juin publiée le 17 juiillet 2020 et relatif à la conduite d’essais cliniques réalisés avec des médicaments à usage humain contenant des organismes génétiquement modifiés ou consistant en de tels organismes et destinés à traiter ou prévenir la maladie à coronavirus, ainsi qu’à la fourniture de ces médicaments.

document législatif consolidé 10 juillet 2020 première lecture

(Étant donné l’accord intervenu entre le Parlement et le Conseil, la position du Parlement correspond à l’acte législatif final, le règlement (UE) 2020/1043.)

 

 

 

UNE ENQUÊTE DANS LE MONDE DES MAGNÉTISEURS, PAR UN MÉDECIN GÉNÉRALISTE.

Denis Piotte  (Avec la contribution de Jacques Kopferschmitt (Préface)

Denis Piott est médecin généraliste à Valdoie (90)

Jacques Kopferschmitt est Professeur, MD, PhD, Président du CUMIC, Université de Strasbourg, CHU Strasbourg, Strasbourg, France

Le Professeur Jacques Kopferschmitt est Interniste et Réanimateur Médical, il a dirigé le pôle des Urgence et Réanimation, et maintenant il est chargé de mission sur les T.C. Il est professeur de Thérapeutique Médicale, ce qui l’a orienté vers un pluralisme d’approche des préoccupations de Santé, notamment en innovant par l’introduction des Thérapies complémentaires au premier et deuxième cycle des études de Médecine. Il est responsable de l’enseignement de l’Acupuncture, de l’Auriculothérapie et de l’Hypnose Clinique. Il est vice-président du Groupe d’Évaluation des Thérapies complémentaires Personnalisées (GETCOP). En fondant l’association des Thérapies complémentaires aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, il coordonne l’introduction, l’enseignement et la recherche et a organisé de nombreux colloques à l’université. Il préside actuellement le Collège Universitaire de Médecine Intégrative et Complémentaire (CUMIC).

  • Éditeur : Christine Bonneton (6 janvier 2021)
  • Broché : 175 pages

 

 

Alors que la médecine conventionnelle connaît des progrès fantastiques, de
plus en plus de nos concitoyens se tournent vers des thérapies complémentaires comme celles proposées par les guérisseurs-magnétiseurs-barreurs de feu pour soulager des douleurs ou apaiser des souffrances.

Par une approche à la fois anthropologique et médicale, le Dr Denis Piotte s’interroge dans cet ouvrage sur le phénomène du magnétisme, sur les attentes de la population en la matière, sur les pathologies explorées par les magnétiseurs, et sur la perception de cette pratique par les médecins généralistes.
En allant à la rencontre de ces passeurs d’énergie, qui évoluent au carrefour de la magie, de la médecine et de la religion, il analyse les traits communs que l’on retrouve chez ces « guérisseurs de l’ombre », mais aussi les singularités qui apparaissent suivant le sens qu’ils donnent à leur démarche.

Le Dr Denis Piotte exerce une médecine très classique depuis près de quarante ans. En 2019, il décide pour des raisons qu’il expose dans ce livre de présenter une thèse intitulée « Place du magnétisme dans l’offre de soins en médecine générale à propos rencontre avec 25 guérisseurs-magnétiseurs et 120 médecins généralistes de l’Aire Urbaine Nord Franche-Comté ».

C’est la trame de cette thèse qui lui a servi à rédiger cet ouvrage. C’est aussi l’occasion pour lui, à travers le prisme du magnétisme, d’explorer la place des thérapies alternatives complémentaires dans notre système de soins,
d’aborder les autres thérapies énergétiques qui ont la plupart du temps en
commun le concept du corps et de l’esprit. Il défend à son tour l’idée d’une médecine intégrative qui associe notre médecine conventionnelle et l’approche holistique des thérapies alternatives. L’étude épidémiologique qu’il a effectuée avec son enquête dans le Nord Franche comté laisse entrevoir un frémissement dans l’attitude des médecins généralistes, qui ne repoussent pas cette collaboration, dès lors que l’on a affaire à des magnétiseurs -guérisseurs intègres.

PROPHETIE DU 30 DECEMBRE 2020 de l’ANGE MOM

ANGE MOM
Le message qui va suivre, j’ai hésité à le partager avec vous , car je préfère entendre les paroles d’espérance , de consolation et d’amour , dont mes anges ont été si prolifiques , pendant les longues années de nos merveilleuses rencontres.
Cependant , il faut bien se rendre à l’évidence , tout a changé dans la vie de l’être humain , tout s’accélère , nous prenant au dépourvu, au risque de nous précipiter dans une angoisse et un désespoir, devant lesquels nous sommes désarmés.
« SEULE , LA PRIERE VOUS SAUVERA » disent les anges , et je crois qu’il va falloir prendre ces mots, très au sérieux . J’ai donc demandé à Mom, si je devais publier ce texte , en dépit de son contenu , mais j’ai le devoir d’obéir, de vous informer et de transmettre . Après quelques propos d’ordre privé , concernant la santé de la famille , voici notre entretien dans son intégralité :
L : Mom, après cette maladie , Qu’en est-il des anticorps ?
_ Tu as encore des anticorps , mais cela ne durera pas .Tu dois songer à te faire vacciner d’ici un mois ou deux .
L : Le vaccin est-il dangereux ?
_ Pas plus que le virus !
L : Le virus a muté . Est-il plus agressif ?
_ En effet , et même pour les plus jeunes . Aussi faudra-t-il faire vacciner tes enfants, le plus tôt possible . Et nous veillons .
L : Mom , explique-moi ! Que se passe-t-il avec cette pandémie ? Est-ce vous qui l’avez provoquée , et qui la maintenez ?
_ Oui , mon amie , car les hommes n’ont pas encore compris que leur salut est dans la prière . Malgré tous les efforts pour combattre le virus , il leur faudra une prise de conscience d’un autre niveau , et nous le constatons déjà , chez certains .
L : Et pour tous ceux qui tuent au nom de Dieu ? N’est-ce-pas plus grave ? Et faut-il frapper de la foudre , ceux qui ont la charge de leur famille , de leurs enfants et de leurs moyens d’existence ?
Penses-tu que la ruine de nombreuses personnes , apportera une inflexion, à cette punition du ciel ? Les enfants sont innocents .Ils souffrent .On ne peut pas leur faire endosser les fautes, de ceux qui tuent pour le plaisir, ou pour de fausses raisons !
_ Oui , lulu . Mais le châtiment doit être exemplaire , et nul ne peut y échapper. Nous supplions l’ Eternel, d’adoucir les effets de sa colère , et sois certaine que nous sauverons les enfants. Quant aux autres , les pervertis et leurs sbires, ils seront punis comme ils le méritent . Cela n’est pas de votre ressort.
L : Que puis-je dire à tous ceux qui lisent vos messages , pour les rassurer et les réconforter un peu ?
_ Tu dois leur dire que le courroux de Dieu est très grand , et nos supplications doivent trouver un écho, chez vous, humains , afin que des clameurs montent jusqu’à lui, et touchent son cœur . Les Justes et les Saints vous y aideront . Vous devez vous soumettre , et vous tourner vers le ciel .
Tous ceux , qui , parmi vous , peuvent s’exprimer avec facilité , doivent partager avec les autres, et les inciter à la prière , car ceux qui ne connaissent pas le Seigneur, de par leur manque d’éducation , ou de par leur misère , ne sont pas fautifs , même si leur situation sur terre , est de notre fait . Mais là , je raisonne à l’échelle humaine .
Ayez confiance , car Dieu vous aime , malgré tout , mais la purification de la terre est nécessaire , et nous savons combien l’homme a la mémoire courte et reprend très vite , ses mauvaises habitudes de pouvoir et de profit .
Lorsque tous les grands de ce monde , ou leur famille , auront été durement touchés , il va se produire un changement , dans leur esprit , à une autre échelle de valeur , même si ce changement aura été occasionné, par le malheur et la souffrance .
Nous ne voulions pas en arriver là , mais c’est la seule solution pour vous faire plier , tous , qui que vous soyez , et quel que soit le prophète, auquel vous pensez obéir .
Il n’y a qu’un seul Dieu , en ce monde , et c’est votre père , votre créateur unique , et vous dépendez seulement de sa volonté . Tu sais que Jésus est tout près d’intervenir , plus vite que tu ne le penses , dans le temps humain . Il faut prier , et prier encore , afin que toutes ces prières , qui s’élèveront en même temps , vers le ciel , fassent entendre leur misère , leur soumission ,et touchent le cœur de notre Seigneur . Il faut que vos larmes et vos lamentations , et celles de tous les martyrs de cette terre , s’élèvent en un torrent , qui inonde les Cieux .
Nous, les anges, nous nous abreuverons de ces larmes bénies , et nous les offrirons à Dieu , pour votre délivrance .
Qu’il nous entende et nous bénisse , et qu’il se laisse attendrir , pour l’amour de certains de ses enfants ! Rien n’est perdu , car votre père vous aime , mais il est blessé profondément , et ses larmes se mêlent aux vôtres. Il voudrait vous prendre dans ses bras , il voudrait vous consoler . « Père , laisse-toi fléchir par tes enfants innocents, qui rachèteront les fautes de la multitude ! Donne-leur l’espérance , avec l’avènement de Jésus !
Seule , la prière vous sauvera »
L : Et le Perverti , dans tout cela ? Qui a envoyé le virus , Mom ? Vous , ou lui ?
_ C’est le bras qui a armé le virus . Mais les ordres viennent de bien plus haut , quoiqu’il en pense ! L’archange Saint Michel est aux aguets, et vous protège de malheurs plus grands , soyez-en certains !
L : Va-t-il se produire d’autres catastrophes ?
_ Oui , lulu. Hélas pour vous !
L : Mais alors , à quoi bon vivre, et donner de l’espoir à nos enfants ?
_ Il faut vivre pour l’avenir , et accéder enfin à l’Homme nouveau .Certains , parmi vous , seront épargnés , les justes , ceux qui ont du coeur et de la compassion , et ceux qui auront le courage de lutter , afin que l’homme évolue vers l’Homme nouveau .
L :Sommes-nous dans le temps des «Trois Jours » ?
_ Oui, et il va se produire beaucoup de catastrophes climatiques , mais ce ne sont pas les écologistes , malgré leur bonne volonté , qui pourront y remédier. Le climat , c’est notre affaire , et nous en faisons ce que nous voulons . Vous aurez à subir beaucoup de souffrances , de déstabilisation , et d’interrogations .Il y a , cependant , parmi vous, des êtres qui vous aideront et vous guideront vers la lumière et le Salut .
Nous sommes avec vous, à chaque instant de votre vie. Nous pleurons avec vous , nous rions avec vous. Nous souffrons , nous nous réjouissons avec vous . Vous êtes nos frères et vous êtes nos enfants. Repentez-vous , ressaisissez-vous ! Courbez la tête devant votre créateur ! Alors , nos supplications , notre amour pour vous , lui toucheront l’âme et le cœur , car c’est de votre âme et de votre cœur dont il s’agit . Vous êtes LUI , et il est VOUS. Le UN est le TOUT , le TOUT est le UN.

Les dangers du New Age ou de la spiritualité en général

Cet article est un résumé d’une publication du 22/10/2016 de Laura Marie sur son site révolution vibratoire.fr

Laura Marie précise  d’abord  que son article ne dénonce pas le New Age ou la spiritualité en général puisque son travail consiste justement à éveiller les consciences sur la vraie nature de l’être humain. La vérité ne me rendra pas populaire auprès de la communauté spirituelle mais je me devais d’écrire ces choses trop graves pour ceux qui tombent dedans. Ma conscience ne peut se taire face à la souffrance d’autrui, et je pense que c’est cela la véritable compassion, préférer être vrai plutôt que d’être populaire ou aimé.

Ils ont commencé par mettre en place des « religions ». Ils ont détourné les messages des êtres venus sur Terre pour apporter des vérités importantes. Aucun de ces êtres ne s’était proclamé comme étant Dieu ni comme étant au dessus des autres. Ils étaient tous venus pour faire comprendre aux humains qu’ils étaient tous, Dieu.

Ils ont perverti les messages des plus grands, pour les détourner à leurs avantages pour ainsi contrôler l’humanité toute entière, chacun dans sa case, chacun suivant son propre Dieu, en ne comprenant pas qu’ils sont eux-même ce Dieu invisible qu’ils vénèrent.

La conscience humaine ne peut se limiter à un territoire, à une « religion », à des « croyances », à la vénération d’un seul « Dieu » et de surcroît extérieur à elle-même, car la conscience humaine est infinie, aussi vaste que l’univers et qu’elle est elle-même l’univers, simplement l’ombre d’un instant incarnée sous forme physique…

Aujourd’hui, la chose la plus importante pour un être humain, c’est « d’être comme tout le monde ». L’humain qui se sent différent vivra comme dans un enfer où bien souvent dépression et idées suicidaires traverseront sa réalité, dans une société rejetant tant la différence, l’éveil, et l’ouverture d’esprit.

La sensibilité, la pureté, la beauté sont des valeurs qui seront ridiculisées, rejetées, bafouées au maximum afin que l’humain qui veuille créer le beau se sente anormal, afin que l’humain sensible soit rejeté et ridiculisé, voire hospitalisé, et afin que la pureté soit tellement non présente qu’on ait même oublié ce qu’elle était, remplacée par une noirceur tellement dense et tellement ancrée que la plupart baignent dedans sans même ne plus s’en apercevoir…

D’abord, ils les coupent de la Source, avec un formatage mental et émotionnel dès la naissance; puis, avec l’alimentation artificielle et chimique, les médicaments et autres substances qu’ils rendront exprès « cool » et « populaires » pour que l’humain s’auto-détruise de son plein gré, sans même avoir à lever le petit doigt – simplement à récolter les fonds.

Est apparu un autre « courant », qui se voulait en dehors des religions : le New Age (le mouvement « Spirituel »)

Il faut créer un autre dogme, il faut créer un autre formatage pour empêcher les âmes de se reconnecter par ce biais là aussi. Alors ils ont perverti aussi la spiritualité. Des « faux guru » sont apparus pour semer encore plus la confusion, pour détourner les vrais messages et pour affaiblir encore plus la race humaine, maintenue à nouveau dans un état de dépendance et de petitesse. Ils ont fait en sorte que tout ce qui touche à la « spiritualité » soit tourné en ridicule auprès des « masses », afin de les éloigner d’une éventuelle chance de s’éveiller à leur vraie nature. Et ils ont fait en sorte de créer une autre « matrice » au sein même de la « matrice », pour que ceux qui s’éveillent à la première matrice, tombent dans une autre… mais bien plus insidieuse car on pense venir pour y trouver un sauveur, du réconfort, des réponses, et au final on peut en ressortir encore plus confus, déconnecté et affaibli… (en particulier si on tombe dans les pièges décrits ci-dessous).

La Spiritualité dans l’inconscient collectif est désormais synonyme de « secte » ou d’une énième religion. A tort, et à raison… A tort, car la spiritualité c’est simplement se reconnecter à sa vraie nature, multidimensionnelle, existant sur différents plans, physiques et invisibles, tangibles et intangibles; c’est se débarrasser de tous nos schémas destructeurs et basés sur l’ego « négatif », c’est s’ouvrir à d’autres réalités (vie dans d’autres dimensions et sur d’autres planètes), c’est tout simplement élargir son champ de conscience. Et à raison, car une fois qu’on a mis le pied dedans, on se rend vite compte des nouveaux « codes » qu’il faut adopter si l’on veut être considéré comme véritablement « spirituel » auprès de ceux qui sont déjà présents dans cette communauté… On s’aperçoit rapidement qu’il faut à nouveau correspondre à un « moule », à une autre forme de formatage, avec de nouveaux codes de conduite, de façons de parler, de styles de musiques à écouter, de façons de s’habiller, d’alimentation, d’endroits où partir en voyage, d’activités à faire, de livres à lire, de guru à suivre.. et que toute personne ne correspondant pas à l’un de ces critères sera jugée négativement voire exclue de cette nouvelle « matrice ».

N’ayons pas peur de le dire, le domaine de la « spiritualité » s’est tellement démocratisé et est devenu tellement populaire ces dernières années que maintenant il est devenu également une « mode », un autre moyen de ressentir son appartenance à quelque chose, en dehors de la matrice et des religions, mais sans se rendre compte que l’on applique les mêmes systèmes, jugements et comportements destructeurs que dans les deux autres… Encore une fois, ne quittons pas une matrice pour entrer dans une autre, et surtout, ne reproduisons pas les mêmes erreurs que nous effectuons ailleurs !

Non, « être spirituel » cela ne veut pas obligatoirement dire s’habiller en guenilles, ne plus s’épiler, ne plus se maquiller, ne plus prendre soin de soi, faire du yoga, se nourrir de prana, faire des câlins aux arbres, dire Namasté, boire de la spiruline, faire des retraites où l’on ne parle pas pendant trois semaines, faire vœu de chasteté, être pauvre, sentir le patchouli, mettre de l’encens chez soi, méditer, dire « ommm », et utiliser les termes « amour inconditionnel », « égo », « lâcher-prise », « enfant intérieur », et « focalises-toi sur le positif » à chaque fois qu’on le peut, peu importe la question posée ou le sujet évoqué. Pendant combien de temps encore allons-nous subir cette image dans l’inconscient collectif ?

A partir du moment où l’on répète les mêmes choses que les autres et que l’on fait les choses pour correspondre à un « moule », alors on sait qu’on est entré dans une autre matrice.

C’est dans la nature profonde de l’être humain que de vouloir se sentir appartenir à une communauté, et la communauté spirituelle semble être la communauté « idéale » puisqu’elle nous promet « amour inconditionnel », « compassion », et « absence de jugement »: l’opposé tout ce que nous avons fuit de l’autre « matrice » et espérions ne jamais plus revoir. Normal que nous soyons séduits ! : « Enfin, tous mes soucis vont disparaître, tout le monde va me comprendre et m’aimer, je vais me faire plein d’amis, je vais être dans le rire et la joie et l’innocence tous les jours et ne plus jamais rencontrer quoi que ce soit de « négatif » ou de contrariant car tout le monde est beau et gentil ! Et puisque tout est paix et Amour, Namasté ! » 🙂

Cela demande un courage énorme d’oser être pleinement soi, être assez fort mentalement et émotionnellement pour être totalement différent surtout dans une communauté aussi « formatée » que la communauté spirituelle (idem pour les religions). Je pense que si les enseignants spirituels / Emblèmes de Dieux du passé pouvaient revenir et nous parler aujourd’hui (cette fois-ci directement, sans que leurs paroles soient détournées), la première chose qu’ils nous diraient serait : « Mais pendant combien de temps encore allez-vous essayer de nous ressembler ou de vouloir que tout le Monde nous ressemble, au lieu d’être pleinement VOUS et de les laisser être pleinement EUX, et de remplir le rôle que VOUS êtes sensés remplir sur Terre ?

Pendant combien d’années encore allez-vous encourager tous ces dogmes et toutes ces croyances qui détruisent des millions de gens ? Pensez-vous réellement, que c’est cela, la VIE ? La Spiritualité ? La spiritualité doit être l’expansion de la vie en vous… son exacerbation… sa libération, et non sa restriction ! Pendant combien de temps encore ? Humanité, Réveillez-vous !!! »

1) Enseignement 1 : Se détacher de son Ego

La déviation dangereuse de cet enseignement est : Passer à la place dans « l’ego spirituel » – et/ou se perdre et ne plus avoir aucune personnalité (devenir « vide », sans « vie »).

C’est l’enseignement principal de la spiritualité : Nous devons réaliser que nous ne sommes pas ce corps physique, mais un être multidimensionnel qui existe sur différents plans, que nous avons choisi notre incarnation, que notre âme est immortelle et que nous ne sommes pas cette identité. Jusque là, tout va bien. Le problème intervient quand l’égo « normal » est camouflé au profit d’une nouvelle forme d’ego : l’ego spirituel.

2) Enseignement N°2 : Le non Jugement

Déviation dangereuse de cet enseignement : Devenir une proie facile à l’abus.

Qui a vu pires jugements que dans les communautés spirituelles ? On ne va pas passer par quatre chemins, aucune communauté ne juge plus que les communautés spirituelles et religieuses, ces mêmes communautés qui prônent justement le non-jugement. Ça, c’est la première déviation de l’enseignement réel de base, qui est de ne pas juger « hâtivement » les autres sans s’être mis dans leurs chaussures, et parce qu’on ne peut pas connaître leur « chemin de vie ».

3) Enseignement N°3 : « Il n’y a pas de bien et de mal – tout est parfait – Tout provient de la Source »

La déviation dangereuse de cet enseignement est : l’apathie (contraire de l’empathie), l’inaction, être une proie facile.

C’est le pire détournement d’un enseignement qui existe, et le pire fléau de la communauté spirituelle. L’inaction est devenue dans la communauté spirituelle le symbole de la plus haute forme d’élévation spirituelle. Toute personne s’indignant d’un fait de société, d’un comportement humain, d’abus, ou voulant changer quoique ce soit dans le Monde « n’est pas dans l’acceptation de ce qui est » et est donc « non spirituelle ». Elle est « encore dans la dualité » et n’est pas « dans le lâcher prise ». Heureusement que tout le monde n’a pas appliqué ces inepties sinon nous en serions encore à nous  guillotiner sur la place publique le dimanche. Jesus, Buddha, Gandhi et les autres n’étaient vraiment pas spirituels, la preuve ils ont eux-même agi et impacté des milliards de personnes.

4) Enseignement N°4 : Ne se focaliser que sur le positif

La déviation dangereuse de cet enseignement est : le Déni.

Sous prétexte que nous créons notre réalité en fonction de notre point de focus et de nos pensées, certains ont décidé de rejeter totalement tout ce qui leur parait « négatif ». Mais un être vraiment conscient ne fuit pas le « mal » ou le « négatif », il est simplement capable de le regarder en face ou de l’affronter sans que cela le fasse chuter et a compris que l’important était de ne pas y rester trop longtemps.

5) Enseignement N°5 : « Être dans l’amour inconditionnel »

La déviation dangereuse de cet enseignement est : L’acceptation de l’abus et le déni de sa guidance intérieure.

Pour reprendre les exemples cités ci-dessus, vous aurez beau avoir les yeux bandés dans la savane pour ne pas voir les lions, être dans l’amour inconditionnel de toute création de la Source, dire Namaste, être habillés en Yogi, penser que le bien et le mal n’existent pas; mis à part un miracle : vous serez quand même dévorés. Le prédateur qui souhaite plus que tout vous avoir, n’en a que faire de vos croyances. C’est tout de même logique, peut-on faire plus dans l’amour inconditionnel que Jésus, Gandhi, et tous les autres ? Cela les a-t-il empêché d’avoir été pour la plupart sauvagement assassinés ?

Le danger pour les personnes comprenant mal cet enseignement est de tomber dans l’acceptation de l’abus et dans le déni de leur guidance intérieure, lorsque leurs intuitions les préviennent d’un danger.

6) Enseignement N°6 : « Tu créés ta réalité et ce que tu vois à l’extérieur de toi n’est que le reflet de ton intérieur ».

La déviation dangereuse de cet enseignement est : La culpabilité décuplée pour tout ce qui nous arrive, pour tout ce que nous voyons dans le Monde, et l’apathie envers la souffrance des autres (puisque c’est eux qui l’ont créé).

La souffrance d’autrui ne doit JAMAIS être prise à la légère, ni ignorée. Que ce soit pour un humain, ou un animal. L’apathie est l’une des plus grandes déviations des enseignements spirituels, en plus d’être le fléau N°1 dans le Monde. Ne la laissons pas s’immiscer également au sein des personnes Conscientes !

7) Enseignement N°7 : Le désir et le matériel sont la source de toutes les souffrances

La déviation dangereuse de cet enseignement est : le rejet du désir (du « mieux » et donc de toute forme d’évolution) et de tout ce qui est matériel (y compris l’argent) ce qui aboutit sur une grande frustration puisque l’humain par nature est fait pour évoluer et créer et que dans notre monde actuel rien ne peut se créer sans argent.

C’est ainsi que celui qui tente d’appliquer à la lettre cet enseignement, se sent de plus en plus vide et déprimé, puisqu’il culpabilise à la moindre envie de mieux, et qu’il s’interdit toute chose dite « matérielle ». Il s’interdit l’abondance financière puisqu’il rejette l’argent, car « l’argent est sale », comme on lui a appris, mais il s’interdit par conséquent de réaliser ses rêves, puisque nous vivons dans un monde où tout doit se payer (prendre l’avion, voyager, créer une entreprise, acheter des matériaux, créer un refuge pour animaux, peu importe notre rêve). Celui qui s’interdit l’argent ou encourage cette pensée qu’être un « bon spirituel » c’est ne pas avoir d’argent (et que les « spirituels » qui ont de l’argent sont donc, à l’opposé, des charlatans), n’a pas compris qu’il s’interdit par la même occasion ses rêves, et qu’il interdit le principe même de sa vraie nature : la CRÉATION et l’ACTION. L’argent permet de créer et de faire, l’argent permet de sauver des vies, de construire, d’agir. Qu’est ce que la pauvreté permet ? Rien.

Maintenant, la clef pour savoir ce que vous devez écouter ou non, suivre ou non, demandez-vous tout simplement comment vous vous sentez dans votre cœur et dans votre corps à la lecture d’un enseignement, d’un article. Votre corps sait mieux que quiconque. Avez-vous une sensation d’expansion ou de restriction ? Ressentez vous de la joie, de la Force, de la Puissance, de l’Enthousiasme, ou êtes-vous diminué, affaibli, « vidé ». Tout ceux qui vous demandent de vous vider, de vous diminuer ne font que projeter sur vous leur propre vide. Certains enseignements sont également valables à certains stades de nos vies et ensuite il n’est pas forcément utile que nous y restions. L’univers lui-même est sans cesse en expansion, non dans la restriction ou la diminution. Nul ne peut s’accomplir dans l’inaction, dans la restriction, dans le dogme, dans le déni, dans le rejet.

La spiritualité n’est autre que la VIE, et la vie n’est autre que le PLEIN, que l’abondance, la Grandeur, la joie, la Beauté, la Créativité, l’Amour, la Conscience, la Force du cœur, la Puissance, l’enthousiasme, l’inspiration, l’évolution, et je le répète encore, au même titre que tout ce qui est dans l’univers : l’expansion.

Covid -19 -coordination SANTE LIBRE – l’Appel du 9 janvier 2021

 

En introduction à cet article un appel du Dr Fouché

 

https://twitter.com/Infirmier0/status/1349480054980538370


 

 

 

La  coordination  SANTE LIBRE vient d’être lancée le 9 janvier 2021. Elle regroupe différents collectifs de médecins, de soignants et de scientifiques qui ne partagent pas la gestion de la crise sanitaire actuelle – actuellement 30 000 médecins et autant de personnels médicaux ainsi qu’environ 100 000 citoyens se regroupent en coordinations pour défendre la liberté de prescrire des médecins.

 Pour cette première conférence  devant la presse  ont participé :

Violaine Guerin : Présidente de la coordination, endocrinologue et gynécologue principalement connue pour sa lutte contre les violences sexuelles. Elle est fondatrice du mouvement « laissons les médecins prescrire »

Claire Delval  médecin généraliste, représentante du collectif Réinfo Covid

Claude Escarguel médecin microbiologiste

Gerard Guillaume , médecin rhumatologue, représentant du groupe « Bon sens »

Martine Wonner médecin psychiatre député LREM 4 ième circonscription Bas Rhin

Alain Houpert , médecin radiologue, sénateur LR de Côte d’OR

Eric Menard médecin spécialiste en homéopathie, gemmothérapie, aromathérapie

première résolution : création d’un conseil scientifique indépendant. Des informations plus précises seront fournies dans les jours à venir.

deuxième résolution : Martine Wonner expose qu’en tant que député elle a déposé un projet de résolution pour supprimer l’état d’urgence sanitaire. Nos libertés, notamment celles de circuler et d’entreprendre sont gravement atteintes. Par ailleurs en tant que psychiatre je mesure l’état sanitaire détérioré de la population du fait des restrictions de liberté.

troisième résolution : création d’une cellule stratégie thérapeutique en charge des recommandations à donner à la population.

quatrième résolution : création d’une cellule chiffres en relation avec des statisticiens et travail à partir des données de l’INSEE.

 

 

 

 

 

 

 

Voici une interview de Violaine Guerin à Radio Sud le 12 janvier 2021 :

 

Télécharger et soutenir le manifeste Liberté

Les médecins engagés 

Les Associations et collectifs signataires du manifeste 

 

 

Du chaos à l’harmonie – Vers l’éveil d’une nouvelle humanité – INREES

premier de quatre modules  du documentaire du chaos à l’harmonie réalisé  et produit par l’auteur Sebastien Lilli qui est depuis 2013, Président de l’INREES et Rédacteur en chef du magazine Inexploré. Ces modules seront présentés successivement au cours du mois de janvier 2020

 

 

pour visionner le documentaire 

2020 fut signe de Chaos… Et si celui-ci nous ouvrait finalement les chemins de l’Harmonie, dès 2021 ?

Imaginez une lecture des lois fondamentales du vivant, un voyage de l’âme nous invitant à comprendre notre monde, notre Univers, la Nature et Nous… La vie appelle la vie et nous l’avons trop longtemps sacrifiée.
Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
Une guérison est possible, un saut de conscience est même en cours…

 

Ont participé à ce premier module :

Philippe Bobola : physicien (docteur en physique), biologiste et anthropologue, membre de plusieurs académies, enseignant de 1990 à 2005, conférencier, psychanaliste et coach.

Serge Augier : Héritier de la tradition taoïste Ba Men Da Xuan . Il enseigne et pratique les cinq arts de son Ecole Taoïste :

  • la Cultivation des Qualités Humaines (corps-souffle-esprit)
  • la Connaissance des Changements du Monde (Yi Jing)
  • la Science de la Destinée (Bazi, Ziwei Du Shou)
  • la Médecine Taoïste et Traditionnelle Chinoise
  • l’Art des Formes (Feng Shui et Morphopsychologie)
  • André Barbault astrologue français mort en octobre 2019

 il a utilisé les transits et les cycles planétaires et particulièrement étudié le cycle Saturne-Neptune. il annonça en 1955 un « remaniement » ou une « relève des hommes d’État au Kremlin » lors de la conjonction Saturne-Neptune de 1989, ce qui reste sa plus grande réussite prévisionnelle.

Fréderic Lenoir : sociologue, écrivain, journaliste et conférencier français, docteur de l’École des hautes études en sciences sociales. Auteur d’une cinquantaine d’ouvrages,

Emmanuelle Soni-Dessaigne : Anciennement ingénieur Sr. en systèmes de reconnaissance vocale et d’intelligence artificielle, Emmanuelle Soni-Dessaigne est, depuis 2016, co-directrice du Centre Bhawani Ayurveda qu’elle a fondé avec son époux, le Dr.Manan Soni, dans un village paisible aux contreforts de l’Himalaya en Inde du Nord. Devenue spécialiste en cette Médecine Traditionnelle Indienne, elle se consacre aujourd’hui à « L’Amour Médecin », initiative pour une approche éthique et holistique des soins, de l’Être, de la vie et du vivant.

Matthieu Ricard : Matthieu Ricard a consacré sa vie à l’étude et à la pratique du bouddhisme auprès des plus grands maîtres spirituels tibétains de notre époque, et est l’interprète français du Dalai Lama depuis 1989.

Pablo Servigne : ingénieur agronome et docteur en sciences belge. En 2008, il quitte le monde universitaire pour se consacrer au mouvement de la transition écologique et s’intéresse à l’agriculture urbaine, la permaculture et l’agroécologie.

Jeanne Ayache : Docteur d’état en Sciences Physiques diplomée de l’université d’Orléans. Elle a exercé le métier de chargée de recherche du CNRS pendant 40 ans. Elle se décrit comme  microscopiste et spécialiste de l’étude de la structure de la matière en physique et biologie.

En parallèle de ses recherches scientifiques, elle s’est investie dans l’étude du champ énergétique humain et de son lien avec la structure et les propriétés intimes de la matière.

Patrick Burensteinas : Scientifique de formation, il s’est très jeune intéressé à l’Alchimie, trouvant dans cette science une résonance avec ses propres recherches. Pour lui il, n’y a pas de différence entre la science et l’Alchimie; ce ne sont que deux points de vue différents.

Thierry Janssen : Ancien chirurgien, Thierry Janssen quitte l’hôpital en 1998 et part étudier la médecine corps-esprit à la Barbara Brennan School of Healing à Miami, une école psychocorporelle, psycho-énergétique et psycho-spirituelle. A son retour en Belgique, il devient médecin-psychothérapeute et accompagne les patients souffrant de cancers et de maladies chroniques.

 

 

 

 

 

Bonne année 2021 ! Adieu modèle Amish et coronavirus ?

Do You Love Me ?

(1962)

  repris notamment dans  Dirty Dancing (1987), Sleepwalkers (1992), and Getting Even with Dad (1994)

Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi

 

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi »

dit Jésus en Jean 7,37

avant-propos

Robert Specty a fait une expérience inouïe qui l’a mis en route, a changé son existence, et l’accule à une exigence rare. Son message, son trésor aussi, c’est celui de milliers d’hommes et de femmes qui l’ont précédé, de milliers de contemporains également, qui ont fait cette « expérience du ‘Je t’aime’ de Dieu ». Le quotidien La Croix, jeudi 3 mai 2012, p15 . En référence au témoignage du
Frère Christophe, le plus jeune des martyrs de Tibhérine.

Cette expérience et le chemin personnel qui en a résulté sont significatifs de notre temps. Significatifs de ce moment de transition que vit l’Église catholique en France et plus largement en Occident ; le passage d’une Église de multitude qui avait barre sur ses fidèles, leur disait que croire, comment
croire, une Église conduite par les clercs qui savaient et disaient pour tous, à une Église d’hommes et de femmes qui cherchent, veulent expérimenter et comprendre. Ceux-ci, à l’image des Samaritains que nous présente l’évangéliste Jean (chapitre 4, verset 42), ne se satisfont pas de ce qu’ils ont entendu par ouï-dire, ils veulent voir, entendre, se rendre compte par eux-mêmes. Ce sont des recommençants, comme on les appelle aujourd’hui, parmi lesquels des convertis ; ils ont rencontré au plus intime d’eux-mêmes cette Présence aimante, ils ont expérimenté l’action de l’Esprit dans leur vie, ils ont goûté à la puissance et à la fécondité des Écritures saintes.
Ils nous rappellent que la foi chrétienne, en un temps où elle est bien chahutée, tant en interne qu’en externe, n’est pas une idée, moins encore une idéologie, pas une croyance ou un ensemble de dogmes, pas une morale ou une règle de  vie, elle est avant tout une expérience, la ‘rencontre’ de l’Hôte intérieur, qui engage toutes les dimensions de la vie humaine ; elle est confiance en une personne, la Personne du Christ. Ces témoins nous parlent ainsi d’un Dieu vivant, d’un Dieu qui se laisse rencontrer, et plus encore d’un Dieu qui n’a de cesse de se révéler comme Lui-même nous le confie dans le livre de l’Apocalypse (chapitre 3, verset 20).

Robert Specty n’a pas quitté son Église, c’est en son sein qu’il a vécu cette expérience, et c’est en son sein qu’il reçoit l’aliment qui le fait vivre : l’eucharistie. Et cela en dépit des incompréhensions, des camouflets, du mépris qu’il rencontre parce que laïc, parce que se référant à une expérience fondatrice étrangère à beaucoup de membres de cette Église, parce que non théologien. Et cela en dépit des lassitudes éprouvées à la vue de cette Église retenue par son passé, qui dit mais ne fait pas, qui moralise, qui a encore trop souvent tendance à valoriser la primauté et l’efficacité de l’effort personnel dans la vie chrétienne, oubliant ce qui revient à la grâce.
C’est pourtant cette Église qui, de 1962 à 1965, lors du Concile Vatican II – dernier rassemblement de tous les évêques catholiques du monde – a opéré une véritable révolution dans la compréhension qu’elle avait d’elle-même, revenant à ses fondements, au dessein de Dieu, aux Écritures. Prenant le
temps de « se définir (ou du moins de se décrire) elle-même, (pour) la première fois (de) son histoire séculaire »(Mgr Christoph SCHÖNBORN, Le Mystère de l’Église : approches de Lumen Gentium (conférence donnée le 2 décembre 1982), elle affirmait alors notamment l’égale dignité de ses membres, l’appel universel à la sainteté et la dignité de la conscience, « le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où Sa voix se fait entendre »Constitution pastorale Gaudium et Spes (L’Église dans le monde de ce temps),§16.9.. Mais une révolution, pour prendre chair, doit être entendue, accueillie, reçue pour ce qu’elle est. Le temps est nécessaire, l’évolution des mentalités indispensable. Passer de maîtresse à servante exige nécessairement temps et humilité.
C’est dire que Robert Specty vit son expérience et la responsabilité qu’elle a fait naître en lui simultanément comme un cadeau qui le dépasse et comme un fardeau, toujours à remettre. Il a conscience de ne pas toujours vivre ses exigences, son intransigeance, qu’accompagne un sentiment d’urgence, au diapason de l’amour de Dieu. Qu’il est difficile de vivre d’un cœur qui se veut sans partage ! Pour autant, il ne peut taire son expérience et la découverte qui a changé le cours de sa vie et de sa vie de chrétien, ce 23 février 1975. Aussi a-t-il entrepris d’écrire et d’éditer, à ses propres frais, son témoignage. Alors les yeux s’ouvrirent (en référence à l’évangile de Luc chapitre 24, verset 31) est paru en 2009 (Éditions Bénévent). Son désir était  de partager au plus grand nombre sa conversion personnelle, son itinéraire de catholique culturel devenu chrétien catholique confessant, et les transformations qui en ont découlé.

Aujourd’hui, avec Quelqu’un a-t-il soif ?, thème biblique s’il en est (cf. les Psaumes 41 ; 6 ; 142,6 ; les prophètes Amos (8,11) et Isaïe (49,10) et encore l’évangéliste Jean (6,35), il se tourne vers toutes celles et tous ceux qui ont hérité du catholicisme mais n’ont pas goûté la présence de celui qui est à son origine, Jésus le Christ. Et ceci, qu’ils soient encore ‘pratiquants’ ou qu’ils aient pris leurs distances avec l’Église qui les a baptisés. Son intention : les inviter à se laisser rencontrer par Jésus ressuscité, et particulièrement dans le lieu privilégié qu’est « l’écoute de sa Parole »( catéchèse du 11 avril 2012 du pape Benoît XVI.).
« L’important, confie Robert Specty, est de montrer que chacun peut faire des découvertes en lisant la Bible ». Parce qu’il en a fait et en fait l’expérience, au quotidien, il nous assure avec saint Paul que « les textes sacrés… ont le pouvoir de … communiquer la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons en Jésus-Christ. Tous les textes de l’Écriture sont inspirés par Dieu ; celle-ci est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l’homme de Dieu sera bien armé, il sera pourvu de tout ce qu’il faut pour un bon travail » (Paul à Timothée, chapitre 3, versets 15 à 17).

Philippe Le Vallois,  Responsable du service Évolutions religieuses et
nouvelles religiosités de l’Église catholique en Alsace

Pour lire le livre Quelqu’un a-t-il soif ? sur le site le Temple des Consciences

Le mémorial-La nuit de feu ou nuit d’illumination et d’extase de Pascal – 23 novembre 1654

Manuscrit du Mémorial de Blaise Pascal, Bibliothèque nationale de France

Le mémorial de Pascal ( sur Wikipedia)

Ce texte d’une extrême brièveté est l’un des classiques de la spiritualité catholique et chrétienne en général.

Ces quelques lignes où Pascal exprime sa conversion à la personne de Jésus-Christ au moment même où il la vit ont valeur de paradigme, en raison des termes qu’il emploie mais aussi du caractère fulgurant de cette expérience mystique. Constamment réédité et commenté depuis la fin du XVIIe siècle, le Mémorial contient une triple invocation à Dieu régulièrement citée : « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants… »

les Pensées de Blaise Pascal

 

 

Le 23/11/2020 sur l’Alsace

Le 23novembre 1654, c’est la nuit de feu de Blaise Pascal.

Pascal est un scientifique et philosophe du XVIIème siècle.

C’est un génie précoce. A 19 ans seulement, il invente la première machine à calculer.

Il apporte de nombreuses contributions scientifiques dans les domaines des mathématiques et de la physique.

Mais son œuvre prend une tout autre tournure à la fin de sa vie.

En 1654, Pascal a 31 ans.

On ne connaît pas la date précise, mais on sait qu’un jour, il se rend en carrosse chez un ami à Argenteuil. Alors qu’il traverse le pont de Neuilly, les chevaux s’emballent.

Ils foncent tête baissée vers le fleuve, là où il n’y a pas de garde-fou.

Ils se précipitent dans l’eau, mais heureusement pour Pascal, les laisses qui les attachaient au carrosse se rompent. Le véhicule s’arrête à quelques centimètres du précipice, si bien que le scientifique se retrouve la tête dans le vide.

Il y voit un premier signe de Dieu.

Le 23 novembre de la même année, entre 10h30 et 00h30, il vit une expérience d’extase. C’est sa « nuit de feu ».

Il voit et ressent la présence de Dieu. Dans un réflexe fulgurant, il se saisit de quelques feuilles qui se trouvaient non loin de lui et sur lesquelles il écrit tout ce qu’il est en train de vivre.

Il n’y a pas de description exacte de ce qu’il voit, mais plutôt celle de ses sentiments. Il écrit par exemple : « Joie, joie, joie, pleurs de joie », « certitude, joie, paix… ».

Le lendemain, il coud les feuilles entre elles, c’est ce qu’on appelle le « Mémorial » de Pascal.

Il garde constamment ces feuilles dans la doublure de sa veste. Il ne s’en sépare absolument jamais.

C’est pendant cette nuit-là que Pascal s’est véritablement tourné vers la religion.

Il va même commencer à écrire un ouvrage pour convaincre les athées de croire en Dieu. Un ouvrage dont le titre original est “Apologie de la religion chrétienne”.

 Mais il meurt le 19 août 1662 avant de finir son projet. Il a 39 ans.

Les notes qu’il a rédigées dans sa dernière entreprise ont été rassemblées dans un ouvrage. Ce sont les « Pensées » de Pascal.

 

Croire Publications

C’est un accident de la circulation sur le pont de Neuilly en 1654, alors qu’il se rendait tranquillement à Argenteuil, dans le carrosse de son ami Artus de Roannez, qui va radicalement transformer la vie de  Blaise Pascal (1623-1662) ; il y verra un signe que Dieu lui adressait.

Le  23 novembre 1654, Pascal eut alors une nuit d’illumination et d’extase.

Ce soir là, le naufragé incrédule saisit la bouée miraculeusement à portée de sa main. Il écrivit à la hâte ce qu’il voyait et ressentait, puis il cousit ce qu’on appelle depuis lors le Mémorial de Pascal, dans la doublure de son vêtement où on le trouva après a mort. Ce texte fort court, où de nombreuses phrases très brèves sont écrites sans verbes, témoigne d’une expérience bouleversante tout entière commandée par ces mots :

« Joie, joie, joie, pleurs de joie », « certitude, joie, paix… ».

 

 

 

Pascal se trouve en communion avec le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob, et non plus avec le Dieu des philosophes et de savants. Ce Mémorial consacre ce que l’on peut appeler la conversion de Pascal dont la vie se trouve désormais transfigurée :


« Je m’en suis séparé ; je l’ai fui, renoncé, crucifié.
Que je n’en sois jamais séparé ».

Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l’Evangile : « Renonciation totale et douce. » 
Il  trouve les mots pour développer avec logique et précision l’expérience profonde de conversion à Dieu qui fait d’un homme un chrétien : l’illumination soudaine, la paix avec Dieu, la joie du salut, la découverte de la véracité de l’Évangile, l’amour, le repentir, l’engagement dans une nouvelle direction, l’espérance d’une vie nouvelle…

Dès lors la vie de Pascal change du tout au tout et il consacre ses dernières forces au service de Jésus-Christ. Il cherchera, en particulier à écrire une Défense du Christianisme dont les pensées éparses, sont aujourd’hui rassemblées dans « Les Pensées de Pascal ». Sans le Pont de Neuilly, point de « Pensées »…

 92 express, printemps 2007, p 74.
Jean Brun, La philosophie de Pascal, Que sais-je n° 2711, p 18.

José Loncke, Pasteur de l’Église de Courbevoie

Fragment Contrariétés n° 14 / 14 – Papier original : RO 257-257 v° et 261-261 v°

“Double condition de l’homme”

D’où il paraît que Dieu, voulant nous rendre la difficulté de notre être inintelligible à nous-mêmes, en a caché le nœud si haut ou pour mieux dire si bas, que nous étions bien incapables d’y arriver. De sorte que ce n’est pas par les superbes agitations de notre raison, mais par la simple soumission de la raison, que nous pouvons véritablement nous connaître.

Ces fondements solidement établis sur l’autorité inviolable de la religion nous font connaître qu’il y a deux vérités de foi également constantes : l’une que l’homme dans l’état de la création ou dans celui de la grâce est élevé au‑dessus de toute la nature, rendu comme semblable à Dieu et participant de la divinité. L’autre, qu’en l’état de la corruption et du péché il est déchu de cet état et rendu semblable aux bêtes.

Ces deux propositions sont également fermes et certaines.

L’Écriture nous les déclare manifestement lorsqu’elle dit en quelques lieux : Deliciae meae esse cum filiis hominum. Effundam spiritum meum super omnem carnem. Dii estis. Etc. Et qu’elle dit en d’autres : Omnis caro foenum. Homo assimilatus est jumentis insipientibus et similis factus est illis. Dixi in corde meo de filiis hominum. ‑ Eccl., 3.

Par où il paraît clairement que l’homme par la grâce est rendu comme semblable à Dieu et participant de sa divinité, et que sans la grâce il est censé semblable aux bêtes brutes.

HOLD-UP – origines du Sars-Cov2-épisode 3- Dr. Henrion-Caude

dernière mise à jour : 2/12/20 à 9h

Le 25 mars 2020 je publiais un premier article sur les origines du Sars-Cov2 virus à l’origine de la Covid-19. Cet article s’appuyait sur les révélations d’un généticien américain James Lyon Weiler qui affirmait et apportait la preuve selon lui qu’il y avait des traces de l’outil p-Shuttle dans le génome du virus.

Le 5 novembre 2020 j’ai publié un deuxième article qui  ajoutait deux autres sources d’interrogation sur l’origine artifcielle de ce virus. D’abord la publication le 26/10 d’un article de Yaroslav Pigenet dans le journal du CNRS -virologie où le chercheur indiquait que la piste du laboratoire restait sérieuse en l’état actuel des connaissances scientifiques.

Ce deuxième article présentait une interview de la généticienne Henrion-Caude qui affirmait qu’elle avait trouvé qu’une partie de la membrane du virus ne pouvait pas être naturelle.

Avec HOLD-UP et cet épisode 3 sur les origines du virus nous allons suivre les révélations du Dr Henrion Caude dans une vidéo du 27 /11/2020 sur Sud Radio. Elle nous révèle l’existence des affirmations d’une chercheuse virologue chinoise Li Meng Yan  dans deux rapports consécutifs publiés sur Zenodo.org le premier le 14/9/2019 puis toujours sur Zenodo le second le 8 octobre 2020. Elle révèle que le SARS-Cov 2 est une arme biologique résultant d’une fraude scientifique à grand échelle : « SARS-CoV-2 Is an Unrestricted Bioweapon : A Truth Revealed through Uncovering a Large-Scale, Organized Scientific Fraud »

première question : qui est ZenodoZenodo est un répertoire de travaux de recherche, de logiciel et de données. Ce dépôt a été créé par le CERN grâce au programme-cadre européen pour la recherche et le développement Horizon 2020 (FP8), sous le nom « OpenAIRE Orphan Record Repository », pour fournir aux chercheurs un lieu pour déposer des ensembles de données. Zenodo se base sur Invenio (logiciel libre pour des dépôts numériques à grande échelle).

qui est Li Meng Yan ?

Li Meng Yan      a été enseignante au  Southern Medical University (2014)  (La Southern Medical University, anciennement connue sous le nom de First Military Medical University, affiliée à l’Armée populaire de libération de Chine, est une institution d’enseignement supérieur à Guangzhou (Canton), la capitale de la province du Guangdong, en Chine)   , Zhongnan University Xiangya Medical College (2009)

selon RTL .Lu le 14/9

La virologue Li-Meng Yan a récemment affirmé que la Covid-19 avait été créée dans un laboratoire de la ville de Wuhan.

Les médias britanniques ont récemment partagé le témoignage de Li-Meng Yan, une virologue chinoise qui exerçait encore à l’école de Santé publique de Hong Kong il y a quelques mois. Elle a depuis fui son pays et se serait réfugiée à New York avant de s’adresser aux médias du monde entier.

La virologue est récemment apparue dans l’émission de télévision britannique « Loose Women » et y a affirmé que le Covid-19 venait d’un laboratoire de Wuhan. Un laboratoire qui serait dirigé par le gouvernement chinois qui aurait dissimulé ce qui s’y passait.

Li-Meng Yan affirme avoir des preuves qui confirmeraient que le virus n’a pas été transmis par des animaux aux humains et qu’il aurait été créé de toutes pièces dans ce laboratoire. Elle travaille actuellement avec une équipe de scientifiques américains dans l’espoir de publier une recherche qui viendrait confirmer ses accusations.

Un témoignage qui pourrait être à l’origine d’une crise diplomatique mondiale si les dires de Li-Meng Yan venaient à être confirmés. En attendant, vous pouvez vous faire votre propre opinion en visionnant son interview ci-dessous.

Voici son interview du 11/09/2020 sur Loose Women :l’émission Loose Women est diffusée sur la deuxième chaîne britannique, ITV, le 11 septembre, reprise par plusieurs médias comme Valeurs actuelles, I24 ou encore 20 Minutes Suisse.

 

Le premier rapport sur Zenodo.org le premier le 14/9/2019

Remarques finales
De nombreuses questions restent sans réponse sur l'origine du SRAS-CoV-2. D'éminents virologues ont prétendu que l'évasion de laboratoire, sans être totalement exclue, était peu probable et qu'aucun signe de manipulation génétique n'est présent dans le génome du SRAS-CoV-24. Cependant, ici nous montrons que des preuves génétiques dans le gène de pointe du génome du SRAS-CoV-2  existent et celles-ci suggèrent que le génome du SRAS-CoV-2 serait le produit d'une manipulation génétique. De plus, les concepts éprouvés de techniques bien établies, des connaissances et une expertise sont toutes en place pour la création pratique de ce nouveau coronavirus dans un court laps de temps.


 

page 15 du rapport : schéma d’un parcours synthétique possible de la création du SARS-Cov-2 en laboratoire

 

 

Dans le rapport publié le 8/10/2020 

« 4.4 La pandémie actuelle est une attaque contre l’humanité. Les preuves scientifiques et les archives indiquent que la pandémie actuelle n’est pas le résultat d’une libération accidentelle d’un produit à gain de fonction, mais d’une attaque planifiée utilisant une arme biologique. La pandémie actuelle devrait donc être considérée comme le résultat de la guerre sans restriction. Dans de telles circonstances, la population infectée est utilisée, inconsciemment, comme le vecteur de la maladie pour faciliter la propagation de l’infection. Les premières victimes de l’attaque ont été les Chinois, en particulier ceux de la ville de Wuhan. Au stade initial, la propagation cachée à Wuhan aurait également pu servir un autre objectif : la vérification finale de la fonctionnalité de l’arme biologique, dont un aspect important est l’efficacité de la transmission interhumaine. L’agent pathogène pourrait avoir été activé.« 

Compte tenu de la présence mondiale du SRAS-CoV-2 et de la probabilité de sa persistance à long terme, il convient de dire que cette attaque visait l'humanité  et a mis son destin en péril.

traduction automatique Google traduction)

sur Libération 12/9/20 :

Une virologue chinoise dit détenir les preuves que le nouveau coronavirus a été créé dans un laboratoire chinois. Exilée aux Etats-Unis, la scientifique est particulièrement proche de l’administration Trump.

sur 20 mn .ch : Elle dit avoir la preuve que le virus n’est pas d’origine naturelle et n’a de fait pas été transmis d’un animal à l’être humain sur un marché de Wuhan. Elle déclare avoir reçu ces informations des médecins locaux et du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC).

La Dre Li-Meng Yan avait elle-même fait des recherches sur la Covid-19 à la fin de l’année dernière. Lorsqu’elle a réalisé que le virus se propageait de manière exponentielle, on l’a prévenue qu’elle devait «rester silencieuse et ne pas franchir la ligne rouge». Ses travaux sont alors suspendus. «On va avoir des ennuis, on va disparaître», a pressenti son chef.

La Dre Li-Meng Yan a donc décidé de quitter l’Empire du Milieu à la fin du mois d’avril et de s’enfuir aux Etats-Unis. Depuis lors, elle séjourne dans un endroit tenu secret. Elle travaille maintenant, avec des scientifiques américains, afin de publier une recherche permettant d’attester ses dires. «Je veux faire la lumière sur la Covid-19», explique-t-elle. Si elle en avait parlé en Chine, elle aurait «disparu» dès qu’elle aurait commencé à s’exprimer. Elle a donc décidé de fuir, car elle sait comment son pays traite les dénonciateurs.

sur Epoch Times.com du 18/09/20      Twitter a suspendu le compte d’une virologiste chinoise qui prétend avoir des preuves montrant que le virus du PCC* avait été fabriqué dans un laboratoire.

La Dr Yan Limeng a déclaré que la communauté scientifique avait « gardé le silence et travaillé avec le Parti communiste chinois (PCC) » pour censurer les études qui arrivaient à des conclusions similaires. « Ils ne veulent pas que les gens connaissent la vérité », a-t-elle déclaré dans une interview à la Fox mardi. « C’est pourquoi j’ai été suspendue, réprimée, et je suis la cible que le Parti communiste chinois veut voir disparaître. »

sur Epoch Times.com du 6/10/20

Yan Limeng a confirmé l’arrestation de sa mère au journal Epoch Times le 5 octobre, mais a refusé de donner plus de détails.

Mme Yan, qui a fui Hong Kong et demandé l’asile aux États-Unis en avril, a récemment publié un article dont elle est co-auteur, qui affirme que les « caractéristiques biologiques » du virus suggèrent qu’il ne provient pas de la nature. L’étude n’a pas fait l’objet d’un examen par des pairs.

La communauté scientifique a repoussé ses affirmations après qu’elle a lié les origines du virus à un laboratoire de Wuhan dans son dernier article, certains la qualifiant de spéculative. Twitter a rapidement banni son compte après qu’elle a publié son article dans un tweet.

sur la Croix 18/11 :

Zhang Zhan, « citoyenne-journaliste » chinoise en prison pour avoir informé sur le Covid-19

Portrait 

Arrêtée en mai dernier pour avoir informé sur la situation de l’épidémie de coronavirus à Wuhan, cette ancienne avocate de 37 ans devenue « citoyenne-journaliste » a été inculpée lundi 16 novembre à Shanghaï pour « diffusion de fausses informations ». Elle risque au moins cinq ans de prison.

sur la Croix 26/11 :

La Chine réécrit encore l’histoire du coronavirus de Wuhan

Près d’un an après le début de l’épidémie de coronavirus, la Chine persiste à semer le doute sur l’origine du virus à Wuhan. Elle pointe maintenant du doigt les importations de produits surgelés sur lesquels des traces du virus auraient été trouvées. De son côté, l’OMS a les plus grandes peines du monde à aller enquêter sur place sur les origines du virus.

vidéo du 27 novembre 2020 -Radio Sud – Dr Henrion-Caude

Et voici que les premiers vaccins sont annoncés par Pfizer puis par Moderna…suivis par d’autres

 

Le jackpot potentiel pour Pfizer cf l’Usine nouvelle 10 novembre 

Il s’agit dans un premier temps surtout d’une bonne nouvelle pour les Etats-Unis. Car si Pfizer réussit son pari de mettre le premier sur le marché un vaccin contre le Covid-19, cela relèvera du jackpot pour le géant pharmaceutique. « Pfizer a annoncé un objectif de production de 1,3 milliard de doses en 2021. (…) Même avec la concurrence des autres développeurs de vaccins, nous prévoyons que la majorité de cette production sera vendue, relève ainsi Michael Levesque, vice-président senior à l’agence Moody’s et analyste en chef sur Pfizer. Nous prévoyons des opportunités de revenus au-delà de 2021, bien que nettement moins quantifiables en raison des variables qui affecteront la demande et les prix. »

(Selon le prix de vente de ces vaccins estimé entre 15 et 20$ la dose, le chiffre d’affaires potentiel pour Pfizer, généré par les ventes de ce vaccin peut être estimé à 20 à 25 milliards de dollars soit entre 35% et 50% de son CA 2018 qui était de 53 milliards.)

 

Selon le journal Les Echos du 12 novembre,  l’épidémie qui a mis à mal les économies du monde occidental provoque une euphorie sur les titres des premiers laboratoires qui ont annoncé la réalisation d’un vaccin. Le 9 novembre, jour de l’annonce de la sortie de son vaccin, Pfizer a vu sa cotation en bourse grimper de 15%. Ce jour là, son PdG Albert Bourla a vendu 60% des titres qu’il détenait dans sa société pour un montant de 5,6 millions de dollars. Le journal précise par ailleurs qu’il dispose depuis avril d’un salaire mensuel de 1,65 million de dollars.

Par ailleurs, les cinq principaux dirigeants de la société de biotechnologie Moderna, qui développe également un vaccin contre le Covid-19, ont encaissé plus de 80 millions de dollars en actions cette année, d’après le site spécialisé « Stat News ».

On comprend bien que devant une telle manne attendue de la vente des vaccins, le monde des laboratoires, des dirigeants aux scientifiques qui y travaillent , ne soit pas pressé de voir apparaître des informations selon lesquelles le SARS -Cov 2 à l’origine de ce catalysme économique et social serait sorti d’un laboratoire, fut-il chinois. Cette sortie, qu’elle fut accidentelle ou provoquée , constitue un choc considérable pour l’économie occidentale dans son ensemble mais en même temps une opportunitée formidable pour le monde des laboratoires qui va en tirer profit. Bien avant la sortie des vaccins à ARN messager, on sait qu’il ne faut pas scier la branche sur laquelle on est assis. Quant au secteur public, il est aussi lié par des contrats public-privé ou en liens divers avec ce secteur – coopérations public-privé      ou conflits d’intérêts – cf là par exemple -ou sur Cairn « comment les conflits d’intérêt peuvent influencer la recherche »

On est peu surpris, en conséquence, de voir que le monde des grands médias y compris ceux spécialisés, ait peu d’informations crédibles à fournir pour étayer cette thèse qui bien entendu est considérée le plus souvent comme complotiste. Ce qualificatif est la première réponse opposée pour dénigrer toute hypothèse contraire jugée défavorable et ainsi éviter le débat au niveau des arguments scientifiques.

Rappelons pour finir que l’Europe pour faire face à  la crise économique qui en a résulté s’est mise d’accord sur un plan de relance  de 750 milliards d’euros dont 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts. cf les Echos du 21 juillet. (Rappelons aussi que le budget européen 2019 était de 148 milliards et donc que ces subventions et prêts représentent 5 années de son budget total et environ 5% de son PIB)

Le 5 mai 2020, les Etats Unis lançait de leur côté un gigantesque plan d’émission d’obligations pour 3 000 milliards de dollars afin d’éviter que leur économie ne s’effondre. cf le Courrier international du 5/5/2020.

selon le journal le Monde 7/10/20 :

La pandémie de Covid-19 va faire basculer jusqu’à 150 millions de personnes dans l’extrême pauvreté :  Selon une étude de la Banque mondiale, publiée mercredi, « de nombreux pays connaissent une chute des revenus du travail d’une magnitude jusqu’ici rarement observée ».

Pour la première fois depuis près d’un quart de siècle, l’extrême pauvreté va augmenter dans le monde. Selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi 7 octobre, la crise liée au Covid-19 va faire basculer, d’ici à la fin de 2021, jusqu’à 150 millions de personnes sous le seuil d’extrême pauvreté, fixé à 1,90 dollar (1,61 euro) par jour. Celle-ci devrait toucher entre 9,1 % et 9,4 % de la population mondiale en 2020.

 

 

 

 

Enjeux du discernement entre l’ombre psychique et spirituelle- docteur Jacques Mabit

 

 

 

 

 

conférence du docteur Jacques Mabit publiée le 16 août 2018.

Jacques Mabit dirige le centre Takiwasi au Pérou  de réhabilitation et de traitement des toxicomanies, mais qui propose aussi des séminaires et retraites dans la forêt amazonienne et permet  également une recherche sur les médecines traditionnelles amazoniennes. ->pour en savoir plus voir l’article publié le 17 mai 2019 sous  le titre chamanisme et christianisme.

Voici ci-dessous quelques informations , parfois complétées, tirées de cette conférence d’un grand intérêt pour celles et ceux qui sont confrontés au monde intermédiaire des esprits ou qui s’y intéressent.

Jacques Mabit est docteur en médecine, chrétien mais aussi spécialiste   des pratiques chamaniques depuis plus de trente ans et il dirige en Amazonie un centre de traitement des toxicomanies.

Dans cette conférence il tire de cette longue pratique chamanique , de son contact avec des toxicomanes, de sa fréquentation et connaissances avec les milieux de la psychologie et psychiatrie mais aussi de sa foi chrétienne une investigation profonde qui le conduit à distinguer sur le plan psychiatrique si les phénomènes vécus relèvent de la psychiatrie ou du monde spirituel.

C’est la première distinction à opérer : les contacts, les rêves, les anges, les guides, les entités etc… qui surgissent dans le monde conscient chez certains qui les évoquent relèvent-ils ou non de projections de l’inconscient que traite la psychiatrie ? Jusqu’à une époque récente en Occident, cette profession interprétait systématiquement ces témoignages comme des projections du psychisme  . Les choses évoluent lentement dans ce domaine et l’approche spirituelle n’est plus systématiquement ignorée .

Lorsque l’assurance du thérapeute ou du chamane est obtenue sur le fait qu’il ne s’agit pas de projections de l’inconscient, il reste alors à faire preuve de discernement : ces guides, ces contacts, ces rêves etc… proviennent d’où ?  Qui parle alors ?

Toute la conférence de Jacques Mabit conduit à cheminer et mettre en garde contre ce monde intermédiaire des esprits qui est entre le monde divin et le monde sensible dans lequel nous vivons. Il  affirme que ce monde intermédiaire  interagit avec notre monde sensible. Pour Jacques Mabit, il y trois mondes : celui du divin, notre monde sensible et un monde intermédiaire peuplé d’entités, d’esprits.

Certains pensent qu’en ne fréquentant pas ce monde intermédiaire des entités, on se protège  de leur influence. C’est inexact. L’influence de ce monde intermédiaire ne dépend pas de nos croyances ou non en son existence mais des expériences que nous vivons dans notre monde sensible. Sa longue pratique de soins lui  révèle que 25% environ des personnes rencontrées au centre sont infestées et certaines jusqu’à la possession… même si certaines infestations peuvent être fausses et sont des projections du psychisme, on retombe alors dans la maladie psychique.

Le monde actuel est rempli de faux prophètes, de gurus, de guides etc…

Voici une liste non exhaustive des plus connus en Occident au XIX ième siècle ou XX ième siècle :

On peut citer d’abord Allan Kardec ( 1804-1869) fondateur du spiritisme et pédagogue , né à Lyon  qui découvre les tables tournantes pratique venue des Etats-Unis. Ces expériences et découvertes sont présentées dans le  livre des esprits (1857) et le livre des médiums (1861).De nombreuses personnalités, telles Victor Hugo, Théophile Gautier, Victorien Sardou, Jean-Baptiste André Godin, Camille Flammarion ou Arthur Conan Doyle, furent séduites par le spiritisme. Ses livres sont les livres français les plus lus au Brésil ( plus de 30 millions de ventes)

Selon Allan Kardec : « « L’homme n’est pas seulement composé de matière, il y a en lui un principe pensant relié au corps physique qu’il quitte, comme on quitte un vêtement usagé, lorsque son incarnation présente est achevée. Une fois désincarnés, les morts peuvent communiquer avec les vivants, soit directement, soit par l’intermédiaire de médiums de manière visible ou invisible « .

Ensuite il y a le monde de la théosophie et sa société  fondée à New York le , par Helena Petrovna Blavatsky,

Son enseignement consiste en un syncrétisme liant le bouddhisme, l’hindouisme, l’ésotérisme et de manière générale toutes les autres traditions religieuses.  Hélena Blavatsky dit être guidée par le Tibétain. 

Alice Bayley (1889-1949) est une occultiste britannique qui s’engage dans la société théosophique et dit aussi être guidée par le Tibétain.

René Guénon grand érudit franc maçon, dira que le mouvement théosophique est avant tout un mouvement anti-chrétien et Héléna Blavatsky dira elle-même qu’elle  veut balayer le christianisme de la planète.

Il faut citer aussi Peter Deunov (1864-1944)  philosophe et maître spirituel qui a fondé la Fraternité blanche ( maître Beinsa Douno). En 1897 il fonde une société pour l’élévation de l’Esprit religieux du peuple bulgare. Les principaux thèmes de son enseignement sont : l’amour, la sagesse, la vérité, la justice et la vertu, compris comme attributs du Christ historique, cosmique et mystique.  La Fraternité blanche est décrite comme un organisme, consistant en âmes humaines avancées (loges du Grand Initié et leurs disciples) et les neuf hiérarchies d’êtres super-sensibles (les Anges, les Archanges, les Principautés, les Vertus, les Puissances, les Dominations, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins). D’après le Maître Beinsa Douno ( Peter Deunov), le Christ est le gouverneur suprême de la Grande Fraternité Blanche Universelle.

La branche française de la Fraternité Blanche (F.B.U. ), fut instituée par son disciple Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986)

Le New Age (XX ième et XXI ième siècle)est caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Il est  défini par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances. Le New Age est un amalgame de croyances de sources diverses. Il a popularisé en Occident certains thèmes hindouistes ayant transité par la théosophie, comme la notion de vies antérieures et la métempsycose/réincarnation. Il est aussi le véhicule de concepts proches de certaines écoles philosophiques hindoues ou indiennes et du tantrayana comme l’idée d’une « biologie invisible », d’un corps énergétique subtil, dont font partie l’aura, le corps éthérique et les chakras, centres d’énergies.

Le New Age met en avant la notion de guidance intérieure en mettant l’accent sur l’intuition, et parfois en l’accentuant avec des concepts comme celui de pouvoir personnel : « chacun crée sa propre réalité », ou en ayant recours à des entités spirituelles mêlant les caractéristiques des « guides de lumière » traditionnels (les anges) avec des entités supposées issues d’autres plans de conscience, « Maîtres de Lumière » ou « Maîtres ascensionnés » (appelé « divinités » en Inde, les « bouddhas » chez les bouddhistes), etc. Dans ces derniers cas, la représentation populaire en occident de l’image du Christ est parfois utilisée bien qu’il soit devenu dans ce contexte un « principe » ou une « énergie » plutôt qu’une personne.

On peut aussi citer, parmi d’autres éléments associés au New Age, le holisme ou une approche globale (mind-body-spirit en anglais) comme pratiqué par les bouddhistes et les hindouistes. Certains abordent le New Age en s’intéressant à la télépathie, le pouvoir des cristaux, les « enfants indigos », le channeling, les théories Gaïa…

Selon l’étude de Wouter Hanegraaff, (chercheur au département d’étude des religions à Utrecht puis professeur à l’Université d’Amsterdam, depuis 2005 président de la société européenne d’étude de l’ésotérisme occidental et membre de l’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences) à cinq courants ou thèmes principaux pourraient cependant être distingués plus ou moins précisément dans la mouvance New Age :

  • le channeling : le fait de recevoir et de transmettre des informations, des messages, des révélations par une autre source que sa propre conscience (comme des anges ou autres entités assimilées) ;
  • la guérison et le développement personnel (voir psychologie transpersonnelle et mouvement du potentiel humain) ;
  • la « science New Age » (ou l’utilisation du langage ou des principes de la science dans les thèses du New Age, comme dans le mysticisme quantique, par exemple) plus proprement, une philosophie de la nature (l’intégration du discours scientifique dans celui du New Age a conduit à l’appellation de pseudo-science de la part des sceptiques et d’une partie du milieu scientifique) ;
  • le néopaganisme ;
  • le thème de l’avènement d’un nouvel âge.

Les divers courants New Age sont associés par contiguïté plutôt que par similarité. Ils ne se rapprochent pas toujours sur la base de caractéristiques communes mais par des relations structurelles et fonctionnelles (comme le seraient par exemple « les divers animaux vivant sur une même parcelle de terre»).

Jane Roberts (1929-1984) est considérée comme une figure prépondérante du channeling et du New Age. Elle dit être guidée par une entité appelée Seth.

Il faut citer aussi Hélène Schucman (1909-1981), psychologue clinicienne et de recherche à qui est dicté un Cours en Miracles par la Voix  identifiée à celle de Jésus( dictée intérieure rapide sans son et reprise en notes mais pas sous forme d’écriture automatique). Bien que la langue soit chrétienne le Cours traite de thèmes spirituels universels.

Marc St Hilaire, nom d’auteur d’Henri Pavot né en 1949 en Bretagne. Il est engagé dans une voie spirituelle christique. Il délivre le message de maître Saint Germain qui a vécu en Europe au XVIII ième siècle et s’appuie aussi sur Godfré Ray King à qui Maître St Germain est apparu en 1930. Il publie en français le livre de Godfré : les mystères dévoilés.

Il faut citer aussi Carlos Castanedas (né au Pérou en 1925 et qui a vécu aux Etats-Unis où il est mort 1998). Il était docteur en anthropologie.

Carlos Castaneda a écrit douze livres « autobiographiques » décrivant son expérience du chamanisme sud-amérindien sous la conduite d’un sorcier Yaqui du nord du Mexique qu’il appelle don Juan Matus (« don Juan » est décrit, dans un ouvrage tardif, comme rattaché à une tradition toltèque), l’imprécision à ce sujet viendrait de la volonté de Don Juan de masquer ses origines.

Dans les années 1970, l’œuvre de Castaneda est considérée par certains comme appartenant au mouvement New Age, de plusieurs points de vue, mais aussi par l’usage de substances enthéogènes, comme évoqué plus tôt par Antonin Artaud dans Le Rite du Peyotl chez les Tarahumanas ou à la manière d’Aldous Huxley dans Les Portes de la perception, de Timothy Leary ou encore de l’universitaire Huston Smith. Dans la préface du Voyage à Ixtlan, Castaneda présente toutefois l’usage des psychotropes comme facultatif et, dans Histoires de pouvoir, don Juan minimise plus encore leur rôle.

Il y a aussi les dialogues avec l’ange de Gitta Mallasz : quatre amis hongrois se réunissent chaque vendredi à 15 heures de juin 1943 à novembre 1944  et reçoivent les paroles de l’Ange transmises à Hanna l’une des membres du groupe. Gitta seule membre du groupe à être de religion chrétienne, les trois autres étant de confession juive, évitera de ce fait et aussi par ses origines sociales, la déportation. Elle survivra puis s’installera en France en 1960 où elle publiera en 1976 les dialogues qu’elle avait écrits et conservés. Ils seront traduits en 21 langues. L’enseignement a une base qui se réfère au christianisme.

Le docteur Mabit à la suite de cette présentation interroge toujours l’assistance : Mais qui parle dans ces révélations puisées à de multiples sources ?

Il évoque Jung qui reconnaît dans des courriers privés être harcelé par deux esprits : Philémon et Basile . Ses héritiers publieront le livre rouge de Jung (ce livre relate la crise traversée par Jung à partir de 1913 et son dialogue intense avec les profondeurs. Il le rédige depuis cette date jusqu’à 1930). Mais dans ses livres il parle d’archétypes et non d’esprits.

Jung est un prophète de l’ère du Verseau et un phare du New Age. Selon lui nous sommes partagés entre l’ego – partie extérieure, celle du bien – et l’ombre psychique – celle du mal. Celle-ci peut acquérir une vie propre et se transformer en un terrible monstre. Ce sont nos démons intérieurs.

Dans le schéma jungien on élabore des rituels pour équilibrer l’ombre et l’égo.

Pour un chrétien c’est le Christ qui nous sauve. et pour Saint Thomas d’Aquin la connaissance de Dieu est affective et expérimentale  mais pas intellectuelle.

Chez les Indiens il y a un monde centre, autonome du sujet. Le rituel permet de relier ce monde autonome au monde de la conscience du sujet sans les confondre. Le corps est un lieu d’investissement par des entités du monde créé invisible. Le chaman cherche d’où vient cette intrusion.

Dans le monde chrétien c’est sans doute Ignace de Loyola (1491-1556), créateur de la Compagnie de Jésus, qui a le mieux parlé des forces de l’Esprit dans son livre Origine du pélerin. A un moment du livre, il dit avoir été transcendé et qu’il est devenu depuis cet instant un autre homme. Il accède alors à de très belles choses, très lumineuses  qui se présentent à lui mais il  a eu alors finalement la certitude claire que c’était le démon.

 

Voici des règles issues de la pratique du Dr Mabit :

Dans le domaine de la psychologie clinique les infestations s’accrochent aux portes ouvertes et il faut fermer ces portes. C’est le travail du psychologue. Ces infestations détournent du divin. Elles peuvent provenir d’états de conscience non contrôlés et modifiés par exemple par les drogues. Quand on ouvre la porte il faut un contrôle rigoureux.  Il faut garder du bon sens, travailler avec la raison, observer la nature ( St Paul parle de la loi naturelle qui nous habite) et St Jean dit qu’il faut éprouver les Esprits, leur demander leur nom, d’où ils viennent car les esprits se présentent toujours avec séduction. Il faut prendre son temps. Il faut apprécier la cohérence des propos : chez les démons 9 fois  ce qui est dit est vrai et 1 fois c’est faux. il faut mesurer les bienfaits à long terme, le bien être ne doit pas être passagé.  S’il y a trouble, attention ! La révélation doit créer l’harmonie.

Elle doit aussi créer de la joie, rendre humble et petit. Si c’est un mauvais esprit sur le plan physique ça donne froid. Au contraire, si c’est la foi, elle  est comme du feu. Elle agit aussi bien sur le regard que dans le coeur.

 

 

 

 

 

Le point sur les vaccins ARN – On joue aux apprentis sorciers dit le docteur Fouché

dernière mise à jour 04/12/20 à 08 h

Les vaccins dits à ARN messager ne sont pas des vaccins mais de la thérapie géniqueProfesseur Christian Perronne –sur Radio Sud 2 décembre

 

 

 

rtbf.be -24 novembre 2020

vaccins à ARN sur Wikipedia

coupe d’une cellule

 

 

 

selon les décodeurs Le Monde mise à jour 27 /11/20

Selon le décompte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 48 vaccins visant à protéger la population du Covid-19 sont actuellement en phase d’essais cliniques.

Onze vaccins aux caractéristiques différentes sont les plus avancés :

Parmi les 11 vaccins, 4 vaccins sont de type vaccins ARN  messager(Pfizer-BionTech , Moderna, CureVAC,Sanofi) (Une séquence génétique du virus (ADN ou ARNm) est injectée et entre à l’intérieur de la cellule humaine. Celle-ci va l’utiliser pour produire la protéine virale associée qui va faire réagir le système immunitaire.), 2 vaccins ADN (INOVIO, J&J) 3 de type vecteur viral,(Astrazeneca,CanSINO, MSD) (  Un virus atténué spécialisé (= vecteur) est utilisé pour véhiculer les éléments nécessaires à la future protection (la ou les protéine(s) d’intérêt et/ou sa ou leurs séquence(s) génétique(s)     et 2 à base de protéine recombinée (GSK, SANOFI)(Le coronavirus possède à sa surface des pointes « spicules » qui lui permettent d’entrer en contact avec les cellules à infecter. Ces pointes sont des protéines virales qui ont pu être isolées en laboratoire. Elles peuvent être fabriquées et injectées pour faire réagir le système immunitaire à ces molécules étrangères)

sur journal des femmes.fr

Le médecin en chef de Moderna précise que son vaccin protégera la personne vaccinée mais n’empêchera pas celle-ci de transmettre le virus.

Il faut au minimum 3 mois d’observations en phase 3 pour voir la durée d’efficacité et pour Pfizer nous en sommes à 28 jours – première communication le 9/11

Sur le déploiement du vaccin : il faut qu’il soit autorisé par l’Agence Européenne du médicament en fonction des normes d’inocuité et efficacité.

Cette autorisation permettra une répartition des commandes par état en fonction de leur population.

 

sur Médecine/Sciences -18/10/20

La vaccination utilisant des acides nucléiques s’est développée au cours des dernières décennies. Elle représente une méthode prometteuse et particulièrement attractive pour prévenir ou guérir des maladies infectieuses ou cancéreuses. Cette approche a suscité un regain d’intérêt mondial au cours de ces dernières années, suite aux progrès réalisés dans la compréhension du système immunitaire humain. Les vaccins à base d’acides nucléiques reposent essentiellement sur deux types de molécules, ADN et ARN messager (ARNm), qui, lorsqu’elles sont injectées chez un individu, permettent la synthèse de la protéine immunogénique. La principale différence entre les vaccins à ADN et à ARNm réside dans le compartiment cellulaire où ces molécules doivent parvenir pour être actives : le noyau pour l’ADN, et le cytoplasme pour l’ARNm. Les difficultés communes rencontrées afin de rendre ces vaccins efficaces sont le franchissement de la barrière cellulaire par les acides nucléiques pour pénétrer à l’intérieur de la cellule, et la nécessité d’augmenter leur immunogénicité.

conclusion : La vaccination à base d’acides nucléiques repose sur un processus complexe, où deux éléments doivent être pris en compte pour optimiser à la fois la production de l’immunogène et la stimulation de l’immunité innée créant un environnement propice à l’activation d’une réponse immune spécifique de l’immunogène. Les molécules d’ADN plasmidique et d’ARNm doivent respectivement transiter directement par le cytoplasme et par les endosomes des cellules cibles. Compte tenu de ces contraintes spatiales et des propriétés physico-chimiques différentes de l’ADN et des ARNm, deux systèmes synthétiques de délivrance différents ont été inventés, reposant respectivement sur des polymères amphiphiles en forme d’étoile et sur des lipides dérivés de sucres naturels

sur mesvaccins.net :  L’ARN est-il l’avenir des vaccins ?-22 novembre 2020

…L’ARN entrant dans la composition de tous les être vivants, il n’est pas normalement lui-même un antigène reconnu par le système immunitaire. S’il peut être utilisé dans un vaccin, c’est parce que, lorsqu’il se retrouve à l’intérieur des cellules, il peut diriger la synthèse des protéines ou fragments de protéines contre lesquels on veut obtenir une réponse immunitaire. Les conditions à remplir sont d’identifier la protéine qui fera le meilleur vaccin (elle doit être non seulement une cible pour des anticorps capables d’empêcher l’infection mais aussi un bon « stimulant » de l’immunité), de synthétiser l’ARNm avec la séquence correspondante, et de trouver un moyen de faire pénétrer cet ARN dans les cellules qui produiront ainsi elles-mêmes l’antigène vaccinant. On dispose pour cela de plusieurs procédés, l’un des plus efficaces étant d’encapsuler ou d’enrober l’ARN dans des vésicules lipidiques microscopiques, des liposomes ou des nanoparticules, qui peuvent fusionner avec la membrane des cellules, elle aussi lipidique, pour libérer leur contenu à l’intérieur. Cette méthode est bien adaptée pour l’ARN car la couche lipidique le protège des enzymes qui pourraient le détruire. Elle autorise en principe de nombreuses variations, car il est possible d’insérer en surface des particules des molécules qui vont les guider vers des cellules ou des compartiments cellulaires précis.

sur Fututra sciences :

…Comme elle est récente, cette technologie présente des inconvénients qui sont surtout liés à un manque de recul scientifique sur son utilisation. Comme expliqué plus haut, la vaccination à ARN messager active aussi bien la réponse immunitaire adaptative qu’innée. Mais la forte production des interférons, conséquence de l’activation des TLR7, augmenterait aussi l’activité des ribonucléases, des enzymes qui découpent les ARN. Les ARN messagers vaccinaux qui perdent leur bulle lipidique ou ne sont pas encapsulés au moment de l’injection auraient donc plus de chance d’être détruits avant même d’entrer dans les cellules.

Certaines études cliniques ont rapporté des évènements indésirables de grade 3, c’est-à-dire qui invalident totalement ou menacent la vie du patient, pour deux vaccins à ARNm destinés à lutter contre la rage et les virus H10N8 et H7N9 alors qu’ils étaient en phase 1.

sur actualité.com : Faut-il avoir peur des vaccins à ARN ?   4/11/20

De nombreuses personnes craignent que les vaccins utilisant l’acide ribonucléique puissent donner des maladies auto-immunes, voire qu’ils modifient notre patrimoine génétique. Fausse nouvelle ou vraie préoccupation ?

Avec un vaccin constitué d’une partie de l’ARN du virus, on peut donc lancer directement dans notre corps la production de la protéine qui va stimuler l’immunité. Ce type de vaccin est considéré comme très prometteur, parce qu’il est beaucoup plus facile, rapide et sécuritaire à produire que ceux faits de protéines ou de virus atténués. Des dizaines de vaccins à ARN sont en phase d’essais cliniques, mais aucun n’a encore été approuvé.

Il est strictement impossible que l’ARN d’un vaccin change nos gènes : d’une part, l’ARN ne pénètre pas dans les noyaux des cellules où se trouve l’ADN ; d’autre part, il est très vite dégradé par les cellules. C’est d’ailleurs pourquoi il a fallu bien du temps pour mettre au point des vaccins à ARN, cette molécule ayant la fâcheuse habitude de se décomposer avant de commander la production de protéines.

On craint par contre que l’ARN puisse dans certains cas induire une surproduction des interférons de type 1, qui régulent le système immunitaire. Ces médiateurs chimiques peuvent accroître l’inflammation et sont aussi en cause dans certaines maladies auto-immunes.

Jusqu’à présent, les essais cliniques, qui ont porté sur des milliers de personnes, sont très rassurants : on a trouvé que les vaccins à ARN n’entraînent pas de réactions indésirables sérieuses. Mais tant que les études ne seront pas terminées, et que les personnes vaccinées n’auront pas été suivies pendant plusieurs semaines après avoir été immunisées, on n’aura pas la certitude qu’ils sont complètement sans risque.

 

sur rtbf .be Coronavirus : le vaccin pour le Covid-19 est-il dangereux ? Quels sont les arguments des anti-vaccins ? –publié le 22 novembre 2020

 

Le vaccin contre le nouveau coronavirus pourrait être distribué après à peine un peu plus d’une année de l’apparition du Covid-19. Alors que l’élaboration d’un vaccin s’échelonne habituellement sur une période 10 à 15 ans, ces nouveaux vaccins arriveraient à peu près plus d’un an seulement après l’identification du SARS-CoV-2 (nom scientifique du Covid-19). Le vaccin développé le plus rapidement jusqu’à ce jour est le vaccin contre Ebola, qui a exigé cinq ans d’efforts.

Ce n’est pas un secret, l’enjeu financier de la mise sur le marché d’un vaccin contre le Covid-19 est majeur pour les entreprises pharmaceutiques engagées dans la course. Le coronavirus ayant des répercussions majeures sur la société et l’économie mondiale, les candidats au développement d’un tel vaccin sont nombreux, 47 projets sont d’ailleurs actuellement recensés par l’OMS.

Certaines étapes qui concernent la validation par les autorités sanitaires ont également été accélérées pour permettre une mise sur le marché européen plus rapide qu’en temps normal. « A partir du moment où le processus est fourni à l’agence européenne du médicament, elle s’engage à examiner ces données en priorité« , explique Yves Van Laethem, le porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19.

Reuters a interviewé Mark Lynas, un chercheur invité du groupe « Alliance for Science de l’université Cornell« . Celui-ci a déclaré qu’aucun vaccin ne peut modifier génétiquement l’ADN humain. « Ce n’est qu’un mythe, souvent répandu intentionnellement par les militants anti-vaccination pour générer délibérément confusion et méfiance« , a déclaré Lynas à Reuters. « La modification génétique impliquerait l’insertion délibérée d’ADN étranger dans le noyau d’une cellule humaine, et les vaccins ne le font tout simplement pas« .

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plusieurs vaccins candidats différents sont en cours d’essais cliniques dans le monde, mais aucun d’entre eux ne modifie l’ADN humain et ils ne contiennent pas de technologie permettant de relier les personnes à une interface d’intelligence artificielle.

Et puis, hors du contexte du Covid-19, il y a les arguments plus classiques portés par les groupes anti-vaccins. Parmi les éléments avancés par ces derniers, il y a régulièrement cette question des adjuvants et de l’aluminium présent dans certains vaccins qui serait dangereux pour la santé.

Pour certains types de vaccins, selon la technique, un adjuvant est parfois indispensable pour conférer aux particules vaccinales un pouvoir immunisant suffisamment puissant et assez étalé dans le temps. L’un des adjuvants peut être l’aluminium, c’est le plus décrié par les antivax. Ces anti-vaccins accusent notamment l’aluminium de causer des lésions musculaires, ce qui n’est pas scientifiquement prouvé.

13 études ont démontré que les adjuvants, composants de certains vaccins, n’avaient pas de conséquences sur la santé. De plus, comme le souligne le pédiatre David Tuerlinckx, « les quantités d’aluminium présentes dans les vaccins sont inférieures aux quantités d’aluminium qu’on ingère dans notre vie quotidienne ».

position défavorable au vaccin ARN -vidéo du 26 novembre 2020

Le docteur Louis Fouché , anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Conception à Marseille s’entretient le 26 novembre avec Fabien Moine naturopathe sur l’obligation ou non de vaccination et les conséquences de celle-ci notamment en ce qui concerne les vaccins ARN.

D’abord des éléments de réflexion sur la communication autour de l’arrivée des vaccins.

Bien sûr , cette arrivée des vaccins est conduite par des communicants.  Pour y parvenir on pose des truismes pour que le cerveau acquièce et soit déjà dans le « oui ». Et puis on arrive à « une seule solution c’est le vaccin ». Compte-tenu de la puissance d’impact de l’épidémie cette solution est validée.

Puis on balance une punch line : « le vaccin est efficace à plus de 90% ».Mais personne  ne sait ce qui est derrière cette efficacité.

Alors arrive la question de savoir si on le rend obligatoire. A ce stade c’est déjà un choix illusoire.

Mais la vaccination est un dogme fortement établi. Si on discute dans les médias,  où on dispose de quelques minutes,  de l’opportunité d’un vaccin comparée à d’autres solutions on est immédiatement taxé d' »anti-vax« . Il n’y a pas de nuance possible : être pour un vaccin dans certaines circonstances ou maladies et contre dans d’autres cas.

Pourtant  contrairement aux éléments recueillis ci-dessus il apparaît que ces vaccins ARN messager constituent un réel danger.

Voici quelques idées issues de cet échange :

Le virus SARS-COV 2 de type ARN est un virus qui mute beaucoup. Nous en sommes à la troisième épidémie en 7 mois.

cf là : https://www.ucl.ac.uk/news/2020/sep/analysis-coronavirus-mutations-what-weve-learned-so-far

Une mutation signifie simplement une différence; un changement de lettre dans le génome. Alors que la population de Sars-CoV-2 était génétiquement essentiellement invariante lorsqu'elle est entrée dans son premier hôte humain à la fin de 2019, plus de 13000 de ces changements se trouvent maintenant dans les 100000 Sars-CoV-2 séquencés à ce jour. Pourtant, deux virus de deux patients quelconques dans le monde ne diffèrent en moyenne que de dix lettres. Il s’agit d’une infime fraction des 30 000 caractères du code génétique du virus et signifie que tous les Sars-CoV-2 en circulation peuvent être considérés comme faisant partie d’une seule lignée clonale.

Lorsqu’on dit que le vaccin est fiable à 90% cela veut dire que l’on a trouvé des anti-corps du vaccin dans 90% des personnes vaccinées. Mais on ne sait pas si ces anti-corps sont protecteurs ou non et combien de temps ils durent.

D’ailleurs souligne Fabien Moine, Le Dr Fauci , directeur de l’Institut des maladies infectieuses aux USA a dit que même avec des vaccinations répétées le vaccin n’empêcherait pas de porter le masque.

En période d’épidémie la vaccination est dangereuse. Ce fut le cas à Bergamela cohorte de Bergame -où l’on a vu se superposer la vaccination contre le virus de la grippe  et la vaccination contre la méningite avec l’arrivée  du coronavirus. Et ça a été explosif.

Le vaccin qui entraîne la production d’anti-corps n’est pas forcément la bonne solution car la réponse immunitaire ne passe pas forcément par les anti-corps mais est cellulaire.

D’autre part un vaccin qui immunise contre une première vague peut provoquer lors d’une seconde vague où le virus est modifié une sur-réaction qui peut être délétère. Par exemple Sanofi Pasteur en février 2016 clamait qu’il s’agissait d’un moment historique quand son vaccin, le Dengvaxia, a été lancé aux Philippines. Un lancement en fanfare pour ce vaccin, le premier au monde contre la dengue. Au total, 837 000 écoliers ont reçu une ou plusieurs doses du vaccin. Mais fin 2017, la campagne a été interrompue face à la crainte que le vaccin, plutôt que de protéger, n’aggrave les infections chez des sujets n’ayant jamais été touchés par la dengue jusque-là.

L’explication réside peut-être dans le fait que le virus de la dengue regroupe quatre sérotypes différents, qui peuvent toucher une même personne au cours de sa vie. « Imaginons le cas d’un individu qui va contracter le sérotype 1. Il sera alors immunisé contre cette souche. Mais un ou deux ans plus tard, il peut s’infecter avec le sérotype 2. Et il peut alors se produire ce qu’on appelle un mécanisme immunitaire de facilitation : plutôt que de combattre l’infection, l’organisme va favoriser son avancée et la personne a alors un risque de faire une forme plus grave que la première fois », explique Éric Leroy, directeur de recherches à l’Institution française publique de recherche (IRD). La Croix mars 2019.  

  Le 1/3/2019 on apprenait que le gouvernement philippin avait porté plainte contre 6 responsables de Sanofi  suite à une enquête qui a révélé le décès d’une vingtaine d’enfants ayant reçu le vaccin contre la dengue.

En fait, on ne sait rien de la réponse immunitaire et si celle-ci passe beaucoup ou peu par les anti-corps.

Par ailleurs les adjuvants, souvent des métaux lourds sont là pour agresser le corps et stimuler sa réaction mais ils constituent aussi un danger pour celui-ci . L’aluminium vaccinal qui n’a rien à voir avec l’aluminium commun rentre dans le cerveau et laisse des traces.

-cf là la vidéo sur les dangers de l’aluminium des vaccins –

Le vaccin ARN trouvé en 8 mois ce n’est pas possible qu’il soit fiable. Certes, il présente une belle inventivité qu’il faut saluer sur ce point. En outre, il  peut être produit rapidement et de façon peu onéreuse. Mais ce  vaccin,  produit en si peu de temps, c’est un travail d’apprentis sorciers car on ne peut pas en si peu de temps en mesurer toutes les conséquences.

D’ailleurs il y a une incertitude sur la prise en charge des risques consécutifs à la vaccination par les laboratoires. Il serait possible que ces risques ne soient pas pris en charge par les laboratoires mais par l’état ou l’Europe. cf France TV info 2/10/2020

L’article 1245 et suivants du Code civil sur la responsabilité du fait des produits défectueux affirme que « le producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu’il soit ou non lié par un contrat avec la victime » (art. 1245), à moins, comme l’a rappelé la ministre, qu’il prouve que « l’état des connaissances scientifiques et techniques, au moment où il a mis le produit en circulation, n’a pas permis de déceler l’existence du défaut«  (art. 1245-10). ( cf sur RTL.fr)

On ne sait pas maîtriser la production des anti-corps par les cellules. Si elles en produisent trop on devient malade et si elles n’en produisent pas assez, on n’est pas vacciné.

De surcroît, cet ARN messager peut rentrer dans l’ADN et nous avons 8% de notre ADN qui vient de modifications due à l’ARN ce qui permet à l’organisme de s’adapter ainsi à un nouvel environnement. Donc cet ARN peut venir modifier  artificiellement  notre ADN et il est même possible qu’il atteigne le génome germinal. cf lignée germinale.

S’agissant de  l’obligation vaccinale il y a déjà des journalistes comme Christophe Barbier, des politiques comme Jadot,   qui sont favorables à l’obligation vaccinale ou à minima refuser certains droits d’accès aux personnes non vaccinées. Ceci est très dangereux et nous fait penser au crédit social chinois.

Il y a aussi des informations inquiétantes concernant l’ajout de nano-particules et des tests faits au Malawi  et au Kenya sur un carnet vaccinal qui est une forme de traçage.  La puce informatique de traçage est ici remplacée par un enzyme réactif bioluminescent alors détectable. Ces tests ont été fait par des ingénieurs du Massachusetts Institute of technology – MIT- Le vaccin avec nano particules peut être détecté par un smartphone. Ces expériences sont financées par la Fondation Gatescf là l’article du Monde du 19/12/2019

Par ailleurs, le rapport de la commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion de la grippe H1 N1 met en lumière les corruptions systémiques.

par exemple page 12 du rapport  : « M. François Autain, président ( parti de Gauche et médecin)- Merci.
On peut ne pas être d’accord avec la première partie de votre exposé mais cela
nécessiterait de créer une nouvelle commission d’enquête.
Vous avez évoqué la probité. Je suis d’accord avec vous. Je pense que ce serait
encore plus facile à appliquer si les experts qui conseillent les laboratoires n’étaient pas
les mêmes que ceux qui conseillent les instances publiques et les autorités sanitaires ! 

...page 11 : M. François Autain, président – Vous n’avez pas tout à fait tort et j’aurais
tendance à suivre les avis de la commission de la transparence puisque selon eux, 95 %
des médicaments qui sont mis sur le marché aujourd’hui ne sont pas plus efficaces que
ceux qui existent déjà ! Ce que je comprends moins, c’est que ces médicaments qui ne
sont pas mieux que les autres sont vendus beaucoup plus cher ! 

Il y a beaucoup d’autres chemins possibles en dehors du vaccin et il est dommage que les sommes investies ne le soient pas au minimum pour renforcer notre système de santé.

sur le refus de vaccination :

La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 dite loi Kouchner :

 Art. L. 1111-4. – Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé.
« Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en oeuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables.
« Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.

 

 

lire là la mise en garde du professeur Perronne spécialiste des maladies infectieuses.

Il expose que habituellement dans nos cellules les messages vont de l’ADN vers l’ARN. Mais il dit que l’inverse est aussi possible grâce à l’enzyme de transcriptase inverse. L’ARN injecté par le vaccin à ARN messager peut donc sous certaines conditions s’intégrer à nos chromosomes et transformer définitivement nos gènes.

 

A-t-on le droit de créer Homo Deus ? – Laurent Alexandre -conférence Polytechnique

dernière mise à jour :25 novembre 08:00

 

« A-t-on le droit de créer HOMO DEUS

A-t-on le droit d’être tout puissant ou devons-nous rester des petites créatures sous la dépendance de la transcendance ?

Si nous décidons d’être Dieu , si nous décidons d’être tout puissant, c’est à dire des transhumanistes, comment gère-t-on la phase de transition ? »

C’est par l’affirmation de l’homme  qui devient  Dieu,  faussement présentée sous forme interrogative  mais suivie d’une véritable question sur la phase de transition pour y parvenir, que Laurent Alexandre pose ,- à partir de la 23 ième minute de la vidéo de sa conférence– l’existence de cette nouvelle religion : la transformation technique de l’homme en Dieu, l’homme augmenté – h+. Nous sommes au centre de ce qu’est le transhumanisme. Disons le tout de suite et sans ambage, le transhumanisme est l’aboutissement de la phase de notre histoire que fut l’humanisme qui mettait l’homme au centre de ses préoccupations et évacuait Dieu. Dans notre démocratie, l’idée d’un Dieu transcendant est tolérée dans la sphère privée mais elle en est totalement exclue dans la sphère publique : l’homme se construit sans Dieu, sans transcendance,  voire sans  immanence.

Le transhumanisme est  historiquement le dépassement de l’homme naturel. Il est une  époque nouvelle qui apparaît dans notre histoire : celle de la propre création de l’homme par lui-même dans la perspective notamment de  « la mort de la mort ». Le transhumanisme  ouvre  la possibilité de l’accroissement des capacités humaines,  que l’on peut alors, avec Laurent Alexandre, imaginer sans limite. Alors, l’homme ainsi technologiquement augmenté,  deviendra Dieu. Dans la civilisation grecque dès le VII ième siècle av. JC, le Titan Prométhée avait dérobé le feu sacré pour le transmettre aux humains. Il fut condamné par Zeus  à être attaché au mont Caucase, son foie repoussant chaque jour et dévoré par l’aigle. Voici donc l’avertissement déjà contenu dans la mythologie  grecque.

L’humanisme qui prit naissance au XIV ième siècle en Italie et se développa ensuite en Europe porte en lui l’idée d’affranchissement du divin, l’homme est seul dans l’univers  et construit son avenir.  L’humanisme est une  phase de l’histoire de l’Occident. Il   s’appuie alors sur  le culte de raison – celui-ci est même d’ailleurs rendu un temps à la déesse Raison pendant  la Révolution – cf là .

Emile Chartier, dit Alain,  écrit sous la IIIe République   “Le culte de la raison comme fondement de la République”:   « Je vois que la Raison est éternelle […], et qu’elle est le vrai Dieu, et que c’est bien un culte qu’il faut lui rendre. […] Les hommes sentent bien tous confusément qu’il y a quelque chose de supérieur, quelque chose d’éternel à quoi il faut s’attacher, et sur quoi il faut régler sa vie. Mais ceux qui conduisent les hommes en excitant chez eux l’espoir et la crainte leur représentent un Dieu fait à l’image de l’homme, qui exige des sacrifices, qui se réjouit de leurs souffrances et de leurs larmes, un Dieu enfin au nom duquel certains hommes privilégiés ont seuls le droit de parler. Un tel Dieu est un faux Dieu.
La Raison, c’est bien là le Dieu libérateur, le Dieu qui est le même pour tous, le Dieu qui fonde l’Égalité et la Liberté de tous les hommes, qui fait bien mieux que s’incliner devant les plus humbles, qui est en eux, les relève, les soutient. Ce Dieu-là entend toujours lorsqu’on le prie, et la prière qu’on lui adresse, nous l’appelons la Réflexion. C’est par la Raison que celui qui s’abaisse sera élevé, c’est-à-dire que celui qui cherche sincèrement le vrai, et qui avoue son ignorance, méritera d’être appelé sage. »

Cette période de notre histoire s’appuie essentiellement sur les sciences et techniques pour assurer son développement et aller vers l’homme en devenir. Paralèllement, Nietzsche proclamera la mort de Dieu. Cette époque de l’humanisme touche à sa fin. Elle donne aujourd’hui naissance au transhumanisme  c’est à dire  à une nouvelle période de l’histoire  issue de l’humanisme. Après avoir évacué Dieu dans l’humanisme,  l’homme  veut  devenir Dieu dans le transhumansime. Il veut prendre sa place, en devenant tout puissant  grâce aux sciences et technologies des NBIC.

Laurent Alexandre redoute la  période de transition qui commence, celle où la chrysalide qu’est l’homme doit se transformer en papillon de l’homme augmenté. Cette période dit Laurent Alexandre est très dangereuse car les masses de « gilets jaunes », les inutiles d’Harari, qui vont devenir de plus en plus nombreuses au fur et à mesure du développement de l’IA, peuvent se rebeller, voire tuer la démocratie. Il faut donc que les futurs dieux, ici élèves des grandes écoles du plateau de Saclay, s’engagent en politique pour orienter la société vers la création d’Homo-Deus. C’est la conclusion de sa conférence.

Cet article -épisode 2 -est relatif à cette conférence fondamentale et symbolique en ce sens que le chantre du transhumanisme français s’adresse à une élite scientifique de futurs chercheurs et ingénieurs. Cette conférence est essentielle car elle est réalisée  sous le patronage  d’une députée devenue depuis ministre qui adhère en tant que membre de LREM à cette volonté de faire de la France une startup-nation, une nation conduite par ces élites scientifiques en vue de l’implantation du transhumanisme. Amélie de Montchalin, c’est elle,  a aussi été recrutée en tant que consultante en stratégie par The Boston Consulting Group (BCG), un cabinet multinational. Le bureau parisien de celui-ci, a pour activités la science des données et l’intelligence artificielle appliquées à l’industrie, la finance et la santé. Il compte dans la capitale plus de 600 consultants. Ce bureau parisien est dirigé par son époux. ( réf blog David Affagard – Médiapart)

Nous sommes alors au coeur du capitalisme cognitif dont parle Laurent Alexandre et qui domine déjà le monde  par ses géants des GAFAM, pour l’Occident et dont les dirigeants sont déjà adeptes du transhumanisme. –

Cet article prend la suite d’un précédent, écrit le 19 octobre 2019  à partir d’un article issu d’un blog  de Médiapart. Celui-ci, avait suscité certains commentaires qui m’ont amené à approfondir les termes mêmes de cette conférence et j’ai étendu  cet examen aux  propos des deux invités : Emmanuel Brochier, maître de conférence et titulaire de la chaire de philosophie de la Nature à l’IPC Parisfaculté libre de philosophie et psychologie Paris- et Haïm Korsia     Grand-rabbin de France  depuis 2014. 

Dans sa conférence, Laurent Alexandre  expose l’évolution rapide de notre monde vers celui que nous crée les NBIC -nano-bio -informatique et sciences cognitives- et qui s’attaque à la transformation physique de l’homme. Laurent Alexandre dont on rappellera d’abord  sa profession initiale de chirurgien urologue, est aussi énarque et co-créateur du site Doctissimo. Il est impliqué financièrement dans une quinzaine de sociétés créées autour des NBIC à travers un holding au Luxembourg et il est principalement investi dans la société DNAVision spécialisée dans le séquençage génétique et installée dans la banlieue de Bruxelles. Il va présenter à son auditoire qu’il n’y pas d’alternative à ce monde dont il décrit les grandes avancées qui s’imposent à nous – il fait penser au slogan « There is no alternative « (TINA), traduit en français par « Il n’y a pas d’autre choix »  attribué à Margaret Thatcher–  Ce monde va devenir de plus en plus complexe et le passage vers l’homme augmenté, celui à l’horizon 2050, sera très dangereux du fait des masses d’inutiles de plus en plus grandes dues au développement de l’IA. Celles-ci risquent de saper par leurs révoltes, cette belle évolution et  menacer de ce fait nos démocraties. Sa conférence est un appel aux futurs dieux, ici les plus prestigieuses écoles scientifiques françaises,  pour s’engager en politique afin d’aider à créer les conditions de cette phase de transition pour en même temps sauver la démocratie… qu’il n’entrevoit bien sûr pas autrement que sous la conduite du  capitalisme cognitif et dans le cadre de notre nouvelle  religion transhumaniste.

Nous reviendrons pas à pas sur cette conférence, les principales idées des débatteurs, les propos d’Amélie de Montchalin, devenue, depuis,  ministre de la transformation et de la fonction publiques. Elle est aussi députée de l’Essonne et marraine de ces conférences organisées autour des 3 grandes  écoles –Polytechnique, ENS et Central Supélec– sur le plateau de Saclay  début 2019-.

Mais pour analyser une telle religion transhumaniste et ses conséquences, il faut commencer par le faire au même niveau, c’est à dire au niveau du religieux. Et je le ferai donc en partant  du  commentaire d’Odeline du 13 novembre dernier posté sur mon premier article. Elle s’appuie sur la Bible  et dit ceci   :

L’homme devenu Dieu, c’est la réussite de l’Antichristou Antéchrist– sur terre c’est à dire de l’adversaire du Christ. Ce mot est employé au pluriel dans les épîtres de Jean : (1 Jn 2:181 Jn 2:221 Jn 4:32 Jn1 7)

1 Jn 2:18 : Petits enfants, c’est la dernière heure, et comme vous avez appris qu’un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c’est la dernière heure.

1 Jn 2:22  : Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils.

1 Jn 4:3 : et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.

2 Jn 1:7  Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus  Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist.

Le New age ou Nouvel Age dans lesquels s’inscrivent aussi  par exemple la soumission aux esprits, la croyance en la réincarnation, est aussi appelé la « Conspiration du Verseau » l’ère du Verseau vouée à remplacer celle du Poisson, soit le judéo-christianisme. Ce courant de ‘bricolage » spirituel – « bricolage » signifiant que  chacun crée sa spiritualité propre et à la carte en puisant ici ou là. Le New Age est en opposition avec les  religions révélées  où  le message divin  est transmis aux hommes,  là par des rishis ,  comme en Inde, ailleurs par un prophète comme dans l’Islam ou la religion juive, enfin d’abord par des prophètes puis par Dieu incarné chez les chrétiens – Le New Age, comme le transhumanisme, s’épanouit  d’abord dans l’Ouest américain.

Dans son livre Les Enfants du Verseau (1980) qui théorisa le New AgeMarilyn Ferguson définit ce dernier comme « l’apparition d’un nouveau paradigme culturel, annonciateur d’une ère nouvelle dans laquelle l’humanité parviendra à réaliser une part importante de son potentiel, psychique et spirituel. »

Toutes ces fausses doctrines  sont le prélude à l’Antichrist, le Gouvernement Mondial (dit l’ »impie ») et qui précède, dans la Bible, le retour de Jésus-Christ. Ces gens ne savent peut-être pas qu’ils servent Lucifer (Satan- version du Titan grec chez les hébreux) , nous sommes donc selon la Bible dans les derniers temps. qui ne sont pas la fin du monde mais la fin d’un monde et le retour de Jésus sur terre)

Je poursuivrai par un regard sur l’Islam et les protestants évangéliques :

Dans l’Islam aussi,  existent  diverses traditions prophétiques –hadiths– qui mettent en scène Al Dajjâl, l »imposteur« , celui qui apparaît à la fin des temps et doit être éliminé aussi par le prophète Isâ – Jésuslors de son retour. Les prophéties chrétiennes et islamiques convergent  sur ce point à savoir le retour de Jésus. – mais dans l’Islam Jésus n’ est qu’ un prophète

Chez les protestants évangéliques, forts divers et forts nombreux notamment aux USA, il y a un consensus sur l’arrivée d’un dictateur mondial la bête ou antichrist– qui s’appuiera sur une religion universelle –(En 2020, selon le chercheur Sébastien Fath du CNRS, le mouvement compterait environ 660 millions de croyants dans le monde).

Je pense que  le transhumanisme, dans cette perspective, est cette religion mondiale qui s’installe  partout  sur notre planète. Elle  culminera selon cette vision évangélique avec le retour de Christ pour gouverner le monde. L’arrivée en puissance de la religion de l’homme devenu Dieu, en est donc le signe. –La parousie est une notion chrétienne qui désigne la « seconde venue » du Christ sur la Terre dans sa gloire, la première étant sa naissance. On la trouve dans l’Apocalypse de Jean.

Je poursuivrai ce regard religieux sur le transhumanisme  en m’appuyant aussi sur les messages transmis par les Anges à leur messagère et qui ont fait l’objet d’un article publié le 18 novembre dernier. Selon la partie des messages qui concernent les comportements des humains, les déviances des hommes par rapport au message d’Amour du Christ et aujourd’hui de celui des Anges, sont telles  que ceux-ci nous annoncent l’arrivée  de trois jours où les hommes souffriront de multiples manières mais ce ne sera pas encore la fin… Viendra alors le surhomme spirituell’homme orienté vers la spirirtualité au service de Dieu– La lutte face au  Perverti durera encore longtemps.

Ces connaissances transrationnelles – au-delà de la raison pure, cf là la notion de transrationalité -mettent en garde contre l’évolution vers le   surhomme technologique auto-construit, en fait, projet ici de  Satan ou là  d’Al Dajjâl.

Laurent Alexandre – à partir de 41:01– expose les cinq objectifs du transhumanisme :

  1. tuer la mort – et c’est Google qui est avec Calico le plus avancé.
  2. créer une espèce humaine multi-planétaire et c’est Jeff Bezos   avec sa société Blue Origin  qui veut envoyer 1000 milliards d’êtres humains dans l’espace. Ceci suppose de produire, en grande quantité,  des bébés avec des utérus artificiels.
  3. créer des technologies d’augmentation de l’homme
  4. créer la fusion entre l’IA et les cerveaux humains ( Laurent Alexandre pense que nous serons encore en IA faible en 2050,- c’est à dire sous le contrôle des humains qui en sont les spécialistes– contrairement dit-il au « fantasme » d’Elon Musk qui voit le passage vers l’IA forte plus tôt –avec l’IA forte, celle-ci se passe alors totalement de l’humain, s »auto-construit et s’auto-régule –
  5. supprimer les risques à la naissance avec la création des bébés à la carte – Google possède déjà un brevet déposé pour la fabrication des super-bébés –US Patent n° 8.543.339.B2 déposé le 24/09/2013-  L’eugénisme négatif dit Laurent Alexandre est d’ailleurs déjà en place et il  cite  l’exemple de la trisomie 21 détectée avant la naissance et qui conduit les parents  dans  97% des cas à recourir à l’avortement.

Il est temps d’aller pas à pas mieux découvrir la conférence de Laurent Alexandre :

Je passerai sur l’introduction  de cette conférence, faite par un élève de Polytechnique, pour aller à la présentation d’Amélie de Montchalin  qui a suivi et durera plus de 10 mn. Pour elle, l’enjeu est l’homme en 2050 dont elle dit trois choses : capacité à produire, diversité d’expériences, lucidité. Elle s’interroge donc sur ce que les machines vont laisser faire à l’homme, sur la diversité alors que les algorithmes conduisent à l’uniformisation et enfin sur la lucidité en donnant l’exemple négatif de notre évolution avec ce continent de plastique que notre mode de vie a fini par provoquer au milieu du Pacifique. cf là

Elle poursuit en disant  qu’au XXI ième siècle il va falloir choisir entre la « loi du code » et la loi  de la nature et trouve que l’IA responsable est une belle expression. Il s’agit de veiller à l’éthique de l’algorithme. Manifestement, sa présence et son engagement dans la société, montre qu’elle a  choisi la loi du code contre la loi de la nature.

Laurent Alexandre commence sa conférence en remerciant Amélie de Montchalin en qui il voit « une députée de haut vol » loin de tous ces députés qui sont « des burnes en sciences et techno »

Il rappelle qu’il a écrit « la mort de la mort » en 2011 et que Google a fondé en 2013 sa filiale Calico  dont le but est de lutter contre le vieillissement et les maladies qui y sont associées. Il souligne le soutien massif de Google au mouvement transhumaniste et que cette société a engagé Raymond Kurzweil qui en est un  grand représentant. – ce dernier a écrit notamment et il y a déjà 16 ans  : the singularity is near en 2006-cf là ce qu’est la singularité technologique.

À l’image du Santa Fe Institute créé pour regrouper les recherches sur le sujet de la complexité, mais sur une base d’activité saisonnière, une « université d’été de la Singularité » (Singularity University) a été créée en 2009 avec le concours de Google et de la NASA et offrira chaque été neuf semaines de cours sur le sujet à 120 étudiants51 pour la somme de 25 000 dollars.

Mais Laurent Alexandre dit que ce monde devient très compliqué et qu’il pose le problème de désynchronisation entre ce monde techno et notamment l’école et le gouvernement. Il prédit un  décalage entre les inconvénients des nouvelles technologies qui apparaissent avant ses avantages.

Les NBIC –nano-bio-informatique et sciences cognitives– constituent un même ensemble, celui du transhumanisme. Il dit qu’il s’agit de technologies démiurgiques qui interpellent le politique comme les croyants. Elles apportent une intelligence quasi gratuite. L’IA est au coeur de ces technologies et permet leur développement.

L’IA est déjà très puissante. Elle fait déjà mieux que l’homme dans certains domaines, par exemple la lecture des scanners et demain le pilotage des avions et la conduite des autos. Le prix de l’intelligence va s’effondrer et entraîner des conséquences majeures. Les gens complémentaires en IA faible  vont valoir de plus en plus cher et ceux substituables de moins en moins, à cause de la théorie des fonctions de production.   Je ne m’en félicite pas.dit-il.

On va aller vers une fragmentation de l’internet – cf là – d’un réel virtuel et d’une vérité à géométrie variable. Nous allons vers la post-vérité, la post-réalité et le phénomène sera aggravé par les neuro-technologies. Pensez à ce que va pouvoir faire un dictateur des technologies cérébrales qu’Elon Musk développe déjà dans sa filiale Neuralink !  Elon Musk rêve de mettre un microprocesseur dans le cerveau de nos enfants pour les rendre plus compétitifs. Ces méthodes vont permettre l’émergence de neuro-dictatures. Et je précise que l’on peut déjà modifier notre empathie et notre comportement.

Les nouvelles technologies vont nous changer. C’est plus troublant et transgressif que de fabriquer une nouvelle grue !

Le choc technologique va être immense. Vous allez pouvoir le supporter mais l’ensemble des individus non. Sur le plan géopolitique  les USA – GAFAM-Google-Amazon-Facebook-Microsft-et la Chine –BATX-Baidu-Alibaba-Tencent-Xiaomi-vont s’affronter dans cette course   mais l’Europe est absente sur toutes les facettes des NBIC. Il y a le feu au lac !

Ces technologies vont accroître les écarts de niveau de vie et de revenu dans les populations et la concentration de richesse se fera sur un nombre d’individus de plus en plus réduit. L’IA est une machine à produire des inégalités avec des conséquences populistes qui vont s’accentuer si on n’y prend pas garde.

The Economist, qu’on ne peut prendre pour un journal marxiste, lançait il y a peu un cri d’alarme en ce sens, en exposant  que le bonus annuel chez Google pour un grand spécialiste de l’IA était de 100 millions de dollars par an !

Vous , polytechniciens, en sortant de l’école vous serez embauchés à l’INRIA à 3000€ brut par mois… C’est dire que peu d’entre vous resteront en France.

Des Dieux et des inutiles d’Harari  est un cauchemar. En ce sens la crise des gilets jaunes est salutaire : elle nous montre à quelle vitesse on va rentrer dans le cauchemar d’Harari et à quelle vitesse il faut agir pour casser ce déterminisme et sauver la démocratie.  J’ai publié  avec Jean-François Coppé, début 2019, un livre : l’IA va-t-elle tuer la démocratie ?

USA et Chine ont la volonté de fusionner le secteur [ éducation/santé / neurosciences ] pour régler la crise du type de celle des gilets jaunes. Il va être difficile d’empêcher les politiques de faire de l’eugénisme.

Reed Hastings, le dirigeant de Netflix qui est très transhumaniste, ambitionne de vous donner  des gélules pour regarder ses films et vous créer une imprégnation neuro-technologique.

Tous les secteurs de l’emploi vont être atteints par les conséquences des NBIC. Par exemple, le monde de la médecine, le mien, va être très vite touché dans cette évolution. L’IA est déjà 3 fois plus précise qu’un cardiologue pour un diagnostic. Elle est très supérieure aussi en dermatologie et les radiologues vont être éclaboussés. La dernière application de Google – Google Lyna- détecte 99% des cancers du sein contre 62% par les médecins. Bientôt les médecins radiologues feront une faute professionnelle s’ils ne recourent pas à l’IA pour leurs diagnostics.

Kai Fu Lee   informaticien et homme d’affaires chinois, figure médiatique de l’internet chinois  et spécialiste en IA  explique qu’en 2030-2035 les médecins ne vont pas disparaître mais qu’ils vont devenir des compassionnal caregiver,1/3 deviendra infirmiers, 1/3 assistants sociaux et 1/3 techniciens…

Vous imaginez comment  ce sera enthousiasmant pour ces médecins à bac+12 !

Après avoir travaillé chez Apple, Microsoft et  Google, Kai-Fu Lee est aujourd’hui l’un des investisseurs chinois N°1 en intelligence artificielle.
Dans cet ouvrage fascinant devenu un best-seller mondial, il raconte comment la Chine utilise «  le pétrole du 21e  siècle  », c’est-à-dire les données générées par ses centaines de millions d’utilisateurs. 
Grâce à une nouvelle génération d’entrepreneurs et à une course à l’innovation encouragée par les pouvoirs publics, la Chine invente un monde où l’intelligence artificielle se déploie dans toute la société, les restaurants, les hôpitaux, les salles de classe ou les laboratoires.
Kai-Fu Lee démontre à quel point l’IA va changer nos modes de vie et transformer l’économie, en privilégiant les plus agiles et les plus créatifs. Il propose d’utiliser les ressources financières considérables qui seront dégagées afin de soutenir les métiers où l’humain est irremplaçable  : l’éducation, l’artisanat,  les services à la personne.  
 
Un livre qui se lit d’une traite. Vous ne verrez plus jamais l’avenir comme avant.

Il faut lutter contre la concentration de la richesse pour sauver la démocratie. Il n’est pas souhaitable que ça aille si vite et il y a un danger des villes citadelles et métropoles.

Il faut aider les gilets jaunes et il est inacceptable de s’en moquer.  Sundar PIchai, l’actuel dirigeant de Google, dit qu’il est naïf de croire que la technologie règlera tous les problèmes.

Il faut réorganiser complètement le système éducatif.

Alors qu’on espère l’immortalité Laurent Alexandre  observe parallélement que l’espérance de vie des blancs aux USA régresse.

Il faut aller vers une société de la solidarité et gérer la transition cognitive. –sous-entendu sous la conduite des dieux –

Vous avez la clé du changement de l’éthique. Faites de la politique !

Débat avec les deux invités

Première question au Grand-rabbin : Est-ce que nous pouvons et devons devenir Homo -Deus ?

C’est fait pour… Dans le Talmud  Dieu crée le monde, s’efface et dit à l’homme : vas-y ! L’humain est créé à l’image de Dieu. On a cette responsabilité de créer … mais on ne se prend pas   pour Dieu.

Laurent Alexandre : C’est le biologiste Julian Huxley, le frère d’Aldous, qui a créé le mot transhumanisme . Il voulait un eugénisme de gauche mais ce mot était alors inacceptable à entendre. – Huxley était humaniste, et il présida le congrès qui vit la fondation de l’International Humanist and Ethical Union et  il participa au comité consultatif pour la fondation de la First Humanist Society de New York aux côtés de John Dewey, Albert Einstein et Thomas Mann. Huxley était un partisan de l’eugénisme comme moyen d’amélioration de la population humaine.« Une fois pleinement saisies les conséquences qu’impliquent la biologie évolutionnelle, l’eugénique deviendra inévitablement une partie intégrante de la religion de l’avenir, ou du complexe de sentiments, quel qu’il soit, qui pourra, dans l’avenir, prendre la place de la religion organisée. « 

S’agissant de l’éthique, Laurent Alexandre estime qu’elle  change au fur et à mesure de l’évolution de l’homme. Elle n’est pas figée. Ainsi, dans les années 1950 aux USA, on a lobotomisé des garçons qui se masturbaient trop. On a coupé aussi le corps calleux de Rosemary la soeur de John Kennedy  qui aimait trop les garçons, pour ne pas gêner la carrière de John. De telles pratiques seraient impensables aujourd’hui.

Emmanuel Brochier dit que la technique nuit à l’environnement. L’Europe dans un rapport de 2004 s’en inquiétait.  Mais ,en 2009 un nouveau rapport faisait le constat qu’on avait pris du retard dans les nouvelles technologies. Le rapport se rangeait alors à la vision transhumaniste.

S’agissant de la distinction entre les techniques qui réparent et celles qui augmentent l’homme, Laurent Alexandre souligne qu’il est difficile de faire  la séparation. Il donne l’exemple d’un aveugle : si on lui remet 1 million de pixel, on le répare mais si on lui en met 3 millions c’est du transhumanisme…. et qui va résister à être augmenté ?

Emmanuel Brochier conclut que l’on part sur de mauvaises bases car le transhumanisme voit l’homme uniquement comme une machine.

Pour une réflexion en ce sens  :

Penser l’humain au temps de l’homme augmenté: Face aux défis du transhumanisme -mars 2017

 

Thierry Magnin, né le est un prêtre catholique et physicien français – docteur en sciences physiques et docteur en théologie. enseignant-chercheur en physique à l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, puis à l’université de Lille.

à travers la critique de l’argumentaire transhumaniste, qui est fondé sur une conception appauvrie de ce qui fait l’humain, Thierry Magnin nous invite à porter un nouveau regard sur notre humble condition. Qu’est-ce que l’homme à l’heure où l’on pourra bientôt remplacer tous ses organes par des machines intelligentes, voire transférer son psychisme ? L’anthropologie chrétienne peut-elle nous aider à aborder avec confiance la révolution annoncée afin que celle-ci nous ouvre, non à un abandon de l’humain, mais à son plein accomplissement ?

 

Mes conclusions :

J’observe à la lumière de la conférence de Laurent Alexandre  l’état d’avancement  des technologies transhumanistes qui vont transformer l’homme. Les conséquences de ces transformations dans la période de transition constituent un grand danger à cause de la croissance exponentielle  du nombre des inutiles dit Laurent Alexandre- Je pense qu’elle reste un espoir, justement, pour  reprendre le pouvoir contre cette folie démiurgique du capitalisme cognitif qui regroupe le monde techno-scientifique – un conglomérat fait de politiques, de capitalistes, de chercheurs, ingénieurs  et techniciens sous la conduite des nouveaux religieux du transhumanisme. Il s’agit d’une course folle pour le profit et les pouvoirs envisagés pour la construction d’homo-deus, de surcroît encore exacerbée par une rivalité géopolitique  entre USA et Chine… à laquelle la vieille Europe voudrait aussi prendre part…

Nous n’allons pas échapper à cette folie démiurgique qui a envahit la planète mais j’oppose une autre vision d’avenir.

Je fais d’abord et surtout le constat que le transhumansime est une nouvelle religion, celle de l’homme-Dieu– Si vous en doutez encore je précise qu’ Anthony Levandowski, le père de la voiture autonome, a fondé  en 2017 aux États-Unis une organisation religieuse qui fait la promotion d’une « divinité » basée sur une intelligence artificielle -cf .

Concernant cet aboutissement, certains ont fait observer que la philosophie humaniste est déjà née au sein de la chrétienté et qu’elle n’aurait pu naître ailleurs. D’autres aujoud’hui voient dans le transhumanisme une nouvelle hérésie d’origine chrétienne- cf là  » le transhumansime, une idée chrétienne devenue folle«  -. Selon cette vision c’est parce que Jésus  est à la fois fils de l’homme et fils de Dieu qu’a pu naître au sein de la chrétienté l’idée de l’homme comme point focal de toutes nos pensées et nos espérances. Dans ce courant humaniste,  Nietzsche, fils de pasteur, se dresse pour  déclarer la mort de Dieu.

Pour certains aujourd’hui encore, Dieu est chose d’un passé révolu qu’il convient de laisser aux temps de l’obscurantisme dénoncé par les Lumières.  Au mieux, Dieu relève pour les agnostiques, sans doute les plus nombreux,  d’un questionnement sans intérêt. Nous  avons mieux à faire : produire, consommer et entre les-deux,  prendre du plaisir. C’est ça la vie  !

Depuis l’époque des Lumières,  notre évolution s’est construite uniquement  autour de la raison et de la pensée grecque  puis essentiellement à partir des sciences et technologies, aussi bien dans le monde capitaliste que marxiste du XX ième siècle. Ces deux mondes, alors ennemis sur le partage des richesses, relevaient d’une même vision productiviste du monde. Il fallait extraire, transformer la nature, produire de plus en plus et dégager du profit ou de la valeur travail grâce à l’activité humaine, la nature étant là, offerte gratuitement à ce projet prométhéen. Pensons, du côté marxiste, à Stakahnov.

Qui se souciait des beautés du monde, de la nature, dont nous parle par exemple un Pierre Rabhi ? Peut-être et éventuellement au cours des périodes de congès ? Celles-ci furent vite, d’ailleurs,   utilisées par d’autres,  pour être transformées,  en industrie du tourisme. Il s’agit bien sûr d’extraire une richesse de cet arrêt d’activité. Cette beauté du monde était gratuite et donc sans  valeur pour  les théories économiques, axées soit sur la valeur du coût marginal pour l’économie libérale soit sur la valeur travail pour l’économie marxiste… Cette beauté de la nature, son immense diversité ne trouvait  éventuellement  de la valeur que par le pinceau du peintre, l’appareil du photographe, la réalisation d’un film. Même cette beauté  n’a de valeur marchande aux yeux de l’homme que lorsqu’il l’a transformée en tableau, photo ou film. Il ne reconnaît de valeur qu’à ce qu’il produit ou qu’il utilise pour sa production. Depuis le développement de la pensée humaniste, l’économie est devenue hégémonique dans nos vies.  L’homme n’a plus d’autre horizon depuis la disparition de la transcendance. Il en est réduit  à produire et consommer d’où l’importance de la publicité pour forcer la consommation en jouant sur des ressorts psychologiques.  Il faut  « faire »  et avoir, même pendant les vacances. On regarde d’un air presque toujours soupçonneux, celui qui ne participe pas suffisamment à ce « faire »ou cet « avoir ». Il ne s’agit plus d’être…

Tout devient économique et peut être source de richesse. Le capitalisme, par ses facultés d’adaptations et de souplesse et sa religion du profit a été,  à ce grand jeu du XX ième siècle, le grand gagnant du productivisme et il a éliminé son frère ennemi le collectivisme… sauf peut-être en Chine où le régime d’abord marxiste a donné naissance à un hybride encore plus dangereux.

Faisons qu’Homo-Deus ne soit pas l’unique vainqueur du XXI ième siècle car le capitalisme cognitif découvre là un nouveau terrain d’aventures économiques pour l’homme, de nouvelles sources d’extraction de richesses tirées de l’homme lui-même, notamment par l’extraction des données, mais aussi par toutes sortes de techniques de transformation du corps, d’adaptation  de celui-ci à son environnement technologique. Après s’être attaqué à la nature, l’homme s’attaque à lui même, dans la perspective de devenir l’homme-dieu surpuissant.

Ce monde là, par le jeu entremêlé du productivisme et de l’évolution des sciences NBIC a pris conscience aujourd’hui de sa capacité, de cet immense chantier d’augmentation de l’homme, des perspectives envisagées par exemple pour la conquête de l’espace  … Après avoir avec la période humaniste réalisé des avancées incontestables l’homme a détruit la planète qui, n’ a à ses yeux pas de valeur.   Alors oui, le transhumanisme peut dire HOMO DEUS… et l’homme se prend pour Dieu !  Mais quelle planète va-t-il habiter ?  Laurent Alexandre n’aborde même pas le sujet, obnubilé par l’esprit de puissance au coeur du capitalisme cognitif d’aujourd’hui …comme  d’ailleurs du capitalisme industriel d’hier.

 L’homme augmenté se construit hors de la nature et contre la nature. Il faut choisir dit Amélie de Montchalin, entre la loi du code et la loi de la nature…peut-être même faut-il fuire dans l’espace vers d’autres planètes comme l’envisage Jeff Besos laissant alors celle-ci, d’ailleurs bien malade, aux inutiles.

Face à ce courant religieux mortifère pour l’homme – cf là mes article sur le transhumanisme et notamment « les chimpanzés du futur » – qui veut faire de celui-ci un dieu par l’accroissement extraordinaire de ses capacités technologiques, j’oppose la vision  de  l’homme qui devient de plus en plus spirituel …. et se rapproche ainsi de Dieu en gardant sur terre une vie de simplicité. Celui-là   sait que son passage ici-bas n’est qu’un moment de  sa vie.   Le combat aujourd’hui entre ces deux horizons  semble particulièrement inégal. Il rappelle là encore celui de David contre Goliath – épisode de la Bible (1Samuel 17, 1-58) mais aussi du Coran –Sourate 2, verset 251-dans lequel David, fils du berger Isaï, le plus petit de ses 7 frères et encore adolescent, abat le héros des Philistins, le géant et courageux Goliath, d’un caillou lancé avec une fronde. 

Chacun sent bien que nous sommes à une intersection, un moment de choix crucial : l’homme s’engage t-il vers la course folle de l’homme augmenté ou s’oriente -t-il vers le surhomme spirituel car  rien ne permet de penser que son évolution est terminée   ?

Pour celles et  ceux qui n’adhèrent pas au  combat entre l’homme spirituel et l’homme augmenté il existe une autre source d’opposition au transhumanisme c’est celle du combat pour la sauvegarde de la nature, y compris  l’homme, contre l’évolution transhumaniste qui se construit hors et donc contre la nature.

Le combat qui s’engage est donc celui de la défense de la Vie  au sens chrétien – « je suis le chemin, la vérité et la vie- Jean 14:6– l’homme est beaucoup plus que sa réduction à des algorithmes, des réactions chimiques ou électriques même s’il est aussi cela. Ce combat est aussi celui de la défense du vivant contre la religion  transhumaniste qui s’épanouit à travers le capitalisme cognitif successeur historique du capitalisme industriel et vainqueur du monde productiviste destructeur du monde naturel.

L’arrivée progressive de la 5G sera à la fois,  le symbole  et l’outil central de ce virage définitif de l’homme vers l’IA. Ce mouvement est  déjà engagé et rappelez-vous ce qu’ a dit Laurent Alexandre : le développement des nano-bio technologies et sciences cognitives dépend essentiellement du numérique et de l’IA pour se développer.   La 5G  devrait et pourrait être au coeur de ce dernier combat possible car elle permettra l’explosion de l’exploitation de l’IA et contribuera à faire de l’homme d’aujourd’hui un chimpanzé du futur. Après …il sera trop tard pour l’homme non augmenté car je n’ai pas toute confiance en l’étique de l’algorithme. Les hommes non augmentés disparaîtront sauf s’ils constituent un intérêt  utilisable par les hommes augmentés  cf là une base documentaire sur la 5G

N’étant pas connaisseur de la religion juive, la position du Grand -rabbin de France m’a surpris. Il explique que dans le Talmud la création a été confiée à l’homme par Dieu : Vas-y, fais le ! La transformation de l’homme par lui-même semble participer selon lui de cet ordre  « fais-le ! »

Il s’oppose néanmoins à Laurent Alexandre car dans cette action l’homme ne se prend pas pour Dieu, ne devient pas Dieu. Il expose par exemple que chaque semaine il fait shabbat , se coupe    à cet occasion    de toutes les technologies avancées – vit alors un jeûne technologique– ce qui lui permet de garder cette humilité devant Dieu.

Mais  le rôle économico-politique d’Amélie de Montchalin, marraine de cette conférence, engagée dans le développement des nouvelles technologies me laisse sans voix.  Il serait intéressant de connaître comment elle articule sa foi chrétienne, que révèle sa page Wikipedia,  et sa raison. Sans doute a-t-on compris qu’elle met  tous ses espoirs dans « l’IA responsable » et « l’éthique de l’algorithme »  dont elle nous a parlé en introduction de cette soirée ?

Mais comment admet-elle, au nom de cette foi chrétienne, la transformation de l’homme et la création de l’homme technologique  qui doit remplacer Dieu. Serait-ce  parce qu’elle se place dans les pas du Père Teilhard de Chardin  aussi archéologue et qui avait, en son temps, développé une approche holistique du « Christ cosmique » ?

Les avertissements contenus dans les Evangiles à propos du combat  entre Lucifer et le Christ rappelés en début de cet exposé et ceux récemment donnés par les Anges à leur messagère- cf l’article que j’ai publié – me conduisent à conclure qu’en allant vers le surhomme technologique,  l’homme ainsi augmenté,  court à sa perte et qu’il y a là les signes effectivement des derniers temps dont parle l’Apocalypse et que d’autres perçoivent, et d’une autre manière, en s’engageant dans le courant écologiste. En effet, l’écologie devrait choisir entre la loi du code et la loi de la nature.

Mais je dois noter  à ce sujet aussi, l’étonnement qui fut le mien,  de voir l’importance du courant transhumaniste parmi les écologistes, vegans et courants de gauche et je rappelle  mon article du 3 août 2017  sur Ecologisme et transhumanisme les connexions contre nature 

Décidément le transhumanisme, la religion aujourd’hui mondiale et  l’aboutissement de l’humanisme, est infiltré partout. Pour un chrétien, il n’y a que Christ  qui peut s’opposer à Lucifer. Mais Lucifer est aujourd’hui partout chez lui.  Oui, nous approchons de la fin de la période historique de l’humanisme.  Chrétien mais aussi non-chrétien, lisez sur ce site le résumé d’un livre fondamental de Laurent Fourquet intitulé le christianisme n’est pas un humanisme, au moins sa première partie, consacrée à l’analyse de notre société. Alors vous comprendrez pourquoi avec la philospophie humaniste nous en sommes arrivés là… Bien sûr  certains, déjà conscients du désastre, nous disent que l’humanisme a dévié ou a été dévié. Nous avions déjà entendu ce genre de propos avec le stalinisme par rapport …au léninisme et même à propos du  léninisme… par rapport au marxisme. On ne va pas sauver l’humanisme. Mais essayons de sauver l’homme … de son immense folie.

Et puis, en prenant encore du temps, vous pourrez terminer par les informations que contient cet article d’actualité à propos des origines de la Covid -19. Sans que ce propos soit anti-scientifique, voir anti-vaccins, et je précise  bien, non conspirationniste, vous comprendrez alors que notre crise sanitaire actuelle a son origine …justement dans un laboratoire.  Il faudra bien que, là encore, « on » finisse par admettre que cette  pandémie selon l’OMS et cette  crise économique et sociale qui en découle, provient d’un laboratoire. Dire que ce laboratoire était situé en Chine, qu’une faute a sans doute été commise, ne peut  exonérer de la réflexion centrale sur les dangers considérables  que nous font courir aujourd’hui les activités scientfiques et technologiques.

Ils voyaient déjà comment tout cela allait finir!

Deux futurs s’offrent à nous avec le transhumansime,

celui d’Huxley et son meilleurs des mondes écrit en 1931 avec sa dictature par le plaisir

et celui  de « 1984 » d’Orwell écrit en 1949 avec sa dictature par l’asservissement

On peut imaginer une comBinaison de ces deux avenirs, un mélange de ces deux mondes vers lequel on glisse chaque jour un peu plus…

 

Voici près d’un siècle, dans d’étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains  » sauvages  » dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des  » Alphas « , génétiquement déterminés à être l’élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd’hui, il nous paraît même familier…

Année 1984 en Océanie. 1984 ? C’est en tout cas ce qu’il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d’être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime. Pourtant Winston refuse de perdre espoir. Avec l’insoumise Julia, ils vont tenter d’intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille…

 

 

table ronde de l’X sur le transhumanisme – la conférence

« Haut les coeurs, humains » ! – Le livre des Anges II

 

Lucienne Tinfena a publié le  livre des Anges II  le 25 février 2020. Après lecture du premier livre puis de celui-ci, j’ai estimé que l’importance des révélations que contient ce deuxième livre  sont telles que je devais lui consacrer un premier article qui participe à le faire découvrir et encourager sa lecture.

En effet ce livre de la messagère des Anges constitue pour le Temple des Consciences un témoignage important de l’existence de ce monde intermédiaire. Il constitue aussi un élargissement considérable de notre conscience qui, à travers sa lecture, nous entraîne au-delà du monde strictement rationnel et ouvre au monde qui nous attend lorsque nous aurons franchi la porte étroite qui y conduit. Il a été donné à Lucienne la grâce de découvrir partiellement ce monde en dialoguant avec ses Anges. Lucienne est leur messagère et nous allons voir que ce qu’ils ont à nous dire est d’une extrême importance.

Je commencerai par dire que Lucienne est une amie du Temple des Consciences et de moi-même depuis qu’elle a frappé une première fois à la porte du Temple  le 3 mars 2018. Nous avons depuis beaucoup échangé par mail et je l’ai aussi rencontrée pour évoquer avec elle son rôle de messagère de ses ami(es) les Anges. Elle publie depuis ce moment sur mon blog , assez régulièrement , des articles qui relatent  certains dialogues avec les Anges.  J’ai accepté en conséquence de rédiger la préface de ce deuxième livre qui apporte à celui-ci la caution et le regard extérieur de celui qui revendique  à la fois la rationalité  mais aussi son dépassement et j’ai nommé sur ce site cette démarche que j’appelle transrationalité.

A partir de cette démarche j’accueille et même parfois je promeus les initiatives  qui m’apparaissent sincères et montrent que le monde de la rationalité pure est oppressant et nous conduit à notre perte si nous ne savons pas sortir de ses limites et nous réorienter vers une spiritualité sincère et profonde. C’est aussi l’un des messages centraux délivré par les Anges.

 

Je vais d’abord vous parler rapidement du rôle de la messagère et du discernement qu’il convient d’exercer par rapport à la transmission des messages.

J’ai eu l’occasion dernièrement de publier un article d’une conférence de Jacques Mabit. Médecin revendiquant sa spiritualité chrétienne,  il fait état de ses connaissances et pratiques chamaniques qu’il exerce dans un centre créé au Pérou il y a 30 ans. – cf là : enjeux du discernement entre l’ombre psychique et spirituelle- Il est donc à la jonction du monde chrétien où il puise sa foi  et du monde d’esprits avec lesquels communiquent les chamanes péruviens.

Je fais mienne la présentation des trois mondes exposée par Jacques Mabit et qui est aussi mon paradigme  :

il y a un monde du divin dont nous ne savons rien directement si ce n’est par la voix  des prophètes, par celle des visionnaires, de certains poètes ou des mystiques qui accèdent à ce monde de façons diverses et partielles.

Il y a aussi notre monde sensible auquel les adeptes de la seule raison  veulent nous cantonner  et qui ignore voire rejette  souvent les deux autres mondes.

-Enfin, il existe un monde intermédiaire peuplé de multiples entités parfois relayant le monde du divin parfois nous entraînant à notre perte. Dans ce deuxième cas Jacques Mabit parle alors pour les humains qui y accèdent consciemment ou non, d’infection voire dans certains cas de possession. C’est dans son centre du Pérou par un travail chamanique mais aussi un regard chrétien toujours présent, complété par des connaissances et rencontres en psychologie et psychiatrie  qu’il aide ces humains infectés ou possédés à guérir. Il nous met donc en garde dans la communication avec ce monde intermédiaire en sachant discerner qui nous parle. Il cite à cet occasion le témoignage de Saint Ignace de Loyola  qui reconnut avoir été dupé un certain temps par le démon alors qu’il croyait accéder à un monde merveilleux d’amour et de beauté.

Je renverrai enfin à une page en construction sur mon site et relative à la mystique chrétienne. Dans une courte vidéo le Père Joseph-Marie Verlinde  y expose les difficultés du discernement dont il faut faire preuve à l’égard de tous les signes et de toutes les manifestations en provenance de l’au-delà  du monde sensible. Il distingue très fortement les pouvoirs et les  charismes . Les deux peuvent conduire à des effets visibles parfois assez identiques –cf là.   Il dit combien l’Eglise est très réservée, voire méfiante  à l’égard de toutes les révélations ou de tous les signes qui parviennent aux humains et de citer pour illustrer son propos le cas de Padre Pio dont je sais qu’il fut  alternativement rejeté  et admiré par les différents Papes qui se sont succédés de son vivant avant d’être finalement reconnu Saint sous le pontificat de Jean-Paul II.

J’ajouterai enfin que ces trois mondes ne sont pas totalement inperméables  les uns aux autres. Il y a des inteférences possibles notamment entre le monde intermédiaire et notre monde sensible parfois inconsciemment pour nous, parfois plus ou moins consciemment. Lucienne évoque par exemple certains signes qui nous sont envoyés pour nous guider nous mettre en garde et il arrive que certains parmi nous aient une impression du passage d’un Ange. Mais, bien sûr, c’est avec la révélation directe, ici par leur messagère Lucienne,  que le monde intermédiaire nous avertit et nous guide.

Après ces mises en garde, il convient donc de découvrir le message des Anges que nous transmet Lucienne avec une grande humilité et une grande sincérité dont j’exclus qu’elles puissent être une simple posture de l’auteure pour nous faire adhérer à ses récits. Il appartient au lecteur de s’imprégner de ces messages d’une grande rareté et de les écouter avec discernement.

Lucienne communique avec ses Anges depuis au moins trente ans. Elle expose dans son premier livre le parcours qui a été le sien fait d’abord de merveilleux dessins accompagnés ensuite  de messages d’abord difficilement lisibles  ou l’écriture se situe entre  le dessin et notre calligraphie.

Le ton est  alors très léger, badin, enjoué et concerne essentiellement l’univers personnel de Lucienne. Au fil des années s’établit un vrai climat de confiance entre la messagère et ses anges qui deviennent aussi des amis notamment Momo, Mom et Numa les trois anges qui l’accompagnent depuis le début. D’autres, assez nombreux  apparaissent épisodiquement. Progressivement, au fil des années, les messages deviendront moins personnels et seront des informations sur le monde angélique ou des avertissement adressés  aux humains. Les informations gardent une grande légèreté, parfois teintées d’humour mais les avertissements ont un ton plus grave en harmonie avec leur teneur.

Le portrait de la messagère Lucienne doit être complété en disant qu’elle communique aussi parfois avec ses plantes d’appartement, voire qu’elle effectue des expériences  de lévitation et qu’elle établit aussi mais assez rarement des communications avec des morts. Cette dernière communication, qu’elle ne recherche pas, est toujours précédée par l’accord des Anges auxquels Lucienne obéit sans toutefois parfois perdre son libre arbitre.

Bien sûr peut-être n’adhérez vous  pas  à l’existence de ce monde angélique ou vous méfiez-vous des faits relatés et c’est aussi une souffrance pour la messagère.  L’ombre psychique et l’ombre spirituelle comme l’expose Jacques Mabit peuvent se superposer, interférer voire être prises l’une pour l’autre. J’ai moi-même vécu de courtes expériences intenses et bénéficié aussi d’autres témoignages vécus de même nature que celles de l’auteure et qui demandent toujours discernement : qui parle ? D’ailleurs il est arrivé aussi exceptionnellement à Lucienne de douter,  se demandant si    sa main écrit bien sans qu’elle intervienne mais la réponse de l’Ange la rassure. A une autre occasion un Ange lui révèle qu’un dessin qui lui avait paru suspect a  été en fait l’oeuvre du Perverti et que le dessin  est un  faux qui  ne provient pas de ses amis les Anges.

Ce doute, de même que la manipulation du « Perverti » sont l’exception dans les messages révélés dans le livre. Ils semblent être mis là pour témoigner de la   vigilance  de l’auteure .

Venons-en aux messages transmis par les Anges. Comme je l’ai dit plus haut ils concernent  souvent des révélations sur le monde des Anges qui  entourent Jésus et Marie. C’est un monde d’Amour pur : tout y est amour payé en monnaie d’amour. En ce sens ces révélations sont conformes au message central chrétien : l’essentiel est l’Amour.

Par contre, on y découvre un monde extrêmement actif où les Anges occupent des fonctions parfois interchangeables d’une multiplicité quasi infinie mais où l’occupation pour faire évoluer les âmes qui arrivent du monde terrestre semble être pour ce type d’Anges une occupation importante. Les Anges Nomades sont des Anges qui s’occupent des humains d’abord sur terre en veillant à les protéger et puis dans leur monde en les faisant évoluer vers et dans ce monde d’Amour.  Ce monde des Anges est fait de multiples hierarchies dont les plus hautes ne communiquent pas avec les humains. Jamais Lucienne n’a prétendu recevoir de messages directs de l’Ange Gabriel ou de l’Archange Michel, à fortiori aucun message de Jésus ou de Marie. Mais elle est blessée d’être parfois confondue avec un simple médium. Sa communication se fait essentiellement avec des Anges n’ayant jamais eu d’existence terrestre.

On apprend au fil des messages que très marginalement certaines âmes sont appelées avec leur accord à un retour sur terre dans le cadre de leur parcours de purification. La réincarnation existe mais n’est que très marginale. Il existe aussi et de façon semble-t-il aussi rare un retour sur terre de certains anges pour y vivre une vie d’humain parmi les humains.

Les Anges  nous révèlent que dans notre monde sensible existent aussi d’autres êtres situés sur d’autres planètes et qu’ils nous ont déjà visités et les Anges annoncent qu’ils s’apprêtent à le faire de façon invasive. – cf ici des observations non expliquées par la science –

Interrogés sur les NDE et le tunnel de lumière les Anges révèlent qu’il s’agit d’illusions créées par le cerveau et que les êtres éventuellement alors rencontrés relèvent de la même illusion. – cf là, la page sur ces témoignages- Cette information des Anges nous interpellent sur la capacité de notre cerveau à produire des situations qui nous sont perceptibles mais sans existence réelle.

Il y a beaucoup d’autres informations d’une grande richesse concernant pour l’essentiel ce monde intermédiaire proche de Jésus et qui baigne dans l’Amour.

A propos de ce monde d’Amour révélé par les Anges je rejoindrai l’interrogation de Lucienne mais qui n’est pas dans ce livre, s’agissant des  Dialogues avec l’Ange de Gitta Mallasz intervenus en 1943 -1944. Dans ces dialogues il n’est pas question d’Amour. J’émettrai alors une hypothèse dans l’esprit du Temple des Consciences.  Ce monde intermédiaire est encore plus vaste que le nôtre et au delà du monde des Anges qui sont avec Jésus et révélé par Lucienne il existe aussi, nous l’avons vu plus haut, des mondes divers d’êtres parfois néfastes pour les humains et d’autres anges qui n’appartiennent pas à ces deux catégories et peuvent aussi s’adresser à des humains. Hannah qui recevait alors ses messages en 1943 révélait aussi des mises en garde sévères à l’égard des humains. C’est le point commun avec les mises en garde aux humains faites par les Anges qui s’adressent à Lucienne.  – dans Jean 14:2  Jésus dit aussi : « dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures. »-

.Ces messages reviennent tout au long du livre. L’évolution des humains est vue d’une façon très négative par les Anges. Les humains ont essentiellement le souci du pouvoir et de l’argent et l’Amour qui doit être notre destin est globalement ignoré.

Le courroux de Dieu, la purification de la Terre, va s’engager de diverses manières disent les Anges et le climat n’en sera pas l’élément central. On peut s’interroger à ce titre sur certains événements d’actualité par rapport à ces mises en garde. Il faut que l’abcès soit crevé ! Il y aura trois jours de changements brutaux imposés aux humains  mais ce ne sera pas pour autant la fin du monde. Alors, surviendra l’Homme nouveau orienté vers la spiritualité. Mais ce ne sera pas encore  la fin du combat contre le Perverti. Ce combat durera encore longtemps.

J’arrive à la fin de mon témoignage sur ce livre essentiel, hors de tout ce que l’on rencontre habituellement  car il s’agit d’un livre écrit par les Anges. Le temps presse et la messagère est appelée à faire tout son possible pour qu’il soit transmis au Pape.

C’est dire que les Anges, malgré parfois leur ton léger, considèrent ce livre comme un message urgent et essentiel destiné à la fois aux humains mais aussi au monde de l’Eglise.

J’encourage le lecteur de cet article à découvrir mieux la messagère et ses Anges.

Voici pour terminer l’appel en musique pour évoluer vers l’Amour dont nous parlent tant les Anges.

 

paroles et musique de Claude Thibault sur la chaîne YOUTUBE de Jean-François

 

 

 

 

 

 

COVID-19 – retour et mise à jour sur les origines du SARS-Cov- 2

Selon les chiffres officiels  nous sommes  à plus de 4000 hospitalisés en réanimation ce qui nous placerait à plus de 80% du taux d’occupation des lits actuellement disponibles en France . Le sommet de cette deuxième vague est annoncé autour du 15 novembre avec un nombre d’hospitalisés qui pourrait dépasser celui de la première vague et aussi largement nos capacités actuelles d’y faire face.

On entend par ailleurs de la part de spécialistes que ce virus ne disparaîtra pas et qu’aussi beaucoup d’imprécisions voire messages contradictoires circulent sur la durée d’immunité en cas de contamination… ce qui laisse dubitatif sur la durée des effets du vaccin attendu par tous.

C’est au coeur de cette deuxième vague que je m’interroge à nouveau sur l’origine de ce virus. Ce n’est certes pas une question urgente que certains trouveront même actuellement déplacée mais il faudrait ne pas oublier de se la poser et… si possible de la résoudre car elle peut être source de pas mal de remises en cause sur la façon dont on nous « vend » le progrès scientifique sans limites. Bref, le confinement n’interdit pas encore de penser alors profitons de cet espace  pour nous livrer à cette liberté fondamentale.

Le 25 mars dernier je relayais dans un article des informations publiées par james lyon weiler    chercheur américain en génomique  qui affirmait et publiait les preuves, selon lui, de ce qu’il avançait : des traces de passage de l’outil pShuttle-SN se retrouvaient dans le génome du virus. Il attendait les réactions de scientifiques spécialistes du génome pour échanger sur le sujet. Voici quelques extraits de son propos :

« » Nous avons trouvé une similitude de séquence significative de INS1378 avec un vecteur pShuttle-SN qui était utilisé dans les années 1980 en Chine, pour créer un coronavirus plus immunogène.
Il existe des preuves claires, que cette séquence génomique provient d’un événement de recombinaison induit en laboratoire..
Une autre séquence de gènes montre également une correspondance de 92 % avec la protéine Spike du coronavirus du SRAS.
Le processus pour y parvenir a été breveté en 2004 par des chercheurs chinois, comme le montre ce lien de brevet. [4]    

Cette révélation fut reprise par certains scientifiques  et dans d’autres études,  des scientifiques grecs et chinois s’interrogeaient aussi de manière différente sur les origines  de ce virus où les pangolins ont été rapidement  désignés du doigt… ce qui a eu au moins le mérite de nous faire découvrir leur existence.

J’ai suivi quelque temps cette publication et les réactions qu’elle a suscitées,  juste assez pour voir apparaître des tirs de barrage contre le chercheur américain qui, parce qu’il  aurait une position anti-vaccins serait  selon certains, disqualifié pour  les observations qu’il fournit au monde scientifique dans ce domaine. D’autres, notamment un des  décodeurs du journal le Monde,  quoique de formation scientifique,  n’avait pas qualité pour discuter directement les arguments au niveau où  Weiler les plaçait du fait de sa spécialité dans d’autres disciplines. Pour palier ce manque, il allait donc s’enquérir auprès de scientifiques oeuvrant dans un grand laboratoire national spécialisé sur la fabrication des  vaccins et lui-même à la base de l’installation du laboratoire P4 à Wuhran. Bien entendu, les renseignements obtenus le rassuraient et Weiler ne pouvait diffuser que des fake news… Inutile  donc, de répondre aux interrogations de Weiler au plan scientifique où il se plaçait. Il suffisait de le disqualifier auprès du grand public en diffusant  par exemple qu’il avait démenti ses premières affirmations…  alors qu’il ne s’agissait que d’une mise au point. Voilà donc les procédés utilisés par les courants dominants pour éteindre toute pensée qui s’exprime en dehors de leur courant .

Je reviens sur le sujet aujourd’hui avec  un article du 26 octobre publié dans le journal du CNRS – catégorie virologie – Yaroslav Pigenet y reprend les éléments d’une  conférence d’Etienne Decroly directeur de recherche CNRS à Marseilles et membre de la société française de virologie  dont on peut tirer les extraits  suivants :

  • SARS-CoV-2, qui a rapidement été identifié comme le virus à l’origine de la Covid-19 est, après le SARS-CoV en 2002 et le MERS-CoV en 2012, le troisième coronavirus humain responsable d’un syndrome respiratoire sévère à avoir émergé au cours des vingt dernières années…Il est donc crucial de comprendre comment ce virus a passé la barrière d’espèce et est devenu hautement transmissible d’homme à homme.

... En comparant les séquences génomiques d’échantillons viraux de différents malades infectés par SARS-CoV-2, on a observé un taux d’identité de 99,98 %, ce qui montrait que cette souche virale avait émergé très récemment chez l’humain.

En outre, en analysant les séquences des autres coronavirus humains connus, on ne relève que 79 % d’identité génétique entre SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2, et seulement 50 % en ce qui concerne MERS-CoV. Pour faire bref, le SARS-CoV-2 est génétiquement plus proche de souches virales qui ne se transmettaient jusqu’alors qu’entre chauves-souris. Il ne descend pas de souches humaines connues et n’a acquis que récemment la capacité de sortir de son réservoir animal naturel qui est probablement la chauve-souris.

…La découverte dans le génome de coronavirus infectant des pangolins d’une courte séquence génétique codant pour le domaine de reconnaissance du récepteur ACE-2, apparenté à celle qui permet à SARS-CoV-2 de pénétrer les cellules humaines, a un temps fait penser qu’on tenait un possible hôte intermédiaire, mais le restant de son génome est trop distant du SARS-CoV-2 pour être un ancêtre direct.

pour les raisons déjà évoquées, une majorité de chercheurs estiment désormais que le pangolin n’a probablement pas joué de rôle dans l’émergence de SARS-CoV2.

Vous pensez que le SARS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire ?
É. D. On ne peut éliminer cette hypothèse, dans la mesure où le SARS-CoV qui a émergé en 2003 est sorti au moins quatre fois de laboratoires lors d’expérimentations. Par ailleurs, il faut savoir que les coronavirus étaient largement étudiés dans les laboratoires proches de la zone d’émergence du SARS-CoV-2 qui désiraient entre autres comprendre les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèce. Toutefois, pour l’instant, les analyses fondées sur la phylogénie des génomes complets de virus ne permettent pas de conclure définitivement quant à l’origine évolutive du SARS-CoV-2.

…Le chercheur identifie trois pistes possibles pour l’origine du virus. Il dit pourquoi il élimine la première mais ne rejette pas les deux autres. La deuxième serait une évolution  brutale de Sars antérieurs -Sars cov ou MERS -COV mais pour l’instant aucune étude ne permet de valider cette hypothèse. Enfin reste la troisième hypothèse :  » Enfin, il reste la possibilité que SARS-CoV-2 descende d’un virus de chauves-souris isolé par les scientifiques lors des collectes de virus et qui se serait adapté à d’autres espèces au cours d’études sur des modèles animaux en laboratoire ; laboratoire dont il se serait ensuite échappé accidentellement. »

Et le directeur de recherche de conclure : « Étudier l’origine de SARS-CoV-2 est une démarche scientifique qui ne peut être assimilée à une thèse complotiste. De plus, j’insiste sur le fait que, tant qu’on n’aura pas trouvé l’hôte intermédiaire, cette hypothèse d’un échappement accidentel ne peut être écartée par la communauté scientifique.« 

Dans un commentaire à cet article  Brigitte Fau  – ingénieur télécomm semble-t-il- s’interroge et  revient à Béchamp  – cf là la controverse Pasteur -Béchamp-L’origine en effet, quelle peut-elle être ? Alors que ce virus n’est pas « un » mais autant (au minimum) que d’individus sur lesquels on l’a trouvé. Des scientifiques s’interrogent et posent des défis à la science : cette publication récente (26 mars 2020) lance « 5 défis pour comprendre le rôle du virome dans la santé et la maladie » : . La réponse n’est donc pas encore connue ! Allons-nous enfin vers un changement de paradigme ? «

Dans une vidéo publiée  le 4 novembre la généticienne Alexandra Henrion-Caude a exposé et démontré selon elle que le SRAS COV 2 à l’origine de la Covid -19 est un virus modifié artificiellement.

Alexandra Henrion Caude expose qu’elle a découvert qu’un message « S » avait été placé entre les protéines S1 et S2 au niveau des protéines membranaires  créant de ce fait un gain de fonction (insertion de sites de clivage de furine dans les protéines membranaires)–  permettant aux cellules de les reconnaître un peu comme si, dit-elle,  une clé qui ouvre une serrure d’une porte avait été accrochée à côté de cette porte.

Elle affirme que ce processus n’est pas naturel et qu’elle en apporte la preuve car elle a retrouvé le brevet déposé et rendu possible du fait de l’ingénierie qu’il apporte par rapport à un processus naturel. Et elle présente ce brevet :

Ce brevet peut être consulté là. Il a été déposé Par Brown Dennis T  en 2003  et la compagnie parente est la Research Development Foundation

 

Pour terminer  et à propos d’Alexandra Henrion Caude,  un long article du 5 octobre 2020 consacré au positions de cette chercheuse sur le site Ici.fr  et sous le titre « virus manipulé , danger des masques » expose notamment que l’INSERM se désolidarise de son  ancienne directrice de recherche qui a quitté l’institution début 2018.  L’article fait apparaître le virage pris par la chercheuse, sa foi chrétienne et cet ensemble d’observations conduit  deux de ses collègues dont un de renom, à s’éloigner de ses positions. Mais vont-ils accepter de répondre sur le plan scientifique à ses arguments sourcés : oui ou non les preuves avancées par la chercheuse peuvent-elles être combattues scientifiquement ?  Et nous serions alors dans le domaine de la science qui n’avance que par suggestions, vérifications ou contradictions dans l’idée d’atteindre la vérité scientifique. 

Mais si les affirmations de l’ancienne généticienne s’avéraient exactes,  les conséquences de cette découverte seraient désastreuses. Elles le seraient pour les laboratoires de Wuhan et donc la Chine mais  elles le seraient surtout pour les laboratoires qui travaillent sur les vaccins dans le monde entier.  Pire, cet aveu viendrait fragiliser l’orientation du monde médical vers la politique vaccinale et Bill et Mélina Gates et l’OMS en seraient gênés . 

Et si  Brigitte Fau posait la bonne question : ne faudrait-il pas revenir à la vision de Béchamp à propos du microbe : « le microbe -ici le virus- n’est rien le terrain est tout » ? Ce serait  effectivement une révolution totale dans le monde de la médecine mais qui se heurterait aux gigantesques laboratoires et la multitude de chercheurs orientés sur le combat contre microbes et virus. 

Pour en revenir à cet article  rédigé sous le titre « complotisme », le mot est lâché, il est intéressant de remarquer que les « Eglises » de la science -ici l’INSERM- lancent des tirs de barrage par médias et chercheurs interviewés.  Il semblerait au cas d’espèce que l’orientation religieuse deviendrait pour cette directrice de recherche un handicap pour faire de la vraie science. Mais  au-delà de cette affirmation, ils se gardent de répondre point pour point aux affirmations de cette chercheuse. Il est vrai que celle-ci s’exprime en dehors des canaux traditionnels des chercheurs  où le débat s’installe normalement mais il semblerait, selon ses dires,  que c’est justement parce que ces canaux ne lui sont pas très accessibles du fait des positions qu’elle défend qu’elle s’est tournée vers d’autres moyens d’expression.

Ceci nous rappelle étrangements d’autres temps où la vérité du moment établie alors par l’Eglise était remise en cause par la Science. On pense par exemple à Copernic, ou à Galilée aux XVI ième et XVII ième siècles.  Les Lumières combattaient alors à juste titre et sur ces sujets  l’obscurantisme religieux.

Aujourd’hui, les scientifiques sont  devenus tout puissants mais ils  se sentent acculés de toute part. Ils se battent pour cacher les méfaits des monstres techno-scientifiques qu’ils ont mis en place et qui les nourrissent.  L’obscurantisme a changé de camp…

Il serait pourtant sain que la science, la vraie, celle qui cherche encore  la vérité et  si cette science  existe encore,  présente des arguments scientifiques à Weiler aux USA ou à Alexandra Henrion Caude en France en exposant pourquoi  ce qu’ils affirment serait inexact. Il s’agirait alors d’un débat scientifique entre scientifiques… et non pas de vils coups bas au motif que l’un serait anti-vaccins et l’autre chrétienne. Il y a diverses manières de couper les têtes en notre beau pays si fier de ses Lumières. Dans l’hypothèse où ces affirmations sont scientifiquement confirmées il faudra s’interroger au-delà de la désignation de tel ou tel laboratoire dont provient l’origine du virus sur le fait que, comme par le passé déjà, cette pandémie aurait son origine dans les manipulations de laboratoires chargés justement de combattre ces maux. Il ne s’agit pas là d’une position anti-vaccin mais d’une interrogation plus profonde sur les enjeux du progrès dont il est vrai que le mot a presque disparu de notre langage… remplacé par celui d’innovation.

Ca ne peut être qu’à ce niveau scientifique qu’un éclairage peut être apporté. La publication dans le journal du CNRS faite de retenue, d’interrogations et les affirmations de Weiler et Andrea Henrion  laissent à penser que dans cette affaire le monde scientifique directement intéressé -celui des grands laboratoires producteurs de vaccins -cherche à mettre la poussière sous le tapis tout en nous demandant  de  regarder ailleurs… Le pangolin a fait l’affaire durant un temps.  Les médias, relayeurs de la pensé  mainstream ont déjà trouvé le mot obus : « conspirationnisme« .  Ca suffit jusqu’ici pour mettre au ban de la société scientifique voire de la société en général et empêcher de faire naître un vrai débat sur des questions de fond. Alexandra Henrion Caude dit que dans le monde scientifique il est difficile de poser certaines questions…

Bien sûr, direz-vous, ça ne change pas les problèmes que nous rencontrons avec la deuxième vague mais ça change tout à mes yeux sur le long terme car une fois encore, comme pour le climat,   l’activité humaine ici dans les sciences de la vie    serait   à l’origine, sans doute bien involontaire, de cette pandémie et c’est  justement et paradoxalement vers cette recherche que nous pensons nous tourner pour résoudre le problème… dont elle serait la source en ayant permis  la naissance du SARS-Cov 2 qui s’accroche si facilement aux cellules humaines grâce à l’ingénierie humaine…

Partout, les humains sont de plus en plus confrontés aux conséquences de leurs  excès techno-scientifiques sans limite et ils  feraient là comme ailleurs figure d’arroseurs arrosés  !

Peut-être s’apercevra-t-on un jour que la théologie de la raison pure et de son idéologie du progrès technique illimité vers des lendemains qui ne peuvent que chanter… est une grande illusion … mais qui crée de la richesse ! J’écris « peut-être » …

mise à jour 27/11/20 à  19h

Sur Wikipedia à propos des vaccins ARN ont lit ceci qui interpelle ici  à propos de l’origine du SARS -Cov 2 : 

En septembre 2020, l’association anti-OGM CRIIGEN fait état, dans un rapport signé par le président de son conseil scientifique Christian Vélot, de risques plus élevés d’immunotoxicité, de génotoxicité par mutagénèse et d’apparition de nouveaux virus par recombinaison génétique causés par certains de ces vaccins, si l’ARN y est délivré par le biais d’un vecteur génétiquement modifié du type du virus du sida et si celui-ci n’a pas été correctement débarrassé de sa transcriptase inverse et du gène la codant

dernière mise à jour : ( cf Franchement ça sent le pangolin !! cette histoire sur Direct Santé

Aujourd’hui, on change de ton sur FranceInfo : cf : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-dou-vient-le-covid-19_4176021.html

« Le virus est peut-être sorti d’un laboratoire, où un laborantin se serait infecté avant de contaminer la population »

Le Point écrit :cf : https://www.lepoint.fr/origine-du-coronavirus-laboratoire-de-wuhan

« Origine du coronavirus : l’infection d’un employé de laboratoire est plus probable ».

Aux Etats-Unis, « le Washington Post – cf  

 nous rappelle que deux ans avant la pandémie de coronavirus, des responsables de l’ambassade américaine ont visité des installations de l’Institut de virologie de Wuhan, et ont envoyé deux avertissements officiels à Washington sur les conditions inappropriées de sécurité dans le laboratoire, qui conduisait des études risquées à propos des coronavirus provenant de chauve-souris ».

Bref, et pour beaucoup de gens, le fait que le virus soit sorti d’un laboratoire ne fait plus aucun doute.

il y a quelques mois, cette hypothèse était censurée par Facebook, et les lanceurs d’alerte qui l’envisageaient, comme le Professeur Luc Montagné, étaient qualifiés de délirants « complotistes »…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour un plan de sortie de l’enfer où nous nous sommes mis

Nexus.fr magazine n°114- interview de Fabrice Nicolino

… » Le cycle ouvert par 1789 – cette croyance si naïve que l’alliance de la raison, de la science et de machine signifiait un progrès perpétuel – est clairement achevé, mais beaucoup trop d’humains, jusqu’au sommet des Etats, ont intérêt encore à croire le contraire. Nous redécouvrons avec stupeur cette évidence que l’histoire humaine est tragique . Nous entrons dans un nouveau cycle où les signes de régression dominent l’horizon au point de l’obscurcir. La première des priorités serait de s’entendre sur un constat, ce que peu veulent vraiment, puis de réunir des groupes épars, qui continuent à s’éviter, afin de proposer un plan de sortie de l’enfer ou nous sommes mis. »

 

 

Covid-19 et déni de mort -par Marie de Hennezel

tribune le Monde publiée le 4 mai 2020reprise Facebook  7 octobre 2020

Marie de Hennezel est psychologue-psychothérapeute et écrivaine française. Elle est connue pour son engagement à l’amélioration des conditions de la fin de vie et pour ses ouvrages sur cette question. Depuis une dizaine d’années, elle contribue au changement de l’image dans notre société du vieillir et du grand âge.
« L’épidémie de Covid-19 porte à son paroxysme le déni de mort »: « Fustigeant la « folie hygiéniste » qui, sous prétexte de protéger les plus âgés, leur impose des « conditions inhumaines », l’écrivaine et psychologue estime que la crise sanitaire met à mal le respect des droits des personnes en fin de vie.
Si le déni de mort est une des caractéristiques des sociétés occidentales, l’épidémie due au SARS-CoV-2 illustre son paroxysme. Depuis la seconde guerre mondiale, ce déni n’a fait que s’amplifier, avec le progrès technologique et scientifique, les valeurs jeunistes qui nous gouvernent, fondées sur l’illusion du progrès infini, la promotion de l’effectivité, de la rentabilité, du succès. Il se manifeste aujourd’hui par une mise sous silence de la mort, une façon de la cacher, de ne pas y penser, avec pour conséquence une immense angoisse collective face à notre condition d’être humain vulnérable et mortel.
Ce déni de la mort a eu trois conséquences. D’abord au niveau individuel, il n’aide pas à vivre. Il appauvrit nos vies. En faisant comme si la mort n’avait pas d’incidence sur notre manière de vivre, nous croyons vivre mieux, mais c’est l’inverse qui se produit. Nous restons souvent à la surface des choses, loin de l’essentiel. Ensuite, ce déni entretient une illusion, celle de la toute-puissance scientifique et technologique, celle du progrès infini. Avec ce fantasme incroyable : imaginer qu’un jour on pourrait avoir raison de la mort. Enfin, le déni de la mort nous conduit à ignorer tout ce qui relève de la vulnérabilité. Il est responsable d’une perte d’humanité, d’une perte de la culture de l’accompagnement, avec les souffrances qui y sont associées, le vrai sens de l’existence.
Dès 1987, avec l’arrivée des soins palliatifs en France, a commencé un long combat pour sortir de ce déni. En 2005, lors de son audition au Parlement, en vue de la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi Leonetti), la sociologue Danièle Hervieu-Léger avait eu cette réflexion : « Le déni de la mort se venge en déniant la vie. La mort qui n’a pas sa juste place finit par envahir toute l’existence. Ainsi notre société est-elle devenue à la fois thanatophobe et mortifère. » Le déni a pourtant perduré.
L’épidémie actuelle l’illustre factuellement. La peur de la mort domine. Au lieu de considérer comme notre destin à tous, une réalité sur laquelle il faut méditer car elle est inéluctable, la mort devient l’ennemi à combattre. Faut-il pour autant ne pas se protéger ni protéger les autres, évidemment que non. Mais cette responsabilité doit être laissée à chacun et non édictée par un pouvoir médical devenu tout-puissant, qui poursuit aujour d’hui son fantasme d’éradiquer la mort, de préserver la vie à tout prix, au détriment de la liberté de la personne. Les acquis sur la dignité du mourir et le respect des droits des personnes en fin de vie sont brutalement mis à mal.
Je ne remets pas en cause l’acharnement avec lequel médecins et soignants, au risque de leur propre vie, soignent des patients qui ont encore envie de vivre. Je remets en question la folie hygiéniste qui, sous prétexte de protéger des personnes âgées, arrivées dans la dernière trajectoire de leur vie, impose des situations proprement inhumaines. Cela a-t-il un sens de confiner une personne âgée qui, dans son for intérieur, est relativement en paix avec l’idée de mourir, comme c’est le cas pour beaucoup ? De l’empêcher de vivre les dernières joies de sa vie, voir ses enfants, les embrasser, voir ses amis, continuer à échanger avec eux ? Leur demande-t-on leur avis, leur choix ? Demande-t-on aux proches ce qui est plus important pour eux : prendre le risque d’attraper le Covid-19 en prenant une dernière fois dans ses bras un parent aimé et lui dire au revoir ? Ou se protéger au risque d’une culpabilité qui les empoisonnera pour longtemps ? Ce déni de la mort est dramatique et le combat contre la mort est vain.
Nous ne mesurons pas les souffrances qui naîtront de l’érosion de l’humain quand la distanciation sociale sera devenue la norme, comme des inégalités que cette peur de la mort aura induites, les désespoirs, les dépressions, les violences, les envies de suicide. Nous réaliserons après le confinement le mal qui aura été fait en privilégiant la vie au détriment de la personne. Car qu’est-ce qu’une personne ? Sinon un être humain qui, se sachant mortel, et méditant sur sa finitude, est renvoyé à l’essentiel, à ses priorités, à ses responsabilités familiales, aux vraies questions sur le sens de son existence.
Heureusement, quand notre société aura atteint le pic du déni de la mort, s’amorcera un déclin.
Nombreux sont ceux qui, déjà dans le silence de leur confinement, méditent aujourd’hui sur le sens et la valeur de leur existence, sur le genre de vie qu’ils ont vraiment envie de mener. Une vie de retour aux choses simples, une vie où le contact avec ceux que l’on aime compte plus que tout, où la contemplation du beau et de la nature participe à la joie de vivre. Une vie où l’on n’abandonne pas les plus vulnérables, où la solidarité humaine l’emporte. Une vie qui respecte les rites essentiels qui ponctuent l’existence et rassemble la communauté des vivants : la naissance, le mariage, la mort. Une vie où le devoir d’accompagnement de ceux qui vont mourir impose naturellement la présence, les mots d’adieu, bref d’entrer dans ce que le psychanalyste Michel de M’Uzan (1921-2018) appelait « l’orbite funèbre du mourant .

 

« La machine : cela me rend-t-il plus humain ou moins humain » ?

Kevin Boucaud-Victoire – 26 avril 2018

 

Cet article reprend pour l’essentiel  la présentation  faite sur le site Le Comptoir (sauf parties en italique et entre-parenthèses)

Après « La guerre des gauches » (Cerf), Kévin Boucaud-Victoire, rédacteur au Comptoir, sort son deuxième ouvrage : « George Orwell : écrivain des gens ordinaires ». Il y explique la pensée de l’écrivain britannique, socialiste démocratique et antitotalitaire. Le Comptoir reproduit des extraits de son livre qui est sorti en librairie le 12 avril 2018. Dans ce texte, il explique la critique socialiste du Progrès d’Orwell.

 

George Orwell, nom de plume d’Eric Arthur Blair, né le  à Motihari (Inde) pendant la période du Raj britannique et mort le  à Londres, est un écrivain, essayiste et journaliste britannique.

Son œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part leur source dans l’expérience personnelle de l’auteur : contre l’impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l’ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale et le socialisme démocratique, après avoir observé et partagé les conditions d’existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les totalitarismes nazi et soviétique, après sa participation à la guerre d’Espagne. Parfois qualifié d’« anarchiste conservateur », il est souvent comparé à la philosophe Simone Weil, en raison de ses prises de positions originales pour un socialiste.

Né au XVIIIe siècle dans le sillage de la pensée des Lumières et théorisée par le philosophe -(et mathématicien)-  révolutionnaire Nicolas de Condorcet, le mythe du Progrès est partagé par l’essentiel de la gauche, marxisme compris. Le Progrès consacre la croyance dans le perfectionnement global et linéaire de l’humanité.

L’augmentation du savoir, notamment scientifique, doit entraîner avec elle le progrès technique   (Ce progrès va se développer avec l’école républicaine dont Condorcet est le théoricien le plus complet – cf là « cinq mémoires sur l’instruction publique »). Jugé bénéfique pour l’homme, qui n’aura plus à accomplir les tâches les plus fatigantes grâce aux machines, celui-ci doit permettre un accroissement des richesses –rebaptisé “croissance économique” – ainsi qu’une amélioration morale et sociale. Les sociétés s’approcheraient ainsi du meilleur des mondes possible, à la fois prospère et composé d’individus bons et libres. Certes, la pensée marxiste est légèrement plus complexe que celle de Condorcet, car elle est dialectique – le Progrès est rendu possible par l’opposition entre les classes sociales –, mais elle reste prisonnière de ce mythe.

Ainsi, si Marx loue le courage des luddites, ces ouvriers anglais qui cassaient les machines, considérant qu’elles étaient la source de leur exploitation et de leur aliénation, il estimait qu’ils se trompaient de combat. Le marxisme a une foi aveugle dans le Progrès. ( Le néo-luddisme est un mouvement moderne d’opposition à tout ou partie du progrès technique. cf l’article de Bill Joy co-fondateur de Sun Microsystem publié en 2000 : pourquoi on n’a pas besoin de nous » – cf la traduction par Michel Roudot  » Pourquoi l’avenir n’a pas besoin de nous »   . Theodore (dit TedKaczynski, surnommé « Unabomber ». s’est battu, selon lui, contre les dangers inhérents à la direction prise par le progrès dans une société industrielle et une civilisation technologique, une société qui s’éloigne de l’humanité et de la liberté humaine pour la majorité sinon pour la totalité de la population – attentats de 1978 à 1994.)

George Orwell perçoit l’affaire tout autrement que l’ont fait les marxistes. Comme le relève Stéphane Leménorel« Orwell n’entend pas seulement comprendre l’emprise technologique sur nos existences, mais aussi ce machinisme dont les ravages sont à la fois plus sournois et radicaux. »

Anti-théoricien, l’écrivain anglais n’est pas victime des illusions de ses camarades intellectuels. Il voit le machinisme tel qu’il est, ou plutôt tel qu’il est ressenti par les classes subalternes. Il fait remarquer que « les gens se rendent confusément compte que le “progrès” est un leurre[iv] ». Car « l’époque de la mécanisation triomphante, nous permet d’éprouver réellement la pente naturelle de la machine, qui consiste à rendre impossible toute vie humaine authentique »« La machine est l’ennemie de la vie ».

L’écrivain déplore d’ailleurs « qu’aujourd’hui les mots de “progrès” et de “socialisme” so[ie]nt liés de manière indissoluble dans l’esprit de la plupart des gens ». La faute en incombe au socialisme qui « n’a à la bouche que les mots de mécanisation, rationalisation, modernisation – ou du moins croit de son devoir de s’en faire le fervent apôtre. 

Nous retrouvons la problématique développée par Bernanos dans La France contre les robots en 1947. Pour les Français, « le danger n’est pas dans les machines », mais « dans le nombre sans cesse croissant d’hommes habitués, dès leur enfance à ne désirer que ce que les machines peuvent donner. »

De même, pour Orwell, le problème est qu’en se livrant aux machines, l’humain perd son humanité. Pour lui, il n’est pas si évident que « le progrès mécanique tend[e] à rendre la vie sûre et douce » comme il est communément admis, car « toute nouvelle invention mécanique peut produire des effets opposés à ceux qu’on en attendait. »

il craint que « la finalité ultime du progrès mécanique [soit] […] d’aboutir à un monde entièrement automatisé – c’est-à-dire, peut-être, un monde peuplé d’automates » et « de réduire l’être humain à quelque chose qui tiendrait du cerveau enfermé dans un bocal. »…(Nous y sommes !)

Enfin, le Progrès enferme l’homme dans un monde totalement artificiel qui le prive de ses plaisirs les plus simples et les plus essentiels, comme celui de contempler la nature. Or, se demande Orwell, « si un homme ne peut prendre plaisir au retour du printemps, pourquoi devrait-il être heureux dans une Utopie qui circonscrit le travail ?  »« Car l’homme ne reste humain qu’en ménageant dans sa vie une large place à la simplicité.

C’est cette pensée qui guide Orwell vers son désir d’« une vie simple et plus dure », proche de la nature, faite de tâches agricoles et de jardinage, « au lieu d’une vie plus molle et plus compliquée », comme celle qui caractérise la société industrielle. Il a cependant conscience qu’il est impossible de retourner en arrière, vers une vie sans machine, car « à l’image de la drogue, la machine est utile, dangereuse et créatrice d’habitudes. »Enfin, s’il a pu écrire dans 1984 que « le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance », Orwell n’est pas technophobe ou réactionnaire pour autant. Mais avant d’accepter une innovation, il faudrait selon lui se demander « cela me rend-il plus humain ou moins humain ?

quatre spécialistes de l’oeuvre d’Orwell par Kevin Boucaud-Victoire dans Marianne -12 juillet 2020 

  • Jean-Claude Michéa professeur de philosophie à la retraite auteur de  Orwell, anarchiste tory (1995) et Orwell éducateur (2003)

“Le délire idéologique de la gauche moderne” en dit long sur l’actualité d’Orwell

  • Stéphane Leménorel, poète et ancien professeur de philosophie, auteur de George Orwell ou la vie ordinaire (Le Passager clandestin, « Les précurseurs de la décroissance », 2017)

la destruction de la langue et du sens :  Les repères ont cédé la place aux paillettes, la raison s’est effacée dans le slogan, les valeurs ont été asphyxiées par les mots d’ordre. Le sens du vrai, la dignité, la décence ordinaire, chère à Orwell, se retrouvent enterrés sous les ruines du spectacle.

  • Jean-Jacques Rosat, professeur de philosophie, éditeur et auteur de Chroniques orwelliennes Collège de France, 2013)

« l’anéantissement de la vie commune » : Les bases de la société décrite dans 1984 ne sont pas à chercher en premier lieu dans l’économie, la sociologie ou l’idéologie, mais dans la politique et dans la volonté de pouvoir. À quoi rêvent ses dirigeants – les « oligarques », comme Orwell les appelle ? Au pouvoir pour le pouvoir. Au pouvoir absolu. « Dieu, c’est le pouvoir. » Le pouvoir sur les choses et sur les corps, sans doute. Mais, surtout et par-dessus tout, le « pouvoir sur l’esprit ». Pour y parvenir, tous les moyens sont bons : substitution aux événements passés de faits alternatifs, négation des lois de la nature, liquidation de la logique et du principe de non-contradiction, rejet de la démarche empirique, destruction de la vérité objective et de tout espace des raisons

Emmanuel Roux, docteur en philosophie et auteur notamment de George Orwell : la politique de l’écrivain (Michalon, « Le bien commun », 2015).

Orwell me semble majeur pour de nombreuses raisons. Il a notamment inventé l’écriture politique comme forme authentique d’engagement contre les postures des « intellectuels ». Mais si je devais souligner deux raisons majeures, ce serait d’une part son « socialisme démocratique », qu’on peut sans problème renommer « populisme civique » : une pensée politique qui privilégie les médiations institutionnelles pour que le plus grand nombre pèse vraiment sur les décisions majeures de la vie civile, qui donne sa place au conflit dans la mesure où celui-ci est régulé et civilisé par des valeurs communes, qui manifeste à l’égard de toute forme d’altérité une générosité et une tolérance de principe, qui est fondamentalement non violent, qui pense ensemble la liberté et l’égalité sans les sacrifier l’une à l’autre, qui refuse par principe toute avancée scientifique destructrice du cadre naturel, qui se méfie du pouvoir jusque dans sa volonté de ne pas l’instrumentaliser.

Pour aller plus loin : Regards vers l’Absolu, regards vers la vie, pour sortir de la théologie et idéologie humaniste

 

 

 

 

Simone Weil, Maria Zambrano et Cristina Campo aspirent à une révolution métaphysique

       

(image Philitt)

               Simone Weil                                         Maria Zambrano                              Cristina Campo  

 

 « La figure de la triade, trois personnes étroitement liées par une « amitié stellaire », expression de Nietzsche qui désigne les amitiés qui n’ont de lieu que dans l’espace de la pensée, de l’intelligence et de la vérité. Le rapprochement entre ces trois auteurs s’est effectué en plusieurs étapes. Les lisant séparément, j’ai d’abord repéré des noms, Antigone, Jean de la Croix, et des mots, exil, renoncement, une « écholalie » entre leurs livres, expression que j’emprunte à André Hirt. 

Ensuite, Belinda et le monstre, riche biographie de Cristina Campo écrite par Cristina De Stefano, m’a révélé l’amitié entre l’Italienne et l’Andalouse qui se sont connues à Rome dans les années 60, et leur commune admiration pour Simone Weil. »  L’incorrect

 

 

 

Les Incandescentes

La quête d’amour et de vérité

Elisabeth Bart -23 mai 2019

Les incandescentes -23 mai 2019Elisabeth Bart est professeur de lettre classique et critique littéraire

 

Matthieu Giroux sur Philitt

Élisabeth Bart  publie Les Incandescentes, livre admirable qui retrace les destins temporels et spirituels de Simone Weil ( 1909-1943 morte à 34 ans), Marìa Zambrano(1904-1991) et Cristina Campo(1923-1977). En remontant aux sources intellectuelles de leur œuvre (Antigone, Dante, Jean de la Croix), Élisabeth Bart montre ce qui unit ces trois femmes : la quête d’amour et de vérité, qui est une seule et même quête. 

Marìa Zambrano est une philosophe née en Andalousie, républicaine exilée de 1939 à 1984, ayant fui la dictature franquiste. Au cours de ces 45 années, elle vécut dans différents pays d’Amérique latine et d’Europe. De retour en Espagne, elle reçut le prestigieux prix Cervantès pour l’ensemble de son œuvre en 1988. Son œuvre philosophique, à la hauteur des plus grandes œuvres du XXe siècle européen, évolue vers une écriture poétique où le concept s’exprime par des variations (au sens musical du terme) sur des métaphores, telle l’aurore dans l’un de ses derniers livres publié en Espagne en 1987, intitulé De l’aurore. Cristina Campo, nom de plume de Vittoria Guerrini, née à Bologne, est une poétesse et critique littéraire, traductrice de grands auteurs, Virginia Woolf, William Carlos Williams, John Donne, Simone Weil, pour ne citer qu’eux. Inclassable, son œuvre est d’une incomparable beauté stylistique, qu’on ne cesse de relire quand on l’a découverte. Deux recueils, Les Impardonnables et La Noix d’or, colligent des méditations poétiques sur la littérature, l’art, la liturgie, aussi singulières que profondes. Son œuvre poétique, publiée en français sous le titre Le Tigre absence, composée de poèmes profanes et liturgiques, offre un exemple parfait de « claire mystique », expression que j’emprunte à Marìa Zambrano.

 

 

Elisabeth Bart : « Selon Cristina Campo, certains livres nous sont destinés, j’ai su que les œuvres de ces trois femmes m’étaient destinées, le livre s’est imposé à moi, je n’ai même pas « choisi » de l’écrire. Si la triade avait été composée de deux femmes et d’un homme, le livre se serait sans doute imposé à moi de la même manière, il n’y a aucun présupposé idéologique à l’origine de ma recherche.

Ces trois femmes se conçoivent comme créatures de Dieu, filles du Père, position métaphysique qui surplombe la position sociale. Le christianisme a proclamé la dignité ontologique de la femme égale à celle de l’homme, préexistante à l’ordre social : « Il n’y a ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme, vous n’êtes tous qu’un dans le Christ Jésus », écrit saint Paul (Ga, 3 18).

En lisant Simone Weil, Marìa Zambrano et Cristina Campo, on comprend qu’une renaissance de la vie spirituelle nécessite une révolution métaphysique qui renverserait l’espace mental dominant le monde actuel : que les êtres humains ne se prennent plus pour Dieu, qu’ils prennent le monde, le langage et leur propre existence pour ce qu’ils sont, à savoir un don.

Dans Philosophie et poésie – 2015-, Marìa Zambrano retrace l’histoire de la métaphysique occidentale à partir de la condamnation platonicienne de la poésie qui a conduit l’Occident à séparer la philosophie et la poésie puis la philosophie et la science, d’où ce qu’elle nomme une « métaphysique de la création » qui constitue le fond, l’espace mental sur lequel repose l’ordre mondial actuel. En d’autres termes, celui-ci obéit à une pensée rationaliste, pas rationnelle pour autant, qui a rejeté dans les marges, voire le non-être, tous les modes de pensée qui ne concourent pas à la maîtrise du monde, laissant libre cours à un régime économique de prédation sans limites.

 

Comme Marìa Zambrano, Simone Weil critique cette métaphysique, en particulier dans L’Enracinement, dont elle voit l’avènement à la Renaissance et le triomphe au XVIIIe siècle avec la philosophie des Lumières. Selon elle, une telle métaphysique a perverti la science qui a perdu la sagesse désintéressée des anciens Grecs et ne vise plus que la maîtrise du monde.

De cette métaphysique découle la destruction des cultures traditionnelles et, avec elle, la destruction de l’identité des peuples et d’autres modes de pensée qui s’exprimaient dans la poésie et la mystique, destruction que Simone Weil nomme « déracinement ». Le mot « poésie » ne désigne pas, chez nos trois penseuses, ce qui s’exhibe lors du misérable « Printemps des poètes » ni ce qui se vend dans les infâmes « marchés de la poésie » mais toutes les créations littéraires, musicales et artistiques qui imprégnaient les peuples dans les cultures traditionnelles grâce auxquelles ils habitaient le monde. « Les travailleurs ont plus besoin de poésie que de pain », écrit Simone Weil dans La pesanteur et la grâce et, dans des pages splendides de son essai Saint Jean de la Croix, Marìa Zambrano évoque ce XVIe siècle où « la Castille chantait » et pose la question : « Pourquoi la Castille ne chante-t-elle plus ? » Avant la Renaissance, la culture savante et la culture populaire dialoguaient, s’influençaient mutuellement comme en témoignent quelques traces, par exemple le chant polyphonique corse toujours vivant dans la liturgie et les fêtes profanes sur l’île de Beauté : le Chant XVII du Purgatoire de La Divine Comédie de Dante, chanté par le chœur d’hommes de Sartène, a traversé les siècles à travers des générations de bergers analphabètes. « La poésie est fille de la liturgie, comme Dante le démontre d’un bout à l’autre de La Divine Comédie » écrit Cristina Campo dans ses Notes sur la liturgie. Depuis ses origines, depuis Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes né de la liturgie, tout grand roman est un poème qui déploie un discours de symboles. La liturgie est la poésie suprême dans toutes les religions, toutes les langues, à la portée de tous, elle assume ce que Pierre Legendre nomme la « ligne d’ombre », « les choses ultimes », selon Roberto Calassso, — la mort, l’irréversibilité du temps, la désidérabilité — , elle leur donne sens à travers les symboles. La liturgie, pure gratuité, quête de la Beauté, est la seule forme de résistance à l’Empire du Management que Pierre Legendre et d’autres penseurs actuels identifient à un totalitarisme masqué.

La renaissance de la vie spirituelle qu’appelle la lecture de ces trois penseuses serait d’abord renaissance de la poésie, de la pensée poétique face à la pensée calculante qui domine le monde aujourd’hui. Elle passera par une renaissance des trésors de la civilisation chrétienne. Tout n’a pas disparu, tout est encore là, les œuvres théologiques, littéraires, la musique, les cathédrales, les églises, telle la princesse endormie des contes, attendent le baiser du réveil. L’ignorance de ces œuvres engendre un nouvel obscurantisme qu’il s’agit de dissiper en exhumant les vérités demeurées à l’état latent. Il faut trouver, pour les traduire, une langue dont la beauté triomphe de la hideuse novlangue managériale. Œuvrer à une renaissance de la civilisation chrétienne, comme l’ont fait les Incandescentes, est moins illusoire que croire à la pérennité de l’ordre du monde actuel et à la métaphysique qui le fonde.

Le terme « réactionnaire » appartient au lexique de la politique et de la philosophie politique alors que la notion « antimoderne », telle que l’a définie Antoine Compagnon dont votre revue se réclame, renvoie d’une façon beaucoup plus large à des choix métaphysiques qui peuvent conduire à des positions différentes sur l’échiquier politique, surtout actuellement où la décomposition idéologique est telle qu’on ne sait plus très bien ce que recouvrent les termes « réactionnaire » et « conservateur », utilisés comme des insultes dans les grands media et sur les réseaux sociaux, ni à quelle réalité ils renvoient. Simone Weil et Marìa Zambrano ont vécu au XXe siècle, la première a milité dès l’adolescence dans des mouvements de gauche, voire d’extrême-gauche, elle a travaillé à l’usine et dans les champs pour connaître la condition ouvrière, elle est morte à Ashford, ayant rejoint la France Libre à Londres ; le seconde s’est engagée aux côtés des Républicains au cours de la guerre d’Espagne, elle a vécu les deux tiers de sa vie en exil pour fuir une dictature d’extrême droite. Les qualifier de réactionnaires serait insensé. Quant à Cristina Campo, elle a vécu ici-bas en exilée, elle-même Impardonnable, nom qu’elle donne à ces impassibles lisant Job ou Jérémie dans l’imminence de l’échafaud, ceux qui renoncent, dans un monde où le pouvoir est coupé de ses racines spirituelles, à un engagement social et politique purement temporel.

Elles sont « antimodernes » essentiellement dans leur critique de la métaphysique humaniste, en particulier dans leur incrédulité envers le « Progrès » tel que celle-ci le conçoit. Simone Weil qualifie de « poison » ce « Progrès » exclusivement matérialiste qui prétend améliorer la condition humaine par les sciences, les techniques et par le droit, et qui en réalité déracine, plongeant les hommes dans la détresse : « La destruction du passé est peut-être le plus grand crime », écrit-elle dans L’enracinement, et à propos des ouvriers : « Ce qu’on peut chercher dans leurs revendications, c’est le signe de leurs souffrances. Or les revendications expriment toutes ou presque la souffrance du déracinement » (Ces phrases sont à méditer à propos des Gilets Jaunes). La critique de cette métaphysique apparaît tout aussi radicale dans les livres de Marìa Zambrano, par exemple dans L’Homme et le divin. La mort de Dieu, programmée par cette métaphysique, laisse les hommes en proie aux obscures divinités de l’État, du Marché, du Progrès et du Futur, puissances abstraites et anonymes qui dominent le monde aujourd’hui, réplique artificielle du Chaos de l’origine.

Une très juste expression de Cristina Campo condense l’antimodernité des Incandescentes: nous sommes dans une civilisation de la perte. Nous avons perdu l’essentiel, ce qui constituait « l’autre monde » : « À quoi se réduit désormais l’examen de la condition de l’homme, si ce n’est à l’énumération, stoïque ou terrifiée, de ses pertes ? Du silence à l’oxygène, du temps à l’équilibre mental, de l’eau à la pudeur, de la culture au règne des cieux. » Comme son compatriote et contemporain Pasolini, Cristina perçoit l’horreur de la société de consommation qui, étouffant les hommes sous une marée d’objets inutiles, massacre la Beauté, à commencer par la beauté de la nature. Elle s’insurge aussi contre la perte suprême, celle du « destin » dont le nom chrétien est « vocation » : «  Tous les murs de la métropole crient à l’homme quelle musique il devra aimer, quelle maison désirer, quelle femme accueillir dans ses rêves, et ils lui proposent sans trêve la cohue babélique des destins vicaires, de l’actrice qui a bu du poison au champion mort dans un accident », écrit-elle dans Les Impardonnables.

Le secret, c’est ce que trouve l’écrivain dans sa solitude, que Marìa Zambrano définit dans son essai Pourquoi on écrit comme « ce qui ne peut se dire à haute voix, à cause de la trop grande charge de vérité qu’il renferme »« la vérité de ce qui se passe dans le sein du temps ». C’est une vérité qui ne peut se donner dans l’immédiateté, à la lumière crue de l’instant, une vérité qui se dévoile par l’écriture. L’écrivain ne voit pas cette « trop grande charge de vérité » qu’il porte en lui, il s’en délivre, et ce sont les lecteurs qui, au fil du temps, dévoileront à leur tour une part de cette vérité pour nourrir leur propre secret. Écrire, penser, c’est entrer dans le travail immémorial du langage, lequel procède du Verbe et nous dépasse. Ce que m’ont dévoilé ces trois penseuses ne recouvre certainement pas la totalité de leur secret, le propre des grandes œuvres est de préserver ce secret au sein du temps, chaque époque trouve en elles la part de vérité qui lui revient.

Leur « vocation » d’écrivain se manifeste clairement dans leur poétique. L’œuvre de chacune d’elles répond à un appel de Dieu qui s’inscrit dans le dessein de Dieu. Bien que chacune ait suivi son propre chemin, que leurs expériences sont très différentes, elles se rejoignent sur l’essentiel. Leur expérience de l’écriture est vécue comme une expérience mystique et ce n’est pas un hasard si toutes les trois ont pris pour modèle saint Jean de la Croix, le poète mystique par excellence. La mystique est une potentialité de l’être humain que la philosophie pourrait reconnaître si elle n’avait pas rejeté l’amour. Chez le mystique, l’intelligence est animée par l’amour au sens chrétien du terme, la charité, le don de soi. Ces trois « incandescentes » brûlent d’amour de la Vérité : comment vivre, comment écrire sans un « Seigneur de l’Être » à aimer, demande Marìa Zambrano. La voie sanjuaniste est celle de la montée au Carmel, traversée de la nuit obscure qui crée un vide en soi pour faire place à l’objet d’amour, que l’écriture intériorise au plus profond de l’âme. On atteint alors une poésie « objectale », la plus haute poésie. L’amour courtois, qui renonçait à la possession de l’objet aimé pour le chanter, constituait un prélude, un premier pas dans cette voie mystique comme en témoigne la poésie des troubadours aux XIIe-XIIIe siècles, qui fut aussi œuvre de femmes, les trobaritz, ce qu’on oublie trop souvent. Dans la mystique, le sujet se consume pour l’objet aimé, il se libère ainsi du conformisme social et intellectuel, il atteint une liberté intérieure absolue : « Incandescents, nous traversons les murs », écrit Cristina Campo.

Juan de Yepes Álvarez (en religion Jean de la Croix ou Juan de la Cruz), né à Fontiveros (Espagne) le  et mort au couvent d’Úbeda le , est un prêtre carme, saint mystique espagnol, souvent appelé le réformateur et « Saint du Carmel ». Ses écrits mystiques, toujours populaires, font qu’il fut déclaré Docteur de l’Église en 1926

Projet de loi bioéthique 2020- en route vers la production d’humains sélectionnés ou transformés

Après les OGM voici venir les humains génétiquement modifiés

près

Le docteur Alexandra Henrion-Caude est généticienne, ancienne directrice de recherche de l’hôpital Necker-enfants malades et membre de l’Espace éthique Ile-de-France

Avec le vote de la loi de bioéthique (AMP-assisted reproductive technology) nous entrons dans un cauchemar digne de sciences fictions – film Bienvenue à Gattaca ou du livre le meilleurs des mondes

  • l’état stocke les gamètes des jeunes français : l’état devient géniteur
  • le stockage des gamètes peut conduite un père à avoir 100 voire 1000 enfants ( Pays Bas) d’où les risques de consanguinité
  • l y a beaucoup d’effets secondaires aux traitements hormonaux dont on ne parle pas.
  • On systématise le tri des embryons et la loi permettra au ministre de modifier l’aménagement de celui-ci ( selon les chiffres 2016 il y avait déjà 300 000 embryons stockés). Quelle liberté de la mère sur ce tri ?
  • La France détient déjà le record mondial des tests prénataux.
  • On peut donner des embryons à la recherche jusqu’à 14 jours ( l’embryon est déjà visible et le coeur est formé). Le chercheur pourra créer des gamètes à partir de ces embryons et même créer des embryons génétiquement modifiés voire des chimères homme/animal

 

 

Loi de Bioéthique : Sont-ils devenus fous ? Avec Alexandra Caude-Henrion. Part 1

CLONAGE HUMAIN ET CHIMÈRE. Avec Alexandra Caude-Henrion Part.2

 

( Le projet de loi de bioéthique a été voté définitivement le 31 juillet 2020)

  • le texte a été proposé par Mme Agnès Buzin, ministre des solidarités et de la santé et déposé le 24 juillet 2019 à l’Assemblée
  • Rapport n° 2243 de M. Jean-Louis TOURAINE, Mme Coralie DUBOST, MM. Hervé SAULIGNAC, Philippe Jean BERTA, Jean-François ELIAOU et Mme Laëtitia ROMEIRO DIAS, fait au nom de la commission spéciale, déposé le 14 septembre 2019

 

  • Contribution du Comité consultatif national d’éthique à la révision de la loi de bioéthique
  • états généraux de la bioéthique (contributions déposées sur la plateforme du 12 février au 30 avril 2018 ont toutes été lues et intégrées à une synthèse cartographique)

rapport au nom de la commission spéciale    déposé le 14 septembre 2019  exposé de la loi 

 

AVANT-PROPOS

LES PRINCIPALES MODIFICATIONS APPORTÉES AU PROJET DE LOI PAR LA COMMISSION SPÉCIALE

AUDITION DE MMES AGNÈS BUZYN, MINISTRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ, NICOLE BELLOUBET, GARDE DES SCEAUX, MINISTRE DE LA JUSTICE, ET FRÉDÉRIQUE VIDAL, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION, PUIS DISCUSSION GÉNÉRALE

COMMENTAIRES DES ARTICLES

TITRE IER  ÉLARGIR L’ACCÈS AUX TECHNOLOGIES DISPONIBLES SANS S’AFFRANCHIR DE NOS PRINCIPES ÉTHIQUES

Chapitre Ier Permettre aux personnes d’exercer un choix éclairé en matière de procréation dans un cadre maîtrisé

Article 1er Élargissement de l’AMP aux couples de femmes et aux femmes seules

Article 1er bis Rapport relatif à la structuration des centres d’assistance médicale à la procréation

Article Assouplissement du don de gamètes et autorisation de leur autoconservation

Chapitre II Reconnaître et sécuriser les droits des enfants nés d’assistance médicale à la procréation

Article 3 Droit d’une personne conçue dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation par recours à un tiers donneur d’accéder à ses origines

Article 4 Établissement de la filiation des enfants nés par recours à l’assistance médicale à la procréation par un couple de femmes ou par une femme non mariée

TITRE II  PROMOUVOIR LA SOLIDARITÉ DANS LE RESPECT DE L’AUTONOMIE DE CHACUN

Chapitre Ier Conforter la solidarité dans le cadre du don d’organes, de tissus et de cellules

Article Extension du don croisé d’organes à plus de deux paires de donneurs/receveurs pour améliorer l’accès à la greffe

Article Extension du bénéfice d’un prélèvement de cellules souches hématopoïétiques sur un mineur ou un majeur protégé à ses parents pour accroître les possibilités de greffes intrafamiliales en l’absence d’autre alternative thérapeutique

Article Renforcement des droits des personnes sous mesure de protection de leurs biens dans l’exercice de leur citoyenneté en leur permettant de donner leur consentement au don

Chapitre II Permettre la solidarité dans le cadre de la transmission d’une information génétique

Article 8 Réalisation d’examens de génétique sur une personne décédée ou hors d’état d’exprimer sa volonté au profit de sa parentèle

Article Transmission d’une information génétique au profit de la parentèle ou dans les situations de rupture du lien de filiation biologique dans le strict respect de l’anonymat des personnes concernées

TITRE III  APPUYER LA DIFFUSION DES PROGRÈS SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES DANS LE RESPECT DES PRINCIPES ÉTHIQUES

Article 10 Consentement à l’examen des caractéristiques génétiques

Article 11 Garanties entourant le recours à des traitements algorithmiques de données massives en santé

Article 12 Encadrement du recours aux techniques d’enregistrement de l’activité cérébrale

Article 13 Encadrement des dispositifs de neuro-modulation

TITRE IV  SOUTENIR UNE RECHERCHE LIBRE ET RESPONSABLE AU SERVICE DE LA SANTÉ HUMAINE

Chapitre Ier Aménager le régime actuel de recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires

Article 14 Différenciation des régimes juridiques d’autorisation s’appliquant à l’embryon et aux cellules souches embryonnaires

Article 15 Régulation, en recherche fondamentale, de certaines utilisations des cellules souches pluripotentes induites

Article 16 Limite de conservation des embryons proposés à la recherche et non inclus dans un protocole après cinq ans

Chapitre II Favoriser une recherche responsable en lien avec la médecine génomique

Article 17 Utilisation des outils de modification ciblée du génome en recherche fondamentale

Article 18 Développement des « passerelles soin/recherches » par l’utilisation facilitée d’échantillons conservés à d’autres fins

TITRE V  POURSUIVRE L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ ET DE LA SÉCURITÉ DES PRATIQUES DU DOMAINE BIOÉTHIQUE

Chapitre Ier Renforcer la qualité et la sécurité des pratiques

Article 19 Rénovation du régime du diagnostic prénatal permettant de reconnaître la médecine fœtale et de renforcer l’information de la femme enceinte et du couple et prévoyant des recommandations de bonnes pratiques

Article 19 bis État des lieux du diagnostic prénatal et du diagnostic préimplantatoire

Article 20 Suppression de l’obligation de proposer un délai de réflexion prévue dans le cadre de l’interruption médicale de grossesse (IMG) et encadrement de la réduction embryonnaire

Article 21 Clarification des conditions d’interruption médicale de grossesse  pour les femmes mineures non émancipées

Article 22 Autorisation de la greffe de tissu germinal pour le rétablissement d’une fonction hormonale et clarification du devenir des gamètes et tissus germinaux conservés

Chapitre II Optimiser l’organisation des soins

Article 23 Élargissement des missions des conseillers en génétique

Article 24 Garantie d’une transmission sécurisée des résultats d’examens génétiques entre laboratoires

Article 25 Aménagement, pour les patients concernés, d’une passerelle  entre la génétique somatique et la génétique constitutionnelle

Article 26 Sécurisation de l’utilisation du microbiote fécal

Article 27 Réalisation de médicaments de thérapie innovante préparés ponctuellement dans le cadre d’une seule intervention médicale sous la responsabilité d’un établissement ou organisme autorisé au titre de l’article L. 4211-9-1 du code de la santé publique

Article 28 Diverses mises en cohérence au sein du code de la santé publique

TITRE VI  ASSURER UNE GOUVERNANCE BIOÉTHIQUE ADAPTÉE AU RYTHME DES AVANCÉES RAPIDES DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES

Article 29 A (nouveau) Création d’une délégation parlementaire à la bioéthique

Article 29 Élargissement des missions du Comité consultatif national d’éthique des sciences de la vie et de la santé

Article 30 Évolution des compétences et de la composition des organes de l’Agence de la biomédecine

TITRE VII  DISPOSITIONS FINALES

Article 31 Habilitations à légiférer par voie d’ordonnance

Article 32 Réexamen de la loi

LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES DANS LE CADRE DES TRAVAUX DE LA COMMISSION SPÉCIALE

 

 

 

 

 

 

commission spéciale : audition associations 

 

– au cours de ces débats  est survenu un incident relaté ici par FranceTV .fr et  relatif au vote de  l’amendement 2123 (sur 2500) présenté par le député  LREM de Charente-Maritime Raphaël Gérard : Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, met donc aux voix l’amendement. Comme il est d’usage lors de ces votes, notamment lorsque le nombre d’amendements est si important, le scrutin se déroule à main levée. Quelques secondes suffisent et le président annonce l’adoption de l’amendement.

« Non ! Il n’était pas adopté ! », lancent des députés du groupe Les Républicains. Des bras se lèvent et des huées sont entonnées. « Monsieur le président ! Il faut voter par ‘assis-debout’ !, demande le député LR Thibault Bazin pour clarifier la situation.

Deux jours après l’événement, chacun campe toujours sur ses positions. Plusieurs députés des Républicains continuent d’affirmer que la majorité des votants était contre. Et ils ne sont pas seuls. « Je pense que c’était mal compté. Je crois en mon for intérieur qu’il aurait dû être rejeté au vu des votes », a expliqué la députée PCF Elsa Faucillon à LCP.

LR : 12 pour, 75 contre, abstention 15

LFI : 15 pour et 1 abstention

Texte transmis au Sénat le 16 octobre 2019

Rapport n° 237 (2019-2020) de Mmes Corinne IMBERTMuriel JOURDA, MM. Olivier HENNO et Bernard JOMIER, fait au nom de la commission spéciale, déposé le 8 janvier 2020

analyse du scrutin du vote ( 60 voix pour, 37 contre et 4 abstentions)

groupe LREM : pour 45 ; contre 7 ; abstentions 3 ; non-votants 6

groupe Les Républicains : pour 1 ; contre : 20

groupe Mouvement démocrate et apparentés : pour 7 ; contre 2 ; abstention 1 ; non-votants 2

groupe socialiste et apparentés : pour 1 ; contre 1 ; non-votants 1

groupe UDI ;: contre 4

groupe Liberté et territoires  : contre 2

groupe La France Insoumise : pour 2

groupe Ecologie, démocratie et solidarité  :1

groupe Agir Ensemble : pour 2

groupe de la gauche démocrate et républicaine : pour 1

non inscrit : contre 1

 

 

  • Le 31 juillet 2020, l’Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture le projet de loi. Elle a rétabli dans ses grandes lignes le projet de loi, tel qu’elle l’avait voté en octobre 2019, avec plusieurs modifications d’importance.

Comme en première lecture et à l’instar du vote des sénateurs, les députés ont rejeté la légalisation de la PMA post-mortem (avec les gamètes d’un conjoint décédé) au bénéfice des veuves.

Les députés ont également rejeté le don d’ovocytes dans un couple de femmes, selon la technique dite de la « ROPA »,(La méthode ROPA consiste en un traitement de fécondation in vitro qui permet aux couples de femmes de devenir mamans. L’une d’entre elles devient la mère génétique qui apporte l’ovule et l’autre devient la mère biologique en portant le bébé dans son ventre.)

 

Les nouveaux amendements votés permettent notamment :

  • aux établissements privés à but lucratif, sous conditions, de conserver des gamètes ;
  • la possible levée de l’anonymat des donneurs pour les enfants nés sous PMA avant la loi ;
  • pour les enfants nés de GPA, la limitation de la transcription d’un acte d’état civil étranger au seul parent biologique. Le second parent dit « d’intention » devra passer par une procédure d’adoption.

Texte voté par l’Assemblé en 2ième lecture le 31 juillet, transmis au Sénat le 3 août 2020 pour vote en deuxième lecture

 

 

la position du Dr Henrion-Caude sur Présent -13 février 2020 :

En fait, et pour être synthétique, ce projet institutionnalise la marchandisation du corps des individus, possiblement la création de chimères homme-animal, et facilite le recours au clonage humain. Bref, il nous fait rentrer de plain-pied dans le monde du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, et dans toutes les craintes ancestrales, de toutes cultures, qui anticipaient la dangerosité de ces mélanges, notamment la mythologie.

En tant que généticienne, je rappellerai trois choses simples.

La première est le consensus scientifique indiscutable selon lequel la vie d’un individu débute à l’établissement de son propre patrimoine génétique. Chez l’homme, c’est donc lors de la dernière étape de la fécondation, à la fusion du patrimoine génétique du père et de la mère, que débute la vie, ce processus continu qui le conduira à la mort. Ainsi, toute manipulation sur l’embryon humain ne peut se défendre sur le plan éthique sans enfreindre le code de Nuremberg.

 

La seconde est que les tests génétiques sur lesquels se fondent les diagnostics reposent sur une conception primitive erronée de notre génome qui se révèle beaucoup plus complexe qu’« une mutation, une maladie », grâce à ce qu’on appelle le non-codant, que l’on a longtemps appelé l’ADN poubelle. Par ailleurs, l’extension de ces pratiques institutionnalise de fait l’eugénisme.

La troisième est qu’il est bon de partager les découvertes formidables de l’épigénétique (modifications produites par l’environnement, qui entraînent un changement de l’expression du génome) et de l’origine développementale des maladies et de la santé. Ces connaissances bien établies depuis maintenant plus de dix ans soulignent la folie qui consiste à étendre la pratique de la PMA, quand il s’agit de s’intéresser plutôt à l’enjeu de santé publique que le recours à ces techniques soulève.

— Le nouveau projet de loi tel qu’il a été voté par le Sénat prévoit un allongement du délai de culture de l’embryon passant de 7 à 21 jours (quand les députés avaient réclamé son allongement à 14 jours). Qu’est-ce que cela implique concrètement ?

A 21 jours, l’embryon humain est normalement bien enfoui dans l’utérus maternel, son cœur commence à battre, son lien avec sa mère est déjà bien développé, et le développement de son cerveau est si avancé que l’appareil auditif s’ébauche. Alors pourquoi 21 jours ? Ce stade correspond à la limite technique d’aujourd’hui, qui fait que nous ne savons pas cultiver l’embryon humain au-delà des 21 jours. Donc, contrairement à ce que l’on fait croire aux Français, ce n’est pas un encadrement légal, mais bien une limitation technique.

Donc, si demain la connaissance technique nous permet de poursuivre la « culture » in vitro de l’embryon humain à un mois, la loi sera modifiée en fonction, et la technique d’ectogenèse, qui est celle de l’utérus artificiel, ira de l’avant. Où est le progrès médical à externaliser les premiers stades de développement de l’embryon, alors qu’on découvre sans cesse la richesse des interactions materno-fœtales ?

— Ce nouveau projet de loi propose aussi de supprimer la clause de conscience dans le cas d’interruption médicale de grossesse. N’est-ce pas, finalement, la volonté affichée de promouvoir une médecine déshumanisée dans ce sens où le médecin n’est plus qu’un simple exécutant, sans âme ni intelligence ou conscience, des volontés du patient ?

 Vous l’avez compris, la tendance actuelle, qu’on appelle à tort « progrès », consiste en la dépossession de l’homme de lui-même. J’externalise la reproduction au point de proposer la PMA sans plus aucune indication médicale. J’externalise la grossesse au point de développer des embryons humains jusqu’à 21 jours. J’externalise ma conscience de scientifique au point d’avoir des lois qui me dictent la frontière de ce qui est éthique, de ce qui ne l’est pas. Pour finir, j’affranchis les hommes de penser, que ce soit la femme qu’on presse de faire son interruption médicale de grossesse, en l’empêchant de réfléchir pendant une semaine (ou plutôt de comprendre tout ce qui lui a été dit), et que ce soit la clause de conscience qui permet aux praticiens d’avoir dans leur pratique un libre arbitre. C’est cela aussi ce projet de loi.

 

— Jacques Bigot, chef de file socialiste sur le texte, a eu ces mots au moment du vote : « Cette loi doit être une loi de confiance dans l’individu sur les grandes avancées médicales […] plutôt qu’une loi d’interdiction. » Vous, qui avez lancé ce vibrant appel aux sénateurs, que lui répondriez-vous ?

— Comment ose-t-il parler de « grandes avancées médicales » quand l’Académie nationale de médecine, 2 000 médecins sous l’égide du Dr Raphaël Nogier, et d’autres personnalités compétentes, notamment l’éminent Dr Jacques Testart, se sont tous exprimés de façon unanime sur les dérapages d’ordre médical de ce projet de loi. ( cf le manifeste des médecins)

Je lui répondrai donc de ne pas être sourd à ces appels unanimement convergents par des personnalités si diverses. Je lui demanderai d’avoir la curiosité de cliquer sur tous les liens postés sous ma vidéo YouTube filmant mon appel, à la façon de l’abbé Pierre, sur la loi bioéthique : PMA, embryons. Je lui demanderai de se renseigner mieux, par exemple à l’international, et d’écouter l’éminent biologiste de la reproduction australien, le Pr John Aitken, quand il s’inquiète des générations d’enfants infertiles produits par la fécondation in vitro.

Lire ce projet de loi – en tant que généticienne – a provoqué chez moi un vertige effroyable comme si ce projet semblait être chargé d’écraser tout ce qu’il y a d’humain dans l’individu sous couvert du progrès de la science. Seule la méthode employée par ce projet pour noyer les consciences, et notamment à coups de sigles incompréhensibles, semble être scientifique. •

Accès au projet de loi bioéthique – première et deuxième lecture -Assemblée Nationale

Le manifeste des médecins 

Suite à la tribune parue le 17 mars 2016, dans le journal Le Monde, signée par 130 médecins et biologistes, intitulée «Nous médecins avons aidé les couples homosexuels à avoir un enfant même si la loi l’interdit», suite aux récentes déclarations du Pr René Frydman qui demande la PMA pour toutes les femmes (janvier 2017) ;

Nous, médecins, impliqués dans la vie quotidienne de nos concitoyens voulons par ce manifeste rappeler quels sont les rôles, les limites et les exigences de notre profession.

Les tentations sont grandes pour les pouvoirs publics et les usagers de s’approprier les techniques bio-médicales à des fins partisanes. Nous mettons en garde contre ces tentations.

Propositions pour un « Retour sur Terre « 

Date de parution: 17/06/2020
La Croix , Elodie Maurot 23 juin 2020
Un collectif d’ intellectuels trace les axes d’une réorientation fondamentale de la politique et de nos modes de vie pour éviter la catastrophe :

« Il est bien tard pour passer à l’action. Mais supposons qu’il nous reste dix années pour enfin affronter le monde tel qu’il est devenu, à savoir de moins en moins favorable à nos existences, et à celles des autres êtres vivants.

Dix ans pour un virage politique très serré. Dix ans pour nous débarrasser de nos lubies productivistes et consuméristes.

Dix ans pour apprendre à régénérer une nature en voie de destruction accélérée.

Dix ans pour resserrer nos inégalités, tout en redonnant sens à nos existences.

Dix ans, enfin, pour commencer à bâtir une civilisation nouvelle. Si c’était possible, voici ce que nous aurions à proposer. »

Sept chercheurs proposent de refonder notre société autour d’une série de mesures économiques et institutionnelles fondées sur des travaux au long cours et une vision étayée de l’avenir. Ils posent dans cet ouvrage les bases d’un programme politique ambitieux pour une nouvelle ère.

Dominique Bourg , philosophe franco-suisse, professeur honoraire à l’Université de Lausanne

Gauthier Chapelle, Ingénieur agronome et docteur en biologie, Gauthier Chapelle a inspiré et co-fondé en 2006 l’asbl Biomimicry-Europa en vue de promouvoir le biomimétisme en Europ (biomimétisme : Innover en s’inspirant du vivant, pour concevoir des biens, des services et des organisations humaines compatibles avec la biosphère)

Johann Chapoutot, historien spécialiste d’histoire contemporaine, du nazisme et de l’Allemagne.

Philippe Desbrosses, docteur en science de l’environnement, agriculteur et écrivain français

Xavier Ricard Lanata, ethnologue, philosophe et écrivain

Pablo Servigne, ingénieur agronome et docteur en sciences Université libre de Bruxelles

Sophie Swaton, maître de conférence et de recherche, Institut de géographie et durabilité Université de lausanne 

Alors que des citoyens toujours plus nombreux se demandent « que faire ? », le manifeste Retour sur Terre propose de « changer ni plus ni moins de civilisation ». Le programme se donne l’objectif d’un développement économique compatible avec les ressources du système terre et de « parvenir à terme à une empreinte écologique inférieure à 1 planète (objectif partiel de 1,5 d’ici à 10 ans) » pour assurer la régénérescence des écosystèmes.

Concrètement, sur le plan économique, cela signifie « produire moins de biens (sobriété), et mieux (efficacité) ». Sur le plan politique, ce programme implique de « resserrer les écarts de revenus », de « refonder la représentation, enrichir les procédures démocratiques, protéger les biens publics et les biens communs ». « Aujourd’hui, il s’agit de nous entendre sur la nécessaire décrue de la production et sur son partage, c’est‑à‑dire sur le nécessaire resserrement des écarts de richesses », plaide le collectif.

Des propositions concrètes mises sur la table

L’intérêt de ce livre réside dans la synthèse qu’il offre à la discussion et dans le caractère concret des propositions mises sur la table. Sur le plan économique, il propose la « relocalisation maximale de l’activité par un protectionnisme coordonné et coopératif au niveau international » (mesure 2). Il souhaite la mise en place de quotas individuels de consommation d’énergie/matière, par référendum (mesure 4). Il propose de se doter de toute une gamme d’incitation aux bonnes pratiques écologiques : modulation du taux d’imposition en fonction du bilan énergie/matière des consommations (mesure 11), fiscalité foncière permettant de favoriser le rapprochement des zones de résidence et des espaces agricoles (mesure 15)…

Sur le plan du développement économique, les signataires suggèrent de créer un « revenu de transition écologique », destiné aux personnes souhaitant se lancer dans des activités à fort impact écologique et social (par exemple en agroécologie, permaculture, artisanat, low‑techs…) « dont la rémunération par le marché est souvent bien inférieure à leur valeur réelle ».

Dans le domaine de l’agriculture, ils proposent d’aller vers une « agroécologie décarbonée », sans énergies fossiles, impliquant « d’abandonner presque entièrement la motorisation à énergie fossile », ce qui implique un important transfert de main-d’œuvre vers le secteur agricole.

Un État garant du respect des limites planétaires

Le manifeste repose sur une philosophie politique, où l’émancipation sociale et la lutte contre les inégalités sont centrales. Le projet est d’évoluer d’un « État providence » à un « État résilience » dont la mission serait d’assurer la sécurité à long terme des citoyens. « Il s’agit de faire de la « sécurité » un horizon de civilisation, dans un monde instable et menacé par le réchauffement climatique et des bouleversements écologiques sans précédents »

Pour cela, le manifeste propose une réforme constitutionnelle introduisant dans le premier article de la Constitution que « L’État est garant du respect de l’empreinte écologique et des limites planétaires » (mesure 19). Il suggère aussi d’acter « uprincipe de non‑régression en matière de droit de l’environnement », d’étendre le statut de sujet de droits (sous une forme non plénière) aux écosystèmes ou à des éléments de ceux‑ci (fleuves, glaciers…) et la création d’une Chambre du futur « permettant de représenter le temps long » (mesure 20).

Si l’ouvrage présente une vision d’ensemble cohérente, certaines lacunes ne manqueront pas d’être relevées par ses adversaires. La politique industrielle et de services est à peine esquissée. L’échelon européen paraît sous investi. L’hostilité du contexte économique international semble peu prise en compte au regard des contraintes qu’il fait peser sur la politique française.
« L’idéal que nous proposons se veut un horizon, un point de mire disponible à la mise en mouvement de la société », concluent-ils. Avec la conviction que la pandémie a déjà fait bouger les esprits.

La conclusion des Mémoires d’outre-tombe

 

résumé et analyse de l’oeuvre 

lire l’oeuvre 

Chateaubriand et la conclusion de notre histoire –Dedefensa.org

Les Mémoires d’outre-tombe sont la principale œuvre de François-René de Chateaubriand, dont la rédaction commence en 1809, sous le titre Mémoires de ma vie, et s’achève en 1841. L’édition originale des Mémoires d’outre-tombe, titre final du projet, est publiée en douze volumes entre 1849 et 1850.

S’ils comportent des traits qui les rapprochent du genre littéraire des mémoires (au sens classique du terme, comme les Mémoires de Saint-Simon de Saint-Simon), les Mémoires d’outre-tombe s’inspirent également des Confessions de Rousseau, au sens où Chateaubriand traite — outre les événements politiques et historiques auxquels il assiste — de détails de sa vie privée et de ses aspirations personnelles. L’auteur traite donc des événements historiques majeurs dont il fut témoin (Révolution, République, Empire, Restauration, Monarchie de Juillet) mais en même temps nous dévoile son moi intérieur, dans une confidence aussi proche qu’intime à son lecteur.

C’est également dans cet ouvrage qu’on trouve quelques-uns des meilleurs exemples français de prose poétique, genre dans lequel Chateaubriand excellait.

Un des plus importants textes du monde moderne, le premier qui nous annonce comment tout va être dévoré : civilisation occidentale et autres, peuples, sexes, cultures, religions aussi. C’est la conclusion des Mémoires d’outre-tombe. On commence avec l’unification technique du monde :

« La société, d’un autre côté, n’est pas moins menacée par l’expansion de l’intelligence qu’elle ne l’est par le développement de la nature brute. Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines, admettez qu’un mercenaire unique et général, la matière, remplace les mercenaires de la glèbe et de la domesticité : que ferez−vous du genre humain désoccupé ? Que ferez−vous des passions oisives en même temps que l’intelligence ? La vigueur du corps s’entretient par l’occupation physique ; le labeur cessant, la force disparaît ; nous deviendrions semblables à ces nations de l’Asie, proie du premier envahisseur, et qui ne se peuvent défendre contre une main qui porte le fer. Ainsi la liberté ne se conserve que par le travail, parce que le travail produit la force : retirez la malédiction prononcée contre les fils d’Adam, et ils périront dans la servitude : In sudore vultus tui, vesceris pane. »

« La malédiction divine entre donc dans le mystère de notre sort ; l’homme est moins l’esclave de ses sueurs que de ses pensées : voilà comme, après avoir fait le tour de la société, après avoir passé par les diverses civilisations, après avoir supposé des perfectionnements inconnus on se retrouve au point de départ en présence des vérités de l’Ecriture. »

Le basculement immoral de l’homme moderne, grosse bête anesthésiée, ou aux indignations sélectives, qui aime tout justifier et expliquer :

« Au milieu de cela, remarquez une contradiction phénoménale : l’état matériel s’améliore, le progrès intellectuel s’accroît, et les nations au lieu de profiter s’amoindrissent : d’où vient cette contradiction ?

C’est que nous avons perdu dans l’ordre moral. En tout temps il y a eu des crimes ; mais ils n’étaient point commis de sang−froid, comme ils le sont de nos jours, en raison de la perte du sentiment religieux. A cette heure ils ne révoltent plus, ils paraissent une conséquence de la marche du temps ; si on les jugeait autrefois d’une manière différente, c’est qu’on n’était pas encore, ainsi qu’on l’ose affirmer, assez avancé dans la connaissance de l’homme ; on les analyse actuellement ; on les éprouve au creuset, afin de voir ce qu’on peut en tirer d’utile, comme la chimie trouve des ingrédients dans les voiries. »

La corruption va devenir institutionnalisée :

« Les corruptions de l’esprit, bien autrement destructives que celles des sens, sont acceptées comme des résultats nécessaires ; elles n’appartiennent plus à quelques individus pervers, elles sont tombées dans le domaine public. »

On refuse une âme, on adore le néant et l’hébétement

« Tels hommes seraient humiliés qu’on leur prouvât qu’ils ont une âme, qu’au-delà de cette vie ils trouveront une autre vie ; ils croiraient manquer de fermeté et de force et de génie, s’ils ne s’élevaient au-dessus de la pusillanimité de nos pères ; ils adoptent le néant ou, si vous le voulez, le doute, comme un fait désagréable peut−être, mais comme une vérité qu’on ne saurait nier. Admirez l’hébétement de notre orgueil ! »

L’individu triomphera et la société périra :

« Voilà comment s’expliquent le dépérissement de la société et l’accroissement de l’individu. Si le sens moral se développait en raison du développement de l’intelligence, il y aurait contrepoids et l’humanité grandirait sans danger, mais il arrive tout le contraire : la perception du bien et du mal s’obscurcit à mesure que l’intelligence s’éclaire ; la conscience se rétrécit à mesure que les idées s’élargissent. Oui, la société périra : la liberté, qui pouvait sauver le monde, ne marchera pas, faute de s’appuyer à la religion ; l’ordre, qui pouvait maintenir la régularité, ne s’établira pas solidement, parce que l’anarchie des idées le combat… »

Une belle intuition est celle-ci, qui concerne…la mondialisation, qui se fera au prix entre autres de la famille :

« La folie du moment est d’arriver à l’unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l’espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra−t−elle pas ? Adieu les douceurs du foyer ; adieu les charmes de la famille ; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez-vous jeter au cou d’un frère. »

Puis Chateaubriand décrit notre société nulle, flat (cf. Thomas Friedman), plate et creuse et surtout ubiquitaire :

« Quelle serait une société universelle qui n’aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni allemande, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne ? ni russe, ni tartare, ni turque, ni persane, ni indienne, ni chinoise, ni américaine, ou plutôt qui serait à la fois toutes ces sociétés ? Qu’en résulterait−il pour ses mœurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ? Comment s’exprimeraient des passions ressenties à la fois à la manière des différents peuples dans les différents climats ? Comment entrerait dans le langage cette confusion de besoins et d’images produits des divers soleils qui auraient éclairé une jeunesse, une virilité et une vieillesse communes ? Et quel serait ce langage ? De la fusion des sociétés résultera−t−il un idiome universel, ou bien y aura−t−il un dialecte de transaction servant à l’usage journalier, tandis que chaque nation parlerait sa propre langue, ou bien les langues diverses seraient−elles entendues de tous ? Sous quelle règle semblable, sous quelle loi unique existerait cette société ? »

Et de conclure sur cette prison planétaire :

« Comment trouver place sur une terre agrandie par la puissance d’ubiquité, et rétrécie par les petites proportions d’un globe fouillé partout ? Il ne resterait qu’à demander à la science le moyen de changer de planète. »

Elle n’en est même  pas capable…

RENCONTRE AVEC EMENIL LE GARDIEN DU TEMPLE-LA METAPHORE DE L’APOTHICAIRE

Ange EMENIL

Messages des 8 Mai et 4 Juillet 2020

 

L : Bonjour mon ami ! Tu es très beau ! Comment te nommes-tu ? Et que signifient toutes ces perles ?
_ Je suis l’ange Emenil , l’ange du (mouvement ?) de l’harmonisation du monde ; mes perles sont le symbole de mon attachement au Seigneur, et de ma fidélité à ses ordres.
Je suis particulièrement attentif aux traditions ; je conserve précieusement les Tables de la Loi, et tout ce qui est le fondement de notre univers d’amour, créé par l’Eternel.
Je suis le responsable du bon fonctionnement des lois célestes et de leur usage sur terre .
Je suis le gardien du Temple .
L : Es-tu un nomade ?
_ Non , lulu. J’appartiens au groupe des philosophes , très proches du Seigneur. Je connais Nomi, et je travaille avec lui, à la bonne harmonie de nos deux mondes . Il faut maintenir un équilibre et j’en suis le garant.
L : Peux-tu réécrire ton nom, cher ange ? En lettres d’imprimerie , si tu le veux bien ?
_ EMENIL
L : Merci ! Puis-je avoir quelques autres précisions sur ta mission  ?

_ Je suis l’ange de la coordination céleste, qui établit une accordance, entre le monde du ciel et celui de la terre .
L : En ce moment , le virus a provoqué une grande perturbation ! Vas-tu agir et intervenir, avec l’aide de tes compagnons du ciel, et la permission de Dieu  ?
_ Oui , je vais rétablir la sérénité sur cette terre, du moins pendant un certain temps, et nous verrons bien !
J’espère, et je supplie, pour que votre comportement s’améliore, avec notre soutien, avec celui des Justes et des Saints, qui implorent pour vous.
Repentez-vous,  et priez le Père tout-puissant, qui a votre vie entre ses mains. Reprenez courage et foi en Lui.
L : Mais pour les personnes qui ne croient pas ?
_ Elles vont devoir faire un choix, car leur vie future en dépend. Le matériel  n’est qu’apparence, même s’il joue un grand rôle dans votre existence.
Il faut retrouver la clé de la porte céleste, et cette première semonce, va vous y aider .
L : Merci ange très saint. Sois béni. Je te supplie de nous aider. Je suis profondément honorée de notre rencontre .
_ Moi aussi, lulu
L : Je ne crois pas mériter cet honneur ! Love You !

4 juillet 2020 :

Peu après mon entrevue avec Emenil, j’ai réalisé que je n’avais pas obtenu une véritable explication des détails de sa mission, au royaume des Cieux .
J’ai donc posé la question à Mom, et j’ai été quelque peu étonnée par les réponses, assez éloignées de ce qu’Emenil avait bien voulu me confier auparavant . Voici donc le contenu de notre dialogue : L : Mom , je ne me souviens plus de tous les aspects du rôle d’Emenil , que tu avais évoqués, la nuit dernière, par télépathie . Tu peux me rappeler ce qu’il en est,
mon amie ?
_ Bien sûr, et c’est Namimer qui va te l’expliquer.
L : C’est toi , mon humoriste ?
_ Oui lulu.
Namimer se lance alors, dans une tirade, qui révèle une toute autre perception, de l’activité céleste d’Emenil :
_ Emenil est le garant de l’équibre ciel-terre , et cette harmonie, comme tout ce qui existe au ciel, est fondée sur l’amour, et seulement sur l’amour.
Il s’agit ici, d’une sorte de dosage d’amour, administré à un malade, tel un médicament, avec des doses personnalisées, et ce traitement peut être modifié, en fonction de l’état du patient . Soit on diminue la dose, soit on l’augmente. Emenil dispense l’amour, en fonction de ce qui est nécessaire à tes semblables, dont certains en ont plus besoin que d’autres .
Il ne s’agit pas, ici, d’un rationnement de l’amour, puisque ce dernier déferle depuis les cieux , en torrents gigantesques et inimaginables, mais simplement, d’un dosage subtil, destiné à chacun, car un trop grand
volume d’amour pourrait consumer un être humain, et il n’y aurait là aucun profit .
L : Comment établissez-vous cette quantité d’amour ?
Est-ce le même principe, que celui adopté par l’état, qui répartit l’argent public, selon la demande des régions ?
Plus équitablement, j’espère !
_ Tout à fait, ma lulu. Mais là, il s’agit aussi d’ethnies et de civilisations, ainsi que de sociétés primitives ou contemporaines, et nous prenons les décisions qui s’imposent, en fonction de l’usage de cet amour, et du
besoin spécifique à chaque population .
Par exemple, les tribus, dites sauvages, qui vivent dans la jungle, ou bien dans des coins reculés de votre planète, nécessitent moins d’amour que vous, car ce sont des êtres purs et sans malice, et leur âme est innocente.
Dans votre monde moderne, il faut trouver des trésors d’imagination pour délivrer cet amour, que le Seigneur, Jésus , et nous, les anges, déversons sur vous . Trop d’un seul coup, ne conviendrait pas, car il se produirait un éblouissement, une sorte de brûlure, de consummation, et votre esprit ne pourrait pas le concevoir. C’est pourquoi , nous dosons, comme le fait un docteur pour son malade, en espérant toujours , obtenir une guérison .
Quelquefois, et même souvent, il y a rejet, et le malade n’accepte pas le traitement. Mais là, c’est de la thérapie de l’âme dont il s’agit, et c’est le chemin, pour retrouver un équilibre et une harmonie, perdus dans le chaos de votre matérialité, dans le chaos de la violence, perpétrée par le Perverti, contre vous . Cet amour, c’est un baume sur vos blessures, cet amour, c’est un onguent sur vos souffrances, et cet onguent divin, c’est Emenil
qui le prépare, et tente de l’appliquer sur votre âme malade et éperdue.
Ce baume est très efficace sur des personnes qui ont le désir de découvrir le royaume des cieux, par la prière, le dévouement, et la méditation positive, c’est-à dire, tournée vers la recherche de Dieu, et dans ce cas, la
quantité d’amour n’a nul besoin d’être trop importante . Mais pour des êtres malveillants, atteints d’une affection de l’âme, presque mortelle ( au sens où vous l’entendez), le traitement est un remède très fort et très éprouvant qui laisse sans forces, car il faut guérir, et ce n’est pas toujours le cas. Chez certains, les saints et les héros, le volume d’amour est un trop plein, qui existe déjà dans leur cœur, et rejaillit sur leur entourage ;  nous n’avons nul besoin d’intervenir, car ils sont des nôtres.
Je ne sais pas si tu as bien compris cette énergie, et cette harmonie, diffusées par Emenil, afin d’équilibrer la terre, avec un morceau de ciel .
Mais tout cet amour, cette vibration universelle, qui unit le ciel et la terre, n’importe qui peut les ressentir dans un moment de solitude, de bonheur ou de désarroi. Vous aspirez tous, à cette communion avec l’éternel et le monde invisible, car vous êtes semblables à nous, et la partie de vous qui accepte Dieu, cette infime et divine parcelle qui vous anime dans sa lumière, est le compte-goutte, grâce auquel, l’amour démesuré et indicible de votre famille du ciel, vous est distribué .
A vous d’en faire bon usage. Emenil est là pour y veiller. Majestueux, immense, terrible et compatissant, arborant fièrement sa tenue d’apothicaire de Dieu .
Magnifique et tendre, porteur de l’équilibre, tenant dans sa main, la balance de la justice de l’amour, l’amour qui, soigne et apaise, et qui vous guérit de tous vos tourments .
L : Ce texte est merveilleux ! Qui l’a écrit ? Namimer ?
_ C’est moi , mon amie, en espérant que tu sauras bien le traduire !
L : Tu m’aideras ! Dis-moi, mon ange, Emenil se présente comme le gardien du temple, et vous dites qu’il est l’apothicaire de Dieu . Quel est le lien ?
_ Il n’y a aucun lien. Il est l’apothicaire de Dieu, car il prodigue des soins, tel un médecin ou un pharmacien, mais cela ne l’empêche pas d’être le gardien du temple, le temple de l’harmonie céleste qui appellera à une harmonie conjuguée de la terre, sans laquelle votre planète ne pourra pas changer de vibration, ni donner naissance à une nouvelle génération d’humains, qui seront des hommes nouveaux, plus près du créateur.
Il ne faut pas confondre la mission d’Emenil, avec celle du tout un chacun angélique. Sa mission est gigantesque et exceptionnelle. Il est de ceux qui entourent le trône du Seigneur, et son autorité incontestable et incontestée , couvre des prérogatives très larges et très spéciales.
Il possède une grande puissance d’action, et c’est à ce titre, qu’il distribue l’amour divin, avec la permission et la bénédiction de Dieu. Ceci est un privilège, que peu d’êtres célestes possèdent. Mais ne t’inquiète pas, il ne
s’agit pas d’atténuer l’amour incommensurable de votre créateur, pour vous. Il s’agit simplement de rendre à César, ce qui est à César, et que chacun soit traité selon son mérite.

Se tenir debout, droit et seul

Les voies de l’âme

Je viens de retrouver un texte de réflexion écrit par mon professeur de yoga. Elle s’appelait Huguette Pinson, un joli nom !

J’ai connu la souffrance, la solitude, la douleur matérielle, physique et morale ainsi que des moments d’angoisse liés aux tracas de la vie…….Il m’a fallu faire face, souvent seule, à la dureté de la vie.

Mais je sais que de tout cela on peut sortir un beau matin, après avoir frôlé mille morts intérieures. On devient libre de tout et de tous. Alors une immense compassion surgit dans le cœur. On se sent prêt à se tenir debout et à accueillir la misère humaine, à lui donner son cœur, sa vie. On ne peut faire cela que lorsqu’on a souffert beaucoup soi-même.

Je plains les êtres creux et vides ancrés profondément dans la matière et qui sourient, heureux des bonnes affaires qu’ils traitent. Je les plains. Souvent ils portent la mort en eux. Non pas que ce soit mal de traiter ses affaires et de gagner de l’argent mais il y a malhonnêteté dans l’exploitation du plus pauvre, du plus démuni. Le cœur humain manque souvent de générosité. Pourtant il peut aussi  être splendide et rayonnant.

Dans ce champ de forces contradictoires que sont le mal et le bien, l’ombre et la lumière, se tenir debout, droit et seul pour être un combattant dans la lumière, ayant au cœur la vie totale de l’esprit.

Pour cela, il n’y a qu’une formule : travailler beaucoup sur soi-même, devenir libre dans son cœur et dans son esprit, dépasser toutes les émotions et toutes les peurs, entrer dans le vrai amour.

Zad, nature, culture et recomposition des mondes avec Alessandro Pignocchi

Ancien chercheur en sciences cognitives eten philosophie, Alessandro Pignocchi s’est lancé dans la bande dessinée avec son blog, Puntish. Son premier roman graphique, Anent. Nouvelles des Indiens Jivaros (Steinkis), publié en 2016, racontait ses découvertes et ses déconvenues dans la jungle amazonienne, sur les traces de l’anthropologue Philippe Descola.

Son Petit traité d’écologie sauvage (Steinkis), publié en 2017, décrit un monde où l’animisme des Indiens d’Amazonie est devenu la pensée dominante. Cette réflexion est encore poursuivie en 2018 dans La Cosmologie du futur (Steinkis), dans lequel l’auteur se débarrasse du concept moderne de « nature ».

Avec ce nouvel album, la recomposition des mondes, qui constitue le premier roman graphique publié dans la collection « Anthropocène » du Seuil, éditeur de sciences humaines, Pignocchi s’attache à des problématiques similaires, mais appliquées à un cas concret et un peu moins lointain que l’Amazonie, puisqu’il part étudier et vivre ces problématiques sur le terrain de la ZAD de Notre-Dames-des-Landes.

partie d’une interview par Nicolas Cazaux sur partage le.com

Avant d’y aller (sur la ZAD), je ne soupçonnais pas du tout la complexité de l’expérience de la ZAD – la richesse, l’intensité et l’originalité de ce que ça fait d’être sur place. Je devais penser que l’intérêt de cette lutte tenait à sa finalité – principalement l’abandon du projet d’aéroport – et que le parcours vers cet objectif était fait de souffrances et de discussions politiques pénibles. Je n’imaginais pas que la beauté d’une telle lutte tenait avant tout à la lutte elle-même, à la densité de vie qu’elle procure.

Les ZAD s’en prennent à deux piliers fondamentaux de l’Occident moderne, ceux-là même que le Green New Deal vise à maintenir en place : la Nature-objet et l’indépendance de la sphère économique. Deux fondamentaux qui s’étayent l’un l’autre et qui érigent un rapport au monde incompatible avec une sortie de la crise écologique.

La notion de Nature-objet, qui est une autre façon de parler de la distinction entre Nature et Culture, désigne le mode de relation privilégié par l’Occident moderne avec les plantes, les animaux, les écosystèmes et les non-humains en général : la relation de sujet à objet. Les seuls sujets sont les humains, et tous les non-humains sont des objets qui n’acquièrent leur valeur qu’en vertu des services qu’ils rendent aux humains. La notion de service écologique, si importante y compris dans des discours prétendument écologistes, est symptomatique de ce mode de relation.

Le point important, c’est que dans l’Occident moderne, c’est la relation de sujet à objet qui façonne le rapport au monde dominant, les normes sociales, les institutions, etc. (y compris, d’ailleurs, de plus en plus souvent entre humains, comme l’illustre la notion de « ressources humaines »).

En Amazonie et, j’y reviendrai, sur une ZAD, c’est au contraire la relation de sujet à sujet avec les non-humains qui est la plus spontanée et qui façonne le rapport au monde du groupe et ses normes sociales. Pour les Indiens d’Amazonie et d’Amérique du Nord, plantes et animaux sont réellement vus comme des personnes, dont la vie sociale est régie par des conventions analogues à celles en vigueur chez les humains.

Dans l’Occident moderne, la relation de sujet à objet se décline selon deux variantes : l’exploitation et la protection. La protection des milieux qui, telle qu’elle est pensée chez nous, reste une forme d’utilisation, où sont mis en avant soit les services écologiques, soit des fonctions de récréation, de contemplation esthétique, etc. Tant que ce mode de relation reste la relation par défaut, celle qui structure notre rapport au monde et les normes de notre société, il n’y aura pas d’issue à la crise écologique, et ce pour deux raisons principales : tout d’abord, l’oscillation entre protection et exploitation est biaisée. Ça n’est pas une oscillation mais un phénomène de cliquet, puisque lorsqu’on choisit de protéger une zone on peut toujours changer d’avis et l’exploiter, alors que l’inverse est plus complexe. Tant que l’on reste prisonnier de cette dichotomie on se dirige donc nécessairement vers des lieux protégés de plus en plus réduits, jusqu’à leur disparition totale.

Le statut d’objet attribué aux non-humains est maintenu en place par l’autre pilier fondateur de l’Occident moderne : le mythe de l’indépendance des faits économiques. Comme le décrit Karl Polanyi dans La grande transformation, au cours du 19e siècle l’utopie libérale a œuvré à détacher l’économie du reste de la vie sociale et à la positionner en surplomb par rapport à elle, à faire de l’activité économique une fin en soi. Là aussi, cette propriété cosmologique est propre à l’Occident moderne : dans les sociétés traditionnelles il n’y a pas de faits économiques. Tout échange, même médié par une forme de monnaie, est toujours plus qu’un simple échange d’objets : il renforce ou déplace les solidarités, les rivalités et s’inscrit globalement dans l’ensemble du tissu social.

L’indépendance des faits économiques en Occident relève du mythe car, bien sûr, l’économie est toute pénétrée par le politique. Mais c’est un mythe que nos classes dirigeantes ont un besoin vital de maintenir en place car il est devenu leur principal outil de légitimation. Ils ont besoin, par exemple, de pouvoir prendre les points de croissance ou le PIB comme des fins en soi, indépendamment des réalités socio-écologiques qu’ils dissimulent.

Si l’on résume le syllogisme très simple auquel on arrive, voici ce que l’on obtient :

(1) Pas d’issue à la crise écologique sans instaurer la relation de sujet à sujet avec les non-humains comme relation structurante.

(2) La sphère économique autonome et surplombante ne peut accepter que des objets.

Conclusion : une proposition écologique ne peut être sérieuse que si elle s’en prend frontalement à l’indépendance des faits économiques. Et c’est très exactement ce qui se passe sur les ZAD. On remet au premier plan des relations basées sur la solidarité, l’entraide, le non-chiffrable, on s’échange de la nourriture à prix libre et, plus généralement, on dissout la sphère économique dans la réalité de la vie sociale. Ce faisant, on libère les espaces permettant de tisser avec les non-humains et le territoire des relations de sujet à sujet, colorées de liens affectifs, empathiques et présentant toutes les nuances de ce qui n’est pas marchandisable. Personne, sur une ZAD, n’aurait l’idée de faire appel à la notion de service écologique ou de séparer les questions sociales et les questions environnementales. Le territoire et ses habitants non-humains ne sont plus ni des ressources ni des sanctuaires mais, en somme, des voisins, avec lesquels il s’agit de partager au mieux un monde commun.

La Fabrique des Questions Simples

L’objectif de la Fabrique des Questions Simples est de donner le primat aux questions sur les disciplines scientifiques, pour permettre de conduire une recherche impliquée, au service de la société. Notre ambition est de pleinement prendre acte de la mesure de la dégradation de l’environnement global et de contribuer à la recherche pour la mise en oeuvre des recommandations des Nations unies.

Pourquoi les questions simples?

L’essentiel de la recherche est focalisée sur l’avancée des connaissances à l’intérieur de champs disciplinaires. L’expression des questions est complexe et s’appuie sur un corpus de connaissances très étendu dans le cadre de méthodologies bien établies. Les questions simples à l’inverse sont focalisées sur des problèmes en rupture du point de vue des traditions disciplinaires. Leur expression ne présuppose en général pas beaucoup de connaissances. Elles sont essentiellement compréhensibles en-soi. Leur réponse relève par contre d’une grande complexité.

Il existe différents types de questions simples. Certaines ont une motivation scientifique propre. C’est le cas par exemple des efforts du mathématicien Alan Turing pour définir formellement ce qu’est un calcul, ou du physicien Erwin Schrödinger pour comprendre la vie et le fonctionnement de la cellule. D’autres questions simples prennent leur origine en dehors des sciences, dans les problèmes concrets de la société. Le projet Manhattan par exemple répond par une mobilisation massive à une question simple, comment faire la bombe atomique avant l’Allemagne nazie. Transformer les sociétés pour les adapter au dérèglement climatique est une question simple dont la réponse est d’une grande complexité.

Du point de vue disciplinaire, les questions simples sont souvent mal posées, car aucune méthodologie ne permet de savoir comment les appréhender. Leur portée par contre est très ambitieuse. Pour autant, bien que leur motivation puisse être extrêmement concrète, les efforts pour les traiter peuvent conduire à des retombées scientifiques majeures dans différents domaines, voire à l’émergence de nouvelles disciplines.

La mission

La Fabrique des Questions Simples développe des activités en partenariat à la rencontre entre science, pratique et politique, qui associent donc étroitement les acteurs de la gouvernance, de l’activité socio-économique, et du secteur académique.

Sa mission est triple :

  • mettre la science au service de la société en participant à la construction de solutions.
  • partager les connaissances avec un plus large public, scolaire, universitaire, acteur socio-économique, administration publique, citoyen.
  • favoriser l’émergence d’une pensée politique de l’anthropocène afin de pouvoir appréhender les extraordinaires défis pour le futur, et de permettre de sortir du déni en donnant du sens à l’action sociale, économique et politique.

L’Equipe

Bonheur ou Bien-être ?

 

Arjuna et Krisna

 

Notre société est dominée par deux choix fondamentaux : la liberté individuelle et la satisfaction, dans ce cadre, de tous nos désirs.

Dans ce cadre, le bonheur apparaît comme une succession de plaisirs et donc une quête du « toujours plus ». On rentre ainsi dans un cycle de dépendance.

On pense être libre et sur cette base on revendique ce que l’on veut faire. Mais qui est le maître dans cette démarche  ? Ce sont nos désirs. Et, ce que nous pensons être notre liberté est en fait une soumission à nos désirs et un bonheur éphémère.

Le bonheur ne dépend pas de facteurs extérieurs.

On peut ainsi éprouver du bonheur dans l’action, en étant en permanence présent dans cette action.

On peut aussi éprouver du bonheur à faire ce qu’il fallait faire par exemple dans notre situation de parent ou dans notre engagement dans la société.

Plus profondément et spirituellement nous observons que le bonheur est notre état intérieur, notre nature profonde : Amour, paix intérieure, harmonie et joie.

Aujourd’hui avec notre obsession du bien-être on est rentré dans une vie égoïste et superficielle et cette recherche du bien-être peut nous entraîner vers une société de sauvagerie  ou on s’oriente vers l’élimination de tous ce et ceux qui entravent notre bien-être.

 

Chinmaya Mission France – Yoga de la connaissance– Centre d’enseignement d’Advaita Vedânta présente « Bonheur ou Bien-être »

 

 

DECONFINEMENT

DECONFINEMENT

DIMANCHE 10 MAI 2020
Messages des 21 et 25 Avril 2020

« Tout s’accélère , et tout doit être mis en œuvre, pour
que les humains se construisent une arche de Noë ,
mentale et spirituelle. »
Cette allégorie , utilisée il y a quelques mois, par l’ange
Mom, pour évoquer le changement de vibration de la
Terre , je pense qu’elle est en étroite relation avec ce qui
nous occupe aujourd’hui .
Oui , une arche, pour une vie nouvelle , plus saine , plus
harmonieuse , plus simple, un retour à un équilibre,
fondé sur le respect de la nature, celle qui nous protège
et nous nourrit , et le sentiment de ne faire qu’un, avec
les êtres et les choses qui nous environnent de toute
éternité .
Tout est lié ! Et cela , les anges ne cessent de le dire,
de le proclamer, pour que nous comprenions enfin ,que
tout le mal créé sur cette Terre , nous entraîne et nous
détruit, de même que tout le bien distribué en ce monde
, nous élève et nous sauve, en nous comblant d’amour .
Tout s’est accéléré , en effet , chers anges ! Et les
messages les plus anciens, concordent parfaitement
avec vos annonces d’aujourd’hui .
Je n’aurais jamais imaginé , que vos prophéties soient
si rapprochées  des épreuves auxquelles nous somme
confrontés. J’ai encore peine à y croire. J’étais
persuadée, que le temps céleste était différent du nôtre

, et je pensais très naïvement, que tout cela serait pour
plus tard , bien plus tard, dans un futur inimaginable,
comme si les décisions du ciel pouvaient souffrir encore
et encore, nos turpitudes et nos fautes , en renvoyant le
châtiment aux calendes grecques !
_  « Le temps céleste n’est que ce que nous en faisons,
lulu, et cela ne peut se comparer à votre temps humain.
C’est avant tout un concept spirituel fondé sur l’amour
et la quantité d’amour , puisque l’énergie céleste n’est
fondée que sur l’amour, et n’existe que par l’amour, qui
est le mètre étalon de notre existence spirituelle.
C’est pourquoi , nos avertissements étaient , en réalité,
plus proches de votre temps terrestre , mais tu n’y as
pas crû vraiment. Et nous te comprenons , mon amie . Il
n’est jamais agréable de connaître à l’avance , les
punitions de Dieu .Tu as su , pourtant , les communiquer
avec tact et prudence , et avec le désir de ne pas
effrayer , et le Seigneur t’en sait gré. Tu ne nous as
jamais déçus , ma lulu, et nous avons beaucoup pleuré
avec toi .
L : Qu’allons-nous devenir , Mom ?
_ Vous allez vous adapter , car c’est la seule solution , et
vous allez vous poser des questions , tous tant que vous
êtes , et même ceux qui ne croient pas en Dieu. Car la
peur reconditionne les individus , et les confronte à eux-
mêmes , ainsi qu’à leurs proches, et leur comportement ,
pendant la pandémie , suscitera des interrogations de la
part de leur entourage . Ne t’inquiète de rien , mon

amie ! Hauts les cœurs , pour la gloire de Dieu, et celle
de Jésus , son fils bien-aimé !
L : Merci , mes amis chers ! Soyez bénis ! Love , love
love !
_ Nous te bénissons au nom de Dieu .
Et l’ange écrit en très grandes lettres :
AMOUR
TOUJOURS

DECONFINEMENT

Message du 25 Avril 2020
L: Dis-moi Mom , comment va évoluer cette pandémie  ?
Le déconfinement est-il une bonne idée ?
_ Oui, ma lulu , car cela ne peut plus continuer ainsi. Ils
n’ont pas encore de tests, pour distinguer les personnes
infectées de celles qui ne le sont pas . Donc, tout cela
revient au même résultat , que s’il n’y avait pas eu de
confinement . Il a été utile , mais peu efficace , en réalité
.
L : Et pour un vaccin , combien de temps faudra-t-il
patienter ?
_ Environ 5 ou 6 mois pour obtenir les premières
réponses .
L : Je l’espère , mon ange ! Le port du masque va être
insupportable avec la chaleur ! Et rester enfermée ne
me réussit pas , je n’ai envie de rien !
_ Tu dois sortir davantage !
L : Mais le 11 Mai ne sera-t-il pas dangereux pour les
aînés ?

_ Non lulu , pas plus qu’avant .
L : Ce virus pourrait-il disparaître , du jour au
lendemain ? Ou bien va-t-il s’incruster et revenir tous les
ans ?
_ Nous verrons bien , mon amie , en fonction du
comportement des hommes .
L : Il y a tout de même des soignants qui ont besoin de
souffler , n’est-ce-pas ? Faites-le pour eux , mes
angelots ! Implorez le Seigneur, pour ces héros des
temps modernes !
_ Nous allons supplier le Seigneur , afin que ces
personnes puissent prendre un peu de repos , mais,
crois-moi , de toutes façons , elles seront récompensées
.
L : Allons-nous avoir une canicule sévère  ?
_ Non lulu , le virus suffit ! Nous ne sommes pas des
assassins !
L : Comment sont accueillies , au ciel , ces milliers de
personnes âgées qui n’ont pu être soignées ?
_ Tu le sais très bien , mon amie , en fonction de leur
capacité d’amour , et peu importe quelle a été leur
façon de mourir. Tu sais très bien que la mort n’existe
pas , et que vous rentrez dans la demeure du Père ,
dans votre maison , où vous serez reçus comme des
rois , bénis de Dieu .
L : Merci, ange très saint . Love You !

Pour demander à l’état d’agir contre les pollutions

Le docteur Imad Boulaïch lance un cri d’alarme et adresse cette pétition au gouvernement pour attirer son attention sur les dégâts sur la santé causés par les différentes pollutions.

Notre mode de vie est en grande partie, voire totalement, responsable de la contamination de l’homme par un virus du monde animal sauvage.

 

En France, la pollution et ledit mode de vie sont responsables de plusieurs dizaines de milliers de décès annuels. Le silence des gouvernements des dernières décennies et leur inaction représentent UN CRIME.

 

Voici ci-dessous des CHIFFRES OFFICIELS des dégâts de la pollution et de notre actuel mode de vie :

18 à 20 millions de français (INSERM) présentent aujourd’hui une maladie allergique. Dans 3 à 4 générations, LA TOTALITE DE LA POPULATION FRANCAISE sera atteinte (l’incidence a augmenté de 5% les 15 dernières années)

40 à 50 000 DECES ANNUELS-chiffres volontairement sous-estimés- (Maladies cancéreuses, maladies cardio-vasculaires et respiratoires) directement causés par la pollution et notre mode vie.

-Les interruptions médicales de grossesse pour Malformations A AUGMENTE de 15% les 20 dernières années (rapport médical et scientifique de l’agence Biomédecine)

Les troubles autistiques sont passés d’une naissance/5000 les années 70 à UNE NAISSANCE/70 aujourd’hui  (Système national des données de santé (SNDS)) 

-La fertilité masculine A DIMINUE D’1/4 en 40 ans (Agence Nationale de Santé Publique).

 

Sans oublier L’IMPACT PSYCHOLOGIQUE sur les citoyens malades et leurs proches !

 

TOUS CES CHIFFRES EVOLUENT VERS LA HAUSSE !

 

La grande partie de cette situation est EVITABLE. Nous pourrions, en tant que citoyens responsables et bienveillants, les prévenir en assainissant notre environnement :

D’abord individuellement : un milliard d’animaux consommés par an en France, la réduction de ¾ de notre consommation de viande libérerait 20% des terres agricoles utilisées pour nourrir ces bêtes (ce qui ferait du bien aussi à nos artères et nos portefeuilles). Il faudrait également prioriser les transports en commun, la marche et le vélo et prendre moins la voiture quand on le peut.

Il est urgent que le GOUVERNEMENT LEGIFERE pour l’interdiction de l’obsolescence programmée et du plastique, pour une limitation drastique des pesticides, perturbateurs endocriniens, fongicides et de nombreux conservateurs nocifs… De légiférer pour un étiquetage avec labellisation précise concernant la teneur en calories, sucres et sel de tous les produits agro-alimentaires que nous ingérons…D’encourager les énergies renouvelables ainsi que la recherche dans ce sens et de trouver la relève du satané pétrole !

Il est plus que nécessaire de renforcer les moyens humains et techniques du service public de façon générale, et plus spécifiquement l’hôpital public !

Ces actions sont les SEULS GARANTS DE L’ASSAINISSEMENT DE NOTRE ENVIRONNEMENT

L’objectif de cette pétition est d’inciter notre Gouvernement à une VRAIE TRANSITION ECOLOGIQUE.

Parmi les solutions, je vous invite à consulter le site : pacte-transition.org fruit de travail d’une soixantaine d’associations françaises (des dizaines d’experts environnementaux citoyens). D’autres solutions et travaux innovants existent et ne demandent qu’à être appliqués.

L’ECOLOGIE N’EST NI DE DROITE NI DE GAUCHE, ELLE EST L’AFFAIRE DE TOUS

 

NOTRE SANTE ET CELLE DE CEUX QUE NOUS AIMONS N’A PAS DE PRIX

 

 

MERCI pour votre SIGNATURE, un monde meilleur ne peut se faire qu’ENSEMBLE

    Signez la pétition    

En lien avec l’esprit de cette pétition, j’indique que j’ai entrepris un travail de recensement des problèmes de santé, des informations liés à l’accroissement des ondes dans nos modes de vie. Cet accroissement va encore être démultiplié avec le développement de la 5G dont les premières antennes commencent à être installées.

Ce travail peut être consulté ici : Ondes-5G et 6G

Il donnera lieu ultérieurement à la production de plusieurs articles.

 

 

 

Le Maître – dans le bouddhisme tibétain en France

Cécile Campergue  est docteur en ethnologie de l’Université Lyon II
; elle a soutenu en 2008 une thèse intitulée : « Le « maître » dans la diffusion et la transmission du bouddhisme tibétain en France. »
 
». Elle est chercheuse associée au Centre d’Etudes et de Recherches Anthropologiques de Lyon II.

Toutes traditions confondues, le bouddhisme est de nos jours implanté sur les cinq continents et participe, dans une certaine mesure, à la mondialisation. Cette diffusion a des implications tant pour la vie religieuse que sur le plan politique ou géopolitique.

Mais qu’est-ce que le bouddhisme tibétain et quelle est sa réalité en France ? On lui préfère souvent les termes de spiritualité, de philosophie et de sagesse, alors qu’il s’agit d’une religion ritualisée, hiérarchisée, institutionnalisée,soutenue par un remarquable monachisme de masse.

 

Les maîtres tibétains qui ont commencé à enseigner le dharma (l’enseignement du Bouddha) en Occident dans les années 60 et au début des années 70 l’ont fait avec l’aide de disciples occidentaux, rencontrés notamment sur le sol indien. Le premier centre d’obédience tibétaine d’Europe s’ouvrit en Écosse en 1967(Samyé Ling ) suite à l’activité du maître Chögyam Trungpa, envoyé en Angleterre en 1963 ; il n’a eu de cesse de diffuser et d’adapter le dharma  aux Occidentaux.

 

L’élite de Dharamsala (les principaux religieux et les familles laïques aristocratiques), depuis les années 1970, a déployé une grande stratégie de préservation de la culture tibétaine et de la cause tibétaine, qui passe par la promotion du dharma. La multiplication de centres bouddhistes  d’obédience tibétaine à travers le monde amène Raphaël Liogier à écrire « qu’ils sont des préfectures qui administrent un « territoire médiatique » à l’aide d’un enseignement bouddhiste de masse, d’une aide humanitaire soutenue par l’idéologie de la « cause tibétaine » et des associations humanitaires soutenues par l’intelligentsia locale ».

 

Le succès du bouddhisme tibétain en France doit beaucoup à l’imaginaire  New Age et au mythe du Tibet. Ce dernier, en tant que pôle d’attraction spirituel, a éveillé l’intérêt de milliers de lecteurs occidentaux. Ce mythe s’est peu à peu  institutionnalisé, devenant l’enjeu d’une lutte politique, idéologique et spirituelle, l’utopie d’une terre pacifique peuplée de saints bouddhistes.

On peut alors s’interroger: comment une religion riche et complexe, ritualisée, hiérarchisée, constituée de façon bureaucratique, a-t-elle pu trouver un si large écho en Occident -en France pour ce qui nous intéresse ici ?

De manière synthétique, le terme bouddhisme désigne aujourd’hui :

 

 le Theravada  (Voie des Anciens),

 

le Mahayana  (Grand véhicule)

 

et le  Vajrayana (Véhicule de Diamant » ou« Véhicule des Tantra »).

 

Ces différents véhicules se sont propagés dans des aires  géographiques différentes : on retrouve le Vajrayana dans l’aire culturelle tibétaine et mongole (Himalaya et Russie orientale), mais aussi en Extrême-Orient.

Par son appellation, le bouddhisme tibétain témoigne de l’alliance entre une forme de bouddhisme, le bouddhisme indien, et une aire culturelle particulière, l’aire tibétaine.

Les différentes écoles du bouddhisme tibétain tirent leur source du bouddhisme indien, notamment du tantrisme pratiqué en Inde autour du IV siècle par les adeptes du Grand Véhicule. Il s’agit d’une sorte de syncrétisme entre magie populaire, l’hindouisme développé par certains maîtres indiens et de nombreuses techniques et pratiques corporelles d’essence religieuse ( yogas ).

Le bouddhisme aurait été historiquement ,introduit au Tibet en deux grandes phases, d’abord aux VIe et VII siècles grâce au patronage royal, puis lors d’une seconde diffusion au XIsiècle, avec la puissance grandissante des monastères et la création des différents ordres religieux.

Pour comprendre la religiosité tibétaine, il faut avoir conscience de l’inséparabilité du religieux et du politique : les monastères sont des seigneuries féodales et en même temps, des lieux religieux. L’histoire du Tibet apparaît comme lutte perpétuelle pour le pouvoir entre les différentes lignées, alternant alliances, rivalités et intrigues.

Une des caractéristiques du bouddhisme tibétain est l’importance des lignées de transmission. Chaque école (lignée) dit être constituée de maîtres éveillés qui ont transmis la grâce et les bénédictions à leurs disciples. La clé de voûte de tout l’édifice religieux est le maître : sans lui, il n’y a pas de progression spirituelle possible. En effet, le maître, appelé lama, est l’intermédiaire nécessaire pour accéder à l’Éveil.

 

On distingue quatre grandes écoles, que l’on retrouve en France (et même cinq). La plus ancienne est celle des Nyingmapa  (lesAnciens), établie au VIIIe siècle. Ils ont pour enseignement ultime le  Dzogchen (La Grande Perfection), présenté comme une approche directe de l’éveil. Ils sont influents au Bhoutan(certains lamas ont été maîtres de la famille royale), au Sikkim et dans certaines régions du Népal.

 

L’école Kagyu  (Voie de Transmission Orale) a été fondée au XI siècle. Très importante, elle est réputée pour ses ermites et ses mystiques dont le plus connu est certainement Milarépa (1052-1135). Elle s’appuie sur la pratique des Six yogas de Naropa  qui conduit à la réalisation du  Mahamudra  (Grand Sceau). Cette lignée va se développer jusqu’à nos jours sous l’égide des incarnations successives du Karmapa, « Celui qui répand l’activité de tous les Bouddhas » ; cela divise aujourd’hui la lignée à cause de la reconnaissance de deux Karmapa. Les maîtres Kagyu sont les premiers à avoir introduit le bouddhisme tibétain en Occident.

 

L’école Sakyapa  (Terre-Claire) a été fondée au XIe siècle. Parmi les autres écoles où les maîtres se succèdent par incarnations successives, les maîtres Sakyapa sont choisis au sein d’une famille noble.

 

L’école Guéloug  (Les Vertueux) est la plus récente, fondée par Tsongkhapa au XVe  siècle. C’est la lignée du Dalaï-Lama, mais il n’en  est pas le hiérarque, ce dernier étant le Ganden Tripa , l’abbé du monastère de Ganden. Les Guélougpa insistent sur la discipline monastique et sur l’étude (philosophie, logique, scolastique). La lignée est à l’origine de la théocratie tibétaine avec l’institution des dalaï-lamas, titre mongol signifiant « Océan de Sagesse », accordé en 1578 par le roi des Mongols, qui s’était converti au bouddhisme, à l’abbé de Drépung, Sönam Gyamtso (1543-1588).

 

Il existe une cinquième école présente en France, le Bön réformé, le Yundrung-bön.

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L’origine indienne du bouddhisme tibétain ne concerne pas  l’école bön qui désigne à la fois la religion ancienne du Tibet, les croyances et pratiques populaires, et une religion, le bön, calquée sur le bouddhisme, que l’on retrouve aujourd’hui en Occident.

Chaque lignée à ses principes en termes d’autorité et de légitimité et toutes reconnaissent deux sortes de maîtres : ceux hiérarchiquement haut placés dans l’institution et ceux spirituellement réalisés, qui dépendent toujours des premiers en termes d’autorité (et donc pas forcément en terme de compétences).Traditionnellement, les lamas peuvent être des clercs séculiers ou religieux. Certains sont des ermites (à vie ou temporaires), des yogis, des religieux mariés, des érudits ou des moines. Le terme lama  est polysémique et renvoie au terme indien  guru . Il peut signifier un enseignant religieux, le chef du monastère, son enseignant principal ou un maître qui est qualifié pour opérer les rituels tantriques.

La malédiction progressiste et l’autoritarisme technocratique

 

 

A propos de l'inutilité et de l'ineptie des alternatives soi-disant vertes : http://partage-le.com/2015/03/les-illusions-vertes-ou-lart-de-se-poser-les-mauvaises-questions/

 

 

 

 

partage-le.com

Le progressisme culturel — l’idée que nous sommes destinés, en tant que civilisation, à aller de l’avant, à perfectionner et à sophistiquer toujours plus nos existences, qu’il est certain et normal que demain soit meilleur qu’hier, que nos conditions ne cessent de s’améliorer au fil du temps, et ce grâce au sacro-saint développement des sciences et des techniques —, au sein duquel les civilisés sont éduqués, s’attache à diaboliser le passé, de manière grossière, caricaturale et simplement mensongère. Le passéisme est alors un péché, moqué à l’aide des fameux « on ne va pas revenir en arrière ! »« ce que vous proposez c’est un retour à l’âge de pierre »« on ne va pas recommencer à s’habiller en peaux de bêtes et à s’éclairer à la bougie », etc.

Le bilan du progressisme et de l’autoritarisme technocratique

  • il n’y a plus que 2 véritables forêts sur Terre : l’Amazonie et le Congo

  Assèchement des lacs, des fleuves, des aquifères. Empoisonnement des eaux souterraines et des eaux de surface, surpêche, plastique, tuer les océans :  

-l’assèchement de 90% de la mer d’Aral, 4ième plus grand lac du monde , ou du lac Tchad dans le même pourcentage, par exemple.

-L’asséchement des fleuves : le fleuve Colorado n’atteint plus la mer. L’Indus, autrefois le 21ème  plus grand fleuve du monde — au débit de 200 kilomètres cube par an — n’est plus aujourd’hui qu’un « goutte à goutte qui touche à sa fin ». Le Rio Grande a perdu 80% de son débit. L’accomplissement suprême reste peut-être celui du fleuve jaune de Chine. Il s’agit du sixième fleuve le plus long du monde, avec plus de 5400 kilomètres. Un peu plus court aujourd’hui, puisque l’eau n’est plus gâchée mais utilisée ; 230 jours par an, il n’atteint plus l’océan.

l’asséchement des aquifères ( nappes ou terrains sous-terrains contenant de l’eau) : pour l’aquifère Ogallala aux Etats-Unis de 450 000 km2, les puits en certains endroits sont 90 m plus bas qu’au début du prélèvement. 21 des 37 plus grands aquifères du monde déclinent significativement, 13 d’entre eux sont au bord de l’épuisement. ( dont l’aquifère du bassin de l’Indus, au nord-ouest de l’Inde et du Pakistan qui est le deuxième sur-stress et le bassin de Murzuk-Djado en Afrique du Nord, le troisième. La vallée centrale de la Californie, très utilisée pour l’agriculture et en voie d’épuisement rapide. cf liste des aquifères)

Notre septième plus grand accomplissement concernant l’eau est l’empoisonnement des eaux souterraines  et de surface du monde. La quasi-totalité des plans et des cours d’eau du monde — des profondeurs océaniques jusqu’aux plus petits ruisselets — est contaminée par des toxines fabriquées par l’homme. En Chine, certains fleuves ont été tellement bien pollués que leur contact est toxique.

Il y a assez de plastique dans l’océan pour engendrer des plaques flottantes de la taille de grands états  –cf le septième continent-. Il y a assez de plastique pour qu’un poussin d’oiseau marin sur trois meure de faim sur certains sites de reproduction du pacifique, le ventre plein de plastique.

 Les scientifiques estiment que nous vivons aujourd’hui la sixième extinction de masse : 90% des grands poissons70% des oiseaux marins et, plus généralement, 52% des animaux sauvages, ont disparu ; depuis moins de 40 ans, le nombre d’animaux marins, dans l’ensemble, a été divisé par deux.

Les pays du monde, pris ensemble, produisent actuellement environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques (ou e-déchets) par an, dont l’immense majorité (90%) ne sont pas recyclées.

La consommation globale d’eau douce actuelle (imaginez donc ce qu’il en sera demain !) est elle aussi d’ores et déjà largement insoutenable (c’est-à-dire que nous consommons l’eau des nappes phréatiques et des aquifères plus rapidement qu’ils ne se remplissent.

L’entité responsable de cette destruction, nous la connaissons bien, puisque la majeure partie d’entre nous, humains, y vit : il s’agit de la civilisation industrielle – l’organisation sociale dominante, aujourd’hui mondialisée.

Au niveau humain, les effets de la civilisation industrielle sont du même acabit : maladies (dont, bien évidemment, celles dites « de civilisation » : diabète, athérosclérose, asthme, allergies, obésité et cancer), dépressions, anxiétés et divers troubles psychologiques.

L’hybris

Toutes les civilisations sont infectées par une volonté de puissance délirante, l’hybris.

L’hybris, ou hubris, du grec ancien ὕϐρις / hybris, est une notion grecque qui se traduit le plus souvent par « démesure ». C’est un sentiment violent inspiré des passions, particulièrement de l’orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée1. On en trouve deux exemples bien connus : les deux discours de Démosthène, Contre Midias et le Contre Conon. C’est la tentation de démesure ou de folie imprudente des hommes, tentés de rivaliser avec les dieux. Cela vaut en général de terribles punitions de la part de ces derniers.

Hybris que nous observons aujourd’hui, par exemple, dans la démence incarnée par une ville comme Dubaï, avec ses pistes de ski en intérieur, ses guépards en animaux de compagnie, ses tours plus hautes les unes que les autres qui atteignent presque le kilomètre ( Burj Khalifa: 830m)& leurs restaurants ultra-chics, ses îles artificielles, ses chambres d’hôtels sous-marines, et sa résidence hôtelière agrémentée d’une forêt tropicale intérieure.

 Tout contrôler 

 La civilisation se caractérise également par une obsession  en lien direct avec l’hubris précédemment mentionné , par une pulsion inhérente à son existence : le besoin de tout contrôler. Cette culture du contrôle, nécessaire pour son expansion, fait que tout ce qui existe doit être analysé et au besoin refaçonné, restructuré, de manière à s’imbriquer dans son modèle machinique (artificiel) de développement.

Ce qui fait, par exemple, que des propriétés aussi indissociables de la vie que la mort et la maladie sont considérées comme inadmissibles et devant être combattues. D’où la philosophie transhumaniste des individus les plus puissants de la civilisation, qui rêvent de ne plus mourir et de posséder des corps bioniques, peu importe les coûts pour les autres espèces, pour l’environnement et l’équilibre de l’écosystème Terre.

Pierre Fournier écrivait à ce propos : « on a trop dit que le robot inquiète, c’est une illusion d’intellectuel. Il inquiète l’homme qui réfléchit, il plait aux autres. Ils ont peur de tout ce qui, sans eux, simplement, existe. Tout ce qui est vivant les menace. Tout ce qui se fabrique les rassure. »

 La plupart des habitants de la civilisation mondiale actuelle ne se soucient même plus de l’absence totale de démocratie. ( toutefois le mouvement actuel des gilets jaunes pourrait être  l’expression de cette prise de conscience d’une partie de la population). Ils sont dépossédés au point de n’avoir plus qu’une votation parodique comme influence, et soumis à des propagandes médiatiques ainsi qu’à la standardisation et au conditionnement éducatifs, la plupart se résignent et acceptent docilement ce qu’ils prennent alors pour une fatalité.

Soulignons le rôle de l’industrie du divertissement (jeux-vidéo, cinéma, film, télévision, musique, roman, etc.), un des plus puissants outils (et peut-être le plus puissant) de contrôle des populations. Son mot d’ordre, qui pourrait se résumer à « divertir pour dominer », repose sur des principes séculaires de contrôle des populations au sein des empires, aussi anciens que les combats de gladiateurs.

La malédiction progressiste et l’autoritarisme technocratique

 

Comme le rappelle Jared Diamond« Les chasseurs-cueilleurs pratiquaient le mode de vie le plus abouti et le plus durable de l’histoire humaine. En revanche, nous luttons toujours avec la pagaille dans laquelle l’agriculture nous a précipités, et il n’est pas certain que nous puissions nous en sortir. » 10 000 ans de civilisation basée sur l’agriculture, puis l’agriculture industrielle et enfin sur l’agro-pétro-chimie ont continuellement dégradé la planète ainsi que la psyché humaine, et nous en sommes désormais rendus au constat introductif de ce texte.

Les soi-disant technologies « vertes » ou « renouvelables », en plus d’être, à l’instar de toutes les hautes technologies, conçues et contrôlées de manière antidémocratique, s’avèrent également destructrices.

En plus (mais surtout à cause) de tout ceci, l’individu, au sein de la civilisation industrielle, en est réduit à n’être qu’un minuscule rouage passif (car dépossédé, rendu impuissant par les institutions du système) d’une machinerie qui le dépasse largement. Il n’exerce (quasiment) aucun contrôle sur les institutions qui le dominent.

La volonté de (continuer à) bénéficier des conforts qu’apportent et que permettent l’industrialisme (et ses hautes-technologies) et la mondialisation implique pareillement ces structures sociales hautement hiérarchisées ainsi que ces pratiques destructrices de l’environnement.

Cependant, et parce que l’évocation même d’un renoncement est une hérésie au sein de la culture progressiste, il est aujourd’hui impensable pour la majorité des civilisés d’abjurer le développement technologique. Mais puisque toutes les hautes-technologies sont destructrices de l’environnement (extractivisme, transports, pollutions innombrables à tous les stades de production, etc.), et parce qu’y renoncer purement et simplement est hors de question, la culture dominante s’échine à trouver des solutions technologiques à ses problèmes technologiques. D’où la culture des alternatives (« altermondialisme »), d’où le commerce « équitable », d’où les smartphones équitables, d’où les éco-véhicules, les énergies « vertes », les bioplastiques, et ainsi de suite. Toutes ces choses, au demeurant polluantes et destructrices, peuvent effectivement l’être parfois dans une (légèrement) moindre mesure. Malheureusement, la croissance démographique et la production par définition infinie (croissance et expansion obligent !) de nouvelles technologies balaient le moindre gain. Et les choses empirent.

 

 

 

La théorie du genre prépare le transhumaniste, objectif final du capitalisme

Né en 1959, Michel Onfray est docteur en philosophie, et auteur de plus de cent livres traduits dans plus de vingt-cinq pays.

pour partie :  interview de Michel Onfray sur familleschrétiennes.fr

Je pose l’hypothèse qu’Orwell est un penseur politique à l’égal de Machiavel ou de La Boétie et que 1984 permet de penser les modalités d’une dictature postnazie ou poststalinienne, et ce dans des formes dont j’examine l’existence dans notre époque.

Quand il m’a fallu synthétiser mon travail, j’ai proposé le schéma d’une dictature d’un type nouveau. Elle suppose un certain nombre d’objectifs : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l’histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l’Empire.

La théorie du genre est le produit d’une société dont l’objectif est de mener une guerre totale à la nature afin de faire de telle sorte que tout, absolument tout, devienne artefact, produit, objet, chose, artifice, ustensile, autrement dit : valeur marchande. C’est, à l’horizon centenaire, la possibilité d’un capitalisme intégral dans laquelle tout se produira, donc tout s’achètera et tout se vendra. La théorie du genre est l’une des premières pierres de ce pénitencier planétaire. Elle prépare le transhumain qui est l’objectif final du capitalisme – autrement dit : non pas la suppression du capital, comme le croient les néo-marxistes, mais son affirmation totale, définitive, irréversible.

En ouvrant la PMA aux couples de femmes on  l’intégre dans ce processus de dénaturation et d’artificialisation du réel. On nie la nature, on la détruit, on la méprise, on la salit, on la ravage, on l’exploite, on la pollue, puis on la remplace par du culturel. Par exemple, avec les corps : plus d’hormones, plus de glandes endocrines, plus de testostérone, mais des perturbateurs endocriniens tout de même ! Allez comprendre…  Ou bien encore des injections hormonales pour ceux qui veulent changer de sexe. Cette haine de la nature, cette guerre de destruction déclarée à la nature, est propédeutique au projet transhumaniste.

Par ailleurs, je n’ai jamais été génétiquement père mais, par le fait d’un mariage avec la femme qui est l’œil vif sous lequel j’écris désormais suivi par l’adoption de ses deux grands-enfants, je suis devenu père et grand-père de l’enfant de celle qui est devenue ma grande fille : je ne suis donc pas contre une « filiation d’intention », puisque j’en incarne et porte le projet, mais le tout dans une logique où  l’on ne prive pas l’enfant des repères auxquels il a droit. J’ai assez bataillé contre la métapsychologie de la psychanalyse freudienne pour pouvoir dire que je me retrouve dans le combat de certains psychanalystes qui s’opposent à cette disparition du père soit dans la promotion d’un double père soit dans celle d’une double mère.

Michel Onfray

 

sur Médiapart : Michel Onfray. Théorie de la dictature
    • 20 AOÛT 2019
    • PAR 
    • Dans ce nouveau livre le philosophe politique et militant athée bien connu Michel Onfray analyse ce qu’il nomme les nouvelles formes de dictature Celles-ci enferment nos sociétés dans la soumission aux intérêts industriels et commerciaux voulant étendre partout le régime de la consommation facile et excluant toute critique politique que ce soit.

En 2007, l’auteur prolixe nous a gratifiés d’une Théorie du voyage où il explorait les motivations à partir au loin. Il omettait cependant les deux conditions nécessaires à voyager : l’argent et la liberté. Sans cette dernière, impossible de partir. Or curieusement, dans son dernier livre, Théorie de la dictature, aucune entrave à la liberté de voyager n’est mentionnée. De nos jours, on va où l’on veut à condition d’avoir de l’argent. C’est que la dictature dont parle Onfray n’a plus rien à voir avec les catégories de la pensée classique (de l’Antiquité au XXème siècle). On emploie le même mot, mais on est entré dans une autre dimension.

Cette dictature n’est douce qu’en apparence, car son aboutissement logique est de substituer à l’homme actuel autre chose : une enveloppe certes humaine, peut-être modifiée avec le transhumanisme, doté de réactions encore humaines, mais à l’intérieur, y aura-t-il toujours la liberté ? L’âme ( nous traduisons : la personnalité et l’indépendance d’esprit) n’aura-t-elle pas été définitivement chassée ?…

Michel Onfray n’offre pas dans ce livre de perspectives permettant d’échapper à cette dictature. Certes en France les pouvoirs dominants n’ont pas encore totalement supprimé la réflexion et la critique. Son livre en est une preuve. Mais quel écho aura-t-il dans les grands médias qui nous imposent une actualité non dérangeante, conforme aux intérêts dominants, et qui donnent très peu de retentissement aux critiques, aussi fondées soient-elles, dès qu’elles deviennent un tant soit peu radicales.

    voir sur Polemia

 

 

 

 

Q’est-ce qu’un Yogi ?

Le yoga ne se limite pas à des postures, c’est une philosophie de vie à mettre  en pratique dans sa vie de tous les jours.
Un yogi ne fait pas de yoga, il vit le yoga.
Il y a une grande différence entre la personne qui pratique des postures de yoga, même régulièrement, et un yogi.
Un yogi est une personne qui dédie sa vie à la pratique spirituelle. Toutes ses actions, sa manière de vivre, de se comporter, de travailler, de penser, de manger… se font dans la conscience et la philosophie du yoga.
Sa vie de tous les jours EST sa pratique du yoga. Être yogi est une façon de vivre et un état d’esprit, une hygiène de vie, qui s’appliquent au jour le jour.
Sa vie se rapproche d’un Sâdhu ou d’un mystique ou d’un moine, à la différence qu’il vit dans le monde.
Un yogi n’a pas besoin de se retirer du monde, ni de porter un vêtement spécial. Il peut exercer n’importe quel métier  et vivre une vie normale, seul ou en famille. Il n’est attaché à aucune religion ni croyance. Mais il peut participer à une religion.
Vivre en yogi, c’est comment ?
Le but de la vie d’un yogi est la liberté intérieure, la réalisation de l’Atma, la  Libération.
Un yogi sait que la vie ne s’arrête pas à son seul corps physique, mais que son âme, elle, est immortelle. Sa vie est donc  recherche permanente de la Vérité, de la Connaissance de soi, d’Ajustement.
Yoga veut dire « union », celle du corps, du moi individuel avec le Divin, le grand Tout.

Vivre en yoga, c’est ainsi :
Vivre avec détachement. Un yogi vit et profite de la vie, il sait apprécier toutes les beautés de ce monde. Cependant, il n’y est pas attaché.
Par exemple, il peut gagner de l’argent, avoir une belle maison, profiter de ses biens matériels… mais du jour au lendemain, il n’aura pas peur de tout lâcher. Il n’est pas attaché aux choses matérielles.  Il vit le moment présent, conscient de l’Eternité.
Vivre libre. Un yogi est une personne libre, qui n’a pas de préjugés, pas de jugements, qui n’appartient à aucun dogme ni aucune religion. Il n’écoute que sa voix intérieure. Il est sorti du conditionnement familial et sociétal.
Vivre dans l’amour inconditionnel. Le yogi aime les gens de façon inconditionnelle, car il s’est consacré à l’unité, il a conscience que nous sommes tous UN.
Le yogi n’est pas attaché aux personnes, il les aime librement,  pour ce qu’elles sont. L’égo est effacé, le jugement aussi, le respect des personnes est total.
Le yogi vit au-delà. Cette notion de « au-delà » est difficile à concevoir pour un novice, mais si vous pratiquez le yoga, petit à petit, cette notion vous deviendra plus compréhensible. C’est un peu comme si le yogi vivait dans une dimension plus élevée, plus subtile. Un espace d’éternité.
Pour parvenir à cet état d’être, le yogi s’impose une façon de vivre simple et bienveillante, une  pratique spirituelle quotidienne, appelée Sadhana. Cette pratique est le travail d’une vie entière. C’est un chemin très beau mais difficile, qui demande volonté, confiance, persévérance et amour de soi et des autres. C’est donc une hygiène du corps et de l’esprit journalière que s’impose le yogi : il médite beaucoup, que ce soit assis, immobile ou dans l’action, il veille à garder le mental calme. La méditation libère l’esprit des processus limitants de la pensée, permettant une expansion de conscience. La connaissance de soi passe par cette pratique.
Il entretient son corps afin de le garder en bonne santé, ce qui est préférable pour pouvoir se connecter aux plans spirituels plus subtils.
Il s’adonne à « une certaine ascèse » à certains moments  retraites silencieuses, jeûn… afin de développer ses facultés de contrôle et favoriser l’intériorisation.
Le yogi consacre du temps à servir les autres, à aider l’humanité de manière désintéressée (karma yoga). Aider les autres étant la meilleure façon de s’aider soi-même.
Il étudie les écritures et textes sacrés et par sa pratique spirituelle, il arrive à réaliser en lui-même et vivre les vérités de ces écritures.
Il est plutôt végétarien, car il respecte tous les êtres vivants.
Certains yogis arrivent à l’illumination, à la réalisation du Soi ; d’autres sont encore en chemin. Cela n’est pas un « critère d’avancement ».
Un yogi vit humblement, sa sécurité n’est pas dans l’argent. Sa conscience est tournée vers le trésor intérieur.
Certains vivent leurs expériences dans la solitude ; d’autres ont des disciples, ou aiment débattre de sujets métaphysiques sur la nature de l’esprit et de la réalité.
« La seule chose à laquelle l’homme doit renoncer s’il veut atteindre la suprême Vérité, c’est la notion d’individualité – rien d’autre. »  Swami Ramdas

L’Atma Yogi
L’Atma yogi a reçu une initiation car il a demandé de l’aide ou une guidance. La particularité d’un Atma yogi est qu’il ne chemine pas seul. Il est accompagné par un instructeur en qui il a confiance.
Un Atma yogi cherche en lui-même la Vérité du monde, en compagnie d’un aîné, d’un sage.
Un Atma yogi cultive son attention. Il cherche l’équilibre en toute chose. Il s’est consacré à vivre dans la vérité (satya) et la bienveillance (ahimsa). Il s’est engagé à étudier continuellement (swadaya).

Grâce à ses principes et pratiques, le yogi accède à des niveaux de conscience élevés, qui  lui ouvrent les portes de la connaissance de soi, au niveau physique, émotionnel et mental, spirituel. Le voile de l’ignorance se perce peu à peu.

Les Atma yogis connus et inconnus œuvrent pour l’élévation de leur conscience et de celle de l’humanité. Tous ces êtres  se libèrent de la condition humaine restreinte. Leur but est à présent d’éveiller le reste du monde.
« Tournez votre attention vers l’intérieur. Descendez de plus en plus profondément, là où l’état de parfaite Félicité vous attend. » Maa
Passer du temps auprès d’un vrai  yogi est une chance et une bénédiction. Son aura, sa vibration et sa présence  vous font progresser et vous élèvent. Vous apprenez beaucoup sur la vie et sur vous-même.  Etre auprès d’un yogi peut parfois même changer votre vie.
Lorsque vous êtes en présence d’un yogi, la vie prend une autre dimension. On passe des moments de partage et de discussion (satsangs), le temps s’arrête. On est alors loin des préoccupations matérielles du monde…on est dans une énergie autre …et cela fait tellement de bien !
Le but de l’Atma yoga est de vivre en communion de plus en plus complète avec le Divin et de se mettre au service de ceux et celles qui cherchent.
La Ligerie-centre védantique et transpersonnel
IFT-Institut de Formations Transpersonnelles

Le monde qui marchait sur la tête… par Coline Serreau

 

 

Sur  le site de France Inter

Le 24 mars, Anne Audigier publie une interview de Coline Serreau, très remontée. Voici des extraits de cette interview :

La réalisatrice qui a signé l’une des plus jolies comédies françaises des années 80, Trois hommes et un couffin, qui a réalisé des films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise et une fable toujours d’actualité, Romuald et Juliette, n’avait pas très envie de parler d’elle même, mais plutôt de ce virus et de la manière dont nous l’abordons : 

« Pour se protéger des virus, il faudra avoir un environnement sain et un système immunitaire qui marche. Et c’est ça qui nous permettra de vivre non pas contre eux, mais de les supporter parce qu’ils seront toujours là. »

Des voix qui chantent pour juguler la solitude

Malgré ce sombre tableau et ce confinement, ennemi par définition de la communication, Coline Serreau trouve de quoi s’émerveiller. « C’est magnifique, s’enflamme-t-elle, les Italiens chantent aux balcons… »

« La grande culture, elle est en train de se faire en ce moment. »

Et le cinéma dans tout ça

« L’annulation du Festival de Cannes est une super bonne nouvelle. »

« Mais venez-y en jean troué et en basket, les filles. C’est votre talent, vos qualités d’artistes qu’il faut célébrer et non pas faire la course à qui sera la plus à poil, la plus pute. »

 

 

Sur le blog d’Hubert.Rousseau

des extraits d’un texte de Coline Serreau du 22 mars…

LE MONDE QUI MARCHAIT SUR LA TÊTE EST EN TRAIN DE REMETTRE SES IDÉES A L’ENDROIT

Texte poignant de Coline Serreau qui ne mâche pas ses mots…

Dimanche 22 mars. Coline Serreau**, réalisatrice de Trois hommes et un couffin, mais aussi de films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise.

LE MONDE QUI MARCHAIT SUR LA TÊTE EST EN TRAIN DE REMETTRE SES IDÉES A L’ENDROIT

Le gouvernement gère l’épidémie comme il peut… mais les postures guerrières sont souvent inefficaces en face des forces de la nature. Les virus sont des êtres puissants, capables de modifier notre génome, traitons-les sinon avec respect, du moins avec modestie.

Apprenons à survivre parmi eux, à s’en protéger en faisant vivre l’espèce humaine dans des conditions sanitaires optimales qui renforcent son immunité et lui donnent le pouvoir d’affronter sans dommage les microbes et virus dont nous sommes de toute façon entourés massivement, car nous vivons dans la grande soupe cosmique où tout le monde doit avoir sa place. La guerre contre les virus sera toujours perdue, mais l’équilibre entre nos vies et la leur peut être gagné si nous renforçons notre système immunitaire par un mode de vie non mortifère.

Dans cette crise, ce qui est stupéfiant c’est la rapidité avec laquelle l’intelligence collective et populaire se manifeste.

En quelques jours, les français ont établi des rites de remerciement massivement suivis, un des plus beaux gestes politiques que la France ait connus et qui prolonge les grèves contre la réforme des retraites et l’action des gilets jaunes en criant haut et fort qui et quoi sont importants dans nos vies.

Dans notre pays, ceux qui assurent les fonctions essentielles, celles qui font tenir debout une société sont sous-payés, méprisés. Les aides-soignantes, les infirmières et infirmiers, les médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics, le personnel des écoles, les instituteurs, les professeurs, les chercheurs, touchent des salaires de misère tandis que des jeunes crétins arrogants sont payés des millions d’euros par mois pour mettre un ballon dans un filet.

Dans notre monde le mot paysan est une insulte, mais des gens qui se nomment « exploitants agricoles » reçoivent des centaines de milliers d’euros pour faire mourir notre terre, nos corps et notre environnement tandis que l’industrie chimique prospère.

Et voilà que le petit virus remet les pendules à l’heure, voilà qu’aux fenêtres, un peuple confiné hurle son respect, son amour, sa reconnaissance pour les vrais soldats de notre époque, ceux qui sont prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre alors que depuis des décennies les gouvernements successifs se sont acharnés à démanteler nos systèmes de santé et d’éducation, alors que les lobbies règnent en maîtres et arrosent les politiques avec le fric de la corruption.

Nous manquons d’argent pour équiper nos hôpitaux, mais bon sang, prenons l’argent où il se trouve, que les GAFA payent leurs impôts, qu’ils reversent à la société au minimum la moitié de leurs revenus. Car après tout, comment l’ont-ils gagné cet argent ? Ils l’ont gagné parce qu’il y a des peuples qui forment des nations, équipées de rues, d’autoroutes, de trains, d’égouts, d’électricité, d’eau courante, d’écoles, d’hôpitaux, de stades, et j’en passe, parce que la collectivité a payé tout cela de ses deniers, et c’est grâce à toutes ces infrastructures que ces entreprises peuvent faire des profits. Donc ils doivent payer leurs impôts et rendre aux peuples ce qui leur est dû.

Il faudra probablement aussi revoir la question de la dette qui nous ruine en enrichissant les marchés financiers. Au cours des siècles passés les rois de France ont très régulièrement décidé d’annuler la dette publique, de remettre les compteurs à zéro.

Je ne vois pas comment à la sortie de cette crise, quand les comptes en banque des petites gens seront vides, quand les entreprises ne pourront plus payer leurs employés qui ne pourront plus payer les loyers, l’électricité, le gaz, la nourriture, comment le gouvernement pourra continuer à gaspiller 90% de son budget à rembourser une dette qui ne profite qu’aux banquiers.

J’espère que le peuple se lèvera et réclamera son dû, à savoir exigera que la richesse de la France, produite par le peuple soit redistribuée au peuple et non pas à la finance internationale. Et si les autres pays font aussi défaut de leur dette envers nous, il faudra relocaliser, produire de nouveau chez nous, se contenter de nos ressources, qui sont immenses, et détricoter une partie de la mondialisation qui n’a fait que nous appauvrir.

Et le peuple l’a si bien compris qu’il crie tous les soirs son respect pour ceux qui soignent, pour la fonction soignante, celle des mères, des femmes et des hommes qui font passer l’humain avant le fric.

Ne nous y trompons pas, il n’y aura pas de retour en arrière après cette crise.

Parce que malgré cette souffrance, malgré ces deuils terribles qui frappent tant de familles, malgré ce confinement dont les plus pauvres d’entre nous payent le plus lourd tribut, à savoir les jeunes, les personnes âgées isolées ou confinées dans les EHPAD, les familles nombreuses, coincés qu’ils sont en ville, souvent dans de toutes petites surfaces, malgré tout cela, le monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l’endroit.

Où sont les vraies valeurs ? Qu’est-ce qui est important dans nos vies ?

Vivre virtuellement ? Manger des produits issus d’une terre martyrisée et qui empoisonnent nos corps ?

Enrichir par notre travail ceux qui se prennent des bonus faramineux en gérant les licenciements ?

Encaisser la violence sociale de ceux qui n’ont eu de cesse d’appauvrir le système de soin et nous donnent maintenant des leçons de solidarité ?

Subir une médecine uniquement occupée à soigner les symptômes sans se soucier de prévention, qui bourre les gens de médicaments qui les tuent autant ou plus qu’ils ne les soignent ? Une médecine aux ordres des laboratoires pharmaceutiques ?

Alors que la seule médecine valable, c’est celle qui s’occupe de l’environnement sain des humains, qui proscrit tous les poisons, même s’ils rapportent gros. Pourquoi croyez-vous que ce virus qui atteint les poumons prospère si bien ? Parce que nos poumons sont malades de la pollution et que leur faiblesse offre un magnifique garde-manger aux virus.

En agriculture, plus on cultive intensivement sur des dizaines d’hectares des plantes transformées génétiquement ou hybrides dans des terres malades, plus les prédateurs, ou pestes, les attaquent et s’en régalent, et plus il faut les arroser de pesticides pour qu’elles survivent, c’est un cercle vicieux qui ne peut mener qu’à des catastrophes.

Mais ne vous faites pas d’illusions, on traite les humains les plus humbles de la même façon que les plantes et les animaux martyrisés.

Dans les grandes métropoles du monde entier, plus les gens sont entassés, mal nourris, respirent un air vicié qui affaiblit leurs poumons, plus les virus et autres « pestes » seront à l’aise et attaqueront leur point faible : leur système respiratoire.

Cette épidémie, si l’on a l’intelligence d’en analyser l’origine et la manière de la contrer par la prévention plutôt que par le seul vaccin, pourrait faire comprendre aux politiques et surtout aux populations que seuls une alimentation et un environnement sains permettront de se défendre efficacement et à long terme contre les virus.

Le confinement a aussi des conséquences mentales et sociétales importantes pour nous tous, soudain un certain nombre de choses que nous pensions vitales se révèlent futiles. Acheter toutes sortes d’objets, de vêtements, est impossible et cette impossibilité devient un bonus : d’abord en achetant moins on devient riches.

Et comme on ne perd plus de temps en transports harassants et polluants, soudain on comprend combien ces transports nous détruisaient, combien l’entassement nous rendait agressifs, combien la haine et la méfiance dont on se blindait pour se préserver un vague espace vital, nous faisait du mal.

On prend le temps de cuisiner au lieu de se gaver de junk-food, on se parle, on s’envoie des messages qui rivalisent de créativité et d’humour.

Le télétravail se développe à toute vitesse, il permettra plus tard à un nombre croissant de gens de vivre et de travailler à la campagne, les mégapoles pourront se désengorger.

Pour ce qui est de la culture, les peuples nous enseignent des leçons magnifiques : la culture n’est ni un vecteur de vente, ni une usine à profits, ni la propriété d’une élite qui affirme sa supériorité, la culture est ce qui nous rassemble, nous console, nous permet de vivre et de partager nos émotions avec les autres humains.

Quoi de pire qu’un confinement pour communiquer ? Et pourtant les italiens chantent aux balcons, on a vu des policiers offrir des sérénades à des villageois pour les réconforter, à Paris des rues entières organisent des concerts du soir, des lectures de poèmes, des manifestations de gratitude, c’est cela la vraie culture, la belle, la grande culture dont le monde a besoin, juste des voix qui chantent pour juguler la solitude.

C’est le contraire de la culture des officines gouvernementales qui ne se sont jamais préoccupées d’assouvir les besoins des populations, de leur offrir ce dont elles ont réellement besoin pour vivre, mais n’ont eu de cesse de conforter les élites, de mépriser toute manifestation culturelle qui plairait au bas peuple.

En ce sens, l’annulation du festival de Cannes est une super bonne nouvelle.

Après l’explosion en plein vol des Césars manipulés depuis des années par une maffia au fonctionnement opaque et antidémocratique, après les scandales des abus sexuels dans le cinéma, dont seulement une infime partie a été dévoilée, le festival de Cannes va lui aussi devoir faire des révisions déchirantes et se réinventer. Ce festival de Cannes qui déconne, ou festival des connes complices d’un système rongé par la phallocratie, par la corruption de l’industrie du luxe, où l’on expose complaisamment de la chair fraîche piquée sur des échasses, pauvres femmes porte-manteaux manipulées par les marques, humiliées, angoissées à l’idée de ne pas assez plaire aux vieillards aux bras desquels elles sont accrochées comme des trophées, ce festival, mais venez-y en jeans troués et en baskets les filles, car c’est votre talent, vos qualités d’artiste qu’il faut y célébrer et non pas faire la course à qui sera la plus à poil, la plus pute !

Si les manifestations si généreuses, si émouvantes des peuples confinés pouvaient avoir une influence sur le futur de la culture ce serait un beau rêve !

Pour terminer, je voudrais adresser une parole de compassion aux nombreux malades et à leurs proches, et leur dire que du fin fond de nos maisons ou appartements, enfermés que nous sommes, nous ne cessons de penser à eux et de leur souhaiter de se rétablir. Je ne suis pas croyante, les prières m’ont toujours fait rire, mais voilà que je me prends à prier pour que tous ces gens guérissent. Cette prière ne remplacera jamais les soins de l’hôpital, le dévouement héroïque des soignants et une politique sanitaire digne de ce nom, mais c’est tout ce que je peux faire, alors je le fais, en espérant que les ondes transporteront mon message, nos messages, d’amour et d’espoir à ceux qui en ont besoin.

Coline Serreau

**
Coline SERREAU a donné son nom à l’une des salles de formation musicale du Conservatoire de Tyndo à THOUARS :

http://www.projets-thouarsais.fr/wp-content/uploads/Biographies_fiches_noms-des-salles-TYNDO.pdf

Coline Serreau a passé de nombreux séjours à Thouars dans son enfance. Fille de l’écrivain Geneviève Serreau et du metteur en scène Jean-Marie Serreau, elle possède un bagage artistique varié puisqu’elle a fait des études de Lettres, a fréquenté le Conservatoire National Supérieur de musique (Musicologie et Esthétique), a été l’élève de Jean Langlais à la classe d’orgue de la Schola Cantorum. Elle a en outre fréquenté pendant vingt ans l’École du cirque d’Annie Fratellini (où elle a appris le trapèze).Attirée par le théâtre, elle entre comme apprentie comédienne au Centre National de la Rue Blanche, elle est stagiaire à la Comédie-Française, puis travaille avec Romain Bouteille et Coluche avant de s’orienter vers l’écriture pour le cinéma et le théâtre, la mise en scène au théâtre, au cinéma et à l’opéra, et la direction de choeur.

En 1975, elle réalise son premier film « Mais qu’est ce qu’elles veulent »-A travers une serie d’interviews de femmes d’origines sociales diverses, enquête sur la condition feminine en France dans les années soixante-dix. et connaît un ‐ vrai succès auprès de la critique en 1977 avec son second film « Pourquoi pas !» –La vie mouvementee d’un menage a trois dans un pavillon de banlieue qui suscite la curiosite de leur entourage dont celle d’un inspecteur de police. –   En 1981 elle réalise « Qu’est‐ce qu’on attend pour être heureux !» – Exaspérés par les conditions de travail qu’on leur impose sur le tournage d’un film publicitaire, comédiens, figurants et musiciens se révoltent : ils décident de séquestrer l’équipe technique.  . En 1985, « Trois Hommes et un couffin » apparaît sur les écrans-« Un copain déposera un colis et passera le reprendre plus tard ». Tel est le message laissé par Jacques, avant son départ pour le Japon, à ses deux compères Pierre et Michel avec lesquels il partage un luxueux appartement. Comme prévu, le colis arrive et à la stupéfaction générale, il s’agit d’un bébé… Adieu liberté et aventures sans lendemain. Avec plus de 12 millions d’entrées, et 2 Césars, il compte parmi les records du nombre d’entrées pour un film français.  « La Crise »(1992) (César du cinéma du meilleur scénario)- Le même jour, Victor est abandonné par sa femme et perd son emploi de juriste. Personne autour de lui ne semble se préoccuper de son sort. La seule oreille attentive qu’il trouve est celle de Michou, un SDF rencontré dans un café, et qui va vivre à ses crochets., – « La Belle Verte »1995-Quelque part dans l’univers existe une planète dont les habitants évolués et heureux vivent en parfaite harmonie. De temps en temps quelques-uns d’entre eux partent en excursion sur d’autres planètes. Curieusement, depuis deux cents ans plus personne ne veut aller sur la planète Terre. Or un jour, pour des raisons personnelles, une jeune femme décide de se porter volontaire. Et c’est ainsi que les Terriens la voient atterrir en plein Paris.-(2,5  millions de téléchargements sur le net, en 15 langues), « Chaos » – 2001-Un soir, en conduisant en ville, un couple bourgeois, Hélène et Paul, est témoin d’une scène violente : Malika, une prostituée, est poursuivie par des truands. La jeune fille appelle à l’aide, tente de se réfugier dans la voiture du couple, mais Paul verrouille les portières du véhicule. Malika est alors tabassée et laissée pour morte sur le trottoir.
Le conducteur s’empresse de nettoyer sa voiture pour faire disparaître les traces de sang, tandis que sa femme cherche à savoir ce qu’est devenue cette jeune fille. Elle la retrouve dans le service de réanimation d’un hôpital parisien et la soutient dans sa lente résurrection, délaissant quelque peu son foyer.
Mais les proxénètes qui ont agressé Malika n’entendent pas la laisser tranquille, et bientôt Hélène se retrouve impliquée dans une histoire qui la dépasse : elle entreprend de redonner goût à la vie à la prostituée et de la tirer des griffes de ses bourreaux. (1 César), « 18 ans après », « Saint–‐Jacques… La Mecque »,- « Solutions locales pour un désordre global » -2010- « Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. » Coline Serreau.- , « Tout est permis »-2014- Le permis de conduire à points est instauré depuis plus de 20 ans.
Véritables lieux de mixité sociale et culturelle, les stages de récupération de points sont l’occasion pour les auteurs d’infractions d’y exprimer leur révolte mais aussi de se raconter.
Les nombreux témoignages et images recueillis par Coline Serreau lors de ces stages, dressent un portrait tragi-comique de notre société où l’individualisme et les petites habitudes de chacun mettent en péril le bonheur de tous.
Portrait à charge, mais regard complice, TOUT EST PERMIS est un film réalisé aux quatre coins de l’Hexagone.
  et « Couleur locale » pour France 3 avec Isabelle Nanty en 2014.- chef d’entreprise, veuve raciste et très ancrée à droite, Marianne Riblon ne vit que pour son travail et vise les prochaines municipales de sa commune. Sa fille, avec qui elle est en froid depuis la mort de son mari et victime d’une leucémie, lui annonce qu’elle est grand-mère. Marianne devra s’occuper de Nicolas, un garçon métis de 12 ans difficile qui n’accepte que les produits bio. A son contact, Marianne va devoir apprendre à ouvrir son esprit aux différences du monde qui l’entoure…

Elle a joué dans de nombreux spectacles dont : « Comme il vous plaira » de Shakespeare – 1976-et « Le cercle de craie Caucasien »– de Bertolt Brech dans la cour du Palais des Papes à Avignon -2001-.

Elle a joué « Lapin Lapin »-1997-, « Quisaitout et Grobêta »-2009-2010 (cinq Molières) – 

Quisaitout et Grobêta est une pièce philosophico-comique tout public. Le maître et le valet entreprennent un voyage initiatique au cours duquel ils vivront de nombreuses aventures : traversée d’océan, du désert, rencontres, bal, course poursuite. Cette pièce cherche à nous déstabiliser et nous invite à réfléchir sur soi, les autres et sur le monde. Ceci avec un humour à la fois clownesque et léger comme sait le faire avec génie Coline Serreau.

Quisaitout et Grobêta est un feu d’artifice qui laisse fuser plusieurs messages d’humanité, de respect, de tolérance, d’amour, d’espoir et de rêve.

     et « Le Salon d’été », pièces dont elle est l’auteur, pendant de nombreuses saisons à Paris et en tournée dans toute la francophonie.

Pièce théâtrale et musicale de Coline Serreau, Le Salon d’été est une joyeuse comédie qui met en scène trois quartettes vocaux, leurs répétitions, leurs désirs, leurs frustrations, leurs amours – tout ce qui fait, en somme, la vie d’un groupe qui partage la pratique d’un art –, à des époques différentes : fin du XIXe siècle, années 1940, aujourd’hui.

Quartettes miroirs les uns des autres qui cependant s’inscrivent chacun dans leur époque. Où l’on voit que la lecture d’une partition commune prend une couleur qui lui est propre à travers le langage, les usages, la guerre, les évolutions sociétales… mais à la façon de Coline Serreau, avec légèreté et bonne humeur !

Tout au long de la pièce, les quartettes répètent des œuvres de Bach, Brahms, Schönberg, Janequin, Rossini, ainsi que plusieurs gospels. Ils buttent, accrochent, s’emballent, se battent, mais l’harmonie n’est jamais loin.

En 2006, elle joue Arnolphe dans « L’école des femmes » de Molière, spectacle qu’elle a mis en scène au théâtre de la Madeleine et joué pendant un an.
Elle a mis en scène à l’Opéra Bastille « La Chauve‐Souris » de Johan Strauss, « Le Barbier de Séville » de Rossini, spectacles créés en 2000 et 2002, repris de nombreuses fois, et « Manon » de Jules Massenet.

Elle a été deux ans présidente de l’ARP, l’association des réalisateurs producteurs.Elle a été présidente de l’Académie Fratellini, école nationale supérieure des arts du cirque, et centre d’art où elle a mis en scène en 2009 « Hip envolée hop » et en 2010 « Cirkipop », spectacles mêlant circassiens et danseurs hip-hop.

Elle a publié son théâtre chez Actes‐Sud, ainsi qu’un livre sur l’académie Fratellini, le scénario de « La Belle Verte » et le livre « Solutions locales pour un désordre global ».

Chez Flammarion elle a publié  en 2005 le roman « Saint Jacques la Mecque ».  et tourné le film du même nom la même année –Au décès de leur mère, deux frères et une soeur apprennent qu’ils ne toucheront leur héritage que s’ils font ensemble, à pied, la marche du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais ils se détestent autant qu’ils détestent la marche.
Ils se mettent pourtant en route, mus par l’appât du gain. Ils rejoignent leur guide au Puy et découvrent qu’ils marcheront avec un groupe de six autres personnes, dont un jeune beur qui fait croire à son cousin un peu naïf qu’il l’emmène à La Mecque, alors qu’il poursuit une jeune pèlerine, l’amour de sa vie…

Les éditions Iconoclastes publieront son roman « Fragments » en 2015 –Coline Serreau dessine les contours de ce qui a façonné son parcours et sa réflexion : ses ancêtres et ses maîtres, Freud, Bach, Rembrandt, mais aussi l’école de Marguerite Soubeyran à Beauvallon, le cinéma, le théâtre, le cirque, l’opéra… autoportrait kaléidoscopique d’une artiste et d’une femme engagée. . Tout au long de sa vie elle a photographié et dessiné. Elle a exposé ses « Photopeintures » dans diverses expositions. Elle a composé la musique de quelques-uns de ses films et
dirige depuis 2003 la Chorale du Delta qui donne de nombreux concerts à Paris, Venise, dans la Drôme et dans les pays de Loire. En 2015 elle a tourné pour France 3 un film sur le résistant « Pierre Brossolette » (1ère diffusion le 26 mai 2015) et prépare un long métrage de cinéma : »Avis de tempête » Elle a reçu le Grand prix de la SACD en 2004.

Elle est nommée officier (94) puis commandeur (99) de l’ordre des Arts et Lettres. Elle est nommée en 2004 chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur. Elle est nommée chevalier (90) puis officier (2011) de l’ordre National du Mérite

 

Pour avoir quelques idées éparses supplémentaires sur les origines du Covid -19 et sur la 5G – notre merveilleux monde des ondes qui se prépare dans l’environnement futur de la 5G

…Encore faut-il que votre âme parvienne à s’extraire de cette matérialité qui l’étouffe et la meurtrit…

CORONAVIRUS

MESSAGES DES 13 ,20 et 26 MARS 2020

L : Qui est là avec moi, cette nuit ?
_ C’est Mom, ma lulu

L : Que va-t-il se passer, Mom ? Je suis angoissée pour
mes enfants, mais aussi pour tous nos amis qui ont des
familles, et puis, je suis angoissée tout court.
Comment lutter contre ce virus ? Et d’où
vient-il ? Est-ce un attentat ?
_ Non, ce n’est pas un attentat. C’est une forme
inéluctable de toutes les catastrophes qui vont se
succéder, dans votre monde.

L : Mais alors, plus d’espoir ?
_ Le seul espoir est dans la prière, et dans l’amour que
vous êtes capables d’éprouver pour votre prochain  et
pour votre Seigneur . Cependant, nous sommes là,
mon amie. Ne t’inquiète de rien, ni pour toi, ni pour tes
enfants, ni pour les amis et cousins qui t’ont soutenue,
depuis le début et encore maintenant . Nous leur
devons bien ça !

L : Je suis tellement déphasée, que je ne sais même
pas  quel jour nous sommes ! Tu te rends compte !
Le Livre II, va-t-il faire son chemin, ma mie  ?
_ Bien sûr, et sache que nous sommes très fiers du
travail accompli et du résultat .

L : Vais-je pouvoir le donner au Pape ?
_ Il le faut, impérativement !

L : Combien de temps va durer cette épidémie ?
_ Environ trois mois, mais ensuite, sans confinement.
Il faut se désinfecter les mains sans arrêt, et éviter de
sortir pour le moment. Tout cela va se calmer d’ici
quelques temps, et vous allez pouvoir respirer un peu.

L : Est-ce le Seigneur qui nous a envoyé ce poison ?
_ Ce n’est pas le Seigneur, mais vous avez de
puissants ennemis, qui ont bien raté leur coup, car
nous étions là. Nous avons empêché un
empoisonnement de l’eau, et nous allons aider les
savants à désaliniser la mer au plus vite, en cas de
pénurie massive, due à un attentat .

L : Préservez-nous de cela, anges très saints ! Je vous
en supplie !
_ Nous ferons selon la volonté de Dieu .

L : Vous ne nous aimez plus !
_ Si mon amie, nous vous aimons. Mais un enfant
méchant ou dévoyé ne doit-il pas être puni ?

L :Où est votre douceur ? Et votre compréhension  ?
_ Elles sont toujours là. Ne t’inquiète de rien, ma lulu.
Aie confiance en nous !

L : Combien y aura-t-il de purifications ?
_ Il va y en avoir plusieurs, mais à des niveaux
moindres .

L : Cette épidémie est-elle une semonce pour les
puissants du monde entier ?
_ Oui, et ils vont en avoir d’autres !

L : Et toutes ces victimes innocentes, Mom, je pleure
de voir tout cela ! Et les personnes décédées comment
ont-elles été choisies  ?
_ Elles ont été choisies selon nos critères, que vous ne
pouvez pas connaître, car vous n’avez pas tous les
éléments pour juger .

L : Quel est le rôle du Perverti dans tout cela ?
_ En ce moment, sa colère est décuplée. Il profite de la
faiblesse et de la perversité des êtres humains, pour se
nourrir et vous anéantir . Mais , il va perdre, non sans
avoir laissé derrière lui, hélas, larmes et désolation !

L : Protégez-nous, mes amours ! Implorez pour nous,
le Seigneur ! Pensez aux innocents de cette Terre !
Et c’est Namimer qui me répond en très grosses lettres
fleuries :

« OUI MA LULU »

L : Mon ami, protège les médecins, les infirmières les
pompiers, les chercheurs et tous ceux qui se dévouent !
Donne-leur la force et le courage ! Et épargnez-les !
_ Nous leur donnons la force et le courage.

L : Tu m’as dit l’autre jour, que c’était la colère de Dieu
qui se manifestait  ?
_ Oui , par l’intermédiaire d’humains sans scrupules,
manipulés par le Perverti . Nous supplions pour que le
Seigneur les punisse, et tout rentrera dans l’ordre,
pendant un certain temps, et cette épreuve vous aura
faits réfléchir. Encore faut-il que votre âme parvienne à
s’extraire de cette matérialité, qui l’étouffe et la meurtrit. Vous devez retrouver un certain sens des valeurs, trop souvent oubliées, et la meilleure preuve de leur survivance, est cet engouement  et cet enthousiasme, pleins de gratitude, pour les soignants.

L : Combien va-t-il y avoir de morts , dans le monde ?
Cette purification n’atteint pas que les méchants , car on
voit mourir de braves docteurs !
_ De braves docteurs qui ont fait un choix, au nom de
leur profession  et en toute connaissance de cause. Ce
sont les héros du Corona  et traités en tant que tels , ici
au Ciel.
Il y aura des milliers et des milliers de morts. Mais la
mort n’existe pas , n’est-ce-pas ? Nous sommes prêts à
les accueillir , à les serrer dans nos bras , à les
rééduquer, pour certains et la terre va pouvoir respirer
quelques temps.

L : Comment tout cela va-t-il évoluer, mon ange ?
_ Tout cela évoluera comme le Seigneur l’aura décidé.
Il faut une autre semonce, ou ce serait trop facile .

L : Nous ne tiendrons pas ! Pense aux enfants enfermés
dans des appartements, et livrés sans défense à des
violents !
_ Ils resisteront mieux que vous, car leur capacité
d’adaptation va être décuplée  et nous allons régler leur
compte aux arrogants violents et pervers. Il y a une
justice , mon amie , et crois-moi , elle sera appliquée !

L : Qui est à l’origine de cette tragédie ? Dieu ou le
Perverti ?
_ Il ne faudrait pas mettre sur le même plan, notre
Créateur  et le Perverti . Car Dieu a créé ce dernier en
lui laissant une liberté  qui l’a conduit à se retourner contre son père  et à commettre des exactions innommables  contre vous , le peuple de Dieu . Les
hommes ont besoin d’une leçon globale , car les actes isolés et minimes  ne suffisent plus .
Ainsi , le Seigneur a laissé faire, pour un certain temps, sachant que ses enfants seraient plus heureux au Ciel que dans les mains de l’ Ennemi .

L : J’ai du mal à croire que notre père ait laissé faire tout
cela , lui qui n’est que bonté et miséricorde !
_ Et les guerres, lulu, les catastrophes climatiques, et
les autres épidémies , la disparition des espèces et celle
de certains peuples ?
Crois-tu que ce qui vous arrive , soit isolé ? C’ est
parce que, dans vos sociétés , vous avez perdu la
mémoire de tous les malheurs qui frappent vos
semblables  sur cette terre . Eradication, luttes
fratricides, dictatures, trafics, et puis incendies,
dévastations, provoqués par l’homme  assoiffé de
sang et de pouvoir .
Et cela, vois-tu , n’est l’œuvre, que de l’être humain .
Vous êtes loin de tout cela, abrités par une civilisation
moderne  qui dissimule pourtant  des forfaits et des
crimes épouvantables .
Il faut donc donner un coup d’arrêt !
Nous en sommes conscients , mais nous vous aimons
tellement  que nous pleurons avec vous , et que nous
supplions le Seigneur de vous épargner et de vous
pardonner .

Notre père est courroucé  et nous tentons de lui
montrer toutes les qualités qui sont les vôtres  dans
l’adversité , et il aura fallu une épidémie d’un virus
mortel pour vous freiner , et vous forcer à reprendre
conscience de la véritable réalité des choses  et
combien votre vie terrestre ne tient qu’à un fil, et n’a que
la valeur de l’amour qu’elle a distribué .
C’ est pourquoi , vous applaudissez les gens qui tentent
de vous sauver, au péril de leur vie, parce que vous
n’êtes plus capables de le faire, pour certains d’entre
vous, endormis que vous êtes, dans votre confort et
votre indifférence .

L : On peut avoir un certain confort, fruit d’une vie de
travail,  sans pour cela , être indifférent ! Il y a tout de
même de braves gens en ce monde  et même si
certains n’ont jamais fait d’actes d’éclat, cela ne signifie
pas qu’un jour, au hasard de l’existence, ils ne seront
pas capables de devenir des héros .
_ C’est vrai, lulu, et c’est pour cela que nous vous
aimons , car , au-delà de l’apparence , nous savons bien
que l’étincelle reste intacte , et ne demande qu’à se
manifester .

L : Oui , mes amis , et il y a aussi des gens qui pèchent
par ignorance . Epargnez-les ! Aidez-les ! Suppliez le
Seigneur, pour eux et leurs enfants !
_ C’est ce que nous faisons . En réalité , le Seigneur ,
notre père , n’a nul besoin de nos supplications  ! Car il
voit tout . Il sait tout de vous, de vos actions et de votre

cœur .Vous êtes une partie de lui-même , et votre âme
lui appartient dès sa conception .
Il a voulu vous laisser une liberté, et pour certains
d’entre vous , cela a été un échec . Cependant , il est si
miséricordieux , qu’il vous pardonne encore et encore ,
grâce au sacrifice des innocents , grâce aux justes , qui
vivent parmi vous , et qui vous tiennent la tête hors de
l’eau .
Les semonces de Dieu se feront de plus en plus
rapprochées, et vous pouvez déjà le constater depuis
quelques années . Mais , pas de panique ! Les cœurs
purs seront sauvés .

L : C’est très dur , mes amis . Autour de moi , je ne vois
que des gens qui travaillent , qui se consacrent à leur
famille , et je vois leur souffrance et leur stupéfaction .
_ Il n’y a pas que de braves gens , et tu le sais fort bien .
Parmi eux se glissent les sbires du Perverti , hypocrites
et sympathiques ,et malfaisants dans leur imposture .
Ne te leurre pas ! Tu voudrais nous faire fléchir pour les
bonnes personnes que tu as rencontrées dans ta vie , et
nous le ferons , mais il y a les autres , et ceux-là doivent
avoir une leçon.

L : Pourquoi ne les détruisez-vous pas , puisque vous
savez qui ils sont , et pourquoi ne pas épargner les
faibles et les gentils ?
_ C’est ce que nous faisons , mais vous n’avez pas tous
les éléments pour juger , à cette échelle , et à ce niveau
d’intervention .

L : Aidez-nous mes angelots ! Je vous en supplie !

_ Oui , lulu , clame ta prière !
L : Puis-je publier ce message ? N’est-il pas trop dur ?
_ Non mon amie , l’être humain a grand besoin d’être
rappelé à l’ordre .

L : Les innocents souffrent autant , sinon plus que les
autres , dont certains conservent leur arrogance et ne
reconnaîtront jamais leurs torts !
_ Nous allons bien voir . Nous allons étudier les effets de
la première purification sur le mental des humains , et
sur leur désir de réfléchir sur eux-mêmes ou de
demander pardon . Encore faut-il qu’ils aient conscience
de leurs fautes, et pour l’instant , ce n’est pas
l’impression que nous avons . Il vous faut prier et prier
encore , et le Seigneur accueillera ces prières avec
commisération et tendresse . Peut-être se laissera-t-il
fléchir ?
Nous ferons le point avec les saints , les Justes et les
anges , et nous soumettrons notre réflexion au jugement
de Jésus, de la Vierge Marie et du Seigneur.

L : Je croyais qu’il n’y avait pas de jugement et que le
pardon existait toujours ?
_ Bien sûr , mon amie . Mais aujourd’hui , il faut une
semonce qui soit comprise de tous , et qui permette aux
hommes de faire pénitence et de se rapprocher du
royaume de Dieu .

De la Grâce à l’Amour- Patrick Vigneau

Abandonnons-nous  quelques instants,en cette période difficile,  à la découverte du parcours si particulier de Patrick Vigneau confronté dans sa jeunesse à la disparition brutale de sa compagne en Inde et qui traversera cet effondrement guidé par Mâ pour s’ouvrir à la grâce.

Et si notre effondrement collectif nous permettait aussi de voir au delà et grâce à celui-ci, l’insignifiance de nos vies strictement matérialistes … 

10 mai 2019

Mais pourquoi ils ne voient pas ?

Mais pourquoi ils ne voient pas ?

Nous sommes conduits

par la Grâce…

La grâce c’est le vent dans les voiles et il faut apprendre à hisser les voiles…

« Quand je vois que je ne suis rien, c’est la sagesse.
Quand je vois que je suis tout, c’est l’amour
Et entre les deux, ma vie s’écoule »
(Nisargadatta)

« Ouvrez-vous à la Grâce »

Patrick Vigneau

Très jeune, je savais qu’il existait une autre réalité. C’est à 24 ans que j’ai rencontré, en Inde, mon Maître : Maa.

J’étais désespéré à ce moment là, à mon arrivée en Inde. Ma compagne venait de se noyer accidentellement en mer. Le monde s’était effondré, j’étais désespéré, là, sur la plage depuis plusieurs jours  quand quelqu’un me prit la main et me conduisit à Mâ…

, (1932-2002) très jeune avait des perceptions des mondes spirituels. Elle fut confirmé en cela par Swami Sivananda auprès de qui elle resta une année. Puis elle s’installa à Puri, où les disciples qui devaient la rejoindre créèrent un ashram. Son enseignement s’adaptait à la personnalité de chacun. A la fois traditionnel et ouvert au monde moderne, son ashram était un lieu de quête de vérité et  de service.

Très discrète, Maa ne cherchait pas beaucoup de disciples.

Elle me révélera,  et j’en fis l’expérience, qu’au delà de ma souffrance, existait un état de conscience pur et lumineux.

Elle m’a d’abord initié au Kriya Yogal’art scientifique de la réalisation de Soi dans les corps physique, vital, mental et spirituel– avant de m’enseigner l’Advaitanon-dualité entre âme individuelle et Brahman– Mais pas l’Advaita strict qui est à la mode aujourd’hui, jouant sur les désidentifications mentales. Non, c’est le Vishishadvaita que j’ai pratiqué et qui conduit à la réalisation de l’Atmaâme individuelle-, à la fois Un et multiple.

Bien plus que les Asanas, Pranayama, ou les déconstructions des croyances et autres procédés, c’est l’ouverture à la Mére divine que j’ai vécu à chacun de mes séjours à ses cotés pendant les dix-huit années  d’une relation privilégiée de Maître à disciple.

… Découverte d’autres états de conscience…. tout au long de la sadhana   –pratique régulière en vue d’en apprendre quelque chose-   .

Son enseignement me conduisit  finalement à l’Atma Yogale yoga de l’âme, appelé aussi voie de l’innocence-. Une perspective nouvelle s’éveillait. L’éveil n’est pas un but en soi ! 

Maa et Patrick

Puis, un jour, suite à une grand choc, un élan me prit pour faire comme le Bouddha, et de consacrer absolument toute mon énergie à découvrir la vérité. Ramakrishna avait bien dit qu’en trois jours d’intense aspiration on pouvait réaliser Dieu. Je décidai de m’enfermer dans une chambre pour… cinq jours et de chercher en moi, au plus profond de moi, sans aucune distraction…  

« Assis en méditation depuis quatre jours, tendu vers une autre rive, tout à coup je m’effondrai d’épuisement ! Je compris que cela me dépassait. Le choix d’arrêter se présenta, mais je ne voulais pas. Alors il y eut un grand lâcher-prise, je m’abandonnai, cessai tout effort… J’avais fait tant d’efforts ! Et là, sans m’y attendre, brusquement, une porte s’est ouverte. C’est arrivé dans un état de total relâchement ; c’est  ainsi que cela arrive. Au moment où la tension de la recherche s’arrête, où je ne me suis attendu à rien, où tout en moi a cédé, cela se produisit. Une nouvelle conscience se manifesta. Elle venait de nulle part et de partout… Ce fut comme une explosion. Elle n’était que joie et lumière… Elle était tout. Alors la vérité se révéla, la quête cessa, il n’y avait désormais plus de manque… seul un grand rire au fond du coeur »  (extrait de : La source ineffable

J’ai longtemps gardé discrètement cette expérience,  jusqu’au jour où m’est venu une évidence : si cela peut aider aujourd’hui quelqu’un dans sa quête,  pourquoi la garder « secrète ». Même si ce que j’avais vécu était vraiment très particulier, cela ne m’appartient pas.

Après le départ de Maa, pendant les dix années suivantes, j’ai expérimenté un retour dans la vie sociale, j’ai seulement enseigné l’art de vivre détendu et accompagné quelques personnes intimement dans leur recherche spirituelle.

Ces expériences m’ont beaucoup appris sur les souffrances propres à notre pays et m’ont permis d’élaborer une approche adapté aux occidentaux selon les principes de l’Atma yoga.

Patrick Vigneau – 15 mars 2014

 

 

Ne crains rien dans la vie

Car je suis à tes côtés et t’assiste

T’aide et te donne la force

Pour surmonter tout obstacle.

Dans le monde il y a tant de mensonges et de peurs !

Je t’appelle à revenir à moi

Qui suis la Source de toute paix,

Car tel est ton destin.

Un jour viendra où tu comprendras

Pourquoi je t’ai appelé

Et pourquoi cela devait-être ainsi.

Sans moi tu es impuissant,

Avec moi tout devient possible.

Cet univers est ma création,

Tu n’en vois qu’une toute petite part.

Je viens à ta portée,

Je revêts des formes humaines pour t’aider

Et je te parle aussi directement dans le coeur

Et si tu sais écouter, tu m’entendras.

 

Le nouveau coronavirus 2019-nCoV contiendrait des traces d’utilisation d’outil génétique

chiffre mondial de la contamination en temps réel  pour le Covid-19 ( source OMS)

 

 

origine : Jameslyonweiler.com: Close-up on Bootstrap value of 75 for available 2019-nCoV from Lu et al., 2020 The Lancet article [Full Text]  ( origine document : the Lancet )

 

origine Futura Sciences.com    :  A. Des particules libres du virus 2019-nCoV photographiées en microscopie électronique en coloration négative. B. Les particules virales dans les cellules de l’épithélium respiratoire des patients infectés sont désignés par des flèches. © Zhu, et al. NEJM, janvier 2020  

 

Dr-Kihal Abderraouf , pharmacien hospitalier à la clinique privée de Skidda – Algérie publie cette information sur sa page Facebook le 5 mars 2020

 

L’information circule en fait depuis déjà le 4 février 2020 sur le site Cogiito 

Elle est la traduction du site Naturalnews.com (article du 3 février 2020)

L’information initiale est  produite par le chercheur  en génomique James Lyons-Weiler dans un article  publié le 30 janvier 2020 :  le code génétique de l’outil pShuttle se trouve dans le coronavirus qui circule dans la nature. ( cf photo ci-dessus de la partie du code qui appuie selon lui cette  révélation)

Etrangement cette information qui date aujourd’hui de près de deux mois n’est à ce jour semble -t-il pas contredite par des approches scientifiques de même niveau.

Cette révélation trouve un écho dans une réflexion du Dr Yuhong Dong, titulaire d’un doctorat en maladies infectieuses de l’Université de Pékin, qui suggère aussi que le génie génétique pourrait avoir été impliqué dans sa création.

Le 27 janvier 2020, une étude de 5 scientifiques grecs a analysé les relations génétiques du 2019-nCoV et ils ont rejeté l’hypothèse selon laquelle le 2019-nCoV provenait de mutations naturelles aléatoires entre différents coronavirus.

 

Le codage génomique du Coronavirus n’est pas naturel.
Le nouveau coronavirus 2019-nCoV, est désormais confirmé comme une souche artificielle qui a été utilisée dans la recherche, que ce soit sur les armes biologiques ou dans les expériences de vaccins.
Les séquences génétiques identifiées dans la souche de coronavirus sont, sans aucun doute, la preuve que les ingénieurs humains ont bricolé la souche en question.
L’un des outils utilisés pour accomplir ce génie génétique s’appelle pShuttle [1].
Il s’agit d’un ensemble d’outils génétiques qui peuvent transporter une charge utile de gènes à insérer dans le virus cible.
La méthode d’utilisation de pShuttle est décrite dans un document [2] PubMed intitulé :
Un système simplifié pour générer des adénovirus recombinants.
Le résumé de l’article décrit « une stratégie qui simplifie la génération et la production de tels virus ».
⚠️ Au cours de ce processus, le pShuttle laisse derrière lui un code unique, tel une « empreinte digitale » de la modification génétique.
C’est cette empreinte digitale qui a maintenant été identifiée dans le coronavirus !!
➡️ Le chercheur en génomique James Lyons-Weiler, révèle dans un article: [3]
 » Nous avons trouvé une similitude de séquence significative de INS1378 avec un vecteur pShuttle-SN qui était utilisé dans les années 1980 en Chine, pour créer un coronavirus plus immunogène.
Il existe des preuves claires, que cette séquence génomique provient d’un événement de recombinaison induit en laboratoire..
Une autre séquence de gènes montre également une correspondance de 92 % avec la protéine Spike du coronavirus du SRAS.
Le processus pour y parvenir a été breveté en 2004 par des chercheurs chinois, comme le montre ce lien de brevet. [4]     « 

( Le 23 mars 2020 Dr. James Lyons-Weiler  publie un complément rectificatif à son article du 30 janvier.  – ci dessous traduction automatique Google- « 

Nous avons trouvé un motif protéique "signature" de pathogénicité qui semble caractéristique du 2019-nCoV. Plus précisément, la séquence la plus ancienne que nous avons à ce jour (à partir de 2005) qui partage l'empreinte du motif est HK-3. HK-1 et HK-2 partagent une partie de la signature de la pathogénicité, mais seul HK-3 a la correspondance complète. Nous rédigeons actuellement un rapport.

IPAK est à la pointe de la compréhension de l'origine du coronavirus 2019-nCoV, et bien que nous n'en ayons pas (et pour le moment, le 2/7/2020), et que personne d'autre n'ait une réponse solide et définitive, nos analyses ont été contribué à poser des questions difficiles sur les origines de 2019-nCoV.

En janvier, nous avons analysé des séquences pour déterminer s'il existe un lien entre les coronavirus de chauves-souris sauvages et des virus hébergés en laboratoire, et nous avons trouvé une connexion possible à une technologie de séquence vectorielle originaire de Chine appelée pShuttle-SN. Après une analyse plus approfondie, le lien n'est clairement pas direct; cependant, le résultat n'était pas faux. L'analyse originale publiée du génome 2019-nCoV avait un segment, appelé plus tard "le fragment du milieu", que personne ne pouvait associer à aucune séquence connue. Notre analyse a montré pShuttle-SN, et donc des protéines de pointe.

Les mises à jour et les nouvelles données soutiennent toujours un lien potentiel avec des séquences hébergées en laboratoire à Nanjiang et à Wuhan en tant que parents les plus similaires compte tenu des données de la protéine Spike en 2019-nCoV. Nos résultats, résumés ci-dessous, sont préliminaires, mais sont basés sur des techniques phylogénétiques standard (description)

Nous appelons les scientifiques de tous les laboratoires en Chine et dans tous les pays à séquencer tous les échantillons de coronavirus hébergés, propagés et stockés. De nouvelles données sont nécessaires pour étoffer ces relations à la fois avec des analyses au niveau de la base du génome entier, des gènes multiples, des gènes uniques et des nucléotides. Nous demandons aux analystes de données d'étudier ces séquences, en particulier en ce qui concerne la localisation génomique et les emplacements des motifs protéiques, et les sous-séquences autour des gènes codant pour la protéine Spike du coronavirus dans des séquences publiées pour rechercher des preuves de recombinaison à proximité et à l'intérieur du gène.

Pour envoyer des nouvelles sur les nouvelles données de séquence et les nouveaux résultats à l'aide des données existantes sur les coronavirus, à IPAK, contactez info@ipaknowledge.org ou tweetez un lien vers @lifebiomedguru. Nous partagerons tous les résultats rapportés sur nos réseaux sociaux.


Dans les décodeurs – journal le Monde- sous le titre  « Un faux journal télévisé, réalisé par un site conspiarationniste suisse tord la réalité dans le sens qui l’arrange… » William Audureau  publie le 13 mars 2020 -mis à jour le 27 mars- un article  dont une partie est consacrée à l’analyse de James  Lyons sous le sous-titre 3 : « La vidéo cite un chercheur antivaccins, malgré son mea culpa »

Cet  article expose que l’origine a pour référence « un expert » encore en activité, James Lyons-Weiler scientifique américain antivaccins qui a donné une interview accordée le 30 janvier à l’animateur et activiste antivaccins Del Matthew Big Tree dans laquelle il affirme que ce virus provient d’un laboratoire, assertion qu’il signe le même jour dans un article sur le site de sa fondation personnelle, l’Institute of Pure and Applied Knowledge ( IPAK)

De nombreuses études  ont contesté cette( affirmation non sourcée) et James Lyons-Weiler lui-même a fait machine arrière ( cf  ci -dessus) et publié un correctif dans lequel après approfondissement il « élimine la possibilité qu’une recombinaison en laboratoire soit la source du virus« .

Suit la capture d’écran du 30 janvier 2020 suivante :

L’article des décodeurs traduit de façon inexacte les précisions de Weiler.

Celui-ci indique seulement que le virus ne proviendrait pas directement d’une recombinaison en laboratoire. Il n’infirme nullement sa découverte première selon laquelle il contiendrait les traces d’une intervention humaine.  Donc, selon ses précisions on  peut en déduire qu’une modification d’un virus  – de type SRAS- en laboratoire se  serait recombinée hors laboratoire avec un virus naturel du même type circulant dans la nature.  Ses constatations ne sont nullement en opposition avec la recombinaison naturelle par l’intermédiaire d’un vecteur animal qui reste à préciser. Elle indiquerait seulement que nous pourrions être en présence d’un mixte viral, une chimère, issu d’une recombinaison dans la nature  d’une production en laboratoire avec un virus naturel déjà existant.

 

 

Lyons-Weiler n’est pas le seul à évaluer les origines du génie génétique du coronavirus.
➡️ Le Dr Yuhong Dong, titulaire d’un doctorat en maladies infectieuses de l’Université de Pékin, écrit :
▪️Ce nouveau coronavirus possède des caractéristiques virologiques sans précédent qui suggèrent que le génie génétique pourrait avoir été impliqué dans sa création.
Il désigne un article scientifique du 30 janvier publié dans The Lancet [5], qui conclut que « la recombinaison n’est probablement pas la raison de l’émergence de ce virus ».
Il termine en ces termes scientifiques :
▪️« Comment ce nouveau virus pourrait-il être si intelligent qu’il mute précisément sur des sites sélectionnés tout en préservant son affinité de liaison avec le récepteur ACE2 humain ?

▪️Comment le virus a-t-il modifié seulement quatre acides aminés de la protéine S ?

▪️Le virus savait-il comment utiliser les répétitions palindromiques courtes en grappe régulièrement espacée (CRISPR) pour s’assurer que cela se produirait ? »
Cela ne pouvait pas arriver par hasard !

En d’autres termes :
Le coronavirus n’est pas une mutation aléatoire dans la nature.


➡️ Le 27 janvier 2020, une étude de 5 scientifiques grecs [6] a analysé les relations génétiques du 2019-nCoV et ont rejeté l’hypothèse selon laquelle le 2019-nCoV provenait de mutations naturelles aléatoires entre différents coronavirus.
▪️« le nouveau coronavirus fournit une nouvelle lignée pour près de la moitié de son génome, sans relation génétique étroite avec d’autres virus dans le sous-genre du sarbecovirus », et a un segment moyen inhabituel jamais vu auparavant dans aucun coronavirus.
Tout cela indique que 2019-nCoV est un tout nouveau type de coronavirus.
Les auteurs de l’étude ont rejeté l’hypothèse originale selon laquelle le 2019-nCoV provenait de mutations naturelles aléatoires entre différents coronavirus.
Leurs étude se conclut en signifiant :
Ce coronavirus n’a pas de lignée avec d’autres virus dans « l’arbre généalogique » que l’on trouve dans la nature..
Cela signifie que tous les médias grand public nous mentent sur les véritables origines du coronavirus.
De nombreux autres scientifiques du monde entier étudient actuellement les séquences génétiques trouvées dans le coronavirus et concluent de plus en plus que des éléments du virus ont été modifiés.
JUSQU’À PRÉSENT, ILS ONT ESSAYÉ D’INCITER LE PUBLIC À CROIRE QUE TOUT CELA ÉTAIT UNE SORTE D’ACCIDENT DE MÈRE NATURE, MAIS CELA N’A FONCTIONNÉ QUE PARCE QUE LA PLUPART DU PUBLIC NE COMPREND PAS ASSEZ LA SCIENCE POUR CONTRER LA PROPAGANDE OFFICIELLE.
Cependant, il y a plus qu’assez de scientifiques indépendants dans le monde pour prouver que cette souche pandémique a été conçue par l’homme.
De plus en plus de preuves apparaissent chaque jour !!
Que fait la censure !?
Si l’on est habitué à une réponse par la censure et pas seulement sur les réseaux sociaux, ces articles circulent librement..
Pourquoi ?
Il s’agit là d’éminents scientifiques, reconnus pour leurs contributions dans de nombreuses avancées scientifiques.
Les articles sont publiés dans des revues spécialisées, et n’ont rien des allégations d’un journalistes en mal de reconnaissance.
Les censurer n’est donc pas possible, sans remettre en cause le sérieux du travail de ces gens et celui de ces revues.
La seule possible censure, consiste en diverses pressions financières sur leurs laboratoires, dans la perspective d’obtenir un erratum.
➡️ C’est ainsi que le laboratoire d’étude IPAK (Institute for Pure and Applied Knowledge) du chercheur James Lyons-Weiler, publiera un mois plus tard, un article semblant vouloir nuancer quelque-peu sa découverte [7] :
Nos analyses ont contribué à poser des questions difficiles sur les origines de 2019-nCoV..
Nous avons trouvé une connexion possible à une technologie de séquence vectorielle originaire de Chine appelée pShuttle-SN.
Après une analyse plus approfondie, le lien n’est pas clairement direct; cependant, le résultat n’était pas faux !!
L’analyse originale publiée du génome 2019-nCoV avait un segment, appelé plus tard ‘le fragment du milieu’, que personne ne pouvait associer à aucune séquence connue.
Notre analyse a montré pShuttle-SN, et donc des protéines de pointe.
Les mises à jour et les nouvelles données, soutiennent toujours un lien potentiel avec des séquences hébergées en laboratoire à Nanjiang et à Wuhan en tant que parents les plus similaires, compte tenu des données de la protéine Spike en 2019-nCoV.
Nous appelons les scientifiques de tous les laboratoires en Chine et dans tous les pays à séquencer tous les échantillons de coronavirus hébergés, propagés et stockés. De nouvelles données sont nécessaires pour étoffer ces relations.
Nous demandons aux analystes de données d’étudier ces séquences, pour rechercher des preuves de recombinaison à proximité et à l’intérieur du gène.

Références :
[1] https://www.addgene.org/16402/
[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9482916
[3] https://jameslyonsweiler.com/…/on-the-origins-of-the-2019-…/
[4] https://patents.google.com/patent/CN1276777C/en…
[5] https://www.thelancet.com/…/PIIS0140-6736(20)30251…/fulltext
[6] https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.01.26.920249v1
[7] http://ipaknowledge.org/2019-ncov-coronavirus-origins.php

Question : le Coronavirus s’est-il échappé d’un laboratoire chinois ?

(source : Santé-corps-esprit 3 février 2020)

Personne ne sait actuellement d’où vient le fameux coronavirus 2019-nCov.

On pensait qu’il venait d’un marché aux poissons de la ville de Wuhan.

Mais une étude tout juste publiée dans le journal The Lancet sème le doute[cf là : publication The Lancet du 20 janvier 2020]. ( The Lancet a publié une étude démontrant que sur 41 cas, 13 n’avaient eu aucun contact avec le marché au poisson, y compris le ‘patient zéro’.)

Des chercheurs ont analysé en détail 41 patients victimes du coronavirus.

Et ils ont découvert que le tout premier cas date du 1er décembre… et n’a aucun lien avec le marché aux poissons de Wuhan !

Par ailleurs, sur les 41 cas examinés, 13 n’avaient pas non plus le moindre lien avec ce fameux marché : ils ne fréquentaient pas ce marché, et personne dans leur entourage n’avait été infecté par quelqu’un ayant fréquenté le marché.

« 13 patients sans lien avec le marché aux poissons, cela fait beaucoup », a déclaré le Pr Daniel Lucey, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de Georgetown[26 janvier 2020 John Cohen sur Sciencemag.org ].

Ainsi, il est tout à fait possible qu’un patient ait contracté le virus en dehors du marché… PUIS que ce patient l’ait introduit dans le marché… ce qui a accéléré l’épidémie.

Au total, selon l’un des auteurs de l’étude parue dans le Lancet, le Dr Bin Cao, « il paraît clair, maintenant, que le marché aux poissons n’est pas la seule origine du virus. Mais pour être honnête, on ne sait toujours pas d’où il vient » [3].

Donc, on ne sait pas.

Mais je voudrais vous parler d’une hypothèse très crédible, dont les médias ne parlent pas encore.

Attention : je ne dis pas que cette hypothèse est la vérité (je répète : on n’a pas de certitude).

Mais de mon point de vue, c’est une des hypothèses les plus sérieuses à ce jour.

Cette hypothèse crédible, c’est que ce virus s’est échappé par accident d’un laboratoire scientifique chinois.

Quatre faits TRÈS TROUBLANTS qui pointent vers le laboratoire de Wuhan

FAIT NUMÉRO 1 : Wuhan abrite un centre de recherche spécialisé dans les virus

C’est peut-être une coïncidence.

Mais l’épidémie a éclaté dans la seule ville en Chine qui abrite un laboratoire spécialisé dans l’étude des virus dangereux.

Ce laboratoire, ouvert en 2017, avait pour mission de « préparer et répondre aux futures épidémies »[4].

C’est le seul laboratoire en Chine qui est accrédité au « niveau 4 de sécurité » (P4), ce qui lui permet de manipuler les pathogènes les plus dangereux au monde, comme Ebola.

Dans ces laboratoires de niveau 4, les chercheurs doivent prendre une douche à l’arrivée et à la sortie, et enfiler un scaphandre très spécial.

FAIT NUMÉRO 2 : Ce centre de recherche est spécialisé dans les CORONAVIRUS

Il faut savoir que ce nouveau laboratoire P4 a été construit au cœur de l’Institut de Virologie de l’Académie chinoise des Sciences.

Donc, les plus grands spécialistes chinois des virus sont à Wuhan, dans ce laboratoire.

Et ce qui les intéresse le plus, ce sont, devinez-quoi : les coronavirus !

Pourquoi ? A cause du SRAS !

ous vous souvenez probablement de la frayeur du SRAS, en 2003. (cf info Institut Pasteur)

Eh bien le SRAS est un coronavirus…

…apparu pour la première fois en Chine…

…et qui a causé la plupart de ses victimes en Chine.

Voilà pourquoi beaucoup de scientifiques Chinois travaillent sur les risques liés à ces coronavirus.

FAIT NUMÉRO 3 : Les scientifiques de ce centre ont créé un coronavirus ARTIFICIEL en 2015

2015, les scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan ont publié un article très inquiétant dans Nature Medicine[5].

Les auteurs de l’article signalent qu’il existe un risque d’épidémie humaine lié à un nouveau coronavirus, issu des chauves-souris.

Mais pour arriver à cette conclusion, ils ont – tenez-vous bien – créé un coronavirus de toutes pièces !

A l’époque, le virologue Simon Wain-Hobson, de l’Institut Pasteur, s’était ému publiquement des risques de cette manipulation génétique : « si le virus s’échappe, personne ne peut en prévoir la trajectoire », avait-il déclaré[cf article du 12 novembre nature.com ].

Comment un article du 16 avril 2014  de Martin Furmanski sur Slate donne un éclairage complémentaire à la piste des laboratoires 

Une brève et terrifiante histoire de virus s’échappant des laboratoires

( quelques extraits de cet article)

  • Le 12 avril 2014, l’Institut Pasteur publie un communiqué pour le moins étonnant. Il a «égaré» 2.348 tubes contenant du Sras:

Le danger d’une pandémie artificielle, causée par une fuite de laboratoire, n’a rien d’hypothétique: on en a connu une en 1977, survenue parce que des scientifiques craignaient l’imminence d’une pandémie naturelle. D’autres fuites de laboratoires, concernant des pathogènes à haut-risque, ont été à l’origine de contagions dépassant le simple personnel des laboratoires concernés. L’ironie de la chose, c’est que ces établissements travaillaient sur ces pathogènes dans le but de prévenir les épidémies qu’ils allaient eux-mêmes provoquer. Leurs conséquences tragiques ont donc souvent été qualifiées de «prophéties auto-réalisatrices».

Le virus H1N1 humain réapparaît en 1977, en Union soviétique et en Chine. Des virologistes, se fondant sur des tests sérologiques et génétiques précoces, suspectent rapidement une fuite de laboratoire pour un virus datant de 1949-1950. Des soupçons ensuite confirmés grâce aux progrès des techniques de génomique.

En 2010, cette confirmation devient un fait scientifique: «Le cas le plus célèbre d’une souche virale échappée d’un laboratoire concerne la ré-émergence de la grippe A H1N1, observée pour la première fois en Chine en mai 1977, et quelques temps après en Russie», affirment des chercheurs. Le virus a sans doute fuité d’un laboratoire qui préparait un vaccin à base d’une souche atténuée de H1N1, et ce pour répondre à l’alerte déclenchée par la pandémie américaine de grippe porcine.

Entre 1963 et 1978, le Royaume-Uni n’a connu que quatre cas de variole (sans aucun décès), importés par des voyageurs en provenance de zones où la maladie était endémique. Mais, pendant la même période, on a dénombré au moins 80 cas et 3 morts, causés par trois fuites, de deux laboratoires différents.

Années 2000 | Flambées de Sras, après l’épidémie principale

En 2003, le Syndrome respiratoire aigu sévère se propage à 29 pays, causant 8.000 infections et au moins 774 morts.

Le Sras n’a pas réémergé naturellement, mais on dénombre 6 fuites de laboratoires de virologie: une à Singapour et une à Taïwan, et quatre dans un même laboratoire de Pékin.

article revue de médecine AIMSIB -Vincent Reliquet 8 mars 2020 :

Pandémie COVID-19, l’analyse générale de l’AIMSIB

The possible origins of 2019-nCoV coronavirus

dreuz info 11 avril 2020: Et si le #Coronavirus était sorti du labo P4 de Wuhan ?

– 5 mai 2013. Le Parisien publie un article au titre particulièrement préoccupant, en pleine pandémie mondiale de virus chinois : « Un virus inquiétant créé en Chine ». Créé, fabriqué de la main de l’homme (1).

Le 21 juin 2013, la revue scientifique Nature (2), évoquait le danger potentiel de telles études, tout en reconnaissant leur utilité scientifique.

S’appuyant sur quatre arguments, le Washington Post émet des réserves sur le narratif généralement admis que le coronavirus provient du marché aux fruits de mer de Wuhan.

Dans un article publié le 18 février 2020, le Daily Mail britannique (7) se demande si le virus est né dans le laboratoire du gouvernement chinois de Wuhan, et il fait remarquer que ce laboratoire ne se trouve qu’à moins de 300 mètres du marché aux poissons.

  • Selon le rapport de l’Université technologique de Chine du Sud mentionné par le Daily Mail, « les séquences du génome des animaux du laboratoire sont identiques à 96% ou 89% au coronavirus Bat CoV ZC45 trouvé à l’origine dans Rhinolophus affinis (chauve-souris en fer à cheval) ».
  • Problème : les seules chauves-souris de cette catégorie se trouvent à environ 1000 km du marché aux fruits de mer de Wuhan, et la probabilité que des chauves-souris viennent des provinces du Yunnan et du Zhejiang est minime.
  • De plus, il semble que la population locale ne mange pas de chauves-souris, comme en témoignent 31 résidents et 28 visiteurs interrogés à l’époque par l’université.
  • Enfin, le laboratoire est adjacent à l’Union Hospital où le premier groupe de médecins a été infecté.

Richard Ebright, microbiologiste et expert en biosécurité,explique   dans un email publié par le Washington Post (6), que l’infection « pourrait aussi avoir eu lieu comme un accident de laboratoire, avec, par exemple, l’infection accidentelle d’un employé de laboratoire »

conclusion de patrick Grumberg:

  • Il est possible que le virus soit sorti du labo de Wuhan. De plus en plus de journalistes le pensent, après qu’ils aient traîné dans la boue et accusé de complotistes les sites internet qui en avançaient l’hypothèse au mois de février.
  • Il est probable qu’il s’agisse d’un virus accidentellement libéré dans la nature, la probabilité est si forte que les scientifiques avaient exigé – et obtenu – un moratoire de deux ans en 2013.
  • Il est possible, même si c’est moins probable, selon les premiers comptes rendus des revues scientifiques, que le coronavirus soit lui aussi un virus fabriqué.

Mais en supposant que tout ce qui précède soit vrai, et ce n’est pas totalement fantaisiste, rien de tout cela ne permet de dire que la Chine a intentionnellement libéré une arme bactériologique dans l’atmosphère. Là se trouve la ligne rouge, et je la trace avec force.

et si le covid-19 était aussi l’occasion de faire muter nos sociétés ?

 

 

A toute chose malheur est bon. Lorsque l’épidémie du covid-19 aura été jugulée, il faudra réfléchir à ce cri lancé il y a plus de quarante ans par le commandant Cousteau  – 2 mn 04-et refuser de poursuivre notre vie dans la course folle dans laquelle nous sommes engagés et nous orienter vers une vie simple et plus dépouillée.

Ce mouvement de fond devra s’accompagner dans nos démocraties  du vote en faveur de celles et ceux qui veulent s’orienter  sérieusement dans cette direction et éviter de choisir celles et ceux qui vont nous proposer seulement de repeindre les façades en vert.

Extrait de radioscopie de Jacques Cousteau -1977

Il y a plus de 40 ans Jacques Cousteau dénonçait les excès de notre mode de vie :

Notre vie est intimement liée à la vie des océans.

La seule chose qui compte c’est la  vie disait-il,  c’est celle de nos enfants, nos petits enfants. C’est le bonheur de vivre , la joie, les fleurs, les oiseaux …

quand j’étais jeune j’avais le temps de discuter avec la crémière … aujourd’hui on n’a plus le temps…

 

Il faut produire en qualité plutôt qu’en quantité. Il faut simplifier notre vie, la dépouiller 

 

 

 

La transmutation posthumaniste

Isabelle Barbéris : maître de conférence en arts de la scène. Université Paris-Diderot, spécialiste  du théâtre  contemporain

Michel  Bel : professeur de philosophie en retraite -spécialiste de Heidegger

Jean-François Braunstein : philosophe – professeur d’université -travaux sur l’histoire des sciences et philosophie des sciences

Paul Cesbron : gynécologue obstétricien ancien chef de la maternité de Creil

Denis Collin : philosophe dans la suite de la pensée de Marx – essaie de concilier socialisme et républicanisme.

Anne Lise Diet : psychologue, psychanaliste 

Emmanuel Diet : psychologue -agrégé de philosophie docteur en psychopathologie

Christian Godin : philosophe , maître de conférence Université Blaise Pascal , Clermont-Ferrand

Aude Mirkovic : juriste, essayiste, maître de conférence sciences criminelles Université d’Evry, militante catholique engagée dans le combat contre la gestation pour autrui et procréation médicalement assistée, combat contre l’avortement

Isabelle de Montmollin : docteur en philosophie Université de Lausanne

François Rastier :  docteur en linguistique-directeur de recherche émérite CNRS

Pierre-André Taguieff : politologue,  sociologue, historien des idées, directeur de recherche  honoraire au CNRS -engagé dans la lutte contre tous les racismes

Patrick Tort : docteur en littérature, linguiste, philosophe , historien des sciences. Il a notamment analysé la dimension anthropologique de l’œuvre de Darwin. Aux yeux de certains, la réflexion de Patrick Tort s’inscrit dans le cadre du marxisme, courant de pensée auquel il a consacré plusieurs ouvrages. 

Patrick Tort conçoit alors le projet d’une encyclopédie mondiale du darwinisme qui réunirait également toutes les connaissances issues de la biologie et des sciences humaines possédant un lien direct ou indirect avec la naissance et les développements du transformisme

Thierry Vincent : journaliste anti Front National , émission « Special Investigation  » sur Canal , 90 minutes et Envoyé spécial en 2017

sur l’inactuelle – revue d’un monde qui vient 

 

Michel Henry publiait en 1987 un livre important, La barbarie, où il s’agissait de montrer que la science, telle qu’elle s’est instituée en discipline maîtresse, détruit la culture dès lors qu’elle est laissée à sa propre dynamique. Pour Michel Henry, cette science livrée à elle-même est devenue la technique, une « objectivité monstrueuse dont les processus s’auto-engendrent et fonctionnent d’eux-mêmes ». Corrélativement, les idéologies célèbrent l’élimination de l’homme et la vie est condamnée à fuir.

Ce que Michel Henry analysait si lucidement voilà plus de trente ans a pris une ampleur considérable. L’élimination de l’homme est en cours, réellement et non pas seulement symboliquement à travers la destruction de la culture, qui était le centre de l’ouvrage de Michel Henry. Sous nos yeux se produit une véritable « transmutation posthumaniste » pour reprendre le titre de l’ouvrage collectif qui vient de paraître. Le transhumanisme nous conduit au-delà de l’humain, vers un posthumain, puisque nous avons appris que l’homme doit être dépassé ainsi que le disait Nietzsche !

Vers le posthumanisme.

Le posthumain, en effet, n’est plus simplement un thème de science-fiction. Il est revendiqué par des gens très sérieux qui y voient l’avenir même du mode de production capitaliste et l’avenir de l’humanité. Ainsi, fort nombreux sont les membres des cercles dirigeants des entreprises de la « high tech », souvent basées en Californie, qui revendiquent cette recherche du posthumain. Les dirigeants de Google, Larry Page et Sergey Brin, sont des adeptes fervents de la recherche posthumaniste et l’une des têtes pensantes de cette entreprise, Ray Kurzweil, la défend avec ardeur dans de très nombreux ouvrages depuis maintenant près de trois décennies.

C’est Ray Kurzweil qui déclarait : « Il y aura des gens implantés, hybridés, et ceux-ci domineront le monde. Les autres, qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles gardées au pré ». Et encore ceci : « Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur. »

La transmutation posthumaniste.

Bien qu’ils aient des angles de vue différents et des philosophies parfois divergentes, les auteurs de l’ouvrage La transmutation posthumaniste mettent en évidence les principaux aspects de ce qui se joue autour de cette affaire. Je propose de regrouper tout cela sous le terme « trans » : il s’agit bien de transgresser toutes les frontières, frontières des espèces, frontière entre les sexes, frontière entre l’homme et la machine. Toutes ces frontières peuvent être transgressées, nous dit-on, car l’homme peut devenir le maître de ce qu’il deviendra, dans la mesure où, premièrement, ces frontières doivent toutes être considérées comme des constructions sociales et où, deuxièmement, grâce à la science et à la technique, l’homme peut s’émanciper de ce qu’il considère comme un donné naturel. La transgression des frontières de l’humain nous conduira au posthumain – et ici il n’est pas nécessaire de faire des distinguos subtils entre transhumanisme et posthumanisme, puisque, dans tous les cas, c’est l’humain tel que nous le connaissons qui est réputé obsolète.

Pierre-André Taguieff montre ici le lien de l’eugénisme classique (dont il rappelle combien il fut partagé aussi par des politiques et intellectuels de gauche), l’eugénisme nazi et les bricolages posthumanistes. De l’élevage des humains par les nazis à la sélection des gamètes pour obtenir des humains améliorés, il y a une continuité. Alors que les nazis devaient encore faire appel aux méthodes classiques de l’élevage des bêtes, la génétique et les « ciseaux à ADN » (CRISPR) promettent un eugénisme scientifique en évitant la nécessité d’éliminer brutalement tous les sous-hommes.

Godin montre cependant que le posthumanisme est l’accomplissement du rêve libéral. Est-ce contradictoire ? Nullement : le libéralisme veut supprimer tous les obstacles à la domination des forts, comme l’a fort justement montré Domenico Losurdo dans sa Contre-histoire du libéralisme.

La négation des corps.

Ce courant ancien en croise un autre : celui qui veut abolir la différence des sexes et faire des enfants le résultat d’un « projet parental ». La « fabrique des bébés » est justifiée par les revendications des prétendues « minorités opprimées » qui se verraient dénier le droit à l’enfant par l’ordre patriarcal hétérosexuel… Les couples homosexuels ouvrent la voie : ils veulent pouvoir se faire fabriquer des enfants selon leur convenance. La « parenté d’intention » prend le pas sur la parenté biologique remisée au rang des vieilleries, bien que la technique ne puisse pas encore s’en passer complètement. Le bouleversement dans l’édifice du droit civil impliqué par ces notions extravagantes est souligné par la contribution d’Aude Mirkovic. PMA et GPA apparaissent maintenant comme les moyens de cette marche vers l’élimination de la procréation biologique dans la naissance des enfants.

Le dernier pas est l’abolition pure et simple de la différence des sexes et la promotion du « transgenre » en tant que modèle de l’humanité future. L’article de Denis Collin montre que le « transgenre », avec l’invraisemblable et très glauque bricolage des opérations de « réassignation » de sexe, constitue le banc d’essai du posthumain. Il y a dans l’idéologie posthumaniste toute une conception du corps qu’interroge Anne-Lise Diet, un corps réduit à l’état de machine, transformable à volonté et prétendument totalement indépendant du sujet tout-puissant qui le modèle à sa guise.

Le triomphe de la technoscience biologique s’exprime par le développement d’une idéologie folle. Les Dr Frankenstein semblent avoir pris le pouvoir. La génétique combinée à l’Intelligence Artificielle annonce l’avènement d’une nouvelle espèce, comme dans la littérature ou le cinéma de science-fiction. L’un des auteurs du livre, Jean-François Braunstein s’était interrogé sur La philosophie devenue folle, et, aujourd’hui, c’est la technoscience qui est devenue tout aussi folle que la philosophie.

La raison en est à chercher dans la marche du mode de production capitaliste : la course à l’accumulation du capital, qui est le moteur de ce système « économique », suppose la course à la productivité d’une part et l’extension infinie du domaine de la marchandise d’autre part. C’est la domination du travail mort sur l’individu vivant qui en est l’aboutissement. De ce point de vue, le posthumanisme réalise les fins ultimes du mode de production capitaliste et rend l’humanité surnuméraire. Il est donc assez compréhensible que les secteurs les plus avancés du capital (les GAFA) soient les plus enthousiastes pour cette destruction généralisée de l’humain. Inversement, la critique du posthumanisme est devenue le préambule nécessaire d’une critique généralisée du monde dominé par le capital.

Denis Collin

    LE LIVRE DES ANGES -II

 

Lucienne Tinfena -25 février 2020

éditions Sidney-Laurent

LE LIVRE DES ANGES II EST DISPONIBLE CHEZ CULTURA , DECITRE , AMAZON, FNAC , DANS LES MAGASINS « U » RAYON CULTURE et bien sûr CHEZ L’EDITEUR SYDNEY LAURENT TEL 01 80 97 78 62 (livraison très rapide sous 3 jours)

 

 

                LIVRE DES ANGES II

                         PREFACE

                       De  DENIS BROSSIER

            LE TEMPLE DES CONSCIENCES

 J’ai toujours senti confusément que notre vie n’était pas la vraie vie et que les Humains étaient profondément, et de plus en plus, engagés dans une vie matérialiste qui ne me convient pas .Ce qui était enfoui en moi depuis ma jeunesse a trouvé, enfin, à s’exprimer. A l’automne 2011, j’ai donc envisagé de créer un espace de lumière dans cette nuit noire. Ainsi est née l’idée d’un Temple virtuel qui permette d’accueillir tous les témoignages et toutes les pensées, capables de montrer que ce monde baigne dans un océan de raison qui nous étouffe et nous fait souffrir, en nous entraînant vers des  cataclysmes à venir. Ce site est ouvert, aussi et surtout, aux expériences et aux expressions qui crèvent le plafond de la rationalité, mais sans abandonner celle-ci. Ainsi est née la notion de transrationalité, accueillir ce qui est au-delà de la raison, sans pour cela tomber dans l’irrationnel .C’est donc à cette porte du Temple des Consciences, que  Lucienne est venue frapper, le 3 Mars 2018, en se présentant comme le messager des anges Nomades. J’ai immédiatement reçu ce message comme un appui, une ouverture vers l’au-delà de la rationalité et du monde fermé que celle-ci nous impose. Lucienne parvenait ainsi à placer une pièce, dans l’immense puzzle du Temple, de même que j’ai ressenti que le Temple et moi-même, étions peut-être une pièce importante dans sa propre mission. Synchronicités ? Depuis cette date, l’auteur  publie régulièrement sur le site , des messages célestes, et elle a souhaité que l’accueil que j’avais fait aux premiers dialogues, soit complété par la rédaction d’une préface pour son second livre .

Lucienne possède des dons qui la font communiquer parfois avec des plantes mais surtout avec des entités d’un autre monde qu’elle appelle «mes anges » et avec lesquels elle entretient une relation étroite, quasi journalière. Le message essentiel est centré sur l’amour. Au ciel seul existe l’amour et tout est rétribué en monnaie d’amour, vécu dans l’amour, très éloigné, hélas, de nos vies terrestres.  «Notre vie sur Terre n’est qu’illusion » , disent les anges, « la vraie vie est de l’autre côté » . Il y a beaucoup d’informations contenues dans ces textes et pourtant la messagère n’est pas autorisée à toutes les révéler . Certaines de ses interrogations sont restées sans réponse : tout ne peut être dit, de même que les révélations se font aussi, en fonction de sa propre évolution. On découvre ainsi qu’au cours des premières années, les dialogues étaient plus personnels, dans la gaieté et l’insouciance . Aujourd’hui, avec l’arrivée de nouveaux anges, l’ouverture de cet au-delà s’est élargie. Les prophéties mettent en garde les humains contre la colère divine, en même temps qu’elles évoquent l’arrivée de l’Homme nouveau , un surhomme, plus proche de Dieu, et à l’opposé de celui de Nietsche et du transhumain que tente de nous préparer une certaine science, au sein de nombreux laboratoires du monde. Pour l’essentiel, sur cette Terre, ne sommes-nous pas dans l’allégorie de la caverne dans laquelle des hommes sont enchaînés, une demeure souterraine, où l’on ne voit que difficilement  et seulement pour partie, le monde d’en haut, celui qui est hors de la caverne et pourrait se révéler être celui de la Lumière ? J’adhère totalement aux messages angéliques, même si je ne les reçois pas directement. Il est vrai que certaines expériences personnelles de vision, m’ont entraîné dans un autre monde merveilleux qui, sans doute, m’aide aujourd’hui à accueillir plus facilement, Lucienne et les anges.

Merci chaleureusement, Lucienne, de nous transmettre avec tant d’humilité et de sincérité ces messages d’amour et ces explications du monde céleste. Je ne doute pas que votre livre parvienne au Pape et qu’il retienne son attention, même si le message des anges s’écarte sur certains points, de celui transmis par la Bible, et je pense ici, au point central de la réincarnation .Je ne doute pas, non plus, que la parole angélique se répandra et le Temple des Consciences essaiera de vous y aider.

Je termine par cette citation d’Erwin Laslo :

« L’univers est d’une complexité et d’une cohérence, que seuls les poètes et les mystiques ont osé concevoir »

 

 

Denis  Brossier

Le Temple des Consciences

Besançon le 9 Octobre 2019

 

publication du 9 mars 2020 sur la page Angel’s book Written by Angels

MERCREDI 4 MAI 2016 VEILLE DE L’ASCENSION
MESSAGE PAR TELEPATHIE

– TOUT S’ ACCELERE ET TOUT SE MEURT
-TOUT S’ACCELERE ET TOUT RENAIT
– SI LE GRAIN NE MEURT, QU’ IMPORTE LA MOISSON !
– SI LE GRAIN NE MEURT , QU’IMPORTE LA …..
– LA MORSURE DU TEMPS EST LA MORSURE DE LA TERRE
-LE TEMPS N’EXISTE PAS . SEUL L’AMOUR DEMEURE ET LA MESURE DE L’ AMOUR .
– NE COMPTEZ PAS VOS INSTANTS DE VIE EN HEURES TERRESTRES
– COMPTEZ VOS INSTANTS DE VIE EN HEURES , EN SECONDES , EN MINUTES D’AMOUR.
– LE RESTE NE COMPTE PAS , LE RESTE N’EXISTE PAS , LE RESTE N’EST PAS COMPTE DANS VOTRE EXISTENCE TERRESTRE.
– SEUL L’AMOUR EST COMPTE .
– LA PLUS PETITE PARCELLE D’ EMOTION , de pitié , de compassion, de charité , de sincérité , de confession, de regrets , de remords, de dévouement, de dévotion : TOUT CELA EST COMPTE SUR LES CARNETS DE DIEU .
Un Ange est à la tâche et croyez-moi , il est très pointilleux !
– PENSEZ à LUI , PENSEZ à CE JOUR QUI VIENDRA où TOUT SERA COMPTE !
– ON VOUS AIME , ON VOUS OBSERVE . ON PLEURE AVEC VOUS , ON RIT AVEC VOUS , MAIS VOUS NE LE SAVEZ PAS .
– ON VOUS AIME TOUT SIMPLEMENT , SANS RIEN DEMANDER EN RETOUR .
– VOUS ÊTES NOS FRERES ET VOUS ÊTES NOS ENFANTS

– NOUS VOUS SUPPLIONS DE VOUS REPRENDRE, DE VOUS REPENTIR DE PARDONNER , CAR VOUS SEREZ PARDONNES EN RETOUR ET LA FELICITE VOUS ATTEND !

Salut mon amie ! A Bientôt !
MERCI , Chers angelots ! So LONG ! LOVE !

Pour accéder à la page de certains messages des Anges publiés à partir de la page de reprise :Angels’book Written by Angels sur Facebook

Du rôle de la science dans l’absurdité contemporaine

 

 

Christian Godin : l’Humanité

Christian Godin est maître de conférences de philosophie à l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, et collaborant à différents journaux ou périodiques

 » Le drame de notre temps, diagnostique Olivier Rey, vient de ce que notre culture est organisée et dominée par ce qu’il y a de plus antinomique avec la culture, à savoir la science, puisque celle-ci ne cesse de briser notre lien avec la totalité, ce que le poète Hölderlin appelait le divin. »

Itinéraire de l’égarement. Du rôle de la science dans l’absurdité contemporaine, d’Olivier Rey, Le Seuil, 338 pages – 1/10/2003

Peut-on en vouloir aux scientifiques d’avoir soumis la totalité du monde à la dictature du calcul et de l’efficacité interroge le mathématicien Olivier Rey dans un brillant essai sur la modernité.

Professeur de mathématiques à l’École polytechnique, chercheur au CNRS, il enseigne aujourd’hui la philosophie à l’Université Paris 1. Olivier Rey nous donne à réfléchir sur l’errance de la science depuis les débuts de l’âge moderne. Itinéraire de l’égarement reprend à nouveaux frais dans un style limpide la question vertigineuse qu’avaient posée les philosophes Whitehead (le Concept de nature) et Husserl (la Crise des sciences européennes) il y a quelques décennies : pourquoi la science, à partir de Descartes et de Galilée, a-t-elle emprunté la voie de la mathématisation de la nature plutôt qu’une autre ?

Est absurde, en effet, ce qui est ruineux pour le sens. Or la science, qui prend le parti de la partie contre le tout et celui de l’élément contre l’ensemble, est ruineuse pour le sens. Ce n’est pas qu’Olivier Rey conteste l’efficacité de la science en matière aussi bien technique que théorique – seulement nous assisterions depuis quatre siècles à un écartement croissant de la connaissance et de la compréhension. Plus nous savons de choses sur le monde, et moins nous le comprenons. Le pacte de connaissance fondé par l’antique sagesse (efforce-toi de connaître et tu comprendras) a été brisé : parce qu’elle ne saisit qu’en amoindrissant, la science aboutit à la dissolution de son objet.

Mise entre parenthèses du sujet, et donc de l’homme, l’objectivité est à ce prix. Plus encore, le réel ne sera considéré que par morceaux. Cette réduction a un symbole : avant même de grossir un objet, le premier rôle d’un microscope et d’un télescope est de l’isoler en restreignant le champ de vision comme le chirurgien masque le corps du patient pour mieux voir la zone à opérer. La neurobiologie qui rabat l’ensemble du mental sur le physiologique représente aujourd’hui le triomphe caricatural d’un réductionnisme auquel Olivier Rey adresse cette objection topique : si un état mental comme une croyance n’est que la traduction d’un état cérébral, à quel état cérébral correspondrait une croyance fausse ?

Mais que serait celui qui appréhende le monde dans son ensemble sur le mode scientifique, sinon, comme l’écrit Rey, un monstre psychopathe ? L’égarement n’est pas seulement théorique, philosophique, il est pratique, existentiel. L’homme moderne a objectivé tout ce qui l’entoure. Il en est résulté un monde d’autant plus aliéné que l’homme, loin d’en être absent, s’y retrouve partout, d’autant plus étranger que, dans quelque direction qu’il se tourne, il ne rencontre que lui-même – ses constructions, ses conceptions. Le rejet de l’anthropomorphisme par la science a abouti à cette situation paradoxale : l’homme se retrouve désormais sans ouverture ni horizon. La seule ressource qui lui reste, pour prévenir l’angoisse qui monte, est de se transformer à son tour en objet, de devenir de part en part justiciable de la science. C’est pour cela que la conception d’une science indifférente au sujet, englobant l’ensemble de la réalité physique, a connu une telle fortune. Le drame de notre temps, diagnostique notre auteur, vient de ce que notre culture est organisée et dominée par ce qu’il y a de plus antinomique avec la culture, à savoir la science, puisque celle-ci ne cesse de briser notre lien avec la totalité, ce que le poète Hölderlin appelait le divin.

Cette domination sans partage, cette pensée unique de la science n’empêchent pourtant pas ses thuriféraires de feindre de se croire menacés et de ferrailler contre des fantômes : le biologiste luttant contre les pensées et les idéologies dominantes, écrit joliment Olivier Rey,  » c’est le peintre pompier fêté au salon, croulant sous les commandes officielles et qui pose en artiste maudit. Le système de pensée et l’idéologie qui règnent, ce sont les siens. Faire comme si une Inquisition féroce et bornée était toujours à vaincre, c’est agir à la manière du chat qui joue avec une bête aux reins brisés, qui s’imagine qu’elle est encore bien vivante pour le plaisir de la terrasser de nouveau « .

table des matières sur pedagopsy.eu

Introduction

I. Misère

1. De l’émerveillement au non-sens

2. Naissance d’une énigme

3. L’énigme n’est pas sans enjeu

4. De l’utilité d’un retour en arrière

5. Des difficultés d’un retour en arrière .

6. Une pensée sous influence

7. Qu’il vaut la peine d’essayer

 II, Le grand tournant

8. La naissance de la science moderne

9. L’alphabet mathématique du monde

1(). Un faisceau préparatoire

11 . La mutation métaphysique

12. L’héritage de Platon

13. D’un monde incréé â un monde créé

14. La réification de la vérité

15. De l’expérience à l’expérimentation

16. Le malentendu

17. La voie cartésienne

18. La science de Descartes

19. Les impasses de la science cartésienne

III, L’individu et la science

20. Religion et science répartition et dispute des rôles

21, La science pour la liberté

22. « À nous deux maintenant »

23. Les souffrances de l’individuation

24. Contre le projet moderne : l’imprécation réactionnaire, la tentation bouddhique

25 L amour-passion

26. La voie de l’action, ou le surmenage et la science

27. Entre autonomie et disparition

28. L’apaisement et l’exacerbation du mal

 IV. Les raisons du succès

29. L’élimination de Dieu

30. La teneur du « miracle »

1. Mathématiques et action

32. Les mathématiques émancipées

33. Des mathématiques à la physique

34. Un monde univoque

35. La science comme langue parfaite

36. La majoration du succès

37. Le rôle de la pensée, et son élimination

V. Les limites du succès

38. L’incomplétude des mathématiques

39. Conséquences de l’incomplétude mathématique

40. L’oubli du sujet

41. L’ébranlement relativiste

.42. La révolution quantique

43. Le rôle de la liberté

44. Ordre et désordre

45. Entropie, temps et vieillissement

46. La fragmentation de la science

47. Par-delà la fragmentation de la science .

48. Les sciences de l’homme

49. Le biologisme

50. Les apories du neurobiologisme

51. La résistance de la conscience

VI. La vie captive

52. Les rnenaces d’effondrement

53. De la peur au ressentiment

54. Du savoir à la recherche

55. Les poses avantageuses, l’affairement, le fatalisme

56. 56. Le grand verrouillage

57. Les affaires sont les affaires

58. Reste un malaise

59. La déchéance spirituelle

60. Le façonnage de la conscience

VII En attendant Godot

61. L’individu autonome et la science

62. Les limites cie la philosophie

63. Le mensonge de l’autonomie

64. Le pas de côté Remerciements

La Voie du Coeur de l’Atma Yoga et des Evangiles- aux origines spirituelles de l’Inde et de l’Occident

 

sur Coeur Divin

Patrick Vigneau anime différents sites à caractère spirituel et/ou professionnel   dont – Coeur divin- patrick Vigneau.overblog.comAtma Yoga – Institut transpersonnel – maisondepaix.com –   sophro-holistic.com

 

Il a écrit plusieurs livres qui retracent son parcours de Vie et son enseignement.

Il fut d’abord jeune professeur de mathématiques avant de s’engager dans une quête intérieure qui le conduira à Calcutta puis à Puri, état d’Odisha – ex Orissa-  en Inde où il demeurera quatre ans pour découvrir les yogas sous la direction de Mâa. Il rencontrera  aussi, au cours de ce séjour, Krishnamurti.

Après ce premier grand séjour en Inde  il ira trois ans durant sur les routes d’Europe, d’ashrams en communautés, de monastères en ermitages.

Il retournera régulièrement en Inde auprès de Mère durant 18 ans.

Il s’installe à la Ligerie en bord de Loire  à La Boissière sur Evre 49110 près de Saint-Florent .

Sur son site de l’Institut de formation transpersonnelle   Patrick Vigneau évoque d’abord la voie de l’Advaïta  Vedanta connue en Occident notamment par Ramana Maharshi, Nisargatta Maharaj, Jean Klein etc…

Il indique une autre approche, une autre voie, le Vishishadvata qui relie Bhakti et Jnana   avec Ramanura, Ramakrishna, Swami Ramdas et Ma Ananda Mayi et qui caractérise la voie de l’Atma Yoga qu’il poursuit et enseigne.

 

« « Je ne fais partie d’aucune tradition, même si j’ai cheminé essentiellement en Inde et vécu parmi les Franciscains en France. Aujourd’hui, je respire, travaille, témoigne et transmets ce que la vie m’a conduit à découvrir: la joie d’être soi, la douceur du Cœur Divin. C’est lors d’une intense retraite méditative, qu’apparut ce que je cherchais, sans le savoir, depuis des années dans mon cheminement spirituel. Le Voile se déchira. Une conscience totalement autre, une conscience  lumineuse, où tout est Un, une conscience éternelle se révéla derrière tous les phénomènes de notre monde. Tat Twan Asi. Une Conscience d’Amour et de Lumière qui est partout. Comment en parler? Et cela est plus réel que le plan terrestre. La quête a cessé, mais pas le chemin. » Patrick Vigneau – la source ineffable-29/09/2019

 

 

 

La voie du coeur, une voie qui nous aide à voir et aimer plutôt qu’à penser…

Par définition, la “mystique” est la recherche directe, immédiate de Dieu. Et ceci est vrai pour toutes les mystiques, qu’elles soient d’Occident ou d’Orient.

La Vérité est une et intemporelle, mais elle est dite de différentes façons selon les âges. La Vérité est une, et chacun(e) tente de l’exprimer à sa façon. Il importe d’accueillir, d’écouter et de chercher à comprendre les autres façons de décrire le Réel. Car nul ne peut voir toutes les facettes du diamant, sauf peut-être à partir du cœur.

Le cœur, ce qui est le centre de la vie humaine, se révèle être aussi le siège du divin, au terme d’un retournement, d’une metanoïa, d’une transmutation, qui marque l’élan de la quête. Cette quête se nourrit de renoncement et de dévotion.

Le processus d’éveil à ce cœur vivant est yoga ( ce qui signifie étymologiquement : joug, ce qui unit ) , yoga qui est union du corps, du mental et du cœur.

« Car mon joug est doux et mon fardeau léger. » (Jésus -dans Matthieu 11:30)

L’éveil du cœur est la conséquence de la découverte d’un espace de conscience habité par l’Amour. Découvrir cet espace intérieur dans les profondeurs du silence, produit une ouverture à toute la vie.

Ouverture pour accueillir, honorer, aimer.

Ce processus d’éveil du cœur est le passage permettant l’amour divin d’emplir le coeur humain.

« L’oraison d’union laisse pénétrer Dieu jusqu’au centre de notre âme. » (Thérèse d’Avila)

Dans les plus grandes profondeurs du silence, brûle une petite flamme. Et lorsque cette flamme devient un feu incandescent, l’Amour divin embrase notre conscience.

Lorsque l’amour divin  prend possession de nous, une plénitude irrésistible nous envahit, nous consume et … nous transforme. Toutes nos relations deviennent emplies de cet amour. Notre cœur devient divin.

C’est alors que l’Eveil unitif  est réalisé.

***

La vision unitive finale consiste à voir toutes choses «dans» l’Un transcendant. La transcendance est enracinement dans la vérité et explosion dans l’amour !

*

Ce site est dédié à l’exploration du recueillement, du silence et de la sensibilité subtile du feu intérieur, inspirée par l’expérience des traditions d’Orient et d’Occident.

Tout commença un jour…

« Aujourd’hui, mon Dieu, m’a visité… » (Rumi)

Au plus profond du cœur, dans le grand silence,

une nuit,

une Présence, douce et puissante

plus intense que tout

et une voix, sans parole,

qui transmet, comme une impulsion …

à entrer encore plus dans le silence,…

*

« Ecoute! »

Et par ce seul mot mon cœur fut emporté

*

C’était tout à fait naturel, bien qu’extraordinaire. C’était une voix qui m’aimait.

*

Un jour, je demandai,  à la voix qui m’aimait, comment la nommer.

« Coeur Divin »  arriva dans mon esprit.

C’était très simple.

Il n’y avait pas de grandes révélations particulières,

juste quelque toucher d’amour majestueux

qui emplissait mon coeur

d’une sublime joie.

*

 « Tu peux m’entendre

lorsque ton Cœur retrouve son innocence »

(Coeur Divin)

Cela me rappelait ces mots :

 « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8), 

L’Immanent  éveilla la conscience individuelle.

Le moi vit sa vraie nature.

Le Soi se révéla

sans centre, ni substance.

Le Transcendant illumina le cœur.

dans un feu de Douceur totalement indicible.

Le Soi, qui est tout Amour, parlait.

*

Beaucoup plus tard…

 » Veux-tu devenir simplement un cœur? »

Coeur Divin se manifestait le plus souvent sans mot,

juste une sorte de toucher délicat, de saveur ou de parfum.

Et me conduisit à la spiritualité du OUI

*

Non pas une acceptation mentale de ce qui est,

*

Sa présence arrêtait toutes les pensées.

mais une totale ouverture du cœur.

Je remarquais qu’une Force, une Douceur et une Clarté totalement nouvelles

venaient après ces moments de rencontre,

après ces « oui » qui jaillissaient de mon cœur.

Ce n’était pas un état extatique, mais une douce et puissante présence était là.

Je compris qu’il n’y avait qu’à dire ‘OUI’

un OUI total.

Et Cela prenait tout en moi.

Peu à peu, j’intégrais les inspirations de Cœur Divin,

à mon cheminement avec l’Evangile et avec l’Atma yoga.

Coeur Divin est au-delà de toute forme

et au-delà de toute tradition.

 

Sa réalité dépasse tous les savoirs.

Il n’appartient à personne,

mais il parle à chaque personne.

« Rappelle toi d’où tu viens! »

Il est  la porte qui ouvre à une nouvelle conscience.

C’est un grand appel qui se fait maintenant.

Mais pour pouvoir y répondre, nous devons nous préparer.

*

Coeur Divin est Presence éternelle.

 

Je ressentais sa présence comme un amour doux et enveloppant,

un amour « maternel ».

« Rien n’est plus important que l’Amour »

Coeur Divin invite continuellement à la rencontre d’amour

dans le silence.

Cela fut longtemps gardé au fond de mon coeur. Cela demeurait  comme un secret intime, jusqu’à ces mots: « Ne te cache plus… »

Pourtant je ne voulais pas en parler. La fréquentation des paroles des sages et des saints m’a conforté. D’autres avaient semble-t-il vécu ou compris les mêmes réalités.

« Il y a une voix qui n’utilise pas les mots. Écoute ! » (Rumi)

« L’esprit qui nous révèle Dieu est ce murmure indicible en quoi s’achève la parole. »(Henri le Saux)

« Quand Le cœur est pur  Dieu se révèle. » (Siva Sutra)

C’est dans la  » caverne du cœur « , disent les Upanishads, que l’Absolu se révèle comme l’essence de notre être, comme notre propre « Soi ».

« Il s’agit de fondre le mental dans le cœur pour réaliser le Soi. » (Ramana Maharishi)

« Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » (Jésus)

« Appelez de toute la force de votre cœur le Seigneur du cœur. » (Ma Anandamayi) »

Beaucoup plus tard:

« Maintenant il te reste à disparaître… en Moi »

Dans les traditions de l’Inde (sâmkhya, vedânta, tantra, jnana-yoga), le coeur (hrid ou hridaya) n’est pas associé au sentiment mais à la connaissance ; il n’est point le siège des sensations, émotions ou passions mais celui de conscience, de cette pure intuition lumineuse (atma-buddhi) qui voit directement les choses dans leur lumière véritable sans passer par l’intermédiaire du mental (manas).

De plus, dans les plus anciennes upanishads, le coeur est considéré comme le centre de l’« être vivant » individuel (jîvâtman), identique en son essence au Principe suprême de l’univers (Paramâtman ou Brahman). Notre individualité humaine est à la fois somatique et psychique ou, en termes hindous, grossière et subtile. C’est de tout ce composé – et pas seulement du corps matériel – que le coeur est le centre.

« Ce n’est pas tant ce qui se vit en dehors de toi qui a de la valeur, mais bien ce qui se vit au dedans. C’est la relation d’intimité que nous avons qui importe »

Vous ne devez en aucun cas, forcer l’esprit pour retenir les envols que vous fait faire l’Esprit d’Amour.. » (Paul de la Croix)

« Le Cœur est le centre à partir duquel tout jaillit. C’est parce que vous voyez le monde, le corps, etc. que l’on dit qu’il y a là un centre appelé le Cœur. Quand vous êtes établi dans le Cœur, ce Cœur est appréhendé comme n’étant ni le centre ni la circonférence. Il n’y a rien en dehors de lui. » (Ramana Maharishi)

« L’amour divin est la graine, le satsang est la pluie, l’Abandon est la fleur, et le fruit est la Réalisation. » (Maa)

« Cœur est ton nom, ô Seigneur. » (Ramana Maharishi)

« La distinction entre le Divin transcendant et le Divin personnel n’est pas  originaire de l’Inde ni de l’Asie ; c’est aussi un enseignement européen reconnu dans la tradition  chrétienne. » (Sri Aurobindo)

« PARLE-MOI, SOUVENT »

« RAPPELLE-TOI QUE MON UNIQUE VISÉE  EST DE RÉVÉLER L’AMOUR, EN FAISANT DE TA PETITESSE  UN CANAL DE PAIX  POUR BEAUCOUP D’ÂMES  ” 

« LA VÉRITÉ NE VIENT PAS DE TA PENSÉE, MAIS DE TON COEUR. »

Dans les chemins spirituels la dynamique est très différente selon la manière dont on aborde le Divin.

Si je m’élance vers la Réalisation immanente, la quête du Soi, alors je me perds, le moi disparaît et par suite je perds toute action dans le monde, dans l’Absolue Présence.
Si je réalise le Divin Transcendant, comme un autre, un Au-delà de Tout, mais qui cependant fait mouvoir tout l’être  temporel, je deviens un tout petit enfant du Sublime, innocent et aimant.
Mais quand la conscience réalise l’Immanence et la Transcendance, elle devient aussi instrument de manifestation divine dans ce monde.

 

***

Où vas-tu me chercher, fidèle ?
Regarde, Je suis près de toi.
Je ne suis ni dans les temples, ni dans les mosquées,
ni dans le sanctuaire de La Mecque, ni sur la montagne Kailash.
Je ne suis ni dans les rites, ni dans les cérémonies,
ni dans l’ascétisme du yoga et ses renoncements.
Si tu me cherches vraiment, tu me verras soudain,
tu me rencontreras au détour du chemin…       (Kabîr)

*

La découverte du lieu secret et silencieux du coeur est donnée par grâce

Maintenant, laisse-toi porter…
et écoute !

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Ma grâce te soutiendra toujours.

 

 

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Coeur Divin est l’Amour, le principe de toute Vie

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Où étaient les anges ? Message du Dimanche 19 Janvier 2020

OÛ   ETAIENT LES ANGES ?

MESSAGE DU DIMANCHE 19 JANVIER 2020

Il y a quelques temps , j’ai regardé avec un peu d’hésitation , un documentaire sur le génocide du  peuple juif , en Roumanie , et par-delà l’atrocité des images, je me suis posée des questions auxquelles seuls les anges, me semble-t-il, étaient capables de répondre.   Les nazis obligeaient des familles entières ,à monter dans des wagons à bestiaux, conçus pour transporter trente individus , et ils y entassaient près de  cent vingt personnes , afin qu’elles périssent étouffées .  Le train se mettait en marche , et tournait pendant des heures sur les mêmes rails , jusqu’à ce que les gens meurent par asphyxie, puisque les ouvertures  étaient condamnées , avec des planches de bois , clouées. Après plusieurs heures , on ouvrait les portes   et on jetait dehors , les corps des défunts , restés empilés à l’intérieur des wagons , et le train repartait , reprenant son sinistre voyage …

Mais, où étaient donc les anges ? Que faisaient-ils ? Où étiez-vous chers compagnons ? Et je pense aux enfants crucifiés de Zrebreniska ,  au massacre des Arméniens , et à tous  ceux qui ont payé de leur vie , sans vraiment avoir de réponse …                                                                                                     Je sais déjà  ce que vous allez me dire , chers invisibles : l’homme est responsable de tout cela, et  l’abcès doit être crevé.. Il y a pourtant des choses, que je ne puis expliquer de cette manière , à ceux qui nous liront .  J’ai appris  beaucoup de vos messages , mais je ne peux pas exprimer ces révélations , de façon trop abrupte. Car l’être humain a besoin de douceur, et vous êtes le symbole de cette douceur .                                                               Alors racontez-moi , mes doux amis , et tentez de trouver les mots, pour que je puisse les écrire , dans l’apaisement et la consolation , de ceux qui ont souffert.                                                                                                                                             Sans doute , allez-vous me dire aussi , que la vie avec ses peines et ses joies, n’est que simple illusion ? Le calvaire de Jésus n’aurait-il donc été , lui aussi qu’une illusion , alors que c’est sur sa réalité humaine , sur son incarnation et son martyre , que ce sont bâtis  2000 ans de croyances et de foi ?

Serions-nous donc engloutis dans une vie rêvée de Dieu ? Cette vie d’amour que Dieu avait  rêvée , pour l’homme, et qui s’est transformée en une existence de haine et de cauchemar ! Le rêve béni  du créateur   devenu son cauchemar et son chagrin ? Cela dit, le rêve et l’illusion , ne nous ouvrent-ils pas les portes, vers une compréhension plus large , de toutes les turpitudes et de tous les tourments, infligés à l’être humain . Si la vie n’est qu’illusion, cela signifie-t-il qu’après les épreuves, l’homme pourra renaître à une nouvelle existence , ailleurs, et dans l’harmonie?                        Et celle-là n’aura été qu’une pierre à l’édifice , celui  qui est construit par la douleur des êtres de la Terre, grâce à leur sacrifice , avec le projet de bâtir un édifice nouveau , une terre nouvelle , qui les abritera.

Ce texte , à peine terminé , j’ai eu le sentiment qu’il m’avait été entièrement soufflé par les anges, et ils me l’ont aussitôt confirmé :                                            _ Tu as raison , lulu et ton analyse est tout à fait exacte , quoique bien inspirée par nous !!                                                                                                                    A la première question : Où étions-nous pendant que se perpétraient ces génocides , au cours desquels , tant de vos semblables sont morts ?          « Dans les wagons dont tu parles , avec chaque personne ,il y avait un ange gardien qui l’accompagnait .Il y avait donc , dans chaque wagon cent vingt anges gardiens . Nous étions penchés et déployés sur eux , guettant leurs ultimes  instants , tout en leur retirant la terrible souffrance . Puis après avoir recueilli leur dernier souffle , nous les avons pris dans nos bras, et nous somme montés aux cieux . Nous avons laissé des survivants, pour qu’ils puissent témoigner du martyre du peuple élu , ainsi que de celui des autres victimes, de si nombreux autres peuples .Mais les corps que tu as vus entassés , ce n’était que des corps , lulu, et l’âme des défunts était avec nous , contemplant ce triste spectacle »  « Ensuite ,nous les avons pris dans nos bras ,et toutes leurs souffrances se sont effacées mais pas leur chagrin , comme lorsque l’on se réveille d’un cauchemar , angoissé d’abord ,puis, soulagé de n’avoir fait que rêver .                                                                                          En fait , nous ne vous avons pas quittés un seul instant , jusqu’à la fin de cette existence terrestre , et nous vous avons élevés vers le ciel, où certaines familles se sont retrouvées . Quant aux enfants , ils ont été transfigurés , sans exception ,et ils n’ont plus ressenti aucune douleur »

L : Mais les enfants survivants , qui ont assisté à toutes ces horreurs ?

_ Ils ont été confortés dans leur désir de vivre et d’abord de survivre , pour pouvoir témoigner des évènements . Les enfants sont très forts , bien plus que les adultes ; ils ont une faculté de résilience , que peu d’adultes peuvent connaître , et nous sommes avec eux .

L  : Que faisiez-vous dans le wagon ?

_ Nous implorions le Seigneur  pour ces âmes , et nous priions , et nos supplications auraient pu être entendues , par-delà les mers et les montagnes , des plus hauts sommets du monde , au fin fond des terres australes .

L : Je pense qu’il va être difficile de faire comprendre tout cela aux personnes qui cherchent une réponse à l’horreur , sans parler de l’impact psychologique sur  les générations suivantes.

_« Dis-leur que nous n’avons jamais cessé d’être là , et que nous les avons     assistés , et enveloppés de nos ailes, jusqu’à leur arrivée au paradis .                 Dis-leur qu’ils ont tout vu , depuis le ciel , mais que leurs prières se sont jointes aux nôtres , afin que ceux qui étaient restés ne ressentent pas la douleur, ou le moins possible .                                                                                                Dis-leur que les enfants crucifiés de Zrebreniska , sont les porte- parole de Jésus , et que cette crucifixion est symbolique . Ils n’ont rien ressenti , car nous étions tout près d’eux , avec eux »

L : Et pour ceux qui ont subi la torture , pendant de longues heures , quelquefois même , en présence de leur famille ?

_ Nous étions là , et l’anathème est tombée  sur les bourreaux  et tombera toujours sur les sbires du Perverti .

«  Il faut que tu raisonnes à l’échelle du Ciel , et même si le plus petit être humain est précieux , pour nous , et représente à lui seul , l’humanité , n’oublie jamais que vous faites partie de quelque chose de plus grand,   de plus inouï , qui vous dépasse .Et lorsque le Chevalier Blanc apparaîtra , celui qui porte l’armure étincelante , chaque chose , chaque être reprendra sa place, dans sa descendance même , et l’âme sacrifiée en sera consciente  »  « Et vous vivrez une période de félicité , après les drames qui auront été perpétrés par le Perverti .                                                                                                           A vous d’en prendre soin. Ce sera une deuxième chance , pour l’homme, et cette seconde chance , vous aura été donnée , grâce au sacrifice  de ces justes et de ces innocents , qui auront œuvré pour la sauvegarde de l’humanité . Alors seulement , l’Homme nouveau pourra apparaître , une nouvelle race d’êtres humains ,solidaires ,sincères, combatifs, pleins de compassion pour leurs congénères et pour la nature . Et cet homme-là , sera rempli de Dieu , et vous saurez enfin ,que le massacre des innocents , n’aura pas été vain. »

L : Merci , mes amis d’avoir renoncé à m’expliquer tout cela , avec cette métaphore de l’abcès, qui me choque toujours un peu ! Cela, je vais pouvoir le dire et l’écrire ! Merci !                                                                                                     Qui est là , avec  moi ?                                                                                                               _ C’est Mom , lulu.

_ « Ayez confiance ! Que la foi soit votre maîtresse , et votre raison de vivre , et vous aurez compris la raison de vivre de l’homme , sur cette Terre , qui doit évoluer le plus rapidement possible , vers la Terre nouvelle de l’Homme nouveau. »                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      « Soyez courageux , soyez bons , soyez respectueux de votre Dieu et de votre  famille , et les anges , qui ont toujours été là , au milieu de vous , vous protègeront à jamais de leurs ailes , du souffle du Maudit . »

L: Mais si la famille est mauvaise , et si l’on ne sait pas prier , ni vers qui se tourner ?

_ Tout cela s’effacera dans une nouvelle vie, où la personne apprendra à vivre avec sa propre expérience,  enrichie de ses tourments , jusqu’au bonheur suprême .

L : Love you ,  Mom !  Love ,love ,love !

Pour accéder à la page de certains messages des Anges publiés à partir de la page de reprise :Angels’book Written by Angels sur Facebook

 

Serge Latouche : « la décroissance implique de sortir de la modernité »

Marianne 15 mars 2019- Kevin Boucaud-Victoire

Serge Latouche est professeur émérite d’économie. Il revient pour Marianne sur le concept de décroissance, qu’il a contribué à forger.

Économiste et contributeur historique de la Revue du MAUSS, dirigée par le sociologue Alain Caillé, Serge Latouche est considéré comme le « pape » de la décroissance. Auteur de nombreux livres, comme L’invention de l’économie (Albin Michel, 2005), L’Occidentalisation du monde (La Découverte, 1989), ou encore Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006), il dirige la collection des « Précurseurs de la décroissance », au Passager clandestin. Il vient de publier chez PUF un « Que sais-je ? », intitulé La Décroissance. Il revient avec nous sur ce concept souvent mal compris.

Dès le départ, nous avons précisé que ce n’était pas la croissance négative. Mais beaucoup de gens mal intentionné ont assimilé la décroissance à cela, c’est-à-dire à la récession.

Il ne s’agit pas d’un projet politique, mais d’un projet sociétal, voire civilisationnel. Cela implique de sortir d’un paradigme, pour en inventer un autre. Pour passer d’une société de croissance, à une société d’après croissance – ce que j’appelle « une société d’abondance frugale » –, il faut évidemment une politique de transition. Cette dernière implique une rupture avec le système. Nous vivons dans une société dominée par un pouvoir sans véritable visage, qui est le lobby des 2 000 plus grandes firmes transnationales.

« Décroissance » est un mot provocateur et un slogan. Mais derrière, il y a un projet proche de l' »autonomie«  défendue par Cornelius Castoriadis ou Ivan Illich. Mais ce mot n’a eu aucun impact dans le débat public, alors que celui de « décroissance » en a un immédiatement.

J’ai une formation d’économiste, donc je m’attaque à cette discipline. « Décoloniser les imaginaires », c’est sortir de l’économie. Il faut bien voir que le paradigme de cette société, c’est d’abord la modernité. La décroissance implique donc d’en sortir. Ce qui la caractérise, c’est l’illimitation. Ce paradigme n’est pas comparable aux précédents. De l’Empire romain à l’Europe chrétienne, en passant par la Chine, les empires arabo-musulmans, ou l’empire du Mali, il y a eu des tas de civilisations très diverses. Mais la modernité est radicalement différente de chacune d’entre elles. Elle part de l’idée, bien exprimée chez un de ses prophètes, Bernard Mandeville (1670-1733), que toutes les cultures et civilisations jusqu’ici ont échoué en préconisant la vertu, qui n’a jamais enrichi personne. Les vices privés font la richesse publique. C’est le message fondamental de la modernité. Le système fonctionne par l’accumulation de l’argent. Les premiers de cordées, ce ne sont pas ceux qui traînent les autres, mais ce sont ceux qui les écrasent pour s’élever.

Le principal message porté par la décroissance, c’est que cette illimitation sur de la production de biens, de déchets, signifie la destruction de l’environnement. Cela va bien au-delà de l’économie. La modernité est aussi une illimitation éthique. J’ai écrit à ce sujet L’ère des limites. Par-delà les mesures économiques et écologiques, il y a y une philosophie et une éthique qui sont basées sur le sens des limites et de la mesure.

Après une parenthèse de 300 ou 400 ans – s’il y a des historiens du futur, ils parleront ainsi de la modernité – nous renouerons avec une sagesse ancestrale, d’Epicure, Diogène, ou Sénèque.

Bien avant de parler de décroissance, j’ai critiqué le développement, avec Illich, dès les années 1960. Les éditions Artaud ont ressorti mon très vieux livre de 1986 : Faut-il refuser le développement ?

Par exemple, lorsque j’ai rencontré le chef de la confédération des Amérindiens d’Equateur, il m’a dit : « Ce que tu appelles « décroissance », c’est exactement ce que nous nommons « buen vivir«  ».

voir aussi « Pour une société de décroissance « – le Monde diplomatique -novembre 2003 – Absurdité du productivisme et des gaspillages

Le développement n’est pas la solution c’est le problème -janvier 2002-

La décroissance ou le sens des limites – Le Monde diplomatique -septembre 2018

Pour découvrir la page de Serge Latouche

Pour découvrir la page Aux origines de la décroissance

 

le SIKKIM : premier état au monde à se déclarer totalement bio

 

Le SIKKIM   est un État du nord de l’Inde, dans l’Himalaya.

Ancien royaume de culture tibétaine, rattaché à l’Inde en 1975, le Sikkim est l’État le moins peuplé du pays – 610 577 ha en 2011 et 86 ha au km2– et le deuxième plus petit État de l’Inde – 7 107 km2 soit 1,29 % de la superficie française – . Il est bordé à l’ouest par le Népal, au nord et à l’est par la Région autonome du Tibet en Chine, au sud-est par le Bhoutan et au sud l’État indien du Bengale-Occidental.

En 1975, le Premier ministre fait appel au parlement indien pour modifier le statut du Sikkim et le faire admettre comme un État à part entière de l’Union. En avril, l’armée indienne prend le contrôle de Gangtok et désarme les gardes du palais. Un référendum (auquel 59 % des électeurs participent) approuve l’union avec l’Inde à 97,5 %. Le , le Sikkim devient officiellement le 22e État de l’Union indienne et la monarchie est abolie.

En raison de son terrain accidenté, le Sikkim ne possède pas d’aéroport ni de ligne ferroviaire.

L’hindouisme est la principale religion de l’État, pratiquée par 60,9 % de la population. Bien que le bouddhisme soit la religion officielle de l’État.

Comme tous les États indiens, le Sikkim possède un système parlementaire où s’exerce la démocratie représentative. Le gouvernement est formé de trois branches : pouvoirs exécutif , législatif et judiciaire.

 En 1994, Pawan Kumar Chamling, du Front démocratique (SDF), devient ministre en chef. Le parti reste au pouvoir en 1999 et 2004. Aux élections de 2009, il gagne l’ensemble des sièges du parlement. À partir de 2014, le SDF est concurrencé par le Front révolutionnaire (SKM) qui remporte les élections du 11 avril 2019 en obtenant 17 sièges au Parlement. Le 27 mai suivant, P.S. Golay remplace Chamling comme ministre en chef.

Depuis 2003, le gouvernement décide de bannir tous les pesticides et les engrais  sur les 750 km de surface agricole du pays – soit moins de 11% de la surface du pays.

Les débuts sont difficiles et une partie des 66 000 fermiers connaissent une baisse de leurs revenus. Les prix des produits agricoles augmentent.

Le gouvernement organise des formations à l’agriculture biologique et distribue des graines bio.

Depuis 2016 l’utilisation de produits chimiques est devenue un crime passible de peines de prison.

L’état lutte aussi contre la pollution : interdiction des sacs en plastic jetables, orientation vers le bannissement de tous les plastics. Depuis 2016 interdiction des contenants couverts à base de polystytrène, plus de bouteille d’eau plastic dans les instances gouvernementales et dans plusieurs villages.

Campagne de reforestation – la forêt couvre près de 50% de l’état.

 

 

REINCARNATION ET TRANSFIGURATION 14 AOÛt 2019

 

REINCARNATION  ET TRANSFIGURATION

MESSAGES DES 5 MAI ET 21 FEVRIER 2019

 

Ce dialogue avec l’ange Mom , à propos de la réincarnation , j’ai voulu le reprendre , car il est plus complexe qu’il n’y paraît, et il pose toujours autant de questions concernant l’avenir de l’âme , après son passage dans la vie céleste .Nous savons que la réincarnation n’est pas systématique, et qu’elle doit être proposée ou approuvée par les êtres du ciel, dans le but d’une rédemption et d’une évolution de l’âme , à condition que celle-ci , confrontée à ses erreurs, fasse le bon choix et que la leçon soit enfin comprise.  Mais la plupart des âmes préfèrent demeurer au ciel.   Là , entourées et encouragées par leurs guides ,elles sont soumises à une formation et à une explication de leurs fautes. Elles profitent d’une sérénité et d’un appui, qui leur évitera les peines et les angoisses d’une nouvelle existence sur terre . Cependant , certaines n’ont pas  cette liberté ,et doivent revenir , pour être confrontées à une situation qui semble nouvelle , mais comporte les mêmes interrogations , les mêmes décisions à prendre , et cette fois-ci avec l’espoir de ne pas se tromper .

Nous avons abordé , avec Mom , un sujet assez complexe ,auquel je venais tout juste de penser et que je définirais en termes modernes et juridiques , comme l’usufruit et la nue-propriété . Ecoutez

L : Qui est avec moi , ce soir ?

_ C’est Mom , ma lulu .

L : Bonsoir ma mie . Je voudrais te poser une question qui m’est venue à l’esprit , et qui me paraît très mystérieuse . Voilà , lorsque la réincarnation est autorisée ,pour un défunt , pouvez-vous le faire se réincarner, dans le corps d’un jeune homme, ou d’un adulte ou bien d’un vieillard , qui aurait déjà vécu une partie de sa vie terrestre ?

_ Oui , nous pouvons faire cela , et il en résulte une période très déstabilisante , pour la personne qui devient l’hôte d’une nouvelle âme . Elle traverse une phase de dérèglement physique et hormonal , qui peut la rendre malade .Et c’est pourquoi , on observe un changement de comportement , chez un humain qui a été victime d’une longue maladie , ou d’une N.D.E (Near Death Experience ), comme ils disent. C’est  souvent à ce moment-là , qu’il y a substitution de l’âme.

L : Mais alors , que devient l’âme de la personne ? Il n’y a donc plus d’intégrité de l’âme et de l’individu , ainsi que vous l’affirmez depuis le début ?

_ C’est peut-être un peu plus compliqué que cela ! Les deux âmes cohabitent , le temps que l’âme locataire (pour faire simple) , confrontée à une situation nouvelle, commence son évolution dans ce corps , nouveau pour elle . Mais l’âme du propriétaire du corps est toujours là,  et reprend sa place , à la fin de la location , exactement comme le propriétaire des lieux .

L : J’ai vraiment beaucoup de mal à concevoir tout cela !

_ J’imagine, lulu, et je n’insiste pas . Tu sais très bien que la réincarnation reste exceptionnelle , et nous évitons ,au maximum , l’exemple que je t’ai donné plus haut . Ne t’inquiète pas, un jour tu comprendras tout cela , mais consacre-toi au « livre des anges » et au deuxième . Que Dieu te bénisse et te protège,  mon amie !

 

TRANSFIGURATION   5 Mai 2019

Au cours d’une mini conférence , une dame est venue me voir et m’a parlé de transfiguration .J’en ai été très étonnée car je pensais jusque là , que cette grâce était exclusivement réservée aux grands saints , comme aux grands mystiques .

L : La transfiguration , c’est quoi exactement  ?

_ C’est l’état de grâce . C’est le changement d’état en chemin vers le Seigneur .

L : Et en ce qui concerne cette personne ?

_ Elle a été transfigurée car sa souffrance a été sublimée , et nous l’avons accueillie avec tout notre amour.  Aujourd’hui , malgré quelques rechutes , son chagrin n’est plus aussi profond , car la transfiguration transforme les états d’âme négatifs, en états positifs .

L : La transfiguration de Jésus n’est donc pas un phénomène unique ? Cela est donc possible , pour certains êtres humains ?

_ En effet . Les grands saints ont été transfigurés, et les stigmates en sont un exemple , puisque la transfiguration est un changement d’état ou d’apparence . Ce changement d’état entraîne des pouvoirs de plus en plus grands , pouvoirs oratoires , visuels , pouvoir de lire dans les âmes et de prédire l’avenir de l’humanité .

L : Que ressent-on ?

_ On ressent une sorte de mal-être profond , et comme une sensation de vide qui réclame d’être rempli . A ce moment-là , l’amour fait son œuvre , et emplit la crevasse laissée béante . Il s’ensuit un état d’intense faiblesse , et il faut un certain temps , avant que le corps humain ne retrouve son harmonie.   Une lumière jaillit du corps, et l’aura est transformée . Rappelle-toi les flammes brillantes dans le miroir , la lumière violette et les larmes sur ton visage , tout cela  était la manifestation d’une transformation annoncée, qui t’a permis de recevoir nos messages .

L : Merci , mon amie d’amour .  Love love, love !

 

 

La déconstruction de l’Homme ? « Critique du Système technicien »

 

La déconstruction de l’homme « critique du système technicien »

 

cf le site deconstructionhomme.com

Le livre La déconstruction de l’homme? est un livre collectif paru le 12 octobre 2018 et écrit sous la direction d’Éric Lemaître qui en est l’instigateur et le principal auteur. Il a été commencé en 2016 et achevé en 2017, bien avant l’accès à la présidence d’Emmanuel Macron. Le projet transhumaniste poursuivi par le Président de la République qui souhaite développer la recherche française sur l’intelligence artificielle et positionner la France sur cette thématique en tant que référence mondiale confirme, à bien des égards, les profondes intuitions d’Eric Lemaître. Ce livre permettra donc à ceux qui sont désorientés par le technicisme moderne sans âme de discerner les motivations philosophiques et quasi religieuses qui inspirent cette marche fulgurante vers un nouveau monde et une nouvelle humanité, et d’en repérer les enjeux graves et funestes. Il se veut comme un cri d’alarme lancé à tous les hommes et femmes de bonne volonté pour lequel l’homme, fait à l’image de Dieu, ne peut pas et ne doit pas être déconstruit au gré de la folie d’apprentis sorciers scientistes et de l’ingénierie sociale.

Première partie :

Les fondements philosophiques

de la déconstruction  


1 – Un monde en mutation
2 – Critique du progressisme
3 – L’apparition du transhumanisme !
4 – Racines philosophiques et théologiques du transhumanisme
5 – Les humus du transhumanisme
6 – Les enjeux de la civilisation transhumaniste
7 – Le transhumanisme, une entreprise de déconstruction spirituelle
8 – Le transhumanisme, une vision et un système totalisants
9 – Le transhumanisme et la doctrine de la création
10 – Le transhumanisme, l’inversion théologique de l’anthropologie chrétienne

Deuxième partie :

Les révolutions de la déconstruction 

La révolution anthropologique 


11 – La révolution anthropologique : le concept de genre et ses conséquences bioéthiques
12 – La France in Vitro ou les États généraux de la bioéthique
13 – La révolution génétique, le nouvel eugénisme
14 – L’Europe a-t-elle enterré ses démons ?
15 – Le transhumanisme ou la fin de la femme ?
16 – La famille, le changement de paradigme

La révolution sociétale 


17 – Transhumanisme et révolution sociale
18 – Vers une nouvelle organisation sociale
19 – Transhumanisme et vision politique, la fin du modèle institutionnel
20 – La société iconoclaste, la nouvelle culture numérique
21 – Les mondes numériques et virtuels deviendront-ils demain des univers occultes ?  


La révolution économique 


22 – La nouvelle vision économique du monde numérisé
23 – La dématérialisation de la monnaie, une quadruple menace géopolitique, économique, écologique et sociale
24 – Le culte de la consommation
25 – Babylone, la civilisation du nombre
26 – Serons-nous demain «biopucés» ? 


La révolution technologique 


27 – L’avènement de la « singularité » technologique
28 – L’intelligence artificielle et le transhumanisme
29 – L’intelligence artificielle, fascination et déshumanisation
30 – Le fantasme de l’intelligence artificielle consciente
31 – Le « despotisme éclairé » de la technique  


La révolution écologique 


32 – Écologie et transhumanisme
33 – Renoncer à la toute-puissance et plaider pour la fragilité
34 – Vision sociale et économique dans une perspective biblique 


Conclusion et perspectives 

 

 

 

 

Pourquoi avons-nous écrit ce livre La déconstruction de l’homme ?
Nous avons souhaité l’écrire en raison de notre foi, des convictions spirituelles qui habitent l’entièreté de notre être fait à l’image de Dieu. En écrivant ce livre, nous avons souhaité lire le monde à la lecture des écritures bibliques dont le contenu laisse transpirer dès la Genèse ce qu’il adviendrait d’une humanité éprise de connaissance, d’un savoir déconnecté de toute référence au Dieu créateur.
Dès l’Eden perdu, nous avons compris que l’homme déraciné de toute relation à un Dieu créateur est en effet poussé à s’affranchir de sa finitude et inexorablement tente de se libérer des entraves que constituent son corps et les bornes fixées par Dieu.
Dans ces temps des modernités idéologiques et techniques, l’homme a ainsi engagé dès sa sortie de l’Eden une nouvelle révolution pour dépasser ou enjamber les frontières qui ont jalonné sa dimension existentielle à savoir le corps, le jardin, le travail.
Relativement au corps, un vent de protestations idéologiques souffle chez certains qui ont refusé l’enfermement d’un corps qui fait notre humanité en tant qu’homme ou femme, ceux-là revendiquent la plasticité, la malléabilité des identités « masculin, féminin » et au-delà de notre sexualité qui fonde notre différence en tant qu’homme ou femme. C’est ce rapport au corps qui conduit également l’homme à s’abstraire du monde réel, à aspirer à un monde hors sol, virtuel, déconnecté des réalités qui l’enferment. C’est ce rapport à ce corps limité qui conduit une partie de notre humanité à refuser une vie en relation avec un environnement naturel préférant l’urbanisme, l’artificialisation de la vie la plongeant ou l’immergeant dans la vie virtuelle, une vie virtuelle où se joue par procuration, les fantasmes de l’existence déformée par ces pseudo téléréalités qui résultent de nos usages cathodiques ou d’écrans digitaux.
Nous avons, dès le jardin et avec l’assassinat d’Abel, choisi volontairement d’abandonner le modèle du jardin, convaincus qu’il nous confinait au contact d’une nature que nous avons cru hostile et inamicale. Avec la ville et cette tentation grégaire, d’isolement finalement inconscient, nous avons opté pour une forme d’individualisme qui au bout du compte a fini par ravager l’environnement. Puis nous avons comme instinctivement cherché à gommer avec nos lumières artificielles, la voûte céleste ce qui nous reliait à l’idée de transcendance, nous avons ainsi entamé les ressources de la terre et choisi de dominer outrancièrement la nature plutôt que d’en faire une alliée afin d’assurer une existence harmonieuse louant ainsi le Créateur qui a mis à notre disposition une diversité de biens issus de la faune, de la flore dont de nombreuses espèces disparaissent aujourd’hui du fait même de la folie consumériste.
Enfin, il fallait à l’être humain inverser ce rapport au travail, sortir à jamais de la malédiction séculaire d’un sol rendu à jamais pénible, il fallait, avec l’ingéniosité de l’homme, la puissance de la technoscience, dompter la nature, l’assujettir et faire surgir avec ingéniosité les machines capables de nous libérer enfin du travail et au bout du compte fantasmer l’idée de créer un semblable à nous-mêmes, une machine numérique capable de penser et de réfléchir l’organisation sociale pour nous. Nous avons créé l’économie de services et l’illusion de la gratuité via l’industrie numérique ; or la pollution générée par l’économie virtuelle et son impact sur le climat, est largement équivalente à celle d’autres secteurs industriels. « Nous déplorons ainsi les effets des causes après avoir chéri les causes, » ainsi, pour à nouveau plagier un citation souvent prêtée à Jacques-Bénigne BOSSUET, Dieu se rit de ceux qui maudissent les conséquences des causes que les humains avaient finalement chéries.

 

 

La haine de la nature

Christian Godin enseigne la philosophie à l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand. Il  collabore à différents journaux ou périodiques (Marianne, Le Magazine littéraire, Sciences et avenir, etc.) Il est également connu pour ses multiples ouvrages pédagogiques.

Ce essai tragique est dédié à tous ceux qui, dans le monde, s’efforcent de le maintenir en un état humainement vivable pour les générations futures.

 

L’homme moderne est en réalité travaillé par une passion sourde, inavouable et inadmissible, qui est son mépris et même sa haine de la nature…

Les gens ont intégré psychiquement l’idée que la nature est un ennemi à vaincre dans un combat perpétuel…

La fin de la nature est allée de paire avec celle de la poésie… Seul Heidegger en a pris toute la mesure. Désormais la nature n’est plus un espace de rêve mais un champ d’action.

Albert Camus a observé que la littérature ne décrit plus de paysage depuis Dostoïevsky. On peut dire dans le même sens que la peinture ne peint plus de paysage depuis Cézanne. La chanson et le cinéma contemporains ignorent systématiquement la nature…Au cinéma la nature ne sert plus que de décors…. Le cosmos contemporain n’est plus celui qu’inventa Pythagore – il n’évoque plus tant l’ordre des astres que les supposées prouesses de la technique et de la science-fiction. Les grands courants philosophiques contemporains – phénoménologie, existentialisme, philosophie analytique, structuralisme, déconstructionnisme, postmodernisme se signalent par un oubli presque total des astres, des plantes et des animaux.

La pensée tend à ne reconnaître d’autres supériorités qu’en elle. La dématérialisation de l’économie conduit à un éloignement toujours plus grand vis-à-vis de la nature.

C’est le mépris de la réalité qui rend possible le changement du monde et l’élévation de l’artifice humain au rang d’absolu.

En s’arrogeant le privilège du faire, l’homo économicus a réduit la nature à un  cadre inerte, espace vide et matière informe, taillable et corvéable à merci-tournant ainsi le dos à la conception millénaire d’une nature féconde et nourricière.

Aujourd’hui nous voyons les Etats, par faiblesse, se coucher devant les puissances tyranniques de l’économie.

L’homme d’aujourd’hui a perdu le sens de la  totalité.

En trente ans le changement du paysage de la planète va dans un seul sens : celui de la dévastation.

Le monde humain devient inhumain à partir du moment où il n’est plus qu’humain.

La Terre a  connu déjà cinq extinctions massives dont la plus connue, la dernière, au début de l’ère tertiaire il y a 65 millions d’années. Nombre de spécialistes pensent que nous sommes en train d’assister à une sixième extinction provoquée par l’homme. Au XVI ième siècle une espèce animale disparaissait tous les siècles, en 1900 c’était une par an et aujourd’hui plusieurs par heure.

La volonté de puissance qui est le moteur de l’histoire humaine surtout depuis cinq siècles, va irrésistiblement dans le sens de la destruction de la nature.

L’homme moderne idéalisait son origine qu’il voyait comme pure et parfaite. Mais l’homme moderne est mort et l’homme postmoderne qui l’a remplacé cultive l’artificiel, le contraint, l’inquiétant, l’anormal, le monstrueux.

cf Revue critique sur France Culture

cf iPhilo

 

 

 

« Avec Dieu, Sans maître »

 

la révélation contre la raison,

la Bible contre Aristote,

Jérusalem contre Athènes

 

Télérama 25 mars 2016

Si Dieu est absolu, alors rien n’est impossible. Tel pourrait être le fil conducteur de la pensée de Léon Chestov, ce philosophe iconoclaste à la devise fracassante — « avec Dieu, sans maître » —, ce déconstructeur des idoles, fussent-elles chrétiennes, qui défend la liberté absolue du croyant contre toutes les nécessités ainsi que la philosophie existentielle contre la philosophie spéculative. Ce fil conducteur amène l’émigré russe, ami de Berdiaev et de Boulgakov et inspirateur d’un Albert Camus, à proclamer l’absurde salvateur contre la réalité implacable, la révélation contre la raison, la Bible contre Aristote — Jérusalem contre Athènes.

Léon Issaakovitch Chestov (en russe : Лев Исаакович Шестов), né Yehuda Leyb Schwarzmann (russe : Иегуда Лейб Шварцман) le 31 janvier 1866 ( dans le calendrier grégorien) à Kiev et mort le  à Paris, est un avocat, écrivain et philosophe russe.

Il étudie la philosophie rationaliste de la tradition grecque et influence, dès 1933, Albert Camus, notamment dans Le mythe de Sisyphe et Caligula.

extraits de PHILITT – Adrien Boniteau

« Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? », demande Paul, l’apôtre de l’Église, dans sa première épître aux Corinthiens. Avant d’ajouter : « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. […] Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. » (1 Cor. 1, 20-27). Est ainsi affirmée l’opposition absolue entre la sagesse de Dieu, qui est folie aux yeux du monde, et la sagesse du monde, qui est folie aux yeux de Dieu. Pour Léon Chestov, cette sagesse du monde désigne la raison, la sophia grecque, la philosophie léguée par la pensée hellénistique. Or, comme le montre l’auteur russe dans Athènes et Jérusalem, il existe une contradiction indépassable entre la philosophie grecque et la pensée biblique, ces deux traditions antagonistes irriguant la pensée occidentale.

D’après notre auteur, la raison se définit elle-même comme la découverte, par l’intellect, de vérités supposées éternelles : « Les hommes, les grands comme les petits, naissent et meurent, apparaissent et disparaissent, mais les vérités demeurent. Quand personne n’avait commencé à penser, à chercher, les vérités qui plus tard se sont révélées aux hommes existaient déjà. Et lorsque les hommes auront définitivement disparu de la face de la terre, ou auront perdu la faculté de penser, les vérités n’en pâtiront pas. » Or, ces vérités sont éternelles parce que l’univers fonctionne selon des lois immuables, les lois physiques. La raison consiste alors à comprendre ces lois en admettant leur nécessité, l’anankè d’Aristote. Ainsi, la philosophie, l’usage de la raison, implique l’acceptation, voire la justification, de la nécessité.

La philosophie spéculative, inspirée de la pensée grecque, pousse les êtres humains à se soumettre aux lois du cosmos et à leur obéir, quel qu’en soit le coût. Les hommes, « contraints par la vérité même » (Aristote), n’ont d’autre choix que d’obéir à la nécessité, à laquelle même les dieux olympiens sont assujettis. Se révolter contre la nécessité relèverait de la pure folie, de l’hubris.

Mais, pour Chestov, cette soumission à la nécessité témoigne d’un fatalisme, d’un renoncement à la liberté. Bien plus, la raison elle-même n’a aucun fondement rationnel : nul ne peut prouver rationnellement que les lois naturelles sont éternelles, il s’agit là d’une pure croyance. ( cf sur ce sujet l’exposé sur le livre de Sheldrake : « réenchanter la science »: 3) les lois de la nature sont-elles immuables ?)

Pour Chestov, toute la pensée biblique constitue une révolte contre la nécessité et, partant, un attentat contre l’autorité de la raison. Telle est la foi pour le penseur russe : l’homme touché par la grâce « oublie le pouvoir de la nécessité, la toute-puissance de cet ennemi ». Il affirme, contre l’inévitabilité de la mort, la résurrection des corps.

Contre la tentation de maints philosophes d’assujettir Dieu aux vérités de la raison, Chestov choisit, à l’opposé, de soumettre la vérité à Dieu : la vérité n’est pas une entité incréée et éternelle surplombant Dieu, elle est assujettie à Dieu qui peut donc l’abolir ou la modifier. Ainsi, choisir de suivre Dieu revient à remettre en cause la nécessité et ses contraintes : « ce qui paraissait impossible devient possible et ce qui paraissait inaccessible devient accessible », puisque « Dieu, cela veut dire que tout est possible, qu’il n’y a rien d’impossible ». Dans les récits bibliques, les droits de la nécessité sont bafoués et, par conséquent, le pouvoir de la raison est mis en cause, puisque les morts peuvent ressusciter, les malades guérir, les faibles triompher des forts, les hommes marcher sur l’eau, la vierge enfanter… : « Rien n’est impossible à Dieu » (Lc. 1, 37).

De l’injonction de Chestov, après Pascal, à nous « abêtir » et à refuser la dictature de la raison découle sa critique d’une seconde idole, la morale : « Notre moralité, fondée sur la religion, nous interdit de nous hâter vers l’éternité. « 

Pour Chestov, la recherche de la morale et de la vertu est ainsi à la base du péché et « le contraire du péché n’est pas la vertu mais la foi », c’est-à-dire la croyance selon laquelle rien n’est impossible à Dieu. Or, la foi conteste la morale puisqu’elle conduit « à fonder l’univers sur un arbitraire illimité » dépassant toute règle morale : la volonté de Dieu.

Outre la morale, Chestov s’en prend, au nom du christianisme, à toutes les autres idoles que l’homme rend absolues, c’est-à-dire qu’il met à la place de Dieu : « Le péché mortel des philosophes, ce n’est pas la poursuite de l’absolu : leur plus grand tort, c’est que lorsqu’ils constatent qu’ils n’ont pas trouvé l’absolu, ils sont prêts à reconnaître pour l’absolu l’un des produits de l’activité humaine — la science, l’État, la morale, la religion, etc. »

« Le juge suprême dans tous les différends, ce n’est pas l’homme, mais Celui qui est au-dessus des hommes. Et, par conséquent, pour trouver le vrai il faut se libérer de ce que les hommes considèrent ordinairement comme vrai. »Tout savoir, toute réalité, tout absolu humains sont donc, pour le croyant, relatifs et relativisés devant le « juge suprême » qu’est Dieu.

« la foi n’examine pas, elle ne regarde pas en arrière » vers un passé nostalgique mais constitue une lutte pour l’avenir, pour l’irruption du Royaume de Dieu futur dans notre présent humain. Ainsi que l’exprime Chestov, « une grande et dernière lutte attend les âmes. La philosophie […] est lutte. Et cette lutte n’aura pas de fin. Le royaume de Dieu, ainsi qu’il est dit, s’obtient par la violence ». Le croyant doit ainsi lutter, tel Jacob, contre Dieu, c’est-à-dire face à Dieu, auprès de Dieu, pour faire advenir l’impossible dans un monde fini, limité, humain.

Le Christianisme n’est pas un humanisme

 

Le Christianisme n’est pas un humanisme de Laurent Fourquet est paru le 26 avril 2018. Il a donné lieu à une présentation du Temple des Consciences  le 20 décembre 2018 à partir de celle du  site Philitt.fr. 

 

Cet ouvrage m’apparaît comme un ouvrage fondamental qui clarifie l’opposition entre Christianisme et humanisme et place ces deux mouvements comme les deux forces de l’Occident qui s’affrontent.  Aujourd’hui, l’humanisme nous a entraîné dans une dérive mortelle et Laurent Fourquet invite les chrétiens à retrouver le chemin de la dissidence plutôt qu’à revendiquer un humanisme chrétien . L’humanisme apparaît comme la barbarie qui efface l’homme selon Laurent Fourquet  et il convient au chrétien de s’opposer à celle-ci en même temps qu’à celle du fondamentalisme qui se construit en réaction.

Voici une présentation de la conclusion d’un ouvrage majeur pour le Temple des Consciences

 

 

Il faut toujours se méfier des analogie mais on ne peut nier ici les profondes similitudes entre le climat spirituel de l’Occident contemporain et celui de l’Empire romain des deux premiers siècles après Jésus Christ.

Comme aujourd’hui une classe dirigeante, solidaire par l’intérêt et l’idéologie, régissait les peuples, était convaincue d’incarner le nec plus ultra de la culture et de la modération.

Pline le Jeune constituait sans doute le modèle le plus achevé de l’aristocratie romaine. Pline n’a pas seulement brillamment réussi sa vie professionnelle mais il se veut un honnête homme qui se flatte d’aborder les autres hommes avec bienveillance, un progressiste sans excès, un conservateur à l’écoute de la modernité, l’ami de tout ce qui est bon et bien, le chantre du convenable.

Pourtant ce bel esprit, partisan déclaré de la tolérance, n’hésite pas un instant à faire torturer, très probablement à mort, deux servantes qui passaient pour pratiquer le culte chrétien. Et pourtant Pline n’est pas un monstre, c’est un sénateur bienveillant qui respecte tous les cultes, bien trop subtile et raffiné pour prendre au sérieux des histoires de dieux. Pline est un véritable humaniste avant l’heure.

Nous autres Occidentaux sommes convaincus que, à la différence de celui de Pline, notre humanisme est réel.

Nous pensons pourtant et tout cet ouvrage s’est construit autour de cette conviction que, après tant de siècles, c’est une scène identique, ou à peu près identique , qui se joue.  Si l’on oublie les circonstances historiques,  c’est la même confrontation entre deux forces  spirituelles ,l’humanisme et le christianisme, qui se répète et qui continuera de se répéter puisque ces deux forces sont antagonistes.

Pourquoi l’humanisme dans sa forme antique ou actuelle s’en prend-il nécessairement au christianisme ? Parce que l’humanisme clôture tandis que le christianisme ouvre. Le monde de Pline est un monde de mesure et de modération, de « tolérance  » et « d’ouverture d’esprit « . Le monde chrétien est le lieu de cet étrange fanatisme dont parle Pline c’est à dire  le monde de la force ouvert à l’absolu.

L’humanisme, qu’il chemine avec un rouleau de papyrus ou une déclaration des droits à la main, est toujours ce qui borne, comme la sagesse, alors que le christianisme est toujours ce qui va au-delà, comme l’amour.

De fait, il arrive que les notions paraissent se ressembler, au point que pour nombre de contemporains la morale des droits de l’homme et la morale évangélique sont voisines. En réalité, leur foyer central et leur mouvement demeurent continûment et absolument étrangers.

Plus, peut-être, qu’à toute autre époque dans toute l’histoire du christianisme, les chrétiens sont constamment sommés de se réconcilier avec la longue liste des notions raisonnables : la modernité, le progrès, l’évolution des moeurs, la relativité des cultures, etc…Aussi, plus que jamais , il nous faut nous inspirer de l’exemple de nos grands ancêtres et répondre comme eux : Non possumus.

Si nous faisons un bond de presque deux millénaires, il est évident, pour tout observateur un peu perspicace , que l’Occident a commencé son déclin.

Parce qu’il décline , l’Occident se voit contraint de jeter toutes ses forces dans la bataille pour universaliser son modèle, le Consommateur, ultime héritier de l’humanisme. L’Occident veut donc le Consommateur pour le monde entier et parce que la survie de son modèle est à ce prix, il ne transigera pas sur cette volonté.

Parallélement en Europe et en Amérique, la « société », c’est à dire la classe dirigeante, sera de moins en moins tolérante vis à vis des formes sérieuses de contestation. Les chrétiens seront donc toujours davantage des dissidents peut-être surveillés et punis dans un avenir moins lointain qu’on ne l’imagine. Ils retrouveront cette fonction de sel de la terre dont parle l’Evangile.

Le camp progressiste, la « gauche  » culturelle et institutionnelle en Occident, est au minimum corresponsable de tous les mouvements de « dérégulation » des institutions, de la famille en particulier, exigés par la figure du Consommateur. Comme le Consommateur, le camp progressiste croit que la liberté se résume à la faculté de consommer l’ensemble de ses désirs, que l’individu se ramène à une somme de droits, qu’il faut « libérer » définitivement l’homme de la transcendance. Les prétendus « super-contestataires » font l’offrande au système de leur « contre-culture » qui depuis longtemps est devenue la culture officielle de l’Occident. Ce camp progressiste ouvre un boulevard aux différents fondamentalismes, l’islamisme en premier, qui veulent revenir en arrière du Consommateur en utilisant leur dynamique négative.

Si rien n’est fait pour susciter et organiser une opposition effective au monde du Consommateur, allant vers la vie et non vers le néant nous laisserons alors en face à face deux barbaries : la barbarie du système qui efface l’homme au profit de sa détermination et celle du fondamentalisme qui par réaction deviendra toujours plus destructrice.

Il est peut-être encore possible d’échapper à la catastrophe en réapprenant le chemin de la dissidence. Il faut que les chrétiens réapprennent ce chemin  et il faut que ceux qui luttent sincérement pour la sortie du monde du Consommateur par le haut comprennent que le christianisme, seul, offre les ressources spirituelles permettant d’édifier la sortie.

Deux citations du livre de Laurent Fourquet sur infocatho.fr:

L’humanisme se perçoit comme un mouvement d’émancipation de la raison, rejetant la prétention des Églises, l’Église catholique romaine en particulier, à vouloir régenter la conscience de l’homme et l’organisation politique et sociale des sociétés humaines. Menant le combat de la raison organisatrice contre le « fanatisme » et l’« obscurantisme », il ne saurait, croit-il, conserver en lui la moindre trace de sentiment religieux. Pourtant, plutôt qu’une épopée de la raison, l’humanisme est une forme nouvelle de religion, et la science qui l’explique est donc la théologie et non la philosophie. Cette forme religieuse est toutefois singulière : elle conserve les caractéristiques de la transcendance, mais cette transcendance ne se nomme plus « Dieu » ou, plus exactement, c’est l’humanité qui prend la place de Dieu et devient l’être suprême auquel nous sommes sommés d’obéir.

Dans les pays occidentaux, les chrétiens seront donc, toujours d’avantage, des dissidents ; peut-être même ces dissidents seront-ils surveillés et punis, dans un avenir moins lointain que l’on ne l’imagine. Mais ceci n’est pas grave. Seul ce qui menace la vérité est grave. Les chrétiens se portent toujours mieux, au demeurant, lorsqu’ils assument une stature de dissidents, plutôt que celle de défenseurs sans risque de l’orthodoxie. Peut-être cette stature de dissidents leur délivrera-t-elle définitivement de la tentation de rester en bons termes avec ce monde. Ils retrouveront alors, même s’il faut en passer par l’ostracisme, les moqueries et les humiliations, cette fonction de sel de la terre dont parle l’Évangile et sans laquelle il n’y a ni christianisme ni chrétiens. 

 

pour accéder à un résumé de ce livre sur le site

« La crise écologique est d’abord une crise spirituelle »

Editions des Syrtes (23 août 2018)

Jean Claude Larchet est un théologien orthodoxe – docteur en philosophie et théologie et professeur des Universités

 

 

 

Aleteia

Les racines de la crise écologique que nous traversons actuellement sont très anciennes. Et il s’agit d’abord d’une crise spirituelle. Jusqu’à la fin du Moyen Âge, il y avait, dans la société traditionnelle occidentale, un sens aigu de la sacralité de la nature. Parce qu’il y percevait la présence et l’action de Dieu, l’homme nourrissait à son égard du respect. À la Renaissance s’est développé l’humanisme et l’homme a perdu ce sentiment d’un lien entre Dieu et la nature. La nature n’a plus été considérée que comme un objet, utilisable par l’homme à ses propres fins, comme un ensemble de ressources à exploiter. À la même époque est apparue chez Descartes l’idée que la tâche de l’homme est de se rendre maître et possesseur de la nature. L’homme s’est alors attribué un pouvoir sur la nature qui n’était auparavant reconnu qu’à Dieu, et qui n’était plus de l’ordre du respect mais d’une domination et d’une exploitation sans limite. Cette attitude s’est développée à la fin du XIXesiècle et au XXe siècle avec le développement de l’industrie et de l’agriculture intensive suscité par le capitalisme. Fondées sur le rationalisme des « Lumières » les sciences ont remplacé l’approche intuitive et contemplative de la nature par une froide approche rationnelle, et la technique a transformé l’usage respectueux de la nature en une exploitation forcenée et destructrice de ses ressources, avec un développement croissant qualifié de « progrès ».

Qu’est-ce que le progrès ?
Il y a eu un changement considérable dans la façon dont on a conçu le progrès. Avant, dans notre société occidentale, comme dans toutes les sociétés dites « traditionnelles », le progrès était conçu comme spirituel, il s’agissait d’un progrès intérieur. À partir de la Renaissance, le progrès est devenu un progrès extérieur, ne se réalisant que dans l’accumulation de biens, dans l’accumulation matérielle. Il y a eu une transmutation, une dévaluation. Nous sommes passés de la recherche d’un progrès dans l’être à la recherche d’un progrès dans l’avoir. Mais cette extériorisation de la notion de progrès aliène complètement l’humanité. Le capitalisme a imposé cette idée très ‘bourgeoise’ que le bien-être consiste en une accumulation de biens matériels et dans la jouissance d’objets de consommation sans cesse renouvelés. La logique de croissance indéfinie dans laquelle nous nous trouvons n’est pas la bonne pour sortir de la crise écologique : il faut entrer dans une logique de décroissance et renouer avec un bien-être fondé sur le spirituel par un retour aux vraies valeurs.

sur orthodoxie.com

C’est donc une question cruciale pour notre temps et pour notre avenir qu’aborde Jean-Claude Larchet dans son dernier ouvrage. L’originalité et la pertinence de son approche résident dans ce qu’il va à la racine de cette question et ce fondement, comme pour tout, est spirituel, sinon, l’on se contente d’une agitation superficielle qui ne fait que repousser les problèmes. Il le fait de manière très pédagogique en se fondant sur la Bible, la tradition patristique et ascétique. Tout d’abord, il examine la place de l’homme dans la Création, celui-ci dit-il est son « couronnement ». Il a pour responsabilité d’en être le gardien, d’être le médiateur entre Dieu et la nature et d’en user tout d’abord et avant tout dans la dynamique d’un cheminement spirituel dans lequel tout prend son sens plénier et sa cohérence. L’auteur s’attache aussi à montrer comment le péché de l’homme rejaillit sur la nature. Un autre apport non moins passionnant de l’ouvrage est l’historique de la situation actuelle. Celle-ci prend son essor à la Renaissance, lorsque la pensée en Occident s’éloigne de l’enseignement chrétien et s’appuie toujours plus sur le rationalisme, le naturalisme, l’individualisme, le dualisme corps-âme, la mécanisation des corps (et des animaux), le capitalisme, le mythe du progrès et de la toute-puissance de la technique. Cette situation est également déclinée en lien avec les passions, car celles-ci s’y expriment pleinement. Là, Jean-Claude Larchet est dans le prolongement de plusieurs autres de ses ouvrages sur la théologie ascétique dont il montre qu’elle est aussi au cœur de ce sujet. Enfin, le livre se termine par des voies ascétiques de restauration des relations de l’homme avec la nature, restauration qui passe par la sobriété et la décroissance. Ce nouvel ouvrage, qui offre une synthèse nécessaire et très utile, est appelé à être une référence sur cette question pour tous ceux qui veulent aller au fond des choses.

Limite n°13 – janvier 2019 

 

géoingénierie à Bangkock

d’après Sciences et Avenir  16 janvier 2019

Dans un article du 30 novembre 2018 je montrais que la géoingénierie devenait une solution crédible proposée par la technoscience pour lutter contre les méfaits … de la technoscience sur le climat un peu comme une nouvelle molécule chimique est proposée pour lutter contre les méfaits  d’une autre molécule chimique dans le domaine de la santé. 

Voici  comment le serpent se mord la queue au pays d’un nouveau petit dragon.

« Bangkok a annoncé avoir mené avec succès une opération d’ensemencement des nuages le 15 janvier 2019 afin de provoquer des pluies artificielles. L’enjeu : soulager la ville d’un sévère épisode de pollution aux particules fines. Le point sur une technologie qui, pour la science, ne fait pas consensus.

L’objectif était ici de drainer les particules fines d’un épisodes de pollution sévère sur Bangkok, à l’aide de la pluie (il s’agit du pire épisode de pollution depuis début 2018, selon Greenpeace). Une technologie initialement développée contre la sécheresse, que le pays avait déjà déployée face à la pollution en février 2018. Ailleurs, en Inde, une ville comme New Delhi a pu utiliser des hélicoptères pour arroser la ville avec de l’eau, et lessiver l’air de ses particules fines.

L’ancien roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, mort en 2016, a commencé à travailler sur cette technologie en 1969.

L’opération consiste à larguer à l’aide d’avions de vastes quantités de produits chimiques dans les nuages afin de provoquer la formation de cristaux de glace qui accélèrent la survenue des précipitations.

 

 

 

Le transhumanisme, objectif du capitalisme financiarisé

Le 19/10/19 j’ai publié un article concernant une conférence faite au plateau de Saclay par Laurent Alexandre, chantre du transhumanisme, devant  les élèves de l’Ecole Polytechnique. «  Des Dieux et des inutiles » était donc le titre de cet article qui contenait l’enregistrement de cette conférence où Laurent Alexandre développait l’idée des dieux -hommes et femmes supérieurs auditeurs de cette conférence appelés à travailler à crééer l’homme de demain, le cyborg et à envisager le destin de tous les autres – les gilets jaunes-devenus pour lui des inutiles.

Régis Portales est justement polytechnicien, mathématicien et informaticien.  Voici sur son blog l’analyse qu’il faisait  le 2/12/19 des thèses de Laurent Alexandre présentées à l’occasion de cette conférence. 

par Régis Portales sur son blog Mediapart

Ce texte essaie de montrer l’absurdité du système de pensée de Laurent Alexandre. Mais Laurent Alexandre n’est pas seulement ridicule, il est dangereux. Il arrive à diffuser ses idées, au point où elles pourraient cristalliser en porte de sortie pour un capitalisme financiarisé devenu honni. Visons plutôt la démocratie pleine, l’égalité réelle, la République sociale.

Le capitalisme financiarisé dont le macronisme est l’incarnation est un stalinisme de marché : un délire paranoïaque. Face à la dure réalité des faits, le système néo-libéral, parfaitement logique en lui-même, ne tient pas une minute. Et ça commence à se voir. Confronté à son délire par divers mouvements populaires, le gorafiste réagit par la violence ou en s’enfonçant dans un nouveau délire. Laurent Alexandre porte un discours qui pourrait bien remplir cette fonction.

Il place une foi absolue dans la technologie. Il réduit les pauvres (parmi lesquels il inclut les Gilets Jaunes) à des sous-hommes bloqués dans leur condition par les « inégalités neuro-génétiques ». Seuls certains – dont les polytechniciens sont l’état suprême de cette nouvelle aryanité – méritent par leur simple état leur place dans « l’économie de la connaissance ». En lisant ses écrits de science-fiction comme l’effrayant « Adrian, humain 2.0 », on imagine aisément que le futur déjà sordide qu’il entrevoit (un mélange du Meilleur des mondes et des Onze mille verges) s’effondrerait quelque part entre La liste de Schindler et Soleil vert.

Laurent Alexandre à plusieurs reprises s’exclame que les polytechniciens sont des dieux et les Gilets Jaunes des êtres substituables. Il se trouve que je suis polytechnicien. En plus d’être un dieu à ses yeux, j’ai étudié les mathématiques et je travaille dans l’informatique depuis dix ans. Ceci me rend tout à fait légitime à dire que tout ce qu’il dit est faux.

D’abord l’économie de la connaissance n’existe pas. Quand on a travaillé dans l’informatique, on sait que la plupart des ingénieurs dans ce domaine ne font rien de plus compliqué qu’un plombier – un vrai, pas un plombier de France Info. Ils suivent un plan et soudent entre eux des tuyaux en s’assurant qu’il n’y a pas de fuite. Ces ingénieurs (et il s’agit de l’immense majorité) sont donc techniquement des ouvriers. Il n’y a pas plus d’intelligence (quoi que puisse recouvrer ce terme) à mobiliser pour faire un service web ou entraîner TensorFlow que pour installer une chaudière à gaz ou tourner une goupille. L’économie moderne n’a rien de neuf. Elle relève simplement de la division capitaliste du travail.

Par ailleurs nous disposons tous à peu près de la même intelligence. Nous l’employons chacun à ce à quoi nous sommes exposés socialement, ce qui nous plaît et ce dans quoi nous pouvons persévérer. Pour moi ce furent les mathématiques. Pour ce cher docteur la médecine. Pour un autre, ce serait l’ébénisterie ou la paléographie. Etant moi-même un besogneux, je crois qu’il n’y a rien d’insurmontable dans les mathématiques et que quiconque fait l’effort (et en a le goût et la possibilité) de lire patiemment des livres et de faire un grand nombre d’exercices finira par y arriver. Je pense qu’il en est de même de la médecine, de la chaudronnerie ou de la chromodynamique quantique.

Il se trouve par ailleurs que je suis également un fervent partisan des Gilets Jaunes. Et les Gilets Jaunes prouvent que le traitement que leur réserve Laurent Alexandre ne repose sur rien. C’est bien facile de pérorer sur « l’homme augmenté » depuis un salon bien chaud. Quand on est intérimaire et qu’on doit aller tous les matins au marché au travail pour remplir le frigo et payer le loyer, ça l’est moins. C’est cet état de précarité et d’isolement auquel sont réduits de plus en plus de nos concitoyens qui les a longtemps empêchés de voir plus loin que la fin de leur mois. Il ne s’agit pas « d’inégalités neuro-génétiques » mais de profondes inégalités sociales qui sont la conséquence directe d’un capitalisme financiarisé dont les modèles de Laurent Alexandre sont les premiers promoteurs.

La libre circulation des capitaux a conduit à la délocalisation des emplois intermédiaires bien avant qu’on ne s’intéresse à leur automatisation. La destruction de ces emplois qualifiés a fermé à une grande part de la classe populaire toute possibilité d’évolution en rendant hors de portée les emplois assez rémunérateurs pour épargner, se loger et payer les études des enfants.

Pourtant ces intérimaires, ces retraités, ces employés résignés ont un jour revêtu un gilet jaune et ont décidé de se réunir sur des ronds-points, puis à Paris. N’étant plus seuls, ils n’étaient plus désespérés. Et en quelques semaines ils sont partis de la taxe carburant pour arriver à des revendications constitutionnelles. Leurs 42 revendications font un programme politique bien meilleur que la plupart de ceux des dernières élections présidentielles. Qui est Laurent Alexandre pour penser qu’une élite incapable de gouverner ce pays depuis 30 ans peut valoir mieux qu’eux ?

On pourrait donc ranger Laurent Alexandre dans la catégorie des olibrius de plateaux, des bêtes curieuses qu’on invite au cirque pour se faire peur. Mais ce discours dément plaît à d’autres déments. Et il peut être constitué en force politique, voire en continuation délirante du capitalisme financier. Comment continuer d’accroître les profits dans un environnement en plein effondrement ? En augmentant le monde pardi ! Comment s’assurer que les gens survivront aux saloperies qu’on leur vend ? En augmentant les hommes ! La technologie au-dessus de tout, et donc ceux qui la vendent au-dessus des hommes.

Car la vraie faillite de Laurent Alexandre est là. Au-dessus de la technologie, de l’économie, du droit, il y a la politique. Et quand le peuple se charge lui-même de la politique, il fait mieux que tous les polytechniciens, les urologues et les inspecteurs des finances du monde. L’urgence écologique et sociale a une seule et même source : la démesure du capitalisme qui porte en lui la destruction comme la nuée porte l’orage. Y répondre ne suppose pas plus de capitalisme, mais beaucoup moins. La démocratie pour tous et partout. L’égalité réelle. La République sociale.

Au 5 décembre.

 

 

LES DEUX MALGACHES MESSAGES DES 19 ET 21 SEPTEMBRE 2019

LES DEUX MALGACHES

RANOROSETRA  et NOROLINO

MESSAGES DES 19 ET 21 SEPTEMBRE 2019

 

Cette histoire , ma petite fille m’a demandé de ne pas la publier .Il semble qu’elle ait un peu de mal à concevoir , que l’on puisse parler avec les plantes.  Et pourtant ! Je pense que je ne suis pas la seule en ce monde ,  à communiquer avec nos amis végétaux . Alors , comment pourrais-je désavouer cette grâce qui m’a été faite, cette  surprise , cette joie immense que j’éprouve, tandis que nous dialoguons !                                                                    Je comprends ses réticences. Elle craint qu’on ne me prenne pour une illuminée ! Mais où est la différence ,  quand on parle déjà avec les anges ? Et doit-on ignorer toutes les merveilles et tous les secrets que nous dévoile le Ciel ?   A ma décharge, il serait impossible, pour moi, d’inventer de pareils récits, et les incroyables rencontres qu’il m’a été données de faire, avec des personnages du passé, porteurs de témoignages aussi précis que poignants, sur leur existence dans d’autres siècles et d’autres lieux, ces rencontres ont été d’une richesse inouïe ,  en documents et en recherches passionnantes.       J’ai appris tant de choses ! Ces défunts d’autrefois , m’ont transportée avec eux , dans leur famille,  dans leur détresse , et j’ai pleuré ,  prié avec eux .    Et les anges ne nous ont jamais quittés , toujours présents, toujours là , attentifs , pleins de conseils tendres et avisés .                                                             Mais venons-en à nos amies les plantes ,car leur témoignage n’est pas des moindres ! Elles vivent avec nous , dans nos maisons , dans nos campagnes ; elles sont conscientes de la réalité des choses, sur cette terre , poètes,  prophètes, dont l’innocence  et le pureté, ne sont que le reflet du royaume des Cieux.

Voici donc les confidences de deux ficus malgaches, nouveaux-venus chez moi , depuis seulement quelques jours . Il faut bien dire que cet échange est assez surprenant , mais je vais me faire l’écho de mes chers Nomades :  « Nous , rien ne nous surprend , lulu, nous sommes des anges ! »                      Le 7 Septembre , j’achète une plante pour décorer mon appartement , un ficus,  et comme à l’accoutumée, j’enroule l’une de ses feuilles autour de mon stylo . Je lui demande son nom .  Il écrit sur une feuille de papier en énormes lettres : RANOROSETRA ,  et il ajoute  « Malgache »                          Très étonnée , je fais des recherches sur une liste de prénoms malgaches , et je trouve « RANORO » qui signifie heureux et «SETRA » qui signifie bien ou vif.  Les prénoms malgaches sont très longs .Ils racontent une histoire , ou évoquent les origines et les qualités de la personne qui les porte . Je reste tout de même intriguée par les origines de ce ficus, venu de Madagascar !

Le jeudi 19 Septembre , j’achète une deuxième plante, semblable à la première , et je reprends la même technique , la feuille enroulée autour du stylo . Et voici ce que le ficus m’a confié :                                                                            _  Je m’appelle Norolino , je suis malgache . Ne va pas à Marseille , il y a des gens dangereux , et je suis au courant de tout ce qui s’y passe.         

 L : Pourtant , tu ne viens pas de là-bas ?                                                                             – Si , car nous avons été entreposés dans cette ville , après avoir été mis en pots . 

L : As-tu été témoin de quelque chose ?                                                                             – Oui , j’ai vu souffrir et tuer des gens .     

L : Tu m’inquiètes , mon ami , mais je ne suis pas vraiment étonnée !                 Je suis née dans la cité phocéenne , que j’adore , et les propos du ficus me causent du chagrin .   

L : Comment se fait-il que vous soyez tous les deux d’origine malgache ?        -Nous avons été élevés dans la même pépinière , mais nos graines viennent de Madagascar .   

L : Je ne pensais pas que vous veniez de si loin !                                                            -Tu ne sais rien de tous les trafics qui se font, en ce monde . Plus rien n’appartient à rien , de même que les fruits , les légumes ou la viande .Tout est dans les mains de trafiquants ,dont le but est l’empoisonnement et l’éradication de l’Homme . 

L : Hélas, mon ami, je m’en doute ! Seras-tu heureux ici ?                                     —Oh oui , si tu me soignes bien . Je ne suis pas très compliqué , tu sais !    Là-dessus , le ficus se livre à une harangue très imagée,  semblable à celles des anges  :     »  Dénonce les valeurs corrompues de l’argent ! Tu dois faire comprendre aux humains , que leur survie est en train de se jouer aux dés , sur l’échiquier du destin . Que Dieu veuille leur pardonner ! Tu es le messager , tu dois te presser de publier le deuxième livre, car le temps presse  , et plus rien ne pourra l’arrêter , sauf la main du Tout-Puissant »   

  L : Merci , Norolino . A plus tard.  Merci d’être avec moi.                                           Et voilà que l’ange Mom , mon guide tant aimé , intervient : « Tu as pu remarquer combien ce dialogue avec le ficus est étonnant, et il t’a appris beaucoup de choses »                                                                                                                  L : C’est un prophète  ?                                                                                                            -En quelque sorte . Mais c’est avant tout  un témoin muet , de ce qui se passe , autour de vous .

L : Heureusement , pour moi , il n’ a pas été muet !  Ces plantes sont donc des plantes de Madagascar ?

–  Peu importe , lulu . Ce qui compte c’est l’amour qu’elles donnent , leur utilité et leur beauté .       

Le 21 Septembre c’est au tour de Ranorosetra de m’exhorter à plus d’efforts : « Va au livre des anges. Ne perds plus de temps , car le temps presse. Tu dois remplir la mission que Dieu t’a confiée , et faire ton devoir de messager »

L : Parle-moi de toi , Ranoro ?

-« Je suis une plante d’ornement , et ma vie est sans histoire . Mais lorsque nous entrons dans une maison , dans une famille , nous faisons partie de cette famille , comme un membre ordinaire du groupe , et nous sommes mêlés à tous les événements de la vie de ce groupe .Nous ne pouvons pas leur donner de conseils , puisque personne ne nous le demande , mais nous pouvons prier le Seigneur , pour eux . Merci de me donner l’opportunité de m’exprimer . Je serai avec toi , comme tous tes autres amis végétaux.  N’hésite pas à me parler , je suis de bon conseil »

Tout à coup , j’aperçois sur la page , d’énormes lettres calligraphiques , et la plante écrit le message que voici :                                                                                        «  Ne fais pas venir tes enfants sur tes malheurs ( Ne mêle pas tes enfants à tes problèmes ), car ils ont le droit de vivre ,sans connaître tes souffrances. »

Va au royaume du firmament.                                                                                               Va au vol des passereaux sur les vagues .                                                                           Va aux merveilles du royaume de Dieu .

L : Connais-tu le royaume de Dieu ?                                                                                  – Non , mais je le ressens par tous mes pores ,  car nous sommes des êtres innocents et purs, et la malice est inconnue , pour nous .                                          L : Et l’Homme vous fait tant de mal !                                                                                _ Oui , lulu . Nous sommes comme les enfants , sans défense . Nous n’avons que l’amour et le climat , pour nous protéger , mais tout cela , devient de plus en plus difficile . D’un côté , les orages , les intempéries et le vent, apportent les éléments nécessaires à notre survie,  et de l’autre, les feux et l’homme nous détruisent , ainsi que la terre empoisonnée .   Les humains n’ont pas compris , que sans nous , ils ne pourraient pas survivre .  Il est grand temps qu’ils en prennent conscience , car le temps presse , et la patience de Dieu a des limites. Il vous aime , car vous êtes ses créatures, mais il ne peut en tolérer davantage,  malgré tout son amour pour vous .

Le ficus, qui est le nom latin du figuier ,représente des centaines d’espèces à travers le monde , dont trente à Madagascar ,où il est planté dans le but de protéger les villages et les troupeaux. J’ai appris aussi que son écorce était utilisée, pour produire une étoffe de tissu végétal ,qui sert à la confection du  lamba , un vêtement traditionnel malgache . Un simple échange avec mes deux ficus, m’a donc permis d’apprendre des choses que j’ignorais complètement.                                                                                                                               Le figuier est un symbole mythique et mystique majeur, et il apparaît dans presque toutes les religions . En Inde , il est symbole d’éternité, et c’est sous les branches d’un ficus , que  Bouddha a atteint l’illumination .                           Dans l’Ancien Testament , il serait l’arbre du jardin d’Eden, celui dont la feuille ,cacha la nudité d’Adam et Eve . Et c’est à l’abri d’un ficus sauvage , au pied du  mont Palatin , que la Louve , fondatrice de Rome , découvrit Romulus et Rémus .

 

Elevages intensifs : élevages sordides

 

L214 éthique et animaux

Cette enquête, présentée par Yann Arthus-Bertrand a été menée dans un élevage du Finistère sur la commune de Dirinon (29460). Cette ferme XXL a l’autorisation d’élever 800 truies reproductrices et d’engraisser plusieurs milliers de cochons. Elle est affiliée à la coopérative Triskalia, fournisseur de référence des abattoirs de l’entreprise Bigard-Socopa.

95% des 25 millions de cochons élevés chaque année en France proviennent d’élevages intensifs, d’élevages sordides.

N’oublions pas les éleveurs qui gèrent ces élevages et dont 1/3 gagnent moins de 350 € par mois.

Notre système marche sur la tête. Il faut que ça change. Des millions de repas sont servis chaque année dans nos écoles et nous votons dans quelques mois pour le renouvellement des conseils municipaux.

Demandons aux candidats de s’engager à ne plus faire servir dans ces cantines de repas contenant de la viande provenant d’élevages intensifs et à augmenter en conséquence le nombre de repas végétariens.

 

Lire le rapport produit par L 214 sur cette enquête 

info complémentaire : condamnation association L214

L214 condamnée pour avoir révélé la souffrance des animaux

NOUS CONTINUERONS À DÉVOILER LA RÉALITÉ DES ABATTOIRS

Le tribunal correctionnel de Pau a rendu lundi 18 octobre sa décision concernant les poursuites à l’encontre de l’association L214, suite à la diffusion d’une enquête filmée à l’abattoir de Mauléon-Licharre en 2016. Les juges ont relaxé L214 pour la diffusion des images, mais l’ont condamnée à 5 000 € d’amende pour complicité d’atteinte à l’intimité de la vie privée. Le tribunal a également condamné l’association à verser 1 500 € à chacun des salariés de l’abattoir. L’association fait appel de cette décision.

Celle-ci nous semble profondément injuste : l’association n’a jamais dévoilé l’intimité de la vie privée des salariés. Elle ne fait que montrer les conditions de mises à mort des animaux dans les abattoirs pour rendre visible une machine destructrice réglée en France à 2 400 mises à mort à la minute.

Si nous pouvions informer et faire prendre conscience de l’horreur qui se déroule derrière les murs des abattoirs ou des élevages autrement qu’en dévoilant des images, évidemment, nous le ferions.

Mais il faut se rendre à l’évidence : jusqu’à présent, seules les images ont permis de mettre en lumière la violence inouïe qui se déroule quotidiennement dans les abattoirs. En plus des prises de conscience, les images de Mauléon ont donné lieu à la condamnation de l’abattoir, de son ancien directeur et de quatre salariés notamment pour abattage sans équipement conforme, abattage sans personnel qualifié, abattage sans précaution pour éviter de faire souffrir, abattage sans étourdissement, immobilisation sans précaution et saignée tardive.

Voir la vidéo

Les images que nous avons diffusées ont permis la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs à l’Assemblée nationale et poussé l’ex-ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll à ordonner des inspections dans tous les abattoirs de boucherie en France. Cet audit avait révélé que 80 % des chaînes d’abattage présentaient des non-conformités : la terreur et la souffrance inhérentes à la mise à mort sont encore accentuées par le non-respect de la réglementation.

→ Lire notre communiqué de presse

Les images que L214 a révélées ont permis de s’intéresser également aux conditions de travail scandaleuses des personnels des abattoirs : la violence touche également les ouvriers chargés de faire le sale boulot. Si des salariés doivent répondre de leurs actes devant la justice, L214 s’est toujours attachée à souligner la responsabilité de nos choix de société et des dysfonctionnements qui incombent le plus souvent aux abattoirs et aux services de l’État.

Pour mettre fin à ce système injuste, cruel, effroyable pour les animaux et les humains et désastreux pour l’environnement, nous continuerons de divulguer ce que les industries agroalimentaires cherchent à nous cacher.

À bientôt,
L’équipe de L214

 

 

L’« intelligence végétale » pour repenser radicalement notre (rapport au) monde ?

Sciences Critiques et le Festival du livre et de la presse d’écologie (Felipé) ont le plaisir de vous inviter à une conférence-débat sur l’« intelligence » des plantes, intitulée : L’« intelligence végétale » pour repenser radicalement notre (rapport au) monde ?, le dimanche 24 novembre, à Paris, de 15h15 à 16h30.

Les thèmes de la « vie secrète » et de l’« intelligence » des plantes font florès au sein de la recherche scientifique et du grand public, comme en témoignent les récents succès en librairie de livres comme ceux de l’ingénieur forestier allemand Peter Wohlleben, La vie secrète des arbres (Les Arènes, 2017), du biologiste italien Stefano Mancuso, L’intelligence des plantes (Albin Michel, 2013), ou encore de l’écologue français Jacques Tassin, Penser comme un arbre (Odile Jacob, 2018). Pourtant, la thèse de l’« intelligence végétale » reste encore très controversée au sein même de la communauté scientifique.

Les citadins regardent les arbres comme des « robots biologiques » conçus pour produire de l’oxygène et du bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d’un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement « Bois Wide Web ». La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l’ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature.

Les plantes sont-elles intelligentes ?
Oui, et bien plus que nous ne pourrions l’imaginer, nous répond Stefano Mancuso. Savant de renommée mondiale, fondateur de la neurobiologie végétale, il est le premier à avoir démontré que, comme tous les êtres vivants, les plantes discernent formes et couleurs, mémorisent des données, communiquent. Elles ont une personnalité et développent une forme de vie sociale basée sur l’entraide et l’échange.

Véritable manifeste écologique, ce livre pionnier, qui a bénéficié d’une reconnaissance internationale, nous plonge dans un incroyable voyage au coeur du monde végétal. Un monde qui, en formant plus de 99 % de la biomasse, s’avère aujourd’hui indispensable pour l’humanité. Car si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, nous ne survivrions pas longtemps sans elles !

À l’heure où l’on recherche d’autres modes de vie, où les ressources naturelles s’épuisent, nous avons tout à apprendre du monde végétal dont dépendent la survie et l’avenir de l’homme.

Depuis quelques années, dans le sillage d’importantes découvertes scientifiques liées à la communication végétale, une tendance de fond nous incite à prendre l’arbre pour modèle, voire à pénétrer les arcanes de sa « vie secrète ». Mais, au-delà des métaphores et des analogies faciles, que peut-on vraiment espérer de ce nouveau rapprochement avec l’arbre ? Une source d’inspiration, un modèle écologique, la clé d’un nouveau bien-être fait d’ouverture et de partage ? Un écologue passionné nous livre ses réponses empreintes de science, de sagesse et d’un infini respect pour l’arbre :
« L’arbre semble vouloir s’adresser aux grands primates irrévérencieux que nous sommes devenus. Des primates aujourd’hui perdus au bord du chemin pour avoir sottement oublié qu’ils vivaient sur la planète des arbres. » J. T.

Les végétaux, qui forment plus de 99 % de la biomasse de la Terre – et desquels dépendent les femmes et les hommes pour leur survie –, sont-ils vraiment « intelligents » ? Que recouvre exactement ce qualificatif pour les chercheurs et les philosophes ? Si les plantes (arbres, fleurs, légumes, algues…) sont capables de communiquer, de discerner formes et couleurs, d’apprendre, de se souvenir, de ressentir, de penser, de développer une forme de vie sociale basée sur l’entraide et l’échange, etc., ont-elles pour autant ce qu’on appelle chez les êtres humains une « conscience » ? Ou certains scientifiques pécheraient-ils plutôt par excès d’anthropocentrisme et de zoomorphisme ? Les débats, épineux, entre spécialistes se poursuivent…
Et si, après la science, les plantes étaient reconnues, par le droit, comme des « êtres sensibles » – à l’instar des animaux –, le règne végétal pourrait-il alors basculer d’objet scientifique à sujet politique ? Autrement dit, les végétaux représentent-ils plus que jamais aujourd’hui, à la faveur de la (re)découverte de leurs impressionnantes facultés, des sources d’inspiration ? Plus encore, comment tisser des liens avec ces « autres qu’humains », à l’heure où les dérèglements climatiques et l’effondrement de la biodiversité nous enjoignent à revoir radicalement nos modes de vie ?
> Avec :
 François Bouteau, biologiste, maître de conférences à l’Université Paris 7-Denis Diderot.
– Quentin Hiernaux, philosophe, chercheur au Fonds National Belge de la Recherche Scientifique (FNRS), coordinateur de l’ouvrage Philosophie du végétal (Éditions Vrin, 2018).

Pour une médecine vivante -initiation à la psychosomatique

 

Vivre en amour avec la vie- Alain Scohy

Présentation d’Alain Scohy sur son site :

J’ai été tout d’abord Médecin de campagne (1973) dans l’Aveyron pendant cinq ans, à Salles-Curan.

Dans le cadre de sa pratique, j’ai été très rapidement effaré par la santé déplorable des petits enfants.
J’ai mis trois ans à en comprendre l’une des causes : la pratique des vaccinations multiples avant l’âge de 9 mois, c’est à dire pendant une période de la vie où les petits enfants sont en poussée de croissance majeure.

A partir de 1978 et jusqu’en 1996, j’ai exercé la médecine à Orange dans le Vaucluse en tant qu’homéopathe, acupuncteur et même psychanalyste aux alentours de 1995…

En 1996, j’ai été radié à vie de l’Ordre des Médecins pour délit d’opinion : j’avais osé demander à mes « pairs » l’application du principe de précaution et du Code de Déontologie Médicale (qui interdit l’utilisation de produits ou procédés dont l’intérêt et l’efficacité ne sont pas certains ou qui ne sont pas suffisamment éprouvés) lors de la campagne de vaccination contre l’hépatite B de 1994 dans les collèges et lycées : un vaccin nouveau, révolutionnaire, préparé sur des cellules OGM et testé à grands frais sur nos enfants. Dans cette affaire, le Conseil de l’Ordre des médecins était à la fois le plaignant et le juge !

À la suite de cette sanction, et avant qu’elle ne soit effective, j’ai préféré démissionner et continuer à travailler comme « accompagnateur-thérapeutes » (le thérapeute étant le malade).
Écrivain et conférencier dans le Gard jusqu’en novembre 2002, j’ai été obligé de m’expatrier en Espagne pendant 15 ans pour éviter une contrainte par corps (j’avais subi un redressement fiscal sur la base de mes revenus de médecin avant ma radiation alors que je n’avais plus aucun revenu propre : je travaillais pour des associations qui étaient de leur côté parfaitement en règle au plan fiscal).
 
En octobre 2017, je suis revenu vivre en France à Sauviac (33430).

Je travaille actuellement avec Brigitte, mon épouse, pour accueillir des malades et former des accompagnateurs-thérapeutes.

Ayant trouvé une véritable liberté de pensée, j’ai redécouvert les véritables scientifiques, médecins ou non, qui ont fait réellement avancer les connaissances en biologie et en médecine :
* Le Dr SEMMELWEIS (hygiène, contagion mais surtout respect du malade),
* Le Pr. Antoine BECHAMP (les microzymas),
* Le Pr. Louis-Claude VINCENT (la Bioélectronique),
* Le Dr MASCHI (la nocivité des champs électromagnétiques),
* Le Dr HAMER (La Médecine Nouvelle – apportant la clef des cancers, leucémies, sida, infarctus etc…)
* Le Dr KALOKERINOS (le problème de la mort subite du nouveau-né, la vitamine C), etc..
Je suis arrivé à une synthèse remarquable (sans cesse perfectible bien sûr) qui permet tous les espoirs pour demain, tant pour nous que pour nos enfants. L’univers est bienveillant par essence. Il suffit d’en comprendre les mécanismes et d’en respecter les règles du jeu pour garder une santé parfaite et vivre dans l’amour et l’harmonie.

 

 

 

( extraits du site d’Alain Scohy)

Il nous arrive d’avoir à vivre dans notre corps des mal-être, des inflammations, des douleurs, des anomalies diverses et variées. Diverses solutions nous sont alors proposées : régimes, « anti » de toutes sortes chimiques ou naturels (antibiotique, antiinflammatoire, antalgique, chimiothérapie), parfois une intervention chirurgicale ou de la radiothérapie, le renforcement du système immunitaire…
 
Essayons de considérer les choses « autrement » !
 
Si – au lieu d’entrer dans la guerre contre la vie – nous nous efforcions de comprendre et d’accompagner ces signaux, d’en tenir compte, et de commencer par mettre « un peu d’huile » dans les rouages de la machinerie du vivant ?
1- Notre monde d’aujourd’hui vit dans la peur des virus, des microbes, des cellules cancéreuses.
Et nous serions défendus par un système immunitaire que l’on peut stimuler par divers procédés.
Le nouveau paradigme psychosomatique que nous proposons voit dans la maladie un processus d’adaptation à une situation de stress psychique majeur.
Dans ce système, l’organisme humain peut se comparer à un ordinateur d’une puissance prodigieuse mais fonctionnant selon des programmes préenregistrés depuis la nuit des temps. La réponse au stress causal peut nous sembler inopportune, voire incohérente dans certains cas. La guérison relève alors d’une reprise en mains de cet ordinateur par notre esprit qui dispose de la conscience, de l’intelligence et de la liberté.
Ce travail se fait au moyen d’une approche psychologique et spirituelle. Elle ne peut venir que de la personne concernée et non d’une intervention extérieure. Un accompagnement semble la plupart du temps indispensable.
Pour approfondir l’origine de la double approche médicale : combattre la maladie ou modifier notre comportement physique, émotionnel et spirituel à l’origine de la maladie ->
voir cette page :
Des liens entre microbes et terrain – des controverses actuelles nées avec Pasteur et Béchamp 

 

 

 

Big Chemical derrière Big Pharma, Big Food et Big Agra

Une seule logique dévastatrice : les puissances d’argent dans la CHIMIE

« Du berceau au tombeau, ceux qui nous empoisonnent nous vendront aussi leurs médicaments pour nous guérir, » ironise José Bové ( Vert-ALE ), pour qui la  fusion entre Bayer et Monsanto nous plonge dans un monde «  quasi-orwellien. » (cf l’Humanité Jean Jacques Régibier 24 mars 2018)
Tabou chez les politiques. Tabou dans les médias. Tabou même chez les médecins.
Ce sujet, c’est la véritable influence des puissances d’argent sur notre santé.

Tous ces « Big Business » suivent la même logique et ont les mêmes intérêts !

Déjà, dans les années 1980, on avait assisté à une première catastrophe avec la naissance des Big Pharma.
C’était la fin des entreprises pharmaceutiques de taille moyenne, dirigées par des grandes familles aux objectifs parfois généreux et philanthropiques.
Car elles ont commencé à fusionner entre elles, donnant naissance aux grandes multinationales comme Pfizer ( rachat du n°2 mondial Warner-Lambert en 2000), Sanofi ( achat d’Aventis en 2004), Merck ( notamment en 1994 joint venture avec Pasteur Mérieux, 2009 fusion avec les laboratoires Schering-Plough, 2014 Merck acquiert Cubist Pharmaceuticals) et GSK,(  avril 2014, GlaxoSmithKline acquiert les activités de Novartis dans les vaccins). Ces sociétés sont dirigées par des actionnaires anonymes uniquement intéressés par la rentabilité.
C’est comme cela qu’elles ont en partie mis la main sur les grands médias, les autorités de santé, les responsables politiques et la formation universitaire des médecins.
C’était déjà une évolution terrifiante… mais ce que nous vivons actuellement est encore pire.
Désormais, tous les Big Business se marient entre eux !
    • Procter & Gamble (qui faisait des produits d’entretien et cosmétiques) a annoncé l’acquisition des activités de santé grand public en avril 2018 du laboratoire allemand Merck – Big Chemical rencontre Big Pharma !

 

    • Bayer (Big Chemical) va fusionner avec Monsanto (Big Agra), pour créer l’un des pires monstres de tous les temps… sans que l’Union européenne n’y trouve rien à redire ! (cf l’Humanité Jean Jacques Régibier 24 mars 2018)

 

    • Syngenta est née de la fusion de deux Big Pharma (AstraZeneca et Novartis) pour produire un géant de l’agro-chimie (pesticides et semences industrielles)… et s’apprête aujourd’hui à être avalé par un autre géant Chinois, ChemChina !

 

  • Le géant américain de l’agriculture DuPont a récemment fusionné avec Dow Chemical (spécialisé dans la chimie), pour former un groupe à 150 milliards de dollars !
Et nous, petits citoyens, que pesons-nous dans tout ça ???

 

 

Leur influence sur votre santé est colossale, mais totalement sous-estimée !
On oublie souvent que la plupart des maladies graves de notre époque (cancer, Alzheimer, etc.) sont en partie causées par :
Voyez-vous, tous ces business sont ultra-cohérents entre eux.
Si vous élevez vos animaux en batterie, vous avez forcément besoin de quantités astronomiques d’antibiotiques et de vaccins contre les maladies de vos bêtes – Big Agra a besoin de Big Pharma.
 
Voir l’usage des antibiotiques dans l’élevage : En Europe, l’utilisation des antibiotiques en médecine vétérinaire est deux fois plus importante qu’en médecine humaine**. L’usage massif des antibiotiques pour les animaux d’élevage, en particulier les faibles doses ou les traitements incomplets, contribue au développement de l’antibio-résistance.
    • Les aliments ultra-transformés et bourrés d’additifs chimiques de Big Food : plats préparés, céréales du petit-déjeuner, chips industrielles, etc. ;
  • des déséquilibres fondamentaux sur la qualité de l’eau et son épuisement, la déforestation, la perte de biodiversité, la perte de qualité nutritionnelle des aliments

pollution de l’eau : causes , conséquences

épuisement des réserves en eau

déforestation 

perte en biodiversité

perte en qualité nutritionnelle des aliments

 

 

 

  • Et les produits chimiques en tous genres de Big Chemical : produits d’entretien ménagers, cosmétiques, etc.

Des dieux et des inutiles – conférence de Laurent Alexandre à Polytechnique

La République En Marche cautionne l’eugénisme numérique en conférence à Polytechnique – article Médiapart du 6 mars 2019

mise à jour 23 novembre 2020

Amélie de Montchalin députée LREM de l’Essone introduit la conférence transhumaniste de Laurent Alexandre à Polytechnique dans le cadre des « Tables rondes du plateau de Saclay » du 14 au 18 janvier 2019 en tant que marraine de cet événement.  Trois grandes écoles de la République, Polytechnique, CentraleSupelec et Normale Sup, conviaient leurs étudiants pour « une semaine de réflexion sur l’homme augmenté » en organisant trois conférences et débats sur le thème du transhumanisme.

Amélie de Montchalin  a été recrutée en tant que consultante en stratégie par The Boston Consulting Group (BCG), un cabinet multinational, implanté à Paris pour des activités en science des données et intelligence artificielle appliquées à l’industrie, la finance et la santé.

Amélie de Montchalin est mariée à Guillaume de Lombard de Montchalin Directeur du bureau parisien du Boston Consulting Group depuis 2009. Son mari Guillaume a donc recruté sa femme, mais, concomitamment, Boston Consulting Group a ouvert en 2016 sur le plateau de Saclay, donc sur le lieu même de cette conférence, le territoire républicain d’Amélie de Montchalin, une usine-école pour l’industrie du futur, l’industrie dite 4.0 –cf article l’Usine Nouvelle 27/07/2018

Le centre du propos de Laurent Alexandre est le suivant : de notre chemin vers 2050, émergera une classe d’humains inutiles, la classe des gilets jaunes, une classe de personnes qui ne seront pas ou plus employables.

« cette affaire des gilets jaunes, nous en avons pour cent ans »« J’adore les gilets jaunes, ajoute-t’il, mais je ne pense pas que ce sont les gilets jaunes qui vont gérer la complexité du monde qui vient, […] le monde complexe de demain ne peut être géré que par des intellectuels. »

Au cours de cette conférence, il cite mais déforme les travaux de l’historien israélien Yuval Noah Harari dont il reprend  l’expression  » des dieux et des inutiles ».

Alexandre entérine froidement l’utilisation généralisée et inévitable des algorithmes pour façonner une nouvelle intelligence dite artificielle au profit d’une classe supérieure, alors que Harari nous alerte en écrivant que « plus que du chômage de masse, nous devrions nous inquiéter du glissement de l’autorité des hommes aux algorithmes, lequel risque de détruire le peu de foi qui subsiste dans le récit libéral et d’ouvrir la voie à l’essor de dictatures digitales ». ( « 21 leçons pour le 21ème siècle » – Y. N. Harari – p.61 ).

Harari présente là un risque qu’il faut prendre au sérieux, mais qui n’est aucunement une fatalité. Harari signale qu’il y a urgence pour le genre humain à garder le contrôle, et que s’impose une remise en cause des méthodes classiques et datées, devenues doctrines, par lesquelles nos sociétés se sont construites, en particulier le capitalisme.

Harari distingue le capitalisme du libéralisme, ce que ne fait pas Laurent Alexandre. Harari distingue aussi le libéralisme du libéralisme économique. Le capitalisme apparaît entre le 13ème et 14ème siècle en Europe occidentale entre la République de Venise et Bruges en Flandres. Ce sont les premières places marchandes où apparaissent les obligations pour financer les expéditions terrestres vers le marché oriental ou l’armement de flottes destinées au commerce maritime. Le moteur du capitalisme, comme le décrit Harari, est l’espoir d’un futur meilleur.

Dans une Angleterre en crise d’autorité religieuse, John Locke propose avec sa « Lettre sur la Tolérance » en 1667 et « Sur la différence entre pouvoir ecclésiastique et pouvoir civil » en 1674, une société où la conscience de l’homme, qui « connait l’état de nature », est libérée du sceau féodal et divin.

Dans notre modernité, depuis la République de 1789 et le développement des sciences et de la médecine, l’état de nature devient « l’égalité biologique ». C’est la conscience des Lumières qui fit émerger l’égalité biologique en donnant la même valeur à toutes les vies humaines : riche, noble, paysan, bourgeois, ouvrier, homme, femme. L’égalité biologique doit s’articuler avec l’égalité sociale grâce au « contrat social ».

Harari révèle que les connaissances amènent aujourd’hui les biologistes à considérer la vie humaine (et la vie en général) comme « un assemblage d’algorithmes organiques façonnés par la sélection naturelle » pour lesquels, finalement, le support organique ou inorganique importe peu ( « Homo Deus, une brève histoire du futur » – Y. N. Harari – p.343 ). Ce constat est le fruit du développement des sciences du 17ème siècle jusqu’à nos jours, un développement rationnel analytique, validé par les résultats spectaculaires des prédictions qui permettent tant de soigner une angine que de modifier un gène pour un maïs résistant à la pyrale et tolérant aux herbicides.

La vie biologique réduite à une somme d’algorithmes est baptisée « dataïsme » : l’accumulation et le traitement massif de la donnée (data en latin) alimentent les algorithmes et supplantent l’homo sapiens dans la maîtrise de la connaissance. L’homme « algorithme » devient transposable sur des supports inorganiques grâce aux biotechnologies, il devient « l’homme augmenté », un homme aux capacités physiologiques décuplées par la puissance du numérique.

Mais, signale Harari, la biologie et les sciences en général ne se sont jamais préoccupées de la conscience. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », écrit l’humaniste François Rabelais dans « Pantagruel » en 1532. C’était un credo politique et la question de la conscience est restée à ce jour une question politique, car nul ne peut témoigner de l’existence de l’âme… ni par la science, ni par les biotechnologies, ni par le numérique.

Aujourd’hui, ignorant la nature de la conscience, le capitalisme et sa classe dirigeante transfèrent le pouvoir aux algorithmes numériques pour créer l’intelligence artificielle qu’ils mettent en compétition, sur le terrain économique et social, avec l’intelligence humaine. Le numérique est une aubaine pour le capitalisme car, quelque soit la science, le numérique va plus vite, il est plus fiable et permet plus de profits.

Mais quel est le réel niveau d’intelligence de l’intelligence artificielle ? Est-ce que singer l’homme suffit à être intelligent ?

Le transhumanisme est le mouvement qui revendique l’adoption du nouveau mariage de l’intelligence artificielle aux biotechnologies. Il excelle à développer les sciences et les technologies numériques pour lutter contre la mort, la souffrance, la maladie, mais aussi le handicap physique ou mental et finalement à dessiner les contours d’un humain prétendument parfait. Et si le transhumanisme propose des conclusions politiques et philosophiques, il n’associe pas, au dessein de l’humanité, l’ensemble des cultures et des civilisations, l’ensemble des savoirs, l’ensemble des humains et des (autres) volontés politiques.

La posture du transhumanisme qui donne tous pouvoirs aux technologies numériques est prompte à produire un eugénisme bien plus féroce que celui des empereurs ou dictateurs de ces trois derniers millénaires. Le transhumanisme ouvre les portes de Gattaca. Ce nouvel eugénisme forge la sélection par la technologie, il est le moyen pour une nouvelle classe d’humains de s’arroger le pouvoir, de diriger le monde et de supplanter Homo Sapiens en lui faisant subir « ce que ce dernier à fait subir à tous les autres animaux » ( « Homo Deus, une brève histoire du futur » – Y. N. Harari – p.424 ).

Malgré la mesure et la bienveillance d’Harari, Laurent Alexandre, sur le ton du millénariste, se lance dans une conjecture sans considérer la question de la nature de l’humanité. Il affirme un monde futur empreint d’intelligences artificielles où le « capitalisme cognitif », troisième du nom après le capitalisme vénitien et le capitalisme industriel, poursuit, sans questionnement, son hégémonie féroce. Pour Alexandre, le capitalisme décomplexé des grandes puissances internationales s’empare des technologies numériques et des biotechnologies au bénéfice exclusif d’une classe qualifiée de supérieure par son intelligence. Pour Alexandre, l’Europe, déjà à la traîne, ne devrait plus tergiverser sur les questions de la morale, elle devrait se mêler à cette compétition transhumaniste et technologique. Alexandre accomplit ce que craint Harari.

Alors le conférencier, en cette tribune Polytechnique, grossit son trait en qualifiant le « camp des inutiles », le camp des gens à l’intelligence limitée voire absente, en « camp des gilets jaunes ».

Laurent Alexandre, chirurgien urologue, est co-fondateur de l’indispensable start-up Doctissimo, une start-up qui surfe sur l’émergence du juteux marché de l’auto-médication.

 

La thèse d’Alexandre rebondit sur l’émergence de l’intelligence artificielle, qui, selon lui, est la seule intelligence capable de gérer la complexité du monde : seule une élite hautement intellectuelle serait capable de gérer, de créer et de faire progresser l’humanité dans un monde farci d’intelligences artificielles.

Le conférencier est autoritaire, l’élite intellectuelle, « c’est vous, étudiants dans cette salle qui managerez ce monde » ( ne lisez pas « mangerez ce monde »). Étudiants de cette grande école Polytechnique, c’est vous qui serez sauvés… « Les inutiles sont des gilets jaunes » avec lesquels « il faudra en finir d’une manière ou d’une autre ».

C’est dit.

Là, il a gagné l’auditoire. 

pour lire l’intégralité de l’article sur Médiapart 

 

pour écouter l’intégralité de la conférence :

 

mise à jour du 23/11/2020

Un nouvel article, beaucoup plus complet et relatif à cette conférence, a été publié le 19 novembre 2020 sous le titre : A-ton le droit de créer Homo Deus ?

Civilisation contemporaine : la lie du réalisme matérialiste …

par Camille Loty Mallebranche

 

Je désigne sous le vocable de réalisme matérialiste, la manière d’introjection opportuniste de tous les principes idéologiques de réussite sociale via la prépondérance matérielle dont opèrent des individus et des groupes dominants dans notre société de clivage et d’étouffement des non opportunistes. C’est le matérialisme froid et morbide qui veut à tout prix maintenir la société telle qu’elle est, afin de profiter de ses horreurs, ses injustices aux dépens d’autrui toujours perçus comme moyen à utiliser… 

Le réalisme est ici un goulot strangulatoire contre les rêves dignes de ceux qui refusent de se salir en intériorisant la weltanschauung abjecte du succès comme fin justifiant tout…

Il faut constater que même au stade étatique, le réalisme matérialiste, le fameux pragmatisme économique des États poussé à l’excès, fait du monde qu’il influence, un espace blême et morbide sans rêve authentiquement humain car le rêve vrai est transcendance et donc par essence, contraire au réalisme utilitaire et ennemi du pragmatisme forcené.

C’est sans doute l’une des causes de l’effondrement outrancier des valeurs, le nœud de la crise axiologique apparemment indénouable qui sévit au monde. C’est que la civilisation a tellement plongé dans les grands fonds abyssaux, ténébreux du réalisme jusqu’à l’absurde, jusqu’à en être repue, surchargée qu’elle en a fini par devenir élément de la crasse sédimentaire dudit réalisme d’où elle n’arrive plus à s’envoler par le rêve.

Boire le calice du réel jusqu’à la lie, tue la vérité ailleurs qu’est le rêve… Les individus ne sont que les dépouilles hagardes, ombres desséchées du réalisme, singeant un sens inéprouvé quand la société ne mobilise que les pulsions et instincts matérialistes.

Les méfaits de la pensée positive

 

La roue des besoins humains

pour traduire nos émotions en termes de besoins sur apprendreaeduquer

 

Sur le site apprendreaeduquer.fr

La théorie de la pensée positive repose sur l‘idée que notre vie est le simple reflet de nos pensées : en les contrôlant, on pourrait avoir tout ce que l’on désire. Nos difficultés viendraient donc du fait que nous pensons négativement. La solution apportée par la pensée positive est donc de contrôler les émotions et pensées négatives, de les supprimer et de ne plus avoir que des pensées positives, afin de diriger notre vie vers la réussite et le bonheur.

Ilios Kotsou propose dans son livre Éloge de la lucidité de déconstruire la théorie de la pensée positive et le mythe de la loi de l’attraction en s’appuyant sur des études de psychologie et de neurosciences.

lios Kotsou cite l’expérience de Daniel Wegner, professeur de psychologie à Harvard, au cours de laquelle il a demandé à des individus de décrire verbalement ce qui leur passait par la tête pendant cinq minutes après qu’on leur ait donné la consigne de ne pas penser à un ours blanc. Ces individus étaient repartis en deux groupes :

  • dans le premier groupe, les individus devaient essayer, tout en continuant de décrire ce qui leur traversait l’esprit, de ne pas penser à un ours blanc.
  • dans le deuxième groupe, la consigne était inversée (on demandait aux individus d’abord de penser à un ours blanc puis de ne plus y penser).

L’étude a montré que les participantes pensaient beaucoup plus à l’ours blanc quand on leur demande de ne pas y penser. Wegner en conclut que la tentative de supprimer une pensée conduit à une intensification de celle-ci : cela s’appelle “l’effet rebond“.

Ilios Kotsou conclut :

Il est difficile de contrôler ses pensées et cela l’est d’autant plus quand une personne ne va pas bien.

Présupposer que nous pouvons choisir librement le contenu de nos pensées présente donc un autre potentiel effet secondaire négatif : la culpabilité.

Par ailleurs, faire de la pensée positive une idéologie risque de nous conduire à un état appelé “fusion cognitive“. Cet état intervient quand nous ne parvenons plus à nous distancer de nos états mentaux et à en devenir esclaves.

De plus, Ilios Kotsou rappelle que nous souhaitons tous avoir un sentiment d’identité positif, stable et sécurisant (théorie de l’identité sociale). Cela nous amène à valoriser et à défendre ce dont cette identité dépend (groupe d’identification, idées, objets matériels symboles d’appartenance…). Cette défense se fait malheureusement souvent au détriment de celles et ceux qui n’en font pas partie ou qui n’adhèrent pas à cette idée.

Ainsi, Ilios Kotsou nous avertit des dangers de ce « nombrilisme » : plus nous nous identifions à quelque chose (ici la loi de l’attraction), plus cette chose nous fige, clôt notre identité à quelques descriptions limitées de nous-même, nous enferme et nous coupe des expériences contradictoires et des apprentissages que nous pourrions en faire. Cela revient à nous accrocher à l’histoire que nous nous racontons sur nous-même, envers et contre tout… faisant le lit de la violence.

La pensée positive ne porte pas de valeur éthique en soi : on peut souhaiter être riche sans pour autant développer un état de compassion (au risque d’écraser les autres), on peut souhaiter être aimé sans pour autant chercher à devenir une personne plus empathique, plus “aimable”…

Le rôle des émotions dites négatives

Il n’y a pas de raison, ni sur le plan sociologique ni sur le plan psychologique, de séparer les émotions positives et négatives. La vie est faite de sentiments mêlés et ambivalents et les émotions sont toutes des messagères au service de la vie.

Il est utile de savoir à quoi servent les émotions et quelle en est la véritable nature.  Les émotions saines durent quelques minutes (rarement plus de 5 minutes) et sont des réactions physiologiques qui servent la vie humaine en attirant l’attention sur des besoins fondamentaux insatisfaits (que les émotions durent plus longtemps, il s’agit d’autre chose que d’émotions primaires : de stress, de sentiments parasites socialement apprises, d’émotions élastiques ou encore de mémoire traumatique).

Chaque émotion est ressentie en lien avec des causes et des besoins différents :

  • la colère :
    • cause => frustration, injustice, impuissance, violation de l’intégrité (psychique ou physique)
    • besoin => écoute, compréhension, décharge de l’énergie, changement, réparation
  • la tristesse :
    • cause => perte, séparation, échec
    • besoin => réconfort, acceptation, expression émotionnelle (ex : pleurer), amour inconditionnel
  • la peur :
    • cause => danger, inconnu, insécurité, menace
    • besoin => protection, aide, compréhension sécurité, réassurance
  • la joie :
    • cause => réussite, émerveillement, rencontre, gratitude;
    • besoin => partage, lien, réjouissance
  • le dégoût :
    • cause => nocivité, irrespect pour l’intégrité physique (dont viol)
    • besoin => sécurité, respect, accueil des émotions, justice
  • la honte :
    • cause => non alignement avec les valeurs, moquerie, jugement
    • besoin => restauration de l’estime de soi et de la valeur personnelle, acceptation, amour inconditionnel.

Les neurosciences nous invitent donc à gagner en intelligence émotionnelle :

  • identifier les émotions (notamment à travers les sensations corporelles qui alertent sur la présence de telle ou telle émotion – voir ici)
  • comprendre les émotions (on a tendance à confondre le déclencheur (ex : une remarque, une critique) et l’émotion elle-même (ex : la colère, la peur, la tristesse). Par ailleurs, les émotions sont comme des visiteuses qui nous alertent sur un besoin non satisfait et repartent quand le besoin est comblé.
  • exprimer les émotions (mettre des mots sur les émotions  permet de les exprimer de manière constructive pour amener à la satisfaction du besoin insatisfait et au retour à l’équilibre. Exprimer ses émotions à la bonne personne, au bon moment, de la bonne manière et à la bonne intensité n’est pas facile !)

Remplacer la négation des émotions douloureuses par l’empathie

Souvent, une personne qui raconte ses soucis à une autre ne demande ni solution ni conseil mais a simplement besoin de compréhension et d’empathie, c’est-à-dire d’une oreille « amie » ou d’une épaule sur laquelle pleurer.

Cultiver des valeurs éthiques !

La pratique combinée de la Communication Non Violente (CNV) et de la pleine conscience peut être un chemin vers une vie guidée par des valeurs éthiques.

La pleine conscience est vivante quand elle est associée à une éthique dans une dynamique de vision, de parole, de pensée, de moyens d’action et d’efforts justes.

La Communication Non Violente (CNV) est une philosophie de vivre qui s’inscrit dans une communication de coeur à coeur, qui met la qualité de la relation au centre. Le processus de la CNV s’appuie sur les quatre étapes OSBD (observation, émotion, besoin, demande).

Ces quatre étapes OSBD sont à considérer comme une langue destinée à nous permettre de nous « rééduquer » plutôt qu’une langue destinée à être parlée, à être exprimée telle qu’elle dans une interaction avec autrui.

Les quatre étapes OSBD sont un outil de déconditionnement qui permet de démêler les jugements des observations, les pensées des émotions, les accusations des besoins et les exigences des demandes. Ces quatre étapes visent à séparer les pensées du reste de notre vécu personnel. Cette langue est donc intérieure et permet d’être au clair avec ce qui est chez nous.

happycratie : le développement personnel est-il l’arnaque du siècle ?

Slate -Jean-Laurent Cassely — 

L’essai «Happycratie» dénonce les techniques inspirées de la psychologie positive et du développement personnel, qui véhiculent une vision du monde moralement discutable.

Le top dix des ventes au 21 août 2018- chez Amazon, incluant les romans à l’eau de rose, les thrillers, les Harry Potter, les recettes de cuisine et les agendas d’organisation familiale à coller sur le frigo.-ressemble à celui du mois dernier, et à vrai dire à celui de l’année dernière: Raphaëlle Giordano et ses conseils d’épanouissement personnel romancés truste la deuxième place, Les quatre accords toltèques du chaman Miguel Ruiz, un classique de la littérature d’aide à soi-même («self-help») prenant son inspiration dans les mythes de ce peuple mésoaméricain, la talonne en troisième. Le gourou du développement personnel, Eckhart Tolle, et son best-seller mondial Le pouvoir du moment présent rode en permance autour du top 10, et ne descend jamais en dessous des cent meilleures ventes.

Ces best-sellers et tant d’autres se rattachent à la grande famille du développement personnel et de la pensée positive, ce que Eva Illouz et Edgar Cabanas, dans un essai à charge qui est paru le 23 août 2018, Happycratie (éd. Premier Parallèle), nomment «l’industrie du bonheur».

Pour les sociologues, la discipline de la psychologie positive, élaborée aux États-Unis dans les années 1990, et ses multiples expressions plus ou moins savantes, sous forme de thérapies, de littérature de «self-help», de coaching, d’applications d’amélioration de soi et de techniques de relaxation diffusent un même récit décliné à l’infini: «Tout un chacun peut réinventer sa vie et atteindre le meilleur de lui-même en adoptant tout bonnement un regard plus positif sur soi et sur le monde environnant».

«Ce qui meut aujourd’hui le consommateur, écrivent les sociologues, ce qui le pousse à consommer toujours plus, c’est moins le désir de s’élever socialement que celui de se gouverner efficacement, c’est-à-dire de réguler sa vie émotionnelle.»

La thèse d’Happycratie est que les marchandises émotionnelles sont effectivement celles dont la philosophie sous-jacente possède le plus d’affinités avec les nouvelles exigences de flexibilité qui caractérisent le monde du travail et la vie en société.

Dans la période post-crise 2008, durant laquelle les inégalités se creusent, les chances de mobilité sociale s’amenuisent, le fonctionnement du marché du travail se durcit, l’appel à faire preuve d’enthousiasme, de positivité et d’autonomie contribue à faire porter sur les individus la responsabilité de tout ce qui dysfonctionne.

«Alors même que les populations n’ignorent en rien cette instabilité et cette précarité générales, les forces structurelles qui façonnent les existences individuelles restent à leurs yeux pour l’essentiel illisibles, incompréhensibles», notent Eva Illouz et Edgar Cabanas.

Une psychologue influente de ce courant de pensée, Sonja Lyubomirsky, nomme la solution des 40%. La moitié de notre niveau de bonheur (50%) dépendrait de notre héritage génétique et 10% découleraient des circonstances extérieures, que nous ne maîtrisons pas plus que notre biologie interne. Resterait donc une énorme marge de 40%, qui ne dépendrait que de l’état d’esprit de l’individu.

Au niveau collectif, «cette rhétorique de la résilience ne promeut-elle pas en vérité le conformisme? Et ne justifie-t-elle pas implicitement les hiérarchies et les idéologies dominantes?», se demandent Eva Illouz et Edgar Cabanas, qui diagnostiquent à raison «l’effondrement général de la dimension sociale au profit de la dimension psychologique».

Les auteurs convoqués dans Happycratie, tels Foucault et sa critique du néolibéralisme, Richard Sennett et son analyse de la culture du capitalisme ou Christopher Lasch et sa critique de la personnalité narcissique dans les années 1980, ont tous vu venir de très loin la montée en puissance d’un nouveau type d’individus, des «“happycondriaques”», anxieusement focalisés sur leur moi et continuellement soucieux de corriger leurs défaillances psychologiques, de se transformer et de s’améliorer».

«Le plaisir et la poursuite du bonheur ne peuvent l’emporter sur la réalité et la recherche du savoir –sur la pensée critique, la réflexion menée sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure».

La barbarie

 

la barbarie sur le site de Michel Henry

Wikipédia : Michel Henry est un philosophe et un romancier français né le  à Haiphong (actuel Viêt Nam) et mort le  à Albi (France). Son œuvre appartient au courant de la phénoménologie française du xxe siècle.

 

Dans son essai La Barbarie (1987), Michel Henry s’interroge sur le lien entre barbarie et science ; celle-ci se fonde en effet sur l’idée d’une vérité universelle et comme telle objective et qui conduit donc à l’élimination des qualités sensibles du monde, à l’élimination de la sensibilité et de la vie.La science n’est pas mauvaise en soi aussi longtemps qu’elle se borne à étudier la nature, mais elle tend à exclure toutes les formes traditionnelles de culture, à savoir l’art, l’éthique et la religion. La science livrée à elle-même conduit à la technique dont les processus aveugles se développent d’eux-mêmes de façon monstrueuse sans référence à la vie.

 

 

Le propos de Michel Henry est de prendre en vue la catastrophe majeure de notre temps, la barbarie, et de mettre en lumière sa cause : on ne saurait y voir un fléchissement accidentel de civilisation comme il y en a tant eu. Il s’agit, montre M.H., d’une dénaturation de la vie tout entière dont l’essence est de faire effort pour se transformer et s’accomplir. Inversion de ce processus, la barbarie résulte de la progression aveugle de la technique, généralement considérée comme positive.

Ce qui ne s’était jamais vu :

Le développement sans précédent des savoirs scientifiques va de pair avec l’effondrement des autres activités et entraîne la ruine de l’homme.

I – Culture et barbarie :

Produit de l’auto-transformation de la vie, la culture est savoir originel, subjectif, de cette vie et diffère du savoir scientifique, objectif, tel que l’a formulé au XVIe siècle Galilée, fondateur de la science moderne : ce second savoir repose sur la mise hors jeu des qualités sensibles du monde et n’en retient que les formes abstraites ; d’autre part, ne s’occupant que de l’extériorité du monde, il ignore les limites de son champ de recherche.

II – La science jugée au critère de l’art

Ce n’est pas le savoir scientifique qui est en cause, mais l’idéologie actuelle qui le tient pour l’unique savoir.

III – La science seule : la technique

Les opérations que la science inspire à la technique reposent exclusivement sur l’auto développement d’un savoir théorique livré à lui-même qui ne sait rien des intérêts supérieurs de l’homme. Pourtant l’essence de la technè est originairement savoir-faire individuel. La mise en œuvre de nos pouvoirs subjectifs est la forme première de la culture. Mais quand ce déploiement de la praxis dépend d’une abstraction, il y a bouleversement ontologique, l’action cesse d’obéir aux prescriptions de la vie. Coupée de sa racine humaine, elle n’existe plus que sur un mode purement matériel…

L’univers technique prolifère à la manière d’un cancer.

IV – La maladie de la vie

Il s’agit essentiellement des sciences humaines dont l’éclosion caractérise la culture moderne. Théoriquement c’est l’homme qu’elles prennent en vue : langage, historicité, socialité etc. Toutefois elles font abstraction de l’Individu transcendantal que nous sommes, mettant hors jeu sa subjectivité, au mépris de leur finalité réelle. Leur traitement de type mathématique appauvrit le fait humain. Devant le suicide, la sexualité, l’angoisse, que valent des statistiques ? Plus on accumule de connaissances positives, plus on ignore ce qu’est l’homme. Et pourtant la vie, écartée à notre époque, n’en subsiste pas moins sous une forme élémentaire, vulgaire, voire dans son auto négation.

VI – Pratiques de la barbarie

Les figures de la barbarie sont là, comportements grossiers, fuite frénétique dans l’extériorité engendrant l’échec à se débarrasser de soi, idéologie scientiste, positiviste qui se substitue à la science, démission de la vie transcendantale, engluement dans la télévision qui est la vérité de la technique, avec sa recherche de la brutalité du fait, l’incohérence de ses images qui se substituent à la vie personnelle, sa censure idéologique qui rassemble les stéréotypes d’une époque.

 

Eloge de la folie de Dieu

            Comme vous le savez à présent (voir les précédents articlesaprès l’expérience d’effusion d’Esprit (ou de nouvelle naissance ?) que vivaient les premiers chrétiens et qu’il me fut donné  d’expérimenter le 23 février 1975, je n’eus de cesse d’interpeller mon Eglise catholique pour qu’elle retrouve ce vécu fondateur et accueille plus particulièrement le message qui la distingue du judaïsme dont elle est issue et qui me fut transmis à cette occasion : « Vous n’êtes plus sous la Loi mais (sous l’amour) sous la grâce » en Rm  6,14 .

                  Cette Parole me fit passer, en un instant, d’une relation de subordination à une « intimité de connivence avec Jésus et m’invita à oser dire un jour comme Saint-Paul en Gal 2,20 :« Je vis,mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi« . Est-ce l’aspiration de chaque chrétien ?

                En effet: « La Loi a servi de pédagogue jusqu’au Christ« (Gal.3,24) mais « maintenant elle nous révèle que nous sommes pécheurs (Rm. 3,20) et « est incapable de nous rendre parfait ( He. 10,1) car « nous ne sommes pas justifié en raison des oeuvres de la Loi »( Gal.2,16) .« Si par la Loi on atteint la justice,c’est donc pour rien que Christ est mort » (Gal.2,21 ). »Si on place notre justice dans la Loi, on a rompu avec Christ « ( Gal 5,4 ) . »On est choisi par grâce, et non en raison des oeuvres« ( Rm 11,6 )…..nous martèle Saint-Paul .

                Ce passage de la loi extérieure coercitive à l’Esprit  intérieur qui nous entraîne était déjà annoncé dans l’Ancien Testament par le prophète Ezéchiel : « Je mettrai en vous mon propre Esprit, Je vous ferai marcher selon mes lois, garder et pratiquer mes coutumes«  dit Dieu en Ez 36,27.

                Certes,cette Loi,que seul l’homme Jésus à entièrement respectée ( « Je ne suis pas venu abroger la Loi, mais l’accomplir« ( Mt 5,17 ) est encore bien utile, non pour nous commander mais pour nous aider à discerner notre degré de vie sous la mouvance de l’Esprit. Ainsi son respect reste pour l’extérieur, voire pour nous-même, un critère de notre « vie dans l’Esprit ».

                « Dieu est amour » (1 Jn 4,8 ) et son amour est premier.« Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est Lui qui nous a aimé (1 Jn 4,10) On n’a pas à vouloir Lui plaire,mais à Le laisser agir en nous et à travers nous. On n’a pas à faire des oeuvres pour Dieu, mais par Dieu .Encore faut-il être habité par l’Esprit-Saint.

                Mais « Le langage de la croix est folie pour ceux qui se perdent« (1 Cor 1,18) nous dit Saint-Paul. L’histoire d’un Dieu qui se fait homme, change l’eau en vin ,ressuscite les morts….et sauve les croyants de la mort en mourant Lui-même sur une croix pour ressusciter trois jours après n’a rien de rationnel ! Esaïe ( vers -740 ) disait déjà : »Si vous ne croyez pas , vous ne comprendrez pas »(Es.7,9) comme si la foi précédait l’intelligence. Ainsi, est-ce pour essayer de ramener à Dieu certains « raisonneurs de ce siècle« (1 Cor 12,20 ) que l’Eglise catholique appuya aussi ses dires sur des chercheurs intellectuels de Dieu, les Pères de l’Eglise, gommant ainsi la folie de la Croix (« La sagesse de ce monde est folie auprès de Dieu« 1 Cor 3,18-19) et contredisant  la bible ?

                Ainsi Saint-Thomas d’Aquin tenta de réconcilier foi et raison en s’appuyant sur la philosophie d’Aristote: »Foi et raison ne peuvent se contredire car elles émanent toutes les deux de Dieu » déclare-t-il .

                 Saint-Augustin d’Hippone, en quête constante de vérité, tente de réaliser la synthèse du christianisme et du platonicisme. Il déclare « qu’il faut comprendre pour croire » mais aussi que « les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature mais avec ce que nous en savons« . C’est aussi un acte de foi,…..mais en la Science !

                Personnellement je dirais volontiers comme Pascal : » Le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas. »  

A l’heure de la physique quantique ,on est sans doute moins choqué par l’irrationnel !

 

LA METAPHORE DU FAUTEUIL LES POUVOIRS MESSAGE DU 11 AVRIL 2018

LA METAPHORE DU FAUTEUIL

LES POUVOIRS

MESSAGE DU MERCREDI 11 AVRIL 2018

 

Nous discutions pouvoirs , pouvoirs psychiques , physiques , supranormaux etc… Et j’évoquais avec mes amis du Ciel ,  la vie de certains êtres humains,  que le Seigneur avait dotés de capacités extraordinaires , afin de nous faire entrevoir , ce que seraient les possibilités futures de l’Homme nouveau .

Il y a si longtemps que je me pose des questions, sur la grâce qui m’a été faite de pouvoir communiquer avec les Anges , par le biais de cette étrange calligraphie, aussi merveilleuse qu’ hermétique , porteuse de messages  à la fois intimistes et universels . Je n’y ai trouvé qu’une réponse mystique. Etait-ce mon destin ? Comme celui de beaucoup d’autres qui ont accepté les offres de Dieu , et se sont inclinés devant son insigne volonté ?                       Les Anges confirment . Mais pourquoi avoir autant attendu ? Je n’étais pas prête , disent-ils , et il était indispensable de me confronter à l’adversité, à toutes les embûches de ce monde qui sont notre lot quotidien .

Je suis née un 8 Décembre , le jour de l’ Immaculée Conception  , et je reste persuadée que la Vierge Marie a toujours été ma protectrice , alors que pendant des années , je n’y avais prêté aucune attention !  Je le regrette amèrement aujourd’hui !  Notre Mère a un tel pouvoir de consolation !

Dans mon enfance , j’ai toujours eu un lien particulier avec les objets qui m’entouraient; je pensais qu’ils avaient une âme . Je leur étais attachée comme l’on s’attache à un animal de compagnie , et cela avait grandement contribué à me forger une réputation de maniaque , peu prêteuse !                    Je comprends tout cela , aujourd’hui ; J’ai eu mes réponses , et je sais aussi,  pourquoi j’aime autant les arbres , les plantes et les fleurs , dont je devine le langage, et qui symbolisent  pour moi ,la  merveilleuse vie qui nous attend au Paradis !

Cette expérience hors du commun qu’il m’a été donnée de vivre ,inscrire sur une page ,la trace matérielle de la présence des Anges  parmi nous, guidée par leur seule volonté de mouvoir ma main , selon leur bon plaisir  et sans aucune intervention de ma part , ce phénomène  ,  comment  l’expliquer ? Comment le faire accepter ou seulement concevoir , par ceux dont la foi est trop faible ,  et surtout par ceux qui tenteraient de lui trouver une interprétation scientifique ?                                                                                                 Ainsi, j’ai demandé à mes Nomades , s’il existait dans notre monde , beaucoup de personnes avec de super pouvoirs et s’il serait possible , pour d’autres , d’en acquérir dans le Futur .

Voici leur réponse . C’est une métaphore un peu surprenante et assez difficile à intégrer !

_  Les Pouvoirs ne sont pas distribués , comme dans un fauteuil roulant , attendant d’ être propulsé dans les airs,  pour se désintégrer et se reconstituer aussitôt .

L : C’ est quoi , cette histoire de fauteuil roulant ?

_ Je veux te dire que rien n’est jamais acquis par magie,  ou par l’opération du Saint Esprit , comme vous dites .                                                                                  Il faut être un grand Saint pour obtenir des pouvoirs ,ou avoir été choisi, par Dieu lui-même . Quant à l’image du fauteuil roulant , tu sais qu’il sert à transporter des personnes souffrantes. Et bien là , il s’agit de l’affection  de votre âme , et ce don céleste ne peut être donné en cadeau , à des personnes dont l’âme est affaiblie.

L : Pourquoi , désintégré dans les airs ?

_ Car tout ce qui vient du Ciel , retourne au Ciel et reprend sa place dans le monde céleste . Même un fauteuil , autant dire un objet inanimé , y a sa place , et cela , tu le sais fort bien .  Je dois reconnaître que cette image pourrait surprendre et peut-être choquer ! Mais nous sommes des Anges , lulu, et nous , rien ne nous choque !

L : Je n’ai pas bien compris l’ image du fauteuil roulant, qui se désintègre dans l’azur , et se reconstitue aussitôt ?

_  Il est le fauteuil qui porte les pouvoirs de l’Âme altérée. Ces pouvoirs ne pourront pas être utilisés, et vont donc se disperser , se désintégrer , tandis que l’objet , lui, va renaître sur terre, dans son intégrité , mais sans les pouvoirs  . Le fauteuil n’est peut-être pas l’image idéale, car il semble que tu ne comprends pas  .Ce n’est pas grave . Il faut que tu y réfléchisses .

L : Donc , les pouvoirs resteraient dispersés dans les airs , car ils ne peuvent pas être utilisés par une âme fragile ?   Mais alors , pourquoi les avoir donnés , dans un premier temps ?

_  Nous ne les donnons pas , justement ! Cela n’est  qu’une métaphore . Les pouvoirs demeurent illusoires pour une âme défaillante et elle reste dans l’erreur . De même que beaucoup de voyants , sur cette Terre , n’en possèdent aucun , en réalité . Tout est supercherie , et les personnes qui ont de véritables pouvoirs , sont très rares . Les voyants et les médiums ordinaires ont quelques visions que nous voulons bien leur envoyer , pour rapprocher les Êtres humains superstitieux ,du Monde céleste , car pour nous , tous les moyens sont bons . Mais ils sont bien peu à connaître l’apparence du Paradis, ou des divers sites du Ciel . Ce ne sont que conjectures et rêves éveillés , mais l’intérêt de la chose , est qu’ ils s’ y intéressent , et pour nous , cela est l’essentiel .

Le fauteuil roulant est une allégorie ,et le symbole ne  s’adresse effectivement qu’aux âmes imparfaites.                                                                        Si nous avons choisi cet exemple , c’ est pour te faire entrevoir la difficulté , pour une âme qui ne serait pas profondément purifiée , d’ obtenir  des capacités supra humaines . Bien sûr qu’ une âme pure peut avoir des pouvoirs , et l’ Histoire est emplie de personnages choisis par Dieu  et dotés de grandes facultés .

L : Mais alors , comment qualifiez-vous l’ âme des voyants et des médiums  dont vous dites que certains sont dans une sorte de rêve éveillé ?

_ Nous pensons que certains sont sans doute sincères , mais leur âme est infirme des pouvoirs , au sens où nous l’entendons . Ce ne sont que faux-semblants et leurres , qui , hélas, nourrissent l’ espoir  des personnes crédules ou désespérées .

L : Ils font ce qu’ils peuvent pour aider !

_  Peut-être , ma lulu , mais la question qui nous occupe  n’est pas de ce niveau-là . Les super pouvoirs sont un don de Dieu , octroyés de façon rarissime , par Notre Seigneur , à des êtres exceptionnels et loin de toute souillure . Padre Pio était de ceux-là , et tu l’ aimes  n’est-ce-pas ? Les grands prophètes ont eu leurs pouvoirs attribués par Dieu , toujours dans le but bien précis , de faire avancer l’ Humanité et de la prévenir des dangers qui la menacent,  mais ce ne sont pas les diseuses de bonne aventure qui feront avancer l’Humanité.

L : Sauf si elles influencent certains dirigeants politiques, qui écoutent leurs conseils et croient en leurs présages , comme ce fut le cas dans l’ Antiquité et encore aujourd’hui .

_ L’ avancée de l’ Humanité dont il est question , est une avancée spirituelle  , et rien d’ autre.

L : Concernant le fauteuil roulant , cette métaphore semble occulter  l’espoir, l’ évolution , et la transformation de l’ Âme , vers l’ Homme nouveau , avec des pouvoirs accrus . Pourquoi l’objet est-il propulsé , disséminé dans les airs , puis reconstitué sans les pouvoirs ? Pourquoi ces derniers ont-ils besoin d’ être portés par l’ objet ?

Dois-je publier cette parabole , je crains de passer pour une déjantée !

_ Déjantée , tu l’es déjà ! Mais il est vrai que c’est fort difficile à assimiler . Il nous semble , cependant , que tu as saisi le sens caché de la métaphore , comme tu avais compris celle de l’ abcès .

L : C était tout de même plus facile ! Qu’est-ce-qui relie l’ objet et les pouvoirs ?

_ Les Pouvoirs sont intrinsèques à l’objet  , et l’ objet ne peut être utilisé , dans ce cas de figure , que par une âme en souffrance  , puisqu’il s’ agit d’ un fauteuil roulant . Mais si le fauteuil appartient à une âme saine et pure , les pouvoirs qu’ il contient, lui seront conférés , au lieu d’ être disséminés dans l’ Azur. Ils affecteront l’âme saine et se constitueront en son essence ,tandis que le fauteuil se reconstituera en objet ordinaire, et reprendra sa place dans le monde où vous vivez .

Et  l’âme innocente utilisera les pouvoirs , sans les disperser . Mais cela est fort rare  , et il y a très peu de cas , dans toute l’ histoire de l’ Humanité .

L : Cet exemple du fauteuil est tout de même un peu bizarre !

_ C’est vrai ! mais c’est original ,  et nous l’avons choisi par rapport à l’imperfection  de l’ âme .

L : N’ importe quel autre objet pouvait être porteur de ces pouvoirs ?

_ Oui , mais nous venons de te dire pourquoi nous avons choisi cette image .

L : Franchement ,je n’ ai pas compris grand-chose ! Faut-il vraiment publier ce message ? J’en doute !

_ Fais ce qu’il te plaira  , mais tu ne dois publier que des choses  parfaitement comprises et assimilées . Sinon , comment les expliquer aux autres ?

Place du magnétisme dans l’offre de soins en médecine générale

(ouvrage que l’on trouve en vente sur le site du GNOMA)

Le Docteur en médecine Denis Piotte a effectué ce travail de recherche qu’il a présenté à la faculté de médecine de Besançon le 1ier  juin 2019. Il est l’aboutissement de rencontres avec 25 magnétiseurs -guérisseurs et 120 médecins de l’Aire urbaine nord Franche-Comté.

Il expose en préambule les motifs d’un tel travail de recherche qui résulte de sa réflexion globale sur la vie et une approche holistique du malade, le constat des possibilités étonnantes d’auto-réparation d’un malade. Il souligne sa prédisposition personnelle avec la pratique de l’activité de sourcier puis celle d’apprenti-magnétiseur. Mais la raison principale résulte selon lui de l’épisode de santé qu’il a rencontré après une période d’ engagements divers et intenses.

interview de Denis Piotte par l’Est Républicain

 

 

Son travail a consisté à sélectionner et retenir 25 magnétiseurs de son secteur ne faisant pas appel à la publicité. Il a proposé un questionnaire type puis rencontré ceux-ci et parallèlement soumis un autre questionnaire type à 120 confrères de sa région.

Le résultat de ce travail  et de ses rencontres avec les magnétiseurs est présenté dans son livre mais dans cet article je voudrais d’abord m’attacher à quelques rappels historiques, bibliographiques  et constats généraux auxquels a abouti le docteur Piotte qui conclut son préambule en espérant que son travail permettra d’éclairer les esprits dans  » un monde qui s’éloigne de plus en plus de l’authentique ».

Je soulignerai d’abord dans l’introduction certaines références à des livres sur le sujet :

Alexandre Grigoriantz  qui a publié entre autre Guérisseurs de l’ombre » : Ce livre présente ainsi une série de témoignages dans lesquels magnétiseurs, coupeurs de feu, personnels hospitaliers, médecins et patients partagent leur expérience, leur éthique, leurs nombreux succès mais surtout les difficultés qu’ils rencontrent encore parfois pour faire rentrer ces soins énergétiques dans le protocole « officiel » de traitement.

Il faut souligner aussi la thèse en médecine du docteur Nicolas Perret en 2007 consultable ici.

Jean Dominique Michel et son livre Chamans, guérisseurs, médiums –cf là

Jean-Dominique MICHEL a suivi une formation classique en anthropologie médicale. Il a travaillé pendant quinze ans en santé mentale et santé publique, enseignant dans divers programmes universitaires et de hautes écoles spécialisées.

Passionné par les processus d’évolution personnelle et de guérison, il s’est formé dans de nombreuses disciplines (psychothérapie émotionnelle, thérapies groupales, psychanalyse, mais aussi ostéopathie énergétique, magnétisme et biogénéalogie). Il a également étudié auprès de différents guérisseurs et chamans, en Occident ainsi que dans des contextes traditionnels. 

Pour Jean Dominique Michel , aucune opposition entre la psychothérapie, le chamanisme, la spiritualité et la médecine scientifique : il est au contraire convaincu de la complémentarité de ces approches, qu’il décrit ici dans la double perspective de l’anthropologue et du thérapeute.

Jean Claude COLLARD , le guérisseur de Chatillon – cf là-

Le directeur de collection aux éditions Guy Trédaniel,  a longuement hésité avant de recommander l’édition d’un livre signé par un guérisseur.

« Journaliste d’investigation, donc à la fois sceptique par nature et par profession, je ne pouvais prendre le risque d’une publication n’atteignant pas le niveau habituel de sérieux auquel ont droit nos lecteurs. J’ai alors décidé de réactiver, pour quelques semaines, mes méthodes indiscrètes de reporter. Et, partant du principe qu’un magnétiseur sans réel talent pouvait tromper ses visiteurs occasionnels pour un temps, mais qu’il est pratiquement impossible d’abuser pendant plusieurs décennies une clientèle de proximité, c’est à une enquête de voisinage que je me suis livré. Sans complaisance, cette enquête m’a stupéfait par la profusion de patients satisfaits depuis plus d’un quart de siècle : des verrues à l’eczéma, des entorses aux piqûres de frelons, de l’arthrose aux épines calcanéennes et autres excroissances osseuses, du nanisme a la stérilité, des abcès dentaires aux rhino-pharyngites, des cystites aux coliques néphrétiques, et jusqu’aux comas interrompus à distance… les témoignages se superposent à un dictionnaire de médecine ! Mais, plus que ces résultats étonnants, ce sont ses méthodes qui ont valu à Jean-Claude Collard une célébrité débordant nos frontières. Elles sont dévoilées dans cet ouvrage. »

Docteur Marianne DencausseMédecine et magnétisme, une nouvelle voie vers le mieux être – cf là

Tout en répondant à ces nombreuses questions, Marianne Dencausse, habitée par le désir de contribuer à la mise en place de cet humanisme médical que réclament aujourd’hui tant de personnes, nous expose sa conception du rôle du magnétisme dans le traitement des patients, tout en analysant les conditions d’application, mais aussi les limites de cette énergie.
Ce faisant, en s’appuyant sur des exemples concrets, elle établit un certain nombre de règles que tout magnétiseur se doit de respecter dans une attention constante à l’autre et une confiance réciproque. Abordant les questions éthiques et métaphysiques qu’implique une telle démarche, l’auteur envisage des perspectives d’ordre spirituel pour la médecine de demain qui, certes, sera technologiquement très performante mais devra également instaurer entre soignants-soignés une relation où l’amour, la compassion et la générosité ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la souffrance et la mort.
En proposant un nouvel art de soigner, Marianne Dencausse propose un nouvel art de vivre.

Le docteur Piotte poursuit son exposé par une rapide histoire du magnétisme en partant  d’Hippocrate (460-356 av JC) qui utilisait déjà le magnétisme. Il  cite Françoise Dolto qui présentait Jésus comme guérisseur, rappelle les barreurs de feu du Moyen-Âge, les rois dont Saint Louis qui guérissaient les écrouelles.

Le rôle spécifique de l’Eglise fait l’objet d’un chapitre particulier. De la fin du Moyen-Âge jusqu’au XVII ème siècle les guérisseuses était satanisées et souvent brûlées ou noyées – cf la chasse aux sorcières. Il faut attendre un décret pontifical de 1657 pour mettre en garde contre les erreurs et abus des procès en sorcellerie puis l’ édit de Louis XIV de 1682 qui mettra fin à ces procès.

Après la consécration du magnétisme animal par Messmer –cf là -l’Eglise réagit, l’apparente à de la magie et donc le suspecte de satanisme – décret  du Saint Office de 1856-

Au cours du XIX ème  siècle sa position évolue et le concept de radiesthésie est dédiabolisé alors que certains prêtres , abbé Bouly, abbé Mermet puis plus tard Jean-Marie Vianney curé d’Ars sont adeptes de ces théories. L’emploi médical du magnétisme est alors toléré. Le Père Maxime dans les « panseurs de secrets  » évoque l’emploi du souffle pour certains leveurs de maux – cf là  extrait FR3 -.  André Julliard dans  » le don du guérisseur : une position religieuse obligée « – lire là -analyse de façon précise la relation entre le Don et la Foi chez les leveurs de maux. Il conclut que la majorité des formules secrètes composées d’éléments empruntés à l’histoire sainte n’implique pas une situation particulière de  croyances et pratiques religieuses.

Pour terminer son exposé sur l’histoire du magnétisme Denis Piotte cite bien sûr le cas d’Yves Rocard ( 1903-1992) directeur du laboratoire de physique à l’Ecole normale supérieure, ancien directeur du CEA  qui a consacré 30 ans de sa vie à expliquer les mystères du magnétisme et de la radiesthésie. cf par exemple un de ses livres : les sourciers

Denis Piotte relève ensuite les travaux scientifiques de Joseph Kirschving   spécialiste du biomagnétisme et du paléo magnétisme qui a mis en évidence un sens magnétique chez l’homme. Il indique que les travaux du biologiste Bernard Grad ont montré que le magnétisme n’est pas dû à la suggestion mais à une interaction bioénergétique entre le praticien et son patient. cf là.

Denis Piotte examine ensuite les rapports du magnétisme ,et des médecines traditionnelles asiatiques – l’énergie chinoise du Qi utilisée par exemple en shia tsu ou le prana des indiens. Il évoque aussi la part du reiki dans les soins énergétiques en soulignant aussi les risques de dérives sectaires dans certaines de ces pratiques   Cette méthode de soins aux origines tibétaines ou hindoues remonterait à plus de 2500 ans et le médecin japonais Mikao Usui l’aurait redécouverte à la fin du  XIX è siècle.

Dans le cadre de son examen des médecines complémentaires alternatives (MCA) cf présentation)  il évoque l’évolution mondiale de la médecine par rapport à ces pratiques, souligne que l’OMS recense 400 médecines complémentaires  alors que l’ordre des médecins en France n’en reconnaît  que quatre. Il souligne le livre de l’ancien chirurgien et thérapeute  Thierry Janssen , la solution intérieure –cf làet rappelle que depuis 1998 le Congrès américain a voté la création de l’organisme des médecines complémentaires alternatives – NCCAM– alors que le Parlement européen a voté l’année précédente une résolution en faveur de la reconnaissance des médecines non conventionnelles.  Il relève des avancées législatives et pratiques dans le même sens  en Grande Bretagne, Espagne, Allemagne ( les Heilpratikers), Novège, Suède, Danemark, Suisse.

Au delà de l’examen de l’histoire du magnétisme, de l’examen de la pensée qui s’y rattache, de la bibliographie, Denis Piotte témoigne de ses rencontres avec les magnétiseurs et il en tire quelques traits communs.

Il observe que toutes et tous ont une forme de foi soit chrétienne  soit cosmique ou foi en des forces de vie. Cette foi est toujours une foi en l’homme avec cette envie d’aider, de mettre leur énergie au service de l’humain : c’est ce que l’on nomme intention chez le guérisseur. Il relève chez tous cette générosité et cette sensation qu’une force les guide, l’impression qu’ils ont une mission. Il note aussi chez chacun un sentiment de force et de sérénité, une fierté à pouvoir soulager et d’être complémentaires de la médecine conventionnelle.

Denis Piotte a constaté que la plupart des guérisseurs utilisent les mains mais le plus souvent sans toucher le patient. Il relève que certains utilisent le souffle, d’autres les pierres précieuses, des bijoux ou des aimants, des pendules voire certains accessoires de type échelle de Lecher –cf là ou de Turin pour mesurer les taux vibratoires.

Certains guérisseurs au nom d’une Foi chrétienne récitent en silence des prières soit universelles soit adressées à des Saints et selon la pathologie du patient ( ex : St Antoine de Padoue pour problèmes dermatologiques)

Ces observations l’ont conduit à une ébauche de classification :

  1. les coupeurs de feu, appelés aussi selon les lieux barreurs, leveurs de maux , panseurs de secrets. Ceux-ci utilisent souvent les prières ( prières du feu). ( je rajoute : cf Téle de Lilou)
  2. Ceux qu’il qualifie de magnétiseurs profanes  qui absorbent l’énergie liée à la pathologie et interviennent par imposition des mains. Ceux-ci décrivent tous une grande fatigue à l’occasion de cette pratique.
  3. Ceux qui sont des passeurs d’énergie, les bio énergéticiens. Ce sont les guérisseurs modernes qui ont pour mission de lever les noeuds d’énergie et de redistribuer le fluide vital retrouvant parfois des fuites d’énergie.

Venons- en à la conclusion :

Seul un quart des médecins ne recommande pas du tout le recours à des guérisseurs. Les médecins plus jeunes sont plus sensibles à ces pratiques.

La première conclusion est en rapport  avec la place croissante des médecines alternatives dans nos offres de soins. Il faudra que les médecins témoignent de plus d’humilité et admettre que le pouvoir médical a ses limites. En travaillant sur ce sujet Denis Piotte a découvert ce concept « corps-esprit » de l’homme dans son environnement et sa pratique médicale en a été changée.

Mais c’est son regard sur la vie qui a surtout été modifié et de citer Audrey Mouge :  » Et si l’extraordinaire nous permettait de voir le monde autrement ? »

Il cite aussi le Dr. Marianne Dencausse : « … la générosité de l’âme est en fait une générosité de l’esprit qui cherche à s’élever vers le Créateur pour donner à celui qui en a besoin une force qui ne peut venir que d’en haut : c’est la générosité la plus noble. C’est la générosité du magnétiseur dans sa quintessence ».

Il espère que son travail pourra contribuer à l’évolution de la médecine vers plus d’empathie et bienveillance c’est à dire  d’Amour.

 

 

 

Ô Hommes de peu de croyances !

septembre 2006 – édition 2016 revue et corrigée

Bruce Harold Lipton (né le 21 octobre 1944 à Mount Kisco, dans l’État de New York ) est un biologiste américain du développement reconnu pour son idée selon laquelle l’expression des gènes peut être influencée (via l’ épigénétique ) par des facteurs environnementaux. Il est l’auteur du livre The Biology of Belief et a été chercheur à la faculté de médecine de l’Université de Stanford .

Sens critique

Cet ouvrage constitue une percée dans le domaine de la nouvelle biologie. Cette synthèse des dernières recherches les plus poussées en biologie cellulaire et en physique quantique est profondément porteuse d’espoir et acclamée comme une découverte majeure prouvant qu’il est possible de changer notre corps en modifiant notre façon de penser. L’auteur, un biologiste cellulaire de grande renommée, décrit les voies moléculaires précises qui en sont responsables. Dans un langage simple, avec des illustrations, un soupçon d’humour et des exemples de tous les jours, il démontre comment la nouvelle science de l’épigénétique vient révolutionner notre compréhension du lien qui existe entre l’esprit et la matière, ainsi que les effets profonds de ce lien sur nos vies personnelles et la vie collective de notre espèce.

EXTRAIT DU LIVRE DU Dr BRUCE LIPTON LA BIOLOGIE DES CROYANCES  sur Médiapart (Ça va sûrement en transformer quelques-un(e)s, c’est cadeau !)

Les recherches alliant physique quantique, ingénierie électrique, chimie et biologie, sont particulièrement pertinentes, car elles pourraient donner naissance à des thérapies entraînant beaucoup moins d’effets secondaires que les médicaments. Or, ces recherches confirmeront ce que « savent » déjà, sans l’avoir réalisé, le scientifique et le non-scientifique : tout organisme, y compris l’humain, communique avec son environnement et le décode en évaluant les champs d’énergie. Comme l’humain dépend étroitement des langages parlé et écrit, il a négligé ses senseurs d’énergie en tant que système de communication. Comme pour toute fonction, le non-usage mène à l’atrophie. Les aborigènes utilisent encore quotidiennement cette fonction hypersensible, et il n’y a pas chez eux d’atrophie sensorielle. Ainsi, ils sont capables de sentir l’eau enfouie profondément dans le sable. Quand aux chamans de l’Amazonie, ils communiquent avec l’énergie des plantes médicinales.

Vous avez déjà eu, à l’occasion, un aperçu de cet ancien mécanisme sensoriel. Par exemple, vous est-il déjà arrivé de marcher dans une rue sombre la nuit et de vous sentir soudainement vidé de toute énergie ? Que pensez-vous avoir ressenti ? Tout simplement une interférence « destructive », comme les cailloux déphasés dans l’eau. Dans le jargon populaire, il s’agit de mauvaises vibrations, d’ondes négatives. Vous est-il déjà arrivé aussi de rencontrer inopinément une personne et d’être, au contraire, énergisé au point d’avoir l’impression de « planer » ? Dans ce cas, vous avez ressenti une interférence constructive, c’est-à-dire de bonnes vibrations ou des ondes positives.

Quand j’ai abandonné l’idée que nous sommes faits de matière inerte, j’ai non seulement compris que la science où je faisais carrière était dépassée, mais aussi que je devais favoriser davantage d’interférences constructives dans ma propre vie. J’avais besoin d’une mise au point quantique dans ma propre vie.

pour lire la suite sur Médiapart

épigénétique (pour partie sur wikipédia) :

On attribue la paternité de l’épigénétique dans son sens moderne au biologiste et embryologiste Conrad Hal Waddington qui la définit en 1942 comme une branche de la biologie étudiant les implications entre les systèmes gènes + environnement et leurs produits donnant naissance au phénotype d’un individu. Cette idée venait combler des lacunes du modèle génétique postulant une équivalence unique entre phénotype et génotype qui ne pouvait expliquer tous les phénomènes liés à la différenciation cellulaire. Il fut alors élaboré une théorie dans laquelle chaque cellule indifférenciée passait par un état critique qui serait responsable de son développement futur non uniquement lié à ses gènes, et pour cette raison qualifié d’épigénétique.

L’étape suivante qui se développe depuis les années 2000 est le travail sur le rôle de facteurs environnementaux sur l’expression génétique, comme en 2007 avec l’exposition au bisphénol A qui perturbe la méthylation de l’ADN de souris. On étudie alors la possibilité de transmission des caractères acquis et le rôle des gamètes pour savoir si elles peuvent conserver certains des marqueurs épigénétiques. Souvent polémique parce que non prévue par la théorie synthétique de l’évolution (bien que son principe ait été suggéré par Lamarck hors de toute connaissance génétique, et que Darwin lui-même laisse ouverte explicitement dans L’Origine des espèces la possibilité chez les chiens pointers d’effets cumulatifs du dressage), mais surtout parce que prises à tort par le grand public pour une réfutation de l’existant plutôt qu’un complément, ces études accordent volontiers à l’épigénétique un rôle davantage que marginal pour expliquer quelques mécanismes d’adaptation et d’évolution des formes vivantes.

 

Les caractères épigénétiques ne s’opposent pas aux théories génétiques associées à la sélection naturelle, mais les complètent. Ainsi, l’hérédité épigénétique « présente une plus grande sensibilité à l’environnement et une stabilité inférieure à celle des modifications de la séquence de l’ADN ».

Selon Jean-Claude Ameisen qui vulgarise le sujet, les expérimentations scientifiques dans le domaine se sont multipliées dans les années 2000 et 2010. Par exemple sur la transmission de caractères provoqués par le contexte, comme la présence d’une odeur ou un vécu traumatique. Chez la souris par exemple, un trauma précoce semble avoir des répercussions comportementales et métaboliques sur les générations suivantes, y compris si les descendants n’ont jamais été mis en contact avec les parents (fécondation in vitro et « mère porteuse »). Globalement l’étude de ce qui est transmis par les cellules séminales paternelles est utilisée afin d’isoler des caractères exclusivement innés.

On a récemment montré (2017) chez le rat de laboratoire que l’exposition d’une mère à de l’atrazine (désherbant) au moment de la formation des gonades de ses embryons faisait que cette molécule (ou le stress induit in utero par cette molécule) pouvait reprogrammer durablement des cellules souches gonadique et être source de problèmes épigénétiques dans les générations suivantes (susceptibilité aux maladies induites par l’atrazine, chez les mâles et les femelles). 
De même une chimiothérapie subie par un adolescent semble induire des effets épigénétiques (transmis donc à la descendance) via une modification qualitative du sperme (anomalies de l’ADN). C’est la 1ère démonstration du fait qu’une exposition chimique précoce peut reprogrammer durablement l’épigénome des cellules souches spermatogènes. Les épimutations de la lignée germinale (cellules du sperme) identifiées suggèrent que la chimiothérapie peut changer l’hérédité épigénétique à la génération suivante.

 

 

 

Première photo de photons intriqués

 

RESEARCH ARTICLEPHYSICS
Imaging Bell-type nonlocal behavior

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Science Advances  12 Jul 2019:
Vol. 5, no. 7, eaaw2563
DOI: 10.1126/sciadv.aaw2563
Des chercheurs de l’université de Glasgow sont parvenus à photographier pour la première fois l’intrication quantique entre deux particules, un phénomène physique si étrange qu’Albert Einstein l’avait baptisé « action effrayante à distance ». Explications.

« L’ACTION EFFRAYANTE À DISTANCE »

Également appelé intrication quantique, ce phénomène décrit une situation où les particules peuvent rester reliées entre elles de telle sorte que les propriétés physiques de l’une affectent l’autre, quelle que soit la distance les séparant. Détestant cette idée violant les descriptions classiques du monde, Einstein avait trouvé un moyen de faire coexister cette intrication avec la physique classique, en évoquant une variable inconnue, ou « cachée », agissant comme un messager entre les deux particules intriquées, et maintenant leur sort lié.

Le physicien John Bell avait mis au point un test réfutant l’existence de ces variables cachées dans les années 1960, mais il se trouve que des chercheurs de l’université de Glasgow sont récemment parvenus à capturer le premier cliché de cette fameuse intrication quantique.

Grâce à un système sophistiqué de lasers et de cristaux, les scientifiques écossais ont capturé la toute première photo d’intrication quantique, violant l’une des « inégalités de Bell ». Comme l’a expliqué Miles Padgett, auteur principal de cette recherche publiée dans la revue Science Advances : « Il s’agit d’une preuve cruciale de l’intrication quantique. Bien que les gens utilisent cette dernière et les inégalités de Bell dans des applications comme l’informatique et la cryptographie, il s’agit du premier cliché permettant de confirmer ce phénomène physique. »

Pour ce faire, Padgett et son équipe ont dû entremêler des photons, ou particules de lumière selon une méthode éprouvée : en frappant un cristal avec un laser ultraviolet, certains des photons du laser se sont séparés en deux, et « grâce à la conservation de l’énergie et de l’élan » chacune des paires de photons résultants étaient intriquées. Ces dernières se révélaient par ailleurs corrélées, ou synchronisées, beaucoup plus fréquemment que ce à quoi on pourrait s’attendre si une variable cachée était impliquée. Le cliché a été pris à l’aide d’un appareil photo spécial capable de détecter les photons.

Selon les chercheurs, cette expérience « montre que les effets quantiques modifient les types d’images pouvant être capturées ».

cf la page sur la physique quantique 

Il faut décoloniser les sciences

sur Sciences critiques par Gary Libot 

Professeur émérite d’Economie Politique à l’Université Paris-Sud, Serge Latouche développe, depuis les années 1960, une critique radicale du développement et de la croissance économique. Selon lui, la science, devenue technoscience au sortir de la Seconde Guerre mondiale, avec l’alliance − inédite dans l’Histoire − des scientifiques et des techniciens, a joué, et joue plus que jamais de nos jours, un rôle moteur dans l’expansion du capitalisme thermo-industriel. « Le Mal », selon cet « objecteur de croissance », qui en appelle à la « dissidence  » face à un système « insoutenable » menant tout droit au « suicide de l’espèce humaine ».

Serge Latouche — Comme toujours lorsque nous cherchons des origines, c’est un peu arbitraire. Le mot « développement » appartient à la biologie évolutionniste, tout comme le mot « croissance ». On peut trouver, depuis très longtemps, dans des textes allemands, le mot « entwicklung », qui traduit « développement ». Mais, en anglais et en français, l’utilisation du mot « développement » − dans son sens économique − est venue bien après, autour de la Seconde Guerre mondiale. Si le fameux discours d’Harry Truman, le 20 janvier 1949, est pris comme date symbolique de la naissance de la notion de « développement », c’est parce qu’il envoie un signal fort. Pour la première fois, Truman, président des Etats-Unis, va parler de développement et de sous-développement économique.

Auparavant, le monde était divisé en cinq continents, avec des centaines de pays et des coutumes très variées. Il y avait, bien sûr, les « sauvages » et les « barbares » d’un côté et les « civilisés » de l’autre. Mais ces catégories demeuraient assez floues.

ON PENSE L’ÉCONOMIE COMME UN ORGANISME, CE QUI EST UNE IMPOSTURE, PUISQUE L’ÉCONOMIE NE PEUT ÊTRE QU’UNE PARTIE ET NON LE TOUT.

Les Américains ont gagné la guerre parce qu’ils étaient les plus développés techniquement. Pour que les autres peuples se développent, l’idée qu’il suffit de leur transférer les moyens techniques s’impose alors. C’est le début de l’assistance technique lancée par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) vers les pays dits « en voie de développement », qui permet en même temps aux États-Unis de s’emparer des marchés des ex-empires coloniaux.

Le développement dont parle Truman est donc la transposition, dans le domaine de l’économie, de concepts nés dans la biologie. Chez Charles Darwin, la croissance, c’est la transformation quantitative des organismes ; et le développement, c’est la transformation qualitative. Par conséquent, on pense l’économie comme un organisme, ce qui est une imposture, puisque l’économie ne peut être qu’une partie et non le tout.

Quel rôle joue la science dans le développement économique ?

C’est la pièce-maîtresse. Mais il faut tout de même noter que les premières techniques de la révolution thermo-industrielle ne viennent pas de scientifiques, mais d’artisans. Que ce soit James Watt pour la machine à vapeur ou John Kay pour le perfectionnement de la machine à tisser, tous deux ne sont pas des scientifiques mais des bricoleurs, des bricoleurs de génie certes, mais des bricoleurs !

C’est à partir de l’époque où cette notion de « développement économique » émerge − c’est-à-dire au cours de la seconde moitié des années 1940 − que l’on commence à parler des « technosciences ».

Quand Albert Einstein met au point sa théorie de la relativité, c’est un scientifique. Ce n’est pas un technicien.

Avec le Projet Manhattan ( cf l’article déjà publié sur le projet Manhattan)− projet technoscientifique par excellence −, des techniciens vont travailler avec des scientifiques. Les techniciens se font scientifiques et les scientifiques, techniciens. À partir de cette époque, il va y avoir l’apport de procédés techniques et de moyens colossaux dans la recherche scientifique. Aujourd’hui, si l’on regarde aux États-Unis, le moindre laboratoire de recherche a du matériel qui vaut plusieurs millions de dollars. Ce sont les technosciences, plus que la science, qui vont endosser un rôle essentiel dans le développement.

Je crois qu’il faut décoloniser les sciences. La science occidentale – on la fait remonter à Galilée – part du principe que la nature serait more geometrico, qu’elle obéirait à la raison mathématique. Or, si les mathématiques sont effectivement une science abstraite − une formidable construction par ailleurs −, en revanche, la nature n’obéit pas à cette réalité mathématique.

C’est pour ça que les économistes se sont plantés. Ils ont construit leur discipline sur les bases de la mécanique rationnelle d’Isaac Newton alors que la vie économique se déroule dans un monde qui obéit aux lois de la thermodynamique, et en particulier à la loi de l’entropie. Il y a dans la nature une irréversibilité qu’il n’y a pas dans les mathématiques sur lesquelles l’économie classique s’est fondée.

Et alors, la science qui pense qu’il n’y a pas de limite aux possibilités de l’homme de tout faire, de tout résoudre, c’est ce qu’on appelle « la science prométhéenne », qui pense l’homme comme un démiurge. Cette science-là, il faut la réviser. Toutes les autres conceptions de la science avaient, bien sûr, un idéal de la connaissance, de la curiosité scientifique, mais elles n’étaient pas dévorées par la volonté de puissance, si caractéristique de notre conception.

Nous débouchons sur une situation où, aujourd’hui, si nous prenons l’exemple du secteur de la santé, il y a très peu de recherches sur les perturbateurs endocriniens, par exemple, car ce sujet n’intéresse pas les laboratoires pharmaceutiques. Les crédits vont plutôt à la recherche sur la génétique. Idem pour l’agriculture. Il n’y a presque aucun crédit de recherche sur l’agro-écologie et la vie des sols, au profit de recherches sur les engrais et les pesticides.  L’un des problèmes fondamentaux, c’est que la science s’est petit-à-petit vendue au Marché et au Capital.

À l’origine, le développement est une affaire d’État. Le Marché n’a pas les instruments pour s’en saisir. Le développement, c’est une forme de guerre. Pour Ivan Illich, c’est la guerre aux pauvres. Même certains économistes assez orthodoxes, comme Jacques Austruy – auteur du Scandale du développement. Vingt-cinq ans après (Payot, 1987) − explique que les sociétés qui ont été « émancipées » après la Seconde Guerre mondiale n’avaient aucune aspiration au développement. Elles avaient des aspirations concrètes contre la famine, des aspirations à vivre mieux, mais en aucun cas des aspirations au développement.

La première chose pour atteindre le développement, c’est de créer des besoins. Et pour les créer, il faut rendre insatisfaits les gens de ce qu’ils ont. En ce sens, le développement, c’est la guerre au vernaculaire. C’est-à-dire la guerre à la façon dont les gens s’en sortaient par eux-mêmes, de façon autonome, pour qu’ils deviennent dépendants du Marché. Mais, pour qu’ils puissent acheter des produits, il leur faut en retour avoir quelque chose à vendre : c’est leur force de travail.

Dès l’origine, il n’y a que l’État qui peut détruire les anciennes conditions d’existence pour en imposer de nouvelles. C’est notamment ce que fera Jean-Baptiste Colbert en imposant la création de manufactures dans lesquelles les gens travailleront comme des esclaves. Quand Lénine puis Joseph Staline ont voulu développer la Russie, cela s’est fait avec des moyens d’une grande brutalité pour casser le vernaculaire et obliger les gens à se soumettre à la discipline capitaliste. Le développement, c’est le développement du capitalisme. Mais il ne se produit pas spontanément par le Marché, qui peut co-exister avec une société traditionnelle sans problème. Le Marché existait en Afrique depuis des millénaires − Hérodote en parlait déjà –, mais ça n’a pas créé le développement. Le développement est une entreprise de recherche de puissance, avant tout à des fins militaires, qui ne peut se faire que par l’appui de l’État.

 

Fort heureusement, cette opération ne peut jamais totalement réussir. Dans un État totalitaire soft, comme celui dans lequel nous sommes − totalitarisme qui passe par le contrôle médiatique, différent, bien sûr, du totalitarisme soviétique ou nazi −, il y a toujours des dissidences. C’est là une deuxième contradiction du développement mais, nous le voyons bien, elle n’est pas suffisante. À l’heure actuelle, les limites environnementales et le défi écologique apparaissent comme la contradiction pour remettre en question et détruire les fondements insoutenables de notre système.

 Nous avons une expérience très intéressante, qui existe depuis le 1er janvier 1994, quand les néo-zapatistes sont arrivés à San Cristóbal de Las Casas, au Chiapas, et ont commencé à libérer les cinq zones que l’on appelle les « Caracoles » – cf les caracoles. Une expérience qui perdure aujourd’hui encore − et qui est bien documentée par Jérôme Baschet. Nous avons vu aussi les deux révolutions équatorienne et bolivienne sur le credo du « buen vivir » – cf article -, qui montrent la capacité de résurgence, de résilience, des aborigènes, qui n’ont pas complètement disparus. cf article sur la transition vers le Buen Vivir.

Ça n’est pas un hasard si ce mouvement a pris corps au Mexique car, à San Cristóbal, il y a l’Université de la Terre-Ivan Illich -cf là- . Et l’on sait que, de manière indirecte, le sous-commandant Marcos fut un élève d’Illich.

En Occident, on observe une dissidence chez ceux qui se battent contre les « grands projets inutiles et imposés » − l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la ligne à grande vitesse Lyon-Turin dans le val de Suse, etc…−, comme chez les apiculteurs qui se battent contre les néonicotinoïdes, ou chez ceux qui luttent contre la destruction de l’État social. Les combats revêtent de nombreuses formes. Les luttes ne manquent pas, et elles doivent arriver de tous les côtés.

 

 

 

 

 

 

 

L’APPARENCE DES ÂMES AU CIEL MESSAGE DU LUNDI 1er OCTOBRE 2018

L’ APPARENCE  DES ÂMES AU CIEL

 

MESSAGE DU LUNDI  1 er OCTOBRE  2018

 

L : Qui est là ?

_  Mom

L : Bonjour mon amie ! Ne trouves-tu pas que le travail accompli , ne se ressent pas du tout , dans le livre ?   On dirait un livre un peu enfantin !

_  Il est enfantin , car c’est le livre de l’innocence et de l’amour . Nous t’aimons , et c’est tout ce qui compte . Nous avons fait cet ouvrage ensemble et comme le disait très justement ta cousine , les dessins et la calligraphie , ne pourront sans doute pas être compris par tout le monde , sauf que n’importe qui ,  pourra comprendre que c’est un livre plein d’amour .

Rassurée par les propos de Mom ,  je décide alors de lui poser quelques questions ,sur un sujet qui me paraît intéressant.

L : J’aimerais que tu me parles de l’apparence des âmes,  au ciel ?

_  Changement  miraculeux !

L : Changement miraculeux ?

_ Oui , ma lulu . Elles paraissent plus jeunes , et surtout , au mieux de leur forme , car elles sont auréolées par la lumière de Dieu .Elles sont semblables à leur dernière apparence sur terre , mais comme des personnes en pleine santé , et rayonnantes de bonheur .

L : Et pour les bébés ?

_  Ils sont transformés , ou plutôt , ils retournent à leur condition première d’angelots, comme tu as pu les voir, sur les dessins. Ils sont radieux et enjoués , et ils font notre bonheur .

L : Qui écrit , en ce moment ?

_  C’est  Miris.

L : Je reconnais  toujours ton écriture , Miris !  Merci  d’être là , mon amie ! Dis-moi , en ce qui concerne les âmes négatives qui se retrouvent au Purgatoire , sont-elles aussi auréolées de la lumière divine ?

_ Non , elles sont , au contraire, illuminées par une aura plus grisâtre.    Mais cela va disparaître , au fur et à mesure de leur guérison .                        Elles retrouvent , peu à peu , une lumière plus brillante , et cela leur permet de reprendre confiance , et de s’amender plus rapidement . N’ oublie pas que le pardon et la compassion sont toujours présents, au ciel ,  même pour les âmes les plus grises . Quant à celles qui ont commis des crimes abominables , ou qui sont les adeptes du Perverti , la leçon est beaucoup plus sévère ,et commence par le ressenti inversé de la victime , qui rejaillit sur l’ âme ,  et lui fait éprouver , à son tour , la souffrance infligée .

L : C’est la première fois que vous me faites part de tous ces détails !

_ Oui , car à présent , il y a bien d’ autres choses  que tu vas apprendre à connaître.

L : Je me demande si cela me satisfait !

_ Tu es la tutrice , et c’est ton devoir .

L : Est-ce vraiment vous , qui écrivez ?  Cela va si vite !

_  C’est bien nous .Tu dois savoir que tout s’accélère , et que les Humains et le Pape , doivent être au courant de notre présence parmi vous, pour pouvoir retrouver confiance et foi , en leur Créateur .

L : Mais pourquoi , au début de nos rencontres , il y a vingt-cinq ans  , les messages étaient-ils si hermétiques ? Et pourquoi parliez-vous à la troisième personne, par syllabes tronquées , et par préceptes ?

_ Car tu ne pouvais pas encore maîtriser , une communication par télépathie , comme aujourd’hui , et personne n’ aurait crû à une écriture angélique , et c’est pourquoi , le premier livre et les premiers messages , sont si précieux !

L : Je comprends, anges très saints . Tout a été pensé , organisé , au ciel , pour une évolution graduelle de ma part . Et il est vrai que les premiers dessins sont fabuleux ! Les lecteurs vont-ils les comprendre ?

_  Les comprendre , non ! Les admirer , oui !

Rappelle-toi la réaction de tes amis , dès que tu as publié les premiers , avec tant d’appréhension ! Ce fut magique et bouleversant , et nous en avons retrouvé notre foi en l’ Être humain !

L : Je leur dois une fière chandelle !

_ Oh oui , lulu .Des gens exceptionnels de gentillesse et d’ ouverture              d’ esprit , avec un cœur énorme , que nous n’ oublierons jamais !

L : Et pourtant , ils ont tous eu leur lot de chagrins , sur cette terre !

_ Ces douleurs et cette peine seront sublimés, et portés au crédit de leur mémoire spirituelle , et leur âme en sera honorée et récompensée à tout jamais , dans le giron de Dieu . Qu’ils soient tous bénis !

 » Là où est l’argent »

Regards croisés et dénonciations d’un monde pourri dans la finance des paradis fiscaux  

 

paru le 10/04/2019

Maxime Renahy, 40 ans, administrateur de fonds à Jersey et au Luxembourg de 2007 à 2012, a travaillé durant cette période pour la DGSE en tant qu’agent secret, dans le milieu de la finance offshore. Depuis 2013, il aide les avocats, les salariés et les entreprises dans leur défense devant les tribunaux.

Quand Maxime Renahy, administrateur de fonds à Jersey, réalise que ses informations peuvent intéresser la France, il se propose comme espion – bénévole – à la DGSE. L’employé modèle mesure alors les inquiétudes de l’État français dans de nombreux domaines : banques, monnaie, multinationales, pays amis, etc.
Là où est l’argent dévoile une ingénierie financière organisée telles des poupées russes pour échapper au fisc. L’ex-espion éclaire un monde dévoyé qui délocalise et s’enrichit au mépris de l’humain.
Après avoir jeté le masque, Maxime Renahy offre son expertise aux victimes de ce système écrasant et nous alerte sur l’impunité financière qui déstabilise nos sociétés.
Là où est l’argent raconte le surprenant parcours de Maxime Renahy, un homme soucieux de patriotisme, de résistance et d’intérêt général.
Préface d’Eva Joly.

 

lire la préface d’Eva Joly

écouter et voir  l’interview de Maxime Renahy par Denis Robert – pour le Média -20/05/2019

la presse en parle :

le Télégramme -29-06/19

Politis

 

parution 23/01/2015

Les 4 tomes de l’Affaires des affaires réunis en intégrale : (re)découvrez le combat acharné de Denis Robert dans les bas-fonds des paradis fiscaux. Pendant 10 ans et d’innombrables procès, Denis Robert a été poursuivi par Clearstream jusqu’à ce que le 3 février 2011, la cour de cassation annule les condamnations précédentes et juge l’enquête du journaliste sérieuse et documentée. C’est ce combat, dans les bas-fonds des paradis fiscaux, qui est raconté. Formidable thriller véridique, à l’origine du film de Vincent Garenq avec Gilles Lelouch et Charles Berling. Le passionnant thriller qui explore les bas-fonds des paradis fiscaux, signé Laurent Astier et Yan Lindingre, à découvrir dans une intégrale complète.

 

 

parution 27/09/2018

 

Les dessous scandaleux de la crise financière : décryptage et révélations

Avec cette enquête minutieuse sur deux champions du capitalisme financier, Catherine Le Gall et Denis Robert pensent tenir des spécimens exemplaires de milliardaires. Albert Frère et Paul Desmarais ont des profils semblables et ont hérité d’entreprises familiales qui ne valaient pas un clou, mais en bons libéraux, investissant dans les meilleurs juristes, associés aux plus grosses banques d’affaires, travaillant autant en France qu’en Afrique ou en Amérique du sud, ils ont bâti leur immense fortune en partie sur le dos des États. Il devait y avoir un secret de fabrication pour s’enrichir autant et aussi vite…
Nos deux journalistes pensaient que s’ils parvenaient à décrypter le jeu de ces prédateurs, ils pourraient aider la communauté des hommes à s’en défendre.
C’est le challenge réussi de ce récit haletant comme un thriller, et pourtant bien réel..

Existe-t-il une écologie de droite ?

JiHo pour Marianne

L’écologie scientifique  est une science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu en tenant compte de leurs interactions. Cet ensemble, qui contient les êtres vivants, leur milieu de vie et les relations qu’ils entretiennent, forme un écosystème. L’écologie fait partie intégrante de la discipline plus vaste qu’est la science de l’environnement (ou science environnementale).

Le terme écologie est construit sur le grec οἶκος / oikos (« maison, habitat ») et λόγος / lógos (« discours ») : c’est la science de l’habitat. Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand darwiniste.

L’écologie politique est de plus en plus présente dans le discours politique et dans les média en général. Pourtant, ce sont bien les préoccupations définies par la science qui sont à la base de l’invention de l’écologie politique. De nombreux écologues rejoignent le militantisme écologique.( source Wikipédia)

Existe-t-il une écologie de droite ?

C’est l’objet d’un article signé Pauline Porro dans Marianne n°1164

Le 18 mars 2019 sur France Culture l’économiste Hervé Juvin nouveau député élu au parlement européen sur la liste du Rassemblement National affirmait : « l‘écologie doit prendre le pas sur l’économie « .

L’essayiste Hervé Juvin auteur d’une quinzaine de livres mais aussi ancien associé et fondateur d’Eurogroup Consulting est un chantre du localisme qu’il applique aussi aux populations : priorité au local avant le global.

Il est l’auteur en 2013 de : la grande séparation : pour une écologie des civilisations 

puis en 2018 de : France, le moment politique manifeste écologique et politique 

L’écologie a une dimension conservatrice selon l’auteure de cet article. Et de citer les penseurs de l’écologie que sont Jacques Ellul et Bernard Charbonneau, personnalistes technocritiques même si Pauline Porro relève à contrario que des figures marquées à gauche comme le géographe anarchiste Elisée Reclus ont été à la pointe du combat écologiste.

Le sociologue Yann Raison du Cleuzio affirme : « il y a toutes les ressources dans l’histoire des droites pour que l’écologie s’y acclimate « . Une partie de la droite antirévolutionnaire s’est structurée autour du rejet de l’idée de progrès héritée des Lumières.

Le philosophe  Serge Audier  dans la société ecologique et ses ennemis paru en 2017 pointe la responsabilité de la gauche dans la crise écologique actuelle. Il observe que nombre de critiques pré-écologistes du XIX e sont héritières de la rupture romantique qui réhabilite le sentiment face à la raison. Des penseurs de l’écologie comme Georges Bernanos avec son essai la France contre les robots (1947) sont un caillou dans la chaussure écologique. Outre atlantique, cette vision romantique accouchera du mouvement wilderness à l’origine des parcs nationaux aux Etats-Unis dont le premier Yellewstone en 1872-cf le Wilderness Act de 1964 aux Etats-Unis.

Serge Latouche précise qu’il y a toujours eu une pensée antilibérale de droite , un anti-utilitarisme dans le romantisme en particulier et cela a été  d’autant plus fort que la gauche était à l’origine libérale et capitaliste. Pour le philosophe Jean-Claude Michéa droite et gauche ont partagé l’idéologie de l’illimité.

A l’inverse, les présupposés écologistes reposeraient sur une vision du monde fondamentalement anti-moderne. C’est la thèse que défend l’historien Stéphane François dans l’écologie politique. Une vision du monde réactionnaire qui divise l »écologie entre une branche progressiste acquise à la philosophie des Lumières et une seconde visant un retour du règne de la nature ouvrant la voie à un discours différentialiste et inégalitaire.

Une autre conception de la nature est celle de la ruralité présente dans le roman de droite : la destruction des campagnes par le capitalisme et la révolution industrielle relève Yann Raison du Cleuzio. Dans Eléments Hervé Juvin développe sa théorie de « l’écologie des civilisations ».

Le philosophe Frédéric Dufoing auteur de l’écologie radicale (2012) – cf là : il y a une longue tradition critique à l’égard du christianisme, un fonds de défense des cultures locales, de l’enracinement bioculturel et des arguments concernant la surpopulation. Est en cause une vision anthropocentriste chrétienne plaçant l’homme au coeur de la création et l’érigeant en « maître » de la nature. D’où un tropisme pour les cultures païennes.

L’intellectuel de la Nouvelle Droite Alain de Benoist défend la décroissance : Décroissance ou toujours plus ? Penser l’écologie jusqu’au bout 

On peut affirmer à l’instar de Cornelius Castoriadis en 1986 qu’il y a longtemps que le clivage gauche-droite ne correspond plus ni aux grands problèmes de notre temps ni à des choix politiques opposés. Aux dires de nombreux écologistes les vrais clivages seraient ailleurs :

productivistes vs antiproductivistes

biocentrés vs anthropocentrés

terriens vs destructeurs

croissants vs décroissants

Le fondateur et rédacteur en chef de la Décroissance , Vincent Cheynet notait dans son essai Décroissance ou décadence « que cet horizon s’oppose à la fois à la gauche dans son refus de l’idéologie progressiste et à la droite par son anticapitalisme. »

Quant à l’écologie intégrale développée en terres chrétiennes par le journaliste Falk Van Gaver elle a pour but « d’unir l’écologie humaine et environnementale dans une écologie totale intégrant toute la vie humaine comme non humaine. « 

Depuis que le pape a consacré en 2015 son encyclique Laudato Si à l’écologie intégrale la revue Limite en a fait son credo et Delphine Batho s’en revendique dans une version laïque à la tête de Génération écologie. Néanmoins, le terme écologie intégrale lui aussi divise et le philosophe Dominique Bourg qui s’en réclamait aux dernières élections européennes avec Delphine Batho et Antoine Waechter à la tête de la liste Urgence Ecologie  refusera de participer en août à l’Université d’été sur l’écologie intégrale  considérant que le terme est désormais piégée- cf là.

Gaultier Bès, professeur de lettres est une des figures de l’écologie intégrale. Il déplore qu’elle soit associée aux droites dures par la gauche libérale du fait de ses positions sur les sujets dits sociétaux « alors que nous essayons de montrer que du transhumanisme à la manipulation des embryons il y a la même volonté de toute-puissance démiurgique qu’envers la biosphère. »

 

 

 

 

Ayahuasca, chacruna et … business

Investigations & Enquêtes

Guidés par des Chamanes, guérisseurs indiens, ils vont aller boire une décoction amère, l’Ayahuasca, un psychotrope qui les emmènera en transe, à l’intérieur des méandres de leur âme. Chaque année, ils sont des centaines de Français à partir au Pérou pour un voyage d’un genre différent. Un voyage à l’intérieur d’eux-mêmes, en quête d’aventures nouvelles et de sensations fortes ou à la recherche de réponses à leurs interrogations personnelles. Autrefois réservée aux routards, drogués et allumés en tous genres, cette expérience initiatique est devenue aujourd’hui un objet de curiosité à portée de tous les touristes, et des centres de vacances se sont créés pour les accueillir. Enquête au Pérou avec un groupe de ces « touristes psychotropiques » sur cette nouvelle tendance du tourisme extrême.

 

 

L’ANGE RINALDI LE PRINCE ITALIEN messages des 27 et 29 Mai 2019

Rencontre des 27 ET 30 MAI 2019

Voici un texte qui est le message intégral de ma rencontre avec l’Ange Rinaldi    un prince italien du XIIIème siècle . Rinaldi est un Veilleur de Nuit . Je l’ai compris après avoir eu le message dans son intégralité . Les veilleurs de nuit sont des anges , qui ont demandé à venir sur terre , afin d’accomplir une mission bien spécifique ,  qui les met au plus près des Humains . Cette rencontre avec Rinaldi  m’ a permis de revisiter une époque ,  et de faire des recherches très intéressantes sur l’histoire de l’Italie de la fin du Moyen Âge .

L’ANGE RINALDI

LE PRINCE ITALIEN

Rencontre des 27 ET 30 MAI 2019

Le Dimanche 26 Mai , se dessine sur la page , un ange magnifique , auréolé de perles , et dont le voile , comme à l’accoutumée , dissimule toutes sortes d’animaux célestes , mêlés à des chapelets d’angelots , qui donnent l’impression de chanter.

L : Ange Rinaldi ?

_ Oui lulu . Je suis un ange doré qui tient dans ses mains les secrets du Ciel et les garde précieusement pour les temps à venir, où ils seront divulgués à l’Homme Nouveau .

L : Je suis très honorée de te connaitre , ange très saint. Es-tu le serviteur de Dieu de Jésus et de notre sainte Mère Marie ?

_ Je suis leur humble serviteur depuis la nuit des Temps , et jusqu’à la fin des Temps .Je les aime et je les adore , tout au long des jours et des nuits , dans votre temps terrestre . Je suis leur enfant chéri , et je suis béni parmi les anges du Seigneur , pour les siècles des siècles.

L : Cher ange , peux-tu me dire ce que représentent ces chaines d’angelots, dans ta coiffe ?

_ Ce sont des chœurs angéliques , et on les voit chanter à tue-tête .

L : Comment trouves-tu ton portrait ?

_ Magnifique ! Et très beau en noir et blanc .

L : Pourquoi les dessins sont-ils formés de perles ?

_ Le portrait est très réussi , mais tu n’a pas bien compris le sens des dessins . Effectivement , il y a énormément de personnages ,imbriqués les uns dans les autres , et surtout des animaux . Mais leur contour a été fait de perles , pour être plus précieux . Ces perles entourent le choeur des anges, et la préciosité des perles , s’accorde avec le chant mélodieux des chœurs angéliques .

L : Dis-moi , Rinaldi , comment un ange de ton rang , qui détient les secrets du Ciel , peut-il se trouver parmi nous ?

_ Je suis venu pour voir un peu , ce qui se passe , avec le livre des anges , et j’ai été envoyé par le Seigneur . N’oublie jamais qu’il te protège , mon amie, Courage ! Dieu est avec toi , et nous tous  , pour notre livre .

L : Pourquoi es-tu si triste , sur le portrait ?

_ Car je souffre pour vous. Votre futur m’importe et me pose problème ,et je ne sais plus ce qu’il nous faut faire, pour vous persuader de changer .Nous prions et nous supplions pour vous , en espérant que Dieu nous écoutera .

L : Il me semble pourtant qu’il y a un véritable retour à la foi , et beaucoup de jeunes aspirent à une forme de spiritualité ,même ceux qui n’ont pas eu d’éducation religieuse ou dont les parents sont athées .

_ En effet , tout cela fait partie de notre travail , et il commence à porter ses fruits. Avec les anges , les Justes et les Veilleurs de nuit , aidés par des êtres venus d’ailleurs , nous progressons . Tu remarqueras qu’il y a de plus en plus de personnes extraordinaires , sur les réseaux sociaux , surtout des enfants . Ils sont là pour vous montrer l’exemple .

L : Je n’ai pas bien compris l’inscription sur le dessin ? :                                                    « Ecris ici pour ton maître » ?

_ Cela signifie que Dieu t’a donné une tâche à accomplir,  et tout ce que tu traces , ce que nous avons tracé avec toi, est voulu par Dieu, et vient de Dieu.

L : Merci mes amis d’amour !

Rinaldi , peux-tu me donner davantage de détails sur ta fonction ? Es-tu placé près du Créateur ?

_ Placé n’est pas vraiment le mot. Mais oui , je gravite autour du Seigneur , et je l’approche de très près .

L : Comment te fait-il comprendre ta mission ?

_ C’est très simple . J’entends sa voix, et je me plie aussitôt à sa volonté .

L : Tu es le gardien des secrets du Ciel ?

_ De très grands secrets , dont certains vous concernent .

L : La purification de la Terre a-t-elle commencée ?

_ Oui , et vous devez vous préparer à de nombreux cataclysmes. Mais des myriades d’anges , prient et implorent pour vous , conduits par Jésus , notre sainte Mère et tous les Saints .

L : Dieu entendra-t-il votre voix , et la nôtre ?

_ Seule la Prière vous sauvera !

L : As-tu été incarné , mon ami ? Ton nom a une consonance italienne , et c’est un nom assez familier dans notre société humaine .

_ Oui . Il y a très longtemps .

L : Et en dépit de cette incarnation , c’est toi qui détiens un poste aussi important ?

_ C’est le mérite apprécié par Dieu qui nous place à certains postes de la hiérarchie, avec des responsabilités, plus ou moins importantes. Il se trouve que j’ai été distingué par le Seigneur , car je fus un héros de guerre , et j’ai sauvé mon peuple d’attaques cruelles , manigancées par le Perverti.

L : Puis-je savoir à quelle époque ? Etait-ce en Italie ?

_ En Italie , au treizième siècle .

L : Tu étais un soldat ?

_ Non , un prince au cœur tendre, et Dieu m’a rappelé, pour me garder auprès de lui. J’ai sa confiance, et je suis à la tête de milliers d’autres anges, que je forme dans diverses activités .

L : Lesquelles ?

_ Ils doivent pouvoir voler au secours des humains, si besoin est, et si la situation le réclame. Mais pour cela, il leur faut changer de vibration, et je les entraîne à le faire, très rapidement. J’enseigne aux jeunes anges incarnés, nouvellement arrivés chez nous ,  comment se comporter avec les âmes, et cela demande, en fait, beaucoup de travail et d’énergie.

L : Je croyais que les anges avaient une force colossale ?

_ Oui , par rapport à vous. Mais au Ciel, tout cela est fort différent. Nous sommes dans une énergie vibratoire, que certains ne savent pas bien contrôler.

L : Merci Rinaldi . Bénis-moi et protège-moi , mon ami !

L:  Concernant les vibrations, tes propos me rappellent ceux de l’ange     Malvina ,qui tire les âmes vers le Ciel, à l’aide d’une échelle invisible, en instruisant d’autres angelots à cet effort. En effet, la densité angélique est différente de la nôtre, et l’âme conserve un certain poids qu’il faut parvenir à adapter .

L: Tu dis que l’énergie vibratoire est difficile à contrôler. Je me souviens d’un message de l’an dernier, qui confirme ta propre expérience, et dans lequel les anges me déclaraient : « La puissance de nos vibrations doit être accordée aux vôtres , de façon à communiquer, ou provoquer un événement physique ou mental »

_ Tu as tout compris, concernant les vibrations célestes et terrestres , ainsi que la densité des âmes. Tu dois savoir que nous sommes très fiers de ton travail. Ne t’inquiète de rien. Mon aide et ma protection te sont acquises, et tu vas en voir les effets très rapidement.

L : Rinaldi , ange d’amour , fais que le livre , votre livre, soit bien accueilli, et donne-moi la force de l’expliquer avec clarté ,avec émotion ,et avec le désir d’aider et de consoler en votre nom ! 

_  Tu as écrit notre livre, lulu ,  et tu as montré l’empreinte divine des anges, car telle était la volonté de Dieu . Nous t’aimons et nous te bénissons pour toujours, et jusqu’à la fin de ta mission .

Le Prince Rinaldi

Quelques jours après cette merveilleuse rencontre , je m’informe auprès de mes amis :  Rinaldi est-il parti ?

_ Non , il reste avec nous quelques temps pour t’apporter son aide .

Aussitôt l’ange me répond :

« Je suis avec Mom , Nal et Namimer » .

L : Merci d’être là , mes amis chers !

L:  Je voudrais que vous m’éclairiez sur un point qui reste toujours difficile à intégrer ,celui de la véritable nature des anges . Purs esprits ou esprits incarnés, distingués par Dieu pour leurs mérites ?                                         Pourquoi Rinaldi, dit-il ,  qu’il est au Ciel depuis la nuit des temps , alors qu’il a été incarné , en tant que Prince, et héros courageux du treizième siècle ?  A-t-il été choisi pour cette mission ?                                                                  _  J’ai été choisi par le Seigneur , pour remplir cette mission , et venir en aide à ceux qui furent mes sujets , au cours de ces luttes intestines.

L : S’agissait-il des conflits entre Guelfes et Gibelins( les partisans du Pape contre ceux de l’empereur allemand Frédéric II) , qui se livrèrent une guerre de domination , sans merci ?

_ En effet, mais des atrocités furent commises et je suis devenu le défenseur de mes pauvres sujets .

L : Tu as vécu dans un siècle qui a vu naître des génies, écrivains , peintres et scientifiques , mais qui a été également une période de cruauté et d’injustice, dues à des luttes pour le pouvoir , dans toutes les villes d’Italie déchirées par la haine des familles princières , en particulier à Florence avec les Guelfes et les Gibelins .

 As-tu rencontré Dante le divin poète ?

_ J’ai connu Dante à ses débuts , un être exceptionnel , un génie inspiré , comme l’on en rencontre un seul par siècle , et même au-delà. Un être étrange et secret . J’ai aussi connu de très grands peintres de cette époque , et je suis fier de dire, que c’était vraiment un siècle extraordinaire !

L : Je suppose que tu étais au fait, des croisades de Saint Louis ?

_ Bien sûr, mon amie , le roi pieux , dont la réputation a traversé toutes les frontières de l’Europe .

L : Puis-je savoir de quelle région ou de quelle ville , tu as été le Prince ? ( J’ai pensé à Florence , mais je n’ai pas retrouvé le nom des Rinaldi , parmi les familles nobles de la cité )

_ Non , tu ne peux pas le savoir , car c’est un secret .

L : Pourquoi ?

_ Il y a dans l’Histoire, des secrets si abominables , qu’ils ont été relégués aux oubliettes , pour ne pas porter préjudice aux descendants d’une famille , ou à ceux qui en étaient les auteurs . Noblesse oblige !

L : Es-tu mort au cours de ce triste épisode ?

_ Oui , mais je connaissais déjà mon sort , puisque j’avais été choisi pour la mission .

L : As-tu réussi à sauver quelques-uns de tes sujets ? T’es-tu sacrifié pour eux ?

_ J’ai sauvé presque tous mes sujets , lulu , en échange de ma vie et de celle de mes proches , tant aimés .

L : Comme tu as dû souffrir , mon ange divin !

_ Le martyre , à la fois physique et moral , de voir souffrir les miens .

L : Quelle horreur !

_ Oui , mon amie . Quelle horreur et quel supplice indicible ! Je crois que le Seigneur , de temps en temps , veut éprouver ses anges , et il les envoie sur Terre en mission , aussi périlleuse que douloureuse .Et c’est pourquoi , les Visiteurs du soir sont , à présent , très considérés et admirés par la hiérarchie angélique .

NB : L’ange Rinaldi a vécu dans ce XIIIéme siècle si fascinant, un mélange de civilisation , de prospérité intellectuelle , commerciale et artisanale, régi par des lois sociales administratives et judiciaires presque modernes , un siècle qui a vu naître des êtres hors du commun , pour ne citer que Dante , Pétrarque , Boccace Saint François d’Assise , Giotto et tant d’autres . Mais ce siècle a été celui de toutes les rivalités , celui des guerres sanglantes entre princes des cités italiennes , pourtant prospères ,  et partisans des papes . Guerres d’influence pour le pouvoir et l’argent, dont la plus célèbre a été celle des Guelfes et des Gibelins , avec son cortège d’atrocités et d’injustices.

Dante en témoigne dans un épisode de la Divine Comédie , où il évoque l’histoire du Comte Ugolin,  enfermé dans une tour ,avec ses quatre enfants , par l’archevêque Ruggieri degli Ubaldini , qui jeta les clés , et les laissa mourir de faim. .

J’ai fait des recherches pour retrouver le Prince Rinaldi , mais il y a des centaines de famille nobles à Florence aussi bien que dans toute l’Italie . J’en suis arrivée à la conclusion que ce n’est peut-être pas son véritable nom. En effet , l’ange me confie qu’il s’agit d’un secret, et que ni le nom ,ni le lieu ne doivent être divulgués , pour protéger de l’infamie , les descendants des familles princières .

 

S’il me manque l’Amour…ou l’éloge de la charité

 

Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens – chapître 13

 

01 J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.

 

02 J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

 

03 J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

 

04 L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;

 

05 il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;

 

06 il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;

 

07 il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.

 

08 L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.

 

09 En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.

 

10 Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.

 

11 Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.

 

12 Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.

 

13 Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.

 

 

Aux origines du Hatha Yoga par Mark Singleton suivi de regards sur la pratique du yoga d’aujourd’hui

C’est à l’initiative du premier ministre indien Narendra Modi que l’assemblée générale de l’ONU a adopté jeudi 10 décembre 2014 une résolution invitant à célébrer la journée du yoga, et permettre ainsi de « faire connaître les bienfaits de la pratique du yoga ». 177 nations se sont associées à cette initiative. Elle a décidé  que le 21 juin serait désormais celle de la Journée Mondiale du Yoga.

Cet article est donc publié à l’occasion de cette journée mondiale 2019.

Mark Singleton    est un érudit en yoga moderne . Il est notamment connu pour son livre de 2010 intitulé Yoga Body : les origines de la posture moderne qui soutient que le yoga moderne représente une refonte radicale de la tradition du hatha yoga et que la plupart des asanas sont récents, influencés par la gymnastique indienne au XXe siècle.

Mark Singleton a obtenu son doctorat en divinité à l’Université de Cambridge sous la supervision d’ Elizabeth De Michelis .  Il est un enseignant qualifié de yoga Iyengar et de yoga Satyananda .  De 2006 à 2013, il a enseigné au St John’s College, à Santa Fe. 

Pour un complément d’information voir là

Dans un article de 2015 – cf ci-dessous- le site Yoganova s’interroge à partir de l’ouvrage de Singleton sur l’authenticité du yoga moderne et produit une traduction d’un extrait du livre.

Le yoga moderne est-il vraiment authentique ?

Mark Singleton dit avoir passé quatre années dans les bibliothèques en Angleterre, aux Etats Unis et en Inde à chercher les origines du yoga que nous connaissons consultant des centaines d’ouvrages et des milliers de pages de magazines. Il a  lu les  commentaires des sutras du Yoga de Patanjali ; les Upanishads et plus tard les tardives  » Yoga Upanishad » ; les textes du Yoga médiéval  comme les GoraksasatakaHatha Yoga Pradipika  (texte classique en sanskrit attribué à Svātmārāma, un disciple du Siddha Gorakshanath) et les textes des traditions Tantriques, qui tous seraient à  l’origine du Hatha-Yoga. Au milieu des années 90, armé d’une copie de « Lumière sur le Yoga » , il a passé trois ans en Inde, beaucoup pratiqué  mais il a été frappé par  la difficulté de trouver un enseignant compétent. Il a suivi des classes et des ateliers partout en Inde auprès de professeurs célèbres ou non, et ceux ci s’adressaient, presque exclusivement, aux « pèlerins » et  apprentis-yogis venus d’Occident.

En fouillant ces textes primordiaux, il est devenu évident que les Asanas ne faisaient pas partie des éléments fondamentaux des anciennes traditions yogiques. Les positions comme celles que nous connaissons aujourd’hui font partie des pratiques mineures  (particulièrement dans le Hatha-yoga), mais n’en étaient sûrement pas la composante principale. Elles étaient subalternes à d’autres pratiques comme le Pranayama (l’expansion de l’énergie vitale au moyen du souffle), Dharana ( concentration des facultés mentales) et le travail sur le Nada (le son) ( cf nada yoga).

Ce n’est que dans  les années 1920 qu’une version expurgée des Asanas commença à prendre de l’importance et devient une des caractéristiques clé d’un yoga d’influence occidentale mais venant de l’Inde.

 » Cette découverte éclaircit  quelques vieilles questions que je me posais. Au milieu des années 90, armé d’une copie de « Lumière sur le Yoga » , j’avais passé trois ans en Inde, beaucoup pratiqué  mais j’avais été frappé par  la difficulté de trouver un enseignant compétent. J’ai suivi des classes et des ateliers partout en Inde auprès de professeurs célèbres ou non, et ceux ci s’adressaient, presque exclusivement, aux « pèlerins » et  apprentis-yogis venus d’Occident. L’Inde n’était-elle pourtant  pas la Mère du yoga ? Pourquoi n’y avait-il pas plus d’Indiens pratiquant le Hatha-yoga ? Et pourquoi, malgré mes recherches, je ne pouvais pas trouver un seul tapis de yoga dans tout le pays ?

Comme je continuais à fouiller dans le passé récent du yoga, les pièces de l’énigme se sont lentement rassemblées, dévoilant une large partie du mystère : au début  du 20 ième siècle l’Inde, à l’image du reste du monde, fut saisie par une ferveur sans précédent pour la culture physique. Elle était d’ailleurs étroitement liée à la lutte pour l’indépendance nationale. En ce temps, on pensait qu’en formant des  corps forts et sains on créerait une nation plus forte et cela améliorerait les chances de succès en cas d’une lutte violente contre les colonisateurs.
Une large variété de systèmes d’exercices physiques surgit alors, mêlant  les techniques Occidentales aux pratiques  de disciplines indiennes comme la lutte. Souvent, le nom donné à ces disciplines prit le nom de  « Yoga ».

Quelques professeurs, comme Tiruka voyagèrent déguisés en gourous et enseignèrent  en secret le renforcement musculaire et les techniques de combat aux jeunes sympathisants de la cause nationale. Avec l’aide du gouvernement indien, ces enseignements furent diffusés largement et les asanas, reformulés en culture physique et thérapie gagnèrent rapidement une légitimité dont ils ne jouissaient pas auparavant.

L’autre figure influente dans le développement de la pratique des asanas modernes dans l’Inde du XXe siècle était, bien sûr, T. Krishnamacharya (1888-1989), qui a étudié à l’institut de Kuvalayananda au début des années 1930 et eut pour disciples certains des professeurs de yoga les plus influents et les plus connus, comme B.K.S. Iyengar, K. Pattabhi Jois, Indra Devi et T.K.V. Desikachar.

Ces expériences se sont finalement développées en plusieurs branches dont un style qui devint fameux : le Yoga Ashtanga Vinyasa,  et qui aura une influence énorme sur le développement du Yoga Américain principalement sous ses formes, Asthanga, Vinyasa, Flow et  Power Yoga.

Il suffit de lire  attentivement les traductions de textes comme le Hatha Tattva Kaumudi (IXième siècle) , le Gheranda Samhita (XVII ième siècle), ou le Hatha Ratnavali (XVII ième siècle), pour voir qu’une grande partie du yoga qui domine l’Amérique et l’Europe a aujourd’hui changé, presque au-delà de la reconnaissance, par rapport aux pratiques médiévales.

Les cadres philosophiques et ésotériques du Hatha-Yoga pré-moderne et le statut des asanas comme des postures  pour la méditation et le Pranayama, ont été vite mis sur la touche en faveur de systèmes mettant au premier plan les mouvements de gymnastique, la santé et le fitness et les préoccupations spirituelles de l’Ouest moderne.

Mark Singleton en arrive à la conclusion suivante :

 » Il n’y avait plus de doute dans mon esprit : les pratiquants du yoga moderne étaient bien plus les héritiers de leur arrières grand-mères et de leur gymnastique harmonique – cf Irénée Popard– que des yogis du Hatha-yoga médiéval. Et ces deux contextes étaient bien sûr très différents.

J’ai pensé que pour sortir de ce faux débat, il faudrait songer aux pratiques modernes comme à de jeunes greffes sur le grand arbre du Yoga. Nos pratiques ont évidemment des racines dans la tradition indienne, mais ce n’est pas toute l’histoire. Penser  au Yoga de cette façon, comme un arbre énorme et vénérable, aux nombreuses racines et branches n’est pas une trahison envers la tradition « authentique ».
Cela n’encourage pas non plus l’acceptation naïve de toutes les idioties qui se vendent sous le nom de Yoga. Au contraire ! Cette façon de voir peut nous encourager à examiner nos pratiques et croyances plus étroitement et amener à la clarté nécessaire pour naviguer sur les mers agitées et trompeuses du marché contemporain du Yoga !

Au-delà de la simple histoire par simple amour de l’histoire, apprendre du passé récent du yoga nous donne un bon point de vue pour jauger notre relation à la tradition antique et moderne. Mieux ! C’est l’expression d’une vertu vraiment spirituelle et dont les temps modernes ont bien besoin : viveka (« discernement » ou « jugement juste »). Il peut aussi nous guider d’une manière consciente et mature vers le Yoga du 3éme millénaire . »

En complément de cet article je vous propose de découvrir sur son blog le texte écrit par Alain Gourhant, un ami pratiquant le yoga depuis 50 ans et aussi philosophe, psychothérapeute et poète  :

Patanjali, un « yoga royal » pour le temps présent

Alain Gourhant rappelle d’abord sa longue pratique du yoga dans l’approche de Nil Hahoutoff . Il le décrit comme un yoga exigeant sur le plan physique qui l’a conduit à découvrir Patanjali et son « yoga royal »  aux 8 membres présentés ci-dessous.

  1. Il y a d’abord les cinq prescriptions (vis à vis des autres) –yama– qui sont : ahimsa -non- violence/satya – vérité/asteya -ne pas voler/brahmacharya-chasteté/aparigraha-non possessivité.

2. Viennent ensuite les cinq observances (vis à vis de soi-même) – niyama : saucapureté/samtosa-contentement/tapas-restrictions, force d’âme/svādhyāya-étude des textes sacrés/īśvarapraṇidhānaabandon au divin.

Selon Alain Gourhant, ahimsa , la non-violence et santosha, le contentement, sont  à ses yeux la principale prescription et la principale observance.

3. Commence alors, dans le cadre général de ces prescriptions et observances, la pratique corporelle des postures – Asana  sur laquelle Patanjali n’insiste pas si ce n’est pour citer l’assise, stable et « bienheureuse » qui permet de passer au pilier suivant, le souffle.

4.  Pranayama ou la respiration consciente et la circulation de l’énergie, du prana. Ce travail va permettre de mettre en place les trois piliers suivants : 5, 6 et 7.

5. Le retrait des sens, pratyahara, yeux mi-clos ou fermés, on s’intériorise et on lâche avec le monde extérieur.

6. La concentration, dharana, (je rajoute : concentrations sur le souffle, sur la posture, sur la flamme de la bougie etc..) permet au mental de se calmer.

Alors s’installe le septième pilier :

7. Dhyāna, la méditation qui permet l’observation des fluctuations du mental – Chen pour la Chine, dzogchen chez les tibétains, zazen pour le Japon.

Alors arrive le but final :

8. Samādhi, l’éveil ou la pure conscience. A vrai dire Patanjali n’évoque pas là une expérience extatique mais plutôt un chemin vers l’éveil : samadhi pada, auquel il consacre une cinquantaine de préceptes ou sutra.

Et Alain Gourhant de conclure :

Tout cela pour dire aussi que le Samadhi, c’est la grande obsession du yoga originel de cette époque bien loin de l’actuelle « mindfulness » la pleine conscience à la mode.

Dans un article du 29 mai dernier, Christiane Delabre de  l’Union comtoise de yoga à Besançon, reprend un article intitulé « l’essence du yoga » d’Estelle Lefebvre  et publié dans le journal du yoga.

Cet article s’appuie sur le propre enseignement de Sri T.K.Sribhashyam(Fils de Sri T. Krishnamacharya) c’est à dire le fils de celui qui relança le yoga en Inde et eu pour disciples ceux qui l’ont fait découvrir à l’Occident.

Le fils de Krishnamasharya énonce le point fondamental  du yoga : selon la tradition indienne le corps est indispensable à la recherche spirituelle : Quand le corps est renforcé, le mental retrouve la volonté, la persévérance et le courage.

Il insiste sur le rôle du souffle : « La respiration est étroitement liée à notre pensée. Plus la respiration est lente, moins il y a de pensées. Chaque pensée éveille une valeur affective. La respiration lente réduit l’impact entre la pensée et la valeur affective ».

Les portes de la vérité s’ouvrent quand le pratiquant explore toutes les facettes du yoga et se donne la peine de mettre en application cet art de vivre à tout instant. Pas à pas l’essence du yoga nous mène vers Dieu. Le Dieu non conceptuel, celui perçu par l’enfant face au paysage, celui qui touche du bout du doigt nos rêves d’enfant.

Pour conclure, je dirai que la pratique des postures renforce les qualités d’ observation   et de volonté du mental en les mêlant de façon subtile : être à chaque instant ni dans la paresse ni dans l’excès de volonté en observation et à l’écoute constantes de son corps. C’est le premier pilier qui se développe avec la pratique des asana.

 S’arrêter là, c’est pratiquer un yoga qui apporte beaucoup de bienfaits physiques, augmente ou maintient souplesse et force musculaire et mentale. Mais une pratique trop orientée uniquement vers ce but  à atteindre – c’est le mental qui dit d’atteindre –  peut conduire à la recherche de prouesses gymniques et occulter ainsi le vrai but du yoga originel. Attention à ce que veut le mental ! Certains enseignants, pour ne pas dire de très nombreux enseignants en yoga, développent principalement ce yoga postural dont  Mark Singleton retrouve justement la trace…dans la pratique gymnique occidentale. Alors comment s’étonner d’un glissement et d’un risque d’absorption de cette pratique par le monde du sport et son ministère ?

Mais  il faut aussi développer  dans cette pratique  le deuxième pilier, celui du souffle, car la pratique du pranayama  conduit notamment, grâce à la concentration  sur le souffle qui est la porte physique vers le  psychisme,  au ralentissement des fonctions du mental. Ce pilier me paraît essentiel dans la pratique. Dans l’enseignement du hatha yoga,  le souffle peut-être introduit par certains enseignants dans chaque posture en lien avec celle-ci alors que pour d’autres  il est réservé à certains exercices spécifiques placés entre des postures et qui rythment ainsi la séance. Enfin, dans une troisième option  le souffle peut-être réservé à une partie de la séance et des pratiques spécifiques qui s’articulent par exemple autour des 4 temps du cycle de la respiration, ou de la pratique de kapalabhati. Il est regrettable que pour une dernière catégorie, le souffle soit quasiment ou totalement  absent de l’enseignement. Mais le travail spécifique sur le souffle est  aussi un puissant travail sur l’énergie – « …là où va le souffle va l’énergie »  disait Roger Clerc– Il faut néanmoins mettre en garde contre les excès d’une telle pratique du souffle mal maîtrisée  qui peut alors entraîner de graves méfaits à cause du lien souffle-psychisme. Ce yoga axé sur le souffle est le yoga de l’énergie ou kundalini yoga avec chakras et montée de la kundalini dans un but d’éveil.  Parallélement, existe aussi un travail sur  l’énergie,  pour la canaliser,  la diriger qui oriente vers d’autres techniques comme par exemple celle de  la lutte du corps contre le froid avec la pratique du  toumo ou dans  le yoga des yeux, dans un but thérapeutique pour améliorer la vue. Personnellement, je pense que ces pratiques, sans en mésestimer ni les résultats ni les bienfaits,  s’éloignent de l’Esprit du yoga originel de l’Inde qui utilisait la posture – asana -pour atteindre l’assise parfaite et permettre une bonne pratique  de la circulation du prana.

A ce stade, il faut alors avancer  que le prana dans sa conception originelle est plus que l’énergie qui réchauffe et qui soigne. Alors que celle-ci est sa dimension physiquement  directement perceptible par le pratiquant, le prana est aussi de façon plus subtile le souffle vital. Nous atteignons alors la dimension spirituelle du yoga.

A ce point de la pratique, l’Occidental a déjà beaucoup oeuvré pour sa santé physique et mentale donc pour son équilibre et bien-être profond, pour être en harmonie avec les autres et la nature. Sans doute  parvenons-nous là aux bienfaits qui satisfont tant de pratiquants et qui ne sauraient être rejetés.  Voilà donc avec ces deux piliers – asana et pranayama -le yoga santé physique et psychique.

Parmi ces pratiquants,  certains vont éprouver le besoin d’aller plus loin car ils se sentent appelés par ce silence intérieur qui devient de plus en plus présent. Ils vont  découvrir les « portes de la vérité«   et « s’ouvrir à Dieu«  en dehors de tous les dogmes, expressions retenues  par le fils de Krishnamacharya. Alors, le but profond  du yoga originel est atteint car l’ Homme est à nouveau relié au Soi profond. Il accède à un domaine que les matérialistes  ressentent comme le « rien »et  le néant . Ce qui est vide pour le matérialiste athée ou agnostique  devient paradoxalement pour le pratiquant à ce niveau  un chemin  Samadhi Pada– celui de son âme individuelle – Âtman en chemin vers la SourceBrahman, l’âme universelle. Lorsque Âtman rencontre Brahman elle se font en Lui  et le remplit d’ une joie profonde.

Nous retrouvons alors les origines du  yoga de l’Inde dont nous parle Mark Singleton et qu’évoque Alain Gourhant.

Pour ces pratiquants, la Conscience va considérablement s’élargir au cours de la pratique   et tendre vers  la Conscience universelle. Ce parcours peut devenir instantané pour certains pratiquants mais aussi paradoxalement pour certains… non pratiquants – cf par exemple la voie directe de Ramana Maharshi-, on peut dire que Atman – l’âme individuelle  est Brahman – l’âme universelle.   Satchitananda, Sat Chit Ananda. Sat , l’Être absolu, la vérité non changeante, Chit  la Conscience, Ananda , la félicité, le bonheur absolu. Il y a plusieurs chemins pour atteindre notre être profond et l’Unité. Celui emprunté par le yoga de Patanjali et ses huit membres  est une belle voie d’harmonie qui part du corps, prend son expansion avec le souffle et nous conduit sur le chemin de la réalisation au bout duquel Atman rejoint Brahman.

( précisions sur la non-dualité : Patañjali serait le compilateur réel ou mythique du recueil classique des Yoga Sūtra de date comprise  entre l’an 300 av. J.-C. et l’an 500 apr. J.-C.

Outre que le Yoga ou le Sāṃkhya Yoga soit une école liée à la philosophie indienne orthodoxe, c’est aussi un ensemble de voies pratiques qui sont censées conduire le yogi vers la libération de sa propre souffrance. On compte traditionnellement quatre voies majeures (mārga) décrites dans la Bhagavad Gita qui sont :

  • Bhakti Yoga : Yoga de la dévotion et de l’adoration ;
  • Jnana Yoga : Yoga de la connaissance transcendante ;
  • Karma Yoga : Yoga du service et de l’action désintéressée ;
  • Raja Yoga : Yoga codifié par Patañjali et procédant essentiellement par méditation (dhyâna).

Le Sāṃkhya  est généralement considéré comme le plus vieux des systèmes philosophiques indiens, il aurait été fondé au viie siècle av. J.-C. par Kapila

Dans la Bhagavadgītā, – Les indianistes s’accordent à penser que le texte a été écrit entre le ve et le iie siècle av. J.-C., voire au ier siècle av. J.-C- Le Sāṃkhya est une philosophie non-dualiste puisqu’elle considère prakṛti, la création et les créatures, comme étant le prolongement matériel de puruṣa associé a Dieu, celui-ci s’opérant par la mâyâ (ou l’Illusion qu’engendre l’attachement aux gunas). Notons également que prakṛti et purusha sont deux principes de nature divergente et complémentaire : prakṛti, la nature est féminine, puruṣa, l’âme est d’essence masculine. Cette distinction a donné lieu à de multiples élaborations philosophiques complexes qui abondent dans les sciences du yoga. La réalisation ne peut se faire qu’en se libérant de prakṛti, qui mène aux ténèbres de l’ignorance pour se confondre en puruṣa.)

 

Une mise au point de dernière minute : L’Union Comtoise de yoga synthétise un article d’Ysé Tardan-Masquelier Directrice de projets à l’EFY -école française de yoga-, docteur habilitée en sciences des religions.  Cet article est paru dans les carnets du Yoga de juin 2019.

« Dans sa forme la plus profonde, le yoga cherche à relier tous les aspects de notre Etre : Physique, énergétique, émotionnel, mental et spirituel et pour cela être au plus près de l’enseignement traditionnel indien.

En Inde, le yoga a en effet une dimension spirituelle, qui n’est pas à négliger, puisqu’elle permet d’atteindre la joie intérieure (ananda) et de se libérer de ses tourments intérieurs. (De gérer stress et émotions). Mais pour ne pas se fourvoyer ou avoir une approche illuminée, ce qui peut arriver dès qu’on touche à la spiritualité, il est préférable de se référencer aux textes de la Tradition ; d’où l’importance, lorsque l’on veut pratiquer le Yoga, de s’intéresser également aux textes de l’Inde classique. »

Denis Brossier

présentation complémentaire de marc Singleton

En 2009, Marc Singleton a édité la collection Yoga dans le monde moderne .

En 2010, il a publié sa thèse sur les origines du yoga moderne , Yoga Body : Les origines de la pratique de la posture moderne ; il soutient que le yoga moderne représente un remaniement radical de la tradition du hatha yoga, tant dans son contenu (abandonnant la plupart des pratiques de hatha que les asanas ) et son but (exercice plutôt que moksha , libération spirituelle), et que la plupart des asanas debout sont récents, influencés par la gymnastique ( en particulier celle de  Niels Bukh dans les Primitive Gymnastics) en Inde au cours du 20e siècle. Il a écrit sur son travail dans le New York Times et le Yoga Journal , comprenant un hommage à BKS Iyengar ). 

Il est chercheur à la School of Oriental and African Studies de Londres. Il a été coprésident du groupe de l’Académie américaine des religions, étudiant le yoga en théorie et en pratique.  En 2013, il a servi de consultant pour l’ exposition Smithsonian Yoga : The Art of Transformation , contribuant également au catalogue de l’exposition. 

En 2014, il a édité la collection Gurus of Modern Yoga (le livre). 

En 2017, il a aidé l’assistant orientaliste James Mallinson sur le livre Roots of Yoga , publiant pour la première fois la traduction de plusieurs manuscrits de hatha yoga , dont certains décrivaient des asanas non assises. 

Il est membre du Hatha Yoga Project – SOAS University of London-fondé par the European Research Council.projet de recherche qui s’étend de 2015 à 2020 et regroupe 4 chercheurs basés à Londres et 2 chercheurs basés à l’école française d’Extrême -orient à Pondicherry.

l’Homme est le lien entre le monde créé et le monde créateur

Adda 

 

Dans un article du 15 janvier 2015, j’ai eu l’occasion de présenter le livre  » Dialogues avec l’Ange« .  Dans ce livre passionnant qui raconte les dialogues avec l’Ange survenus entre le 25 juin 1943 et le 24 novembre 1944 j’extrais aujourd’hui uniquement ce message de l’Ange :

« Il y a un miroir merveilleux en toi,
il révèle tout, il repose en toi
et c’est LUI qu’il reflète.
Mais seulement s’il y a Silence. »
(Dialogues avec l’ange, Entretien 17 G, p. 98)

Je suis revenu sur la teneur de ce livre dans un article du 27 août 2016 :  » Attention ce n’est plus moi qui parle » et je retiens ce message :

 

le germe est la mort du grain,

les petits habitants de la terre ne voient que sa mort

parce qu’ils ne voient pas la pousse qui est au-dessus de la terre :

Le nouveau germe, le nouvel oeil, le nouvel être.

Tu as donné l’éphémère en échange de l’éternel et celui qui donne reçoit.

Le nouvel être est UN car il est au-dessus de la dualité.

Ne crains pas la mort, elle n’existe pas, si tu agis avec moi tu ignores la mort.

Prends garde, ce que je viens de dire est grave.

 

Aujourd’hui je reprends des extraits d’une conférence donnée le 19 février 2019 par Marguerite Kardos et ses invités l’Archevêque Germain, de l’Eglise Catholique Orthodoxe de France et Juliette Binoche, qui a souvent témoigné publiquement de l’importance que revêt pour elle ce texte, devenu son « livre de chevet ».  Ces extraits sont tirés d’une publication du 4 avril 2019 sur le site  ADDA – Association pour la Diffusion des dialogues avec l’Ange- présidée par Marguerite Kardos.

« Ce que tu sens maintenant, c’est la transition. (…)
Toute transition est épreuve. (…)
SI TU TE TRANSFORMES –,
LA MATIÈRE – ELLE AUSSI –
EST OBLIGÉE DE SE TRANSFORMER. » (E30L, p. 185-186)

Que dit l’Ange de l’âme ?:

« L’ÂME EST LE VIN, ELLE PORTE L’IVRESSE (E18L, p. 106)

« G. Qu’est-ce que l’âme ? Qu’est-ce que l’esprit ?
L’esprit est – Créateur,
L’âme – intermédiaire,
Le corps – matière ». (E21G, p. 125)

« Le but est : faire le lien.
Sans lien, rien ne vit. (…)
L’esprit pétrit la matière.
La matière appelle l’esprit. (…)

SOMBRER DANS LA MATIÈRE – 
C’EST LA MORT.

S’ÉLANCER DANS L’ESPRIT –
C’EST DU PASSÉ

MAIS MAINTENANT LA VOÛTE SE FORME, LE LIEN. » (E64, p. 310)

Si l’homme ne dépend pas de LUI seul, il n’est pas libre.

 

« L. Parle-moi de l’interdépendance du corps, de l’âme, de l’esprit.

-S’ils s’élèvent vers LUI, il y a interdépendance.
Sinon, tout s’écroule,
tout devient poussière et cendre, même l’esprit,
s’ils ne s’élèvent pas vers LUI. (…)

SI TU DÉPENDS DU CORPS –
TU N’ES QUE CORPS.

SI TU DÉPENDS DE L’ÂME –
TU N’ES QUE CORPS ANIMÉ

SI TU DÉPENDS DE L’ESPRIT – 
TU N’ES QU’HOMME.

SI TU DÉPENDS DE LUI –
TU ES TOUT.

NE DEPENDS  QUE DE LUI,
ALORS CORPS  ET ÂME, ESPRIT ET LUI, SERONT UNIS !
À sa dépendance tu peux reconnaître chacun.
Enseigne la vraie dépendance, la seule liberté,
car tout le reste est esclavage ! (…)
Tout dépend de quelque chose, sauf l’homme.
L’HOMME DÉPEND DE LUI. » (E33L, p. 204-205)

« G. Quelle est la vraie liberté ?
SERVIR ! Si tu sers, tu es UN avec LUI. » (E18G, p. 103)

L’Ange évoque le cœur comme :

« Le sanctuaire des sanctuaires. Le lieu où IL habite.
Le lieu de la Grâce, le Calice » (E24G, p. 141)

« Dieu souhaite que l’homme lui donne un refuge en lui, ce temple en l’homme, c’est le cœur. L’Esprit Saint se faufile dans notre cœur qui est le centre de l’être. C’est le lieu de l’intimité de l’homme avec Dieu et de Dieu avec l’homme. C’est la chambre secrète à laquelle l’homme accède soit par la liturgie, soit par le face à face direct, soit par les deux. »

« DANS LA PROFONDEUR DU CŒUR
L’AUBE POINT LENTEMENT.

DEDANS, NOUS LA VOYONS DÉJÀ,
DEHORS, VOUS NE VOYEZ QUE 
LA SOUFFRANCE DE LA TERRE.

IL N’Y A QU’UNE SOUFFRANCE :
« ÊTRE AU-DEHORS. » (E53, p. 277)

« À LA PLACE DE LA LUMIÈRE SANS CORPS 
ET DU CORPS SANS LUMIÈRE,
LE NOUVEAU, LES DEUX AMANTS UNIS.
LE VERBE DEVIENT CHAIR,
ET LA MATIÈRE DEVIENT LUMIÈRE. » (E83, p. 363)

« Le battement du cœur de l’Univers
est un avec le battement de ton cœur. » (E24 L, p. 144)

« LE CŒUR DIVIN BAT DANS LE CORPS DE L’HOMME.
Le Cœur divin est Feu, Lumière ». (E78, p. 347)

« Le Cœur-Lumière embrasse tout, rayonne partout, 
IL AGIT. » (E62, p. 301)

« Le Seigneur est le Silence. 
Au sein du Silence reposait le Son. 
Il est devenu corps. Il est né. 
L’Amour est la première projection. 
LE CORPS N’EST RIEN D’AUTRE 
QU’AMOUR DEVENU MATIÈRE
C’est LUI qui œuvre»  (E88, p. 380)

Pour conclure, Marguerite Kardos dit en hongrois le passage suivant, puis Juliette Binoche le lit :

« Si vous élevez votre cœur très haut,
alors la Lumière peut venir. 

Brûlez !
Vivez ! Remplissez-vous de Lumière !
Levez-vous ! Éveillez-vous !
Votre Lumière est nécessaire.
Votre être brûle.  »
 (E87, p. 378)

 

 

Le déni français de religiosité du bouddhisme

 

Les dévots du bouddhisme  – 15 septembre 2016

 Préface de Charles Ramble, professeur de tibétologie à Oxford et à l’EPHE

UNE ENQUETE DE PLUSIEURS ANNEES AU CŒUR DES MILIEUX BOUDDHIQUES OCCIDENTAUX QUI VIENT FAIRE VACILLER TOUS NOS PRESUPPOSES. AU FIL DES RENCONTRES, DES EXPERIENCES RACONTEES, DES TEMOIGNAGES RECUEILLIS IL DEVIENT EVIDENT QUE LE BOUDDHISME N’EST RIEN D’AUTRE QU’UNE RELIGION. QUI PLUS EST, SA VERSION OCCIDENTALE CONNAIT DE TRES NOMBREUSES DERIVES : ORGANISATION SECTAIRE, DERIVES SEXUELLES, PYRAMIDES FINANCIERES, HUMILITAIONS HIERARCHIQUES… ETAT DES LIEUX.

L’auteure a soutenu en 2013 une thèse :

« Ceci n’est pas une religion» : l’apprentissage du dharma selon Rigpa (France)

par Marion Dapsance

Thèse de doctorat en Religions et systèmes de pensée

 

Sous la direction de Giordana Charuty.(Chaire : Ethnologie religieuse de l’Europe

Ecole Pratique des Hautes Etudes, section « Sciences religieuses »)

Soutenue en 2013

à Paris, EPHE , dans le cadre de École doctorale de l’École pratique des hautes études (Paris) .Le président du jury était Vincent Goossaert.

Dans Academia Edu  Marion Dapsance  s’oppose à la thèse soutenue en France par les médias et les intellectuels selon laquelle le bouddhisme n’est pas une religion mais une « spiritualité ».  La réalité observée sur différents terrains (Asie et Occident même) prouve le contraire. Comment expliquer l’écart persistant entre les représentations occidentales de cette tradition et sa réalité concrète ? La réponse est double : d’une part, le déni du religieux bouddhique sert trop d’intérêts pour être remis en cause, de l’autre, il résulte du contexte historique ayant prévalu à la constitution du « bouddhisme » comme catégorie occidentale au XIXe siècle. Le bouddhisme tel qu’il est aujourd’hui envisagé en Occident fonctionne essentiellement comme une arme idéologique pointée contre le christianisme.

sur Cairn.info

Marion Dapsance analyse une version du bouddhisme tibétain en Europe à travers le mouvement de Sogyal Rinpoché. L’ouverture de son centre de retraite international près de Montpellier en 2008 a attiré l’attention du grand public puisqu’il a reçu la visite du dalaï-lama, mais aussi à cause des scandales autour du leader, ses comportements excessifs envers ses disciples et des soupçons d’abus sexuels pesant sur lui. Le mouvement, aujourd’hui présent dans une quarantaine de pays avec 130 centres et des dizaines de milliers d’inscrits, débuta à Londres en 1978 où Sogyal Rinpoché fonda son organisation qu’il appela Rigpa. -cf Rigpa.fr-

Bien que le cadre de l’étude soit la France contemporaine, l’auteure prend soin de mettre en perspective historique le groupe qu’elle étudie en rappelant les circonstances de la rencontre entre l’Occident et le bouddhisme au xixe siècle. Alors que le Bouddha était apparu auparavant comme un ensemble de figures hétéroclites en provenance des divers pays d’Asie, Eugène Burnouf, philologue parisien du xixe siècle, a compris qu’il s’agissait d’un même personnage historique sous de multiples formes régionales qui avait fondé en Inde une nouvelle religion, rationnelle et égalitaire en opposition à l’hindouisme.

…L’interprétation occidentale a fait du bouddhisme une sagesse ancestrale déjà conforme aux idéaux des Lumières. L’auteure décrit la trajectoire de certains des concepts du bouddhisme et les dynamiques de transformation lors de ce voyage de l’Orient à l’Occident, en insistant sur les liens entre des idées religieuses et des contextes politiques particuliers – par exemple, le nationalisme birman au xixe siècle et la méditation de « la pleine conscience » qui a pris son essor sous la colonisation du royaume birman par l’Empire britannique. L’opposition aux colonisateurs et à sa religion, le christianisme, passa par le biais du bouddhisme. L’auteure souligne aussi que la « médiation » est loin d’être une pratique majoritaire du bouddhisme asiatique, seule une minorité de moines se consacrait effectivement à la méditation (p. 78).

…L’ouvrage, basé sur une recherche doctorale de plusieurs années, est conçu comme un « Journal d’enquête » d’où un style d’écriture plutôt essayiste qu’analytique. Un point de vue subjectif qui décrit l’itinéraire personnel de l’auteur dans sa découverte du bouddhisme tibétain en France, puis son chemin dans l’organisation de Rigpa se mêle à des analyses historiques et sociologiques.

…Les parties les plus intéressantes du livre – d’un point de vue sociologique – sont, sans doute, les descriptions et analyses du langage particulier de l’organisation et de ses rituels, comme la méditation devant les « reliques virtuelles »

…À travers ces diverses analyses l’auteure fournit des éléments de réponse à ses questions principales : comment peut-on expliquer que dans une société individualisée comme en Europe autant de personnes soient attirées par une forme du bouddhisme qui se présente comme une organisation hiérarchique (et sexiste parfois), basée sur des rituels collectifs nécessitant une implication communautaire importante ? Comment les adeptes vivent-ils ce décalage entre l’idéal d’un bouddhisme présenté comme un chemin spirituel vers l’épanouissement personnel et la pratique de soumission à un chef religieux capricieux et autoritaire dans les centres Rigpa ?

…La réflexion de Marion Dapsance sur le mouvement Rigpa se laisse transposer à d’autres mouvements religieux contemporains – bouddhistes, chrétiens ou musulmans – qui s’appuient sur une forte construction communautaire et ritualisée. Comment la collectivité mobilise-t-elle ses individus au point de guider toutes leurs actions ?

…Une des clés de cette mobilisation se trouve, en ce qui concerne l’organisation Rigpa, dans la création d’un langage propre inculqué aux adeptes lors des formations et retraites à mi-chemin entre concepts bouddhistes et psychothérapeutiques. L’importance de la formation pour de nouveaux convertis (ou d’une socialisation très codifiée et normative dans le cas d’organisations religieuses qui recrutent leurs membres par la transmission parentale) semble être une condition essentielle pour fonder et maintenir un habitus de groupe. Dapsance décrit minutieusement cette formation intensive durant laquelle les adeptes de Rigpa apprennent le dogme et les pratiques religieuses en s’appuyant sur un matériel ethnographique très riche.

…Un autre élément pour comprendre la soumission des membres au groupe est la notion de « folle sagesse » qui fait accepter les extravagances d’une personnalité au nom d’une soi-disant tradition tibétaine.

…Marion Dapsance décrit d’une manière très convaincante pour Rigpa, ce que l’on constate aussi pour d’autres groupes s’appuyant sur une forte construction communautaire sous l’autorité d’un maître : la dévotion n’est pas un sentiment spontané qui naît de la rencontre avec le chef spirituel, mais d’une inculcation méthodique au sein d’une microsociété fortement hiérarchisée. Les analyses présentées dans Les dévots du bouddhisme permettent de réfléchir sur le fonctionnement des groupes religieux hiérarchisés à travers le cas de Rigpa.

Vérité et Lumière – au coeur de notre montagne intérieure

Pentecôte -de la colline d’Arunachala  au mont Sinaï dans les pas du Père KUMARAN

 

Ce tableau est une illustration  visible au musée Condé à Chantilly et réalisée par Jean Fourquet entre 1452 et 1460 pour un manuscrit aujourd’hui disparu.

Ce tableau illustre la descente de l’Esprit-Saint sur les Apôtres réunis là parmi 120 autres disciples ce cinquantième jour – signification de Pentecôte en grec- après Pâques jour de résurrection de Jésus.

Traditionnellement la descente de l’Esprit-Saint est fêtée par les chrétiens le 7 ième dimanche après Pâques soit, pour cette année, ce dimanche 9 juin.

Je vous invite  maintenant à suivre le Père anglican  Kumaran  qui nous montre les similitudes profondes qui conduisent à Dieu dans le monde chrétien et le monde indien.

Mais d’abord quel chemin me conduit au Père Kumaran. C’est d’abord un message d’A ciel Ouvert qui informe d’un séminaire organisé les 15 et 16 juin prochain à Pierre Chatel dans l’Ain qui me font découvrir le Père Kumaran.

Je retrouve alors les pas de Père Kumaran sur le site les chemins de Shanti.

Je vous invite à vous mettre dans les pas du Père Kumaran en lisant cet entretien du 27 mars 2018 : L’Esprit de Dieu réside dans toutes choses dont je tire la suite de cet article.

Kumeran fut prêtre anglican en Afrique du Sud. Très jeune il a fait le choix de la prêtrise. Il a découvert l’Inde à l’occasion d’un voyage au Tamil Nadu, le pays de ses ancêtres. Au pied d’Aruṇāchala il fit une très grande expérience : il a recontacté ses racines et la mémoire de ses ancêtres. Il a alors décidé de demander une disponibilité à son diocèse pour une période de deux ans car il avait perçu l’appel vibrant d’Aruṇāchala. Un peu plus tard, il a choisi de quitter son Eglise et de vivre ici comme un simple chercheur spirituel.

A propos d’une question sur le bien et le mal : Dans la Bible, comme dans l’hindouisme, le « sombre » fait référence à l’ignorance. Dans l’hindouisme, on met l’accent sur le fait que le mal est l’incapacité à reconnaître le vrai, à voir la vérité. Dans l’hindouisme, réaliser Dieu c’est être capable de voir clairement la vérité et quand on est capable de voir la vérité c’est au-delà du bien et du mal qui sont des concepts de la dualité. Dieu est au-delà de toutes les distinctions, au-delà du bien et du mal. Quand Moïse demande à Dieu qui Il est, Dieu répond simplement, « Je Suis« . Il n’ajoute pas, « je suis ceci ou cela, je suis bon, je suis mal » mais simplement « Je Suis« .

La question posée au départ concernait un mal précis, c’est-à-dire les forces de la nature, comme le tsunami. 

Dans l’Hindouisme, on croit que tout l’univers est créé par Dieu et que l’univers est soumis aux lois du karma, la causalité. Dans cette loi du karma ce n’est pas Dieu qui punit, c’est Dieu qui permet à la loi du karma de s’appliquer. Et cette loi donne une rétribution exacte des actions qui sont causées. C’est l’effet de l’action. Le karma est le mécanisme qui permet à toute chose créée de revenir à Dieu.

Question : Vous dites « nous croyons dans l’hindouisme… », comment vous situez-vous entre le fait d’être pasteur protestant mais aussi dans la tradition hindoue ?

Je suis chrétien de part le fait que Jésus est mon Guru, mon maître. Je suis hindou de par le fait que c’est la spiritualité qui me permet d’exprimer ma foi. Jésus n’a jamais dit d’adorer comme nous le faisons dans l’église chrétienne, ça c’est culturel.

Je crois profondément que la spiritualité est au-delà des religions. La religion pointe quelque chose mais elle n’est pas la chose pointée. Réaliser Dieu c’est être au-delà des religions.
Dieu n’est ni chrétien, ni hindou, ni musulman, Dieu n’a pas de religion. La vraie spiritualité est au delà des religions.

Question : Très concrètement, comment l’expérience que vous avez faite a-t-elle changé votre vie ?

Jésus a dit qu’il était venu pour nous conduire au Père. Et pour les Juifs de cette époque, le Père a été appelé Yahvé. Dans la croyance juive, Yahvé
est leur Père. Dans la spiritualité hindoue, l’équivalent du Père est appelé Śiva, la félicité absolue.
Culturellement, ma façon de me référer au Père est plutôt Śiva que Yahvé. L’expérience que j’ai vécue était la révélation de Śiva et pour moi c’est celui que Jésus appelle « Père ».

Ici même à Aruṇāchala – colline sacrée en Inde-, on dit que le Père, Śiva, s’est manifesté sous la forme d’un pilier de feu. Dans la Bible, dans le livre de l’Exode, il est dit que Dieu se révèle à Israël sous la forme d’une colonne de feu –au mont Sinaï

Je crois que la spiritualité consiste à trouver le centre immuable, la montagne immobile au cœur de nous-mêmes. Ce qui ne bouge pas malgré tous les changements dus aux circonstances de la vie.

RamanaRamana Maharshi-a dit quelque chose d’intéressant à propos de la terre et de la montagne. Comme la terre possède le pôle Nord et le pôle Sud, Aruṇāchala est l’une des extrémités des pôles spirituels de l’univers. Quand Ramana a dit cela, quelqu’un, dans l’assemblée a demandé : « Si c’est un des pôles spirituels, où est l’autre pôle ? » Ramana a fermé les yeux puis quand on lui a présenté une carte du monde il a désigné une montagne très près du Machu-Pichu au Pérou. Une chose intéressante à propos du Machu-Pichu : il y a des milliers d’années les Incas honoraient là-bas la grande déesse Pachamama. Dans l’hindouisme il y a beaucoup de noms qui désignent la mère divine et l’un des noms données à Aruṇāchala est Paśa-amma.

Question : Vous avez parlé de la montagne qui est stable, de la stabilité de notre foi. La Bible évoque aussi un dynamisme (Jésus parle de l’eau qui jaillit) et on peut penser à la Trinité qui est danse éternelle. Il y a donc un mouvement en tout. J’aimerais savoir quand y-a-t-il mouvement et quand y-a-t-il stabilité ?

En Inde, il y a une très belle symbolique pour parler de cela. Il y a Aruṇāchala ici, qui est une forme symbolique de Śiva et il y en a une autre à Chidambaram (à 65 kms au sud de Pondichéry)

Ici, a Aruṇāchala, c’est la colonne immuable et à Chidambaram, Śiva c’est le danseur cosmique qui crée les mondes par sa danse.

A Chidambaram existe également un temple qui réunit Śiva et Viśnu. Viśnu est l’autre Dieu principal de l’hindouisme. On peut trouver au même endroit Śiva dansant et Viśnu dans un sommeil profond.

Pour revenir à la Trinité, en Inde Dieu est « Sat Cit Ānanda ». Le Père est Sat (Existence). L’absolu à partir de quoi tout vient, « Je Suis Celui qui Suis« .
Jésus est le Fils qui est Cit, Conscience de l’Existence du Père. Dans l’évangile de Jean, « Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu… « . Le mot grec pour le Verbe c’est Logos. Logos signifie la connaissance divine. Jésus est celui qui est conscient du Père, conscient de l’état absolu de l’Etre.
Enfin, à partir de cette Conscience de l’Existence de l’Etre, à partir de la Conscience du Père, coule la Félicité absolue, Ānanda, le Saint-Esprit. Dans ce Saint-Esprit nous avons notre être, la joie et la vie. Et le Saint-Esprit ramène toute chose créée à la Conscience du Père et à l’Etre Absolu.

Question : C’est la première fois que je viens en Inde et je suis très touchée par la facilité avec laquelle les Indiens acceptent la relation avec ceux qu’ils ne connaissent pas et sont attentifs à la personne qui est près d’eux même si c’est un étranger.

Ce qui est très spécial en Inde, c’est le sens de la communauté et non pas un sens individuel développé. Il y a une grande joie à faire entrer quelqu’un dans cette communauté. La loi du karma dit qu’il n’y a pas de hasard. Toute rencontre est prédestinée.

Question : Que peut apporter Ramana Mahārṣi aux chrétiens dans leur spiritualité ?

Avant de répondre je voudrais dire que ma propre expérience est davantage dans le contact avec Aruṇāchala qu’avec Ramana parce que je ne suis pas dans la recherche d’un Guru. Mon Guru est le Christ et donc ce que je vais dire sur Ramana est à considérer dans cette perspective.
Ayant dit cela, je crois que Ramana est l’une des plus grandes âmes
éveillées venues sur terre.

Je crois que ce que Ramana enseigne a pu se rencontrer chez les mystiques souvent oubliés de notre tradition. Les grands mystiques de notre tradition enseignent l’immobilité, le silence, la stabilité.
Les mystiques ont un point commun : ils abandonnent leur « moi individuel »et ne se préoccupent pas de tout ce qui est changeant, de tout ce qui apparaît et disparaît dans leurs vies.

En Occident la religion est devenue quelque chose pour « faire ». On voudrait sauver le monde mais on ne s’est pas encore sauvé soi même ! Le grand message des mystiques et des sages de l’Inde est le même : «  sois immobile, entre en toi-même « . Et quand on découvre ce centre en soi-même, on peut alors prendre soin de tout, le monde est sauvé. Dans l’évangile :  » Cherchez d’abord le royaume des cieux et tout vous sera donné par surcroît « 

POESIE ANGE MOMO pour LE TEMPLE DES CONSCIENCES – 19 AVRIL 2018

 

 

 

ANGE MOMO         LE TEMPLE DES CONSCIENCES

JEUDI 19 AVRIL 2018

 

Je demande à mon ange préféré : Peux-tu faire un poème qui évoque le Temple des Consciences ?

_ Pourquoi pas  , mon amie . Le sujet est bien la diversité ,  dans le savoir et la recherche spirituelle de l’Être humain  , dans le TOUT et le UN  de l’Universel de Dieu ?

 

Au plus profond de l’ Univers

Là  où  scintillent les étoiles ,

Des pensées  et des mots se croisent dans l’ Ether .

Un ange  tend les bras  et il rattrape au vol

Un sentiment  perdu  qui se noie  et surnage ,

Et  ce miraculé atteint  un être aimé

Dont la conscience  vibre  , emplie de connaissance

Du secret de la vie  , si caché dans les cœurs

Que les âmes unies  s’inondent de ferveur .

 

L’ ange dit :

 

Donneras-tu le  « la »  aux musiques du Ciel ?

Aux symphonies bleutées , qui chantent  les louanges

De notre Créateur   , que  ton cœur a conquis ?

 

 

 

Manifeste pour maîtriser la science

Science et Société

19 mars 1988

Par Jean Marc Levy Leblond

Né en 1940 Jean-Marc Lévy Leblond   est docteur d’État en  sciences physiques (physique théorique) -université d’Orsay en 1965-professeur à l’université Paris 7, et à Nice.  Il a enseigné dans les départements de physique, de philosophie et de communication. Il fut directeur de programme au Collège international de philosophie de 2001 à 2007. Il a publié de nombreux articles sur ses travaux de recherche qui portent principalement sur la physique théorique et mathématique et sur l’épistémologie.« Depuis longtemps, Jean-Marc Lévy-Leblond tire la sonnette d’alarme sur la nécessité d’une intelligence publique des sciences, où se noueraient savoirs, recherche, culture et politique. »

Cet article est paru dans l’édition du Monde du 19.03.88. Il a également été diffusé en anglais dans la revue Nature (télécharger la version anglaise en pdf).

Ce texte est signé par de nombreuses personnalités scientifiques ( cf ci-dessous renvoi 1)

Le désir de connaitre le monde est aujourd’hui débordé par le besoin de l’exploiter. La production des connaissances scientifiques et des innovations est largement prise en charge par des institutions à buts technologiques. La recherche, qu’elle soit dite “fondamentale” ou “appliquée”, est orientée par des choix économiques, sociaux, sanitaires ou militaires.

Le chercheur ne peut ignorer cette orientation, et la société est en droit de la juger. Fonctionnant sur un mode réductionniste, en ignorant toute autre forme de connaissance et de vérité, la science entre en conflit avec la nature, la culture et les personnes.

Ainsi, sauf à être contrôlée et maîtrisée, elle fait courir des risques graves à l’environnement, aux peuples et aux individus. Pourtant le processus de développement scientifique s’auto-accélère avec l’assentiment naïf de sociétés qui acceptent de ne rêver l’avenir que dans l’artifice technique, alors que l’identification de la production scientifique au progrès, et même au bonheur, est largement une mystification.

Au nom de la vérité scientifique, la vie est réduite à ses aspects mesurables. La spécialisation de plus en plus étroite des chercheurs encourage leur myopie quant à leur fonction dans la société et crée des cloisons étanches entre les disciplines scientifiques.

Nous croyons que la lucidité doit primer sur l’efficacité et la direction sur la vitesse. Nous croyons que la réflexion doit précéder le projet scientifique, plutôt que succéder à l’innovation. Nous croyons que cette réflexion est de caractère philosophique avant d’être technique et doit se mener dans la transdisciplinarité et l’ouverture à tous les citoyens.

(1)Ce texte a été signé par les personnes suivantes : Jean Arsac, informatique, univ. Paris-VI ; Michel Bounias, biochimie, univ. Avignon ; Michel Cassé, astrophysique, CEA Saclay ; Jean-Paul Deleage, physique, univ. Paris-VII ; André Gsponer, physique des hautes énergies, ISRI, Genève ; Albert Jacquard, génétique, INED Paris ; Jean-Marc Levy-Leblond, physique théorique, univ. nice ; Jean-Marc Meyer, embryologie, univ. Strasbourg ; Michel, pneumologie, univ. Montpellier ; Jacques Panijel, immunologie, CNRS-Pasteur ; Bernard Prum, statistique médicale, univ. Paris-V ; Jean-Paul Renard, embryologie, INRA-Pasteur ; Jean-Claude Salomon, cancérologie, CNRS, Villejuif ; Jean-Louis Scheidecker, astronomie, CNRS, Nice ; Jean-Paul Shapira, physique nucléaire, Orsay ; Michel Sintzoff, informatique, univ. Louvain ; Jacques Testart, biologie, INSERM, Clamart

 

 

 

Emergence d’une communauté technocritique-Conférence Paris 29 mai 2019

Communauté technocritique

 

 

« Pourquoi (et comment) critiquer la technologie à l’heure de la crise sociale et écologique ?

Pour l’émergence d’une communauté technocritique !

 

 

Sciences Critiques invite à deux conférences-débats le mercredi 29 mai, à Paris, de 15h à 22h30 :

 

Seront présents avec nous : Paul Jorion, Serge Latouche (sous réserve), Jean-Baptiste Fressoz, Alain Gras, François Jarrige, Fabrice Flipo, Célia Izoard, Cédric Biagini et Joël Decarsin

Nous aborderons, entre autres sujets, l’histoire du mouvement technocritique en Europe, les imaginaires du progrès technique, l’apparition de l’Anthropocène comme conséquence de la « démesure technicienne », les effets et les méfaits du techno-capitalisme et enfin la nécessité de faire émerger une communauté technocritique aujourd’hui, à travers notamment le projet politique alternatif de la décroissance, l’action directe contre les machines ou encore le retour à une véritable culture humaniste.

« Pourquoi (et comment) critiquer la technologie à l’heure de la crise sociale et écologique ?

Première table-ronde (de 15h à 18h)
– L’Anthropocène, ou les dégâts du Progrès
– Une (brève) histoire de la technocritique
– Les imaginaires de l’innovation technique
– Les effets et les méfaits du techno-capitalisme

Pour l’émergence d’une communauté technocritique ! ,

Seconde table-ronde (de 19h30 à 22h30)
– Pour l’émergence d’une communauté technocritique
– La décroissance pour sortir de la « Mégamachine »
– La révolte contre les machines aujourd’hui
– La culture face à la tyrannie technologique

 

Vous pouvez aborder les sujets suivants sur le site de Sciences critiques :

– « Se débarrasser du capitalisme est une question de survie ». Un « Grand Entretien » avec Paul Jorion.

Paul Jorion (né le  à Bruxelles) est un anthropologue, sociologue et essayiste belge

Nous vivons aujourd’hui dans un système politique extrêmement inégal, qui engendre la concentration de la richesse par quelques-uns. Or, les personnes bénéficiaires de ce système bloquent l’accès à une vie meilleure pour tout le monde. 

Le développement technologique est indépendant du développement des sociétés. Il peut être une catastrophe uniquement parce qu’il manque autour de lui l’environnement pour le canaliser.

En janvier dernier, des chercheurs d’Oxford ont affirmé que la robotisation créera à l’horizon 2022 un million d’emplois aux États-Unis. 

En réalité, il y aura peut-être un million de travailleurs supplémentaires, mais 100 millions d’emplois vont disparaître dans le même temps… Il est très difficile, en réalité, d’imaginer les conséquences du développement technologique.

Ceux qui calculent combien d’emplois vont disparaître dans les années qui viennent sont naïfs, parce qu’ils considèrent que seul l’emploi manuel sera remplacé. Or, le système financier actuel conduit aussi à remplacer le travail qui coûte cher, même, et surtout, le travail intellectuel. 

Si l’on accepte le principe que c’est le marché qui dirige, c’est-à-dire le simple rapport de force entre la main-d’œuvre et les employeurs, les salaires se rapprocheront de zéro… A fortiori dans un monde où la concurrence entre les candidats pour un emploi augmente. Il n’y a plus de limite, c’est ça le problème ! 


– « Il faut décoloniser les sciences ». Un « Grand Entretien » avec Serge Latouche.

Serge Latouche, né à Vannes le , est un économiste français, professeur émérite de l’université Paris-Sud.

La science occidentale – on la fait remonter à Galilée – part du principe que la nature serait more geometrico, qu’elle obéirait à la raison mathématique. Or, si les mathématiques sont effectivement une science abstraite − une formidable construction par ailleurs −, en revanche, la nature n’obéit pas à cette réalité mathématique.

la science qui pense qu’il n’y a pas de limite aux possibilités de l’homme de tout faire, de tout résoudre, c’est ce qu’on appelle « la science prométhéenne » 4, qui pense l’homme comme un démiurge. Cette science-là, il faut la réviser. 

Toutes les autres conceptions de la science avaient, bien sûr, un idéal de la connaissance, de la curiosité scientifique, mais elles n’étaient pas dévorées par la volonté de puissance, si caractéristique de notre conception. Toutes les autres conceptions de la science avaient, bien sûr, un idéal de la connaissance, de la curiosité scientifique, mais elles n’étaient pas dévorées par la volonté de puissance, si caractéristique de notre conception.

– Qu’est-ce que le progrès technique ?. Une tribune libre d’Alain Gras.

Alain Gras, né le , est un sociologue français et professeur des universités émérite.

L’idée de progrès ne fait plus recette, c’est un fait. Les politiques, ou plutôt les acteurs de ce « pouvoir » qui n’est pas nécessairement politique, ont tiré depuis longtemps les leçons de cette désaffection et les économistes de service ont rebaptisé « croissance » le progrès en lui enlevant tout contenu éthique.

Mais qu’y a-t-il de plus absurde qu’une croissance illimité dans un monde limité ?

Dans le domaine techno-scientifique survit cet aphorisme archaïque : « On n’arrête pas le progrès ! ». Même si l’on sait que cette direction nous amène dans une voie sans issue !

L’une des raisons doit être, selon moi, à chercher dans la manière dont l’évolutionnisme progressiste bénéficie d’un privilège méta-philosophique.

Et de citer Peter Sloterdijk :

« C’est dans l’évolutionnisme qu’est la racine logique des cynismes théorisants qui jettent sur la réalité le regard olympien des maîtres.
Les théories de l’évolution recueillent l’héritage métaphysique au bénéfice des sciences.
Elles seules ont une force logique suffisante pour intégrer d’un regard englobant le Mal, la décadence, la Mort, la douleur, toute la somme des négativités qui sont la part de l’être vivant.
L’« évolution » (progrès) est pour cela la théodicée moderne, cette théodicée permet l’ultime interprétation logique de la négativité
. » 

– Aujourd’hui, il est trop tard. Une tribune libre de Joël Decarsin.

Joël Decarsin, artiste de formation et membre fondateur de l’association Technologos.

En novembre 2017, un cri d’alerte a été lancé par 15 364 scientifiques de 184 pays, dont la revue américaine BioScience puis le journal Le Monde ont fait leurs unes : « Notre planète est en danger, il sera bientôt trop tard. »

Refuser d’admettre que si l’idéologie de la croissance a pris l’ampleur que l’on connaît, c’est justement parce qu’elle a pour corolaire la sacralisation de l’État, quasiment théorisée dès le XVème siècle par Machiavel.

Parce que nous avons laissé les scientifiques − dont ceux qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie… − jouer aux apprentis-sorciers en triturant la matière dans ses plus intimes retranchements et parce que, contrairement à la fable de Goethe, aucun maître-sorcier ne viendra jamais mettre un terme au sortilège déclenché, la catastrophe est inéluctable.

– Impasse de la technoscience. Une tribune libre de Joël Decarsin.

Joël Decarsin, artiste de formation et membre fondateur de l’association Technologos.

L’idée domine par conséquent qu’on peut jouer avec le feu tant que l’on dispose d’extincteurs toujours plus performants, réalité que résume l’adage : « On n’arrête pas le progrès ».

Ce goût du risque est né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, après qu’il a été d’usage d’afficher sa foi dans ce fameux progrès et sans que l’on ait vraiment pris la peine ensuite de peser le sens de ce mot. Aux tranchées de Verdun avaient succédé les Années folles, Hiroshima et Auschwitz ont distillé un parfum d’angoisse et d’incertitude : chacun a appris que les applications de la science pouvaient être létales à grande échelle.

e qui la lie à la science et à la technique à la fois et ce sur quoi elle s’appuie quand elle prétend en même temps comprendre la société et agir sur elle, c’est l’exercice de la modélisation.

« Je propose, écrit Saint-Simon vers 1830, de substituer le message suivant à celui de l’Évangile : l’homme doit travailler. L’homme le plus heureux est celui qui travaille, la famille la plus heureuse est celle dont tous les membres emploient utilement leur temps ».

Et dix ans plus tard, Ernest Renan déclare : « Organiser scientifiquement l’humanité, tel est le dernier mot de la science moderne, telle est son audacieuse mais légitime prétention. » Or, c’est là précisément l’objectif que s’assignent l’économiste – du moins dans sa version néo-classique, qui domine aujourd’hui – puis l’entrepreneur.

– L’université sous hypnose numérique. Une tribune libre de François Jarrige.

François Jarrige est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne

L’UNIVERSITÉ française et la science qu’elle produit sont en phase de mutation accélérée. Elles sont lancées dans une course effrénée à l’innovation, sans cesse stimulée par les injonctions de l’État et des milieux économiques, ainsi que par la mode des classements internationaux, tel celui de Shanghai.

Depuis les années 1980, les innovations et les trajectoires technoscientifiques sont de plus en plus modelées par un nouveau régime de production néolibéral des sciences avec sa flexibilité accrue, sa valorisation des performances à court terme et son pilotage croissant de la recherche par les grandes firmes et les marchés financiers.

Comme de nombreux autres secteurs de la société, l’université est envahie par les outils et les discours du numérique censés résoudre « la crise ». En dépit des idéologies de l’horizontalité et du partage qui devaient accompagner les nouvelles technologies numériques, c’est bien l’imposition par en haut qui l’emporte dans les faits. Mais à l’égard du numérique, les universitaires semblent plongés dans une véritable hypnose collective qui met en péril leur capacité critique. 

– La technologie est une politique. Une tribune libre de Philippe Godard.

Philippe Godard, né en 1959, est un écrivain et essayiste français. Il écrit notamment, pour la jeunesse, des ouvrages documentaires sur des sujets de société et, pour les adultes, des essais. Il est par ailleurs intervenant à l’Institut Régional du Travail Social de Franche-Comté et a été directeur de collections chez différents éditeurs.

La rationalité politique n’est plus compréhensible par les citoyens puisqu’elle est dominée par une autre rationalité, cachée, celle d’un système économique dominé par des réalités technologiques. Or, de nos jours, cette rationalité technologique, qui a envahi le champ du politique, rend encore plus illusoire une émancipation politique, culturelle et sociale, sans repolitisation du corps social.

– Religiosité de la technoscience. Une tribune libre de Simon Charbonneau.

Simon Charbonneau, est né en 1941, il a été  professeur de droit de l’environnement à l’Université de Bordeaux Montesquieu et à l’Université d’Aix-Marseille, a publié de nombreux ouvrages et articles sur le thème de l’écologie militante, dans la lignée de son père Bernard Charbonneau.

 

La science remplit dans notre société technicienne le rôle que la religion jouait jadis dans les sociétés du passé. C’est donc la posture de liberté d’esprit qui doit être aujourd’hui à l’origine de sa remise en question comme religion séculière.
– « Les deux cultures », ou la défaite des humanités. Un texte du collectif Pièces et Main-d’Oeuvre (PMO).

Puisque le vivant est désormais computable, pourquoi la culture ne le serait-elle pas ? Bienvenue dans l’ère des humanités numériques, un mouvement qui a pris son essor dans les années 2000 au sein des sciences humaines et sociales, des arts et des lettres, pour les rendre, eux aussi, connectés, numérisés, big datés. Reductio ad numerouniverselle, dont l’objectif est d’annihiler toute humanité dans la compréhension et le récit du monde.

– La technologisation de la vie : du mythe à la réalité. Un article d’Anthony Laurent.

Après des années d’études de sciences naturelles à l’Université de Franche-Comté, à Montbéliard (Doubs), Anthony Laurent se tourne vers le journalisme scientifique. Deux années de formation à l’Université Paris 7-Denis Diderot l’ont ensuite conduit à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) où il obtient un Master de sociologie, histoire et philosophie des sciences au Centre Alexandre Koyré. Anthony s’intéresse notamment à la place de la technique dans la société contemporaine au sein de l’association Technologos. Il est co-créateur et rédacteur en chef du site Sciences Critiques (site d’information dédié exclusivement aux sciences, traitant tout particulièrement des sciences « en train de se faire », dans les laboratoires comme en-dehors – par opposition aux sciences « déjà faites » que sont les découvertes scientifiques et les innovations technologiques)

Le déferlement technologique bouleverse notre vie quotidienne. Le travail, les relations familiales et amicales, les loisirs, etc. Quasiment plus aucun pan de l’existence humaine, individuelle comme collective, n’échappe désormais à l’emprise numérique. Or, cette « technologisation » de la vie et de la société − largement impensée − a des effets déterminants, voire des impacts préoccupants, et pour la plupart irréversibles, sur la nature, la santé, la politique et in fine sur le devenir de notre « communauté de vie et de destin ». Dans le cadre d’une séance publique, tenue en janvier dernier à l’Université du Bien Commun à Paris ( cf ici  lancement de cette université), Sciences Critiques était invité à dresser un constat critique de cet état de fait. 

 

 

 

 

 

chamanisme et christianisme

 

 

Jacques Mabit dirige le centre Takiwasi  de réhabilitation et de traitement des toxicamanies, mais qui propose aussi des séminaires et retraites dans la forêt amazonienne et permet  également une recherche sur les médecines traditionnelles amazoniennes.

Takiwasi, ou « La maison qui chante » en langue quechua, est une association à but non lucratif, située dans la ville de Tarapoto, en Haute-Amazonie péruvienne. Sa fondation en 1992 fut le résultat d’un projet de recherche, commencé en 1986, sur les pratiques millénaires de la médecine traditionnelle amazonienne, dans l’une des régions du Pérou les plus riches en termes de connaissances ancestrales liées à l’utilisation des plantes médicinales et sacrées, qui contribuent à la guérison physique, mentale et spirituelle.

Depuis sa création, le Centre Takiwasi s’est consacré à l’amélioration des conditions de santé de la population et à la préservation de l’environnement, en développant des techniques et des modèles d’intervention innovants qui sauvegardent les connaissances traditionnelles amazoniennes et les articulent avec la science médicale moderne, tout en tenant compte des préoccupations thérapeutiques, scientifiques, écologiques, culturelles et humaines. cf « Ressources humaines »

Takiwasi est considérée comme la plus ancienne et la plus prestigieuse institution alliant la psychothérapie et les plantes médicinales pour des traitements de santé mentale. Avec une trentaine d’années d’expérience dans ce domaine, son modèle, offrant l’équilibre parfait entre médecine, psychologie et spiritualité, a été l’objet de plus de 50 travaux de recherche internationaux réunissant une communauté académique interdisciplinaire, intégrée par des institutions scientifiques d’excellence mondiale. (cf les publications des chercheurs externes)

voir là la documentation produite par  Takiwasi

Qui est Jacques Mabit ?  Voici sa présentation sur le site de Takiwasi.com

Jacques Mabit est médecin de formation. Au cours d’un parcours de vie très riche il découvre la médecine traditionnelle indienne et devient guérisseur.

Voir là la description du parcours de Jacques Mabit, les doutes et expériences traversées avant de devenir le créateur et directeur du centre Takiwasi .

chamanisme et christianisme

conférence de Jacques Mabit à Paris en mai 2016 ajoutée sur Youtube par François Delonnay le 11 octobre 2016

Quelques notes prises à l’écoute de cette vidéo  et complétées de certains liens hypertextes:

 

Jacques Mabit a une double appartenance : il est médecin conventionnel – faculté de Nantes- et il est guérisseur reconnu par les associations de guérisseurs.

La jonction entre chamanisme et christianisme se fait au niveau de la clinique. Et Jacques Mabit rappelle que le chamanisme est avant tout une médecine et n’est pas une religion. Par contre le christianisme devrait-être une religion guérissante : Jésus guérit et soigne puis il prêche.

Chamanisme et christianisme ont en commun de se relier à un autre monde. Jésus répond à Pilate « mon royaume n’est pas de ce monde  » – Jean 18:36.

Actuellement de nombreux courants occidentaux néo-chamaniques ont créé une religion chamanique de l’ayahuasca comme le Santo Daime au Brésil. Il y a une explosion du néo-chamanisme dans le monde par exemple en Australie ou à Hawaï ( je rajoute : cf sciences et Avenir de septembre 2018 )

Dans le christianisme la théologie s’est détachée de l’expérience pour devenir spéculative. Je me réfère souvent aux écrits du Père Brune et je recommande son livre : Pour que l’homme devienne Dieu.

partie 1 : Je vais résumer notre clinique et les observations (points clé et voir convergence avec le christianisme).

Tout d’abord il faut insister sur le fait qu’au cours des procédures, les plantes ne créent rien. Elles amplifient ce qui est déjà là dans notre corps et qui remonte à nos ancêtres jusqu’à la création. Ces procédures aident à faire mémoire : je suis fils de qui ?

D’autre part toute parole prononcée avec les tripes ou le coeur est opératoire. La parole peut bénir ou maudire.

Les procédures sont d’abord purgatives : on se purge avant d’accéder à la connaissance et dans celles-ci le rituel est fondamental.

Dans ces procédures la notion de conscience morale est fondamentale : c’est un sérum de vérité et toute falsification va être mise en évidence. Il y a un ordre du monde, il y a des lois. Tout ce qui est New Age « je sens, je ne sens pas, c’est sympa… » n’est pas dans cette initiation.

Ces lois sont non jugeantes et le fait de dire est libératoire. Le pardon surgit spontanément : pardonner aux autres et soi-même.

Il y a apparition de la gratitude : remerciement pour la vie même si l’observation de notre ombre est parfois terrible mais tout va bien.

Dans cette procédure surgit toujours la conscience du mal que j’ai fait ou que j’ai subi.

Il apparaît que le corps sait déjà avant le coeur et la tête : d’abord des réactions corporelles puis émotionnelles et enfin compréhension.

Ce qui conditionne ces procédures est l’investissement. Il faut une sincérité de base, du coeur. Si on triche soit il ne se passe rien soit au contraire on reçoit une grande claque.

Avant la procédure il faut se mettre au clair . Il y a une confession : dire ce qu’on a fait  de mauvais. C’est très important il faut une médiation.

De même l’initiateur doit avoir aussi une intention claire, une sincérité de base. La bonne conscience n’est pas suffisante, il doit avoir un inconscient clair et une connaissance de ce qu’il fait.

Pour le patient il faut un abandon total au thérapeute. Il faut la foi, c’est fondamental.

Surgit alors un enseignement simple  -mais non simpliste– sous la forme de  ce que j’appelle la Voix de la Sagesse. Elle peut-être entendue, elle peut venir de l’intérieur, elle peut s’exprimer sous d’autres formes perceptibles aux autres sens, par exemple des odeurs. C’est une voix non jugeante, bienveillante mais ferme. C’est une voix non manipulable, peu bavarde, qui attire , ne présente pas d’arguments et ne se contredit jamais.

Pour la procédure il faut donner du temps à lui consacrer exclusivement en définissant combien ça va durer et aller au bout de ce temps car c’est alors que la voix s’exprime.

La procédure est une prise de contact avec les esprits : esprits des plantes, esprits des défunts ( notamment s’il y a eu contentieux du vivant), puissances angéliques bonnes ou mauvaises, figures du panthéon religieux ( pour les chrétiens souvent la Vierge.)

On peut cliniquement détecté les démons – à la fois vision par le patient et par le thérapeute- Cette emprise démoniaque peut-être suite à des expériences de contact et elle peut se poursuivre toute la vie. Les entités maléfiques sont représentées par des formes par notre cerveau. Ces problèmes peuvent être hérités de nos ancêtres.

partie 2 : cohérences chamanisme et christianisme ( cette deuxième partie – pourtant au centre de la conférence-est très abrégée en raison du temps consacré à la première )

  • la bonté précède la connaissance ( alors que c’est l’inverse dans la gnose à la base de toutes les sociétés secrètes)
  • des deux côtés il y a l’exigence  d’un coeur et corps purifié
  • il y a des deux côtés un rituel
  • la guérison est une grâce
  • contrairement au New Age   les deux approches supposent une certaine dose de souffrance
  • On accède à un monde réel, primordial
  • on accepte le combat spirituel
  • le chamanisme réveille ce qui est présent dans le corps de l’homme
  • le prêtre devrait guérir et enseigner au niveau du corps
  • la confession
  • je conseille de lire le Lévitique ( cf présentation sur Wikipedia). Les Thomistes en ont fait une interprétation symbolique qui a sa valeur mais qui ne doit pas occulter le premier niveau : oui les objets, les corps peuvent être chargés d’une puissance propre. Cette observation dans le chamanisme se retrouve aussi  dans la Bible. ( cf ici les mouchoirs de Saint-Paul , ou là.)
  • cf l’ombre de Saint-Pierre guérissante : « Par les mains des Apôtres, il se faisait de nombreux signes et prodiges parmi le peuple (…) à tel point qu’on allait jusqu’à transporter les malades dans les rues et à les déposer là sur des lits et des grabats, afin que tout au moins l’ombre de Saint Pierre, à son passage, couvrit l’un d’eux ». Actes des Apôtres, chapitre 5, versets 12 à 15

Dans son « récit du pélerin » autobiographie, Saint Ignace de Loyola, créateur de l’ordre des Jésuites,  évoque la présence démoniaque en lui au cours de sa vie .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Matérialisme, Terreur, relativisme moral… : le côté obscur des Lumières

d’après l’interview de Paul Sugy Figarovox

 

Bertrand Vergely est normalien, agrégé de philosophie et théologien. Professeur en classes de Khâgne et enseignant à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, il vient de publier Obscures Lumières (éd. du Cerf, 2018), essai philosophique décapant qui fait voler en éclat certains des mythes qui entourent le siècle des Lumières, pour en révéler aussi la part d’ombre.

 

La religion est ce qui relie les hommes à Dieu. Vivre religieusement conduit à élever sa conscience au plus haut niveau qui soit. Mais les hommes peuvent détourner le religieux, et quand c’est le cas, cela donne les tyrannies et les sectes qui font basculer le religieux dans la violence.

La bonne réponse à l’obscurantisme religieux consiste à revenir au religieux authentique, celui de l’homme profond se purifiant de la soif de pouvoir afin de faire vivre une conscience transformée.

Au XVIIIe siècle, lors de la Révolution Française, c’est l‘inverse qui s’est produit. Sous prétexte de libérer la société de l’obscurantisme, les révolutionnaires opposent au pouvoir de l’obscurantisme religieux le pouvoir non religieux dit des Lumières. Ils ne suppriment pas la soif de pouvoir, ils la déplacent seulement de son expression cléricale vers une expression laïque.

Ils mettent en place une idolâtrie, celle de l’homme total contrôlant la nature et l’homme par la raison humaine.

Au XVIIIe siècle cette idolâtrie débouche sur la Terreur,

au XIXe siècle, sur le nihilisme intellectuel,

au XXe siècle, sur le totalitarisme.

Quand les villes se développent, une civilisation se développe avec elles, la civilisation commerçante et marchande. La bourgeoisie est l’expression de cette civilisation.

En Occident, le développement de cette civilisation aurait pu garder sa conscience religieuse. Tel n’a pas été le cas. La civilisation urbaine, commerçante et marchande qui s’est mise en place a décidé de se débarrasser de cette conscience en mettant à sa place une conscience se préoccupant non plus de l’être mais du bien être, non plus de la vie spirituelle mais de la vie matérielle. L’esprit bourgeois réside dans ce nouveau type de conscience. À sa base, on trouve un agnosticisme se muant en pragmatisme.

-Selon cet esprit bourgeois, ce que les hommes  veulent-,c’est pouvoir manger et être heureux. Cela donne l’empirisme et la quête du bonheur, le matérialisme, l’utilitarisme et l’hédonisme.

Quand on a comme projet de transformer ce qui fait l’essence de l’humanité, que peut-il se passer? Sur un plan théorique et culturel, on est obligé de se prendre pour Dieu en remplaçant la loi divine par la loi humaine qui devient une nouvelle loi divine. Hobbes dans le Léviathan réécrit le livre de la Genèse en faisant naître l’homme du contrat social et, derrière lui, du Droit humain. Résultat: c’est désormais l’État qui garantit le Droit, devenant en quelque sorte le nouveau Dieu sur terre.

La morale qu’ont inventée les Lumières est une morale libertine, dont j’ai montré qu’elle pouvait être illustrée par trois visages: la critique intellectuelle, Don Juan, et le Marquis de Sade. Cette nouvelle morale repose donc sur un triptyque: Liberté d’esprit – Séduction – Transgression. On retrouve ces valeurs, très présentes, en art contemporain!

Que manque-t-il à la révolution des Lumières ? Il faudrait qu’elle prenne le chemin inverse de ce qu’elle a accompli dans l’histoire, à savoir tuer le religieux du cœur de l’homme occidental afin de le remplacer par une idolâtrie de l’homme total. Le cœur de l’homme recèle un potentiel et des richesses inouïes. Encore faut-il qu’il rentre en lui-même et qu’il accepte que ce potentiel et ces richesses lui soient donnés, au lieu de vouloir être un homme auto-créé dans une folle solitude.

 

MOÏRA LA PRINCESSE DE NAMIBIE SAMEDI 16 MARS 2019

 

DESSIN COIFFE DE MOÏRA EN FORME DE CORNE DE TAUREAU

COIFFE TRADITIONNELLE DE FEMME HERERO EN NAMIBIE

MOÏRA LA PRINCESSE DE NAMIBIE   XVème siècle

RENCONTRE DU SAMEDI 16 MARS 2019

Le récit qui va suivre est assez étrange. Il s’agit d’une rencontre avec une personne d’un autre siècle ,venue de l’au-delà . Je n’aime pas spécialement  communiquer  avec les défunts, car il ne faut pas les déranger dans leur évolution , mais je suis curieuse de connaître leur histoire , dès qu’ils se déplacent à travers le temps .  J’en profite alors, pour me projeter dans une autre époque , et découvrir des évènements  qui m’étaient inconnus.  Mes enquêtes aboutissent rarement , mais si les anges en sont d’accord , je passe un moment exceptionnel , avec des êtres, qui désirent témoigner   d’une existence quelquefois tragique ,afin de délivrer un message universel. Celui-ci  est d’autant plus bizarre , qu’il fait référence à deux faits de société, , qui sont toujours  d’actualité de nos jours .

Samedi matin , j’avais décidé de faire un portrait, pour voir si mon dessin rappelait celui des anges . Je ne sais pas dessiner , et bien sûr , le stylo  , de son propre chef, a commencé à tracer le visage d’une jeune femme , d’environ cinq centimètres ,portant une coiffe très haute et très pointue , plus large du côté droit . Elle se présente :                                                                        _  Je m’appelle Moïra .                                                                                                                Le visage est grave , et je comprends qu’un défunt  demande à me parler.      Je m’informe, malgré tout :  Es-tu un ange doré ?                                                         _ Non , je suis une princesse triste , et j’ai vécu au quinzième siècle , dans le fin fond de l’ Afrique, avec  d’autres épouses  d’un roi maudit .

L : Pourquoi désires-tu me voir ?                                                                                           _ Je réclame justice , pour toutes les femmes en esclavage , sur cette terre , esclaves de leurs maris , de leurs pères ou de leurs frères , ou de tyrans qui les empêchent  de vivre , de parler , d’ exister .

L : Tu as raison , Moïra ! Comme tu as dû souffrir !  C’est quoi , cette coiffe ornée de perles ?                                                                                                                            _ C’est une coiffe d’apparât , très lourde et très difficile à supporter .              L : Qui était ce roi dont tu parles ? Ton époux ?                                                             _ C’était le roi  Abdallah , roi de Namibie , un despote cruel et assoiffé de sang .                                                                                                                                                  Là-dessus , je fais quelques recherches ,mais il semble presque impossible d’avoir des renseignements précis sur la Namibie, avant la période de son évangélisation.  En 1486 , un Portugais du nom de Diego Cao , pose une croix sur le sol de ce pays , mais il faudra attendre 1589 pour qu’un soldat anglais Andrew Battels ,recruté en Angola , découvre le premier , l’intérieur du territoire ,de  l’actuelle Namibie .

L :  Où te trouves-tu , ma Princesse , pendant que tu me parles ?                         _ Je suis dans un lieu doux et paisible , que je ne reconnais pas ; des anges viennent me rendre visite , de temps en temps , et me disent de ne pas m’inquiéter.                                                                                                                                    L : Tu peux les croire , mon amie . Voudrais-tu revenir sur cette terre, dans une époque plus moderne , celle où je vis , par exemple ?                                        _ Non , je suis trop effrayée !  J’ai trop souffert , et d’autres épouses , avec moi .                                                                                                                                                      L : As-tu eu des enfants ?                                                                                                      _  Oh oui , des enfants que je n’ai jamais vus , élevés par des serviteurs , des esclaves du Roi .  Je n’ai jamais pu aimer mes enfants .                                              L : Je te plains , Princesse ! Tu sembles si triste ! Les anges t’ont-ils appris qu’il existait un Dieu , notre Seigneur , et que tu devais l’ honorer  et l’aimer  car il est ton Père , qui t’a fait venir dans cette vie , et t’a rappelée à lui , pour vivre dans la paix ?                                                                                                                         _ Oui , ils me l’ont dit , mais moi , mon père m’a vendue, et je n’ai jamais su ce qu’était la joie , le bonheur , et ce que vous appelez l’amour .                      L : Les anges vont te l’apprendre , ma mie . Ne t’inquiète pas ! Un jour , tes larmes seront des larmes de bonheur . Ecoute -les, et ne crains rien !                _  Ils me font peur. Ils sont trop brillants et trop sévères .                                        L : Sévères avec toi ! Une victime ! Il faut que je leur parle ! Ce n’est pas possible !   Mom , où es-tu ?                                                                                                    _  Je suis là , lulu .                                                                                                                          L : Qui est cette Princesse ?                                                                                                      _  Elle a demandé à te parler , et nous avons accepté .                                                L : Pourquoi moi ?                                                                                                                        _  Je ne sais pas comment elle l’a appris, mais elle savait que tu pouvais communiquer avec nous.                                                                                                            L : C’est incroyable !                                                                                                                    _ Les chemins de Dieu sont pleins de mystères , lulu !                                                L : Elle se trouve au Paradis ?                                                                                                  _  Non, elle est dans une zone de détente et de repos . Il va falloir la former, lui apprendre l’ existence de Dieu , mais beaucoup plus tard .                                L : Elle dit que vous l’effrayez ! Pourtant , votre douceur et votre amour devraient l’envelopper  , et lui apporter un sentiment de confiance , non?     _  En effet ,  mais la vie qu’elle a eue , l’empêche de s’ouvrir aux autres, et  elle est très impressionnée par notre apparence .                                                          L : Ne peux-tu pas changer d’aspect , si tu le désires ?                                              _   Pas au Ciel , dans l’entourage de notre Seigneur . Nous brillons d’un éclat que tu ne peux imaginer , et même si cet éclat est doux , il peut éblouir et déconcerter.  Ne t’inquiète pas pour Moïra , nous allons bientôt nous occuper d’elle , et lorsqu’elle sera prête , nous l’éduquerons , et nous la remettrons dans les mains de Dieu .

L : J’ai de la peine pour toi Moïra ! Merci d’être venue me parler de ton destin si cruel ! Il faut le faire savoir , car cela existe toujours , hélas , même dans notre société du 21ème siècle ! Va en paix Moïra !  Les anges sont avec toi et ils t’aimeront pour toujours .                                                                                   _  Je vais suivre ton conseil ,  merci .

Je m’adresse alors à Mom  , pour lui faire part d’un détail du portrait qui m’avait interpellée .                                                                                                                     L : La coiffe de la princesse , vue latéralement , rappelle la coiffe traditionnelle, en forme de corne de taureau , des Héréros de Namibie. Etait-elle issue de ce peuple qui , plus tard, en 1906 ,subira un effroyable génocide , de la part des colons allemands ?                                                                     _  Elle n’était pas une Héréro , mais la coiffe rappelle , en effet ,la corne de taureau , sur le côté du visage . Pour le reste , la parure a été embellie , mais elle l’ a sans doute portée , car elle se plaint de son poids !

L : A-t-elle voulu attirer mon attention sur le génocide des Namibiens, sous Guillaume II ? Des milliers d’hommes , femmes et enfants ( environ cent mille) furent massacrés par les colonisateurs allemands, dirigés par Lothar Von Trotha . Les Héréros réclament toujours justice , à ce jour .                           Par contre ,aucune trace du Roi Adhallah de Namibie ,au quinzième siècle , où la religion musulmane ne semble pas être implantée , seulement des Abdhallahs du Moyen Orient ,  où les rois saoudiens possèdent de nombreuses épouses .                                                                                                                 Mom , ai-je bien compris les deux messages imbriqués ? D’une part, l’évocation d’un peuple martyr , et d’autre part ,sa propre expérience de femme d’un roi polygame,  comme cela existe encore de nos jours .    Penses-tu que l’intention de Moïra  , était que je parle  du génocide , ainsi que des rois polygames ?                                                                                                            _ Oui lulu , et c’est pourquoi le prénom du Roi est Abdhallah .

Quelques explications me paraissent nécessaires . Les messages du Ciel ne doivent pas être pris au pied de la lettre ,et on ne doit pas toujours y rechercher une vérité historique ,qui coïncide avec nos connaissances .         Ils sont avant tout symboliques , et cet échange avec la princesse en est un bon exemple . Ce qui importe c’est que le message soit reçu et compris .  C’est une clé qui ouvre notre esprit, vers la réflexion , et la compréhension des innombrables souffrances qui affectent nos sociétés .                                          Il y a tout de même des choses étranges !  Concernant ce récit, j’ai découvert la coiffe traditionnelle des Héréros  , en forme de corne de taureau , et j’en ai fait une photo que j’ai comparée au portrait de Moïra : « Tu as vu Mom , le dessin de la coiffe est identique ! Mais certains vont dire que  j’extrapole ! »

_  Non  mon amie , car le dessin et cette photo super bien choisie, sont surprenants !

Je vous  y laisse réfléchir !

 

 

Le vivant, la machine et l’homme

https://sniadecki.wordpress.com/2013/06/07/louart-vmh/ : Et vous n’avez encore rien vu …Bertrand Louard à la lecture d’André Pichot – 7 juin 2013

Les êtres vivants ne sont pas des machines : Notes et morceaux choisis n°13 – 14 février 2018

présentation de l’auteur sur la cheminée

A la suite des luttes contre l’introduction des OGM en France, auxquelles il avait participé autour de l’an 2000, Bertrand Louart – menuisier de son état et ancien étudiant en biologie – a décidé d’examiner de plus près la conception de l’être vivant comme machine qui sous-tend l’ingénierie génétique. Il en est sorti cet ouvrage ambitieux, histoire critique d’une discipline profondément conditionnée, à chaque époque, par les idéologies politiques et les intérêts économiques.
Dans le sillage des travaux d’André Pichot, Bertrand Louart dévoile les fondements idéologiques des notions de « sélection naturelle » et de « programme génétique » ; et il met en évidence le poids des représentations eugénistes dans cette communauté scientifique. Critiquant le darwinisme d’un point de vue athée et égalitaire, il oppose au paradigme de la machine une vision de l’autonomie des êtres vivants.

 

 

La vie n’existe pas !

Depuis les années 1990, André Pichot a écrit une douzaine d’ouvrages sur l’histoire des sciences et plus particulièrement sur l’histoire de la biologie, son domaine de prédilection.

L’histoire qu’il nous raconte n’est pas celle d’un long fleuve tranquille menant aussi paisiblement qu’inéluctablement au triomphe des théories actuelles sur le vivant.

C’est surtout le récit du triomphe, envers et contre toutes les évidences du contraire, d’une conception fondamentalement erronée : celle de l’être vivant comme machine.

Autrement dit, Pichot retrace une histoire de la biologie qui est avant tout critique. Ce point de vue original repose d’une part sur une solide documentation, un retour vers les textes originels qui permet de démonter les nombreux mythes et légendes qui encombrent cette histoire, et d’autre part sur une “théorie de la biologie”, une théorie sur ce qu’est un être vivant, aux antipodes de l’être vivant comme machine et qui constitue en quelque sorte la pierre de touche qui lui permet d’analyser de manière critique l’ensemble de cette histoire.

En effet, plus de deux siècles après son invention par Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829) en France et Gottfried Reinhold Tréviranus (1776-1837) en Allemagne (aux alentours de 1802), la biologie – la science qui étudie les êtres vivants – n’a toujours pas de définition de son “objet”. C’est en partie cette absence de définition claire, précise et unanime chez les scientifiques qui explique la succession plus ou moins chaotique des théories. Et c’est surtout la difficulté à en élaborer une – toujours repoussée, jamais affrontée – qui explique le triomphe, par défaut et faute de mieux, de la conception de l’être vivant comme machine.

Le premier à soutenir une telle position a probablement été le biochimiste hongrois Albert Szent-Györgyi (1893-1986), découvreur de la vitamine C et prix Nobel de médecine en 1937. Dans un ouvrage traitant de La nature de la vie, il n’a pas hésité à écrire :

« La vie en tant que telle n’existe pas, personne ne l’a jamais vue… Le nom de “vie” n’a pas de sens, car une telle chose n’existe pas. » 

En 1970, le biologiste François Jacob (1920-2013) renchérissait :

« On n’interroge plus la vie aujourd’hui dans les laboratoires. On ne cherche plus à en cerner les contours. On s’efforce seulement d’analyser les systèmes vivants, leur structure, leur fonctionnement, leur histoire […]. C’est aux algorithmes du monde vivant que s’intéresse aujourd’hui la biologie. »

François Jacob, La logique du vivant, éd. Gallimard, 1970

Plus proche de nous encore, Henri Atlan, prolonge ces déclarations :

« Ce qui a disparu, c’est la distinction entre la vie comme objet de recherche et l’inanimé, l’inerte. »

H. Atlan, Question de vie, entre le savoir et l’opinion, p. 48-49.

Le déni de la spécificité du vivant

Pichot dénonce l’erreur des scientifiques qui prétendent que « la vie n’existe pas ! » : en fait, la biologie moléculaire n’étudie pas les êtres vivants en tant que tels, mais seulement la matière des êtres vivants. Cette matière, constituée de molécules (protéines, enzymes, ARN, ADN, etc.), n’est en effet pas vivante en elle-même, elle n’est pas animée par une “force vitale”, elle est semblable à celle des objets inanimés – quoique de nombreuses macromolécules soient propres aux seuls êtres vivants. C’est au-delà de l’échelle moléculaire que se situe la vie, dans l’organisation dynamique des cycles biochimiques du métabolisme cellulaire pris en son ensemble…

Lamarck avait déjà compris cela lorsqu’il a fondé la biologie : la vie était pour lui le produit d’une organisation particulière de la matière spécifique aux êtres vivants, et la “force vitale” – l’activité autonome des êtres vivants que tout un chacun peut observer – était pour lui la conséquence de cette organisation et non sa cause, contrairement à ce que pensaient les vitalistes, auxquels il s’opposait.

A la suite du clonage de mammifères ou du séquençage du génome humain, Pichot a dénoncé le fait que ces grands projets de biotechnologie, loin d’aider à mieux comprendre ce qu’est un être vivant – sans parler de l’être humain –, servaient en fait à dissimuler le vide théorique dans lequel est tombée la biologie moderne et le désarroi des biologistes devant un “objet” qui n’a eu de cesse de démentir les théories qu’ils avaient échafaudées à son propos.

Qu’est-ce qui distingue fondamentalement les êtres vivants des objets et des machines ? Bien souvent ce qui nous permet de les reconnaître au premier coup d’œil, aussi étranges soient-ils parfois, c’est avant tout le fait qu’ils sont dotés d’une activité autonome. L’activité de la flamme de la bougie est éphémère, elle ne durera que le temps de consumer toute la cire de la bougie. Par contre, l’être vivant est capable de puiser dans l’environnement de quoi renouveler son organisation interne et donc sa propre activité ; il est une auto-organisation de la matière qui est elle-même auto-catalytique, qui se génère elle-même. C’est ce qui distingue radicalement et irréductiblement les êtres vivants des machines.

Comprendre cette spécificité des êtres vivants par comparaison avec ce qu’ils ne sont pas est une approche que l’on peut qualifier de philosophique, épistémologique ou encore théorique, mais c’est un point qui est central pour Pichot, puisque de la réponse à cette question aurait dû résulter, selon lui, une compréhension toute différente des êtres vivants : une méthode d’étude qui soit adaptée à cette spécificité et qui, par là, révèle toute l’originalité de la logique du vivant.

Or, il n’en a rien été : les biologistes ont préféré s’obstiner à appliquer aux êtres vivants la logique de l’ingénieur, du constructeur de machines.

L’être vivant comme machine

Les raisons qui ont amené les biologistes à soutenir la conception de l’être vivant comme machine sont multiples. La première d’entre elles, et probablement la plus puissante, est liée à la forme même de la méthode des sciences.

Cette méthode, développée à partir du XVIIe siècle pour l’étude des objets physiques, demande un certain nombre de conditions pour pouvoir être appliquée : l’objet doit être isolé, ses mouvements ou ses transformations sont étudiées indépendamment de toutes forces et influences étrangères à celles qu’exerce de manière contrôlée l’expérimentateur ; l’objet doit être simple, on étudie ses « qualités primaires », celles qui peuvent aisément être mesurées et quantifiées ; enfin, la connaissance issue de ces études doit être « universelle », en ce sens que l’application d’un protocole expérimental partout ailleurs avec les mêmes objets doit permettre de reproduire des résultats identiques et aboutir à l’énoncé des mêmes « lois de la nature ».

Comme le souligne le chercheur en physiologie végétale Gérard Nissim Amzallag, l’application de la méthode scientifique à l’étude du vivant engendre « l’inadéquation chronique de l’être vivant à son cadre d’investigation » [9]. Autrement dit, la méthode des sciences, qui a été développée par et pour la physique, l’étude des objets considérés comme inertes et morts, atteint ici ses limites. L’être vivant est trop complexe et turbulent dans toutes ses innombrables formes et manifestations pour une méthode qui réclame l’isolement et la stabilité de l’objet, reproductibilité des expériences, quantification et mathématisation des résultats comme condition d’étude et de connaissance.

Or, à partir du XIXe siècle, sous l’effet de l’expansion de la société capitaliste et industrielle, et grâce aux succès des sciences et techniques dans la maîtrise de la matière brute, un certain scientisme a imposé l’idée que la méthode scientifique expérimentale était suffisante et seule valable pour appréhender la totalité des phénomènes. La spécificité, et donc les limites, de la méthode des sciences ont été occultées. Et la physique a été érigée en modèle de scientificité pour toutes les sciences, de la biologie à la sociologie.

Idéologies scientifiques

La biologie moderne repose actuellement sur trois piliers, en réalité trois idéologies scientifiques, qui sont apparues successivement et se sont complétées pour former une théorie unifiée ayant sa cohérence propre, mais ne faisant qu’accommoder à diverses sauces l’être vivant comme machine.

Il y a d’abord le darwinisme.

Le mérite de Charles Darwin (1809-1883)c’est avant tout d’avoir arraché à la théologie naturelle l’idée de l’être vivant comme machine. Darwin s’oppose en permanence aux « créations spéciales », à l’idée que Dieu aurait lui-même créé les différentes espèces.

Vient ensuite la génétique.

Au début du XXe siècle, des biologistes « redécouvrent » les travaux sur l’hybridation des plantes que le moine Gregor Mendel (1822-1884) avait publiés en 1865. Les lois de Mendel répondent alors à l’idée que l’on se fait de l’hérédité : des particules isolables (les gènes) qui déterminent des caractères héritables (la couleur, l’aspect, etc.) ; le génotype détermine le phénotype, l’invisible détermine le visible par de savants calculs.

….

En effet, face au développement rapide de l’industrie, à l’émergence de la classe ouvrière comme force sociale et à tous les bouleversements que cela induisait, diverses idéologies se constituent, élaborées et partagées par de nombreux médecins et biologistes, à droite comme à gauche, qui cherchent dans la nouvelle science de l’hérédité des solutions techniques à ces problèmes politiques et sociaux.

Enfin la biologie moléculaire.

 Les progrès de la physique et de la chimie effectués durant la guerre permettent une analyse beaucoup plus avancée de la matière des êtres vivants. Les physiciens importent donc en biologie leurs techniques expérimentales (cristallographie, radioactivité, accélérateurs de particules, etc.) et aussi leur manière propre d’aborder le vivant.

S’inspirant de la « théorie de l’information » (plus exactement la théorie de la transmission du signal dans les télécommunications) de Claude Shannon (1916-2001) et de la cybernétique (la théorie du « contrôle et de la communication chez l’animal et la machine »), de Norbert Wiener (1894-1964) apparues toutes deux dans les années 1940, les biologistes moléculaires adoptent l’idée que les êtres vivants seraient dirigés par un « programme génétique » sur le modèle des programmes d’ordinateurs.

Le mythe du « programme génétique » est donc né dans les années 1960, et un demi-siècle plus tard, il est encore très populaire chez nombre de biologistes. Les raisons en sont diverses : il y a d’abord l’analogie avec les machines les plus perfectionnées développées à l’époque, les ordinateurs (que l’on qualifiait alors de « cerveaux électroniques ») ; analogie et qui recelait la promesse de très nombreuses applications pour le « génie génétique ».

Contrairement à ce que prétend François Jacob, ce n’est donc pas la nature qui « bricole » les êtres vivants, mais bien les biologistes qui construisent leurs théories de bric et de broc, et sur ces bases branlantes bidouillent les êtres vivants, sans réellement savoir ce qu’ils font.

Le problème n’est donc pas que ces théories soient fausses, mais bien que, sur la petite part de vérité et de réalité qu’elles recouvrent, on en a fait des explications générales et exclusives des phénomènes du vivant. Les êtres vivants sont en effet si complexes qu’il est toujours possible d’accumuler « un grand nombre de faits » (comme le fit Darwin) en faveur d’une thèse et de croire ainsi avoir enfin percé les « secrets de la vie » : pour celui qui ne sait se servir que d’un marteau, le monde n’est qu’une immense accumulation de clous à enfoncer… Et la spécialisation scientifique croissante fait aisément perdre de vue la totalité organique que constitue n’importe quel être vivant.

Ces trois idéologies scientifiques ont en commun d’exclure le métabolisme cellulaire et la physiologie des organismes comme déterminants actifs au profit d’éléments matériels ayant le rôle de systèmes de commande. L’activité du métabolisme est négligée, réduite au rôle de simple exécutant .

 

Dans son dernier ouvrage [25], Pichot analyse l’impasse dans laquelle s’enfonce la biologie moderne : en se voulant strictement mécaniste – au sens où seuls interviennent des rapports entre éléments matériels – elle s’est en réalité fourvoyée dans une conception machiniste du vivant. Si, bien sûr, il y a des mécanismes à l’œuvre dans le vivant, ce n’est pas pour autant que l’être vivant, en tant que totalité organique, est une machine. Car dans une machine, les rapports entre ses différents rouages sont fixes et déterminés une fois pour toutes de manière à transformer les flux de matière qui la traversent. Par contre, l’être vivant est une organisation matérielle capable, en incorporant les flux de matière qui la traversent, de se composer par elle-même : les rapports entre ses différents éléments sont dynamiques, ils peuvent se modifier et se recomposer pour former une nouvelle organisation. Cela est particulièrement évident lors du développement embryonnaire et de l’évolution.

C’est incontestablement René Descartes (1596-1650) qui a popularisé la thèse de l’être vivant comme machine.

En 1802, Jean-Baptiste Lamarck crée la biologie en tant que science autonome, c’est-à-dire distincte non seulement de la physique et de la chimie, mais aussi de la taxonomie, de l’anatomie, de la physiologie, et de la médecine. Cette biologie a pour but d’étudier les caractères communs aux animaux et aux végétaux, caractères par lesquels ils se distinguent radicalement des objets inanimés que la physique étudie. Pour lui, la spécificité de l’être vivant par rapport aux objets inanimés réside dans un certain « ordre de choses », une organisation particulière de la matière, propre aux êtres vivants et à eux seuls, qui oriente le jeu des lois physiques vers la production de l’être vivant lui-même. Il s’oppose ainsi aux vitalistes, car pour lui, la « force vitale » est une conséquence de cette organisation – que sa biologie a pour but d’étudier et de comprendre – et non ce qui produit, de manière mystérieuse et inconnue, cette organisation.

Pichot définit ainsi le vivant :

Le vivant se définit donc par la capacité de sa matière à se constituer en une entité distincte de ce qui devient ainsi son milieu extérieur, milieu avec lequel il effectue divers échanges (matière, énergie, information) régis de manière stricte par l’organisation physico-chimique de part et d’autre de la frontière les séparant (frontière qui, dans le cas de la cellule, est concrétisée par la membrane cellulaire, la cellule étant l’élément matériel le plus simple satisfaisant à cette définition).

Tout se passe comme si une partie de la matière prenait son indépendance vis-à-vis du reste de celle-ci ; indépendance relative puisqu’elle doit en tenir compte à tout moment, mais indépendance tout de même puisque, si elle en tient compte, c’est pour en rester distincte.

[Cette définition montre] combien est particulier le statut de la biologie non réductionniste que nous proposons. Ce statut curieux provient bien évidemment de ce que la définition du vivant, sur laquelle elle se fonde, est la définition du vivant par lui-même. En se définissant lui-même, le vivant fait irruption dans la théorie biologique, qui ne le définit pas autrement que lui-même ne le fait (et qui donc ne définit pas le milieu extérieur autrement que le vivant lui-même ne le fait dans le mouvement même de son autodéfinition).

A. Pichot, Éléments pour une théorie de la biologie, 1980, pp. 28-29.

 

 

Nous demeurons aveuglés par les Lumières

 

 

Le 2 février 2018 Jean François Colosimo chrétien orthodoxe , directeur des Editions du Cerf publiait son livre Aveuglements

Dans un article du 10 septembre publié sur ce blog je présentais cet ouvrage à travers une interview donnée au magazine La Vie et une présentation par Jean Birnbaum dans le journal Le Monde du 29 mars 2018.

Un peu plus d’un an après la parution de ce livre je reviens sur celui-ci qui m’apparaît fondamental par rapport à l’existence de  ce site et blog. Le thème central du livre est  le constat que Les Lumières  sont venues jeter la vision d’un homme seul et maître de lui-même et du monde. Elles ont voulu s’extraire de  ce qu’elles ont qualifié l’obscurantisme moyen-âgeux. Elles  ont en fait jeté un terrible voile qui nous étreint et nous rend aveugle en nous confinant dans un monde strictement rationnel et voué, corps sans âme, au mythe du Progrès, notre nouvelle religion. De ce monde, au XX ième siècle, ont surgi le nihilisme, le nazisme, le communisme, le génocide du Cambodge. J’ajouterai que ce mythe ou religion du Progrès – cf là par exemple -, largement partagée mondialement, nous entraîne vers une fin de l’homme – cf Fin de l’homme de Fukuyama– avec l’extinction des espèces, la déforestation, les déséquilibres planétaires qui commencent dont celui du climat. La seule issue envisageable actuellement par cette humanité vouée à la religion du Progrès est de nous proposer le surhomme technologique . Il faut poursuivre ce mythe du Progrès et s’orienter vers le transhumanisme, l’homme machine pourra seul résister au développement de la machine, à l’intelligence artificielle. L’homme poursuit donc sa course folle vers l’abîme dominé  qu’il est par l’hybris.

“Nous demeurons aveuglés par les Lumières” – La Vie  – Henrik Lindell  le 27/02/2018

Iconoclaste, l’historien et théologien s’attaque à la part obscure de la « religion du progrès » née en Europe au XVIIIe siècle. Et il pourfend le nihilisme qu’elle aurait, selon lui, enfanté.

Dans Aveuglements, puissante fresque de plus de 500 pages, le bouillonnant Jean-François ­Colosimo, directeur des éditions du Cerf, règle ses comptes avec la modernité, toutes ses guerres et ses nouvelles idéologies trompeuses.

Vous dénoncez la « face cachée » des trois derniers siècles, à savoir le nihilisme qui serait à l’origine des idéologies meurtrières modernes. Et la source de nos aveuglements serait les Lumières. Pouvez-vous expliquer ?

Ce livre procède d’un constat : la modernité, qui est née avec les Lumières, et particulièrement les Lumières françaises, a marqué l’avènement d’un temps qui se voulait radicalement nouveau. Il fallait en finir avec « l’obscurantisme », et la religion était le signe éminent de tous les esclavages passés. Pendant deux siècles, l’idéologie dominante a été que l’homme devait devenir le créateur de lui-même. Mais cette époque-là est révolue.

Nous assistons désormais à la fin du mythe du progrès et de ce que j’appelle la religion du progrès. Fini l’homme autonome, l’homme sans transcendance et sans limites. Problème : nous ne l’avons pas encore bien compris, car nous demeurons aveuglés par le soleil des lendemains radieux que promettaient les Lumières. Il en va de ce soleil comme des astres quand ils vieillissent et meurent : ils deviennent noirs. Ils irradient alors d’une lumière qui est fausse, ce qui provoque une forme d’éclipse et on ne voit plus rien. Nous n’avons pas pris la mesure de cet échec monstrueux que sont les Lumières.

( cf l’exposé sur la page du Temple des Consciences )

Vous suggérez même que les Lumières, contrairement à ce qu’elles prétendaient, ont fait naître des religions plus oppressives que jamais. N’est-ce pas aller trop loin ?

Les Lumières françaises ont critiqué radicalement le fait religieux. Elles l’ont stigmatisé comme le signe de l’humanité débile qui n’a pas pris la pleine mesure de ses pouvoirs. Elles l’ont condamné en le réduisant à la soumission à un Dieu faux, inexistant, arbitraire. À une idiotie ou à une pathologie. La modernité nous a bercés de l’illusion que la religion appartenait au passé. Mais que voit-on aujourd’hui ? Il suffit d’allumer la télévision et il saute aux yeux qu’on tue au nom de Dieu.

On parle de « retour de la religion » ou de « revanche du sacré ». On dit que « le Moyen Âge resurgit ». Ce qui prouve que l’on n’a vraiment rien compris. La stratégie des Lumières a été de noircir le passé pour mieux exalter un futur libéré du religieux. Mais, à la vérité, le religieux ne nous a jamais quittés. La grande tromperie de la modernité est là : elle a prétendu qu’elle allait chasser le religieux, alors qu’elle n’a fait que créer des religions séculières qui, oui, sont plus criminelles que ne l’ont jamais été les religions historiques.

Mais quelles religions ?

En 1793, Robespierre crée le culte de l’Être suprême, avec son catéchisme, ses rites, son calendrier (Le « culte de l’Être suprême » était une cérémonie déiste, influencé par la pensée des philosophes des Lumières, et consistait en une « religion » qui n’interagissait pas avec le monde et n’intervenait pas dans la destinée des hommes. Il ne s’agissait pas d’un culte, au sens fort du terme, mais plutôt une sorte de religion civile à la Rousseau). Robespierre s’est alors opposé aux Hébertistes et leur culte de la Raison (Le culte de la Raison procède de l’athéisme et du naturalisme de Denis Diderot, dont s’inspirait Jacques-René Hébert. Plusieurs églises furent transformées en temples de la Raison, notamment l’église Saint-Paul-Saint-Louis dans le Marais. Le mouvement s’est radicalisé en arrivant à Paris avec la fête de la Liberté à la cathédrale Notre-Dame le , organisé par Pierre-Gaspard Chaumette. Le culte était célébré par une beauté figurant la déesse de la Raison. ) . Il se montre en cela plus religieux que Louis XVI. Il sait également que, sans la croyance dans ­l’immortalité, on ne peut fonder la vertu publique et mobiliser les masses. La conscription lui permet de faire de tous les citoyens des soldats (créée par la Révolution française, avec la fameuse levée en masse de l’an II ( au ). Il ouvre ainsi l’ère des grandes apocalypses. D’abord le « populicide » en Vendée , bien sûr – terme alors employé par Babeuf en 1794 – cf là « la République populicide : du système de dépopulation de Babeuf par Ronan Chalmin)-. Puis les massacres à l’échelle industrielle lors de la Première Guerre mondiale – cf ici les pertes mondiales de la première guerre- cf là « guerre de masse » et ceux de la deuxième guerre mondiale – cf pertes humaines-. Enfin, la Shoah cf ici, le Goulag cf làet tous les charniers sans nom.

Ces religions modernes réclament le sang. Elles sont sacrificielles.

C’est le cas du nazisme avec ses grandes messes, son culte de la personnalité et ses folies scientistes, qui représentent une manipulation typique de la modernité : dans sa volonté illimitée, l’homme-Dieu se fabrique lui-même.

Même constat pour le communisme, avec ses pontifes Lénine et Staline, ainsi que l’hérétique en chef, Trotski, et son Internationale missionnaire. Quoi de plus religieux que les liturgies militaires sur la Place Rouge ? Lénine embaumé s’inscrit dans le mythe de l’immortalité.

Le génocide au Cambodge -cf conflit cambodgien-revêt, lui aussi, un aspect religieux. Dans les camps, les Khmers rouges diffusent pour message : « Jusqu’après ta mort, l’Organisation continue de te surveiller. » Il y a donc eu un au-delà même pour l’athéisme militant.

LE MONDE |  |Par Jean Birnbaum

Dans un bref essai paru à Vienne en 1938 et immédiatement confisqué par la Gestapo, le philosophe Eric Voegelin (1901-1985) faisait du nazisme une expérience religieuse, une espérance apocalyptique, une mystique sanglante : « Et le geste sera bon, si rouge coule le sang », disait un poème récité par les zélateurs hitlériens. Raillant les intellectuels qui refusaient d’envisager le noyau religieux du totalitarisme, Voegelin écrivait : « La question religieuse reste taboue pour ces esprits sécularisés ; et la soulever sérieusement et radicalement aujourd’hui leur apparaît comme douteux – peut-être aussi comme une barbarie ou un retour vers le sombre Moyen Age. » Ce petit livre indispensable, Les Religions politiques, a été traduit en français en 1994 aux éditions du Cerf.

Un demi-siècle plus tard, Jean-François Colosimo, le patron de cette vénérable maison fondée par des frères dominicains, s’inscrit en partie dans le même sillage. Alors que d’autres fanatiques font couler le sang avec ferveur, il publie Aveuglements, livre plus épais que celui de Voegelin, mais qui décrit également le « lien impensé » entre politique et théologie. Déjà auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, Colosimo signe ici son essai le plus personnel. On y retrouve son érudition exaltée, mais aussi cette écriture subtilement ténébreuse qui vaut sans doute fidélité à son maître, le penseur post-maurrassien Pierre Boutang (1916-1998).

« A quoi mourons-nous symboliquement et de quoi meurent, assassinés, trop d’entre nous ? » D’entrée de jeu, la question est vaste. Pour y répondre, Colosimo emmène son lecteur dans une méditation de longue haleine, où il croisera de nombreux auteurs d’époque et d’horizon différent.

DANS L’ ENTOURAGE DE JESUS MESSAGE DU DIMANCHE 24 FEVRIER 2019

DANS L’ENTOURAGE  DE  JESUS

MESSAGE DU DIMANCHE 24 FEVRIER 2019

Je n’avais plus revu Momo  depuis quelques temps, et elle me manquait  énormément , mais voilà que Dimanche , elle me rend visite , et  bien sûr ,  j’en profite , pour avoir d’autres informations sur la vie au Ciel .

L : Qui est là ?                                                                                                                                  _  C’est  Momo  .                                                                                                                            L : Tu es enfin revenue , mon amie  ! Où étais-tu ?                                                        _ J’étais à un niveau , que tu ne pourrais pas imaginer,  dans l’entourage de Jésus .                                                                                                                                                  L :  Tu peux voir Jésus ?  Comment est-il ?                                                                        _   Il est une lumière incandescente et douce , qui vous enivre et vous pénètre . Vous êtes pris dans une sorte de flot de lumière , dont vous ne voulez plus sortir . Vous baignez dans une joie indicible , et plus rien ne compte que son amour .                                                                                                             L : Est-ce un bain qui vous est imposé , pour vous ravitailler en amour ?      _ Rien  ne nous est imposé , au Ciel , ma lulu,  et ce bain d’ amour est une grâce, octroyée par Dieu à ses anges,  afin de renouveler , en eux ,la mission divine , pour laquelle ils ont été choisis . C’est à la fois , une purification et une réinitialisation , qui nous remet à neuf , même si notre pureté initiale , reste intacte . Il s’agit d’un surcroît de pureté et d’énergie qui va nous permettre de vous sauver . Nous devenons beaucoup plus forts ,  et nous pouvons ainsi , intervenir encore davantage , parmi vous .

L: Je suis si heureuse que tu sois là ,  Momo !  Donne-moi la force pour le second livre , je t’en prie !                                                                                                           Dis-moi , mon ange , j’ ai l’impression , et beaucoup  d’autres autour de moi  , que les vibrations de la terre  s’accélèrent, et certains interprètent la fréquence des acouphènes , de plus en plus répandus dans notre société , comme un changement  de vibration vers un stade spirituel supérieur , pour l’Homme .                                                                                                                                        _  Il y a véritablement une prise de conscience , et notre travail est en train de porter ses fruits , ce qui met le  Perverti , en fureur . Mais , il ne gagnera pas .  Les anges guerriers sont à ses trousses et protègent les humains , afin qu’aidés  par les  Justes ,  ils puissent changer de vibration et commencer à monter vers nous.                                                                                                                        L : Que se passe-t-il ?                                                                                                                _  Des perturbations .  Traduis, et reprends-moi , plus tard.

En effet , l’écriture commence à se transformer et trace des mots sans suite,  illisibles . Au bout d’un moment,  cela s’arrête et je reprends le dialogue , avec mon guide préféré .

L : Peux-tu apercevoir la silhouette de Jésus ? Car il  n’est pas seulement lumière , n’ est-ce-pas ? Nous ressemble-t-il ?                                                            _  Il est difficile , pour un être humain , de concevoir  l’apparence de notre Seigneur.  Lorsqu’il est venu sur terre , il a pris votre aspect , voulu par Dieu.    Mais , au ciel , cette présence , que tu pourrais croire physique , avec un modèle de sa personne incarnée , est en fait , une sorte de chaleur , qui vous enveloppe et vous entoure de ses bras . On perçoit une forme, on entend des paroles , mais tout cela est fondu dans un amour si ardent , qu’on semble brûler d’un feu de douceur , dont nous sommes le centre .        Il diffuse cet amour , et nous ressentons , nous vivons sa présence , mais nous ne distinguons pas vraiment ses traits .                                                                  Nous les anges, nous l’avons connu depuis sa naissance , au cours de sa vie d’ homme  , et pendant son calvaire , jusqu’à la résurrection , et nous t’avions déjà raconté , combien il était d’ une beauté irradiante  , et ensorcelante de grâce .  Mais, au Ciel , la lumière qu’il génère , ne permet pas d’apercevoir son visage . Nous le connaissons intuitivement et nous n’avons nul besoin de le voir .

L : Vous m’aviez dit que Jésus écoutait les conseils des êtres célestes, très haut placés dans la  hiérarchie.  Ils se tiennent autour de lui , ils parlent avec lui , sans doute mentalement , mais y-a-t-il vraiment un échange ?

_ Oui , il y a un échange , mais ce sont surtout des prières et des supplications , car Dieu connaît tout, de vous  , et nos informations sont inutiles . Seules comptent  nos prières et nos supplications , afin de  vous défendre et de vous trouver des excuses. Mais Jésus est toujours de votre côté, et intercède toujours , pour vous, auprès de son Père .

 

Aux racines de la critique des sciences

Survivre et vivre : Critique de la science, naissance de l’écologie  – 13 février 2014

 

Renaud Debailly, maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne sur Sciences critiques

La culture du narcissisme ou la critique de l’idéologie du progrès

Thibault Isabel sur l’Inactuelle 

Thibault Isabel est docteur en esthétique. Il est directeur de publication de L’inactuelle.

Christopher Lasch, né le  à Omaha (Nebraska) et mort le  à Pittsford (en) (État de New York), est un historien et sociologue américain, intellectuel et critique social important de la deuxième moitié du xxe siècle.

EFrance, Lasch est présenté par la Revue du MAUSS comme « spécialiste de l’histoire de la famille et des femmes, critique de la société thérapeutique et du narcissisme contemporains, pourfendeur des nouvelles élites du capitalisme avancé1 » et comme un « historien et philosophe d’inspiration marxiste » par la revue Raisons politiques.

C’est vers la fin des années 1970 que Lasch entreprend ses recherches sur l’apparition d’un nouveau type d’individu caractérisé par une « personnalité narcissique » (en même temps que les travaux de Richard Sennett sur le « repli sur le privé »)8. Pour Danilo Martuccelli, chez Lasch, « le narcissisme comme figure sociale de repli ou d’implosion vers soi apparaît comme une conséquence de l’effondrement de l’autorité et des sources possibles d’identification normative ».

 

Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, la pensée de Christopher Lasch (1932-1994) a marqué au fer rouge l’analyse critique du libéralisme. Ancien marxiste et héritier de l’école de Francfort, Lasch se distingue surtout par une réflexion iconoclaste sur les ambiguïtés du progrès, qu’il accuse d’avoir favorisé l’essor du monde industriel et de la consommation.

Dès les années 1970, Christopher Lasch a tenté de démontrer que la puérilité et le dévergondage étaient les conditions de possibilité morales du capitalisme mondialisé : notre système économique repose sur ce que le philosophe et historien appelait la « culture du narcissisme ».

Il faut que les consommateurs soient frivoles pour gaspiller leur argent dans des gadgets inutiles au lieu d’épargner et de préparer l’avenir de leurs enfants.

Il faut que les hommes d’affaires soient cupides pour vouloir sans cesse s’enrichir au lieu de privilégier les biens existentiels comme la communion et le partage.

Il faut que les laboratoires scientifiques soient présomptueux pour s’affranchir des contraintes de la nature au lieu d’en respecter modestement le cours : c’est ce qui débouche désormais sur le transhumanisme, c’est-à-dire le désir de transformer l’homme par l’entremise de la science.

L’optimisme libéral

La réflexion politique de Lasch s’articule autour d’une critique de l’idée de progrès. Le progressisme a en effet toujours été au service de l’optimisme libéral. Au lien d’entraver l’expansion du capitalisme, il lui a servi d’ai­guillon.

Selon Lasch, le libéralisme recouvre un patri­moine commun à la droite et à la gauche, ou tout du moins à une certaine droite et à une certaine gauche : à savoir le culte de la raison instrumentale, le goût du confort et la croyance en la supériorité de l’avenir sur le passé.

L’idéologie du progrès est liée à la mainmise du désir sur tous les comportements humains ; dans l’Antiquité et au Moyen Âge, nos penchants étaient toujours modérés par la morale commune, qui leur mettait un frein. La « réhabilitation du désir » dissimule en réalité une dévalorisation de la morale, qui conduit à son tour au consumérisme et à la domination technologique du monde : plus rien ne vient entraver notre soif de possession, de contrôle et de conquête. Les sociaux-démocrates et les gens de gauche, en réclamant une meilleure répartition des richesses, s’opposent certes à l’idéologie libérale ; ils refusent que le « progrès de l’éco­nomie » soit poussé trop loin. Mais ils restent fermement attachés au « progrès des mœurs », sans admettre un seul instant que l’excès de permissivité et de relativisme moral favorise l’avidité, qui favorise elle-même le marché capitaliste. En soi, il est évident que les mœurs anciennes méritent à plus d’un titre d’être amendées : Lasch n’était pas un conservateur au sens où nous entendons généralement ce terme aujourd’hui. Il n’empêche que les sociaux-démocrates modernistes ont échoué à comprendre combien le « laisser-aller » moral convergeait avec le « laissez-faire » économique. Ils ont été les idiots utiles du capitalisme.

Les sociaux-démocrates sont restés assujettis à la logique du confort et de l’indus­trialisation, censée permettre à chacun de vivre matérielle­ment épanoui.

Les élites gagnées à la cause de l’éga­litarisme individualiste ont donc permis à leur insu l’hégémonie de la société de consom­mation. Les sociaux-démocrates n’ont jamais cessé de souscrire à la mobilité professionnelle, au festivisme consumériste et à la promotion de la vie matérielle, au détriment de la vie spirituelle. 

Face au libéralisme envisagé sous toutes ses formes et au culte du progrès qui y est associé, Lasch en appelle à la revivis­cence du populisme. Le courant d’idées historique auquel il fait référence n’a cependant rien à voir avec le populisme actuel, qui s’appuie plutôt sur une rhétorique nationaliste et plébiscitaire, alors que le populisme historique des Etats-Unis était farouchement localiste et hostile à toute centralisation du pouvoir.

Sur le plan philosophique, le populisme constitue selon Christopher Lasch une résurgence du républicanisme de l’Antiquité et de la Renaissance, et trouve par conséquent ses premières influences chez Aristote et Machiavel. Ces deux auteurs avaient la conviction que la « vertu » doit être l’objet de la citoyenneté. Lasch envisage le mot « vertu » au sens ancien de « virtù », qui signifiait « cou­rage » et « noblesse » ; ce terme constitue en quelque sorte l’équivalent chez lui de ce que Michéa appelle la « décence commune », en référence à George Orwell.

 

 

 

Aux origines de la décroissance

 

 

 

 

Dans un article publié le 10 mars l’Est Républicain,  sous la plume d‘Elodie Bécu , titre sur deux pages : « Comment les collapsologues se préparent à la fin du monde« . Elle interview Gauthier Chapelle coauteur avec Pablo Servigne et Raphaël Stevens de « Une autre fin du monde est possible ».

Elle rappelle qu’un  deuxième salon des survivalistes aura lieu à Paris du 22 au 24 mars.

Voilà un exemple qui montre que la presse régionale s’intéresse aux conséquences possibles et désastreuses de nos modèles économiques.

Cette dénonciation des orientations de nos modes de vie traverse déjà  la pensée  de nombreux  écrivains du XX siècle. Elle est à l’origine du terme décroissance employé pour la première fois par André Gorz en 1972 puis du mouvement et des actions qui s’y rattachent.

Sur sa page la décroissance,  Timothée Duverger rappelle l’histoire de cette idée de décroissance.

Timothée Duverger est docteur en histoire contemporaine, maître de conférences associé à Sciences Po Bordeaux et chercheur associé au Centre Émile Durkheim (CED). Il se présente comme  spécialiste de l’histoire des alternatives et ses  travaux portent sur la décroissance, l’économie sociale et solidaire et le revenu de base.

Voici quelques unes des idées qui caractérisent selon lui la décroissance :

Considérant que la croissance économique n’est ni possible ni souhaitable, elle dénonce le concept de développement durable, qualifié d’oxymore. C’est un concept-plateforme riche de plusieurs sens, travaillé par cinq sources de pensée :

1- la source écologiste, qui affirme le primat de la nature ;
2- la source bioéconomiste, qui assume les limites de la croissance économique ;
3- la source anthropologique, qui remet en cause l’uniformisation du monde ;
4- la source démocratique, qui re-légitime le débat public ;
5- la source spirituelle, qui répond à la crise de sens des sociétés modernes.

Cet article me donne l’occasion de présenter un long travail sur ce site effectué autour des penseurs à l’origine de l’idée de décroissance. Celui-ci est effectué à partir d’un ouvrage collectif paru en mars 2017 qui présente les 50 penseurs et écrivains qui au XX e siècle ont lancé des cris d’alarme et contesté l’orientation de notre société occidentale.

Cette page est visible dans « projets de lecture » avec le lien suivant : https://www.cielterrefc.fr/des-projets-de-lecture-des-videos/aux-origines-de-la-decroissance/

Voici d’abord quelques citations issues de cette page :

Edward Abbey, : Dans le Fou sur la montagne en 1962 Edward Abbey écrit « je me dis que dans 40 ans la civilisation sera effondrée »

Dans Désert solitaire en 1968 il écrit : « Car il y a un nuage à l’horizon. Un petit nuage noir pas plus gros que mon poing et dont le nom est progrès. »

Georges Bernanos

Dans une interview de 1944

« A quoi bon distinguer entre le capitalisme d’Etat et le capitalisme privé ? Ils procèdent tout deux d’une même conception de la vie, de l’ordre, du bonheur..« .

Murray Bookchin

Dans une société à refaire (1989) :  » Une économie structurée autour de la maxime croître ou mourir doit nécessairement prendre le monde naturel comme adversaire… »

Albert Camus (discours de Suède 1957) :

« Chaque génération sans doute se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. »

 Cornelius Castoriadis

Une société à la dérive. Entretiens (1974-1997) : »...il faut que l’idée que la seule finalité de la vie est de produire et consommer davantage -idée à la fois absurde et dégradante – soit abandonnée; il faut que l’imaginaire capitaliste d’une pseudo-maîtrise pseudo-rationnelle, d’une expansion illimitée soit abandonnée »

Bernard Charbonneau – le changement (2013) « La vraie question n’est plus de choisir entre capitalisme et socialisme mais de dominer un développement sans frein ne pouvant mener qu’à la destruction de la nature et de la liberté »

 Gilbert Keith Chesterton:  Plaidoyer pour une société anticapitaliste (1926) « Nous ne sommes pas tenus d’être plus riches, plus affairés plus efficaces, plus progressistes si tous nos efforts ne tendent pas à nous rendre plus heureux »

pour rejoindre la page Aux  origines de la décroissance 

LA METAPHORE DU FAUTEUIL, LE POUVOIR DES ELUS – MESSAGE DU 3 AÔUT 2018

LA METAPHORE DU FAUTEUIL

LE POUVOIR  DES  ÉLUS

MESSAGE DU 3 AÔUT 2018

 

Cette métaphore étant particulièrement complexe , j’ai dû m’entretenir de nouveau avec mes Anges ,sur le sujet . Ainsi , ils ont tenté de m’apporter quelques éclaircissements  , ou tout au moins, ont-ils ouvert les pistes d’une réflexion , plus que nécessaire à la compréhension de cette étrange image du fauteuil roulant.

Déjà en 1999 , s’était produit un événement qui  m’avait fortement interpellée, et j’ai fait le rapprochement entre les deux histoires , car en fait, tout se recoupe , tout est lié , dans le monde angélique, et les diverses sources diffusées au cours d’ années différentes , confirment la véracité et la permanence des messages .                                                                                                        Il y est question de magie .  Comment ne pas être émerveillés par ces interventions célestes qui  s’approprient nos songes , pour faire passer une information !  Dans la nuit du 14 Juin 1999 , un ami très cher , qui nous avait quittés trois mois auparavant, soit le 14 Mars ,  fête de la Sainte Mathilde , apparaît à ma fille, dans un rêve qui constitue un étonnant message venu de l’au-delà . Je ne donnerai pas ici  tous les détails de cette rencontre , mais il faut savoir que notre ami , comédien, avait commencé à se perfectionner dans le domaine de l’Illusion, et voulait faire des tours de magie pour le spectacle . Il se présente donc à Mathilde , en disant : « Pourquoi es-tu si triste ? Il n’y a rien de réel dans cette histoire ! C’est un tour de passe-passe !  Ne pleurez surtout pas ! Je suis là quand je veux ! Je reviens quand je veux ! »  Lorsqu’il emploie le terme « tour de passe-passe », il  évoque ,de ce fait, notre existence illusoire  , ainsi que le psalmodient mes Anges , à longueur d’ années et  d’écrits !  « La vie n’est qu’ une illusion , la Vraie Vie se trouve de l’ autre côté , Vera Vita , Vita nell’ azzuro ». Il ajoute : « Je suis vivant , je peux vous voir ! La vie est un rêve ! »

Les mots de notre ami ne souffrent aucune controverse. De là où il se trouve, il fait un constat , empli de certitude !  Une extraordinaire découverte qui le comble d’orgueil et le ravit ! « Je suis là quand je veux ! »  C’est une évidence,  un cadeau que lui ont fait les Anges  , à  l’occasion de son arrivée chez eux , dans sa nouvelle maison , car c’est une âme pure et innocente.

Sommes-nous si éloignés de la métaphore du fauteuil ?  Si c’est le cas , pourquoi ce doux souvenir , vieux de 18 ans , serait-il remonté à la surface ? J’ai une telle confiance dans les motivations angéliques ! Rien ne se fait qui n’ait été de leur décision !

Le 3 Aôut 2018, je m’adresse de nouveau à mes amis. Voici  donc ,ce  qui m’ a été expliqué , à propos des pouvoirs ,  lors de notre entretien .

L : Que faut-il comprendre lorsque vous dites : « Rien n’est jamais acquis par magie » ?

_ Ce ne sont pas des pouvoirs magiques . Ce sont des pouvoirs spirituels , octroyés par Dieu , dans le but de confirmer aux êtres humains, la présence divine dans leur vie . Ceux qui ont la Foi en sont récompensés , et les autres peuvent obtenir la Foi et l’Amour de Dieu . Mais il est trop facile, d’être témoins de prodiges et de se dire ensuite , fidèles du Seigneur . Tout cela doit se mériter , et les êtres humains , témoins de prodiges , doivent se montrer dignes de cette immense faveur. Car c’est un signe de Dieu dont il s’agit , car c’est un pas de Dieu vers vous , dans son Amour et son immense compassion à votre égard.

L : Pourquoi le fauteuil est-il projeté dans les airs , disséminé puis reconstitué comme par magie ? S’agit-il d’un tour de passe-passe ? Celui du magicien qui fait apparaître , disparaître puis réapparaître une colombe , par exemple, ou bien un foulard ?

_ C’est cela même  , ma lulu ! Tu as compris !

L : En fait , tout est dans l’ illusion ?   C’est une illusion de pouvoirs ,  puisqu’en réalité , vous ne les donnez pas  à une âme malade ou infirme . Cette infirmité est la maladie du manque d’ Amour , de la carence d’ Amour , et sans un potentiel d’ Amour qui touche à la Divinité , à la Pureté de l’ âme,   point de pouvoirs !    Les pouvoirs ne sont donnés qu’à une âme exceptionnelle , vierge de tous vices , une âme immaculée !  Est-ce-que cette  pureté , cette innocence  , choisies par Dieu sont véritablement liées à l’ existence humaine de cette âme ? Sans doute , le jugement se fait-il sur le fond et non sur la forme ?                                                                                                           En revanche , les êtres qui consacrent leur vie aux autres ,avec abnégation , pourquoi n’ ont-ils pas de super pouvoirs ?

_  Nous sommes très fiers de notre tutrice , comme jamais ! Et Dieu sait si cette métaphore est difficile à comprendre ! Bravo , ma lulu !                              En ce qui concerne ta dernière question , ces êtres ne sont pas les Élus de Dieu , dans cette vie .  Ils sont des Justes  , qui seront récompensés et portés au plus haut niveau , selon leurs mérites respectifs . Mais ce n’est pas la même chose  qu’être un  Élu . Un Élu est un Saint.  Il a  déjà atteint un niveau spirituel, qui lui permet de voir le Père ou le Fils , ou bien les Anges ,et notre Mère bien-aimée . L’âme de l’Élu est  hors de portée  du commun des mortels ,  même si elle paraît ne pas l’être . Mais ces pouvoirs sont une charge et une responsabilité énormes , que l’on ne peut pas confier à tout un chacun , fût-il le plus honnête et le meilleur des hommes .

Il faut d’autres critères ,  que seul , Dieu a le droit  d’apprécier , puisqu’ il en est le concepteur . Et , de même qu’il a voulu ,de son Fils , faire un homme de chair et de sang , il choisit des êtres , très rares dans l’Histoire de  l’Humanité, et qui vont jouer le rôle qui leur sera imparti par Dieu .

L : Qu’en est-il des grands mystiques porteurs de stigmates, dont certains sont atteints de douleurs insupportables , semblables à celles endurées par Jésus, lors de sa Passion , ne serait-ce que  la douleur atroce de la lance dans le côté du Christ ?                                                                                                                      Pourrait-on imaginer que des personnes  dotées de pouvoirs ,ou plutôt , de particularités , qu’elles n’auraient pas tout d’abord assumés ni choisis,  éprouvent  une souffrance, symbolisée par le fauteuil roulant  ?                     N’en est-il pas de même , pour ceux qui se sont pliés à la volonté de Dieu et ont accepté la charge surhumaine de ces pouvoirs ? Et là je songe aux grands mystiques empreints d’une telle ferveur, que plus rien n’existe autour d’eux  , si ce n’est une douleur ineffable et sublime !

_  La remarque serait juste , si elle ne s’adressait pas à des Élus . Les Élus porteurs de pouvoirs , sont , en réalité , dans la félicité la plus absolue, puisque ils touchent du doigt la Puissance et l’Amour divins . Tout le reste est à un autre niveau : Surdoués, génies scientifiques, artistes, musiciens, sportifs ou intellectuels, il y a parmi eux , des êtres  d’autres planètes , venus pour vous aider, et vous montrer les possibilités et les capacités qui seront celles de l’Homme Nouveau .

L : Ils sont les bienvenus ! Il est devenu si difficile pour les Êtres humains de vivre sur cette planète !

_  Oui mon amie . Cette planète Terre . Cette merveilleuse planète ,  théatre  de tous les conflits, et de toutes les souffrances !  Qu’en as-tu fait , Seigneur ?  Où cela a-t-il été une erreur ? L’erreur serait-elle l’Homme lui- même , avec une faille que tu n’ avais pas prévue ?  La faille du désir de liberté , que pourtant, tu avais programmée , puisque tu es la Source de toutes choses.  Mais une liberté mal utilisée , dirigée vers le Pouvoir et  l’asservissement de l’autre !                                                                                                Et par-dessus tout ça , le rictus moqueur du Perverti , se gaussant de ta Créature !

Tout cela va changer .  Unissons-nous pour la lutte et la survie de l’Humanité ! Que les Justes , les Anges et les Saints resserrent les rangs , face à l’Ennemi !  Il ne gagnera pas . La Mère écrasera la tête du serpent et le Grand Saint Michel lui tranchera la tête .

La déferlante chamanique, par le docteur Jacques Mabit

Institut RESSOURCES

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En ces temps où chamanisme, néo-chamanisme et ayahuasca sont des sujets de plus en plus abordés, le docteur Jacques Mabit, formé à la médecine occidentale et aussi initié à la médecine traditionnelle amazonienne (et qui a été confronté à de multiples chamanes depuis 1992), nous livre un texte saississant : « La déferlante chamanique« . Et dans lequel il débute par ces mots: « Dans le petit havre de Haute-Amazonie où je réside depuis presque vingt ans, je vois déferler une vague croissante d’Occidentaux avides d’aborder les pratiques des médecines traditionnelles amazoniennes. Ayant moi-même été un des initiateurs de ce mouvement, je ne peux m’empêcher d’hésiter entre la satisfaction et l’épouvante face à cet engouement pour ce qu’il est convenu de placer maintenant sous le vocable de « chamanisme », inadéquat sur le plan anthropologique (…)« 

 

docteur Jacques Mabit : Il est médecin -chamane initialement formé en médecine classique spécialisée occidentale. Il est venu au Pérou dans le cadre de la coopération  où il a eu l’occasion de travailler et compléter son approche  par la connaissance de la médecine traditionnelle dès 1986. Elle  consiste entre autre à prendre des plantes pour modifier ses états de conscience.

Il a ensuite créé en 1990 à Tarapato au Pérou le Centre Takiwasi -« Takiwasi ou « La Maison qui chante » en langue quechua -.

Dans la médecine indienne le corps est à la fois physique, énergétique et spirituel et pour passer d’un niveau à l’autre il convient de réaliser un rituel très rigoureux qui nécessite de connaître les lois symboliques.

Le Centre Takiwasi était initialement réservé au traitement des personnes sous influences des drogues. Compte-tenu de son développement il s’est ouvert sous forme de stages de quelques semaines à des personnes intéressées par ses approches.

Les plantes et particulièrement l’ayahuasca sont au centre de cette médecine. On distingue en fait 4 grandes catégories de plantes :

  • les plantes de purification et nettoyage ( purgation) qui font vomir, suer etc…
  • les plantes psycho-actives et visionnaires qui permettent de descendre dans la psychée
  • les plantes de diète maîtresses : chaque plante a des effets spécifiques qui permettent par exemple des travailler sur les peurs, les enracinements etc…
  • enfin, il y a des plantes de contention qui sont à prendre au jour le jour et à petite dose.

 

Les plantes ont aussi  comme nous trois corps : physique, énergétique et spirituel ( pour ce dernier aspect l’esprit de la plante, comme celui des animaux est collectif : il s’agit de l’esprit de tel type de plante ou animal).

L’ayahuasca fascine le monde occidental car elle lui permet d’accéder à des mondes imagés de ce fait très liés à sa culture de l’image.

Dans les années 60 Timothy Leary écrivain et neuropsychologue introduit l’usage des drogues aux USA notamment du LSD. Mais cet usage emprunté à la médecine indienne se réduit à son aspect moléculaire et consumériste donc très éloigné de la pratique initiale.

50 ans après, l’engouement actuel pour le chamanisme présente moins de danger physique mais sans doute plus au plan spirituel. Cette chirurgie de la conscience peut créer des distorsions du domaine spirituel et entraîner des risques de phénomènes d’aliénation, de terreur. Il y a des dangers d’introductions d’entités maléfiques à travers la porte qu’ouvre l’usage de l’ayahuasca en dehors d’un encadrement par un chamane compétent qui joue le rôle sacerdotal de reliance avec le monde des esprits.

Pour conclure, l’ouverture de la conscience peut se faire par d’autres voies spirituelles que celle de l’ayahuasca.

pour lire tout l’article 

pour aller plus loin : page sur le chamanisme 

 

 

L’usine aux mille sapiens

Ana Minski-partage-le.com

Michel Odent est un chirurgien et obstétricien français. Les éditions le Hêtre Myriadis ont publié plusieurs de ses ouvrages dont Le fermier et l’accoucheur et L’humanité survivra-t-elle à la médecine ?

Dans Le fermier et l’accoucheur, Michel Odent identifie plusieurs similitudes entre l’industrialisation de l’élevage et l’industrialisation de la naissance. L’une et l’autre évoluent parallèlement au cours du 20ème siècle. Elles imposent centralisation et standardisation, entraînant la disparition des petites fermes, blâmant l’accouchement à la maison, condamnant les petites maternités à la disparition.

Aux problèmes de pollution s’ajoute les effets pervers d’une standardisation des naissances humaines en milieu hospitalier.

Progrès médicaux et plus particulièrement chirurgicaux obligeant, la naissance en milieu hospitalier devient très rapidement la norme. Elle impose toute une série de protocoles que doivent désormais respecter sages-femmes et obstétriciens, et évoque de plus en plus le travail à la chaîne.

L’anesthésie péridurale se développe et devient la méthode la plus efficace pour contrôler la douleur pendant l’accouchement. La médecine fœtale repose désormais sur l’utilisation d’équipements sophistiqués et coûteux.

En très peu de temps la mère est devenue une patiente.

Michel Odent prévient de l’urgence à laquelle sapiens doit se confronter, et du rôle intrusif de la médecine :

« Le contrôle médical est une corruption du rôle de la médecine. Le rôle de la médecine en général, et de l’obstétrique en particulier – est à l’origine limité au traitement de situations pathologiques ou anormales. Il n’inclut pas le contrôle des processus physiologiques. »

Interroger le passé permet de mieux comprendre comment les mammifères que nous sommes doivent mettre au monde leur petit. C’est en s’appuyant sur les dernières données de la science et de l’ethnologie que Michel Odent nous présente des solutions à long terme.

Les dangers que la médecine peut représenter pour Homo sapiens ne s’arrêtent pas là. Comme Michel Odent le développe dans son livre L’humanité survivra-t-elle à la médecine, sapiens est de plus en plus dépendant, et ce dès sa naissance, des techniques et cocktails chimiques de la médecine. La naissance dans des milieux stériles fragilise le système immunitaire et place l’enfant de plus en plus tôt entre les mains des spécialistes de la santé. En même temps, les thérapies géniques — insertion d’un gène dans les cellules d’un sujet pour éviter une maladie – permet à la médecine de neutraliser peu à peu les lois de la sélection naturelle, ce qui a un effet dysgénique certain sur le long terme.

Pour lire tout l’article 

états modifiés de conscience : une porte s’ouvre…

les voies de l’âme

 

fractal

 

Sans nous en rendre compte nous vivons, chaque jour, des états modifiés de conscience. Ce que j’appelle « états modifiés de conscience », ce sont des situations particulières qui surgissent et qui font que nous décrochons de la réalité. Ce sont comme des mini voyages qui nous transportent dans un autre plan.

Rêver devant un café, écouter de la musique, sentir un rayon de soleil nous réchauffer ou bien contempler un beau paysage….

Ces moments nous mènent vers une modification de notre conscience et souvent vers un élargissement de celle-ci et de nos potentiels. Nous changeons de mode de fonctionnement et passons du mode actif au mode réceptif. Un état modifié de conscience se produit lorsque notre système de référence à la réalité cesse temporairement de fonctionner. Nos filtres habituels (notre éducation, nos croyances) deviennent inopérants. Une porte s’ouvre et des perceptions nouvelles peuvent surgir (des images, des sons, des informations habituellement inaccessibles).

Nous aurions intérêt à être à l’écoute de ces situations si particulières qui nous permettent de déboucher, l’espace de quelques instants, sur d’autres mondes. C’est un peu comme si nous empruntions un couloir où nous nous dégagions des limites de notre ego pour percevoir autrement. Ce processus m’arrive assez souvent dans mes cours de yoga lorsque j’explique certaines choses oralement. Je suis bien présent mais les mots viennent d’ailleurs avec une logique implacable. J ‘ai la sensation de tirer sur un fil sans connaître la finalité de mes propos. Je me laisse guider tout simplement. Ce moment privilégié est toujours une source d’étonnement pour moi.

Je ressens que le processus de création relève de ce mécanisme qui ne fait nullement appel au mental.

Daniel

 

 

Le Temps – Poème de l’Ange Mom

VOICI UN AUTRE EXEMPLE DE POESIE  INSPIREE PAR LES ANGES

                   “LE  TEMPS ” ANGE MOM   30 AVRIL 2018


Le Temps présent frappe à ta porte
Le Temps d’ Antan frappe à ton coeur
Les souvenirs des heures mortes
Q’ égrènent les horloges sans peur
Ni reproches , pour les larmes versées
Dans la bouilloire de l’ Amour
Qui efface la solitude
Et cède la place , au Bonheur
De vivre du Temps éternel
Que les Anges délivrent
Dans la demeure de Dieu .
Ô Temps ! Ô Merveilleux !
Qui vous accorde l’ inconstance
Et vous donne en partage
La félicité immortelle des Cieux .

Vivre l’incarnation en pleine conscience

Nous ne sommes pas des corps avec une âme, nous sommes une âme qui habite un corps. L’âme est là pour transformer la matière de notre corps.

Il faut pouvoir vivre au niveau du « cerveau du coeur » et non au niveau du cerveau de la tête. Actuellement l’humanité est endormie. 

L’école de vie consciente 

 

La gouvernance par les nombres

 

 

revue Limite

 

 

« Le calcul, sous l’égide duquel on contracte, tend à occuper la place jadis dévolue à la loi comme référence normative ». Ainsi est introduit le cours intitulé « La Gouvernance par les nombres » enseigné par le juriste Alain Supiot entre 2012 et 2014 au Collège de France. Cette introduction est un modèle de densité et de clarté, une perle à lire. Quelle est la vocation de la loi ? Supiot explique comment la globalisation remet en cause la vision traditionnelle de la loi. Elle serait devenue aujourd’hui instrument d’un marché compétitif, au détriment in fine de la protection des plus faibles. Éléments de réflexion.

« La règle de droit, à la différence de la norme biologique ne procède pas exclusivement de l’observation des faits. Elle ne donne pas à voir le monde tel qu’il est, mais tel qu’une société pense qu’il devrait être, et cette représentation est l’un des moteurs de sa transformation ». La loi est comme l’expression de la société sur ce qu’elle voudrait être.

« La gouvernance par les nombres partage avec le gouvernement par les lois l’idéal d’une société dont les règles procèdent d’une source impersonnelle et non pas de la volonté des puissants. Elle s’en distingue par son ambition de liquider toute espèce d’hétéronomie, y compris celle de la loi. Car là où la loi règne souverainement, elle constitue une instance hétéronome qui s’impose à tous, et cette hétéronomie est la condition première de l’autonomie dont jouissent les hommes sous son règne ». La loi est comme une règle du jeu, venant du dehors, qui permet l’autonomie de tous.

Toujours dans sa brillante introduction, Supiot pose le constat suivant « On n’attend plus des hommes qu’ils agissent librement dans le cadre des bornes que la loi leur fixe, mais qu’ils réagissent en temps réel aux multiples signaux qui leur proviennent pour atteindre les objectifs qui leur sont assignés. » La normativité n’est plus en termes de législation, mais en termes de programmation. La loi n’est plus la règle du jeu, mais l’instrument de performance. Car pour Supiot « Le projet de globalisation est celui d’un marché total, peuplé de particules contractantes n’ayant entre elles de relations que fondées sur le calcul d’intérêt. »

Ce ne sont plus les États qui posent les normes (le « droit dur ») mais le droit serait issu d’une coproduction avec acteurs (de type Google ou Facebook?). L’État est fragilisé, les « groupes d’allégeance » se renforcent.

Ainsi Le Gouvernement par les nombres pose juridiquement la question d’une fabrique de la loi soumise au calcul. Cette nouvelle référence normative fragilise la capacité des États à poser la loi comme expression de la société et cadre d’autonomie ; elle les soumet plutôt à un impératif de performance. La loi devient un instrument au service du chiffre.

Dans cette optique, quelle place pour le plus faible? Parce qu’historiquement le droit est l’outil de protection du faible, l’État prête sa puissance coercitive au démuni. Dans le gouvernement par la Loi, l’État venait ainsi protéger les plus faibles au nom d’une norme extérieure – le principe de fraternité par exemple. Mais désormais dans la gouvernance par les nombres, puisque le débat n’est plus sur la finalité (on parle d’indicateurs) mais sur les moyens efficaces, et puisque l’État est affaibli dans sa capacité à poser le droit, la solidarité doit justifier sa mesurabilité. Le plus faible doit fournir les « faits », les chiffres pour espérer bénéficier de la protection d’un plus fort, donc de l’État. Ce n’est plus l’égalité devant la loi, c’est la course aux faits à fort retentissement. Dans cette perspective, quelles nouvelles solidarités dans la société d’allégeances?

pour voir la présentation du livre et les analyses de celui-ci

La lutte du collège des généralistes enseignants contre l’homéopathie

 
 
Je précise que je ne suis et n’ai jamais été en lien économique  avec le secteur de l’homéopathie que ce soit pour la fabrication, la commercialisation ou la prescription. A titre personnel il m’arrive seulement et occasionnellement d’avoir recours à l’homéopathie.
Cet article n’est donc motivé par aucun intérêt personnel mais par le fait, insupportable pour moi, de voir une certaine médecine officielle et un certain monde scientifique européen partir en guerre contre un mode de soin alternatif au nom de la science. Il y a dans cette attaque différentes causes non avouées : rejet ou non prise en compte de la physique quantique. Rejet ou non prise en compte d’une approche holistique du patient mais au contraire une vision réductionniste et strictement matérialiste de l’être humain. 
 
 
Le CNGE – le Collège national des généralistes enseignants – appelle par un communiqué de presse du 10 janvier 2019 au déremboursement des médicaments homéopathiques et demande que l’homéopathie sorte du champ universitaire.  il y a 22 heures

« Il est temps de dérembourser les médicaments homéopathiques. Il est temps que l’homéopathie sorte du champ universitaire » Après l’avis de son Conseil Scientifique il y a 3 jours, communiqué de presse du 1/

 

« La médecine générale est une spécialité scientifique utilisant aussi bien les avancées techniques et les progrès de la thérapeutique médicamenteuse que les sciences humaines et la com­munication pour mieux prendre soin des patients. Il est nécessaire d’abandonner les méthodes ésotériques qui appartiennent à l’histoire et qui aujourd’hui trompent les patients comme encore certains professionnels. »

Cette prise de position fait suite à la demande  du Conseil scientifique des Académies des sciences européennes (EASAC)du  29 septembre dernier, le Conseil scientifique des Académies des sciences européennes a demandé, dans un rapport rendu public, le non-remboursement de l’homéopathie en s’appuyant sur une étude australienne. 

il est précisé que le bureau actuel de l’EASAC est constitué de 8 membres dont 2 astrophysiciens, 3 chimistes, 1 spécialiste de physique théorique, 1 biologiste moléculaire et 1 médecin. 

Le motif évoqué par le rapport est l’absence de preuve solide et reproductible de l’efficacité des produits homéopathiques « même si il y a parfois un effet placebo. « 

Les auteurs  prétendent même que « l’homéopathie peut avoir un effet nocif en retardant la consultation d’un médecin ou dissuadant le patient de rechercher les soins médicaux appropriés, qui seront basés sur des preuves scientifiques. »

« La promotion et l’utilisation des produits homéopathiques risquent d’entraîner des dommages importants, déjà mentionnés« .

( Dans une note annexe l’EASAC rappelle ce qu’est ‘homéopathie : c’ « est un concept, créé en 1796 par Samuel Hahnemann, conduisant à la fabrication et l’utilisation de divers produits hautement dilués pour traiter les maladies. Cette doctrine était basée sur la notion de «remèdes similaires» : une substance qui provoque un symptôme peut être utilisée pour traiter le même symptôme de la  maladie. Un deuxième principe central est la «loi des infinitésimales», qui implique un processus de dilution en série et de « secousse » censé augmenter la puissance du produit. Certains praticiens affirment que l’homéopathie fonctionne en stimulant le corps à se soigner lui-même.)


De nombreux scientifiques et médecins, selon ce rapport, voient de façon très critique les prétentions d’effet positif sur la santé des produits et pratiques homéopathiques et considèrent que les explications avancées pour expliquer leur efficacité ne sont pas plausibles scientifiquement.

Voici donc le coeur du sujet : l’homéopathie est généralement une méthode de soin par une approche globale de la personne qui ne peut de ce fait être reproductible contrairement à la science médicale réductionniste basée sur la correction des symptômes par des molécules chimiques . Cette dernière  entraîne pourtant dans certains cas et malgré les méthodes scientifiques dont elle se prévaut  des conséquences délétères ou gravissimes : cf ici par exemple le rappel des scandales et problèmes occasionnés par le Médiator (5 millions de personnes concernées et 2 à 3000 décès pouvant lui être imputés) , le lévothyrox (70 000 appels en 2 jours suite à la nouvelle formule), la Dépakine (2100 à 4100 malformations infantiles et 16 à 30 000 enfants ayant subi un retard de développement), le Dengvaxia ( plainte déposée en 2017 par le gouvernement philippin suite au décès de 12 enfants après vaccination), le Gardasil (Il est accusé de provoquer de graves effets secondaires comme la sclérose en plaque ou encore des décès (des milliers à travers le monde). Cependant, aucune preuve formelle n’a été démontrée. Il est disponible sur le marché français depuis 2006, destiné à la prévention du cancer du col et de l’utérus. A la fin de l’année 2013, 9 nouvelles plaintes ont été déposés par des femmes âgées de 18 à 24 ans ayant contracté de graves maladies après la vaccination : maladie de Verneuil (affection chronique de la peau ), lupus (maladie chronique créant des lésions), et la maladie de Guillain-Barré (maladie provoquant une atteinte aux nerfs périphériques et une paralysie)). Ajoutons au passage le scandale du VIOXX vendu aux USA entre 2000 et 2004 et qui a causé la mort de 40 000 personnes dans ce pays.

La revue Prescrire – fondée en 1981 par un groupe de pharmaciens et médecins  réputée pour son indépendance vis-à-vis des lobbies pharmaceutiques, mais aussi du ministère de la santé, de l’Assurance maladie ou des agences du médicament – dénonce régulièrement des traitements sans effet voire dangereux, ou dont la balance bénéfices/risques est défavorable. Elle a ainsi été parmi les premières à mettre en garde contre la dangerosité du Mediator.

Elle a publié en février 2018,  pour la sixième année consécutive, une liste mise à jour de 90 médicaments « à écarter pour mieux soigner » :(médicaments présentant des dangers ou sans effets démontrés). – cf ici en bas de page le document téléchargeable de Prescrire présentant la liste de ces médicaments-.

cf   aussi une autre  liste d’arrêt de commercialisation de médicaments déjà signalés par Prescrire.

Malgré tous ces cas de dangerosité soit avérée soit soupçonnée ou sans effets démontrés, la médecine officielle ne trouve pas à redire sur leur remboursement et part par contre en guerre contre l’homéopathie à cause de sa dangerosité ( on croit rêver  que des scientifiques et médecins accusent l’homéopathie alors que de tels  scandales et avertissements secouent le monde de la médecine classique !)

Parallélement, on observe dans le même temps- cf ici -que 11 laboratoires pharmaceutiques – Big Pharma-parmi les plus importants au monde (Sanofi, Novartis, AstraZeneca, GlaxoSmithKline, Merck, Eli Lilly, Roche, Abbott, Pfizer, Bristol Myers Squibb et Johnson&Johnson) ont engrangé 1019 milliards d’euros de bénéfices  entre 1999 et 2017. Sur ces 1019 milliards ils  en ont directement redistribué 925 milliards à leurs actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d’actions, soit 90,8 % !  Pourrait-il y avoir par conflits d’intérêts, par formations, par conférences et autres liens  directs ou indirects une influence de Big Pharma sur le monde médical  et dans ce cas la guerre déclenchée pourrait-elle avoir un rapport avec cet état de fait ? 

Dans un article de janvier 2017 le Monde – cf là – révèle que médecins et étudiants en médecine témoignent de la présence de l’industrie pharmaceutique dans le cadre de leur formation hospitalière.

Par un article de novembre 2018 Bastamag dénonce les « Pharma Papers » : « en leur offrant gratifications et contrats rémunérateurs, les laboratoires pharmaceutiques ont tissé une dense toile de liens d’intérêts au sein de la profession médicale. Cette influence leur permet de peser sur les prescriptions et les décisions des agences sanitaires. Malgré la succession des scandales, la transparence reste très parcellaire dans ce domaine. En partenariat avec le projet EurosForDocs, nous dévoilons un outil permettant d’y voir plus clair sur ces liens d’intérêts : pas moins de 14 millions de liens ont été répertoriés en France depuis 2012, pour un montant total de plus de 3,5 milliards d’euros versés aux professionnels de santé. »

 Enfin cet article de novembre 2015 sur entreprendre.fr du Dr Sauveur Boukris qui enseigne à la Faculté de Bichat et de Lariboisière et qui dénonce les laboratoires pharmaceutiques.

À mesure que les marchés financiers ont pris le pouvoir sur la gestion des grands laboratoires pharmaceutiques, leur rentabilité – c’est-à-dire le niveau de profit attendu de leur activité – a explosé. Dans les années 1960, 1970 ou 1980, cette rentabilité était d’un niveau similaire à celui d’autres industries – autour de 10 %. Depuis, elle a été multipliée par trois. En 2015, la rentabilité nette moyenne des grands labos était ainsi passée à 22,9 % et leur rentabilité financière à 29,9 % . Une « success story » économique ? Ce serait oublier que cette course aux profits s’est souvent faite au détriment des patients et des travailleurs du secteur. -cf ici et là

En 1955, Jonas Salk, père du premier vaccin contre la polio, à qui l’on avait demandé à la télévision qui détenait le brevet sur cette découverte, avait eu cette réponse demeurée célèbre : « Eh bien, au peuple je dirais. Il n’y a pas de brevet. Pourrait-on breveter le soleil ? »

Soixante ans plus tard, en 2015, Martin Shkreli, jeune homme d’affaires new-yorkais venu de la finance, fait scandale en multipliant du jour au lendemain par 55 le prix de vente du Daraprim-médicament contre la toxoplasmose utile à certains malades du sida- de 13,50 à 750 dollars ! Il venait de racheter les droits exclusifs sur ce médicament classé essentiel par l’Organisation mondiale de la santé, utilisé pour traiter la malaria ou le Sida. -cf


Deuxième axe de mise en cause : l’efficacité de l’homéopathie n’est pas plausible scientifiquement – estimée même relevée de « méthodes ésotériques »par les enseignants généralistes. Nous sommes ici au coeur du sujet et du rejet par la pensée scientifique  qui est basée exclusivement sur la physique classique et qui ignore ou semble ignorer les avancées de la physique quantique qui dépasse la matière. 

Un bref rappel sur le sujet de la physique quantique peut être vu ici alors qu’une autre page évoque les mystères de l’eau.  Sur cette dernière page une vidéo présente l’expérience réalisée une première fois en 2005 par les Professeurs Montagnier, Marc Henry et Vitiello et reproduite ici devant la caméra en 2012 – documentaire France 5 du 5 juillet 2014-qui rappelle celle de leur précurseur Jacques Benvéniste et montre le pouvoir de transmission de la mémoire de l’eau en cas de dilutions de type homéopathique et sous certaines conditions expérimentales. Benvéniste dans les années 80 ( cf ici : sociologie d’une controverse)puis 20 ans plus tard les professeurs Montagnier , Henry et Vitiello réalisent des expériences qui bouleversent la physique classique et que celle-ci ne peut expliquer. A ce stade on est aux débuts d’une nouvelle médecine selon le professeur Montagnier. Bien que les résultats obtenus créent aujourd’hui encore beaucoup de doutes sur leur fiabilité, comme il est constant au niveau scientifique en cas de nouvelles découvertes révolutionnaires, pourquoi ne pas attribuer à celles-ci le bénéfice du doute jusqu’à preuve contraire ? Et pourquoi alors,  à partir de ces expériences réalisées pour les dernières par un prix Nobel de médecine et deux physiciens quantiques rejeter de façon péremptoire et arbitraire  l’homéopathie vieille de plus de 200 ans comme méthode de soin ? D’autant que, selon un sondage Ipsos révélé par le Parisien le 8 novembre 2018 et réalisé auprès de 2000 personnes 77%  des français ont déjà pris de l’homéopathie et en ont une bonne image et parmi eux près de 50% y ont recours depuis près de 14 ans. – cf sur le site de l’Ipsos-

 

Comment des scientifiques et des médecins peuvent ils encore oser lancer un tel appel qui apparaît comme une lutte pour le monopole d’une médecine essentiellement  basée sur la chimie des laboratoires et une vision limitée à la physique classique appliquée à la médecine. Comment ces mêmes scientifiques et médecins – ou pourquoi ?- peuvent ils partir en guerre et soutenir les grands laboratoires eux-mêmes engagés dans des orientations à buts essentiellement financiers ? Pourquoi ces mêmes scientifiques et médecins soutiennent-ils  une vision strictement réductionniste de la médecine qu’ils qualifient de scientifique alors que cette même médecine scientifique conduit parfois à des scandales sanitaires de grande ampleur  -cf plus haut- et de bien d’autres à venir et déjà évoqués par certains médias ? ( par exemple le cas des statines médicaments pour lutter contre le cholestérol et qui pourraient devenir un scandale pire que celui du Médiator selon le chercheur et Dr de Lorgeril cardiologue mais aussi les inhibiteurs de pompe à protons (IPP), prescrits en cas de brûlures d’estomac, de reflux ou d’ulcères gastriques,  mis à nouveau sur la sellette, cette fois par des scientifiques de l’Université de Washington (Etats-Unis), à cause du risque de dommages sur les reins ) etc…

Quelles qualités d’experts possède le bureau européen de l’EASAC constitué de 6 membres sur 8 sans rapport à la médecine, astrophysiciens, chimiste ou physiciens  pour demander le déremboursement de l’homéopathie si ce n’est, comme vous et moi ,un avis extérieur ?  Quitte à solliciter cet avis extérieur pourquoi ne pas demander alors directement aux français qui financent leur système de santé ce qu’ils souhaitent voir rembourser ou non et les grandes orientations qu’ils souhaitent donner à l’enseignement de la médecine ?  A l’heure de la réflexion sur le référendum d’initiative populaire pourquoi ne pas porter ce débat sur les   questions de fonds de nos systèmes de soins ? 

 —

Pétition adressée à Madame la Ministre de la santé 

 

Réponse mail du 30 janvier de M. Alauzet, médecin homéopathe, député du Doubs à cet article :

 » Ces médicaments, bien moins chers que les médicaments allopathiques, sont actuellement remboursés par la Sécurité Sociale à hauteur de 30% et près d’un tiers des Français en utilisent régulièrement, en prévention de certaines maladies.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 prévoit une clarification, par décret, du cadre d’évaluation par la Haute Autorité de Santé (HAS) de la prise en charge des médicaments homéopathiques par l’assurance maladie. Ce décret doit préciser notamment la procédure et les modalités d’évaluation ou de réévaluation de ces médicaments par la commission de la HAS, ainsi que les conditions dans lesquelles ils peuvent être admis ou exclus de la prise en charge. La commission de la transparence doit rendre au deuxième trimestre 2019 son avis sur le maintien des conditions de remboursement de l’homéopathie. Cet avis devra se baser sur l’efficacité de ces produits et leurs effets indésirables, leur place dans la stratégie thérapeutique, la gravité des affections auxquelles ils sont destinés, leur caractère préventif, curatif ou symptomatique, et leur intérêt pour la santé publique. Le Ministère des solidarités et de la santé attend cet avis pour prendre une décision. »

Homéopathie, est-ce vraiment efficace ? Débat du 7 avril 2018 sur la chaîne LCP Assemblée nationale

Le mercredi 15 mai 2019, la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) a validé mercredi un avis provisoire estimant que le «service médical rendu» de l’homéopathie est insuffisant, et qu’elle ne doit plus être remboursée. ( Le Figaro 16 mai)

 

 

 

 

 

C’est quoi la Vie ?

« Tat tvam asi : Tu es Cela  »

Chhāndogya Upanishad (VI.8.7)

Selon le site Nutriliberté , Le Pr Aziz EL AMRANI-JOUTEY est 

  • Docteur en médecine et sciences médicales
  • Endocrinologie et immunologie
  • Docteur en naturopathie et bio-énergétique
  • Diplôme Universitaire en neuro-endocrinologie et chronobiologie
  • Diplôme international d’écologie Humaine
  • Vice-président de la SIRES. (Société Internationale de Recherches sur l’Environnement et la Santé)
  • Vice-président de l’académie internationale de Lausanne en médecine complémentaire appliquée
  • Il développe l’Approche matricielle sur son site

    L’APPROCHE MATRICIELLE

     

    Cette approche scientifique holistique fait le lien entre les concepts les plus récents de la science moderne et la connaissance des anciennes traditions dans leur forme évolutive (soufisme, advaïta vedanta).

Dans cette vidéo de 6 mn il répond à la question fondamentale : qu’est ce que la vie ?

 

La vie ne se définit pas. 

La vie est un processus rythmé, ordonné qui se met en place.  La description de la vie n’est pas la vie. 

On s’aperçoit qu’on est prisonnier du processus de pensée et on se raconte des histoires.

C’est le silence qui est porteur du sens.

Bref regard sur le Temple des Consciences

 

C’est avec plaisir que le Temple des Consciences ouvert à toutes celles et ceux qui croient, voient, ressentent, sont inspirés par un au-delà de notre vie strictement matérialiste observe l’augmentation de sa fréquentation.

Depuis quelques temps celle-ci dépasse les 100 visiteurs par jour.

Voici, en quelques chiffres une vision globale de l’architecture du site :

Celle-ci est caractérisée par sa relation aux autres sites dans lesquels il puise ses racines : il est constitué de plus de 17 000 liens hypertextes dont 13 600 uniques vers lesquels il pointe pour enrichir et approfondir le contenu.

A la fois site et bog il est constitué de près de 550 pages et propose actuellement 540 articles.

Les dix premières pages ont été vues plus de 5000 fois chacune .

 Voici les 10 premières pages :

Accueil

Sri Aurobindo ou l’aventure de la conscience 

En route vers un monde transrationnel dans un esprit intégratif 

 Samadhi – le film

Vers un monde transrationnel

Blogs scientifiques 

Théorie holofractographique de Nassim Haramein

Les travaux d’Emile Pinel 

L’ Esprit au-delà de la matière en parcourant les science

L’effet de l’ADN fantôme – Garjajev-Poponin

Les 9 premiers articles ont été vus plus de 1500 fois chacun :

10 juillet 2016 : des nouvelles du glyphosate  

10 juin 2015 : Ken Robinson, le système éducatif tue la créativité 

19 juin 2018 : le projet TALAMANCA au Costa Rica

5 mai 2015 : A propos du transhumanisme 

9 septembre 2017 : lettre à M. Cedric Villani chargé d’une mission sur l’intelligence artificielle

20 novembre 2015 : Frédéric Lopez-ma (R)évolution intérieure

14 février 2017 : R∞ – L’hypothèse du Tout

3 avril 2016 : Pierre Rabhi lance son forum civique pour 2017 – C’est la société civile qui sauvera l’avenir 

1ier février 2016 : Paysan – un témoignage sur les erreurs et un engagement dans le sens de la vie 

 

 

 

 

 

 

Solitude -Poème de l’ Ange Mom

  « SOLITUDE »  ANGE MOM   SAMEDI 12 JANVIER 2019

 

  Solitude ,  je t’aime

 Quand  j’écoute le vent chanter dans la forêt .

 Solitude ,  je t’aime

 Quand les vagues mutines s’abandonnent au sable

  Et que je vois le ciel , inondé de lueurs .

 Le silence  se fige …Et montent les clameurs …

 Quel est ce bruit ?   Des battements de cœur ?

 Tout est calme .  On entendrait pleurer une hirondelle !

 Mais  je t’entends , mon cœur , et mes larmes  ruissellent

Où sont-ils donc ,  les gens qui m’aiment ?

Où sont-ils donc ?  Disparus ? envolés ?

Vers d’autres horizons  que je ne puis atteindre,

Vers des Ciels que mon âme ne peut imaginer ?

 Je suis seul .   La ville est bruyante .

Et pourtant un silence se vide autour de moi

 Tout est glacé .  Je ne respire plus .

Un tourbillon de rêves enveloppe mon être .

Des rêves de Bonheur , chauds et désespérés .

Seigneur , aide-moi ! Prends-moi dans tes bras !

 Le souffle de la vie ?   Il existe donc !

Si je pouvais renaître ,

 Accorde-moi le bruit ,  celui des doux baisers ,

Celui des cris d’enfants qui sourient à leur mère

 Et celui du vieillard qui fredonne , en rêvant

 A la chaleur d’un feu scintillant de lumière .                                                 

 

La vie et la nature sont à la fois matière et esprit

une interview de Satish Kumar sur Trilogies.org par Michel Maxime Egger

Satish Kumar (né le 9 août 1936 en Inde) est un activiste, un éditeur et un promoteur indien de la simplicité volontaire. Il a été moine jaïn, militant du désarmement nucléaire et pacifiste. Il vit en Angleterre où il a fondé un centre de formation international en écologie et une école. Il est rédacteur en chef du magazine Resurgence & Ecologist.

passer de l’énergie noire à l’énergie blanche

L’énergie noire, ce sont les combustibles fossiles, le charbon et le pétrole. Elle vient de l’« enfer », des profondeurs de la Terre. Elle est extrêmement polluante et condamnée à s’épuiser. L’énergie « blanche », ce sont le soleil, le vent, l’eau. Elle vient du « ciel » et est infinie. Elle est offerte de manière totalement gratuite à tous les êtres vivants. Cette transition est l’impératif majeur de notre temps, pour que les humains puissent vivre en paix entre eux et en harmonie avec le monde naturel.

L’enjeu est de transiter d’une économie linéaire à une économie circulaire, respectueuse des lois du vivant. Dans la nature, il n’y a ni déchets ni pollutions : tout est recyclé et réabsorbé.

La prospérité et le bien-être sont possibles pour tout le monde, au Nord et au Sud, à condition de passer d’une croissance centrée sur l’avoir à une croissance centrée sur l’être. 

….

La vieille histoire est celle de la séparation, de la domination et du contrôle. Elle nous a fait croire que la nature était en dehors de nous, que nous étions supérieurs aux autres espèces et que nous pouvions en user comme bon nous semble. On en voit aujourd’hui le résultat. La nouvelle histoire est celle de l’unité. Nous sommes uns avec la nature, dans une relation profonde d’interdépendance, et ce que nous lui faisons, c’est à nous-mêmes que nous le faisons. La nature a une valeur intrinsèque, et pas seulement en fonction de son utilité pour nous. Elle n’est pas simplement une ressource, mais la source de la vie même.

La transition n’est pas qu’extérieure et matérielle. Elle a une dimension spirituelle clé. 

Vers la sobriété heureuse

A notre époque nos vies sont déséquilibrées.

Alors que l’Occident est si riche,

Les gens n’ont pas de temps pour eux ni pour leurs familles.

S tu es riche pourquoi ne pas travailler moins ?

On est tellement obsédé par le fait de gagner de l’argent.

Ce mode de vie est très pauvre !

Nous devrions développer nos relations humaines.

Personne ne devrait être obligé de travailler plus de 4 heures par jour pour gagner sa vie.

Le reste du temps devrait servir à nourrir son esprit et son âme, à développer sa créativité.

La sobriété heureuse peut nous libérer de ce poids de toujours gagner de l’argent pour survivre.

L’Obscurité est venue…crois… l’obscurité est tombée

J’adresse mes voeux 2019, ce jour d’Epiphanie, à tous celles et ceux qui habituellement ou occasionnellement parcourent ce blog, feuillettent ses pages qui telles des branches aux nombreuses ramures vous emportent vers des ailleurs  que d’autres font vivre.

Epiphanie

Épiphanie  est un emprunt, par l’intermédiaire du latin chrétien Epiphania, au grec Ἐπιφάνεια (Epipháneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaínō), « se manifester, apparaître, être évident ».

L’utilisation du terme est antérieure au christianisme. Les « Épiphanes » sont, dans la culture grecque, les douze divinités de l’Olympe apparues aux hommes, avec en premier lieu, Zeus, le dieu de la Justice céleste.

À l’origine, l’Épiphanie fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. En effet, Noël, avant d’être un jour, est d’abord un cycle qui atteint son apogée au jour marquant le solstice d’hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l’année — annonce le rallongement des jours et — par extension — la renaissance de la Lumière censée être à l’origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge après le 25 décembre durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours et 12 nuits.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 dieux olympiens, 12 tribus d’Israël, 12 apôtres, etc.)

Jusqu’à la fin du ive siècle, l’Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne « de la manifestation du Christ dans le monde » (manifestation exprimée, d’abord, par la venue des mages puis par différents épisodes).

May It Be

May It Be est une chanson de la chanteuse irlandaise Enya, interprétée pour le générique du film le Seigneur des anneaux. La version longue 4:16 est la bande son du film (2001) le Seigneur des anneaux. C’est la deuxième version -3:30- qui est ici présentée. 

Les paroles ont été écrites par Roma Ryan, comme pour la majorité des chansons d’Enya. Elles sont courtes, comptant seulement 21 vers, essentiellement en anglais, mais comprenant deux phrases en quenya ou haut elfique, une des langues construites inventées par Tolkien pour la Terre du Milieu : Mornië utúlië (« les ténèbres sont venues ») et Mornië alantië (« les ténèbres ont chuté »). Il s’agit d’un chant allégorique et triste avant l’arrivée des ténèbres de Sauron, mais également plein d’espérance : May It Be, (Nai en quenya) est censé être une expression elfique pour exprimer un désir.

(vu sur le site de l’Union Comtoise de Yoga)

MAY IT BE {Puisse}
 

Paroles et traduction de la chanson «May It Be» par Enya
 

it be an evening star
Puisse une étoile du soir
Shines down upon you
Faire descendre sa lumière sur toi
May it be when darkness falls
Puisse, lorsque l’obscurité tombe,
Your heart will be true
Ton cœur devenir vrai
You walk a lonely road
Tu marches sur une route isolée
Oh ! How far you are from home…
Oh ! Quelle longue distance te sépare de chez toi…

 

[Chorus]
[Refrain]
Mornie utùlië (darkness has come)
Mornie utùlië (1) (l’obscurité est venue)
Believe and you will find your way…
Crois et tu trouveras ton chemin…
Mornie alantië (darkness has fallen)
Mornie alantië (1) (l’obscurité est tombée)
A promise lives within you now…
Une promesse vit maintenant en toi…

May it be the shadows call
Puisse le chant des ombres
Will fly away
S’envoler au loin
May it be your journey on
Puisse ton voyage continuer
To light the day
Pour éclairer le jour
When the night is overcome
Quand la nuit sera vaincue
You may rise to find the sun
Tu pourras t’élever afin de trouver le soleil

[Chorus]
[Refrain]
Mornie utùlië (darkness has come)
Mornie utùlië (1) (l’obscurité est venue)
Believe and you will find your way…
Crois et tu trouveras ton chemin…
Mornie alantië (darkness has fallen)
Mornie alantië (1) (l’obscurité est tombée)
A promise lives within you now…
Une promesse vit maintenant en toi…

A promise lives within you now…
Une promesse vit maintenant en toi…

VIBRATIONS – MESSAGE DU SAMEDI 15 DECEMBRE 2018

VIBRATIONS

 

MESSAGE DU SAMEDI 15 DECEMBRE 2018

 

Ce soir-là , plusieurs questions trottaient dans ma tête. Certaines réponses  avaient déjà été évoquées par mes anges , mais leurs explications s’étaient avérées insuffisantes à ma compréhension . Il s’agissait de leur aptitude à se manifester et à communiquer , depuis les hauteurs du Ciel . Voici donc le récit intégral de cette rencontre . Je ne suis pas une scientifique , et j’ignore si ces informations célestes , peuvent être cautionnées ,par une approche de ce type .

L : Pourriez-vous éclaircir quelques points  concernant votre présence  parmi nous ?

Je ne songe pas aux  « Veilleurs de nuit » qui ont l’autorisation de s’incarner  pour être au plus près des Humains , mais à vous, mes angelots , mes chers Nomades. Vous dites que de temps en temps, vous contemplez les fabuleux orages qui balayent la Terre , ou bien  que vous êtes trop haut dans le Ciel, pour que vos vibrations arrivent jusqu’à nous. Et pourtant ! Je vous imagine si proches ! J’ai si souvent ressenti votre présence « physique », à mes côtés, devant moi , lorsque les feuillets et le stylo se déplacent tout seuls, tandis que votre main guide la mienne ! Comment comprendre ce phénomène ?

_ Tu sais fort bien que le phénomène s’explique par les vibrations. Ces vibrations peuvent être très lointaines ou très rapprochées. Nous sommes soumis aux mouvements de la Terre et de l’ Univers. Mais pour nous, être à la cime des montagnes célestes , comme nous te l’évoquons fréquemment, est la même chose, que nous trouver sur ton secrétaire, en train de faire se mouvoir les feuillets. Tu n’es pas, une scientifique, il faut donc que tu te renseignes sur ce point.

Te souviens-tu de notre dessin, dont tu as dit très justement, qu’il était une partition musicale, et que cette musique était faite de notes, jouées sur la portée de Dieu ?  Et bien, ce sont les vibrations de la musique céleste, qui nous amènent jusqu’à toi, et notre dialogue, est la partie chant de la partition .

Quant à l’impression physique que tu ressens, notre puissance est bien suffisante, pour faire se mouvoir ta main, ou des objets, ou pour intervenir sur la matière, dans des cas exceptionnels. Puisque tu te souviens du bruit des ailes, dans ton dos, il s’agissait des « Veilleurs de Nuit » qui t’ont rendu visite, ce soir-là , pour te conforter dans ta foi, et ainsi t’encourager dans ta mission.

En ce qui concerne les mouvements que nous te faisons accomplir, comme la prière, ou bien la sensation d’un poids sur ton corps, cela est provoqué par notre volonté de te faire concevoir notre puissance, et la puissance de nos vibrations, lesquelles doivent être accordées aux vôtres, de façon à communiquer, ou à provoquer un événement physique ou mental .

L : Que se passe-t-il pour les personnes qui ont des visions ?

_ Ces visions, fort peu fréquentes, ne sont que très rarement des visions angéliques. Les visions du Christ sont encore plus rares et ne sont interprétées que par des personnes choisies, pour une raison bien précise.

L : Mais elles existent ?

_ Oui lulu, et nous aussi, on peut nous apercevoir quelquefois dans le ciel, de même que la Mère est apparue à de jeunes enfants innocents, toujours dans un but bien défini, vous faire comprendre que vous  n’êtes pas seuls, et que tout ce qui survient sur Terre, se décide au Ciel, et que tout ce qui est préparé au Ciel, surviendra sur cette Terre.

L : Y-a-t-il des personnes qui voient les anges ?

_ Oui , mais ils ne sont que quelques-uns, sur cette Terre, comme Padre Pio

L : Pourquoi pas moi , qui parle chaque jour , avec vous ?

_ Car nous ne le voulons pas . Cela te plongerait dans un état mystique d’une telle force , que tu ne réussirais plus à vivre avec tes semblables, et tu ne pourrais pas terminer ta mission. N’oublie pas qu’il y a encore deux livres à écrire  et les poèmes.  Tu tardes trop, à faire relier les manuscrits.

Pour ceux qui ont des visions angéliques, cela est réservé à quelques grands Saints, non connus de votre Humanité, et que vous ne pourriez soupçonner, d’être de grands visionnaires.

L : Je vois à quel point, tout cela est organisé, au Ciel !    Pourquoi Padre Pio a-t-il eu la permission, de faire savoir qu’il voyait les anges ?

_  Car c’était la volonté de Dieu. Le premier grand saint, dans ce siècle moderne,  avec énormément de preuves irréfutables de ses capacités extra-humaines, bilocation, stigmates, visions angéliques, etc…

L : A propos des stigmates ? Comment viennent-ils à certains mystiques ? Pourquoi ces mystiques sont-ils choisis,  et qu’éprouvent-ils ? Car cela doit être fort difficile et inconfortable ! Comment Marthe Robin a-t-elle pu vivre sans nourriture, pendant des années ?

_ Tu es une femme de peu de foi , ma lulu ! Tu sais fort bien ce que peut provoquer, chez un être humain, une maladie psychosomatique. C’est un exemple, pour tenter de t’expliquer le phénomène stigmates. Ces personnes, choisies par Dieu, pour montrer la toute puissance du Ciel, acceptent de revivre les souffrances du Christ sur la croix. Ce sont des martyrs ou des Justes , comme Padre Pio, qui a cependant conservé son aptitude à prêcher et à servir la messe . Tout cela est voulu et décidé au royaume des Cieux . Il faut que les êtres humains, dans leur simplicité  d’esprit, prennent conscience de la complexité de leur existence, au travers de phénomènes extraordinaires, que nous provoquons, afin de les interpeller. Mais rien n’y fait, et les obscurs rationalistes, causent beaucoup de tort à l’ évolution de l’ Être humain, vers l’ Homme nouveau .

Combien faudra-t-il de châtiments , pour vous ouvrir à nous, par la prière et la supplication ? Il ne suffira plus de faire le gros dos et de s’imaginer que les drames n’arrivent qu’aux autres. Chacun va être confronté à ses propres responsabilités, ainsi qu’ à des choix qui décideront de son futur .

Courage ,ma fille ! Tu vas devoir le faire comprendre, l’expliquer,  et faire accepter la parole des anges. Mais tu vas y parvenir, car nous sommes avec toi, autour de toi . Notre amour te protège,et nous sommes tous unis  au service de Dieu .

L : Lorsque vous êtes près de moi , ce ne sont que des vibrations ?

_ Pas toujours, car certaines fois, nous parvenons jusqu’à toi , jusqu’à vous  et c’est pourquoi tu peux sentir une caresse dans tes cheveux, ou notre souffle dans ton cou .

L : Les Veilleurs de Nuit se mêlent-ils aux Humains ?

_  Oui , mon amie,  mais  il y a également des êtres  d’autres planètes, qui sont là pour vous aider, et je t’avais expliqué comment les reconnaître.

L : Mais ne sommes- nous pas les préférés de Dieu ? faits à son image ? Et si ces êtres venus d’ ailleurs  nous surpassent, que sont-ils, pour le Seigneur ?

_ Des êtres venus vous aider, de par sa décision, comme nous, les anges .

Vous êtes le peuple de Dieu, avec d’énormes défauts et d’ énormes qualités,et le Seigneur vous adore et vous bénit .

L : Noël est proche. Que nous souhaitez-vous ? Comment nous comporter dans cette misérable période mondiale que nous vivons ?  Que pense Jésus de tout cela ?

_ Il vous souhaite de comprendre et d’accepter l’amour sous toutes ses formes. Il vous souhaite la compassion et non la vengeance. Il vous souhaite d’accepter sa présence parmi vous, et l’amour qui est dans son cœur, incommensurable et miséricordieux .

Il vous souhaite la paix, et de lutter contre les penchants qui sont les vôtres , pour la guerre et la désolation. Rien ne se règle par la guerre. Il faut tout essayer avant d’ engager un combat, dont les victoires n’ apporteront que doute et chagrin .

L : Pourtant, vous dites qu’il faut combattre le Perverti ! Et vous êtes entourés d’anges guerriers, conduits par Saint Michel !

_  Tout cela est d’un autre ordre, qui ne vous concerne pas. Vous pouvez défendre vos enfants et vos familles, et si votre combat est juste, Dieu sera avec vous. Mais la notion de Justice varie selon les peuples, les mentalités et la tradition, et c’est pourquoi, ces luttes sont faussées et inutiles. Le seul et vrai combat est celui de l’amour  et si vous n’y parvenez pas, l’Homme nouveau y parviendra  pour vous,  après la purification de la Terre .

L :  Merci mes amis . Love love love !

 

https://www.cielterrefc.fr/vibrations-message-du-samedi-15-decembre-2018/

« Moi et le Père nous sommes un » – (Jean 10 : 30)

« Moi et le Père nous sommes un« 

Jean 10:30

Mellen-Thomas Benedict 

Jésus selon l’Inde

article largement inspiré de l’article du blog de Patrick Vigneau et de Cairn Info

 

Ramakrishna  (1836-1886), un saint du Bengale, se montrait ouvert aux autres religions et les comparait aux mots différents d’une langue à l’autre, mais qui renvoient pourtant à une même réalité. Il puisait dans les différentes religions pour sa sadhana.

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Râmakrishna Paramahamsa, en bengali রামকৃষ্ণ পরমহংস (Ramkṛiṣṇo Pôromôhongśo), de son vrai nom Gadâdhar Chattopâdhyâya (গদাধর চট্টোপাধ্যায় (Gôdadhor Chôţţopaddhae)),  – Calcutta) est un mystique bengali hindouiste. Dévot de Kâlî et enseignant de l’Advaïta védanta, il professait que « toutes les religions recherchent le même but » et plaçait la spiritualité au-dessus de tout ritualisme. Il insista sur l’universalité de la voie de la bhakti (dévotion), ayant lui-même approché le christianisme et l’islam. Il est considéré comme « l’un des plus grands maîtres indiens de tous les temps » et serait un avatar de Vishnou.

 

Il était attiré par une image de Marie à l’Enfant qu’il avait vue dans la maison d’un de ses disciples. Peu après, alors qu’il se promenait dans son jardin : Il vit une personne extraordinaire, un étranger, d’apparence sereine, qui le contemplait. Sri Ramakrishna sut dans son cœur que ce ne pouvait être que Jésus. C’est alors que le Fils de l’Homme l’embrassa et se fondit en lui, ce qui le transporta dans une profonde extase.

Ce que l’on voit ici, est la revendication d’une expérience personnelle du Christ en dehors des médiations ecclésiales. Il n’est pas le seul avoir connu cette expérience, et à n’avoir pas eu le besoin de se relier à une institution chrétienne. Car en son cœur cette relation à Jésus allait au-delà de tout.

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Ramakrishna tenait Jésus pour un avatarVivekananda (1863-1902),  le disciple préféré de Ramakrishna parlait aux moines, de son ordre, de la vie de Jésus comme de l’exemple à suivre ( Le , dans la nuit de Noël, il fonde « L’ordre de Râmakrishna » marquant par là sa parenté avec la religion chrétienne). La fête de Noël est célébrée chaque année dans les maisons de l’Ordre ( Mission Ramakrishna). Vivekananda considère que Jésus est un avatar c’est à dire une incarnation de Dieu (cf la vie de Vivekananda par Romain Rolland). Mais certainement pas la seule, car selon la tradition indienne, Dieu s’est incarné plusieurs fois au cours du temps.

Ainsi la spiritualité de l’Inde considère que Jésus est un avatar. Il s’est réveillé lors de son baptème à l’expérience de sa profonde unité, ou de sa non-dualité (advaita) , avec le divin. En tant que tel, il est un modèle pour tous car nous avons tous à nous réveiller sur notre nature originelle.

Jésus était de même nature que la nôtre en tant qu’être humain ; et il est devenu Christ ; c’est ce que nous pouvons et devons vivre. Christ et Bouddha désignent un état à atteindre, état qui fut manifesté dans les personnes de Jésus et de Gautama.
Il n’est pas nécessaire de devenir chrétien pour être disciple de Jésus :
Chacun doit s’inspirer de l’esprit des autres en prenant conscience de son individualité propre, et en s’appliquant à grandir selon la loi de sa propre croissance.
L’extrait suivant explique comment Vivekananda considérait Jésus Christ :

« La Parole connaît deux manifestations, l’une générale, qui est celle de la Nature ; l’autre particulière, qui est celle des grandes Incarnations de Dieu — Krishna, Bouddha, Jésus et Ramakrishna. Christ, manifestation particulière de l’Absolu, est connu et connaissable. L’Absolu ne peut être connu ; nous ne pouvons connaître le Père, mais le Fils seulement. Il [le Christ] n’eut d’autre raison d’être, pas d’autre pensée que celle-là, qu’il est Esprit ; un esprit sans corps, sans entrave, sans limite. Mais, au delà, par son admirable vision, il a perçu que chaque homme, chaque femme, qu’il soit juif ou grec, riche ou pauvre, saint ou pécheur, était l’incarnation du même esprit immortel que lui. Ainsi l’œuvre dont témoigne sa vie entière fut d’appeler chacun à réaliser sa propre nature spirituelle. […] Vous êtes tous Fils de Dieu, Immortel Esprit. « Sachez, déclarait-il, que le royaume du Ciel est déjà en vous.»
« Moi-même et le Père sommes un »

sur Cairn info : Comment les Hindous voient le Christ

« Les recherches ininterrompues que j’ai menées sur la vérité religieuse m’ont conduit à la conviction que la doctrine du Christ est la plus favorable aux principes moraux ; elle est, parmi toutes celles dont j’ai pu avoir connaissance, la mieux adaptée à la pratique d’êtres rationnels. » (M.M. Thomas The Acknowledged Christ of the Indian..)

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« Il (Ramakrisna) vit une personne extraordinaire, un étranger, d’apparence sereine, qui le contemplait. Sri Ramakrishna sut dans son cœur que ce ne pouvait être que le Christ. C’est alors que le Fils de l’Homme l’embrassa et se fondit en lui, ce qui le transporta dans une profonde extase . » (Swami Gambirananda, The History of the Ramakrishna Math…)

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Jésus était de même nature que la nôtre ; il est devenu Christ ; c’est ce que nous pouvons et devons vivre. Christ et Bouddha désignent un état à atteindre, état qui fut manifesté dans les personnes de Jésus et de Gautama(The Complete Works of Swami Vivekananda (Almora, 1931), Vol.…)

..

La douce figure du Christ, si patient, si bon, si plein d’amour et de pardon qu’il a enseigné à ses disciples de ne pas répondre lorsqu’ils étaient abusés ou frappés, mais de tendre l’autre joue : quel bel exemple de l’homme parfait, pensais-je  […]Bien que je ne puisse pas me dire chrétien par appartenance religieuse, l’exemple donné par la souffrance de Jésus est un des fondements de ma foi en la non-violence ; il oriente toutes mes actions dans ce monde et ce temps. Jésus a vécu et est mort en vain s’il ne nous a pas appris à régler toute notre vie sur la Loi éternelle de l’Amour ( M.K. Gandhi The Message of Jesus Christ,Bombay 1940 p. 79..)

Je ne me ferais pas de souci si quelqu’un apportait la preuve qu’un homme appelé Jésus n’a jamais existé… car le Sermon sur la Montagne demeurerait vrai pour moi  […] Dieu n’a pas seulement porté la Croix il y a mille neuf cents ans, Il la porte aujourd’hui, et il meurt et ressuscite jour après jour. Ce serait un piètre réconfort pour le monde s’il lui fallait s’appuyer sur un Dieu « historique » mort il y a deux mille ans. Ne prêchez pas le Dieu de l’histoire, mais montrez-le tel qu’il vit aujourd’hui en vous… Le Christ vivant signifie une Croix vivante, sans elle la vie est une mort vivante […] La joie ne vient pas de la douleur que l’on inflige aux autres, mais de la douleur que l’on porte soi-même volontairement .Young India, 31 décembre 1931. Cité dans S. J. Samartha, op.….

L’hommage que rend Gandhi, dans sa maturité, à Jésus est le suivant :

« Je refuse de croire qu’il existe une personne aujourd’hui, ou qu’il aurait existé à d’autres époques une personne qui n’ait utilisé son exemple pour diminuer ses péchés… Les vies de chacun d’entre nous tous ont toutes été, à des degrés divers, modifiées par sa présence, ses actions et les paroles prononcées par sa voix divine. […] Il n’appartient pas seulement à la chrétienté mais au monde entier, à toutes les races et tous les peuples, même si leurs doctrines et leurs pratiques peuvent être différentes les unes des autres . »The Modern Review, octobre 1941. Cité par S. J. Samartha, op.….

Le christianisme n’est pas un humanisme

 

 

 

Laurent Fourquet : « Les chrétiens doivent être les dissidents du monde moderne »

-Philitt.fr

Le christianisme n’est pas un humanisme  – 26 avril 2018
Né en 1964, agrégé de sciences sociales, normalien et énarque Laurent Fourquet a notamment publié, en 2011, aux Editions du Cerf l’Ere du Consommateur et, en 2014, aux éditions François Bourin le Moment M4. 
juanasensio.com
« Comment sortir de la caverne, quelle révolte peut être assez puissante pour s’opposer au mensonge de l’idéologie humaniste qui promettait l’émancipation de l’homme et qui aboutit à une domestication sans précédent de l’espèce humaine ? »
Laurent Fourquet rejoint la pensée de Baptiste Rappin lorsqu’il met en lumière le processus de néantisation qu’on peut identifier au projet technoscientifique du management (3).
La seule révolte à la hauteur d’un tel processus est d’ordre métaphysique :
«J’appelle révolte métaphysique, en effet, une révolte s’attaquant au système des forces qui nous empêchent de vivre» écrit Laurent Fourquet (p. 165).
Ce système de forces, nous l’avons vu, nie la vie parce qu’il ne peut la soumettre à la détermination :
«L’existence est un constat scientifique ; la vie est le contraire d’un constat scientifique. L’existence est ce qui se pose là ; la vie est ce qui ne se pose jamais là. L’existence est déterminable ; la vie ne l’est pas» (p. 166).
Toutefois, la vie laisse des traces. La révolte métaphysique est l’une de ces traces. Elle est le premier pas nécessaire pour sortir de l’humanisme. Elle manifeste le désir d’absolu inhérent à la vie. Elle requiert le sacrifice des idoles – l’argent, les marchandises qu’il promet –, elle exige un travail d’ascèse qui retranche l’insignifiant.
S’ouvre alors le vide où peut se poser la question essentielle : quel absolu désirer, quelle vérité chercher ? L’absolu est une «notion dangereuse» (p. 187), car il y a un absolu du mal. « 
(3) «Cette domestication commencera par la conception de l’objet-embryon, qui sera soustraite au hasard de la nature pour être parfaitement programmée. […] Elle se poursuivra par l’organisation scientifique des désirs du sujet humain et la planification de la réponse économique et sociale de ces désirs. Elle se clôturera par la gestion bureaucratique de la mort, automatiquement activée dès lors que le sujet n’est plus apte à consommer, physiquement ou intellectuellement. Pendant ce temps, l’industrie du divertissement fournira les produits adéquats pour que l’homme, bombardé continûment d’images et de sons, de mots creux et de fantasmes, oublie sa domestication et finisse peut-être par l’aimer» (p. 168)

 

Votre titre à lui-seul constitue une provocation. Pensez-vous qu’elle est vraiment nécessaire et même urgente ?

Laurent Fourquet : Le fait même de percevoir mon titre comme une «  provocation  » témoigne du caractère hégémonique de l’humanisme dans la société occidentale, faisant de celui-ci l’une de nos ultimes vaches sacrées. Or, comme je tente de le démontrer dans mon ouvrage, l’humanisme procède d’une logique profonde qui, non seulement est différente de celle du christianisme, mais qui est à l’opposé de la parole chrétienne. Là où celle-ci valorise le don pur, libre et gratuit, l’humanisme, au contraire, est l’idéologie d’une appropriation généralisée du monde, et des choses au sein de ce monde, par le savoir qui les détermine, pour les classer et les ordonner au service d’une utilisation technique et/ou économique.

L’humanisme constitue ainsi l’une des formes les plus systématiques de la volonté de puissance dont on sait, dès le récit de la Genèse, comment elle contrevient au verbe de Dieu.
Dès lors, toutes les tentatives, naïves ou intéressées, pour «  sauver  » le christianisme en faisant de celui-ci une anticipation de l’humanisme, ou une forme spiritualisée de celui-ci, aboutissent au résultat contraire de celui souhaité par leurs promoteurs : non seulement parce qu’il n’est au pouvoir de personne de rendre un cercle carré, mais surtout parce que, en l’espèce, ce cercle et ce carré s’apparentent surtout à l’eau et le feu : deux principes qui s’excluent. Dès lors, toutes les tentatives de «  conciliation  », de limage des aspérités du christianisme pour ramener celui-ci à une simple sagesse humaniste vaguement spiritualisée ne seront jamais assez : il faut que le christianisme aille toujours plus loin dans la dénégation de soi et la soumission à une logique qui lui est étrangère ; il faut qu’il meure pour être accepté.

Voilà pourquoi il y a urgence à dénoncer de telles tentatives et une urgence de plus en plus urgente : c’est l’essence même de notre foi qui est en cause, et la possibilité d’entendre encore, en tout cas en Occident, une parole qui mette en cause l’appropriation nihiliste du monde, qui constitue le grand mouvement de notre époque.

Pensez-vous que cette identification humanisme/christianisme constitue un leurre, préjudiciable à l’annonce de l’Évangile ?

Pour les raisons que je viens de mentionner, il n’y a pas et il ne peut pas y avoir entre le christianisme et l’humanisme une relation d’indifférence polie où chacun d’eux rend un hommage distrait aux vertus de l’autre. Nous nous situons dans une contradiction métaphysique, qui nous oblige à choisir, quand bien même nous voudrions être dispensés d’un tel choix : soit l’humanisme «  a raison  », c’est-à-dire que la domestication du monde et de lui-même par l’homme, la course au pouvoir technique et économique, constituent la fin, dans les deux sens de ce terme, de l’aventure humaine et, dans cette hypothèse, le christianisme est définitivement discrédité puisqu’il promeut la désappropriation de soi au service des autres ; ou bien, nous considérons que le chemin actuellement emprunté par l’Occident (et le reste du monde «  occidentalisé  » avec lui) est un sentier de perdition, une course au néant, parce qu’aucun pouvoir, aussi sophistiqué soit-il, ne comblera ce que Pascal appelait la «  misère de l’homme sans Dieu  », l’homme n’étant grand que lorsqu’il parvient à contempler de face cette misère, et le christianisme retrouvera alors, pour les hommes de ce temps, sa jeunesse, son éternelle jeunesse.

Par-delà la relation à l’authenticité du christianisme, n’est-ce pas la civilisation contemporaine que vous visez dans ses fondements et ses pratiques ?

Même si je déplore la trahison de leur passé, dans ce qu’il eut de plus glorieux, qui caractérise les Occidentaux actuels, ce n’est pas cette sensation, en tant que telle, qui gouverne ma réflexion. En d’autres termes, je ne critique pas la modernité occidentale pour son infidélité au passé, mais pour ce qu’elle est aujourd’hui, pour son présent. Dans cette perspective, mon propos constitue, effectivement, une critique radicale de cette modernité et des forces qui la gouvernent, mais, pour moi, la critique de la modernité et la quête du sens le plus authentique du christianisme ne se dissocient pas.
C’est bien parce que cette quête gouverne ma réflexion que la «  modernité  » occidentale me paraît injustifiable, dès lors évidemment que l’on ne confond pas cette modernité avec, par exemple, le progrès scientifique mais que l’on saisit sous ce terme un système d’organisation et d’exploitation des choses au service de la volonté de puissance.

Réciproquement, c’est bien parce que la civilisation contemporaine est régie, à un point jusqu’alors jamais atteint dans l’histoire, par des forces de dévastation de l’environnement tout autant que de l’esprit, par la recherche obsessionnelle du pouvoir et du profit, par une gestion organisée des désirs au bénéfice de ceux-là seuls qui ont les moyens de satisfaire ceux-ci, c’est bien parce que ce monde et cette société, bâtis autour de la domination et de l’appropriation, sont, dans les faits, de plus en plus pauvres, de plus en plus tristes, que seul un christianisme vécu véritablement me paraît pouvoir nous sortir de l’ornière dans laquelle nous enfonçons chaque jour davantage.

voir aussi l’interview de Laurent Fourquet  sur Philitt

et ses réponses au questionnement suivant :

PHILITT : Votre ouvrage, Le christianisme n’est pas un humanisme, s’inscrit dans la continuité de vos deux premiers livres, L’Ère du consommateur et Le Moment M4, qui critiquent tous deux la société de consommation actuelle. Néanmoins, vous proposez ici une critique spécifiquement chrétienne de notre époque. En quoi le christianisme constitue-t-il une force de subversion de la modernité ?

Vous insistez sur le lien historique et logique qui existerait entre l’idéal humaniste, dont vous situez l’apparition au XVIIIe siècle, et l’apparition de la figure contemporaine du consommateur. Une telle évolution est-elle inéluctable ?

Beaucoup en appellent à la tradition et au passé contre la modernité. Cependant, vous refusez de prendre parti entre le progressisme et la figure de celui que vous appelez le « réactionnaire révolutionnaire ». Pouvez-vous revenir sur cette opposition et montrer pour quelles raisons elle s’avère fictive ?

Le titre de votre ouvrage, Le christianisme n’est pas un humanisme, paraît renvoyer, en s’y opposant, au célèbre L’existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre. D’autre part, en insistant sur la vie, l’absolu et l’impossibilité de déterminer Dieu par la raison, vous semblez assez proche des figures de l’existentialisme chrétien comme Søren Kierkegaard. Opposeriez-vous un existentialisme athée, symptôme du subjectivisme moderne que vous combattez, et un existentialisme chrétien que vous adopteriez ?

Vous proposez, pour lutter contre l’imaginaire marchand de notre société, de penser une éthique du don absolu. Quelles en seraient les caractéristiques ? En quoi le chrétien serait-il plus perméable qu’un autre à une telle éthique ?

Vous prédisez, à la fin de votre ouvrage, une inimitié du « monde du Consommateur » de plus en plus accrue contre le christianisme et vous incitez les chrétiens à devenir des dissidents. Comment se manifesterait, selon vous, cette dissidence ? Quelles formes pourrait-elle prendre ?

Grandeur du Petit Peuple

sur le blog de Michel Onfray

J’ai dit quels moyens le pouvoir utilisait pour salir et discréditer le mouvement des gilets-jaunes -mépris, mensonge, criminalisation, diabolisation, attaque ad hominem, essentialisation, déconsidération, dramatisation. On peut en ajouter un autre : le procès en immaturité politique -la dévalorisation. Ces gens-là sont trop bêtes, trop provinciaux, trop incultes, trop illettrés, trop débiles, trop « beaufs », fut -il dit un peu partout, ils sont trop sous-diplômés. On n’a pas dit: « affreux, sales et méchants », mais il s’en est fallu de peu.

Depuis Maastricht (1992), ce sont les mêmes éléments de langage avariés qui sont servis par les dominants afin de discréditer quiconque ne souscrit pas à l’Europe libérale, non pas parce qu’elle est « Europe », ce que personne ne refuse plus, mais parce qu’elle est « libérale », ce que beaucoup repoussent. Ce sont les mêmes insultes qui ont été sorties pour les partisans du Brexit -qui n’a toujours pas eu lieu car, méditons cette belle leçon de démocratie, pour sortir de l’Europe maastrichtienne, il faut l’autorisation de l’Europe maastrichtienne ! C’est ainsi que fonctionnent toutes les dictatures : on ne peut en sortir légalement -ce que les gilets-jaunes ont compris…

Le système maastrichtien a son clergé. Il est formé à l’École nationale d’administration, à Sciences-Po, dans les écoles de journalisme, à Polytechnique, à l’École normale supérieure. Pendant leurs années d’études, on gave les impétrants d’une idéologie qu’ils rabâchent, répètent, réitèrent, reproduisent, ressassent ensuite dans tous les endroits où ils sont embauchés : grands corps d’État, haute administration, université, journalisme, édition, direction des médias, conseil d’État, sans oublier la politique politicienne qui est le prolétariat de ces gens-là.

Tout ce petit monde a la tête extrêmement bien pleine, mais très mal faite. Cette engeance est formée comme des commandos de rhéteurs et de sophistes, de beaux-parleurs et d’enfumeurs, de dialecticiens et de casuistes, d’orateurs et d’ergoteurs. Elle produit son meilleur effet dans un conseil d’administration, dans un comité de rédaction ou de lecture, dans un amphithéâtre, dans les colonnes d’un  éditorial ou dans les réunions des patrons de médias, à l’Assemblée nationale ou au Sénat, dans un conseil des ministres ou dans les palais de la République, sur un plateau de télévision ou comme « consultants » ou « experts » sur les chaînes d’information continue -ou dans « Le Siècle », un club très fermé où l’on mange du gilet-jaune à tous les repas…

Comme les sophistes grecs, cette caste peut soutenir n’importe quelle cause parce que leur formation met le paquet sur la forme, rien que la forme, tout sur la forme, et qu’elle se contente pour tout fond de l’idéologie dominante. Ces gros cerveaux de compétition sont ceux de petits perroquets.

Bien sûr, ces gens-là estiment que les gilets-jaunes ne sont pas habilités à faire de la politique sous prétexte qu’il faut laisser ces choses-là, trop sérieuses pour le peuple, aux experts que sont les instances dirigeantes des syndicats et des partis (qui sont de mèche avec les autres puissants contre leur base…), et aux élus de tous les échelons de la politique politicienne. La démocratie doit être représentative, disent-ils, et non pas directe. Nous, oui ; eux, non.

Or, chacun a pu voir comment le référendum sur le Traité européen qui était l’expression de la démocratie directe, bien que largement gagné, a été jugé comme nul et non avenu par les députés et les sénateurs qui étaient l’expression de la démocratie indirecte. Réunis à Versailles, lieu symbolique s’il en est un, il fut dit au Congrès qu’on se moquait de ce que le peuple pensait après qu’on lui eut tout de même demandé son avis. Ce coup d’État fut une leçon que le peuple a mis dans un coin de sa tête : avec lui, la démocratie indirecte a joué au grand jour un jeu contraire à celui de la démocratie véritable qui est gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple et non par ses seuls délégués. Les représentants du peuple ont dit au peuple qu’ils n’avaient que faire de son avis et que, d’ailleurs, ils iraient contre lui.

Les gilets-jaunes sont dans la rue parce qu’ils savent que l’Assemblée nationale et le Sénat sont leurs ennemis puisqu’ils ne les représentent pas sociologiquement ni politiquement. Le système représentatif, tant qu’il ne sera pas intégralement proportionnel, générera une oligarchie, une aristocratie, une caste, une tribu qui disposera de tous les pouvoirs : ce ne sera jamais une démocratie. Le pouvoir des élus n’est pas autre chose que la résultante d’un calcul tordu avec découpages électoraux effectués par le ministère de l’Intérieur et l’Élysée afin de déboucher sur une bipolarisation de la société : non plus entre droite et gauche, mais entre maastrichtiens libéraux de droite et de gauche et anti-maastrichtiens de droite et de gauche. Aux maastrichtiens libéraux de droite et de gauche sont réservés tous les pouvoirs -économiques, médiatiques, politiques, sociaux, universitaires, journalistiques ; aux anti-maastrichtiens de droite et de gauche, les premiers abandonnent le pouvoir verbal de l’opposant avec pour seule perspective de parler à vide indéfiniment…

Avec les gilets-jaunes dans la rue, toute cette aristocratie maastrichtienne se trouve mise à mal, critiquée, menacée. Certes, elle dispose de tous les pouvoirs, y compris celui d’insulter, de mépriser, de calomnier, de salir le peuple sur lequel s’exerce son pouvoir et ne s’en prive pas. Mais elle voit d’un très mauvais œil ce surgissement de velléités de démocratie directe.

« Ça n’a jamais marché », pérore Christophe Barbier sur BFM le samedi 8 décembre : ça marche pourtant en Suisse…  La notice Wikipédia de ce normalien pas agrégé ayant fait une école de journalisme nous apprend ceci : en 2017, il déclare notamment au Journal du dimanche : « Se confronter au terrain pollue l’esprit de l’éditorialiste. Son rôle est de donner son opinion, d’affirmer ses certitudes, par essence improuvables. Afficher avec force ses convictions permet aux lecteurs de s’y frotter pour former les leurs. » Et plus loin : « L’éditorialiste est comme un tuteur sur lequel le peuple, comme du lierre rampant, peut s’élever. » On comprend qu’il n’ait pas besoin de se confronter au terrain des gilets-jaunes, ce « lierre rampant », afin d’éviter de se polluer l’esprit et de pouvoir affirmer et toute objectivité ses certitudes improuvables ! En passant, on apprend également qu’il a composé un rap en l’honneur d’Emmanuel Macron… Christophe Barbier est l’un des personnages emblématiques de cette aristocratie qui enjambe le peuple.

Or, quand on va sur le terrain, non content de ne pas s’y polluer l’esprit, on se l’éclaire et l’on peut obtenir un certain nombre de certitudes susceptibles d’être prouvées. J’en veux pour preuve ce tract ramassé dans une rue de Paris et envoyé par un ami. Il dit ceci :

 Nos 8 doléances

« Nous rentrerons chez nous quand ces mesures seront appliquées

1. Nous voulons de la démocratie directe à tous les niveaux. Nous voulons un gouvernement d’union nationale avec une régence d’exception pour éviter que les partis politiques, qui sont disqualifiés, n’instrumentalisent notre détresse et notre colère.

2. Nous voulons une baisse de 20% de toutes les taxes et les charges touchant la classe moyenne, les travailleurs pauvres et les entrepreneurs. Baisser ces taxes, c’est monter nos salaires. Nous voulons une action immédiate pour taxer ce qui vaut la peine d’être taxé: les GAFA et les transactions financières.

3. Nous voulons que la France arrête de vivre au-dessus de ses moyens et arrête d’accueillir la misère du monde parce qu’elle et déjà dans la misère avec ses millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Nous voulons une immigration choisie, qui ne nous détruise pas culturellement. Nous demandons ainsi un retrait du pacte de l’immigration de l’ONU.

4. Nous voulons une relocalisation de toutes les décisions dans les régions, les villes et les communes. L’Etat et ses fonctionnaires à Paris ne sont pas qualifiés pour décider de l’avenir de nos communes.

5. Nous voulons une sortie de la PAC qui corrompt nos agriculteurs en n’allouant ses aides qu’aux productivistes et aux empoisonneurs répandant le cancer en France. Nos impôts ne doivent en aucun cas servir à financer Bayer-Monsanto.

6. Nous voulons la création de barrières commerciales pour empêcher l’Allemagne de nous vendre des produits fabriqués en Roumanie, sous le label « Deutsche Qualität » et d’ainsi détruire nos emplois.

7. Nous voulons le retrait de toutes les aides à la presse pour une vraie séparation des pouvoirs médiatiques et politiques.

8. Nous voulons une action immédiate pour arrêter l’intégration dans l’Europe car elle ne se construit que sur la ruine des petites gens.

Qui dira qu’il n’y a pas là d’intelligence pratique? C’est un véritable programme politique. Il est anonyme, aucune signature, aucune de ces propositions ne ressemblent à quoi que ce soit de connu chez les jacobins. Il est débarrassé du verbiage technocratique ou qui relèverait de la politique politicienne.

C’est simple, clair, net, direct et programmatique :  la démocratie directe ; un gouvernement d’union nationale constitué en dehors des partis politiques parce qu’ils sont discrédités et qu’ils guettent la récupération ; une baisse des taxes et des charges pour la population la plus éprouvée ; une augmentation des salaires ; une taxation des GAFA et de ceux qui font de l’argent avec l’argent ; une politique migratoire rationnelle qui ne soit ni celle de la passoire ni celle du mur ; un communalisme et un régionalisme effectifs ; une autre politique agricole que celle du productivisme qui fait le jeu des multinationales, détruit la planète et intoxique les consommateurs ; l’instauration de barrières commerciales qui empêcheraient la concurrence entre les États de droit et les États voyous en matière de protection sociale; le retrait des aides à la presse, subventionnée par le contribuable afin de l’endoctriner et de le mépriser quand il refuse l’endoctrinement; une séparation des pouvoirs médiatiques et politiques; l’arrêt de l’intégration dans l’État maastrichtien…

J’aurais pu écrire ce tract auquel je ne retranche rien! Il est la feuille de route de la démocratie directe. C’est sur ce projet positif, concret, dynamique, qu’il faut désormais travailler.

En écrivant mon éloge de la démocratie proudhonienne il y a quelques jours, j’ai craint un temps avoir placé la barre un peu haut. Avec ce tract sans nom ramassé dans la rue, je suis désormais bien convaincu que non.

Michel Onfray

« Je ne te connaissais que par ouï-dire » (Job 42,5)

Quelqu’un a-t-il soif ?

                        Comme vous le savez déjà par mes précédents écrits, c’est par une Parole de Dieu en Rm 6,14 : » vous n’êtes plus sous la loi, mais sous la Grâce » entendue : » sous l’amour », que tout bascula dans ma vie spirituelle. J’étais sous la Loi, celle de Dieu et celle de l’Eglise, que je m’efforçais d’essayer  de respecter. On me l’avait enseigné ainsi et « le Crédo » de mon enfance, récité à chaque messe, déclarait: « Je crois en l’Eglise, car elle ne peut ni se tromper, ni nous tromper ». Ainsi, c’est sur l’Eglise que je laissais reposer l’espérance d’une vie au-delà de la mort pour donner sens à l’actuelle. Ma foi était en l’Eglise et le 23 février 1975 elle fut placée par Dieu en Jésus.

                    Déjà dans l’Ancien Testament il est fait état d’une possible expérience personnelle de Dieu. Cette expérience ne peut que profondément nous marquer, notamment dans notre compréhension de la gratuité  de l’Amour de Dieu pour nous:

                              Avant sa « conversion » Job  faisait un lien entre son respect parfait de la loi morale et religieuse et son bonheur terrestre. Il pensait que sa piété et sa rigueur morale justifiaient les bénédictions dont il était l’objet, jusqu’à ce que le Seigneur lui révèle que c’était en fait la loi qu’il idolâtrait : « Je ne te connaissais que par ouï-dire  » (Jb :42,5) dira-t-il à Dieu après la rencontre.

                                   Et nous chrétiens,sur quoi ou sur qui comptons-nous pour « aller au ciel » ? : sur notre conduite ou sur Jésus ?:« Béni l’homme qui compte sur le Seigneur : Le Seigneur devient son assurance « (Jr 17,7 ).

                                     Déjà dans  l’Ancien Testament, le prophète EsaÏe (on parle du 5éme évangile) annonce que seul dieu est capable de nous libérer du péché et de ses conséquences (Es 53,12-13)Pour nous chrétiens, comme je l’explique dans l’article sur « la vie éternelle »cela devient possible par le sacrifice de Jésus et l’accueil en nous de son Esprit. « Nul, s’il ne naît d’eau et d’ Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » nous dit Jésus en Jn 3,5.

                                      De nombreuses personnes élevées dans la foi catholique ont abandonné l’Eglise. Abandonnant  l’Eglise elles abandonnèrent Dieu, mais l’ont-elles un jour rencontré ? Leur foi ne reposait généralement que sur des dires, parfois doublés d’espérance ,souvent déçue. Je pense à la parole des Samaritains de  l’évangile qui s’adressent à une femme ayant rencontré Jésus après sa résurrection : » Ce n’est plus seulement à cause de tes dires que nous croyons, nous l’avons entendu nous-même et nous savons……. »( Jn 4).

[ En commentaire de l’épître aux Hébreux  (He 9,8-12)  la TOB (traduction oecuménique de la bible) précise bien : »La nouvelle alliance se caractérise par une relation personnelle de chacun avec Dieu ».

                                        Comment faire pour entendre Jésus nous parler personnellement ? Certes, c’est toujours Dieu qui a l’initiative de la rencontre :« Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » nous dit Jésus en Jn 6,44 et en Jn 6,65. De plus « l’initiateur de la foi » est Jésus lui-même ( He 12,2)Qu’incombe-t-il à nous-même ?: Etre en condition (avoir soif !) et créer l’occasion , notamment en lisant la bible dont l’Eglise dit à juste titre qu’elle est Parole de Dieu.

« Au nom du Christ nous vous en supplions, laissez-vous réconcilier avec Dieu » nous dit Saint-Paul en  2 Cor 5,20 .

Légende:

AT : Ancien Testament

NT : Nouveau Testament

Jb 42,5 =livre de Job (AT) chapitre 42,verset 5.    Rm =épître aux Romains  (NT)     Jr =livre du Prophète Jérémie (AT)      Es =livre du Prophète Esaïe ou Isaïe (AT)      Jn =évangile de Jean (NT)      He=épître  aux Hébreux (NT)                2 Cor=2 éme épître aux Corinthiens (NT).

le dernier mirage des techno-sciences : la géo-ingénierie pour lutter contre le réchauffement climatique

 

 

La géo-ingénierie c’est manipuler le climat en vue d’atténuer le réchauffement climatique

(Voici l’histoire de nouveaux pyromanes- pompiers  présentant au GIEC  d’autres  solutions technico-industrielles  en vue de réduire les effets  des orientations  négatives de nos sociétés)

Il faut que des débats publics s’engagent sur ces nouvelles orientations qui veulent mettre le climat sous contrôle de la techno-industrie. Ces orientations  montrent le vrai nez de ce que représente la notion de développement durable dans un monde laissé au capitalisme technico-industriel.

Cet article est publié à l’occasion de l’ouverture dans quelques jours de la Conférence de Katowice en Pologne sur le réchauffement climatique – COP 24-qui aura lieu à Katowice du 3 au 14 décembre 2018. Elle est la 24ᵉ des conférences annuelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Cet  article met en garde et informe sur l’orientation probable, totale ou partielle, de l’usage de la géo-ingénierie pour lutter contre le réchauffement climatique tout en maintenant le sacro-saint développement durable  projet commun au monde technologique et au monde industriel hélas partagé par une partie du courant qui se revendique de l’écologie.

 

La géo-ingénierie apparaît dans les années 1950. Elle trouve sa première grande application durant la guerre du Vietnam entre 1967 et 1972. Durant cette période l’opération Popeye a consisté a ensemencer  les nuages avec de l’iodure d’argent pour accentuer avec succès les effets de la mousson.

Dans la vidéo qui suit le présentateur expose que le GIEC a fait état pour la première fois de cette possibilité dans le résumé à l’intention des décideurs en 2013.

Amy Dahan directeur de recherche émérite au CNRS et co-auteur en 2015 de l’ouvrage « gouverner le climat ? vingt ans de négociations internationales » met en garde contre cette nouvelle orientation prométhéenne.

 

Il y a deux grandes orientations actuelles en ce sens qui ont déjà donné lieu à des dépôts de brevets :

La première s’appelle SRM – Solar Radiation Management-Elle consiste à émettre des aérosols stratosphériques pour réfléter les rayons du soleil.

La seconde dite CDR – Carbon Dioxyde Removal telles que la bioénergie avec captage et stockage du carbone – cf document sur ce sujet-, le biochar , la fertilisation des océans , l’ altération améliorée des conditions atmosphériques et la capture directe de l’air associée au stockage- capture et stockage du CO2-, envisage de capter le CO2.

Ce deuxième procédé est beaucoup plus avancé dans la réflexion des structures qui réfléchissent à limiter le réchauffement climatique ainsi qu’en témoigne les renseignements tirés de Wikipédia sur ce sujet :

« Le besoin probable CDR a été publiquement exprimé par une série de personnes et organisations impliquées dans les questions de changement climatique, y compris du GIEC chef Rajendra Pachauri , [6] la CCNUCC secrétaire exécutif Christiana Figueres , [7] et le World Watch Institute . [8] Les institutions avec grands programmes mettant l’ accent sur les CDR comprennent le Centre Lenfest pour l’ énergie durable à l’ Institut de la Terre, Université de Columbia , [9] et la décision climatique Faire Center, [10] une collaboration internationale a été mise en place par le département d’ingénierie et de politique publique de l’université Carnegie-Mellon. »

cf là sur le site Mit Technology Review l’exposé de Julio Friedmann qui a supervisé les efforts de recherche et de développement sur le charbon propre et le captage du carbone à l’Office of Fossil Energy du département de l’Énergie des États-Unis. Il travaille entre autres avec le Global CCS Institute, la Energy Futures Initiative et Climeworks , une entreprise basée en Suisse qui construit déjà des usines pilotes qui extraient le dioxyde de carbone de l’air.

 

 

 

la capture et le stockage du carbone – CSC-sur le site de l’Agence internationale de l’énergie :

Le captage et stockage du carbone, ou CSC, est une famille de technologies et de techniques permettant de capter le dioxyde de carbone (CO ) provenant de la combustion de combustibles ou de procédés industriels, de transporter le CO  par des navires ou des pipelines et de le stocker sous terre, en épuisement. champs de pétrole et de gaz et formations salines profondes.

Le potentiel pour le captage et le stockage du CO2 de générer des émissions négatives lorsqu’il est associé à la bioénergie fait partie intégrante de l’utilisation de l’énergie et devient  neutre en émissions de CO 2 en 2060. La construction d’  infrastructures de transport et de stockage du CO 2 est essentielle pour débloquer le déploiement du captage à grande échelle.

Les technologies de captage et de stockage du carbone devraient jouer un rôle important dans la réponse climatique mondiale. Suite à la ratification de l’Accord de Paris, la capacité du CSC à réduire les émissions provenant de l’utilisation de combustibles fossiles dans la production d’électricité et les processus industriels – y compris des installations existantes – sera cruciale pour limiter les augmentations de température à « bien en dessous de 2 ° C », comme prévu dans l’accord. La technologie CSC sera également nécessaire pour produire des « émissions négatives » dans la seconde moitié du siècle si nous voulons atteindre ces objectifs ambitieux.

Les technologies CCS ne sont pas nouvelles. Cette année marque la vingtième année d’activité du projet Sleipner CCS en Norvège, qui a capté près de 17 millions de tonnes de CO2 provenant d’une installation de production de gaz naturel en mer et les a stockées de manière permanente dans une formation de grès située sous le fond de la mer. Les applications individuelles du CSC sont utilisées dans les processus industriels depuis des décennies, et des projets d’injection de CO2 pour la récupération assistée du pétrole sont mis en œuvre aux États-Unis depuis le début des années 1970.

Cette publication examine les progrès réalisés par les technologies CSC au cours des 20 dernières années et examine leur rôle dans la réalisation des objectifs de 2 ° C et bien en dessous de 2 ° C. Sur la base du scénario 2 ° C de l’Agence internationale de l’énergie, il examine également les implications pour le changement climatique si le CSC ne faisait pas partie de la réponse. Il examine également les possibilités d’accélérer le déploiement futur du captage et du stockage du CO2 pour atteindre les objectifs climatiques fixés dans l’Accord de Paris.

cf les projets au 30 septembre 2016

Vers un climat artificiel ?

Sur le site climat artificiel. com, créateur du site l’observatoir du réelPatrice Hernu docteur en mathématiques et en économie appliquée indique que la géo-ingénierie s’oriente sur la pente glissante de la recherche non contrôlée

Les 10 et 11 octobre 2017, chercheurs et décideurs se réunissaient pour débattre de l’émergence de la géo-ingénierie, de ses procédés (BECCSCDRSRM [1]), des moyens de convaincre l’opinion public comme faire intervenir des responsables religieux, de la montée du populisme et de son influence sur l’implémentation de ces projets, des expérimentations passées et à venir (SCoPEx) : injection d’aérosols par ballon dirigeable à 20 000 m d’altitude à l’automne 2018 !

La conférence de quatre jours a été organisée par l’ Institut de recherche sur la durabilité (IASS) à Potsdam, en Allemagne, et comprend des orateurs et des participants du monde entier, notamment du Japon, de la Jamaïque, des États-Unis et de l’Inde.

  • Les articles de Patrice Hernu sur « Climat Artificiel Urgence »
  • Vers la géo-ingénierie : analyse du rapport du GIEC 2018

« Le rapport spécial du GIEC est paru le 8 octobre 2018. Il alerte sur les conséquences d’une augmentation des températures globales de 1,5°C à 2°C au-dessus des niveaux préindustriels. Il insiste sur l’urgence à agir, dresse la liste des actions à mener et décrit les procédés de géo-ingénierie visant à contenir cette augmentation. On y est : comment lutter contre les effets de la pollution industrielle avec une industrie manipulant le climat encore plus polluante mais compatible avec le modèle économique en place et les profits qu’il génère. »

Voici un passage du communiqué de presse du GIEC 2018 à l’intention des décideurs :

« Il est indiqué dans le rapport que la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C nécessiterait des transitions «rapides et de grande envergure» dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’énergie, de l’industrie, du bâtiment, du transport et de l’urbanisme. Les émissions mondiales nettes de dioxyde de carbone (CO2) d’origine anthropique devraient être réduites d’environ 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici à 2030, et il faudrait atteindre un «bilan nul» des émissions aux alentours de 2050, ce qui signifie que les émissions restantes devraient être compensées en éliminant du CO2 de l’atmosphère.
«Du point de vue des lois de la physique et de la chimie, la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 ºC est possible, mais il faudrait, pour la réaliser, des changements sans précédent» a précisé Jim Skea, coprésident du Groupe de travail III du GIEC.
Laisser le réchauffement dépasser temporairement l’objectif de 1,5 ºC impliquerait une plus grande dépendance vis-à-vis des techniques d’élimination du CO2 atmosphérique si l’on souhaite ensuite revenir en dessous des 1,5 ºC en 2100. L’efficacité de ces techniques reste à prouver à grande échelle, certaines étant même susceptibles de représenter un risque considérable pour le développement durable, est-il précisé dans le rapport. » Communiqué de presse du 8 octobre 2018 : résumé à l’intention des décideurs

 

 

 

Géo-ingénierie : la science de la modification du climat, plongez au cœur de cette investigation incroyable sur une science aux méthodes singulières et aux conséquences climatiques et sanitaires sans précédent.

documentaire de  13 mn

journaliste et photographe professionnelle, Jacqueline Roche a toujours été à la recherche de fonds de ciels bleus pour son travail sur l’image. Avec le temps, elle observe que ces fonds ne sont plus aussi intensément bleus, que notre ciel est souvent voilé, nettement moins lumineux.

Ce constat l’entraîne dans une enquête sur les modifications climatiques, les accords les concernant, leurs enjeux, la mission intergouvernementale dédiée à l’évolution climatique et la controverse sur le réchauffement.

Elle rencontre alors une personnalité indépendante bien informée et connue pour ses avis documentés, Patrice Hernu. Celui-ci révèle que certains scenarii de la COP21 recourent à la géo-ingénierie.

Dès lors les questions se multiplient. Pourquoi ce manque d’informations ? Qu’est-ce que la géo-ingénierie ?

II s’agit d’une science ; une technologie industrielle qui consiste à pulvériser des aérosols dans l’atmosphère pour créer un ensemencement des nuages et filtrer le rayonnement solaire.

Quelles sont les conséquences ou les dangers de cette manipulation du climat ? Le réchauffement est-il la conséquence du niveau du CO2 dans l’atmosphère ou des modalités de son émission ?

Son enquête l’a conduite à la rencontre de Renaud Suquet, issu d’une famille d’agriculteurs de père en fils et directement concerné par le climat et ses changements.

Quelles conséquences sur l’acidification de notre corps ? S’agit-il d’un nouvel épisode sanitaire ? Sommes-nous correctement informé sur les recherches scientifiques liées au climat ? Sur la croissance des métaux lourds ? Les pics de pollution aux particules fines ? Les interactions de tous ces phénomènes climatiques ?… notre réalité ?

Ainsi les méthodes de géo-ingénierie, sont en passe de devenir la finalité d’une industrie émergente aux possibilités prometteuses, le discours sur le réchauffement climatique ne serait-il qu’un prétexte à défaut d’une légitimité ?

Si cette technologie recours à des projets réels et si les questions posées rejoignent celles d’autres citoyens du monde, il est juste de susciter un vrai débat citoyen et de commencer à l’alimenter sans parti pris.

 

 

LA FEMME VOILEE MESSAGE DE L’ANGE MOMO 26 DECEMBRE 2017

Avant de publier ce texte ,  qui peut soulever de multiples questions , je voudrais vous faire part d’un message de l’ Ange Numa du 16 Mars 2017 concernant les signes religieux .

 

L: Pourquoi n’ avez-vous jamais une croix , sur vos tenues ?

_ Car la Croix du Christ, nous la portons avec nous dans notre coeur , dans sa sublime souffrance , et nous n’avons nul besoin d’ en faire un modèle de vertu . Tout ce qui est apparence  ne concerne pas Dieu , puisqu’ il n’ est que profondeur . Mais si le voile ou bien la croix que tu portes   ,ne  reflète pas ton amour et ta fidélité à ses principes ,  mais plutôt une allégeance aux lois humaines ou à la coutume, contraires à la Loi  de Dieu , alors tu  ne dois pas montrer ce qui n’ est que revanche et ostentation . L’Amour pour Dieu n’ est que Mystère et Secret  et il doit vivre dans le secret des coeurs .                               Les Anges sont les créatures de Dieu , comme vous l’ êtes . Votre certitude ne passera pas , par un objet ou un tissu , non bénis par la Main de Dieu .

LA FEMME VOILEE       DESSIN DE L’ANGE MOMO

 

MESSAGE  DU MARDI 26 DECEMBRE 2017

 

Le lendemain de Noël, voici que l’Ange Momo commence à tracer des    lignes . Peu à peu , ces lignes  prennent forme et font apparaître une silhouette de femme dont le visage se  dissimule sous une étoffe brodée .

Très étonnée , je demande :                                                                                                    _  Momo , que représente ce dessin ?

_ Une femme voilée , avec tous les animaux célestes que l’ on trouve sur Terre , en  Afrique et en Orient .

L : C’est un Ange ?

_ Non .  C’ est juste un dessin  un peu original, pour attirer  l’attention .

L : C’est toi qui as fait cela , Momo ?

_ Oui , ma lulu . Il est beau , n’ est-ce-pas ?  Il s’agit toujours de montrer que tous les Êtres sont liés , et que tous sont imbriqués dans une sorte de transmutation .

L : Tu m’as dit que les Êtres humains ne pouvaient pas  transmuter . Alors pourquoi as-tu dessiné une femme ?

_  Car elle domine la transmutation . Elle en est le centre , mais cela ne la touche pas.

L :  Pourquoi  une femme voilée ?

_  Pour augmenter le mystère , lulu , et pour qu’on en parle dans les chaumières !

L : C’ est un dessin magnifique ! Il me rappelle le « Jardin  d’enfants des Anges » !

_  C’est exactement cela .  Il y a plein de petits personnages et d’ animaux célestes , qui jouent ensemble ,  en mettant du mouvement dans l’exercice .

L : Crois-tu que je devrais faire des dessins en couleur ?

_ Tu pourrais le faire et ce serait sans doute plus beau à regarder !

L :  Tu as une imagination débordante , Momo !

_  C’est vrai , et il y a aussi le style . Il faut bien le dire !

L : Toujours humble , mon amie ! Mais c’est vrai que tu as du talent !  Pourquoi cette femme voilée , cher Ange ?  Tu es là ?

_  Cette femme voilée est la représentation de ce qui est en train de se passer dans vos sociétés . C’est à dire , une brimade ,une négation de la femme , qui est devenue  un objet d’ exploitation , victime de terribles violences .Tu dois le faire savoir ,  et informer les Êtres humains que ce problème nous préoccupe au Ciel .                                                                                  Les enfants et les femmes sont devenus la cible favorite des adeptes du Perverti .

Réveillez-vous ,  prenez vos responsabilités !  Nous nous adressons aux Politiques et aux Justes de ce Monde .

Réveillez-vous , si vous ne voulez pas voir disparaître les acteurs de votre avenir , les porteurs de votre Savoir ou de votre Culture .                      Réveillez-vous et actionnez ce qui est endormi au fond de votre coeur , la conservation de l’espèce et sa protection .  Ou bien  , vous risquez d’ être bien étonnés  et pris au dépourvu , lorsque vous allez voir arriver chez vous , sur cette Terre négligée , bafouée , abandonnée , des espèces venues du fin fond de l’univers , qui , elles, ont conservé le sens de leur survie et de leurs traditions , en protégeant leurs acquis , grâce à la survivance de  leurs descendants, et à la sécurité de ces derniers.

L : Pourquoi m’ as-tu dit que c’était simplement un dessin original et une image de transmutation de Êtres !  Alors  qu’ensuite , tu m’ as parlé de la Condition de la femme dans nos sociétés ?

_ Je ne crois pas t’avoir parlé de transmutation , concernant la femme voilée . J’ai dit qu’ elle dominait tout cela . Mais elle attire l’attention , et le visage voilé est le symbole de la soumission obscure , de l’ esclavage féminin , mis en place par tous le hommes  ignorants de la Terre , avilis dans leur cruauté et leur obscurantisme .

L : Je ne comprends pas tout à fait la signification de ce dessin , qui parait cependant , comporter des scènes de jeux insouciants  et qui n’ inspire ni tristesse , ni inquiétude ?  Les petits personnages et les angelots sont très amusants et rappellent la peinture surréaliste .

_ Oui lulu , c’ est cela même. Ce dessin est très mystérieux et  devrait attirer l’attention des puristes de la Religion .                                                                           Tu te souviens de l’ embryon , dessiné avec la somptueuse tunique de Mavenel ?  C’est du même ordre . Les deux images se ressemblent , mais sous l’apparence de la technique et de la beauté du tracé , se dissimule un autre message , celui-là , essentiel .  Pour Mavenel , c’était la survie de  l’embryon . Pour celui-ci , c’est la survie des femmes qui procréent ,  et sont les garants de la conservation de l’ espèce .

Tu vois bien que depuis toujours , les dessins cachent  d’autres formes , d’autres informations , d’ autres secrets . Mais là , nous sommes tout de même passés de l’embryon , à la sauvegarde de la femme qui le porte !   L’Être humain  est  en pleine décadence .  Il est temps  d’intervenir et de rétablir un équilibre,  bien fragilisé par  l’Ennemi et ses sbires .

L : Merci Momo . Love you .

 

J’ ai voulu publier ce message , en hommage à toutes les jeunes femmes qui , à travers le monde , souffrent de persécutions  , dans leur volonté de faire respecter leurs droits les plus élémentaires ,  et qui font le sacrifice de leur vie  , dans cette lutte  contre le pouvoir patriarcal.

Au péril de l’humain

Au péril de l’humain – 1 mars 2018
Le transhumanisme, un mirage au bénéfice de quelques privilégiés

9 mai 2018 / Jean-Pierre Tuquoi (Reporterre)

Le transhumanisme, c’est-à-dire la quête de tout ce qui peut « améliorer » l’homme, l’« augmenter » en quelque sorte en faisant appel à la science, touche à tout et ne s’interdit rien. Dans le recensement passionnant des innovations disponibles ou à l’étude dans des laboratoires, les auteurs — le biologiste Jacques Testart, le père du premier bébé-éprouvette français, et la journaliste Agnès Rousseaux — éclairent tout ce qui se prépare.

L’objectif ultime des transhumanistes, leur Graal, est bien sûr de vaincre la mort biologique. Les laboratoires explorent toutes les pistes. Certains tentent de comprendre les moyens d’action de gènes identifiés chez certains animaux et réputés doubler leur durée de vie. D’autres privilégient non pas les gènes, mais les cellules et les moyens de les rajeunir (sinon de ralentir leur dégradation), un phénomène encore mal connu. Une troisième voie s’appuie sur l’étude statistique et les algorithmes en croisant des millions d’arbres généalogiques et le plus grand nombre possible d’échantillons génétiques pour identifier les facteurs héréditaires. En définitive, sera proposé au candidat « antivieillissement » un traitement personnalisé accordé à son génome.

Si Jacques Testart et Agnès Rousseaux épinglent quelques bonimenteurs aux délires loufoques, aux promesses absurdes, ils se gardent bien de sous-estimer l’importance du courant qui les porte. Car dans les rangs transhumanistes figurent les grands noms de la Silicon Valley, aux poches profondes. Google, IBM, Microsoft… financent l’Université de la singularité (Singularity university), le think tank transhumaniste dont les ramifications s’étendent depuis peu de ce côté-ci de l’Atlantique. ( Singularity University a été fondée en 2008 par Peter DiamandisRay Kurzweil et Salim Ismail ) dans le NASA Research Park de Californie près de San Rosé. Ce parc a été  fondé en 2002 et regroupe aussi les campus de plusieurs universités américaines : l’Université Carnegie Mellon, l’Université de Californie, l’Université de Santa Clara. Divers instituts et organismes en font aussi partie ou collaborent avec ses chercheurs dont l’Institut virtuel de recherche sur l’exploration du système solaire (Solar System Exploration Research Virtual Institute – SSERVI), l’Institut de recherche d’aéronautique de la NASA (NASA aeronautics research institute). Des plateformes y sont également d’usage telles le portail spatial de la NASA (NASA Space Portal) et le NASA Earth Exchange (NEX).)

Les auteurs du livre n’hésitent pas à dresser un parallèle entre les scientifiques pétris de transhumanisme et les terroristes islamistes (p.171). Loin d’être fascinés par les promesses de l’homme « augmenté », « amélioré » et le rêve d’un « transhumanisme soft et positif », ils parlent de mirages et de catastrophes potentielles dont seuls tireront profit quelques privilégiés. « Pourquoi risquer un suicide par négligence active ? »s’interrogent-ils. S’appuyant sur Jacques Ellul et Ivan Illich, ils rappellent que l’histoire de l’humanité a conduit à instaurer « un ordre naturel des choses » dans lequel il est possible de s’épanouir. « Cet ordre ne résulte pas d’un dessein, ils n’est pas immuable, mais l’harmonie entre nous et “le dehors” n’est possible que si les changements de l’un et de l’autre arrivent de façon synergique, ce qui nécessite lenteur et adaptation. C’est en quoi il faut craindre les interventions brutales et arbitraires tant sur la nature que sur l’homme », mettent en garde Jacques Testart et Agnès Rousseaux. Et d’appeler à la mobilisation des « structures mondiales », en premier lieu des Nations unies, à préserver ce qui constitue le « bien commun » de l’humanité, à mettre en avant l’intelligence collective et le souci des autres. La recette, malheureusement, est un peu courte pour conjurer un péril qu’ils ont fort bien dénoncé dans leur ouvrage.

La déconstruction de l’homme

Extrait :
Fabriquer un être humain supérieur, artificiel, voire immortel, dont les imperfections seraient réparées et les capacités améliorées. Telle est l’ambition du mouvement transhumaniste, qui prévoit le dépassement de l’humanité grâce à la technique et l’avènement prochain d’un « homme augmenté » façonné par les biotechnologies, les nanosciences, la génétique. Avec le risque de voir se développer une sous-humanité de plus en plus dépendante de technologies qui modèleront son corps et son cerveau, ses perceptions et ses relations aux autres. Non pas l’« homme nouveau » des révolutionnaires, mais l’homme-machine du capitalisme.

Bien que le discours officiel, en France, résiste encore à cette idéologie, le projet technoscientifique avance discrètement. Qui impulse ces recherches ? Comment se développent-elles dans les champs médicaux, militaires et sportifs ? Comment les débats démocratiques sont-ils éludés ? Et comment faire face à des évolutions qui ne feront que renforcer les inégalités ? Surtout, quel être humain va naître de ces profondes mutations, de ces expérimentations brutales et hasardeuses sur notre espèce, dont l’Homo sapiens ne sortira pas indemne ?

Jacques Testart, biologiste, est le père scientifique du premier bébé-éprouvette français né en 1982. Il développe une réflexion critique sur les avancées incontrôlées de la science et de la technique dans ses nombreux écrits, dont Faire des enfants demain, Seuil, 2014 et L’Humanitude au pouvoir, Seuil, 2015.

Agnès Rousseaux, journaliste, coordonne le média indépendant Basta ! (www.bastamag.net) suivi par plus d’un million de lecteurs chaque mois. Elle a codirigé Le Livre noir des banques LLL, 2015.

Et si la mort n’existait pas ?

 

 

documentaire de Valérie Seguin et Dominic Bachy

 vidéo ajoutée le 17 septembre 2018

Valérie Seguin a travaillé dans des grands groupes anglo-saxons, puis a dirigé une PME. Elle est aujourd’hui consultante en management. 

Elle publie le 13 septembre 2015 « les trois jours et demi après la mort de mon père « où elle raconte qu’elle a vécu une expérience troublante : au lieu d’être dévastée par le chagrin, elle se sent merveilleusement paisible, comme si son père était à côté d’elle. Elle reçoit des messages à transmettre pour rassurer ses proches. Puis cette onde d’amour qui l’enveloppe se dissipe.

Dominic Bachy est producteur, réalisateur, scénariste.

Le film qu’ils ont réalisé réunit pour la première fois un grand nombre de scientifiques réputés sur ce sujet : Le Pr. Steven Laureys, plusieurs médecins et neurologues: Mario Beauregard, Thierry Janssen, Raymond Moody, Pim Van Lommel, Jean-Jacques Charbonier, Constance Yver-Elleaume, Olivier Chambon, etc.
Des biologistes et des physiciens: Sylvie Dethiollaz, Philippe Guillemant et Trinh Xuan Thuan. Mais aussi des personnalités notamment l’écrivain Didier van Cauwelaert.

Cette enquête est menée dans ce documentaire par Aurélie Godefroy , journaliste, animatrice et écrivain. 

 

 

 

Où en est la science sur cette question ?

(précisions : l’article qui suit est essentiellement écrit à partir des informations contenues dans la vidéo. Il apporte sur certains points quelques compléments par rapport au contenu de cette vidéo)

et d’abord , la conscience est-elle indépendante de notre cerveau ?

 

Mario Beauregard, neurologue en est convaincu ainsi qu’un certain nombre de scientifiques avec lesquels il a signé en février 2014 un manifeste pour une science post-matérialiste que l’on peut découvrir ici sur le site.

Le documentaire nous fait d’abord découvrir les témoignages de quelques français qui ont vécu des expériences de mort imminente après un arrêt cardiaque : témoignage de Philippe Labro à la télévision en juillet 2009, puis de Sandrine Bouvier, médecin, Maria Bichra, Fabienne Raoul, Bernard Samson.

Quelques scientifiques  s’intéressent particulièrement à ce phénomène d’expériences de mort imminente -EMI-C’est le cas de Steven Laureys, professeur au service de neurologie à Liège qui pour l’instant ne se prononce pas définitivement sur l’origine scientifique exacte des témoignages de vision de tunnel ou de décorporation.

Le cardiologue néerlandais Pim Van Lommel a produit les résultats de son étude sur les EMI dans la revue The Lancet. Il exposait ces résultats au 1ier colloque international sur les EMI organisé à Martigues en juin 2006.

Bien sûr l’objection centrale à l’existence d’une conscience hors du corps dans les EMI est de prétendre qu’il s’agit d’hallucinations. Le docteur Olivier Chambon médecin psychiatre conteste cette interprétation aux motifs principaux que des cas sont vérifiés par des observations extérieures – cas de décorporation avec témoignages précis d’éléments objectifs vérifiables. Il souligne aussi que ces témoignages sont universellement constatés.

Le docteur François Lallier a consacré sa thèse de doctorat à ces phénomènes. Elle était dirigée par le docteur Charbonnier. Il a soutenu celle-ci en décembre 2014 à la faculté de médecine de Reims.

Il observe alors que ces EMI sont plus importantes chez les enfants  que chez les adultes et  il constate qu’elles sont alors, à priori compte tenu de leur âge, sans représentation religieuse.

Il observe aussi qu’elles surviennent chez des aveugles de naissance qui témoignent d’images observées alors que leurs rêves ne relèvent que de leurs autres sens ouïe et odorat.

Au colloque sur « la conscience et l’invisible » à la mutualité à Paris en février 2017 Mario Beauregard affirme que  « la conscience n’est pas sécrétée par le cerveau comme la bile par le foie « .

Thierry Janssen, ancien chirurgien , créateur de l’école de la présence thérapeutique  qui déclare avoir longtemps pensé que la matière crée la conscience pense aujourd’hui le contraire : selon lui c’est la conscience qui crée la matière.

Sylvie Déthiollaz, docteur en biologie moléculaire, directrice de l’Institut suisse des sciences noétiques – ISSNOE- présente le cas de Rémi Fraisse. Après avoir rappelé l’expérience en 1907 du médecin américain sur le poids de l’âme – 21g- elle expose l’expérience  réalisée avec Rémi Fraisse lors d’une sortie de son corps. Dans cette expérience qu’elle reconnait n’avoir pu réaliser  qu’une seule fois,  le poids de Rémi Fraisse mesuré avec une balance de précision avait diminué de 45g. Dans les autres expériences qui avaient échoué la balance ne subissait aucune modification.

Elle  conclut  aussi que la conscience est autonome du cerveau.

Jean Gayrall était ingénieur et mathématicien. Il travaillait dans sa jeunesse au CERN à Genève. C’est là qu’il fut en contact avec des chercheurs du monde entier dont certains l’initièrent aux mystiques orientales pour lesquelles il voit une convergence avec la physique moderne.

Il expose qu’actuellement beaucoup de ces chercheurs estiment que nous sommes dans un univers à 11 dimensions. Les quatre premières représentent l’espace et le temps et les 7 suivantes sont des dimensions vibratoires non détectées par nos appareils de mesure.

l’approche scientifique de l’activité des médiums :

Le Windbridge Research Center  en Arizona  a été créé officiellement en juillet 2017 mais fonctionne depuis 2006. Il publie sur son site les résultats de ses recherches.

Olivier Van Cauwelaert expose qu’en France des tests de médiumnité sont élaborés selon une démarche scientifique. Il cite notamment les travaux sur ce sujet du professeur Rémi Chauvin.

Florence Hubert, médium reconnue, expose comment les défunts lui apparaissent d’abord vers leur fin de vie terrestre puis progressivement lui apparaissent dans les périodes au mieux de leur vie.

Jean Jacques Charbonier anesthésiste spécialisé en hypnose constate que parmi les témoignages d’EMI, 67% disent avoir rencontré un défunt.

 

A l’institut français de recherche et d’expérience spirite – IFRES– créé en 1996 par Laurent Durtoit et Joël Ury, une cellule de contact – cf ici la présentation technique de cette cellule sur le site IFRES  -constituée d’un système laser, de micros, d’un générateur de vapeur, d’une caméra strioscopique  permet de capter le visage des défunts , – cf photo en haut de l’article- ( cf la réflexion sur les paréidolies). 

pour aller plus loin voir la page du site sur les NDE et les témoignages de retour de l’au-delà.

cf aussi ici sur le site le témoignage d’Alexis Ambre et son livre : « Qui dit que la mort est une fin ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RENCONTRE AVEC DEUX ANGES – de choses et d’autres- de Sodome et Gomorrhe

 

 

DE CHOSES ET D’AUTRES

RENCONTRE AVEC DEUX ANGES

DIMANCHE 19 Août 2018

 

L : Qui écrit avec cette si jolie et si fine écriture ?

_  C’est Mominor qui te tient la main .

L : Tu n’es pas en montagne , mon ami ? ( En effet Mominor est l’ Ange sauveteur des alpinistes )

_ Tu sais très bien que nos missions sont interchangeables et aujourd’hui , c’est moi qui  m’occupe de toi .

L : J’en suis très honorée , mon ami magnifique !

_ Pas magnifique , ma lulu , mais bienheureux !

L : Tu ne souffres donc pas de tout ce que tu vois sur Terre , notre pauvre Terre dévastée !

_ Non , car je sais ce qui vous attend au Ciel , la félicité suprême .

L : Que penses-tu de l’horrible accident du Pont de Gênes ?

_ Cela s‘est produit suite à une succession de négligences dans le choix des matériaux , pour faire un profit d’argent .

L : Pourtant , il a tenu cinquante ans ! Et les Italiens sont des maçons exceptionnels !

_  Et c’est bien pour cela qu’il a tenu cinquante ans , malgré des matériaux défectueux .

L : Que vont devenir ces familles? Ces enfants ? Tous , si jeunes !

_ Je conçois que pour vous , cela soit extrêmement triste , mais ce n’est , hélas , que le début d’ une longue série de tourments et de catastrophes. L’Homme est devenu si violent , que plus rien ne peut l’arrêter , sauf la main de notre Père à tous , et nous savons à quel point , cela lui coûte . Le Perverti a fait de gros dégâts !

Soudain , l’écriture de Mominor se modifie et les lettres forment  de petite éclairs !

L : Que se passe-t-il  , Mominor ? Perturbations ?

_ Oui , et je vais devoir me déplacer sur une autre planète.

L : Sur une autre planète ?

_ Oui , la Terre bouge énormément , et elle a des secousses très dangereuses et terrifiantes .

L : Qu’ allons-nous devenir, mon ami ?

_ Ne t’inquiète pas . Nous sommes avec vous , avec tout notre Amour .         Tu devrais profiter de cette journée , pour réfléchir et souffler un peu .Tu as besoin de mettre de l’ ordre et du silence dans  ta tête , pour mener à bien ,  l’énorme travail qui reste à accomplir . Nous savons que tu iras jusqu’ au bout de ta mission .

L : Je ne me sens plus digne de rien ! Par moments, je n’y crois plus et je ressens une profonde solitude !

_  Pense que tu vas publier notre livre et tu verras combien nous allons être fiers et heureux de le voir enfin terminé , et le deuxième , avec les dessins en couleurs , sera encore plus beau !

L : Merci , cher doux Ange . Love You !

SAMEDI 11 AÔUT 2018

L’ Ange Momo est près de moi . Encore très éprouvée par la période de canicule , j’engage la conversation sur le sujet .

L : Tu es là Momo ? Peux-tu me dire quelle est la solution , pour stopper cette montée des températures sur la planète Terre ? Ou bien est-ce inéluctable ?

_ Je pourrais te dire qu’il est presque trop tard , mais je me refuse à vous désespérer . Aujourd’hui , tout est entre les mains du Seigneur , et lui seul a la réponse .

L : Je vous en supplie ! Intervenez pour nos enfants , mes angelots chéris ! Ne laissez-pas s’éteindre notre avenir , notre identité , celle-là même de Jésus !

_  Il ne nous appartient plus d’intervenir , mais nous le ferons quand même car notre Amour pour vous  est si grand , qu’il est prêt à défier l’autorité suprême de Dieu.   Nous implorons son pardon et nous misons sur son Amour pour vous , tellement , et si souvent blessé !                                                 Ne t’inquiète pas de tout cela . Ce n’est plus de votre ressort . Il est des décisions prises au plus haut niveau , et nous devons nous y soumettre .

L : Et les petites gens qui se dévouent pour les autres,  jusqu’à en mourir , et tous ceux qui oeuvrent pour le Bien , qu’ en fait-on ?

_  Ils seront protégés et enlevés vers les Cieux .

L :  Vous croyez peut-être qu’ ils vont se satisfaire d’avoir été sauvés , sans les personnes qu’ils ont aidées ?

_  Les Autres seront sauvés avec eux.

L : Et ceux qui n’ont personne ?

_ Dieu les sauvera, car Dieu seul , a connaissance de toutes choses ,  et Dieu seul , prend les décisions qui  s’imposent , concernant le destin de l’Etre humain.

L : Je vous trouve bien pessimistes ! Vous d’ordinaire si confiants , si sereins, , si doux !

_ Ce qui se passe sur cette Terre , nous a ramenés vers les Temps anciens, pour vous, de Sodome et Gomorrhe , et c’est pourquoi nous avons orienté le voyage de ta fille, sur les traces de l’ histoire biblique , en exemple et en prophétie . Mais tu n’avais pas saisi la relation , car tu étais omnubilée, par le voyage sur les traces du Christ.

L : Vous vous êtes trompés !

_ Les Anges ne se trompent jamais , ma lulu  , mais ils t’aiment et te laissent tout de même quelque répit .

L : Je sais , mes amis chers ! Merci !  Accepteriez-vous de faire un dessin pour la couverture du livre  ,vous représentant derrière mes épaules , avec votre main superposée à la mienne et la guidant  ?

_  Nous le ferons , un de ces jours , mais il y a plus urgent , et tu le sais fort bien !

L : Et une esquisse ?  Juste pour voir ?

Soudain , un dessin se profile , pas très beau ! …  Je m’interroge :  Ce dessin n’est pas très réussi ! Pourquoi ?

_ Car il ne vient pas de nous et je t’avais dit : Plus tard !

L : Il y a des tordus dans le coin ?

_ Oui , ils sont aux aguets , mais nous aussi . Surveille-bien le livre et les nouveaux écrits .  Commence à les relier et fais-les enregistrer .

L : Vous craignez quelque chose ou quelqu’un , en particulier ?

_ Très urgent , car il s’agit de quelque chose , et non de quelqu’un !

L : Merci de me prévenir , mes amis chers .

Les propos qui vont suivre , et qui sont une réponse aux questions que bien des personnes se posent, n’engagent que les Anges . Libre à ceux qui le souhaitent , de contester leur parole ou de ne pas y croire. C’est tout de même la seconde fois que j’ai une conversation avec eux sur ce point , et ce message confirme les autres . Il s’agit des stigmatisés et des reliques.

L : Comment le Vatican a-t-il pu se décider à canoniser certains stigmatisés ou visionnaires ?

_ Ils n’ont pas pu faire autrement , car il y a eu des contrôles scientifiques indéniables , et ils seraient passés pour des fanatiques, ou ils auraient perdu toute crédibilité , en refusant et contestant inlassablement  ces contrôles , faits par des gens sérieux .  Ils ont donc abdiqué , contre leur gré, en émettant toujours quelques réserves , afin de sauver la face .

L : Les Saintes reliques sont-elles authentiques ?  La Couronne d’épines , la Tunique ?

_  Non , lulu .Ce sont des faux . Seul , le Suaire de Turin est le vrai tissu , qui a enveloppé le corps du Christ  et est réapparu par la volonté de Dieu .            Le corps de Jésus était couvert de plaies , qui correspondent exactement aux taches du Suaire . Et la photographie en 3D , correspond aux mensurations et aux proportions du corps de Jésus . Sois-en certaine , et conserve ta Foi en Dieu et les Anges.   N’écoute-pas les rationalistes et les athées .

Il n’y aura , de toutes façons , jamais aucune preuve , dans un sens ou dans  l’autre . Dieu en a décidé ainsi , car il est plus que las, du manque de Foi des Humains , et il n’ a plus aucune raison de leur faire confiance ,  ni de leur apporter les preuves de l’existence de son fils .

 

Le transhumanisme en chair et en os

Le Temps.ch

 

Le journaliste Mark O’Connell sonde la fascination des mortels pour l’éternité radieuse promise par les nouvelles technologies. Son reportage en immersion auprès d’apprentis sorciers 4.0. vaut mille analyses sur le sujet

Mark O’Connell est un ancien professeur de littérature anglaise irlandais reconverti dans le journalisme.

«S’il te plaît, Google, résous le problème de la mort»: c’est munis de cette pancarte que des convertis au transhumanisme ont manifesté devant le siège de Google, peu après que cette entreprise eut investi, en 2014, des centaines de millions de dollars dans le groupe Calico, spécialisé dans les biotechnologies.

Ce fut la première action de rue transhumaniste sur sol américain. Le slogan des manifestants résumait bien le cœur de leur doctrine: nous délivrer de la mort par le moyen des nouvelles technologies, raison pour laquelle la Silicon Valley est le berceau naturel de ce nouveau credo…

Deux portraits retiennent particulièrement l’attention, où le pittoresque le dispute au pathétique. D’abord, celui de Max More (un pseudonyme qui est identiquement un programme; sa femme s’appelle Vita-More, plus de vie), connu de tous les transhumanistes pour avoir rédigé en 1999 une Lettre à Mère Nature qui est devenue un véritable manifeste du mouvement.

Ce philosophe de formation est aujourd’hui reconverti dans une entreprise de cryonie (congélation) qui conserve les cadavres pour 200 000 dollars et les «céphalons» (entendez: les têtes découpées du corps) pour 80 000 dollars. »«Et voilà aujourd’hui où cet homme brillant en était: il passait ses journées dans un petit bureau de la banlieue de Phoenix… »

Désormais, le problème de ce théoricien du transhumanisme est d’élargir la base de sa clientèle. Sa femme partage son rêve: troquer son enveloppe actuelle «pour une multitude de corps physiques et virtuels»…

 

 

 

 

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Changement de décor avec l’inénarrable István Zoltán, candidat à la dernière élection présidentielle américaine ayant traversé les Etats-Unis d’ouest en est à bord de son «bus de l’immortalité», un vaste camping-car customisé en cercueil géant.

Au fil des pages, O’Connell suggère que ce nouvel espoir relève d’un instinct fondamentalement religieux. La thèse mérite en effet discussion. Mais on l’a compris, ce livre n’est pas un livre théorique; c’est plutôt un reportage en immersion. Il nous en apprend pourtant beaucoup plus que nombre d’essais philosophiques sur la question.

pour un approfondissement cf la présentation de Laurent Ottavi dans Limite

Les abus sexuels dans le yoga : dénoncez-les

Animateur du site et blog « le Temple des Consciences » je suis également pratiquant en yoga depuis une vingtaine d’années. C’est à ce titre, profitant de l’élan féminin actuel pour dénoncer les agressions sexuelles que je publie aujourd’hui cet article. Il a pour but d’ inviter les victimes de certains agissements à dénoncer ces abus mais aussi informer toutes celles et ceux qui se lancent dans cette pratique. 

Le large partage de cette information dans les milieux du yoga permettra de lutter contre ces pratiques déviantes et permettra de poursuivre cette activité épanouissante hors de tous excès physiques.

Des femmes manifestent lors de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2018 à Paris.

 

Dans une tribune publiée sur franceinfo le 8 octobre, 600 femmes appellent à une grande marche contre les violences sexistes et sexuelles le 24 novembre prochain. C’est l’occasion de dénoncer, par cette reprise partielle d’un article de 2015, les comportements de certains Guru  du monde du yoga qui bénéficient de la loi du silence.

(à partir d’un article  d’Arnaud pour le magazine YOGANOVA  paru le 1/2/2015)

Il dénonce des loups déguisés en saints

et

Les abus sexuels dans le yoga et pourquoi personne n’en parle…

 

Pour lire tout l’article :

http://www.yoganova.fr/des-loups-deguises-en-saint-les-abus-sexuels-dans-le-yoga-et-pourquoi-personne-nen-parle/#comments

 

Si on entend énormément de voix s’élever, à raison, contre les divers scandales sexuels et pédophiles qui ont touché le cœur de l’Eglise Catholique ces dernières années, il en est malheureusement autrement quand d’influentes figures du Yoga sont touchés par les mêmes accusations.

Face aux questions soulevées par les rumeurs du comportement inadéquat d’un « maître », la réponse sera souvent un silence gêné, voir une mimique pleine de reproches. Pourquoi parler de tout cela ?
On vous rappellera peut-être ses mots du grand (et irréprochable) Swami Sivananda :

« Vous ne devez jamais regarder les défauts du Gourou, vous devez au contraire le diviniser. Le gourou est Dieu ! »

oubliant peut-être de mentionner  ses conseils sur les qualités à rechercher chez un Guide authentique :

« Il fera disparaître vos doutes, il doit être libre de l’avidité, de la colère et du désir. Si il est plein d’amour, détaché de lui même et sans ego, vous pouvez le choisir comme votre guide »

Qu’est-ce qui fait que certains agissements particulièrement intolérables de « guides spirituels » bien connus ne fasse pas plus de bruit ? Comment des personnages qui salissent les enseignements peuvent rester en place sans créer trop de polémique ?

Par cet article, nous ne cherchons pas  la petite bête, nous ne voulons pas instaurer une « police dharmique de la braguette » ni  appliquer une grille de lecture « spirituellement correcte » sur une une quête de Soi qui peut, à certains moments, prendre des formes étranges et paradoxales. Certains maîtres véritables peuvent utiliser de temps à autres des méthodes atypiques et bien peu orthodoxes pour « réveiller » et « secouer » l’aspirant…Nous le reconnaissons.

Néanmoins, la gravité de certains faits ne cesse d’alarmer et l’aveuglement général semble parfois prendre des dimensions abyssales. On ne compte plus le nombre de chercheurs sincères dont la vie a été brisée par des psychopathes déguisés en saints, avec l’approbation silencieuse du reste de leur communauté. Il est temps d’en parler…

Swami Satyananda Saraswati pronait l’abstinence et la chasteté…pour les autres.

Ses révélations concernent le « gourou » indien Swami Satyananda Saraswati célèbre pour être le fondateur de l’école internationale de Yoga du Bihar et l’auteur de nombreux (et souvent excellents) ouvrages sur les techniques yogiques et tantriques de méditation.

Mort il y a quelques années, le Swami prônait l’abstinence, la chasteté et l’austérité alors que sa vie intime semble bien trouble.
Bhakti Manning, une ancienne disciple a récemment expliqué devant une commission d’enquête de la justice australienne comment elle aurait été « abusée sexuellement par le Swami devant des étrangers alors qu’elle n’avait que 16 ans durant un voyage en Inde« , elle souligne « avoir  précédemment  subi le même traitement de la part de Swami Akhandananda Saraswati« , un disciple de Satyananda et responsable à l’époque de l’ashram de Mangrove Moutain en Australie.

D’autres témoignages viennent corroborer ses dires et accusent les dirigeants de l’ashram de  Mangrove Moutain de nombreux abus physiques et sexuels durant les années 70 et 80.

« Dracula » Akhandananda en couverture de son ouvrage sur le Tantra dans la vie quotidienne. On se demande quel sorte de Tantra il pratiquait.

La plupart des faits  seraient l’oeuvre de ce Swami Akhandananda Saraswati, véritable pédophile grimé en promoteur de paix et  leader de l’ashram de Mangrove Moutain.

(voir ici et en réponse à l’article, une lettre ouverte d’un membre de la communauté Satyananda France)

 

Akhandananda fut d’ailleurs condamné à deux ans de prison en 1989 pour abus sexuels sur une jeune fille de 15 ans mais la sentence fut annulée pour vice de forme en 1991. Il mourut en 1997 d’un coma éthylique.

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Swami Kriyananda le fondateur d’origine roumaine d’une communauté spirituelle bien connue et disciple du  fameux Paramahansa Yogananda (auteur de « auto-biographie d’un yogi ») reconnaîtra lui aussi en 1994 avoir eu des relations sexuelles avec plusieurs de ses étudiantes. Il aura fallu un long procès et la déposition de sept de ses anciennes disciples. Il restera pourtant à la tête de  l’Ananda Sangha Worldwide jusqu’à sa mort. (cf ici un autre témoignage sur Kriyananda)

Amrit desai dans sa jeunesse

Cette même année, Amrit Desai, le très photogénique fondateur de l’école de yoga Kripalu sera condamné à payer 2,5 millions de dollars à d’anciennes disciples qui l’accusaient d’abus sexuels. En revanche on doit admettre que Amrit Desai a reconnu les faits, effectué son auto-critique et s’est sincèrement excusé auprès de ceux et celles qu’il avait blessé avant de confier la gestion du mouvement à un groupe d’étudiants.

Swami Muktananda le charismatique leader du Siddha Yoga  et Swami Satchindananda d’Intégral Yoga (qui connu une renommé internationale après son passage au festival de Woodstock en 1969) furent aussi accusés d’abus sexuels dans le milieux des années 90. En 1991 ce dernier dû faire face à des protestataires en colère devant l’amphithéâtre où se tenait sa  conférence aux cris de « Arrêtez les abus » et « arrêtez de couvrir les scandales ».
Les choses iront encore plus loin pour Muktananda puisque nombres d’anciens disciples témoignèrent des mauvais traitements subis sous son autorité et de trafic d’armes et d’argent au sein de la communauté.

cf ici un autre récit d’abus sexuels de maîtres du yoga 

Dans les années 60-70, le culte de la personnalité associé à une naïveté béate de la part de nombreux occidentaux ont bien souvent facilité la tache des experts en manipulation qui se cachaient sous des robes de Swami.
Mais ne nous y trompons pas, les abus continuent aujourd’hui et concernent des personnalités bien connus du yoga moderne.

Choudhury Bikra ici dans son costume de travail.

Par exemple, Choudhury Bikra, qui par le biais de sa très lucrative école de yoga Bikram posséderait plus de 650 studios à travers le monde. En plus d’avoir essayé (sans succès) de breveter une série d’asanas , il est lui aussi pris dans de nombreux scandales. Il est notamment accusé du viol de deux étudiantes pendant des « training camps » en 2010 et 2011. Nous ne prononcerons pas sur son cas et nous respecterons la présomption d’innocence jusqu’à ce que le jugement soit rendu.

John Friend « l’entrepreneur en yoga »du temps de sa splendeur

John Friend, le charismatique et médiatique  fondateur de Anusara Yoga, était encore il y a peu le héros d’une yoga « success story » typiquement américaine avant de s’effondrer complètement sous les nombreuses accusations d’inconduite sexuelle, de manipulations financières et de consommation de stupéfiants. Aujourd’hui, il ne reste plus grand chose de Anusara yoga et John Friend a été largement abandonné par ses anciens compagnons. Dire que le petit monde du yoga bruissait de commentaires élogieux sur ce mouvement il y a encore quelques temps ! Ah, l’impermanence des choses…

Swami Shankarananda

Une autre polémique a  éclaté en Australie autour des agissements douteux de Swami Shankarananda fondateur et maître spirituel de la Shiva School of Meditation and Yoga, de grande renommé en Australie. Il aurait eu des aventures avec des dizaines de ses étudiantes dans le plus grand secret. Prit la main dans le pot de confiture, le « gourou » qui apparaît dans nombre de documentaires sur le yoga s’est justifié par un communiqué où même s’il reconnait que « son comportement était inapproprié et qu’il promet plus de transparence dans ses actions et dans son enseignement« , il souligne « qu’il est bien connu que notre tradition est tantrique et inclut le culte discipliné de la grande déesse et jusqu’ici j’avais gardé mes activités secrètes comme le recommande les anciennes écritures« .  Le bonhomme est rusé et nous sors un joker de dessous sa robe orange de Swami: le Tantra. Nous on veut bien mais en attendant, sa communauté est sous le choc et de nombreux adeptes l’ont déjà quitté. Bien essayé mais dommage…

cf ici un article à ce sujet

cf là, un article sur le Tantra, la sexualité et l’extase

 

Pour terminer j’ajouterai une vidéo, sans commentaire, de la pratique du yoga par le grand maître indien K. Pattabhi Jois qui a popularisé la pratique de l’ashtanga yoga aux Etats-Unis :

 

la dénonciation des comportements de Joice dans ses « ajustements » et les accusations d’agressions sexuelles le concernant Wikipédia -critiques

The Economist a publié une notice nécrologique qui mettait en cause l’adhésion de Jois au principe yoguique du brahmacharya ou de la continence sexuelle et a accusé ses élèves de sexe féminin de recevoir des « ajustements » différents de ceux de ses élèves de sexe masculin. [42] Dans un article de magazine, CounterPunch a indiqué que Jois était un « agresseur sexuel d’étudiants signalé ». [50] Des accusations d’atteintes inappropriées de femmes par Jois pendant des cours de yoga ont également fait surface sur YogaDork [51] [52]dans Elephant Journal , [53] [54] et dans un article publié sur YogaCity NYC., où une étudiante a raconté qu’elle avait été pelotée par Jois lors d’un cours à New York. [55]

La même notice nécrologique mettait en doute l’adhésion de Jois au principe yogique de l’ ahimsa ou de la non-violence et soulignait qu ’« un bon nombre d’étudiants de M. Jois semblaient constamment boiter avec des genoux ou des dos blessés parce qu’ils avaient reçu ses «ajustements», Lotus, le split ou un backbend.  » [42] Les ajustements de Jois ont été qualifiés de « accablants, produisant une peur et un inconfort extrêmes chez les étudiants lorsqu’ils sont poussés au-delà de leur zone de confort physique et psychologique dans des asanas souvent difficiles, voire dangereux ». [56]Il est peu probable que les étudiants aient enduré de tels ajustements sans foi et confiance dans les enseignants et la méthode. Cette relation entre enseignant et élève est la façon dont Jois a enseigné le Parampara, la transmission du savoir entre professeur et élève. [34] Pattabhi Jois ne s’est pas appelé un gourou, mais est considéré comme le maître gourou ou le professeur de l’Ashtanga Yoga. [34]

Le 25 avril 2018, le magazine Walrus a publié un article intitulé « La culture des abus sexuels perpétrée par le yoga: neuf femmes racontent leurs histoires ». [57] L’article présente les témoignages à la première personne de neuf femmes qui prétendent avoir été agressées sexuellement par Pattabhi Jois. Les incidents datent de 1992 à 2002. L’une des femmes citées dans cet article, Karen Rain, était autrefois connue sous le nom de Karen Haberman. Elle a étudié avec Jois à Mysuru pendant un total de deux ans entre 1994 et 1998. Elle a archivé ses écrits sur Jois sur son blog. [58] Dans une interview, elle décrit les défis liés à la présentation de son histoire. [59]En réponse aux révélations et à l’appel de Rain pour une réforme de la communauté Ashtanga Yoga, plusieurs professeurs d’Ashtanga autorisés par la famille Jois se sont engagés à des actions réparatrices. [60] [61]

lire ici à propos des pratiques de Jois le témoignage d’une praticienne et professeure de yoga établie à Toronto : « depuis longtemps, j’ai entendu parler du comportement présumé de Jois il y a plusieurs années. Au cours d’une enquête de deux ans, j’ai interviewé neuf femmes d’Amérique du Nord »

 

 

 

 

 

comment diriger démocratiquement nos sociétés

 

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sur Babelio.com

Under_The_Moon   31 mars 2018

 

Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie.

Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle [volonté d’ ?] intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir (la proposition est dans le roman d’Aldous Huxley).

 

Extractivisme : l’envers de la mine

 

(Zite.fr)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sciences Critiques et le Festival du livre et de la presse d’écologie (Felipé)ont le plaisir de vous inviter à un débat sur l’extractivisme, intitulé « Extractivisme : l’envers de la mine », le dimanche 14 octobre, à Paris, de 14h à 15h30.

Lieu :
100 Etablissement Culturel Solidaire (100 ECS)
100 rue de Charenton – 75012 PARIS
Accès : Gare-de-Lyon (métro 1 et RER A), Reuilly-Diderot (métros 1 et 8) et Ledru-Rollin (métro 8)

30

 

L’extractivisme représente la face cachée, si ce n’est obscure, de notre société de croissance. Au soubassement de notre mode de vie occidental moderne, l’extraction minière – à l’histoire longue et mouvementée – figure parmi les activités industrielles les plus polluantes au monde. Contaminations irréversibles des écosystèmes, impacts néfastes sur les populations autochtones, mainmise des multinationales privées sur les biens communs naturels, etc. Les nuisances de l’exploitation industrielle de la nature – et, plus globalement, du productivisme – sont dévastatrices autant qu’insoutenables.

A l’instar d’autres pays (Brésil, Canada, Afrique du Sud…), la France n’est pas épargnée par la « folie extractive ». Le projet controversé de la mine de la Montagne d’Or, en Guyane, est une illustration de ce que certains élus, suivant le sillon des industriels, appellent le « renouveau minier français ». Sur le terrain – comme à Salau, en Ariège, ou encore en Bretagne –, les résistances s’organisent. Citoyens, collectifs, associations et ONG environnementales se mobilisent, en France comme dans le reste du monde, pour mettre en échec les méga-projets miniers, au cœur de conflits sociaux parfois violents.

Face à l’extractivisme forcené, que faire ? L’ouverture de mines « made in France », respectant les normes environnementales françaises, constitue-t-elle une alternative crédible à l’exploitation des mines dans les pays du Sud ? Que penser du concept de « mine responsable » défendu par le gouvernement ? Une solution durable ne réside-t-elle pas, en réalité, dans une décroissance de notre consommation de ressources naturelles – et, en premier lieu, de minerais et de métaux – et d’énergie ?
En présence de :
– Anna Bednik, journaliste indépendante, auteure de Extractivisme. Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances (Le Passager clandestin, 2015) et de Creuser jusqu’où ? Les limites de la croissance (Ecosociété, 2015)
– Nicolas Sersiron, ex-président de CATDM-France (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), auteur de Dette et extractivisme. La résistible ascension d’un duo destructeur (Éditions Utopia, 2014)
– Mathieu Brier, membre de la Revue itinérante d’enquête et de critique sociale Z, co-auteur de Mauvaises mines. Combattre l’industrie minière en France et dans le monde (Les Ami-e-s de Clark Kent, 2018) cf défaire l’industrie

Le monde comme projet Manhattan

le passager clandestin

Début août 1945, le monde, fasciné, découvre la puissance du feu nucléaire. Les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, deux villes choisies dans le but de « causer le maximum de dégâts et de pertes en vies humaines », sont l’aboutissement inévitable du projet Manhattan. Initié et mené dans le plus grand secret, ce dernier a réuni quatre années durant la fine fleur de la science internationale, les industries de pointe étatsuniennes (de Monsanto à Westinghouse) et la puissance de l’État adossé à son armée.

Or le projet Manhattan est le strict contemporain d’une autre entreprise de mort massive, celle qui culmine à Auschwitz-Birkenau. La thèse de ce livre est que ces deux moments (Auschwitz et Hiroshima) sont les « points de bascule » d’une histoire inaugurée un siècle plus tôt dans l’alliance entre mode de connaissance scientifique, capitalisme industriel et États-nations, qui a débouché sur les premières lois eugénistes et les massacres de la « Grande Guerre »

 

Les Anges oeuvrent à l’homme nouveau qui incarnera l’Amour

 

 

 

 

 

LES ÂMES  NOUVELLES VENUES

LA POLITIQUE DU CIEL

MERCREDI 19 SEPTEMBRE 2018

 

Depuis déjà quelques temps , je n’avais plus de nouvelles de l’Ange Mom , mon amie et mon guide . En dépit de l’affection que me portent mes chers Nomades , elle me manquait . Elle s’était envolée vers d’autres sphères , pour accomplir une nouvelle mission… Et voilà que j’apprends son retour ! Quel bonheur de la retrouver !

L : Que faisais-tu , Mom chérie ?  Il y a si longtemps !

_ J’ai conduit des âmes vers leur destination, comme je te l’avais expliqué un jour . Mais les âmes deviennent de plus en plus récalcitrantes , car elles n’ont aucune formation , ni conviction religieuse , et elles s’étonnent de ce qu’il advient , après leur arrivée chez nous . La répartition des âmes ou la pesée des âmes , comme tu le disais autrefois , devient de plus en plus difficile et contestée.  Elles se comportent, comme vous vous comportez actuellement, dans votre vie d’êtres humains , violents et contestataires , refusant de reconnaître leurs erreurs .

L : Que faites-vous pour les calmer ?

_  Nous expliquons et nous raisonnons . Mais tout d’ abord , nous leur faisons visiter les lieux de leur nouvelle existence. Nous leur proposons des solutions ou des épreuves , selon le cas , et nous observons leur réaction .    Ce n’ est pas évident , car certains ne comprennent pas, qu’ ils ne sont plus de votre monde , et il en résulte un sentiment de désarroi et de frayeur .  Mais les guides et les Anges sont présents, et bienveillants, et patients dans leur amour pour vous.

Après une période transitoire d’adaptation , ou plutôt, de réadaptation ,  l’âme se calme, s’interroge et commence à poser les bonnes questions :   « Où suis-je ? Qu’est-ce-que je fais ici ? Où sont les personnes de ma famille ? mes amis ? »

Nous les prenons dans nos bras , pour les consoler , et leur expliquer que nous sommes là , pour les aider et les aimer .

L : C’est bien toi , Mom ?    Où est Momo ?

_ Momo est partie sur une autre planète . Elle reviendra bientôt.

L : Embrasse-la très fort ! Elle a tant fait pour me protéger !

_  Et les autres Nomades , également , mais tu ne les vois pas toujours dans les écrits , même s’ ils sont tout le temps avec toi .

L : Je sais que vous êtes là !  Merci mes amis chers !                                             Dis-moi , Mom ?  Que font les âmes , ensuite ?

_  Elles  sont dirigées vers de nombreux services, et prises en charge par les Anges , en fonction de leur capacité d’ Amour .

L : Cela , bien évidemment , elles ne peuvent pas le comprendre !?

_  Nous le leur expliquons, et nous les mettons face à face avec tous les actes de leur vie terrestre , afin qu’elles prennent conscience de leurs erreurs.  Mais , bien sûr , pas tout de suite .  Il y a des paliers , et nous respectons leur désarroi et leur sensibilité .Nous demandons à des proches décédés , de venir leur apporter une aide précieuse , et , petit à petit , tout se met en place , pour l’ enseignement ou un repos bien mérité .

Beaucoup ne comprennent pas l’ impact de leur attitude sur les autres , et on leur montre ce que la personne a ressenti à leur contact . Ceci est extrêmement éprouvant , et ne peut se faire que lorsque l’âme a commencé à se familiariser , avec son nouvel environnement .

Nous ne les brusquons jamais . Simplement , nous les consolons , et nous prononçons des paroles tendres .   Lorsqu’ils sont calmés , et pour certains , environnés de leurs parents ou amis proches , les choses se remettent en place  d’elles-mêmes , et les anciens commencent à expliquer aux nouvelles âmes , le fonctionnement du Ciel , et SES LOIS D’AMOUR .

L : Merci Mom de toutes ces précisions .Cela est fort intéressant ! Tu sais , je fais de mon mieux pour toi , pour les Anges et le Seigneur , mais je suis un peu limitée intellectuellement et physiquement ! Bénis-moi ,mon amie !      Si tu savais combien c’est dur de vivre sur cette terre ! Avec tous ces adorateurs du Pouvoir et de l’Argent , au détriment de l’ Autre !

_ Tu es notre messager, et tu oses dire que tu es limitée ! Là , je crois bien que tu dépasses les limites, lulu ! Tu dois être persuadée de la Force que le Seigneur t’a donnée pour cette mission .Tu dois respecter cette grâce et la faire tienne , sans aucun doute , animée de la foi la plus profonde ,et ne plus te plaindre ! Et nous te demandons de cesser tes critiques à  l’encontre de certains de tes frères , même si tu penses que quelques-uns le méritent .

L : Tu vois bien à quel point je suis imparfaite, et combien je suis vide  d’amour pour mes semblables , par moments ! Mais c’est plutôt de la révolte ! Et c’est de la politique !

_ Oui lulu . C’est de la Politique . Mais nous aussi , nous faisons de la politique , et cette politique est une politique  d’Amour , avec des règles  d’Amour , des lois d’ Amour ,et notre monnaie d’ Amour . Et , crois-moi , nous sommes de très bons politiciens , car rien ne nous fait peur pour arriver à convaincre,  et les revers que nous essuyons , ne nous rendent que plus forts et motivés . Notre but et notre Espoir est le devenir de  l’Homme , vers l’ Homme nouveau . Cet Homme nouveau incarnera la nouvelle politique de l’ Amour, et tentera d’ en convaincre ses semblables .

L : Il va devoir lutter , pour cela , avec votre aide , celle des Saints et celle des Justes !.

_ Oui , le temps qu’il faudra  , pour sécher les larmes du Seigneur .               Alors , le Seigneur tout puissant essuiera ses larmes ,et il vous prendra dans ses bras , avec fierté .

 

pour rejoindre la page du Livre des Anges écrit par les Anges

Vous avez dit philanthrocapitalisme ?

 

par Evgeny Morozov, 26 octobre 2016 – Le Monde diplomatique

Les milliardaires d’antan avaient le mérite d’afficher sans détour leurs intentions : ils ne se cachaient pas de préférer le pillage des ressources mondiales à leur sauvegarde. Si les « barons voleurs » de l’ère industrielle comme Henry Ford, Andrew Carnegie ou John Rockefeller ont effectivement consacré une partie de leur fortune à des œuvres caritatives, il marquaient clairement la distinction : le pétrole et l’acier rapportaient de l’argent ; l’éducation et les arts aidaient à le dépenser.

Lire aussi Howard Zinn, « Au temps des « barons voleurs » », Le Monde diplomatique, septembre 2002.Bien entendu, les fondations éponymes n’étaient ni neutres, ni apolitiques. Elles menaient des projets qui contredisaient rarement la politique étrangère américaine et coïncidaient avec ses orientations et présupposés idéologiques. On pouvait aisément discerner l’impératif civilisationnel qui sous-tendait leur promotion de démocratie ou leur théorie du progrès. D’ailleurs, certaines de ces fondations ont fini par regretter leurs campagnes douteuses, comme Rockefeller et son imprudent soutien au contrôle de la natalité en Inde.

Mais à une époque où cinq géants des nouvelles technologies figurent au palmarès mondial des dix plus grandes entreprises, on ne sait plus très bien où s’arrêtent les affaires et où commence la charité. En travaillant pour différents secteurs, de l’éducation à la santé en passant par les transports, ces plates-formes numériques bénéficient d’une opportunité que ne connaissaient pas les magnats industriels du siècle dernier : elles peuvent continuer à vendre leur produit phare — en substance, de l’espoir enrobé d’une multitude de couches de données, d’écrans et de capteurs —, sans avoir besoin d’investir dans des activités non productives.

 

NOUS VOULONS DES COQUELICOTS

 

Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides*

les 100 premiers signataires

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides* en France. Assez de discours, des actes.

*de synthèse

Signer l’appel

 

Amis et visiteurs, attention, ceci n’est pas une pétition. Bien sûr, il vous faut signer cet Appel, qui est autant le vôtre que le nôtre, mais ce n’est qu’un tout petit début. Car l’Appel des coquelicots engage, vous engage à l’action. Nous rêvons d’un soulèvement pacifique de la société française qui seul permettra enfin de sortir du cauchemar des pesticides.

Vous le savez désormais, nous faisons fabriquer le symbole de notre aventure : un très beau coquelicot en tissu, avec un système d’attache qui permet de le porter à sa boutonnière. Vous allez l’acheter ici, massivement, mais après ? D’abord, nous cherchons des volontaires pour devenir des correspondants locaux ou régionaux de l’Appel. Ce ne sera pas du gâteau, soyons francs entre nous. Mais chaque mois que durera l’Appel – deux ans, soit 24 mois -, il y aura une récompense au bout. Le même jour et à la même heure, tous les porteurs de coquelicots se retrouveront sur les places des villes et villages où ils habitent. Pour se voir, se congratuler, s’embrasser et lancer ensemble de nouvelles actions.

On commence le vendredi 5 octobre à 18h30 et on recommencera chaque premier vendredi de chaque mois.

Lumières : aveuglements

 

Jean-François Colosimo, né le  à Avignon, est un historien, théologien, éditeur, documentariste et essayiste français. Il est Président du directoir et directeur général  des éditions du Cerf depuis 2013, après avoir été président du Centre national du livre de 2010 à 2013.

Spécialiste du christianisme et de l’orthodoxie (il est lui-même chrétien orthodoxe), il enseigne depuis 1990 l’histoire de la philosophie et de la théologie byzantine à l’Institut Saint-Serge. Il est membre du comité d’orientation scientifique de l’Institut européen en sciences des religions créé en 2002 au sein de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. 

« Nous demeurons aveuglés par les Lumières » – La Vie  – Henrik Lindell  le 27/02/2018

 

Iconoclaste, l’historien et théologien s’attaque à la part obscure de la « religion du progrès » née en Europe au XVIIIe siècle. Et pourfend le nihilisme qu’elle aurait, selon lui, enfanté.

Dans Aveuglements, puissante fresque de plus de 500 pages, le bouillonnant Jean-François ­Colosimo, directeur des éditions du Cerf, règle ses comptes avec la modernité, toutes ses guerres et ses nouvelles idéologies trompeuses.

Vous dénoncez la « face cachée » des trois derniers siècles, à savoir le nihilisme qui serait à l’origine des idéologies meurtrières modernes. Et la source de nos aveuglements serait les Lumières. Pouvez-vous expliquer ?

Ce livre procède d’un constat : la modernité, qui est née avec les Lumières, et particulièrement les Lumières françaises, a marqué l’avènement d’un temps qui se voulait radicalement nouveau. Il fallait en finir avec « l’obscurantisme », et la religion était le signe éminent de tous les esclavages passés. Pendant deux siècles, l’idéologie dominante a été que l’homme devait devenir le créateur de lui-même. Mais cette époque-là est révolue.

Nous assistons désormais à la fin du mythe du progrès et de ce que j’appelle la religion du progrès. Fini l’homme autonome, l’homme sans transcendance et sans limites. Problème : nous ne l’avons pas encore bien compris, car nous demeurons aveuglés par le soleil des lendemains radieux que promettaient les Lumières. Il en va de ce soleil comme des astres quand ils vieillissent et meurent : ils deviennent noirs. Ils irradient alors d’une lumière qui est fausse, ce qui provoque une forme d’éclipse et on ne voit plus rien. Nous n’avons pas pris la mesure de cet échec monstrueux que sont les Lumières.

( cf l’exposé sur la page du Temple des Consciences )

Vous suggérez même que les Lumières, contrairement à ce qu’elles prétendaient, ont fait naître des religions plus oppressives que jamais. N’est-ce pas aller trop loin ?

Les Lumières françaises ont critiqué radicalement le fait religieux. Elles l’ont stigmatisé comme le signe de l’humanité débile qui n’a pas pris la pleine mesure de ses pouvoirs. Elles l’ont condamné en le réduisant à la soumission à un Dieu faux, inexistant, arbitraire. À une idiotie ou à une pathologie. La modernité nous a bercés de l’illusion que la religion appartenait au passé. Mais que voit-on aujourd’hui ? Il suffit d’allumer la télévision et il saute aux yeux qu’on tue au nom de Dieu.

On parle de « retour de la religion » ou de « revanche du sacré ». On dit que « le Moyen Âge resurgit ». Ce qui prouve que l’on n’a vraiment rien compris. La stratégie des Lumières a été de noircir le passé pour mieux exalter un futur libéré du religieux. Mais, à la vérité, le religieux ne nous a jamais quittés. La grande tromperie de la modernité est là : elle a prétendu qu’elle allait chasser le religieux, alors qu’elle n’a fait que créer des religions séculières qui, oui, sont plus criminelles que ne l’ont jamais été les religions historiques.

Mais quelles religions ?

En 1793, Robespierre crée le culte de l’Être suprême, avec son catéchisme, ses rites, son calendrier. Il se montre en cela plus religieux que Louis XVI. Il sait également que, sans la croyance dans ­l’immortalité, on ne peut fonder la vertu publique et mobiliser les masses. La conscription lui permet de faire de tous les citoyens des soldats. Il ouvre ainsi l’ère des grandes apocalypses. D’abord le « populicide » en Vendée, bien sûr. Puis les massacres à l’échelle industrielle lors de la Première Guerre mondiale. Enfin, la Shoah, le Goulag et tous les charniers sans nom.

Ces religions modernes réclament le sang. Elles sont sacrificielles.

C’est le cas du nazisme avec ses grandes messes, son culte de la personnalité et ses folies scientistes, qui représentent une manipulation typique de la modernité : dans sa volonté illimitée, l’homme-Dieu se fabrique lui-même.

Même constat pour le communisme, avec ses pontifes Lénine et Staline, ainsi que l’hérétique en chef, Trotski, et son Internationale missionnaire. Quoi de plus religieux que les liturgies militaires sur la Place Rouge ? Lénine embaumé s’inscrit dans le mythe de l’immortalité.

Le génocide au Cambodge revêt, lui aussi, un aspect religieux. Dans les camps, les Khmers rouges diffusent pour message : « Jusqu’après ta mort, l’Organisation continue de te surveiller. » Il y a donc eu un au-delà même pour l’athéisme militant.

LE MONDE |  |Par Jean Birnbaum

Dans un bref essai paru à Vienne en 1938 et immédiatement confisqué par la Gestapo, le philosophe Eric Voegelin (1901-1985) faisait du nazisme une expérience religieuse, une espérance apocalyptique, une mystique sanglante : « Et le geste sera bon, si rouge coule le sang », disait un poème récité par les zélateurs hitlériens. Raillant les intellectuels qui refusaient d’envisager le noyau religieux du totalitarisme, Voegelin écrivait : « La question religieuse reste taboue pour ces esprits sécularisés ; et la soulever sérieusement et radicalement aujourd’hui leur apparaît comme douteux – peut-être aussi comme une barbarie ou un retour vers le sombre Moyen Age. » Ce petit livre indispensable, Les Religions politiques, a été traduit en français en 1994 aux éditions du Cerf.

Un demi-siècle plus tard, Jean-François Colosimo, le patron de cette vénérable maison fondée par des frères dominicains, s’inscrit en partie dans le même sillage. Alors que d’autres fanatiques font couler le sang avec ferveur, il publie Aveuglements, livre plus épais que celui de Voegelin, mais qui décrit également le « lien impensé » entre politique et théologie. Déjà auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, Colosimo signe ici son essai le plus personnel. On y retrouve son érudition exaltée, mais aussi cette écriture subtilement ténébreuse qui vaut sans doute fidélité à son maître, le penseur post-maurrassien Pierre Boutang (1916-1998).

« A quoi mourons-nous symboliquement et de quoi meurent, assassinés, trop d’entre nous ? » D’entrée de jeu, la question est vaste. Pour y répondre, Colosimo emmène son lecteur dans une méditation de longue haleine, où il croisera de nombreux auteurs d’époque et d’horizon différent.

 

Quand un tenant du rationalisme scientifique et communiste révolutionnaire dénonce l’écologie

 

 

Cet article sur un blog de Médiapart s’inspire de l’article de Jean-Baptiste Mallet dans le Monde diplomatique d’août 2018 :

« Frugalité et marketing : le système Pierre Rabhi « 

Le ton est donné et ci-dessous Yann Kindo reprend le propos et l’étend à certaines figures de l’écologie politique comme Michèle Rivasi, à la pensée écologique spirituelle chrétienne comme Limite.

 

Le 13 août 2018 Fabrice Nicolino produit un long texte d’analyse et de dénonciation du procédé du journaliste Jean-Baptiste Mallet qu’on peut lire ici. Il y dénonce toutes les manipulations intellectuelles auxquelles se livre Mallet  pour détruire l’image de Pierre Rabhi .

Que le lecteur prenne le temps de cette lecture dont voici la conclusion :

 

« Il reste et il demeurera pour moi que Jean-Baptiste Malet et Le Monde Diplomatique ont commis ensemble une mauvaise action contre un homme qui ne méritait pas cela. Pierre Rabhi a ses limites, ses contradictions et ses défauts, ce qui n’étonnera personne. Mais tel qu’il est, il appartient à la très vaillante race des prophètes. Qui montrent par l’exemple de leur vie qu’il est possible de bâtir autre chose. Et selon moi, ce quelque chose que nous apporte à tous Rabhi, et même à Malet à son corps défendant, c’est l’espoir. L’espoir d’un monde où la solidarité, la coopération, l’amour de la nature et des bêtes, la pauvreté digne auront triomphé de la domination de quelques-uns sur tous.« 

 

 

 

A l’intersection  de la pensée du rationalisme scientifique et du communisme révolutionnaire :

 

Une pensée ultra conservatrice dans le domaine de la science – référence au consensus scientifique- qui défend sans l’avouer la religion du Progrès scientifique et ses clercs comme en d’autres temps lointains d’avant la modernité d’autres défendaient l’Eglise. Une pensée qui dénonce  à travers l’action et la pensée de Pierre Rabhi , de Limite ou de Michèle Rivasi les courants spirituels et les écologistes  investis dans la lutte contre notre dérive matérialiste, scientifique, technologique et industrielle.  Bref, rien de nouveau sous le soleil : une pensée du XIX ième siècle strictement rationaliste et communiste, arc-boutée sur sa vision matérialiste du monde  et qui défend becs et ongles les acquis de la modernité …sans en voir – ou vouloir voir – tous les ravages.

Certains naissent trop tard dans un monde trop vieux…ce qui n’empêche pas de les écouter et d’entendre parfois leurs critiques comme par exemple celles-ci : ce travail non rémunéré qui est pointé du doigt : fermes agroécologiques :

notre visite chez des agroécologues ardéchois 

fermes du Bec Hellouin et microfermes 

 

sur le blog bien renseigné de la faucille et le labo sur Médiapart

sous la plume de Yann Kindo, qui se présente enseignant en histoire et géographie

« La faucille et le labo , qui défend à la fois les idées du  rationalisme scientifique et celles du communisme révolutionnaire.

On peut y trouver un fil politique :

« Ainsi, même si ce blog que je rédige passe la majeure partie de son temps à attaquer l’écologie politique au nom de la grille de lecture communiste, en ma prime jeunesse j’étais plutôt tenté par la synthèse des deux [c’qu’on peut faire comme conneries quand on est jeune, quand même…]. Même que sur mon premier micro-ondes que j’ai eu pour mes 18 ans, j’y avais collé un autocollant du PSU « Verts Rouges, enfin ça bouge « 

L’origine de la pensée ici exprimée sur ce blog  se trouve dans une attaque frontale contre l’alterscience représentée ici selon l’auteur par Michèle Rivasi – cf ici le livre d’Alexandre Moatti, –polytechnique, corps des mines– sur le sujet-:   » Du haut de son agrégation de biologie, Michèle Rivasi s’est fait une spécialité de promouvoir différentes facettes de l’alterscience, en contestant systématiquement ce qui est le consensus scientifique sur certains sujets majeurs« .  ( le « consensus scientifique » c’est pas très révolutionnaire  comme référence de la pensée !    Comment la pensée scientifique évolue-t-elle sinon parfois par ruptures révolutionnaires par rapport au consensus scientifique pour parvenir  ensuite à un nouveau consensus. )

 

Il y a donc dans ce blog bien documenté, présentant certaines critiques qui peuvent être entendues, une attaque  en règle de la pensée écologique d’inspiration spirituelle Limite, revue d’écologie intégrale « pour les catho réac« , « mystique de la Terre » chez Rabhi (PR)- cf là l’interview de PR pour le « le chant de la Terre » –  et critique chez cet historien-géographe de la mise en cause des dérives de la science dans l’agrochimie ou la médecine au nom sans doute de la défense du  » consensus scientifique. »

Ne touche pas au consensus scientifique, bible de la religion du Progrès et qui nous promet des lendemains qui chantent  ?  Ceux qui le font au nom de leur spiritualité, de leur vision poétique, sont accusés à ce titre de leurs liens ou sensibilités avec d’autres religions, courants spirituels, ou de dérive scientifique  vers « l’alterscience » , mot valise introduit par Alexandre Moatti en 2013.

 

Voici là le passage d’une critique par Yann Kindo de la pensée de Gaultier Bès qui développe sa vision d’une écologie intégrale dans une émission consacrée à la PMA.

14 juillet 2018 : A propos d’une émission les rencontres de Pétrarque sur France Inter à propos de la PMA

dénonciation de la revue Limites qui se revendique l’ « écologie intégrale » : approche qui est fondamentalement « conservatrice » pour ne pas dire « réactionnaire » et citation du propos  de Gaultier Bès, le « catho réac » de la revue Limites.

« Ce que je prône et ce que nous essayons de vivre, c’est une économie beaucoup plus domestique, où l’on change complètement de paradigme : on quitte l’idée du salariat, de gagner de l’argent qui nous permet de nous offrir des loisirs et des produits mondialisés, et où on essaie de relocaliser nos existences. »

« Comment on fait pour vivre le plus harmonieusement possible avec nos corps ? Comment on fait pour composer le mieux possible notre existence avec nos corps ? Il y a là à mon avis un paradigme socio-économique à changer de fond en comble, et là il y a du travail, et je pense que les anticapitalistes sont attendus là-dessus ».

« Nous vivons dans la société des pesticides, des perturbateurs endocriniens, et de pollutions qui sont partout, partout, partout, et donc nous créons aussi, par notre mode de vie, par notre frénésie collective, les conditions de notre propre infertilité. »

puis, à propos de la PMA : « Est-ce que contourner la nature par des moyens techniques est une émancipation ? C’est effectivement le progrès de la technique, du système technicien, qu’on nous a vendu depuis des décennies. Mais le problème, c’est que ce contournement d’une limite naturelle – l’âge, le sexe, d’éventuelles pathologies – en fait, cache, et de plus en plus mal à mon sens, une véritable aliénation (…) qui passe par une soumission des personnes à un système technicien, à un système d’experts en blouse blanche, et à un système marchand. Parce que (…)  le système des dons, ce n’est pas seulement de donneurs de sperme très gentils, très généreux, très altruistes, c’est d’abord un énorme business.  Un simple chiffre : le chiffre d’affaire des banques de sperme dans le monde, c’est 5  milliards de dollars par an (…). Moi j’y vois plutôt une extension du domaine du capitalisme, du techno-capitalisme, qui essaie de faire profit, de faire fric d’une frustration bien compréhensible »

Yann Kindo :

« ce que dit le catho Bès, c’est pile poil sur tous ces sujets ce que dit le gaucho Testart,

Dans ces cas de conjonctions « brunes-vertes », on est au-delà des simples apparences. Ce n’est pas comme lorsque les fascistes utilisent une phraséologie socialisante pour faire de la démagogie à destination de leurs cibles dans les classes populaires. Ce que j’essaie de montrer sur ce blog depuis des années, c’est que l’écologie politique est une pensée qui est en elle-même réactionnaire, et que les similitudes éclatantes dans la bouche de Gaultier Bès ne sont pas de surface mais bien essentielles. Dans cette histoire, il y a certes des récupérations de thèmes écolos par l’extrême droite, mais ce n’est qu’un  juste retour des choses car il y a aussi et d’abord eu des récupérations de thèmes d’extrême-droite par les écolos. Un exemple éminemment symbolique en est le fait qu’avant qu’elle ne devienne un lobby pseudo alternatif, l’agriculture bio a été en France fondée par des militants poujadistes : »

http://www.bio-lelivre.com/Raoul-Lemaire-1884-1972.html

On y trouve aussi le dézingage en règle de Rabhi : cf Le  Rabhi-bashing est un axe important de ce blog

On y dénonce son incompétence crasse, notamment dans le domaine agricole qui l’a rendu célèbre, et dans lequel il a formé des disciples à son image, c’est à dire  incompétents.

On y développe le caractère parfaitement réactionnaire de sa pensée philosophico-mystique fondée sur l’adoration de la nature.

On cite René Dumont : https://www.youtube.com/watch?v=gCT5FA8_cRA

tout en le dézinguant au passage pour sa vision malthusienne .

dénonciation du bide du bio 

dénonciation de la lutte contre le glyphosate

dénonciation de la lutte contre la vaccination 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Corine Sombrun, du chamanisme mongol à la science

 

Corine Sombrun.com

Corine Sombrun passe son enfance en Afrique à Ouagadougou (Burkina Faso). De retour en France elle se consacre à des études de Musicologie, piano et composition…

En 1999 elle s’installe à Londres, où elle travaille comme pianiste et compositrice…Puis fait des reportages pour BBC World Service, dans le cadre d’un programme sur les religions.

En 2001, au cours d’un reportage en Mongolie, le chamane Balgir lui annonce qu’elle est chamane. Dans cette région du monde, les chamanes accèdent à la transe grâce au son d’un tambour spécifique. Un son auquel, lors de cette première expérience, elle réagit violemment, jusqu’à perdre le contrôle de ses mouvements.

Pour Balgir, elle a bien les capacités chamaniques et « sa voie » dit-il, sera de suivre leur enseignement pour les développer. Elle va ainsi passer plusieurs mois par an à la frontière de la Sibérie.

Grâce à son expérience dans la pratique de la transe et à sa capacité à l’induire par la seule volonté, elle collabore depuis 2006 avec différents chercheurs dont le but est de découvrir les mécanismes physiologiques liés à cet état de Transe (Etat de conscience volontairement modifié) et son influence sur le fonctionnement des hémisphères cérébraux. Les premiers résultats (obtenus en 2007 par analyses d’EEGs sous la direction du Pr. Flor-Henry / Alberta Hospital – Canada) ont montré que cette transe chamanique, dont les mécanismes d’action sur le cerveau restent inconnus, modifie effectivement les circuits du fonctionnement cérébral. Ils sont à l’origine d’un premier protocole de recherche sur la transe chamanique mongole étudiée par les neurosciences.

L’examen des états de transe par la science : le cas de Corine Sombrun :

La transe chamanique est un état de conscience volontaire et auto-induit qui a historiquement servi les objectifs de la cohésion sociale et des interventions de guérison dans divers contextes tribaux. Nous présentons la première étude neurophysiologique d’un sujet normal, qui a reçu une formation approfondie dans la tradition chamanique mongole et qui est capable de s’auto-induire un état de transe sans stimulation sensorielle externe.

 

Contrairement à la croyance occidentale répandue, les ASC -états altérés de conscience- sont extrêmement communs : des études anthropologiques montrent que sur les 488 sociétés étudiées dans le monde, plus de 90% ont une forme institutionnalisée d’ASC et 57% d’entre elles sont des transes de possession (Oohashi et al. 2002 )

Les preuves anthropologiques démontrent que les traditions chamaniques sont une forme universelle de pratiques culturelles à travers le monde et peuvent représenter la première pratique spirituelle de l’humanité, précédant toutes les religions connues (VanPool, 2009 ). Basé sur les similitudes avec les pratiques chamaniques des aborigènes australiens, qui ont été isolés culturellement il y a entre 50 000 et 65 000 ans, le chamanisme remonte à la période paléolithique moyenne au début de la révolution cognitive vers 70 000 BP (Peters, 1989).)

Il existe plusieurs grands domaines de pratiques chamaniques, y compris l’Afrique; Sibérien / mongol; natif sud et nord-américain (considéré comme les descendants de la tradition sibérienne); et Asie-Pacifique, y compris les aborigènes australiens. L’origine du terme « chaman » provient du peuple Evenki dans la région de Tungus du sud-ouest de la Sibérie ( « šamán » signifiant « celui qui sait »). Le terme de pratique «chamanique» (par opposition à «chamanique») est réservé à l’utilisation des techniques de transe chamanique en dehors de leur contexte socioculturel original, comme dans les sociétés industrielles occidentales.

Alors que les pratiques chamaniques sont diverses et peuvent inclure l’usage de drogues psychotropes (comme l’ayahuasca et le peyotl), le tambourinage, la danse ou les déclencheurs environnementaux (comme les cérémonies de hutte indigène), une voie commune implique le «voyage chamanique» – l’induction intentionnelle d’un état de conscience modifié pour faciliter la croissance individuelle ou le fonctionnement adaptatif dans un groupe tribal. Nishimura ( 1987 ) a décrit trois types de voyages chamaniques, bien qu’ils ne soient pas toujours distincts:

  • (1)Transe extatique , dans laquelle l’esprit du chaman quitte prétendument le corps et communique avec les esprits animaux ou autres dans leurs domaines,
  • (2)La transe de possession , dans laquelle l’animal ou d’autres esprits entrent dans le corps du chaman, parfois à l’exclusion de son propre soi, et
  • (3)Transe onirique , dans laquelle le chaman reste en possession de soi et rencontre des animaux ou d’autres esprits dans un domaine partagé

Il existe des preuves que la capacité de transe chamanique n’est pas liée à la culture mais peut représenter «une prédisposition psychobiologique inhérente … peut-être universelle dans l’espèce» (Noll, 1983)

Dans leur analyse des variables contextuelles, Houran, Lange et Crist-Houran ( 1997 ) décrivent huit catégories expérientielles communes aux états altérés et SSC, les quatre premières correspondant aux modalités sensorielles 🙁 visuelle , auditive , olfactive et tactile ), avec des catégories supplémentaires de présence détectée , émotivité intense , mouvement d’objet inexpliqué et fonctionnement erratique de machines complexes (par exemple dysfonctionnement inexplicable d’un équipement électrique ou mécanique à proximité)

Corinne Sombrun : chamanisme et neuroscience

Claire Marie : entre nature et spiritualité

 

Dans cet âge de corruption et décadence…réjouissez-vous !

advaïta minima

Psychologie de base

La vie a un sens ou alors n’en a pas. Et si votre vie n’en a pas particulièrement, elle conduira tôt ou tard à une affliction profonde, une sorte de désepoir et découragement, une perte du goût de vivre, ce que personne ne souhaitera.

Le plus inattaquable sens que la vie puisse avoir est très simple et évident :

« La vie est un enseignement, c’est apprendre . »

Une telle définition de la vie est en fait beaucoup plus positive que simple, elle permet en fait de tout accepter et supporter en cherchant à comprendre ce que la vie nous veut vraiment.

apprendre quoi au juste ?

Si elle n’est qu’une sorte de divertissement, le moyen de satisfaire un nombre infini de désirs
et en vérité passer son temps à résoudre les problèmes qui s’opposent à la satisfaction de ces désirs, on sait où cela conduit :


« Insatisfaction perpétuelle et innombrables souffrances »

toutes plus inutiles les unes que les autres.

Ce que la vie peut nous enseigner personnellement, aucun gourou ne pourra et ne doit nous le dire.
Vous êtes la seule personne à vraiment savoir ce que vous avez besoin de découvrir.

« Le temps des gourous est terminé. »

L’infantilisation n’a plus de sens. La confiance n’existe plus parce qu’impossible.
L’âge de la corruption et décadence ne le pemet plus. Les traditions sont finies, vive la sauvagerie et le profit, si l’on peut dire !

Mais après avoir touché le fond, on ne peut que remonter à la surface pour enfin respirer.   « Le temps des Gourous ne fait que commencer. » Et il se peut qu’ils soient eux-mêmes et leurs enseignements très différents de tout ce que l’on pourrait imaginer.

Si vous cherchez néanmoins la vérité et une libération spirituelle comme on l’entend généralement, c’est à vous de jouer correctement en sachant que vous serez seul jusqu’à la fin, rien de nouveau à vrai dire. Mais cet âge de corruption et décadence donne aussi accès à toutes les connaissances sacrées les plus authentiques, celles qui étaient exclusivement réservées à une élite. Alors réjouissez-vous, le temps d’apprendre ne fait que commencer.

UTOPIA XXI

Ceci n’est pas un livre . C’est un voyage au centre d’une terre nouvelle, ce sont des pas sur une route à inventer. Il sera une fois un monde nommé UTOPIE.

Il sera une fois un monde nommé UTOPIE qui aura pour priorités le bonheur de chacun et la progression morale de l’humanité. Sur cette terre plus aucun être humain  ne manquera de l’essentiel pour vivre décemment, car chacun recevra de la naissance à la mort, l’assurance de sa subsistance, c’est à dire de quoi se loger, se nourrir et se vêtir.

pour voir la présentation du livre

pour feuilleter le livre

 

 

RMC :  Le Grand Oral d’Aymeric Caron, journaliste et auteur de « Utopia XXI » – 22/11/2017

Pour lire l’Utopie de Thomas Moore

NOTRE DAME DE MOLDAVIE

Concernant l’ histoire de Vladimir qui va suivre,  le véritable message est bien plus complet que l’évocation très brève que j’ en fait dans le texte , et dont j’ ai retenu seulement le côté poétique et émouvant lié à la fête des Mères et à l’ Amour de Vladimir pour sa famille.

Il reste tout de même un grand mystère ! Comment cet homme , venu d’une région très lointaine de Russie a-t-il pu évoquer la légende et l’histoire d’ Agapia ? Sans doute est-ce l’ amour qu’ ils éprouvent pour leur famille et le désir profond de les retrouver ,qui les rapprochent .

Dans les deux cas les Anges sont présents et interviennent . Pour Vladimir , il s’ agit de l’ aider à faire passer un message qui préviendra sa femme et sa fille d’ un danger qui les menace . Aussi l’Ange est-il présent pour écrire le message . Quant à Agapia , elle est sauvée par deux Anges qui vont l’aider à retrouver ses parents.

Mais je demeure toujours aussi perplexe ! Pourquoi et comment a-t-il choisi l’ icône de ND DE MOLDAVIE ? C’ est un endroit très éloigné de son pays natal . Et puis , je dois dire,que cette histoire est assez mystérieuse . Le message d’origine est non seulement l’avertissement d’ un danger , mais il donne aussi des détails que l’ on ne doit surtout pas dévoiler .

Bien que je comprenne la curiosité du lecteur à propos de cette visite de l’ au-delà, je ne peux pas en dire davantage , mais j’ ai toujours en moi cette question : Pourquoi cette icône ? Pourquoi en Moldavie ?

J’aurais dû en parler aux anges ,mais l’ affaire m’ avait suffisamment troublée pour que j’ en reste là . Peut-être vais-je le faire un de ces jours …

NOTRE  DAME  DE  MOLDAVIE    10 JUILLET 2016

 

 

Il y a quelques temps , j’ ai eu la visite d’un défunt , d’ origine russe qui  me suppliait de transmettre un message à sa famille.  La famille résidait en France et il avait choisi la fête des Mères pour se manifester . Après m’avoir confié un vibrant message d’ Amour pour son épouse et sa mère , il demande à sa fille d’allumer un cierge en l’ honneur des mamans , à  « Notre Dame de Moldavie » .

Ces personnes vivaient dans une région très lointaine de Russie et je suis intriguée par le nom de ce pays et de cette église, surgis de l’au-delà avec une telle précision !  J’apprends que la Moldavie est une enclave entre l’Ukraine et la Roumanie et ce petit pays truffé de monastères, autant qu’auréolé de mystère  , m’inspire une sorte de fascination !C’est une nation où la religion orthodoxe est restée très vivante,  en dépit de la période difficile des années 1960 où les religieuses furent envoyées dans les kolkhozes . Je poursuis mes recherches qui s’avèrent assez compliquées ,  car il existe des dizaines de monastères, dont certains sont des lieux de pèlerinages très connus . Mais , toujours pas de Notre Dame de Moldavie ! Imaginez ! Un défunt de nationalité russe qui , au travers d’ une fête païenne, fondée sur l’ amour  de la famille et le souvenir heureux qu’ il en a gardé, m’a fait part d’ un message merveilleux, en attirant mon attention sur un lieu proche de son propre pays, et riche des traditions orthodoxes ! L’histoire personnelle ne rejoint-elle pas l’ universel et le miraculeux  dans l’ image de la foi la plus profonde !

Voici comment, grâce à l’appel de cet homme que je nommerai Vladimir, j’ai découvert la Légende de la jeune fille au puits !

Notre Dame de Moldavie , ce n’ est pas une église  , c’est une icône , adorée par des milliers de fidèles, une magnifique peinture de style naïf qui relate la vie d’ Agapia et qui est exposée dans le couvent de Cotiujeni Mari  avec d’ autres reliques venues du monde entier.

La renommée de ce monastère vient de l’histoire d’une petite fille née en 1819 dans le village de Pasatel  et dont les parents très religieux , font de fréquents pélerinages . Ils décident de se rendre à Kiev ,en Ukraine et de ne pas emmener l’enfant car le chemin est trop difficile .  Agapia  , très triste de cette décision , prend la route toute seule pour rejoindre ses parents. Hélas, elle tombe dans un puits profond  , et se casse les jambes ! La légende raconte qu’elle y restera trois ans , nourrie par deux oiseaux qui sont en réalité des Anges ! Un jour , un berger entend un chant mélodieux et sort la petite fille du puits.  On la transporte dans le monastère où elle retrouvera ses parents  , mais demeurera alitée pendant quarante ans !

Elle se consacre à la prière. Son courage attire des personnes de tous horizons . On vient la voir car elle a le don de guérir et réalisera des miracles fréquents .  Il y a une dizaine d’ années , la terre sous sa tombe s’ est soulevée ;  son corps était resté intact depuis 1873 , date de sa mort . On l’expose dans l’église et c’est en  ce lieu , que l’ on peut admirer la merveilleuse icône qui relate sa vie ,  sous le nom de Notre Dame de Moldavie !

Vladimir m’a rendu visite … ! Par delà le temps et l’espace , ce petit miracle en a révélé un autre , celui de la jeune fille au puits ! Mais tous  deux sont issus de la même quintessence ; la même substance les relie  , celle  du mystère de l’ Amour et de ses pouvoirs ! Vladimir est venu du ciel  pour délivrer un message à ses proches tant aimés !

Agapia a fait des miracles grâce à son  prodigieux pouvoir  d’Amour, mais  tous deux se sont étrangement retrouvés , à la lueur d’ une douce  icône moldave ….

 

1ier août : le Jour du Dépassement

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Le jour du dépassement, ou jour du dépassement de la Terre (en anglais : Earth Overshoot Day), correspond à la date de l’année où l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an (ressources renouvelables). Passé cette date, calculée chaque année par l’ONG américaine Global Footprint Network, l’humanité puiserait donc de manière irréversible dans les réserves naturelles de la Terre (ressources non renouvelables à l’échelle de temps humaine).

Le calcul est dérivé de celui de l’empreinte écologique globale, concept développé par Mathis Wackernagel1, président de Global Footprint Network.

Nous avons éclaté le budget de la Terre!

En 2018, Earth Overshoot Day débarque le 1er août. Le Jour de dépassement de la Terre marque la date à laquelle l’humanité a épuisé le budget de la nature pour l’année. Pour le reste de l’année, nous maintenons notre déficit écologique en réduisant les stocks de ressources locales et en accumulant du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Nous fonctionnons en dépassement.

 

 3 mn de présentation par WWF

selon Wikipédia

L’empreinte écologique

Les activités humaines consomment des ressources et produisent des déchets. Aux cinq types de surfaces bioproductives correspondent six types d’empreintes (5 pour les ressources, un pour un type de déchet : le CO2)

  • champs cultivés
  • pâturages
  • forêts pour le bois
  • forêts pour la séquestration du carbone (ou empreinte carbone)
  • pêcheries
  • terrains construits

Les forêts offrent donc deux services différents et en compétition : fournir des produits à base de bois ou séquestrer une partie du carbone émis par l’homme. Les forêts ne peuvent fournir les deux services à la fois : si l’on souhaite qu’une partie des forêts séquestrent du CO2 sur le long terme, il faut accepter de ne jamais les couper.

L’exemple simplifié qui suit permet de comprendre le principe de calcul utilisé pour chacune des empreintes partielles : 10 tonnes de bois sont nécessaires à une activité donnée ; or la productivité moyenne des forêts dans le monde est de 2 tonnes de bois par hectare par an. L’activité mobilise donc 5 hectares de forêts. On peut encore par la suite transformer les 5 hectares de forêts en hectares globaux ce qui permettra d’agréger les différentes empreintes partielles.

Ordres de grandeur mondiaux et tendances

Avec une biocapacité d’environ 12,22 Ghag (milliards d’« hectares globaux »)16 et une population de 7,3 milliards d’hommes, la biocapacité disponible par personne en 2014 était de 1,68 hag (« hectares globaux »). Or, un Terrien moyen avait besoin en 2014 de 2,84 hag. Le dépassement a donc été de 69 %, autrement dit il aurait fallu 1,69 planète pour fournir la consommation humaine de façon durable en 201417.

L’empreinte écologique mondiale a en fait dépassé la capacité biologique de la Terre à produire nos ressources et absorber nos déchets depuis le milieu des années 1980, ce qui signifie que l’on surconsomme déjà les réserves, en réalité en surexploitant les milieux.

La tendance à l’augmentation n’a pas encore pu être inversée, en raison de la difficulté de changer les modes de consommation et de production, en dépit des engagements et objectifs de développement durable établis aux sommets de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et de Johannesburg en 2002.

Ordres de grandeur par grandes zones géographiques

Quelques repères pour l’année 201417 :

  • La moyenne mondiale de l’empreinte écologique est de 2,84 hag par personne alors que la biocapacité moyenne est de 1,68 hag par personne ; il faut donc 1,69 Terre pour couvrir la consommation de l’humanité ;
  • Un Français a besoin de 4,7 hag pour maintenir son niveau de vie. Si tous les humains consommaient autant qu’un Français, il faudrait disposer de 2,79 planètes ;
  • Un Américain a besoin de 8,37 hag pour sa consommation. Si tous les humains consommaient comme un Américain, il faudrait disposer de 4,97 planètes ;
  • Un Brésilien a une empreinte écologique de 3,08 hag (1,83 planète) ;
  • Un Chinois a une empreinte de 3,71 hag (2,21 planètes) ;
  • Un Indien a une empreinte de 1,12 hag (0,67 planète).
  • un Haîtien a une empreinte de 0,67 hag (0,4 planète).

 

 

 

 

Explorer des solutions avec earth overshoot day

Villes

pâté de maison

On prévoit que 80% de la population mondiale vivra dans les villes d’ici 2050. Par conséquent, les stratégies d’urbanisme et de développement urbain sont essentielles pour équilibrer l’offre de capital naturel et la demande de la population. Apprendre encore plus

Énergie

énergie

Décarboner l’économie est notre meilleure chance de faire face aux changements climatiques et d’améliorer l’équilibre entre notre empreinte écologique et les ressources naturelles renouvelables de la planète. Apprendre encore plus

Aliments

aliments

La façon dont nous répondons à l’un de nos besoins les plus fondamentaux – la nourriture – est un moyen puissant d’influencer la durabilité. Le fait de s’approvisionner localement et d’éviter les aliments hautement transformés peut réduire l’empreinte écologique. Apprendre encore plus

Population

gens

S’engager envers tous ceux qui vivent en sécurité dans un monde de ressources limitées nécessite de s’attaquer à la croissance démographique. L’autonomisation des femmes est essentielle pour la durabilité mondiale. Apprendre encore plus

Imposer la technologie du véhicule électrique est une folie, estime Carlos Tavares

Publié ici dans autoactu le 13/09/17

Cet emballement mondial contre les motorisations thermiques et la suspicion sur l’ensemble de l’industrie automobile vont se retourner contre les citoyens estime Carlos Tavares, patron de PSA, qui résume ainsi sa pensée :
« Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes émotionnels, pas suffisamment réfléchies et pas avec suffisamment de recul », a dit le patron de PSA. « Le fait qu’on nous donne l’instruction d’aller dans une direction qui est un choix technologique qui appartient aux autorités c’est un gros tournant ». « Je ne voudrais pas que dans 30 ans on ait découvert les uns et les autres quelque chose qui n’est pas aussi beau que ça en a l’air sur le recyclage des batteries, l’utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge », a-t-il ajouté.
Outre d’éventuelles conséquences sanitaires qui ne sont pas prises en compte, il y aura également en Europe des conséquences économiques à l’arrêt des véhicules thermiques. 27
« Pendant un siècle les Chinois ont couru après le moteur à combustion interne en versant des royalties à l’occident. Là, ils ont trouvé le point de rupture et maintenant ils prennent le lead sur le véhicule électrique qui est le symétrique pour le prochain siècle de ce qu’ils ont vécu au cours du précédent », a dit Carlos Tavares.

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CHRISTIANISME CONTRE CAPITALISME : ENTRETIEN AVEC FALK VAN GAVER

Revue LIMITE

Proche de la revue Limite, à laquelle il a contribué plusieurs fois, Falk van Gaver vient de publier un livre important : Christianisme contre capitalisme ? L’économie Selon Jésus-Christ (Le Cerf, août 2017). Seconde partie de notre entretien avec l’un des précurseurs de l’« écologie intégrale ».

Vous êtes l’un des inventeurs de l’expression «écologie intégrale». Quel sens lui donnez-vous?

Un sens de plus en plus intégral ! L’écologie intégrale est née en contexte chrétien mais elle est destinée à le déborder. Je suis éco-futuriste. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui vient. L’à venir. C’est ce qui vient et devient. Le critère c’est l’écologie. Ainsi je suis écodémocrate, écolaïque, écoféministe, écoprogressiste, écohumaniste et écosocialiste ! Ce que j’entends par écofuturisme ? Essayer d’entrer dans la post-postmodernité, existentiellement, intellectuellement, mentalement, spirituellement. Ne plus vivre sur les débris et les ruines de la modernité et des traditions. Dépassement de la postmodernité. Vivre dans le nouveau grand paradigme, le paradigme du futur. L’écologie. L’écologie générale, intégrale, radicale, profonde. L’écologie scientifique, mentale, sociale, politique.

Vous avez fréquenté les milieux anarcho-autonomes, notamment lors du Contre-G20 à Gênes, en 2001.Et vous rappelez queanastasis, en grec, signifie à la fois «résurrection» et «insurrection». Nous faut-il prendre les armes pour renverser Mammon et suivre le Christ?

Prendre les armes ? Non, si l’on suit vraiment le Christ : « Range l’épée au fourreau. » Après, comme disait Gandhi, pour qui la non-violence n’était ni lâcheté ni soumission mais au contraire révolte et insoumission – rappelons qu’il fut un leader anticolonialiste et nationaliste indien – mieux vaut encore la violence que la lâcheté, la paresse, la soumission ou la collaboration. Et pour ceux qui sont incapables de la perfection christique, la voie des armes est possible, et même dans certaines circonstances nécessaire, même si elle n’est jamais souhaitable. La montée de la radicalisation et de la violence légale (policière, pénale, militaire…)et illégale (criminelle, maffieuse, paramilitaire…) d’un capitalisme aux abois est à prévoir ces prochaines décennies, et la question de l’usage anticapitaliste de la violence se reposera certainement autrement que comme un simple jeu intellectuel. Mais la violence des émeutes des black blocs, à laquelle j’ai participé plus jeune, est bien loin de l’insurrection armée.

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Le sens de la technique est une question politique

Mr Mondialisation : À la veille des (f)Estives de la décroissance qui se tiendront du 20 au 23 juillet prochains sur le thème du « sens de la technique », Michel Lepesant, (p)artisan de la décroissance et membre de l’organisation, nous explique pourquoi il est urgent de penser de manière politique notre quotidien fait d’ordinateurs, de téléphones portables et d’intelligences artificielles. Interview.

la décroissance sur Wikipédia 

Le terme « décroissance » a été utilisé pour la première fois par André Gorz en 1972.

Selon les acteurs du mouvement de la décroissance, le processus d’industrialisation a trois conséquences négatives :

des dysfonctionnements de l’économie (chômage de masse, précarité, etc.),

l’aliénation au travail (stress, harcèlement moral, multiplication des accidents, etc.)

 la pollution, responsable de la détérioration des écosystèmes et de la disparition de milliers d’espèces animales.

L’action de l’homme sur la planète a fait entrer celle-ci dans ce que certains scientifiques considèrent comme une nouvelle époque géologique, appelée l’Anthropocène (qui aurait succédé à l’Holocène), et cette action menacerait l’espèce humaine elle-même. L’objectif de la décroissance est de cesser de faire de la croissance un objectif.

pour découvrir la décroissance sur Wikipédia

10e anniversaire des conférences internationales de la Décroissance

sur Médiapart : Federico Demaria,Recherche et Décroissance, Institute of Environmental Science and Technology, Universitat Autònoma de Barcelona-Article publié initialement en anglais dans The ecologist – TRADUCTION: Anne Robert

Nous célébrons cette année le 10e anniversaire de la première conférence internationale sur la décroissance tenue à Paris en 2008. Cet évènement marque la percée dans le monde anglophone du slogan militant français de la décroissance ainsi que l’entrée de ce concept dans la sphère académique où on s’y réfère sous le terme de «Degrowth».
Le collectif académique Research and Degrowth (R&D) vise à faciliter la mise en réseau et le partage d’idées entre les multiples acteurs qui travaillent sur la décroissance en particulier dans le milieu académique :première conférence (Paris, 2008), la deuxième (Barcelone, 2010) et a soutenu celle de groupes de soutien pour des  conférences à Montréal et à Venise (2012), à Leipzig 2014 et la cinquième à Budapest.

1) En 2018 auront lieu trois grandes rencontres internationales de la décroissance

La sixième conférence internationale sur la décroissance: «Les formes de dialogue par des temps difficiles» à Malmö en Suède les 21 et 25 août.

La première conférence nord-sud sur la décroissance: «Décoloniser l’imaginaire social»à Mexico les 4-6 septembre.

La décroissance au parlement européen : une conférence post-croissance pour remettre en question la pensée économique des institutions européennes en s’adressant à des acteurs importants de la formulation de politiques publiques au parlement européen les 18 et 19 septembre à Bruxelles (Belgique).

 

2) Publications académiques: éditions spéciales, articles et livres

En 2008, il n’existait qu’un nombre restreint de publications en anglais sur la décroissance (Latouche, 2004 et Fournier, 2008. Je pense que les huit éditions spéciales ont joué un rôle important et ont permis d’établir la légitimité des questions de recherches que soulèvent la décroissance en tant que concept académique. (Schneider et al. 2010Cattaneo et al 2012Saed 2012Kallis et al. 2012Sekulova et al 2013Whitehead, 2013Kosoy, 2013Asara et al, 2015).

Après cette première vague d’éditions généralistes, j’anticipe une deuxième vague sur des thèmes plus spécifiques: Technologie et décroissance par Kerschner et al 2015, à venir: Tourisme et décroissance dans le Journal of Sustainable Tourism, Justice environnementale et decroissance dans Ecological Economics et éventuellement un autre sur Féminisme et décroissance ou d’autres qui présenteraient la décroissance comme une discipline à part entière.

 

PERTURBATIONS LE COURROUX DE DIEU VENDREDI 22 JUIN 2018

PERTURBATIONS    LE COURROUX DE DIEU

VENDREDI 22 JUIN 2018

MESSAGE DU VENDREDI 15 JUIN 2018

 

L : Que se passe-t-il ?  Des perturbations ?

_ Oui , et le climat que vous avez au bord de mer,  en est un exemple .

L:    D’où viennent ces messages dans ma tête ? Comment cela peut-il fonctionner aussi vite , en même temps que l’écriture ? Avant , c’ était bien différent , grâce à la lenteur de la calligraphie .

_ Les messages sont dictés dans ton esprit et nous guidons le stylo , car tu vois bien , à quel point , par moments , notre écriture change ! Pour le reste , nous te l’avons déjà expliqué, nous n’avons plus le temps de faire de la vraie calligraphie , car tout s’accélère, et les dessins mystérieux  , qui sont notre véritable écriture , ont été envoyés aux Êtres humains , pour montrer  l’écriture des Anges. C’est pourquoi ,le premier Livre est si précieux !

L:   Mais, avec tous ces cataclysmes annoncés , aurons-nous le temps de publier le Livre ?

_  Nous aurons le temps , tu auras le temps , car les Êtres humains doivent savoir que nous sommes parmi eux, avec eux , et que nous ne les abandonnerons jamais !

L : Les mots se dirigent dans l’autre sens ! Où es-tu Momo ?

_ Je suis sur un astéroïde, d’un système solaire que vous ne connaissez pas , car il n’apparaît pas à vos yeux ,  et il y a beaucoup d’ autres systèmes solaires.

L : Comment es-tu si proche de moi , puisque tu tiens ma main ?

_  Je suis très proche de toi par les vibrations , car nos vibrations sont identiques , mais à des niveaux différents , et lorsque les vibrations sont perturbées , comme en ce moment ,et que je ne réussis plus à les adapter aux tiennes , l’ écriture se déforme .

L : Perturbations cosmiques ?

_ Oui , et très violentes !

L : Dues à la colère de Dieu ?

_ Oui lulu .

L : Est-ce-que la pollution causée par l’Homme , en est l’une des causes ?

_ Oui , mais infime  mon amie ,  et uniquement au niveau de votre propre planète , chère au cœur de Dieu  , mais minuscule dans l’ Univers .

La colère de Dieu perturbe l’Univers tout entier , et il y a de nombreuses planètes ,soumises à une activité jusque là , inconnue .

L : Que devons-nous faire ? Je suis désemparée !

_ Il faut attendre la Purification de la Terre ,qui fera évoluer celle-ci en vibration , de façon à la soustraire à la puissance décuplée du Perverti.

Ce changement de vibration , sera comme un vaisseau transporté dans les airs, afin d’échapper à un tsunami géant , et Dieu vous sauvera ainsi.

L : Quelle angoisse !

_ Ce n’est pas, et ce ne sera pas une angoisse, mais une sauvegarde de ce qu’il reste  de meilleur dans l’Humanité , et de plus précieux . C’est à dire , la Foi en Dieu et en sa Puissance .

Hauts les Cœurs , Humains ! Priez ! Et soumettez-vous à la Loi divine , afin que cette loi soit pour vous , un salut et une protection !

Priez ! Et soumettez-vous ! Et l’Esprit de Dieu , magnifique et bienveillant , abritera de son aile , vos pensées les plus douloureuses , vos actes les plus sombres , et vous respirerez le souffle de l’ Amour, et vous reviendrez dans le giron de Dieu , comme le petit enfant , dans le sein de sa Mère .

L :  Je suis rassurée ; je sais combien la Miséricorde de Dieu est immense, et je comprends la nécessité de publier ces messages , le plus rapidement possible ,  n’est-ce-pas ?

_ Oui , mon amie .Nous sommes avec toi , et nous t’accompagnerons jusqu’ au bout de ta mission , voulue par Dieu .

L : J’ ai tant besoin de vous !

_ Nous le savons  , et rien , jamais ne nous séparera !

LA MANTILLE DE MOMO

Dans la nuit du 30 au 31 Octobre 2017 , apparaît sur la page , un petit ange , coiffé d’ une mantille . L’écriture de ce message est composée de minuscules et merveilleux angelots ; au début , je ne reconnais pas mon amie .  S’engage alors un dialogue que je vous rapporte ci-dessous  , et quelques mois plus tard , l’ Ange Mimo  dessine un magnifique portrait de Ramona que j’ ai colorié , sans trop de succès , il est vrai , mais avec le désir de vous présenter Momo , mon guide et mon tutélaire .

L : C’est une mantille  , Momo  ?

_  Oui   . Cela montre  que les origines de mon prénom viennent d’ Espagne .

L : Tu as donc été  incarnée , mon amie ?

Je suis très étonnée de cette nouvelle , car mon guide bien- aimé , qui m’ accompagne depuis si longtemps ne m’ en avait jamais parlé . Donc , avec Simona et Noman , nous avons trois Nomades qui ont vécu l’existence  des êtres humains !

_ Oui , j’ai été incarnée  . J’ai vécu en Espagne , à une époque où l’ Inquisition a fait de nombreuses victimes  , et j’ai dû lutter ,  pour sauver ma vie et celle de nombreuses autres personnes. Je suis devenue un Ange  grâce à mon sacrifice .

L : Mais je croyais que tu avais vécu le calvaire de Jésus !

_  Ce n’est pas moi , lulu . C’est Numa . Et elle a toujours été près de toi , depuis le premier jour de ta venue  sur terre .

L : Il est vrai que nous n’avions jamais parlé de tout cela !  Et pourtant , tu es toujours avec moi ! Pourquoi ?

_ Tu es mon élève et je suis ton tutélaire

_ Je supervise tes écrits avec Mom  et je te protège sans relâche , contre les Pervertis . Nous sommes avec toi dans cette Mission qui doit être menée à bien , car elle est primordiale pour les êtres Humains : FAIRE CONNAITRE NOTRE EXISTENCE  PARMI  EUX .

Il faut réussir et nous nous y sommes engagés devant Notre Seigneur .

L : Merci de m’aider et de me protéger , Momo . J’en ai tant besoin ! J’ai des problèmes de vision et cela  m’inquiète pour les Ecrits !

L’Ange balaye mes propos avec humour !

_  Tu n’ as qu’ à aller chez un ophtalmo  et c’ est tout . Tu ne peux pas continuer  à écrire et à dessiner , avec de mauvaises lunettes !

Je  reviens à notre conversation et je demande à mon amie : Tu peux  réécrire ton nom , Momo ?

_ Bien sûr  :  Ramona  del  Mont  del  Pastor al Antar .

( Traduction de ce nom à particules sous toutes réserves ! )  Je pense que je vais me consacrer à quelques recherches  , au demeurant fort intéressantes !

L : Merci , mon amie ! C’était à quelle époque ?

_  Au quinzième siècle , sous l’Inquisition .   J’appartenais à une grande famille de Tolède et j’ai été condamnée et torturée par l’ Inquisition , pour ne pas avoir voulu révéler le nom  de personnes  , soupçonnées  à tort de sorcellerie .

Je suis montée au Ciel avec eux ,  et les Anges m’ ont pris  dans leurs bras , jusqu’ à la fonction  suprême et  la  Bénédiction de Dieu .

L :  C’est merveilleux Momo ! Quel secret extraordinaire  tu viens de me révéler ! Tu étais déjà un Ange sur la Terre, mon amie ,  et  le Seigneur  t’avait sans doute choisie !

_  Merci , ma lulu , pour ces beaux compliments .

Love    Momo

Les nombreux messages reçus au fil des années , m’ont souvent dirigée vers des périodes marquantes  de  l’histoire humaine . A chaque fois , j’ai enquêté  et je me suis plongée avec délice dans des épisodes historiques qui sans doute  , dans un contexte  différent  , ne  m’auraient pas  spécialement interpellée !

C’ est ainsi que j’ ai connu l’ existence de Flavius Josèphe , témoin majeur de la réalité du Christ ; c’est ainsi que j’ ai rencontré Sebastian Franck ,un théologien  du 16 ème aux idées modernes et libre de tous dogmes , prônant un Christianisme fondé sur l’ Amour du Dieu  intérieur .

Aujourd’hui , c’ est  mon cher Ange Momo qui m’ a entraînée à la Cour d’ Isabelle la Catholique dans le   XVème siècle espagnol  , qui vit le départ de Christophe Colomb pour l’ Amérique et la création de la terrible Inquisition !

Ainsi donc , mon amie Momo , Ramona  del  Mont  del Pastor al Antar  , a vécu sous la terreur des tribunaux catholiques et a subi le martyre , jusqu à devenir  un Ange du Seigneur et m’ apporter son aide ! Je pense que ces évènements tragiques ont eu lieu aux alentours de  l’ année 1485  . La Reine Isabelle réussit à libérer  l’Espagne   des Musulmans , mais fonda la terrifiante Inquisition avec tout son cortège de tortures et l’ éradication de supposés hérétiques !

Dieu t’a béni , mon Ange d’ Amour .Tu as vécu dans une époque si dure et injuste ! Je ne te verrai plus jamais de la même manière . J’ ai tant de respect et de compassion pour toi !

 

 

Ce qui est vrai est toujours simple

 

 

 

 

partage de Rêve essentiel

Ce qui est vrai est toujours simple.

La création de ce monde retourne à son créateur, à sa créatrice, à sa source. L’innocence le permet, elle seule. Elle permet d’échapper au piège du mental.
La vérité est Une et indivisible. Il n’y a pas des « degrés de vérité ». Soit, c’est vrai, soit c’est faux. Si c’est vrai, c’est l’expression de la loi de l’Un, la conscience Une, la conscience unifiée où toutes les âmes sont unies à leur essence créatrice. Si c’est faux, cela obéit à la falsification, à l’usurpation de cette création, à la dualité. On ne peut être dans les deux à la fois, un pied dans l’Un et un pied dans l’autre…

Faire l’expérience de l’union à la source est inoubliable, bien que cela sorte du registre de l’expérience, l’âme se connaît une sans second et cela ne s’imprime pas dans la mémoire, cela se vit comme une évidence mais ce qui te retient encore dans les liens de la dualité oublie. Et cela est juste, sinon, tu perds ce corps, tu perds cette forme éphémère, et pour encore quelque temps, il est bon que tu la conserves.

Tu sais ce qu’est « être unie à la source». Ton âme en a le goût et elle n’a de cesse de prolonger cette union, cet état naturel qui est le sien. Elle ne souhaite que cela, elle ne souhaite pas être dissociée, séparée. C’est pour elle une torture insupportable, ayant goûté la joie infinie de l’union. Elle a donc choisi l’oubli momentané, qui te permet de fonctionner encore dans ce monde d’illusion.

Ton cœur le sait, ton âme le sait. Elle est d’accord pour vivre cela, tant que ta présence sur Terre est nécessaire, avec ceux et celles qui, comme toi, ont accepté ce rôle, cette contribution à l’éveil de la Terre. Vous êtes de très vieilles âmes… Même si ce qualificatif est incongru et que l’âme individuelle ne peut ni vieillir, ni mourir. Des âmes sages et vénérables, ayant traversé tant d’expériences. Elles aspirent au repos, au retour au Foyer qui est le leur. Elles ont accepté cet ultime service d’incarnation qui signera leur libération. Cette famille d’âme à laquelle tu appartiens, est en train de se regrouper pour ensemble, ascensionner.

Je te donne rendez-vous chaque soir et chaque fois que tu en éprouves le besoin, quand tu as besoin d’aide pour toi ou pour d’autres. Je suis toi, hors de cette dimension, toi dans la conscience vraie, toi dans la lumière vraie.
Être dans la paix. Ne rien désirer d’autre que ce qui est. Joie profonde de l’êtreté. Joie profonde d’être. Communion. Silence. »

LE DESSIN DE L’ANGE OMARIL

Voici le dessin d’ Omaril

 

Le 2 juin 2018  , l’Ange Omaril  , qui est un Ange aux yeux remplis de fleurs, a dessiné un bouquet de roses un peu particulier . Il m’ a demandé de le coloriser et voici comment il décrit son ouvrage : » Il ne s’ agit pas de la transmutation  dont nous avons coutume de parler , c’ est un peu différent, car les Anges que tu vois ,sont comme les branches d’ un rosier grimpant qui s’ envole vers son Créateur  »                                                                                              L :    On aperçoit divers personnages , mais où sont les feuilles ?             _   Dans ton coeur et dans ton esprit.                                                                   Comme à l’ ordinaire ,l’on  distingue dans le dessin ,des animaux célestes  , qui  se dissimulent parmi les Anges ,  et tout ce petit monde évolue ensemble   , lié   , entrelacé  dans l’ Esprit de Dieu .

L : A propos de transmutation , c’ est un phénomène qui reste très flou pour moi ?                                                                                                                                                         _Ce que tu dois comprendre , c’ est que nous formons un tout dans le sein de Dieu . Notre âme est unique et se fond dans la Gloire du Seigneur  , et même si nous t’ apparaissons avec des missions différentes , cela peut être interchangeable et modifiable . Il en est  de même pour notre apparence . C’est la « transmutation  » . Nous sommes de purs esprits , avec , pour certains , un passé humain , mais l’ Âme des Anges est un pur produit de Dieu, une âme qui nous est attribuée , dès notre conception , fondue dans l’Amour du Créateur . Et pour ceux qui ont obtenu leurs ailes d’ Anges  au Ciel , leur âme est absorbée immédiatement dans la Source divine de l’Amour , afin de redistribuer cet Amour , dans un ruissellement permanent et infini , jusqu’ à  la « Fin des Temps » .  Mais il n’ y aura pas de Fin des Temps , tant qu’il y aura des hommes de Bonne Volonté ,  et des Anges pour les aider , et des Justes pour les sauver . L’ Humanité est bien malade et il y aura de plus en plus de semonces et d’ avertissements , mais on ressent une certaine inquiétude des Hommes  , dont beaucoup se tournent vers la religion , par peur et désarroi . Cela importe peu .  Toutes les occasions sont bonnes pour nous , de vous prendre dans nos bras et de vous inculquer, notre Amour .

L: Dis-moi , Mom ? Pourriez-vous être transmutés, en animaux célestes ? _  Bien sûr que non , mon amie , nous sommes des Anges et nous sommes au plus haut de la hiérarchie céleste . Et quant aux êtres humains , ils ne peuvent pas être transmutés , sauf si un savant diabolique se sert de l’homme comme cobaye , pour des expériences monstrueuses !                          L: Et il y en a !                                                                                                                               _ Hélas oui , lulu , mais il ne s’ agit que du corps et certainement pas de  l’Âme .

 

La Nouvelle Terre

Nouvelle terre

La Nouvelle Terre, c'est-à-dire ?

 

 

Le concept de « nouvelle Terre » fait son apparition dans la conscience collective à travers divers visionnaires qui, comme l’auteur de ce site, sont animés dans leur coeur et leur esprit d’une nouvelle espérance inspirée et insufflée par l’entrée dans l’ère du Verseau.

La nouvelle Terre n’est pas une autre planète sur laquelle nous serions amenés à nous exiler… La nouvelle Terre est à notre bas monde ce qu’est le papillon à la chenille: le glorieux résultat d’une métamorphose, en l’occurrence celle des consciences.

La nouvelle Terre est la Terre transfigurée par l’éveil de l’Esprit – dans l’âme de Gaïa elle-même et dans le coeur des êtres humains réceptifs. Ainsi transformée en profondeur, elle deviendra le théâtre d’une nouvelle vitalité: des jeux remplis de grâce et de beauté, reflétant les infinies facettes, paradoxes et gammes de l’amour. Elle deviendra scène bénie de l’unité, vécue à travers les mille reflets de la diversité créatrice et au coeur de la dualité des apparences. Celles et ceux qui choisiront de participer pleinement à cette nouvelle potentialité seront alors les heureux témoins et cocréateurs de cette noce spirituelle entre le Ciel et la Terre.

 

«(…)Une force divine coulera dans les tissus et les cellules
                        Et s’emparera du souffle et des paroles et des actes.
                        Toutes les pensées deviendront un flamboiement de soleils
                        Et chaque sentiment un frémissement céleste.
                        Souvent, une aurore intérieure viendra briller,
                        Illuminant les chambres du mental endormi ;
                        Une béatitude soudaine parcourra les membres
                        Et la Nature s’emplira d’une Présence plus formidable.
                        Ainsi la Terre s’ouvrira à la divinité
                        Et les natures ordinaires sentiront le vaste soulèvement.
                        Les actes ordinaires s’illumineront du rayon de l’Esprit
                       Et la Terre découvrira le divin dans les choses ordinaires.
                       La Nature sera la manifestation vivante du Dieu secret.
                       L’Esprit s’emparera du jeu humain.
                       Cette vie terrestre deviendra la vie divine.»

                   Aurobindo, Savitri, livre XI, chant I

 

le projet TALAMANCA au Costa Rica

Ana Sandrea créatrice du Sommet de la Conscience francophone nous présente dans la vidéo ci-dessous le projet d’écotourisme  du collectif TALAMANCA qu’elle crée à l’intérieur du Parc national de Cahuita sur la côte atlantique du Costa Rica. Ce projet a le double objectif de développer une offre d’écotourisme pérenne avec celui d’accompagner les habitants locaux dans cette voie.

Dans un projet d’écotourisme il y a plusieurs piliers fondamentaux pour les touristes notamment  préserver la biodiversité et s’éduquer à l’environnement en participant à diverses formes d’offres ludiques dans la nature.

Le projet a retenu trois espèces menacées à protéger et qui seront le coeur du projet de biodiversité : préserver les singes hurleurs, les abeilles sauvages et les tortues luth qui sont les plus grandes tortues marines.

Ana Sandrea créatrice du Sommet de la Conscience francophone nous présente son projet d’écotourisme TALAMANCA qu’elle crée à l’intérieur du Parc national de Cahuita sur la côte atlantique du Costa Rica.

Pour soutenir le projet

 

 

 

 

 

 

Réenchanter la science – Rupert Sheldrake

Rupert Sheldrake 
Figure de la science contemporaine, pionnier de la découverte du processus de vieillissement cellulaire, le biologiste Rupert Sheldrake, chercheur associé à l’université de Cambridge, suscite passions et débats au sein de la communauté scientifique.
Rupert Sheldrake
Réenchanter la science
Traducteur : Sylvain Michelet

Son nouveau livre, qui a déclenché une polémique dans les pays anglo-saxons, revient sur sa théorie de la « résonance morphique » et remet en cause les bases mêmes de la recherche fondamentale. Alors que les sciences et la technologie sont au faîte de leur puissance, des postulats vieux de plusieurs siècles l’empêchent aujourd’hui d’avancer. En pointant l’un après l’autre ces postulats érigés en dogmes intouchables (la nature est une machine ; les lois de la nature sont immuables ; la matière est inconsciente ; les phénomènes « paranormaux » sont des illusions ; la conscience est une production du cerveau…), il démontre dans cet essai aussi remarquable que subversif l’urgence de s’en libérer. Et lance le mot d’ordre d’une indispensable régénération de la science, passionnante invitation à imaginer une autre façon de voir le monde.« Avec ce livre, Rupert Sheldrake apporte à la science, à l’humanité et au monde en général, une contribution considérable. » The Independent

« Rupert Sheldrake est un pionnier qui ouvre la voie aux sciences de demain. » Deepak Chopra, membre du Collège Américain des Physiciens.

Dans l’introduction de son livre, Rupert Sheldrake expose les dix dogmes des science matérialistes qu’il développe, critique et remet en cause à travers les dix chapitres de son livre qui invite les sciences à sortir du plafond de verre du mécanisme, du matérialisme, du physicalisme et du réductionnisme tout puissant qui les enserrent.

« Réenchanter la science  » est une vision révolutionnaire de la pensée scientifique qui fera date. Par ailleurs, la théorie des champs morphogénétiques alliée à celle de la résonance morphique restent à être reprises et développées.

Pour aller plus loin 

Pour la vie, contre la dérive strictement rationaliste et mécaniste des Lumières

 

 

pour lire un extrait du livre

 

Le texte présenté date de 1913. Il est sans doute le premier manifeste écologique moderne qui met en garde contre la tendance prométhéenne du rationalisme mécaniste qui s’exprime dans l’industrialisation, fruit des Lumières, auxquelles Klages oppose une philosophie de la vie.

Klages n’est pas le premier lanceur d’alerte. Dès la fin du XVIIIe siècle, des voix s’étaient élevées pour s’inquiéter de l’excessive consommation de bois exigée par les machines à vapeur.

La mise en garde contre les dangers « prométhéens » du rationalisme théorique et pratique (résumé par la parole de Francis Bacon « Science is power ») s’est exprimée dès le siècle des Lumières lui-même.

Les Romantiques allemands, au nom des valeurs traditionnelles, mais aussi devant les premiers effets négatifs de l’industrialisation, tels qu’ils se manifestaient déjà en Angleterre,  s’en sont pris à l’idéologie du progrès.

Leurs analyses reposent sur l’opposition du mécanique et de l’organique. Ils condamnent un rationalisme qui sur le plan cognitif considère le monde comme une machine et sur le plan pratique comme un objet à exploiter. Ils sont les premiers à formuler le thème de la « mécanisation du monde  » dont traitera Walther Rathenau encore un siècle plus tard, ainsi que la critique d’un capitalisme aliénant l’homme. Dans le dernier quart du XIXième  siècle, la critique de la civilisation moderne sera alimentée en Allemagne par une révolution industrielle et une urbanisation rapides et brutales. À côté d’anti-lumières traditionalistes, se développera tout particulièrement ici une « philosophie de la vie » (Lebensphilosophie) qui verra dans l’esprit ou la raison une instance destructrice du «  monde de la vie  ». Parallèlement, apparaît en terres allemandes toute une nébuleuse de
mouvements sociaux qui expriment une protestation contre les dommages de l’industrialisation. On peut y distinguer les mouvements de réforme de vie qui prônent un mode de vie alternatif, plus sain et plus libre (aujourd’hui encore on trouve en Allemagne des « Maisons de la réforme » qui proposent des produits diététiques), des mouvements de protection de la nature et du patrimoine, et enfin, le plus connu d’entre eux, Klages est l’héritier de toute cette tradition. A l’origine, son texte est précisément un discours tenu lors de la «  fête de la jeunesse  » organisée les 11 et 12 octobre 1913 sur une montagne moyenne de la Hesse, près de Kassel, le Haut Meissner.

Klages se rattachait à la philosophie de la vie et faisait partie
au tournant du XXsiècle du groupe des « cosmiques » (Kosmiker), intellectuels munichois influencés par les travaux du mythologue suisse Johann Jakob Bachofen (1815-1887) sur le matriarcat primitif. Leurs
autres références étaient Goethe, qui faisait alors en Allemagne l’objet d’un véritable culte, et Nietzsche.
Leur but était de remettre en honneur les mythes païens, antérieurs au judaïsme et au christianisme, et de diffuser une sorte de religiosité reliant l’individu à l’univers par l’« Eros cosmogonique »

Klages est celui qui exprimera avec la plus grande vigueur  l’antirationalisme et la détestation du progrès matériel que tous partageaient. Il commencera à travailler dès 1915 à son opus magnum qu’il publiera en trois gros volumes entre 1929 et 1932 sous le titre significatif « L’esprit adversaire de l’âme  » (Der Geist als Widersacher der Seele). Au logocentrisme triomphant depuis les Lumières, il y oppose son «  biocentrisme  » ou son panvitalisme. Comme tout bon philosophe de la vie, il part de l’opposition entre l’esprit et la vie. Mais il la formule autrement : l’âme est ce qui relie l’homme au macrocosme et lui donne accès à des expériences et des visions archétypales.
L’esprit est une conscience de soi « acosmique » et au service exclusif d’une volonté qui cherche à façonner la réalité à son image. Comme Spengler au sein de ses « hautes cultures », Klages voit à l’œuvre dans l’histoire
une sorte de « dialectique de la raison ».

« Au vu de ces raisons-là, les soupçons ne devraient pas tarder à assaillir même ceux dont demeurent étrangères les terribles conséquences provoquées par la pensée maîtresse du « progrès ». L’antique
Hellène avait pour plus haute aspiration la  « kalokagathie », à savoir la beauté intérieure et extérieure de l’homme que lui renvoyait l’image de
l’Olympien ; l’homme du Moyen-Âge se souciait du « salut de l’âme », par quoi il entendait l’élévation spirituelle vers Dieu ; l’homme goethéen aspirait à la perfection de la personne, entendait être « maître »
de son sort ; et, aussi différents que soient ces buts, nous saisissons d’emblée le profond bonheur d’atteindre l’un ou l’autre. Mais ce dont l’homme du progrès s’enorgueillit n’est constitué que de succès, d’accroissements de puissance de l’humanité qu’il prend étourdiment pour un accroissement de valeur, et il y a de fortes raisons de douter de sa capacité à honorer un bonheur pour ne connaître que la creuse satisfaction que la conscience attribue à la domination. Le pouvoir seul est aveugle à toutes les valeurs, aveugle à la vérité et au droit et, là où il doit encore les souffrir, assurément aveugle … »

 

L’Archange Saint Michel

Chaque jour , je reçois des pages entières de messages angéliques , et je voudrais partager avec vous , ce récit qui montre combien les Anges sont proches de nous , attentifs à tout ce qui nous concerne , nous guidant sans relâche ,afin que nous accomplissions leur volonté , dans ce qu’ elle a de plus doux et de plus indulgent . Nos rencontres se déroulent sous forme de dialogues intimistes , semblables à des bavardages entre amis , car , au-delà de la compassion , l’ une des qualités que les Anges préfèrent , est la simplicité du langage , afin qu’il soit compris de tous .

L’ARCHANGE SAINT MICHEL 26 SEPTEMBRE 2016

Depuis quelques temps , l’ Archange Saint Michel se manifeste dans mon existence , non pas directement , mais par l’ intermédiaire d’ autres Anges qui se font le relais de mes prières auprès de lui . La première fois que j’ ai ressenti sa présence , c’ était en Italie du Sud , lors d’ un pèlerinage à San Giovanni Rotondo où vécut notre Saint Padre Pio, pour lequel j’ ai une dévotion toute particulière .

Le sanctuaire de San Michele se situe sur le Mont Gargano .Grâce à la puissante intercession de Saint Michel, de nombreux miracles s’ y sont produits , car c’est dans la grotte de ce promontoire ,  que l’ Ange a fait son apparition pour la première fois , au Vème siècle . Il s’ adresse à l’ évèque du pays , en ces termes : « Je suis  l’Archange Saint Michel , un de ceux qui se tiennent sans cesse devant le Seigneur . J’ ai choisi ce lieu pour être vénéré sur la terre , j’ en serai le protecteur à jamais . Ce qui sera demandé par la Prière sera exaucé ! » Il est vrai que l’ endroit est impressionnant ! La force et le mystère du Prince des légions divines s’ imposent dès l’ entrée .Il semblerait que cette caverne soit le point de rencontre d’ une énergie cosmique et d’ une énergie tellurique ! Comment ne pas éprouver une sorte de crainte en lisant sur la façade : « Ce lieu est terrible . C’ est la Maison de Dieu et la Porte du Ciel ! » A l’ intérieur de la grotte , régnait un mystérieux silence , entrecoupé par des chants mélodieux et le murmure de prières  , empreintes d’une telle ferveur ,que je frissonnais ! Tout cela dans une pénombre , porteuse de méditation et de foi.  La statue de Saint Michel se trouvait dans une niche ,  creusée dans la paroi . Curieusement , elle me parut très petite, en regard de l’ importance et de la majesté du Prince des Anges ! Et pourtant ! J’ ai pensé soudain aux innombrables vœux qu’ il avait exaucés !  J’ ai regardé la statue et j’ ai ressenti d’ étranges vibrations ,qui m’ ont quelque peu effrayée ,mais témoignaient d’une présence presque tangible , extraordinaire, ainsi que  d’une puissance incommensurable du Saint Archange, guerrier de Dieu !
Les années passèrent ..J’avais oublié Saint Michel ! Mais le destin m’ a promptement rappelé à lui ! En effet, j’ ai du implorer son aide afin de délivrer une personne, victime d’ une force négative très obstinée qui causait des dégâts dans l’environnement familial. Mes Nomades  m’ordonnent alors, à plusieurs reprises, de déposer un cierge, en offrande à Saint Michel. Ils m’ indiquent le lieu où je devais me rendre et, comme par hasard, il s’ agit de « Notre Dame des Anges » à L’Isle- sur -Sorgue, notre merveilleuse collégiale de style baroque, décorée de séraphins bleus ! Nous entrons dans l’ église et nous nous mettons en quête de l’ œuvre indiquée. Pas de statue de Saint Michel ! L’église était plongée dans une demie obscurité et nous avons cherché , chapelle après chapelle, minutieusement. Aucune sculpture de l’ Archange ! Après quelques semaines , un nouveau message de mes amis angéliques : « Va à Notre Dame et allume un cierge au pied de l’ Archange Saint Michel ! »  Je réponds que je n’ ai pas trouvé , en pensant qu’ ils se trompent peut-être ! J’ ai consulté les différents dépliants touristiques ainsi que le plan de ce superbe édifice et je veux à tout prix supplier Saint Michel de m’aider ! J’étais perplexe !   Pourquoi insistaient-ils ?  Nous retournons une fois de plus dans l’église et je revisite ,une par une , les chapelles qui bordent la nef.  Toujours dans la pénombre ! Lorsque j’aperçois un grand tableau aux teintes très foncées , représentant ce que je crois être un angelot portant une épée . Je me rapproche et je découvre que cet angelot n’ est autre que le visage ,orné de longs cheveux blonds couverts d’ un casque, de Saint Michel lui-même ! La peinture était immense ! Comment ne l’ avions-nous pas trouvée les autres fois ? L’ Archange , armé de son glaive est admirable ! Mais les couleurs très sombres ne permettent pas de distinguer sa silhouette dans un lieu peu éclairé . Sans l’ insistance des Anges, nous n’ aurions pas poursuivi les recherches ! Je me serais rendue ailleurs et je n’ aurais pas déposé en cet endroit précis, la modeste offrande d’une simple bougie, qui contenait pourtant dans son humilité, toute ma reconnaissance et mon immense gratitude à son égard .

« Je vais maintenant plaider, et même longuement, la cause animale »

 

François Ruffin à l’Assemblé nationale : Pour que l’agro-alimentaire cesse de traiter vaches poules et cochons comme une matière première.

 

« Je vais maintenant plaider, et même longuement, la cause animale. Pour que l’agro-alimentaire cesse de traiter vaches, poules et cochons comme une matière première.Et je sais combien quand on prend la parole pour ces êtres sensibles, on est vite soupçonné de sentimentalisme, de sensiblerie et sujet à moquerie…..
Et parfois on m’accuse « et les hommes et les salariés vous y avez pensé? Comme si en défendant les animaux je trahissais l’homme. Au contraire, c’est un continuum.

Depuis le XXème siècle, l’économie, écrase tout : La nature, les animaux.. Mais comment ne pas voir qu’ensuite ce sont les hommes qu’elle maltraite, qui deviennent à leur tour une matière à profit au gré des caprices de la finance…

 

….

Un mec a dit, il y a environ deux mille ans, ce que vous faites aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites.
Et même mieux, je dirais : ce que nous faisons aux plus petits d’entre les nôtres, c’est à nous que nous le faisons.
C’est notre âme qui se tarit, qui s’assèche, qui se racornit.
C’est notre tolérance à l’injustice, voire à l’horreur, qui s’accroît. »

ll sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec

 

 

C’est une alerte solennelle que publient, lundi 13 novembre 2017 dans la revue BioScience et reprise dans le Monde du 14 novembre plus de 15 000 scientifiques de 184 pays. Les auteurs mettent en garde contre la destruction rapide du monde naturel et le danger de voir l’humanité pousser « les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie ».

C’est un deuxième avertissement lancé à l’initiative du Professeur William J. Ripple de l’université d’état de l’Oregon après celui de 1992. Depuis, à l’exception de la stabilisation de la réduction de la couche d’ozone, l’ensemble des indicateurs se sont considérablement dégradés.

Le réchauffement climatique devient potentiellement catastrophique et depuis 1960 la température moyenne du globe s’est élevée d’environ 0,8°.

Dans le même temps les ressources en eau douce sont passées de 14 000 m3 par habitant à 6 000 m3 et les tonnages de pêche de 50 millions à plus de 110 millions.

Les zones mortes maritimes ( zones d’absence d’oxygène et de vie) sont passées dans le même temps de 20 à 600.

La déforestation au profit notamment de l’agriculture a fait perdre dans le même temps des surfaces boisées équivalente à celle de l’Afrique du sud.

Entre 1970 et 2012 la biodiversité a perdu 58% des espèces dont 81% de celles en eau douce et 35% pour les espèces terrestres et marines.

Parallèlement, la population mondiale est passée de 3 milliards à plus de 7 milliards.

 

 

 

 

 

Introduire le principe de précaution dans la constitution pour la santé et la médecine

Lettre ouverte des Professeurs Luc Montagnier et Henri Joyeux au Président de la République 

Monsieur le Président de la République,

Tandis que la recherche scientifique repousse les limites du progrès médical et que l’offre de médicaments explose, les cinquante dernières années ont vu éclater de nombreux scandales sanitaires qui n’auraient jamais dû se produire.

Des procédures étaient censées faire barrage à des médicaments potentiellement dangereux. Pourtant rien n’a empêché que des êtres humains meurent ou souffrent de façon irréversible dans l’indifférence à cause de la diffusion de médicaments dont la mise sur le marché avait été autorisée et que des médecins croyaient pouvoir prescrire en toute bonne foi, sans faire encourir de risque à leurs patients…

 

 

pour lire la suite et signer la pétition

 

 

1/ Thalidomide : pour les nausées de la grossesse à l’origine de malformations 

Wikipedia : Thalidomide

Souvenons-nous de ce médicament contre les nausées donné aux femmes américaines enceintes dans les années 50. Des milliers de bébés sont nés sans bras, sans jambes.

50 ans après, le fabricant de la thalidomide s’excuse

2/ Distilbène, cause de malformations et de cancers sur plusieurs générations 

Wikipedia : Diéthylstilbestrol

Prescrit aux femmes enceintes pour éviter les fausses couches, ce médicament a provoqué des malformations. Il s’est aussi révélé être la cause de cancers sur trois générations, et dans bien des cas, de stérilité. 80 000 femmes en France ont été victimes.

Distilbène : des effets nocifs sur trois générations

3/ Sang contaminé 

Wikipedia : Affaire du sang contaminé

En 1984, l’Agence de transfusion sanguine n’a pas suffisamment contrôlé les produits dérivés du sang des donneurs, malgré l’épidémie de Sida. Rien qu’en France, 2 000 patients sont contaminés ; plus des trois quarts sont décédés.

l’affaire du Sang contaminé : un crime de sang

4/ Hormone de croissance contaminée : 111 enfants décédés

Wikipedia : Hormone de croissance

Malgré les mises en garde de l’un d’entre nous, les médecins ont prescrit à des enfants de l’hormone de croissance extraite de personnes décédées de différentes maladies neuro-dégénératives, d’encéphalite aiguë (maladie de la vache folle), de tumeur intracrânienne.

Des centaines d’enfants sont contaminés par un agent proche de la maladie de Creutzfeld-Jacob. Cent onze meurent dans d’indicibles souffrances, les autres devant vivre dans la crainte permanente que la maladie, qui peut mettre 30 ans avant de se déclencher, ne se réveille.

Hormone de croissance : le procès d’un scandale sanitaire

5/ Médiator
Wikipedia : Benfluorex
Tandis que le Médiator est retiré aux USA et chez nos voisins à cause de graves soupçons de toxicité, il reste prescrit en France pendant plus de 10 ans, jusqu’en 2009. Résultat : des centaines de personnes contractent une grave maladie du cœur (valvulopathie). A ce jour 220 décès sont officiellement reconnus comme causés par le médicament.

Mediator : pourquoi le parquet demande un procès contre les laboratoires Servier

 

 

6/ Vioxx, anti-inflammatoire « miracle » : près de 30 000 morts aux Etats-Unis 

Wikipedia : Rofécoxib

Cet anti-inflammatoire fabriqué par le laboratoire américain Merck fut prescrit aux USA entre 1999 et 2004. Il a provoqué officiellement 27 785 décès.

Le Vioxx, retrait mondial sur ordonnances

 

7/ Dépakine : les femmes enceintes à nouveau victimes 

Wikipedia : Acide valproïque

Plus récemment, c’est l’histoire de la Dépakine qui a défrayé la chronique. Entre 2007 et 2014, 14 322 femmes enceintes ont reçu ce médicament antiépileptique.

Il s’avère que ce médicament peut être responsable, pour les mères consommatrices, de 10 % d’anomalies de naissance et, dans 30 à 40 % de ces naissances, de retards intellectuels et de troubles du comportement.

France tv info : Dépakine

 

Lanceur d’alerte : victoire pour Antoine Deltour dans l’affaire des LuxLeaks

 

 

Rappelons brièvement les faits : Le scandale LuxLeaks est révélé en novembre 2014 à la suite des investigations du consortium international des journalistes d’investigation du Center for Public Integrity.

Change .org communique aujourd’hui aux signataires de la pétition de soutien à Antoinde Deltour que la Cour d’appel du Luxembourg l’a acquitté pour la copie et l’usage des documents des LuxLeaks.

15 MAI 2018 — Ce mardi, la Cour d’appel de Luxembourg a pleinement reconnu à Antoine Deltour le statut de lanceur d’alerte au sens de la Cour européenne de Droits de l’Homme. Antoine est donc définitivement acquitté pour l’ensemble des chefs d’inculpation concernant la copie et l’utilisation des documents des LuxLeaks.

Antoine commente : « ce long combat judiciaire se termine par une grande victoire. Cette fin heureuse n’a été rendue possible que par les très nombreux soutiens reçus : 215 000 signataires de la pétition, 71 organisations, 477 personnalités, 3 avocats formidables, de nombreux témoignages en justice, des dizaines de milliers d’euros collectés… Tout cela coordonné par un comité de soutien extraordinaire dans sa détermination et son engagement, qu’il s’agisse d’administrer le site, le compte Twitter, la boîte mail et d’animer les réunions (chapeau bas Romain) , …

le 17 avril 2018 la Commission européenne a adopté un ensemble de mesures visant à renforcer la protection des dénonciateurs en tant que moyen de dévoiler des activités illégales et de contribuer à l’application du droit de l’UE.

Oxfam, novembre 2017

Le 5 décembre 2017 l’Europe publie une liste – hors Europe- de 17 pays inscrits sur une liste noire.

Le 23 janvier 2018 cette liste est ramenée à 9 états.

En se basant sur une estimation conservatrice du score obtenu par les pays d’après les critères de l’UE, Oxfam a déterminé qu’au moins les 35 pays suivants devraient figurer sur la liste noire de l’UE :

Albanie

Guam

Niué
Ancienne république yougoslave de Macédoine
Hong Kong

Oman
Anguilla

Îles Caïmans

Palaos
Antigua-et-Barbuda

Îles Cook

Serbie
Aruba

Îles Féroé

Singapour
Bahamas

Îles Marshall

Suisse
Bahreïn

Île Maurice*

Taiwan
Bermudes

Îles Vierges Britanniques*

Trinité-et-Tobago
Bosnie Herzégovine

Îles Vierges des États-Unis

Vanuatu
Curaçao

Jersey
Émirats arabes unis

Monténégro
Gibraltar

Nauru
Groenland

Nouvelle Calédonie

*Indique que la juridiction a été identifiée comme un paradis fiscal « conduit » par où l’argent transite

L’UE a annoncé dès le départ que sa liste inclurait uniquement des pays tiers, non membres de l’UE. Cette approche nuit considérablement à la crédibilité du processus, car plusieurs États membres comme l’Irlande, le Luxembourg et les Pays-Bas figurent parmi les paradis fiscaux les plus puissants au monde, permettant à certaines des plus grandes entreprises d’être assujetties à une fiscalité minimale. Cela a été confirmé par la Commission européenne à la suite d’une série de décisions marquantes à l’encontre d’Apple, d’Amazon et de Starbucks. Ces mêmes pays sont une nouvelle fois pointés du doigt dans les récents scandales fiscaux, y compris les Paradise Papers . Selon Oxfam, l’UE devrait commencer par balayer devant sa porte en matière de lutte contre l’évasion et fiscale, en faisant apparaître les pays de l’UE incriminés dans sa liste. C’est pourquoi Oxfam a également évalué les 28 États membres de l’UE. L’organisation a identifié aux moins quatre pays qui devraient figurer sur la liste noire de l’UE si les critères de l’UE leur étaient appliqués.
Irlande*
Luxembourg
Malte
Pays-Bas

droit des animaux : être le bien d’un autre

Etre le bien d’un autre Poche – 28 mars 2018

 

 

Le code civil ne dispose que de deux catégories : les personnes et les choses.

Depuis février 2015, le code civil définit les animaux comme des « êtres vivants doués de sensibilité ».

Malgré cette modification, ils demeurent soumis au régime des choses appropriables. Légalement, ces êtres existent pour servir l’humain, et non de manière intrinsèque. L’animal, comme l’esclave de la Rome antique, appartient à son maître. Il est son bien. Comment sortir de cette impasse ?

Quelle est la stratégie des défenseurs des droits des animaux ? Quel type de droits réclament-ils et sur quels fondements ? Dans ce texte engagé, Florence Burgat montre comment la notion de « personne » permet de faire évoluer le statut juridique des animaux vers un plus grand respect. Nul besoin de ressembler un humain adulte autonome et responsable pour être juridiquement une personne.

quelques regards – cf article Wikipédia -sur les  religions à propos de l’antispécisme

rappel : L’antispécisme est un mouvement datant des années 1970, qui affirme que l’espèce à laquelle appartient un animal n’est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu’on doit lui accorder. L’antispécisme s’oppose au spécisme qui place l’espèce humaine avant toutes les autres.

Pour un chrétien, les autres espèces ont été créées par Dieu pour servir à l’homme : même si elles méritent le respect que leur confère le statut de créatures de Dieu, elles restent inférieures et n’ont pas droit au salut, ni aux sacrements, etc. Les interprétations des théologiens ont subi l’influence des Pères de l’Église, adeptes du néoplatonisme7, qui instille une rupture entre l’homme et les autres créatures. (pour aller plus loin cf l’étude en lecture libre : Le christianisme et l’animal, une histoire difficile -d’Eric Baratay)

Certaines religions ou cultures majeures paraissent se rapprocher de l’antispécisme. La croyance en la réincarnation dans l’hindouisme (qui est plus une culture avec des courants religieux en son sein, liés au shivaïsme, au vishnouisme, shaktisme, etc.), le jaïnisme, le bouddhisme et le sikhisme amène à proscrire la consommation des animaux et à éviter autant que possible de les tuer, de les faire souffrir. La notion d’être sensible, quelle que soit l’espèce à laquelle il appartient, est centrale dans l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme. C’est parce que tous les animaux sont dotés de cette âme commune, principe vital commun à tout être vivant (même « vouloir-vivre » selon le philosophe Arthur Schopenhauer) qu’il convient de ne pas les blesser, les tuer (voir à hindouisme et non-violence). Tous les textes sacrés, qu’ils soient hindous, bouddhistes, sikhs ou jaïns, enseignent le respect envers toutes les créatures vivantes (notion de l’ahimsa) comme valeur suprême, norme sociale, politique, et idéal le plus élevé.

Dans l’hindouisme, le jaïnisme et de manière générale dans les religions et philosophies indiennes (bouddhisme, ayyavazhi), la séparation entre humanité et animalité n’est pas en conséquence une séparation de nature mais une différence de degré.

Dans le monde chinois, selon les perspectives du taoïsme et du confucianisme, il n’y a pas de séparation nette entre humanité et animalité non plus, pas de séparation de « nature », mais différence de « degré » aussi, animaux et humains étant en réalité interdépendants ;

par rapport à l’humanisme : du fait de la double définition de l’humanisme, d’un côté décrit comme la généralisation de la compassion et de l’autre comme concept de royauté de l’homme, l’antispécisme peut être vu comme un humanisme compassionnel et dans le même temps comme l’antithèse de l’humanisme, puisque l’antispécisme met en question la supériorité de l’homme. La morale antispéciste peut donc être perçue soit comme une généralisation au-delà des frontières de l’espèce humaine de l’humanisme, donc une sorte d’universalisme de la compassion ; soit comme un anti-humanisme, dans le sens où elle refuse à l’être humain une essence qui le placerait au-dessus des autres animaux (par exemple, dans la culture hindoue, contrairement à la culture chrétienne, l’humanité a une différence de « degré » avec les autres animaux, non de « nature »).

 

 

 

 

 

 

 

 

A propos des inégalités mondiales – synthèse rapport 2018

 

synthèse du rapport 2018 sur les inégalités mondiales  

WID.World 2018

Chercheurs WID.world:
Ce rapport repose sur le travail de collecte, de production
et d’harmonisation de données sur les inégalités
réalisé par plus d’une centaine de chercheurs basés sur
tous les continents et contribuant à la World Wealth
and Income Database (voir www.wid.world/team pour
plus d’information). Les analyses présentées dans ce
rapport reflètent les points de vue des auteurs du
rapport et pas nécessairement celui de tous les chercheurs
affiliés à WID.world.

I. Quel est l’objectif du Rapport sur les
inégalités mondiales 2018?

▶Le Rapport sur les inégalités mondiales 2018 s’appuie sur une méthodologie pionnière pour mesurer les inégalités de revenus et de patrimoines de manière systématique et transparente. Avec ce rapport, le Laboratoire sur les inégalités mondiales vise à combler un déficit démocratique et à fournir aux différents acteurs de la société les données nécessaires pour participer à des débats publics ancrés dans les faits.

▶ Les séries présentées dans ce rapport sont le fruit du travail collectif de plus d’une centaine de chercheurs qui couvrent tous les continents et alimentent la base de données WID.world. Toutes nos données sont accessibles en ligne sur wir2018.wid.world et totalement reproductibles, ceci pour permettre à chacun de se livrer à sa propre analyse et de former son opinion sur les inégalités.

II. Quels sont nos nouveaux résultats
concernant les inégalités mondiales
de revenu?

▶Nous montrons que les inégalités de revenus ont augmenté dans presque toutes les  régions du monde ces dernières décennies, mais à des rythmes différents. La forte  disparité du degré d’inégalité observée d’un pays à l’autre, même lorsque ces pays sont à des niveaux de développement comparables, met en lumière le rôle déterminant des institutions et des politiques publiques nationales dans l’évolution des inégalités.

 

III. Quel rôle l’évolution du partage entre patrimoine public
et patrimoine privé joue-t-elle dans les inégalités ?

Les inégalités économiques sont en grande partie le fait de l’inégale répartition du capital. Celui-ci peut être détenu soit par le secteur privé, soit par le secteur public. Nous montrons que, depuis 1980, de très importants transferts de patrimoine public à la sphère privée se sont produits dans presque tous les pays, riches ou émergents. Alors que la richesse nationale a augmenté de manière substantielle, la richesse publique est aujourd’hui négative ou proche de zéro dans les pays riches. Cette situation limite vraisemblablement la capacité d’action des États contre les inégalités,
et elle a assurément des conséquences importantes pour les inégalités de patrimoine entre individus.

 

 

IV. Quels sont nos nouveaux résultats concernant les inégalités mondiales
de patrimoine ?

Des privatisations de grande ampleur, conjuguées à une inégalité de revenus croissante, ont alimenté la hausse des inégalités de patrimoine entre individus. Celle-ci a été extrême en Russie et aux États-Unis, mais plus modérée en Europe. Les inégalités de patrimoine n’ont pas encore retrouvé les niveaux records qu’elles avaient atteints au début du XXe siècle dans les pays riches.

 

V. Quel avenir pour les inégalités mondiales et quelles solutions ?

▶Nous proposons des projections sur les inégalités de revenus et de patrimoines jusqu’en 2050, en fonction de plusieurs scénarios. Dans un avenir où les tendances  actuelles sont prolongées, les inégalités continueront à augmenter. Si en revanche, dans les décennies à venir, tous les pays suivent la trajectoire d’inégalité relativement modérée dessinée par l’Europe ces dernières décennies, les inégalités de revenus dans le monde pourront diminuer – ce qui constituera aussi un grand pas en avant vers l’éradication de la pauvreté dans le monde.

Lutter contre les inégalités de revenus et de patrimoines dans le monde exige d’importants changements de politique fiscale au niveau national et mondial. Les politiques éducatives, la gouvernance des entreprises et les politiques salariales devront être revues dans de nombreux pays. La transparence des données est aussi un enjeu majeur.

 

SAMADHI – (le film)

 

En 2012, le cinéaste canadien, musicien et professeur de méditation Daniel Schmidt a créé Inner Worlds Outer Worlds cf ici -dans le but de rétablir sous forme artistique les anciens enseignements pour les générations futures :

SAMADHI CENTER

 Le principal objectif  est  de réveiller le monde, d’éveiller la conscience humaine à son plein potentiel en rétablissant l’équilibre entre nos mondes intérieurs et nos mondes extérieurs. Au fil du temps l’humanité a évolué loin de la conscience directe de notre nature vibratoire intérieure, et est devenu presque entièrement orientée vers le monde extérieur de la forme. L’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur est ce que le Bouddha a appelé la voie du milieu, ou ce que les taoïstes appellent Yin et le Yang. La voie du milieu est le chemin qui mène à la beauté, l’amour, la vérité, la compassion, et une réalisation profonde que nous sommes tous connectés. Qu’est-ce que cela signifie d’être éveillé? Le Bouddha a dit que c’est  tout simplement la fin de la souffrance. Christ a dit que le royaume des cieux est en nous, en chacun de nous. Tous les plus grands saints et sages ont dit «connais-toi toi -même”. Il faut arrêter de chercher le bonheur en dehors et tourner l’attention à l’intérieur afin de comprendre comment la souffrance et les schémas conditionnés négatifs sont créés.

 

Le 5 mai 2018 Daniel Schmidt annonce la sortie de SAMADHI – partie 2 . Le film est en anglais et seulement accessible pour l’instant en français en traduction automatique visible sur le Temple des Consciences là 

La communication de ce lancement était accompagnée de ce message :

It’s Here!  It’s Finally Here!

We are very, very happy to announce that Samadhi Part 2 (It’s not what you think) is now online, ready for your viewing!  We truly appreciate your patience and assure you that we’ve been working around the clock the last couple of months to get to this point in our journey; the birthing of this beloved project.

Please remember that because we make these films available for free, we rely on donations to help fuel our initiative to reach as many people as possible.  Samadhi Part 1 has been viewed for free by many millions of people around the world in more than 20 different languages since its release just over a year ago, which was possible only with the help of our supporters and translators who donated their time and skills.  We would humbly ask you to consider making a donation – even of a couple of dollars – to help us keep this work flowing. We are trying a new system called Patreon which allows you to support us monthly (even a dollar a month would be an amazing help). As a “thank-you” there will be lots of downloadable items such as music tracks from the film and fractal/ sacred geometry wallpaper to enhance your desktop. We are also going to start some sort of monthly live Q & A for supporters. If you check out our Patreon page we made a fun little film about the work we do. Check it out at www.patreon.com/awakentheworld

Or make a one-time donation to http://www.paypal.me/samadhicenter.

We do not know when Samadhi Part 3 will be released, and it is quite possible that other smaller films will be released between now and its completion. The last two films have been splitting like amoebas into other pieces that themselves are becoming other films. Suffice it to say there are many exciting projects in the works!

In the meantime please enjoy and share the films and meditations, but most importantly, please take the time to be still. If you are looking for tools to help you realize Samadhi, we have created an entire guided meditation series which will take you through the process step by step.

Thanks so much for your support!
Daniel and Tanya

 

En 2017 il créait SAMADHI -partie 1

La traduction française  a été réalisée par Laurence Georget  et ajoutée sur Youtube le 6 juillet 2017 . Elle  est visible là sur le Temple des Consciences .

 

 

à propos de transdisciplinarité et de transrationalité

 article de Michel Cazenave -philosophe-: AU DELÀ DE LA MODERNITÉ : UNE AUTRE FAÇON DE PENSER sur http://ciret-transdisciplinarity.org
Blog « Le Monde des Religions » – Avril 2014

Basarab Nicolescu a fait sa carrière en France comme physicien des quanta au CNRS et à Paris-Orsay, en même temps qu’il était un excellent connaisseur de l’œuvre de Jakob Boehme, et qu’il se réclamait ouvertement de Daumal et de son « Grand Jeu ». Il manifestait de la sorte un esprit qui, naturellement, jetait des passerelles entre des disciplines réputées étrangères les unes aux autres, et l’on ne peut du coup être étonné d’apprendre qu’il fut l’ « apôtre » de la transdisciplinarité – concept qui connaît aujourd’hui une faveur certaine dans beaucoup de pays.

Pourtant, il faut faire tout de suite attention, et savoir exactement ce que ce mot désigne. Il ne s’agit certes pas de ce que nous appelons de nos jours « l’interdisciplinarité » – autrement dit d’amener, sur un même sujet, les différents éclairages que nous procurent des disciplines diverses.

Mais bien, après avoir « épuisé » toutes les ressources de sa discipline propre, et après s’être ancré en elle, de la dépasser ou de la dialectiser à d’autres savoirs, sans pourtant jamais l’abandonner. Emmanuel Kant, voici plus de deux siècles, avait ainsi déjà montré que, poussée à son bout, la raison rencontrait ses propres apories et ses contradictions intrinsèques… Il ne s’agit donc pas, avec la transdisciplinarité, de nier les champs d’études particuliers, ni de détruire la raison, mais bien de les exercer souverainement, et de ne chercher au-delà que poussé par ce que saint Augustin dénommait déjà leur « embrasement ».

On comprendra facilement que, dans cette perspective, il ne s’agit en rien de plonger dans un « irrationnel » qui ne marquerait qu’une régression, mais d’accéder à un « transrationnel » qui recourt précisément à la notion de dépassement.

Le dernier livre de Basarab Nicolescu apporte bien des éléments de réflexion en examinant de très près les impasses de notre monde moderne et en tentant  de réconcilier ce que nous a apporté la science la plus en pointe avec notre vécu tout à l’intime, avec les avancements de l’art sous toutes ses formes et avec nos aspirations spirituelles – non qu’il s’agisse de céder aux sirènes d’un concordisme trop facile (nous ne le connaissons que si bien à notre époque de bouleversements !), mais de rechercher le « point de fuite »
– ce que Basarab Nicolescu, dans son vocabulaire, dénomme le « tiers caché » – (cf conférence René Barbier)- à partir duquel tout pourrait enfin se réunifier : nous nous trouvons ici devant l’usage de ce que, en logique et dans des termes savants, on appelle le tétralemme ; autrement dit, dépassant les enseignements d’Aristote et de son « tiers exclu », la façon d’accéder à ce que les hindous ont nommé le « neti…neti : une chose n’est ni elle-même ni une autre » – à condition de procéder à ce que maître Eckhart désignait comme « negatio negationum : la négation de toutes les négations » qui nous emmène jusqu’au bord de l’inconnu, de l’inconnaissable et de l’irreprésentable… (Mais en se souvenant bien de ce que chaque branche de cette opération logique s’applique à des niveaux de réalité différents.)

vers le blog « Conscience transrationnelle« 

Théocratie et démagogie

Intellection

Comme une immonde prostituée pudibonde par maniérisme manipulateur, tout théocrate est un menteur, un bonimenteur adroit qui joue de la sainteté affectée, de l’angélisme pour assouvir ses goûts de pouvoir, asseoir la puissance politique de son clan par la démagogie…

…Le pouvoir théocratique, quant à lui, est de la compromission du sacré et du séculier pour jouir comme par fornication politique de droits divins aux dépens des humains…

Lorsque les hommes auront grandi et appris que tels des flagorneurs parasitant les débiles qui les écoutent, les théocrates ne vivent que des idiots qui les sacrent dieux, les imposteurs mitrés-soutanés, les mystificateurs calottés, les magistères à barbe tombante; tous les pontifes: papes, mollahs, dallai lamas, grands-rabbins seront rendus au bas de leur piédestal et déserteront le paysage spirituel libéré des histrions faisant le pitre cérémoniel. Oui, alors, le monde sera débarrassé des saltimbanques à l’onction douteuse, à la pseudo spiritualité avaricieuse et despotique! Et, enfin libre et remise aux mains de vrais et simples hommes cherchant Dieu, la vraie spiritualité expédiera aux cloaques et géhennes de l’histoire, le règne des démagogues usurpateurs du divin, se déliant de la face haïssable des prêcheurs spectraux, grimaçants hiératiques singeant la foi, qui refilent par sourde simonie, via des cultes postiches et rites inessentiels à travers la démagogie la plus matoise, la plus mensongère, la prétendue sainteté supérieure qu’ils sont censés incarner au-dessus de l’humanité.

 

évoluer vers la monnaie d’Amour pour sauver notre planète

C’est la réception de deux commentaires relatifs à la page « la Terre notre planète  »  qui me donnent l’occasion de  cet article.

 

Sur cette page sont regroupés quelques appels ou réflexions d’hommes et femmes engagés en spiritualité ou dans une pensée écologique.

 

Parmi ceux-ci je citerai :

Le Pape François dans son encyclique Laudato Si  fait le constat que l’environnement humain et l’environnement naturel se dégradent ensemble. Il lance un appel à tous les humains de relever Le défi urgent de sauvegarder notre maison.

Bartholomée 1er , Primat de l’Eglise orthodoxe de Constantinople parle à cette occasion de suicide de l’humanité.

Le Dalaï Lama appelle à prendre soin de notre planète, notre maison.

Le chef Raoni rappelle que nous respirons tous le même air, buvons tous la même eau.

Mes enfants, rappelez vous toujours que votre famille est le monde entier, la famille de l’être humain…»
Amma

 

… et puis dans un message reçu en mai 2017   un groupe d’anges délivrent un message qui est transmis  au Temple des Consciences et placé en commentaire   sur la page la terre notre planète dont j’extrais ces passages :

 

 

Nous sommes aux petits soins pour votre merveilleuse Terre et vous nous l’avez saccagée !


Mais tout cela aura une fin , et notre Terre en sortira lavée , purifiée et heureuse .

le jour viendra , où tout va être compté en monnaie d’ Amour et , crois-moi , cette monnaie- là est bien plus cotée que l’ Or !

 

 

Jacques Ellul ou l’impasse de la technique

 

 

sur le journal du Mauss : par Jean-Pierre Jéséquel

Pourquoi Jacques Ellul, l’un des principaux penseurs de la technique, précurseur de la décroissance, français, reste-t-il somme toute si mal connu, et notamment en France ? Sans doute, conclut J-P. Jézéquel au terme d’un exposé très éclairant de sa doctrine, parce que cette critique du règne de la technique s’inscrit dans une perspective en dernière instance théologique. Reste à le reprendre en des termes purement laïques.

Jacques Ellul est un des penseurs français les plus considérables de la seconde moitié du vingtième siècle. C’est aussi l’un des plus méconnus ; méconnu, mais pas tout à fait inconnu. Cette affirmation quelque peu péremptoire repose sur le constat de son travail précurseur, original et visionnaire consacré au phénomène technique dans nos sociétés. On peut dire que, chaque jour, l’actualité économique, socio-politique ou climatique fournit des illustrations de la pertinence de ses analyses prémonitoires.

La technique : une question centrale, une analyse incontournable

Au cœur d’une production éditoriale prolifique qui comprend une cinquantaine d’ouvrage, Ellul a publié trois ouvrages consacrés exclusivement à la technique.
La technique ou l’enjeu du siècle  , écrit dès 1950 mais publié seulement quatre ans plus tard est l’ouvrage fondateur. Le système technicien  sorti en 1977 systématise sa pensée sur le phénomène. En 1988, le bluff technologique  actualise ses réflexions avec en particulier de longs développements sur la généralisation de l’informatique. Il n’est pas question de résumer ici un travail qui s’étale sur les quelque 1220 pages que totalisent ces trois ouvrages, sans compter les articles consacrés directement ou indirectement à ce sujet ni le cours enseigné à l’IEP de Bordeaux tout au long de sa carrière universitaire. Il s’agit d’abord de retracer l’originalité de ses analyses et la permanence de leur portée…

Pour Ellul, la technique ne se définit pas par une accumulation de machines. Il se distingue en cela d’un précédent observateur du phénomène technique, Lewis Mumford [6]. La technique a un rapport étroit avec la rationalité : c’est la recherche du moyen le plus efficace dans tous les domaines. Le développement technique s’exprime donc autant dans le domaine matériel que dans l’immatériel, en particulier dans le domaine de l’organisation sociale. A partir de cette définition large, Ellul a longuement analysé les caractères de la technique. D’abord, la technique est devenue un phénomène autonome : autonomie par rapport à l’économique, le politique, le culturel, la morale et, en fin de compte, autonomie par rapport à l’homme lui-même. Il y a une automaticité du progrès technique : une avancée dans tel domaine en provoque inéluctablement une autre dans un domaine voisin ou plus éloigné. Il s’opère une dissolution des fins (assignables par une collectivité humaine) dans les moyens de la technique : « la technique se développe parce qu’elle se développe ». Cette confusion des moyens et des fins est un des points-clé de l’analyse. La technique est devenue globale, universelle. Cette extension de la technique concerne l’ensemble des domaines d’activités de l’homme ainsi que l’ensemble des sociétés . Ellul a été souvent classé, à tort, dans les technophobes, source de contresens majeur sur ses analyses,. Pour lui, la technique n’est ni bonne, ni mauvaise ; elle est ambivalente.

pour lire tout l’article

Viens vers moi doux silence

 

 

Permettez-moi de partager avec vous , si vous l’ acceptez , un poème sur le Silence inspiré par l’ un de mes amis angéliques et qui semble illustrer ce qui a été dit sur le silence dans votre article du 13 mars 2017 .

Tinfena Lucienne

 

Viens vers moi , doux silence

Et apaise mon âme

Ton charme mystérieux

Emplit mes yeux d’ Amour

Entends-tu le roseau qui siffle sur l’ étang ?

La Musique est silence

Et la danse , divine

Ouvre la Porte à Dieu

Et dans son coeur ardent

Tu trouveras l’ écho

Des Silences d’ antan .

Le spirituel, comme base de notre avenir

 

 

 

L’OBS – 4 février 2017

REGARD. Nos candidats à l’élection présidentielle sont restés enfermés dans le périmètre du politique tel que défini par les XIXe et XXe siècles. C’est pourquoi ils ne soulèvent plus aucune espérance collective, estime le philosophe Abdennour Bidar.

Pourquoi aucun de nos candidats à l’élection présidentielle n’incarne-il l’avenir ? Ils sont restés enfermés dans le périmètre du politique tel que défini par les XIXe et XXe siècles… Libéralisme ? Etatisme ? Socialisme ? Souverainisme ? Nationalisme ? Ces catégories ne captent plus rien du monde que nous voudrions voir advenir. Ils ne soulèvent ni ne rassemblent plus aucune espérance collective.

Le nouveau moteur de l’histoire est ailleurs. Du côté de ce qu’on avait cru exclu pour toujours de nos existences sociales et politiques : ce spirituel que la sécularisation avait relégué et confiné dans l’espace de la vie privée. Or, surprise, c’est bien lui qui soudain remonte irrésistiblement du fond de la société et du fond de nos âmes !

Retour du « religieux » ? Non, c’est délibérément qu’ici je dis « spirituel » et non pas « religieux ». Car les religions qui reviennent aujourd’hui pour le meilleur (comme ressources de questionnement et de vie éthique) et pour le pire (avec leur cortège d’intolérances, de dogmatismes et d’aliénations) sont l’élément le plus visible d’un phénomène bien plus vaste : le retour de ce « spirituel » dont elles n’ont pas le monopole, quoi qu’elles en disent.

Abdennour Bidar, Philosophe, essayiste, spécialiste de l’islam et des évolutions contemporaines de la vie spirituelle.

pour lire l’article 

 

Quand les sciences pointent vers un sens de la vie

Dans son livre « notre existence a-t-elle un sens ? » paru en avril 2007  et présenté là,  Jean Staune, philosophe des sciences, essayiste, diplômé en paléonthologie, en mathématiques,  montre  le sens de la vie qu’il découvre dans les travaux de  scientifiques de diverses disciplines. La puissance de son livre résulte de son travail interdisciplinaire pour nous ouvrir à une autre vision de la science.

 

Jean-Michel Thomasson dans un article publié le 11 mars 2018 qui s’appuie sur un article publié le 24/01/2015 ( Roselyne 83-spiritualité) présente une interview de Jean Staune par  Patrice van Eersel sur Nouvelle Clé que je résume ici.

Il y a ceux qui pensent que, spirituellement, la science ne saurait être qu’annexe –   » ce serviteur qui se prend pour le maître  » , dit la voix des Dialogues avec l’ange. Toute une école philosophique récente, qui va de Heiddeger aux écologistes ultra (animistes), pense que la science, désormais inséparable d’une technologie surpuissante, est un labyrinthe où les démons du mental nous mènent droit à notre perte…

Et puis il y a ceux qui, à l’inverse, pensent que c’est par la science que le monde moderne va retrouver la spiritualité.   » Une grande porte s’ouvre, disent-ils, voici l’heure du réenchantement du monde ! « …Surprise : arrivée tout au bout de sa glaciation, la science semble inverser sa course, nous faisant découvrir qu’à l’opposé des certitudes naïves du XIXe siècle, qui se croyaient à deux doigts d’élucider le mystère du monde, plus la connaissance avance, plus l’inconnu augmente et, avec lui, la démesure de notre émerveillement. Le défaut de cette nouvelle vision émerveillée est évidemment le risque scientiste, cette tendance à vouloir ramener l’expérience spirituelle à du démontrable. Tenter d’attraper l’Infini dans les filets d’une équation, constitue un vieux piège et ils sont nombreux aujourd’hui, dans la nébuleuse New Age notamment, à vouloir   » scientifiquement prouver   » le moindre battement d’aile d’ange.

Mais le risque couru par les anti-scientifiques n’est pas moins grand : ils quittent le vaisseau terrestre actuel, que la science mène à toute allure – si vite, il est vrai, et dans un tel désordre, que plus personne ne contrôle plus grand-chose, mais justement : faut-il renoncer à influer sur sa course ? Le   » lâcher-prise  » si nécessaire dont nous parlent les sages signifie-t-il déserter tous les postes de commandement ? Les deux camps ont des arguments puissants. Comment s’en sortir ?

Il est temps que la science, et avec elle toute la modernité, sorte de l’adolescence, devienne adulte, qu’elle s’incline devant ce qui la dépasse – découvrant qu’il est une façon de s’incliner qui vous grandit, celle dont Einstein disait :   » Plus je découvre, plus c’est beau, plus je m’incline, plus je découvre, plus c’est beau…  « . Double hélice d’ADN, trous noirs, synapses, quarks : savants, que de merveilles vous nous faites découvrir, devant lesquelles nous ne pouvons que nous incliner ! Mais la merveille n’est-elle pas décuplée si, par les chemins de la science, nous retrouvons – au-delà d’elle – le Sens qui a déjà nourri toutes les autres civilisations humaines ?

Rien ne sert, dit Jean Staune, de s’agiter ni de parler de spiritualité à propos de n’importe quelle découverte. Si vous ne changez pas l’ADN de la société, entendez son programme central, celui qui sera enseigné aux enfants, alors vous n’avez rien fait.   Pour changer le   » programme central   » de la société, il faut se lever de bonne heure. Jean Staune est un homme qui a décidé de se lever à cette heure-là.

A propos de la mécanique quantique et de l’astrophysique :

…Pour résumer hardiment, il est vrai que la  » dématérialisation  » des fondements mêmes de la matière, provoquée par la Mécanique quantique, est mortelle pour la vision réductionniste. Quant à la théorie du Big bang, je lui adjoindrais volontiers le  » principe d’anthropie  » des astrophysiciens Dyson et Trinh Xuan Thuan, selon lequel, d’une manière ou d’une autre, nous (où plus largement, des êtres pourvus de conscience) avons forcément été  » prévus  » dès le début du cosmos.

A propos des sciences du vivant :

J’y vois deux grandes révolutions en œuvre en ce moment même, qui vont prolonger le séisme quantique jusque dans notre chair. Il s’agit : 1- de la remise en cause radicale du darwinisme comme théorie de l’évolution du vivant ; 2- de l’infirmation expérimentale de l’Homme neuronal, c’est-à-dire de l’idée que notre conscience est réductible aux états de notre cerveau.

Commençons par l’évolutionnisme. Les darwiniens se divisent actuellement en deux camps : d’un côté, vous avez les purs et durs comme Dawkins ou Mayr qui s’accrochent à l’axiome darwinien de base, le gradualisme, selon lequel la vie serait un gigantesque fleuve continu, les espèces vivantes se transformant les unes dans les autres au gré de milliards de micromutations, purement accidentelles mais procurant à leurs  » titulaires  » un léger avantage dans la sélection naturelle…

En face, vous avez les réformistes comme Gould, qui se rendent bien compte que le gradualisme ne tient pas la route et que, comme le disait Thomas Huxley, pourtant grand ami de Darwin :  » Natura saltum facit  » – la nature fait des sauts. Autrement dit, l’évolution s’est faite de manière discontinue. Ces réformistes sont beaucoup plus en accord avec ce qu’on trouve sur le terrain, par contre leurs modèles présentent de grosses faiblesses de cohérence interne.

Prenez cette fresque bien connue, souvent utilisée en publicité, où l’on voit un singe à quatre pattes lentement se redresser, pour peu à peu devenir un homme. Eh bien cette séquence est vraisemblablement fausse. Tout tend à prouver que le redressement du bassin s’est fait d’un coup. Les calculs les plus récents montrent en effet qu’il n’y a pas de maillon intermédiaire possible : du point de vue de votre bassin, soit vous êtes un quadrupède, soit vous êtes un bipède. Un bassin  » à 45° » n’est mécaniquement pas viable.

…il n’existe pas, comme pourrait le laisser supposer le gradualisme darwinien, des hommes  » un peu moins humains  » que les autres. Ou vous êtes humain ou vous ne l’êtes pas, c’est net et carré…(il y a en fait des « macromutations »)

Pourquoi avons-nous du mal à concevoir ces  » macromutations «  ? Mais parce qu’elles sont rarissimes ! Elles ne se produisent sans doute que tous les cent ou deux cent mille ans, et nous sommes selon toute vraisemblance le résultat de la dernière en date !

…L’un des chercheurs les plus en pointe dans ce domaine, Michael Denton, qui dirige un centre de biologie moléculaire en Australie, rappelle dans son livre magnifique L’évolution, une théorie en crise, que nous ne sommes capables de reconnaître un niveau de complexité dans la nature que dans la mesure où notre propre technologie a atteint un niveau comparable.

…Nous sommes, grosso modo, construits avec les mêmes matériaux de base que nos lointains ancêtres bactériens (ADN, ARN, acides aminés…), pourtant nous sommes très différents….

Où sont les  » plans  » qui coordonnent les macromutations et dirigent ainsi l’évolution du vivant ? Depuis quel niveau de réalité agissent-ils ? Pourquoi se déclenchent-ils ? Voilà les questions auxquelles on aboutit aujourd’hui.

…Je vous signale de ce point de vue une recherche absolument passionnante, menée par une jeune paléontologue française, Anne Dambrincourt. En étudiant systématiquement les os crâniens de tous les mammifères disponibles depuis soixante cinq millions d’années, elle est parvenue à démontrer qu’il y avait une  » montée vers le plus complexe « . Ce que viennent d’ailleurs confirmer des approches comme celles du mathématicien et biologiste Schützenberger : au fil de l’évolution, les protéines des nouvelles espèces sont de plus en plus complexes. ( ces observations supposent une flèche d’évolution)

…Mais cette tension, cette flèche, comporte toute sorte de déviations et de chemins de traverse. En appliquant les théories du chaos, Anne Dambrincourt aboutit à l’idée qu’à l’intérieur de chaque grande séquence du vivant, il y a fluctuation chaotique : l’évolution peut éventuellement partir dans tous les sens. Mais il y aurait toujours un  » attracteur étrange  » pour finalement ramener le flux vivant vers une certaine destination…L’exemple le plus frappant est celui de l’homme de Néandertal…Un raté qui a tout de même survécu des centaines de milliers d’années, se fabriquait des outils, maîtrisait le feu, enterrait ses morts… Absolument. Mais il est probable qu’il ne parlait pratiquement pas. Ses méninges, et donc l’irrigation sanguine de son cortex étaient trop faibles. Il n’y a pas, selon cette approche, de transition graduelle entre les hommes archaïques et l’homme actuel.

…Attention, il n’est pas question de dire que l’idée de création est aujourd’hui scientifiquement prouvée. Mais désormais, plus rien n’interdit à quiconque d’inférer logiquement l’idée de création de la recherche scientifique. Le gros problème que nous rencontrons, que ce soit en matière d’évolution, de mécanique quantique ou de Big Bang, c’est que, chaque fois, nous aboutissons à l’idée qu’il existe, derrière le monde, un autre ordre de réalité (qu’on l’appelle  » ordre impliqué  » comme David Bohm,  » réel voilé  » comme Bernard d’Espagnat, ou  » monde des idées pures  » comme Platon), un ordre qui échappe à l’espace-temps où nous vivons, mais qui est néanmoins en interaction permanente avec ce dernier. Or il très difficile, mathématiquement, de concevoir une relation (une  » bijection « ) entre un monde avec temps et un monde sans temps. Cette bijection s’appelle peut-être l’homme !

La conscience est en avance de 0,5 seconde sur le monde

Toute une école de pensée, autour du célèbre Marvin Minsky du M.I.T. de Boston, et de ses élèves Hans Moravec et Ruiz de Gopégui, soutient aujourd’hui la thèse réductionniste maximale : l’homme ne serait en fait qu’un chaînon manquant entre l’animal et la machine. Dans son livre Une vie après la vie (6), Moravec annonce que, d’ici peu, on fabriquera des cerveaux artificiels qui penseront comme l’homme, et même mieux : comparés à eux, nous serons si nuls, qu’il faudra nous greffer des organes artificiels pour que nous puissions soutenir un dialogue. De Gopégui, de son côté, prédit que nos descendants seront, au mieux, « les garçons de course des robots du futur ».

Il y a une façon scientifique de prouver qu’ils ont tort : démontrer que, contrairement à ce que prétend aujourd’hui la thèse académique officielle, la conscience humaine n’est pas réductible à des états neuronaux. Or cette démonstration est en cours. Elle est même déjà faite, et c’est quelque chose de fabuleux !

La première expérience a été montée par le neurologue Jean-François Lambert, (maître de conférences, directeur-adjoint du Laboratoire de psychologie environnementale, Paris V) à la fac des sciences de Jussieu. Il a réussi à prendre les électroencéphalogrammes de lamas tibétains en train de méditer….Pendant la méditation, on envoie des flashs lumineux dans les yeux des lamas ce qui, en principe, se solde par un tracé particulier dans le cerveau, dit  » potentiel évoqué réflexe  » (p.e.r.). Là, non : la concentration des méditants est telle qu’ils effacent le p.e.r. de leurs tracés. D’après la loi française (loi Caillavet), cela signifie qu’ils sont en état de mort clinique…Viennent alors deux autres séries d’expériences, respectivement montées par les neurologues Kornhüber et Libet qui, elles, font vraiment avancer l’idée que nous avons de la conscience. Leurs protocoles expérimentaux sont terriblement rigoureux (celui de Libet, qui est officiellement un  » nobélisable « , fait 90 pages)….Selon ces expériences on peut en tirer la conclusion suivante : la conscience est aux états neuronaux ce que l’arbitre est aux footballeurs : la plupart du temps, elle laisse faire (la majorité de nos activités neuronales sont d’ailleurs inconscientes), mais de temps en temps, quand elle le juge utile, la conscience intervient. Les réductionnistes ne voient que le ballon et les joueurs, la présence de l’arbitre leur échappe – elle est pourtant cruciale.

La description des expériences du Pr Libet, de l’Université de Californie, demanderait plusieurs pages. On compare les temps que met un sujet à réagir quand on lui pique le doigt et quand on lui pique la zone du cerveau correspondant à ce doigt…( cf ici une présentation des expériences)

 De ses expériences ressort une conclusion étonnante : tout se passe comme si la conscience était capable d’anté-dater ce qui arrive à notre corps. Si Libet a raison, les mots que vous lisez en ce moment même arrivent en fait à votre cerveau une demi-seconde plus tard que vous ne vous l’imaginez. Notre conscience se serait arrangée (dans un but de stricte survie) pour que nous ayons tout le temps une petite avance sur les événements. Si la conscience peut avoir, ne serait-ce qu’une demi-seconde d’avance sur les processus neuronaux, cela ruine toutes les théories des Marvin Minsky et autres Jean-Pierre Changeux : la conscience devient en effet une entité pouvant acquérir une certaine indépendance par rapport aux lois de l’espace-temps et de l’énergétique.

Comment une entité non énergétique pourrait-elle agir sur la matière et nous faire bouger ?

…Il est donc scientifiquement légitime de postuler, sans violer le principe de Lavoisier, que la conscience, l’esprit, est une force capable de réorganiser le mouvement des vésicules synaptiques et d’influer sur la probabilité de leurs répartitions. L’influence sur l’ensemble des vésicules synaptiques concernées par une action prendrait une demi-seconde environ en moyenne, mais la conscience se serait arrangée pour  » gommer  » ce léger problème… Cette demi-seconde d’avance nous serait évidemment passée inaperçue si la recherche scientifique n’avait pas  » feinté  » la conscience, en piquant directement une zone du cerveau.

Vous avez en effet deux tendances, actuellement alliées contre le réductionnisme naïf mais qui se retrouveront face-à-face sitôt celui-ci éliminé. Après l’affrontement   » matérialisme contre spiritualité  » du XXè siècle, nous aurons, je vous le parie, l’affrontement   » auto-organisation contre incomplétude  » .

la vision de l’auto-organisation :

Ce sont deux niveaux du Nouveau Paradigme. Le premier, l’auto-organisation, est défendu aujourd’hui par des gens remarquables, comme Prigogine, Laszlo, Goodwin, Varéla, etc. Partant de la théorie du chaos, des structures dissipatives, de l’observation des systèmes vivants, notamment biosphériques, aussi bien que de la  » vie artificielle  » purement informatique, ils étudient, émerveillés, le fait que, dans certaines conditions, le réel s’auto-organise spontanément. Certains d’entre eux en tirent des conséquences philosophiques  » immanentistes «  :  » Ça s’organise spontanément !  » est leur cri de ralliement. Pour eux, le Sens Ultime est dans le monde et rien n’existe en dehors du monde.

la vision de l’incomplétude :

Le second niveau, celui de l’Incomplétude, serait représenté par des gens comme d’Espagnat, Trinh Xuan Thuan, David Bohm, Michael Denton. Ils ne nient pas l’auto-organisation, mais pour eux, celle-ci est forcément incomplète. Leur slogan serait cette phrase de Wittgenstein :  » Le Sens du Monde est aux marches du monde « , ou encore le théorème du mathématicien Gödel :  » Tout ensemble fini d’axiomes contient une proposition indécidable « , théorème magnifiquement illustré par de nombreux dessins d’Escher. Il y a toujours un trou au centre du monde, par où ce monde prend sens. Un trou au centre de la roue, qui fait qu’elle tourne. Que vous preniez la physique, l’astrophysique, la biologie, la neurologie ou la théorie de l’évolution, vous aboutissez chaque fois à un autre niveau de réalité, dont on ne peut rien dire, sauf qu’il existe.

En quoi le fait que la science nous ramène à ce grand dualisme vous plaît-il ?
Ce qui m’importe c’est que la nouvelle science rejoigne enfin ainsi l’une des intuitions majeures de l’humanité. Cette rencontre me semble l’évènement le plus important de cette fin de millénaire. Nous avons tant besoin de retrouver du sens ! La science ne donne pas le sens mais elle conduit vers ! Elle nous montre la faisabilité du concept ! S’il n’existe pas de sens, il n’existe pas de  » je « , et donc pas de responsabilité, pas d’éthique, pas de libertés publiques. La clé de toute civilisation est la quête du sens.

 

Sommet de la conscience

Le Sommet de la Conscience– 39 conférences- commence aujourd’hui et durera 10 jours . Les conférences du jour seront disponibles sur le net pendant 48 heures sur inscription. Ce sommet existe depuis 6 ans pour réveiller les coeurs et les consciences. Les experts de cette nouvelle édition vous attendent pour vous aider à transformer votre vie pour le meilleur

 

les participants 

le programme 2018

 

 Mercredi 21 mars

Ana Sandrea  : Ana Sandrea est Thérapeute et Coach de vie.
Elle maîtrise plusieurs types de thérapies, sa spécialité est la guérison des blessures émotionnelles.
Ana fait des accompagnements individuels et elle anime régulièrement différents types de stages de transformation, en France et à l’étranger.
En France depuis 1998, elle est une ancienne avocate de droit pénal au Vénézuela.

« Guérissez vous de vos blessures émotionnelles et connectez-vous à l’immense pouvoir contenue dans votre histoire. »

Isabelle Padovani :  

La Communification® est née de mon parcours de ces quarante dernières années en tant que cheminante, accompagnante et enseignante sur les plans spirituel, thérapeutique, relationnel et énergétique.
Mon constat, tout au long de ce parcours, a été qu’aucun de ces axes ne suffisait, seul, à pouvoir aider l’être à goûter une paix intérieure au quotidien.
La Communification® est ainsi née de l’alliance de trois voies permettant de vivre la danse du Vivant tant dans la dimension de lapersonnalité que dans celle de l’individu.

« Accueillir et exprimer ses limites pour mieux réaliser nos rêves »

Éric Laudière et Christian Flèche

le décodage biologique

Christian Flèche est de formation paramédicale, Infirmier, D. E. Il ne vient pas du monde de la psychologie, mais de celui de la biologie : le fonctionnement du corps humain, les maladies, sont une métaphore de nos besoins, de nos émotions, de nos expériences de vie.

Constellations familiales 

Les constellations familiales nous mettent au contact d’un « inconscient collectif » dans lequel nous baignons. S’appuyant sur le cerveau droit, sensoriel, intuitif et spatial, les constellations familiales, d’une grande simplicité, bousculent notre esprit rationnel.

« Partage d’expériences de guérison, de joie et de sacré. Imaginons que la joie soit ce qu’il y a de plus sacré dans cet univers… »

Mathieu Labonne

Mathieu Labonne assure le rôle de directeur de Colibris. Ingénieur Supaéro, ancien chercheur au CNRS sur le climat et expert sur les questions liées au carbone, Mathieu a mené de nombreux projets associatifs en utilisant les outils de gouvernance participative. Il coordonne la Ferme du Plessis / Centre Amma, ainsi que la création d’un écohameau.
« Spiritualité et engagement écologique »

 Jeudi 22 mars

Christine Lewicki

Faites appel à l’expertise de Christine Lewicki pour délivrer un message clair, vibrant et percutant à votre auditoire.

« Oser prendre sa place, une conférence pour les femmes (et les hommes qui les soutiennent) »

Marie Lise Labonté

En 1979, après avoir connu un processus important de guérison d’une maladie incurable: l’arthrite rhumatoïde, Marie Lise Labonté a quitté les chemins de l’orthophonie et l’audiologie pour se consacrer à la connaissance profonde du corps et de la relation corps / esprit.

1980, Marie Lise Labonté est partie parfaire ses études de psychothérapeute aux États-Unis. Elle y explore un dialogue plus profond avec l’inconscient à la fois chez ses patients et surtout sur elle-même.

En 1981, en tant qu’auditrice libre, Marie Lise Labonté s’est présentée au Colorado chez Ida Rolf, créatrice du Rolfing©, pour mieux saisir la relation entre le fascia, les muscles, les cuirasses et l’alignement du corps.

…Dès 1998, elle a ressenti le besoin de réunifier la vision énergétique à sa connaissance du corps et de l’inconscient

« La liberté de mourir »

 

Jacques Ferber et Aline Bordin

Tantra intégral : 

« Il existe un chemin dans lequel le sexe le plus intense, la méditation la plus profonde et l’amour le plus universel se trouve réunis, c’est le chemin que propose le Tantra. » Jacques Ferber

 

« Ras le bol des efforts… Je choisis le plaisir pour réussir ma vie ! »

Tarisayi De Cugnac

Avez-vous envie d’éduquer vos enfants dans la joie ?

« 7 clés pour que votre enfant exprime son plein potentiel »

 Vendredi 23 mars

Arnaud Riou

Je vous propose ici mes 21 conseils de pro qui vous aideront à vous concentrer sur la forme de votre communication. C’est en renforçant la conscience de votre image et la qualité du lien avec vos interlocuteurs que vous pourrez transmettre les messages les plus complexes en toutes circonstances.

« Naviguer dans les temps agités »

  • Me connaître pour savoir que manger… Ou les tempéraments hippocratiques.
  • 5 secrets pour retrouver votre équilibre acido-basique… Et la santé.
  • Les 5 meilleures cures détox, testées et approuvées par les naturopathes.
  • Les 4 clefs pour une santé au top.

« Nourrir l’esprit »

Nathalie Lefèvre

« C’est décidé je m’épouse : les clefs pour se lier inconditionnellement à soi »

Thierry Pardo

« Une éducation sans école »  : Ce blog témoigne de la diversité de mes recherches sur l’éducation en dehors du cadre scolaire.

 Samedi 24 mars

Arouna Lipschitz

J’ai exploré de nombreuses voies de sagesse avant d’arriver à la conviction que l’Amour, aussi sublime soit-il, ne garantit pas la compétence relationnelle. Aimer ça s’apprend ! Le cœur sans pensée fait naufrage. Le devoir sans plaisir éteint le désir. La morale sans éthique mortifie nos actions.

« «The Magic Moment» : Vivre à l’heure du temps ». La nostalgie de l’ailleurs 

Édith Lassiat

Edith Lassiat est une des leaders francophones de la croissance individuelle.
Auteure, coach et conférencière de réputation internationale. Elle a mené en parallèle une carrière à haut niveau, 2 enfants et un couple rayonnant.
Elle a toujours eu à cœur de vivre ses passions et de transmettre son profond goût du dépassement de soi pour réussir une vie intense et authentique …

« Changeons le monde, là où nous sommes ! »

Jean Marie Muller

Jean-Marie Muller

est sans conteste un enseignant spirituel d’une nouvelle génération qui ne s’encombre pas de formules prémâchées.

Il ose librement remettre en question certains principes des courants de pensées actuels et passés. Médium, chamane-guérisseur et holothérapeute, il s’inscrit dans la lignée des grands channels de notre époque. Il est également reconnu pour son travail thérapeutique d’exception.

« Présence de l’invisible : ces êtres de l’autre monde qui nous aident »

Sabrina Benmecheri

Zen Age.net : 

Mon parcours professionnel a été un long chemin d’apprentissage à travers la nature, mes voyages et des rencontres inspirantes.

Escale après escale, j’ai appris à construire des projets à désigner une destination, à transformer les déserts en oasis.

Ce parcours, m’a appris l’essence de ma mission, riche de cette expérience, c’est ce que je partage avec vous aujourd’hui à travers une démarche innovante le PIB. Oui, votre Produit Intérieur du Bonheur.

« Entreprendre votre projet en conscience avec la nature »

 Dimanche 25 mars

Phari Vieyra

Phari Vieyra, enseignant spirituel nous parle de son parcours atypique et aussi de la méditation, de la présence, des blessures, du couple comme outil de guérison…

« Darshan, le regard de l’âme »

Laurent Marchand

Après 30 ans d’une vie difficile, Laurent Marchand a décidé de transformer sa vie. 10 ans de travail intensif en développement personnel et la rencontre avec ses mentors en affaires ont fait de lui un homme riche et heureux. Laurent Marchand a compilé tous les secrets de la réussite dans les programmes Riche et Heureux et Formation réussite pro, des révélateurs incroyables pour tous ceux qui cherchent bonheur et la réussite.

Soyez heureux.com

« Osez créer une vie où tout est enfin possible »

Paul Dewandre

LA ROUTE QUI A MENÉ PAUL DEWANDRE À MONTER SUR SCÈNE POUR PARLER DE LA RELATION DE COUPLE EST ASSEZ ORIGINALE.

« Mieux se comprendre pour mieux s’entendre »

Nicolas Pène

Chercheur de Trésors Intérieurs

…et fondateur de la 1ère école francophone de
formations numériques en Ennéagramme.

« Les 9 portes de l’âme : comment mieux vous connaître et exprimer pleinement qui vous êtes »

 Lundi 26 mars

Gilles Guyon et Vanessa Mielczareck

Gilles Guyon sur la télé de Lilou

Vivre en accord avec ses aspirations profondes , trouver sa voie. Etre coach de vie

« Et s’il n’y avait pas de hasard dans les relations… Du couple intérieur au couple réel »

François Breton

Fruit d’un long parcours initiatique personnel et d’années de voyages, de rencontres d’initiés, de Maîtres spirituels, de la cordillère des Andes jusqu’aux richesses profondes de l’Inde ancienne, son expérience personnelle lui permet aujourd’hui de faire le lien entre de nombreuses traditions et de pouvoir partager l’essence de ces pratiques et de ces multiples enseignements spirituels.
Ses pratiques initiatiques et spirituelles depuis de nombreuses années, sa sensibilité et son métier de jardinier paysagiste lui ont permis d’approfondir ce contact avec les mondes subtils et de comprendre la richesse d’une collaboration consciente avec les esprits de la nature, les enseignants et guides de lumière par qui il est accompagné et enseigné depuis très longtemps.
C’est avec le cœur et évidence qu’aujourd’hui il accompagne les autres vers un retour profond et sincère vers son véritable Soi.

holosynergie

« Le monde des esprits de la nature »

Je suis life coach, conférencier et enseignant de yoga et méditation. J’accompagne les personnes à franchir un cap dans leur vie personnelle et à vivre la vie à laquelle elles aspirent.

Mes trente années de stages et de formation en développement personnel où j’ai eu moi-même l’occasion d’être accompagné et coaché, m’ont permis de reprendre le pouvoir de ma vie et être plus heureux et positif

« Le chemin de la

compréhension de Soi et les 4 piliers de l’éveil de la Conscience »

Patricia Olive

Danse   et gens

Si vous souhaitez vous réconcilier avec votre corps, en apprenant à mieux respirer, vous ancrer, éveiller vos sens, vous sentir mieux dans votre peau, pour bouger librement, en conscience, je peux vous accompagner en tant que danseuse-chorégraphe, mais surtout praticienne et formatrice en équilibre corps/esprit.

« Le cycle des saisons, miroir de notre évolution »

 Mardi 27 mars

Pascal Hastir

Mes stages s’adressent à ceux qui souhaitent vivre plus souvent dans le moment présent et nourrir cette aptitude dans leur quotidien.

Le réel pouvoir du moment présent réside dans la pratique de la présence au quotidien. Les concepts et la compréhension mentale des enseignements portant sur l’éveil des consciences ne font que très peut de différence dans nos vies si nous ne les vivons pas. Une profonde relation avec le moment présent nous apporte paix, amour et abondance dans tous les domaines de notre vie.

Vous ferez l’expérience des enseignements d’Eckhart Tolle par la pratique d’exercices simples et variés et vous repartirez avec des outils concrets vous permettant de continuer à développer votre présence à vous-même, dans vos actions et dans vos relations.

« La sagesse de l’inconfort et le chemin de la joie :
Transformez vos inconforts en opportunités de libérations et retrouvez la paix que vous êtes déjà »

Thot

Thot interviewé par Ana Sandréa sur son parcours spirituel,

ses expériences d’illumination et de samadhi.

Qu’est ce que l’initiation ?

La situation mondiale vue par l’astrologie.

« L’astrologie initiatique et les trois grandes dimensions de l’existence »

Bénédicte Ann

Café de l’amour

LES CAFÉS ANIMÉS PAR BÉNÉDICTE ANN

Toutes les problématiques, tous les blocages sont abordés, mais plus particulièrement celles et ceux de l’amour

Une fois tous les deux/trois mois à Paris, à chaque passage dans les villes

Lors de ces soirées sont abordées toutes les questions que vous vous posez sur vos relations, leur inexistence, leur courte vie ou leur actualité… Les questions que vous vous posez aussi quant à vos sabotages, vos blocages, les pesanteurs de votre vie; toutes les réponses pour avancer sont apportées …

« Sortir de ses conditionnements pour vivre libre et épanoui dans tous les domaines, et plus particulièrement en amour »

Marc Vella au piano

« Rendre belles les fausses notes de la vie »

 Mercredi 28 mars

Diane Baran

l’art des relations humaines

Toute l’année je propose des stages d’introduction à la CNV, des stages d’approfondissement ainsi que sur des thèmes précis.

« Aimer ce qui est »

Marie Solange Raymond

connexion.news

« Guérir les caries par l’alimentation »

Chirurgien dentiste, artiste, thérapeute, enseignante passionnée du corps humain et de sa physiologie, clé  incontournable de notre santé et notre bien-être
Son approche holistique lui a permis de développer une vision unique, en marge des soins qui sont pratiqués habituellement.
Elle explique comment la santé de la bouche équilibrée conditionne le bien-être général et les techniques qu’elle a appliqué pour y parvenir.
En 2008 elle a réalisé un film: la bouche espace sacré, clé de notre équilibre et de notre liberté.
Elle se consacre désormais à l’artistique, l’écriture et l’enseignement d’une santé globale.

Le Don du Pardon

La référence depuis 2010. Disponible en 6 langues.

Ce livre relate l’expérience de pardon fondatrice que j’ai vécue en 1999 au Mexique avec don Miguel Ruiz (dont j’ai traduit tous les livres). Un témoignage fort qui a donné naissance à l’atelier Don du Pardon, animé dans de nombreux pays, et aux Cercles de Pardon qui se multiplient aujourd’hui.

  • Une vision du pardon à 180° de ce qu’on imagine habituellement.
  • Un chemin de guérison des blessures du cœur.
  • Une méthode pratique, sorte de yoga du cœur à pratiquer chez soi.
  • Une approche transpersonnelle à découvrir en groupe.

« Le pouvoir de l’inspiration : trouvez ce qui vous inspire, vous dilate, vous grandit ! »

 Jeudi 29 mars

Vincent Tardieu

Journaliste et écrivain scientifique depuis 1983, Vincent Tardieu vit aujourd’hui au cœur de la garrigue, dans les Hauts-Cantons de l’Hérault. Après avoir travaillé neuf ans au quotidien Libération (rubrique Sciences et Environnement) puis écrit durant sept ans pour Le Monde, il a collaboré à de nombreux magazines (L’Express,Géo, Terre Sauvage, Science&Vie…) et réalisé plusieurs documentaires pour la télévision (ARTE, France 3, France 2, TF1). Ayant un goût prononcé pour les enquêtes au long cours et pour le reportage, il a eu la chance de parcourir de nombreux pays sur tous les continents.

« Les alternatives à l’agriculture intensive »

Je suis coach depuis 2004, expert en motivation et stratégie pour vous accompagner dans la réalisation de vos objectifs santé, bien-être et perte de poids.

Vous pouvez vous faire coacher en ligne par Skype ou en présentiel.

L’approche peut se faire sur plusieurs axes:
-mental /émotionnel
-stratégique
-alimentaire
-pleine conscience

« Les secrets de l’alimentation en pleine conscience »

Andrew Cohen

une réapparition qu’interroge l’UNADFI 

« Spiritualité 2.0 »

David Lerebours et Nergis El Berria

Ecole démocratique de Paris

David Lerebours : Ingénieur diplômé des Arts et Métiers, David a accompagné pendant 14 ans nombre d’entreprises dans leur transformation organisationnelle et humaine. Heureux papa de 2 jeunes merveilles créatives, il ne pouvait plus se satisfaire de tenter de changer le monde des grands alors que les enfants continuent à être formatés et soumis à un modèle qui atteint inexorablement ses limites. C’est ainsi qu’il décide de participer à l’aventure de l’Ecole Démocratique de Paris, pour des enfants qui s’épanouissent à leur rythme et selon des chemins qu’ils tracent eux-mêmes.

« Le moment est venu de libérer les enfants ! »

 Vendredi 30 mars

David Laroche

Une formation complète de 7 jours pour atteindre vos objectifs et gagner confiance en vous.

« Les 7 clefs pour tout donner et vivre la vie qui vous inspire vraiment »

Christian Junod

Christian Junod Conseil a pour objectif d’accompagner le changement, qu’il soit au niveau de l’individu, de l’équipe, de l’organisation et de la société.

Le changement qui donne plus de sens à la vie de celui qui l’accepte, le provoque ; le changement qui permet de remplir une mission au service du collectif, qui vise à rendre gagnant l’ensemble.

Nous portons et développons la marque Peter Koenig System car nous sommes convaincus de la pertinence de ses apports dans le monde d’aujourd’hui.

C’est avec joie que nous vous accompagnons sur ce chemin et que nous donnerons le meilleur de nous-mêmes afin d’être un partenaire inspirant et efficace.

« De l’argent à l’amour »

Charlotte Ducharme : éducation positive

« Parents, enfants : ne soyons pas parfaits, soyons heureux »

Martin Latulippe

C’est sans crédibilité, sans contact et sans un sou en poche que Martin Latulippe s’est lancé à partir d’absolument rien, alors qu’il était encore étudiant, pour rapidement s’établir comme un des experts francophones les plus privilégiés de sa génération.

« Discussion à cœur ouvert! »

 

 

 

Facebook détecte notre classe sociale et déclenche la lutte (algorithmique) finale

 

 

Depuis le temps que je vous raconte que le projet des grandes plateformes de l’internet est avant tout un projet politique. Depuis le temps que je dénonce le risque d’un fascisme documentaire opposant une humanité sous-documentée à une humanité sur-documentée. …

Le 1er Février 2018 Facebook a obtenu la publication d’un brevet qu’il avait déposé en Juillet 2016, brevet intitulé « Socioeconomic group classification based on user features ». (disponible en pdf et en intégralité par ici)

 

La prédiction est le soupir de la créature opprimée.

Et voilà tout. Qu’il soit ou non finalement utilisé, l’histoire de ce brevet de détection de la classe sociale, c’est une nouvelle histoire de l’oppression d’une classe sur une autre. Une oppression qui est une automatisation qui est elle-même une essentialisation. En fait, la conclusion de l’article que vous êtes en train de lire a déjà été écrite dans un ouvrage paru bien avant la publication du brevet des classes sociales, ouvrage de Virginia Eubanks titré « De l’automatisation des inégalités« , que je n’ai personnellement pas lu mais dont Hubert Guillaud nous livre, comme il en a l’habitude, une synthèse et une mise en perspective brillante et exhaustive.

En enquêtant sur une poignée de systèmes automatisés développés pour optimiser les programmes sociaux américains, elle dénonce une politique devenue performative … c’est-à-dire qui réalise ce qu’elle énonce. Selon elle, les programmes sociaux n’ont pas pour objectif de fonctionner, mais ont pour objectif d’accumuler de la stigmatisation sur les programmes sociaux et renforcer le discours montrant que ceux qui bénéficient de l’assistance sociale sont, au choix, des criminels, des paresseux ou des profiteurs. La rationalisation des programmes d’aide publics du fait de la crise et des coupes budgétaires les contraint à toujours plus de performance et d’efficacité. Or cette performance et cette efficacité s’incarnent dans des outils numériques qui n’ont rien de neutre, pointe la chercheuse. »

A lire tout cela on se souvient bien sûr de Lawrence Lessig et de son Code Is Law. De l’importance qu’il soulignait déjà en 1999 de former les ingénieurs et les développeurs à des questions juridiques, éthiques, philosophiques ; à ce qu’il racontait sur le fait que les programmes transmettaient avant tout des chaînes de valeurs, et que ces valeurs n’étaient pas uniquement des « variables » mais bien des postures et des postulats relevant de la morale. Une thèse reprise et développée par Virginia Eubanks :

« Quand on parle de technologies, on évoque toujours leurs qualités. Leurs promoteurs parlent de technologies disruptives, arguant combien elles secouent les relations de pouvoirs instituées, produisant une gouvernementalité plus transparente, plus responsable, plus efficace, et intrinsèquement plus démocratique. » Mais c’est oublier combien ces outils sont intégrés dans de vieux systèmes de pouvoirs et de privilèges. »

La métaphore de l’hospice numérique qu’elle utilise permet de résister à l’effacement du contexte historique, à la neutralité, que la technologie aimerait produire. L’hospice numérique produit les mêmes conséquences que les institutions de surveillance passées : elle limite le nombre de bénéficiaires des aides, entrave leur mobilité, sépare les familles, diminue les droits politiques, transforme les pauvres en sujets d’expérience, criminalise, construit des suspects et des classifications morales, créé une distance avec les autres classes sociales, reproduit les hiérarchies racistes et ségrégationnistes… Sa seule différence avec les institutions d’antan est de ne plus produire de l’enfermement physique. Certainement parce que l’enfermement dans les institutions de surveillance a pu produire des solidarités qui ont permis de les combattre … Les outils numériques produisent non seulement de la discrimination, mais aussi de l’isolement entre ceux qui partagent pourtant les mêmes souffrances.

 

DRH, la machine à broyer

Harceler et licencier en toute impunité.

 » L’entreprise a décidé de mettre un terme à votre contrat.  » J’annonce à Marie-Antoinette que ses trente années de service prennent fin. Option 1 : un licenciement dont le motif, infamant, reste à inventer ; option 2 : en échange d’une somme d’argent, la victime renonce à nous poursuivre. Surtout, éviter le blocage ; laisser croire au futur chômeur qu’il a une marge de manœuvre… Même si celle-ci revient à choisir entre la peste et le choléra.
Objectifs inatteignables, injonctions paradoxales, harcèlement moral, évaluations truquées, propagande corporate… Pour la première fois, un DRH dénonce la collusion entre les ressources humaines et les directions d’entreprise visant à dissoudre le lien social, et à instaurer une culture de la peur.
L’auteur révèle ici les techniques froides et cyniques de licenciement abusif, les pratiques scandaleuses et hypocrites de sa fonction qui n’a d’humain que l’adjectif. Les ressources humaines ne sont en réalité que des marionnettes dont les fils sont tirés par le pouvoir en place. Quant à l’individu, il est réduit à un coût que l’entreprise tolère et exploite en attendant de pouvoir s’en passer.

Un récit glaçant et décapant sur l’enfer des RH, où tous les coups bas sont permis.

 

Le Parisien

Dans un livre choc, un ancien DRH dévoile les techniques à la limite de la légalité utilisées contre les salariés des entreprises où il a sévi.

Il l’avoue sans gêne : « J’ai travaillé comme un automate, sans réfléchir, ni être affecté. » Puis un beau jour, début 2017, Didier Bille s’est réveillé brutalement. Après avoir procédé à un millier de licenciements, ce directeur des ressources humaines (DRH), ancien militaire, a choisi de « brûler les ponts » le reliant à sa vie d’avant.Harcèlement moral, évaluations truquées… Dans « DRH, la machine à broyer » (Éditions du Cherche-Midi, 18 euros), sorti la semaine dernière, il décrit ses pratiques à la frontière de la légalité qu’il a utilisées durant ses vingt-deux ans dans plusieurs grands groupes industriels (General Electric, Nortel, XP, une filiale de Bosch…). Pavé dans la mare, son ouvrage fourmille d’anecdotes où il décrit, sur un ton cynique et décapant, des méthodes qui, affirme-t-il, ont encore cours dans de nombreuses entreprises. Morceaux choisis.

Ici dans les Echos Executives on ne conteste pas les faits mais on s’émeut pour la profession de DRH qui ne ressemblerait en rien à ce que dit Didier Bille. La secrétaire générale de cette profession a une réaction proprement insultante : « Bénédicte Ravache, secrétaire générale de l’ANDRH (Association nationale des DRH), lance ainsi, comme un avertissement » : « Didier Bille ne dénonce que lui-même. Ne pas confondre professionnels RH et escrocs. »

… Un lien avec antisocial – la guerre sociale est déclarée ?

 

 

Antisocial- la guerre sociale est déclarée

 

 

 

Pour démarrer cet article je vous renvoie à celui publié le 10 mai 2016 : devenir veilleur, au nom d’une cohérence, d’une conscience 

En effet certains lecteurs pourraient s’interroger voire même contester le bien fondé d’un tel article de nature politique – au sens le plus élevé d’organisation de la cité- dans un blog qui propose d’élargir la conscience afin qu’elle s’extraie de la vision étroite du matérialisme et faire que cette vision telle la  chrysalide puisse devenir papillon ou abeille.

« Nous ne pouvons pas attendre d’être spirituellement accompli pour agir dans le monde, et nous ne pouvons pas agir sans nous perfectionner spirituellement. » (Swami Vivekananda)

Aujourd’hui j’ai choisi de présenter le livre de Thomas Guénolé  .

Mais avant de le faire revenons un instant sur cet article sur la presse mainstrean et les aides publiques à la presse   

qui nous indique de qui les grands médias sont les serviteurs.

En limitant le regard aux aides publiques on observe ceci :

« Les résultats de ce calcul sont sans appel : ce sont les personnes parmi les plus grosses fortunes de France qui bénéficient en premier lieu de l’argent public reversé à la presse. »

Le Parisien (Aujourd’hui en France) -Bernard Arnaud : 7,9 millions

(selon Challenge :Bernard Arnaud et sa famille  première fortune de France en 2017 avec près de 47 milliards d’€)

Libération -Patrick Drahi- : 6,3 millions

selon Challenge : Patrick Drahi 8ième fortune de France 2017 avec près de 15 milliards d’€)

Le Figaro – Serge Dassault – : 5,7 millions

selon Challenge  : Serge Dassault et sa famille 5ième fortune de France avec plus de 21 milliards d’€)

Le Monde – Xavier Niel- : 5 millions

selon Challenge : Xavier Niel et sa famille : 10 ième fortune de France en 2017 avec plus de 9 milliards d’€)

 

À ce titre, l’empire LVMH de Bernard Arnaud (« Le Parisien », « Les écho ») cumule plus de 12 millions d’euros d’aides publiques.

Dans la suite du classement, en troisième position on retrouve Patrick Drahi (« Libération », « L’express », « BFM, « RMC »), à qui revient au total 7 millions d’Euros,

suivi de près par Serge Dassault (« Le Figaro », « Le Figaro Magazine ») avec 6,3 millions d’Euros. L’argent public se concentre une nouvelle fois dans les mains des plus riches et des plus influents…

… on comprend mieux que les grands médias nous disent qu’il n’y a pas d’alternative …

Que nous dit Thomas Guénolé ?

Présentation de l’éditeur

Voici plus de trente ans que la mort du modèle social français est annoncée par diverses Cassandres. C’est une erreur. Réveillez-vous ! Cette fois-ci, c’est différent. Non, l’Antisocial ne va pas s’arrêter !Voici plus de trente ans que la mort du modèle social français est annoncée par diverses Cassandres. Il est donc tentant de réagir en haussant les épaules. Il est tentant de se rassurer en voyant dans ces réformes un mal nécessaire, qui n’ira quand même pas jusqu’à ratiboiser notre système de protection sociale tout entier. Spécifiquement chez les plus favorisés parmi les classes moyennes, il est tentant de se dire avec soulagement que soi-même l’on sera épargné ; et donc que tout compte fait, le fléau antisocial n’est pas si grave.
C’est une erreur. Réveillez-vous. Cette fois-ci, c’est différent. Non, l’Antisocial ne va pas s’arrêter ; non, si vous ne faites pas partie des 10% les plus riches, vous ne lui échapperez pas.
Anti-chômeurs, anti-grèves, anti-syndicats, anti-Code du travail, anti-fonctionnaires, anti-services publics, anti-protection sociale… Dans ce livre, Thomas Guénolé expose la propagande antisociale qui a envahi nos médias. Il démonte point par point ses mensonges. Il expose la démolition sociale terrible que subissent ses cibles. Il décrit la politique de destruction accélérée du modèle social français que cette propagande sert à justifier. Bataille des idées, front politique, front social, il explique comment une grande mobilisation générale peut vaincre l’Antisocial avant qu’il ne soit trop tard.

Biographie de l’auteur

Thomas Guénolé est politologue, chercheur associé à l’IRIS, enseignant (Université Paris-Est Créteil), essayiste, et éditorialiste (Europe 1). Disciple d’Emmanuel Todd, il est l’auteur du Petit Guide du mensonge en politique, de Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? et de La Mondialisation malheureuse. Depuis 2017, il est membre de La France insoumise.

 

 

Pétition : ni TAFTA, ni CETA, ni MERCOSUR

 

 

Bruxelles, 7 février 2018 : L’Union européenne (UE) négocie actuellement une série d’accords de libre-échange (ALE) avec, notamment, le Japon, le Vietnam, l’Indonésie, le Mexique et le Mercosur (la zone économique d’Amérique du Sud regroupant le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay).

Le rapport « Le commerce à tout prix ? » des ONG foodwatch et Powershift examine l’impact potentiel de ces cinq accords dans les domaines socio-économiques et environnementaux.
Ces accords de commerce vont bien au-delà d’une simple ouverture des marchés et réduction des tarifs douaniers. Tout comme l’AECG (CETA) entre l’UE et le Canada et le projet en suspens TTIP/TAFTA entre l’UE et les États-Unis, ce sont des accords de nouvelle génération : ils visent la suppression de ce qu’il est convenu d’appeler les “obstacles non tarifaires ” au commerce, autrement dit toutes les normes, ce qui inclut non seulement des standards techniques, mais aussi les règles sociales, sanitaires et environnementales.
Ainsi l’étude des projets d’accords en cours de négociation met en lumière les menaces sur la protection des droits sociaux, des consommateurs et de l’environnement, sur l’agriculture et l’alimentation (importations de viande, pesticides, OGM, etc.). Si ces accords aboutissent en l’état, le
risque est grand que l’harmonisation des normes relatives à la protection des consommateurs et de la santé induise un nivellement par le bas et bloque la possibilité de renforcer ces niveaux de protection. La perte de souveraineté réglementaire pour les Etats et l’UE est préjudiciable à la
démocratie. Enfin, malgré l’importance de ces enjeux, les négociations se poursuivent dans la plus grande opacité.

cf les précédents articles sur TAFTA et CETA

Foodwatch est une organisation politique qui défend les droits du consommateur et qui veut que, dans un marché transparent, le consommateur puisse librement décider de ce qu’il mange, en toute connaissance de cause et sans risque.

Foodwatch travaille en tant qu’association à but non lucratif depuis 2002 en Allemagne. L’ONG se finance grâce aux cotisations et aux dons de plus de 25.000 donateurs (chiffres de décembre 2012). Depuis 2009, foodwatch compte aussi un bureau à Amsterdam (Pays-Bas). foodwatch France a été créée en juillet 2013 avec le statut d’association loi 1901.

rapport Foodwatch sur les accords en cours : Japon, Vietnam, Indonésie, Mexique, Mercosur ( Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay)

signer la pétition Foodwatch : ni TAFTA, ni CETA, ni MERCOSUR !

Le transhumanisme et les chimpanzés du futur

 

sur inf’OGM et Pièces et maind’oeuvre mars 2017

Le transhumanisme est l’héritier du mouvement eugéniste du début du XXè siècle. Le mot est forgé par Julian Huxley, le frère de Aldous, biologiste et promoteur de « l’amélioration de l’espèce humaine« .

A l’ère des technologies convergentes –  nano, bio et neuro-technologies associées à la puissance informatique-les eugénistes modernes prônent une prise en main de l’évolution par la technologie afin de créer le post-humain.

Le post-humain est un surhomme-machine doté de nouvelles fonctionnalités et débarrassé des contingences naturelles, naissance, maladie, vieillesse, mort.

Le transhumanisme est l’idéologie de la technocratie au pouvoir en quête de toute-puissance et de maîtrise totale.

Aujourd’hui les laboratoires publics et privés, les start-up et multinationales du monde entier sont en concurrence pour développer l’homme-machine : prothèses et implants électroniques, interfaces homme-machine, ingénierie homme-machine etc…

Les adeptes du posthumain vantent eux-mêmes les innovations « disruptives » celles qui font changer de nature : modifier le génome humain, mettre des implants électroniques dans le cerveau ou greffer une rétine connectée.

Ce n’est pas pareil de soigner et réparer c’est à dire de maintenir un état de santé et d’augmenter les capacités voire d’en inventer des nouvelles. La rupture se situe dans la nature même du projet et de ses objectifs.

« Les chimpanzés du futur » est une expression inventée par le cybernéticien anglais Kevin Warwick en 2002. Vous ne serez pas obligés de vous augmenter, simplement ceux qui ne le feront pas formeront une sous-espèce qu’il appelle « les chimpanzés du futur.« 

La lutte des classes cède la place à la lutte des espèces entre les surhommes « augmentés » et les sous-hommes « diminués ».

La société transhumaniste c’est le techno-totalitarisme où les puissants « augmentés » se débarrassent des inférieurs, les superflus.  Le progrès technologique n’est pas synonyme de progrès social et humain mais plutôt l’inverse.

pour lire tout l’article 

transhumanisme : du progrès de l’inhumanité

l’appel des chimpanzés du futur contre le techno-totalitarisme

Auroville : la ville dont la Terre a besoin

 

Le Matrimandir – le Temple de la Mère- considéré comme l’âme du lieu

C’est aujourd’hui  le 50ième anniversaire de l’inauguration d’Auroville , le 28 février 1968,   par Mirra Alfassa, compagne de Sri Aurobindo au cours de laquelle elle lut la charte d’Auroville. Son discours  commençait ainsi :

 » Auroville n’appartient à personne en particulier, Auroville appartient à toute l’humanité dans son ensemble. Mais pour séjourner à Auroville il faut être serviteur volontaire de la Conscience divine. « …

Aujourd’hui, 50 ans après, Auroville compte environ 1800 personnes et fait vivre 4000 employés des environs.

Auroville est un laboratoire humain soutenu par l’Unesco et le gouvernement indien. Les Auroviliens sont issus d’une trentaine de nationalités ( dont plus de 1000 indiens et environ 350 français  en 2014- source),  et répartis en 35 unités de travail.

Après la mort de Mirra Alfassa en 1973, la question principale à Auroville est de savoir quelle structure va gérer la ville : l’ashram de Sri Aurobindo  qui, dans les faits, contrôle Auroville, ou bien la Sri Aurobindo Society, qui en possède le contrôle juridique ? En 1981, des habitants d’Auroville parviennent finalement à convaincre le gouvernement indien de retirer le contrôle juridique à la Sri Aurobindo Society et de le remettre au gouvernement par le biais d’une structure juridique adaptée. À partir de cette date, un représentant du gouvernement commence à résider à Auroville. La charte d’Auroville, et en particulier son article numéro 1, est donnée en référence de cette volonté d’indépendance par rapport à l’ashram.

En 1988, le parlement indien vote une loi accordant à ce grand village de 20 km2 un statut unique dans le pays. Son administration est désormais entre les mains d’un conseil de sept membres provenant du gouvernement de l’État, de la société Sri Aurobindo et de la communauté aurovillienne elle-même. Depuis, les habitants étrangers bénéficient d’un statut préférentiel pour leur visa (un an renouvelable contre six mois pour les touristes).

 

 

 

Ce documentaire récent de près d’une heure fait une présentation équilibrée d’ Auroville  aujourd’hui. Il regroupe des témoignages positifs et montre les réalisations effectuées dans un esprit de « free education » .

Mais il y a aussi le regard déçu d’un aurovillien qui est arrivé là il y a 8ans fort d’un grand idéal mis au service de la communauté les premières années et qui voit dans Auroville une communauté humaine « pas pire qu’ailleurs ». Il y voit plusieurs groupes sociologiques : l’un  de retraités, arrivés là pour chercher un ailleurs, l’autre, de vacanciers et un troisième qui « fait du business  » autour de plus de 100 entreprises et qui  fait vivre Auroville.

Un autre témoignage dit qu’Auroville a beaucoup changé depuis sa création, qu’il est devenu plus « capitaliste » mais estime qu’il faut sans doute en passer par là pour poursuivre cette expérience.

Il y a sans doute autant d’Auroville que d’Aurovilliens  et Auroville avec ses paradoxes, ses contradictions, ses forces et ses faiblesses n’est pas parvenu à réaliser le rêve de la Mère. Chacun se débat entre idéal et réalité. Mais l’effort collectif ne semble pas vain et l’expérience permet sans doute de s’approcher de cet idéal.

 

 

Instants sacrés

 

Om mani padme hüm

Om maṇi padme hūm est un des plus célèbres mantra du bouddhisme, issu de sa branche mahāyāna. C’est le mantra des six syllabes du bodhisattva de la compassion .

La première syllabe , OM est composée de trois lettres A, U et M qui symbolisent le corps, la parole et l’esprit du pratiquant et d’un Bouddha.

Mani signifie joyau, les moyens de la méthode, l’intention altruiste d’être illuminé.

Padme, signifie lotus et symbolise la sagesse.

Hüm est la syllabe-germe qui traduit l’indivisibilité et l’unité de la méthode et de la sagesse

pour plus d’explications

 

La syllabe primordiale, Om̐, est sacrée dans les religions dharmiques (bouddhismehindouismejaïnismesikhisme…)

 

 

Instants sacrés sur une musique de Michel Pépé… Sublimes instants… que m’a révélés Jean-Michel Thomasson

« Vous, les petits frères, vous ne voyez que les choses matérielles… »

Le message des Kogis

 

« Vous, les petits frères, vous ne voyez que les choses matérielles,

Si on continue à construire un monde artificiel

Nous allons mourir, la Terre souffre, elle n’a plus rien.

Le petit frère comprend-t-il ce qu’il fait ? »

 

 

Association Tchendukua

Géographe français, Eric JULIEN est à l’origine de la démarche.

Sauvé d’un oedème pulmonaire par les Kogis, alors qu’il découvrait leur territoire, il s’est mis dans la tête de les aider à récupérer leurs terres. Ces terres sans lesquelles, coupés de leurs racines, les Kogis deviennent des êtres flottants, des êtres morts.

D’après lui, permettre aux Kogis d’entretenir leur différence, c’est s’enrichir de leur regard sur le monde, tant il est vrai que la vie naît de la richesse des confrontations et non du rejet des différences.

En 1997, il fonde Tchendukua – Ici et Ailleurs, association loi de 1901. En février 1998, une première terre est achetée (50 ha), une seconde en avril 1999 (70 ha)… une troisième en mai 2000 (50 ha) et enfin une quatrième en décembre 2000 (60 ha).

 

 

 

 

 

L’ULTIME CONVERGENCE – QUELLE SPIRITUALITÉ POUR ÉVITER LE CHAOS?

 

La prochaine Foi

 

 

 

 

En vidéo: Quelle Spiritualité pour éviter le Chaos? 

 

 

 

Introduction

…En réalité, il n’y a qu’une seule crise, c’est celle du sens, et elle est fondamentalement spirituelle. De fait, nous sommes en plein contresens et nous vivons doublement contre-nature : à la fois contre la nature, que nous décimons et pillons allègrement, et contre notre propre nature humaine.

La nature de l’homme est d’être un loup pour l’homme, affirment les cyniques et les ignorants, qui sont souvent les mêmes, autrement dit un animal sauvage. C’est à la fois faux et extrêmement désobligeant pour ce splendide animal qui sait au contraire faire preuve d’une solidarité à toute épreuve. L’homme est un loup pour l’homme seulement et précisément quand il méconnaît sa nature véritable. Car notre nature est d’être des êtres spirituels non pas « jetés » dans le monde mais reliés à tout ce qui existe via les dimensions invisibles du réel, au-delà des sens, et notre tâche est de redécouvrir et de vivre pleinement cette réalité…

 

Sommaire
Introduction………………………………………………………. 11

1e partie
Quand la réalité dépasse l’affliction
Chapitre 1 – Un monde irrationnel……………………. 27
Chapitre 2 – En quête de sens…………………………… 49

2e partie
On n’est jamais si bien asservi que par soi-même
Chapitre 3 – La spiritualité au risque de la folie………………………………………. 67
Chapitre 4 – La spiritualité au-delà des religions……………………… 85

3e partie
Dans quel état j’erre ?
Chapitre 5 – L’énigme de la conscience……………… 101
Chapitre 6 – La fin du modèle matérialiste………… 123

4e partie
Au-delà du réel
Chapitre 7 – Une réalité relativement fuyante…… 143
Chapitre 8 – Sommes-nous prisonniers du temps?…………………………………….. 155
Chapitre 9 – D’autres mondes…………………………… 167

5e partie
Pour sauver le monde : auto- et altero-philie
Chapitre 10 – Réinventer les organisations
et le vivre-ensemble…………………….. 191
Chapitre 11 – La spiritualité en action………………… 219
Chapitre 12 – La prochaine foi…………………………… 241
Conclusion………………………………………………………… 265

 

 

 

 

 

 

DANSES DE LUMIÈRE

Correspondance photographique Léonard Piétri -Alain Gourhant

L’Entrepôt – Paris 14

 

L’Entrepôt-Paris 14

Une lumière, un reflet, un instant.
Une fraction de seconde
où l’infini a traversé le ciel et a éclairé la terre.
A l’orée de la presqu’île de Quiberon,

….Léonard Piétri

et

Quand les algues sont venues à ma rencontre
en dansant dans la Mer
un jour de Lumière,

j’ai ressenti une grande joie, une paix profonde
un immense bonheur,
et la photo s’est imposée d’elle-même

Alain Gourhant

 

 

Regards sages sur un monde fou – Arnaud Desjardin

10 
 « Aucune mesure, aucune tentative d’intervention demeurant à l’intérieur des paradigmes scientifiques et politiques actuels, n’évitera la grande implosion. Le salut ne peut venir que d’un bouleversement culturel radical, totalement imprévu pour l’instant, mais qui commence à germer dans les mentalités d’innombrables hommes et femmes, emportés par le courant général dans une direction où ils ne veulent plus aller, et même dans l’esprit de certains hauts responsables et décideurs. La gravité de la situation actuelle n’est ni économique, ni financière, ni politique, elle est spirituelle. Elle concerne l’idée même que nous nous faisons de l’Homme.. »
Arnaud Desjardins, Regards sages sur un monde fou.
des vidéos sur, autour et documentaires de Arnaud Desjardins sur la chaîne Conscience transrationnelle 

Yves Cochet : »Il est trop tard pour éviter l’effondrement »

De la fin d’un monde à la renaissance en 2050-Libération 23 août 2017

Yves Cochet, né le 15 février 1946 à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un homme politique français, membre des Verts puis d’Europe Écologie Les Verts. Il est député du Val-d’Oise de 1997 à 2002, puis de la 11e circonscription de Paris de  à . Il est président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale durant ce dernier mandat. Il est député européen de 2011 à 2014.

Sous l’angle écologique de l’état géo-bio-physique de la France – de l’Europe et du monde – avouons que l’état de santé de ces territoires ne cesse de se dégrader par rapport à celui de 1984, comme le montrent à l’envie les rapports successifs du GIEC – cf le climat change-, du PNUE, du Programme Géosphère-Biosphère et autres publications internationales.

Sous l’angle social et démocratique, le constat est du même ordre : creusement des inégalités, accroissement de la xénophobie, raidissement des régimes politiques.

Jadis, inspirés par le rapport Meadows (1972-1973) ou les écrits de Bernard Charbonneau,(1910-1996) René Dumont (1904-2001)et André Gorz,(1923-2007) nous connaissions déjà les principales causes de la dégradation de la vie sur Terre et aurions pu, dès cette époque et à l’échelle internationale, réorienter les politiques publiques vers la soutenabilité. Aujourd’hui, il est trop tard, l’effondrement est imminent. (ère de l’anthropocène)

Bien que la prudence politique invite à rester dans le flou, et que la mode intellectuelle soit celle de l’incertitude quant à l’avenir, j’estime au contraire que les trente-trois prochaines années sur Terre sont déjà écrites, grosso modo, et que l’honnêteté est de risquer un calendrier approximatif. La période 2020 – 2050 sera la plus bouleversante qu’aura jamais vécu l’humanité en si peu de temps. À quelques années près, elle se composera de trois étapes successives : la fin du monde tel que nous le connaissons (2020-2030), l’intervalle de survie (2030-2040), le début d’une renaissance (2040-2050).

L’effondrement de la première étape est possible dès 2020, probable en 2025, certain vers 2030. Une telle affirmation s’appuie sur de nombreuses publications scientifiques que l’on peut réunir sous la bannière de l’Anthropocène, compris au sens de rupture au sein du système-Terre, caractérisée par le dépassement irrépressible et irréversible de certains seuils géo-bio-physiques globaux. La croyance générale dans le système libéral-productiviste renforce ce pronostic. La prégnance anthropique de cette croyance est si invasive qu’aucun assemblage alternatif de croyances ne parviendra à la remplacer, sauf après l’événement exceptionnel que sera l’effondrement mondial dû au triple crunch énergétique, climatique, alimentaire. La décroissance est notre destin.

La seconde étape, dans les prochaines années 30, sera la plus pénible au vu de l’abaissement brusque de la population mondiale (épidémies, famines, guerres), de la déplétion des ressources énergétiques et alimentaires, de la perte des infrastructures (y aura-t-il de l’électricité en Ile-de-France en 2035 ?) et de la faillite des gouvernements.Ce sera une période de survie précaire et malheureuse de l’humanité, au cours de laquelle le principal des ressources nécessaires proviendra de certains restes de la civilisation thermo-industrielle, un peu de la même façon que, après 1348 en Europe et pendant des décennies, les survivants de la peste noire purent bénéficier, si l’on peut dire, des ressources non consommées par la moitié de la population qui mourut en cinq ans. Nous omettrons les descriptions atroces des rapports humains violents consécutifs à la cessation de tout service public et de toute autorité politique, partout dans le monde.

Sans doute peut-on espérer que s’ensuive, autour des années 50 de ce siècle, une troisième étape de renaissance au cours de laquelle les groupes humains les plus résilients, désormais privés des reliques matérielles du passé, retrouvent tout à la fois les techniques initiales propres à la sustentation de la vie et de nouvelles formes de gouvernance interne et de politique extérieure susceptibles de garantir une assez longue stabilité structurelle, indispensable à tout processus de civilisation.

 

Gouverner la décroissance

à l’initiative de William Ripple le cri d’alarme de plus de 15 364 scientifiques de 184 pays pour sauver la planète : Il sera bientôt trop tard – journal Le Monde 14 novembre 2017

comment tout peut s’effondrer : le livre

 

Notre-Dame-des-Landes : une autre vie est possible

 

 

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 d’après l’article de Charlie Hebdo -13/12/17 – Fabrice Nicolino

…En un peu moins de dix ans, tout a changé. La ZAD est désormais une zone sociale d’expériences uniques. Aussi étrange et baroque que cela paraisse, des centaines de jeunes en rupture de société ont été et sont toujours soutenus par des paysans et une partie du petit peuple réel de la région. C’est bien cela qu’il s’agit d’écraser : une rencontre sociale, écologique, politique, qui brasse du savoir, des techniques, des itinéraires, des constructions, du travail, du rêve, des rires. On peut ne pas être d’accord avec les zadistes, mais nul ne peut nier qu’ils nous posent des questions universelles. Qu’est-ce qu’une vie qui mérite d’être vécue ? Qu’est-ce que le travail ? Et le temps ? Et la contrainte ? Et la loi ? Et la liberté ? Et la nourriture ? Et le groupe ? Et la personne ? Et l’amour, pour tout dire ? De ce chaudron bouillant qu’est la ZAD émerge une vérité microcosmique : il est donc possible de se livrer à des activités économiques sans détruire la biodiversité, dont tout le reste dépend. N’est-ce pas exactement le principal défi posé à toute l’humanité : produire sans ruiner les écosystèmes ? Certes, la ZAD a des limites évidentes, et ses enthousiasmes ne seront jamais ceux de tous. Mais en bâtissant pierre après pierre leur phalanstère, les habitants des lieux montrent avec une clarté éblouissante qu’un autre monde est vraiment possible. Et cela, on ne l’oubliera pas, quelle que soit la suite…

 

… C’est donc partout dans la ZAD qu’on travaille et qu’on construit. Si l’on doit faire une liste, allons y. On compte désormais dans le bocage deux boulangeries, un mur d’escalade, une conserverie, une infirmerie, une zone Internet, une épicerie, un atelier couture, une table d’hôtes, un formidable  « hangar de l’avenir », une taverne, une salle de sports, un espace enfants, un studio d’enregistrement, une salle de concerts, un jardin de plantes médicinales. Un mot sur le «hangar de l’avenir », prouesse architecturale, cathédrale de bois montée par 80 charpentiers, armés de haches et de cœur.  Et un autre sur l’auberge des Q de plomb, qui aura permis à d’anciens habitants, Claude et Christiane, de créer un lieu de banquets et de joie. Sur la dalle, gravés dans le béton pour l’éternité, ces mots d’anthologie : « Ici, nous vivons excellemment. » On ne saurait quitter la ZAD sans parler de la nature et des bêtes sauvages. À la fin de 2012, le grand historien breton François de Beaulieu lance une initiative sans précédent : réunir des botanistes, des ornithologues, des naturalistes, pour réaliser un inventaire exhaustif des richesses naturelles de la ZAD. Au premier dimanche de janvier 2013, plus de 200 connaisseurs et spécialistes arpentent les quelque 2000 hectares, et vont découvrir une richesse biologique devenue rare. Jean-Marie, botaniste de grande valeur, qui partage sa vie entre Morbihan et ZAD – La Rolandière, la Maison Rose, les 100 Noms –, n’en est pas revenu : « Comme la zone a été gelée il y a cinquante ans en prévision de l’aéroport, l’ensemble du paysage rural, ici, est extraordinaire. Tout ce qui a été détruit ailleurs – les talus, les haies, les mares, les landes humides – est intact. » Les oiseaux, les insectes, les plantes sont là.

Parlons chiffres :

…Sur les 1 650 hectares de l’emprise du projet d’aéroport, 400 sont cultivés ou utilisés par quatre familles de paysans locaux, opposants historiques ; 400 autres représentent les chemins et les routes, les friches et les forêts, les lieux habités ; et il en reste 850. « Ces 850 hectares, raconte Marcel, un autre zadiste, ont été préemptés par le conseil général, puis refilés à l’État, qui les a concédés au groupe Vinci. Chaque année, depuis 2008 ou 2009, Vinci accorde des baux précaires aux anciens proprios qui ont accepté de vendre leurs terres, qui sont du coup des cumulards, car ils ont touché, et continuent pourtant à exploiter. Nous et nos amis paysans du groupe Copain2, on a fini par refuser ces baux précaires qui permettent à certains d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Et on s’est mis à occuper les terres que Vinci concédait chaque année en attendant la construction. Depuis 2013, on s’est emparés comme ça de 270 hectares, et c’est pas fini. On veut aussi les 580 hectares qui restent. »

cf aussi le numéro 213 de Bretagne vivante consacré à NDL

cf aussi l’article de François de Beaulieu du 21 décembre 2017 sur son blog

Notre-Dame-des-landes : un livre pour comprendre 50 ans de luttes- article du 31/10/2017 de François de Beaulieu

Eloge des communs -article 27 juillet 2015 de François de Beaulieu

 

Je n’étais jamais venue sur la ZAD

Une collaboration entre des habitant-es de la zad, le réalisateur Leo Leibovici et l ‘actrice Lizzie Brochere, Je n’étais jamais venue sur la ZAD est un petit film qui nous invite à un voyage intime à travers le territoire libéré de la zad, à la recherche d’espoir en ces temps tourmentés.

La vie éternelle

          Après l’événement du 23 février 1975 qui a transformé ma relation à Jésus ( voir mes précédents articles)je n’eus de cesse d’essayer de rétablir, par la parole puis par l’écrit, les bonnes relations de respect et d’amour partagé que chacun peut entretenir, par le dialogue, avec son créateur:

« Dieu est amour; qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (1 Jn 4,16 ).

          Je pense que chacun de nous (ou presque ) aspire à la vie éternelle, du moins avec l’idée qu’il en a sur cette terre. Mais qu’ est-ce que l’éternité ? : du temps qui dure, ou l’absence de temps ? Ici-bas nous vivons dans le temps , nous vivons également dans l’espace et la science nous dit que ces deux entités sont liées : on parle d’espace-temps, courbé par la matière qu’ il renferme. Pour le chrétien, Dieu est créateur de « l’espace-temps » dans lequel nous vivons, comme de « la matière-énergie » qui constitue l’univers et du »corps-âme et esprit » que nous sommes.

           Dans l’évangile de Jean, Jésus prie ainsi : »La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé: Jésus-Christ » ( Jn 17,3 ). Ainsi, en principe, pour le chrétien, la vie éternelle est déjà commencée, car tout homme qui croit dans le Fils a déjà en lui la vie éternelle. (voir Jn 3,14.16). « Je suis la Résurrection et la Vie: celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11,25.26 ) nous dit encore Jésus. Cependant croire en Jésus n’est pas qu’une simple adhésion intellectuelle, c’est idéalement pouvoir dire comme Saint-Paul en Gal 2 20 : » Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi « . Jésus est en effet venu pour nous donner sa vie : Mt 20,28  et sa vie, nous la recevons en nous par l’Esprit-saint qu’Il nous envoie depuis son retour au Père :« Je vous enverrai l’Esprit de Vérité qui procède du Père (Jn 16, 13.14) car «  personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu sans être né de l’eau et de l’Esprit « ( Jn 3,5).Mais il est vrai que  « ce que nous serons ne paraît pas encore clairement »ou « n’a pas encore été manifesté  « selon les traductions de 1 jn 3, 2.  « A présent nous voyons comme  dans un miroir et de façon confuse, mais alors ce sera face à face »(1 Cor 13 ,12 ). « Lorsque le Fils de Dieu paraîtra,nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est. ( 1 Jn 3,2 ).  

              Ainsi,en principe, nous pouvons avoir une petite idée de ce que nous serons en contemplant Jésus après sa résurrection. Il faut cependant tout de suite ajouter, comme Jésus lui-même le précise, que ce dernier n’est pas encore monté au Père  (Jn 20,17 ) Cependant, déjà à ce stade de la « transfiguration », son aspect est bien différent. Ainsi , Marie de Magdala ne le reconnaît pas immédiatement, mais seulement lorsque Jésus prononcera son nom chargé d’émotion  (Jn 20,16 ). Pour Pierre, le pêcheur, la reconnaissance se fera au bord du lac, à l’abondance de poissons pris au filet sur les conseils de cet Inconnu (Luc 24,13.35 ). Luc précise que les yeux des disciples d’Emmaüs auxquels Jésus s’était joint incognito sur la route, étaient « empêchés » de le reconnaître (Luc 24,16 ). Eux , c’est à la fraction du pain que tout s’éclaira et ils constatèrent alors :-« Notre coeur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les écritures ? » (Luc 24,32). Jésus ressuscité apparaît aussi aux 11 disciples réunis, toutes portes verrouillées ( Jn 20,19) et pour faire voir à ses disciples qu’Il n’est pas qu’un esprit, Jésus mange devant eux un morceau de poisson grillé ( Luc 24,43)  leur montre ses blessures (Luc 24,39.40) et les invite, notamment Thomas l’incrédule, à venir toucher ses plaies ( Jn 20,27) ce qu’apparemment ils ne firent pas. En  1 Cor 15,6,  Paul précise que Jésus ressuscité est apparu à plus de 500 frères à la fois, sous entendu : situés à des endroits différents, manifestant ainsi un don d’ubiquité. Pour désigner ce corps hors du temps et de l’espace mais capable de s’y rendre présent, affranchi des barrières matérielles tout en pouvant manifester une apparence, on parle de « corps de gloire » ou « corps spirituel ». En 1 Phil 3,20.21 je lis :« …notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons, comme sauveur, le Seigneur Jésus-Christ qui transfigurera notre corps humiliés pour le rendre semblable à son corps de gloire…….

          Certes, Jésus nous dit: « Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures » ( Jn 14,2 ), mais il nous dit également: « vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait « .(Mt 5,48 ) Sur terre, à ma connaissance, seul l’homme  Jésus  fut parfait. La Loi donnée par Dieu à Moïse est également parfaite. Or Jésus est mort injustement au nom de cette Loi. Celle-ci est ainsi débitrice envers Jésus et ce dernier nous propose d’en bénéficier en unissant son Esprit à notre esprit. Ainsi, c’est grâce à Lui, Jésus ,et en Lui, que tout homme qui  croit accède à la vie éternelle  Act 13, 38.39 ). Nous sommes rendu justes par l’Esprit de Dieu qui se joint à notre esprit et par lequel nous devenons enfant de Dieu.

( J’ espère que ces explications,  simplistes diront les théologiens, éclaireront suffisamment les lecteurs ).

robert.specty@orange.fr

Jn 17,3 = évangile de Jean, chapitre 17 verset 3…..;.Gal =épître aux Galates ;Mt=évangile de Matthieu; 1 Cor =1 épître aux Corinthiens ; 1 Jn = 1 épître de Jean ; Luc = évangile de Luc ; 1 Phil = 1 épître aux Philippiens .

 

 

 

 

  

 

Bonne année ! « Ouvrez-vous à la Grâce » – Tout est Un

« …Il y a une image qui me plaît bien : la grâce c’est le vent …nous sommes sur un bateau et notre tâche c’est d’apprendre à hisser les voiles et tenir le gouvernail… »

 

 

Patrick Vigneau

 

Pendant 18 ans, Patrick Vigneau s’est rendu en Inde pour suivre les enseignements transmis par Mère; une maître spirituelle Indienne. Après avoir été initié à plusieurs types de Yoga, Mère lui a transmis les enseignements de l’Atma Yoga. L’Atma yoga fut dispensé par de grands sages, Ramakrishna, Sivananda, ….Son but premier est l’éveil spirituel, non pas comme un aboutissement , mais comme une étape dans un immense processus évolutif de la conscience humaine. Il part du fait que nous sommes l’Atman, mais L’ignorance, le voile de Maya, obscurcit notre nature divine. A la question « Quel Grand Secret vous a transmis l’existence souhaiteriez-vous partager aujourd’hui à votre tour? »‘, Patrick Vigneau se confie et clame ce message: « Ouvrez-vous à la Grâce »

 

… »le grand secret : nous sommes conduits par la Grâce »…

« ...J’ai senti , c’était physique, que quelque chose est monté et autre chose est descendu et puis, une explosion de conscience, je dis bien une explosion, … »

« ..l’autre est une partie de moi, de l’Être… l’autre est l’Être, une parcelle de l’Être… C’est plénitude… C’est béatitude… »

A propos des expériences de mort imminente

L’Expérience de mort imminente (EMI) est une expression désignant un ensemble de « visions » et de « sensations » consécutives à une mort clinique ou à un coma avancé.

Ces expériences correspondent à une caractérisation récurrente et spécifique contenant notamment : la décorporation, la vision complète de sa propre existence, la vision d’un tunnel, la rencontre avec des entités spirituelles, la vision d’une lumière, un sentiment d’amour infini, de paix et de tranquillité, l’impression d’une expérience ineffable et d’union avec des principes divins ou supranormaux.

Cependant, rares sont les EMI qui associent tous ces éléments et on observe une certaine variation inter-individuelle. De plus, une part importante d’EMI comporte des sensations négatives et des fonctions cognitives diminuées. Enfin, des états d’EMI peuvent survenir en dehors de toute réelle imminence de la mort.

L’ EMI est un problème-carrefour où se croisent les interprétations transcendantales ou spiritualistes, avec les interprétations physiologiques ou psychologiques.

D’autres expressions sont parfois utilisées, comme « expérience aux frontières de la mort », « expérience de mort approchée » (EMA), « expérience de mort-retour », ou l’expression anglaise : « near-death experience » (NDE)

L’expression de « mort imminente » a été proposée par le psychologue et épistémologue français Victor Egger en 1896 dans Le moi des mourants à la suite de débats menés à la fin du xixe siècle entre philosophes et psychologues, relatifs aux récits d’alpinistes de la vision complète de leur existence lors de chutes.

Les EMI sont mieux connues depuis le développement et l’amélioration des procédures de réanimation. Elles ont été popularisées avec les travaux du psychiatre Raymond Moody en 1975 sous le nom de Near Death Experience (NDE), reprenant l’expression de Victor Egger. L’impression de décorporation n’est cependant pas exclusive à l’EMI, elle était déjà présente dans diverses spiritualités, avec des témoignages de personnes rapportant être « sorties de leur corps » lors de méditation ou au moment de s’endormir (voir le « voyage astral » dans le monde paranormal)

Ces expériences ont donné lieu à de nombreux ouvrages écrits  après les années 1990, quelques uns depuis les années 1970  et souvent par des médecins. Ils ont donné lieu à des études de plus en plus vaste dont la dernière de l’Université de Southampton porte sur plus de 2000 cas a été publiée en octobre 2014 sous la direction du docteur Parnia spécialiste en médecine urgentiste et directeur de recherche en réanimation.

Pour accéder aux principaux livres écrits sur le sujet ainsi qu’à une base de données de témoignages

Le philosophe est-il le seul à considérer la technique comme un problème ?

 

Philosophie-spiritualité

Vandi Moïse s’interroge sur les enjeux de la technique dans une présentation qu’il fait  à l’Université de Yaoundé à propos de Jacques Ellul et les enjeux de la technique.

« En définitive, ce que j’écrivais (et mon avertissement aujourd’hui correspond exactement à celui de 1954) avait pour but de faire prendre conscience du potentiel avenir, contenu dans la Technique, de ce qui risquait de survenir étant donné la logique de croissance, afin précisément que, du fait de cette prise de conscience, les hommes de l’Occident soient capables de réagir, et de procéder à une maitrise de cette technique, qui leur échappait sans qu’ils ne s’en rendent compte. Il s’agissait véritablement d’un avertissement : un homme averti en vaut deux[2]. Jacques ELLUL.

 (Jacques ELLUL (1912- 1994) est un professeur d’histoire du droit, théologien protestant et sociologue français d’ascendance maltaise. Il est, aux côtés de Habermas, Heidegger, Simondon, Leroi-Gourhan et Günther Anders, l’un des principaux penseurs au XXème siècle de la technique. Il a également été très largement cité par le critique social américain Neil Postman, notamment dans son livre Technopoly. » (kiwix)

Si à l’époque de René DESCARTES, on disait cogito ergo sum, c’est-à-dire la quiddité de l’homme ou son être se réduit à la pensée, c’est en pensant qu’il est davantage ; au XXIèmesiècle, ce n’est plus le cas, en ceci que nous assistons à une immixtion mieux encore à une intrusion de la technique dans tous les domaines de la vie. Nous parlerons plutôt de « cogito technologically ergo sum »[6], c’est-à-dire « je pense technologiquement donc je suis » en ce sens que tout est déterminé par ce que notre auteur appelle l’esprit technique. La pensée, l’homme lui-même, l’agriculture, l’économie, la politique, l’enseignement et la société sont tous informatisés. De la sorte, l’homme est davantage parce qu’il pense technologiquement. Tout ceci se justifie dans la domestication de la technique que nous vivons par les pays en retard, et la déification de l’économie numérique par ceux-ci. Face à un tel problème, aucun chercheur avéré soit-il ou non, quel qu’il soit et penseur ne peut rester insensible d’une part et d’autre part bouche bée à ce constant probant qui ne relève pas de l’être de raison. C’est cela qui justifie le choix de ce sujet…

Ce sont les problèmes de la technicisation qui posent problème. Notre sujet pose en lui-même son problème c’est-à-dire les enjeux de l’informatisation. Ainsi, il y a problème parce que pour Jacques ELLUL, la technique ne sert plus l’homme, c’est l’homme qui sert la technique, au lieu que la technique devienne objet au service de l’homme, c’est l’homme, constate-t-il, qui est devenu objet au service de la technique. Vu notre attachement aux choses techniques, vu notre surconsommation des choses techniques ; l’homme (et pas lui seul car il y a la nature, la culture et bien d’autres) a perdu son autonomie et sa liberté ; en ceci que pour notre auteur, le propre de la technique est de désacraliser tous les domaines dans lesquels elle intervient. Par contrecoup, c’est elle qui devient maintenant le sacré. Et c’est cela également l’avis de Martin HEIDEGGER, lorsqu’il affirme que notre attachement aux choses techniques est maintenant devenu si fort que nous sommes, à notre insu, devenus leurs esclaves.

L’ambivalence de la technique désigne le fait que la technique est à la fois un bien et un mal pour la société, elle a des effets positifs et des effets néfastes. Ce thème est développé par Jacques ELLUL dans la première partie du Bluff technologique, pour montrer le caractère incertain de la technique. Il dit :

Mais il ne faut pas se contenter de souligner cette ambivalence, il faut l’analyser, et je le ferai à l’aide de quatre propositions :

Tout progrès technique se paie.

Le progrès technique soulève à chaque étape plus de problèmes (et plus vaste) qu’il n’en résout.

Les effets néfastes du progrès technique sont inséparables des effets favorables.

Tout progrès technique comporte un grand nombre d’effets imprévisibles.

 

 

LETTRE OUVERTE À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES SUR CERTAINES ARMES CLASSIQUES

sur Future of Life

FLI AOÛT, 2017 LETTRE D’INFORMATION

Les leaders de la robotique de pointe et les entreprises de l’IA appellent à l’interdiction des robots tueurs

« Les armes offensives autonomes [capables de tuer] permettront des conflits armés à une échelle jamais vue auparavant et à des vitesses difficiles à concevoir pour les humains, » ont prévenu une centaine de responsables d’entreprises de robotique ou spécialisées dans l’intelligence artificielle, dont le milliardaire Elon Musk

En tant qu’ entreprises construisant les technologies de l’Intelligence Artificielle et de la Robotique qui pourraient être réutilisées pour développer des armes autonomes, nous nous sentons particulièrement responsables de cette alerte. Nous accueillons chaleureusement la décision de la Conférence des Nations Unies sur certaines armes classiques de créer un groupe d’experts gouvernementaux sur les systèmes d’armes létales autonomes. Nombre de nos chercheurs et ingénieurs sont désireux d’offrir des conseils techniques à vos délibérations.

Les armes autonomes létales menacent de devenir la troisième révolution de la guerre. Une fois développés, elles permettront de mener un conflit armé à une échelle plus grande que jamais, et à des échelles de temps plus rapides que les humains peuvent comprendre. Ceux-ci peuvent être des armes de terreur, des armes que les despotes et les terroristes utilisent contre des populations innocentes, et des armes piratées pour se comporter de manière indésirable. Nous n’avons pas longtemps à agir. Une fois que la boîte de Pandore est ouverte, il sera difficile de la refermer. Nous implorons donc les Hautes Parties contractantes de trouver un moyen de nous protéger tous contre ces dangers.

Parmi la centaine d’entrepreneurs, 7 français :

Raul Bravo , fondateur et PDG de DIBOTICS, France. , fondateur et président d’AIXTREE, France. Raphael Cherrier , fondateur et PDG de Qucit, France. Alain Garnier , fondateur et PDG d’ARISEM (acquis par Thales), fondateur et PDG de Jamespot, France. Jerome Monceaux , fondateur et PDG de Spoon.ai, fondateur et CCO d’Aldebaran Robotics France. Charles Ollion , fondateur et directeur de la recherche chez Heuritech, France. Anis Sahbani , fondateur et PDG d’Enova Robotics, France. Alexandre Vallette , fondateur de SNIPS & Ants Open Innovation Labs, France.

Pour lire et diffuser la lettre ouverte au député Villani

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Pour une morale pleinement humaine

Intellection

L’exigence de sens, l’obligation de signification chez un être social qui interagit avec ses semblables et les structures au cœur de la société … aboutit nécessairement à des règles de vie qui commandent le mode d’être de l’individu dans son rapport à l’univers et à la société. Ce rapport de la conscience humaine au cosmos et au social est projeté de cet autre rapport insondable qui est le dialogue intérieur existentiel de l’homme avec lui-même, l’indescriptible et imprescriptible Rapport à Soi.

Naturellement, pour manipuler les hommes, après avoir émietté la morale et y avoir substitué une éthique fonctionnaliste-utilitariste, la ploutocratie ose parler de démocratie au moment même où elle utilise les hommes comme marchepied de son enrichissement dans le mode de production et de travail, pour la monopolisation de toutes les ressources planétaires et la violence et l’excès de toutes sortes contre l’humanité et l’environnement. ..

 

Contre la métaphysique des morales réactionnaires de fausse responsabilité du sujet humain pris au lasso du social et contre les mystifications d’un certain mysticisme oriental de soumission et d’opportunisme social de l’individu, la morale libérée et libératrice doit évaluer les vraies responsabilités personnelles de l’humain sans absoudre bêtement les manants profiteurs des structures…

Pour l’esprit de notre temps de prêche d’opportunisme moral prôné à l’individu pour qu’il profite des opportunités structurelles, La pensée du refus est impie car elle risque de maintenir l’individu dans la marge, mais la liberté, la dignité sont-elle négociables ? N’est-ce pas dignité, cette chose inestimable de la morale vraie, que d’affronter le social en confrontant ses bêtises idéologiques, plutôt que de se prostituer pour une aise matérielle déshumanisante ! Voilà pourquoi le christianisme authentique et sans cléricalisme, celui qui, rejetant toutes les églises, s’oppose à l’injustice sociale du monde sans la démagogie d’une nécessaire harmonisation de l’homme et du social, m’a toujours paru supérieur à toutes les morales orientales et leur « sociodicée mystique » mystificatrice, soi disant proposée en vue d’une « harmonie » supposée de l’individu avec la société, où il y a toujours en filigrane une culpabilisation personnelle du révolté ou marginal face au social qu’il n’accepte pas, un autodénigrement allant à l’autopunition de l’homme qui ne se laisse pas assimiler…

Le tribut à payer dans un monde de monstres idéologiques mangeurs d’homme, est la marginalisation de quiconque ose dire non aux ploutocrates et à leur horde barbare de proxénétisme et de réification de tous ! Le mode de cette corruption de l’essence humaine sied bien à nos maîtres corrupteurs vides de toute valeur sinon le besoin pathologique d’écraser leurs semblables en brandissant l’argent comme référence de grandeur et de supériorité par laquelle ils instituent leur propre idolâtrie chez les masses. Il s’agit ici du vide qui se pare de maniérisme et d’arrogance pour dominer…

Blessure spéculaire donc de monstres esclaves de leur propre avidité matérialiste, qui s’autoproclament maîtres des vies et des biens, seigneurs d’un monde qu’ils sont seuls à faire vivre par leur prétendu mode socio-économique immoral! Blessure spéculaire et cécité mentale de prédateurs pris au rétiaire de leur propre ignominie au point de se faire accroire que ni aucune autre société ni aucun monde différent au mode de vie plus humain n’est possible voire imaginable, fors leur ignoble bourbier abjectement inhumain, sinistrement matérialiste !

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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Le transhumanisme : un crime contre l’humanité

-> Pour accéder à la lettre ouverte adressée au député Villani le 9 septembre et la diffuser

 

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tempsréel.nouvelobs.com n-11 mars 2013

Le transhumanisme français : que des surhommes, pas de sous-hommes

Le courant transhumaniste, né dans les années 1980 en Californie, repose sur un postulat simple  : les progrès scientifiques permettront bientôt à l’homme de s’améliorer lui-même, d’augmenter ses capacités existantes, d’accéder à de nouveaux sens, voire à un nouveau niveau de conscience. Bref, l’homme pourra et devra bientôt transcender son humanité.

Marc Roux :

«  En réalité, quand on parle de cyborgs, ça existe déjà depuis l’implant cochléaire : c’est une technologie bionique qui rétablit le contact avec le nerf auditif. Qu’en est-il du pacemaker  ? Pour s’améliorer, ce n’est qu’une question de réglages. La réflexion transhumaniste se résume ici  : pourquoi ne pas faire ce choix, pourquoi ne pas nous améliorer  ?  »

les exemples ne manquent pas  :

 

sur le site de Science et Avenir 

 Le 9 avril 2016, le neurologue de l’Inserm François Berger participait à la table ronde « Embryon, génome, cerveau : faut-il craindre les manipulations ? », dans le cadre des Grands débats de la science, organisés par les magazines Sciences et Avenir et La Recherche au Collège des Bernardins, à Paris.

« La banalisation du transhumanisme n’est pas éthique, s’est alarmé François Berger. Il faut vraiment lutter contre ce discours, qui se développe depuis 4 ou 5 ans. Les idées de post-humain qui sont véhiculées par ce mouvement transhumaniste sont des choses qui sont un crime contre l’humanité », a asséné le neurologue.

Pour un inhumanisme à visage humain  – sur le site Pièce et Main d’oeuvre:

Retenez cette date : à l’automne 2017, l’université grenobloise affiche pour la première fois sa connivence avec les fanatiques de l’homme-machine. La Fête de la Science, du 7 au 15 octobre 2017, lui en fournit l’occasion : outre ses habituels ateliers de formatage technoscientiste ludiques, interactifs et bétifiants (« Pepper, le robot compagnon », « Rob’Air, le ptit nom mignon du robot de l’université »), la Communauté universitaire Grenoble Alpes  accueille sur le campus l’Association française transhumaniste (AFT) Technoprog tout l’après-midi du 12 octobre. Non comme invitée, mais comme organisatrice d’un forum intitulé : « Transhumanisme, bonnes pratiques ». Vous avez bien lu. Bienvenue dans nos
ateliers « Pour un inhumanisme à visage humain », « Déontologie de l’anthropophobie » et « Vers une fin de l’espèce humaine équitable, durable et responsable »


Une gelée de mots typique de l’Association française transhumaniste (AFT) Technoprog. Son président,Marc Roux, répète à tous les micros : « un autre transhumanisme est possible » – comprendre, un transhumanisme « de gauche », « collaboratif », « encadré », « responsable », « égalitaire »
et remboursé par la sécu. Mais sa vraie pensée, exprimée dans ses « Propositions technoprogressistes », est d’un banal libertarisme :
« La société et l’État devrait (sic) intervenir le moins possible face à la
responsabilité du choix des individus, mais aussi celle des parents ou futurs parents, quant à l’usage du corps
. »

Technoprog (abrégé de « techno-progressisme ») a bien choisi son nom. Le progrès, pour les anthropophobes, est le progrès des machines et des maîtres des machines. Chacun constate déjà, dans sa propre vie, à quel point ce techno-progrès est synonyme de regrès social et humain.

À l’élite « augmentée » par manipulations génétiques ou par hybridation avec la technologie, le techno-progrès promet un surcroît de puissance digne de sa soif de domination. Aux autres, humains non-augmentés, inférieurs et superflus, il réserve le sort des espèces menacées. Comme le disent les transhumanistes sur leurs forums : « Il sera intéressant de voir la pression s’inverser peu à peu et les hyper-valides devenir les nouveaux
valides » – c’est-à-dire, de voir les valides devenir les handicapés de demain.

Ainsi, Alim-Louis Benabid, neurochirurgien vedette de la cuvette, avait reçu trois millions de dollars du « Breakthough Prize 2015 » créé et abondé par Mark Zuckerberg (Facebook), Sergeï Brin (Google), Art Levinson (California Life Compagny, pour « la mort de la mort »)
et autres patrons transhumanistes californiens, en remerciement de sa contribution à leur programme inhumaniste.
.
Le fondateur de Clinatec, la clinique grenobloise qui expérimente implants
neuroélectroniques et interfaces homme-machine futuristes, a sans doute été impressionné par sa réception à Mountain View, dans les locaux de Google. Lui aussi assume désormais son transhumanisme, dans les colonnes de Sciences et avenir de juillet 2017 :
« « On m’interroge toujours sur ce qu’on appelle ‘l’augmentation' », constate le Pr Benabid, qui pratique le BCI (brain computer interface), interface cerveaumachine portée au pinacle par le célèbre entrepreneur américain Elon Musk, qui a tout récemment clamé vouloir doter l’humain d’intelligence artificielle.
Autrement dit, se faire fort d’augmenter ses capacités, et notamment pour faire face aux machines, elles-mêmes dotées d’intelligence artificielle. À ce sujet, « mon attitude a changé » explique A.-L. Benabid.

10 octobre 2017 : rapport du Sénat : L’impact et les enjeux des nouvelles technologies d’exploration et de thérapie du cerveau

après les néonicotinoïdes, voici venir les insectes chimériques

Kokopelli

La loi biodiversité du 8 août 2016 inclut à terme l’usage des néonicotinoïdes. Elle n’est sans doute qu’un vaste coup fourré pour faire avaler le passage aux insectes chimériques.

D’autant plus que le nouvel épouvantail des Autorités, le virus Zika, ne pourrait être contrôlé, selon les grandes déclarations des multinationales criminelles de la Pharmacratie, que grâce aux moustiques chimériques d’Oxitec – alors que des soupçons plus que légitimes se font jour quant aux moustiques mutants d’Oxitec qui ont survécu, au fil des années.

Coïncidence des coïncidences, un rapport de 55 pages intitulé “Insectes Génétiquement Modifiés” vient d’être publié, en décembre 2015, par la Chambre des Lords du Royaume Uni. Sur les 160 et quelques articles de ce rapport, seulement quelques-uns sont imprimés en gras dans le texte: ces articles concernent l’utilisation d’insectes génétiques modifiés dans l’agriculture et ils mettent en exergue les avancées technologiques de la société Oxitec dans ce domaine.

Autre coïncidence des coïncidences, le site d’origine du moustique vecteur du virus dénommé “Zika”, au Brésil, serait le site de lâchage, durant l’été 2015, de millions de moustiques chimériques d’Oxitec.

En fait, des essais impliquant des moustiques chimériques ont eu lieu au Brésil depuis 2011. Dès 2013, Oxitec avait commencé à répandre, dans la région de Piracicaba, 300 000 moustiques transgéniques, par semaine, pour lutter contre le moustique (Aedes aegypti) vecteur de la dengue, de la fièvre jaune et du Chikungunya.

L’un des directeurs d’Oxitec/Brésil est Glen Slade, un ancien de Syngenta. Le directeur général d’Oxitec est Hadyn Parry qui fut directeur des Sciences Végétales pendant 15 ans chez Zeneca/Syngenta. Son directeur financier est actuellement Bill Fleming, un ancien de chez Bayer. Son directeur scientifique depuis avril 2014 est Simon Warner qui fut pendant 17 années chez Syngenta.

Aujourd’hui, et depuis quelques jours seulement, le moustique chimérique d’Oxitec n’a plus besoin de discrétion: la FDA (Food and Drug Administration) vient de l’avaliser légalement le 6 août 2016 pour les USA. Aujourd’hui, aux USA, le moustique chimérique d’Oxitec est acclamé comme étant la seule solution qui va pouvoir débarrasser le monde de ce nouvel épouvantail, le virus Zika!

La généralisation des insectes chimériques dans l’agriculture est promue comme la prochaine révolution. En fait, ceux qui promeuvent le recours à leurs insectes chimériques, pour l’agriculture, dénoncent fortement les catastrophes générées par les technologies agricoles de Monsanto et de Syngenta à base de semences génétiquement modifiées pour résister au glyphosate ou pour intégrer le BT. Mais les membres de leurs conseils d’administration, et de leurs directoires, viennent, en grande partie, de chez Monsanto, de chez Syngenta, de chez Bayer, de chez tous les criminels qui détruisent la Biosphère… Lorsque les insectes chimériques d’Oxitec/Intrexon auront remplacé les insecticides de Syngenta, de Bayer et de Monsanto, Oxitec/Intrexon sera racheté par l’une de ces multinationales génocidaires.

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La spiritualité n’est pas un système religieux…

Bertrand Duhaime

extraits…

La spiritualité n’est pas un système religieux, elle représente une expérience naturelle, indépendante de toute religion, de toute croyance et de tout dogme, qui permet à l’être de s’épanouir dans sa véritable grandeur, parce qu’elle lui rappelle que la Vie est le fruit de l’Amour, qu’il n’y a partout qu’Amour et Unité, et que l’Amour vient de l’Absolu.

Dans le contexte de l’Éveil spirituel, elle évoque une exploration des plans supérieurs de la Conscience divine et une reprise en charge de son être dans ses trois dimensions fondamentales (corps, âme et Esprit) pour exprimer l’Être, pour plus Être…

Ne parvient vraiment à s’initier ou à se réaliser que celui qui est prêt à se laisser surprendre; à renoncer à ses croyances; à ses instruments habituels et à ses anciens modes d’agir et d’être; à tout ce qui le retient, l’encombre et lui fait obstacle, comme aux spéculations mentales et à la tyrannie de la raison, source de son ego. Car il lui faut aussi de la simplicité et de l’humilité pour entrer en contact avec une nouvelle dimension de son Être total, par la voie du cœur, la porte qui ouvre sur cet espace apparemment vide, infini et silencieux, mais plein de vie, la Vie de l’Absolu. Au signal, il doit savoir tout lâcher pour répondre à l’appel intérieur que lui lance tôt ou tard son âme d’apprendre à gérer sa principale ressource, son énergie personnelle, afin de retrouver sa Pleine Conscience, sa Maîtrise totale…

On peut s’inspirer du grand Maître Omraam Mihkaël Aïvanhov pour assurer, dans une paraphrase : «La vie est une école dans laquelle chacun passe par un stage initiatique. Dans l’École terrestre, nul ne sait trop qui est le professeur et qui est l’élève, qui instruit et qui est instruit. Des enfants, des éclopés, des mendiants, des ennemis apparents peuvent nous instruire…

Chacun doit garder à la mémoire le fait que tout vibre, se meut, change, bouge, se transforme constamment en de nouvelles fréquences, ce qui impose, pour garder les énergies fluides, donc en circulation libre, d’éviter de les condenser, de les réduire en dogmes, de les cristalliser. Par son degré de conscience, chacun vibre à une fréquence particulière, mais il doit bien se garder de la considérer comme la seule et unique vérité qui existe, surtout que toute présumée vérité est appelée à se modifier avec le temps. Aussi chacun doit–il rester libre d’en reconnaître la vibration pour ce qu’elle est dans l’immédiat, en s’intériorisant, tout en continuant de transcender cette connaissance d’un concept ou d’une doctrine. Les croyances de chacun dépendent de son degré de conscience, ce qui laisse entendre que chacun interprète différemment la réalité…

L’autonomie ne désigne pas principalement l’aptitude à se faire à s’assumer dans ses besoins comme manger, exécuter les petits travaux quotidiens, conduire un véhicule personnel ou aller faire les courses, elle dépeint une personne qui refuse de se laisser influencer par l’extérieur, peu importe la notoriété de l’intervenant ou la qualité de ses interventions. Il s’agit de l’attribut d’une personne qui ne se laisse pas suggestionner par ce qu’elle entend ou voit et qui se garde de se laisser assujettir…

Manifeste des chimpanzés du futur

 

Je reçois ce jour le livre « Manifeste des chimpanzés du futur » publié en septembre 2017 et dont j’ai hâte de prendre connaissance pour participer à organiser la pensée et la lutte  contre cette déshumanisation qui s’avance à grands pas.

Je rappelle ici la lettre ouverte adressée le 9 septembre dernier au député Villani et qui constitue une première pierre d’un chimpanzé du futur contre les promoteurs d’un  monde déshumanisé.

Je sollicite chacun pour diffuser autour de lui cette lettre afin de sensibiliser puis organiser une défense frontale face à cette évolution.

Pour accéder aux différents articles écrits sur le sujet

 

Frères humains, soeurs humaines, vous avez entendu parler du transhumanisme et des transhumanistes  ;  d’une mystérieuse menace, groupe fanatique, société de savants et d’industriels dont l’activisme impérieux et l’objectif affiché consistent à liquider l’espèce humaine pour lui substituer l’espèce supérieure, « augmentée », des hommes-machines. Une espèce résultant de l’automachination par ingénierie génétique et hybridation électro-mécanique.
Vous avez entendu l’ultimatum cynique et provocant de ce chercheur en cybernétique : « il y aura des gens implantés, hybridés, et ceux-ci domineront le monde.Les autres qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles au pré.« Et encore, « ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur.« 
Nous sommes les chimpanzés du futur et nous vous appelons à la résistance contre ce néo-nazisme surgi des laboratoires.
Les animaux politiques qui écrivent à l’enseigne de Pièces et main d’oeuvre combattent le transhumanisme depuis une quinzaine d’années. Ils ont déjà publié nombre de livres sur des sujets voisins : Terreur et possession, Aujourd’hui le Nanomonde; L’industrie de la contrainte, etc...

 

 

 

 

 

Où en est l’intelligence artificielle ?

FINTECHMAG

 

Selon cet article l’Intelligence artificielle est appelée à un grand avenir puisque le marché en France passerait de 200 millions en 2015 à plus de 11 milliards en 2024 !

Pour accentuer et favoriser le virage technologique et économique, le député Cedric Villani a été chargé de rendre un nouveau rapport fin 2017 sur le sujet.

J’ai adressé le 9 septembre une lettre ouverte au député Villani pour lui demander de prendre en compte les risques humains considérables que va produire cette évolution et le rejet du transhumanisme comme solution pour faire face à ce défi.

 

L’intelligence artificielle est sur tous les fronts. Le  Président sortant  a dévoilé France IA, un rapport prescrivant 59 recommandations pour faire de l’IA un levier de croissance.  Le dixième  Forum Netexplo, enfin, s’est tenu  les 26 et 27 avril derniers au Palais de l’Unesco à Paris.

Sur les 59 recommandations qui y figurent, l’on y trouve des mesures de financement, l’instauration dès l’école primaire d’un enseignement de l’IA, le développement de MarIAnne, un assistant conversationnel intelligent pour les services publics, la création d’un avatar en temps réel du réseau énergétique français mais aussi la défiscalisation du rachat des start-up de l’IA par les grands groupes français.

Avec 270 startups dédiées à l’IA qui ont levé près de 278 millions d’euros en 2016, la France est la seconde destination des investissements IA, derrière la Grande-Bretagne (581 millions d’euros) mais devant l’Allemagne (187 M€) et la Belgique (110 M€).

Ces investissements, qu’ils soient privés ou publics – France IA prévoit le financement de 10 d’entre elles, à hauteur de 25 millions d’euros chacune d’ici 5 ans -, traduisent un fort engouement, justifié par de réelles perspectives économiques. Selon l’institut d’études et d’analyse Tractica, le marché de l’IA, devrait atteindre 11,1 milliards de dollars d’ici 2024 pour un peu plus de 200 M€ en 2015. Selon Accenture, L’IA devrait aussi augmenter la productivité française de 20% d’ici 2035, contribuant à une croissance de 2,9%. Des chiffres à l’aune desquels l’engagement public s’explique mieux.

Forum Nextexplo 2017 – 26 et 27 avril à l’Unesco

Forum Nextexplo fête cette année ses dix ans d’existence. D’abord installé au Sénat et parce qu’il a grandi il est aujourd’hui accueilli à l’Unesco.

Le forum de l’observatoire Netexplo 2017 est introduit par madame la sénatrice Morin-Desailly Présidente de la commission culture, éducation et communication du Sénat.

Pour Thierry Happe co-fondateur de l’observatoire en 2007 avec HEC Paris l’intelligence artificielle -IA- s’articule autour de 4 grands domaines :

  • les algorithmes – (Google-Facebook-Amazon conduite automatisée : ne sont pas neutres mais déterminés en fonction de l’objectif à atteindre)
  • la puissance de calcul ( elle explose)
  • le Big Data ( actuellement seulement 1% des données stockées son utilisées)
  • le réseau des neurones artificiels (image traduisant les capacités de l’IA). Sont cités Roboearth qui regroupe 5 universités européennes : il permet le partage et l’apprentissage des uns et des autres
  • Self-teaching 3D : Apprendre de ses erreurs et s’adapter aux différentes modifications de l’environnement
  • Evolving Robot ( il va améliorer ses robots-> darwinisme robotique)

etc…

Pour Bernard Cathelat, sociologue, la tendance lourde de l’IA a évolué :  d’abord elle s’est orientée pour géolocaliser, puis profiler, puis pour surveiller et enfin  atteindre la « supersight Power« , l’omni-surveillance et le scénario global est une société de transparence qu’il appelle « cristal world« .

Pour Julien Lévy, directeur de digital Center à HEC les principales tendances actuelles en innovation se concentrent :

  • autour du corps et de la santé
  • autour de la réalité (  mesure, analyse, prédiction)
  • autour de la société ( veiller, surveiller, contrôler)
  • autour de l’économie ( des leviers pour le marketing, des plateformes de services)
  • autour de l’homme et de la machine (on est dans l’immersion et il n’y a plus vraiment de frontière entre l’homme et la machine)

Avec l’intelligence artificielle la société évolue vers la société panoptique : la gouvernance des données. Actuellement les données sont de plus en plus stockées mais mal exploitées et l’innovation va donc maintenant s’orienter vers le traitement de ces données.

Entre 1970 et 1990 l’IA a connu beaucoup de déboires mais depuis quelques années grâce aux réseaux de neurones artificiels, des progrès considérables sont enregistrés. Le dépistage des mélanomes cancéreux par IA en est un exemple.

Selon Julien Lévy, il y a actuellement confusion entre l’IA faible ( traitement actuel de données pour résoudre un problème) et l’IA forte qui développe sa propre conscience et qui peut faire peur. Selon lui l’IA forte n’existe pas et l’enjeu est l’IA faible. Mais s’appuyant sur un article de l’informaticien JCR Licklider de 1962 il observe que sur les 10 points que se partageaient l’homme et la machine à l’époque 6 étaient propres à l’homme alors qu’aujourd’hui il n’en reste plus que 2 montrant que l’espace spécifique à l’homme s’est réduit. L’enjeu est de déterminer si les hommes sont toujours possesseurs du monde et de la nature.

Pour voir les vidéos des différentes présentations des innovations au forum

 

 

« Comploter, coloniser, collaborer, corrompre, conquérir, délocaliser, pressurer, polluer, vassaliser, nier, asservir et régir »

Reporterre

 

C’est un livre « chargé », en dit son auteur — une « somme », comme le signale le titre. Et même une première : aucun travail de synthèse, combinant histoire économique, industrielle, mais aussi accusations, litiges ou condamnations n’avait encore été réalisé autour de cette multinationale, née en 1924 avec la Compagnie française des pétroles (CFP). Pour Alain Deneault, connaître ce passé était pourtant indispensable pour comprendre comment Total fonctionne et d’où elle tire sa puissance. Établir un diagnostic afin de lui opposer des stratégies adaptées, voilà l’ambition de De quoi Total est-elle la somme ? Multinationales et perversion du droit, paru récemment aux éditions Rue de l’échiquier – Écosociété.

Premier problème : comment définir Total ? Est-ce « une société pétrolière française » ? Car elle est constituée de 882 sociétés consolidées, opérant selon 130 législations différentes. Seuls 28 % de ses capitaux sont français, et pour le reste, canadiens, étasuniens, anglais, chinois, qatariens, etc. Elle n’est pas seulement active dans le pétrole, mais aussi le gaz, l’électricité, la pétrochimie, le solaire, les agrocarburants, les lubrifiants, la biomasse, le nucléaire, l’internet des objets ou le bioplastique. Total est donc plutôt une multinationale apatride capable de tirer son jeu d’une multitude de conjonctures, explique l’auteur.

 

« Comploter, coloniser, collaborer, corrompre, conquérir, délocaliser, pressurer, polluer, vassaliser, nier, asservir et régir » : ces 12 verbes d’actions sont illustrés par des histoires avérées où Total tient le premier rôle. Certaines nous sont bien connues : « l’affaire Elf » (corruption à grande échelle de dirigeants politiques) ou celle de l’explosion de l’usine AZF (dans laquelle Total et ses avocats continuent de nier toute responsabilité devant la justice), son implantation dans les anciennes colonies française transformées en enveloppes juridiques grâce aux réseaux de la Françafrique, la pollution à coups de marées noires et d’émissions de CO2, ou encore la délocalisation de ses avoirs ou activités là où la fiscalité est plus lâche…

« Il ne s’agit pas, pour des firmes comme Total, de régner sur un mode souverain, à coups de décrets et d’édits, tel un État, mais de transformer le rapport des États à la conjoncture, de façon à ce que le législateur cherche le plus possible à rendre conforme la loi aux rapports de force instaurés par les multinationales, dont la réalité acquerra le statut d’axiome. La loi qui domine ne sera plus celle des États mais celle du marché au sens d’un champ transcendant le secteur public. »

Pour Alain Deneault  ces firmes représentent le pouvoir totalitaire version XXIe siècle. « Au moment même où Hannah Arendt écrivait ses thèses sur le totalitarisme [dans les années 1950], la CFP crée la marque Total [en 1953] et se présente comme étant “totale” » insiste-t-il. Signe d’un complexe d’infériorité de la pétrolière française face à ses homologues, qu’elle cherche à résorber. « Ce qu’elle signifie alors c’est : “Nous aussi sommes un pouvoir, nous pouvons nous interposer entre les acteurs sociaux et les pouvoirs publics, et à partir de là développer des lois à valeur totalisante sur le monde” », analyse Deneault.

Le philosophe pousse cette thèse dans LeTotalitarisme pervers, un court texte qui suit la somme sur Total et en tire des conclusions d’ordre général. « Des totalitarismes d’antan à celui d’aujourd’hui, on est passé d’un ordre psychotique de domination où une autorité toute-puissante et hyper visible donne le la de la réalité sociale et judiciaire, à un ordre pervers où la loi semble s’imposer d’elle-même comme la pluie, sans que les intéressés qui le coordonnent ne se distinguent particulièrement des sujets qui la subissent. […] Les maîtres pervers […] dominent en élaborant des formes d’autorité qui passent pour objectives. C’est en cela qu’on reconnaît la finesse nouvelle du totalitarisme contemporain », écrit-il.

Deneault plaide pour des « minorités intenses ». « Le progrès a toujours été l’œuvre de minorités. Je crois que l’important, c’est l’intensité, c’est par là que nous arrivons à valoir comme peuple, comme communauté capable d’engager des changements sociaux », soutient-il, en citant pour exemples la révolution de 1848, Occupy Wall Street et les révolutions arabes de 2011, ou encore les évènements récents en Roumanie. « Ce sont toujours des minorités qui, en intensifiant leurs mobilisations, prises de paroles et de conscience, leur présence au monde, peuvent marquer des avancées et établir des rapports de force. Et plus une minorité est intense et en phase avec une époque, moins elle est minoritaire. »

Pour voir la présentation du livre

 

 

La prière personnelle

 

 

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Dans l’enseignement à ses disciples Jésus disait : »Pour toi , quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret » (Mt 6,6).

           Comme je l’expliquais dans mes précédents articles: [-« Du choix de Jésus coach intérieur« -« Du mérite à l’accueil« -« Oeuvrer par Dieu et non pour Dieu.« ] l’événement qui bouleversa ma vie catholique bien réglée fut le 23 février 1975 une  » effusion d’Esprit » telle que la vivait les premiers chrétiens ( Act.19,2 ; Act.11,15.16; Act.10,44 ;Act.8,16 ) .Elle est à retrouver dans l’Eglise catholique.

           [ Remarque :Quand cela m’est arrivé, je ne savais pas nommer ce vécu et dans mon premier livre: « Alors les yeux s’ouvrirent » Editions Bénévent 2009, je parlais de « conversion ». Il semble que pour nommer cette expérience, les évangéliques emploient le terme de « nouvelle naissance » en référence à l’histoire de Nicodéme (Jn 3, 1.21). ]

            En ce qui concerne ma prière personnelle, avant cet événement, il s’agissait avant tout de réciter et notamment le chapelet qui, de plus, ne s’adresse jamais à Jésus. Or Jésus nous dit: « Quand vous priez, ne rabâchez pas comme des paiens, ils s’imaginent que  c’est à force de paroles qu’ils se feront exaucer. Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait ce dont vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez »(Mt.6,7.8).

           Le 23 février 1975 c’est  Jésus qui m’interpella par une parole de la bible: « – vous n’êtes plus sous la Loi mais sous la grâce »(Rm.6,14)  entendu: « sous l’amour ». Je pouvais donc à mon tour lui parler et cela autrement que par des paroles toutes faites auxquelles j’essayais d’adhérer C’est ainsi  que s’établit,entre Lui et moi, une relation personnelle,et, pour l’entendre encore, je me mis à « dévorer » la bible, tout en enviant MoÏse. (« Le seigneur parlait à MoÏse face à face, comme on parle d’homme à homme »nous dit Exode en Ex.33,11). Cette communion à Dieu passe aussi, au-delà de la formulation dans une connivence joyeuse, à l’écoute d’une musique, la contemplation d’un paysage …ou l’esquisse d’un sourire. Il y a aussi les « hasards » comme autant de clins  d’oeil et puis la prière en  langue quand on veut tout Lui dire au-delà des mots….

            Chaque homme est appelé à avoir une relation personnelle avec Jésus ,ou avec le Père car « le Père lui-même vous aime« nous dit Jésus en Jn.16,27. Dieu interpelle chacun, encore faut-il se rendre réceptif et créer des occasions. Etre réceptif, c’est déjà être vrai dans notre relation à Lui en sachant qu’on a rien à mériter, Jésus nous a tout mérité. Créer des occasions, c’est, notamment (je le dis par expérience) lire la bible, qui est bien, je le sais , » Parole de Dieu ».

            La prière personnelle la plus commune est celle de demande pour nous-même, nos proches ou à des intentions particulières. Certes « votre Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous  le lui demandiez » nous dit Jésus en Mt.6,8 et pourtant… »demandez,on vous donnera; cherchez vous trouverez; frappez on vous ouvrira « nous dit encore Jésus en Mt.7,7.« Ce que vous demandez dans la prière avec foi vous le recevrez » (Mt.21,22) ou encore « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé »(Mc.11,24). Pourquoi alors n’y a-t-il souvent aucune réponse ? En Jn.15,7 Jésus précise :« si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous arrivera » après nous avoir invité à demeurer en Lui (Jn.15,4). Je reviens toujours à cette Parole de Paul que je considère comme exprimant l’idéal du chrétien: « Ce n’est plus moi qui vit c’est Christ qui vit en moi »(Gal.2,20). En Matthieu et Marc Jésus s’adresse à des chrétiens accomplis, chez Jean ils sont en marche. Remarquez la définition de la foi que donne St Paul dans l’Epître aux Hébreux : »La foi est une manière de posséder déjà  ce qu’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas »(He.11,1). Quand les disciples demandent à Jésus: »Augmente en nous la foi ».le Seigneur répondit: »si vraiment vous aviez la foi, gros comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore : »déracine-toi et va te planter dans la mer »et il vous obéirait ».(Lc.17,5.6).!!

             « Soyez toujours dans la joie, priez sans cesse,rendez grâce en toute circonstance… »(1 Thes.5,16-19). La prière dont il est ici question est la prière de louange. Elle n’est pas toujours évidente, notamment quand il nous arrive des malheurs. Il est alors bon de s’aider  par notamment la lecture des Psaumes: « Seigneur ouvre mes lèvres et ma bouche  proclamera ta louange »( Ps.51,17). C’est en restant  « dans le Seigneur » malgré l’épreuve que cette dernière peut prendre sens. Saint-Paul en pareille circonstance va jusqu’à dire: « je complète dans ma chair ce qui manque aux tribulations du Christ (Col.1,24). Pour ma part je crois profondément que tout peut être transformé en chance par le Seigneur. « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessin »(Rm.9,28). « Il nous a été fait grâce de croire en Christ mais aussi de souffrir pour Lui » (Ph.1,29.3) nous dit encore Saint-Paul.

            Pour compléter, je voudrais citer la prière d’adoration. Dans l’Eglise catholique qui croit en la présence réelle du Seigneur dans l’eucharistie et ceci même en dehors de la célébration, nous connaissons l’adoration du Saint-Sacrement. Personnellement j’y ai vécu une grâce sensible, une joie indescriptible. C’est la raison qui me pousse à ne pas quitter mon Eglise catholique mais à prier et à l’interpeller pour qu’elle revienne aux écritures qui l’a fondée.

                                                                              Robert Specty

 

robert.specty@orange.fr

 

 

 

 

Des ondes cérébrales enregistrées plus de 10 minutes après l’arrêt cardiaque

Nexus mai-juin 2017

En étudiant le temps qui sépare l’arrêt cardio-respiratoire et la cessation d’activité du cerveau une équipe de chercheurs canadiens de l’ Université de Western Ontario a enregistré une activité cérébrale 10 minutes après l’arrêt cardiaque du patient.

Chez trois patients sur les quatre observés l’activité cérébrale a cessé avant l’arrêt du rythme cardiaque et de la tension artérielle.

Pour le patient 1 -femme de 72 ans- l’activité cérébrale a cessé 4 mn avant l’arrêt cardiaque. Curieusement ces deux fonctions ont redémarré 1mn et 20 secondes après pendant 40 secondes.

Pour le patient 2 -homme de 70 ans- l’activité cérébrale a cessé 10mn et 10 secondes avant l’arrêt du coeur.

Pour le patient 3 – femme de 58 ans- il y a eu une vague de plages de fréquences élevées 8 mn avant la cessation de la pression artérielle et durant 4mn. La cessation de l’activité électro-cérébrale a cessé 1 mn et 30 secondes avant l’arrêt du coeur.

Cependant chez le patient n° 4 – homme de 67 ans- une activité électro-cérébrale à haute fréquence a été observée à deux reprises pendant 2 mn chaque fois , 11mn et 5mn avant l’arrêt de la pression artérielle.

L’activité du coeur s’est poursuivie durant 15 mn et 30 secondes après la cessation de la pression sanguine.

L’activité électro-cérébrale a progressivement diminué tout en en accusant des vagues d’ondes delta durant 10mn et 38 secondes après la cessation de l’activité du coeur. Bien sûr il n’est pas exclu que cette défaillance puisse venir des appareils de mesure. Il est noté que seule l’activité des parties antérieures du cerveau a été enregistrée. De futures études portant sur un échantillonnage plus important avec une couverture complète du cuir chevelu sont envisagées.

 » In patient 4, initial high-frequency EEG activity was seen at two time points: 11 minutes and 5 minutes before ABP cessation for a period of 2 minutes each time. ECG continued for an additional 15 minutes and 30 seconds following ABP cessation. The EEG showed increasing suppression with infrequent single delta wave bursts following ECG and ABP cessation. These delta bursts continued for 10 minutes and 38 seconds following ECG cessation with a mean amplitude of 4.52 µV in the last burst of delta activity (Figure 2).

Figure 2 Raw EEG tracing in patient 4 following declaration of death. Representative tracing of large infrequent single delta wave bursts observed for 10 minutes and 38 seconds (EEG bottom four tracings) following the loss of ECG tracing (top tracing). « 

www.cambridge.org/core/journals/canadian-journal-of-neurological-sciences/

Lettre ouverte à Monsieur Cedric Villani , chargé d’une mission sur l’intelligence artificielle

 

A Monsieur Cedric Villani, député LREM de la 5ième circonscription de l’Essonne,

Bonjour Monsieur le député,

Par un article du journal le Monde paru ce jour je lis que vous avez été chargé  par le gouvernement d’une mission sur l’Intelligence artificielle – IA dans la suite du propos-et qu’un rapport doit être remis avant la fin de l’année.

Cet article rappelle qu’un précédent rapport a été remis sur ce sujet il y a

moins de 6 mois à François Hollande.

Le passage suivant de cet article résume votre mission :

« Elle consiste à dresser une feuille de route sur l’intelligence artificielle pour le gouvernement dans les années à venir. Quels axes actionner du point de vue économique, politique, culturel, éthique, dans l’éducation… ? Bref, tout. Avec l’idée que l’IA ne doit pas être vue comme un domaine spécialisé, mais comme l’affaire de tout le monde. »
« ici la vocation est d’aller plus sur le terrain des recommandations très concrètes sur les actions à prendre par les uns et les autres. Et cela à l’échelle française, mais aussi européenne. »

Je lis  avec satisfaction mais permettez, une certaine défiance, que vous vous interrogerez aussi sur les aspects potentiellement négatifs de l’IA et vous dites notamment : « Un certain nombre d’exemples montrent que dans certains cas l’utilisation de l’IA peut avoir des effets ravageurs sur les questions économiques et le tissu démocratique. »

Ces propos semblent presque rassurants même si les effets ravageurs dépassent l’aspect économique – vous avez sans doute pensé aussi par là social- et démocratique.

La volonté de réfléchir au plus haut niveau sur les moyens à mettre en oeuvre pour faire face au géant américain puis chinois est sans doute, dans cette stratégie de lutte économique mondialisée l’axe principal. Nous sommes donc bien dans une logique où vous allez chercher les meilleurs moyens de renforcer l’IA qui, sous-entendu serait l’avenir de l’homme et du rang de nos sociétés. Je doute que dans une telle orientation les aspects négatifs soient réellement appréciés à leur exacte valeur et pourtant je vous fais à priori confiance car vous avez en tête, comme moi,  l’avenir de l’homme.

Mais de quel homme parlons-nous ? Je pense à l’Homme en tant que transcendance de l’homme actuel, et non à l’homme-machine   qui va renforcer son propre mental, et devenir ainsi  l’Homme-Dieu qui, de fait, deviendra tout simplement l’esclave du système-machine qu’il aura mis en place. Je pense à un humanisme spirituel tel que l’expose Wu Weiming, directeur de l’Institut supérieur humaniste à l’Université de Pékin – cf ici

Vous avez semble-t-il des réserves par rapport aux déclarations d’Elon Musk mais vous dites « admirer son intelligence visionnaire ».

Permettez- moi de vous rappeler cette lettre signée le 10 janvier 2015 par 700 personnalités – l’appel des 700- dont Elon Musk et Stephen Hawking et que j’avais publiée sur mon site ici . Il y a effectivement là une vision que j’aimerais vous voir partager.

 

« Les progrès de l’intelligence artificielle sont fulgurants, mais peu de recherches sont effectuées sur les conséquences de cette révolution technologique. C’est l’avertissement émis dans une lettre ouverte par un groupe de chercheurs et d’entrepreneurs. Parmi eux, Stephen Hawking et Elon Musk. »

Enfin j’attire votre attention sur la conférence d’Elon Musk  devant l’Assemblée des gouverneurs des Etats-Unis le week-end du 15 juillet 2017 relatée ici par exemple.  Selon lui, l’intelligence artificielle est désormais «le plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée».

Pour y faire face aujourd’hui et en transhumaniste convaincu, il ne voit guère que le développement d’un de ses projets homme-machine avec l’aide d’implants cérébraux ce qui n’est pas pour nous rassurer.

Pour terminer je voudrais vous dire que je procède actuellement au regroupement des ouvrages de langue française qui nous alertent de diverses manières sur la religion du Progrès, les méfaits ravageurs qu’elle entraîne sur nos sociétés et la direction toute tracée où elle conduit l’homme.

Sous ce lien vous avez plus de 80 ouvrages d’auteurs différents qui alertent sur les aspects divers de cette dérive de nos sociétés. Je ne citerai que le premier, Lewis Mumford et je vous renvoie à l’article d’avril 1974 du Monde diplomatique à propos de son livre : « le mythe de la machine« .

 

S’agissant de l’IA je ne peux conclure sans évoquer le transhumanisme vers lequel nous entraîne les dérives d’un monde scientifique, industriel et technologique pour partie devenu fou et si peu contrôlé par le pouvoir politique de nos démocraties. J’ai regroupé là près de 40 ouvrages qui traitent du sujet et j’ai posté là un article sur le transhumanisme.

 

Je termine en espérant que cette lettre retiendra toute votre attention et celle de votre équipe. Je précise enfin que j’agis en simple citoyen intéressé entre autre par la chose publique et le devenir de l’homme mais non engagé politiquement. J’estime aussi que cette affaire est l’affaire de tout le monde et qu’en rédigeant cette lettre appuyée de ses renvois hyper-textes j’ai ainsi, à ma manière et suffisamment contribué à votre mission.

 

 

Je vous prie de croire en mes respectueuses et cordiales salutations.

 

Denis Brossier

 

 

le rapport rendu public le 28 mars 2018 : donner un sens à l’intelligence artificielle

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux origines de la décroissance

La civilisation industrielle ne s’est pas imposée sans résistances. De grands esprits critiques se sont toujours levés contre la liquidation des artisans et des paysans, contre la destruction de l’environnement et le bouleversement des modes de vie, contre l’emprise du marché et des machines sur les individus. La contestation de l’idéologie du Progrès que porte aujourd’hui le courant de la décroissance se situe dans cette longue filiation. Parmi ces illustres devanciers, les cinquante penseurs présentés ici -dont les oeuvres très diverses se déploient sur les deux derniers siècles- ont de quoi alimenter les réflexions actuelles de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société centrée sur l’humain, et non plus soumise à la mégamachine. Leurs pensées, profondes, intemporelles et clairvoyantes, exposées dans ce livre de manière simple et didactique, remettent radicalement en cause le culte de la croissance, l’esprit de calcul, la foi dans les technologies, l’aliénation par la marchandise… Elles en appellent à une sagesse immémoriale : il n’y a de richesse que la vie.

 

François Breton : Exploration de conscience

Fruit d’un long parcours initiatique personnel et d’années de voyages, de rencontres d’initiés, de Maîtres spirituels, de la cordillère des Andes jusqu’aux richesses profondes de l’Inde ancienne, son expérience personnelle lui permet aujourd’hui de faire le lien entre de nombreuses traditions et de pouvoir partager l’essence de ces pratiques et de ces multiples enseignements spirituels.
Ses pratiques initiatiques et spirituelles depuis de nombreuses années, sa sensibilité et son métier de jardinier paysagiste lui ont permis d’approfondir ce contact avec les mondes subtils et de comprendre la richesse d’une collaboration consciente avec les esprits de la nature, les enseignants et guides de lumière par qui il est accompagné et enseigné depuis très longtemps.
C’est avec le cœur et évidence qu’aujourd’hui il accompagne les autres vers un retour profond et sincère vers son véritable Soi.

Tistrya   Trystria

François Breton raconte comment il a appris depuis son enfance à explorer sa conscience et ses facultés psychiques. Il nous explique pourquoi nous vivons constamment entre le monde visible et le monde invisible, et comment accéder à notre être véritable.

NDE- Expériences de mort imminente

Depuis les années 1970 les progrès de la médecine dans le domaine de la réanimation ont permis à celle-ci notamment de faire battre à nouveau le coeur de patients qui s’était arrêté.

Il s’en est suivi depuis une multitude d’ouvrages consacrés aux expériences de mort imminente – en anglais NDE-

Il n’est donc pas surprenant que bon nombre de ces ouvrages soient écrits par des médecins souvent cardiologues et  notons le, d’abord américains.

On trouve aujourd’hui aussi des livres écrits parfois par des anesthésistes, des pédiatres, des psychiatres, des psychologues ou simplement des personnes intéressées qui ont enquêté sur le sujet.

Enfin il faut signaler que plusieurs études scientifiques ont été lancées sur ce sujet dans le domaine médical. La plus complète et la plus récente est celle de l’Université de Southampton sous la direction du docteur Sam Parnia professeur adjoint de médecine des soins intensifs et directeur de recherche en réanimation de l’Université de l’état de New-York publiée ici.

Cette étude publiée en 2014 porte sur 2060 patients provenant de 15 hôpitaux différents aux USA, en Grande-Bretagne et en Autriche. Elle était dirigée par le docteur Sam Parnia professeur adjoint en médecine des soins intensifs et directeur de recherche en réanimation à l’Université de l’état de New-York. Celui-ci précise que dans cette étude des cas ont été observés de témoignages survenus dans les 3 mn qui suivent un arrêt cardiaque médicalement constaté alors que le cerveau cesse toute activité dans les 20 à 30 secondes qui suivent cet arrêt.

Parmi les nombreux ouvrages écrits depuis une quarantaine d’années il faut d’abord signaler l’important travail d’Elisabeth Kübler-Ross qui a consacré l’essentiel de sa vie à suivre les malades en fin de vie et a théoriser à partir de ses observations les différents stades émotionnels survenant dans ces derniers instants. Elle a aussi travaillé sur les expériences de mort imminente.

Il y a ensuite le docteur George Ritchie, psychiatre qui relate dans un livre paru en France en 1999 son cas survenu en 1943. Il fut déclaré mort deux fois à l’âge de 20 ans et il raconte ainsi avoir « visité avec le Christ cinq de ses autres réalités ».

Le docteur Moody est sans doute l’auteur le plus connu en matière de NDE. Il raconte avoir rencontré à l’âge de 20 ans le Dr Ritchie alors qu’il était étudiant.  Le docteur Moody à publié plusieurs livres dont le premier paru en 1975 Life after Life fut traduit en 15 langues et vendu à plus de 10 millions d’exemplaires.

Le docteur Melvin Morse était pédiatre et ses études concernent les témoignages d’enfants qui confirment ceux des adultes à l’exception des cas de retour sur sa propre existence absent dans les témoignages des enfants.

Le docteur Maurice Rawlings était médecin militaire spécialisé en médecine interne et cardiologie. Incroyant, il fut particulièrement sensible au témoignage d’un de ses patients ce qui l’engagea a relever ensuite tous les autres témoignages obtenus. Il devint par la suite profondément croyant. C’est un des rares cas qui relate autant de témoignages où les patients racontent les moments très noirs alors traversés qui contrastent avec les témoignages habituels le plus souvent décrivant paix, lumière et état de sérénité.

Le docteur Jean-Jacques Charbonier est un anesthésiste français déjà auteur de plusieurs livres sur le sujet des NDE. Selon ses observations il a constaté 18% de EMI suite à arrêt cardiaque étant rappelé par exemple que Van Lommel en constatait 12% en 2001, et Parnia 6% en 2001.

Il faut signaler particulièrement son dernier ouvrage paru en 2016 : les preuves scientifiques d’une vie après la vie où l’auteur est convaincu que la conscience n’est pas un pur produit du cerveau et qu’elle survit à notre mort physique. Il émet l’hypothèse que la conscience est totalement indépendante du cerveau.

Signalons aussi l’ouvrage de Kenneth Ring, psychologue, qui a le mérite d’avoir retenu 102 cas sélectionnés de façon rigoureuse et dont il soumit les témoignages à des batteries de tests sévères qui lui ont permis de classer  ceux-ci selon 5 stades majeurs.

Le témoignage de paix et sérénité se retrouve dans 60% des cas retenus. Vient ensuite le témoignage de séparation du corps physique dans 37% des cas. En troisième lieu celui d’entrée dans l’obscurité : 23%. La vision de lumière n’est présente que dans 16% des cas et la fusion avec la lumière dans 10% des cas.

Il y aussi le docteur Jeffrey Long, radio-oncologiste, spécialiste du traitement des cancers par rayons.  Son livre paru en France en 2016 : la vie après la mort, les preuves est les résultat de la plus grande étude réalisée avant celle de Southampton. Elle porte sur 1300 témoignages recueillis.

pour accéder aux auteurs de livres sur les NDE et à une base de données de témoignages

« A la foire des salauds que devient ce monde ? »

Intellection

Dans un monde où toutes les valeurs sont inversées, je remémore souriant ce que disait un vieux routier politique sur les déchéances du sens et du bon sens: « à la foire des salauds que devient ce monde, la merde pèserait-elle plus lourd que le sel ? ». J’ose croire que non!

L’humanité n’est certainement pas perdue, encore faut-il que les vraies valeurs trouvent le courage des hommes prêts à les montrer ! Car la dignité existe ne manquent que les hommes dignes dans la communication de masse et l’espace public !

Néanmoins, nous vivons un temps où les valeurs sont marginalisées, noyées par la mer démontée et putride de prostitution et d’aliénation soutenue par les vautours, sybarites et idéologues. Les écrasantes et innombrables majorités sont, par perversion ou lâcheté, les protagonistes du monde tel qu’il est. Des majorités qui luttent contre soi pour la plupart en suivant la minorité des journalistes mainstream, des spécialistes idéologues, des éducateurs idéologisés prônant l’imposture inhumaine d’une éthique grimaçante et fausse pour défendre l’infamie systémique mondiale, l’immoralité mondaine des oligarchies contre l’humanité sacrifiée pour les excès hédonistes des profiteurs de toutes les ressources expropriées aux peuples et majorités…

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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Les photons, témoignages des interactions du vivant

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sur Quantique Média

Georges Vieilledent & Raymond Herren

Pour la première fois, les découvertes faites par une équipe de chercheurs français sont révélées. Et quelles découvertes ! Même si certains le pressentaient déjà, elles montrent de manière objective et reproductible des échanges d’informations insoupçonnées jusqu’alors, grâce à une nouvelle technologie d’imagerie par effet de couronne mise au point par la société Electrophotonique Ingénierie (société expertisée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et qualifiée de « Jeune Entreprise Innovante ») Particulièrement spectaculaires dans le monde du vivant, ces images de l’invisible permettent enfin de « matérialiser » la biocompatibilité entre deux corps sous la forme de ponts photoniques, visualiser des champs d’énergie interagissant entre eux, caractériser chaque chose par sa propre signature énergétique. Des découvertes bouleversantes de beauté et de force qui dévoilent un peu plus le monde quantique à l’échelle de notre réalité.

Les implications sont immenses dans le domaine des biotechnologies notamment mais aussi et surtout dans les réflexions philosophiques qu’elles imposent naturellement. Un nouveau regard sur l’environnement et notre monde est désormais en gestation.

 

 

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Intellection

Le blog Intellection pour comprendre la crise du sens dans la civilisation. L’homme est une somme de Violence Vitale et de Révolte Vivifiante contre la létalité des néants envahissants du monde. Affirme-toi selon l’Esprit, investis-toi dans l’Être pour triompher des jugements aliénants de la corruption générale d’une société vulgairement matérialiste. Rêve et Réalise ta construction de toi-même selon l’Esprit, investis-toi spirituellement dans l’Être, et l’avoir ne sera plus contre toi ni bourreau ni consomption! Penser c’est se Repenser. Se Repenser, se juger pour se construire l’Humanité et cesser d’être le patient des cécités conscientielles attisées par le conditionnement social.

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

A propos du faux -égo et d’une spiritualité vraie ou fausse

Yoga originel

L'ego-spirituel

L’ego est une bonne chose : il a été lié à l’âme

au moment de son incarnation

afin qu’elle ait conscience d’elle-même,

qu’elle puisse dire  »je »

et avoir le libre-arbitre.

Pour simplifier disons que le faux-ego,

généré par la nescience

(l’absence de la Connaissance non-apprise)

déteste la Connaissance

comme les ténèbres détestent la Lumière…

il ne s’agit pas de gens,

ils n’ont donc évidemment pas de sentiments

mais avouez que les ténèbres

ne résistent pas à la moindre petite lumière

car dès qu’elle apparaît (la lumière)

les ténèbres disparaissent !

Parce que le faux-ego, devenu pour l’occasion ego-spirituel, oriente son porteur vers les spiritualités en cul-de-sac,

basées sur des théories, des concepts compliqués

et qui proposent des buts qui sont impossible à atteindre : comment voulez-vous réussir à atteindre un but

qui est de pure invention ?

A propos, qu’est-ce qu’une spiritualité

vraie et fausse ?

Une spiritualité vraie est celle qui vous mène vers l’intérieur de vous, qui vous fait vous détacher de vos concepts et qui génère, en ses suiveurs, de la simplicité et de l’harmonie.

Une spiritualité fausse est une spiritualité qui repose sur une parole morte, sacralisée dans des livres que l’on ne peut plus remettre en question et que l’on peut interpréter à sa guise. Une spiritualité fausse est basée sur des concepts, des idées fausses, des miracles, de la magie et loin de mener ses pratiquants vers leur centre, elle les mène dans la confusion prétendument savante.

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Ecologisme et transhumanisme-Des connexions contre nature

 

vu sur Hors-sol

Ecologistes, végans et sympathisants de gauche prolifèrent  au sein du mouvement transhumaniste.

Les deux porte paroles du mouvement transhumaniste francophone revendiquent leur militantisme « écolo ». Marc Roux – Président de l’Association transhumansite TECHNOPROG -affilié à l’Institut for Ethics and Emergent Technologies (IEET). Historien de formation et par ses études doctorales, il vit en Grèce. a été adhérent de l’Alternative rouge et verte . Didier Coeurnelle est élu vert de la commune de Molenbeek. Le confondateur de Humanity+, la principale association transhumaniste américaine, David Pearce est un militant antispéciste et végan. L’australien Peter Singer, philosophe et auteur du livre de référence des antispécistes : la libération animale (1975), est lui-même transhumaniste et ancien candidat vert en Australie. Quant  à l’actuel directeur de Humanity+, James Hugues, en tant que bouddhiste il ne ferait pas de mal à une mouche. Loin de l’image repoussoir de libertariens insensibles aux malheurs qui les entourent. Les transhumanistes sont souvent des progressistes de gauche, écologistes et féministes suivant la bonne conscience qui règne dans la Silicon Valley depuis le mouvement hippie des années 1960. En France, à l’avant-garde des partisans de la reproduction artificielle de l’humain (PMA & GPA) figurent les membres d’Europe Ecologie les Verts.

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Tomjo, l’enfert vert , 2013

L’Usufruit de la Création et la charge de l’Humanité à venir

sur Yoga originel

Nos sociétés modernes, héritières des lumières et de la révolution industrielle, sont des sociétés verticales de séparation. Nous y jugeons les êtres, végétaux, animaux et humains, en fonction d’une hiérarchie ethno et ego-centrée où le dominant est celui qui a le plus de pouvoirs, que ce soit par sa force physique, intellectuelle, financière et politique.

La nature, et tous les êtres qui la composent, humains y compris, sont utilisés selon le rang où nous les avons rangés verticalement en fonction de critères définis plus haut, ceux de la puissance et du pouvoir.

La Voie-originelle, en proposant à ses pratiquants d’approfondir leurs Consciences*, permet une relation au monde, un paradigme horizontale où personne ne domine personne et où tout et tous participent d’une harmonie* aux relations symétriques comme équitables.

Les siècles à venir seront spirituels ou ne seront pas car s’ils restent matérialistes ils verront la fin du monde que nos parents et nous avons connus. Il en va de la survie de l’espèce humaine en même temps que des autres.

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 »Chaque incarnation donne à l’âme un peu plus de Conscience » [Bkm 1-2-14]

Recherches et observations à propos de l’aluminium dans les vaccins

Le 12 novembre 2012 sur FR5, le Professeur Gherardi directeur de l’unité de recherche INSERM à l’université de Paris Est et chef du service embryologie à l’hôpital Mendor de Créteil présente l’état de ses recherches sur les conséquences des sels d’aluminium contenus dans les vaccins – les études complémentaires sur des animaux concernent le vaccin contre l’hépatite B.

Les premières constatations sont des observations incidentes à d’autres recherches au cours desquelles il a été  relevé des troubles de fatigue chronique, des douleurs musculaires, des troubles de mémoire  chez certains patients vaccinés.

 

Ces observations ont conduit le professeur Gherardi et son équipe à orienter des recherches sur le parcours dans le corps des particules d’aluminium issues des vaccins. Ces recherches ont été diligentées à la demande  et en accord avec  l’ANSM – agence nationale du médicament alors appelée AFSSAPS –

Ces recherches se sont orientées vers la connaissance  du parcours des particules d’aluminium dans le corps injectées à l’occasion d’un vaccin contre l’hépatite B sur des animaux.

Contrairement aux affirmations médicales jusque là transmises selon lesquelles ces particules sont éliminées rapidement par le corps – au plus quelques semaines- les résultats de la recherche ont montré que les macrophages contenant des particules d’aluminium et situés d’abord autour du point de vaccination migraient pour certains dans les muscles puis dans le système lymphatique et se retrouvaient ensuite dans le cerveau. Ces observations ont été faites jusqu’à un an après la vaccination.

 

Etrangement, le Professeur Gherardi n’a pu, depuis ces résultats, obtenir de nouvelles subventions pour élargir ses recherches en ce domaine.

 

 

 

Institut N-Light – explorer par la science de nouveaux domaines en relation avec la santé et la conscience

Voici une présentation du fonds et des projets de l’Institut N-Light – Inscription du Fonds de dotation N-LIGHT au Journal Officiel du 12 novembre 2016

 

N-Light est un fonds de dotation qui a pour objectif d’explorer des domaines auxquels la science actuelle s’intéresse peu ou pas du tout.

Il s’est notamment fixé comme mission d’analyser et de modéliser scientifiquement les découvertes effectuées sur l’énergie vitale et la conscience par les médecines traditionnelles et non conventionnelles. Le moment venu, celles-ci seraient associées à la médecine allopathique occidentale afin de créer une médecine intégrative globale, abordable par tous, telle que souhaitée par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le fonds N-Light envisage de participer financièrement et scientifiquement aux projets suivants :

  • Projet : modéliser scientifiquement l’Ayurveda

La Phase 1 consiste à établir des cohortes médicales exploitales scientifiquement à partir des bases de données de patients fournies par JIVA, à l’aide des techniques du Groupe CSTB des Systèmes Complexes du Laboratoire ICube de l’Université de Strasbourg, affilié à CS-DC Unitwin UNESCO.

La Phase 2 consistera à comparer les résultats obtenus par JIVA dans différents domaines en utilisant les principes enseignés par l’Ayurveda traditionnel, avec les résultats cliniques obtenus dans des cas similaires par d’autres techniques médicales, comme la médecine allopathique occidentale et la médecine traditionnelle chinoise. Cette comparaison portera notamment sur les points suivants  :

  • Diagnostic
  • Thérapeutique
  • Règles de vie
  • analyse scientifique des résultats obtenus par les médecines traditionnelles, Ayurvéda indien et  médecine chinoise notamment, mais aussi par les médecines chamaniques,  en vue de les comparer à ceux obtenus par les médecines occidentales : allopathique classique et médecines « douces », homéopathique ou autres.

B –  PROJET ÂGE D’OR DE LA SCIENCE

Ce projet consiste à étudier sous quelles conditions particulières la révolution scientifique du début du XXème siècle a pu avoir lieu. Des contacts ont été pris à ce sujet avec le Service des Systèmes Complexes de l’Université du Havre.

  • L’extension du modèle énergétique de la physique actuelle à des formes d’énergie en relation avec le vivant, comme l’énergie vitale (prana en Inde, qi en Chine) et les énergies de la conscience, mises en évidence notamment par les travaux ci-dessus. Une modification des équations fondamentales de la physique pourrait en découler.

C –  PROJET « ICE » (INTERACTIVE CONSCIOUSNESS ENCYCLOPEDIA)

  • La création d’une base de données recensant les différents modèles de la Conscience accessibles sur Internet, dont serait déduit un métamodèle collaboratif et évolutif qui pourrait s’appeler :       « Encyclopédie Interactive de la Conscience ».

 

Oeuvrer par Dieu et non pour Dieu.

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Dans mes précédents articles: « Du choix de Jésus coach intérieur »… »Du mérite à l’accueil« …motivé par mon expérience d’effusion d’Esprit, j’essayais de faire passer le message personnellement reçu le 23 février 1975 et que Saint-Paul adressait vers l’an 57 aux juifs de Rome devenus chrétiens: « vous n’êtes plus sous la loi, mais sous la grâce » (Rm.6,14), car, déjà à cette époque, cela semblait, pour les responsables, plus simple à gérer et pour les pratiquants plus rassurant d’avoir un guide écrit et immuable. Ce retour aux prescriptions de la Loi juive est considéré par Saint-Paul  comme une perversion de l’évangile: « si quelqu’un, même nous ou un ange du ciel, vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème »(Gal.1,8) . Revenir à la Loi, c’est carrément nous retrancher du « don de salut » que Dieu nous fait en Jésus.

                      Une bonne catholique me dit un jour: _ » tu ne dois pas manger de boudin ». Il est en effet écrit dans l’ancien testament: « … tiens ferme à ne pas manger le sang, car le sang c’est la vie… »(Dt 12,23). Dans le nouveau testament il est par contre écrit:  » Le Règne de Dieu n’est pas affaire de nourriture ou de boisson; il est justice, paix et joie dans l’Esprit-Saint »(Rm.14,17). Il s’agit avant tout, pour le chrétien, de louer le Seigneur, notamment pour la bonne nourriture et non de veiller « à être dans les clous ».

                             De nombreux catholiques pensent devoir défendre des valeurs dites chrétiennes au lieu de se laisser guider par l’Esprit-Saint. De l’action par Dieu en nous et à travers nous, dont on ignore à priori ce qu’Il va nous demander de faire, on est passé à l’action pour Dieu. [ A chacun son charisme,car « nous avons des dons différents selon la grâce qui nous a été accordée » ( Rm.12,6)]. Les habitants de mon quartier de Besançon le quartier Battant,se nomment « les Bousbots ».Ils ont un hymne, encore chanté tous les ans lors d’une messe en l’église de la Madeleine et qui dit notamment: « S’il te faut des vaillants,Seigneur nous voici ! »A l’époque (en 1575) Dieu « avait besoin » de vaillants catholiques pour résister à l’envahisseur protestant venu de Montbéliard ! Depuis les combats ont changés, mais la motivation est toujours une éthique « baptisée » chrétienne à faire respecter. Je me souviens d’un sermon ou le prêtre nous engageait à faire de bonnes oeuvres autour de nous et de nous arranger pour qu’on découvre ensuite que nous sommes chrétiens ! C’est plus un « esprit tordu » qui nous habite alors, que l’Esprit de Dieu. 

                                 Si,comme je l’expliquais dans le précédent article, pour guider notre action, il ne devait subsister qu’un seul commandement, ce serait celui d’aimer et d’aimer jusqu’à ses propres ennemis.Sa mise en oeuvre n’étant possible par l’homme, officiellement chrétien ou pas, que par l’Esprit de Dieu en lui,c’est donc bien l’action de Dieu à travers nous qui est à rechercher en priorité.

                                                                             robert.specty@orange.fr

Réf:_Rm 6,14 ; 14,17 ; 12,6  = épitre aux Romains, chapitre 6, verset 14 etc

_Gal 1,8 =épitre aux Galates, chapitre 1, verset 8

_Dt 12, 23 = Deutéronome, chapitre 12, verset 23.

@

L’aboutissement sociologique de la religion du dieu Argent

saphirnews.com

Si vous ne vous êtes pas plongés dans l’ouvrage absolument fondamental de 294 pages Les Ghettos du gotha. Comment la bourgeoisie défend ses espaces (Éd. du Seuil, 2007, rééd. 2010)… Car n’oublions pas que les premiers communautaristes qui cultivent l’entre-soi et l’homogamie sociale sont les bourgeois et les aristocrates (et non les « musulmans » toujours taxés de « communautaires » !)…


Si vous n’avez pas lu non plus La Violence des riches. Chronique d’une immense casse sociale (nouv. éd. La Découverte, 2014)

… Eh bien, il est temps d’avaler, en toute conscience citoyenne, leur nouvel ouvrage Les Prédateurs au pouvoir. Main basse sur notre avenir (Éd. Textuel, 2017). En 64 pages seulement, vous avez là un résumé de leur analyse. « Nous sommes des citoyens malheureux mais des sociologues satisfaits de constater chaque jour la validation de la thèse d’une guerre que les plus riches mènent contre les peuples avec l’Argent pour principale arme. La majuscule symbolise la déification de ce qui était un moyen d’échange entre les hommes et qui est devenu une fin en soi » (p. 8), disent les auteurs en introduction de leur opuscule.

« La concentration de l’argent en quelques mains permet d’attaquer sur tous les fronts : les droits sociaux, la démocratie, l’environnement, jusqu’à l’humanité même. Le néolibéralisme, structuré de manière oligarchique, contrôle tous les aspects de la société. La “pensée unique” a balayé la fracture entre la droite et la gauche et transformé la guerre des classes en une violence invisible, inaudible et indicible qui doit être ressentie comme une “donnée naturelle”, allant de soi et donc intouchable » (p. 20).

Yoga : dans la posture, seule l’attention demeure

 

 

Un bel article présenté par L’ Union Comtoise de Yoga à Besançon

 

 

Postures

 

Extrait d’un article de Loredana HAMONIAUX qui nous a quittés le 20 juin 2011.

 

Meunier, tu dors, ton moulin, ton moulin va trop vite…..

Patanjali dans ses Yoga-Sûtra, évoque une image étrangement analogue quand il affirme d’emblée que la conscience ordinaire (citta) est en proie à des mouvements tourbillonnants (vritti), à des modifications incessantes. D’autre part, pour cette même tradition du yoga, l’homme ordinaire, qu’il veille ou qu’il dorme, vit en fait dans une sorte de somnolence, de torpeur, de rêvasserie, dont il faut bien qu’il sorte pour vivre l’éveil véritable. Notre meunier avec son moulin nous offre une bonne image de notre état dominant : c’est parce que nous sommes « endormis » et prisonniers de nos rêves, que notre « moulin » tourne sans répit, et plus il tourne et plus nous sommes immergés dans le sommeil tout en croyant être réveillés. Alors que paradoxalement le sommeil profond, sans tourbillon, se rapproche de la dimension de l’éveil….

Or notre moulin n’est pas simplement mental, mais aussi corporel. Quand les tourbillons de la conscience se succèdent, rapides et sans arrêt, le moulin psychosomatique tourne, tourne….les émotions en cascades ébranlent le corps, accélèrent le pouls, coupent le souffle, gèlent les viscères, crispent les muscles. La mécanique de la pensée (expérience-mémoire-conclusion-expérience, etc….) raidit, fibrose et contracture. Le meunier dort d’un sommeil agité. Parfois, le moulin tourne si inconsidérément que le moteur bloque, c’est l’épuisement, la dépression, et le meunier sombre dans un « sommeil » épais.

…/…

La méditation est donc l’arrêt du moulin. Mais par où commencer à désamorcer ses virevoltes…Il est bien entendu possible d’aborder directement le mental.Nombreuses voies proposent cette approche, qui présente néanmoins ses propres embûches, car souvent la tentative d’arrêter les tourbillons de pensée se résout en une pensée supplémentaire qui présente néanmoins ses propres embûches, car souvent la tentative d’arrêter les tourbillons de pensée se résout en une pensée supplémentaire qui produit une nouvelle résistance, une nouvelle crispation : « je dois arrêter », et le « je dois » se transforme en poison.

Il est aussi possible d’aborder le problème par le corps : bien que cette voie ne soit pas dépourvue de pièges (tel celui de se perdre dans le physique, dans l’accumulation de « pouvoirs » corporels), elle est peut-être plus aisée d’accès dans un premier moment. Je vous propose donc de méditer dans le corps, par le corps, avec le corps, grâce à l’âsana.

…/…

La racine même (âs) du mot âsana désigne le fait d’être posé et de rester. L’âsana est stabilité.

Dans l’immobilité de la posture, loin de s’agiter, les muscles aussi « restent » : certains contractés, d’autres étirés, d’autre encore relâchés, mais tous ils restent, ils se stabilisent, ils pondèrent, ils méditent. Et en méditant, ils se révèlent.

…/…

Dans le maintien postural de l’âsana, il y a donc un premier temps pendant lequel nous laissons le corps se réaccorder : cela ne se fait pas mécaniquement, mais bien au contraire dans l’attention, dans le sentir, dans l’être conscient, et cela peut aboutir à un deuxième temps, où la plus belle musique est là : le silence. Non pas le silence d’omission, de refoulement, non pas la parole cachée qui attend d’exploser, mais le silence vrai, le silence de légèreté, de non-conflit, d’équilibre, d’abandon.

…/…

Le corps sort de la conflictualité et de la fragmentation ordinaire. Patanjali le dit d’ailleurs : l’âsana est stabilité – d’accord – mais elle est aussi et en même temps aisance, liberté, où les assauts de la dualité ordinaire cessent. Mais… mais : il y a pour cela des conditions. D’abord – prévient Patanjali – il faut lâcher : lâcher tout effort indu, inutile, redondant, toute résistance, tout acharnement, toute « triviale » poursuite…. Ce qui veut dire aussi, dans notre contexte, lâcher toute image-fantasme de « posture parfaite ».

…/…

Donc la deuxième condition pour que la posture soit aussi âsana est l’acceptation (même momentanée) de l’ego à se taire, et ce qui la rend possible est l’attention à ce qui est, l’immersion dans l’infini de la vie. Concrètement, dans la posture, cela veut dire attention aux sensations corporelles actuelles, c’est-à-dire présentes d’instant en instant. Les muscles alternativement contractés, étirés, relâchés, offrent une gamme de sensations très riche ; et comme les mouvements respiratoires sont accomplis aussi par des muscles, même les sensations respiratoires peuvent se considérer comme un type particulier de sensations musculaires.

…/…

« Seule l’attention demeure.

Elle n’est ni objet, ni sujet.

Elle n’est pas « mon » attention :

elle est lumière impersonnelle.

Elle est pure vision rétablie dans sa nature originelle »

 

Sur un chemin un peu bizarre, comme la vie – un moment de poésie

 

Grand Corps Malade est né un 31 juillet sous le nom de Fabien Marsaud, sous le soleil de Seine-Saint-Denis, sous le signe du lion et sous les yeux de sa mère qui, déjà à l’époque, lui donne un surnom composé de trois mots : Petit Chaton Bleu. Très vite, les mots lui viennent facilement, il chante, raconte des histoires.

Fabien fait du sport tout le temps (foot, tennis, athlé et surtout basket) et, de temps en temps, il écrit des textes qu’il n’assume pas du tout… Alors il n’en parle à personne… suite sur le site de grand corps malade .

 

 

 

Du mérite à l’accueil

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_ » vous n’êtes plus sous la loi,mais sous la grâce » 

( Rm 6,14)

       Dans un précédent article ( Du choix de Jésus ,coach intérieur) je parlais notamment de mon « effusion d’Esprit » vécue par les premiers chrétiens, oubliée par l’Eglise, comme d’ailleurs l’exercice des charismes, retrouvée par le Renouveau charismatique, marginalisé en courant d’Eglise. J’insistais sur l’importance d’une relation personnelle et directe avec Jésus, rendue possible par, notamment, la lecture de la bible et de ma difficulté à être entendu par les personnes ayant avant tout, à coeur, le respect de la Loi.

       Jésus nous dit:-« soyez parfait,comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48) et non « tendez vers la perfection ».Il est bien évident que cela n’est possible que si son Esprit vient vivre en nous et à travers nous. Jésus nous dit aussi: « aimez vos ennemis… »(Mt 5,44 notamment). L’amour ne se commande pas me direz-vous; encore moins l’amour des ennemis….et pourtant : « tu aimeras (Dieu, ton prochain, toi-même) est le plus grand, le premier commandement »nous dit encore Jésus (Mt 23,37.39 notamment). Son respect n’est aussi possible que si Dieu vient nous habiter. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour tous les autres commandements de la Loi dont le respect par effort personnel conduit à l’orgueil, comme je l’expliquais dans l’article précédent. Ainsi, pour le chrétien, la Loi est là pour lui révéler, en cas de non conformité avec sa conduite, qu’il n’est plus sous la mouvance de l’Esprit-Saint. C’est le retour à Dieu qui s’impose alors et non les bonnes résolutions » (Saint-Paul nous explique amplement cela dans l’ épître aux Romains.)

Pour le chrétien, Jésus fut bien le seul homme sur terre à avoir été parfait et ce n’est que par son Esprit en nous que nous le serons à notre tour. Chercher à mériter le ciel par l’accomplissement de bonnes oeuvres, en plus d’être intéressé, c’est essayer de se passer de Jésus qui nous l’a déjà mérité. Pour le chrétien, les bonnes oeuvres sont les fruits de l’Esprit-Saint en nous et non un moyen de gagner le ciel, gratuitement offert par ailleurs.

Dans l’histoire humaine, Dieu propose au peuple juif une Alliance ou le respect de la Loi devait permettre à ce dernier d’entrer en relation avec Lui : « Soyez saint, car je suis saint »(Lv 11,45; Lv 19,2; Lv 20,26), de devenir juste et, selon certains, d’entrer ainsi dans l’éternité heureuse : « Le Seigneur ton Dieu changera ta destinée, il te montrera sa tendresse »(Dt 30,3). Pour Saint-Paul, c’est même le refus de certains juifs qui, en ne reconnaissant pas en Jésus le messie attendu, permit l’entrée des païens, que nous sommes, dans le plan de Dieu.(Rm 11,11).

       [Remarque: Je ne suis pas théologien.Tout ce que j’exprime ici est un essai de rationalisation « après-coup »d’une foi dont le fondement est ailleurs ]

Pour les personnes encore « sous la Loi », ce qui était mon cas avant le 23 février 1975, au lieu de rechercher Jésus, d’être à son écoute, sous  la mouvance de son Esprit, à l’accueil de l’inattendu de Dieu et à la joie de la rencontre, elles chercheront à défendre des valeurs (sans forcément parvenir elles-même à les respecter). Certes, le chrétien n’a pas « le monopole du coeur « ! Est-ce à dire que, de même que le refus de certains juifs de reconnaître Jésus permit l’entrée des païens dans le plan de Dieu, le refus de certains chrétiens d’être guidé par l’Esprit permet-il aux athées de bénéficier de cette conduite ?…..pour « exciter la jalousie » (Rm 11,14)de ceux qui se déclarent chrétiens ?

Réf: Mt 5,48;5,44;23,37-39.=évangile selon Matthieu,chapitre 5,verset 48

Lv 11,45;19,2;20,26 =Lévitique chapitre 11,verset 45…etc

Dt 30,3 =Deutéronome chapitre 30 ,verset 3

Rm 11,11; 11,14=épitre aux Romains chapitre 11 verset 11 …etc

 

 

Del Amo : Comment avons-nous pu à ce point perdre notre humanité ?

 

 

Le romancier Jean-Baptiste Del Amo a reçu lundi 5 juin le 43e prix du Livre Inter pour son roman « Règne animal » (Gallimard), grand et âpre roman sur la dérive d’une humanité acharnée à asservir la nature et les animaux. –pour voir la présentation du livre

Engagé dans l’association de défense des droits des animaux L214, il a aussi estimé que l’action de cette organisation, auteur de vidéos choc sur les pratiques dans certains élevages et abattoirs, avait « permis de légitimer ce combat sur la condition animale, de le porter dans l’espace public ».

 

 »

Là gît le génie et la patte d’enfer de Jean-Baptiste Del Amo. Une éducation libertine, son premier roman (La Croix du 4 septembre 2008), qui s’était hissé jusqu’à l’ultime sélection du Goncourt, envisageait le Paris bourbeux d’Ancien Régime et tout ce qu’il charriait. Vint ensuite Le Sel(La Croix du 7 octobre 2010), chronique d’une humble famille sétoise baignant dans une névrose clanique ruisselant de père en fils. Son troisième coup de dé, en 2013, Pornographia, pistait le désir, la souillure et les rêves d’un homosexuel dans les bas-fonds de La Havane.

Avec Règne animal, l’horreur et l’épure, le haut-le-cœur et l’ampleur, la cruauté mêlée à la compassion atteignent des sommets stylistiques. Rare et précieuse émotion littéraire, qui semble rebondir avec une âpreté pleine de grâce sur les mots fameux de Musset (On ne badine pas avec l’amour) : «Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. »

Chez Del Amo cependant, il n’y a plus rien à espérer des humains tant qu’ils profiteront sans vergogne du silence des bêtes, tant qu’ils n’auront pas pris le parti des animaux, tant qu’ils nieront l’éthique d’une zoopolitique esquissée par le livre ultime et posthume du philosophe Jacques Derrida : L’Animal que donc je suis.

En attendant une telle épiphanie, l’enfer sur terre est infligé à la proie qui devrait être partenaire. Et du berceau à la tombe, les hommes empoisonnent, brisent les os, étouffent, égorgent, éviscèrent… » – Antoine Perraud -La Croix

Quand la conscience sort de la dualité

Patrick Giani sur Facebook

Message canalisé par Patrick Giani le samedi 3 juin 2017 aux aurores :

« Lorsque vous vous branchez sur le négatif, non seulement vous lui donnez de l’importance mais vous risquez de le devenir.
Aussi, n’accordez pas trop d’importance à ce que vous entendez autour de vous, à ce que vous lisez ça et là sur telle ou telle personne, sur tel ou tel sujet. Si vous le faites, c’est que votre conscience n’a pas atteint l’état d’Eveil et de Grâce.
VOYEZ LE MEILLEUR EN TOUT, car en réalité tout ce que la Source a conçu est parfaitement en place à tout moment et dans n’importe quelle dimension. Si ça ne l’était pas, alors votre monde s’écroulerait comme un château de cartes et retournerait au néant. Car l’UNivers de l’UN ne connaît pas d’échec. Votre monde serait aussitôt recyclé et immédiatement remplacé par un autre univers, avec ses milliards d’étoiles et de galaxies.

Evitez les ragots, les médisances, les rumeurs de complots et les critiques acerbes. Ne répondez pas aux menaces, aux insultes, aux vexations et aux attaques. Laissez-les se « tuer dans l’oeuf » en adoptant une attitude probe, détachée, lucide par rapport à la situation. Ainsi, votre rayonnement permettra de rétablir harmonie, équilibre et paix, en vous et autour de vous. Lorsque la Vérité éclate, elle le fait toujours avec retenue, douceur et bienveillance. Votre attitude doit être exemplaire, aussi doit-elle être discrète et compatissante.
La colère, que vous êtes parvenus à maîtriser, doit vous apparaître chez autrui comme une révolte intérieure de l’âme qui se sent à l’étroit dans la personnalité parce que celle-ci cherche à justifier ses actes et ses paroles. Difficile pour les humains non conscients de lâcher leurs convictions personnelles, leurs concepts étroits et limitatifs, leurs idéaux forgés depuis des années, voire des dizaines d’années. Par votre absence de jugement, votre silence et votre sourire compatissant, vous les amenez à réviser tout cela, à relativiser leur colère ou leur indignation, et à considérer le « troisième point de vue » qui permet à la conscience de sortir de la dualité.

Voyez le meilleur en tout et soyez le meilleur en tout.
Quoi que vous fassiez dans la vie et quelles que soient vos activités, faites-les du mieux possible. En ayant conscience que, ainsi, vous contribuez à rétablir et à conserver l’harmonie dans cet UNivers manifesté.
Toutefois, ne cherchez pas à être parfait car la perfection n’est pas de ce monde, elle n’est pas possible dans les dimensions de l’incarnation. En revanche, vivez-le sur le plan spirituel car si vous vous calez sur les dimensions sacrées de la Source, alors tout est parfait.
Enfin, soyez indulgents envers ceux qui pataugent encore dans les contradictions profondes, envers les faibles d’esprit et les « handicapés du coeur ». Eux aussi font leur cheminement, comme vous l’avez fait jadis, et comprenez que vous auriez été déçus et amers si l’on vous avez jugé ou sermonné, à l’époque…

Soyez aimants comme l’est la Source-Père envers toutes ses créatures. Embrassez la Vie, toutes les manifestations de la VIE-UNE comme si vous embrassiez vos propres enfants. Nul amour ne vaut d’être vécu s’il n’est pas sincère, dévoué et inconditionnel.
Vivez cet Amour inconditionnel au jour le jour, vivez le TOUT AMOUR à chaque seconde de votre existence et vous serez heureux à jamais, comblés pour toujours dans toutes les dimensions de votre Etre, dans toutes les facettes de votre existence.
Et un jour, vous LE rejoindrez, dans toute sa Gloire et sa Magnificence.
Soyez bénis. »

Amazing Grace

 

Amazing Grace – New Britain

http://www.sowetogospelchoir.com/

extrait Wikipedia

Les paroles sont écrites par le prêtre anglican John Newton, probablement en 1760 ou 1761, et publiées par Newton etWilliam Cowper en 1779, dans la collection des Olney Hymns qui connut un grand succès en Angleterre.

John Newton (1725–1807) était initialement le capitaine d’un navire négrier et était connu pour sa débauche morale. Le 10 mai 1748, au cours d’une tempête dans l’Atlantique où son bateau risqua de couler, il se convertit au christianisme. Après avoir survécu à cette tempête, il devint prêtre anglican et renonça au trafic d’esclaves, au point de devenir militant de la cause abolitionniste3.

Une grande partie des paroles de l’hymne provient du Nouveau Testament. La première strophe par exemple renvoie àl’histoire du fils prodigue : dans l’évangile selon Luc, le père dit que « [son fils] était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé »4. L’histoire de Jésus guérissant un aveugle, qui dit ensuite aux Pharisiens qu’il peut désormais voir est racontée dans l’évangile selon Jean5.

La mélodie de cette hymne n’a pas été composée par John Newton. Les paroles ont d’abord été chantées sur de nombreux autres airs avant d’être définitivement accolées à la mélodie connue et publiée en 1835 sous le nom de New Britain par William Walker (en). Cette mélodie était inspirée de deux airs populaires dont on ignore l’origine précise (Gallaher et St. Mary), ce qui empêche de la relier avec certitude à une source précise, britannique, celtique ou autre6.

Paroles

Amazing grace, how sweet the sound,
That saved a wretch like me!
I once was lost but now I’m found,
Was blind, but now, I see.
‘Twas grace that taught my heart to fear,
And grace, my fears relieved.
How precious did that grace appear
The hour I first believed.
Through many dangers, toils and snares
I have already come.
‘T’is grace that brought me safe thus far,
And grace will lead me home.
The Lord has promised good to me,
His word my hope secures;
He will my shield and portion be,
As long as life endures.
Yes, when this flesh and heart shall fail,
And mortal life shall cease,
I shall possess, within the veil,
A life of joy and peace.
The earth shall soon dissolve like snow,
The sun forbear to shine;
But God, who called me here below,
Will be forever mine.
Grâce étonnante, au son si doux,
Qui sauva le misérable que j’étais ;
J’étais perdu mais je suis retrouvé,
J’étais aveugle, maintenant je vois.
C’est la grâce qui m’a enseigné la crainte,
Et la grâce a soulagé mes craintes.
Combien précieuse cette grâce m’est apparue
À l’heure où pour la première fois j’ai cru.
De nombreux dangers, filets et pièges
J’ai déjà traversés.
C’est la grâce qui m’a protégé jusqu’ici,
Et la grâce me mènera à bon port.
Le Seigneur m’a fait une promesse,
Sa parole affermit mon espoir;
Il sera mon bouclier et mon partage,
Tant que durera ma vie.
Oui, quand cette chair et ce cœur auront péri
Et que la vie mortelle aura cessé,
Je possèderai, dans l’au-delà,
Une vie de joie et de paix.
La Terre fondra bientôt comme de la neige,
Le Soleil cessera de briller,
Mais Dieu, qui m’a appelé ici-bas,
Sera toujours avec moi.

Aux six couplets écrits par Newton, s’ajoute dans la tradition orale afro-américaine un septième couplet qui appartenait à l’origine à une chanson intitulée « Jerusalem, My Happy Home » et publiée en 1790:

When we’ve been there ten thousand years
Bright shining as the sun,
We’ve no less days to sing God’s praise
Than when we’d first begun.
Quand nous serons là depuis dix mille ans,
Brillant d’un éclat semblable au soleil,
Nous n’aurons pas moins de jours pour louer Dieu,
Que lorsque nous avons commencé.

 

 

Lettre ouverte aux animaux – Frédéric Lenoir

Franceinfo


« Lettre ouverte aux animaux » : le cri du cœur de Frédéric Lenoir

FRANCE 2

Le philosophe Frédéric Lenoir présente son livre Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment). L’ouvrage commence par une citation de Lamartine : « On n’a pas deux cœurs, l’un pour l’homme, l’autre pour l’animal. On a du cœur ou on n’en a pas ». Le philosophe a tenté de répondre à un préjugé fréquent qui consiste à dire qu’avec tous les enfants qui meurent de faim et les gens qui souffrent, s’occuper des animaux ne serait pas une priorité.

Le combat pour l’animal et pour les opprimés vont souvent de pair

Un préjugé très hypocrite, selon l’écrivain. « D’une part, c’est très hypocrite, car souvent les gens qui disent ça ne font rien pour les gens qui meurent de faim. D’autre part, on peut avoir du cœur pour tout le monde. On sait aujourd’hui que les animaux ont cette grande capacité de souffrir, alors pourquoi on les ferait sortir de notre compassion ? », s’interroge Frédéric Lenoir. Il ajoute que le combat pour l’animal et le combat pour les opprimés vont souvent de pair dans l’Histoire.

 

 

100 milliards de planètes potentiellement habitables … et seulement dans la voie-lactée

Mr Mondialisation

Une centaine de milliards, c’est à la grosse louche le nombre de planètes potentiellement habitables qui se baladeraient autour de leur étoile, uniquement dans notre galaxie. Selon les dernières projections, il y aurait des planètes « Earth-like » (comme la terre) tout autour de nous. Un chiffre démesuré qui remet en cause les projections établies jusqu’ici et certaines croyances scientifiques.

Ce sont les données toutes récentes du télescope Kepler qui ont permis aux scientifiques d’établir une projection à la hausse du nombre de planètes propices au développement de la vie dans notre seule galaxie.

Déjà en 2014, des chiffres impressionnants avaient été donnés par une équipe internationale de chercheurs : notre galaxie abriterait environ 100 millions de planètes potentiellement habitables. Mais d’autres chercheurs de l’Australian National University (ANU) viennent pulvériser ces chiffres avec une estimation 1000 fois supérieure. De quoi étonner. Quelles sont donc leurs méthodes ?

Avant tout, les chercheurs estiment « habitables » les planètes situées à une certaine distance de leur étoile afin que la quantité d’énergie reçue ne soit ni trop grande, ni insuffisante, pour que l’eau puisse exister sous sa forme liquide. Vulgairement : il y fait une température raisonnable pour le développement de la vie, du moins celle que nous connaissons.

Une estimation, pas une preuve

Il s’agit naturellement d’une projection sur base d’indices et non d’un fait. Pour y parvenir, les chercheurs vont d’abord analyser les données déjà observables. Le télescope Kepler a déjà détecté plus de 1000 exoplanètes. Malheureusement, les chercheurs remarquent que le télescope ne peut observer que les planètes les plus proches de leur étoile. La zone « d’habitabilité » reste difficilement observable mais il est possible d’en tirer une estimation. On découvre ainsi que le principal outil d’observation serait partiellement aveugle, tout particulièrement à la zone qui intéresse les scientifiques. Face à ce constat, l’équipe considère que le nombre d’exoplanètes dans notre galaxie serait largement plus important qu’estimé par l’observation directe.

Pour complémenter cette approche, les chercheurs utilisent la loi de Titus-Bode. Une règle empirique qui permet de prédire approximativement (pas de certitude donc) à quelle distance de leur soleil se situent les planètes qui composent la plupart des systèmes solaires. Sur base d’un échantillon de systèmes planétaires déjà observés, ils peuvent donc déduire que chaque étoile possède en moyenne deux planètes situées dans la zone habitable. Leurs résultats, publiés dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society change profondément la conception des choses. Cette « petite moyenne » projetée aux milliards d’étoiles de la galaxie permet donc d’établir qu’il y aurait plusieurs milliards de planètes aux conditions proches de la terre (sans être identiques).

pour lire l’article

 

 

Réflexion sur l’ayahusca – Romuald Leterrier

copie de http://w41k.com/54472

(représentations artistiques tirées de la conférence de Romuald Leterrier)

Cette contribution et ce questionnement de la réalité « ordinaire » offrent une perspective assez nouvelle sur la nature des rencontres avec des « aliènes » et des états de ravissement. Le terme français et sa composante mystique offrent d’ailleurs une clé supplémentaire à l’anglais Abduction (« enlèvement »).

Il serait dommage de rejeter en bloc cette expérience, au prétexte qu’elle ne cadre pas avec notre conception formatée de l’univers. C’est plutôt l’occasion de s’interroger sur ce que nous croyons tenir pour certain.

« Allongé sur mon matelas, fumant un mapacho -feuille de tabac), je contemplais le spectacle de la nuit. De grosses lucioles virevoltant dans les frondaisons des arbres offraient au regard une vision féérique. Par cette nuit presque sans moustiques à la douceur apaisante, nous primes le verre que nous tendait Diogène. A la façon dont avait été préparé l’Ayahuasca il fallait vraisemblablement s’attendre à une maréacion très forte. Vigilant et légèrement angoissé j’essayais de me détendre en contemplant le ciel. Une demi-heure s’étant écoulée et ne ressentant pas les effets du breuvage, je sollicitais à nouveau Diogène pour reprendre un petit verre d’Ayahusca.

Mon ami Thierry, qui à l’occasion était mon voisin de matelas, m’avait pourtant signalé la forte puissance du breuvage qui venait de le plonger dans une maréacion vertigineuse. Sentant l’angoisse monter, je décidais de garder les yeux ouverts pour échapper un moment au maelström des visions. Mon corps était parcouru de sensations organiques des plus étranges, mais je savais que c’était le signe de l’ivresse. Tétanisé, je m’obstinais à garder les yeux ouverts et à contempler le ciel étoilé. Soudain le ciel nocturne me paraissait agité par des mouvements étranges.
C’est à ce moment que se produisit un phénomène incroyable. Une des étoiles de la Voile Lactée semblait descendre lentement au coeur de la forêt à quelques mètres au-dessus de moi. Je décidais de me relever pour m’asseoir. En basculant sur mon côté droit, je perçois cette étoile comme suspendue à un fil de lumière qui la relie à la voûte céleste. Cette vision me fait penser aux images en trois dimensions que l’on voit parfois au cinéma et qui semblent sortir de l’écran pour s’avancer vers vous. L’angoisse me rattrape.

J’ai l’impression d’être trompé, des questions stridentes assaillent ma pensée. La réalité est-elle un mensonge? Tout n’est-il qu’illusion. Le doute s’installe en moi. Cette vision aux allures de simulacre essaie-t-elle de me montrer la nature artificielle de l’espace, du cosmos et de l’univers ? La colère monte, et je vocifère à présent contre une intelligence invisible. A côté de moi Thierry me somme de me calmer. Cette réaction de sa part m’apaise et fait disparaître de ma conscience des questionnements égotiques. Je me détends et décide d’observer sans jugement.

L’étoile continue à descendre vers moi et se stabilise à peu près à trois mètres au-dessus de la cérémonie. Soudain l’énergie de l’étoile se disperse pour se dissoudre dans l’environnement sylvestre surplombant notre campement de fortune. Des configurations complexes et abstraites flottent à présent au-dessus de moi. Détendu, je m’allonge à nouveau sur mon matelas de mousse.

J’observe avec les yeux d’un enfant le ballet surnaturel. Ces entités sont indescriptibles, éthérées, diaphanes et abstraites, animées de mouvements incessants, ces êtres me font penser à des mandalas énergétiques faits de matière subtile.

Deux formes circulaires surviennent dans mon champ de vision par le côté gauche. Je distingue par intermittence une forme humanoïde se dessiner au centre d’un des »mandalas vibratoires ».

Cet être ou cette chose vient stationner juste au-dessus de moi. Empli d’un sentiment de joie et d’extase, je tends mes bras vers l’entité; une structure énergétique de petite taille vient de s’extraire avec célérité de cette créature.

Par des mouvements circulaires rapides, celle-ci vient se blottir au creux de ma main gauche. Afin de mieux voir et de mieux comprendre, j’approche de mes yeux ce trésor diaphane. L’observant de très près, je contemple les énergies iridescentes et colorées qui semblent l’animer de l’intérieur. Et puis plouf ! La chose vient de pénétrer à l’intérieur de mon cerveau provoquant instantanément une cascade de visions d’une célérité inouïe, C’est trop rapide, je n’arrive pas à me concentrer et apercevoir une image intelligible. J’ai l’impression d’être envahi par une intelligence supérieure qui aurait surestimé mes capacité physiques. Je désire que cela cesse et j’implore humblement que l’on me délivre de cette situation.

Elias semble avoir perçu le trouble qui m’anime, il s’approche de moi et me souffle puissamment sur le sommet de ma tête. Je suis submergé par l’émotion et éclate en sanglots, les visions ralentissent, je vois des astres, des galaxies, j’ai des visions de planètes comme si je survolais à grande vitesse la surface de mondes exotiques.. Je ressens soudainement le besoin de me lever, mais la maréacion est si violente que je titube, je vacille, mes organes sont sans dessus dessous. Secoué par une violente nausée, je m’éloigne pour vomir. Je finis laborieusement par rejoindre mon matelas. Le dispositif est toujours présent !

L’étoile est toujours là à quelques mètres au-dessus du sol et les entités continuent de flotter autour de nous. Il se produit alors un nouveau phénomène. Les entités semblèrent se déliter dans un réseau de points lumineux. Ceux-ci évoquaient à présent une sorte de matrice, un maillage, comme un filet énergétique. Puis subitement celui-ci disparut vers le ciel. Simultanément l’étoile amorça un mouvement d’ascension pour très rapidement reprendre sa »place »au sein de la Voix lactée. »

[Ce court emprunt à « La Danse du Serpent« , de Romuald Leterrier, dix ans après la publication de son « Enseignement de l’Ayahuasca« , contribue à montrer que tous les phénomènes »Ovnis »et contacts avec d’autres entités ne sont pas nécessairement réductibles à l’hypothèse »tôle & boulons ».

Il reste à se demander si d’autres manifestations, qui semblent « tangibles », pourraient émaner de régions méconnues de la conscience.

Romuald Leterrier est chercheur indépendant en ethnobotanique. Il mène depuis une dizaine d’année des recherches pluridisciplinaires mêlant les sciences du vivant aux sciences humaines.

Auteur de « Les plantes psychotropes et la conscience » (éd. Alphée), préfacé par Jan Kounen, il organise le festival des arts visionnaires Chimeria qui a lieu, chaque année, à Sedan.

Il est également l’auteur de  « L’enseignement de l’ayahuasca » (Yvelinédition).

Comment le système produit l’homme de masse

Pour étouffer par avance toute révolte,
il ne faut pas s’y prendre de manière violente.
Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées.
Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant
que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance
en limitant leurs aptitudes biologiques innées.
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement
en réduisant de manière drastique l’éducation,
pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.
Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité
et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres,
moins il peut se révolter.
Il faut faire en sorte que l’accès au savoir
devienne de plus en plus difficile et élitiste.
Que le fossé se creuse entre le peuple et la science,
que l’information destinée au grand public
soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie.
Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe :
on diffusera massivement, via la télévision,
des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou  l’instinctif.
On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante,
d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains.
Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence,
de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée,
d’entretenir une constante apologie de la légèreté ;
de sorte que l’euphorie de la publicité devienne
le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration,
que la seule peur – qu’il faudra entretenir –
sera celle d’être exclu du système
et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau,
et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau.
Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement,

ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.

Toute doctrine mettant en cause le système
doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste
et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels.
On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif :
il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir.
.
Serge Carfantan, professeur de philosophie, son site : philosophie et spiritualité

Pierre Rabhi vote amour et écologie

Kaizen

 

L’agriculteur-philosophe Pierre Rabhi nous invite à repenser notre vision de la politique. Entre écologie, économie, éducation et vote, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2002 souhaite remettre le citoyen au centre des débats.

…L’écologie c’est moi, c’est mon corps, et je ne peux pas faire n’importe quoi avec mon corps, manger n’importe quoi. La Terre est vivante et doit être respectée, nous faisons partie de cette totalité. Le mental nous a séparés de la nature, c’est pourquoi il faut revenir à cette conscience que ce que je suis est régi par la vie et donc par l’écologie…

…Ce n’est pas pour rien que depuis des années je m’oppose à la croissance indéfinie. Il est stupide de vouloir croître indéfiniment. C’est cette croissance économique infinie qui crée les inégalités et les disparités incroyables. C’est pour la croissance économique que l’on démolit les forêts, que l’on détruit la terre, que la planète entière est mise en pillage. Ce réflexe stupide de gagner de l’argent est la cause de 80 % des maux de la planète…

…Au lieu d’être dans le toujours plus, il faudrait être dans la sobriété heureuse et la considérer comme l’énergie fantastique du changement social, comme je l’ai écrit dans mon livre La Puissance de la modération (2015). Au lieu de se dire “toujours plus, toujours plus” sans être jamais satisfait, prenons le génie du contentement ! Le contentement comme art de vivre.

Ce changement de valeurs est possible grâce à l’Amour, pas celui de l’intimité mais l’Amour en tant qu’énergie extraordinaire qui préexiste à nous, auquel on doit s’ouvrir. Car c’est la plus grande énergie qu’un être humain puisse déployer comme énergie constructive, un principe actif dès lors qu’un individu le reçoit en lui-même et l’exerce. Et s’il l’exerce cela donne de la justice, de l’équité dans le rapport féminin-masculin, cela donne de la compréhension. L’Amour donne tout cela, et c’est lui qui peut changer les choses.

L’attention -Christian Bobin

spinescent.blogspot.fr

La racine du mauvais monde dans lequel nous nous trouvons, c’est la négligence, c’est le défaut d’attention, un manque d’attention, c’est que ça.

C’est peut-être pour ça que la poésie est une chose vitale, parce que la poésie est une pierre à aiguiser l’attention, une sorte de pierre de sel, pour se frotter les yeux, pour se frotter les paupières, pour revoir le jour enfin, pour revoir ce qui se passe, pour revoir le jour et les nuits et la mort en face, cachée derrière le soleil, voir tout ça. Le voir s’en trop s’en inquiéter, s’en trop s’en alarmer. C’est ça je crois la racine du mal d’aujourd’hui qui est grande, c’est juste un défaut panique d’attention, qui suffit pour engendrer tous les pires désordres et les maux les plus terribles. Juste ça, l’attention.

Ça ne sert à rien de se plaindre, tout le monde va vous dire que c’est insupportable, tout le monde va vous dire ça, mais tout le monde y participe. Juste faire attention aux siens, faire attention à ce qui se trouve mêlé à nous dans la vie banale. Ceux qui sont là, pas ceux qui sont à dix milles kilomètres et avec lesquels on fait semblant de parler à travers un écran, ça n’a pas de poids ça.
Mais simplement faire en sorte que les gens qui nous entourent ne dépérissent pas, et peut-être même les aider, les conforter.
..Voilà…
Faire simplement attention au plus faible de la vie, parce que c’est le plus faible qui est le plus réel et parce que c’est ça qui est digne de vivre, et qui vivra toujours d’ailleurs.

Recueillir ces choses là, porter soin, prendre soin, faire attention, voilà. Ce sont des pauvres verbes mais ce sont des verbes comme des armées en route si vous voulez, ce sont des verbes de grande résistance, et ce qui pour moi est en oeuvre dans ce qu’on appelle la poésie.

La poésie pour moi, c’est pas une chose désuète, c’est pas un napperon de dentelle sur la table, c’est pas un vieux genre littéraire….C’est la saisie la plus fine possible de cette vie qui nous est accordée, et un soin de regard porté à cette vie.
Voilà, c’est ça la poésie. C’est pas une chose qui même est tout de suite dans les livres, c’est pas une chose de littérature en tout cas, c’est simplement chercher à avoir un cœur sur-éveillé. Sur-éveillé!« 

Christian Bobin

Les sources du vivant sur terre

selon les « origines de la vie » – André Brack-Université Paris 7

et microbiologie -HS sciences et avenir -janvier, février 2017-Jean-François Haït

origines de la vie sur Wikipédia

le beau livre de la Terre-Patrick De Waever

La terre s’est formée il y a 4,567 milliards d’années à la même époque que le soleil.

Cet article ne traite pas de la définition de la vie qui ne fait pas encore consensus chez les scientifiques même si la plupart s’accordent pour lui conférer deux propriétés : les organismes qualifiés de vivant  utilisent de l’énergie sous forme de nutriments et rejettent des déchets et d’autre part ils se reproduisent.

Les fossiles les plus anciens connus sur Terre sont des micro-organismes marins de type bactérien. L’âge de ces plus anciens micro-organismes est régulièrement repoussé dans le temps par des découvertes de nouveaux microfossiles. Cet âge est de plus de 3,5 Ga (milliards d’années). Il s’agit essentiellement de premières traces directes les stromatolithes constitués de cyanobactéries -« algues bleues »-dans l’Ouest australien -craton de Pilbara– et qui forment des empilements de lamines que l’on retrouve ensuite sous forme de reliefs ou de dômes fossilisés dans les sédiments.  Au sud-ouest du Groenland vers -3,8Ga -3,7 Ga, des premières traces indirectes suggèrent l’existence d’une activité biologique photosynthétique. En 2017, E. Bella et son équipe décrivent des fossiles de « micro-organismes putatifs » découverts dans des sédiments ferrugineux affleurant dans la ceinture de roches vertes de Nuvvuagittuq au Québec. Ils sont datés d’au moins 3,77 Ga, voire peut-être même de 4,28 Ga.

Par ailleurs dès 1953, qui marqua le début de la chimie prébiotique avec l’expérience de Miller, les chimistes ont cherché à reconstituer dans leurs tubes à essais des automates ressemblant à une cellule simplifiée en raison de la remarquable unité du vivant contemporain et de son mode de fonctionnement cellulaire. A partit d’un mélange de méthane, hydrogène ammoniac et eau soumis pendant 7 jours à des décharges électriques ils ont obtenu des molécules organiques. Mais on estime actuellement que l’atmosphère primitive qui régnait alors ne contenait pas ou très peu de méthane et plutôt du gaz carbonique ce qui rend cette expérience peu crédible pour expliquer l’origine de la vie sur terre.

Une autre hypothèse est celle des sources hydrothermales sous-marines. Lorsque deux plaques tectoniques s’écartent sous l’océan, l’eau s’engouffre dans la faille et à une température d’environ 350 C elle se charge en différents gaz. Ceci constituerait le berceau des automates chimiques – cf théorie de Günter Wächterhäuser

Une troisième théorie émet l’hypothèse de l’origine extra-terrestre des molécules organiques.  Ainsi les sondes Vega 1 et 2 ont montré que la comète de Halley était riche en en matières organiques.

Selon un article du Point Robert Pascal, directeur de recherche à l’Institut des biomolécules Max Mousseron , vice-président de la Société française d’exobiologie, expose que des chercheurs britanniques viennent d’ouvrir une voie particulièrement prometteuse dans le domaine de la chimie prébiotique, celle qui étudie les réactions permettant le passage de simples molécules inanimées à la toute première cellule vivante. En effet dans un article récemment publié dans la revue spécialisée Nature Chemistry, l’équipe dirigée par John Sutherland au Laboratoire de biologie moléculaire (LMB) de Cambridge présente les résultats de son expérience.

Dans leur laboratoire, les chercheurs du LMB ont fait réagir ensemble du cyanure d’hydrogène (HCN), du sulfure d’hydrogène (H2S) et des ions de cuivre (Cu), sous l’action d’un rayonnement ultraviolet simulant la lumière du Soleil. Des ingrédients simples qui ont généré une remarquable série de réactions chimiques conduisant à la formation à la fois de nucléotides – les briques de base de l’ADN -, de sucres et de nombreux acides aminés impliqués dans la synthèse des protéines et dans le métabolisme, mais aussi de glycérol, l’un des précurseurs des lipides entrant dans la composition des membranes cellulaires.

 

Les analyses de phylogénie moléculaire menées sur divers gènes des trois grands groupes d’êtres vivants, Archaébactéries, eubactéries et eucaryotes, suggèrent que tous les êtres vivants actuels ont pour origine un ancêtre commun qualifié en Anglais de Last Unicellular Common Ancestor ou LUCA. On suppose qu’un tel ancêtre hypothétique présentait les principales caractéristiques connues chez les cellules vivantes actuelles.

L’Imposture de l’art contemporain

kernews.com

Aude de Kerros : « L’art contemporain est devenu une liquidité internationale puisque dans la globalisation, un certain nombre de gens font circuler de l’argent de poche sans que les douanes, les banques ou le fisc y mettent le nez… »

 

Aude de Kerros est graveur, peintre et essayiste. Elle a publié de nombreux ouvrages comme «L’art caché : les dissidents de l’art contemporain» ou «1983-2013 Années noires de la peinture : Une mise à mort bureaucratique ?». Lauréate du Prix Adolphe Boschot de la critique d’art en 2012, elle publie régulièrement des articles de décryptage dans différentes revues. Dans son dernier livre, intitulé «L’imposture de l’art contemporain», elle revient sur les liaisons dangereuses de l’artiste, du financier et du fonctionnaire dans l’art contemporain qui, dans ce domaine, constituent un trio infernal.

«L’imposture de l’art contemporain. Une utopie financière» d’Aude de Kerros est publié aux Éditions Eyrolles.

 

Pour lire l’article

La fermeté, armure et arme inexpugnable contre les forces corruptrices

Intellection : Camille Loty Malebranche

Ce qui tue la sagesse de l’homme de bien et le discrédite, c’est le laisser-aller, la complaisance avec le mal souvent par une sorte d’égard pusillanime pour les multitudes corrompues et les conventions encanaillantes. Ce qui sabre la sagesse de l’homme de bien, c’est le manque de fermeté dans le refus envers le mauvais et la canaille qui l’entretient et l’impose en mode de vie. La bonasserie confondue à de la bonhomie est autodestructrice, car elle fait prendre sur soi, tous les miasmes de l’autrui qui n’a pas grandi et qui profite de l’excès d’ouverture de l’homme de bien pour l’éclabousser voire l’embourber. Que de gens de bien et de grande valeur intellectuelle et morale se font banaliser, ravaler par de purs déchets anthropomorphes, à force de manquer de fermeté, à force d’accepter toutes racailles de ce monde dans leurs relations voire leur amitié! De toutes façons, il y a des degrés d’ouverture à autrui et des balises de fermeté devant les ponctuer, et c’est tout simplement salvateur du respect de soi.

La chose est claire, sans de solides garde-fous, le bien se fait piétiner et c’est le mal qui triomphe. Vous me croyez manichéen! Regardez autour de vous, ce que les crapules des soi disant élites font en complicité sinistre avec les foules, ces multitudes de légitimation de tous les crimes des élites, au nom de la démocratie. Démocratie, un mot devenu synonyme de reddition à la populace aliénée, vulgarophilie et vulgarocratie électoraliste ont longtemps mis à mort l’essence de la vraie démocratie dans une société où les électeurs ne comprennent même pas qu’ils ont le pouvoir et préfèrent le déléguer à leurs tyrans oligarchiques, leurs ennemis de classe. Par ailleurs, sans la fermeté sous prétexte d’ouverture, l’homme d’esprit finit toujours par se faire agresser par les ineptes, car respect ne veut pas dire reddition de soi, ni reddition de la qualité à la médiocrité.

Dans la vie sociale, la fermeté seule peut surmonter et vaincre le terrorisme d’une société de la standardisation tout comme la permissivité empreinte de démission intellectuelle et morale qui annonce les chutes personnelles et programme l’homme pour toutes sortes de renoncements félons par lâcheté et mésestime de soi.

La mollesse constitue en soi un piège pour le tempérament non affermi, c’est la faiblesse vicieuse du déni de soi et de l’autotrahison. Être ouvert à l’homme dans un esprit de charité sans jamais cesser de garder de la hauteur, être haut sans être hautain, mais ne transigeant jamais ses valeurs et l’exigence de certains principes inviolables, telle est la juste fermeté.


Sois ferme dans la vérité spirituelle de ton humanité. Souviens-toi que la naissance, la vie, la joie, la souffrance, la mort sont solitaires, et tu ne les portes ou les subis que pour toi-même; alors, gare à toi si par mollesse, tu laisses la société, la famille ou un quelconque autre vivre à travers toi. Hormis Dieu, nul ne doit prendre le contrôle de tes choix, car toi seul, un jour, tout seul, en répondras.

La fermeté ne garantit pas toujours contre les chutes, les erreurs, et même les faiblesses, toutefois, elle instille à l’homme un supplément de soi-même, un surcroît de volition pour se relever et constamment entreprendre à mieux apprendre à faire face aux peccabilités humaines qui sont en lui, tout en expédiant le chantage du nombre qu’opère souvent l’institution socioétatique séquestrée par les oligarques pour manipuler les individus et les citoyens.

La fermeté est un apprentissage-désapprentissage permanent sur le terrain du juste combat de l’amélioration de soi qu’est la vie ici-bas.

Armure contre les forces corruptrices de toutes sortes, la fermeté constitue une arme redoutable entre les mains des esprits voulant accomplir leur soi dans un monde où tout semble conspirer contre la vérité spirituelle de la nature humaine que les empires, les idéologies et les institutions sociales cherchent constamment à dévier et corrompre.

 

 

Science et spiritualité peuvent-elles se rejoindre ?

metapsychique.org/

vendredi 24 mars 2017 de 19h30 à 21h30

conférence de Jean-Pierre Gerbolet

,ingénieur ESE (physique nucléaire), chercheur en physique (anneau de collision Orsay), détenteur de plusieurs brevets, entrepreneur, conseil en entreprise, expert en art martiaux, pratiquant de plusieurs traditions spirituelles. Actuellement : président et responsable des programmes de recherche du Fonds de dotation N-Light (www.n-light.org)

Informations pratiques : Cette conférence aura lieu le vendredi 24 mars 2017 de 19h30 à 21h30, au siège de l’IMI, 51 rue de l’Aqueduc, 75010 Paris.

Présentation : Aujourd’hui, les avancées des sciences nous amènent à nous poser de nouvelles questions sur la nature de la Conscience, et il semblerait qu’un dialogue s’amorce entre Science et Spiritualité. Est-il possible d’imaginer une architecture unique de la Réalité, et un modus vivendi entre des modes de pensée différents, où personne n’aurait ni raison ni tort, chacun ayant sa vision particulière de la Réalité, en fonction du point de vue de ses observations ?

Notre but n’est pas de préconiser un modèle global particulier mais de proposer une méthodologie permettant à chacun de bâtir le sien propre. Il faudra de prime abord répondre à :

  La conscience est-elle un phénomène émergent du cerveau ou le contraire ?
  Existe-t-il une vérité unique qui décrirait une réalité unique ?

Le but de cet essai est de vous mettre sur la voie de votre vérité relative à partir de la prise de conscience du niveau de votre regard.

 

 

Le silence

Il peut sembler paradoxal de parler du silence, mais le silence dont il est question ici n’est pas une absence de pensées, de mots ou de bruits. Il est la substance même de l’univers et englobe tout. Il est un espace vide, qui ne peut être atteint comme un objet. Toujours présent, il n’y a rien de particulier à faire pour le trouver. Celui qui le cherche est l’obstacle.
Car le silence est ce que nous sommes. C’est un autre mot pour dire la conscience.

L’existence nous offre à chaque instant maintes occasions, si nous voulons bien être attentifs à chaque intervalle de silence qui apparaît subrepticement au milieu de notre vacarme mental ou du brouhaha extérieur, à ce fond immuable sur lequel se surimpose tout bruit.

Le silence n’a rien à voir avec le fait de ne pas penser ou de ne pas parler. Il est ce qui sous-tend la pensée pleine d’humilité et la parole juste. La vie jaillit de ce fond et y retourne, la pensée ou la parole qui n’a nulle part où aller consent à y retourner… Que des mots soient utilisés ou non, que des actes jaillissent spontanément ou non, tout revient au silence.

Le silence n’est pas non plus juste une notion de bien-être. Comme la paix, il est la nature de notre être véritable. Nous devons arriver à le sentir à l’arrière-plan, à vivre constamment avec cette subtile attention qui transcende le temps. Les pensées ne sont plus alors projetées à partir de la mémoire, les actions surviennent spontanément, sans peur.

Seul l’être au cœur purifié, à l’âme dépouillée par sa marche dans le désert, est digne de rencontrer Cela qui l’attend de toute éternité et qui lui fera entendre ce qui naît du silence.

Au début, nous expérimentons un état silencieux. Pour y parvenir, nous sommes juste observation de chaque pensée, de chaque phénomène, sans qualifier, sans juger. Juste un regard paisible, détaché, sans motif particulier. Cette vision ralentit naturellement le fonctionnement du mental. Nous devenons cette contemplation silencieuse… Peu à peu, l’observateur se dissout dans le silence. Un jour, nous sommes le silence, qu’il y ait absence ou non de manifestations. Le sujet ultime est ce silence.

Le silence est l’un des noms de la conscience vide, sans objet. Il est sa substance, l’espace rendu à sa vacuité originelle, lorsque l’esprit se repose en sa vacance.

Il nous est seulement demandé d’entendre ce que nous dit l’univers. Pour cela, aucune religion, aucun dogme, aucun système organisé n’est nécessaire… Chaque être humain est capable, seul, d’écouter le message ininterrompu. Ce son du silence qui est perçu, entendu, est semblable à celui qui perçoit, entend.

Pour lire l’ensemble de la page « le silence »

 

 

 

 

 

 

 

 

« Ami, entends-tu le frisson de nos âmes qui s’éveillent? »

 

le journal intégral -20/02/17

coming out spirituel sur Huffington Post -16/02/17

Abdennour Bidar :

« Ami, entends-tu le frisson de nos âmes qui s’éveillent? »

Tel pourrait être le chant, ou pour commencer le murmure, de toutes celles et ceux qui, comme moi, en ont assez d’errer dans des vies privées de sens profond.

Des vies dépourvues de liberté réelle parce qu’encore trop asservies par le travail et trop consumées à consommer. Des vies que ni la politique ni les religions, quand elles se muent en idéologies, n’arrivent plus à relier les unes aux autres au-delà des frontières de classe sociale ou de croyance.

 Comment donner un sens profond à nos existences ?

Cultiver le lien à soi: s’épanouir et s’accomplir à partir du dedans, se trouver en se dépassant, exprimer sa singularité et ses aspirations propres au lieu de rester prisonnier du système.

Cultiver le lien à l’autre: remplacer la petitesse du « chacun pour soi » par une fraternité et une coopération où nous nous entraidons tous à créer nos vies.

Cultiver le lien à la nature: apprendre ou réapprendre à contempler la beauté du monde et à vivre en harmonie avec l’ensemble du vivant.

Je veux que soit reconnue mon aspiration à vivre selon ce triple lien, qui libère mes forces intérieures et qui seul peut m’ouvrir aux plus vastes horizons de conscience et de vie.

Je veux, avec tous ceux qui en sentent l’urgente nécessité, proclamer cette vie bien reliée comme droit spirituel inaliénable de tout être humain.

Je veux proclamer cette vie bien reliée comme droit spirituel inaliénable de tout être humain.

Notre lutte pour ce nouveau droit s’inscrit dans le prolongement de tous les grands combats historiques pour les droits sociaux et politiques. Ce droit spirituel est le couronnement à venir des Droits de l’Homme, le seul à pouvoir relancer partout dans le monde la dynamique de leur réalisation. Je suis, nous sommes convaincus que seule sa proclamation peut nous offrir le grand projet de civilisation dont l’absence laisse aujourd’hui s’étendre un terrible désert de sens où prolifèrent les désenchantements, les tentations de retour en arrière et les radicalités.

Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à nous engager dans cette lutte. De plus en plus nombreux à vouloir être les relieurs, tisseurs, tisserands du monde qui vient.

Seule sa proclamation peut nous offrir le grand projet de civilisation dont l’absence laisse s’étendre un terrible désert de sens.

De quoi avons-nous besoin maintenant?

De connecter tous nos engagements pour qu’ils s’inspirent les uns les autres!

De prendre conscience de notre nombre et confiance en notre force!

Car nous sommes déjà beaucoup plus forts que l’ordre en place!

Et nous le serons plus encore demain, à condition d’être capables de donner à cet objectif de la vie bien reliée autant d’expressions concrètes –partout où nous sommes- dans nos modes de vie, l’éducation de nos enfants, l’organisation du travail, la justice sociale, l’écologie, la gouvernance de la France, de l’Europe et du monde! Voilà le grand défi, inséparablement spirituel et politique, qui nous est proposé à travers toutes les crises de notre temps! Nous nous y engageons avec courage, détermination et espérance – et nous allons réussir.

 

Liste des signataires dans l’ordre alphabétique:

Kévin André, Abdennour Bidar, Adam Bidar, Amin Bidar, Diane Binder, Marine Bonté, Benjamin Charbit, Eva Collet, Stanislas Coppin, Eric De Kermel, Shani Diluka, Amel Haydock, Virginie Larousse, Isabelle Lonvis-Rome, Gabriel Le Magadure, Agathe Maire, Sophie Marinopoulos, Luc Mory, Caroline Olezac, Anne-Sophie Plard, Sonia Pollissard, Pierre Servan-Schreiber, Henri Trubert, Eric Vinson, Inès Weber

Si toi aussi tu es ce Je, si tu partages ces convictions, tu peux:

1) Fa​ire à ton tour ton coming out spirituel en signant ce texte sur notre page change.org

et/ou​

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3) ​P​artager ​sur notre page facebook et autour de toi ​la manière personnelle dont tu es porteur de tout ​cela​ dans ta vie​!

 

José Mujica, Président moraliste de la sobriété civique.

 

sur le blog Intellection

José Alberto Mujica Cordano, surnommé « Pepe Mujica », est un homme d’État uruguayen, né àMontevideo le . Il est le 40e président de la République du au

Une interview que devraient écouter et sur laquelle devraient méditer les politiciens du monde entier, surtout ceux de certains des pays les plus miséreux où les démesures de la vénalité, l’extravagance dépensière, la prodigalité de luxe, la mégalomanie matérialiste primaire et crapuleuse de la plupart des soi disant élites tant politiques qu’économiques, dévorent toutes les ressources produites ou octroyées en prêts à ces pays au nom de leur peuple ainsi endetté pour les bas assouvissements de l’ego platement vaniteux de sinistres hédonistes prodigues!

 

Il est temps d’arrêter cette calamité pour les sociétés du sud paupérisées de l’intérieur, après les prédations impérialistes, par l’infamie prédatrice endogène selon l’esbroufe mégalomane matérialiste des élites trop viles et trop bouffonnes pour projeter d’autres valeurs un peu plus civiques – comme cette première médication morale contre la cupidité qu’est cette sobriété que j’appelle civique dans le train de vie matériel – que la grossièreté exhibitionniste des biens extrêmement onéreux coûtant de mortelles fuites de devises à la population!

 

 

Du choix de Jésus coach intérieur

pour lire ce livre en téléchargement 

 

 

Le changement d’assise de ma foi,…..

            J’étais catholique par fidélité ….mais aussi par espérance. Cette espérance,cette confiance, je l’avais mise en l’Eglise et non directement en Dieu. J’avais misé sur elle et non directement sur Jésus. D’ailleurs le « credo »de mon enfance, récité à chaque messe disait: « je crois en l’Eglise car elle ne peut ni se tromper ni nous tromper ».

…..son recadrage par « effusion d’Esprit,…..

                 Le 23 février 1975, dans une assemblée de prière du Renouveau Charismatique à laquelle j’avais été invité et ou j’étais plutôt gêné de me trouver ,une parole de la bible me percuta : « vous n’êtes plus sous la loi, mais sous l’amour »( « sous la grâce »en Rm 6,14 ).C’est un membre de cette assemblée qui avait lu cela, mais c’est aussi Jésus qui s’était adressé à moi et cela directement.

…bouleversa ma vie chrétienne…

                En un instant tout bascula : dans ma vie de prière (le devoir de réciter devint besoin de Lui parler), dans ma lecture de la bible (de simple lecture intellectuelle, elle devint soif d’entendre Jésus me parler), l’action par devoir fit place au besoin… notamment de me faire entendre, par la parole dans ma paroisse, puis par l’écrit: « Alors les yeux s’ouvrirent » Editions Bénévent, 2009; « Quelqu’un a-t-il soif, » Editions Graine d’auteur, 2013.

…et m’abreuva de contradicteurs…

                   Je me suis mis à « dévorer » la bible et hélas comprendre qu’il y avait, dans mon Eglise, une dérive par rapport à l’enseignement du Nouveau Testament. Certains l’assument en me disant : « Ce n’est pas la  bible qui dit la vérité, c’est l’Eglise » .Certains imposent la supériorité hiérarchique : « Si en lisant la bible vous faites des découvertes, parlez-en, même à l’évêque, la bible doit être lue en Eglise », d’autres enfin, les plus nombreux, évitent toute discussion, de peur, sans doute, d’avoir à remettre en cause le fondement de leur foi.

…ancrés dans l’enseignement reçu et souvent encore donné…

                    Ce qui, notamment, m’a été donné de comprendre, c’est, qu’en principe, le chrétien est habité par l’Esprit-Saint et que c’est ce dernier qui, à travers lui, accomplit de bonnes oeuvres. Essayer par nous-même de faire le bien et d’éviter le mal pour ensuite nous glorifier lors des réussites (voir Jn 5,44) et nous flageller lors des échecs, n’a rien de chrétien.( Le catéchisme de l’Eglise catholique ose encore déclarer que « la sainteté implique la mortification »-réf: 2015-).

…alors que l’idéal du chrétien est de pouvoir dire, en vérité, comme Saint-Paul en Gal.2,20 : « Je vis mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi ».

                    Si l’Esprit-Saint n’est généralement pas à l’oeuvre en nous et à travers nous, ne serais-ce pas déjà parce qu’Il n’y a pas été invité. Cela pourrait se faire en Eglise…en ayant alors bien conscience que c’est alors à Lui que revient la gloire des bonnes oeuvres ! ( voir Jn.12,43).

…Dans le Renouveau Charismatique, quand l’Esprit-Saint « tombe sur nous « on parle d’effusion d’Esprit, mais cela reste le plus souvent sauvage. C’est ce qui m’est arrivé le 23 fév.1975 et c’est ce qui se passait à l’origine chez les premiers chrétiens.

                       Dans les actes des apôtres (Ac.10,44.48) c’est cette « effusion d’Esprit » sur des non-juifs (manifestée par le « chant en langues ») qui incita Pierre à oser baptiser des païens et ce dernier s’en explique devant l’assemblée de Jérusalem : « A peine avais-je pris la parole que l’Esprit-Saint tomba sur eux, comme il l’avait fait sur nous au commencement. Je me suis souvenu alors de cette déclaration du Seigneur« : « Jean, disait-il, a donné le baptême d’eau, mais vous, vous allez recevoir le baptême dans l’Esprit-Saint… »( Ac.11,15-16).  

 …Mon espérance, celle qui demeure, est de voir, non seulement mon Eglise catholique,mais toutes les Eglises chrétiennes, revenir ensembles devant Dieu et sous la mouvance de l’Esprit-Saint aux écrits qui les fondèrent,sans se prévaloir d’une antériorité ou d’une tradition  qui leur serait propre.                    

robert.specty@orange.fr

 

références citées dans l’article :

Rm.6,14 = Epître de Paul aux Romains,chapitre 6,verset 14

Jn 5,44 =  Evangile de Jean chapitre 5, verset 44

Gal.2,20 = Epître de Paul aux Galates ch 2, verset 20

Jn.12,43 = Jean, chapitre 12, verset 43

Ac.10,44.48 = Acte des apôtres, chapitre 10, versets 44 à 48

Ac.11,15-16 = Acte des apôtres, chapitre 11, verset 16

R∞ – L’Hypothèse du Tout

Précis de (méta)physique à l’usage du commun des immortels

Un article écrit à partir de  la  théorie du Tout 

La bonne question n’est pas : « pourquoi voit-on quelque chose plutôt que rien ? »

mais :

Pourquoi ne voit-on qu’une chose alors qu’il y en a une infinité ?

 Il est aujourd’hui possible et même nécessaire d’envisager l’option spirituelle de manière rationnelle et scientifique à condition de redéfinir un cadre d’analyse large.

Il faut repartir de l’Esprit, de l’Être, pour définir ce nouveau cadre par opposition au matérialisme qui relève d’une forme de croyance. En effet l’hypothèse spirituelle est aujourd’hui compatible avec les dernières avancées de la science.

Cette science nous amène à nous intéresser au vide doté d’une énergie intrinsèque et c’est notre hypothèse, vibrant d’une infinité de réels. Cette hypothèse s’inscrit dans l’interprétation des mondes multiples d’Everett. Voilà toute la mesure de la révolution métaphysique en cours.

Il n’y a pas de néant, il n’y a que le Tout.

Au cours des derniers siècles, science et spiritualité se sont éloignées et la science s’est développée sur le primat de la matière sur l’Esprit niant même toute existence à ce dernier.

Il convient de renverser le paradigme et de construire la science de la primauté de l’Esprit sur la matière ou pour le moins sa concomitance.

Dans l’hypothèse du Tout toute proposition y compris celle-ci, dans la mesure où elle conceptualise, appauvrit. Mais faute de mieux il faut d’abord décrire un cadre conceptuel mathématique pour organiser ce nouveau paradigme même si parfois il s’accompagne d’un cadre poétique ou liturgique.

Il ya quelques principes simples qui sous-tendent la formalisation mathématique :

  • ce n’est pas parce que vous êtes le témoin d’une seule réalité qu’il ne s’en déploie pas d’autres.
  • ce n’est pas parce que vous percevez un espace en trois dimensions qu’il n’y a pas une infinité de dimensions.

Les mondes scientifiques actuels peuvent donner une explication satisfaisante à de nombreux phénomènes physiques mais ils se heurtent à des limites fortes aux marges de l’édifice scientifique. Ces limites nous disent quelque chose de l’incomplétude. Elles touchent à l’infini : infini du passé, de l’espace, du grand, du petit.

Par exemple la théorie de Big Bang ne nous permet pas de remonter au delà du mur de Planck soit 10-43 seconde après la naissance de notre univers.

Selon nos connaissances scientifiques actuelles l’univers observable serait né il y a 13,6 millions d’années lumière. Mais même si ce nombre traduit des dimensions gigantesques ce n’est pas l’infini.

Il y a aussi l’indétermination quantique : en l’absence d’observateur une particule est localement dans plusieurs endroits à la fois. C’est une indétermination structurelle qui traduit que la particule  occupe un nuage de positions simultanées et c’est l’observation qui la localise en un point particulier.

L’observateur fait donc partie de l’équation.

En biologie quantique, aussi, des théories émettent l’hypothèse que l’ADN soit soumis à des phénomènes quantiques et que l’ADN serait multiple.

L’idée centrale de l’hypothèse du Tout est que tous les réels advenus sont considérés depuis un « sujet » c’est à dire depuis un état de conscience et le Tout est la totalisation de tous les  états de conscience.

Depuis l’expérience d’Aspect de 1981 la preuve est établie que deux photons intriqués partent dans des polarités indéterminées et c’est la mesure de la polarité de l’un qui détermine instantanément celle de l’autre.

En physique quantique le sujet est au coeur de l’équation et les réels apparaissent multiples, une instance de conscience donnée n’étant capable d’en observer qu’un.

Un ensemble R des nombres réels est sécable à l’infini : 1 ; 1,1 ; 1,11 ; 1,111 ; 1,1111 ; …

Einstein a étendu notre espace à trois dimensions issu de notre perception du réel à un espace à 4 dimensions qui échappe déjà à notre représentation du réel. Actuellement, la théorie des cordes fonctionne dans un espace à 26 dimensions que seul l’outil mathématique permet d’imaginer.

Mais la véritable nature du réel c’est une infinité de dimensions, tailles, formes etc… Le réel est donc infini et le symbole de ce nouveau paradigme s’écrit  : R∞.

Dans cet univers, posons le postulat que la distance entre 2 points est nulle ce qui explique alors que dans le monde à 3 dimensions on observe le phénomène d’intrication quantique.

La meilleure approche de cet univers est celui des fractales.

Postulons que l’objet conscience aux surfaces multiformes envahit tout l’espace et que tous les réels possibles coexistent et sont advenus. La conscience de l’observateur fixe un de ces réels.

Le temps n’est qu’une brise, un pur phénomène de surface. Passé et futur ne sont vrai que pour un sujet donné et chaque situation est éternellement vraie sous le régime du présent.

A mesure que la conscience s’éveille et s’élargit, le temps ralentit et donc celui-ci est en fait une promenade du sujet sur l’objet.

L’hypothèse du Tout c’est un monde sans loi physique absolue. C’est un monde où la loi physique n’est qu’une entreprise de structuration locale adaptée à une vision locale.

Une instance de conscience donnée est un lieu et un moment d’un réel existant.

Le hasard n’existe pas dans R∞ : tout est en relation. Dans Rle hasard apparaît comme une superstition ou une science vraie des probabilités.

Si l’on postule un réel unique la logique Aristotélicienne interdit qu’une chose et son contraire puissent être vrai. Dans R∞ plus rien n’est faux et il existe toujours un lieu de cet espace où cette chose ou son contraire est vraie.

Les taoïstes ne s’encombrent pas de cette contrainte Aristotélicienne et le Sage embrasse tous les multiples.

 » le contraire d’une vérité profonde peut être une autre vérité profonde » – Niels Bohr

Ce qui est assommant chez les nombreux ésotériques c’est qu’ils n’aient qu’une croyance et qu’elle tourne à l’obsession.

Trancher entre deux vérités locales c’est appauvrir la richesse infinie des réels.  » l’erreur c’est l’oubli de la vérité contraire » – Blaise Pascal.

Le reproche qui peut être fait aux sciences c’est qu’elles détruisent la capacité à rêver et restreignent les espaces des possibles. On devrait dire : « dans mon monde, le monde est comme ci comme ça ».

On voit bien que la fascination matérialiste commence à s’effriter ce qui permet de faire entrevoir au plus grand nombre la multiplicité des réels, l’impossibilité de la mort et peut-être de toucher à l’existence de Dieu.

Les enfants de trois à six ans savent quelque chose qu’on nous a fait oublier et qu’il ne sera plus possible d’ignorer encore bien longtemps.

 Pour accéder à la présentation de la théorie de l’Hypothèse du Tout

Qu’est ce qu’un égrégore ?

Inerees

Nous connaissons l’inconscient collectif, la mémoire collective ou encore les archétypes décrits par Jung. De bien des manières, nous nommons déjà ce phénomène mal connu et pourtant inscrit en nous : l’égrégore. Mais si nous sommes capables de générer ensemble cette conscience partagée, elle aussi a le pouvoir d’agir sur nous…

Une émotion active les atomes de nos cellules, transformant le corps en une pile électrique, capable de fabriquer sa propre énergie. Ainsi, par la seule force d’une émotion mutuelle et sans même s’en rendre compte, nous connectons nos sources d’énergie et en créons une plus grande, globale. Comme branchés les uns sur les autres, nous vibrons sur la même longueur d’onde. La tension est alors assez haute pour qu’émerge un esprit de groupe. « Le biochimiste Rupert Sheldrake parle de champ morphogénétique. Le ressenti d’un individu exerce une force sur celui de l’autre. Ce mouvement, par résonance, va influencer leurs comportements et leurs pensées », explique Rosa Claire Detève, formatrice en psychologie quantique. Mais cet esprit de groupe n’est pas que la résultante passive d’un instinct grégaire.

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Depuis un peu plus de quinze ans, une théorie discrète est en train de révolutionner toutes nos connaissances sur la conscience humaine. Le Global Consciousness Project (Projet de Conscience Globale) est une expérience parapsychologique débutée en 1998 au sein de la prestigieuse université de Princeton, aux États-Unis. L’initiative, qui réunit scientifiques et ingénieurs, cherche à établir l’existence d’une activité énergétique universelle, grâce à un générateur aléatoire de nombres, un petit boîtier conçu au départ pour détecter les mouvements de pensées d’un cobaye. Après en avoir éprouvé l’efficacité sur une seule personne à la fois, l’appareil, baptisé Egg, est testé sur un groupe.

A ce jour, 65 générateurs sont positionnés dans presque autant de pays, dont deux en France. Tous reliés en réseau, ils archivent en continu l’encéphalogramme terrestre. Chaque fois qu’un événement mondial se produit, des fluctuations sont enregistrées. Plus il est fort et médiatisé, plus elles sont importantes. L’informaticien Pierre Macias héberge l’un des deux Egg français à Toulouse.

 

Un projet de décroissance et le voyage ?

 sur le blog médiapart  : Un projet de décroissance et le voyage ?

La conception dominante du voyage en fait actuellement un exutoire destiné à s’échapper d’une morosité quotidienne. Véritable palliatif, le voyage n’échappe pas au règne du toujours plus vite, toujours plus loin dans le but de s’enfermer avec d’autres Occidentaux dans des zones déculturées transformées en parcs à touristes. Dans cette course au sensationnalisme et à la recherche des paysages grandioses, les exotiques photos seront ensuite postées sur les réseaux sociaux.

Pour la majorité des Décroissants, le voyage sans rencontre, ce n’est que du déplacement. Alors, au détour d’une interview menée par Les voyageurs du net avec Vincent Liegey, voyage au-delà des idées préconçues.

-> Pour lire l’article 

Bienvenue dans le pire des mondes

interview Natacha Polony – Le Figaro

Le Comité Orwell, collectif de journalistes présidé par Natacha Polony a publié un livre en novembre 2016 : Bienvenue dans le pire des mondes, le triomphe du soft totalitarisme

Les concepts qu’ont mis en place Orwell et Huxley permettent de penser un monde qui en apparence est totalement différent du notre.

Il ne s’agit pas de dire que le totalitarisme que nous vivons serait aussi violent et comparable aux véritables totalitarismes soviétique, maoïste ou nazi, bien sûr que non. C’est justement ce que nous appelons dans le livre le soft totalitarisme parce qu’il ne repose pas sur la coercition.

Nous avons cru être débarrassés des idéologies, mais nous avons aujourd’hui à l’œuvre quelque chose qui se présente sous les habits de l’évidence, parfois de la science économique, en tout cas du pragmatisme, mais qui relève bel et bien de l’idéologie. C’est celle du libre-échangisme qui s’est développée à partir des années 1970 et qui a remis en cause petit à petit tous les acquis sociaux non seulement des classes populaires mais aussi des classes moyennes.

Pour le dire simplement, tout au long du 20e siècle, le capitalisme a été contenu par le fait qu’il avait un ennemi: le communisme. Il fallait alors que les classes dominantes nouent un contrat avec les classes populaires, c’est-à-dire qu’elles abandonnent une part de leur domination.

A partir du moment où le capitalisme n’a plus eu d’ennemi quand le mur de Berlin est tombé en 1989, on a vu réapparaître le vrai visage d’un capitalisme déconnecté de l’économie réelle, qui n’existe plus que pour lui-même. Il ne sert plus à financer l’économie, mais il sert seulement à produire encore plus de capital.

Nous rappelons dans le livre la phrase de David Rockefeller, fondateur du groupe Bilderberg et président de la Commission Trilatérale, deux groupes d’influences au service des multinationales, dans Newsweek en 1999: «Quelque chose doit remplacer les gouvernements et le pouvoir privé me semble l’identité adéquate pour le faire.»

Il y a d’abord la société de consommation et son pendant, la société du bien-être. Elle agit à travers une idéologie du progrès qui est totalement détachée de l’idée de progrès moral de l’humanité, de progrès de la liberté, de progrès de l’émancipation. Cette idéologie s’est entièrement consacrée au progrès du bien-être. C’est ce droit des peuples à disposer d’un écran plat et d’un iPad qui permet l’assentiment.

Revenons-en à Marx et à la différence qu’il établit entre infrastructure et superstructure. On nous vend toujours un débat quasiment moral, sur l’immigration, sur l’ouverture, sur le protectionnisme, et on ne va jamais voir les infrastructures, c’est-à-dire les questions économiques qui fâchent: à qui profite ce système? Le système profite évidemment aux grandes multinationales qui ont confisqué l’économie à leur seul profit, multinationales qui sont en grande majorité anglo-saxonnes et même américaines, en particulier ce que l’on appelle les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) dont la capitalisation boursière atteint les 600 milliards de dollars. Google dispose aujourd’hui d’à peu près 250 milliards de dollars en cash dans des paradis fiscaux.

Ces problèmes ne sont absolument pas abordés dans les médias parce qu’il y a aujourd’hui une concentration des médias dans les mains de groupes capitalistes qui achètent de l’influence.

On nous présente l’éducation comme l’un des derniers domaines régaliens, ce qui signifierait d’ailleurs que l’échec absolu de l’école française relèverait finalement de la défaillance de notre système étatique trop élitiste. C’est une idée fausse. Il y a depuis trente ans un mouvement d’uniformisation des systèmes éducatifs sous les conseils des grandes instances internationales qu’il s’agisse de l’Union européenne ou de l’OCDE, à travers notamment les textes qui accompagnent les fameuses études PISA. Ces textes dictent aux différents pays ce que devrait être un bon système éducatif. Ces recommandations vont toujours dans le sens d’un utilitarisme qui ferait de l’éducation – pour reprendre d’ailleurs une phrase d’un lobby européen – un «service rendu aux entreprises».

Les connaissances, le savoir sont vus dans cette idéologie seulement comme un capital que chaque individu va pouvoir faire fructifier pour participer à la croissance globale. On ne se rend pas compte qu’on détruit ainsi ce qui fait la richesse de l’école, sa capacité à transmettre des savoirs universels qui donnent cette capacité aux individus de lire le monde.

C’est ce qui a fait autrefois la grandeur de l’école française et qui a permis de perpétuer l’histoire des nations, une certaine idée de la France, comme il y avait une certaine idée de l’Angleterre ou une certaine idée de l’Allemagne. Il y a bien une globalisation à l’œuvre dans l’éducation, au service de ce système économique.

Ce que l’on observe aujourd’hui est différent. C’est l’idée que la démocratie se réduirait au progrès indéfini des droits individuels. Se faisant, on détourne la démocratie de son véritable rôle qui est de permettre l’expression de la souveraineté des peuples et, à travers cela, de la souveraineté de chaque individu en tant que citoyen, qui permet à ceux-ci de décider en commun de leur destin.

Bien sûr! Il y a dans ces insurrections par le vote quelque chose qui ressemble à une fronde contre un système dont les citoyens de tous les pays occidentaux voient bien qu’on le leur a imposé. Ce n’est pas forcément pour le meilleur d’ailleurs… Car personne ne peut trouver formidable Donald Trump avec ses excès, avec tout ce qu’il peut dire d’absolument consternant. Mais justement, sortons des fausses alternatives!

Le tout est de savoir si l’on arrivera à remettre en cause ce qui est la base de ce soft totalitarisme, à savoir le pouvoir des multinationales à travers l’idéologie libre-échangiste.

 

Ce n’est pas à l’échelon national que les problèmes se régleront, mais l’échelon national sert prioritairement à exprimer la volonté des peuples.

Notre rôle de citoyen est d’imposer à nos politiques une obligation de puissance. Il s’agit pour nous de choisir les politiques qui auront la volonté de lutter contre ce système. Ça s’appelle la souveraineté.

Ce sont même les nouvelles technologies dans ce qu’elles ont de positif qui peuvent nous aider. C’est par là qu’on peut retrouver une pleine souveraineté sur notre façon de vivre, de consommer, de nous mouvoir, etc. Tout achat est un acte politique. Par ces choix de consommation, on choisit de soutenir un système ou un autre. C’est par le retour à une échelle locale que nous allons de nouveau pouvoir maîtriser les flux économiques et retrouver un poids qui nous permettra de décider de notre avenir, de faire face à ce qui jusqu’à présent n’est qu’une concurrence déloyale.

Le système craque et l’on voit tout à coup l’Europe imposer à Apple une amende de 13 milliards d’euros pour tout ce dont elle a bénéficié comme largesses fiscales de la part de l’Irlande. Ça ne s’est fait que pour une raison: parce qu’il y a eu le Brexit et parce qu’il y a eu la remise en cause populaire des traités de libre-échange. C’est la voix des peuples qui a permis à l’Europe de retrouver son rôle.

En élargissant l’Europe de façon folle, en ouvrant les frontières au nom d’une idéologie libre-échangiste que ne pratiquent pas les autres grands ensembles du monde. Avec le Comité Orwell, nous avons voulu mettre des mots sur ce que les citoyens ressentent, parce qu’ils savent qu’on est en train de leur confisquer leur liberté, leur voix, leur souveraineté.

 

 

Transrationalité. Avons-nous des super pouvoirs ?

d’après un dossier de Jocelin Morisson dans Inexploré du premier trimestre 2017- cf son blog  et chroniques acronyques –

cf son article : la télépathie est-elle une réalité scientifique ?

cf la vidéo : enquête sur la voyance de Jocelin Morisson

pour une présentation condensée sur le blog Conscience transrationnelle

Les facultés de télépathie, de voyance, de médiumnité, de psychokinèse ou de voyage hors du corps relèvent pour les unes du surnaturel – je dirais du transrationnel- pour les autres de dispositions naturelles – qui sont au delà du mental et donc relèvent de propriétés de conscience que je qualifie de transrationnelles. Jocelin Morisson parle ici de super pouvoirs.

Cet article est une illustration parfaite de ce que le site Conscience transrationnelle va essayer de montrer : nous ne sommes pas que mental et raison et notre monde est beaucoup plus que le simple monde de la matière… pourtant déjà si complexe. Nous abordons là de façon non exhaustive d’autres dimensions de l’humain.

Dans la théorie de l’évolution, l’homme est sur notre planète  actuellement l’être  le plus développé. Cette perspective le conduit le plus souvent à se placer au centre du monde sans envisager vraiment d’autres dimensions qui lui permettent de dépasser sa condition actuelle autrement que par des ajouts technologiques dans la perspective de l’homme augmenté.

La théorie de l’évolution elle-même permet d’envisager le principe d’une évolution ultérieure des espèces et donc de l’homme. D’autre part, les sciences et les techniques l’orientent vers l’homme augmenté et le transhumanisme. Sans même s’opposer à cette dernière vision, certains pouvoirs possédés par des humains montrent d’autres orientations possibles pour notre humanité. C’est l’ouverture au-delà du mental qui crée un horizon immense : l’homme devient alors essentiellement spirituel. Il est le point de jonction entre matière et Esprit, entre le monde de la matière et le monde de la Lumière.

Déjà des protocoles scientifiques sont mis en place pour approcher et prouver l’existence d’autres mondes, d’autres capacités ouvertes aux humains et pour aborder par exemple les états de conscience modifiés.

cf par exemple l’expérience de voyance de Maud Kristen 

Les recherches sur la télépathie – Le terme télépathie est une francisation du mot anglais telepathy, inventé par le physicien Frederic William Henry Myers et al. en 1882ont pris un essor en 1920 aux Etats-Unis avec le professeur Joseph Banks Rhine. Le chercheur allemand Stefan Schmidt a analysé 36 études d’interaction à distance entre systèmes vivants. Le chercheur américain Dean Radin  a montré la fiabilité statistique de phénomènes psi.

Dans son ouvrage Super Pouvoirs, science et yoga, Enquête sur les facultés humaines extraordinaires, Dean Radin rappelle que ces facultés ont été décrites il y a des millénaires dans les textes sacrés de l’hindouisme ou du yoga – cf les siddhis Sûtra II 59 et suivants– dans les Yoga Sûtra de Patanjali.

En Occident ces facultés sont largement ignorées de la science et même actuellement de l’Eglise alors que, par exemple et pour cette dernière  Paul – Corinthiens 12.1 à 12.11 énonce déjà un certain nombre de pouvoirs donnés aux hommes et qu’il appelle « dons » comme le don des langues, prophéties, miracles etc…

En revenant à l’évolution, sommes-nous devenus tous mutants  cf les mutants de X-Men ?

Aldous Huxley marqua son intérêt pour les « potentialités humaines » et aborda ce thème en 1960 dans une conférence donnée en Californie qui fut à l’origine de la création de l’Institut Esalen. Dans un livre publié en 1992 et qui fait référence The Futur of the Body le cofondateur d’Esalen, Michael Murphy explique que le potentiel humain inclut toutes sortes de capacités supra-normales qui annoncent selon lui l’homme de demain.

Ces visions sont au coeur de l’oeuvre de Sri Aurobindo et Teilhard de Chardin.

En dehors du contexte spirituel des connaissances pratiques sont acquises.

Ainsi la société IRIS Intuition s’intéresse notamment à l’intuition du corps

et développe un projet « d’archéologie intuitive » en Méditérranée : le projet Oracle.

Dean Radin au sein de l’Institut des sciences noétiques – Californie-a testé l’action de la conscience sur la matière à l’échelle quantique par l’influence des méditants sur le passage des photons dans l’expérience très connue en physique quantique des fentes de Young.

les phénomènes psi

psychokinèse (PK) appelée parfois télékinésie: c’est l’action de la pensée sur la matière.

On distingue la macro-PK comme les déplacements d’objets ou les célèbres torsions de métal.

La micro-PK qui agit à l’échelle atomique ou subatomique comme l’influence sur des générateurs de nombres aléatoires.

Enfin la bio-PK concerne l’action à distance sur des systèmes vivants comme la guérison sans contact. Entrent dans cette catégorie les phénomènes de poltergeist, d’ectoplasmie.

La perception extrasensorielle désigne la télépathie, les différentes formes de voyance avec ou sans support : connaissance d’événements passés : rétrocognition ou d’événements à venir : précognition. La psychométrie, la clairvoyance à partir d’un objet et la radiesthésie, l’acquisition d’informations à l’aide d’un pendule ou d’une baguette de sourcier par exemple.

D’autres phénomènes : ces phénomènes sont liés à l’hypothèse de la survie de la conscience après la mort ou plus généralement à des contextes spirituels ou mystiques : sortie hors du corps – voyage astral-, expérience de mort imminente, médiumnité, apparitions, hantise, transcommunication, lévitation etc… L’Institut métapsychique international ajoute les cas où les limites physiologiques sont repoussées : fakirisme, marche sur le feu, stigmatisation, inédie, thanatose etc…

 

des livres :

les livres écrits, traduits ou préfacés par Jocelin Morisson

Superpouvoirs ? Science et Yoga : enquête sur les facultés extraordinaires de l’homme – 2 avril 2014 -Dean Radin

« Va calmement au milieu du bruit et de la hâte ».

« Va calmement au milieu du bruit et de la hâte. Et souviens-toi quelle paix il peut y avoir dans le silence. Autant que possible, et sans relâche, sois en bons termes avec tout le monde.

Dis ta vérité calmement et clairement, et écoute les autres, même les ennuyeux et les ignorants ; eux aussi ont leur histoire.

Évite les personnes agressives et violentes ; elles ne sont que vexations pour l’esprit.

pour lire la suite

La vie est un grand mystère, beaucoup plus vaste que ce qu’on veut bien nous faire croire….

 

 

Alex Ferrini : NOTRE RÉVOLUTION INTÉRIEURE Bande Annonce (Documentaire – date de sortie 25 janvier 2017)

 

 

Alex Ferrini : un documentaire qui incite à penser par soi-même

Comment naissent les maladies -professeur Belpomme

 

 

Après un cri d’alarme lancé en 2004 – « ces maladies créées par l’homme« – le Professeur Belpomme publie en 2016 ce nouveau livre : « comment naissent les maladies » qui est le résultat de 10 années de recherches qui viennent confirmer les hypothèses déjà émises en 2004.

Cette masse de donnée étudiées montre très clairement qu’il y a un lien entre la pollution de notre milieu de vie et l’apparition d’un certain nombre de pathologies. On comprend mieux aujourd’hui comment l’environnement intervient pour crééer des maladies.

Au cours des deux ou trois dernières décennies, il y a eu une augmentation drastique et continue à travers le monde de l’incidence de nombreuses maladies ou affections telles que le cancer, le diabète de type 2, l’obésité, les allergies, la maladie d’Alzheimer, l’autisme, l’hypofertilité, les malformations congénitales, les maladies rares, etc. Aujourd’hui, la recherche est de plus en plus orientée vers les altérations biologiques (moléculaires) de l’organisme pouvant être associées à ces maladies ou troubles, et non vers les véritables causes qui les sous-tendent. Cela peut expliquer pourquoi la plupart de ces maladies ou troubles sont actuellement considérés comme idiopathiques, c’est à dire sans explication causale exhaustive. Toutefois, l’hypothèse selon laquelle cette augmentation de l’incidence est liée à des facteurs environnementaux, y compris la modification du régime alimentaire et / ou chimique, physique et / ou la dégradation biologique de l’environnement, a récemment vu le jour.

L’ECERI a donc été créé pour contribuer à combler le manque de connaissances scientifiques actuelles sur les causes environnementales de la maladie, tant dans la pratique médicale que dans la recherche, car seules quelques institutions de recherche spécifiquement consacrées à l’étude des causes environnementales des maladies, en particulier du cancer existent aujourd’hui.

Résultat d’une étude sur le bonheur

Lorsqu’on demande à de jeunes adultes quel est le but de leur vie, ils répondent à 80% qu’ils veulent devenir riches, et à 50% qu’ils veulent devenir célèbre également.

Mais est-ce que la richesse et la célébrité sont des facteurs qui peuvent vous rendre heureux et en bonne santé durant toute votre vie ?

Ce n’est pas une question à laquelle il est facile de répondre. Dans cette vidéo, le psychiatre Robert Waldinger propose néanmoins quelques éléments de réponse. La richesse et la célébrité sont-elles vraiment les plus importantes ?

regarder la vidéo 

Conscience Transrationnelle

Le Temple des Consciences vous annonce la naissance du blog Conscience transrationnelle.  Celui-ci sera réservé à des articles courts relatifs à des informations sur notre monde créé en partant de visions scientifiques et à des informations du  monde créateur et non créé en partant des courants spirituels ou d’expériences vécues. En rejoignant des regards sur le monde créé et sur le monde créateur ce blog dépasse  le monde purement rationnel ouvrant ainsi la Conscience au-delà du simple mental.

Mi-homme, mi-cochon

sur Santé, nature, innovation -6-12-2015

La revue scientifique « Nature » publie dans son dernier numéro (12 novembre 2015) un stupéfiant article sur l’implantation d’organes de cochon chez l’être humain.

Les généticiens sont parvenus à changer le système immunitaire des cochons en implantant des gènes humains sur leur ADN. Le système immunitaire de ces cochons transgéniques est devenu plus compatible. La voie a été rouverte vers la transplantation d’organes de cochon sur l’homme.

Déjà il est autorisé en Chine de poser chez l’homme une cornée (la surface de l’œil) de cochon.

Aux Etats-Unis, il est possible de se faire greffer de la peau de cochon. Ce n’est pas officiellement autorisé mais ce n’est pas non plus interdit. Une étude menée par l’Hôpital général de Boston a permis d’identifier des dizaines de personnes ayant recouru à cette procédure.

La firme néo-zélandaise Living Cell Technologies est en train de faire valider dans de nombreux pays un système d’implantation de morceaux de pancréas de cochon chez l’être humain afin de produire de l’insuline. Ce système s’appelle DIABECELL et vise à soigner les diabétiques.

Le chirurgien Muhammed Mohiuddin, de l’Institut national du cœur dans le Maryland (USA), a implanté un cœur de cochon sur un babouin qui a survécu deux ans et demi à l’opération. Ayant surmonté les problèmes de rejet d’organes, il estime que la voie est ouverte pour mener l’expérience sur l’homme.

Toutefois, la firme américaine United Therapeutics, dans le Maryland, a investi 100 millions de dollars pour fabriquer des cochons génétiquement modifiés. Ils sont destinés à produire des organes pour les êtres humains. Elle déclare qu’elle veut « réaliser les premiers essais cliniques en 2020 »

 

Jusqu’où ira-t-on ?

Il faut donc imaginer que, d’ici quelques décennies à peine, les personnes très âgées auront eu le temps, au cours de leur existence, de faire changer la plupart de leurs organes vitaux et se retrouveront constituées, pour l’essentiel, de cochon.

Le progrès, à quel prix ?

L’opération fera mal… à l’enfant. Il vivra, c’est sûr, mais s’accepter lui-même, arriver à vivre avec l’idée que c’est un cœur de porc qui bat dans sa poitrine, cela sera horriblement douloureux.

Et je ne parle pas du regard des autres.

Bien sûr, on va nous proposer de grandes solutions pour remédier au problème.

Des livres pour enfant seront édités où l’on verra un petit garçon « tout à fait comme les autres », et même plus joyeux que les autres, avec un organe de cochon.

Dans les écoles maternelles, on intégrera dans les programmes un apprentissage à la non-discrimination contre les êtres humains ayant des organes de cochon.

Des psychologues seront recrutés pour soutenir les personnes transplantées et leur famille, pour les convaincre que tout cela est parfaitement normal et souhaitable.

Des films hollywoodiens sortiront avec des histoires bouleversantes où le héros qui sauve la planète se trouve justement avoir été sauvé lui-même quelques années auparavant par une greffe de cœur de cochon. « Sans ce progrès, l’humanité entière aurait disparu », en déduira le spectateur inconsciemment.

L’idée s’installera et tout le monde « finira par trouver ça normal », comme le chantait Jean-Jacques Goldman.

Mais il faut bien réfléchir aux vastes conséquences du progrès technique. Aujourd’hui, nous plaçons la vie comme le souverain bien, la valeur absolue en travers de laquelle il ne faut mettre aucun obstacle moral ou légal.

Pourtant, souvenons-nous que nos ancêtres n’ont pratiquement jamais raisonné ainsi. Combien sont morts pour défendre la liberté ? Combien sont morts pour défendre la dignité ? Combien sont morts, finalement, pour défendre la haute vision qu’ils se faisaient de l’humanité ?

Je le répète, si mon enfant était menacé de mort et que la seule solution pour le sauver était qu’on lui pose un cœur decochon, je sais très bien que j’accepterais. Mais le fond de ma pensée c’est que je trouve inhumain, au sens propre, que l’homme soit un jour obligé, au nom du progrès technique, de faire un choix pareil.

Enfin, penser que notre civilisation est en train de consacrer des moyens financiers colossaux pour de telles recherches alors qu’on n’a pas un sous pour les moyens naturels de garder la santé, qui sont pourtant si prometteurs, cela me paraît vraiment étrange et désolant.

 

 

 

 

Jésus : la veille et l’éveil de l’esprit

Intellection

Comment considérer un Esprit qui veille? Quelles en sont les caractéristiques?

En vérité, la veille de l’Esprit qui, de toute façon, ne dort jamais, est un stade métaphysique d’éveil de conscience de l’Homme immatériel qui se connaît et qui sait qu’il vient de Dieu, l’ÊTRE-ESPRIT dont tout être spirituel émane comme une image virtuelle à réaliser dans son évolution.

C’est donc la conscience de la vérité de l’Homme par-delà le somatique, la matérialité de la vie immédiate et les vagues déchaînées des folies illusoires du monde. C’est le dépassement de l’orgueil de la vie d’ici-bas pour vivre comme par anticipation, la contemplation de la Plénitude céleste de l’Esprit. C’est vivre comme un Esprit – conscient de soi, conscient pour soi – qui chemine dans la matière tout en se sachant être le réceptacle actif de toutes les grâces et bénédictions de l’Architecte de l’Univers, du Père qui appelle l’Homme à la félicité de sa famille divine.

pour lire la suite

 

Cet article écrit ici par un chrétien fait échos à celui publié le 10 mai concernant le message de Swami Atmarupananda : devenir veilleur au nom d’une cohérence, d’uune conscience

Les chemtrails : une trace, une pollution de la géoingénierie et de la guerre secrète

Ci dessous 2 vidéos – la première présentée par des scientifiques qui relate les observations de laboratoires scientifiques français et italiens  indépendants sur les chemtrails.

La seconde est une conférence de Claire Séverac qui étend le sujet et fournit une quantité d’informations exceptionnelles reliant certains faits qui montrent les dégâts provoqués par la géoingénierie, l’agrobactérium, procédés parmi d’autres, de la guerre secrète menée entre les grandes nations et contre les populations, ici vu du côté des Etats-Unis. Dommage que cette présentation souffre d’inexactitudes scientifiques parfois grossières comme celles des éclairs horizontaux dans les orages ou de la présentation de l’expérience du Professeur Montagnier. Cette deuxième vidéo garde néanmoins et malgré ces erreurs et les doutes qu’elle génère sur l’ensemble de la présentation   un grand intérêt par la multitude des informations recueillies.

 

Ces deux vidéos constituent un témoignage bouleversant sur les folies du monde des technosciences qui, au-delà des multinationales dont ils font partie ou auxquelles ils sont soumis, a gangrené la pensée des pouvoirs militaires et politiques. Les populations ne sont plus, au mieux, qu’un alibi pour ce pouvoir technoscientifique démoniaque qui ravage la planète.

la géoingénierie sur Wikipédia

l’agrobactérium sur Wikipédia

le livre de Claire Séverac : la guerre secrète contre les peuples

 

I AM

 

Patrick Giani

I AM – Nirinjan Kaur (french subtitles )

 

JE SUIS est l’essence du pur Amour, l’Amour inconditionnel, l’énergie créatrice universelle.
« The moment you realize that there is an essence of purity in you, you will realize Reality »
« Au moment où tu réalises qu’il y a une essence de pureté en toi, tu réalises la Réalité »
Yogi Bhajan

 

Aucune expérience ne s’oppose au cheminement spirituel

Il n’est aucune expérience qui s’oppose au cheminement spirituel. La joie est un merveilleux sentier vers le divin, mais la souffrance aussi.

Découvrir sa vérité intérieure est une réalisation, se perdre est parfois un raccourci vers soi-même. Si la rigueur d’une morale ou d’une discipline a son utilité, se découvrir incapable de vivre selon ce que l’on sait juste est aussi une opportunité. Réussir brillamment est une voie, échouer lamentablement en est une autre. La sainteté est admirable, mais le crime, à la faveur du repentir, est parfois le chemin qui y mène.

Pour un être en chemin, toute expérience est matière. À une condition, toutefois : que l’on vive avec intensité. Car le seul véritable obstacle à l’accomplissement humain, c’est précisément le refus de vivre des expériences. Celui-ci a pour nom tiédeur…

La tiédeur est un refus d’éprouver, poussé si loin qu’il refuse même de s’éprouver lui-même. Le non à la vie se dissout ainsi dans une morne absence de tout rapport à la vie, qui réduit celle-ci à la mécanique sans conscience de la pulsion…

À l’anesthésie, le tiède sacrifie sa liberté ; il se fait donc la proie de toutes les manipulations. C’est pourquoi la société hypermarchande érige aujourd’hui la tiédeur en modèle. Le système économique tout entier repose sur la mondialisation d’un type humain, le consommateur, dont le seul horizon est de se soulager de vivre en cédant compulsivement aux attraits d’un étal virtuel de marchandises qui, sans cesse, lui inventent des besoins en prétendant les satisfaire.

La culture postmoderne tend vers une destruction spirituelle de l’humain par dépérissement progressif de l’intensité vitale. Elle nous formate insidieusement en saturant nos sens d’un non-sens qui n’a d’autre propos que de nous détourner de notre intériorité. C’est d’abord en soi-même qu’il s’agit de la combattre. Un être en chemin doit aussi vaincre en lui-même son époque.

Denis Marquet

Eugénisme 2.0 – Vers le piratage de notre code génétique

0Marianne.net 

Google devient Alphabet ! Avec ce ripolinage, le géant de la Silicon Valley sépare ses industries. Distinguant son moteur de recherche d’un côté, et ses activités éloignées d’Internet de l’autre, comme ses projets Calico (santé) et Google X (high-tech futuriste). Deux projets qui, pris ensemble, indiquent la vigueur de Google à étendre ses tentacules à la génétique. Tripatouiller le génome, retarder le vieillissement, voire faire advenir l’homme augmenté… Ces dernières années, ses lubies sont devenues exorbitantes.

Lundi 27 juillet, la société de décodage génétique 23andMe, filiale de Google — qu’il faut désormais appeler « Alphabet » suite à l’annonce ce lundi de son cofondateur Larry Page — a fait une découverte effarante. Un développeur a piraté son interface (API) pour mettre au point un scanner de code génétique sur Internet, capable de filtrer les utilisateurs en fonction de leur ADN. Intitulé « Genetic Access Control », le programme, déposé en open source sur la plate-forme collective GitHub, permet de restreindre arbitrairement l’accès aux internautes suivant des critères génétiques (ethnie, sexe, âge, ascendance, etc).

Outre les lendemains « radieux » qu’elle laisse entrevoir au marché de l’exploitation de nos cellules, cette affaire pointe les dangers potentiels d’amasser, dans d’énormes volumes de données (big data), le contenu de nos gènes. Avec la « mise en données du monde », selon la formule consacrée par le professeur Viktor Mayer-Schönberger, cette affaire lève le voile sur les usages à craindre de nos empreintes génétiques.

Au long de l’affaire, il n’a pas échappé aux détracteurs de 23andMe que la fondatrice de cette firme, implantée à Mountain View (Silicon Valley), n’est autre que la pétillante Anne Wojcicki, ex-compagne de l’actuel patron de Google, Sergey Brin.

Cela fait déjà quelques années que Google avance ses pions dans la recherche en génétique ou le séquençage d’ADN. Et les dernières nouvelles du front n’augurent rien de réjouissant. La semaine passée, par l’entremise de sa société de recherche médicale Calico, l’ogre du numérique a scellé un partenariat avec AncestryDNA, une entreprise spécialisée dans la constitution d’arbres généalogiques. En fouillant ensemble la base de données du site Ancestry.com, approvisionnée à ce jour par les codes génétiques de millions de personnes, Google compte explorer « les données anonymes de millions d’arbres généalogiques publics » et autant « d’échantillons génétiques », selon un communiqué livré le 21 juin par Calico.

Google, du transhumanisme à l’état brut

Forte poussée de croissance pour le projet « Calico », qui appartient au laboratoire secret Google X et a pour rêve de lutter contre le vieillissement et d’allonger la durée de vie. Il entend, d’ici 2035, l’augmenter de vingt ans. Une vieille obsession chez Google, née dans l’esprit de Sergey Brin, quand il découvre, en 2008, qu’il est porteur du gène LRKK2 de la maladie de Parkinson.

Repousser la mort, c’est aussi la vieille lubie de Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie de Google. Prophète pro-capitaliste, ce gourou de l’intelligence artificielle (IA) est conduit par une philosophie libertarienne adossée au transhumanisme. Ce courant de pensée, en vogue chez certains milliardaires californiens de la Silicon Valley, aspire à transcender l’homo sapiens, et à corriger, à l’aide des nouvelles technologies, ses lourdes imperfections : le diabète, le cancer… ou la mort.

La méthode ? En scrutant minutieusement l’hélicoïde du code génétique, Google et AncestryDNA espèrent déceler les facteurs de vieillissement. Et les contrecarrer. Développer des molécules anti-vieillesse, isoler des matrices génétiques regénératrices… « Google veut assurer la transition vers la posthumanité, en travaillant autant sur l’augmentation des capacités de notre corps que sur une forme de virtualisation, qui nous détacherait des limites de notre enveloppe corporelle », observe le philosophe Jean-Michel Besnier, dans un passionnant entretien accordé à L’Humanité. 

Perpétuellement dans une logique de conquête, tout en agissant sur le terrain politique pour « créer le meilleur des mondes », selon les mots de son PDG, Google investit ainsi impérialement dans tous les secteurs, se réclame toutes les batailles scientifiques importantes. Si la firme californière innove ainsi à tous crins pour dépasser l’humain, c’est en croyant agir dans le sens de l’évolution. « Quel que soit le problème rencontré (…) il y a une idée, une technologie qui attend d’être découverte pour le résoudre », assurait au Time Magazine le transhumaniste Ray Kurzweil.

Dans son livre Pour tout résoudre, cliquez ici (2014), le célèbre chercheur Evgeny Morozov fait un portrait au vitriol de ce « solutionnisme » béat. D’après cette « idéologique dominante de la Silicon Valley » écrit Morozov dans le New York Times« la technologie permettrait de rendre toute faiblesse obsolète. » 

A force d’user frénétiquement de ses services incontournables (moteur de recherche, boîte mail, objets connectés) nous les lui léguont en toute gratuité. Ironie du sort : si demain Google veut coloniser notre génome, nous lui avons déjà signé notre testament. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pour lire tout l’article sur Marianne

La mondialisation : le monothéisme du marché

sur le blog de Roger Garaudy

Ce qu’on appelle la « mondialisation », en réalité le monothéisme mondial du marché engendré par le capital, rapport social désormais mondialisé, est lourd de menaces parce qu’il produit un monde cassé : entre les « élus » et les exclus, les pauvres et les riches, les exploiteurs et les exploités, le Nord et le Sud.

Les avancées de la science et de la technique, qui augmentent sans cesse nos moyens et nos pouvoirs, servent plus à la destruction de l’humain qu’à son épanouissement car elles ne sont orientées par aucune réflexion sur le but et le sens de la vie.

Ce monde, fondé sur une conception quantitative du bonheur, n’a d’autre but que de produire et consommer de plus en plus, de plus en plus vite, et n’importe quoi, au point que les trafics les plus fructueux sont aujourd’hui ceux des armements et de la drogue.
Dans ce monde, les fortunes s’acquièrent par la spéculation financière beaucoup plus que par le travail producteur de biens et de services.
– Ces dérives conduisent à la jungle, à la loi dominante du plus fort, à la violence et au chaos qui en découlent.

La triple mutation c’est le passage :

de l’individualisme à la communauté. Selon l’individualisme, chacun est le centre et la mesure de toute chose. Le membre de la communauté au contraire se sent responsable du destin de tous les autres membres ; la liberté de l’autre n’est pas la limite de sa propre liberté mais la condition

du positivisme à la foi. Selon le positivisme, la science et la technique peuvent résoudre tous les problèmes, y compris celui du sens de notre vie ; c’est une religion des moyens. La foi au contraire exige rupture avec tout déterminisme ; foi en Dieu ou foi en l’Homme, mais toujours foi dans un sens de la vie et foi dans l’unité du monde.

du particularisme à la considération première du tout. Le particularisme, c’est privilégier les intérêts d’un individu, d’un groupe ou d’une nation contre ceux du tout. Aucune action pourtant ne peut être créatrice d’un avenir à visage humain, poursuivre l’humanisation de l’homme, si elle n’est pas fondée sur la considération première du tout et ne s’y ordonne.

 

 

un autre regard sur le choc du 8 novembre

Gregory Mutumbo.com

…L’enjeu n’est pas de remplacer une civilisation mondiale en déliquescence par une autre. L’enjeu n’est pas de construire un nouveau monde en trois dimensions plus confortable, plus équilibré, plus juste, plus sécurisé, plus doux ou que sais-je encore. L’enjeu réside dans une transition vibratoire qui se fonde sur une élévation globale de la fréquence de tout ce qui porte la vie sur Terre. Nous ne nous sommes pas incarnés pour modifier ou remplacer ce qui, dans ce théâtre actuel, perturbe l’un de nos cinq sens ou nous indispose. Tant que nous demeurerons dans cette volonté de « changer le monde », nous remplacerons des civilisations par d’autres, jusqu’à ce que leur décadence progressive nous incite à chercher à en faire émerger de nouvelles, et ainsi de suite.

 

Rien de ce qui repose sur la dualité (bien/mal, vrai/faux, juste/injuste, beau/laid etc…) n’a vocation à perdurer dans une conscience unitaire, vibrant aux fréquences de 5ème dimension. Ne soyons pas comme des adolescents qui voudraient que leur chambre d’enfant, par sa taille, son contenu et sa décoration, s’aligne aujourd’hui sur leur besoin d’espace, d’objets adaptés et d’épuration. Quittons sans regret cette pièce exigüe et assumons notre passage à l’âge adulte. Elevons notre regard et notre conscience vers ce que nous sommes en vérité et cessons d’attendre l’avènement d’un hypothétique « monde meilleur » tel qu’annoncé par mille et un prophètes depuis la nuit des temps…

Waheguru

 

Patrick Giani

Waheguru Wahe Jio (Victory) Light of the Naam – Snatam Kaur

The Divine is present everywhere. Just open your eyes, your heart and your mind.

Le Divin est présent partout. Il suffit d’ouvrir les yeux, son coeur et son esprit. Le titre original fait 22 minutes. L’écouter au calme amène à la Paix intérieure. The original title is 22 minutes. Listening quietly leads to inner peace : http://www.amazon.fr/gp/product/B00K0…

 

L’écologie passe par la transformation de soi

pour lire tout l’article de Corine Pelluchon dans Libération

L’heure n’est plus au déni : notre tâche est de substituer à une anthropologie qui n’a pas offert de contrepoids à l’économisme une autre philosophie du sujet. Nous devons repenser l’individu et notre existence débordée par celle des autres, passés, présents, futurs, humains et non-humains.

 

La protection de la biosphère et de la biodiversité, le souci pour les générations futures et pour les conditions de vie des animaux et l’aide aux pays pauvres s’imposent comme de nouvelles finalités du politique qui s’ajoutent aux devoirs classiques de l’Etat, à la sécurité ou à la conciliation des libertés individuelles et à la réduction des inégalités. Toutefois, si l’on veut que ce programme ambitieux soit autre chose qu’un vœu pieux, il est indispensable que chacun se transforme. Tant que les motivations des individus ne seront pas prises en compte, les réglementations préconisées pour réduire notre empreinte écologique seront ressenties comme des contraintes extérieures. Chacun tentera de s’y soustraire et jamais les normes orientant les politiques publiques ne seront décidées de manière démocratique. Personne ne consentira à changer ses habitudes de consommation s’il n’y trouve pas une forme d’accomplissement de soi. Bien plus, sans un profond remaniement de l’image que nous avons de nous-mêmes, il ne peut y avoir de transition vers un autre modèle de développement où l’économie, mise au service des hommes, n’est plus l’ennemie de la nature et des autres vivants.

Pour accorder à tout être humain des droits, quels que soient son ethnie, son genre, sa fonction sociale, il était nécessaire de penser un individu détaché de ses appartenances et œuvrant comme bon lui semble à sa propre conservation, pourvu qu’il ne menace pas la vie et la liberté des autres. Mais, à mesure que ce concept opératoire a été pris pour la réalité, nous avons gommé une vérité liée à la matérialité de notre existence : nous sommes des êtres relationnels et la nature, loin d’être un simple décor de l’histoire ou un tremplin pour notre liberté, en est la condition.

….

Une pensée étrangère au dualisme entre nature et culture, esprit et corps, raison et émotion s’invente. Le rapport aux nourritures, qui sont les choses naturelles et culturelles dont je vis, exprime mon rapport à moi-même et aux autres. Par mes choix de consommation et la manière dont j’habite la Terre, je dis quelle place j’accorde aux autres êtres.

….

Le judéo-christianisme n’est pas à l’origine de la crise environnementale. Dans la Bible – et c’est encore vrai chez Descartes, qui écrit que les choses n’ont pas été faites pour nous -, l’être humain est le jardinier ou l’intendant de Dieu. La posture despotique de l’homme dominant la nature et les autres vivants auxquels il ne reconnaît qu’une valeur instrumentale est relativement récente. Elle apparaît surtout avec la révolution industrielle qui est solidaire d’une philosophie enjoignant chacun à rechercher son bien-être dans un contexte où les ressources semblent infinies. Cette représentation de la nature comme d’une géante à maîtriser, c’est-à-dire d’une force menaçante qui est aussi un réservoir de ressources, et de l’homme comme du prolétaire de la création, luttant pour sa survie par la technique et la science, caractérise les Lumières.

… On ne pourra pas changer de modèle économique si l’on omet d’analyser les raisons de son succès. Car ce système, en s’appuyant sur des affects comme la vanité, le désir de posséder des biens rares que les autres n’ont pas les moyens d’acheter, encourage la production d’objets toujours plus sophistiqués et gourmands en énergie. Il crée grâce au marketing des besoins artificiels qui comblent provisoirement notre vide intérieur. Il renforce ainsi la division entre les individus et l’addiction à la consommation qui l’ont rendu possible. Dans une telle logique, les biens privés sont préférés aux biens publics, le gaspillage n’est pas une faute et chacun ne vit que pour soi, divisé et sous le regard constant des autres qu’il envie.

….

la crise actuelle peut être l’occasion de choisir parmi les multiples fins qui sont proposées celles qui ont du sens pour soi et pour le monde commun. On peut ainsi trouver l’énergie nécessaire pour prendre ses responsabilités dans chacun de ses actes, petits et grands. Seuls des êtres capables de dire dans quelle société ils veulent vivre peuvent exiger des représentants qu’ils mettent en place des politiques adéquates et tirent les leçons des solutions ayant fait leurs preuves sur le plan local.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle vision de la conscience- par Willis Harman

 

 

Willis Harman sur Wikipédia

Nous subissons l’une des plus profondes transformations de l’histoire : un changement structurel des croyances de la société occidentale. Aucun pouvoir économique, politique ou militaire ne peut se comparer à celui d’un changement sur le plan des idées. En modifiant délibérément leur vision de la réalité, les gens changent le monde. Willis Harman est considéré comme un des grands visionnaires de notre temps. Durant toute sa vie professionnelle, il sest profondément impliqué dans le processus de transformation globale, qui constitue une partie intégrante de notre futur immédiat. Au cours de sa carrière, il a incarné mieux que quiconque lintégration des connaissances intellectuelles et spirituelles, qui est au cur des travaux menés à lInstitut des sciences noétiques, un organisme quil a présidé jusquà sa mort en 1997. « L’uvre de Willis Harman est un superbe témoignage de l’esprit humain dans le monde postmoderne. Une nouvelle vision de la conscience constitue l’un des meilleurs et des plus provocants exposés sur le rôle fondamental de la conscience dans l’évolution de l’humanité.» – Ken Wilber, auteur d’ »Une brève histoire de tout ».

présentation du livre sur la page de lecture de la critique de la modernité et la transrationalité

L’intestin, ce nouveau cerveau

Est Républicain

Habité par 100.000 milliards de bactéries, notre intestin est l’endroit sur Terre où la densité d’êtres vivants est la plus élevée… Ça vous dégoûte ? C’est que vous avez encore échappé à la campagne de réhabilitation de nos précieux microbes, entamée avec « Le charme discret de l’intestin » – best-seller depuis un an – et qui se poursuit avec des livres proclamant que les bactéries sont nos « amies » .

cf sur Amazon : (1) (2) (3)

Jusqu’ici, ce sont surtout les méchantes, résistantes aux antibiotiques, qui ont défrayé la chronique comme Escherichia coli, tueuse – entre autres – de 30 consommateurs allemands de graines germées en 2011. Mais qui connaît Lactobacillus reuteri et son pouvoir d’éliminer le cholestérol ?

pour lire la suite

 

 

Expérimentation animale : la supercherie scientifique continue !

article publié dans Nexus n°102

La bonne nouvelle, c’est que l’expérimentation animale est officiellement interdite depuis mars 2013 dans l’Union européenne pour le développement de produits cosmétiques. La mauvaise c’est que 11,5 millions d’animaux continuent d’être sacrifiés chaque année en Europe à des fins dites « scientifiques ». Une majorité sont  des rongeurs mais il y a aussi 6 000 singes, 17 000 chiens et 3 700 chats.

Les associations qui revendiquent la fin de cette expérimentation sont majoritairement constituées de chercheurs et cliniciens. C’est le cas en France d’Antidote Europe.

« Le modèle animal n’est pas un modèle biologique fiable pour des recherches destinées à l’homme. »

Le Dr Claude REISS ancien directeur de recherche en génétique au CNRS précise que chaque espèce vit dans un patrimoine génétique unique et donc aucune espèce ne peut servir de modèle biologique pour une autre espèce : « Nous ne sommes pas des rats de 75kg ! »

Il existe des alternatives selon Antidote Europe : le PTS -programme de toxicologie scientifique-où les expériences sont menées sur des cellules humaines de culture, principalement des cellules hépatiques ou neuronales, les plus sensibles aux agressions toxiques. Les 166 000 subtances chimiques actuellement commercialisées pourraient être testées en deux ans.

« On peut faire dire n’importe quoi au modèle souris. Il suffit pour cela de sélectionner la lignée génétique de souris qui donnera le résultat escompté. Le véritable cobaye au final c’est l’homme. »

 

 

 

sentiment d’accomplissement et de plénitude contre poursuite d’un plaisir incessant

2929Libération 21/08/2015- pour lire l’article 

L’entraide contre l’individualisme, le bonheur opposé à l’enrichissement, la compassion face aux égoïsmes… Le moine bouddhiste défend une vision de la société aux antipodes de celle prônée par les décideurs, tant politiques qu’économiques, s’emparant sans complexe de questions habituellement propres à la finance et à l’entreprise.

Dans nos sociétés individualistes, l’altruisme n’est-il pas une valeur en berne ?

C’est notre grand défi par excellence. Il y a un réel épuisement émotionnel, notamment dans les villes où l’on est dépassé par la multiplicité des sollicitations.

….

L’économie étant au cœur de tout, si on veut en finir avec l’homo economicus, dont le seul but est de maximiser ses intérêts personnels, le bouddhisme doit aussi s’en emparer, en tant qu’approche empirique de la réalité. Dans ce domaine, on assiste à une prise de conscience grandissante de l’importance de l’éthique et de la compassion. En anglais, on parle decaring economy : les économistes n’ont plus le droit de fermer les yeux sur l’environnement ou la pauvreté tant ces sujets sont devenus des priorités pour l’opinion publique.

….

Comment expliquez-vous que nos sociétés restent autant attachées à l’argent ?

La consommation, ce n’est pas seulement aller au supermarché, c’est aussi la recherche d’un bonheur hédonique, l’importance donnée à l’image et au matérialisme.

….

Vous expliquez que l’on peut s’entraîner à la compassion?

Bien sûr, on devrait s’y entraîner depuis tout petit à l’école laïque ! Dans des milieux très difficiles, on peut changer considérablement le comportement des enfants, en les faisant participer à des jeux coopératifs, prendre conscience des émotions des autres, les meilleurs élèves aident les moins bons, ils font des exercices de respiration, etc. En dix semaines, les discriminations s’estompent, c’est assez extraordinaire.

….

Les religions ont-elles selon vous un rôle à jouer ?

A priori, c’est leur mission première. Il n’y a pas une seule religion qui, dans ses textes fondateurs, a prôné la haine. A certaines époques, elles ont malheureusement été instrumentalisées à des fins politiques. Les représentants religieux doivent agir pour enrayer les extrémismes.

….

 

Rendre une société plus altruiste, n’est ce pas aussi de la responsabilité des dirigeants ?

A Harvard, une étude de la Kennedy School a montré que deux personnes sur trois ne font plus confiance à leurs dirigeants. Pour moi, le leadership, c’est le service, et cela demande une formation humaine!

….

 

 

 

 

 

 

A propos des robots

Est Républicain- 6mars 2016

Fin février Google a présenté « Atlas » un robot mis au point par Boston Dynamics rachetée en 2013 par Google et qui marche presque comme un homme, tombe, se relève, ouvre les portes…

 

Les robots vont-ils nous priver de notre travail ?  Selon certaines études ce ne serait qu’une question de temps. ( cf sur ce point l’article du Figaro)

Le minsitre de l’économie ne croit pas que le robot soit l’ennemi de l’emploi. Il cite l’exemple allemand et ses 175 000 robots industriels contre 31 000 en France … et un taux de chômage de 4,8% contre 10%.

Raja Chatila, spécialiste de robotique au CNRS et directeur d’ISIR -institut des systèmes intelligents et de robotique- ne dit pas autre chose : les robots libèrent l’employé des tâches les plus ingrates, pénibles et répétitives. En chirurgie comme dans l’industrie il est plus précis, plus rapide et beaucoup moins cher.

Mais… faut-il que les salariés remplacés aient un autre emploi.

Bruno Bonnell, entrepreneur réputé dans le domaine robotique estime que la robotisation contraint la société à un niveau de qualification plus élevé.

Tous ne partage pas cet optimisme à cause des immenses progrès réalisés par les robots ces dernières années.

Paul Jorion , anthropologue estime que n’importe quel emploi est menacé par les robots d’ici à 20 ans. Pire, selon lui l’homme n’est pas valorisé mais déclassé par les robots. -cf son livre paru le 16 mars 2016 « le dernier qui s’en va éteint la lumière ». L’homme devient l’assistant  ou le surveillant, surtout dans des métiers de service dans lesquels le robot parvient à remplacer des personnels surqualifiés.

Plus que la question de la robotisation c’est celle de l’intelligence artificielle qui est centrale.

Repères :

à l’usine : c’est sans doute là qu’ils sont le mieux acceptés où ils rempalcent les hommes pour les tâches répétitives, ingrates voire dangereuses.

à l’hôpital : les robots « médicaux » assistent les chirurgiens.

à l’armée : les drones sont utilisés pour la surveillance, le transport, le renseignement, le combat.

Dans l’espace : le robot Philae a par exemple été envoyé sur la comète Tchouri.

même dans l’art : Paris a accueilli un robot chef d’orchestre qui a parfaitement fait l’affaire et des robots peintres ont réussi à créer des toiles si parfaites qu’elles ont trompé…l’homme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour lire ou relire les articles sur le transhumanisme :

https://www.cielterrefc.fr/category/le-transhumanisme/

Forum international de l’évolution de la conscience

PARIS Sorbonne 8 octobre 2016

le 4ième Big Bang – le potentiel infini de l’Amour et de la Conscience

Le Forum International de l’Evolution de la Conscience est une journée dédiée à l’évolution de la conscience individuelle et collective. Il s’adresse à celles et ceux qui croient au futur et veulent y contribuer positivement.Nous espérons ainsi connecter et catalyser un mouvement global d’évolutionnaires qui souhaitent transformer le monde à travers leur propre transformation…

La vocation du Forum est de créer les conditions propices pour accélérer la transformation des participants en alternant des moments de méditation, d’inspiration et d’intelligence collective.

Grâce à la rencontre de pionniers du champ émergeant de la spiritualité évolutive et intégrale, et à la friction créative lors des ateliers, le Forum contribue à révéler la raison d’être de chacun et l’importance de participer ensemble à l’émergence d’une culture évolutionnaire au-delà de l’ego.

Le Forum International de l’Evolution de la Conscience co-organisé par l’association EvolutionNext et la société Integral Vision depuis 2012…

Après le Big Bang qui a permis la création de l’univers, puis l’apparition de la vie et enfin l’émergence de l’Intelligence, sommes-nous en train de vivre un 4ème Big Bang ?

L’Amour et la Conscience en sont-ils la source ? Et vers quelle destination ?

C’est ce que nous chercherons à découvrir grâce à des pionniers et leaders inspirants et en ateliers d’intelligence collective avec l’ensemble des participants.

pour découvrir le programme 

 

Le Professeur Henri Joyeux radié de l’Ordre à compter du 1/12/2016

Par cette décision du 8 juillet (prise par la chambre disciplinaire du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins, Languedoc-Roussillon), on veut lui interdire d’exercer son métier de médecin cancérologue.

Pourtant il ne lui est rien reproché sur le plan strictement professionnel.

Le Conseil de l’Ordre des Médecins de l’ Hérault, son département, a décidé de faire appel face à la gravité de la sanction.

Avant tout, le Professeur Henri Joyeux  réfute le principe même de toute faute déontologique.

Les accusations portées contre sa personne sont entachées selon lui de nombreuses erreurs. La plus importante est dit-il qu’il n’est pas contre les vaccins, en particulier ceux qui sont obligatoires, mais lanceur d’alerte contre les abus consistant à imposer des vaccins non nécessaires à un nouveau né de 2 mois et même avant sa mise au monde.

Il demande à ce que le carnet de vaccination soit revu de fond en comble, afin que l’allaitement maternel soit proposé en première intention et que les vaccinations dites recommandées restent de la responsabilité exclusive des médecins référents.

En dehors de cas très particuliers, la vaccination à 2 mois contre l’hépatite B et dès 9 à 12 ans contre les papilloma virus responsables de maladies sexuellement transmissibles, est totalement abusive et impose de résister à de fausses bonnes solutions car prises en dépit de certaines réalités et parfois du bon sens.

A la mi-août, la pétition ”Vaccin obligatoire : les Français piégés par la loi et les laboratoires !” <http://petition.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polioa été signée par un grand nombre de personnes, dépassant 1 million et 74 000 signataires. Il faut continuer à la faire connaître.

Il prépare un argumentaire étayé qu’il enverra à ses collègues nommés par la ministre de la Santé pour le débat sur la vaccination (http://concertation-vaccination.fr) qui a commencé, auquel il n’a pas été convié. Ce débat citoyen a pour but ”de réconcilier les français avec la vaccination”.

Etre lanceur d’alerte auprès du grand public quand on n’est pas entendu par les responsables politiques est-il si répréhensible ? 

Le Toumo : le feu intérieur

La Relève et la peste

Des chercheurs de Harvard ont découvert des moines aux capacités surhumaines

 

Le pouvoir de l’inconscient est peu raconté. Nos esprits se sont ancrés dans un modèle de société qui ne nous ressemble pas en tant qu’êtres humains. Alors que l’hypnose fait petit à petit son chemin, des chercheurs de l’université de Harvard ont découvert des capacités hors du commun chez des moines bouddhistes. 

L’éveil des consciences passe aussi par la connaissance de soi, et les moines bouddhistes du Tibet, grands maîtres de la méditation, fascinent depuis longtemps. Plusieurs faits surprenants en ont étonné plus d’un, à commencer par une équipe de chercheurs de l’université de Harvard dans les années 80. Cette équipe dirigée par le professeur de médecine de Harvard, Herbert Benson, a découvert des choses incroyables liées à notre espèce.

Leur première découverte a été édifiante. Ils ont remarqué que certains moines pouvaient ralentir leur métabolisme de 64 %1. Leur seconde découverte est l’une des plus marquantes. Les moines bouddhistes ont été recouverts chacun d’une couverture ayant été trempée dans de l’eau glacée. Résultat ? En moins de 30 minutes, leurs couvertures étaient sèches. Comment ? En utilisant une technique de Yoga connue sous le nom de « g Tum-mo ».

cf article Wikipédia : le Toumo

cf article sur Maurice Daubard, « le yogi de l’extrême »

 

« Attention ce n’est plus moi qui parle » : dialogues avec l’ange

 

 

 

 

Le dernier entretien avec l’ange de Lili Strausz,  Hanna Dallos ,Joseph Kreutzer  et Gitta Mallasz quatre jeunes hongrois, date du 24 novembre 1944.

Le , au cours de leurs discussions quotidiennes, alors que Gitta présente ses réflexions à Hanna, celle-ci avertit : « Attention ! Ce n’est plus moi qui parle ! »7. Commencent alors les Dialogues avec l’ange : 17 mois d’un enseignement spirituel reçu et transmis par Hanna, qui s’achèvera dans un ancien collège transformé en atelier de confection militaire pour sauver une centaine de Juives

 

Lili et Hanna sont mortes au printemps 1945 au camp de Ravensbrück.

Gitta Mallasz a vécu  en France depuis 1960. Elle n’a jamais cessé son travail artisanal. Elle a traduit en Français les entretiens transcrits au moment même où ils ont été entendus –cf les documents– et qui sont devenus le livre  « dialogues avec l’ange ».

Voici pour partie le texte du dernier entretien du 24 novembre que Gitta présente comme rassemblant l’essentiel des messages transmis :

le germe est la mort du grain,

les petits habitants de la terre ne voient que sa mort

parce qu’ils ne voient pas la pousse qui est au-dessus de la terre :

Le nouveau germe, le nouvel oeil, le nouvel être.

Tu as donné l’éphémère en échange de l’éternel et celui qui donne reçoit.

Le nouvel être est UN car il est au-dessus de la dualité.

Ne crains pas la mort, elle n’existe pas, si tu agis avec moi tu ignores la mort.

Prends garde, ce que je viens de dire est grave.

….

La rencontre avec Gitta et la lecture de certains dialogues peuvent être écoutées sur l’enregistrement ci-dessus.

 

voir aussi le site ADDA – Association pour la Diffusion des Dialogues avec l’Ange

 

voir aussi ici : l’interview de Juliette Binoche – à partir de 1:07:03

 

 

 

 

 

La spiritualité n’est pas une religion

Clés -janvier-février 2016

Loin du prêt-à-penser des religions, nous sommes de plus en plus nombreux à nous créer une spiritualité sur mesure. CLES a enquêté sur ces aventuriers en quête d’un sens à donner à leur vie….

La spiritualité peut aussi bien jaillir d’une découverte, d’une joie, d’une extase. André Comte-Sponville préfère parler d’« enstase » pour décrire celle qu’il a vécue un jour en forêt. Il marchait avec des amis, quand soudain sa conscience s’est élargie à l’univers entier. Tout est devenu simple, limpide et beau, sans séparation ni ego. Plus tard, pour en parler, il a utilisé l’expression de l’écrivain Romain Rolland : « sentiment océanique ».

Une minute de silence, un ravissement en forêt. Deux exemples parmi des millions d’un phénomène massif. Un tiers des Français se sentent concernés par l’idée de quête spirituelle. Mais hors des sentiers balisés. La spiritualité n’est pas une religion. […]

Itinéraires spirituels sur mesure
Par le mouvement, la méditation ou des voies multiples bien à eux, tous ont trouvé le chemin de leur voie intérieure. Ils racontent.

Thierry Janssen, psychothérapeute : « Je suis allé au-delà de mon ego »

Delphine Lhuillier, enseignante et formatrice en wutao : « J’éveille l’âme de mon corps »

Cynthia Fleury, philosophe : « Le sentiment d’éternité, on peut le trouver en tout »

Marc de Smedt, éditeur et auteur : « Le silence dépollue mon esprit »

Robert Salmon, ancien vice-président de L’Oréal : « Yoga, Jésus, maçonnerie… Je ne sais pas si c’est cohérent, mais ça marche »

Les fruits de ma colère – Pierre Priolet

sur Francetvinfo


Pierre Priolet, une reconversion réussie

 

fruits de ma colère

Pierre Priolet produit des fruits en Provence. Il y a un an ses larmes en direct sur France Inter et Canal + ont bouleversé le pays. Jean-Pierre Elkabbach, Thierry Ardisson, Guillaume Durand et Michel Denisot l’ont invité dans leurs émissions et à chaque fois sa présence, sa colère, ses mots simples et justes ont déclenché une avalanche de courriers et d’appels. Il était temps : ils sont des milliers d’agriculteurs, pris comme lui à la gorge, à disparaître sans faire de bruit, dans l’indifférence. Parce qu’il a les mots pour raconter les vergers à l’abandon, le paysage français qui se désertifie, l’humiliation quotidienne de paysans infantilisés par les subventions, le scandale de la grande distribution qui les étrangle, les pesticides autorisés en Espagne alors qu’en France, les agriculteurs sont traités de pollueurs. Parce qu’il n’adhère peut-être aussi à aucun syndicat et que sa parole est libre, Pierre Priolet est devenu en quelques mois le porte-voix d’un monde qu’on assassine. Passionné, il ne se contente pas de dénoncer, il se veut aussi l’instigateur d’un projet pour bâtir un nouveau système de distribution qui se passerait des aides, et il se bat pour l’idée d’une société où l’on consommerait plus juste. Un livre bouleversant, un appel au secours, mais aussi une très efficace réflexion sur notre société et sur un système en bout de course.

 

 

Technique, médecine et santé, les envers d’un mythe du progrès

4 ième assises de Technologos : 16 et 17 septembre 2016

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

105 bd Raspail , Paris 6

avec la collaboration du CRIIGEN 

Dans un grand nombre de pays industrialisés, l’espérance de vie plafonne, ou diminue, tandis que dans la classe moyenne américaine traditionnelle, autrefois fer de lance du progrès, la mortalité augmente par toxicomanie, suicide et affections environnementales (dites « maladies chroniques »). Le mieux-être n’embraye plus sur le progrès médical, malgré l’accroissement constant des ressources qui lui sont affectées. Activée par des mythes puissants (la science, la technique, le marché, la santé parfaite), la machinerie médicale s’emballe alors que les indices de sa contre-productivité et de ses impasses se multiplient.

Une première série de questions interroge le champ médical. Non pas seulement la culture commune de la corporation médicale du XXe siècle et du début du XXIe, mais bien la tradition héritée de l’antiquité grecque, qui appartient à tous (au même titre que la politique, la philosophie, les sciences, le théâtre). Comment s’opère la technicisation de la médecine ? Quels bénéfices, quels risques engendre-t-elle pour les soignants, pour les patients et pour les bien-portants ? Comment la science, la technique, le marché, la santé parfaite influencent-ils l’institution de la médecine dite moderne ? La médecine peut-elle s’affranchir du discours technicien moderne ? Peut-elle inspirer des traitements plus effectifs des grands maux collectifs, voire une authentique prévention ?

Une autre série de questions interroge les relations entre les organisations techno-industrielles au sens large, la santé des personnes et la salubrité de l’environnement. Enfin, l’importance des constructions mythologiques dans les actions humaines conduit à rechercher des imaginaires plus féconds susceptibles de préserver la permanence des conditions d’une vie humaine digne.

 

Où en est l’agriculture bio ?

 

sur Nexus n°102

En quelques chiffres la bio en France :

  • c’est 4% de la surface agricole utile (SAU) mais <1% en Nord- Pas de Calais contre 15% en PACA, Midi Pyrénée et Languedoc Roussillon
  • C’est 2,5% du marché alimentaire
  • C’est une augmentation régulière et constante des agriculteurs et distributeurs depuis 2007 ( environ 5% par an)
  • La bio est surtout présente dans les légumes secs ( 20% SAU) puis les plantes médicinales et aromatiques, l’arboriculture (13%) enfin la vigne (8%)

Dans le monde :

C’est une pratique de pays riches : 93% de la bio est en Europe et Amérique du Nord

La tendance actuelle et sa « percée » est plus à l’industrialisation qu’à l’avénement de l’agriculture paysanne. En Andalousie, d’immenses exploitations se sont orientées dans le « bio-business ».

En France, il faut lutter à chaque niveau local : préemption ou mise à disposition du foncier pour des projets éthiques et « bio », évolution du cahier des charges de la restauration collective, soutien aux agriculteurs pendant les années de reconversion du sol, création à grande échelle de filières alimentaires de proximité et de qualité pouvant aller jusqu’à la création de zones protégées « 100% bio ». Des communes comme Mouans-Sartoux ( SE de Grasse) et Loos-en-Goelle ( NO de Lens) démontrent les champs des possibles.

Pour agir : alimenTERRE – 

 

 

 

 

Pierre Rabhi – Ce que l’éducation devrait être

L’éducation relève d’une éducation globale dans laquelle l’éducation à la nature est une partie de cette globalité.

L’éducation présente aujourd’hui le monde comme une arêne et c’est le principe de compétitivité qui prévaut. L’éducation forme a être de bons soldats de l’économie.

Or le but de l’éducation devrait être l’épanouissement de l’enfant car un enfant épanoui trouvera sa place dans la société.

L’autre ne doit pas être présenté comme un rival mais comme un complément et l’enseignement doit développer la solidarité.

On a marginalisé le travail manuel alors que la main  a servi à l’homme au développement de son cerveau.

Le rapport à la nature : on est ignorant de ce qu’est la nature.

Le rapport masculin/féminin est un rapport de complémentarité et non d’opposition.

Il faut éduquer à la modération, à la sobriété.

voir la page : changer l’école

 

 

*

 

La Route de la Conscience – Philippe Guillemant

 

 

Philippe Guillemant est un physicien diplômé de l’Ecole Centrale Paris, dont les inventions dans le domaine de la vision et de la robotique lui ont valu plusieurs distinctions, comme le Cristal du CNRS. Il est surtout connu pour être l’auteur d’une théorie de l’espace-temps flexible qui explique le phénomène de synchronicité par une influence du futur sur le présent.

Cette théorie ouvre un véritable pont entre la science et la spiritualité, via un modèle physique de la conscience. Elle révèle le lien fondamental entre la conscience et la gravité ainsi que la différence cruciale entre le cerveau et la mémoire.

En prenant appui sur les résultats les plus indiscutables de la physique moderne, Philippe Guillemant nous explique dans ce film pourquoi la conscience doit obligatoirement faire son entrée en physique moderne. Il illustre ensuite pour la première fois via une animation vidéo les aspects dynamiques de son modèle de l’espace-temps, en liaison avec les changements du futur. Il définit enfin l’âme – véhicule immatériel de la conscience – comme un ensemble cybernétique de six centres d’informations situés hors du temps, répartis dans deux densités du vide: celles du moi conscient et du soi subconscient.

On apprend que tout a commencé pour l’auteur, suite à la lecture du livre « dialogues avec l’Ange », par une expérimentation consistant à se connecter à cette densité oubliée de l’âme – le soi – qui ouvre les canaux de l’intuition, de la foi ou de la joie. C’est ainsi qu’est née son œuvre littéraire, parachevée par ce film qui en offre la synthèse, augmentée de révélations inédites et ponctuée de randonnées dans le territoire d’une majestueuse beautéque constitue la réserve géologique de Haute Provence.

 

 

 

 

00:26: << Aujourd’hui, il faut laisser tomber le déterminisme mécaniste >>

Le déterminisme mécaniste – ou mécanicisme – est le postulat scientifique selon lequel notre réalité se crée dans le présent de façon exclusivement mécanique, avec pour conséquence l’idée que le futur est unique et figé et ne dépend que du passé.

00:32: << Avec son déterminisme scientifique, la science est devenue une religion, et c’est ce que j’appelle la religion du matérialisme >>

Le déterminisme scientifique actuel, qui reste purement mécaniste, a pour résultat l’absence de remise en question par la science académique de ses quatre dogmes principaux (voir http://www.guillemant.net), remise en question pourtant imposée par ses résultats. Le problème est que l’on ne sait pas encore par quoi remplacer un modèle standard que l’on sait être faux. En considérant malgré tout ce modèle comme acquis la science devient une religion reposant sur quatre croyances et un Dieu: le hasard.

00:44: <<Le paramètre qui va permettre à notre futur de changer, c’est la conscience >>

J’explique dans le film à partir de « calculs de billards » pourquoi les changements dans le futur sont nécessairement portés par des informations introduites dans l’espace-temps à une échelle infiniment petite (échelle de Planck), informations que je relie ensuite, après avoir présenté les deux théories de grande unification (cordes et boucles), à des vibrations intimes de l’espace (quanto-gravitationnelles). Or comme les changements dans le futursont corrélés à nos intentions, lesquelles dépendent de nos états de conscience, ces informations (ou paramètres) sont bel et bien transportées par la conscience.

01:00: << Et c’est cette existence du soi, en tant qu’entité réelle, indépendante de notre cerveau physique, que notre société matérialiste ignore, ce qui constitue certainement le plus grave problème de l’humanité >>

Dans le film 3 raisons physiques sont données pour justifier l’existence du « soi », relatives (1) aux 9 dimensions de l’espace (3+ 6) versus 3 dimensions de la conscience, (2) à la nécessité d’herberger le multivers dans un vide immense mais limité en informations (=> vide structuré en couches d’informations superposées selon une structure fractale), et surtout (3) à la nécessité d’héberger la mémoire de la conscience dans le vide lui-même, le cerveau n’en étant pas capable pour des raisons cybernétiques.

01:14: << On en arrive tout de suite à la conclusion que l’univers pourrait être organisé comme un vaste cerveau >>

L’univers étant un espace-temps flexible et non pas figé, il est nécessaire de modéliser les informations qui le rendent flexible en faisant appel à une structure cybernétique qui pourrait fort bien fonctionner comme un réseau de neurones multicouches structurant notre âme (extension de notre cerveau dans le vide).

01:42: << La vraie mémoire n’est pas dans le cerveau, mais à l’extérieur. Un cerveau, ça sert à reconnaïtre l’information, pas à la stocker. >>

J’explique dans le film pourquoi – d’après mon expérience de l’intelligence artificielle – il ne faut pas confondre l’information présente dans le cerveau avec de la vraie mémoire, la première correspondant seulement à des traces mémorielles dispersées dans tout le cerveau. Quand je parle de l’extérieur du cerveau, je parle en fait du vide dont notre cerveau est rempli.

02:00: <<Pour avoir une preuve qu’on est connecté au soi il y a quelque chose à faire de fondamental… >>

La dernier tiers du film est consacré à l’explication des différents conditionnements ou prisons qui empèchent la connexion au soi et à ce qu’il faut faire pour reconnaître cette connexion, même en cas de doute, pour enfin déclencher des synchronicités.

pour se procurer le DVD

 

Usbek et Rica :  un article du 28 septembre 2017 qui maltraite Philippe Guillemant : l’homme qui voulait sortir de la matrice 

… et la réponse de Philippe Guillemant du même jour sur son site doublecause.net

 

 

des nouvelles du glyphosate, d’abord commercialisé sous la marque Roundup

Stéphae Foucart – Le Monde – 26 octobre 2015

Voici un long article qui fait un point détaillé à propos des risques concernant le glyphosate connu essentiellement sous sa marque Roundup suite à une publication dans la revue Lancet le 20 mars 2015 des travaux du CIRC – Centre international de recherche sur le cancer – à propos du classement par l’OMS du glyphosate comme cancérogène probable.

La mère de toute les batailles est engagée : 

A l’évidence, le glyphosate n’est pas un pesticide comme les autres. Inventé en 1970 par Monsanto, dont le brevet mondial est arrivé à échéance en 1991, c’est le pesticide de synthèse le plus utilisé dans le monde. Mais c’est aussi la pierre angulaire de toute la stratégie de l’industrie des biotechnologies végétales. Selon les données de l’industrie, environ 80 % des plantes transgéniques actuellement en culture ont été modifiées pour être rendues tolérantes à un herbicide – le glyphosate, en grande majorité. Et ce, afin de permettre un usage simplifié du produit. Celui-ci détruit en effet toutes les adventices (les mauvaises herbes) sans nuire aux plantes transgéniques.

Comble de l’embarras  : l’Institut fédéral allemand d’évaluation du risque (le Bundesinstitut für Risikobewertung, ou BfR), chargé de le réévaluer au nom de l’Europe, a rendu en 2014, à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), un rapport de réévaluation écartant tout potentiel cancérogène et proposant même de relever de 60 % le seuil de sécurité actuel  !

La publication du CIRC a fait voler en éclats cette mécanique.

En France, le ministère de l’écologie a saisi en urgence, le 8 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), afin qu’elle rende un avis sur… l’avis du CIRC.

A l’agence européenne, basée à Parme (Italie) -Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)-, la situation est source de profond embarras, car c’est elle qui devra, in fine, jouer le rôle d’arbitre et rédiger l’avis définitif à l’intention de la Commission européenne. En fin de compte, l’EFSA, qui cherche à réparer son image mise à mal par les accusations répétées de conflit d’intérêts, a prévu de consulter l’ensemble des agences de sécurité sanitaire européennes avant de se prononcer.

Comment expliquer de telles divergences  ? «  Une première raison est la nature des études qui ont été examinées par les deux groupes d’experts, explique Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l’Anses. Le BfR a notamment examiné des études conduites par les entreprises qui ne sont pas rendues publiques pour des questions de secret industriel, ce que n’a pas fait le CIRC.  » De fait, l’agence de l’OMS ne fonde ses avis que sur des données publiques ou sur des études publiées dans la littérature scientifique, et donc préalablement soumises à la revue par les pairs (peer review).

….

dernière minute : En l’absence d’une ultime décision en comité d’appel, « la Commission va respecter son obligation juridique. Nous savons très bien que nous avons une date butoir au 30 juin. Nous allons adopter une prolongation de 18 mois pour le glyphosate », a tranché le 28 juin Vytenis Andriukaitis, commissaire européen à la santé et la sécurité alimentaire, à l’issue du Conseil des ministres de l’Agriculture à Luxembourg. Le Copa-Cogeca, principal syndicat européen d’agriculteurs, avait alerté M. Andriukaitis des « coûts importants pour les agriculteurs et les consommateurs » engendrés si le glyphosate n’était pas renouvelé.

pour lire tout l’article qui fait un point bien plus approfondi que ces extraits

 

 

les exportations d’animaux vivants de l’UE vers des pays tiers

 

CIWF France

 

Les enquêteurs de CIWF, en collaboration avec les ONG Eyes on Animals et Animal Welfare Foundation, ont mené plusieurs enquêtes sur l’exportation d’animaux vivants en provenance de l’Union européenne vers la Turquie, le plus gros pays importateur d’animaux en provenance de l’Union Européenne. Ce que nous avons découvert est choquant et cette enquête démontre clairement la nécessité de mettre fin aux exportations d’animaux vivants de l’UE vers les pays tiers.

Unité et Dualité

sur Yoga originel.fr

Il est des mots souvent utilisés par ceux qui s’intéressent à la spiritualité*, surtout d’origine orientale, qu’il n’est pas inutile d’expliciter. Parmi eux il en est deux: Unité* et dualité* qui seront les héros d’aujourd’hui.

Dieu ou L’Un* est l’Unité. En lui tout est contenu, il est l’origine et la finalité de tout. Il n’y a que Lui en toutes les formes.

  »L’Un est Roi et Royaume non-né éternel régnant sur tout  » [Bhakti-kä-màrga 1-1-1]

  »Infiniment grand et petit il y a de L’Un en tout  » [Bhakti-kä-màrga 1-1-2]

Un cadeau à deux faces

 La dualité est un cadeau de Dieu pour le bien des âmes…sa Lilà comme on dit en Inde. Tant qu’une âme reste dans l’Unité elle n’existe pas. L’océan est-il fait d’une infinité de gouttes d’eau ? Non…il est fait d’eau. Pour que de l’eau devienne une goutte il lui faut sortir de l’Unité et qu’elle devienne forme.

 Pour que de Lui naisse une Conscience individuelle, une âme il faut l’ego: il faut qu’une part de Lui soit unie à l’ego. L’ego est ce qui permet de dire je, d’avoir conscience de soi-même mais l’ego ne se peut pas sans le corps. Il faut un corps fait de sang et de chair, d’un cerveau et d’une pensée, le mental, pour susciter l’ego. L’incarnation, l’individualisation permet deux choses: la Conscience et le libre-arbitre.

 La dualité c’est, entre autres choses, quand l’âme est différente de Dieu, qu’elle est sortie de son  »milieu » d’origine. la dualité c’est aussi quand le méditant et l’objet de saMéditation sont distincts. Comme toute chose a son pendant, ou contraire, comme chaque médaille a son revers, la prise de Conscience par l’incarnation, par la prise d’ego a son pendant, son complémentaire: le faux-ego, la nescience. Comme il est écrit dans les yoga-sûtra [II.24]:

 Tasya heturavidyà:  »la cause de cette mésunion est la nescience » (avidyà).

 Drastà drimàtrah suddho’pi pratyayànupasyah. [yoga-sûtra II.20]:

  »Le spectateur reste spectateur, attaché, identifié à ses impressions mentales »:

 La dualité est la condition obligée pour connaître L’Unité en toute Conscience: Nirvikalpa-samadhi. Autrement dit pour que l’être vivant puisse connaître la béatitude absolue, l’Union, elle doit passer par la dualité.

Maintenant il y a plusieurs degrés de dualité et elle peut aller jusqu’à la souffrance la plus grande, les ténèbres les plus profonds et vous connaissez les fruits empoisonnés de cette nescience, de cette absence de Conscience: les informations quotidiennes sont pleines du récit de ces fruits: l’injustice, le mépris, la cruauté, la guerre, le meurtre, l’empoisonnement du monde etc…

 »La pleine Conscience est la raison de l’Agya, on la désigne par Satçitananda ou Royaume » [Bhakti-kä-màrga 2-2-24].

pour lire l’article

Wah Yantee

 

 

Patrick Giani

 

Ce mantra fait partie de l’Aquarian Sadhana, préconisé par Yogi Bhajan pour les pratiquants de Kundalini Yoga à l’aube de l’Ere du Verseau. Il contribue à éveiller l’intuition et la créativité.

This mantra is part of the Aquarian Sadhana advocated by Yogi Bhajan for Kundalini Yoga practitioners at the dawn of the Age of Aquarius. This mantra helps to awaken intuition and creativity.

 

Le Falun Gong – sa répression en Chine et les greffes d’organes

Le Falun Gong (法轮功 en chinois simplifié, 法輪功 en chinois traditionnel), aussi appelé Falun Dafa (法轮大法 en chinois simplifié, 法輪大法 en chinois traditionnel), est une ancienne discipline de qigong, transmise au grand public par Li Hongzhi. La particularité de cette méthode est de revenir à la source des enseignements du qigong en recherchant simultanément le développement physique et spirituel. Elle vise à garder le corps en bonne santé et éveiller la conscience au maintien d’une bonne moralité. Son enseignement combine la pratique de la méditation, d’exercices aux mouvements lents et souples et le travail sur soi à travers trois principes fondamentaux : Authenticité, Bonté, Tolérance ou Zhen (真),Shan (善), Ren (忍)

Des reportages de médias chinois se vantaient qu’en 2006, lorsqu’il travaillait au Premier hôpital central de Tianjin, le Dr Shen Zhongyang a effectué plus de 1 600 transplantations de foie. L’hôpital central de Tianjin, où il dirigeait un centre de transplantation, a récemment déménagé dans un nouveau bâtiment généreusement financé par les autorités locales. Shen Zhongyang avait fait breveter sa propre technique chirurgicale de perfusion et d’extraction rapide de foie. Les sites officiels de transplantation l’appelaient alors le « grand innovateur de transplantation » de la Chine…

Selon l’explication des autorités, seuls les organes des prisonniers officiellement exécutés sont utilisés dans le but de transplantation. Par conséquent, le nombre de greffes devrait correspondre à peu près au nombre d’exécutions. À Tianjin, ce serait alors environ 40 exécutions par an – un nombre résultant de la comparaison entre la population de la ville, la population chinoise et le nombre total de condamnés à mort en Chine. Mais au Premier hôpital central de Tianjin, le nombre de transplantations est beaucoup, beaucoup trop élevé…

Pendant des années, des enquêteurs des droits de l’homme ont suggéré que les pratiquants de Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée en Chine, constituaient cette source probable. Une disparité béante dans les chiffres de l’hôpital central de Tianjin, ainsi qu’une panoplie d’éléments de preuves indirectes, confirment l’urgence de considérer leurs conclusions…

En 2000, les choses ont rapidement changé comme si une nouvelle source d’organes était subitement apparue. Au cours de la décennie suivante, Shen Zhongyang a été à la tête d’un des plus gros business de la transplantation d’organes en Chine.

À l’hôpital de Tianjin, le nombre de greffes a commencé à progresser rapidement : 209 greffes de foie vers janvier 2002, puis un total cumulé de 1 000 greffes à la fin de 2003, selon un rapport publié dans Enorth Netnews, porte-parole des autorités municipales de Tianjin…

Le journaliste Ethan Gutmann a publié en 2014 un livre  « The Slaughter » (Ndr. Le massacre) documentant le massacre de masse des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes, alors qu’ils sont détenus dans les prisons chinoises en tant que prisonniers de conscience.

slaughter

 

 

« J’aurais aimé parler à des étudiants de grandes universités et demander à ceux qui ont des doutes de visiter ce site web sur leurs smartphones », a-t-il dit dans une interview avec Epoch Times peu de temps après que le site de l’hôpital ait été fermé en juin 2014.

13 mai 2015 : Falun Dafa Day 2015 : Paris, place des Droits de l’Homme

9 décembre 2015 : rassemblement à Ottawa et intervention de députés

 

« Si vous voulez comprendre l’univers, pensez à l’énergie, à la fréquence et à la vibration. » ~ Nikola Tesla

Arcturius.org

Regardez cette expérience de résonance extraordinaire…. La géométrie sacrée du son

Ces résultats sont tirés de l’expérience aux figures de Chladni à l’aide d’un générateur de sons, un pilote WAVE (système de haut-parleur) et une plaque métallique fixée au haut-parleur. Ajoutez du sable à la plaque et commencez ensuite à jouer une tonalité.

Certaines fréquences vont faire vibrer la plaque en métal de façon à ce qu’elle crée des zones où il n’y a aucune vibration. Le sable « se verse » sur ces zones en créant de beaux motifs géométriques. Lorsque la fréquence augmente les motifs à pas graphique dans les modes de tangage deviennent plus complexes.

Les “Cymatics” (expérience d’une interaction physique avec leur environnement sonore) révèlent la symétrie étrange et belle dans l’œuvre de la nature.

Inspirées par le travail du Dr Hans Jenny, les images sont le miroir des symétries trouvées dans le monde naturel, des formes dissimulées dans les flocons de neige aux formations nuageuses hexagonales massives trouvées sur Saturne.

« Si vous voulez comprendre l’univers, pensez à l’énergie, à la fréquence et à la vibration. » ~ Nikola Tesla

à propos de la  cymatique     ; c’est un sous-ensemble de phénomènes vibratoires modaux. Le terme a été inventé par Hans Jenny disciple suisse de l’antrhoposophie.  Différents modèles émergent dans le milieu excitateur en fonction de la géométrie de la plaque et de la fréquence d’entraînement.

Le musicien et physicien allemand Ernst Chladni a remarqué au XVIIIe siècle que les modes de vibration d’une membrane ou d’une plaque peuvent être observés en saupoudrant la surface vibrante d’une fine poussière (par exemple, de la poudre de lycopodium , de la farine ou du sable fin). La poudre se déplace sous l’effet de la vibration et s’accumule progressivement en des points de la surface correspondant à la vibration sonore. Les points forment un motif de lignes, appelées « lignes nodales du mode de vibration ». Les modes normaux de vibration, et le motif des lignes nodales associées à chacun d’eux, sont complètement déterminés, pour une surface à caractéristiques mécaniques homogènes, à partir de la forme géométrique de la surface et de la façon dont la surface est contrainte.

En 2014, le musicien Nigel Stanford a produit  » Cymatics « , un clip instrumental et musical conçu pour démontrer les aspects visuels de la cymatique

CYMATICS: Science Vs. Music – Nigel Stanford

Le monothéisme du marché : une religion qui n’ose pas dire son nom

 

Roger Garaudy

extraits du Chap 2 -LE MONOTHÉISME DU MARCHÉ

Etats-Unis avant garde décadence

 

De l’une à l’autre forme de marché il y a une première différence:
l’existence d’un intermédiaire, la monnaie, servant, à l’origine, d’instrument de mesure pour ramener à un dénominateur commun les produits de travaux différents en qualité et en quantité. Mais ce marché demeure un moyen de communication et d’échange. Les fins dernières de la vie se définissent en dehors de lui, établies par des hiérarchies sociales, des morales implicites ou explicites, des religions qui n’ont en lui ni leur origine ni leur fondement.

Le marché ne se transforme en une religion que lorsqu’il devient le seul régulateur des relations sociales, personnelles ou nationales, seule source du pouvoir et des hiérarchies.

Nous nous contenterons de dégager les conséquences, économiques, politiques, spirituelles, de la phase ultime de ce cycle, et d’esquisser quelques pistes pour nous libérer de ce réductionnisme et de cette entropie humaine en laquelle certains théoriciens américains du Pentagone et leurs disciples à travers le monde voient, selon le titre du livre de Fukuyama, La fin de l’histoire.

Alors qu’il s’agirait, si cette dérive arrivait à son terme, d’une fin de l‘homme en ce qui le caractérise : la transcendance du projet, contre l’abandon à des déterminismes économiques tenus pour lois naturelles…

Ce qui caractérise en effet ce monothéisme du marché, ce « libéralisme» totalitaire, c’est le mépris de la liberté de l’homme, le mutilant ainsi de sa dimension spécifique : n’être pas une résultante

des lois de la nature, mais au contraire être capable de former des projets qui ne soient pas le simple prolongement du passé, de ses instincts animaux, de son intérêt individuel.

Il nous est possible aujourd’hui de retracer la trajectoire du modèle occidental de croissance depuis la mortelle erreur d’aiguillage de la prétendue Renaissance, c’est-à-dire de la naissance de la civilisation du quantitatif et de la raison instrumentale, la raison cartésienne, religion des moyens, mutilée de la dimension première de la raison : la réflexion sur les fins dernières de la vie et de son sens…

Telle est en effet la fin dernière du  « monothéisme du marché » nous « branchant » sur la plus fausse vie, depuis le film américain commençant par la chasse à l’Indien, avec les westerns, ou la jungle de l’argent, avec « Dallas », en passant par toutes les formes de la violence et de l’inhumain, de « Batman » à « Terminator », jusqu’à la parabole de notre régression vers le monde des « dinosaures ».

Nous ne retiendrons que ce qui constitue aujourd’hui les deux assises les plus solides pour l’expansion du marché : la drogue et l‘armement.

Autre corollaire d u « monothéisme du marché » : la corruption.

Alain Cotta définit la logique du système :

« La montée de la corruption est indissociable de la poussée des activités

financières et médiatiques. Lorsque l’information permet, à l’occasion

d’opérations financières de tous genres – en particulier celles de fusions,

d’acquisitions et d’OPA – de bâtir en quelques minutes une fortune impossible à constituer, fût-ce au prix du travail intense de toute une vie, la tentation de l ‘ acheter et de la vendre devient irrésistible. » Alain Cotta : « Le capitalisme dans tous ses États » (Ed. FAYARD. 1991.)

L’auteur ajoute : « l’économie marchande ne saurait qu’être favorisée

par le développement de cet authentique marché… La corruption joue en

somme un rôle analogue au plan».

L’on ne saurait mieux dire : dans u n système où tout s’achète et

se vend, non seulement la corruption, mais la prostitution, ont cessé

d’être des déviances individuelles pour devenir des lois structurelles

d u système…

La « spéculation » a un sens précis qu’enregistre le dictionnaire

« ROBERT » dans cette définition : « Spéculation : opération financière

qui consiste à profiter des fluctuations du marché (cours des valeurs et des

marchandises) pour réaliser un bénéfice. »

Maurice Allais (prix Nobel d’économie), se fondant sur les données

de la « Banque des règlements internationaux » note que : « les

flux financiers s’élèvent en moyenne à onze cents milliards de dollars par

jour, soit quarante fois le montant des flux financiers correspondant à des

règlements commerciaux. Un tel système est indéfendable. » Maurice

Allais : « L’Occident au bord du désastre ». Interview à « Libération » d u 2 août 1993. Et son livre : « Erreurs et impasses de la construction européenne » (Ed. Juglar, 1992).

Cela signifie que, dans le système actuel de « monothéisme du marché », l’on gagne 40 fois plus à spéculer sur les matières premières, les devises ou ce que les économistes appellent « les produits dérivés », c’est-à-dire tout ce qui ne porte pas sur le règlement au comptant des produits ou des services, qu’à travailler dans la production ou les services.

L’univers n’est pas ce qu’on croit !

sur le blog de Mathieu Grousson – Science et Vie

LE LHC EST À DEUX DOIGTS DE DÉCOUVRIR UNE NOUVELLE TERRA PHYSICA INCOGNITA

Fin novembre 2015, un signal est saisi par les deux grands détecteurs Atlas et CMS du LHC – Large Hadron Collider– du CERN à Genève. La petite « bosse » découverte sur la courbe de suivi des collisions du LHC serait révélatrice de la découverte d’une nouvelle particule « X ». L’information a été rendue publique le 15/12/2015.

Cette existence, si elle était avérée, c’est à dire si la probabilité de l’erreur de détection descendait en dessous du risque d’erreur admis exprimé  par une probabilité inférieure à 1 sur 3,5 millions – nous en sommes à 1 sur 3 millions- serait une révolution gigantesque dans le monde de la physique des particules car son existence – contrairement au boson de Higgs – n’est pas prévue par le modèle standard organisé autour de 26 particules – 12 particules de matières : électron, quarks, neutrinos…, 13 particules dites de force pour les quatre interactions fondamentales -photon, gluons, bosons et le graviton dont personne ne doute de l’existence même si il n’ a pas encore été observé et enfin le boson de Higgs dont l’existence a été révélée en 2012.

Cette hypothèse de découverte, en principe confirmée ou infirmée au plus tard début 2017 génére une effervescence considérable dans les milieux internationaux de la recherche fondamentale sur ces questions. Plus de 250 publications scientifiques ont déjà été produites sur le sujet en quelques mois !

Si la découverte de cette mystérieuse particule est confirmée il y aurait remise en cause du modèle standard.

Des théories en ce sens existent déjà. Elles pointent essentiellement dans trois directions qui pourraient justifier l’existence de cette particule :

Et si c’était le signe d’une nouvelle symétrie ? Dans la théorie de supersymétrie celle-ci prévoit l’existence de 5 particules de masse de plus en plus lourdes et le « X » pourrait être la seconde découverte après celle du boson de Higgs. Abdelhac Djouadi ou Adam Falkowski du Laboratoire de physique théorique d’Orsay, Riccardo Barbieri de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne évoquent cette possibilité.

Et si c’était le signe d’une nouvelle force ? Le « X » serait, pour les prétendants de cette théorie et à l’instar du proton, une particule composite.

Une des formulations les plus abouties est celle de Yasunori Nomura de l’University of California de Berkeley : la nature ne compterait pas 4 forces fondamentales mais cinq !

Et si c’était le signe d’une quatrième dimension spatiale ?  Cette hypothèse est la plus radicale : en chaque endroit de notre espace à trois dimensions  spatiales se déploierait une minuscule dimension supplémentaire complétement repliée sur elle même. Selon un modèle proposé en 1999 par Lisa Randall à Harvard et Raman Sundrum à l’Université du Maryland, le graviton est susceptible de se propager dans cette dimension supplémentaire provocant une sorte d’écho dans les 3 autres dimensions spatiales et si suffisamment d’énergie est concentrée en un point – comme dans cette expérience du LHC qui profite de sa nouvelle puissance passée en 2015 de 6 TeV à 13 TeV (1 TeV = 1012 eV = 1,602 177×10-7 J)– il y a alors matérialisation d’une particule et donc création de la matière selon la fameuse équation E= mc.

Ceci nous renvoie à se poser la question de la matière noire qui compte pour 85 % de la masse de l’univers et dont nous ne savons rien sinon que nos théories actuelles nous disent son existence pour pouvoir être vérifiables. Autre sujet : pourquoi l’antimatière qui a fait jeu presque égal avec la matière à l’origine de notre univers a -t-elle totalement disparu de celui-ci ?

« On sort des sentiers battus » dit Abdelhak Djouadi et Aurélien Barrau du Laboratoire de physique subatomique et cosmologie de Grenoble enfonce le clou :  » Rien ne garantit que l’intégralité de la réalité matérielle soit descriptible par les outils de la physique« .

Je conclurai cet article en disant que le Temple des Consciences pointent du doigt l’Esprit – au delà de la matière en parcourant les sciences et suit le courant scientifique qui se développe pour une science post-matérialiste. Enfin je rappelle  l’orientation générale du site : vers un monde transrationnel.

Végétarisme : 15 aliments pour remplacer la viande

terrafemina.com : pour lire l’article

1- Le seitan (75g de protéines par 100g)

Il s’agit là d’un aliment fabriqué à 75% à base de protéines de blé.

si vous cuisinez sans gluten, cet ingrédient n’est pas fait pour vous car il ne contient presque que ça.

2- Les lentilles (26g de protéines par 100g)

Si les lentilles ne font pas encore partie de votre quotidien, il est peut-être temps de vous y mettre car après le seitan, il s’agit de l’ingrédient le plus fort en protéines. Elles sont aussi riches en minéraux importants comme le fer, le magnésium et le sodium. Faible en graisses et sodium, elles ne risquent pas d’augmenter votre taux de cholestérol.

3- Le beurre de cacahuète (25g de protéines par 100g)

En voici une alternative alléchante. Un quart de sa composition est faite de protéines. Et comme on adore ça, ce n’est pas un problème d’en manger régulièrement. C’est aussi riche en potassium et en magnésium, une source de fibres et de vitamine B6 qui aide à garder votre foie en santé.Si par contre vous surveillez la balance, attention à contrôler votre consommation debeurre de cacahuète car il est très calorique.

4- Les graines de chanvre (23g de protéines par 100g)

La protéine qu’elles contiennent est digérée facilement par votre corps et a en plus un effet anti-inflammatoire. Peut-être devrez-vous les commander sur internet ou bien trouver des magasins bio pour vous en procurer car elles ne sont pas évidentes à trouver. Mais bonne nouvelle, elles ne coûtent pas très cher.

5- Les haricots noirs (21g de protéines par 100g)

Ils sont souvent recommandés si vous souffrez de diabète car ils aident à maintenir le bon taux de sucre dans le sang. Digérés graduellement, ils vous donnent cette sensation de ventre plein beaucoup plus longtemps que la plupart des ingrédients.

Les haricots noirs sont tout à fait adaptés dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire ou d’une volonté de perte de poids car ils sont faibles en matières grasses.

6- Les amandes (21g de protéines par 100g)

Elles sont idéales à glisser dans votre sac et déguster au goûter. Les amandes sont riches en fibre et contiennent du calcium, du fer, du potassium et du magnésium (qui aide à dormir). Seul bémol, elles ont un apport élevé en matières grasses. A consommer tout de même avec modération.

7- Les graines de tournesol (21g de protéines par 100g)

Tendance émergente au vu de leurs nombreuses vertus, les graines de tournesol en plus de forte teneur en protéines vous aident à maintenir votre taux de cholestérol bas et vous apportent du magnésium (qui vous aide à rester zen). Elles contiennent aussi du sélénium, un ingrédient anti-cancer.

8- Le tempeh (19g de protéines par 100g)

Le tempeh est un aliment produit à partir de soja fermenté. Il permet de baisser votre taux de cholestérol et de sodium. En plus, il est bénéfique pourvotre système cardiovasculaire et a des propriétés anti-cancer.

9- Le quinoa (14g de protéines par 100g)

Ce produit est garanti sans gluten et est contient les nutriments et acides aminés que requièrent votre corps. Il est aussi riche en fibre, en potassium et autres minéraux. Le quinoa a de nombreux autres bienfaits comme par exemple un indice glycémique faible, un effet de diminution du cholestérol, de votre pression sanguine et de votre taux de sucre dans le corps.

10- Les oeufs (13g de protéines par 100g)

Les oeufs sont une source de protéines indéniables. Si les vegans ne l’intègrent pas à leur diète, les végétariens peuvent le consumer car il ne s’agit pas de chair animale.

Pour 13g de protéines, il vous faudra consommer deux oeufs larges.

11- Le fromage cottage (11g de protéines par 100g)

Il s’agit d’un fromage frais à base de lait entier, demi-écrémé ou écrémé. Il est souvent recommandé dans des programmes diététiques car il fournit des protéines sans être calorique. Lorsque l’on l’associe à un fruit frais, c’est un équilibre parfait entre protéines et glucides. C’est également une source importante de vitamines et minéraux.

Par contre, il a un taux de graisses saturées relativement élevé. Il faut mieux donc en consommer en quantité modéré et compenser le manque de protéines avec l’un des autres aliments évoqués plus haut.

12- L’edamame (11g de protéines par 100g)

Il s’agit d’une préparation de fèves immatures de soja d’origine japonaise. Il contient des graisses saines et des nutriments. Très souvent, il est servi en accompagnement dans les bars japonais. Aux Etats-Unis, il commence à être prisé et proposé en apéritif.

13- Le yaourt grec (10g de protéines par 100g)

Très pratique, il remplace à merveille la crème fraîche dans une recette tout en contenant peu de matières grasses et cinq fois plus de protéines. Comparé à un yaourt classique, c’est deux fois plus.

14- Le tofu (8g de protéines par 100g)

Souvent perçu comme la nourriture par excellence des végétariens, le tofu est pourtant relativement faible en protéines (contrairement aux autres ingrédients énoncés). Son apport en protéines ne compense pas celui du poulet, du boeuf ou du poisson. Il n’est donc pas le plus adéquat si le but est réellement de combler l’absence de viande. En accompagnement de temps en temps, oui. Mais au quotidien, mieux vaut opter pour le seitan ou le sempeh, beaucoup plus efficaces.

15- Le houmous (8g de protéines par 100g)

Le houmous est un plat à base de pois chiches, grande source de protéines. Il contient aussi de l’huile d’olive, du jus de citron et de la crème de sésame et donc, profite de tous leurs bénéfices ; entres autres, du calcium, peu de matières grasses et des antioxydants.

 

 

 

 

Europe -6juin- une nouvelle victoire momentanée contre le glyphosate

sur Mirastnews.com

 

Source: Reuters Le Round up de Monsanto, herbicide le plus vendu au monde, contient du glyphosate

Source: Reuters Le Round up de Monsanto, herbicide le plus vendu au monde, contient du glyphosate

Bruxelles a repoussé lundi 6 juin un vote concernant l’autorisation du glyphosate. Cette substance développée par Monsanto et utilisée dans la composition de désherbants est accusée d’être dangereuse et coalise contre elle plusieurs pays, dont la France.

Cela fait un an que le glyphosate donne des migraines aux commissaires européens. Après plusieurs votes repoussés, coups de gueule au Parlement européen et offensives des lobbies, les experts de Bruxelles devaient prendre une décision lundi concernant la prolongation de son autorisation de commercialisation. Nouvel échec. Selon une source proche de la Commission, 20 États membres ont donné leur accord, un a voté contre, les autres, dont la France, se sont abstenus. Or une majorité qualifiée est nécessaire pour se mettre d’accord.

Le vote devait être approuvé par 55% des participants, représentant 65% de la population de l’UE. Ce qui n’a pas été le cas. D’un côté, les opposants craignent que le composant ne soit cancérigène. De l’autre, les pays défenseurs sont sensibles aux arguments de l’industrie agro-alimentaire, qui craint un manque en gagner en cas d’interdiction.

….

L’exécutif européen tentera une nouvelle fois de se mettre d’accord avant la fin juin. La licence qui autorise la commercialisation du glyphosate au sein de l’UE prend fin ce mois-ci. Mais Vytenis Andriukaitis rappelle que l’accord de commercialisation dans chaque pays dépend des parlements nationaux. La guerre autour du glyphosate ne fait que commencer.

Si Bruxelles maintient l’autorisation, la France pourra l’interdire toute seule

Pekka Pesonen, secrétaire général du groupe de lobbyistes Copa-Cogeca, prévient que «les agriculteurs ont besoin d’outils rentables pour assurer leur pérennité et proposer de la nourriture abordable et de qualité».

Dans le camp d’en face, pas question de céder à ces arguments. «Si Bruxelles maintient l’autorisation, la France pourra l’interdire toute seule», a averti la ministre de l’Ecologie Ségolène Royale. Cela promet des débats engagés. Son homologue à l’agriculture, Stéphane Le Foll, n’est pas dans la même optique. Il est plus sensible aux arguments des céréaliers et viticulteurs français qui assurent que sans glyphosate, ils ne pourront plus suivre leurs concurrents autorisés à se servir de la controversée substance. Cela explique sûrement la décision de la France de s’abstenir lors du vote de lundi.

 

 

Diamants sur canapé quantique

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par David Larousserie– pour lire l’article


Une équipe néerlandaise de l’université de technologie de Delft, associée à des Britanniques et des Espagnols, a mis en ligne le 24 août, sur le site dédié Arxiv.org, un article confirmant une bizarrerie quantique qui avait perturbé en son temps jusqu’à Albert Einstein : deux objets géographiquement séparés constituent une seule entité au point qu’ils peuvent s’influencer de façon littéralement instantanée – plus vite même que la lumière. De quoi bouleverser la notion de réalité, au sens philosophique ou physique. Le processus de relecture en cours interdit aux auteurs de l’étude tout commentaire sur leur travail.

Après de premières tentatives aux Etats-Unis dans les années 1970, Alain Aspect parvient au début des années 1980 à Orsay à faire le premier test considéré comme vraiment déterminant. En mesurant indépendamment l’état de deux photons intriqués, il trouve qu’ils sont corrélés au-delà du seuil défini par Bell distinguant théorie quantique et classique. « Auparavant, le sujet était quasi sulfureux et peu connu des physiciens. Ces expériences ont popularisé le sujet, en lui donnant une vraie légitimité scientifique, et en ouvrant de nouveaux champs de recherche », estime Philippe Grangier, directeur de recherche CNRS à l’Institut d’optique, qui a travaillé dans les années 1980 avec Alain Aspect sur ces questions.
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Cependant, d’irréductibles physiciens ont souligné qu’il existe deux échappatoires pour sauver d’éventuelles théories non quantiques. D’abord, ces expériences, certes stupéfiantes, ne détectent pas tous les photons intriqués. L’échantillon mesuré pourrait alors ne pas être représentatif de ce qu’est vraiment la Nature.

Ensuite, à cause de la lenteur des mesures, de l’information aurait le temps de passer entre les deux jumeaux de la paire, faisant prendre pour quantique ce qui serait en fait classique.

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L’expérience de Delft est donc la première à colmater simultanément ces deux brèches. « C’est le couronnement d’une ligne de recherche impulsée dans les années 1970, salue Alexei Grinbaum, du Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière au Commissariat à l’énergie atomique. Ce n’est pas une nouvelle découverte mais une preuve expérimentale importante. » « Cela clôt un sujet en respectant enfin toutes les hypothèses du théorème de Bell, et cela en ouvre un autre », ajoute Philippe Grangier.
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Comment ces physiciens ont-ils réussi ? Les jumeaux de la paire sont deux diamants séparés de 1,3 kilomètre. Plus précisément, chacun des jumeaux est un électron libre à l’intérieur de ces diamants. On commence par intriquer, dans chaque diamant, l’électron avec un photon créé en excitant le diamant par des micro-ondes. Ces photons rouges se rejoignent via une fibre optique en un autre point éloigné d’au moins 800 mètres. Là, ils sont mesurés simultanément, ce qui a pour effet d’intriquer les deux électrons, pourtant éloignés de plus de 1 kilomètre. Ne reste plus qu’à tester les corrélations sur ces particules et constater qu’elles sont 20 % supérieures à ce que prévoient des théories classiques.

 

 

 

 

 

 

La bataille contre le glyphosate en Europe

 

L‘autorisation de commercialisation du glyphosate par l’UE expire fin juin.

Le 8 mars, la Commission avait proposé une réautorisation du glyphosate pour quinze ans, mais le vote des Etats membres ne s’était pas tenu, faute de majorité qualifiée.

Le 19 mai, Bruxelles avançait une « réhomologation » de neuf ans, mais, là encore, aucune majorité qualifiée n’a été trouvée, la Suède, la France, les Pays-Bas et même l’Allemagne n’étant pas disposés à voter favorablement.


La Commission européenne a annoncé, mercredi 1er juin en conférence de presse, qu’elle proposera une réautorisation provisoire du glyphosate en Europe, pour dix-huit mois.

 

signez la pétition qui a déjà recueilli plus de 1,6 millions de suffrage pour interdire la réintroduction de ce poison

Le point sur le gyphosate et l’Europe :


En savoir plus sur LE MONDE
|  Mis à jour le  Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Stéphane Foucart

En savoir plus : voir l’article sur le Monde 

Le glyphosate, c’est le Léviathan de l’industrie phytosanitaire. Loin de se ­réduire au seul Roundup – le produit phare de Monsanto –, il entre dans la composition de près de 750 produits, commercialisés par plus de 90 fabricants, répartis dans une vingtaine de pays… La production mondiale est montée en flèche ces dernières années un peu partout dans le monde, tirée vers le haut par l’adoption rapide des maïs et autres sojas transgéniques « Roundup ready ».

De 600 000 tonnes en 2008, la production mondiale de glyphosate est passée à 650 000 tonnes en 2011, pour atteindre 720 000 tonnes en 2012, selon les données compilées par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Aux Etats-Unis, les quantités épandues ont été multipliées par 20 en ­l’espace de vingt ans, passant de 4 000 tonnes par an en 1987 à 80 000 tonnes en 2007.

En novembre 2015, l’EFSA, l’agence européenne de santé concluait en effet, à l’inverse du CIRC, au caractère « improbable » de la cancérogénicité du glyphosate, s’attirant les foudres d’une partie de la communauté scientifique.

Une centaine de chercheurs du monde académique publiaient, le 3 mars, un article au vitriol sur l’expertise européenne, lui reprochant moult manquements : confiance accordée aux études confidentielles de l’industrie supérieure à celle accordée aux études académiques publiées dans la littérature scientifique, non-application de certains principes de la toxicologie, etc.


Au beau milieu du processus européen de réévaluation des risques présentés par la substance, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) – l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée d’inventorier et de classer les agents cancérogènes – classait le produit comme « cancérogène probable »pour les humains.

Sur ce dossier théoriquement technique, mais devenu explosif, Bruxelles n’a cessé de subir la valse-hésitation des Etats membres. Le Parlement européen s’est aussi invité dans la controverse en votant, le 13 avril, une résolution non contraignante, demandant un renouvellement de la molécule miracle limité à sept ans et assorti d’importantes restrictions d’usage.

Tout au long de cette saga, la société civile n’est pas demeurée spectatrice. Profitant de la discorde entre experts, les organisations non gouvernementales n’ont pas chômé. Sondages montrant l’opposition d’une grande part de la population européenne à la réautorisation du glyphosate (près des deux tiers, selon une enquête réalisée à la mi-avril par l’institut de sondage YouGov), analyses d’urines attestant de l’exposition de l’ensemble de la population au glyphosate, etc. Des plaintes ont même été déposées à Paris, à Berlin et à Vienne, à l’encontre des experts européens, accusant ces derniers de tromperie et de mise en danger de la vie d’autrui…

En accordant une autorisation provisoire de dix-huit mois, attendant pour prendre une position ferme l’avis de l’Agence européenne des produits chimiques, la Commission temporise pour laisser la pression retomber. Une pression considérable pèse donc sur l’ECHA, d’autant que l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) est, elle aussi, en train de réévaluer le glyphosate. L’avenir de la molécule miracle, emblème controversé du modèle agricole dominant, se joue dans les prochains mois.
Pour lire l’intégralité de l’article : Le Monde 

 

 

La grande roue du samsâra tourne, tourne…

Sous la forme de fragments ou de sentences, l’auteur va droit à la vérité centrale du bouddhisme zen :  -extraits-
Lorsque l’on réalise que l’esprit ne dépend de rien, on dépose sa propre cangue. Et bien souvent, c’est un moment douloureux. On s’était habitué au fardeau. Il était devenu nous-mêmes.
La cage est ouverte, mais l’oiseau hésite à s’envoler.
Oui, c’est ça, la vérité. L’animal domestique s’est longuement imprégné des lois de la servitude. Libéré, il ne sait plus comment faire. Peut-être n’arrivera-t-il même pas survivre.
Et chez les hommes, peut-il en être autrement ?
La libération n’est pas un grand soir, elle n’est pas un dîner de gala !
C’est une catastrophe, a-t-on même dit.
On peut surmonter les obstacles d’une existence, un à un. C’est comme déterrer des ossements pour les inhumer ailleurs. Comme déplacer des montagnes et détourner les fleuves. À mesure qu’on se dégage, on s’ensevelit.
Dans le zen, d’un seul geste, on tranche la causalité. Ce bourbier est notre demeure.
Quand les dix mille choses sont encore des obstacles, rien ne vaut le retrait, le silence – mais ce n’est encore là que pis-aller.
On ne devient vraiment libre que lorsque les phénomènes cessent de vous égarer, de vous emporter dans les tourbillons de leur sillage. On est alors, au beau milieu de la rumeur du monde, comme un roc que rien ne peut ébranler.
Nos misères humaines n’ont pas changé, comment le pourraient-elles ?
La grande roue du samsâra tourne, tourne.
Au loin, dans le ciel nocturne, le dessous des nuages est éclairé par les lumières de la ville. Comme c’est beau !
C’est parce qu’on réalise que l’esprit est absence d’esprit qu’on se libère de la roue des existences.
C’est parce que l’éveil est vacuité qu’on s’exempte de l’enfermement dans la noèse.
Le Bouddha n’a jamais rien dit.
Ne plus avoir à maintenir la cohérence d’une identité fictive, voilà qui épargne beaucoup de fatigue.
La véritable liberté spirituelle n’est pas celle d’un prétendu libre arbitre, mais d’une libération du moi.

Michel Onfray : vision spéciste ou anti-spéciste du monde

lire l’article sur Kaizen

Avez-vous déjà entendu parler de l’antispécisme ? Cette approche part du principe qu’il n’existe pas de différences entre les espèces et considère ainsi que rien ne justifie l’exploitation des animaux par les humains “de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines”, indiquent les Cahiers antispécistes, référence actuelle du mouvement.

Le philosophe utilitariste Peter Singer, figure de proue de cette idéologie, estime en ce sens que tout être vivant sensible doit être protégé de la souffrance physique, et psychologique. En interrogeant directement les critères d’humanité et d’animalité, cette question a toujours soulevé de brûlants débats.

Aussi le philosophe Michel Onfray signait-il en août 2009 dans Siné Hebdo un article qui a été largement repris dans la communauté végétarienne. Pour cause, il soulignait à quel point les idées antispécistes, dont les fondements sont justes, peuvent atteindre des extrêmes malheureux.

Alors que l’exploitation excessive du vivant entraînée par la croissance de consommation carnée de nos régimes alimentaires est de plus en plus pointée du doigt, nous avions envie de l’interroger à nouveau sur cette question.

Les scandaleux tribunaux d’arbitrage internationaux

Agoravox

C’est une terrible invention des années 1990  : des cours internationales d’avocats d’affaire qui jugent les contentieux entre les entreprises et les Etats, mis sur le même plan. Malgré l’opposition de l’opinion, leur rôle s’étend tellement que même The Economist a fini par s’en émouvoir  !

Pourquoi il faut s’y opposer
« Au revoir les protections environnementales européennes. Au revoir à la sécurité sociale britannique. Au revoir, pour cette raison, à la capacité, pour les électeurs dans les démocraties souveraines de déterminer la sorte de pays dans lequel ils souhaitent vivre. Toutes ces choses sont condamnées, à cause d’une clause obscure dans les accords de libre-échange que l’UE a négocié avec les Etats-Unis sur les Règlements des Différends entre Investisseurs et Etats (RDIE, ou ISDS en anglais), voici ce que disent les opposants à ces accords  ». Même si The Economist qualifie cela d’exagération et persiste à trouver l’idée bonne, il affirme qu’il y a une portion de vérité dans ces affirmations.
Mieux, la bible des élites néolibérales cite des exemples choquants, comme celui de Philip Morris, qui a demandé des compensations à l’Australie pour sa décision d’imposer des photos de victimes de cancer du poumon sur les paquets de cigarettes. C’est aussi par ce biais là qu’une compagnie pétrolière étasunienne poursuit le Québec pour son interdiction de la fracturation hydraulique. Pire, le nombre de procédures ne cesse d’augmenter et elles restent désespéremment opaques. En effet, certaines multinationales utilisent tous les subterfuges légaux et jouent de leur implantation dans un pays qui accepte l’autorité de ces tribunaux pour pouvoir ensuite mener des actions devant ces cours.

Le plus grand crime de l’histoire

Yuval Noah Harari – pour lire l’intégralité de l’article

La disparition de la faune sauvage est une catastrophe d’une ampleur inouïe, mais la situation est tout aussi critique pour les animaux les plus nombreux de la planète – les animaux d’élevage. Récemment nous avons assisté à une prise de conscience croissante des conditions dans lesquelles ces animaux sont élevés, et le destin que nous leur réservons pourrait bien constituer le plus grand crime jamais perpétré dans l’histoire humaine. Si nous jugeons de l’atrocité d’un crime en fonction de l’ampleur de la souffrance et de la détresse qu’il cause à des créatures sensibles, cette affirmation radicale se justifie.

Pour prendre la mesure de la condition absolument misérable des animaux domestiqués, nous devons nous appuyer sur les recherches approfondies menées par une nouvelle science, la psychologie de l’évolution. Du point de vue de la psychologie de l’évolution, le problème majeur de l’agriculture industrielle ne vient pas des abattoirs ou de l’exploitation des animaux, mais du mépris de leurs besoins subjectifs.

Nous atteignons maintenant le cœur du problème. Si l’on en croit la psychologie de l’évolution, les besoins émotionnels et sociaux des vaches, des poulets se sont manifestés pendant des millions d’années à l’état sauvage, lorsqu’ils étaient effectivement indispensables à la survie et à la reproduction. Pourtant, au cours des derniers siècles – un battement de cil en termes d’évolution – les humains ont élaboré un système agricole artificiel qui permet aux animaux de survivre et de se reproduire même lorsque leurs besoins émotionnels et sociaux sont ignorés. Cependant, ces animaux continuent d’éprouver ces besoins émotionnels et sociaux, et s’ils ne sont pas satisfaits, les animaux souffrent terriblement.

….

Le fait que les émotions soient fondamentales chez les mammifères a été prouvé dans les années 1950, après une série d’expériences très éprouvantes menées par le psychologue américain Harry Harlow. Harlow séparait des bébés singes de leurs mères quelques heures après la naissance. Chaque bébé singe était mis à l’écart dans une petite cage, dans laquelle Harlow avait préalablement installé deux mères factices. L’une d’elle était recouverte de fils métalliques et équipée d’une bouteille de lait à laquelle les bébés singes pouvaient téter. L’autre, de bois, était habillée de tissus qui lui donnaient l’apparence d’une vraie maman singe, sans qu’elle n’ait rien de concret à offrir au petit.

La conclusion était incontournable : les singes doivent avoir des besoins et des désirs psychologiques qui vont bien au-delà des nécessités matérielles ; s’ils ne sont pas comblés, ils souffriront terriblement. Les bébés singes de Harlow préféraient passer du temps auprès de la mère stérile faite de chiffons parce qu’ils recherchaient un lien affectif, et pas seulement du lait. Dans les décennies qui ont suivi, de nombreuses études ont montré que cette conclusion ne vaut pas seulement pour les singes, mais aussi pour d’autres mammifères, pour les oiseaux et peut-être même pour certains reptiles et poissons. Ces découvertes ont révolutionné non seulement notre compréhension des animaux, mais aussi notre connaissance de nous-mêmes. Dans les années 1950, les enfants placés en orphelinat étaient éduqués selon un régime très sévère qui, s’il comblait leurs besoins matériels, négligeait totalement en revanche leurs besoins émotionnels. On dissuadait les enfants de jouer ou d’entretenir des liens trop étroits avec les autres enfants et les visiteurs, dans le but d’éviter l’indiscipline et la propagation de maladies infectieuses. Les résultats psychologiques de ce traitement ont été catastrophiques. Aujourd’hui nous savons que pour être heureux, les humains en général, et les enfants en particulier, ont besoin d’entretenir beaucoup de contact avec leurs semblables.

Alors oui, l’agriculture industrielle veille à satisfaire les besoins matériels des animaux. Toutefois elle n’a aucun véritable intérêt à répondre à leurs besoins émotionnels et sociaux. Résultat : une profonde souffrance, à une échelle encore jamais vue. On peut débattre du fait qu’il s’agisse du plus grand crime jamais commis par l’humanité ; mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’une chose devant laquelle nous ne pouvons pas rester insensibles.

 

 

 

 

 

Appel à nous éveiller à une révolution totale-Vimala Thakar

journal intégral

En se manifestant à travers un évènement, la dynamique de l’évolution se cristallise en une forme qui devient ainsi, pour tous ceux qui savent l’interpréter, un signe des temps chargé de sens. Ainsi en est-il du mouvement Nuit Debout qui, depuis le 30 Mars, d’abord sur la place de la République à Paris puis dans de nombreuses villes de France jusqu’en Europe, apparaît comme le laboratoire d’une conscience collective portée par la jeunesse qui cherche à inventer et à imaginer de nouvelles formes d’organisation sociale en refusant de jouer le rôle des gens bons de service pris dans le sandwich de l’état d’urgence entre fondamentalismes marchand et religieux. 
Pour nourrir cette intelligence collective nous proposons au débat la réflexion de Vimala Thakar sur l’éveil à une révolution totale :
«Lorsque les ténèbres recouvrent l’esprit de l’homme il est urgent pour ceux qui se sentent concernés de s’éveiller, de s’engager sur la voie d’une révolution… L’appel d’aujourd’hui est un appel à dépasser les cloisonnements, à nous éveiller à une révolution totale. Cet appel n’est pas en faveur des vieilles recettes révolutionnaires ; elles ont échoué, alors pourquoi les ressortir à nouveau, même parées d’une nouveauté factice ? Le défi d’aujourd’hui est de créer une révolution vitale et complètement nouvelle qui embrasse la vie toute entière. » 
Si la révolution prônée par Vimala Thakar est totale c’est qu’elle est à la fois intérieure et extérieure : elle ne concerne pas seulement l’organisation socio-politique mais naît de l’interdépendance entre le développement psycho-spirituel de l’individu, la mutation culturelle de la conscience collective et la transformation des structures sociales : « Nous devons nous rendre compte que l’intérieur et l’extérieur s’interpénètrent subtilement en une totalité, et que nous ne pouvons faire face à l’un sans faire face à l’autre. Structures et systèmes conditionnent notre conscience intime, tandis que les conditionnements de notre conscience donnent vie aux structures et aux systèmes… A notre époque, être un chercheur spirituel dénué de conscience sociale est un luxe que nous ne pouvons guère nous permettre, et se dévouer à une cause sociale sans une compréhension scientifique des mécanismes du mental est pure folie. » 

Directive européenne sur le secret des affaires

le jeudi 14 avril 2016, le parlement européen a adopté la directive sur le secret des affaires dont le texte peut être lu sur le site du parlement.

 

vote secret des affaires

pour voir le détail du vote sur votewatch.eu

L’article 5 prévoit en principe des dérogations visant notamment les lanceurs d’alerte.

« Article 5

Dérogations

▌Les États membres veillent à ce qu’une demande ayant pour objet ▌l’application des mesures, procédures et réparations prévues par la présente directive soit rejetée lorsque l’obtention, l’utilisation ou la divulgation alléguée du secret d’affaires a eu lieu dans l’une ou l’autre des circonstances suivantes:

a)  pour exercer le droit à la liberté d’expression et d’information établi dans la Charte, y compris le respect de la liberté et du pluralisme des médias;

b)  pour révéler une faute, un comportement inapproprié ou une activité illégale, à condition que ▌le défendeur ait agi dans le but de protéger l’intérêt public général ;

c)  la divulgation par des travailleurs à leurs représentants dans le cadre de l’exercice légitime par ces représentants de leur fonction conformément au droit de l’Union ou au droit national, pour autant que cette divulgation ait été nécessaire à cet exercice;

d)  aux fins de la protection d’un intérêt légitime reconnu par le droit de l’Union ou le droit national . »

Mais ce texte met à la charge du lanceur d’alerte ou du journaliste la preuve qu’il agit dans l’intérêt général :

« Malgré des améliorations d’importance par rapport à la version initiale du projet, la directive qui vient d’être adoptée soulève toujours des incertitudes quant à la question de savoir si les journalistes et leurs sources, en particulier les lanceurs d’alerte, seront protégés de façon suffisante. Les exceptions prévues à l’article 5 pour l’exercice de la liberté d’expression et d’information manquent de clarté. Les garanties apportées à la liberté des médias dépendront largement de la façon dont les gouvernements appliqueront la directive. En outre, les lanceurs d’alerte sont laissés potentiellement sans protection, dès lors qu’ils seront tenus de prouver que la révélation d’une information a été faite “dans le but de protéger l’intérêt général”. cf Reporters sans frontière

 

CETA – le Conseil européen se prononcera les 22 et 23 septembre 2016

Les mythes du traité CETA selon le collectif stop TAFTA

Mythe no 1 : la nouvelle proposition sur l’arbitrage d’investissement institue une « cour publique » où siégeront des « juges »

La proposition de l’UE pour le TAFTA et le texte de l’accord avec le Canada (CETA) créent uniquement des listes restreintes d’arbitres « freelance » appelés à siéger en cas de différend, et en aucun cas une « cour publique ».

Les « juges » n’en sont pas puisqu’ils ne relèvent pas d’une magistrature indépendante et ne sont pas contraints d’arrêter leurs activités de conseillers juridiques. Les risques de conflits d’intérêts sont bien toujours réels. Le chapitre sur l’investissement du CETA donnera aux multinationales canadiennes et à 41 811 firmes américaines qui ont des filiales au Canada le droit d’attaquer les lois et réglementations françaises.

Un consensus européen se dessine : magistrats, experts et parlementaires de toutes les familles politiques rejettent cette proposition, dont ils estiment qu’elle institutionnalisera l’arbitrage privé dans les accords commerciaux de l’UE.

Mythe no 2 : le modèle agricole français est préservé

65 000 tonnes de viande bovine et 75 000 tonnes de viande de porc canadiennes à travers le CETA entreront à terme en Europe sans droits de douane. Cette libéralisation du commerce agricole va ravager la production de viande française, sans retour en arrière possible : la pression sur les prix accélèrera considérablement l’industrialisation de la production et la disparition des éleveurs.

Mythe no 3 : les normes sanitaires et sociales vont vers le mieux disant

Les chapitres sur les réglementations vont durablement modifier le processus réglementaire européen. Ils créent notamment un organe où les lobbies industriels et financiers trouveront un guichet lorsqu’ils voudront revendiquer l’allégement des règles protégeant le consommateur ou la santé au travail — encore une fois sans retour en arrière possible. Nul besoin de déréglementer dans le texte du traité lui-même, le Forum de coopération réglementaire pourra se saisir ultérieurement des réglementations les plus chères aux citoyens européens : interdiction des OGM, rinçage des viandes, hormones de croissance, législations sur les pesticides ou produits chimiques…

Mythe no 4 : le grand marché transatlantique va permettre à nos PME de se développer

L’alignement à la baisse des normes de production et de qualité des produits font que nombre de nos PME subiront la concurrence des entreprises états-uniennes dont la production est déjà alignée sur des normes au rabais, donc à moindre coût.

Pour celles de nos PME qui auraient les ressources de transformer leur offre et leur système de production, cela ne sera pas sans risque car on ne change pas un savoir faire et une culture d’entreprise d’un claquement de doigts : outre le coût financier -et humain- de tels changements, le temps de latence nécessaire pour amortir ces évolutions manquera dans la plupart des cas.

Pour les survivantes, la libéralisation plus poussée encore des services financiers renforcera la restriction des crédits que leur accordent les banques.

Pour les PME sous-traitantes des transnationales, le risque est si grand que les transnationales délocalisent aux USA certaines de leurs activités, la main d’œuvre y étant moins chère.

L’ouverture des marchés publics qui interdira aux collectivités territoriales de soutenir l’approvisionnement local mettra en très grand danger les PME qui vivent de ces marchés.

Mythe no 5 : le CETA « va promouvoir la croissance au Canada et dans l’Union européenne, et donc consolider l’ensemble de nos économies »

Aucune étude d’impact sérieuse n’augure d’effets positifs significatifs du TAFTA, et encore moins du CETA, sur notre économie et nos territoires. Pour ce dernier, l’évaluation économique conjointe du gouvernement canadien et de la Commission européenne réalisée en 2008 pour justifier l’accord prévoit une gain total de 12 milliards d’euros, soit une hausse dérisoire de 0,08 % du PIB de l’UE [1] . Pour TAFTA, l’étude CEPR (financé pourtant par toutes les plus grandes banques du monde) donne un gain par foyer fiscal de 450 euros annuels soit … 1,23 euros par jour. Ces études d’impact reposent en outre sur un ensemble d’hypothèses irréalistes et vivement critiquées par de nombreux économistes. Les risques sont en revanche avérés et ces accords éloigneront encore un peu plus la France et l’UE de l’emploi et d’une véritable transition énergétique et d’une relocalisation de l’économie.

Mythe no 6 : « La France sera également très vigilante pour que les accords commerciaux, ne remettent pas en cause, de manière subreptice, les avancées qui ont été décidées lors de la COP 21 »

Les dispositions sur l’environnement du chapitre « Développement Durable » relèvent de la généralité et des bonnes intentions ; aucune n’a la portée légale nécessaire pour primer sur les normes de protection du commerce et de l’investissement.

Les grandes entreprises pourront se saisir de l’arbitrage Investisseur-État pour s’attaquer à toute régulation environnementale ou toute loi sur le climat qui viendrait répondre aux exigences étayées par l’Accord de Paris (COP 21).

Les lobbies industriels pourront, via le processus de coopération réglementaire, remettre en cause « de manière subreptice » ces mêmes lois de lutte contre le changement climatique et édulcorer leur contenu en amont du processus politique.

Le commerce des énergies carbonées (notamment le pétrole brut et bitumineux) est fortement libéralisé.

Mythe no 7 : le Parlement français et les citoyens ne seront pas réduits au silence

Même dans le cas d’un accord mixte, c’est-à-dire comportant des dispositions relevant des compétences de l’UE et des États membres ,le CETA pourra être mis en œuvre dès l’approbation du Conseil, sans même l’assentiment nécessaire du Parlement français ! C’est le cas de tous les accords conclus par l’UE et déjà ratifiés à l’instar des accords UE-Corée du Sud, UE-Colombie/Pérou et UE-Ukraine qui étaient mis en application depuis des mois, voire des années, sans qu’aucun débat démocratique n’ait jamais eu lieu. Pire : même en cas de rejet par la représentation nationale de l’un des 28, le chapitre Investissement du CETA continuerait de s’appliquer pendant trois ans. Le débat et le vote du Parlement français interviendront trop tard pour enrayer ces dispositions inacceptables. Il n’existe qu’une façon de garantir la démocratie : refuser le traité et ses modalités d’application lorsqu’ils seront présentés, dans une seule proposition, au Conseil.

Les inquiétudes des parlementaires sont également partagées par de nombreux élus locaux : à ce jour, plus de 650 collectivités territoriales françaises se sont déclarées hors traités transatlantiques , ou en vigilance, et de nouvelles s’expriment chaque semaine. Et les mêmes critiques sont énoncées dans toute l’Europe, par des millions de personnes depuis trois ans, dont au minimum 380 000 Français .

Le Collectif Stop TAFTA demande au gouvernement français de refuser la signature du CETA et de plaider officiellement pour la cessation des négociations sur le TAFTA.

L’Europe et le Canada modifient leur accord CETA pour faire taire les critiques

Le Monde -2 mars 2016 -pour lire l’ensemble de l’article

On croyait le CETA, accord commercial inédit entre l’Union européenne et le Canada, scellé depuis la poignée de main du 26 septembre 2014 à Ottawa entre le premier ministre canadien Stephen Harper et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Le scepticisme de l’opinion publique et les pressions de quelques Etats européens auront pourtant eu raison de ce statu quo.

Lundi 29 février 2016, Ottawa et Bruxelles ont en effet présentée une nouvelle version de leur « Comprehensive Economic and Trade Agreement », qui est loin d’être un simple “toilettage juridique” du texte présenté en 2014, comme le prétend la Commission, qui répétait il y a encore peu que la négociation était close. Les négociateurs européens et canadiens ont profité de ces dix-huit mois pour remanier discrètement, mais en profondeur, le chapitre le plus controversé du traité : les tribunaux d’arbitrage privés.

Avant, le règlement des différends était assuré par un panel ad hoc composé de trois arbitres privés, choisis quasiment arbitrairement par les parties au conflit, et souvent soupçonnés de partialité et de conflits d’intérêts, car il leur arrivait de passer d’une affaire sur l’autre du rôle d’avocat à celui d’arbitre. En outre, la procédure se passait parfois dans un huis clos total, sans aucun document rendu public.

Désormais1, les cas seront traités par une cour permanente composé de 15 juges, nommés pour des mandats de cinq ou dix ans par les autorités canadiennes et européennes. Parmi eux figureront 5 Européens, 5 Canadiens et 5 tiers, devant justifier de qualifications juridiques et d’une expertise en droit international de l’investissement. Pour limiter le risque de conflit d’intérêts, le président du tribunal (tiré au sort pour deux ans) leur assignera des affaires aléatoirement et selon un principe de rotation, comme dans un tribunal public. Au lieu d’être payés par la défense et l’accusation, ils recevront des honoraires financés par Ottawa et Bruxelles (à un montant pas encore précisé, mais qui devrait avoisiner les 2 000 € mensuel, selon l’UE). En outre, ils pourront être récusés par les parties en cas de conflit d’intérêts avéré. Pour favoriser la transparence, le CETA prévoit une publicité des débats et des documents, limitée par la problématique de la confidentialité.

Toutefois, comme le relève Amélie Canonne, présidente de l’Aitec (Association internationale des techniciens, experts et chercheurs) et membre du collectif Stop Tafta, si ce nouveau mécanisme n’a en apparence plus rien à voir avec l’arbitrage privé, on est encore loin d’un tribunal public : “Il s’agit d’un pool d’arbitres défrayés pour être en astreinte, mais en aucun cas de magistrats, car il n’y a pas de magistrature de supervision insérée dans le système juridictionnel européen”.

  • Un système d’appel encore flou

Jamais aucun traité avec ISDS n’avait jusqu’à présent prévu de mécanisme d’appel des décisions – ce qui était vivement critiqué, car l’appel est l’un des meilleurs moyens pour corriger les décisions injustes et assurer une cohérence dans la jurisprudence.

Pour la première fois, le CETA va en introduire un. Il permettra de contester toute sentence du tribunal sous 90 jours2.

Etrangement, toutefois, les négociateurs n’ont donné quasiment aucun détail sur son organisation pratique, renvoyant à une délibération conjointe de l’UE et du Canada sur ces questions qui devra intervenir “rapidement” après l’entrée en vigueur de l’accord. Certains craignent que cette “clause de rendez-vous” soit un moyen de verouiller le système d’appel en dehors de l’examen démocratique, en écartant les parlements de la décision. L’avenir le dira.

 

À quand le temps subversif du vif et des vivants !

un poème de CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

à lire sur son site : http://intellection.over-blog.com/

Voici les temps du blême

Les hommes hagards

De la société terne de l’utilitaire

Ont rabroué rêves et passions

Dans la course à l’insipide 

 

Voici les temps du blême

Les temps de l’assouvissement compulsif des folies de règne

Par l’avoir qui sacrifie l’être,

Immole la vie à l’autel des vanités

Ô tellement vains conquérants

Qui séquestrent le monde

Mais ne savent se conquérir eux-mêmes!

 

Voici les temps du blême

Où les fleurs humaines

Blêmies par l’érosion des consciences

Sont gestuelles mortes sur la scène du non sens

Ah! Que d’abominations justifiées dans la gracieuseté des mots officiels!

Que de crimes dans le cours macabre de l’Achéron des idéologues!

Crimes financiers que l’économie orchestre

Pour la gloire lugubre d’insatiables coryphées avides sans état d’âme!

 

Voici les temps du blême

Le sens avachi, abâtardi

Se moque de la dignité

Traitée en pathologie

Dans l’espace iatrogène des royautés pathogènes

Qui gouvernent par infection politique sans souci de leur nocuité

 

Voici les temps du blême

Des humanoïdes qui traînent dans le même

Sans jamais oser refuser!

Misérables organismes anthropomorphes,

Blêmis jusqu’à l’automation compulsive

Réflexes organiques, choses serviles

Des superstructures effaceuses,

Qui ne leur laissent que l’objectale contagion du flagorneur,

Morne pulsion d’infrabestialité…

 

Voici les temps du blême

Le blême que la connivence des soumis,

Inflige immonde, à la dignité minoritaire

Des hommes restés Homme, mais victimes de la machinalité du nombre,

 

Le blême temps sévit par la diligence des foules larbines

Entités desséchées, artisanes inconscientes du royaume des spectres

Que mènent les Charons cupides

Qui fabriquent en leur sinistre jonglerie,

Un monde-dépouille  

Pour bâfrer et s’en gaver,

Exhibant éhontés et cruels, leurs crocs ironiques inassouvis de comptes!

Ah! Anthropocide dévoration économique de leur morsure pécuniaire!

Triste et blême temps où les ombres heureuses aux réflexes d’esclaves

Entretiennent et servent l’insipide esbroufe financière des monstres!

 

À quand le temps subversif du vif et des vivants!

À quand le temps qui fera mourir la mort

Pour faire un monde humain ! ?

Devenir veilleur au nom d’une cohérence, d’une conscience

 

 

Cet article est issu du site de l’Union Comtoise de Yoga auquel il convient de se référer pour le lire intégralement.

Il fait écho à l’article sur la radicalité du « non » dans la méditation publié  il y a quelques jours.

Swami Atmarupananda est américain, il a rejoint la mission Ramakrishna en 1969. Très engagé dans le dialogue inter-spirituel, il a été un membre actif du Spiritual Paths Institute et a cofondé l’Alliance Spirituelle pour la Global Peace Initiative of Women (GPIWW). C’est à ce titre qu’il a été invité à prendre la parole lors de la COP21.

Il réside actuellement à *Belur Math, siège de la Mission Ramakrishna, où il prépare une version révisée des œuvres intégrales de Swami Vivekananda. 

  *Belur Math, ensemble d’institutions, temples, écoles (16 ha) sur la rive ouest de la Hooghly (Ganga), dans le Bengale occidentale (Inde), est un lieu de pèlerinage pour les différentes confessions religieuses, y compris les personnes non intéressées par la religion, mais soucieuses de venir y respirer la paix.

En fait, nous devons agir simultanément. Nous ne pouvons pas attendre d’être spirituellement accompli pour agir dans le monde, et nous ne pouvons pas agir sans nous perfectionner spirituellement. C’est ce que Swami Vivekananda a proposé à travers la pratique du karma yoga : « travailler, agir, car la nature même de l’homme nous amène à agir à chaque instant, mais, afin d’éviter d’alourdir notre karma créé par l’action, il nous propose d’utiliser l’action elle-même pour grandir spirituellement, en agissant selon des buts et des perspectives plus nobles ».

Chacun de nous peut-il devenir un veilleur ?

Oui, certainement, il est nécessaire de devenir veilleur, non au sens d’une personne qui va toujours vouloir avoir raison et corriger les autres, mais bien au nom d’une cohérence, d’une conscience, d’une vigilance sur notre action dans le monde, sur la manière dont elle affecte les autres et le monde.

Sans cette vigilance du veilleur, nous ne pouvons être pleinement humain, ni un être spirituel. Dans la Bible, Jésus dit à ses disciples, la nuit précédant sa Passion : « Veillez et priez ». Et c’est bien là l’essence même de la vie spirituelle.

 

 

un chercheur dénonce l’inutilité de nombreux travaux scientifiques

Passeur de science -blog le Monde-

Le chercheur américain John Ioannidis, professeur à Stanford, montrait dans un article publié en 2005  par  PLoS Medicine et Intitulé « Pourquoi la Plupart des découvertes publiées Sont fausses » que les bases statistiques sur lesquelles s’appuyaient bon nombre d’études n’étaient pas suffisamment rigoureuses.

Dans un  article  publié le 21 octobre 2014 par  Medicine PLoS, surmonté d’un autre titre provocateur « Comment faire en sorte que plus d’études publiées soient vraies« , il met de nouveau les pieds dans le plat de la recherche scientifique.

On le comprend d’entrée de jeu, le but de John Ioannidis n’est pas de démolir la science ni ceux qui la font à grands coups de démonte-pneu. Son objectif consiste à améliorer le fonctionnement de la recherche car la marge de manœuvre, suggère-t-il, est grande. Dans l’énoncé du diagnostic, le chercheur américain, spécialiste de questions de santé, ne fait pas dans le diplomatique mais plutôt dans le direct. Il a recensé, entre 1996 et 2011, plus de 25 millions d’études scientifiques publiées, signées par quelque 15 millions de personnes de par le monde. Une quantité phénoménale d’articles, donc, à comparer avec un nombre de découvertes importantes beaucoup plus modeste.

John Ioannidis est convaincu depuis des années que le problème principal est  dû au fait que le système de recherche ne fonctionne plus correctement et que la plupart des « découvertes » qu’il engendre ou enregistre n’en sont pas : par la faute de protocoles inadaptés, de biais, de mauvais traitements statistiques voire de malhonnêteté intellectuelle, les résultats soi-disant significatifs sont trop souvent des faux positifs que l’on ne peut reproduire. Au bout du compte, en biomédecine, c’est jusqu’à 85 % des investissements faits dans les recherches qui sont perdus, soit un total annuel astronomique de 200 milliards de dollars ! Une autre estimation, moins précise, évoque un gâchis portant sur « des dizaines de milliards de dollars ».

John Ioannidis fait une description, en termes choisis mais qui contiennent souvent leur dose de vitriol, d’un monde académique parfois sclérosé où les personnes qui attribuent les budgets publics de recherche sont rarement de grands chercheurs, où le conservatisme le dispute au népotisme et au sexisme.

L’article n’aurait pas grand intérêt si John Ioannidis se contentait de critiquer. Mais le chercheur, qui co-dirige aussi depuis le printemps le Metrics (Meta-Research Innovation Center at Stanford), une institution travaillant justement sur l’amélioration des processus de recherche, est venu avec deux batteries de propositions. La première concerne la manière de mener des études et met l’accent sur le cheval de bataille de John Ioannidis : une plus grande collaboration entre les équipes pour obtenir des échantillons plus importants et des résultats sans équivoque ; inciter à la reproduction des travaux pour s’assurer que les effets mesurés sont réels, ce qui passe par une standardisation et un partage totalement transparent des protocoles, du matériel de recherche et des résultats. John Ioannidis insiste aussi sur un point sensible : la mise en place de critères plus stricts avant de crier à la victoire, à la découverte. Le but, écrit-il, est de réduire les faux positifs « dans les domaines qui ont jusqu’ici été trop accomodants (comme l’épidémiologie, la psychologie ou l’économie). Cela pourrait leur conférer une crédibilité plus importante, comparable à celle des secteurs qui ont traditionnellement été plus rigoureux de ce point de vue, comme les sciences physiques. »

La seconde batterie de propositions est bien plus iconoclaste puisqu’elle touche non plus à la manière de faire des études mais à celle dont le petit monde de la recherche les « valorise ». Sans jamais citer la fameuse formule « Publie ou péris », John Ioannidis explique que, dans le système scientifique, les articles publiés sont comme une monnaie : ils servent à obtenir des « biens » (un poste, un échelon hiérarchique). Cela n’est pas sans conséquence puisqu’on voit parfois certains chercheurs avoir une production prolifique de travaux médiocres voire non-reproductibles, en profiter pour monter dans les hiérarchies, entrer dans les revues, bénéficier de renvois d’ascenseur et obtenir leur signature dans une étude pour laquelle ils n’ont donné qu’un avis, etc. J’ai moi-même pu constater que certains adoptaient ce que John Ioannidis appelle (joliment) la technique du « salami », qui consiste à découper une recherche en tranches, en sous-sections, et à « vendre », sur la base d’une seule expérience, plusieurs études à des revues différentes…

A l’opposé, le système actuel ne récompense que mal ou pas du tout ceux qui veulent reproduire les expériences des autres pour vérifier leurs résultats ou ceux qui s’investissent à fond dans la relecture des articles des confrères. Seule l’étude publiée importe. John Ioannidis propose donc de modifier la manière dont la bibliométrie est prise en compte dans l’évaluation des chercheurs, de ne pas donner de valeur aux publications per se mais d’en accorder à celles qui ont été confirmées.

Le chercheur américain a conscience que son scénario est « délibérément provocateur » et qu’il risquerait par exemple de décourager les ambitions de ceux qui veulent diriger un laboratoire. Néanmoins, l’article a le mérite de pointer les détails qui font mal, notamment le gâchis en temps et en argent que représentent toutes ces études dont les résultats ne se retrouvent jamais. A fréquenter chercheuses et chercheurs depuis presque dix-huit ans, j’ai entendu ici ou là, souvent sur le ton de la confidence, la plupart de ces critiques. Il y a quelque chose de sain et de salutaire à les voir, sans tabou, rassemblées sur la place publique.

Pierre Barthélémy

La méditation est d’abord le « non » d’une rébellion radicale

Cet article reprend pour partie celui paru sous le titre : « Méditations insolentes » le 10 avril sur le blog intégratif   et que je vous invite à lire dans son intégralité tant il présente un visage inhabituel et pourtant si juste de la méditation et de ce que devrait être ses effets. Alain Gourhant nous indique  que la médiation est d’abord un non radical personnel face au oui.

J’étends ici ce propos au non radical qu’il doit entraîner sur le plan collectif. Au non radical et personnel doit correspondre un non radical collectif.

A mes yeux, la force de cet article c’est de poser la méditation, je dirais les conséquences de cette méditation, comme d’abord un double jeux du non et du oui dans la vie de chaque jour. Alain Gourhant cite Bouddha qui refuse la vie princière qui lui était socialement promise pour une vie d’ascèse, Lao Tseu dit non à l’empereur pour s’en aller comme un vagabond. Quant au troisième cité , Jésus, il part jeûner quarante jours dans le désert avant de revenir chasser les marchands du Temple et enseigner sa vie aux plus humbles.

Je distinguerai le parcours du troisième de celui des deux premiers. Jésus ne quitte pas définitivement la société mais  revient parmi les siens pour s’opposer aux marchands du Temple avant d’enseigner aux plus humbles : il y a là l’expression d’un non et d’un oui social et collectif. Et c’est cet engagement dans la société qui le conduira ensuite à la mort en tant que « roi des Juifs ». Même si la méditation peut permettre à certains d’atteindre le détachement suprême je pense que le travail ne doit pas s’arrêter là. En tant qu’humain il convient ensuite de revenir là où nous sommes et de faire l’expérience de l’esprit dans la matière. Car là, tout recommence : le jeu du oui et du non qui est engagement collectif, enseignement et vie et qui devient l’expression de l’effet de la conscience dans la matière. Je suggère cette courte poésie  qu’un athée ne pourra totalement apprécier et qui illustre à merveille ce double mouvement. Le Temple des Consciences pourrait inscrire au fronton de son entrée cette réponse d’Alain Gourhant à un de ses commentaires : « pour moi, il y a mille chemins et mille manières d’atteindre les hauts sommets de la transcendance spirituelle ». Alors, celui qui est athée mais qui va par l’expérience de la méditation au delà du simple mental a sa place au Temple des Consciences . Oui, il y a mille chemins et chaque marcheur parmi nous ne peut prétendre à lui seul dire « je suis le chemin, la vérité et la vie »…

Qu’est-ce que ce non  ?

C’est un non à l’avidité des désirs mais pas au désir. Ce non peut être selon moi tantôt un frein, tantôt un refus, parfois une sublimation des désirs mais ce n’est pas un non total définitif, un retrait de la vie, de tous ses plaisirs et de toutes ses souffrances. Tant qu’il y a « non » on reste dans la vie. Nous voyons que toute notre société conduit le système capitaliste  dont le seul but est le profit, à utiliser au contraire le levier de maximisation des désirs pour y parvenir. L’utilisation outrancière de la publicité est l’outil qui permet  d’accroître encore certains désirs et le besoin de consommation jusqu’à entraîner une véritable addiction.  C’est donc cette addiction au consumérisme dont nous sommes plus ou moins et de façons différentes presque tous victimes consentantes qui permet ce mode de fonctionnement qui nous entraîne économiquement, socialement et au plan environnemental dans le mur. J’ajouterai, en simple observateur, que tout un courant de la psychologie a oeuvré un temps et aussi en entreprise  pour valoriser les désirs comme outil qui redonne goût à la vie ou pour accroître ce goût. Il est vrai qu’une vision purement matérialiste de l’existence trouve là sa logique et son efficacité.

Nous sommes donc là au coeur du fonctionnement de la pensée matérialiste qui sévit et nous a conduit là où nous en sommes aujourd’hui : l’activité humaine est réduite dans cette vision à produire et consommer en maximisant ses plaisirs et en répondant et en exacerbant – même artificiellement -tous ses désirs. Je crains que ce besoin de consommation ait aussi envahi certaines sphères du monde de la psychologie et de la spiritualité. Ces produits se vendent alors il faut développer le marché, chercher les clients, les relancer pour des stages ….

Certes, la méditation entraîne – ou devrait entraîner- un non individuel . Mais j’ajouterai qu’une conscience collective qui n’est qu’une extension dans le domaine social de sa propre conscience doit aussi apparaître pour orienter différemment la société, sinon la société agit sans conscience. Elle se dirige donc alors vers le chaos. Certes on peut regarder venir ce chaos d’un air détaché…

Le Temple des Consciences défend cette vision d’un double mouvement de la  conscience : au coeur de chaque personne mais aussi au coeur de la société.  Le jeu de cette conscience s’exprime effectivement sous la forme d’un non et d’un oui à l’intérieur de chacun de nous. Ce jeu entraîne aussi un jeu collectif du non et du oui dans un système démocratique qui participe à l’influence de l’homme sur le cours de la société.

Nous sommes au bord d’un point de rupture, j’ai créé un onglet sur le site  du Temple des Consciences : un monde à construire, un monde à déconstruire pour essayer de montrer certains  expériences négatives ou positives de ces deux mondes. Il nous appartient à la fois de vivre ce jeu personnel du non et du oui et de vivre aussi ce jeu collectif en gardant la possibilité que ce jeu reste le plus ouvert possible. Nous avons connu des  régimes totalitaires. Des bruits se font entendre à nouveau de ce côté. Mais nous sommes de plus en plus soumis à un autre totalitarisme insidieux encore plus ravageur qui prend essentiellement deux visages : celui du néolibéralisme mondial et celui de la technoscience du transhumanisme tous deux destructeurs de l’Homme.

Maintenant que l’activation et la libération des désirs est à son comble, le système et ceux nombreux qui le servent par intérêt souvent et par conviction parfois, les deux pouvant s’ajouter, veulent libérer les forces de production pour rendre ainsi l’ensemble encore plus performant. N’est-il pas promis ainsi plus de croissance ? Il y a un non à opposer à la religion de la croissance et  à la religion du progrès qui sont les résultats d’un réductionnisme matérialiste. A ce non doit être opposé un oui des chemins spirituels multiples qui fait monter la terre vers le ciel et descendre le ciel vers la terre.

Dans l’activation des désirs il y a par exemple sur ce blog le rejet du projet local de Center Parcs à Poligny qui veut transformer une forêt locale en centre de loisirs pour créer des emplois. Il y a aussi, cette fois au niveau national voire européen, ces projets dangereux d’ouverture et livraison de nos espaces démocratiques aux décisions des multinationales notamment par le jeu juridique d’égal partenaires qu’elles vont avoir avec les Etats- cf le combat contre CEFA/TAFTA par exemple-Il y a aussi la défense de ceux qui dénonce la dérive des paradis fiscaux comme .

Voilà, parmi d’autres, des exemples d’un  non collectif. Ajoutons-y le non aux dérives des technosciences et certains articles déjà publiés sur le sujet ici.

Il y a en face la méditation du oui : « la méditation du Oui s’élève alors vers le Ciel comme un parfum de fleurs afin de donner au Ciel l’envie de descendre sur terre. » Alain Gourhant résume de façon poétique ce jeu d’ascension et de descente qui constitue toute notre humanité.

Le temps  est venu de lire ce regard si juste sur la méditation qui dénonce à la fois

 » les petits maîtres actuels de méditation
qui derrière leur « oui » de façade,
ne remettent jamais rien en cause
de leur monde intérieur et surtout extérieur.« 

et…

« l’ego de lumière.
se croire devenu indispensable et supérieur,
se prendre pour un maître,
le « non » est alors plus que jamais de mise,
le non d’une conscience acceptant ses limites,
prête à accueillir l’humilité, l’humus de sa condition humaine. »

 

Enfin quelques extraits  repris ci dessous de méditations insolentes

 »

La méditation c’est d’abord oser dire « non »,
non à l’humaine folie qui nous menace de toute part,
non au charivari intérieur, au tumulte des pensées et des passions,

La méditation est le pouvoir de dire « non »
un non absolu à la trivialité de la vie commune,
un « pied de nez » au fonctionnel, au rentable, à la performance, à l’efficacité, au profit, au spectacle,
toutes ses pitoyables programmations contemporaines des esprits.

La méditation c’est le courage de dire « non »,
non à cet incessant bavardage des informations devenues informes,
non à ce déluge insensé des images,
quand chacun cherche à donner en spectacle
sa misère passagère. »

Méditer c’est d’abord dire « non » pour s’arrêter, s’immobiliser,
refuser la course de cette foule tenaillée par le chaos des désirs,

La méditation, c’est oser avec détermination poser les limites d’une vie insatiable et toujours insatisfaite,
afin de se contenter de peu,
afin de se contenter du Vide. »

La méditation en ce « non » flamboyant
est totalement inutile et gratuite,
le contraire de vouloir tirer profit de ce monde.

La force de ce « non » méditatif vient de l’acuité de l’attention consciente,
capable seule de dire « non » à tous les pièges de l’ego,
exhaltés par une société au comble de la futilité :

non à l’avidité des désirs, non à l’addiction consumériste,
non à la possessivité, à la jalousie, aux plaisirs faciles,
non à l’absolutisme matérialiste et techno-scientifique,
non aux mirages du monde virtuel,
non à l’illusion du progrès.

car la méditation est un « non » individuel,
âme par âme,
au compte goutte.
pour se libérer du joug de l’humaine inconscience.

De même que la méditation n’a pas peur de dire « non »,
de même elle ne craint pas le négatif,
en visitant la part d’ombre de l’inconscience humaine
nichée au plus profond de chacun,
en son intériorité prédatrice.

Pendant longtemps la méditation du « non » s’occupe de cette négativité intérieure
cachée au plus profond de l’inconscient humain,
c’est un long travail sur soi-même, pour que la méditation apporte légèreté et fluidité
à ces blocs de mémoires pétrifiés, qui entravent la Conscience.

Les signes de ce « non » méditatif
sont donnés par tous ceux qui choisissent de vivre dans ce qui reste de la Nature,
pour une vie simple et sobre, vouée à la décroissance matérielle,
mais cultivant la croissance intérieure la plus radicale.

Le plus grave écueil de la méditation
C’est l’ego de lumière.
se croire devenu indispensable et supérieur,
se prendre pour un maître,
le « non » est alors plus que jamais de mise,
le non d’une conscience acceptant ses limites,
prête à accueillir l’humilité, l’humus de sa condition humaine.

Le Bouddha a commencé par dire « non » à la vie princière qui l’attendait,
pour s’échapper de sa prison dorée, seul dans la nuit,
et devenir un moine errant,
s’adonnant aux plus rudes ascèses.

Lao-tseu a dit « non » à la cour de l’empereur de Chine, dont il était l’illustre bibliothécaire,
pour s’en aller seul comme un vagabond,
trouver refuge et disparaître dans les montagnes les plus reculées.

Jésus a dit « non » aux rabbins rivés à leurs dogmes et leurs privilèges,
pour s’en aller jeûner quarante jours au désert,
puis revenir chasser les marchands du temple
et enseigner sa vérité aux gens les plus simples.
C’est ce « non » radical qui lui valut la crucifixion.

Quand le « non » de la méditation s’ouvre sur le grand « Oui »

Au plus profond du « non »,
la conscience méditative s’ouvre sur un « Oui » tout aussi radical,
paradoxe ultime,
intégration mystérieuse des contraires.

Oui à l’Absolu, oui au Tout, oui à tout,
oui à la Lumière de la Conscience qui illumine toute chose,
oui aux fragrances de l’Amour inconditionnel,
oui à cette Joie d’être que l’on appelle aussi Béatitude.

Mais ce Oui ne vient pas de l’intérieur de soi-même,
ce Oui vient du Ciel,

car dans l’ouverture du Vide préparé par  le « non » de la méditation,
le Oui du Ciel peut pleuvoir en fines gouttelettes de Lumière.

En ce grand Oui, tout est accueilli, tout est accepté, tout prend son sens :

même cette folie collective apparait comme un chemin
permettant la lente évolution individuelle de chacun,
même la souffrance incontournable permet l’émergence des chemins de la guérison,

Mais dans ce Oui méditatif radical,
veille aussi le « non » tout aussi radical,
ce qui donne  à cette méditation intégrative
une sorte de gravité derrière le sourire d’inconditionnelle acceptation.

Une gravité méditative bien loin de cette joie superficielle
ou de ce bonheur « à l’eau de rose »,
que prêchent actuellement certains pratiquants.

Ce sont les petits maîtres actuels de méditation
qui derrière leur « oui » de façade,
ne remettent jamais rien en cause
du leur monde intérieur et surtout extérieur.

C’est d’abord  Google qui prépare l’horreur du « Transhumanisme »,
entre deux méditations de « pleine conscience »,
afin de devenir plus efficace dans son projet,

ce sont aussi les cliniques du stress,
où l’on confond souvent méditation et relaxation.

Pour lire tout l’article sur méditations insolentes

 

Les fossoyeurs -un nouvel appel aux vivants

 fossoyeurs

rogergaraudy.blogspot.fr

Roger Garaudy sur Wikipédia

Quatre objectifs prioritaires

 

  1. Éveiller une réflexion populaire critique sur les

raisons de vivre et sur les fins de notre commune

histoire. A contre-courant de l’individualisme du « chacun

pour soi », faire prendre conscience à tous que

chacun est personnellement responsable du destin collectif.

L’unité et l’interdépendance, de la technique à

l’économie, de l’écologie à la culture, est devenue telle

qu’aucun problème ne peut être résolu à partir d’une

seule nation, d’une seule église, d’un seul parti, d’une

seule ethnie.

  1. Prendre conscience de cette unité voulue et non

subie à l’échelle du monde. Un changement radical de

nos rapports avec le tiers-monde afin d’inverser les

méthodes de contrainte dévastatrices du Fonds monétaire

international, est la clé de nos problèmes majeurs.

Ceux du chômage, par reconversion de notre appareil

économique pour répondre à nos besoins réels et à ceux

du tiers-monde. Ceux de l’immigration, qui deviendront, si

les disparités actuelles continuent de s’aggraver, une

invasion de la misère. Ceux de la culture, si les prétentions

de l’Occident à la supériorité et à la fausse universalité

de ses modèles de croissance et de culture s’effacent

pour s’ouvrir aux autres cultures, dans un désir de

fécondation réciproque et si cesse la destruction, par la

domination coloniale, des développements endogènes.

  1. Nous le répétons inlassablement : l’obstacle principal

est le monothéisme du marché, avec ses deux

fondements idéologiques : le mythe de la modernité et le

mythe de la démocratie. Pour l’abattre, peuvent se

conjuguer les efforts de tous ceux pour qui la vie a un

sens : foi en Dieu ou foi en l’homme.

  1. Le changement de notre mode de vie ne se fera pas

par une prédication moralisante et par une conversion

subite, mais par une progressive reconversion de notre

production et de notre économie entière. Avec la

participation de tous ceux qui ne vivent pas de spéculation

parasite et de corruption, mais de créations et de

productions réelles au service de la communauté.

Roger Garaudy
Les fossoyeurs. Un nouvel appel aux vivants, L’Archipel éditeur, 1992

Engageons une réflexion sur la mainmise des multinationales du net

Je vous propose aujourd’hui d’abandonner momentanément la lutte pour la défense d’Antoine Delcour, celle contre CETA et TAFTA c’est à dire celle contre les paradis fiscaux  et contre la toute puissance des multinationales dont on veut infliger la mainmise sur les Etats Européens pour  réfléchir sur Google, Facebook et autres géants du net … ces derniers d’ailleurs déjà souvent rachetés par les deux premiers.

Pour le faire, je vais donc utiliser …Google et me référer à Jean-Marc Dupuy – nom de scène du net diront certains mais qu’importe- que vous connaissez peut-être déjà par ailleurs.

Sa lettre est un cri d’alarme, un parmi d’autres, mais si construit et si important qu’il mérite de s’y arrêter… et de ne pas laisser tomber.

Je vous invite à lire l’intégralité de cette lettre ici sur son site et j’en reprends ci dessous les principaux extraits.

« La plupart des gens imaginent qu’Internet est gratuit et libre. C’est fini aujourd’hui.

Vous avez l’impression que recevoir mes emails est gratuit.

Mais ce n’est pas le cas.

Mon Gmail s’est bloqué quand j’ai atteint 300 inscrits à Santé Nature Innovation. A partir de là, j’ai été obligé d’utiliser un système de « routage » professionnel et j’ai dû commencer à payer, sans quoi mes envois n’arrivaient plus.

Aujourd’hui, je paye des milliers d’euros chaque année pour avoir le droit de continuer à envoyer mes messages.

Très peu de personnes s’en doutent. Mais le fait est que je n’ai pas le choix. Si je n’utilisais pas ces systèmes, je serais tout simplement condamné au silence par les quelques grandes entreprises qui contrôlent Internet : Google, Orange, Free, Yahoo, Apple, etc.

Ces entreprises font ce qu’elles veulent.

A tout moment, elles peuvent décider de « suspendre » votre compte.

Elles imposent de plus en plus de normes et de mots « interdits » ; j’ai dû embaucher un informaticien spécialisé. Sinon, mes messages ne partent plus, ils n’arrivent plus chez les destinataires.

En cas de blocage, vous n’avez légalement aucun moyen de savoir pourquoi, aucun recours.

 

Pas plus tard que la semaine dernière, plus de 200 000 lecteurs ont cessé de recevoir mes messages. La communication a été rétablie depuis mais cela peut s’arrêter à tout moment.

 

Les grandes firmes et les gouvernements sont en train de restreindre l’accès à Internet

Techniquement, il était impossible d’empêcher les gens de dire et faire ce qu’ils voulaient avec Internet. Vous pouviez envoyer n’importe quel message à qui vous vouliez, y compris vos chansons préférées, ou n’importe quel texte que vous trouviez utile ou intéressant.

Mais les choses ont changé.

En 1995 sont apparus Yahoo et Wanadoo (devenu Orange), en 1998 est apparu Google, en 1999 Free, en 2004 Facebook, en 2005 Youtube, en 2006 Twitter, entre autres « géants du Web » comme on les appelle aujourd’hui.

Les dirigeants de ces sociétés sont peu nombreux : une vingtaine, au niveau mondial.

Ils se connaissent tous, ils partagent la même vision du monde. Ils sont proches des gouvernements, que ce soit le gouvernement américain, russe, anglais, allemand, japonais ou chinois.

Ils sont obligés de collaborer avec eux car sinon, ils pourraient être interdits (comme ce fut le cas de Google en Chine en 2010 [1] ; depuis, on peut dire qu’ils ont bien compris la leçon). Des milliards sont en jeu, et ils ne plaisantent pas. ( c’est pourquoi il est si important de lutter contre CETA/TAFTA car après l’adoption ce sera fini : les états dépendront de ces multinationales  ou alors ils paieront cher ! Nous le paierons cher !note du Temple des Consciences)

Ces sociétés au départ, paraissaient sympathiques : grâce à elles, on pouvait accéder à Internet et à toutes sortes de services (recherche, courrier électronique) pour une somme dérisoire, souvent même gratuitement.

Mais ce qui devait arriver, arriva.

 

 

Le pouvoir politique s’en mêle

Comme toujours, tout a commencé avec une cause qui paraissait juste : des sites étaient accusés de violer les droits des musiciens en les privant de leurs droits d’auteur. Les autorités les ont interdits, comme le site Napster fermé en 2001. [2]

On nous a aussi parlé des pédophiles, des terroristes, des trafiquants d’arme, et de drogue…

Tout le monde a dit « d’accord » parce que, évidemment, nous aimons tous les musiciens, et personne n’aime les pédophiles, les terroristes et les trafiquants.

Nous avons dit « d’accord » alors que nous savions que 75 % des droits sur la musique collectés au niveau mondial sont partagés entre seulement quatre multinationales cotées à Wall Street (Sony, Universal Music Group, EMI et Warner Music Group), et vont toujours aux mêmes « artistes », qui ne sont pas les meilleurs.

Nous avons dit « d’accord » alors que nous savions très bien que ceux qui étaient vraiment décidés à contourner les règles, les mafieux, les terroristes, allaient toujours trouver le moyen de le faire.

Mais ça passait encore, c’était pour la bonne cause, pensions-nous.

En réalité, l’interdiction du partage gratuit de musique, films et autres contenus sur Internet n’a eu qu’une conséquence : livrer « pieds et poings liés » les Internautes au matraquage publicitaire auquel ils échappaient jusque-là sur Internet.

Quel rapport ?

C’est bien simple :

Tous les sites déclarés, officiels, doivent désormais payer des droits pour utiliser des contenus. Des amendes colossales et jusqu’à 70 ans de prison sont prévus pour les contrevenants. [4] Cela n’a pas tardé à stopper toute initiative hors système de « fric », devenues illégales.

Ils n’ont plus d’autre choix que de mettre partout des « bannières », « pop-ups », « Google Ads », et autres vignettes publicitaires « Outbrain », « Taboola », etc.

Mais avec ce système, 85 % du revenu publicitaire mondial sur Internet aboutit dans les poches de seulement deux entreprises : Google et Facebook.

Comment Google et Facebook gagnent de l’argent sur votre dos de façon détournée

Grâce à leur taille, Google et Facebook ont pu se lancer sans aucune limite dans ce qu’ils appellent pudiquement la « monétisation des données » de leurs utilisateurs.

Cela veut dire qu’ils enregistrent tout ce que vous faites quand vous êtes sur leurs sites, puis revendent ces informations à des sociétés qui souhaitent mieux vous cibler.

Concrètement, la conséquence est que dès que vous utilisez une quelconque de ces applications, tout que vous faites, lisez ou écrivez sur les sites des géants d’Internet est méthodiquement consigné par ces mêmes entreprises. Les données sont ensuite revendues ou exploitées pour vous matraquer sur votre écran, votre iPhone, votre boîte email, votre iPad, d’offres commerciales toujours plus agressives.

Si Internet était resté libre, ça ne se serait pas produit car les utilisateurs auraient naturellement arrêté de fréquenter les sites qui collectent leurs données privées pour les revendre et les assommer de publicités.

Mais ce n’est encore rien…

Le pire du pire

Le pire du pire est que les grandes sociétés Internet ont aussi secrètement mis à la disposition des Etats les données et communications de leurs utilisateurs, sous prétexte de lutte contre la délinquance et, bien entendu, contre le « terrorisme ».

Ce système d’espionnage généralisé a été dévoilé grâce à Edward Snowden, [7] entre autres « lanceurs d’alertes ». Mais la révélation au public n’a absolument rien changé. Tout continue comme avant, en s’amplifiant.

Bien entendu, ce système de flicage n’a pas empêché les sanglants attentats terroristes, les guerres, ni mis le moindre frein à l’islamisme, au trafic de drogue, d’armes (y compris nucléaires) et autres réseaux de prostitution et de pédophilie qui se portent mieux que jamais aujourd’hui.

Ceux qui en ont besoin savent parfaitement se servir des systèmes de cryptage des données qui leur permettent d’échapper à cette surveillance sur Internet.

En revanche, le citoyen innocent, qui ne se doute de rien, et qui n’a rien à se reprocher, qui ne prend donc aucune précaution pour se cacher, celui-ci n’a plus aucune vie véritablement privée. Il n’y a plus rien qu’il fasse et qui ne soit pas enregistré définitivement sur les serveurs de Google et autres qui tiennent les données à disposition des autorités.

Pourquoi tout le monde est concerné

Ce système d’espionnage et d’enregistrement informatique semble ne pas poser de problème au citoyen honnête.

Mais cela ne reste vrai que tant que les libertés publiques sont respectées.

Pour peu que s’instaure dans un pays un climat de crainte ou d’intolérance, que certaines opinions jusque-là communément admises deviennent des « délits » (plusieurs opinions sont récemment devenues des délits en France), le citoyen devient juridiquement et physiquement menacé.

Les exemples historiques ne manquent malheureusement pas, où des pays où régnait l’état de droit se transforment, suite à une succession d’événements malheureux et inattendus, en états policiers, où les opposants sont arrêtés et persécutés pour leurs opinions.

Nul ne sait quelles sont les opinions ou actions qui, du jour au lendemain, deviennent répréhensibles. Cela peut-être quelque chose qui nous paraît invraisemblable aujourd’hui.

….

Des plans existent déjà pour faire interdire sur Internet tout message jugé « non conforme » sur la santé : non conforme à ce qui disent les autorités, et à l’intérêt des grandes firmes pharmaceutiques.

Au nom bien sûr de « l’intérêt général », Google a déjà commencé à « désindexer », c’est-à-dire à supprimer des pages de recherche, les références des sites Internet comme le nôtre qui diffusent des informations alternatives, libres, sur la santé. [11]

Google s’est allié avec le plus grand réseau de médecine conventionnel aux Etats-Unis pour fournir directement à leurs utilisateurs les traitements agréés par la FDA (les autorités de Santé). Ainsi, si vous tapez « arthritis » (arthrose) sur Google aux Etats-Unis, tous les sites libres (comme Santé Nature Innovation) cessent d’apparaître. Vous n’avez plus accès sur la première page qu’aux solutions « validées » par les autorités, au détriment de toute solution naturelle.

Ce système sera étendu d’ici peu à l’Europe et au reste du monde.

Une censure pire que dans les états policiers

Ce système est pire encore que la censure qui s’exerce dans les pays totalitaires. En effet, chez nous, les utilisateurs imaginent qu’ils sont libres, et qu’ils ont accès à une diversité de sources. Ils ne se doutent pas qu’ils sont manipulés, et sont donc encore beaucoup plus vulnérables à la propagande.

Pourtant, l’absence de diversité d’opinion, et donc de liberté d’opinion sur les grands sites Internet, crève les yeux.

Vous vous en rendez déjà compte quand vous cherchez à suivre les simples actualités.

Que vous alliez sur Google News, Yahoo News, Apple News ou sur n’importe quel site d’information officiel, ce sont essentiellement des moteurs, des machines qui reproduisent à l’infini les mêmes dépêches officielles, provenant des grandes « agences de presse » contrôlées par les gouvernements.

Garder l’esprit critique

….

Vous savez que j’existe, que je cherche, que je vis, que je trouve (parfois) des choses, que j’ai des hauts et des bas. Et vous avez raison car en effet, je suis là, je suis un homme en chair et en os, avec mes qualités et mes défauts, mes espoirs et mes craintes, mes joies et mes peines, mes réussites et mes erreurs.

Vous gardez votre esprit critique et vous avez raison : c’est exactement ce qu’il faut faire ! C’est la base d’une relation saine.

Je ne prétends pas avoir raison sur tout. Je ne suis pas là pour obliger le monde entier à s’aligner sur un même système de pensée.

Au contraire, je considère que la vie ne vaut la peine d’être vécue que si l’on est au poste de pilotage de sa propre existence. Je pense qu’il est important que chacun se serve de son cerveau, dispose des moyens de faire des choix, sans se laisser dicter un comportement et des idées convenues par les puissants.

….

Si vous avez encore un instant et le goût d’ouvrir encore votre conscience aller lire cette page du Temple des Consciences :

Vers un monde transrationnel

 

Open to Grace

 

 

  Un moment de grâce dans un fil d’actualités engagées

Le mantra est un support de méditation dont la pratique apporte un bienfait physique et spirituel. Le mantra est basé sur le pouvoir du son. Voici quelques mantras, mis en musique, ce qui leur donne encore plus de force.

Open to Grace – Kristin Luna Ray

From the album « Where heaven meets the earth ». Website of Luna Ray : http://lunaraymusic.com
http://www.amazon.fr/gp/product/B006H…

Antoine Delcour : son procès pour ces révélations

Le Monde : évasion fiscale 5 novembre 2014

Des milliards d’euros de recettes fiscales évaporées grâce à des accords fiscaux secrets. Plus de 300 multinationales concernées, parmi lesquelles des stars de l’économie comme Apple, Amazon, Heinz, Pepsi, Ikea, Deutsche Bank…

Dans une enquête réalisée en partenariat avec le consortium de journalisme d’investigation américain ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) et quarante médias étrangers (The Guardian au Royaume-Uni, leSüddeutsche Zeitung en Allemagne, la télévision publique canadienne Canadian Broadcasting Corporation, l’Asahi Shimbun au Japon, etc.), Le Monde révèle les dessous du système fiscal luxembourgeois.

Consultez tous les documents des multinationales mis en lignes dans le cadre de l’opération #LuxLeaks

Depuis plusieurs mois, le Luxembourg est, avec les Pays-Bas et l’Irlande, au cœur de la polémique sur les avantages fiscaux accordés aux grandesentreprises. L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), chargée par le G 20 de lutter contre les pratiques d’évasion fiscale agressives des multinationales, fait pression sur ce petit Etat de l’Union européenne pour qu’il renonce à ses dispositifs fiscaux les plus controversés. Ceux-ci sont légaux, mais jugés nocifs. Ils privent les Etats de recettes fiscales substantielles, dans un contexte de disette budgétaire.

  • Que révèlent ces accords fiscaux ?

Grâce à l’ICIJ, nous avons eu accès, au cours des derniers mois, à 28 000 pages d’accords fiscaux secrets (appelés tax rulings) datés de 2002 à 2010, signés entre le grand-duché du Luxembourg et 340 grandes entreprises. Ces accords proviennent tous du grand cabinet de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Ils ne concernent donc que les entreprises clientes de PwC.

Ces documents montrent comment les géants du Net, des télécoms, de la finance ou de la grande consommation s’appuient sur le Luxembourg et ses règles fiscales souples, mais aussi sur les failles de la réglementation internationale, pour y transférer des profits afin qu’ils n’y soient pas taxés, ou très faiblement.

LE LOUP DANS LA BERGERIE – 27 avril 2016

Antoine Deltour : son procès s’ouvre aujourd’hui

sur Médiapart 

Aujourd’hui, 26 avril débute à Luxembourg le procès d’Antoine Deltour, lanceur d’alerte à l’origine des révélations Luxleaks. Il risque jusqu’à 10 ans de prison et 1 297 500 € d’amende. Comment en est-on arrivé là ? Une tribune du comité de soutien de ce lanceur d’alerte emblématique.

Les révélations Luxleaks publiées en 2014 documentent pour la première fois un système, celui de l’évitement fiscal des multinationales en Europe. Ou comment ces multinationales organisent, en toute discrétion, leur insolvabilité fiscale dans une apparente légalité. Ces grandes entreprises s’offrent les services de cabinets comptables spécialisés pour mettre sur pied des montages complexes, à la frontière de la légalité, mais validés par des administrations fiscales complaisantes. Cette optimisation fiscale profite donc à la fois à ces entreprises, aux cabinets comptables et aux États associés à ces montages. La principale conséquence, ce sont des dizaines de milliards d’euros envolés chaque année qui manquent dans les caisses des pays où ces entreprises exercent leur activité. Ces multinationales se soustraient ainsi au financement des services publics et des structures d’intérêt collectif dont elles bénéficient pourtant chaque jour : les écoles qui éduquent, les hôpitaux qui soignent, la justice qui garantit le respect du droit, les infrastructures qui permettent le transport des personnes et des marchandises…

Antoine Deltour, alors jeune auditeur financier dans un cabinet comptable luxembourgeois, a eu accès aux documents détaillant les montages qui permettent ce système d’optimisation fiscale agressive. Découvrant l’ampleur de ces pratiques et conscient de leurs conséquences, il a copié 28 000 pages de documents. Cet acte a été guidé par son éthique, au mépris de ses intérêts personnels. Etait-ce un acte de délinquance vis-à-vis de son employeur qu’il s’apprêtait à quitter après deux ans d’un travail consciencieux et reconnu de tous ? Évidemment non. C’était l’acte d’un citoyen qui n’accepte pas qu’un tel système, sous un vernis de légalité, attente insolemment au bien commun et se joue de toute forme de justice. L’acte d’un lanceur d’alerte.

Aujourd’hui, Antoine est sur le banc des accusés. Son employeur a porté plainte et Antoine est poursuivi pour vol et violation du secret des affaires. Un comble ! Le délinquant ce serait lui, alors que de tous côtés on le félicite de son acte et on salue son courage, récompensé notamment en 2015 par un Prix du citoyen européen remis par le Parlement européen ?

Accéder au comité de soutien d’Antoine Deltour

CETA-TAFTA/TTIP : la dénonciation continue

Hanovre -Est Républicain

manifestation Hanovre le 23 avril 2016 : entre 35 000 et 90 000 personnes – journal Est Républicain

 

 

journal La Croix, Alexis Buisson, à New York, le 24/04/2016

Traité transatlantique, les critiques des Américains

 

Les idées protectionnistes ont le vent en poupe aux États-Unis. L’opposition à ce projet de traité est un des rares sujets qui rassemblent l’échiquier politique.

Bernie Sanders, candidat à la primaire du Parti démocrate pour l’élection présidentielle américaine, et Donald Trump, candidat à la primaire du Parti républicain, n’ont pas beaucoup de points d’accord. Mais s’il y a un sujet qui les rassemble, c’est bien celui du libre-échange.

Ils fustigent également l’Alena (ou Nafta) qui a créé en 1994 une zone de libre-échange avec le Canada et le Mexique.

Ce phénomène reflète les aspirations de l’électorat changeant du parti : depuis la crise économique, un nombre croissant d’ouvriers blancs, victimes de la récession et hostiles au grand patronat, a rejoint les rangs du Parti républicain.

18 % des Américains seulement soutiennent le TTIP

Le traité transatlantique en cours de négociation n’est pas encore mentionné directement dans la campagne mais il pâtit de ce climat. Selon un récent sondage YouGov, seuls 18 % des Américains soutiennent le TTIP, contre 53 % en 2014.

Lire aussi : WikiLeaks offre 100 000 € à celui qui divulguera le texte du Traité transatlantique

« Si c’est Trump, tout peut se passer. Mais d’une manière générale, les présidents démocrates et républicains se sont toujours montrés très pro-libre-échange quelles que soient leurs positions antérieures », analyse Jeff Kucik.

Durant sa campagne, Barack Obama avait ainsi critiqué le traité Alena ainsi que des accords initiés sous George W. Bush, mais il ne les avait pas remis en cause, une fois élu à la Maison-Blanche.

pour lire l’ensemble de l’article

Le Parisien, 07 Avril 2016,

TAFTA: 60 députés et sénateurs PS refusent que le Parlement soit « réduit au silence »

TAFTA : « Corporate America » achète l’Europe

 En cas d’acceptation par le parlement Européenne, et des Etats membres, quelles seraient les conséquences dans la vie de tous les jours? M. Paul Zurkinden, secrétaire national du Mouvement Républicain et Citoyen, nous répond:
« On ne connait pas le vrai contenu du traité transatlantique, puisque c’est négocié dans le plus grand secret, même les parlementaires ont un accès très restreint aux documents de négociations; le traité porte sur l’ensemble des normes, sociales, économiques, du travail, ou écologiques, qui seraient revus à la baisse afin de faciliter le commerce au niveau européen et américain. C’est donc un réel recul social au profit des revenus des acteurs multinationaux. »
pour lire l’article

CETA-TAFTA/TTIP – même combat

7 raisons de se mobiliser contre TAFTA (TTIP)

1. Démocratie en danger : justice privée et « coopération réglementaire »

ce dispositif est un des plus dangereux du projet de traité. Il permettra à des entreprises privées d’attaquer les États si elles considèrent que les législations de ceux-ci compromettent leurs investissements et leurs profits.

voir ici des exemples d’états déjà condamnés suite à l’application de traités contenant un dispositif de tribunal arbitral.

2. Alimentation : La protection du consommateur n’est plus assurée !

Les États-Unis réclament que l’Europe en finisse avec le principe de précaution.

3. Agriculture : Nos agriculteurs soumis à une compétition sauvage

L’arrivée massive des viandes bon marché, produites dans des conditions beaucoup moins strictes de protection des travailleurs mais également des animaux, va conduire à la disparition des agricultures familiales qui privilégient la qualité sur la rentabilité.

4. Environnement : Un boulevard ouvert aux entreprises extractives

TAFTA, grâce aux mécanismes de règlement des différends Investisseur-État, augmente le risque que des entreprises américaines fassent pression sur les pays européens qui limitent l’exploitation des gaz et pétroles de schistes, dont la France

5. Service public… Service privé ?

Le TAFTA risque d’ouvrir une grande partie des services à la concurrence des entreprises de part et d’autre de l’Atlantique

6. Droit du travail : une mise en concurrence acharnée des travailleurs

En signant un traité de libre-échange qui « simplifiera » la totalité des échanges commerciaux (biens, services, capitaux, investissements,…) avec les États-Unis, les Européens vont être poussés à restreindre les obligations légales et réglementaires des entreprises qui opèrent dans l’UE.

 

7. Culture : la fin de « l’exception » et de la diversité culturelles

Depuis toujours, le gouvernement français proclame qu’il protège les échanges de biens culturels du commerce non régulé, invoquant pour ce secteur une « exception ». Il a réaffirmé cette volonté dans le cadre du TAFTA, mais la réalité invalide ces promesses.

 

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Ce samedi 23 avril 2016, des dizaines de milliers de personnes ont défilé contre le projet à Hannovre, en Allemagne.

Pour lire l’intégralité de  l’article de LibérationPar Rouguyata Sall

Le 13e cycle de négociations du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP, également connu sous le nom de Tafta) doit s’ouvrir lundi 25 avril à New York. Ce projet d’accord commercial, à la philosophie très libérale entre l’Union européenne et les Etats-Unis, est loin de faire l’unanimité. Une pétition a recueilli plus 3,4 millions de signatures. Ce samedi, des dizaines de milliers de personnes ont défilé contre le projet à Hannovre, en Allemagne.

Des collectivités d’Europe  se sont réunies à Barcelone contre le TTIP les 21 et 22 avril 2016

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Des maires et conseillers municipaux de toute l’Europe se réunissent à Barcelone les 21 et 22 avril à l’invitation de la Maire Ada Colau pour exprimer leur opposition aux traités transatlantiques de commerce et d’investissement qui menacent directement les compétences des collectivités territoriales.

nota : la majorité du conseil municipal de Besançon -(PS, PC, EELV-alternatifs et société civile) -a voté une motion anti-TAFTA le 18 février 2014.

La première rencontre européenne des opposants au Traité a eu lieu à Barcelone jeudi et vendredi. Entretien avec Amélie Canonne, animatrice du Collectif Stop Tafta en France.

Il y avait une nécessité d’exprimer l’opposition des élus. Notamment à l’approche de la ratification du CETA (l’accord économique et commercial global entre l’UE et le Canada scellé en septembre 2014). Nous souhaitons rassembler des élus qui iront à Bruxelles lors du sommet UE-Canada prévu fin 2016. Nous allons continuer.  La ville de Grenoble s’est proposée pour accueillir la deuxième rencontre d’ici début 2017.


Jadot accuse le gouvernement de «double discours» sur le TAFTA

L’eurodéputé écologiste Yannick Jadot réagit au durcissement du gouvernement socialiste dans les négociations commerciales avec les États-Unis. « Hollande, Valls et Fekl donnent l’impression de jouer aux altermondialistes, mais la raison pour laquelle ils le font, c’est pour défendre le pire du libéralisme d’aujourd’hui », critique Jadot, qui n’y voit qu’une technique de négociation avec Washington.

pour lire la suite

Grain de sable wallon dans l’accord de libre-échange Europe-Canada

 

Refusons le pouvoir des multinationales sur les états !

Ne laissons pas passer la signature de l’accord de libre -échange entre le Canada et l’Europe si nous ne voulons pas être livrés à la mainmise totale des multinationales  nord-américaines.

Faites circuler largement.

Libération Par Charles Delouche

La Wallonie refuse de donner les pleins pouvoirs au gouvernement fédéral belge pour qu’il ratifie le traité transatlantique. Arnaud Zacharie, secrétaire général du CNCD-11.11.11 et opposant au traité revient sur cette décision.

Alter ego du Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP/Tafta) entre les Etats-Unis et l’Union européenne, le Ceta, pour Comprehensive Economic and Trade Agreement, vient de subir un premier revers. Négocié en 2009 et signé en 2014, ce traité commercial entre le Canada et l’Union européenne a pour vocation de créer un espace de libre-échange transatlantique. Or l’annonce du rejet de la Wallonie de signer l’accord ralentit sérieusement la ratification du traité. Le ministre-président wallon, Paul Magnette, estime en effet qu’il«manque des garanties» à la ratification de l’accord commercial, et s’alarme du mécanisme d’arbitrage entre les Etats et les multinationales.

Pourquoi le refus de la Wallonie de ratifier le traité est-il un acte encourageant dans la lutte contre le Ceta ?

La contestation de la société civile est devenue officielle grâce à la prise de position de Paul Magnette. Il faut savoir que le Ceta, comme le TTIP, est un accord mixte qui nécessite l’adoption du texte par le Conseil européen et les Etats membres de l’Union. Or, en Belgique, le commerce extérieur relève d’une compétence régionale. Le pays aura donc besoin de l’unanimité des régions pour pouvoir signer le traité, et elle ne pourra pas le faire car les lignes rouges fixées par le ministre-président ne seront pas prises en compte. La Belgique ne sera pas seule. On sait déjà que la Bulgarie et la Roumanie ont annoncé clairement leur refus d’adopter l’accord en l’état, car le traité indique explicitement qu’il n’y aura pas d’échange de visa avec ces deux pays.

Premier «méga» accord dit de «nouvelle génération», le Ceta est le cheval de Troie des Etats-Unis. Il n’est censé concerner que les échanges entre le Canada et l’Europe. Or on sait que 81% des entreprises américaines présentes en Europe ont également une filiale au Canada. Les multinationales américaines auront donc la possibilité d’utiliser ce traité pour attaquer les Etats européens. On ne peut pas accepter des concessions au Canada qu’on refuserait ensuite aux Etats-Unis dans le cadre du TTIP. [Initialement programmé pour la fin 2015, le résultat des négociations ne devrait pas avoir lieu avant l’été 2016 ou 2017, en raison de nombreux barrages politiques, ndlr.]

La ratification de ce traité serait donc selon vous une erreur de la part de l’Union européenne ?

Oui, car il existe déjà un problème majeur au sein de la construction européenne : il n’y a pas de normes communes et cela alimente le dumping social et environnemental qui ronge l’Europe depuis des années. Négocier la convergence et la compatibilité des normes sanitaires, environnementales et sociales de l’Union européenne avec celles du Canada reviendrait à effectuer un nivellement par le bas et, ainsi, à diluer la construction européenne dans un espace bien plus large.

De plus, il y a un gros souci transversal : on parle de convergence réglementaire, ce qui veut dire qu’on va aborder avec des lunettes commerciales des thèmes qui touchent à la santé, à l’environnement et au droit du travail. Tous ces sujets dépassent de loin les compétences des ministres du Commerce européens.

pour avoir une vision globale de l’information sur cet accord

JURA : regard global sur des projets locaux

Nous sommes à Poligny, petite ville du Jura, capitale du comté. Depuis mars 2014 après l’annonce de Pierre &Vacances de créer un Center Parcs dans une forêt communale au sud de la ville tous les élus locaux – région, département, communauté de communes et commune exultent : 300 emplois à la clé !

Le projet de 400 cottages construits autour d’une bulle aquatique chauffée toute l’année à 29° est présenté comme un projet qui s’inscrit dans le respect de la nature et de l’environnement. Tout est prévu pour cela : on déforeste, on installe bulle et piscines entourées de palmiers, on consomme pas mal d’eau sans trop se soucier de son impact en période de sécheresse – près de 500 m3 par jour 

Le projet prévoit des retombées financières importantes pour les collectivités à condition qu’elles réalisent un investissement de plus de 60 millions d’euros…

Enfin, le projet prévoit de créer 300 emplois dont 60% à temps plein et c’est ce qui enthousiasme les élus.

Beaucoup ne partagent pas cet avis et la contestation s’organise : projet trop défigurant de la nature, trop hasardeux pour les finances locales, beaucoup d’emplois à temps partiel et peu rémunérateurs.  Un regroupement des luttes prend forme avec celles des projets similaires de Roybon en Isère et Le Rousset en Saône et Loire également engagés par le même promoteur-exploitant : Ni ici, ni ailleurs !

Toute l’information  concernant ce projet et sa contestation est regroupée sous forme de liens sur une page ici. On y trouve même là un site de réflexion pour des projets alternatifs effectivement plus respectueux de la nature et des hommes et c’est donc en ce sens – qu’une telle lutte s’inscrit parfaitement sur la page « un monde à construire -un monde à déconstruire » du Temple des Consciences.  Il s’agit de déconstruire ce projet de tourisme industriel et risqué à terme pour les finances locales et lui substituer des projets qui font sens autour d’une réelle harmonie de vie avec la nature. Il faut sauvegarder le paysage du Jura et son image mais aussi oeuvrer dans le respect des hommes et femmes qui vont y travailler. Il faut refuser la construction d’un Abou Dabhi jurassien réalisé en version classe moyenne par Pierre & Vacances.

Pour le Temple des Consciences, porteur d’une vision très élargie, un nouveau monde cherche à se construire sur les ruines et difficultés produites par notre ancien monde. Voir par exemple cete page : « vers un monde transrationnel ». Le Center Parc de Poligny est l’exemple parmi d’autres, de l’ancien monde qui cherche à subsister.

… Mais revenons ailleurs dans le Jura pour deux autres projets.

Il s’agit de la cession de l’Abbaye de Baume les Messieurs à la commune d’une part et des forges de Baudin d’autre part, ce dernier projet ayant fait l’objet d’une page commencée ici.

Nous avons là dans ce beau département gâté par la nature mais aussi par l’histoire trois projets dont les origines éclairent l’évolution de notre monde occidental depuis le Moyen-Âge.

Baume les Messieurs où l’abbé Bernon venu de Gigny restaura un ancien monastère au IX ième siècle avant d’aller fonder l’abbaye de Cluny en Saône et Loire. Cette abbaye qui prendra la tête de près de 2000 prieurés au XII ième siècle est donc aux origines de ce grand courant qui traversa l’Europe. L’homme est alors  tourné vers le ciel.

Avec les Forges de Baudin, nous abordons un nouveau mouvement structurant de l’histoire : après la Révolution s’installent des Forges dans un ancien moulin. L’homme progressivement se détache de l’Ancien régime avec ses privilèges, il s’écarte aussi du poids de l’institution religieuse. Il remplace progressivement sa croyance par une nouvelle, celle du Progrès : demain grâce au progrès et à la science sera meilleurs qu’aujourd’hui. L’homme prend en charge son destin, les sciences entraînent dans leur sillage l’évolution des techniques et l’industrie se développe comme à Baudin. Les maîtres de forge remplacent ici la noblesse locale : le serf d’hier devient ouvrier, par contre le travail, d’une autre nature, reste harassant. L’homme se tourne vers le Progrès et le bien-être matériel qu’il apporte.

Ce monde là est derrière nous, les forges sont depuis longtemps à l’arrêt. Il reste un petit musée et quelques passionnés du patrimoine qui veulent sauvegarder ce lieu d’exception. L’industrie n’a plus aujourd’hui ni l’aura ni la puissance sociale qu’elle représentait au XIX ième et début du siècle dernier. Partout, les emplois  sont soumis à l’effet de ciseaux de l’automatisation des tâches et de la délocalisation.

Nous sommes entrés économiquement dans une société de services et la France pour se défendre sur ce plan et créer des emplois veut développer au maximum son industrie touristique jusqu’à justifier là, la neige artificielle, ici à Poligny, les bulles chauffées – photo center parc de Moselle-pour que des touristes de classe moyenne puissent en quelques jours se gaver avec leurs enfants de plaisirs artificiels.

La foi dans le Progrès   s’est progressivement éteinte au fur et à mesure de la prise de conscience que nous allions dans le mur. Une autre société est à construire. A la Renaissance  l’homme est entré dans la modernité en s’écartant de ce qu’il appela l’obscurantisme. Il doit aujourd’hui sortir de cette modernité caractérisée par le monopole de vision des puissances des techno-industries et créer une rupture. Le Temple des Consciences appelle cette nouvelle ère, la transrationalité.

Des idées d’un autre développement sont possibles, des idées qui s’appuient sur une autre vision de l’homme et de son rapport à la nature.

Des emplois sont par exemple à créer pour sortir aussi l’agriculture du piège de l’ agriculture industrielle. cf le cahier d’acteur n°4 du Pic Noir

Localement, une association, ID JURA réflèchit à un autre futur.

Ailleurs dans le Jura, bruissent d’autres projets  qui écloront je l’espère et dont le Temple des Consciences se fera alors l’écho.

 

Crise de valeurs : L’homme est un esprit en accomplissement

L’histoire humaine par Camille Loty Malebranche

Pour lire l’intégralité de l’article :

sur le blog http://intellection.over-blog.com/

L’homme est un esprit en accomplissement dont la mission est l’autoconstruction par des valeurs. Les valeurs sont les briques constitutives de l’édifice humain. L’animal humain ne commence son humanisation qu’en intégrant les valeurs morales, intellectuelles, spirituelles qui le font personne humaine. Quand les excentricités matérialistes se substituent aux valeurs ontologiques proprement humaines, c’est toute l’orientation sociale de l’homme qui est déviée de sa vérité et frappée de déshumanisation. Une société en crise est avant tout une société en crise de valeur, une société aux valeurs fausses.

Qu’est ce que l’Homme ? un colloque organisé le 13 avril

Un débat organisé par Jean Staune

 

Bertrand Vergely, philosophe, spécialiste des pères de l’Église, il écrit aussi sur de nombreux sujets d’actualités, son dernier livre est La tentation de l’Homme Dieu, vous pouvez en trouvez une note de lecture sur le blog de Jean Staune.

Thierry Magnin, Physicien et théologien, Recteur de l’université catholique de Lyon, il est un spécialiste des questions de bioéthiques et des rapports entre Science et Foi. Il est l’auteur de Les nouvelles biotechnologies en questions.

Jean François Lambert, Psychophysiologiste à l’Université Paris 8, il enseigne aussi à l’institut de philosophie comparée. Il est le Président de l’UIP.

Pierre Teilhard de Chardin -fins possibles

Vu sur Science et Conscience -Abel Chaouqui

 

Synchronicité ?   Alors que je commence la lecture d’un petit livre « Présence de Pierre Teilhard de Chardin «  par Roger Durand et édité en 2005 je découvre aujourd’hui le blog d’Abel Chaouqui : Science et Conscience et son  dernier article paru en mars 2006. »Pierre Teilhard de Chardin -fins possibles » 

Pierre Teilhard de Chardin était un prêtre jésuite français, chercheur, paléonthologue, théologien,philosophe français et scientifique de renommée internationale… et presque tombé dans l’oubli selon Roger Durand.

Dans Le Phénomène humain, il trace une histoire de l’Univers, depuis la pré-vie jusqu’à la Terre finale, en intégrant les connaissances de son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique.

Pour Teilhard, matière et esprit sont deux faces d’une même réalité. En tant que croyant, chrétien et prêtre de la Compagnie de Jésus, il donne un sens à sa foi chrétienne ou l’adhésion personnelle à la véracité du Christ, qu’il situe à la dimension de la cosmogenèse et non plus à l’échelle d’un cosmos statique comme l’entendait la tradition chrétienne se référant à la Genèse de la Bible.

Abel Chaouqui cite un article de  Pierre Berger journaliste au monde informatique à propos de l’impasse à laquelle nous arriverions et la vision qu’en dessinait Pierre Teilhard de Chardin : « Noosphère et hypermonde ».

Pierre Teilhard de Chardin conclut :

Si bien que le plus grand événement aujourd’hui en cours dans l’histoire de la Terre serait peut-être bien, tout justement, la découverte graduelle… non pas seulement de Quelque Chose, mais de Quelqu’un, au sommet engendré par la convergence sur lui-même de l’Univers en évolution. »

Alors, que pourrait-on prédire comme sortie du monde terrestre ?

Cela dépendra de nous, de notre refus ou de notre acceptation de ce « Quelqu’un », selon Teilhard.

Pierre Teilhard de Chardin disait qu’il y a ceux qui sont tournés vers la Religion et ne pensent qu’au ciel. De l’autre ceux qui son tournés vers la Science et ne voient la réalité que dans la matière et sur terre.

Il faut apprendre à connaître plus profondément la matière qui porte la vie au plus profond d’elle-même. L’énorme mouvement de la vie organique est un organe essentiel du monde. C’est une propriété de l’étoffe cosmique. La vie peut être regardée comme une pulsion depuis toujours présente dans l’univers. Elle est le secret mouvement imprimé aux choses par l’unité qui les domine.

Une religion de la Terre est en train de se faire contre la religion du ciel proposée par les Eglises jusqu’à ce jour.

Dans son encyclique Laudato Si, le pape François ouvre justement l’Eglise et invite le monde à cette religion de la Terre.

 

 

Pierre Rabhi lance son forum civique pour 2017 : c’est la société civile qui sauvera l’avenir

C’est aujourd’hui mon anniversaire et pour fêter mes 70 printemps  je vous propose  d’écouter et regarder cette belle interview de Pierre Rabhi dont j’extrais ci dessous quelques idées.

Je suis admiratif de cet homme à la sobriété heureuse qui vit en harmonie avec la nature, qu’il considère comme une oeuvre de vie sacrée et qui voue son existence à réorienter le monde.

Chapeau bas monsieur Rabhi : pas de guru mais juste des propos pour une élévation de la conscience de la société civile.

 

Dans une interview donné à Ciel Ouvert Pierre Rabhi livre sa vision du changement du monde  et les pistes pour y parvenir. Il lance le Forum civique pour 2017. Vous pouvez visionnez cette vidéo sur le site du Temple des Consciences à l’onglet « un monde à construire ».

Le Forum civique pour 2017 c’est une insurrection des consciences dans le but de faire connaître ce mouvement qui se diffuse dans la société civile.

 

Comment changer la société si l’individu ne change pas ? C’est impossible.

 

L’élément fondamental est la sobriété heureuse. C’est la seule valeur sûre. Rejeter le toujours plus et la société de la croissance illimitée.

Comment changer l’homme ?  « Connais-toi toi-même ». Dans son cheminement Pierre Rabhi a beaucoup appris de Krishnamurti qui enseignait de devenir autonome et qui a refusé de devenir le Guru de qui que ce soit.

J’adhère à la vision de Socrate dit Pierre Rabhi :  » Tout ce que je sais c’est que je ne sais pas « . C’est la seule certitude car sinon les philosophes développent des points de vue.

Dans le grain de blé il y  a la vie qui va donner un épi avec une quarantaine de grains de blé. Dans ce grain, comme ailleurs, il y a l’Esprit qui agit au coeur de la vie. Le danger des matérialistes c’est d’avoir rejeter l’Esprit.

Mais les grandes religions monothéistes ont de leur côté séparé l’Esprit de la nature et alors qu’elles disent que celle-ci est l’oeuvre divine elles s’en sont désintéressées… jusqu’à un revirement récent.

Dès 1947, Fairfield Osborn écrivait un livre prémonitoire : le pillage de la planète (traduit en 2008). Je regrette que l’écologie politique ait totalement occulté la dimension de la beauté et l’aspect mystère de la vie.  Il faut spiritualiser les actes de nos vie.

 

Le silence est pour moi l’acte spirituel fondamental.

 

 

 

 

 

 

Changement d’ère

sur momentum institut

Notre point de départ se fonde sur une prise de conscience : nous vivons aujourd’hui la fin de la période de la plus grande abondance matérielle jamais connue au cours de l’histoire humaine.
Une abondance fondée sur des sources temporaires d’énergie concentrée et à bon marché qui a rendu possible tout le reste.

Aujourd’hui, les dettes accumulées, dette financière, dette énergétique et dette écologique nous reviennent comme des bombes à retardement qui commencent à exploser. Les générations de ce siècle doivent se préparer à ce contrecoup en se rendant moins dépendantes des ressources non renouvelables, et en consolidant leurs réseaux de solidarités, au sein de communautés humaines renforcées.

Le vent du changement est là. Le consumérisme connaît ses derniers feux. Le moment historique que nous vivons demande un mode de pensée différent.

Sans faire de bruit, un mouvement informel composé de citoyens engagés, de communautés, d’entreprises et d’élus a entamé la transition vers le monde post carbone. Ces acteurs précoces travaillent à réduire leur consommation, à produire localement nourriture et énergie, à investir dans l’économie locale, à réhabiliter des savoirs, à préserver les écosystèmes locaux. Leurs motivations sont diverses : freiner le changement climatique, préserver l’environnement, la sécurité alimentaire, le développement économique local. L’essence de ces efforts est cependant la même : tous reconnaissent que le monde change, que la manière habituelle d’agir, fondée sur l’idée que la croissance de la production et de la consommation peut et doit continuer indéfiniment, ne fonctionne plus.

La crise globale des systèmes naturels, énergétiques et économiques forme l’étoffe de notre époque singulière.

Pour y réagir, nous sommes convaincus de la nécessité de contribuer à l’élaboration des transitions vers les sociétés de l’après-pétrole, les sociétés de sobriété.

Pris isolément, tous ces efforts sont loin de suffire. Mais une fois rassemblés, ils peuvent orienter la nouvelle société.

L’Institut Momentum se veut un laboratoire d’idées sur les issues de la société hyperindustrielle et les transitions nécessaires pour amortir le choc social de la fin du pétrole.

 

Auteur: Agnès Sinaï

 

 

Lorsque la Tao menait le monde et « les clés du futur »

C’est l’objet d’un bel article d’Alain Gourhant publié le 6 mars sur son blog sous le titre « Lorsque le Tao menait le monde »  et que je vous invite à découvrir.

 

Je ne reprendrai donc ici que quelques morceaux choisis de cet article qui ouvre sur un monde si différent de celui que j’ai présenté il y a quelques jours : Google annonce l’immortalité pour la fin du siècle

le Tao dit :

« Il n’est pas de plus grande erreur
que de suivre aveuglément ses désirs.
Il n’est pas de plus grand malheur que de désirer toujours plus.
Qui sait être satisfait, est toujours heureux ».

… La sobriété heureuse chère au Temple des Consciences : sobriété dans les désirs.

… et je lis plus loin ces mots d’Alain Gourhant :

« ce texte pourrait très bien figurer en exergue d’une critique radicale de notre société contemporaine de l’hyperconsommation généralisée où c’est le désir du « toujours plus » qui nous entraîne dans sa folle spirale... »

… qui font écho  à la page « vers un monde transrationnel  »

et je trouve ce passage du texte d’Alain Gourhant vraiment fondamental :

« Pour changer le cours des choses,
il nous est demandé d’abord une transformation intérieure en profondeur :
il s’agit de se relier de nouveau au Tao,
d’aucuns diraient à la Voie, au Soi, Au Vide, au Tout, à Dieu
à condition que ce Dieu soit sans nom ni forme pour éviter toute restriction possessive et belliqueuse.

C’est aussi le programme de la la sagesse éternelle,… »

… C’est le coeur, la pulsation qui  anime le Temple des Consciences en se reliant à la Voie, au Vide, au Tout, à Dieu… à condition de ne pas vouloir posséder Dieu comme d’autres veulent s’y substituer  : il fallait donc créer d’abord ce lieu virtuel qui accepte et reconnaisse tous ces chemins spirituels pourvu qu’ils soient sincères parce que chacun est un chemin, un rayon de ce grand Tout. Parcourir un de ces rayons c’est aller vers ce Vide, ce Tout, Dieu mais ce Vide, ce Tout, Dieu est inaccessible et nous ouvre au mystère, à l’infini. Seuls les prophètes, les grands maîtres, peuvent incarner  cette inaccessibilité pour la rendre plus perceptible à l’homme ou pour ouvrir l’homme vers d’autres réalités : c’est alors la conscience au-delà du mental qui s’ouvre à d’autres mondes…certainement un avenir de l’homme plus radieux que celui du surhomme d’un monde technologique qui arrive à grands pas. –cf les articles sur le transhumanisme-

Mais ce surhomme d’un monde technologique avancé et un homme nouveau doué de capacités hors du mental peuvent-ils être demain un seul et même être doué d’une conscience très élargie ?

 

« Nous joignons des rayons
pour en faire une roue,
mais c’est le Vide du moyeu
qui permet au chariot d’avancer »

Pour  la critique du livre de Jean Staune « les clés du futur » et pour lire l’ensemble de l’article d’Alain Gourhant ainsi que les commentaires 

Je terminerai en complétant cet article de l’observation suivante : le transhumanisme n’est qu’une des versions d’un monde où l’homme a perdu la Transcendance. Le Temple des Consciences est au contraire un lieu virtuel d’expression de cette transcendance mais aussi un lieu d’engagement contre ces dérives matérialistes et de sensiblité à un nouveau monde en  construction . J’encourage celles et ceux qui y sont sensibles à laisser ici leur pas , c’est un premier pas qui s’ajoutera aux premiers pas déjà inscrits… et qui sait peu-être seront suivis d’une participation à la construction collective de ce projet.

Denis Brossier

Google annonce l’immortalité pour la fin du siècle

voir l’ensemble de l’article sur Amessi.org

Une interview de Laurent Alexandre

présentation de Laurent Alexandre sur le JDD

Laurent Alexandre est une personnalité atypique dont l’expertise est écoutée. Chirurgien urologue de formation, diplômé de l’ENA, HEC et Sciences-Po, cofondateur de Doctissimo.fr, il préside désormais la société de séquençage de génome DNA Vision. Ce « cerveau » s’intéresse « aux bouleversements qu’entraîneront pour l’humanité les progrès de la science, de la technomédecine et des biotechnologies ». Il y a consacré un essai remarqué intitulé La Mort de la mort dans lequel il affirme que « l’homme qui vivra 1.000 ans est déjà né« .

—-

LA LOI DU RETOUR ACCELERE, EXTENSION DE LA LOI DE MOORE

 

Il ne s’est encore jamais trompé. Ray Kurzweil, le futurologue de Google, a été l’un des premiers à prophétiser qu’un jour un ordinateur battrait un homme aux échecs.
Cette fois-ci, il a développé la loi du retour accéléré, soit un progrès illimité de plus en plus rapide avec pour conséquence que l’immortalité devienne réalité.

  • Que signifie la loi du retour accéléré ? Comment fonctionne-t-elle ?
  • L’extension de la loi de Moore
  • La loi du retour accéléré 
  • Concrètement, quelles implications peut avoir cette théorie dans notre quotidien (…)
  • Une capacité quasi-illimitée de modifier sa propre nature et de modifier la matière (…)
  • Tuer la mort
  • Un bouleversement de notre économie 
  • Un bouleversement complet du monde du travail
  • L’intelligence artificielle sera un milliard de fois plus puissante que la réunion des (…)
  • La différence d’intelligence entre deux individus étant devenue infime comparée à la (…)
  • 9 emplois sur 10 sont automatisables à relativement brève échéance
  • Un changement radical de civilisation
    • l’intelligence artificielle supplantera l’intelligence humaine
    • Donc l’intelligence artificielle peut croître extrêmement vite
    • Bill Gates a dit cette très belle phrase il y a deux mois : « Je ne comprends pas que (…)
    • L’être humain ne risque-t-il pas d’avoir le vertige face à un progrès de type exponentiel (…)

Surgissement d’un nouveau monde

 

 

Surgissement d’un nouveau monde- 

par Marc Luyckx Ghisi –

cf interview de l’auteur de mai 2014 sur le blog de Jocelin Morisson

Nous vivons un changement de société rapide et profond car la rationalité moderne, l’approche patriarcale et le capitalisme industriel ne sont plus capables de formuler une réponse satisfaisante ni au problème de notre survie collective et de celle de l’environnement, ni aux problèmes sociaux et démographiques de notre monde en ce début de XXIe siècle. Ils sont déjà dépassés car ils ne font plus sens : ils conduisent à la mort. La société civile mondiale cherche déjà ailleurs, même si les pouvoirs s’évertuent à la convaincre qu’il n’y a pas d’alternative. Certains sont en train d’expérimenter un profond réenchantement, une réconciliation corps-coeur-âme. Dans ce groupe de 25 % de citoyens européens et américains, 66 % sont des femmes.

voir la présentation du livre sur la page de lecture de la critique de la modernité

 

Frère Antoine , ermite depuis 50 ans

07A partir de Sain et naturel

Ce nona­gé­naire vit à demeure dans une grotte du Var où il partage avec quelques habi­tués de passage son quoti­dien fait de médi­ta­tions et d’as­cé­tisme. Son crédo : frater­nité et humour. –

Frère Antoine, 92 ans, vit dans une cavité du Rocher ocre de Roque­brune-sur-Argens depuis 1966. Il a eu un « coup de foudre » pour « cette grotte somp­tueuse », dit-il. « J’avais 43 ans et j’étais habité par une certi­tude, celle qu’il existe un état de parfait conten­te­ment ici et main­te­nant, qu’en chris­tia­nisme on nomme Royaume des Cieux » a-t-il confié à VSD, venu à sa rencontre. En 2016, le vieil homme fêtera son demi-siècle de vie troglo­dyte.

Si certains reli­gieux le consi­dèrent comme un héré­tique, lui dit vivre « sans inter­mé­diaire » avec Dieu. De son vrai nom Louis Chau­vel, Frère Antoine a vécu plus de dix ans en monas­tère et sculp­tait des objets reli­gieux en bois. C’est par ce métier qu’il a rencon­tré un riche indus­triel qui allait deve­nir son mécène. S’en­suit une longue série de quatorze voyages en Inde.

Frère Antoine dit « ne jamais s’en­nuyer », riche d’une vie inté­rieure profonde. Mais le reli­gieux a une autre passion. « J’écris par pulsion. Certains ont des pulsions dogma­tiques, finan­cières ou sexuelles. Moi c’est l’écri­ture. » Il a déjà publié huit ouvrages qu’il grif­fonne à la main.

Rachel Guim­baud, Lyon­naise de 32 ans, fait le lien entre l’édi­teur et l’au­teur. Elle réécrit son texte sur ordi­na­teur, passe le voir et récu­père ses manus­crits tous les mois depuis quatre ans. « C’est à chaque fois une rencontre. Il est très lucide sur le monde dans lequel on vit même si c’est parfois déca­pant. Je viens cher­cher la joie à Roque­brune-sur-Argens », avoue-t-elle dans un grand sourire. « Frère Antoine prend soin de nous et on prend soin de lui.»

« Ermite, troglodyte, ami, le frère Antoine est une rencontre rare et précieuse dans notre société. Il témoigne d’une vie simple et profonde, c’est une bouffée d’air dans le tumulte du monde. Un sage parmi les sages qui nous rappelle la légèreté de la vie et qui nous parle d’une spiritualité au delà de toute religion.
A l’aube de ses 90 ans, frère Antoine a souhaité publier une partie de ses textes désormais épuisés accompagnés d’inédits.
Sa spiritualité s’inspire de diverses traditions (chrétienne, bouddhiste, indienne) ainsi que des philosophies antiques (notamment le stoïcisme). Il prône l’ascèse joyeuse de la vie quotidienne (qu’il décrit comme une gymnastique dont le gymnase serait le monde), et la méditation constante. Être attentif et présent à ce qui arrive ici et maintenant, c’est déjà un acte de détachement vis-à-vis des buts, des attentes, des désirs, des craintes, des regrets.
Dans ses propos et ses textes, l’humour a une place essentielle. »

Merci pour tout – 23 janvier 2015

Une bouffée d’ermite – 31 mars 1992

Quoi de plus paradoxal et de plus dérangeant, en cette fin de siècle dominée par le matérialisme, que l’ermite retiré dans sa grotte – dénué de tout et heureux de l’être ? Sous prétexte qu’il adresse un pied de nez aux valeurs sacro-saintes de notre société – argent, sexe et pouvoir -, doit-on le taxer de marginal et négliger la nostalgie qu’il peut éveiller en nous ? Si, selon son témoignage, l’unique nécessaire réside dans le fait d’être, sans les dérisoires béquilles de nos possessions, cela ne l’empêche pas d’accueillir, l’esprit libre et le cœur léger, tous ceux qui viennent à lui. Résolument ancré sur le Rocher de Roquebrune où il a élu domicile, frère Antoine jouit du recul nécessaire pour être le critique souriant d’un monde à maints égards en voie d’asphyxie, lui apportant une salutaire bouffée d’air frais.

Frère Antoine, le cosmomoine – 3 septembre 1999

Le paradis, c’est ici ! – 17 mai 2006

Frère Antoine, né Louis Chauvel, est l’un des derniers ermites de l’Hexagone. Il vit dans la grotte du Rocher de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, depuis quarante ans. Une retraite ponctuée de voyages en Inde et de rencontres marquantes : Vinoba – disciple de Gandhi – et le dalaï-lama, dont les préceptes enrichiront sa quête spirituelle et le conduiront à la pratique de la méditation. La vie de Frère Antoine, qui reçoit de nombreux visiteurs en quête d’espoir et de spiritualité, est rythmée par la pratique de la joie, de l’harmonie, de la béatitude et de l’amour de Dieu. Mais, aux prêches et aux sermons, il préfère les chansons : son message passe par des centaines de compositions de son cru, drôles ou émouvantes, aussi pertinentes qu’impertinentes. Il dit ici son amour pour la vie et les hommes, enseigne à jouir du quotidien et à se contenter de ce que l’on a, car le paradis… c’est ici !

Frère Antoine  – 22 octobre 2010

S’inspirer de la nature : la permaculture

Nature = Futur

Le Monde 

Alors que le Salon de l’agriculture se tient jusqu’au 6 mars à Paris, zoom sur une expérience agricole originale, celle de la ferme du Bec Hellouin, en Normandie, où l’on suit les préceptes de la permaculture. Créée en Australie dans les années 1970, la permaculture s’inspire du fonctionnement de la nature et cherche, en particulier, à reproduire les échanges invisibles existant entre les différents éléments des écosystèmes naturels. Comme l’explique cette vidéo proposée par Universcience, l’Inra et ParisAgroTech étudient depuis 2011 les rendements de la ferme qui s’avère aussi productive que des exploitations agricoles conventionnelles, mais sur une surface 10 à 12 fois moins grande.

 


Une agriculture naturelle par universcience-lemonde

 

Dieu est mort, Esculape a pris sa place.

Par Robert Redeker. 

ll fut un temps où S.O.S. voulait dire « sauvez nos âmes ». Désormais, cet appel est compris comme : « sauvez nos corps » ! Le salut est réorienté de l’âme vers le corps, de la transcendance vers l’immanence, de l’au-delà vers l’ici-et-maintenant. Le gouvernement des hommes est passé de la religion à la médecine parce que l’homme s’est délesté d’une partie de son être, renvoyée à l’illusion, l’âme. Chez Descartes, ce qui prouvait mon existence, c’était l’âme. Le philosophe raisonnait ainsi : je ne puis être sûr d’avoir un corps, par contre je suis sûr d’être une âme. Nos contemporains renversent Descartes : ce qui prouve mon existence, c’est le corps, je suis sûr d’être un corps sans l’être d’avoir une âme. Chez Descartes, l’égo c’était  l’âme, chez l’homme d’aujourd’hui, c’est le corps. Le moi lui-même, ce fantôme de feue l’âme, a été rabattu sur le corps – d’où le déclin de la psychanalyse. L’effacement de l’âme entraîne la médicalisation de plus en plus forcenée de la vie psychique en ouvrant la porte à la psychiatrisation de tous nos comportements, de toutes nos pensées, de tous nos désirs, bref de notre liberté.

Mais parle-t-on du même corps ? Le corps contemporain est de plus en plus réparable, régénérable, arrangé de pièces détachées, articulé à des prothèses. La médecine – comme d’autres instances: le sport, la publicité – travaille à la fabrication d’un corps nouveau. Ce corps est un chantier permanent. Il n’est plus le corps donné une fois pour toutes par la nature de nos aïeux. Il est notre œuvre et celle de la  médecine. Son horizon : la jeunesse permanente et l’immortalité. Quant à l’âme, elle n’est plus qu’un muscle – souvent appelé « le mental » – intégré à ce corps. L’immortalité était pensée et rêvée jusqu’ici dans l’au-delà, il fallait passer par la mort pour l’obtenir. L’horizon de la médecine est une immortalité ici-bas, sans le passage par la mort.

pour lire la suite 

« Trop c’est trop » : abattoir Le Vigan

À travers ces images tournées à l’abattoir du Vigan dans le Gard, L214 montre ce qu’endurent les animaux dans cet abattoir certifié bio. Comme en abattage standard, les animaux y sont tués dans une extrême violence.

 

La crise agricole actuelle ne peut justifier la poursuite de telles pratiques inhumaines  effectuées parfois avec sadisme dans les abattoirs , au mépris de l’existence de la souffrance animale.

En quoi ceux qui pratiquent de tels actes, ceux qui sont responsables de telles structures, ceux qui  cautionnent de telles pratiques, y compris dans le cadre de la défense d’une profession qui souffre actuellement sur le plan économique, sont-ils encore humains ?

Pour que les paysans puissent vivre dignement est-il donc nécessaire de se livrer à de telles pratiques ?

 

Trop , ç’est trop, ça suffit !

 

 

On peut découvrir par exemple ici un article consacré à cette belle conscience qu’est Nili Hadida.

 

 

 

 

Notre-Dame-des-Landes : « la plus vieille lutte de France »

cf article Wikipédia

cf Notre Dame des Landes 2013

cf le site officiel

sur le site Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Angela Bolis

C’est « la plus vieille lutte de France », selon les mots de Dominique Fresneau, natif de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), opposant historique au projet d’aéroport.  (Sylvain Fresneau est le Président de l’ADECA -Association de Défense des Exploitants Concernés par l’Aéroport-). Depuis près de cinquante ans, le dossier « NDDL » a changé de motifs, de partisans, d’époque, mais n’a cessé de cristalliser la contestation, pour devenir, peu à peu, le symbole, selon l’expression d’usage d’associations, des « grands projets inutiles et imposés », destructeurs de terres agricoles et naturelles.

Contesté depuis ses balbutiements en 1963, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est la mère de toutes les zones à défendre (ZAD) de France. Fédérant un grand nombre d’opposants qui ont su s’organiser au fil du temps, cette ZAD a inspiré les détracteurs de dizaines de dossiers douteux, dans tous les domaines – agriculture, hydrocarbures, stockage de déchets, transports, centres commerciaux.

Acte I : Naissance du projet

Projet d’aménagement du territoire avant tout, l’idée d’un « aéroport du Grand Ouest » émerge dans les années 1960 de réflexions sur la décentralisation et le développement économique des régions. En 1965, la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (Datar) définit des « métropoles d’équilibre », qui viendraient contrebalancer l’hypercentralisation parisienne. Parmi celles-ci, Nantes-Saint-Nazaire.

« Dégage ! on aménage » – livre paru en janvier 1976

Une zone d’aménagement différé (ZAD) est créée en 1974

Elle permettra au conseil général de la Loire-Atlantique d’accumuler, par droit de préemption, de la réserve foncière, acquérant ainsi, jusqu’en 1988, 850 hectares sur les quelque 1 250 hectares prévus (qui deviendront ensuite 1 600 ha).

A peine ressurgira-t-il en 1994, à l’occasion d’un autre (très long) débat sur la construction d’un troisième aéroport parisien pour désengorger ceux d’Orly et de Roissy. Cela donne l’occasion aux partisans d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes de ressortir ce projet. A leur tête, le député PS et maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, défend cette « occasion de raccrocher à l’Europe nos régions, qui se sentent à l’écart des grands flux économiques du continent ».

Acte III : le retour, en 2000

C’est sous le gouvernement de Lionel Jospin, en 2000, que le projet ressort véritablement. Il s’inscrit dans les réflexions autour de la loi Voynet, ministre écologiste de l’aménagement du territoire, en faveur d’un rééquilibrage territorial. « La desserte aérienne des métropoles régionales est bien trop tributaire du passage par Paris », dit-elle à l’Assemblée nationale le 30 octobre 2000

D’après les opposants, c’est surtout M. Ayrault qui pousse à relancer cet aménagement, au moment où il entend réhabiliter la grande île de Nantes
Pour le maire de Nantes, il s’agit d’éviter la saturation de l’aéroport Nantes-Atlantique, d’assurer la sécurité des Nantais, de créer « quatre mille emplois » et de devenir « une ville de grands événements, de conventions ».

Après études préalables, s’ensuit un débat public entre 2002 et 2003. Il est jugé biaisé par les opposants, car n’envisageant, selon eux, aucune autre solution crédible. Le projet est validé par arrêté ministériel en octobre 2003. Puis soumis à enquête publique en 2006 et 2007 –cf site débat public -. La déclaration d’utilité publique est signée en 2008, pour un aéroport qui accueillerait à terme neuf millions de passagers, et dont le coût est estimé à 581 millions d’euros. – cf présentation projet en réunion publique-

En 2010, l’Etat signe avec Vinci un contrat de construction et de concession du futur aéroport pour cinquante-cinq ans. Les travaux doivent commencer en 2014, pour une ouverture en 2017.

Acte IV : la « guérilla » du bocage

Dès 2000, l’Adeca est réactivée et l’Association citoyenne des populations concernées par le projet d’aéroport (Acipa) est créée. Voient ensuite le jour la Coordination des opposants, en 2004, le CEDPA, en 2009, ou encore le Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d’aéroport (Copain), en 2011.
C’est en 2009 que la lutte contre l’aéroport prend un tournant décisif. Après une rencontre avec la revue Silence, les opposants « historiques » de Notre-Dame-des-Landes installent le premier camp action climat français. Des centaines de militants y affluent.
Erigée en symbole, la lutte dépasse les enjeux locaux, s’attirant la solidarité de nombreux habitants et agriculteurs opposants, et au-delà, des soutiens venus de toute la France et même d’Europe.
Le 16 novembre 2012, le président François Hollande réaffirme son soutien au projet. Le lendemain, une manifestation de « réoccupation » rassemble entre 13 000 et 40 000 personnes dans la ZAD, selon les estimations.
Pour sortir de l’impasse, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, annonce une commission de dialogue. Celle-ci conclura, en avril 2013, à l’utilité du projet tout en remettant en question ses mesures de compensation environnementale.

Acte IV : les décisions judiciaires et l’annonce d’un référendum
  1. le rejet par la Cour de cassation des pourvois contre les ordonnances d’expropriation,
  2.  le rejet, par le tribunal administratif de Nantes, des derniers recours contre les arrêtés préfectoraux autorisant les travaux, permettant de déroger à la loi sur l’eau, et de déplacer les espèces protégées.

En octobre 2015, la reprise des travaux est annoncée pour 2016. Les procédures d’expulsion reprennent, à l’encontre de onze familles et de quatre exploitants agricoles.

3. Après une « pause » lors des élections régionales, qui voient arriver à la tête de la région des Pays de la Loire Bruno Retailleau (LR), fervent défenseur du projet, ces expulsions sont confirmées, en janvier 2016, par le tribunal de grande instance de Nantes, occasionnant un regain de tensions à NDDL où les opposants se préparent à résister sur le terrain.

 

4. Toutefois, le projet divise au sein du gouvernement. La ministre de l’environnement, Ségolène Royal, souhaite le remettre à plat, tandis que la nouvelle ministre du logement, l’écologiste Emmanuelle Cosse, y est opposée de longue date.

5. Ultime rebondissement, l’annonce faite par François Hollande, le 11 février, d’un référendum local. Celui-ci, déjà contesté autant du côté des partisans que des opposants, pose de nombreuses questions, tant sur son périmètre que sur sa formulation ou même sa légalité. Laissant planer le doute sur la possibilité de disposer d’une porte de sortie acceptable par tous qui mettrait fin à un conflit vieux de cinquante ans.

Conscience : le matérialisme jusqu’à l’absurde

Jocelin Morison sur la Télédelilou

Avant d’aborder cet article, je vous signale les très riches blogs de Jocelin Morisson ici: chroniques acronyques  sur la Télédelilou et là : la Prochaine Foi.

Internet peut-il être conscient ? Ou le matérialisme jusqu’à l’absurde

Tant que l’intégralité de l’expérience humaine n’est pas prise en compte, y compris dans des états modifiés de conscience plus riches de sens encore que l’expérience de la réalité physique, aucune théorie de la conscience ne peut prétendre être complète.

Une récente théorie de la conscience retient l’attention parmi les neuroscientifiques. Elle est due à deux grandes figures des neurosciences et s’appelle la Théorie de l’Information Intégrée (TII). Né en Italie, Giulio Tononi est psychiatre et neuroscientifique à l’Université du Wisconsin, et Christof Koch est un neuroscientifique attaché à l’Allen Institute of Brain Sciences de Seattle.

Ce dernier explique en page d’accueil de son site personnel combien « il réfléchit à l’Univers, au cerveau, à la façon dont il produit la conscience et dont l’esprit conscient émerge du cerveau ».

En excluant a priori d’envisager que le cerveau ne produise pas la conscience, ni que celle-ci n’émerge du fonctionnement du cerveau, les deux chercheurs ne risquent pas de parvenir à une autre conclusion, ce qui constituerait de toute façon un crime intellectuel qui en ferait des « idéalistes » ou, pire, des « spiritualistes ».

Quel effet cela fait-il d’être une chauve-souris ?

Il faut tout d’abord leur savoir gré de s’atteler à ce fameux « problème difficile » de la conscience, tel que posé par le philosophe David Chalmers il y a quelques décennies et que l’on peut résumer en posant la question : pourquoi et comment avons-nous une expérience consciente subjective du réel ?

Dans un article célèbre publié en 1974 (Quel effet cela fait-il d’être une chauve-souris ?), le philosophe Thomas Nagel a bien montré que nous n’avons absolument aucun moyen de savoir quelle expérience du monde fait une chauve-souris.

Autrement dit « nous ne pouvons comprendre la nature de nos expériences si nous éliminons d’elles le point de vue ou la perspective qui fait qu’elles sont, précisément, des expériences et non pas seulement des processus physiques (neurologiques en l’occurrence) ».

Objets inanimés, avez-vous donc une conscience ?

L’expérience que chacun a de la réalité n’est accessible à l’autre que dans la mesure où il est capable de la décrire. C’est pourquoi se pose la question de la conscience des animaux, des nourrissons, des personnes dans le coma, et même, pourquoi pas, des machines. On peut aussi étendre la question aux plantes et à tous les objets inanimés, jusqu’aux particules de matière.

La conscience est omniprésente

Quel est l’apport de la Théorie de l’Information Intégrée -TII- cf article La Recherche-dans ce contexte ? Son intérêt majeur est de partir de la conscience elle-même, en identifiant ses propriétés essentielles, au lieu de se demander de quoi peut être conscient tel ou tel organisme. Elle se compose d’axiomes et de postulats. Les axiomes sont 1) l’existence intrinsèque de la conscience (mon expérience consciente est réelle), 2) la composition (la conscience est structurée : un livre, la couleur bleue, un livre bleu, etc.), 3) l’information, 4) l’intégration (la conscience est unifiée), 5) l’exclusion (la conscience est définie en contenu). Les postulats désignent les propriétés qu’un mécanisme physique doit posséder pour permettre l’expérience correspondante à chaque axiome. Sur cette base, la TII a quantifié la conscience en degrés et elle la mesure à l’aide d’une grandeur mathématique, l’unité Phi. Plus Phi est élevé, plus le système est conscient.

Chalmers propose aussi d’envisager que la conscience soit partout dans l’Univers, distribuée à des degrés divers dans toutes sortes de supports, du proton jusqu’au cerveau humain. On appelle cette conception le panpsychisme (de pan, partout), et la TII en représenterait une version moderne.

Irrationnel et fantasme transhumaniste

C’est donc un progrès important de reconnaître cette omniprésence de la conscience, et toute théorie de la conscience doit tenir compte des acquis de la physique quantique qui questionnent notre relation au réel et impliquent un rôle, une action, de la conscience. Mais les choses prennent un tour différent quand les promoteurs de la TII prétendent qu’il est rationnel d’envisager qu’un système comme le réseau internet peut être le support d’états de conscience…

C’est là où les tenants de la théorie « émergentiste » tombent dans l’irrationnel et dans le fantasme transhumaniste, parce qu’ils refusent absolument l’idéalisme philosophique (selon Platon, le monde des Idées a une existence propre, indépendante de tout support) et toute forme de spiritualisme. L’approche matérialiste exige que la conscience unifiée « émerge » de la complexité croissante d’un système, quand bien même cette émergence elle-même ressemblerait au miracle de la transformation de l’eau en vin.

En revanche, la TII peut permettre d’envisager l’existence d’une conscience collective d’un groupe d’individus engagés dans une même tâche par leur intention, qu’il s’agisse d’un spectacle ou d’une marche de manifestation par exemple…

Au-delà du physique et du physicalisme

Nous l’avons dit, les limites du raisonnement émergentiste naissent de son refus de toute forme d’idéalisme ou de spiritualisme. Elles naissent du refus de toute transcendance et cette approche ignore volontairement et ostensiblement les données issues de milliers d’expériences d’états modifiés de conscience au cours desquels la conscience, loin d’être « altérée », est au contraire décuplée, démultipliée. Le matérialisme refuse de considérer la possibilité d’une transcendance parce que, par définition, l’origine de la conscience serait alors en dehors de son champ d’investigation…

C’est pourquoi une théorie scientifique de la conscience doit aussi être philosophique, car notre expérience de la réalité dépasse le cadre du corps et du sensible. La métaphysique est convoquée, c’est-à-dire qu’il faut aussi penser au-delà du physique et du physicalisme. Beyond Physicalism est précisément le titre d’un ouvrage collectif (dir. Edward Kelly) important récemment publié aux Etats-Unis, et qui est dû à une autre école de pensée pour laquelle idéalisme philosophique, spiritualité et transcendance ne sont pas des tabous. Au contraire du matérialisme-émergentisme, cette réflexion considère que ce sont ces états de conscience lors desquels celle-ci semble s’affranchir des limitations de son support physique qui nous révèlent la véritable nature de la conscience.

Cette réflexion s’inscrit dans l’héritage de William James, Henri Bergson, Frederic Myers, ou encore Aldous Huxley, qui tous ont pensé le cerveau comme un filtre, une valve de réduction permettant de « capter » un champ de conscience et de projeter notre réalité matérielle et temporelle, laquelle n’est qu’une expérience incluse dans un domaine de réalité bien plus vaste. Notre expérience est comme un film en 3D dont nous sommes à la fois l’acteur principal et le seul spectateur, car notre point de vue est unique.

pour lire l’article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 février 2016 : publication de la découverte du passage d’ondes gravitationnelles

journal Le Monde

  • Les détecteurs américains LIGO ont perçu le passage sur Terre, le 14 septembre 2015 à 11h51 (heure française) d’ondes gravitationnelles qui avaient été engendrées il y un un milliard d’années par la fusion de deux trous noirs.
  • Cette détection est la première preuve directe de l’existence de telles ondes, prédites en 1916 par Albert Einstein.
  • Elle apporte simultanément une preuve directe de l’existence des trous noirs, et ce pour la première fois.

Pour en savoir plus

cf la présentation de valérie Greffoz de Science et Vie

La télé de Lilou : mon engagement. Quel est le votre ?

 

Il m’arrive de rencontrer les interviews de Lilou qui permettent de découvrir  certains passeurs qui nous aident à soulever le voile nous permettant de dépasser notre monde matériel si réducteur.

Merci Lilou pour ce merveilleux travail : la télé de Lilou

Aujourd’hui je découvre sa vidéo : « mon engagement. Quel est le votre ? » que je vous invite à écouter. C’est la rencontre d’une personne vraie, inspirée, passionnée au service du changement de notre monde.

A découvrir sans modération…

 

 

Paysan : un témoignage sur les erreurs et un engagement dans le sens de la vie

 

sur On passe à l’acte

Bernard Ronot s’est engagé pour la force de vie des semences anciennes en fondant l’association Graines de Noé.

Agriculteur de 83 ans, il raconte la Révolution Verte de l’agriculture d’après-guerre, utilisatrice d’intrants chimiques, dans laquelle il s’est engagé à 100%.

Ce documentaire est surtout l’histoire d’une prise de conscience et d’un retour, après 30 ans de cultures intensives, à un choix d’une agriculture vivante et naturelle. L’histoire d’une reconquête et d’un engagement pour la conservation des semences anciennes de blé. L’histoire d’un cheminement, d’un modèle d’agriculture à un autre pour redécouvrir le sens du mot « paysan » : celui avant tout de nourrir le monde.

Des initiatives positives ?
Onpassealacte.fr est un site de journalisme constructif ou journal positif sur les initiatives ingénieuses, remarquables et inspirantes réalisées par des citoyens à travers des interviews vidéos : faire avancer le schmilblick et changer le monde vers plus d’écologie et d’humanisme par la créativité, l’action et l’innovation citoyenne et individuelle.

 

 

La vie se déploie, on ne peut pas la conquérir

Patrick Giani 

« La vie se déploie, on ne peut pas la conquérir. Plus on s’efforce de l’avoir et moins on l’a. On n’a pas besoin d’aller à elle ; elle vient d’elle-même. La seule chose, c’est d’être totalement réceptif, ouvert. On doit devenir l’hôte de la vie.
Et la vie contient tout. elle contient la béatitude, elle contient la bénédiction, la beauté, le bien, la vérité, quel que soit le nom que vous lui donniez – elle contient tout ; il n’y a rien d’autre que la vie. Vie est le nom de l’existence tout entière.
Il faut apprendre à se détendre patiemment et alors le miracle des miracles se produit : le jour où vous êtes vraiment détendu, soudain, quelque chose change. Un rideau se déchire et vous voyez les choses telles qu’elles sont. Si vos yeux sont trop remplis de désirs, d’attentes, d’envie, ils ne peuvent pas voir la vérité. Ils sont recouverts de la poussière du désir, toute recherche est futile. La recherche est un sous-produit du mental. Être dans un état de non-recherche est le grand moment de la transformation.
Toutes les méditations ne sont que des préparations à de tels moments. Ce ne sont pas de vraies méditations, mais juste des préparations pour qu’un jour, vous puissiez simplement rester assis, sans rien faire, sans rien désirer. »
Osho

3-Un regard sur le Temple : L’Esprit – Au-delà de la matière -en parcourant les sciences

Une nouvelle approche révolutionnaire de la science

Notre existence a-t-elle un sens ? est un livre écrit parJean Staune et paru en avril 2007.

Ce livre me paraît capital. Il montre,  après vingt ans de travaux de l’auteur, et à partir des théories et des observations des sciences : en physique quantique, en astrophysique, dans les sciences qui traitent de l’Evolution, les neurosciences voire les mathématiques que nous sommes en train de changer de paradigme scientifique et donc tout simplement de notre vision d’ensemble du monde. C’est un changement aux conséquences gigantesques qui affecteront progressivement tous les secteurs de recherche et modifieront   la façon dont l’homme se représente le monde et la place qui est la sienne dans celui-ci. Partout, de la science, surgissent les preuves d’un autre réel.

Le monde scientifique qui s’est développé à partir du XVIèsiècle s’est construit autour du monde de la matière, du réductionnisme. Il a créé autour de la matière une vision fermée de l’univers donnant naissance à la modernité. Cette nouvelle vision du monde  a combattu puis progressivement s’est imposée face à l’ancien monde ouvert  sur l’esprit qui  prévalait jusqu’à cette date. Il a ainsi permis un développement considérable des sciences et des techniques, il a bouleversé la vie matérielle, intellectuelle, culturelle  en refermant le monde et le faisant exploser autour de la matière.

La conclusion de Jean Staune qui s’appuie sur la puissance de son examen inter-disciplinaire et dont j’extrais ci-dessous les idées principales, nous conduit, à partir de théories et faits scientifiques, à envisager un nouveau paradigme qui se met en place dans les sciences autour de la dualité matière-esprit et de la conscience et dans une démarche où « le tout est plus que la somme des parties ». Prenant son origine dans les sciences elles-mêmes,  et malgré le barrage frontal de la pensée matérialiste toujours dominante, commence à surgir en de multiples  endroits,  l’idée que le réel est bien plus que la matière et la science nous dit déjà qu’il sera impossible de connaître et d’expliquer tout ce réel. Paradoxalement, c’est un pas important franchi par la science : savoir avec certitude que nous ne pouvons tout savoir est scientifiquement plus grand que croire que nous pouvons tout savoir. Oui, car le matérialisme se révèle bien être une croyance !

Nous sommes bien, comme nous l’enseignait Platon, dans l’allégorie de l’homme de la caverne .

Nous ne sommes là qu’au début de cette nouvelle vision que Jean Staune souhaite voir partager pour orienter les sciences vers de nouvelles perspectives et recherches qui ne soient plus bloquées et limitées au réel de la matière. Nul doute qu’en effectuant ce très riche parcours à travers les sciences Jean Staune a posé avec ce livre la première borne constitutive de ce nouveau chemin scientifique étayé  d’abord par les connaissances en astrophysique.

Depuis Einstein,  on sait que le temps et  l’espace sont relatifs et dépendent de la vitesse,  que les masses courbent l’espace-temps.  Ces découvertes ont conduit à la théorie du big bang aujourd’hui largement partagée et qui nous dit que notre monde matériel est né voici 13,8 milliards d’années à partir d’un premier point d’explosion d’énergie contenant toute l’énergie de notre monde dont on ne sait pas d’ailleurs si il est le seul.

Parallélement, l’astrophysique  découvre récemment que la matière ne représente que 4% de la masse de notre univers – la matière dans l’univers est donc peu de chose.

 Un deuxième point d’ancrage plus fondamental encore dans le dépassement de l’idée de matière vient de l’observation de l’infiniment petit. La physique quantique nous précise que dans ce monde, le réel n’ utilise ni  l’espace, ni le temps, qu’il y règne un principe fondamental d’incertitude,  que la matière est tantôt onde  tantôt particule et qu’elle dépend de l’observateur, qu’elle n’est pas localisable… Bref c’est bien un autre monde qui est là et sur lequel s’appuie pourtant toutes les techniques modernes, de l’électronique au laser…qui elles sont bien en même temps dans notre monde matériel. Si la physique quantique éprouve encore des difficultés à expliquer de façon globale ce nouveau réel, elle a donné naissance à des applications multiples dont nous nous servons quotidiennement. 

Parallélement,  on voit se craqueler la théorie de l’évolution. Elle est encore largement dominée par le néo-darwinisme où tout résulte du hasard des mutations dont certaines sont retenues en fonction de la sélection naturelle, et tout cela sans finalité. Pourtant, il devient de plus en plus certain que cette théorie souffre de nombreuses insuffisances. Elle ne serait pas toujours graduelle comme il était affirmé mais elle subirait parfois des sauts qui pourraient être très rapides. Elle semblerait pour certains canalisée quand d’autres émettent l’idée de formes archétypales à l’intérieur desquelles s’observeraient en effet des évolutions soumises aux mutations et contraintes d’environnement. Une grande théorie de l’évolution regroupant toutes les observations restent à construire.

Dans les neurosciences, la conscience est toujours considérée par les matérialistes comme une production du cerveau et pour ceux-ci et avec Jean-Pierre Changeux, l’homme n’est qu’un homme neuronal. Pourtant, là aussi, des chercheurs contestent vivement cette vision et considèrent au contraire la conscience comme partiellement ou totalement extérieure au cerveau et à la matière.

Dans les mathématiques mêmes, certains parlent d’états particuliers d’où jailliraient parfois des découvertes intuitives. Les mathématiques pourraient être, selon certains de ces spécialistes, un champ, un monde, au delà du réel mais constitutif de celui-ci et auquel  certains mathématiciens auraient parfois accès. Depuis le théorème de Gödel, les mathématiques et la logique nous ont dit  que certaines  certitudes restaient indémontrables.

A la lecture du livre de Jean Staune, on mesure à quel point  la pensée matérialiste qui domine encore très largement la science aujourd’hui est bien devenue notre nouvel obscurantisme dans la mesure où elle limite le réel à la matière et en cela nous en donne une représentation inexacte. Il est temps de prendre en compte dans les sciences mais aussi bien sûr dans notre vie un réel beaucoup plus vaste que celui de la matière.

Cette nouvelle vision scientifique est totalement partagée par le Temple des Consciences.

Pour accéder à une synthèse des conclusions  du livre de Jean Staune

De la matière à l’esprit : colloque international Paris , le 9 janvier 2016

Colloque International
Science et Connaissance,
de la matière à l’Esprit

Le 9 Janvier 2016  9h00-18h00
Eurosites, 28 Avenue George V, 75008 Paris

Pour ses 20 ans,  l’Université Interdisciplinaire de Paris organise un colloque exceptionnel avec la participation de scientifiques tels Trinh Xuan Thuan, Astrophysicien, professeur à l’Université de Virginie, Etats-Unis,  Mario Beauregard, Neurologue, Canada, chercheur à l’université d’Arizona, Etats-Unis, auteur de « Du Cerveau à Dieu » et de « Les pouvoirs de la conscience – Comment nos pensées influencent la réalité » , Michael Denton,  Biochimiste, Professeur à l’Université d’Otago en Nouvelle Zélande et ancien directeur du Centre de génétique humaine de Sydney et des représentants de différentes religions et traditions, qui viendront aussi bien des États-Unis, du Canada, de Nouvelle-Zélande que du Kenya, du Kurdistan ou d’Algérie.

 

AMSHA

amsha.fr

AMSHA, un projet de film indépendant diffusé gratuitement

Une rencontre inédite pour une transmission essentielle

En ces temps de grands changements, il est urgent de reconsidérer notre rapport au monde. Huit penseurs, chercheurs, auteurs, conférenciers nous livrent un autre regard sur la réalité. Une rencontre inédite, une transmission essentielle, des clefs pour s’affranchir des croyances limitatives, redéfinir nos priorités et ré-enchanter nos vies.

Amsha – De la Peur à la Joie [Bande-Annonce]

 

« Amsha – From Fear to Joy »
Trailer available in french with english subtitles !
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En ces temps de grands changements, il est urgent de reconsidérer notre rapport au monde. Huit penseurs, chercheurs, auteurs, conférenciers nous livrent un autre regard sur la réalité. Une rencontre inédite, une transmission essentielle, des clefs pour s’affranchir des croyances limitatives, redéfinir nos priorités et ré-enchanter nos vies.

Êtes-vous prêts à lever le voile?

Avec la participation de :

Jacques Antonin,
Docteur Christian Tal Schaller
Johanne Razanamahay
Michel Odent
Jacques Collin
Laura Uplinger
Christine Louveau
et Pierre-Yves Albrecht.

Entièrement financé par des dons et soutenu par une équipe bénévole, “Amsha – de la Peur à la Joie” est un film indépendant qui sera diffusé gratuitement.

Réalisé par KeïKo Hekate et Asokka
avec l’aide de Yann Deva – Photographe / Vidéaste

Musique : Daniel Waples – Hang in Balance

Pour en savoir plus:
http://amsha.fr

 

 

Jean-Marie PELT : regards sur la Vie à travers une soixantaine d’ouvrages

Pour découvrir ses réflexions sur Dieu, les Hommes et ses connaissances sur la Nature et les plantes je vous invite à parcourir la soixantaine d’ouvrages qu’il a écrits entre 1969 et 2015 en rejoignant la page suivante des projets de lecture : https://www.cielterrefc.fr/les-lectures-essentielles/jean-marie-pelt-dieu-lhomme-et-la-nature-en-une-soixantaine-de-livres/

Adieu Jean-Marie Pelt

Selon une information parue hier dans le quotidien l’Est Républicain  les obsèques de Jean-Marie Pelt auront lieu aujourd’hui 29 décembre 2015 à 10heures:

Selon ses dernières volontés, Jean-Marie Pelt souhaitait « un enterrement simple et recueilli à l’église et au cimetière de Rodemack ». Il a demandé qu’aucun discours ne soit prononcé.

 

Créateur et animateur du Temple des Consciences, je me sens si proche du message que Jean-Marie Pelt essayait de transmettre que je vous fais partager cette vidéo qu’il avait faite récemment pour le forum  du 13 au 16/11/2015 à Aix-les-Bains organisé par  A ciel ouvert auquel, déjà, il n’avait pu participer. Suivent des  témoignages recueillis sur la même page. C’est ici et l’enregistrement dure environ 16 mn. C’est sa contribution au forum « Imparfait mais debout » dont j’extrais ci dessous l’essentiel du message.

Imparfait :

Nous vivons une période particulièrement anxiogène. Mais de telles périodes ont déjà existé, voire encore plus sombres, par exemple celle de la peste noire au XIVè siècle durant laquelle au moins  1/3 de la population de la France a disparu, ou les guerres de religions, ou les deux guerres mondiales…

Car nous sommes imparfaits … et le mal dans notre monde et dans nos coeurs est très puissant.

On dit actuellement que l’on va améliorer l’homme et nous pensons par là une amélioration sur le plan moral, sur le plan éthique mais ce n’est pas du tout ça. Le projet est de peut -être  rendre l’homme immortel. C’est le projet fou que Jean-Marie Pelt condamnait absolument et qu’il considère comme un projet inquiétant : c’est le projet transhumaniste. ( cf les articles sur le transhumanisme sur ce blog – cf les livres sur le transhumanisme)

mais debout :

Nous avons un immense projet de réconciliation  à faire avec la nature mais comme le dit le Pape les politiques sont soumis à  la technologie et à la finance. Il faut sortir de cette société hyper-consumériste dans l’esprit de son ami Pierre Rabhi : vivre dans la sobriété heureuse.

Il invite à la lecture de la très belle encyclique du Pape François : Laudato Si dans laquelle le Pape insiste sur la nécessité d’une conversion écologique.

Enfin il nous dit de ne pas tout accepter, de ne pas accepter les projets fous et de nous rassembler autour d’un projet « Nous » solidaire qu’il oppose au projet « je » libertaire.

« Tout n’est pas foutu,

Tout commence« 

Il y a l’espoir de nos engagements et au-dessus de l’espoir il y a encore plus grand, l‘espérance, portée par la spiritualité et nous avons un grand besoin de spiritualité qu’elle soit chrétienne ou qu’elle soit laïque.

Avec toi et derrière toi, Jean-Marie,

Le Temple des Consciences

 

 

 

 

 

Les Achuar traitent les plantes et les animaux comme des personnes”-Philippe Descola

Télérama -Olivier Pascal-Moussellard

Il faut parfois partir, quitter son monde, pour mieux en cerner les contours. Il y a quarante ans, l’anthropologue Philippe Descola, aujourd’hui professeur au Collège de France, a laissé derrière lui Paris, la France et l’Europe pour une immersion de trois ans chez les Indiens Achuar, en Amazonie.

L’aventure intellectuelle du jeune philosophe gauchiste faisait soudainement un « pas de côté » : elle allait conduire Descola dans les méandres d’une réflexion fascinante sur la façon dont les sociétés humaines conçoivent les relations entre humains et non-humains et « composent » ainsi leurs mondes. Car il n’existe pas, malgré les apparences, un monde donné qui serait le même pour tous, mais des mondes, dont chaque être (humain ou non humain), ou chaque collectivité, a une vision et un usage particuliers, liés à son histoire et à ses aptitudes physiques.

Ces mondes se recoupent, se superposent ou se différencient. Etudier les principes de leur « composition », c’est tout l’art de l’anthropologue ! Neuf ans après son chef-d’œuvre – Par-delà nature et culture –, Descola revient, dans un livre d’entretiens – La Composition des mondes –, sur le grand arc parcouru. Et jamais le « pas de côté » initial n’a semblé aussi pertinent pour affronter les grands problèmes contemporains.

 

pour lire la suite de l’article

 

 

Bonjour, je suis ton âme

En partage de Patrick Giani – 22/08/2015

 

« Bonjour, je suis ton âme.
Tu ne me connais pas très bien et pourtant je suis toujours à tes côtés.
J’assiste à tous les événements de ta vie, sans te juger,
Sans prendre parti ni te commander.
Pourtant, il m’arrive de partager tes malheurs et tes moments de bonheur,
Car je suis très liée à toi.
Je suis heureuse lorsque tu ris de bon coeur,
Lorsque tu pleures de joie,
Lorsque tu laisses ton regard flotter sur la ligne d’horizon,
Lorsque tu te connectes à la Nature,
Lorsque tu pries et lorsque tu médites.
Je suis heureuse lorsque tu donnes au mendiant,
Lorsque tu aides celui qui est dans le besoin,
Lorsque tu rends service à ton prochain.
Je suis heureuse lorsque tu ouvres ton coeur,
Lorsque tu aimes avec ferveur et sincérité.
Je suis malheureuse lorsque tu t’éloignes de moi,
Lorsque tu ignores les lois de la Vie,
Lorsque tu crois pouvoir tout faire par toi-même,
Lorsque tu négliges ceux qui t’aiment,
Lorsque tu t’isoles de tout en pensant fermement que tu as raison.
Je suis malheureuse lorsque tu ne crois plus en rien,
Lorsque tu épouses l’avarice, l’orgueil et la suffisance
En pensant que le monde est fait ainsi
Et que seule la réalité compte.
Je suis malheureuse mais je ne le montre pas.
Je suis malheureuse mais j’attends que tu reviennes à moi,
Que tu me demandes conseil, que tu pleures sur mon épaule.
À ce moment-là, je sais que je compte pour toi
Et je me sens de nouveau exister.
Oui, je suis ton âme et je t’aime.
Comme le capitaine du navire,
Je te laisse la barre et je te fais confiance,
Quoi qu’il arrive.
Et comme le capitaine,
Sache que je n’abandonnerai jamais le navire. »

Patrick Giani
Extrait du livret gratuit « Paroles de sages »
http://www.giani.fr/livres_gratuits.htm

LES VERTIGES DU TRANSHUMANISME

 

Alors que les Chrétiens s’apprêtent ce soir à fêter la naissance du Christ que Dieu envoie aux hommes pour les sauver et les inviter à vivre en Dieu, alors que les Occidentaux s’apprêtent en grand nombre à vivre en famille les qualités du coeur, il est bon en cette occasion annuelle si particulière de regarder où nous entraîne à grande vitesse la technoscience. Technophile ou technophobe ?  La vie, nécessairement va chercher à se frayer un chemin dans l’entre deux, entre le meilleurs et le pire. Prenons conscience de cet enjeu majeur de civilisation dont il convient de s’emparer.

J’annonce un article qui paraîtra demain comme en miroir  » Bonjour, je suis ton âme« .

 

sur : iatranshumanisme.com

S’il fallait résumer la philosophie transhumaniste d’une idée, la plus extrême mais aussi la plus saisissante, ce serait celle-ci : un jour, l’homme ne sera plus un mammifère. Il se libérera de son corps, ne fera plus qu’un avec l’ordinateur et, grâce à l’intelligence artificielle, accédera à l’immortalité.

« L’idéologie de la Silicon Valley, c’est celle de la toute-puissance », résume un investisseur étranger. Les seigneurs californiens « veulent être les maîtres du monde ». Mais il ne faut pas en déduire, ajoute-t-il, que « c’est forcément mauvais pour l’humanité ».

La Californie, bastion de la contre-culture des années 1960 et des débuts de l’informatique, baigne dans la conviction que l’homme va améliorer la machine autant que la machine va améliorer l’homme.

….

Les critiques parlent de « solutionnisme numérique » ou de « techno-libertarianisme » : la certitude que la résolution des grands problèmes de l’humanité passe par l’avancée de l’intelligence artificielle, combinée à une philosophie politique hostile aux réglementations dictées par les gouvernements.

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Les nouveaux maîtres du monde estiment, eux, qu’ils incarnent le progrès. Ils sont jeunes. Leurs ingénieurs voient se développer leurs innovations plus vite qu’ils ne l’avaient jamais envisagé.

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Les transhumanistes se situent à l’extrême de cette logique techno-utopiste. C’est l’individu lui-même qu’ils rêvent de transformer. Ils veulent abolir les contraintes de la condition humaine et revendiquent le droit individuel à la prise de risques, aux greffes d’organes artificiels, aux modifications génétiques.

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Les partisans de l’« homme + » croient à la « liberté morphologique » : le droit absolu de disposer de son corps. Ils discutent ouvertement de l’allongement indéfini de la vie, de l’éradication des maladies, du moment où les micro-robots iront détecter les cellules cancéreuses à l’intérieur des organes.

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L’informaticien britannique Aubrey de Grey, qui dirige la Fondation Methuselah, un institut de gérontologie de Mountain View (Californie), voit le corps comme une voiture dont il suffira de remplacer les pièces pour la conserver indéfiniment. A l’entendre, l’expression « mort naturelle » n’aura bientôt plus aucun sens. La vie n’est qu’une question de maintenance, finalement.

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Le transhumanisme existait avant l’explosion des hautes technologies, et ce courant de pensée ne se réduit pas à la Silicon Valley. Le mot lui-même remonte au théoricien de l’eugénisme Julian Huxley – le frère d’Aldous, l’auteur du Meilleur des mondes (Plon, 1932).

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Il a reparu au début des années 1990 en Californie du Sud, dans le magazine Extropy, de Max More, un philosophe diplômé d’Oxford qui a pris le nom de « more » (plus) pour signifier « l’essence de qui il veut être ».

Puis, en 2003, dans un manifeste du suédois Nick Bostrom, fondateur de la World Transhumanist Association, et aujourd’hui directeur du Future of Humanity Institute d’Oxford. Il y inscrivait le transhumanisme dans la tradition des Lumières : au lieu d’améliorer la condition humaine par l’éducation ou la culture, il s’agissait d’en repousser les limites par la génétique et l’informatique. Une perspective que l’accélération fulgurante des capacités de l’intelligence artificielle, alliée aux promesses des biotechnologies, a considérablement renforcée.

« C’est un mouvement qui reste marginal, mais dont la vision du monde se répand, en particulier dans la Silicon Valley », confirme Marcy Darnosky, la directrice du Center for Genetics and Society, un institut de politique publique installé à quelques rues du campus de l’université de Berkeley.

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Pur fantasme ? Longtemps, la majeure partie de la communauté scientifique est restée sans réaction face aux thèses des transhumanistes, qu’elle jugeait peu crédibles. Mais l’inquiétude commence à poindre. Peu après la sortie de Transcendance, une première mise en garde a pris la forme d’une tribune dans The Independant.

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« Si l’impact à court terme de l’intelligence artificielle dépend de qui la contrôle, à long terme l’impact est de savoir si elle peut tout simplement être contrôlée », y soulignaient l’astrophysicien Stephen Hawking et trois autres chercheurs de renom. Depuis, d’autres grands noms – Elon Musk, le fondateur de Tesla, ou Bill Gates – ont fait écho à ces préoccupations.

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Le 12 janvier, enfin, une lettre sans précédent a été publiée sur le site du Future of Life Institute, une association fondée en 2014 qui cherche à limiter les risques encourus par l’humanité du fait du développement des machines. Le texte prend acte des avancées effectuées grâce à ces dernières et estime que l’« éradication de la maladie et de la pauvreté n’est pas inconcevable ». Mais il juge tout aussi important d’« éviter les pièges potentiels » de ces progrès technologiques.

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Parmi les signataires figurent une cinquantaine d’ingénieurs de Google, le directeur de l’intelligence artificielle de Facebook, l’équipe du superordinateur Watson d’IBM, les trois cofondateurs de DeepMind, le laboratoire d’intelligence artificielle racheté par Google, et Elon Musk, qui a décidé de donner 10 millions de dollars (8,9 millions d’euros) à l’institut pour encourager les recherches sur les risques encourus.

voir ou revoir l’appel publié sur ce blog

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les transhumanistes, pour étayer leurs croyances, s’appuient sur l’accélération continue de la vitesse de calcul des semi-conducteurs (la conjecture de Gordon Moore, le fondateur d’Intel). Une évolution qui, selon eux, conduira à ce moment où la machine prendra le dessus.

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Les plus extrêmes pensent que c’est le destin de la race humaine de créer des entités plus intelligentes qu’elle, et peu importe qu’elle disparaisse au passage, tout comme les animaux ont dû s’effacer devant les besoins humains. L’homme ne représentera plus, selon eux, qu’un paquet d’atomes, à la merci des besoins en molécules de la super-intelligence. D’autres prévoient plutôt une combinaison cerveau-machine : l’espèce humaine ne disparaîtrait pas mais serait transformée.

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Le moment où la machine surpassera l’homme est appelé « singularité », un concept défini par le mathématicien et auteur de science-fiction Vernor Vinge en 1993. La majorité des scientifiques parlent plutôt d’« explosion d’intelligence », selon le terme du statisticien Irvine J. Good en 1965 : ce moment où la machine sera capable de se reprogrammer elle-même pour augmenter à l’infini ses capacités.

Le mouvement a des relais actifs : Ray Kurzweil, 66 ans, considéré comme un génie par la plupart de ses pairs pour ses inventions dans le domaine de la reconnaissance optique (scanner) et vocale (lecture à haute voix pour aveugles), qui a popularisé le concept de singularité.

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Ray Kurzweil se flatte que ses prédictions (au nombre de 108 entre 1990 et 2009) se soient réalisées à 86 %, le reste lui ayant échappé à quelques années près. Il avait prévu l’arrivée de la voiture sans chauffeur, à un moment où l’Internet était encore à ses débuts. Depuis, « davantage de gens le prennent au sérieux », remarque Max Tegmark. Kurzweil pense que la marche vers l’intelligence artificielle va continuer à s’accélérer. Aux environs de 2029, « les ordinateurs seront indistincts des humains pour ce qui concerne le langage ».

ers 2045, « la civilisation sera intégrée. Nous étendrons les capacités du néocortex », qui sera connecté à un équivalent synthétique dans le cloud (stockage de données). Ses prédictions s’arrêtent là. L’humain aura été tellement manipulé dans ses fonctions qu’il est impossible, passé ce point de non-retour, de prédire à quoi la vie ressemblera… « Potentiellement, c’est l’événement le plus dangereux pour la civilisation.

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Selon les chercheurs signataires de la lettre publiée par Future of Life Institute, l’intelligence artificielle a le même potentiel de destruction que le nucléaire, dont l’humanité, des décennies après sa mise en œuvre, essaie toujours de contenir les dangers. «

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pour lire l’ensemble de l’article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De jeunes bouddhistes en « pleine conscience » avec la nature

le Monde des religions-pour lire l’ensemble de l’article

Le 30 mai à Paris se tenait la 11e Fête du bouddhisme avec, au cœur du programme, les Assises de l’écologie. Un thème cher à la jeune génération de pratiquants du dharma, qui allie, au quotidien, enseignements du Bouddha et respect de l’environnement.

Une semaine plus tôt, Olivier Wang-Genh, le président de l’UBF, (l’Union Bouddhiste de France) s’était déjà exprimé au Sénat lors d’un colloque sur le climat et les religions, rappelant deux principes fondamentaux hérités du Bouddha : la nature impermanente de l’inivers et l’interdépendance de toute chose sur la Terre. « Prendre pleinement conscience de cette impermanence, c’est arrêter d’agir comme si les ressources naturelles étaient éternelles »,déclarait-il, évoquant le nombre de 60 milliards d’animaux terrestres et marins, sacrifiés chaque année à l’appétit des humains. « Nous sommes le climat et si nous voulons que les processus en cours changent, nous devons d’abord changer nous mêmes », ajoutait-il, invitant chacun à développer altruisme, compassion et bienveillance à l’égard de tous les êtres, ainsi qu’à montrer l’exemple aux générations futures….

Au village des Pruniers, fondé en Dordogne en 1982, par le moine vietnamien Thich Nhat Hanh, les moines et moniales accueillent chaque année des visiteurs pour des retraites méditatives. Parmi eux se trouvent de plus en plus de jeunes, selon sœur Dao Nghiên, présente à la fête.

« Avec les frères, nous avons mis en place depuis quelques années une ferme bio au village – Happy Farm – et de la permaculture – production agricole durable et respectueuse de l’écosystème. Nous offrons ainsi la possibilité à beaucoup de jeunes d’aider et d’apprendre. Cet hiver, durant la retraite de trois mois, une soixantaine sont venus. »

Notre existence a-t-elle un sens ? -Jean Staune –

Notre existence a-t-elle un sens

Dans ce livre écrit il y a quelques années Jean Staune parcourt l’état des théories et connaissances scientifiques actuelles dans le monde de la physique et de l’astrophysique, de la biologie et de la théorie de l’évolution, dans le monde des neurosciences. En s’appuyant sur certains scientifiques spécialistes de ces disciplines il nous montre qu’un courant nouveau est en train de se révéler et qu’il constitue l’ébauche d’un nouveau paradigme scientifique.

En portant le fer à l’intérieur de la science elle-même Jean Staune nous montre la puissance que constitue ce regroupement des nouvelles conceptions du monde qui est en train de poindre et qui va renverser celles issue de la Renaissance. Oui, selon certaines avancées qui restent bien sûr à approfondir, la science nous révèlerait à travers les découvertes et théories de certaines disciplines scientifiques que notre vie a un sens.

C’est une vision totalement révolutionnaire à laquelle n’adhère encore qu’une  partie du monde des sciences spécialistes de ces disciplines mais qui tire sa force ainsi que le montre Jean Staune de cette vision trans-disciplinaire à laquelle il s’est livré. Cet examen lui a demandé 19 années de recherches.

Le Temple des Consciences se construit sur la base d’une vision de l’expansion de la conscience et ce livre constitue  un socle pour une vision scientifique de celle-ci. Nul doute que ce livre fera date et constituera l’ébauche de ce nouveau paradigme appelé à remplacer celui celui de la modernité qui s’est construit à partir de la Renaissance.

voir la présentation du livre

La spiritualité dans la joie : Ramda

vu sur le site de l’UCY – article du 19-08-2015 – pour lire tout l’article

Vittalrao Padukone, que nous connaissons comme RAMDAS, fut d’abord un homme comme vous et moi. 

Sa vie nous intéresse par l’exemple qu’il nous a donné : il s’est élevé – mais il s’en défend, c’est Ram, dit-il, qui l’éleva – au plus haut sommet de Réalisation que peut atteindre la vie humaine.

Vittalrao est un homme comme les autres avant qu’il n’entreprenne saSadhana.

Il étudie comme la plupart d’entre nous à l’école primaire, au collège, puis dans une école professionnelle. Il se marie, à une fille, et connait les aléas de la vie professionnelle. L’appel de Dieu en fait Ramdas alors, son sourire, qui était une spécialité de la famille Padukone, devient un sourire divin, expression d’un état de béatitude et d’amour qui coule de lui sans discontinuer.

….

Ramdas – Litanies de Ram

 

 » Il y a deux échelles – amour et haine – Ô Ram, qui jaillissent de Toi.

Pour T’atteindre, c’est-à-dire pour monter, c’est l’échelle d’amour qu’on prend…

… Pour Te quitter, c’est-à-dire pour descendre, c’est l’échelle de haine.

L’amour mène à l’unité ; la haine mène à la différence.

L’unité est bonheur. La différence est misère. « 

 

 

 

 

 

 

Pierre-Rabhi : la-cop21 ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres

Le Monde -28/10/2015

Le paysan-philosophe de 77 ans, chantre de l’agroécologie, ne se fait guère d’illusion sur l’issue de la COP21 et appelle à quitter le culte de la croissance indéfinie.

Il ne sortira rien de cette énième grand-messe. J’ai du mal à croire que les changements structurels nécessaires y soient actés. Il faut entrer dans une nouvelle ère, celle de la modération : modération de la consommation et de la production. Les Etats vont-ils décider d’arrêter la pêche industrielle et l’agriculture intensive, et ainsi cesser de piller les océans ou la terre ? Vont-ils réfléchir à un juste partage des ressources entre Nord et Sud ? Je n’y crois pas. Or il y a urgence, car ce n’est pas la planète qui est en danger mais l’humanité. La Terre, elle, en a vu d’autres. Ce que je reproche à la COP21, c’est de faire croire que ces discussions permettent de résoudre les problèmes, alors qu’on ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres. C’est le même travers que celui de l’humanitaire, qui consiste à être généreux envers des personnes que le modèle a rendus indigents.

La problématique de l’alimentation est majeure et n’est pas, en effet, traitée comme il se doit. Au Nord, l’alimentation est de plus en plus frelatée, la façon de la produire est destructrice de sols et d’environnement ; au Sud, les peuples souffrent de pénurie chronique. Il faut donc une remise en question complète de notre modèle. Vont-ils l’aborder sous ce prisme ?

Cela fait des années que nous travaillons avec Terre et Humanisme [association créée par Pierre Rabhi il y a vingt et un ans] pour diffuser l’agroécologie, dont on parle maintenant comme étant la meilleure façon de produire.

Quand je vois des multinationales, des groupes agroalimentaires se référer à l’agroécologie, oui je m’interroge. L’agroécologie, ne se résume pas à des techniques, mais répond à une éthique de vie qui consiste à préserver la terre en tant que patrimoine. Un parallèle peut être fait avec l’engouement actuel pour le bio.

e bio, c’est très bien, mais on peut manger bio et… exploiter son prochain, ce n’est malheureusement pas incompatible. Ce que je veux dire, c’est que tous les beaux mots, bio, COP21… tout cela ne sert à rien si nous ne travaillons pas à une alternative, si l’humain n’entreprend pas un travail d’introspection, car le problème est en nous. Il faut évoluer, quitter le culte d’une croissance indéfinie, du toujours plus, de cette accumulation de biens, qui ferait prétendument notre bonheur. La consommation d’anxiolytiques et les inégalités sans cesse croissantes démontrent le contraire. Il faut s’engager dans la puissance de la modération, de la sobriété.
….

Il ne faut pas partir vaincu, même si ce sera évidemment très difficile. Le monde de l’agriculture porte un contentieux séculaire. Le paysan a de tout temps été le « pauvre type ». La civilisation moderne l’a affublé de tous les qualificatifs négatifs. Puis un beau jour on lui a dit : « Paysan, tu vas devenir moderne, tu vas avoir des machines, tu ne seras plus un plouc mais un exploitant agricole. » On leur a fait miroiter un changement de statut et ils se sont fait piéger.

….

Plutôt que de dire je suis paysan et j’en suis fier, au lieu de donner toute sa beauté à l’agriculture, la modernité les a humiliés, en a fait des martyrs. Il faudra une profonde et difficile remise en question du monde paysan pour parvenir à faire machine arrière.

….

La société civile est en train de se forger un nouvel imaginaire face à un système à bout de souffle, dont le déclin se traduit par la montée du chômage, de la pauvreté et de nombreux déséquilibres. Comme ce système n’est plus rassurant, les citoyens cherchent des alternatives. Les innovations sociales qui se multiplient sur les territoires, dans l’écologie, les énergies renouvelables, l’éducation… sont autant d’expérimentations qui vont assurer le futur.

….

A notre échelle, nous envisageons de lancer une plate-forme citoyenne, un forum civique qui révélera tout ce qu’entreprend la société civile. Un inventaire dynamique des alternatives, en quelque sorte, qui permettra, quelques mois avant les échéances de 2017, de montrer aux politiques ce que font les citoyens.

Dieu est à l’œuvre en cet âge

Abbaye de Citeaux

Hymne de Didier Rimaud pour le temps de l’avent

Dieu est à l’œuvre en cet âge, ces temps sont les derniers.
Dieu est à l’œuvre en cet âge, son jour va se lever !
Ne doutons pas du jour qui vient, la nuit touche à sa fin.
Et l’éclat du Seigneur va remplir l’Univers,
Mieux que l’eau ne couvre les mers !

Quelle est la tâche des hommes que Dieu vient rassembler,
Afin de bâtir le Royaume du Prince de la Paix ?
Que peut-on faire pour hâter ce jour tant espéré
Où l’éclat du Seigneur va remplir l’Univers,
Mieux que l’eau ne couvre les mers ?

Que notre marche s’éclaire au signe de Jésus !
Lui seul peut sauver notre terre où l’homme n’aime plus ;
Il faut défendre l’exploité, ouvrir au prisonnier,
Et l’éclat du Seigneur va remplir l’Univers,
Mieux que l’eau ne couvre les mers !

Ouverture d’une « Université » de la singularité à Paris

sur Rue 89.nouvelobs – un article de Benoît Le Corre du 8/7/2015

le Dr Zak Allal, 27 ans,entrepreneur-médecin-pianiste, américano-algérien, « Chief Strategy Officer » d’une start-up qui s’occupe de prolonger la durée de vie des organes prélevés et destinés aux dons, est également convaincu que nos leaders politiques comme économiques ne sont pas conscients des énormes enjeux introduits par les changements technologiques.

Lui a décidé d’en importer une, de vision, directement de la Silicon Valley, en Californie. Un concept de formation appelé l’université de la Singularité (en anglais, la « Singularity University »), qui tire son nom de la théorie de la singularité technologique.

Zak Allal nous donne sa propre définition de la singularité :

« C’est un point dans l’évolution de l’histoire de l’humanité où l’on connaîtra une accélération du changement tellement intense qu’on atteindra un point de non-retour. Cela coïncidera avec l’apparition d’une super-intelligence. »

 

En réalité, ce n’est pas vraiment une université. Il s’agit d’une entreprise, qui a vocation à générer des profits, et forme des « élèves » venus du monde entier à des domaines – comme les NBIC, l’intelligence artificielle, l’avenir de l’énergie –, avec « une dimension éthique, politique, philosophique et de droit », précise Zak Allal, « pour avoir un impact positif sur des milliards de personnes », dit le site officiel.

Elle ne délivre pas de diplôme en tant que tel.

Et les candidats affluent : le programme d’été de dix semaines l’année dernière – qui coûte tout de même 30 000 euros, même s’il est possible de bénéficier d’une bourse financée par Google – a reçu 3 000 dossiers, pour 80 places.

 

L’ouverture de cette école, qui devrait être une sorte d’« annexe », prévue en 2017 initialement, a été avancée : ce sera pour le « second semestre de cette année ». L’antenne française ne sera pas non plus une vraie université :

La Singularity University à la française voudrait s’inscrire dans une démarche proche de celle de l’école 42, créée par Xavier Niel et des anciens d’Epitech. A savoir : « disrupter » l’éducation, rompre avec l’enseignement traditionnel pour donner sa chance à tous, les super-diplômés comme les non-diplômés. D’ailleurs, elle aurait noué des partenariats avec ces écoles. Zak Allal n’a confirmé qu’un seul partenaire, l’Essec.

….

La Singularity University semble indissociable, au moins dans les articles de presse, du mouvement transhumaniste, qui prône, ou prêche, diront certains, l’amélioration de l’être humain par les nouvelles sciences et technologies. Et « cela peut effrayer », reconnaît Zak Allal.

Pour lire tout l’article

Forum À Ciel Ouvert : Imparfait mais debout !

Alors que les attentats de Paris avait eu lieu la veille, le Forum d’ A ciel ouvert : « Imparfait mais debout » commençait le 14 novembre à Aix les Bains . D’un côté, nous avons vécu cette ignominie, tout ce sang et toute cette violence d’un islamisme radical, de l’autre, A ciel ouvert nous a offert trois jours de spiritualité ouverte et vivante.

C’est le 31 ième forum organisé par Alain et Evelyne Chevillat et le premier avec la nouvelle association A Ciel ouvert.

Ce bel événement a été suivi par la radio Gandharva Gana qui s’affiche première radio védantique.

Elle présente sur son site l’ensemble des conférences et entretiens  suivants :

 

 

 

 

 

 

 

Frédéric Lopez : ma (R)évolution intérieure

Dans le cadre de sa nouvelle campagne, Colibris a proposé à plusieurs personnalités de raconter leur « (R)évolution intérieure » : Pierre Rabhi, Zaz, Matthieu Ricard, Françoise Vernet, Frédéric Lopez, Thomas d’Ansembourg, Marc de La Ménardière…

Frédéric Lopez est journaliste et producteur pour la télévision. Après avoir débuté sa carrière en annonçant des « mauvaises nouvelles » pour une chaîne d’info continue, il s’est mis à chercher le beau sur cette planète. Il a créé Rendez-vous en Terre Inconnue en allant à la rencontre d’êtres humains qui vivent dans une « sobriété heureuse », en harmonie avec leur environnement, en dehors de notre société de consommation.
Nous avons rencontré Frédéric Lopez en juin 2014 à l’occasion de la Fête pour la Terre et l’Humanisme qui se déroule chaque année au Centre agroécologique des Amanins (Drôme). Frédéric était invité à intervenir au côté de Pierre Rabhi et Michèle Rivasi. Ce fût une belle rencontre en toute simplicité au cours de laquelle Frédéric nous a partagé sa gratitude d’avoir été invité à témoigner sur son engagement et ses valeurs. Lorsque nous l’avons recontacté pour participer à la série de témoignages pour « une (R)évolution intérieure », il a naturellement accepté. C’est à notre tour de le remercier chaleureusement pour son partage authentique, car l’exercice est périlleux, délicat.

 

Philippe Desbrosse : l’intelligence verte

Des OMG autorisés en Europe, des consommateurs de plus en plus méfiants, les éleveurs et les agriculteurs français qui manifestent… Quel avenir pour l’Europe ? Un retour massif à une agriculture biologique est-il possible ?
Philippe Desbrosses, agriculteur français engagé, et pionnier de l’agriculture biologique en Europe est l’invité de notre Grand angle.

VILLANELLE POUR NOTRE TEMPS

Qu’est-ce qu’une villanelle ?

Du bonheur soyons les auteurs

… sur le site d’Alain-Yan Mohr

VILLANELLE FOR OUR TIME

From bitter searching of the heart,
Quickened with passion and with pain
We rise to play a greater part.

This is the faith from which we start:
Men shall know commonwealth again
From bitter searching of the heart.

We loved the easy and the smart,
But now, with keener hand and brain,
We rise to play a greater part.

The lesser loyalties depart,
And neither race nor creed remain
From bitter searching of the heart.

Not steering by the venal chart
That tricked the mass for private gain,
We rise to play a greater part.

Reshaping narrow law and art
Whose symbols are the millions slain,
From bitter searching of the heart
We rise to play a greater part.

Poème de Frank Scott (1943)

VILLANELLE POUR NOTRE TEMPS

Par l’âpre introspection du cœur
Pressé par douleur et passion
Du bonheur soyons les auteurs

Voici le cœur de nos valeurs :
Le bien commun pour ambition
Par l’âpre introspection du cœur

Nous voulions tout vite, sans labeur
Allons : pensons et agissons
Du bonheur soyons les auteurs

Libérons-nous des liens mineurs
Qu’il n’y ait ni race ni religion
Par l’âpre introspection du cœur

Quittons la voie des prédateurs
Dont le profit est l’obsession
Du bonheur soyons les auteurs

Réformons arts et lois menteurs
Aux symboles des morts par millions
Par l’âpre introspection du cœur
Du bonheur soyons les auteurs

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

lettre à un paysan : mon vieux Raymond…

Un brûlot où l’auteur passe en revue toutes les étapes de la « révolution verte » qui ont bouleversé les campagnes de France après la seconde guerre mondiale.

lettre à un paysan

Dans cette lettre à un paysan de 90 ans, Fabrice Nicolino revient, avec la verve, la précision et la limpidité qu’on lui connaît, sur les révolutions qui ont ébranlé l’agriculture : la standardisation à outrance et la mécanisation des cultures et de l’élevage, l’utilisation des pesticides et des engrais, l’influence grandissante des ingénieurs agronomes, le remembrement des terres, la limitation des semences, la mise de l’agriculture au service de l’industrialisation. Et aujourd’hui, le braquage des terres à l’étranger pour pallier le manque de surface agricole. Il déplore ces « commandos français venus de l’Inra, de la recherche, de la haute administration, du syndicalisme paysan officiel » qui, « enivrés d’Amérique », ont sauté « sur les campagnes, fusillant sans jugement quelques millions de paysans », « enfermant à triple tour veaux, vaches et cochons, inondant les champs de nouvelles molécules chimiques, et finissant la journée en se tapant dans le dos de contentement. » Reste aujourd’hui une question : « Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis, écrit-il. (…) Mon vieux Raymond, (…) ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible. Un autre monde reste à construire. » Dans ce texte percutant, Fabrice Nicolino nous bouscule et appelle à retrouver la raison ainsi que, pour citer Paul Ricoeur, « la simplicité des choix fondamentaux ».

Imparfait mais debout

 

A CIEL OUVERT

Forum d’Aix-les-Bains 2015

Du 14/11/2015 au 16/11/2015 – Centre des Congrès d’Aix-les-Bains

pour découvrir l’ensemble des intervenants  sur le site A CIEL OUVERT

« IMPARFAIT MAIS DEBOUT »

On oublie régulièrement que la spiritualité est plus qu’un savoir, mais exprime une manière d’être; qu’elle n’est pas fonction seulement d’une accumulation de concepts et de théories emmagasinés dans notre tête, mais bien davantage de ce que l’on a su faire vibrer au rythme de son cœur et de son sang, et qui se manifeste dans une harmonisation profonde de l’âme et du corps.
Par imparfait j’entends cette qualité d’un homme qui n’a pas été réduit aux normes machinistes et aux morales lisses d’une culture moderne atone et sans joie. Et c’est tant mieux!
Par debout je comprends ce même homme qui essaie, avec ses humbles défauts et ses ailes de géant, de se dresser encore plus haut, de s’élever malgré tout au dessus des ruines jusqu’à ce ciel qu’il pressent être son royaume.
Il s’agit donc d’une histoire d’ascension où, aujourd’hui plus que jamais, celui-ci choisit et s’engage dans une quête libératrice sur la montagne de son être.
Il y a dans la vie, comme l’affirment certains, cette faculté mystérieuse et ambigüe de vouloir se hisser à certaines altitudes par une sorte de droiture  chevaleresque, où le « vivre plus », le plus intensément possible, se transforme alors en un « plus que vivre ». A ce niveau, la vie, telle une énergie moindre sublimée soudain en une grande lumière, devient la Vie.
L’être acquiert sa vraie mesure, et s’éveille alors la nature la plus profonde de l’esprit, celle qui est infinie, qui dépasse toutes formes, qui intègre tous reliefs, et conserve le multiple dans une radicale unité.
Là, l’agitation vaine et l’impermanence des peuples des plaines si parfaits, se métamorphosent soudain en une pacification radieuse pour ceux qui grandissent et deviennent des hommes debout.
– Pierre-Yves Albrecht

 

Pierre-Yves Albrecht préside ce Forum.

Docteur en anthropologie, philosophe et thérapeute,
Pierre-Yves Albrecht
est fondateur des Centres thérapeutiques des Rives du Rhône.
Auteur de plusieurs livres.
Directeur de l’Académie Aurore.

 

projets de lecture-1- la critique de la modernité,de l’idéologie de progrès, de l’économisme et la post-modernité

 

Herbert Marcuse, né le  à Berlin et mort le à Starnberg (Bavière), est un philosophe, sociologue marxiste, américain d’origine allemande, membre de l’École de Francfort avec Theodor Adorno et Max Horkheimer.

Dès la prise de pouvoir par les nazis en 1933, il émigre avec sa famille, d’abord en Suisse, puis aux États-Unis, après un bref passage à Paris. Il est engagé par l’Institut de Recherche sociale, qui s’est déjà installé à New York. En raison de la mauvaise situation financière de l’Institut, Marcuse doit accepter un poste à l’Office of Strategic Services (OSS) (ancêtre de la Central Intelligence Agency/CIA), où il travaille sur un programme de dénazification.

Dès 1951, il enseigne dans diverses universités américaines. À cette époque, il dénonce tant le bloc occidental que l’URSS.

En 1955, il adopte, dans Éros et civilisation, une lecture marxienne de Freud, et critique le révisionnisme néo-freudien. Il forge le concept de « désublimation répressive » et dénonce le caractère déshumanisant et irrationnel du principe de rendement. Le principe de rendement est le principe de réalité d’une société capitaliste fondée sur la résignation, la falsification des instincts et la répression des potentialités humaines. L’espoir d’une libération se trouve dans la transformation de la sexualité en Éros et l’abolition du travail aliéné.

Il est notamment l’auteur et de L’Homme unidimensionnel (1964), qui veut démontrer le caractère inégalitaire et totalitaire du capitalisme des « Trente Glorieuses ». Ces affirmations lui valurent des critiques, notamment celle qui proclamerait la tolérance envers toutes les opinions sauf les opinions « qui perpétuent la servitude », malmènent l’autonomie au profit du statu quo répressif et protègent « la machine de discrimination qui est déjà en service »6. Pour Marcuse, la tolérance envers des idées qui servent le système de domination et d’oppression est une dénaturation du concept de tolérance : Marcuse oppose la vraie tolérance, qui est nécessairement émancipatrice, à une perversion opportuniste de l’idée de tolérance, qu’il qualifie de « tolérance répressive ». Selon Marcuse, c’est la « tolérance répressive » qui a autorisé la prise du pouvoir par le parti nazi en Allemagne7. Pour Marcuse, « une des réalisations de la civilisation industrielle avancée est la régression non-terroriste et démocratique de la liberté – la non-liberté efficace, lisse, raisonnable qui semble plonger ses racines dans le progrès technique même»

 

Pour préparer le nouveau paradigme de la trans-rationnalité, du post-modernisme, que j’ai présenté comme notre devenir possible et souhaitable dans l’onglet « à propos » j’ ouvre une page nouvelle dans les projets de lecture. Celle-ci est  réservée à la critique du paradigme dans lequel l’homme occidental s’est enlisé et qui  se répand sur l’ensemble de la planète.

La plupart des ouvrages présentés révélent le côté négatif de la modernité ou font ressortir le caractère idéologique du progrès, la religion dominante des temps modernes qui s’est installée à la Renaissance et a pris une  expansion hégémonique au cours des deux siècles passés. Il faut aussi y associer la critique de ce que certains appellent l’économisme et qui a réduit le sens de la vie humaine à sa seule fonction économique : produire et surtout, pour un occidental, consommer de plus en plus.

Le premier livre présenté est l’homme unidimensionnel de Marcuse écrit en 1964 et traduit en 1968. Cet ouvrage garde  sa valeur d’analyse de notre société  près de cinquante ans après.

Nous nous limiterons pour cet article à reprendre quelques passages de l’analyse du livre qui figure dans la présentation de celui-ci.

Marcuse cherche déjà une voie différente de  celle du néo-capitalisme et de celle du collectivisme encore largement dominée par le courant stalinien pour analyser la société industrielle avancée.

Il semble qu’en 1964, tout du moins dans la société américaine, le prolétariat soit en voie de disparition. L’homme devient de moins en moins utile en tant que producteur et de plus en plus en tant que consommateur.

Pour que la société technologique devienne une société indestructible il faut que les actes,  objectifs, valeurs soient réduits à une seule dimension, à la dimension positive qui fait converger les forces vers le maintien du système. La société doit apparaître comme unidimensionnelle c’est à dire exempte de négativité.

En posant l‘Homme unidimensionnel comme négation de l’Homme vrai , le cri de désespoir de Herbert Marcuse espère encore être entendu, puis compris, préservant ainsi la dernière chance d’échapper à l’enfermement total.

Ainsi l’univers unidimensionnel entraîne-t-il l’homme à traduire le négatif en positif, l’irrationnel en rationnel, l’aliénation en liberté, le faux en vrai.

Chassé de l’univers politique, de la conscience, du discours, de la raison, c’est au confin de la pensée là où resurgit la métaphysique, le mythe, le fantasme, la folie de l’imagination dans l’expression artistique et la réflexion philosophique que le refus a trouvé refuge.

Là, se joue l’ultime bataille entre les forces qui tentent de camoufler la négativité et celles qui tentent de nier le positif.

Il est possible de réunir les moyens de répression de la société en une seule expression : la rationalité technologique.

Le fait le plus marquant de la société technologique est que l’homme n’est même plus « l’instrument  » de la production, il en est la « matière première ». On lui façonne de faux besoins, de faux désirs, une fausse conscience insensible  a ce qu’elle a de faux.

La rationalité technologique révèle son caractère politique en même temps qu’elle devient le grand véhicule de la plus parfaite domination. La fausse conscience qui s’établit grâce à la propagande, à la publicité, à l’information et à la culture unidimensionnelle de masse est en même temps une conscience heureuse satisfaite d’une domination qui apparaît sous les traits d’une liberté.On assiste au rejet du transcendantal.

L’Homme est devenu un infirme heureux : toutes les actions, toutes les valeurs sont jugées selon les critères du fonctionnel, de l’opérationnel ou de l’inéfficace.

Dans cet enfermement de l’univers du discours, c’est la pensée qui est atteinte. Seule a droit d’accès à la rationalité et à la vérité, la logique mathématique au détriment de la logique de la contradiction et du mouvement. La Connaissance est une dimension intégrée, l’Amour une dimension perdue.

Herbert Marcuse remet en vigueur le caractère libérateur du désespoir. Le néo-capitalisme est un système planétaire. C’est donc à cause des parias, des autres races, des autres couleurs, des persécutés, des chômeurs que l’espoir peut encore nous être  donné.

 

 

 

 

 

 

Abattoir d’Alès : ce que vivent les animaux avant d’arriver dans nos assiettes

 

L’association L214 dévoile une enquête vidéo accablante sur l’abattoir régional d’Alès. Jamais en France, la mise à mort des animaux dans un abattoir n’avait été montrée de façon aussi transparente et détaillée.

 

 

 

Après avoir vu cette vidéo : signez la pétition sur l’abattoir d’Alès

 

Lire le rapport du professeur Mouthon du 8 octobre sur la visualisation des documents audiovisuels présentés par l’association L214 sur l’abattoir d’Alès

 

 

 

 

En Syrie, une expérience de démocratie directe, égalitaire et multiconfessionnelle

Bastamag

Les médias occidentaux relaient abondamment les décapitations, les appels au meurtre et les exactions perpétrés par Daech, le pseudo « Etat islamique ». Pourtant, face à cette barbarie, les populations kurdes, arabes ou yézidis de la région de Rojava, au nord de la Syrie, mettent en oeuvre un autre modèle de société, émancipateur, égalitaire, multiconfessionnel, et très démocratique. Une expérience qui pourrait même servir d’inspiration pour ramener la paix dans la région. En attendant, les Kurdes et leurs voisins combattent pour défendre cette utopie concrète, sans véritable soutien international. Entretien avec des chercheurs et activistes qui en reviennent.

es raisons d’espérer sont rares en provenance de Syrie. Mais en janvier 2015, le monde découvre, ébahi, les images de femmes kurdes en treillis qui participent à la résistance puis à la libération de la ville syrienne de Kobané. Un mouvement démocratique et anti-patriarcal vient de défaire les forces ultra-réactionnaires de l’État islamique, victorieuses ailleurs. Deux modèles de société radicalement différents se font face. Car le Kurdistan syrien fait l’expérience depuis 2011 d’une révolution démocratique inédite.

Assez vite débarrassé des forces du régime de Bachar el-Assad, le mouvement de libération kurde y a développé une organisation politique basée sur la démocratie directe, l’organisation en communes et la libération des femmes. Malgré la guerre, les attaques de l’État islamique (EI), l’embargo turc, sur fond d’indifférence de la communauté internationale, la région poursuit la mise en pratique de ce confédéralisme démocratique, un modèle de société multiconfessionnelle et multi-ethnique, sans État, pour l’émancipation de tous. Entretien avec Ercan Ayboğa et Michael Knapp, co-auteurs de Revolution in Rojava, ouvrage d’enquête militante sur cette révolution en cours au milieu du chaos syrien.

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Veggie Pride Paris les 10 et 11 octobre et la cruauté dans les abattoirs, toute l’année

Veggie Pride

Nos sociétés exploitent et tuent des centaines de milliards d’animaux chaque année. Ces massacres ont lieu pour des motifs frivoles, pour nous procurer le superflu, des aliments non nécessaires ou d’autres types de matériaux plus ou moins utiles (cuir…). En se permettant d’agir ainsi à l’encontre des autres animaux, nous lésons gravement leurs intérêts fondamentaux à ne pas souffrir et à jouir de leur vie.

Jusqu’à récemment, nos sociétés se livraient à cette exploitation brutale et sanguinaire sans aucun scrupule, sans se poser de questions. Une idéologie omniprésente justifiait le mépris et l’indifférence envers le sort des êtres sentients qui ne font pas partie de notre espèce. On appelle cette idéologie : spécisme. Comme les autres idéologies similaires du mépris et de la domination (le racisme, le sexisme…), avec lesquelles il est d’ailleurs intriqué, le spécisme repose sur le mensonge, l’omission, le déni, la violence.

Aujourd’hui, l’ordre spéciste s’effrite. Il reste campé sur ses positions, mais celles-ci sont attaquées et succombent les unes après les autres. On reconnaît aujourd’hui de nombreuses capacités mentales aux animaux, qui jusqu’à récemment encore leur étaient déniées. On les ressent de plus en plus proches de « nous », humains, alors qu’on affirmait il y a quelques années encore qu’un abîme incommensurable nous séparait à jamais, « nous, êtres de liberté » et « eux, êtres de nature ». Surtout, on considère de plus en plus que ce qu’ils éprouvent importe, parce que cela leur importe, et que ce qu’ils vivent doit donc être pris en considération. Leurs vies et leurs morts sont essentielles pour eux, et pour cette raison sont extrêmement importantes en soi. Tout comme les nôtres, et pour les mêmes raisons. On sait aujourd’hui que nous n’avons aucune justification valable pour ne pas considérer que ce qu’ils éprouvent importe autant que ce que nous (humains) éprouvons. De plus en plus d’entre nous refusent de collaborer à leur exploitation et pensent que nous devrions considérer leurs intérêts fondamentaux de façon égale aux nôtres.

Au centre de l’ordre spéciste, la pratique banale qui consiste à manger les autres êtres sentients revient à nous signifier à nous-mêmes que leur vie ne vaut pas plus que la simple matière qui les constitue, et que notre intérêt dérisoire à sentir leurs os craquer sous nos dents vaut bien leurs vies et leurs morts. C’est un « Parce que nous le valons bien ! » que nous nous adressons à nous-mêmes et qui soude notre communauté humaine sur la distinction d’avec eux. Nous sommes les maîtres, ils sont les esclaves.

 

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Les abattoirs sont une véritable boîte noire tenue à l’écart du public. Pourtant nous avons le droit de savoir. Découvrez le dossier de L214 sur l’abattoir d’Alès

 

MARC DE LA MENARDIERE : Changer de croyances pour changer de monde

Ce Ted Talk raconte le parcours atypique d’un jeune cadre dynamique à New York qui comprend que son rêve américain est en train de devenir le cauchemar de la planète. Ne souhaitant plus faire partie du problème, mais plutôt de la solution, Il quitte tout pour rejoindre un ami d’enfance et commencer  ensemble un film sur les acteurs du changement autour du monde… La rencontre et le partage de la vie quotidienne avec des activistes gandhiens va marquer le début d’un questionnement sur la vision occidentale du monde, son rapport au réel, à la nature, aux notions de progrès, de bonheur, de connaissance de soi…

la liberté de conscience définie par la déclaration universelle des droits de l’homme et la contrainte à suivre les préceptes d’une religion

Un article d’un collectif dans le Monde du 28/08/2015

Quand on évoque, en France, la liberté de conscience à propos de l’islam, c’est usuellement pour affirmer que l’Etat doit laisser les musulmans libres de suivre les préceptes de leur religion, en particulier dans ce qui touche au port d’une tenue islamique. L’invocation de cette liberté conduit parfois à critiquer vertement l’interdiction du port de la burqa. Mais, une autre dimension de la liberté de conscience, telle que la définit la Déclaration universelle des droits de l’homme, est largement passée sous silence : le droit de ne pas être contraint à suivre les préceptes d’une religion.

On oublie dès lors le rôle que l’Etat doit jouer dans la protection de la liberté de conscience des personnes nées dans l’islam face aux pressions communautaires qui visent à assurer le respect des préceptes islamiques, de l’observation du ramadan à l’interdiction de quitter l’islam pour se convertir à une autre religion ou à celle pour une musulmane d’épouser un non‐musulman. On sait combien, dans les pays où l’islam a prévalu, la liberté de conscience est réduite. L’apostat qui, dans certains de ces pays risque la mort, encourt souvent une sorte d’anéantissement social, même là où ses jours ne sont pas en danger. Jusque dans des pays d’islam modéré, comme le Maroc, la loi empêche une musulmane d’épouser un non‐musulman et punit de peines de prison le non‐respect du ramadan. La population, prête à dénoncer les coupables, concourt à la mise en œuvre d’une forme de police islamique.

Recenser les actes de pression communautaire

En France, les « mauvais musulmans » n’ont, certes, rien à craindre des lois de la République. Mais ils ne sont pas libres pour autant, face à la pression communautaire à laquelle ils sont soumis. Innombrables sont les témoignages en ce sens, qu’ils concernent les établissements universitaires, la vie des quartiers à forte présence musulmane ou les prisons. Officiellement, les responsables du culte musulman ne sont pour rien dans cette situation. Si, au moment de la création du Conseil français du culte musulman, les organisations le composant ont refusé de reconnaître explicitement le droit d’un musulman à quitter l’islam, c’est en affirmant que leur demander de se prononcer sur ce sujet constituait à leur égard une exigence discriminatoire, et que la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales suffisait à assurer ce droit.

Mais, comme ces responsables n’ont pas pris leurs distances de manière claire par rapport aux préceptes de l’islam entravant la liberté de conscience, ils alimentent la conviction des « vrais musulmans », selon laquelle la pression qu’ils exercent sur leurs coreligionnaires qui quittent le droit chemin est légitime. Et, à ce titre, l’islam pratiqué en France est loin de faire bon ménage avec les droits de l’homme. Face à cette situation, les responsables politiques sont embarrassés. Pour être efficace, une entrave communautaire à la liberté n’a pas besoin de violer ouvertement la loi. Un mélange insidieux d’intimidation, de pression morale, de menace d’ostracisme suffit. On en a eu un exemple en Egypte dans la manière dont, au cours des dernières décennies, les Frères musulmans ont imposé progressivement une islamisation de la tenue des femmes.

La célèbre pièce d’Ionesco, Rhinocéros [1959], fournit une parabole éloquente des processus qui sont à l’œuvre. La crainte d’être accusé d’islamophobie dissuade de reconnaître l’existence d’un tel phénomène. Ainsi, il y a quelques années, un rapport de l’inspection de l’éducation nationale, qui le mettait en évidence dans les établissements d’enseignement, a été mis au fond d’un tiroir. Certes, un moyen de combattre la pression communautaire sans stigmatiser l’islam est de brandir l’étendard de la laïcité face à toutes les religions, en rappelant, pour faire bonne mesure, l’Inquisition, même si, de fait, dans la France d’aujourd’hui, c’est bien l’islam qui fait spécifiquement question. C’est à une telle démarche qu’on a eu recours, en s’abritant derrière une interdiction générale des signes religieux ostentatoires, pour prohiber la tenue islamique à l’école.

Mais nul n’ignore que c’est l’islam seul qui est alors en cause, ce qui est source de malaise, et les domaines où la pression communautaire s’exerce dépassent largement ceux pour lesquels il est légitime de mettre la laïcité en avant. Pour réagir à cette situation, qui alimente la vision très négative de l’islam qui prévaut dans la société française, un premier pas serait de recenser officiellement les actes de pression communautaire, de la même façon qu’on le fait pour les actes islamophobes. Dès lors, les autorités de l’islam de France devront prendre position par rapport à ces actes, sortir ainsi de leur attitude équivoque et dire clairement si, oui ou non, elles veulent promouvoir en France un islam qui, respectueux de la liberté de conscience, prend ses distances avec l’islam pratiqué dans les pays musulmans.

Jean-Pierre Augustin, professeur émérite de géographie à l’université Bordeaux-Montaigne ; Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d’histoire à l’université Nice-Sophia-Antipolis ; Dominique Bourg, professeur de philosophie à l’université de Lausanne ; Fabrice Bouthillon, professeur d’histoire à l’université de Brest ; Michel Bozdémir, directeur des études turques à l’Institut national des langues et civilisations orientales ; Jean-Claude Cheynet, ancien directeur de l’Institut d’études byzantines du Collège de France, professeur d’histoire à l’université Paris-Sorbonne ; Gérard-François Dumont, professeur de géographie à l’université Paris-Sorbonne ; Franck Fischbach, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg ; Michel Guérin, professeur émérite de philosophie à l’université d’Aix-Marseille ; André Gueslin, professeur d’histoire à l’université Paris-Diderot ; Philippe d’Iribarne, directeur de recherche en sociologie au CNRS ; Pascal Jan, professeur de droit à Sciences Po Bordeaux ; Gérard Jorland, directeur de recherche en philosophie au CNRS et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ; Jacqueline Lalouette, professeure émérite d’histoire à l’université Lille-III ; Nicole Lemaitre, professeure émérite d’histoire à l’université Panthéon-Sorbonne ; Anne-Marie Le Pourhiet, professeure de droit à l’université Rennes-I ; Frédéric Nef, directeur d’études en philosophie à l’EHESS ; Etienne Picard, professeur émérite de droit à l’université Panthéon-Sorbonne ; Yves-Charles Zarka, professeur de philosophie à l’université Paris-Descartes.

 
  • Collectif

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/08/28/combattons-la-pression-communautaire-sans-stigmatiser-l-islam_4739406_3232.html#AjCy8mhfp8W4iGVG.99

 

 

 

 

 

Qu’est-il arrivé au progrès ?

Marianne -14 juin 2015

Le XXe siècle y croyait, plaçant tous ses espoirs dans un avenir meilleur. L’homme du XXIe siècle, lui, ne peut plus penser le progrès. Sans finalité, il n’est plus que tension… vers le rien. Extraits de « Le Progrès ? Point final », de Robert Redeker, philosophe, auteur de nombreux essais et collaborateur régulier à « Marianne ».

Qu’est-ce qui a changé entre l’entrée dans le XXe siècle et l’entrée dans le XXIe siècle ? L’enthousiasme fidéiste dans le progrès s’est évaporé. 1904-1905 : on croyait au progrès – continuant un fétichisme déjà bien installé -, on lui chantait des hymnes, on lui tressait des louanges, tout avenir paraissait, du fait de ce progrès, radieux. Que cet avenir fût industriel, scientifique, technique, humain, politique, artistique, un même leitmotiv occupait toute la place : l’avenir ne pouvait qu’être meilleur que le passé ! La longue guerre de 1914 à 1989, qui ne pouvait s’achever qu’avec la défaite du dernier des trois monstres, le communisme, après le fascisme et le nazisme, était alors encore devant une Europe que l’ivresse du progrès aveuglait quant à ce sinistre avenir.

Telle une pieuvre, le progressisme a, depuis, investi tous les domaines de l’activité humaine : il y eut un cinéma, un théâtre, etc., «progressistes», et même l’Eglise se mit en tête sinon d’être progressiste à son tour, du moins de s’adapter au progressisme qui était devenu la loi du temps, la loi du temps présent. En notre commencement de XXIe siècle, cet enthousiasme a disparu. Loin de s’énoncer comme la radieuse évidence de jadis, qui rassemblait dans la même croyance Victor Hugo (thuriféraire immodéré du progrès) et Louis Aragon, Jules Ferry et Karl Marx, le concept de progrès aujourd’hui ne se prononce plus que dans une ambiance crépusculaire. […]

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STOP TAFTA : Accepter le traité transatlantique c’est renoncer à notre capacité de décider.

par EurodeputesEELV

Stop #TAFTA / Accepter le traité transatlantique c’est renoncer à notre capacité de décider, de construire la société que nous voulons. Nous refusons ce marchandage entre la démocratie et les intérêts de quelques multinationales.

 


Stop #TAFTA / Accepter le traité… par EurodeputesEE

TAFTA, ou TTIP, sont les noms du traité de libre-échange en cours de négociation entre les États-Unis et l’Europe.

L’objectif annoncé est de faciliter les échanges intercontinentaux alors qu’ils représentent déjà 40 % du commerce mondial.

Cet accord menace les législations qui protègent les citoyens, les travailleurs et l’environnement.

Alimentation, santé, services publics, bien-être animal, OGM, données personnelles et libertés numériques, droits sociaux, environnement… tout est sur la table des négociations ! Car ces choix de société, construits démocratiquement, sont considérés par les apôtres du libre-échange comme des obstacles au commerce, un frein au profit des entreprises multinationales.

Autre danger du TAFTA, les nouveaux pouvoirs accordés aux entreprises.

Le Traité prévoit d’autoriser celles-ci à attaquer devant un tribunal privé les Etats ou les collectivités locales si elles considèrent que leurs perspectives de bénéfices sont impactées par les décisions de politiques publiques. Ainsi, Philip Morris demande-t-elle des milliards de dollars de compensation à l’Australie et à l’Uruguay parce que ces pays ont mis en place des politiques anti-tabac. Si le Traité était déjà en vigueur, des entreprises américaines auraient pu attaquer la France pour son moratoire sur les cultures d’OGM, son refus d’exploiter les gaz de schiste ou son interdiction du bisphénol A dans les biberons !

De tels procès sont actuellement en cours à travers le monde en application de traités similaires au TAFTA.

Accepter le traité transatlantique c’est renoncer à notre capacité de décider, de construire la société et l’Europe que nous voulons. Nous refusons ce marchandage entre la démocratie et les intérêts de quelques multinationales. Nous dénonçons cette négociation qui se déroule en toute opacité, sans les citoyens, contre les citoyens.

Informez-vous sur TAFTA. Parlez-en autour de vous en utilisant les outils de mobilisation disponibles. Interpelez maintenant vos élus locaux, vos parlementaires nationaux et européens pour gagner le combat citoyen contre ce traité.

Comment tout peut s’effondrer

Comment tout peut s’effondrer : Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes Broché – 9 avril 2015

« Avec une grande réforme fiscale, un revenu de base de 450 euros minimum est possible »

2sur Wedemain.fr

Cofondateur du Mouvement Français pour le Revenu de base, créateur d’un site et d’un journal dédié à la question, Stanislas Jourdan affirme que le principe d’un revenu pour tous et sans condition finira nécessairement par s’imposer dans les pays développés. Interview.

J’étais journaliste pour Owni et La Tribune. Cela a commencé, comme beaucoup, en parlant entre amis dans un café. J’ai très vite adopté l’idée. Elle correspond à mes valeurs. Elle permet de dépasser les clivages et de trouver un compromis entre un système de solidarité qui ne laisse personne sur le carreau et un système plus libéral qui encourage l’initiative individuelle et la prise de risques. J’ai alors initié le site revenudebase.info, qui avait pour but de préparer le terrain pour une initiative citoyenne européenne en 2013.

….

Le paysage a totalement changé en quelques années. Au départ on était 15 clampins, aujourd’hui, tous les grands médias en ont parlé au moins une fois. En Grèce, au Portugal, des collectifs se sont formés. La Suisse va lancer un référendum d’initiative populaire sur la question en 2016. En Espagne, le parti Podemos a inclus dans son programme cette idée, portée par le mouvement des indignés.

….

L’hypothèse d’un revenu de base séduit à tous les niveaux de l’échiquier politique : gauche (décroissants, Front de Gauche, nouvelle donne), écologistes (Europe Écologie Les Verts), centristes (certains membres de l’UDI), libéraux (Alain Madelin, Gaspard Koenig), conservateurs (Christine Boutin), parti pirate… Seuls l’UMP et le PS restent silencieux sur la question.

On entend souvent « c’est impossible à financer ».

Sur la question, je renvoie aux travaux de l’économiste Marc de Basquiat. Il montre qu’avec une grande réforme fiscale, notamment un impôt sur le revenu progressif et une taxe sur le patrimoine, avec la suppression des niches fiscales et diverses exonérations, la fin des allocations et des emplois aidés qui deviendraient mécaniquement obsolètes, un revenu de base supérieur à 450 euros est largement possible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au moment où on va seulement à l’essentiel

de Nirvana-santé.blogspot.fr

hande
Prends ma main.
Ne la lâche pas.
J’écouterai ce que tu as à me dire.
Si tu préfères te taire, j’écouterai ton silence.
Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi.
Si tu es triste, j’essaierai de te consoler.
Je ferai pour toi des bouquets de soleil.
J’allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres.
Si je n’ai qu’une rose, je te la donnerai.
Si je n’ai qu’un chardon, je le garderai pour moi.
Je te donnerai ce qui te plaît,
ce qui te rassure le plus, ce que je possède.
Si je ne le possède pas, j’essaierai de l’acquérir.
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras.
Je te ferai entendre la musique que j’aime.
Si tu ne l’aimes pas, j’écouterai la tienne. J’essaierai de l’aimer.
Je t’apprendrai ce que je sais, c’est peu.
Tu m’apprendras ce que tu sais.
C’est beaucoup.
Prends ma main.
Cinq doigts refermés autour des nôtres, c’est le plus beau cadeau du monde.
Cela nous préserve de la peur, de l’abandon, du doute.
Une main offerte, c’est un nouveau monde.
Deux bras ouverts, c’est le miracle.
Je te prêterai un peu de ma folie.
Enseigne-moi un peu de ta sagesse.
Un peu, mais pas trop.
Quand tu me verras raisonnable, si je le deviens jamais,
rends-moi, s’il te plaît,
un peu de ma folie.
Efface de ma vie les gestes inutiles, les gestes sans amour.
Il n’y a plus de gestes inutiles quand ils servent à la joie.
Tu es toi. Je suis ce que je suis.
Je ne troublerai pas ta musique intérieure.
Ne dis pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi.
Mettons notre orgueil sur la paille.
Tâchons d’apprendre l’humilité.
Qu’importe les mots !
L’essentiel est bien au-delà des formules.
Ce que je t’offre aujourd’hui, c’est quelque chose que ni le temps, ni les rides
ni les infirmités ne pourront abîmer.
C’est mon cadeau à moi, le seul que je puisse t’offrir,
le seul que tu attends peut-être.
C’est le don de ceux qui ne peuvent vivre sans aimer.
Prends ma main.
Apprenons en ce jour le chemin qui mène à la tendresse.
Auteur inconnu

Les docteurs 3.0 de la Silicon Valley

Le Monde – 7 septembre 2015

Pousser la porte d’un des cabinets de One Medical à San Francisco, c’est entrer dans l’ère de la médecine 3.0. La déco, tout en bois, mobilier design, et couleur pop, est l’une des signatures du groupe. Les clients patientent en écoutant une musique douce et en sirotant un thé vert, mais la ponctualité est ici une règle d’or. « Je réserve via mon smartphone un créneau de quinze, trente ou quarante-cinq minutes, et mon médecin n’a jamais eu plus de cinq minutes de retard », se félicite Holly Goldin, la trentaine, qui travaille pour un éditeur de logiciels de la Silicon Valley.

Depuis peu, elle a aussi accès à un service de consultations à distance, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et pour les « petits bobos », la jeune femme n’a même pas besoin de se déplacer. « L’application pour smartphone inclut un outil de diagnostic : il me suffit de répondre à quelques questions pour obtenir une ordonnance qui est ensuite transmise à ma pharmacie », explique-t-elle.

….
Créée il y a dix ans, la société compte 35 cabinets à San Francisco, Boston, New York ou encore Chicago et emploie 200 médecins, dont Leah Rothman. « L’utilisation des nouvelles technologies nous permet d’optimiser le temps passé avec nos patients, et d’avoir un véritable échange avec eux », estime-t-elle. Cette généraliste de 33 ans a rejoint la start-up il y a quatre ans, lassée du « travail à la chaîne » qui est la règle dans la plupart des cabinets.
….

Surfant sur son succès, One Medical déjà levé 117 millions de dollars (105 millions d’euros), dont une partie auprès de Google (rebaptisé cet été Alphabet). En octobre, le géant de Mountain View a même lancé avec One Medical une application permettant de discuter – « chatter » – avec un médecin.

On est bien loin des algorithmes et des liens publicitaires sponsorisés, mais dans la Silicon Valley, un tel tandem n’étonne plus. Alors que les nouvelles technologies sont en passe de révolutionner la médecine et la recherche pharmaceutique, Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft ou encore IBM – les « GAFA » – ont fait de la santé leur nouvel eldorado. A la clé ? Un marché mondial estimé à 10 000 milliards de dollars.

 

Coeur brisé, Coeur couronné

Un très bel article d’Alain Gourhant paru dans Santé intégrative de Mai-juin 2015 et à lire intégralement sur son blog  ici

Il semblerait… que le Transhumanisme déteste le Cœur ; sait-il même sa signification profonde ?
Il ne parle du cœur que pour rêver à le changer en une prothèse artificielle capable de fonctionner trois cents ans.
Le Transhumanisme est unidimensionnel, il veut réduire l’être humain à un objet machinique – corps artificiel et pensée standardisée.
Il fait le déni des autres dimensions, et en particulier celle du Coeur.

En effet, le Coeur symbolique, dont nous allons parler, donne à l’être humain toute cette complexité qui en fait sa richesse :
son symbolisme réunit deux dimensions essentielles: la dimension émotionnelle et la dimension spirituelle.
C’est un symbolisme très ancien, qui vient de la nuit des temps, transmis par toutes les grandes traditions culturelles du monde entier.

Cette mémoire du Coeur, en danger d’oubli, nous allons tenter de la ranimer,
après avoir au préalable évoqué la tradition psychothérapeutique plus récente, dont la finalité principale est de réparer la dimension émotionnelle – ce que j’appellerai poétiquement « le Cœur brisé ».
Ensuite dans une deuxième partie, nous voyagerons parmi quelques grandes traditions ayant magnifié l’importance du Coeur en sa dimension spirituelle – je l’appellerai « le Coeur couronné », au sens où la couronne a été pendant longtemps un symbole de l’accomplissement spirituel.

…..

Conclusion

Il nous faut bien sûr pour parfaire ce voyage, revenir en Occident, et parler de Jésus,
sûrement le plus bel exemple de l’ouverture totale du Coeur, du Cœur couronné (5) :

« Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? Jésus lui dit :
Tu aimeras le Seigneur comme ton Dieu de tout ton Cœur…
voilà le premier commandement. Et le second lui est semblable :
tu aimeras ton prochain comme toi-même…» Matthieu 22

Arrive alors le terme du voyage, car on ne peut aller plus loin que Jésus dans l’incarnation des qualités du Cœur.

….

le seul chemin possible, reste l’ouverture de la Conscience et du Coeur, que ce soit individuellement ou en petits groupes éclairés, donnant l’exemple et rappelant le seul chemin possible de l’évolution humaine.

L’époque actuelle me semble plutôt propice à ce chemin.
Malgré le bulldozer du neolibéralisme économique et sa société de l’hyperconsommation aveugle, qui détruit inexorablement la planète et sa belle nature,
il y a beaucoup de brèches et de marges de liberté, par où, me semble-t-il, se font entendre de nombreuses voix différentes, qui cherchent à vivre autrement, selon les lois ancestrales d’une Sagesse fondée sur l’Harmonie, la Conscience et le Coeur.

Sri Tathâta : « Je viens mener les humains vers une conscience supérieure »

 

Aider l’humanité à évoluer vers une nouvelle conscience est la mission que s’est donnée le sage indien Sri Tathâta. En novembre dernier, le yogi originaire du Kerala est venu partager son enseignement en région parisienne. Pour le maître hindou, les humains doivent se débarrasser de leur ego pour progresser vers une nouvelle spiritualité, selon les principes de l’ordre naturel, le dharma.

Le grand yogi hindou Sri Tathâta était de passage à Paris les 28 et 29 novembre 2014. © Matthieu Stricot

Seuls et ensemble

Un article présenté par l’Union Comtoise de Yoga -UCY-

Sources n°29

Janvier/Février/Mars 2015

par Jean-Yves Leloup

Comme les anciens thérapeutes d’Alexandrie ou les pères du désert, les chartreux vivent seuls, chacun dans son ermitage, et pourtant ils sont ensemble ; ils partagent le même air (le ciel), le même lieu (la terre), le même Dieu (l’Amour), le même pain (l’eucharistie)…

 

Jamais seuls sans être ensemble.

Jamais ensemble sans demeurer seuls.

 

Chacun est lui-même, dans la mesure où il demeure centré dans Sa relation avec l’autre et dans le mouvement de la Vie (le cercle) où il se donne.

 

Les thérapeutes d’Alexandrie, les pères du désert, les chartreux… peuvent-ils nous aider ?

 non seulement à rêver, mais à réaliser cette communauté d’hommes, de femmes, d’animaux, de plantes et autres étoiles, cette société à l’image de l’Un-Trinité ?

…/…

 

Chacun est « seul » (Je suis),

au cœur de sa solitude il découvre qu’il n’est rien,

sans l’air qu’il respire,

sans le soleil qui lui donne la vie et la lumière,

sans la nourriture que lui donne la terre,

sans relation avec les autres ;

même isolé il est en relation avec ceux présents dans son code génétique,

sans relation avec l’Être qui fait être tout ce qui est,

il découvre que « Je suis » n’est « rien »,

il découvre qu’il est « seul ensemble ».

 

« Je suis » est : « nous-sommes »,

L’Un est Trinité, c’est-à-dire « Relation ».

« Il est Cela. »

« Tu es Cela. »

« Je suis Cela. »

« Nous sommes Cela. »

Ainsi sois-tu.

Ainsi soit-il.

Ainsi sommes-nous.

Que Cela soit ainsi.

 

Aum, Amen

Les 12 projets fous de Google

vu sur Challenges

 

1- créer des lentilles qui aident les diabétiques à gérer leur taux de sucre

2. Google : un implant cérébral qui répondrait à toutes les questions

3. Des lunettes à réalité augmentée

4.Investissement dans le décodage du génie génétique

5. Brintbot le robot qui reproduit tous les mouvements d’un homme installé à distance

6.Produire de l’électricité grâce à des turbines placées sur un avion

7.L’exploration minière spatiale sur les météorites

8.La voiture sans chauffeur

9. La viande artficielle créée en 3D à partir de cellules in vitro

10.Loon : un projet de ballons stratosphériques pour fournir l’internet aux pays du Sud

11. Via Calico sa filiale dirigée par le patron de Genentech et aussi appuyée par Apple : lutter contre le vieillissement et les maladies dégénératives

12.Robot : 8 start-up de ce domaine ont été rachetées par Google dont Boston Dynamics en décembre 2014.  Avec l’idée de créer des robots intelligents ?

 

DEMAIN… le film

lors que l’humanité est menacée par l’effondrement des écosystèmes, Cyril, Mélanie, Alexandre et Laurent, tous trentenaires, partent à travers le monde en quête d’une solution capable de sauver leurs enfants et, à travers eux, la nouvelle génération. A partir des expériences les plus abouties dans tous les domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie…), ils vont tenter de reconstituer le puzzle qui permettra de construire une autre histoire de l’avenir.

Selon Mohammed Yunnus, prix Nobel de la Paix, seule l’élaboration de cette nouvelle vision du futur, à partir des solutions du présent, sera assez puissante pour entraîner un grand nombre d’habitants de la planète dans la construction d’une société nouvelle ; à l’instar de ce que le rêve « du progrès » a suscité au XXe siècle.

Pour y parvenir, les protagonistes vont se rendre dans 9 pays : la France et l’île de la Réunion, le Danemark, la Finlande, l’Inde, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Suisse, la Suède et l’Islande et vivre quelques aventures…

pour lire la suite de l’article

2 – Un regard sur le Temple : présentation de la page « Accueil »

Quatre ans après les premières réflexions qui ont conduit à la création du Temple des Consciences, après plusieurs tentatives de création de la page d’accueil j’ouvre aujourd’hui cette page nouvelle, plus personnelle, qui permettra, je l’espère, à celle ou celui qui vient sur le site, de mieux comprendre ce qu’est l’esprit du  Temple des Consciences.

vers la page d’Accueil

Denis Brossier

Je communique avec les animaux

Je suis communicateur animalier. J’entre en contact avec les animaux de manière télépathique. Voici ma première vidéo-conférence consacrée à la communication avec les animaux. Dans les prochaines vidéos, nous aborderons différents sujets dans lesquels la communication animalière peut apporter des solutions concrètes pour vous et vos petits compagnons…

1- Un regard sur le Temple : présentation

Par ce premier message je vous fait part de l’ouverture du blog à une vision personnelle de la construction du Temple des Consciences.

A ce jour, le Temple des Consciences comptent 325 pages réparties sur des thèmes divers et je ne peux évidemment pas suivre régulièrement tout cet ensemble. Plusieurs solutions sont envisageables et la plus simple serait de réduire de façon drastique le nombre de pages mais alors quelle perte en diversité !

La seconde solution que je garde en mémoire est celle d’une construction collaborative. Confier telle ou telles pages ou sous-pages à celle ou celui qui serait attiré par la réalisation de celles-ci. Cela me paraît la solution la meilleure mais qui demande alors un minimum d’adhésion à un sens commun de la construction.  Pour l’instant un seul artisan est à l’ouvrage … et à temps partiel. Pourtant la longévité du Temple des Consciences et de ce qu’il représente passe nécessairement par une voie collective qui serait à définir avec les co-participants.

Il reste alors une troisième solution que je vous présente aujourd’hui : Au fur et à mesure des  adjonctions ou modifications importantes sur le site, je présenterai celles-ci dans le blog toujours de la même manière : le numéro d’ordre – « un regard sur le Temple »  puis la page sur laquelle porte ce regard. Ce regard correspondra souvent à un remodelage des pages avec des ajouts personnels.

J’envisage de publier de tels articles sur un rythme pouvant fluctuer entre un rythme mensuel et un rythme trimestriel. Ces articles s’ajouteront aux publications des articles repris sur le net.

Ainsi, l’ensemble  des pages restera centré sur des apports extérieurs de sites, vidéos ou autres qui constitueront la base du Temple, sa variété vivante – il y a peu de jours où des liens vers des sites ne sont pas cassés du fait de la disparition de ces derniers et il conviendrait à l’opposé de pouvoir réactualisé les présentations  qui sont faites pour recueillir de nouveaux sites.

Bref, le constructeur apparaît dans la construction !

L’été meurtier pour les animaux

Un article de Corine Pelluchon dans Libération

Alors que nous sommes nombreux à profiter de l’été, parce que nous sommes en vacances ou que notre activité professionnelle nous laisse plus de loisir que d’ordinaire, des cris d’horreur parviennent à nos oreilles.

C’est une clameur immense, insupportable.

Elle vient de ces centaines de dauphins qui ont été massacrés ces dernières semaines dans les îles Féroé, au nom d’une tradition danoise.

Elle vient de cette foule en délire qui applaudit en voyant un taureau supplicié dans les arènes de Béziers et de toutes les villes où la corrida est encore autorisée par la loi.

Elle prend aujourd’hui le visage – oui, je dis bien le visage – de ce lion magnifique, Cecil, qui a été attiré loin de la réserve du Zimbabwe où il vivait pour être froidement abattu par des braconniers qu’un riche dentiste américain, Walter James Palmer, a «achetés» pour 50.000 euros.

 

Le mal qui est en nous s’exprime sans détours dans notre rapport aux bêtes

Que personne ne dise qu’à se soucier des animaux, on oublie les hommes, les terribles souffrances que des milliards d’entre eux endurent, parce qu’il y a la guerre, qu’ils sont exploités comme des forçats ou qu’ils meurent de faim ! Car cette clameur immense qui vient de nos compagnons qui n’ont ni ordinateur ni tribunal pour nous accuser parle aussi des hommes, du mal qu’ils sont capables de commettre.

Pour lire l’ensemble de l’article 

Pour rejoindre le site Sea Shepherd FR , ONG créée en 1977 pour la sauvegarde de la faune et de la flore marine

Pour accéder à la page de la condition animale sur le Temple des consciences

 

 

 

 

De l’obsolescence de l’homme au transhumanisme

 

l'obsolescence de l'homme

Cette réflexion commence par la lecture d’un livre,
un livre qui m’est apparu d’emblée prophétique,
comme s’il décrivait avec acuité ce qui actuellement,
soixante ans après, nous submerge,
au point qu’il est devenu presque banal,
d’envisager une disparition possible et prochaine de l’être humain.

« L’obsolescence de l’homme »

sur l’âme à l’époque de la 2e révolution industrielle
un livre de Gunther Anders éditions IVREA (2002, 1956)

« À un monde de violence et d’injustice, au monde de la bombe atomique,
on ne saurait déjà plus rien opposer que la révolte des consciences,
du plus grand nombre de consciences possible.
Georges Bernanos 18 mars 1946″

Quel livre au titre magnifique, si poétique, si questionnant !
Ce mot « obsolescence » habituellement employé pour des objets devenus inutiles et que l’on jette, conviendrait-il donc aussi à l’être humain ?

 

Pour lire la suite de cet article sur le site Psychothérapie intégrative

 

Réaliser d’abord le changement en nous

 

 

 

 

sur la page https://www.facebook.com/coquelicot.reinedespres?fref=nf

Texte de Amma
dessin de Sandrine Syama Bataillard
Dans le monde d’aujourd’hui, tout le monde veut que les autres changent en premier.
Il est difficile de trouver des gens qui sentent sincèrement qu’ils doivent eux-mêmes subir un changement.
Au lieu de penser que les autres devraient changer en premier, chaque individu devrait s’efforcer de changer lui-même- ou elle-même.
A moins qu’une transformation ne prenne place dans notre monde intérieur, les choses seront plus ou moins les mêmes dans le monde extérieur. »
Amma (Mata Amritanandamayi)

 

 

Why do I care : l’appel des consciences pour le climat

Sommet des Consciences – 21 juillet 2015, Paris
La campagne internationale «  Why do I care » invite chacun à exprimer, en son âme et conscience, pourquoi  la lutte contre le réchauffement climatique est importante et le concerne, à en témoigner et à le faire savoir autour de lui.

 

 

Attention : Grave épidémie sans vaccin, encore plus dangereuse que le H1N1 !

http://sain-et-naturel.com/attention-grave-epidemie-sans-vaccin-encore-plus-dangereux-que-le-h1n1.html

Voici les symptômes de cette grave épidémie sans vaccin :

1 – Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d’agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé.

2 – Manque total d’intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s’intéresser à tout ce qui engendre des conflits.

3 – Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l’un des symptômes les plus graves)

4 – Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu’ils sont, ce qui entraîne la disparition de l’habitude de vouloir changer les autres.

5 – Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de créativité et d’amour.

6 – Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit « merci » et donne un sentiment d’unité et d’harmonie avec tout ce qui vit.

7 – Ouverture sans cesse croissante à l’esprit d’enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.

8 – Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son Âme, Non-duelle… Ëtre, ce qui donne un sentiment très agréable de plénitude et de bonheur.

9 – Plaisir de se comporter en guérisseur qui apporte joie et lumière plutôt qu’en critique ou en indifférent

10 – Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la fluidité et l’égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux, ni les sauveurs.

11 – Sentiment de se sentir responsable et heureux d’offrir au monde ses rêves d’un futur abondant, harmonieux et pacifique.

12 – Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant.

Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes.

Cette maladie est extrêmement contagieuse !

Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible.

Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s’opposer à la progression inéluctable du mal.

Grave épidémie : Aucun vaccin anti-bonheur n’existe.

Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l’un des piliers centraux des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux risquent de se produire, tels des grèves de l’esprit belliqueux et du besoin d’avoir raison, rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, des cercles de partage et de guérison, des crises de fou-rire etc…

Michel Fournier

 

le Le TOUR ALTERNATIBA : mobiliser de vraies alternatives au changement climatique

le site Alternatiba :

 

Le Tour Alternatiba parcourra plus de 5000 kilomètres pendant l’été 2015 avec des vélos tandem 3 et 4 places, pour mobiliser des dizaines de milliers de personnes autour des « vraies alternatives » au changement climatique dans la perspective de la COP21.

Ce tour en vélo 4 places partira de Bayonne le 5 juin 2015, journée mondiale de l’environnement, et arrivera à Paris le 26 septembre 2015, date d’Alternatiba Île-de-France. Pendant 4 mois, il fera étape midi et soir dans 187 territoires de l’hexagone et de 5 autres pays européens

Pourquoi?

Deux mois plus tard se tiendra à Paris la conférence des Nations-Unies sur le Climat (la COP21,).

C’est dans cette perspective historique qu’Alternatiba vise à mobiliser des dizaines de milliers de citoyens : à la fois pour faire connaître et grandir toutes les alternatives qui sont déjà à notre portée, mais aussi pour faire entendre nos voix par les dirigeants qui devront signer un accord international juste et ambitieux pour le climat.

pour en savoir plus

Est Républicain : Le Tour Alternatiba à Besançon le 17 juillet 

Adieu Paysans

Adieu Paysans, réalisé par Audrey Marion et écrit par Alain Moreau et Jean Rozatqui, présente l’histoire de l’Agriculture en France à la suite de la seconde guerre mondiale. Les gouvernements imposent modernisation et productivité, ce qui amènera, endettement, machandisation de tout, produits phytosanitaires… et la perte de l’esprit paysan. La fin d’un monde.

 

vers la page adieu paysans

Le pape fustige l’économie qui « tue » et qui « exclut »

pour la lecture complète de l’article : Le Monde

Le pape a prononcé, jeudi 9 juillet, à Santa Cruz, en Bolivie, l’un de ses discours les plus radicaux, les plus politiques, les plus longs… et les plus applaudis.

Dans un discours de près d’une heure, truffé de formules conçues pour frapper les esprits, le pape a expliqué pourquoi il voyait dans les mouvements populaires la promesse d’un modèle humain de développement capable d’être une alternative à « l’ambition sans retenue de l’argent qui commande », à « l’économie idolâtre » qu’il vilipende avec constance.
Selon lui, ils remplissent trois critères essentiels. D’abord, ils sont dans l’action et enracinés dans le réel des individus – « personne n’aime une idée, un concept. On aime les gens », a-t-il insisté. Avec son art particulier de la formule, il a affirmé que nos sociétés souffraient « d’un certain excès de diagnostic qui nous conduit parfois à un pessimisme charlatanesque ou à nous complaire dans le négatif ».

Au contraire, a-t-il lancé, même les plus démunis peuvent agir sans se cantonner à la seule revendication : « Vous, les plus humbles, les exploités, les pauvres et les exclus, vous pouvez et faites beaucoup. J’ose vous dire que l’avenir de l’humanité est, dans une grande mesure, dans vos mains, dans votre capacité à vous organiser et à promouvoir des alternatives créatives. (…) Ne vous sous-estimez pas ! Vous êtes des semeurs de changement. » Jorge Mario Bergoglio qui, depuis le début de sa visite en Amérique du Sud, dimanche, plaide pour une Eglise engagée, agissante, impliquée au cœur même du tissu social, a ajouté que « l’Eglise ne peut pas ni ne doit être étrangère à ce processus ».

« Quand nous regardons le visage de ceux qui souffrent, a affirmé le pape, “nous avons vu et entendu, non pas la statistique froide, mais les blessures de l’humanité souffrante (…). Cela est très différent de la théorisation abstraite ou de l’indignation élégante. Cela nous émeut. (…) Cette émotion faite action (…) a un supplément de sens que seuls comprennent les peuples et qui donne aux vrais mouvements populaires leur mystique particulière. »

« Conversion du cœur »

La troisième qualité de ces mouvements, selon lui, est qu’ils conçoivent le changement en termes de processus et non de structures, ce qui prévient certaines dérives. « Le changement, conçu non pas comme quelque chose qui un jour se réalisera parce qu’on a imposé telle ou telle option politique ou parce que telle ou telle structure sociale a été instaurée. Nous avons appris douloureusement qu’un changement de structures qui n’est pas accompagné d’une conversion sincère des attitudes et du cœur finit tôt ou tard par se bureaucratiser, par se corrompre et par succomber », a-t-il déclaré. Ce qui n’est pas pour le pape synonyme de changement au rabais.

Pour la deuxième fois de sa semaine en Amérique latine, où ce mot est chargé de sens, il a mis en avant le caractère « révolutionnaire » de la foi au nom de laquelle il appelle à ce changement radical dans cette économie qui « tue », qui « exclut ». François a rappelé son plaidoyer pour l’écologie et son appel pressant à « défendre la mère Terre ». Il a aussi profité de la présence de nombreux Amérindiens pour demander « humblement un pardon (…) pour les crimes contre les peuples autochtones durant ce que l’on appelle la conquête de l’Amérique ».

NOMMER l’ OMBRE

http://blog.psychotherapie-integrative.com/nommer-l-ombre/

Ce que maintenant nous voyons est une ombre de ce qui doit venir
Sri Aurobindo      Savitri I.5.77

Nous sommes à une époque où beaucoup de philosophes, thérapeutes ou petits maîtres de sagesse jouent la rengaine « du bonheur à tout prix « ,
le tout relayé par le courant psychologique à la mode de la pensée positive « à tous crins », venant d’outre-atlantique.

Cette pensée positive du bonheur à tout prix me semble problématique et douteuse,
surtout quand elle déborde dans le domaine d’une spiritualité tellement bienheureuse qu’elle finit par sentir l’âcre parfum de l’eau de rose,
en particulier avec cette « pleine conscience » qui est en réalité « pleine à moitié »,
car il lui manque la partie essentielle du chemin de son évolution,
c’est à dire la nécessité pour chacun de traverser d’abord son Ombre

Le pire ce sont les petits maîtres de sagesse quand ils professent la méditation et son plat bonheur du moment présent.
Bien sûr, il y a cette expérience méditative indéniable, procurant même chez le débutant une sorte de paix et de calme intérieur,
mais cela a plutôt à voir avec un état de relaxation physique, émotionnelle et mentale qui ne peut être qu’éphémère le temps de la méditation.
Sitôt de retour dans l’environnement coutumier, les tempêtes émotionnelles de l’ego reprennent le dessus avec d’autant plus de violence qu’elles ont été réprimées par ces pseudo méditations du bonheur,
c’est ce qu’on appelle aussi le redoutable retour du refoulé.

Pour moi,  la méditation commence donc par la méditation sur son ombre,
c’est à dire avec les états intérieurs problématiques,
avec lesquels il s’agit de s’entraîner, encore et encore, à accueillir, observer, accepter avec l’oeil de la Conscience, toutes les sensations, ressentis et pensées délétères.
C’est au contact de l’Ombre intérieure que la Lumière de la Conscience se raffermit et prend sa dimension réellement lumineuse,
de sorte que peu à peu celle-ci intègre et transcende la dualité originelle du bien et du mal, de l’ombre et de la lumière.
Cela veut dire que la pleine conscience n’est ni heureuse, ni malheureuse, elle est les deux à la fois, dans un espace intérieur qui les transcende,
et qui se traduit le plus souvent par la qualité d’un certain silence, accompagné d’un regard grave en même temps qu’ amusé et distancié.

Alain Gourhant

pour lire l’ensemble de l’article 

INDUSTRIE DE LA VIANDE : DANS LES COULISSES DE L’HORREUR

Vu sur Paris Match

Journaliste d’investigation, Anne de Loisy a enquêté durant 3 ans au cœur de la filière industrielle de la viande. Abattoirs non conformes, tromperies à répétitions, intoxications alimentaires… : dans son livre  « Bon appétit ! », elle dresse un bilan sans concession. Rencontre.

Anne de Loisy : Normalement, il doit y avoir un vétérinaire dans chaque abattoir. Dans la réalité, il n’y en a pas ou très rarement. On ne décèle plus les abcès sur les animaux par exemple. Un boucher consciencieux se rendra compte du problème et les enlèvera. Mais en industrialisation, quand on fait du steak haché, tout est broyé, abcès et ganglions compris. Dans l’abattoir de Jossigny, en Seine-et-Marne, le directeur de l’établissement m’a avoué que, faute de contrôle vétérinaire, c’est la caissière qui s’occupait de faire un premier diagnostic de l’état sanitaire des animaux et de mettre de côté les malades, blessés ou fiévreux.

Comment êtes-vous parvenue à enquêter dans ce milieu qui refuse toute transparence ?

A.d.L : J’avais déjà réalisé un sujet pour « Envoyé spécial » diffusé lors de la campagne électorale. J’ai alors pu accéder à certains abattoirs grâce à des associations comme l’Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA) qui a accepté de me présenter comme une de leurs assistantes. Puis j’ai poussé d’autres portes grâce à des techniques d’infiltration. J’ai visité une quinzaine d’établissements en tout.

Qu’avez-vous constaté ?

A.d.L : L’industrialisation est le vrai problème. On doit abattre entre 50 et 60 vaches à l’heure, soit une par minute ! Celles-ci sont découpées encore vivantes alors que la réglementation stipule que l’on doit attendre la mort avérée de l’animal. Pour des questions de rentabilité, les abattoirs ont été centralisés. Suivant certains endroits, les éleveurs n’ont pas d’autres choix que de faire abattre leurs bêtes de manière rituelle ; halal ou casher. Si un éleveur d’Ile-de-France veut faire étourdir ses bêtes, il devra sortir du département et parcourir 380 kilomètres de plus. Alors désormais, quand on mange de la vache, un morceau sur deux est abattu de manière rituelle. C’est 95% pour l’agneau et entre 20 et 40% pour le poulet.

« L’INDUSTRIALISATION DE L’ABATTAGE NUIT À L’HOMME »

Pourquoi ce type d’abattage est-il en train de devenir la norme ?

A.d.L : C’est plus économique et plus simple pour l’abatteur. Les abattoirs qui pratiquaient les deux systèmes (conventionnel et rituel) étaient obligés de nettoyer les chaînes entre chaque. Entre temps, certains employés ne travaillaient pas, ce n’était donc pas rentable. Passer au tout rituel permet de réaliser des économies et de supprimer le poste d’étourdissement. Le problème également, c’est la formation des sacrificateurs. J’en ai vu un très expérimenté et habile. A contrario, j’ai, dans un second cas, assisté à une scène d’atrocité. Le sacrificateur, pas formé et apeuré, tranchait le cou des bêtes comme s’il coupait du pain. Pourtant, le sacrificateur musulman ou juif a pour obligation d’alléger au maximum la souffrance des bêtes.

Quel est le risque sanitaire ?

A.d.L : Il y a un risque de régurgitation. Le fait que l’œsophage ne soit pas ligaturé ouvre la porte à des bactéries présentes dans l’appareil digestif de l’animal. Elles peuvent se déverser sur les viandes de tête, de gorge et de poitrine. Si on prend la loi au pied de la lettre, tout doit être prévu pour que ce soit propre. Les parties contaminées doivent être ôtées. Mais si on n’enlève une grande quantité, on perd de l’argent. Alors une fois de plus, on raccourcit le process.

Animaux gavés d’hormones, malades, stressés, viande contaminée par le ténia, E.coli… Finalement, comment acheter « sainement » ?

A.d.L : Il faut privilégier les circuits les plus courts possible. Quand un boucher connaît son éleveur, s’il y a un souci, il y a un échange et les choses peuvent s’améliorer. On retrace plus facilement le parcours de l’animal. L’avantage du circuit court permet aussi à tout le monde de vivre correctement. En revanche, les marges des grandes distributions sont telles que les éleveurs n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois. Rappelons qu’en France, 1 à 2 éleveurs se suicident chaque jour. Il est urgent de réagir.

De l’élevage à l’abatage, votre livre témoigne également de la souffrance humaine. 

A.d.L : L’industrialisation de l’abatage nuit à l’homme car la cadence est effrénée. Tous les employés, souvent peu formés, souffrent de troubles musculo-squelettiques. C’est un des secteurs où il y a le plus d’accidents. Les sols sont glissants ; on tombe, on se blesse aussi avec les couteaux.

Des associations de protection animale comme la Fondation Brigitte Bardot* ou L214* publient régulièrement des enquêtes et organisent des campagnes d’information. Pensez-vous que leurs actions puissent faire bouger les choses ? 

A.d.L : C’est à force d’informer les gens que les consciences peuvent s’éveiller. Notre plus grande force, c’est notre pouvoir d’achat. Les Français avalent 84 kilos de viande par personne et par an. Chaque consommateur, par son porte-monnaie, a un bulletin de vote entre les mains. En Angleterre, des grands chefs comme Gordon Ramsay ont montré, dans des émissions télévisées, l’envers du décor dans les élevages. Résultat : en un an, les ventes de poulet bio, par exemple, ont augmenté de 30 %. Alors pourquoi pas nous ?

« Bon appétit ! Quand l’industrie de la viande nous mène en barquette », par Anne de Loisy, éditions Presses de la Cité, 19,50 euros.

 cf la page sur la condition animale

cf la page des livres sur la condition animale

Ensemble avec la Grèce

Avaaz.org

Cette semaine, la Grèce pourrait être obligée d’accepter des mesures d’austérité draconiennes qui ont prouvé leur inefficacité, ou bien d’être vraisemblablement forcée de quitter la zone euro. L’Europe serait entraînée dans le chaos. Mais si à travers nous s’exprime le plus formidable élan citoyen pour une Europe sociale jamais vu, nous pouvons faire reculer cette crise!

Soyons clair: au-delà des débats et du jargon des experts, il n’y a que deux choses à retenir: 1) ce sont les Grecs les plus vulnérables qui ont subi de plein fouet les terribles coupes budgétaires: 4 enfants sur 10 vivent dans la pauvreté, la mortalité infantile a augmenté de 43% et le chômage des jeunes atteint presque 50%! Et 2) tout cela en vain: la dette s’est aggravée au lieu de se résorber. Appliquer de nouveau le même traitement signifierait simplement davantage de dette et de souffrances.

Cela n’empêche pas la Chancelière Angela Merkel et les créanciers de continuer à s’arc-bouter sur cette politique irresponsable et punitive, tout en prétendant que c’est ce que leur opinion publique désire.

Cette semaine, le Premier ministre Alexis Tsipras s’en est courageusement remis à la démocratie, en appelant son pays à voter “Non” lors d’un référendum. 70% des membres d’Avaaz en Grèce ont déjà annoncé qu’ils s’exprimeraient en faveur du non. Si aujourd’hui, nous sommes assez nombreux à nous tenir à leurs côtés, nous pouvons montrer à nos dirigeants que l’opinion publique exige la fin de l’austérité et une réorientation vers des politiques de réduction de la dette. Rejoignez-nous maintenant. Lorsque nous serons assez nombreux à avoir signé, Avaaz diffusera cet appel partout dans les médias.

 

 

à propos des relations des Fondations GATES et ROCKFELLER avec MONSANTO

sur Votre Santé
Le mariage Gates et Monsanto : attention, danger pour le planète
La puissante Fondation Bill et Melinda Gates, dédiée officiellement à des projets philanthropiques, vient d’acquérir 500 000 actions de la société Monsanto. Grâce à un large réseau de connivences, c’est l’ouverture de nouveaux marchés pour le géant des semences agricoles génétiquement modifiées, et des menaces sur la sécurité alimentaire balayées par le grand vent des profits et de la spéculation.

Enquête.

Créée en 1994 par le fondateur de Microsoft, la Fondation Bill et Melinda Gates gère un capital de 33,5 milliards de dollars pour financer ses projets “philanthropiques”. Un joli pactole investi à hauteur de 23 millions de dollars dans l’achat de 500 000 actions de Monsanto, comme le révélait la Fondation en août 2010. Acquisition aussitôt dénoncée par le mouvement international Via Campesina1. Gates-Monsanto, union entre deux monopoles des plus cyniques et agressifs : 90 % de la part de marché de l’informatique pour la premier, 90 % du marché mondial des semences transgéniques et la majorité des semences commerciales du monde pour le second. Négation même du fameux principe du capitalisme de “concurrence de marché”.

Désormais, la Fondation Bill et Melinda Gates utilise son influence sur les politiques mondiales de développement agricole, et incite paysans et agriculteurs à utiliser les semences et produits agrochimiques génétiquement modifiés de Monsanto.

Si doute il y avait, il n’est plus de mise. La Fondation Gates vient de jeter clairement le masque de la “philanthropie”.

Pour mieux conforter son emprise, la Fondation Gates a engagé en 2006 une collaboration avec la Fondation Rockfeller, “fondation caritative” privée dotée elle aussi d’un statut fiscal privilégié et fervent promoteur des OGM à destination des populations pauvres.

Ces deux grands humanistes se sont donc alliés pour mettre en oeuvre l’Alliance for a green revolution in Africa (Agra)2, “Alliance pour la révolution verte en Afrique”, qui est en train d’ouvrir le continent aux semences OGM et aux produits chimiques vendus par Monsanto, DuPont et Dygenta.

Prière pour notre terre

Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que
nous protégions la vie et la beauté.
Inonde-nous de paix, pour que nous vivions
comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.
Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre
qui valent tant à tes yeux.
Guéris nos vies,
pour que nous soyons des protecteurs du monde
et non des prédateurs,
pour que nous semions la beauté
et non la pollution ni la destruction.
Touche les cœurs
de ceux qui cherchent seulement des profits
aux dépens de la terre et des pauvres.
Apprends-nous à découvrir
la valeur de chaque chose,
à contempler, émerveillés,
à reconnaître que nous sommes profondément unis
à toutes les créatures
sur notre chemin vers ta lumière infinie.
Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions,
dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

 

Prière figurant dans

LA LETTRE ENCYCLIQUE
LAUDATO SI’
DU SAINT-PÈRE
FRANÇOIS
SUR LA SAUVEGARDE DE LA
MAISON COMMUNE

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 24 mai 2015, solennité de Pentecôte, en la troisième année de mon Pontificat.

Franciscus

 

 

 

SUISSE : les alternatives à l’expérimentation animale se font attendre

Le Temps.ch 

La loi prévoit la mise en place de méthodes de substitution aux expériences sur les animaux, mais depuis 30 ans, peu de moyens ont été alloués pour favoriser leur développement.

Dépôt de motion au Grand Conseil de Genève, débat public à l’université de cette ville, fondation idoine controversée, proposition d’un programme national de recherche: l’expérimentation animale, et les principes «3R» qui lui sont associés, sont au cœur des préoccupations depuis quelques semaines. Trois «R» pour «Réduire, Remplacer, Raffiner», soit diminuer le nombre de cobayes utilisés, recourir quand cela est possible à d’autres techniques, et améliorer le design des expériences menées par les institutions de recherche et les industriels: des principes inscrits dans la loi suisse sur la protection des animaux (LPA) depuis 1993.

Mais en trois décennies, le développement des méthodes 3R n’a pas connu l’essor escompté. Elles restent sous-représentées, surtout dans les laboratoires académiques, où, en 2012, le nombre de cobayes a augmenté de 8%. Et, publiés d’ici à fin juin, les chiffres des animaux utilisés durant l’année 2013 pourraient être encore bien supérieurs, conséquence du changement du mode de comptage instauré par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV): depuis janvier 2013, il faut ajouter aux animaux utilisés dans le cadre d’expériences ceux élevés dans les animaleries et sacrifiés sans avoir subi aucune manipulation, parce que surnuméraires.

….

Il existe bien une autre fondation, dont le mandat est de promouvoir la recherche dans le domaine des méthodes de substitution et de faciliter la mise en œuvre et la diffusion des principes 3R. Mais après 25 années d’existence, le bilan de cette Fondation 3R peut sembler maigre. Le choix des projets soutenus a aussi suscité des critiques, alors que certains membres de la fondation ont vu leurs propres travaux financés . En août 2012, la parlementaire Maya Graf (les Verts) a déposé un postulat pour interpeller le Conseil national sur le sujet; depuis, un nouveau président du conseil de fondation a été nommé. Mais pour Ernst Hunziker, directeur scientifique de l’institution, le problème est pécuniaire: «Nous recevons moins de 400 000 francs par an de l’OSAV. Difficile d’avoir une action efficace avec si peu.» Financée aussi pour moitié par Interpharma, la fondation n’arriverait à soutenir guère plus de cinq nouveaux projets par année.

Ce manque de moyen pour soutenir les projets 3R est également pointé dans la motion déposée auprès du Grand Conseil genevois, le 26 avril, par un groupe de députés: «Seuls 300 000 francs sont alloués chaque année par l’Unige pour des projets utilisant des méthodes alternatives.» «L’université, tout comme le Fonds national suisse (FNS), n’a pas pour mission de soutenir le développement de techniques, qu’elles utilisent ou non des animaux. Si quelqu’un peut et doit promouvoir le déploiement des méthodes 3R, c’est l’OSAV», a tenu à corriger Denis Duboule le 30 avril.

pour lire l’ensemble de l’article 

 

 

 

 

 

Le débat sur la vivisection est bien relancé

vu sur le Temps.ch

Plus d’un million d’Européens demandent la fin de l’expérimentation animale. Les tests sur des animaux ne donneraient pas le même résultat sur des hommes. Les scientifiques se mobilisent.

La Commission européenne donnera d’ici à juin une première réaction à une initiative citoyenne européenne (ICE) intitulée «Stop vivisection» qui demande l’interdiction de «l’utilisation d’animaux considérés comme des modèles biologiques de l’homme à des fins scientifiques». Derrière cette formulation technique, elle demande simplement de mettre fin à la vivisection dans la recherche fon­damentale et appliquée, dans l’enseignement de la biologie et de la médecine humaine et dans la toxicologie.

L’initiative revient à l’association européenne Antidote, dont les principaux animateurs sont l’Anglais André Ménache, vétérinaire et zoologiste, l’Italien Gianni Tamino, professeur de biologie et le Français Claude Reiss, biologiste et ex-directeur de laboratoire au CNRS. «Stop vivisection» est entrée dans le domaine de politique européenne au titre d’un instrument de démocratie participative. Depuis 2011, les citoyens européens peuvent proposer des lois à condition de soutenir leur demande par au moins un million de signatures valides, récoltées dans pas moins de sept pays. Cette initiative, selon les promoteurs, a recueilli 1,2 million de pétitionnaires. La pétition appelle à l’usage «des méthodes alternatives plus fiables et très souvent plus économiques qui existent pour recueillir des données pour l’homme».

….

Lundi, le député européen allemand (Vert) Martin Häusling a porté le débat aussi sur le plan éthique en décriant la souffrance des animaux. Selon lui, l’industrie doit explorer «des approches non animales qui existent et sont prometteuses». Pour sa part, l’UE n’ignore pas le débat et a déjà considérablement limité le recours à l’expérimentation animale, notamment en l’interdisant pour les produits cosmétiques. Elle songe également à mettre fin à des tests sur les grands singes comme les gorilles ainsi que sur des chiens et des chats.

….

Ivan Balansard, vétérinaire et chargé de mission au CNRS, souligne d’emblée que ce n’est qu’une minorité de la communauté scientifique qui porte l’initiative «Stop vivisection». «Dans l’ensemble, la majorité s’oppose à l’arrêt de l’expérimentation animale, surtout de façon aussi radicale comme le demande la pétition.» Selon lui, les chercheurs font tout pour respecter la directive 2010 de l’UE, qui régule l’utilisation d’animaux pour la recherche scientifique et leur garantit un haut niveau de protection et de bien-être. «Nous mettons aussi en place une politique de transparence; des visites de parlementaires européens et nationaux dans nos animaleries sont prévues ces prochains mois», poursuit-il.

Le chercheur du CNRS admet qu’il y a «un déficit d’information sur l’expérimentation animale, ce qui laisse la voie libre à tous les fantasmes». Il rejette par ailleurs des chiffres «véhiculés pour faire peur» et affirme qu’en Europe, seulement 12 millions d’animaux, des rongeurs en grande majorité, font l’objet d’expérimentations. En France, le nombre a diminué de moitié en trente ans, passant de 4,5 millions en 1984 à 2,2 millions en 2011.

pour lire l’intégralité de l’article sur le site le Temps

Etats-Unis : la souffrance animale et l’élevage intensif

blog le Monde

Dans une très longue enquête, le New York Times a dévoilé le fonctionnement pour le moins choquant de l’United States Meat Animal Research Center, un centre qui mène depuis les années 1960 des recherches sur l’élevage des animaux pour l’adapter aux besoins du XXIe siècle. Officiellement, il s’agit d’« accroître l’efficacité de la production tout en maintenant un produit de bonne qualité ». En réalité, selon le journal, les expériences scientifiques qui y sont pratiquées ont pour objectif d’augmenter les naissances des vaches, des moutons ou des porcs pour profiter à l’industrie. Le centre cherche aussi à rendre les viandes « plus faciles à mâcher » et à améliorer la traçabilité.

« Peu connu en dehors de l’industrie agricole, le centre a cependant une mission qui domine toutes les autres : aider les producteurs à augmenter leurs profits alors que la tendance diététique est au poulet, au poisson et aux légumes. »

Une des particularités du centre est de ressembler à une base secrète de l’armée. D’une superficie de 88 km2, il se trouve dans le fin fond des plaines désertes du Nebraska, et est entouré de barrières de sécurité.

Une autre de ses particularités est qu’il est financé directement par le contribuable américain. Créé par le Congrès et supervisé par le ministère de l’agriculture, le centre bénéficie d’une impunité presque totale dans ses expérimentations qui se font souvent au détriment des animaux, selon l’enquête. Ce qui est d’autant plus choquant lorsqu’on sait que c’est le ministère de l’agriculture qui est chargé d’appliquer l’Animal Welfare Act, qui empêche l’abus sur les animaux dans les laboratoires de recherche.

D’anciens et d’actuels salariés du centre, des vétérinaires qui ont pu le visiter ou des responsables ont été interrogés par le New York Times. Il en ressort que les animaux sont particulièrement maltraités. « Ils s’intéressent énormément à l’augmentation de la production de l’animal, et à peine à leur bien-être », résume James Keen, un scientifique et vétérinaire qui a travaillé au centre durant vingt-quatre ans.

« Peut-être que ça ne les gêne pas parce qu’ils n’y pensent pas trop, et que personne ne les surveille. Mais la plupart des Américains et même les producteurs de viande auraient du mal à cautionner certaines des choses que ce centre a faites. »

Morts écrasés à la naissance

Au moins 30 000 animaux sont actuellement dans le centre. Depuis 1985, 580 000 y ont transité et, selon des documents obtenus par d’anciens employés, 6 500 y sont morts de faim. La maltraitance, à des degrés divers, est souvent la conséquence d’expériences dont le but est d’augmenter les naissances artificiellement :

  • Pour créer des agneaux plus grands, les scientifiques leur ont injecté des hormones mâles. Mais les organes génitaux de leurs bébés ont commencé à se déformer à la naissance. Devant le grand nombre de décès, l’expérience a été abandonnée.
  • Des mesures ont été prises pour que les truies aient plus de petits, « jusqu’à quatorze au lieu des huit habituels ». Le résultat a été la mort à la naissance de centaines de bébés, écrasés par leur mère lorsqu’elle bougeait.
  • Chez les vaches, l’expérience fut plus longue. Depuis 1981, le centre tente d’augmenter les naissances de jumeaux ou de triplés, pour augmenter la productivité des vaches. Grâce à des techniques d’insémination artificielle, la probabilité qu’une vache ait des jumeaux est passée de 3 pour 100 naissances à 55 pour 100 naissances. Les conséquences ont été désastreuses : les petits avaient souvent des déformations et le taux de mortalité à la naissance chez les jumeaux a atteint 16,5 %, quatre fois plus que la moyenne.

Le directeur du centre, John E. Pollak, n’a pas répondu aux questions du New York Times. Le ministère de l’agriculture a déclaré, via un communiqué, que le centre respectait les règles fédérales sur la protection des animaux. « Nous sommes aussi préoccupés que les autres par le traitement des animaux sans cruauté », a déclaré Sherrill E. Echternkamp, un scientifique qui a pris sa retraite du centre en 2013. Avant d’ajouter :

« Ce n’est pas un monde parfait. Nous essayons de nourrir une population qui se développe très rapidement, pour arriver à 9,5 milliards d’individus d’ici à 2050. Si nous voulons continuer à la nourrir, il y a des compromis à faire. »

Pétition Avaaz de soutien à un vigneron de Bourgogne

Atteignons 200 000 signatures > Signez et partagez cette pétition, puis envoyez un message de soutien à Thibault!

SIGNEZ LA PÉTITION

« Chers amis d’Avaaz,

Je suis Thibault Liger-Belair, vigneron en Bourgogne. Mon procès pour pour « vin bio » se déroule demain! Je remercie toutes celles et ceux qui me soutiennent en signant cette pétition. Je pense qu’en tant que vigneron, nous avons un réel devoir de responsabilité vis-à-vis de notre sol qui nous nourrit, des futures générations à qui on doit le transmettre et de nos clients que nous ne voulons pas empoisonner. Je ne m’attendais pas à avoir le soutien d’autant de monde, c’est une bonne chose. Cela me pousse à aller jusqu’au bout de ma démarche. »

Retrouvez ci-dessous l’email originel d’Avaaz:

 

 

 

Chères amies, chers amis,

Transformer son champ en cimetière d’insectes. Voilà ce qu’a refusé de faire un vigneron de Bourgogne en s’opposant à l’empoisonnement forcé de sa terre par des insecticides. Pourtant demain, il doit être jugé en correctionnelle pour cela! En nous unissant, nous pouvons dénoncer cette aberration et protéger l’avenir d’une agriculture saine en France.

Thibault a refusé d’appliquer un arrêté préfectoral qui impose l’usage préventif de pesticides contre une maladie des vignes. Les alternatives non-chimiques existent; mais elles ne pourront se développer que si la démarche des paysans bio est respectée. Avec un tollé citoyen d’ampleur inédite, nous pouvons mettre fin à ces politiques qui sont des coups de massue frappant à l’aveugle des régions toutes entières.

Ne laissons pas Thibault, ni aucun autre agriculteur bio à l’avenir, payer pour avoir refusé d’utiliser du poison! Signez et relayez largement cette pétition: nous la remettrons au Préfet, accompagnés d’une délégation de fermiers, pour lui demander d’arrêter les poursuites et faire de ce cas un précédent clef dans la protection de la filière bio en France:

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf_rb/?bXJXQab&v=58555

La France est le 3ème consommateur au monde de pesticides. Ces produits chimiques anéantissent des milliers et des milliers d’insectes, empoisonnent les paysans, contaminent durablement nos sous-sols, notre air et notre eau. Ils peuvent avoir leur utilité pour protéger nos cultures des maladies les plus meurtrières; mais leur recours doit rester mesuré, étudié au cas par cas, et complété par les alternatives respectueuses de l’environnement.

Un autre paysan s’était opposé l’année dernière à l’usage préventif de pesticides; il a été relaxé en appel grâce à un soutien citoyen sans faille!Répétons cette victoire et montrons que son cas n’était pas un accident de parcours. Si la France veut à terme réduire drastiquement sa consommation de pesticides, elle doit commencer par respecter l’agriculture biologique. Celle-ci n’est pas une lubie: c’est un choix de société, le monde de demain que nous voulons construire ensemble.

Le gouvernement a pris des engagements allant dans le bon sens: une réduction de l’utilisation des pesticides de moitié prévue d’ici 2050, une initiative encourageant les maires à bannir les pesticides de leurs communes… Ces avancées nationales n’auront de sens que si l’on cesse, sur le terrain, de pousser les agriculteurs à en consommer toujours plus! Demandons au préfet de Saône-et-Loire de respecter la ligne directrice ministérielle et de mettre fin aux arrêtés préfectoraux abusifs:

https://secure.avaaz.org/fr/crime_vigneron_vf_rb/?bXJXQab&v=58555

Nous sommes déjà 1 million dans le monde à avoir refusé que l’herbicide Roundup de Monsanto, classé cancérigène, soit encore utilisé par les cultivateurs. En France, 189 000 membres de notre communauté se sont rassemblés pour s’opposer à l’élevage intensif. Le message est sans équivoque: nous voulons une agriculture durable qui respecte la planète et la vie qu’elle abrite, sous toutes ses formes. C’est aujourd’hui l’opportunité de faire un pas de plus dans la bonne direction, ensemble.

Avec espoir et optimisme,

Blue Bees : une plateforme sur laquelle les internautes peuvent placer leur argent pour financer des projets agroécologiques.

Blue Bees est une plateforme sur laquelle les internautes peuvent placer leur argent pour financer des projets agroécologiques. Avec une conviction forte : si on veut changer les règles du jeu, il faut jouer avec les mêmes règles que celles des banques. Blue Bees a donc été la première plateforme de crowdfunding à obtenir le feu vert de la Banque de France pour pratiquer le prêt rémunéré. Au départ, seulement à l’étranger, mais depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’économie sociale et solidaire, également en France. La grande majorité des projets proposés par Blue Bees est économiquement viable dans le domaine de l’écologie et de l’alimentation.

On peut par exemple soutenir une coopérative de Noix de Cajou au Costa Rica, qui a besoin de préfinancement pour effectuer ses récoltes. L’emprunt, remboursé au bout de six mois avec 1 % d’intérêts, soutient le commerce équitable, l’emploi de 80 agriculteurs et une activité respectueuse de l’environnement. En France, nous proposons de soutenir le développement de Treez, un projet qui permet à chacun de planter un arbre en achetant un bracelet, en partenariat avec l’initiative Pur Projet, menée par Tristan Lecomte, un pionnier de l’agroécologie. Il y également un projet de ferme en Haute-Normandie qui servira a prouver que l’agriculture bio permet aussi d’améliorer la qualité de l’eau locale.

 

Pour lire la suite de l’article sur Wedemain.fr

 

 

Transhumanisme – poème

Pour clore ce cycle de plusieurs jours sur le transhumanisme,

j’ai cueilli aujourd’hui ce poème sur le blog intégratif

 

Au cœur de la Matière, l’indicible.
Que pensez-vous faire aves vos nanopuces
Et vos neurones mécaniques…
Dépasser l’Homme ? La belle affaire,
A peine avez-vous conscience de l’univers
Et de sa singularité.
Pour sûr vos consciences se voilent d’artifices
Pour ne pas délaisser l’ego et ses caprices.
Consciences subverties par les mécanismes
De leurs esprits étriqués, arrogance de l’inachevé.
Excès et perversions témoignent de vos frustrations.

Au cœur de la Matière, la Vie,
Qui en vos songes porte la mort.
Attachés à l’apparence, à l’éphémère,
Sans racine au-delà du temps.
Que pensez-vous faire de votre éternité d’esclave,
Attachés à un mirage de mauvais goût
Dans la soupe des illusions ?
Ebulliton terrestre, chaudron au bord de l’implosion.
Contre poison de l’éternel change les perspectives.
Au cœur de la Matière, l’altérité porte au-delà du manifesté.

Malgré vos outils délétères et vos intellects primaires,
L’Originel rayonne en chacun, soleil unvisible de nos Vies.
La synchronicité de l’Etre semble certes au-delà de vos horizons.
Vous seriez surpris si vous écoutiez au-delà du son
Les silences de l’improvisation.
La Création respire en nos poumons, chante en nos cellules
Et ouvre sur l’infini les portes de la perception.
Un choix, une décision quotidienne à l’unisson
De nos Joies les plus pures, de nos tristesses les plus sincères,
De cet élan qui anime nos pas à travers le grand mime…
Créer pour être, être pour créer au cœur de la Matière.

ML (2015)

 

Transhumanisme : le surhomme est-il pour demain ?

 

 

Pour faire suite à l’article que j’ai fait paraître hier voici l’interview du Directeur de la publication du livre Transhumanisme : à la limite des Valeurs humanistes, paru en mars 2015.

« La science et l’humanisme peuvent et doivent se combiner pour mettre la science au service de l’amélioration de l’humanité : tel est le leitmotiv des réflexions du groupe Darwin. »

Cette phrase résume la position du groupe de réflexion qui se dit vigilant par rapport au transhumanisme  mais qui lui est globalement favorable. Les positions défendues par le directeur de publication sur les points abordés sont difficilement contestables et sont favorables à l’homme amélioré : mourir plus vieux en meilleure santé, réparer l’être humain . Mais celui-ci refuse l’évolution vers un surhomme en tant que supermann sans donner de précisions  sur la façon d’interdire l’accès à ces capacités suplémentaires que ces technologies nouvelles  ouvriront à l’homme qui n’est ni vieux, ni physiquement diminué.

 

L’interview qui suit est publiée sur le site des éditions Memogrames

 

 

LE SURHOMME EST-IL POUR DEMAIN ?

 

Question : Qu’est ce que le groupe Darwin ? Et pourquoi s’est-il intéressé au transhumanisme ?

 

   Le groupe Darwin est un groupe de réflexion humaniste qui fonctionne depuis 2007. Il a d’abord tenté de diffuser, auprès d’un large public, les notions d’évolution et de défaire des arguments créationnistes. Dans un second temps, nous sommes passés au thème de la bioéthique, car, dans ce cas aussi, des dogmes veulent nous imposer un mode de pensée, et veulent influencer notre mode de vie.

   La notion « d’homme augmenté » est aussi un de ces domaines où certains veulent occulter nos connaissances, mais, pire encore dans ce cas, retarder ou empêcher des avancées scientifiques ou médicales en terme de cellules souches, par exemple, et empêcher donc des promesses thérapeutiques. La science et l’humanisme peuvent et doivent se combiner pour mettre la science au service de l’amélioration de l’humanité : tel est le leitmotiv des réflexions du groupe Darwin.

 

Question : Avec le transhumanisme, ne risque-t-on pas un darwinisme social ?

 

   Mentionnons que Darwin considérait que l’être humain n’est pas le résultat d’une cause transcendante et que parler de création n’est qu’une superstition sans fondements. Il spécifiait, en 1871 dans The Descent of Man, que la sélection naturelle n’est plus la force principale de l’évolution humaine, c’est l’éducation qui prend le relais. Celle-ci permet de donner aux individus et aux sociétés des comportements opposés aux effets éliminatoires de la sélection naturelle et donne, au contraire, des comportements d’assistance aux plus faibles et aux plus déshérités. La sélection naturelle a donc engendré dans les populations humaines des instincts sociaux « anti-sélectifs », tournés de plus en plus vers l’altruisme et les valeurs de l’intelligence. C’est donc de manière totalement erronée que des auteurs ont utilisé le concept de la sélection naturelle en termes de darwinisme social, ou d’eugénisme ou encore de racisme. Mais je ne vois pas, d’autre part, le lien que vous feriez entre transhumanisme et darwinisme social ?

 

Question : Darwinisme social, dans le sens de l’homme augmenté, donc plus fort, voire immortel…

 

   Je dirais plutôt l’homme amélioré. L’objectif peut être varié : réparer des déficits et maintenir des capacités ou améliorer une adaptation à un environnement en voie de changement ou, en effet, augmenter des performances. Cet homme amélioré donne lieu à des rapports futuristes, entrainant des réactions technophobes ou technophiles. Technophobe par des craintes d’évolution technologique déréglementée, d’une société déshumanisée, voire par un catastrophisme (ambiant) ou technophile dans les milieux technoscientifiques, surtout américains, ou dans des milieux économistes, industriels et médicaux. Quant à l’immortalité biologique, elle restera toujours un mythe, n’en déplaise à certaines religions, et n’en déplaise également aux fictions transhumanistes. En termes transhumanistes, ce qui est plus raisonnable d’envisager est de mourir plus vieux en meilleure santé. La vie n’étant que finie, il nous faut modestement travailler à se connaître nous-mêmes et aider à construire un monde meilleur. Et si, dans cette optique, nous pouvons « réparer » l’être humain, pourquoi pas ?

 

Question : A vouloir réparer, n’ouvre-t-on pas la porte à l’homme parfait ?

 

   Nier la possibilité d’améliorer la qualité de vie grâce aux progrès scientifiques relève d’une attitude pour le moins conservatrice, ou d’une attitude liée à une idéologie. Trop souvent, nous conservons des réflexes de refus des changements, surtout si ceux-ci ont des implications sociétales. Les sciences et la médecine nous rendent-elles dépendants d’un modèle de bien-être ? Mais qui voudrait nier l’augmentation d’espérance de vie ? Mais qui voudrait refuser une vieillesse prolongée avec une qualité de vie améliorée ? Mais qui refuserait la possibilité de dompter ses souffrances et ses maladies ? Mais qui ne voudrait pas « réparer » un corps handicapé ?

   Mais ne suis-je pas toujours moi-même si mon corps est artificialisé, voire robotisé ? Même si mon corps est objet, est-ce que je ne garde pas mon identité ? Crick a dit : « Je ne vois pas en quoi l’homme actuel serait si parfait qu’il ne faille pas chercher à l’améliorer ». L’être humain ne sera jamais parfait, mais il peut connaître parfaitement ses imperfections. Réfléchir à ses conditions de vie et à sa mort conduit nécessairement à des questionnements philosophiques sur la vie et la mort, réfléchir aux possibilités transhumanistes nous oblige à approfondir ces réflexions et à y ajouter un questionnement sur le sens de la vie. Peut-être est-ce cela qui est le plus dérangeant ?

 

Question : Le surhomme n’est-il pas pour demain ?

 

   Surhomme ? Entendons-nous ! Si c’est le surhomme de « Ainsi parlait Zarathoustra » qui invite chacun à se construire, pourquoi pas ? Si, comme pour Nietzsche, c’est dire oui à la vie et non à la souffrance, pourquoi pas ? Le surhomme en tant que dépassement de soi, pourquoi pas ? Si l’éthique surhumaine est la morale humaine moins la transcendance, pourquoi pas ? Le consentement du corps est l’amour de la vie. Ce qui compte est la qualité de sa vie plus que sa quantité. Mais, naturellement, si on prend le terme « surhomme » dans un sens dégradé de superman ou dans le sens corrompu donné par la sœur nazie de Nietzsche, nous nous éloignons des applications humanistes des techno-sciences et nous entrons dans tous les phantasmes que la science-fiction peut nous proposer.

 

Question : Les techniques transhumanistes ne vont-elles pas exagérer les inégalités sociales ?

 

   Je suppose que vos lecteurs savent que des inégalités sociales existent déjà ! Les techno-sciences en sont-elles responsables ? Si, aujourd’hui, les inégalités économiques croissent en mettant en concurrence permanente les nations entre elles, les régions au sein de chaque nation, et les personnes perçues par le néolibéralisme comme assistées, est-ce la faute aux sciences ? Et à qui la faute du fait que si, de 1950 à 1980, les revenus du travail avaient augmenté, qu’à partir de 1980 les restrictions salariales et sociales ont fait que les revenus financiers ont augmenté proportionnellement plus que ceux du travail ? Mais je ne veux pas éviter votre question, les problèmes éthiques liés au progrès de la médecine sont nombreux. Ils se couplent aux coûts de plus en plus élevés des techniques développées. Comment en donner le bénéfice au plus grand nombre en évitant des dépenses inutiles ? Comment répartir les nouveaux équipements ? Sur quels critères ? Et comment maîtriser des dépenses publiques de santé ? Il est clair qu’avec le vieillissement de la population, les frais d’intervention médicale augmenteront et l’augmentation de l’espérance de vie y participe. Les principes de solidarité sont essentiels aujourd’hui et le seront encore plus avec les nouvelles technologies. Les techniques transhumaines vont-elles exacerber ces inégalités ? Je ne le crois pas : prenez le cas de la carte génétique : en 10 ans, de 2000 à 2010, l’examen de votre génome est passé d’un coût de trois milliards de dollars à moins de 100 dollars actuellement.Cette cartographie génétique sera bientôt couverte par la sécurité sociale et permettra de mieux prendre en charge certaines pathologies, certains cancers notamment. Des traitements seront mieux ciblés, plus efficaces, et donc, en fait, on peut s’attendre à des gains pour la sécurité sociale. De plus, si les technologies coûtent cher au début, les privilégiés, qui peuvent se permettre de les acheter, servent de cobayes. Quand elles seront devenues fiables, elles seront accessibles à un plus large public et seront devenues plus acceptables au niveau financier. Toute nouvelle technique est expérimentale au début et est donc onéreuse. Et, par après, elle se démocratise. On pourrait multiplier ainsi les exemples, et la philosophie restera semblable pour les techniques transhumanistes.

 

Question : Nous allons donc vers le meilleur des mondes ?

 

   Qu’on le veuille ou non, les sciences continueront à faire des découvertes dérangeantes et des techniques nouvelles suivront. N’en déplaise aux technophobes, les techniques font partie de nos civilisations et le seront de plus en plus. Ne sommes-nous pas déjà dans une forme de transhumanisme ? Greffe d’implants et de microprocesseurs, cœur artificiel, prothèse de hanches,… culture de cellules, thérapie cellulaire, thérapie génique…. Si on vous avait parlé de ces techniques il y a à peine dix ans, vous auriez déjà crié au transhumanisme. Il ne s’agit donc pas de diaboliser les sciences, ni d’ailleurs de les encenser. Une analyse critique reste nécessaire, mais, dans nos sociétés, les individus veulent comprendre leur vie, ils refusent de subir sans comprendre, et d’être le jouet d’une vie subie.

   N’attendons donc pas de ces techno-sciences, ni un progrès de l’humanité elle-même, ni une forme de déshumanisation, ni encore son anéantissement. Mais soyons-en conscients : biotechnologie, nanotechnologie, neurosciences, génomique,… amèneront à des possibilités d’amélioration des conditions de santé, de réparations corporelles, et donc de vie plus longue.

 

A propos du transhumanisme

En lisant le long article d’Alain Gourhant sur son blog intégratif  » de l’obsolescence de l’homme au transhumanisme »  je découvre la pensée de Gunther Anders qui dès 1956 écrivit son livre « l’obsolescence de l’homme  » .  Alain Gourhant établit le pont entre cette pensée prémonitoire et celle développée actuellement par le courant transhumaniste dont Ray Kurzweill , brillant informaticien est le leader aux Etats Unis. Notons au passage que celui-ci a rejoint Google en 2012 pour prendre la tête de l’équipe de recherche Google sur les apprentissages et traitements du langage.

Redevenu PDG de Google en 2011, Larry Page est aussi un fervent partisan du transhumanisme. Ainsi dans une citation reprise par Alexandre Piquard dans le Monde en septembre 2013 l’auteur du livre In the Plex  disait :

« « Il y a des années, dans un entretien pour mon livre, ils s’amusaient déjà à imaginer que Google serait finalement un implant cérébral qui vous donnerait la réponse quand vous pensez à une question », se rappelle l’auteur dIn The Plex : How Google Thinks, Works and Shapes Our Lives (S & S International, 2011).

Google n’est pas seul à poursuivre ce rêve et à investir de façon colossale dans des projets multiples dont le point commun est le transhumanisme. Nombreuses sont les sociétés de la Silicon Valley qui travaillent aussi sur ces projets.

Ce courant a bien sûr traversé l’Atlantique. En France par exemple,  Marc Roux son principal représentant,dirige notamment l’Association française transhumaniste. Certes, il prend soin de préciser que ce courant n’est pas monolithique et par exemple que son association se distingue du courant néolibéral américain en ce sens que son ancrage et militantisme à la « gauche de la gauche  » comme il l’écrit, oriente leurs recherches vers un transhumanisme « partagé » qui éviterait la dérive américaine où l’homme « normal » risque de devenir un être au potentiel réduit par rapport à celui développé par le cyborg.

Alain Gourhant qui évoque ce rêve prométhéen en train de prendre corps relève  avec justesse qu’il s’oppose au besoin de transcendance auquel aspire heureusement une partie de l’humanité. Il souligne l’importance de diffuser l’existence et les buts de ce courant de pensée dont l’action déjà en cours risque de faire disparaître l’humain dans une folie de recherche de surpuissance où l’homme veut être l’égal des dieux.

La puissance de pensée de ce  mouvement s’appuie sur la puissance d’action, la masse des capitaux qui la soutienne, l’importance des multinanionales qui participent aux projets, le rêve partagé par une grande partie des classes politiques qui voient là un outil pour sortir de la crise et faire évoluer la société.  C’est donc au départ un courant qui a beaucoup d’avenir.

Ayant déjà été sensibilisé à ce problème notamment par la lecture du livre « Humain, une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies  » et paru en 2014 j’avais commencé à suivre ce point sur le site du Temple des Consciences.

Ma première réponse à l’article d’Alain Gourhant a été d’une part de faire le tour des livres parus sur la question. C’est plus d’une trentaine de livres qui sont parus sur le sujet entre 2004 et avril 2015. La consultation de la présentation de ceux-ci peut  être faite ici .

Parallèlement, j’ai créée une page sur le  transhumanisme :

C’est un début… Mais à partir de la réflexion sur ce mouvement je pense que les prochains pas qui devront être faits au niveau du Temple des Consciences seront d’associer de façon souple et diverse un maximum de personnes ou d’associations qui se réclament d’une spiritualité. Il me semble en effet que le moment est venu  pour tous les courants spirituels, qu’ils soient collectifs ou individuels, de participer sous des formes diverses à sauver l’humain : non, l’avenir de l’homme n’est pas dans le cyborg mais dans l’élévation et le développent de la conscience de l’homme. C’est un projet encore plus enthousiasmant qui nécessite que tous ceux qui y adhèrent dépassent leur propre individualité ou leur groupe spirituel ou religieux pour d’abord créer un réseau dont je propose que le Temple des Consciences puisse en être un pôle.

Denis Brossier

L’appel de 700 personnalités sur les dangers de l’intelligence artificielle

Wedemain.fr

Les progrès de l’intelligence artificielle sont fulgurants, mais peu de recherches sont effectuées sur les conséquences de cette révolution technologique. C’est l’avertissement émis dans une lettre ouverte par un groupe de chercheurs et d’entrepreneurs. Parmi eux, Stephen Hawking et Elon Musk.

Et si la réalité rattrapait la fiction ? Sept cents personnalités du monde des sciences et de la technologie appellent, dans une lettre ouverte publiée le 10 janvier, à plus de prudence face à l’essor de l’intelligence artificielle, dont les récents progrès ont été fulgurants. À leur tête, l’astrophysicien britannique Stephen Hawking,  mondialement connu pour ses recherches conduites sur les trous noirs et la gravité quantique, malgré une paralysie physique quasi totale. La lettre a été publiée par le Future of Life Institute (FLI), un think tank créé par Jaan Tallinn, cofondateur de Skype, et dédié à « protéger l’humanité des risques existentiels ». Parmi ses autres célèbres signataires, Elon Musk, fondateur de SpaceX et de Tesla Motors ou encore Morgan Freeman, qui occupe l’affiche du film Transcendance (2014), justement consacré aux dangers de l’intelligence artificielle.
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ASSURER LE PROGRÈS HUMAIN

« Étant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle, estiment les signataires, il est important d’étudier comment la société peut profiter de ses bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges. » Ils évoquent, entre autres, la possibilité d’un chômage de masse dû à la robotisation, l’apparition d’armes autonomes, ou la délégation de choix moraux à des machines.

Les signataires appellent donc la communauté scientifique à réfléchir à des garde-fous éthiques et légaux et proposent des pistes de recherche afin que « nos systèmes d’intelligence artificielle fassent ce que l’on leur demande ». Dans une interview accordée à la BBC en décembre, Stephen Hawking mettait en garde :« Les formes primitives d’intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine ».

«Dans le Coran, sur 6300 versets, cinq seulement contiennent un appel à tuer»

Le Temps.ch

L’Islam a-t-il besoin d’un aggiornamento? Le professeur d’islamologie Reinhard Schulze pense que les musulmans devraient relancer un débat critique qui s’est interrompu il y a plus d’un demi-siècle. Des intellectuels musulmans y sont prêts, mais ils ne font pas le poids face au discours intégriste

Quelle est la responsabilité de l’islam dans les abcès de violence religieuse qui déchirent le Moyen-Orient, et dans les récentes attaques terroristes qui ont secoué la France les 7-9 janvier 2015 ? Le Coran, avec ses passages qui invitent à tuer, devrait-il faire l’objet d’une lecture plus distanciée ? A ces questions, l’islamologue allemand Reinhard Schulze répond par la profondeur historique. Sans esquiver les problèmes posés par l’actualité, ce professeur à l’Université de Berne montre comment la réflexion critique sur l’islam s’est arrêtée, il y a plus d’un demi-siècle, sous l’étouffoir des Etats, qui ont contraint les intellectuels au silence et laissé le fondamentalisme travailler sans concurrence les populations arabo-musulmanes. A ses yeux il faut à tout prix relancer le débat et reconstruire un discours critique. L’Occident peut aider les intellectuels musulmans, pour autant qu’il ne se laisse pas impressionner par l’islam dévoyé des fanatiques. Entretien.

Le Temps: Depuis plusieurs années, mais en particulier depuis les attentats qui ont frappé la France en janvier, le débat monte sur la part de responsabilité de l’islam dans les violences. Certains affirment que les terroristes sont des nihilistes déguisés en religieux, d’autres rétorquent que tout de même, c’est au nom d’Allah que les terroristes ont tué…

Reinhard Schulze : Pour moi, la question centrale dans tout cela est : est-ce l’islam qui fabrique les croyants, ou sont-ce les croyants qui fabriquent l’islam ? Si l’on tient la première proposition pour vraie, alors il faut doter l’islam de dogmes indestructibles, qui répondront de tous les actes des musulmans. Si c’est la deuxième qui est vraie, ce que je crois bien sûr, alors ce sont les croyants qui doivent en répondre. L’islam est sous leur responsabilité.

– Alors est-ce important selon vous qu’ils se démarquent publiquement de ces actes terroristes?

– Non, pourquoi ? Ils n’ont commis aucun crime, ils n’ont pas à se justifier, à se mettre en situation de prévenus au tribunal de l’opinion publique. Mais je le répète, ils ont une responsabilité vis-à-vis de leur religion. On ne peut donc pas accuser la communauté des musulmans des crimes commis par des extrémistes, mais on peut leur demander: qu’est-ce que vous faites avec votre islam ? Quelle sorte d’islam avez-vous en vue, quelle est votre vision de l’islam pour le XXIe siècle ?

– Justement, certains philosophes critiques, comme Abdennour Bidar dans sa «Lettre ouverte au monde musulman», ou Abdelwahab Meddeb, appellent à un sursaut intellectuel, à une grande réforme. Y a-t-il urgence de réformer l’islam ?

– Il y a d’abord urgence de mémoire. Les musulmans doivent se rappeler que jusqu’aux années 1960, il existait dans le monde arabo-musulman un grand débat très libre sur la question de l’historicité de l’islam. Des grands savants comme Amin al-Khûlî, Ahmad Khalafallâh ou d’autres avaient des vues très modernes sur la question. Ils pensaient que l’islam doit être adapté à son contexte historique et qu’aucune interprétation n’est valable pour toutes les époques.

– Où en est-il, ce débat ?

– Il a été détruit, en premier lieu sous l’influence des Etats – l’Egypte de Nasser, la Syrie baassiste, etc., dès la fin des années 50. La grande Université al-Azhar du Caire a été étatisée en 1961. Du coup, le public musulman a commencé à se recroqueviller, et les savants qui ont voulu poursuivre ce débat ont émigré, notamment à Paris, qui est devenu pour un temps le centre du débat islamique. Au Caire, à Damas, à Bagdad, il est resté un grand vide.

– Qui a rempli ce vide ?

– En partie le wahhabisme et le puritanisme, qui ont joué le rôle de conscience critique face au monopole étatique sur l’islam. A partir de là, le discours apologétique a pris le pas sur le discours critique, l’éclipsant presque complètement. Plus tard, dans les années 70-80, l’islam a été un moyen pour les populations arabo-musulmanes d’affirmer leur autonomie face à des Etats autoritaires qui voulaient régenter tous les aspects de la vie sociale. Conséquence de tout cela, l’éducation islamique s’est considérablement appauvrie. Le vide laissé par les intellectuels a donc été comblé par des penseurs médiocres et une littérature de pacotille. Cela dit, il ne faut pas non plus idéaliser les grandes heures du débat, déjà menacé à l’époque par les intégristes: dans les années 50, un Frère musulman radical nommé Abdelkader Aouda prêchait dans les mosquées qu’il fallait brûler tous les livres islamiques à part le Coran et la tradition prophétique.

– Le Coran contient des passages violents. Cela signifie-t-il que l’islam est violent ?

– Le Coran compte quelque 6300 versets au total, dont 300 contiennent des mots tels que «combattre» ou «tuer». Cinq versets, en tout, sont une injonction à tuer. La question est de savoir comment lire le texte. Dans certains passages du livre du Deutéronome, Dieu invite à tuer. Pour la majorité des juifs et des chrétiens, il est clair que ces injonctions se réfèrent à une situation historique et ne sont pas valables au pied de la lettre. Il en est de même pour la majorité des musulmans vis-à-vis du Coran. Si le texte devait déterminer les actes des croyants, nous connaîtrions un bain de sang depuis 1300 ans. Les fondamentalistes, eux, opèrent une relecture du Coran très éloignée de la tradition islamique.

– Quelles sont les ressources à disposition, dans le Coran et ailleurs, pour leur faire barrage ?

– On pourrait remonter au IXe siècle et puiser dans des milliers de livres! Les ressources dans le Coran ne manquent pas non plus. Mais là encore, tout dépend de l’interprétation qu’on en fait. Prenez une notion dont on parle à tort et à travers dans la presse, le djihad. Qu’est-ce que le djihad? A l’origine, une partie du culte musulman dont la visée est la reconquête de La Mecque. Après 630, quand elle est conquise, il n’y a plus besoin de djihad, tout est fini! Au Moyen Age, des juristes musulmans, élaborant une théorie du djihad, avaient précisé qu’il devait être soumis au contrôle du pouvoir d’un régime. Ainsi l’expression n’a presque plus jamais servi… jusqu’au XIXe siècle.

– Et ensuite ?

– Certains groupes musulmans avaient déjà revivifié le concept du djihad au début et même avant le XIXe siècle dans des contextes très locaux. Mais les historiens anglais, et je les suis presque entièrement sur ce point, affirment que le djihad des temps modernes est une invention allemande. En 1914, les orientalistes allemands ont revivifié ce concept moribond, en donnant l’impression que c’était important dans l’islam, puis sont allés expliquer au régime ottoman qu’il devait se servir de ce concept auprès des populations colonisées par les Anglais et les Français, afin de mieux les combattre.

– Le djihad est donc un produit d’importation ?

– Oui! Mais à partir du XIXe siècle, presque tout a été importé. Les musulmans ont fait évoluer l’islam selon les standards de pensée européens de l’époque.

– Aujourd’hui, un débat critique sur l’islam est-il possible en l’absence d’autorités reconnues, à l’image d’un clergé ?

– Il ne faut pas catholiciser l’islam avant de lui faire passer sa réforme! La tradition islamique, dans son ambiguïté, s’apparente à la philosophie postmoderne, basée sur la pluralité des interprétations. C’est un avantage. L’islam a d’ailleurs connu l’athéisme, mais aussi la caricature du Prophète. Le succès moral de l’islam dépend davantage de la formation des élites et de leur capacité à obtenir un consensus au sein des sociétés musulmanes que d’un cadre intellectuel strict. Le XXe siècle, avec la construction d’un discours homogène sur ce qu’est l’islam, a marqué un tournant. A partir de là, autour des représentations du Prophète, se joue une bataille pour le monopole du discours sur ce qu’est l’islam.

– Cette ambiguïté n’est-elle pas problématique lorsqu’elle ouvre la porte à une lecture fondamentaliste des textes ?

– Oui, peut-être que ce flottement est à la fois une chance et un désavantage, car il crée la possibilité d’un fondamentalisme très vaste. Dans le christianisme, en comparaison, les courants radicaux se cantonnent à quelques sectes identifiées, comme celle des évangéliques. Les courants rigoristes tels que celui des intégristes du XXe siècle se sont formés sous l’influence de l’approche positiviste, qui ne laisse pas de place au doute et à l’ambiguïté, ainsi que des théories d’Auguste Comte.

– Y a-t-il un front uni pour lutter contre le fondamentalisme ?

– Oui, ce sont les universitaires, des journalistes et des blogueurs islamiques, tous ceux qui disent que l’éducation – au sens allemand deBildung, qui implique la construction de la personnalité – est importante pour façonner un discours critique. Un bon nombre, aujourd’hui, estime qu’il faut travailler sur la tradition et pas avec la tradition. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour dans les écoles coraniques.

Internet offre-t-il des pistes pour entamer cette réforme ?

– Internet est une malédiction! Il donne l’impression que le savoir ne dépend pas d’un échange, d’un débat, mais qu’il suffit d’avoir lu trois pages pêchées on ne sait où pour affirmer qu’on détient la vérité. Sans sphère critique, sans contrôle intellectuel, sans justification de ses paroles, on dit tout et n’importe quoi. Et c’est ainsi que l’islam est devenu un fantasme délimité par des dogmes.

– Mais tout de même, Internet peut être un lieu de débat…

– Oui, mais c’est un débat virtuel, qui n’a plus de correspondance dans la vie réelle. Si l’on ne peut plus corriger un point de vue qui part à la dérive dans l’irréalité, alors on en arrive, dans l’extrême, à l’Etat islamique. Celui-ci, qui prétend revenir aux sources, a créé de toutes pièces un islam qui ne correspond à aucun moment de l’histoire.

– Mais la charia, appliquée dans les régions soumises à l’Etat islamique, n’est pas une invention…

– La charia n’est pas la loi islamique! Dans une interview récente, le grand mufti d’Egypte Shawki Allam l’a dit très explicitement devant des journalistes médusés! En fait, il n’y a pas moyen de définir ce qu’est la charia une fois pour toutes: c’est seulement l’interprétation, par les juristes, de ce qui pourrait être la norme dans une société et une époque données. La charia est un produit intellectuel, pas une loi divine.

– On en a une tout autre image…

– Evidemment, en Occident, on a une idée très nette de la charia: une sorte de loi du talion complètement rétrograde qui peut vous faire littéralement perdre la tête! Cette idée totalement fausse ravit les islamistes radicaux, bien sûr, eux qui bâtissent un islam imaginaire correspondant parfaitement aux attentes apeurées des Occidentaux. Entre ces deux fronts, les intellectuels musulmans se retrouvent bien seuls, et ils manquent de ressources pour lutter contre ce dévoiement total de l’islam. D’où la nécessité d’une académie importante, libérée du contrôle de l’Etat. C’est en ce sens qu’a plaidé Gamal al-Banna en Egypte pour rétablir l’autonomie de l’Université al-Azhar. A ses yeux, et il a raison, c’est le seul moyen de relancer un discours critique et de changer l’image de l’islam. Mais l’Etat refuse, parce qu’il a peur.

– Une justice indépendante est-elle possible dans le monde islamique ?

– Bien sûr. Gamal al-Banna dit clairement que l’islam n’a pas pour vocation de créer un système judiciaire.

– La charia est-elle compatible avec l’Etat de droit ?

– Encore une fois, la charia n’est que le reflet de l’avis des juristes! Elle peut être à l’origine de la justification des normes sociales, mais ne peut pas les créer. Est-ce possible par exemple d’abolir la polygamie en Tunisie, au Caire, voire en Arabie saoudite? Certains juristes musulmans disent que oui, mais pas tous. L’important, c’est de rouvrir le débat, montrer qu’il existe et le soutenir. Le soutien et l’apport de compétences intellectuelles libres des Occidentaux sont indispensables.

– Est-il possible d’imaginer une démocratie islamique ?

– Non, tout comme il n’existe pas de démocratie chrétienne, ou de démocratie juive. La tradition islamique peut en revanche justifier les principes de la démocratie tels que l’Etat de droit, ou une forme de séparation entre l’Etat et la religion. La laïcité dans sa forme la plus stricte, à la française, est difficile à accepter. Certains, comme Soheib Bencheikh, le mufti de Marseille, affirment que la société musulmane peut être laïque, mais pour la majorité des penseurs musulmans, un sécularisme à l’allemande, où le respect de l’Etat de droit s’accompagne d’une sauvegarde de la sphère religieuse, est plus acceptable. Les universités allemandes, par exemple, ont ouvert des instituts de théologie où prend place un débat critique sur l’islam.

Quand fleurissent les buissons du coeur

Union Comtoise de yoga

d’après 

Carnets du yoga

N° 276 – Avril 2009

 

 Poème de François ROUX (rubrique : A cœur ouvert)

 

Quand s’ouvrent les grilles de l’ego

Et que fleurissent les buissons du cœur

Tu t’allèges d’un passé décomposé

Tu ris d’un futur antérieur

Et vis un présent plus que parfait.

 

C’est cela le bonheur qui ne passe pas.

 

Ne te disperse plus en combats,

Qui sont autant de conduites de fuite par rapport à toi.

 

Ne perds plus de vue ce viatique en toi

Déposé par le divin : l’immensité de ton être.

 

Le temps que tu accordes à tous ces temps morts

Est un temps perdu, irrémédiablement.

 

Lâcher ton ego, c’est te ressaisir.

 

C’est rouvrir les vannes de ton énergie.

 

Le long fleuve de la vie est jalonné d’écluses,

Qui sont autant d’étapes de la prise de conscience

De ce que tu es réellement.

 

Pour les franchir, il te faut cette énergie,

Il te faut cette joie qui passe toute joie.

Il te faut cette franchise vis-à-vis de toi,

Qui est une considérable force libératrice.

 

Quand tu sens que tu t’englues,

Commence par te le dire.

Cet aveu fait à ton âme a d’étonnantes vertus.

 

Et d’abord, la puissance qu’il te donne

Pour t’arracher des sortilèges du fatalisme.

 

Il arrive un moment où il faut cesser de s’échapper.

 

C’est alors que tu es libre.

 

Enfin des cours de droit de l’animal dans une université française !

 

Humanité-biodiversité

Cela fait des années que cette nouvelle était attendue en France, non seulement par les étudiants mais aussi par tous ceux intéressés par le droit et l’éthique se rapportant à l’animal.

Et voici désormais que le CEERE (Centre Européen d’enseignement et de recherche en éthique) de l’université de Strasbourg proposera, à partir de septembre 2015, deux unités d’enseignement (UE) spécifiques – « Droit de l’animal » et « Éthique animale » – dans trois des parcours du Master « Ethique et sociétés », offrant ainsi la possibilité d’obtenir un Master Ethique et société:
– Parcours « Ethique médicale et bioéthique »
– ou « Ethique et droits de l’homme »
– ou « Ethique, économie et sociétés »
avec à chaque fois une spécialisation sur la question animale.

À noter que ces deux UE pourront aussi être suivies en Formation continue (non diplômante).

Public concerné :
Étudiants intéressés par l’éthique animale et le droit de l’animal de par leur formation initiale ou professionnels (avocats, membres de comité d’éthique, membres des bureaux d’expérimentation animale, personnel de la direction départementale de la protection des populations, personnel des institutions ou associations de bien-être et de protection animale, personnel des commissions spécialisées du parlement européen et du conseil européen, des secteurs RH ou R&D des industries agroalimentaires ou pharmaceutiques, vétérinaires).
– Une formation unique en France !
– Des informations plus précises suivront.

Ce projet de cours de droit de l’animal est le fruit du travail d’un groupe constitué de:
Cédric Sueur, Maître de conférences de l’université de Strasbourg ;
Marie-Jo Thiel, Professeur des universités, directrice du CEERE,
Christel Simler, Maître de conférences en droit privé
Jean-Marc Neumann, Juriste, Secrétaire Général et Coordinateur de l’EuroGroup for Animal Law Studies (EGALS) et Fondateur du site Animal et Droit (www.animaletdroit.com)

Christel Simler, le Prof. Olivier Le Bot ,Professeur agrégé de droit public à Aix-Marseille et Jean-Marc Neumann enseigneront dans le cadre de l’UE « Droit de l’animal ».

Afin que ce projet soit une grande réussite j’incite et encourage tous ceux qui attendaient des cours de droit de l’animal en France à venir nombreux s’inscrire à cette UE ou à suivre la session de formation continue qui sera ouverte parallèlement.
Renseignements : cedric.sueur@unistra.fr

 

Autorisation OGM : La puissance publique européenne abdique – aux multinationales d’ouvrir le bal

http://www.greens-efa.eu/fr

Le groupe des Verts-ALE a voté contre le rapport de la libérale Frédérique Ries sur la nouvelle  procédure d’autorisation des organismes génétiquement modifiés dans l’UE. Suite à l’adoption du rapport par le parlement européen, José Bové,  membre de la Commission agriculture-développement rural et de la délégation UE-USA, a déclaré:

« Avec  cette procédure de renationalisation des autorisations des OGM, l’Union européenne jette l’éponge pour laisser aux Etats la possibilité théorique de négocier directement avec les compagnies leur opposition à l’introduction d’OGMs sur leur territoire.  La Commission européenne  renonce par-là  à ses fonctions de défense de l’intérêt général et lui préfère une Europe des OGMs à la carte. 

Plus grave encore, en donnant l’impression de redorer le blason de la subsidiarité et de la souveraineté nationale, cette nouvelle procédure institutionnalise le rôle des multinationales. 

Chaque Etat devra donc leur signifier son intention d’interdire les ogms qu’elles veulent lui vendre et obtenir leur accord pour être légitimé à ne pas suivre la décision d’autorisation qui sera donnée par la Commission. L’intérêt général,  les règles pour la cohabitation des cultures, l’évaluation des risques et la santé publique, autant de questions reléguées au second plan.  

Enfin, aucune garantie juridique n’est donnée aux Etats « récalcitrants » dont la décision « souveraine » déplairait aux compagnies qui entameraient alors une procédure devant un tribunal arbitral ou devant l’OMC. La décision d’aujourd’hui colle donc à l’esprit du temps. Celui de puissances publiques qui non seulement ne cherchent plus à réguler mais se lient également  les mains au profit des intérêts privés. Une démission politique qui résonne avec  ce que nous rencontrons actuellement dans le cadre des négociations transatlantiques. En particulier sur les Cours privées d’arbitrage entre Etats et compagnies qui court-circuitent les  tribunaux et minent toujours plus les Etats dans leurs fonctions régaliennes.

Beaucoup pensent que l’Europe est impuissante. Force est de reconnaître qu’en tout cas l’UE dans son ensemble et les Etats individuellement y travaillent méthodiquement. »

Vandana Shiva : Le libre échange c’est la dictature des entreprises !

Écrivain, physicienne, prix Nobel alternatif, la militante écologiste indienne Vandana Shiva est une résistante infatigable contre les entreprises qui pillent son pays, comme Monsanto. Elle pose un regard lucide sur les enjeux de la période : crise écologique, financière, protectionnisme, risque nucléaire, OGM… Quelle civilisation sommes-nous en train de construire ? Comment redonner du pouvoir aux citoyens face aux multinationales ? Comment construire de réelles alternatives globales ?

Pour lire l’entretien

 » Les ânes ont soif  » de Pierre Carles (HD)

Bien qu’il soit vendu à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde et qu’il est, dès lors, le journal français le plus lu à l’étranger, le mensuel Le Monde Diplomatique n’est jamais cité dans les revues de presse françaises. Pierre Carles et ses acolytes ont tenté de comprendre pourquoi …

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Pour aller plus loin : voir le film  de l’expérience équatorienne – 1ère partie « les ânes ont soif  » ici 

 

 

 

 

 

Vers la fin des pesticides néonicotinoïdes : la santé des abeilles enfin prise en compte

Fondation Nicola Hulot

Le 19 mars 2015  : La Fondation Nicolas Hulot salue les avancées et appelle à maintenir un cap ambitieux Dans le cadre de la discussion sur le projet de loi relatif à la biodiversité, l’Assemblée Nationale a adopté ce matin deux amendements visant à restreindre l’usage des pesticides néonicotinoïdes, reconnus pour leurs ravages sur la santé des pollinisateurs et pour leurs risques sur la santé humaine. L’amendement n°1077 modifié va permettre de soutenir les projets de groupements d’intérêt écologique et économique (GIEE) travaillant à la suppression des néonicotinoïdes dans le cadre du plan Ecophyto 2. L’amendement n° 754 vise à mettre en place un moratoire sur ces produits à compter du 1er janvier 2016. La Fondation Nicolas Hulot salue ces avancées, tout en ayant bien conscience des questionnements que pose la mise en place d’un tel moratoire national. Au gouvernement maintenant de traduire ce cap ambitieux en actes. Lors des discussions, Ségolène Royal a également rappelé que la France s’engage au niveau européen pour mettre en révision, dès cette année, l’interdiction des 3 substances précédemment interdites ainsi que l’élargissement à d’autres substances et s’est engagée à adopter rapidement un plan de sauvegarde des abeilles et des pollinisateurs. La FNH prend acte positivement de ces engagements du gouvernement qui font suite à nos nombreuses interpellations et aux déclarations de François Hollande lors de la conférence environnementale.

« La plupart du temps, c’est l’amour qui soigne »

L’Est Républicain

L’ADIEU DE LA SŒUR DE BOUJAILLES

Connue bien au-delà de la région pour ses talents de guérisseuse, la Sœur de Boujailles s’en est allée, dimanche, après 106 ans d’une vie d’exception. Hommage.

La Sœur de Boujailles, de son vrai nom Marie-Aloysia, recevait chez elle, sur sa rustique table en bois. Des milliers de gens sont passées entre ses mains rugueuses mais précises. Son dévouement pour les autres était sans faille. Photo W.G.

La Sœur de Boujailles, de son vrai nom Marie-Aloysia, recevait chez elle, sur sa rustique table en bois. Des milliers de gens sont passées entre ses mains rugueuses mais précises. Son dévouement pour les autres était sans faille. Photo W.G.

Il y a des gens qui forcent le respect, qui donnent sans compter, ni escompter un jour, à leur tour, recevoir. La Sœur de Boujailles était de cette trempe.

Une anecdote. Il y a un an, ils étaient nombreux à se masser dans la salle des fêtes du village, pour aider l’héroïne du jour à souffler ses 105 bougies. Quelques heures plus tôt, Marie-Aloysia – son nom de religieuse – était pourtant contrariée. « Je ne mérite pas ça, je ne fais plus rien », glissait-elle à’’La Michèle’’, sa fille adoptive, recueillie orpheline en 1952.

« Un magnétisme puissant »

Entrée dans les ordres à l’âge de 16 ans à Besançon, où elle reçut une formation d’infirmière, la sœur s’est installée à Boujailles en 1942. Jusqu’à l’aube de ses cent ans, elle soignera, écoutera et réconfortera à tour de bras et de mots. Ses mains étaient rudes et son caractère très affirmé.

découverte d’un trou noir gigantesque

Écrit par JP Fritz dans Astronomie – Blog de l’Obs 

Le trou noir géant qui était trop gros pour son âge

Dans l’univers, il y a des objets si gigantesques qu’ils font passer notre Soleil pour un grain de poussière. C’est le cas des trous noirs supermassifs, qui se trouvent au centre des grandes galaxies comme la Voie Lactée. Autour de ces trous noirs, la matière s’agglomère en des disques captifs de l’énergie gravitationnelle de ces monstres. Le centre hyperactif de ces galaxies, nourri par l’énergie du trou noir, forme ainsi une source de rayonnement radio d’une puissance colossale : des quasars, les objets les plus lumineux de l’univers.

SDSS J0100+2802, comme l’ont numéroté les astrophysiciens, est l’un d’entre eux. Ce monstre émet 420 000 milliards de fois plus d’énergie que le Soleil, et le trou noir en son centre serait 12 milliards de fois plus massif que notre bonne vieille étoile.

Cet objet remarquable se situe à 12,8 milliards d’années-lumière de nous… et s’est formé seulement 900 millions d’années après le Big Bang, ce qui en fait le quasar le plus lumineux découvert à ce jour pour cette période précoce de l’univers. « Ce quasar est unique, » explique Xue-Bing Wu, de l’université de Pékin, auteur principal d’un article sur cette découverte qui vient d’être publié dans la revue Nature. « Un peu comme le phare le plus lumineux dans l’univers lointain, sa lumière incandescente nous guidera pour mieux enquêter sur les débuts de l’univers ».

Moins poétique, son co-auteur Fuyan Bian, de l’institut d’astronomie et d’astrophysique de l’université nationale australienne (ANU) explique que cette découverte défie les théories sur la formation et la croissance des trous noirs à cette époque de l’univers. « La formation d’un trou noir si grand si rapidement est difficile à interpréter avec les théories actuelles », déclare-t-il. En effet, lorsque la matière du nuage situé autour d’un trou noir supermassif accélère dans sa direction, sa température augmente, émettant de très grosses quantités de lumière qui repoussent la matière qui arrive derrière. Ce phénomène, que l’on nomme pression de radiation, devrait limiter la croissance des trous noirs, selon le Dr Bian.

« Pourtant, ce trou noir au centre du quasar a gagné une masse énorme en un laps de temps court », ajoute-t-il. Faudra-t-il revoir la théorie ? « Ce quasar est un laboratoire unique pour étudier la manière dont le trou noir d’un quasar et sa galaxie hôte évoluent ensemble », affirme Yuri Beletsky, de la Carnegie Institution for Science (USA), autre co-auteur de l’article scientifique. « Nos découvertes montrent que dans un jeune univers, les trous noirs des quasars grossissaient probablement plus vite que leurs galaxies hôtes, bien que davantage de recherches soient nécessaires pour confirmer cette idée ».

Les observations se poursuivent pour tenter de trouver d’autres quasar du même type…

Crédit image : vue d’artiste d’un quasar (ESO/M.Kornmesser)

 

Lueurs. A l’affût de l’ange

le Monde des Religions – Christian Bobin

Ecrivain et poète. Il a récemment publié L’Homme-joie (L’Iconoclaste) et La Grande vie (Gallimard, 2014).

Les vaches dans les prés sont les dernières à rester éclairées. Leur peau lunaire résiste à l’ombre. Par la vitre du train, je vois les Gitans. La vision de leur feu – un buisson ardent – dure une seconde. Une seconde suffit pour que l’ange mette ses yeux dans nos yeux. La noblesse nomade fait ricocher le ciel sur les dents en or. Les caravanes de bois léger tiennent l’éternel captif. Le train s’enfonce dans la nuit. Les vaches rendent les armes, leur innocence bue par le noir. Le feu gitan a bondi dans mon esprit. Il concurrence les étoiles. Un feu dans la campagne : si cela semble de peu d’intérêt, c’est que nos yeux sont mal éduqués. Ou trop. Les fous, les enfants et tous ceux qui sont jetés vivants dans la fournaise du réel savent que la vision du simple, seule, nous sauve. Les mourants aussi le savent, qui pourraient nous apprendre la splendeur d’un verre d’eau que le soleil fracasse. Nous avons assisté à l’avènement d’un monde moderne. À peine apparu, déjà mort-né, il semble indifférent à tout. Il n’aime ni les livres, ni les âmes qui y sont à tout instant menacées de mort. Un feu hante la nuit des âmes. Le décrire est le travail que je m’invente : j’attends des heures qu’un ange arrive, s’assoie à ma place. Et parfois personne ne vient. Je regarde le tremble avec un peu d’envie : je n’écris pas une page sans ratures et lui, des rotatives de son feuillage, fait sortir à chaque seconde mille poèmes impeccables. Le balayeur municipal, avec la gravité d’un méditant, manœuvrait lentement une grande pince au-dessus du caniveau, n’attrapait que les papiers, laissait les feuilles mortes à leur extase de momies. Son visage était tendu vers la perfection. Son soin le protégeait du monde. Il avait deux ailes fluorescentes vertes et jaunes. Les anges ont parfois de drôles de vêtements. Ce que j’appelle une vision, pour un moderne, n’est rien – un peu d’air entre deux battements de cils. Les modernes ont fait de la technique la source jalouse des miracles. J’ai vu une pie sautiller entre des pierres infernalement brillantes. J’ai admiré les ciseaux de ses ailes – deux coups de crayon sur l’air. C’était à Limoges. J’étais mort, je crois. La vision de cette enfant céleste m’a ressuscité. Ce n’était pas la première fois qu’un oiseau me sauvait la vie. Depuis le berceau, mes yeux appellent au secours – et les réponses arrivent. Pour avoir tenu une pivoine entre mes mains, je sais exactement combien pèse le vide rayonnant. Les moineaux, quand ils vont sur terre, procèdent par bonds. Ils dessinent dans l’air de minuscules monts Fuji. Gardez vos miracles, je garde mes riens.

 

Que peut-on attendre de la cuisson idéale ?

 

La cuisson idéale est sans aucun doute la cuisson à la vapeur douce, inférieure à 95/97°C. Elle réunit beaucoup d’avantages méconnus, tout en se faisant cataloguer comme « fade » ou « bouillie », ce qu’elle n’est évidemment pas.

C’est le seul mode de cuisson qui respecte l’identité de l’aliment.

C’est une cuisson efficace, rapide, protectrice, et qui nettoie les aliments de tous les toxiques, additifs et métaux lourds dûs aux modes de culture, à l’environnement, et aux techniques industrielles de préparation alimentaire.

On peut tout cuire à la vapeur douce : légumes, légumineuses, céréales, viandes, poissons, pain, gâteaux… sauf les fruits qu’on doit toujours consommer frais sans cuisson.

Mais il faut être attentif aux temps de cuisson car plus la durée s’allonge, plus la présence des vitamines diminue et plus les bons nutriments se dégradent. Une bonne cuisson est une cuisson courte, contrairement à la « chaîne du chaud ». Si vous conservez un aliment à 63°C seulement mais pendant des heures, la plupart des nutriments auront été détruits.

 

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Droit des animaux : le nouvel humanisme des sciences ?

 

A.Luneau, G. Chapouthier, J-C Ameisen, F. Burgat ALEXANDRA MALKA © RADIO FRANCE

A l’occasion du 3e Forum France Culture, « L’année vue par les sciences », organisé dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, le samedi 14 février, c’est le thème « Droit des animaux : le nouvel humanisme des sciences ? » qui nous a donné envie de réunir trois invités phares, Florence Burgat, Jean-Claude Ameisen, et Georges Chapouthier pour un débat passionnant et passionné. Un sujet de société qui, depuis octobre 2013, date de la parution du Manifeste des 24 (signés par 24 intellectuels allant de Matthieu Ricard à Boris Cyrulnik, en passant par Elisabeth de Fontenay, Luc Ferry, Danièle Sallenave, Edgar Morin..) jusqu’au vote d’un nouveau texte du code civil français cessant de considérer les animaux comme des ‘biens meubles’, a marqué l’année écoulée.
Que dit le droit de la place faite aux animaux et de leur statut ? Qu’est ce que la science a mis en évidence en matière de sensibilité et de douleur ? De quelle façon éthique et science co-évoluent ? La recherche peut-elle se passer des expérimentations ? Comment la société d’aujourd’hui compose t-elle avec ses contradictions (entre une tendance à s’opposer aux violences faites aux animaux et l’acceptation, par exemple, des élevages industriels et intensifs, des abattages peu scrupuleux, des tests de l’industrie cosmétique…) ? Y a t-il des solutions et voies alternatives pour demain ?
Débat enregistré en public le samedi 14 février, dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne, en partenariat avec Parsi-Sorbonne, l’Université Pierre et Marie Curie, Universciences, L’Obs et Sciences et Vie, et avec nos trois invités :
Florence Burgat, philosophe et directrice de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), dont le dernier livre La cause des animaux. Pour un destin commun , paraitra en mars chez Buchet-Chastel.

Georges Chapouthier, docteur en neurobiologie et en philosophie, directeur de recherche émérite au CNRS, son dernier livre Le chercheur et la souris, écrit avec Françoise Tristani-Potteaux, et paru au CNRS éditions, mêle parcours de vie, carrière scientifique et interrogations sur les droits des animaux.

Jean-Claude Ameisen, médecin et chercheur, professeur d’immunologie à l’université Paris Diderot, Président du Comité consultatif national d’éthique(CCNE), producteur de l’émission « Sur les épaules de Darwin » sur France Inter. Il vient de publier Retrouver l’Aube, troisième opus de Sur les épaules de Darwin (les Liens qui Libèrent, France Inter, novembre 2014).

Dennis-L. Meadows : « je pense vraiment que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir »

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Dès le premier sommet de la Terre en 1972, le chercheur américain Dennis Meadows partait en guerre contre la croissance. A la veille de la conférence «Rio + 20», il dénonce les visions à court terme et dresse un bilan alarmiste.

En 1972, quatre jeunes scientifiques du Massachusetts Institute of Technologie (MIT) rédigent à la demande du Club de Rome un rapport intitulé The Limits to Growth (les Limites à la croissance). Celui-ci va choquer le monde. Leur analyse établit clairement les conséquences dramatiques d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. En simulant les interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres, ces chercheurs élaborent treize scénarios, treize trajectoires possibles pour notre civilisation.

Nous sommes avant la première crise pétrolière de 1973, et pour tout le monde, la croissance économique ne se discute pas. Aujourd’hui encore, elle reste l’alpha et l’oméga des politiques publiques. En 2004, quand les auteurs enrichissent leur recherche de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites, l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. Et ils sont convaincus que le pire scénario, celui de l’effondrement, se joue actuellement devant nous.

« Il y a deux façons d’être heureux : avoir plus ou vouloir moins. Comme je trouve qu’il est indécent d’avoir plus, je choisis de vouloir moins. »

 

……

Il ne faut pas se leurrer : quand quelqu’un se préoccupe d’économie verte, il est plutôt intéressé par l’économie et moins par le vert. Tout comme les termes soutenabilité et développement durable, le terme d’économie verte n’a pas vraiment de sens. Je suis sûr que la plupart de ceux qui utilisent cette expression sont très peu concernés par les problèmes globaux. La plupart du temps, l’expression est utilisée pour justifier une action qui aurait de toute façon été mise en place, quelles que soient les raisons.

……..

C’est fini, la croissance économique va fatalement s’arrêter, elle s’est déjà arrêtée d’ailleurs. Tant que nous poursuivons un objectif de croissance économique «perpétuelle», nous pouvons être aussi optimistes que nous le voulons sur le stock initial de ressources et la vitesse du progrès technique, le système finira par s’effondrer sur lui-même au cours du XXIe siècle. Par effondrement, il faut entendre une chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête.

Nous sommes dans une période de stagnation et nous ne reviendrons jamais aux heures de gloire de la croissance. En Grèce, lors des dernières élections, je ne crois pas que les gens croyaient aux promesses de l’opposition, ils voulaient plutôt signifier leur désir de changement. Idem chez vous pour la présidentielle. Aux États-Unis, après Bush, les démocrates ont gagné puis perdu deux ans plus tard. Le système ne fonctionne plus, les gens sont malheureux, ils votent contre, ils ne savent pas quoi faire d’autre. Ou alors, ils occupent Wall Street, ils sortent dans la rue, mais c’est encore insuffisant pour changer fondamentalement les choses.

……

Le système reste un outil, il n’est pas un objectif en soi. Nous avons bâti un système économique qui correspond à des idées. La vraie question est de savoir comment nous allons changer d’idées. Pour des pans entiers de notre vie sociale, on s’en remet au système économique. Vous voulez être heureuse ? Achetez quelque chose ! Vous êtes trop grosse ? Achetez quelque chose pour mincir ! Vos parents sont trop vieux pour s’occuper d’eux ? Achetez-leur les services de quelqu’un qui se chargera d’eux !

Nous devons comprendre que beaucoup de choses importantes de la vie ne s’achètent pas.

De même, l’environnement a de la valeur en tant que tel, pas seulement pour ce qu’il a à nous offrir.

 

 

 

 

 

 

 

A propos des suites sur la dangerosité du maïs OGM de Monsanto

 

C’est le moment de montrer notre force en signant ici :www.consommateurspascobayes.com

 

 

http://www.ipsn.eu/

 

OGM, Plantes mutées et hygiène chimique : le point avec Joël Spiroux

Chère amie, cher ami,

Vous vous en souvenez probablement : en 2012 une étude fracassante a été publiée sur la dangerosité potentielle de deux produits de la firme Monsanto : l’herbicide Roundup et le maïs NK603, génétiquement modifié pour tolérer cet herbicide.

Le résultat fut sans appel : les photos des rats atteints de tumeurs énormes, affichées en une des journaux, ont fait le tour du monde.

Mais où en est-on aujourd’hui ?

J’ai posé la question au Dr Joël Spiroux, qui était le directeur adjoint de cette étude et actuel président du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendante sur le Génie Génétique), dont l’équipe du Pr Gilles-Eric Séralini fait partie.

Ses réponses (extraits principaux ci-dessous) sont absolument passionnantes et je vous recommande de lire son interview jusqu’au bout. Notez que ce médecin généraliste a de multiples diplômes et casquettes en affinité avec les médecines naturelles (technicien agricole, écologie humaine, acupuncteur, ostéopathe et homéopathe).

En juin 2014, le CRIIGEN republie son étude et propose une conférence de presse qui ne sera que mollement suivie par les médias.

 

IPSN : Deux ans après la publication de votre première étude, vous l’avez republiée en juin 2014. Pourquoi ?

Nous voulions montrer à la communauté scientifique et au grand public que notre étude reposait sur des données solides. Nous souhaitions sortir du débat passionné que notre première publication a suscité. Par ailleurs, la republication s’est faite dans une revue « open source », en mettant à disposition de tous les données biologiques de l’étude. En effet, habituellement les études réalisées avant la mise sur le marché de produits chimiques ou d’OGM sont considérées comme secret industriel et ne sont donc pas libres d’accès. Il n’y a donc ni transparence ni débat.

 

Les photos des rats avec leurs grosses tumeurs ont marqué les médias et les esprits. Aviez-vous prévu cette surprise ? Vous ne pensiez pas que ces photos produiraient un tel effet ?

À l’époque, nous avions été surpris de l’impact de la publication des photos de rats atteints de tumeurs publiées par le Nouvel Observateur (L’Obs aujourd’hui). Malheureusement, les tumeurs des rats, c’est presque notre quotidien puisque nous testons sur eux des produits dangereux.

Dans le fond, ce qui me choque le plus, c’est que l’on s’étonne de ces tumeurs et autres pathologies alors que ces produits ne sont pas évalués correctement. En effet, nous avons mis en évidence qu’aucun pesticide au monde n’a été évalué de façon à protéger la population. Un pesticide, c’est en fait une molécule dite active (dans le cas du Roundup, c’est le glyphosate) et des adjuvants [1]. Pendant deux ans, on teste le glyphosate sur des rats. En revanche, les adjuvants et le mélange adjuvants + glysophate n’est testé que quelques jours sur la peau. Ces tests ne sont guère utiles puisqu’on n’effectue aucune prise de sang pour en connaître les conséquences sur les cobayes.

 

Quel impact a cette absence d’évaluation sur la santé de la population ?

Les indicateurs sont au rouge. Depuis 50 ans, le développement des pathologies chroniques est catastrophique. Voyez donc : pertes de plus de 50 % des spermatozoïdes chez l’homme, augmentation des stérilités, hypofécondités, malformations néonatales, allergies, maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer, doublement des cancers et apparition de très nombreuses maladies orphelines…

Ces pathologies environnementales sont apparues progressivement depuis un siècle parallèlement au développement de la chimie et l’essor industriel. La révolution verte des années 70 a transformé l’agriculture paysanne en agriculture industrielle utilisant force engrais et pesticides. Nous retrouvons ces produits dans notre alimentation. Nos fruits, par exemple, contiennent 3 à 10 résidus différents de pesticides.

C’est ce constat général qui m’a poussé à me lancer dans les questions de santé et d’environnement. J’en avais marre de voir devant moi des malades qui n’auraient pas dû l’être. Avant de devenir médecin, j’ai passé un diplôme de technicien agricole. Je connais donc très bien les traitements subis par les écosystèmes, les animaux etc. Le lien entre l’essor de pathologies diverses, dont les cancers, et notre manière de cultiver la terre ou d’élever les animaux ne fait aucun doute. On le voit sur le terrain. Quand va-t-on réellement commencer à évaluer les produits que nous utilisons en agriculture et dans l’industrie afin d’assurer une alimentation riche et saine, et des milieux de vie favorables à un maintien en bonne santé ?

 

Le CRIIGEN s’est retiré de l’instance de dialogue créée dans le cadre du projet gouvernemental Risk’OGM. Pourquoi ?

Au début, nous étions partants pour participer à ce projet. Le ministère de l’Environnement et de l’Ecologie, ainsi que l’ANSES, avaient décidé de lancer une étude sur les risques toxicologiques d’un OGM. Nous avons été conviés à participer et nous avons envoyé l’un de nos doctorants, Nicolas Defarge. J’ai été un peu surpris que le projet soit de refaire exactement notre étude sans l’élargir à de nombreux autres OGM et pesticides. En effet, il existe une quarantaine d’OGM commercialisés dans le monde, nous aurions pu profiter de ce projet pour étudier un soja par exemple.

Mais là n’était pas l’essentiel. J’ai été plus inquiet de voir que seuls l’INRA, l’INSERM et l’ANSES avaient répondu à l’offre du ministère pour faire l’étude. Quand on connaît leur hostilité à nos recherches, on pouvait se poser la question de leur capacité d’objectivité sur la question. Puis d’autres acteurs se sont greffés au projet : Monsanto (par le biais d’une association, Europabio, financée par l’industrie agroalimentaire et pharmaceutique) et les autres semenciers : Bayer, Cropscience et Limagrain notamment. Nous ne pouvions pas cautionner ces conflits d’intérêt qui nous replongeaient dans la situation classique : les fabricants évaluent eux-mêmes leurs produits et font du lobbying auprès des agences d’accréditation. Où sont l’indépendance et la transparence ? Qui protège le consommateur ?

(…) Le projet de deux ans est devenu un projet de trois mois, que l’on pouvait prolonger éventuellement jusqu’à six ; ce que nous reprochons depuis plus de quinze ans est que les textes réglementaires ne durent que trois mois, ce qui est insuffisant pour mettre en évidence les pathologies chroniques. Par ailleurs, le maïs seul sera étudié sans le pesticide – le Roundup – pour lequel il est rendu tolérant, ce qui change tout !

 

En quoi l’évaluation de la seule molécule active est-elle un problème ?

En 2013, nous avons étudié 9 différents Roundup et montré que les adjuvants sont plus toxiques que le glyphosate, seule molécule à être testée pendant deux ans sur des rats. En 2014, nous avons étudié 9 pesticides, 3 herbicides, 3 fongicides et 3 insecticides et montré que les formulations totales vendues aux agriculteurs ou aux particuliers sont de 2 à 10 000 fois plus toxiques, sur des cellules humaines, que les molécules dites actives, seules testées avant la mise sur le marché.

C’est un véritable scandale sanitaire qui devrait mettre des millions de gens dans la rue pour manifester. En Inde, des paysans se suicident au Roundup, en Amérique Latine, partout où l’on a développé la culture OGM et l’utilisation forcenée de pesticides, on a vu le taux de maladies chroniques augmenter chez les agriculteurs de ces pays et les populations avoisinantes. Qui se soucie de leur détresse ?

Au drame sanitaire s’ajoute, en outre, une perte inquiétante de liberté. Car les grandes compagnies vendent des semences qui ne peuvent fonctionner qu’avec les pesticides qu’elles fabriquent.

C’est un système fait pour et par ces industries qui vendent une semence plus chère que son prix habituel (biotechnologie oblige) et sont seules autorisées à racheter la récolte. Le paysan ne garde rien et ne plante plus ses propres semences. Que reste-t-il de sa liberté ?

 

On parle aujourd’hui de l’arrivée d’une deuxième génération d’OGM. De quoi s’agit-il ?

La vérité, c’est qu’il n’y a rien de nouveau. On nous présente comme des « OGM nouveaux » des OGM qui ont plusieurs « gènes d’intérêt ». Cela veut dire qu’ils peuvent fabriquer plusieurs insecticides ou tolérer plusieurs herbicides. Mais ce type d’OGM existe depuis longtemps.

Par exemple, le maïs Smartstax possède 8 gènes d’intérêt : 2 de tolérance à des herbicides et 6 de production d’insecticides différents. Quels sont les impacts en termes de santé pour les animaux ou les populations qui mangent ce maïs ? Personne ne le sait ni veut le savoir !

 

Pourquoi a-t-on introduit ces OGM ?

C’est pour satisfaire le « dieu Progrès ». Le développement des connaissances en génétique en un siècle a fait des progrès extraordinaires. Nous savons désormais modifier des patrimoines génétiques. Dans le domaine médical, la thérapie génique nous donne l’espoir de traiter des pathologies graves. Mais modifier des plantes pour qu’elles produisent ou tolèrent des pesticides, cela n’a pas de sens car, contrairement a ce que disent les producteurs, cela ne diminue en rien la quantité totale de pesticides répandus sur la planète !

En effet, ce qui devait arriver arriva. L’utilisation de plantes insecticides a permis l’émergence d’insectes résistants, c’est pour cela que les nouveaux OGM comme le Smartstax possèdent plusieurs gènes pour la production de plusieurs insecticides différents. En ce qui concerne les herbicides comme le Roundup, les agriculteurs d’Amérique du Sud et du Nord sont envahis par des amarantes qui étaient spontanément tolérantes au Roundup et qui se sont développées de façon exponentielle du fait de la mort de celles qui y étaient sensibles. Bilan de l’affaire, on rajoute de nouveaux herbicides… Aujourd’hui, certaines plantes résistent au Roundup et au Dicamba, nouvel herbicide de chez Monsanto. Nous nous sommes engagés dans une course aux armements contre la nature que nous sommes sûrs de perdre. Pendant ce temps, les animaux et la population mondiale ingèrent de plus en plus de pesticides. Quand le comprendra-t-on ? (…)

 

Tout est donc mauvais dans les OGM ?

Non, ce serait une erreur de dire cela. Je vais vous donner deux exemples : pour soigner les patients diabétiques, nous utilisons tous une insuline produite grâce au génie génétique. En effet, depuis plus de 20 ans, l’insuline humaine est produite par des bactéries OGM dans lesquelles a été inséré le gène humain de fabrication de l’insuline. Ces bactéries sont élevées en laboratoire dans des incubateurs.

On sait ensuite extraire l’insuline produite par ces bactéries et l’utiliser pour les patients diabétiques qui reçoivent des injections quotidiennes d’insuline strictement identique à ce que fait notre pancréas. C’est un grand progrès parce que, auparavant, on utilisait de l’insuline de porc que les patients finissaient par ne plus tolérer, et mourraient. C’est un exemple manifeste de l’utilité du génie génétique, réalisé dans des conditions sanitaires et de sécurité optimales.

De même, quand sur des boîtes de médicaments vous voyez écrit « protéines recombinantes », ce sont des protéines-médicament produites par le génie génétique.

Il faut bien comprendre que le CRIIGEN et ses membres ne sont pas contre les OGM en eux-mêmes mais seulement contre le mauvais usage que l’on peut en faire, et aussi contre la façon si « légère et inappropriée » avec laquelle ils sont évalués.

Le pire dans cette histoire est qu’à côté des OGM se développent des plantes mutées. Ces plantes génétiquement modifiées par des produits chimiques ou par des rayonnements ionisants ne rentrent pas dans la législation des OGM et sont cultivées sans études toxicologiques et en toute légalité, même en France. C’est ainsi qu’en France poussent en toute légalité des tournesols mutés tolérants à un herbicide, le sulfonylurée, dont aujourd’hui personne ne sait quelles conséquences ils pourront avoir sur l’environnement et la santé. Mais on sait déjà que ces plantes gorgées d’herbicides se retrouvent dans des tourteaux et produits destinés à l’alimentation animale, voire humaine. Bon appétit ! (…)

Vous trouverez les réponses complètes du Dr Joël Spiroux sur notre site.
http://www.ipsn.eu/actualites/ogm-plantes-mutees-et-hygiene-chimique-linterview-de-joel-spiroux/

Pour en savoir plus sur l’action du CRIIGEN, rendez-vous ici.

Pour soutenir leur action indépendante : rendez-vous ici.

 

Campagne Consommateurs pas Cobayes

140 000 personnes ont signé la campagne de « Consommateurs pas cobayes ! » qui demande un moratoire sur l’importation des OGM et du Roundup. Et vous ?

Cette pétition dénonce l’incohérence de la loi sur les OGM qui interdit leur production en France sans proscrire l’importation d’OGM. Résultat, 80 % des animaux sont nourris en partie aux OGM.

Le gouvernement a été saisi du sujet par lettre recommandée en juillet 2014, et a passé le relais à l’administration (la DGPR [2]) qui doit statuer sur le sujet. C’est le moment de montrer notre force en signant ici :www.consommateurspascobayes.com

Pour en savoir plus sur cette action, rendez-vous ici.

Bien à vous,

Augustin de Livois

PS 1 : Le programme du congrès des Herboristes est disponible ici.

Vous pouvez vous inscrire à l’événement ici.

Vous êtes herboriste, acteur de la filière ou association ? N’hésitez pas à tenir un stand ! Pour plus d’informations, contactez-nous par mail à l’adresse suivante :adelivois@ipsn.eu

PS 2 : Les inscriptions sont ouvertes pour la conférence de Luc Bodin « Soigner avec l’énergie » qui aura lieu à Louvain-la-Neuve, Place du Cardinal Mercier 10-12. La conférence débute à 19 heures. (Accueil à partir de 18 h 15).
Programme et inscriptions ici.

Sources

[1] Le tout est ce que l’on appelle une formulation.

[2] Direction Générale de la Prévention des Risques

 

Effondrement de l’atelier Rana Plaza au Bangladesh : Benetton accepte de participer au fond de compensation pour les victimes

Chers incroyables membres d’Avaaz,

Nous avons une excellente nouvelle pour vous: Benetton est revenu sur sa position et s’engage à verser une compensation aux victimes de l’effondrement de l’atelier Rana Plaza au Bangladesh!

Il s’agit d’une immense victoire pour la mobilisation citoyenne et pour les victimes de cette catastrophe, qui devraient enfin recevoir ce qui leur est dû! Nous sommes extrêmement reconnaissants envers les membres d’Avaaz qui, des quatre coins du monde, ont rendu possible cette victoire!

L’annonce de Benetton s’est répandue dans les médias comme une traînée de poudre — jetez donc un coup d’oeil à quelques articles, comme celui de la BBC, deReuters et du Guardian (en anglais) — l’histoire de notre incroyable communauté rendant cette victoire possible est encore plus belle.

En 2 semaines à peine, nous avons lancé cette campagne et l’avons remportée. Voici comment:

  • Plus d’un million d’entre nous ont signé une méga-pétition demandant à Benetton de payer.
  • Les membres d’Avaaz partout dans le monde ont inondé les comptes Facebook et Twitter de Benetton de milliers de commentaires.
  • Nous avons frappé Benetton sur son propre terrain, en faisant circuler pendant des jours un panneau mobile autour de son siège, en Italie.
  • Nous avons mis en place une stratégie de plaidoyer de haut niveau afin de promouvoir la compensation directement auprès de Benetton comme auprès d’importants décideurs.
  • Et surtout, en reconnaissant que pendant des années, Benetton a fait la promotion de la justice et de l’équité, l’équipe d’Avaaz a engagé un dialogue direct et constructif avec l’entreprise, pas en tant qu’opposant mais en tant que partenaire potentiel.

Notre mouvement peut être vraiment fier de ce résultat exceptionnel. Pendant plus d’un an, plusieurs organisations ont demandé à Benetton de payer, et grâce à la force, à la passion et à la solidarité de la communauté d’Avaaz, nous avons réussi!

Et maintenant, que va-t-il se passer?

Benetton s’est bien engagé à contribuer au fond de compensation après avoir résisté pendant plus d’un an, mais ils n’annonceront de montant qu’après avoir engagé une évaluation interne. Ce tout nouveau fond de compensation a besoin de 9 millions de dollars pour donner aux victimes et aux survivants le minimum de compensation dont ils ont besoin.

Félicitons Benetton pour cet engagement et demandons-leur d’aller jusqu’au bout. Cliquez ici pour ajouter votre voix à tous les messages que Benetton reçoit des quatre coins du monde maintenant:

https://secure.avaaz.org/fr/benetton_thank_you/?bXJXQab&v=54375

Avec toute notre reconnaissance pour faire partie d’une incroyable communauté,

Dalia, Oli, Emily, Oscar, Ricken, Risalat et toute l’équipe d’Avaaz

P.S. Au cas où vous voudriez le lire de nouveau, vous trouverez ci-dessous l’email d’origine.

En Quête de sens

 

En Quête de Sens – bande annonce du Film

En Quête de Sens, un documentaire de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière, réalisé sans producteur ni conservateur, mais avec le soutien de 963 coproducteurs. Sortie 28 janvier 2015. Pour en savoir plus www.enquetedesens-lefilm.com
Ce film raconte le voyage initiatique de deux amis d’enfance partis à la rencontre de ceux qui pensent et incarnent le monde de demain.

 

 ——

Dans la série des livres et des auteurs qui ont nourri notre quête, nous vous présentons aujourd’hui Vers la sobriété Heureuse de Pierre Rabhi.
Pour le décrire, un extrait de la 4ème de couverture lue par Marc à la minute 27′ du film : « J’avais alors vingt ans, et la modernité m’est apparue comme une immense imposture. » Editions Actes Sud

De l’Algérie de ses ancêtres, aux usines d’ïle de France jusqu’à son Installation en Ardèche avec Michelle, Pierre Rabhi décrit la redécouverte d’un mode de vie plus simple et rempli de joie. Si nous n’avons pas vocation à faire un « retour à la terre » comme Pierre Rabhi, le livre nous a interrogé sur le mode de vie que propose la société moderne, sur les « outils » qui souvent se retournent contre les utilisateurs.

Il peut nous aider à prendre du recul sur l’époque dans laquelle nous vivons qui prône l’hyperconsommation comme modèle unique alors que les ressources s’épuisent inexorablement. Il ne s’agit pas pour nous de nier les acquis de la modernité, mais de ne pas perdre de vue d’où nous venons et quelle responsabilité nous avons vis à vis du vivant.

Autrement dit, « la question n’est pas tant de savoir quelle planète nous allons laisser à nos enfants mais quels enfants allons-nous laisser à notre planète ?»

 

 

 

 

 

Qu’est ce que la Conscience ?

Vidéo n°5, annexe du Livre Vivant sur http://etre-humain.net. Qu’est-ce que j’appelle « conscience », le plus concrètement possible ? En quoi la conscience est-elle indépendante de la morale ? La conscience peut « regarder » la sensorialité, l’émotionnalité et le système de pensées. Elle est donc libre de ces trois aptitudes. L’accès à la conscience est bien une quatrième aptitude humaine, distincte des autres.


Qu’est-ce que la Conscience ? par Laurent_Martinez_14

« Partir » – un poème d’Alain Gourhant

blog intégratif d’Alain Gourhant

Partir

Ce poème m’est venu
comme la conclusion nécessaire d’un voyage
effectué récemment en Thaïlande ;

tant que je ne l’avais pas écrit,
je ne pouvais passer à autre chose.

 

 

Partir-barques

 

 

 

 

Partir

un jour s’envoler sans prévenir
à bord d’un grand oiseau de métal
toutes ailes déployées

quitter sans regret ces trains de banlieues délabrées
transportant gémissants leurs blocs de solitude
sous le regard idiot des façades blêmes
murs sans fin taggés de colères et de haines

Délivrer son corps endolori par le froid hivernal
de ces villes emmurées de rancoeur

disparaître loin là-bas sans laisser de trace
en laissant derrière soi  la coque des habitudes

laisser dans un grand soupir de soulagement
le tarmac de béton des aéroports glacés

 

Partir

s’enivrer soudain du lait transparent de l’azur
s’enfoncer toujours plus loin dans le velours des nuages
les oreillers duveteux de l’innocence

arriver quelque part loin là-bas aux antipodes
ouvrir  la porte d’une passerelle légère
enjamber avec aisance le bastingage

se retrouver sans prévenir sous la caresse du soleil
réveillé par des geysers de lumières chaudes

être surpris émerveillé par le frémissement de l’instant
une joie nouvelle capable d’étreindre enfin le réel
une joie sans écran, sans mensonge, sans virtuel.

 

Partir

se diriger d’un pas sûr vers les plages de sable fin
retrouver le balancement sublime de la vague
les parfums d’algues et de coquillages rares
le baiser furtif du sable sur sa peau

retrouver l’insouciance
l’insouciance des jours sans lendemain
le présent éternel étalant sa beauté à la parade

face au bleu indécent de la mer
contempler paresseusement le Vide qui flotte sur l’horizon

dans un halo de vapeur
s’enfoncer plus profond encore
dans l’étreinte du sable.

 

Partir

emprunter ces barques qui vous attendent patiemment sur la plage
ces barques de bois précieux amoureusement sculptées
s’en aller visiter curieux cet espace plénier
là-bas de l’autre côté de l’horizon brumeux

parfois se retrouver piégé dans des culs de sac trop fréquentés
au milieu des foules en pagaille affalées sur le sable
promiscuité écoeurante des peaux dénudées
asphyxie des baumes et des crèmes lyophilisées
les corps flasques qui sommeillent en tas.

 

Partir

dans les temples en ruines parmi les décombres
retrouver le sourire des grands bouddhas immobiles
veillant éternellement dans leur nirvana

laisser les feuilles d’or tomber en tourbillonnant
au dessus d’un puits profond
dans le geste du lâcher-prise

méditer longuement à l’ombre d’un bouddha décapité
sur l’impermanence versatile des choses

revenir en taxi sur l’autoroute des désirs sans limite
le chauffeur est un bouddha ne sachant que sourire
s’endormir au ronflement assourdissant des moteurs
bercé par l’illusion d’avoir acheté sa part de bonheur.

 

Partir

à la fin du voyage : une mégapole vénéneuse
chaudron de fièvre humaine survoltée
partout en vrac sur le marché les objets étalés de la convoitise

des flashs de photos cruels crépitent dans la nuit
misère à fleur de peau obscènes tatouages érotiques
courir son dû de vie toujours plus vite
dans la spirale hypnotique des fumées mortelles

les gratte-ciels oscillent dangereusement de démesure
dans le ciel les feux de l’artifice explosent sans raison
des armées d’hommes affairés jubilent en futile célébration

acheter acheter toujours plus pour jeter dans les décharges
disparaître dans les cendres de l’obsolescence programmée
le monde partout pareil conscience obstinément muette d’opacité.

 

Partir

reprendre le grand oiseau aux ailes d’acier
impatient de répandre dans l’azur sa mortelle fumée

à l’horizon une dernière fois
saluer cette rencontre du Ciel et de la Mer
en transparence l’hologramme d’un bouddha
clin d’oeil furtif d’éternité

plus loin la misère sans remède sans espoir
ces déserts de poussières peuplés de taudis
la terre méthodiquement dépecée de sa sève

rêver d’un voyage sur place en expansion
dissolution patiente de toute forme

imperceptible souffle
le cosmos dans la nuit
replié sur lui-même.

 

Partir

sans partir

dans le chaos du monde
choisir sans regret le chemin du voyage
afin de réveiller ce voyage essentiel à l’intérieur de soi-même

parcourir encore et encore ce chantier inachevé de terre
afin d’établir la conscience en sa demeure

s’engouffrer dans le vacarme hystérique des mégapoles
pour s’ancrer dans le silence tout au fond à l’intérieur

ciseler patiemment le poème
et que les mots deviennent des phonèmes
pour mettre en musique la conscience chancelante

dans le Vide plénier de la lumière
unir inlassablement ce monde duel

recevoir réconcilié
la multitude colorée des formes
en leur sublime vacuité

leur abrupt mystère.

 

Gate gate paragate,
parasamgate bodhi svaha

va, va, va plus loin,
va toujours plus loin, au delà,
vers l’Autre Rive de l’Eveil.

Soutra du Coeur
(de la Perfection de la Grande Sagesse :
Maha Prajnaparamita Hrdaya Sûtra))

Le silence dans notre Profondeur

 

Cristal Lyne

~☼~Une Pluie D’étoile D’Amour et de Lumière en Vos Coeurs
~☼~Le Silence dans Notre Profondeur est Indispensable pour Entendre la Voix du Ciel ou Jamais on L’entendrais dans le Vacarme de Nos Pensées et de Nos Sentiments.Il Faut Être Attentif à cette Voix Douce qui nous Infuse de sa Chaleur et qui Fait Naître en Nous la Lumière et Nous Fait Ressentir un Amour Pur en Notre Coeur. Ce Silence est la Source Divine ou tout est Limpidité,Clarté et Pureté… S’apaiser pour que S’installe en Vous le Silence,le Vrai Silence, qui Laisse enfin à la Nature Supérieure la Possibilité de Faire Entendre sa Voix.Elle se Manifeste de Trois Manières ;Par une Lumière Qu’elle Fait Naître en Nous,par une Dilatation, une Chaleur, un Amour que nous Sentons dans Notre Cœur,et Enfin par la Volonté D’accomplir des Actes Nobles,Désintéressés, et la Liberté Intérieure qui Nous Permet de les Réaliser alors, il Faut Être Attentif, Ce Sont Là des Critères.~☼~Source Lumière~☼~Artiste Peintre~☼~ Juli Lesage~☼~
ஜNAMASTEஜ

Les guérisseurs, la foi, la science

Qui sont donc ces praticiens empiriques qui n’ont pour tout diplôme que les témoignages de reconnaissance de leurs patients ? Ces guérisseurs qui, à mains nues, à l’aide de leur seul don redonnent aux malades équilibre et santé ? 
Fruit de 4 ans d’enquête aux quatre coins du globe, ce film nous entraîne à la rencontre des guérisseurs et de leur pratiques.Jean-Yves Bilien est auteur réalisateur de documentaires.

 

 

LE PENDU

Imagerimes avec Maryvon Riboulet à Imagerimes
28 janvier ·

·

Le pendu

Loin d’un monde tombé en folie, détaché de toute contrainte,
Le pendu se laisse dériver dans cette frontière subtile.
Suspendu par mélancolie d’un simple lacet pour étreinte,
Il se balance ainsi privé d’une liberté inutile.

« Ah, laissez-moi » murmure-t-il dans un sourire énigmatique
« Regarder derrière le décor, vagabonder dans les coulisses !
Mon esprit doit être fertile, dans cette pose acrobatique
Et mon cœur a besoin d’accord avec son intérieur complice ! »

Il est détaché des malheurs, il a relâché son fardeau,
Il se rit des gens négatifs qui n’envient qu’entraîner les autres.
Lui, il rayonne de bonheur dans son corps tiré au cordeau,
Tout en restant dubitatif, toujours amicalement vôtre.

Il ne craint pas les grondements, il ne prend rien pour personnel ;
À sa manière d’observer, à sa façon de balloter,
Il a quitté les fondements des commentaires rationnels
Afin de pouvoir préserver ses souvenirs décalottés.

Il est suspendu dans le temps, indépendant dorénavant,
En équilibre entre le ciel et les racines de la Terre.
Le père retient son enfant, la mère tient son paravent
Et l’esprit souffle d’essentiel sur ce pendule solitaire.

«Il faut réviser notre façon de traiter les animaux»

Juliette Harau -Libération

Sandra n’a plus le droit d’être détenue par le zoo de Buenos Aires. Le 21 décembre, un tribunal argentin accordait le statut de «personne non-humaine» à cette orang-outan de 29 ans, et lui reconnaissait le droit à la liberté. L’animal ne retournera probablement pas à la vie sauvage car elle n’est plus capable de vivre dans son habitat naturel.

La philosophe Florence Burgat, directrice de recherche à l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et corédactrice en chef de la Revue semestrielle de droit animalier, offre un éclairage sur cette décision insolite. Selon elle, le droit des animaux doit être repensé de façon radicale. Alors qu’en France, les animaux devraient passer, en janvier, de «biens meubles» à «êtres vivant doués de sensibilité» dans le code civil français, après troisième et dernière lecture du texte au Parlement, la chercheuse se dit favorable à l’introduction de droits fondamentaux communs à tous les êtres sensibles, ainsi qu’à des droits particuliers.

Les grands singes avaient déjà acquis des «droits humains» en Espagne, en 2008. Pourquoi ces animaux en particulier ?

Les associations de défense des animaux parviennent à attirer l’attention du législateur sur le cas des grands singes car c’est à leur propos que la recherche est le plus avancée. Des études poussées montrent qu’ils peuvent souffrir, qu’ils ont des émotions. C’est pour le chimpanzé que ça a été le plus mis en évidence : une vie relationnelle, des formes complexes de conscience, une identité… Il ne s’agit pas de penser les animaux sur le modèle humain, mais plutôt de prendre en considération le sol commun aux êtres vivants doués de sensibilité et de vie psychique. Il est curieux d’entendre certaines personnes estimer que prêter aux animaux des qualités propres au vivant doué de vie psychique revient à faire de l’«anthropomorphisme». Comme si le fait d’être impliqué dans sa vie, d’avoir des relations, de voir, de sentir, d’aimer ou de détester, etc., était propre à l’homme ! C’est une réaction purement idéologique. Comme si l’humain avait le monopole du sensible alors que c’est le propre des organismes psychophysiques. Reconnaître que les animaux existent en première personne, vivent leur vie en propre, ce n’est pas les humaniser, c’est reconnaître leur caractère d’être vivant !

Quelles autres espèces pourraient être reconnues pour leur sensibilité ?

Des critères similaires sont présents chez tous les vertébrés, les mammifères, les oiseaux. Pour les poissons, c’est beaucoup plus flou car les études sur ces espèces sont moins avancées. C’est un sujet qui intéresse moins. Pourtant il n’y a aucune bonne raison de les exclure de cette considération. Il existe aussi des zones d’ombre. La question n’est pas tranchée pour les animaux dits «inférieurs» qui vivent en colonie et dont l’individualité est moins marquée. Certains coquillages et insectes par exemple.

Doivent-ils avoir les mêmes droits que les êtres humains ?

Non, bien évidemment, il ne s’agit pas d’appliquer les droits humains aux animaux. Il est question de reconnaître des droits fondamentaux communs à toutes les espèces sensibles : le droit de ne pas être tué, le droit de ne pas être mutilé et torturé et le droit de ne pas être enfermé (l’habeas corpus dont a bénéficié Sandra, ndlr). A ces fondamentaux s’ajoutent des droits spécifiques pour les différentes catégories reconnues. Actuellement on parle des droits des femmes, des enfants, des malades… Chaque groupe a des particularités. Ca n’aurait pas de sens de reconnaître le droit à l’avortement aux hommes. De la même façon, il n’est pas question d’accorder le droit d’aller à l’école aux animaux.

Selon quelles catégories pourrait-on légiférer ?

Aujourd’hui, les théories des droits des animaux énoncent surtout des droits négatifs : quels animaux il est interdit de tuer, quand est-ce possible… De leur côté, les législations s’en tiennent à des bricolages qui maintiennent l’animal dans un système pensé à l’aune des utilités que l’homme pourrait en retirer – je parle à dessein d’«utilité» et non de «nécessité». Les droits des groupes humains ont été pensés en fonction de ce qu’ils sont et non de ce à quoi ils peuvent servir ; contrairement à ceux des animaux, construits en vue de ce finalisme anthropocentrique. Les animaux ont été placés dans la catégorie des biens, c’est-à-dire des choses dont on peut disposer absolument, sans se demander si leur être propre rend ce statut juste.

Le modèle de cohabitation pacifique avec les animaux le plus poussé à mon sens est théorisé dans l’œuvre Zoopolis, une théorie politique du droit des animaux, de Sue Donaldson et Will Kymlicka (1). L’étude propose d’octroyer le statut de«citoyenneté» aux animaux domestiques, celui de «résidents permanents» pour les animaux urbains, comme les pigeons, et la «souveraineté» pour les animaux sauvages. Il faudrait sortir du modèle cartésien qui prétend que les animaux réagissent mécaniquement aux situations qu’ils vivent alors qu’en fait ils y répondent de manière complexe. Ce qu’on fait subir aux animaux leur arrive en propre, ils le vivent. Cette notion de vécu est centrale.

Les zoos ne jouent-ils pas un rôle utile pour la biodiversité ?

Il y a deux choses à bien distinguer : les intérêts des animaux en tant qu’individus, d’une part, et la question des espèces, d’autre part. Préserver un capital génétique en enfermant des individus est pour le moins discutable. C’est d’autant plus discutable que, on le sait, les habitats des animaux se réduisent comme une peau de chagrin. On peut donc se demander si l’argument de la biodiversité n’est pas un alibi.

Les décisions comme celle de Buenos Aires sont-elles décisives ?

Ce n’est ni anecdotique ni l’annonce d’un changement radical rapide des mentalités. Il s’agit d’un jalon dans un long processus. Nous nous pensons radicalement différents des animaux mais aussi opposés à eux. Or on peut envisager une spécificité humaine sans que cela ne justifie l’utilisation dévastatrice que nous faisons des animaux. La question majeure me semble de comprendre pourquoi nous ne voulons pas renoncer à cette violence.

Ces décisions sont très importantes car elles montrent que les juges intègrent des éléments qu’on semble avoir du mal à admettre, parce qu’ils devraient conduire à une révision de nos façons de traiter les animaux. Or, ces comportements sont si profondément enracinés dans nos pratiques quotidiennes – manger de la viande, porter du cuir ou aller au zoo – que nous sommes déroutés à l’idée que cela devrait cesser.

La législation est-elle en train de basculer ?

La situation juridique évolue mais pour l’instant elle est entre deux eaux : d’un côté les pratiques ancrées suivent leur cours (celle des filières économiquement très puissantes de l’alimentation ou de la pharmacie notamment) et de l’autre la légitimité de ces pratiques est remise en cause par le législateur lui même. A la faveur des études scientifiques, mais aussi philosophiques ou législatives qui émergent, la segmentation actuelle entre l’homme et l’animal est ébranlée. Dans la loi, des limites à ce qui était jusque-là autorisé sont introduites au compte-gouttes. Le droit est dans une situation incertaine et le statut de l’animal reste hybride.

 (1)  Zoopolis. A Political Theory of Animal Rights, Oxford University Press, 2011

L’Esprit de Fèz : l’art et la spiritualité au service de la santé

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d’information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vous désinscrire en vous rendant ici).

L’art et la spiritualité au service de la santé

La santé ne se résume pas à la santé de chacun de nos organes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) précise bien qu’il s’agit de la santé du corps, de l’esprit et de la vie relationnelle. Être en guerre avec son voisin, son pays ou soi-même perturbe vite la santé. Les conséquences en sont multiples. Le stress agit sur tous nos organes, le tube digestif en priorité : l’estomac irrité jusqu’à l’ulcère, le reflux gastro-œsophagien qui brûle jusqu’au cancer, la rectocolite qui pleure le sang au goutte-à-goutte.

Ainsi les burn-out se multiplient dans toutes les professions et les familles.

Pour apaiser, réduire les tensions si puissantes de ce monde, point besoin d’aller très loin, à une heure et demie de Montpellier, en avion direct, low cost, vous voilà dans la ville jumelle, Fès, héritière de l’Andalousie médiévale où juifs, chrétiens et musulmans s’enrichissaient de leurs expériences et de leurs différences.

Pour la cinquième année consécutive, j’ai participé comme intervenant à ce magnifique festival qui s’améliore d’année en année. « L’Esprit de Fès », animé par notre grand ami Faouzi Skali [1], c’est une bouffée d’air pur dans le monde où règnent tant de brutes et d’ignorants inconscients.

Ce monde dit hyper-développé, orgueilleux et stupide, voit se développer à toute vitesse de plus en plus de maladies de civilisation : diabète, obésité, cancers et maladies auto-immunes, des rhumatismes à l’Alzheimer, sans parler des maladies psychiques qui envahissent les cabinets des psys. Évidemment, pas un mot de prévention au sommet de l’Etat. Il ne voit pas ce que cela pourrait lui rapporter en termes d’économies ou de réélection. Ses conseils de prévention ne sont que des vœux pieux. Priorité aux lobbies pharmaceutiques à la recherche de nouvelles molécules, de vaccins de rêve, pour tenter de sauver ce qu’il reste de la santé en promettant Alzheimer et Parkinson à tous les anciens et l’euthanasie quand vous ne servez plus à rien.

Priorité aussi aux lobbies des phytosanitaires, pourvoyeurs de pesticides toxiques qui poussent les états et l’Europe à interdire les remèdes naturels et plantes qu’ils ne possèdent ni ne maîtrisent, au détriment de la santé des agriculteurs qui ne sont plus libres d’utiliser les plantes naturelles et sauvages traditionnelles, à bon escient évidemment.

Priorité aux lobbies de l’agro-alimentaire qui ont détourné et cloné les semences au détriment des paysans et de leur liberté de semer ce qu’ils ont récolté, et nous formatent à consommer leurs produits pour nous “faciliter” la vie, au détriment de notre santé… et de notre porte-monnaie.

Comme si les comportements propices à une bonne santé n’existaient pas !

Au festival des musiques sacrées du monde, à Fès, vous êtes emportés dans un autre monde, où vous sont offertes la paix et la santé de tout l’être. Celles dont tous les peuples rêvent. Ils l’attendent !

 

Fesitval de Fés

modification du statut des animaux dans le code civil

 

En lecture définitive, l’Assemblée nationale vient de voter le 28 janvier 2015 la modification de l’article 515-14 du code civil  qui fixe le statut et le régime du droit des animaux (texte adopté n°467:

Les animaux sont enfin reconnus dans le Code civil comme :  » des êtres vivants doués de sensibilité ».

Mais les animaux restent  soumis au régime des biens  : « Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens. » ;

Cette modification, rejetée par le Sénat avant son adoption définitive en dernière lecture par l’Assemblée, a une valeur hautement symbolique dans l’avancée du droit vis à vis de la cause animale. Mais il ne s’agira là que d’une avancée superficielle qui ne touche pas au fond le statut véritable des animaux qui restent des biens corporels au regard du code civil au même titre que les objets.

Les conditions parfois épouvantables d’élevage , d’usage, d’abattage des animaux ne seront donc pas modifiées par cette évolution du droit. Le combat pour l’évolution de  la cause animale doit se poursuivre. Ce combat est aussi et surtout un combat pour l’élargissement de la conscience humaine.

 

Ne t’attaque pas au système, démode-le !

sur réveillez-vous.fr

NE T’ATTAQUE PAS AU SYSTÈME, DÉMODE-LE !

« Il est cubique, titanesque, froid.
Il est doté de chenilles qui écrasent tout.
C’est le système social dans lequel tu es inséré.
Sur ses tours tu reconnais plusieurs têtes. Il y a celles
de tes professeurs,
de tes chefs hiérarchiques,
des policiers,
des militaires,
des prêtres,
des politiciens,
des fonctionnaires,
des médecins,
qui sont censés toujours te dire si tu as agi bien ou mal.
Et le comportement que tu dois adopter pour rester dans le troupeau.
C’est le Système.
Contre lui ton épée ne peut rien.
Quand tu le frappes, le Système te bombarde de feuilles :
carnets de notes,
P.V.,
formulaires de Sécurité sociale à compléter si tu veux être remboursé,
feuilles d’impôts majorés pour cause de retard de paiement,
formulaires de licenciement,
déclarations de fin de droit au chômage,
quittances de loyer, charges locatives, électricité, téléphone, eau, impôts locaux, impôts fonciers, redevance, avis de saisie d’huissier, menace de fichage à la Banque de France, convocations pour éclaircir ta situation familiale, réclamations de fiche d’état civil datée de moins de deux mois…
Le Système est trop grand, trop lourd, trop ancien, trop complexe.
Derrière lui, tous les assujettis au Système avancent, enchaînés.
Ils remplissent hâtivement au stylo des formulaires.
Certains sont affolés car la date limite est dépassée.
D’autres paniquent car il leur manque un papier officiel.
Certains essaient, quand c’est trop inconfortable, de se dégager un peu le cou.
Le Système approche.
Il tend vers toi un collier de fer qui va te relier à la chaîne de tous ceux qui sont déjà ses prisonniers.
Il avance en sachant que tout va se passer automatiquement et que tu n’as aucun choix ni aucun moyen de l’éviter.
Tu me demandes que faire.
Je te réponds que, contre le Système, il faut faire la révolution.
La quoi ?
LA RÉVOLUTION.
Tu noues alors un turban rouge sur ton front, tu saisis le premier drapeau qui traîne et tu le brandis en criant :
« Mort au Système. »
Je crains que tu ne te trompes.
En agissant ainsi, non seulement tu n’as aucune chance de gagner, mais tu renforces le Système.
Regarde, il vient de resserrer les colliers d’un cran en prétextant que c’est pour se défendre contre « ta » révolution.
Les enchaînés ne te remercient pas.
Avant, ils avaient encore un petit espoir d’élargir le métal en le tordant.
À cause de toi, c’est encore plus difficile.
Désormais, tu as non seulement le Système contre toi, mais tous les enchaînés.
Et ce drapeau que tu brandis, est-il vraiment le « tien » ?
Désolé, j’aurais dû t’avertir.
Le Système se nourrit de l’énergie de ses adversaires.
Parfois il fabrique leurs drapeaux, puis les leur tend.
Tu t’es fait piéger !
Ne t’inquiète pas : tu n’es pas le premier.
Alors, que faire, se soumettre?
Non.
Tu es ici pour apprendre à vaincre et non pour te résigner.
Contre le Système il va donc te falloir inventer une autre forme de révolution.
Je te propose de mettre entre parenthèses une lettre.
Au lieu de faire la révolution des autres, fais ta (r)évolution personnelle.
Plutôt que de vouloir que les autres soient parfaits, évolue toi-même.
Cherche, explore, invente.
Les inventeurs, voilà les vrais rebelles !
Ton cerveau est le seul territoire à conquérir.
Pose ton épée.
Renonce à tout esprit de violence, de vengeance ou d’envie.
Au lieu de détruire ce colosse ambulant sur lequel tout le monde s’est déjà cassé les dents, ramasse un peu de terre et bâtis ton propre édifice dans ton coin.
Invente. Crée. Propose autre chose.
Même si ça ne ressemble au début qu’à un château de sable, c’est la meilleure manière de t’attaquer à cet adversaire.
Sois ambitieux.
Essaie de faire que ton propre système soit meilleur que le Système en place.
Automatiquement le système ancien sera dépassé.
C’est parce que personne ne propose autre chose d’intéressant que le Système écrase les gens.
De nos jours, il y a d’un côté les forces de l’immobilisme qui veulent la continuité, et de l’autre, les forces de la réaction qui, par nostalgie du passé, te proposent de lutter contre l’immobilisme en revenant à des systèmes archaïques.
Méfie-toi de ces deux impasses.
Il existe forcément une troisième voie qui consiste à aller de l’avant.
Invente-la.
Ne t’attaque pas au Système, démode-le !
Allez, construis vite.
Appelle ton symbole et introduis-le dans ton château de sable.
Mets-y tout ce que tu es : tes couleurs, tes musiques, les images de tes rêves.
Regarde.
Non seulement le Système commence à se lézarder.
Mais c’est lui qui vient examiner ton travail.
Le Système t’encourage à continuer.
C’est ça qui est incroyable.
Le Système n’est pas « méchant », il est dépassé.
Le Système est conscient de sa propre vétusté.
Et il attendait depuis longtemps que quelqu’un comme toi ait le courage de proposer autre chose.
Les enchaînés commencent à discuter entre eux.
Ils se disent qu’ils peuvent faire de même.
Soutiens-les.
Plus il y aura de créations originales, plus le Système ancien devra renoncer à ses prérogatives. »

 

Il s’agit d’un court ouvrage de Bernard Werber, auteur contemporain surtout connu pour sa « trilogie des Fourmis », et globalement pour toute son oeuvre mélangeant assez habilement philosophie, spiritualité, science-fiction, dans des ouvrages assez faciles d’accès.

L’ouvrage en question est « Le Livre du Voyage », un livre très court qui a la particularité de s’adresser directement au lecteur, en employant le tutoiement qui est très juste dans ce cas-là.

 

La forme dominante de vie dans le cosmos est probablement celle de super robots

sur Slate.fr

Si nous finissons enfin par rencontrer des extraterrestres, ils ne ressembleront probablement pas à de petits hommes verts ou à des insectes géants. Il est plus probable que ce ne soit pas des créatures biologiques mais plutôt des robots extrêmement avancés avec une intelligence supérieure à la notre dans des proportions que nous ne pouvons même pas imaginer.

Si de très nombreux écrivains, futuristes et philosophes ont prédit le développement de l’intelligence artificielle et considèrent pour certain, dont le célèbre Stephen Hawking, que c’est une menace pour l’humanité, cette menace était sur terre. Mais cette forme d’intelligence supérieure pourrait surtout venir de l’espace.

C’est la conclusion d’une étude, «Alien Minds» (L’esprit des extraterrestres dont on peut voir une présentation ici), de Susan Schneider, Professeure de Philosophie de l’Université du Connecticut. Elle doit être publiée prochainement par la NASA. Susan Schneider rejoint ainsi les thèses d’astronomes comme Seth Shostak, Directeur du Centre de recherche de la NASA sur l’intelligence extraterrestre ou SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), de l’astrobiologiste, toujours de la NASA, Paul Davies, et du responsable de l’astrobiologie de la Library of Congress Stephen Dick. Ils considèrent tous qu’uneintelligence dominante dans le cosmos est probablement artificielle.

Comme Susan Schneider l’explique à MotherBoard: «Beaucoup de gens ont une vision des aliens comme celle d’une icône. Ils les imaginent comme des créatures biologiques, mais cela n’a pas de sens dans l’échelle du temps». Seth Shostak va encore plus loin et affirme «avoir parié avec des dizaines d’astronomes que si nous recevons un signal extraterrestre, ce sera d’une vie artificielle… A partir du moment où une civilisation invente les ondes radio, elle est à 50 ans des ordinateurs et probablement ensuite à 50 ou 100 ans d’inventer l’intelligence artificielle. A ce moment là, les cerveaux mous et spongieux deviennent un modèle obsolète».

«Il y a une importante distinction à faire quand on parle d’intelligence artificielle», ajoute Susan Schneider. «Je ne dis pas que nous allons rencontrer des processeurs IBM dans l’espace. En toute probabilité, cette intelligence sera bien plus sophistiquée que tout ce que comprennent les humains».

Susan Schneider pense que la civilisation humaine est d’ailleus proche de l’étape où elleaméliore sa propre biologie et s’en affranchit peu à peu, l’homme machine. C’est ce queRay Kurzweil a appelé la singularité. Et pour Susan Schneider, nous n’allons pas seulement améliorer nos cerveaux avec de la technologie mais devenir progressivement totalement synthétique, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura plus pas de pensée originale, de créativité et d’émotion.

Parvenir à la conclusion que les civilisations avancées extraterrestres sont très probablement artificielles est un raisonnement assez simple d’après Seth Shostak. «Si on considère que tout signal radio extraterrestre que nous recevons provient d’une civilisation au moins aussi avancée que la notre. Disons, de façon prudente, que la civilisation moyenne utilise la radio pendant 10 000 ans. D’un point de vue purement statistique, la chance de rencontrer une civilisation bien plus ancienne que la notre est très élevée».

 

 

« L’ENQUÊTE », UN FILM SUR L’AFFAIRE CLEARSTREAM

 LCP – Assemblée nationale

 

l'Enquête

 

 

 

« L’enquête« , réalisé par Vincent Garenq, avec Gilles Lellouche et Charles Berling, sort le 11 février 2015. Clearstream, une affaire complexe que le réalisateur a voulu rendre plus accessible.


LCP est partenaire du film « L’enquête » par LCP

Vers une « politique de civilisation » plutôt qu’une politique de croissance

sur Bastamag.net

Jean Gadrey : « S’affranchir du mythe de la croissance et reprendre la main »

 

D’innombrables travaux montrent que, dans le groupe des pays les plus « riches » au sens usuel, les indicateurs de développement humain, de bien vivre, de santé et d’éducation, de délits et violences… n’ont plus aucun rapport avec le niveau du PIB par habitant. Les « politiques de croissance » ne marchent plus, elles ont même des effets pervers. Il faut des politiques de civilisation, d’ailleurs bien plus riches en emplois.

De plus en plus d’économistes estiment que, d’une part, la croissance ne reviendra pas, ou seulement à des taux très faibles, et que, d’autre part, selon Thomas Piketty,« le retour de la croissance ne résoudra pas l’essentiel des défis auxquels les pays riches doivent faire face ». Daniel Cohen nous invite quant à lui à nous « affranchir de notre dépendance à la croissance ».

Plus important encore, le retour – très improbable – d’une croissance « à l’ancienne » n’est pas souhaitable si l’on pense à l’avenir de notre biosphère, un avenir qui a commencé à se conjuguer au présent, sous la forme de catastrophes dont la fréquence et la gravité augmentent. Ce retour aggraverait encore la pression écologique des activités humaines, dont le réchauffement climatique, et accélèrerait la destruction des écosystèmes dont dépend le bien-être humain.

En 2013, c’est vers le 20 août que l’humanité a fini de consommer le flux de ressources naturelles renouvelables que la nature peut lui fournir en un an, et qu’elle a donc commencé à vivre à crédit en prélevant dans les réserves de la « banque mondiale des ressources naturelles ». Or ces réserves sont limitées. On ne peut pas très longtemps bruler ses meubles pour se chauffer.

La déraison est du côté des mystiques de la croissance, la raison du côté de la gestion commune de biens communs écologiques et sociaux, y compris la monnaie et le crédit.

 

 

Pour une autre approche du Christ et de la spiritualité

Cette vidéo traite d’une approche différente, ouverte et novatrice du Christ et de la spiritualité devenue nécessaire aujourd’hui en Occident.
Une rencontre exceptionnelle entre Daniel Meurois, écrivain et mystique, et Éric Dudoit, Docteur en psychologie et psycho-pathologie, responsable de l’Unité de psycho-oncologie du Centre hospitalier universitaire La Timone, à Marseille.

A propos du jeûne

tiré de la lettre du Professeur Joyeux

A propos du jeûne

Beaucoup de personnes ont vu une ou plusieurs émissions audiovisuelles tendant à démontrer que le jeûne pourrait être utile et même nécessaire pour réduire nombre de maladies de civilisation… Tout n’est pas faux dans ce qui est proposé.

Nous même avons pu visionner les 56’11 » de l’excellente émission sur le thème « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? » proposée par Arte France – Via Découvertes Production 2012 présentée par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade. Nous la recommandons au plus sceptique d’entre nos collègues.

Résumons les faits.

Le jeûne est utile pour réduire nombre de maladies de civilisations : obésité, diabète de type II, hypertension artérielle (HTA), maladies rhumatismales, maladies de peau telle qu’eczéma, psoriasis, mais aussi les maladies respiratoires (asthme, broncho-pneumopathies chroniques) et allergies de toute nature, addictions quelles qu’elles soient, tabac ou drogues, telles que marijuana, mais aussi stress de toute origine… Cela signifie a contrario que les mauvaises habitudes alimentaires telles que les publicités nous les proposent sont responsables de ces maladies selon les susceptibilités des personnes. C’est ce qu’on appelle l’influence de l’épigénétique.

Distinguons bien la génétique de l’épigénétique. Pour bien nous faire comprendre, sachez que nous sommes pratiquement tous porteurs du ou des gènes qui peuvent induire un cancer du poumon, mais ce ou ces gènes ne s’expriment que chez le gros fumeur ou la personne soumise à un tabagisme passif. Idem pour la plupart des localisations cancéreuses. Les recherches les plus modernes en cancérologie démontrent l’importance des habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises pour empêcher ou aider au développement d’un cancer, dans tel ou tel tissu ou organe de notre corps.

Comme l’indiquent nos collègues russes et allemands dans le film cité plus haut, le jeûne peut aussi être très utile pour réduire les troubles récurrents de certaines maladies psychiatriques. Il devrait être systématiquement proposé aux patients, sous surveillance médicale, mais pour cela, il faudrait former les psychiatres aux bienfaits des changements des habitudes alimentaires. Cela est aussi vrai pour la plupart des spécialités médicales, de la pédiatrie à la gériatrie, en passant par la cardiologie, la pneumologie, la rhumatologie, la gynécologie, la chirurgie, la neurologie… bref toutes les spécialités médicales gagneraient à s’ouvrir à la thérapie par le jeûne.

Nous en sommes loin, mais il ne faut pas se décourager. Ce sont les patients eux-mêmes qui l’apprennent à leur médecin ou du moins qui le sensibilisent.

Il est certain que le jeûne proposé tant dans les centres de soin en Russie qu’en Allemagne à l’Institut Büchinger ou à l’hôpital de la Charité à Berlin, est certainement utile sur une à 3 semaines, pour retrouver la santé. C’est ce que certains appellent la Sanogenèse.

Un jeûne total

Evidemment, il s’agit d’un jeûne total, à l’eau pure, qui consiste donc seulement à boire et à ne pas s’alimenter pendant tout le temps du jeûne, tout en étant surveillé médicalement.

Le corps puise alors sur ses réserves en sucres, présentes surtout dans le foie et un peu dans les muscles. Elles sont épuisées en deux à quatre jours. Ensuite, le corps prend sur ses réserves en graisses, lesquelles doivent être transformées en corps cétoniques pour parvenir au système nerveux central (encéphale, cervelet et moelle épinière) – qui a besoin d’énergie pour fonctionner.

Ainsi le 4ème jour peut être difficile à passer du fait du « cétonisme », ou « crise d’acidose » responsable de faiblesse, de nausées et de migraines. Il faut connaître ce cap délicat pour avoir le courage et la persévérance de continuer.

Trois mois de réserve dans nos tissus adipeux

Nos réserves en graisse qui constituent le tissu adipeux ou graisseux sont sous la peau, mais surtout dans l’abdomen, dites graisses viscérales. Elles peuvent nous permettre de tenir près de 3 mois, évidemment en maigrissant alors de façon très importante.

Si le jeûneur persévère au delà de 3 ou 4 jours, il entre alors dans une phase légèrement euphorique, sédative, car il a passé le cap et une sorte d’appétit intellectuel et même spirituel apparaît quelle que soit la croyance. C’est l’effet mental très positif du jeûne. Il faut associer toujours à cette restriction alimentaire totale, une activité physique quotidienne au grand air si possible, donc la réaliser en dehors de son milieu de vie habituel, sans éviter la surveillance médicale pour les plus fragiles.

Ce type de jeûne exige donc d’être suivi médicalement par un coach, nutritionniste ou médecin spécialiste. C’est pour cette raison qu’il doit avoir lieu en centre spécialisé.

Il est certain qu’il est le moyen le plus naturel pour réduire son surpoids, son hypertension artérielle, ses besoins en médicaments hypoglycémiants quand on est diabétique de type II et les antalgiques ou anti-inflammatoires dont sont gavés la plupart de personnes souffrant de rhumatismes, d’allergies, d’asthme…

cf présentation sur le  jeûne 

cf page sur le jeûne

 

 

 

Dialogues avec l’Ange

Association pour la Diffusion des Dialogue avec l’Ange

« Il y a un miroir merveilleux en toi,
il révèle tout, il repose en toi
et c’est LUI qu’il reflète.
Mais seulement s’il y a Silence. »
(Dialogues avec l’ange, Entretien 17 G, p. 98)

 

Ce qui est tout à fait nouveau de nos jours, c’est que pour la première fois dans notre histoire humaine, notre déséquilibre intérieur devient visible à l’extérieur.

Comment se guérir alors ?

Ne porter remède que du dehors ne suffit pas, car l’emballement du feu extérieur dû à l’échauffement climatique n’est que le dérèglement de tout le reste (air, terre, eau), qui eux-mêmes ont leur source ailleurs… Ce sont les conséquences et non la cause.

Dire que Dialogues avec l’ange est un enseignement « spirituel » n’exprime pas suffisamment sa dimension cosmique, matérielle, humaine. Les anges nous mettent en garde : il ne s’agit pas pour l’homme de « s’élancer dans l’esprit » en se défaisant de la matière, comme le proposent certaines voies spirituelles, mais d’être le pont entre matière et esprit, pour les relier et faire naître « la matière nouvelle, la Matière-Lumière ».

Le mot « matière » est à comprendre ici au sens large. Le vivant, qu’il soit végétal, animal ou humain, fait partie du monde de la matière. Mais dans l’homme, la matière se spiritualise. L’homme est à la charnière entre les deux mondes, à la fois créature pétrie de matière et créateur pétrissant la matière. Il ne peut s’accomplir en se cantonnant à une rive : ni en misant tout sur la matière, ni en aspirant à une existence désincarnée. Il est le pont qui relie en s’appuyant sur les deux rives.
EL

 

Abdennour, « Serviteur de la Lumière » : Lettre ouverte au monde musulman

sur Huffingtonpost.ca

Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l’islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

 

Abdennour Bidar, 43 ans, docteur en philosophie, agrégé de philosophie, normalien, français issu d’une famille de convertis à l’islam par le soufisme (mystique islamique), spécialiste des évolutions de l’islam contemporain et des théories de la sécularisation, auteur à ce sujet de nombreux essais : Un islam pour notre temps (Seuil, Paris, 2004),Self Islam, Histoire d’un islam personnel (Seuil, Paris, 2006), L’islam sans soumission, Pour un existentialisme musulman (Albin Michel, Paris, 2008), L’islam face à la mort de Dieu, Actualité de Mohammed Iqbal (François Bourin, Paris, 2010),Comment sortir de la religion ? (La Découverte, Paris, 2012). Dans ces ouvrages ainsi que dans ses articles (revues Esprit, Diogène/Unesco), il passe la tradition théologique de l’islam au crible des valeurs modernes des Droits de l’Homme et reconstruit les fondements d’un islam libéral pleinement compatible avec celles-ci. Il entreprend simultanément une critique des impasses de la modernité venue d’Occident, en proposant des pistes pour sortir de la situation de « désenchantement du monde » où cette modernité a abouti. A cet égard, il a fait la théorie d’une « désoccidentalisation » des conceptions de la « sortie de la religion », et donc d’une post-sécularisation dans laquelle les autres grandes civilisations ont leur mot à dire pour interpréter le sens de cette « sortie de la religion » – il montre ainsi comment l’islam, de façon inattendue ici en Occident, peut contribuer à repenser ce processus pour lui donner peut-être de nouveaux horizons de sens et d’espérance. Parmi ces horizons, il tente notamment d’élaborer les fondements de ce qu’il nomme « un humanisme partageable entre Orient et Occident », thème récurrent de ses livres. Son dernier ouvrage, Histoire de l’humanisme en Occident (Armand Colin, Paris, 2014), interroge dans cette logique les grandes matrices de l’humanisme occidental (monothéismes, antiquité, Renaissance, Lumières) et s’interroge sur ce qu’il en reste aujourd’hui qui pourrait être mobilisé dans le cadre d’un dialogue sur le sujet entre les différentes civilisations de la planète. Après avoir enseigné la philosophie et la pensée critique de l’islam pendant plusieurs années dans l’enseignement supérieur français (classes préparatoires aux grandes écoles, université de Nice, sciences Po Paris), il est chargé par le ministère de l’éducation nationale, depuis 2011, d’une mission de construction d’une « pédagogie de la laïcité » au service du « vivre ensemble », de l’expression et de la conciliation des libertés et identités personnelles. Son expertise sur l’islam lui a valu d’être nommé en 2013, par le président de la République François Hollande, membre de l’observatoire national de la laïcité comme personnalité qualifiée.

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Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf(soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position debarzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident!

Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’indignes devant une telle monstruosité, tu t’insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi, et surtout, la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner, alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d’habitude, tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme, ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre, mais la paix! »

J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine, je vois aussi autre chose – que tu ne sais pas voir ou que tu ne veux pas voir… Et cela m’inspire une question, LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l’islam et pas un autre masque ? C’est qu’en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.

Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps. Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres – pires encore que celui-ci – aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l’admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu’ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIe siècle ! Il y a en toi en effet, malgré la gravité de ta maladie, malgré l’étendue des ombres d’obscurantisme qui veulent te recouvrir tout entier, une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque-là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes livres ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance!

Il y a dans la Oumma (communauté des musulmans) de ces femmes et ces hommes de progrès qui portent en eux la vision du futur spirituel de l’être humain. Mais ils ne sont pas encore assez nombreux ni leur parole assez puissante. Tous ceux-là, dont je salue la lucidité et le courage, ont parfaitement vu que c’est l’état général de maladie profonde du monde musulman qui explique la naissance des monstres terroristes aux noms d’Al Qaida, Al Nostra, AQMI ou de l’«État islamique». Ils ont bien compris que ce ne sont là que les symptômes les plus graves et les plus visibles sur un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes: impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion; prison morale et sociale d’une religion dogmatique, figée, et parfois totalitaire ; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l’égalité, de la responsabilité et de la liberté; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l’autorité de la religion; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses.

Tout cela serait-il donc la faute de l’Occident ? Combien de temps précieux, d’années cruciales, vas-tu perdre encore, ô cher monde musulman, avec cette accusation stupide à laquelle toi-même tu ne crois plus, et derrière laquelle tu te caches pour continuer à te mentir à toi-même ? Si je te critique aussi durement, ce n’est pas parce que je suis un philosophe « occidental », mais parce que je suis un de tes fils conscients de tout ce que tu as perdu de ta grandeur passée depuis si longtemps qu’elle est devenue un mythe !

Depuis le XVIIIe siècle en particulier, il est temps de te l’avouer enfin, tu as été incapable de répondre au défi de l’Occident. Soit tu t’es réfugié de façon infantile et mortifère dans le passé, avec la régression intolérante et obscurantiste du wahhabisme qui continue de faire des ravages presque partout à l’intérieur de tes frontières – un wahhabisme que tu répands à partir de tes lieux saints de l’Arabie Saoudite comme un cancer qui partirait de ton cœur lui-même ! Soit tu as suivi le pire de cet Occident, en produisant comme lui des nationalismes et un modernisme qui est une caricature de modernité – je veux parler de cette frénésie de consommation, ou bien encore de ce développement technologique sans cohérence avec leur archaïsme religieux qui fait de tes « élites » richissimes du Golfe seulement des victimes consentantes de la maladie désormais mondiale qu’est le culte du dieu argent.

Qu’as-tu d’admirable aujourd’hui, mon ami ? Qu’est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect et l’admiration des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes, qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs, tes intellectuels dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l’Inde à l’Espagne ? En réalité tu es devenu si faible, si impuissant derrière la certitude que tu affiches toujours au sujet de toi-même… Tu ne sais plus du tout qui tu es ni où tu veux aller et cela te rend aussi malheureux qu’agressif… Tu t’obstines à ne pas écouter ceux qui t’appellent à changer en te libérant enfin de la domination que tu as offerte à la religion sur la vie toute entière. Tu as choisi de considérer que Mohammed était prophète et roi. Tu as choisi de définir l’islam comme religion politique, sociale, morale, devant régner comme un tyran aussi bien sur l’État que sur la vie civile, aussi bien dans la rue et dans la maison qu’à l’intérieur même de chaque conscience. Tu as choisi de croire et d’imposer que l’islam veut dire soumission alors que le Coran lui-même proclame qu’«Il n’y a pas de contrainte en religion» (La ikraha fi Dîn). Tu as fait de son Appel à la liberté l’empire de la contrainte ! Comment une civilisation peut-elle trahir à ce point son propre texte sacré ? Je dis qu’il est l’heure, dans la civilisation de l’islam, d’instituer cette liberté spirituelle – la plus sublime et difficile de toutes – à la place de toutes les lois inventées par des générations de théologiens !

De nombreuses voix que tu ne veux pas entendre s’élèvent aujourd’hui dans laOumma pour s’insurger contre ce scandale, pour dénoncer ce tabou d’une religion autoritaire et indiscutable dont se servent ses chefs pour perpétuer indéfiniment leur domination… Au point que trop de croyants ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » (imams, muftis, shouyoukhs, etc.) qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle, et n’admettent pas qu’on ose leur parler de choix personnel vis-à-vis des « piliers » de l’islam. Tout cela constitue pour eux une « ligne rouge », quelque chose de trop sacré pour qu’ils osent donner à leur propre conscience le droit de le remettre en question ! Et il y a tant de ces familles, tant de ces sociétés musulmanes où cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès leur plus jeune âge, et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne de près ou de loin la religion reste ainsi quelque chose qui ne se discute pas!

Or cela, de toute évidence, n’est pas imposé par le terrorisme de quelques fous, par quelques troupes de fanatiques embarqués par l’État islamique. Non, ce problème-là est infiniment plus profond et infiniment plus vaste ! Mais qui le verra et le dira ? Qui veut l’entendre ? Silence là-dessus dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux on n’entend plus que tous ces spécialistes du terrorisme qui aggravent jour après jour la myopie générale ! Il ne faut donc pas que tu t’illusionnes, ô mon ami, en croyant et en faisant croire que quand on en aura fini avec le terrorisme islamiste l’islam aura réglé ses problèmes ! Car tout ce que je viens d’évoquer – une religion tyrannique, dogmatique, littéraliste, formaliste, machiste, conservatrice, régressive – est trop souvent, pas toujours, mais trop souvent, l’islam ordinaire, l’islam quotidien, qui souffre et fait souffrir trop de consciences, l’islam de la tradition et du passé, l’islam déformé par tous ceux qui l’utilisent politiquement, l’islam qui finit encore et toujours par étouffer les Printemps arabes et la voix de toutes ses jeunesses qui demandent autre chose. Quand donc vas-tu faire enfin ta vraie révolution ? Cette révolution qui dans les sociétés et les consciences fera rimer définitivement religion et liberté, cette révolution sans retour qui prendra acte que la religion est devenue un fait social parmi d’autres partout dans le monde, et que ses droits exorbitants n’ont plus aucune légitimité !

Bien sûr, dans ton immense territoire, il y a des îlots de liberté spirituelle : des familles qui transmettent un islam de tolérance, de choix personnel, d’approfondissement spirituel ; des milieux sociaux où la cage de la prison religieuse s’est ouverte ou entrouverte ; des lieux où l’islam donne encore le meilleur de lui-même, c’est-à-dire une culture du partage, de l’honneur, de la recherche du savoir, et une spiritualité en quête de ce lieu sacré où l’être humain et la réalité ultime qu’on appelle Allâh se rencontrent. Il y a en Terre d’islam et partout dans les communautés musulmanes du monde des consciences fortes et libres, mais elles restent condamnées à vivre leur liberté sans assurance, sans reconnaissance d’un véritable droit, à leurs risques et périls face au contrôle communautaire ou bien même parfois face à la police religieuse. Jamais pour l’instant le droit de dire « Je choisis mon islam», « J’ai mon propre rapport à l’islam » n’a été reconnu par « l’islam officiel » des dignitaires. Ceux-là au contraire s’acharnent à imposer que « La doctrine de l’islam est unique » et que « L’obéissance aux piliers de l’islam est la seule voie droite » (sirâtou-l-moustaqîm).

Ce refus du droit à la liberté vis-à-vis de la religion est l’une de ces racines du mal dont tu souffres, ô mon cher monde musulman, l’un de ces ventres obscurs où grandissent les monstres que tu fais bondir depuis quelques années au visage effrayé du monde entier. Car cette religion de fer impose à tes sociétés tout entières une violence insoutenable. Elle enferme toujours trop de tes filles et tous tes fils dans la cage d’un Bien et d’un Mal, d’un licite (halâl) et d’un illicite (harâm) que personne ne choisit, mais que tout le monde subit. Elle emprisonne les volontés, elle conditionne les esprits, elle empêche ou entrave tout choix de vie personnel. Dans trop de tes contrées, tu associes encore la religion et la violence – contre les femmes, contre les « mauvais croyants », contre les minorités chrétiennes ou autres, contre les penseurs et les esprits libres, contre les rebelles – de telle sorte que cette religion et cette violence finissent par se confondre, chez les plus déséquilibrés et les plus fragiles de tes fils, dans la monstruosité du jihad !

Alors, ne t’étonne donc pas, ne fais plus semblant de t’étonner, je t’en prie, que des démons tels que le soi-disant État islamique t’aient pris ton visage ! Car les monstres et les démons ne volent que les visages qui sont déjà déformés par trop de grimaces ! Et si tu veux savoir comment ne plus enfanter de tels monstres, je vais te le dire. C’est simple et très difficile à la fois. Il faut que tu commences par réformer toute l’éducation que tu donnes à tes enfants, que tu réformes chacune de tes écoles, chacun de tes lieux de savoir et de pouvoir. Que tu les réformes pour les diriger selon des principes universels (même si tu n’es pas le seul à les transgresser ou à persister dans leur ignorance) : la liberté de conscience, la démocratie, la tolérance et le droit de cité pour toute la diversité des visions du monde et des croyances, l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes de toute tutelle masculine, la réflexion et la culture critique du religieux dans les universités, la littérature, les médias. Tu ne peux plus reculer, tu ne peux plus faire moins que tout cela ! Tu ne peux plus faire moins que ta révolution spirituelle la plus complète ! C’est le seul moyen pour toi de ne plus enfanter de tels monstres, et si tu ne le fais pas tu seras bientôt dévasté par leur puissance de destruction. Quand tu auras mené à bien cette tâche colossale – au lieu de te réfugier encore et toujours dans la mauvaise foi et l’aveuglement volontaire, alors plus aucun monstre abject ne pourra plus venir te voler ton visage.

Cher monde musulman… Je ne suis qu’un philosophe, et comme d’habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu’à faire resplendir à nouveau la lumière – c’est le nom que tu m’as donné qui me le commande,Abdennour, « Serviteur de la Lumière ».

Je n’aurais pas été si sévère dans cette lettre si je ne croyais pas en toi. Comme on dit en français: «Qui aime bien châtie bien». Et au contraire tous ceux qui aujourd’hui ne sont pas assez sévères avec toi – qui te trouvent toujours des excuses, qui veulent faire de toi une victime, ou qui ne voient pas ta responsabilité dans ce qui t’arrive – tous ceux-là en réalité ne te rendent pas service ! Je crois en toi, je crois en ta contribution à faire demain de notre planète un univers à la fois plus humain et plus spirituel !Salâm, que la paix soit sur toi.

Le Pacte civique : « Participons à l’élan citoyen pour défendre la liberté d’expression et le refus de la violence »

Pour rejoindre la page du Pacte civique dans le Temple des Consciences

 

A l’attention des adhérents et sympathisants du Pacte civique
Face à ce terrible attentat contre des personnes et contre la liberté d’expression, répondons par le calme, la détermination, la dignité et la solidarité.
Participons à l’élan citoyen qui doit tous nous réunir pour défendre la liberté d’expression et le refus de la violence en nous joignant aux manifestations qui sont prévues à cet effet.
En attendant d’expliciter un message propre au Pacte civique, nous vous prions de trouver ci-dessous le texte de Robert Badinter dans Libération dont les termes nous paraissent parfaitement adaptés à la situation et à ses risques :
 » Devant un tel crime, préparé et exécuté de sang-froid, c’est d’abord aux victimes que pense chacun d’entre nous. Policiers assumant le risque quotidien auquel les expose leur devoir, journalistes réunis pour accomplir leur mission d’information, sans laquelle la démocratie serait étouffée. Ces journalistes-là sont morts pour nous, pour nos libertés qu’ils ont toujours défendues. Sachons nous en souvenir. L’émotion nous saisit aussi à la pensée de leurs familles, de leurs proches, que le crime frappe au cœur par ricochet et qui vivront désormais comme des invalides, amputés de l’être humain qui était une part d’eux-mêmes.
Au-delà du chagrin et de la pitié s’inscrit le devoir de justice. Nous sommes assurésque les pouvoirs publics mettront tout en œuvre pour identifier et arrêter les auteurs de ces crimes. A la justice de décider de leur sort, en toute indépendance et dans le respect de l’Etat de Droit. Ce n’est pas par des lois et des juridictions d’exception qu’on défend la liberté contre ses ennemis. Ce serait là un piège que l’histoire a déjà tendu aux démocraties. Celles qui y ont cédé n’ont rien gagné en efficacité répressive, mais beaucoup perdu en termes de liberté et parfois d’honneur.
 
 Enfin, pensons aussi en cette heure d’épreuve au piège politique que nous tendent les terroristes. Ceux qui crient « allahou akbar » au moment de tuer d’autres hommes, ceux-là trahissent par fanatisme l’idéal religieux dont ils se réclament. Ils espèrent aussi que la colère et l’indignation qui emportent la nation trouvera chez certains son expression dans un rejet et une hostilité à l’égard de tous les musulmans de France. Ainsi se creuserait le fossé qu’ils rêvent d’ouvrir entre les musulmans et les autres citoyens. Allumer la haine entre les Français, susciter par le crime la violence intercommunautaire, voilà leur dessein, au-delà de la pulsion de mort qui entraîne ces fanatiques qui tuent en invoquant Dieu. Refusons ce qui serait leur victoire. Et gardons-nous des amalgames injustes et des passions fratricides ».

La Souffrance animale

Sur Marianne.net

Face à l’horreur cachée de l’élevage industriel et des usines-abattoirs, deux attitudes se développent chez les consommateurs : le renoncement végétarien à la viande et, plus significatif, la prise de conscience d’amateurs qui n’entendent pas y renoncer mais ne veulent plus manger celle dont les bêtes ont souffert durant leur vie ou lors de leur mort.

Moins de viande, mais meilleure, gastronomiquement et moralement. Demande qui rejoint la préoccupation d’éleveurs traditionnels horrifiés par leur expérience des abattoirs et défendant un« élevage éthique » assurant « une bonne vie et une bonne mort » à l’animal. Cela n’est guère facile, du fait du poids des lobbies de la bidoche industrielle et de la pression commerciale du prix toujours plus bas.

Mais tout à fait possible, financièrement et techniquement, ainsi que le montre ce petit livre coordonné par Jocelyne Porcher*. Il donne à entendre l’émouvante parole d’éleveurs luttant contre « les exactions ordinaires de la filière viande », comme le souligne dans sa préface la philosophe Elisabeth de Fontenay.

* Livre blanc pour une mort digne des animaux, par Jocelyne Porcher, Elisabeth Lécrivain, Sébastien Mouret et Nathalie Savalois, préface d’Elisabeth de Fontenay, Ed. du Palais,104 pages, 14,50 €.

La découverte de la ferme du Bec Hellouin

Permaculture et agroécologie : découvrir le site de la ferme du Bec Hellouin

LA FERME

A cœur de la Normandie, à deux pas de l’un des Plus Beaux Villages de France et de sa célèbre abbaye, notre ferme propose des produits biologiques de grande qualité. Notre production est réalisée dans un respect absolu de l’environnement, grâce aux concepts de la permaculture.

La Ferme biologique du Bec Hellouin est une ferme expérimentale fonctionnant selon les principes de la permaculture, une approche novatrice encore peu connue en France.

Nous mettons en pratique un ensemble de solutions inspirées du fonctionnement des écosystèmes naturels, qui permettent de produire en abondance des fruits et légumes sains : culture sur buttes, agroforesterie, cultures associées, traction animale, BRF (Bois Raméal Fragmenté), EM (micro-organismes efficaces), Terra Preta… La production maraîchère de la ferme est plusieurs fois supérieure à la moyenne nationale par unité de surface, pratiquement sans recours aux énergies fossiles.

L’herbage, situé en zone protégée Natura 2000, où nous avons créé les jardins est devenu une oasis de vie où se côtoient un grand nombre d’espèces végétales et animales. 800 végétaux différents environ sont cultivés sur la ferme. Les deux îles-jardin, le jardin mandala, les mares, la forêt-nourricière, les vergers forment un agro-écosystème hautement productif et durable.

Depuis fin 2011, la Ferme du Bec Hellouin est engagée dans un programme de recherche en partenariat avec l’INRA et AgroParisTech : « Maraîchage biologique et performance économique ». Il vise à modéliser une nouvelle approche appelée méthode de la Ferme du Bec Hellouin. Des formations en permaculture, jardinage et maraîchage se déroulent dans l’éco-centre de la ferme.

La ferme produit des fruits et légumes, du cidre, du jus de pomme, des sirops et confitures, des plantes aromatiques et médicinales et du pain. Nos paniers hebdomadaires de fruits et légumes sont distribués auprès de deux AMAP : au Bec Hellouin et à l’Opéra de Rouen.

Le développement des formations, le programme de recherche et notre métier de maraîchers ne nous laissent plus la disponibilité d’accueillir les visiteurs individuels, sauf durant deux journées chaque année durant lesquelles des visites guidées sont proposées. La ferme est ouverte toute l’année pour les groupes et les scolaires.

Pollution : le cerveau en danger

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO : Stéphane Foucart -Pour lire l’intégralité de l’article

 

De toutes les maladies non transmissibles, l’autisme est l’une de celles dont la fréquence augmente le plus rapidement. Si vite qu’il est même difficile d’y croire. En mars, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains, l’équivalent de notre Institut de veille sanitaire (InVS), rendaient publiques les dernières estimations de la prévalence des troubles du spectre autistique chez les garçons et les filles de 8 ans aux Etats-Unis. Selon ces chiffres, un enfant sur 68 est désormais touché par cet ensemble de maladies du développement, regroupant l’autisme profond, les syndromes de Rett et d’Asperger, etc.

Le plus impressionnant n’est pas tant le chiffre lui-même, que la rapidité de son évolution : il est supérieur de 30 % à celui publié seulement deux ans auparavant (un enfant sur 88) par le même réseau de surveillance mis en place par les CDC, et a plus que doublé en moins d’une décennie. Au cours des vingt dernières années, les données américaines suggèrent une augmentation quasi-exponentielle de ces troubles, aujourd’hui diagnostiqués « vingt à trente fois plus » que dans les années 1970, selon le rapport des CDC. 40 % de ces enfants dépistés aux Etats-Unis présentent un quotient intellectuel (QI) inférieur à 70.

Arbitrage privé : pourquoi le traité Europe-Canada est inquiétant

Blog Le Monde, Maxime Vaudano : pour lire la suite de l’article

C’est un texte aride de 1 634 pages, dévoilé par la Commission européenne il y a quelques semaines, qui ravit les multinationales européennes et canadiennes autant qu’il inquiète la société civile. Le CETA, pour « Comprehensive Economic and Trade Agreement », est un accord commercial conclu entre l’Union européenne et le Canada le 26 septembre, qui fait figure aux yeux de beaucoup d’observateurs du commerce international de « bac à sable » pour une négociation beaucoup plus connue : celle du traité transatlantique Europe-Etats-Unis (Tafta/TTIP).

Dans un rapport publié mercredi 19 novembre (« Marchander la démocratie »), une quinzaine d’ONG européennes et canadiennes traditionnellement critiques des accords commerciaux livrent un réquisitoire sans merci contre l’un des chapitres les plus controversés de l’accord : le mécanisme de règlement des différends investisseurs-Etats (ISDS, en anglais), qui instaure des tribunaux d’arbitrage privés pour trancher les litiges entre les entreprises et les Etats.

De nombreux cas d’arbitrage tendant à remettre en cause le droit à réguler des Etats ont émergé ces dernières années dans le cadre d’accords similaires, au premier rang desquels l’Alena, signé en 1994 entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.

La Commission européenne ne cesse de répéter que les « préoccupations des citoyens » ont été prises en compte pour améliorer le système afin de garantir qu’il ne puisse « être utilisé pour contester avec succès des lois légitimes ». Alors, verdict ?

L’Inde se dote d’un ministre chargé de la promotion des médecines et pratiques traditionnelles

Pour voir l’ensemble de l’article -journal Le Monde (abonnés)

Le chef du gouvernement indien, Narendra Modi, a nommé dimanche 9 novembre au soir un ministre du yoga, dans le cadre d’un important remaniement ministériel visant à accélérer les réformes après son arrivée aupouvoir en mai.

M. Modi, strict végétarien et fervent adepte du yoga qu’il pratique quotidiennement, a chargé l’ancien ministre du tourisme, Shripad Yesso Naik, de la promotion des médecines et pratiques traditionnelles, telles que l’ayurvéda, le yoga, l’unani, le siddha et l’homéopathie.

Le dirigeant nationaliste hindou avait demandé à l’Organisation des nations unies en septembre d’envisager l’instauration d’une journée mondiale du yoga. Lors de sa visite aux Etats-Unis, il a vanté les mérites de cette discipline indienne traditionnelle avec Barack Obama.

Intervenant dimanche lors d’un congrès mondial de l’ayurvéda, médecinetraditionnelle pratiquée en Inde, le premier ministre a estimé que « le yoga avait acquis une reconnaissance mondiale pour ceux qui veulent vivre sans stress et choisissent d’avoir une approche holistique de la santé ». L’ayurvéda parviendra à atteindre une reconnaissance similaire « si elle est présentée de façon correcte comme un mode de vie », a ajouté le premier ministre indien.

Tarn : la zone humide du Testet et la barrage de Sivens

 

le collectif de la zone humide du Testet

Le projet de « retenue SIVENS » se situe dans le Nord-Ouest du Tarn (commune de Lisle sur Tarn, 10 km environ de Gaillac), sur la partie sauvage et préservée de la rivière Tescou.

Le barrage serait construit le long de la forêt de Sivens, en aval du lieu-dit de Barat, sur des Espaces Boisés Classés (EBC) et dans la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). 29 ha, soit 60% de l’emprise d’acquisition de la retenue (48 ha), sont boisés (friches, peupleraies, vergers de résineux, taillis…).

Il ennoierait la zone humide du Testet, dernière zone humide d’importance du bassin versant du Tescou, qualifiée par la DREAL comme faisant « partie des zones humides majeures du département du point de vue de la biodiversité ».

D’une capacité établie à 1,5 Millions de m3, ses mesures approximatives seraient : 1,5 Km de longueur, 230 m de large, 48 ha de surface d’emprise du projet, environ 4 m de profondeur à plein. La hauteur du mur au-dessus du terrain naturel serait de 12,8 m.

Le Tescou, prend sa source à Castelnau de Montmiral, affluent de la rive droite du Tarn, long de 51 Km, il s’y jette au niveau de Montauban.

Sur le bassin versant existent déjà, 185 retenues collinaires stockant 5,1 Millions de m3 et interceptant 1/3 des cours d’eau rejoignant le Tescou, sans compter les interruptions, les trous dans le Tescou pour pompage et les seuils qui stoppent l’eau (sur 1 km au pont de Mongaillard) : l’amont n’a aucun souci de l’aval.

Ce projet, datant d’environ 40 ans, est porté par le Conseil Général du Tarn, maître d’ouvrage, et par son maître d’ouvrage délégué, la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG).

Le soutien au débit d’étiage du Tescou est l’objectif prétendu d’intérêt général :

• 30 % du volume de la retenue pour le soutien au débit d’étiage (pour la dilution des pollutions).

• Le reste, 70 %, est destiné à l’irrigation de 309 ha.

Le projet serait financé à 100 % par des fonds publics (8 400 000 €HT pour l’investissement). Les financeurs prévus sont le maître d’ouvrage (le Conseil Général du Tarn pour 10%, le CG de Tarn-et-Garonne 10% également), l’Agence de l’Eau Adour-Garonne (50%) et l’Europe (30% via les fonds FEADER).

 

Les lapins en cage : un élevage « choquant » qui reste méconnu

 

blog Le Monde  23 octobre 2014, par Audrey Garric

 

Des lapereaux aux yeux infectés et avec des mycoses, des lapins entassés dans des cages trop petites, sombres et jonchées par des cadavres ou encore des kilos de déjections accumulés le long des barreaux : dans une enquête vidéo diffusée jeudi 23 octobre, l’ONG CIWF dénonce les « conditions de vie désastreuses » des lapins élevés en batterie dans l’Union européenne, un élevage industriel qui reste encore méconnu.

CIWF, qui promeut des pratiques d’élevage respectueuses du bien-être animal, a réalisé cette enquête – tournée sans recours à la caméra cachée – cet été dans 16 élevages de cinq pays de l’Union européenne (Italie, Grèce, Chypre, Pologne et République tchèque). Une situation qu’elle avait également dénoncée en France et en Espagne en 2012. En juin, l’association L214 avait elle aussi dénoncé « l’horreur »d’un élevage de milliers de lapins du Morbihan, en réclamant sa fermeture d’urgence, et mené plusieurs enquêtes dans cette industrie, « une des pires formes d’élevage »existantes.

« Cette situation est choquante et alarmante, et pourtant elle reste méconnue, regrette Romina Sanfourche, chargée de campagnes CIWF France. La production cunicole[l’élevage de lapins] fait très peu parler d’elle, alors que les lapins sont le deuxième animal le plus élevé pour sa viande en Europe. Ils sont à 99 % élevés en cage. »

 

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 332 millions de lapins sont élevés en cage dans l’Union européenne. Malgré une baisse continue de la consommation, la France, 3e producteur européen après l’Italie et l’Espagne, en élève encore 37 millions, essentiellement dans l’Ouest du territoire (48 % pour les Pays-de-la-Loire, 21 % en Bretagne et 11 % en Poitou-Charentes, selon l’interprofession du lapin). Avec la Chine, ces quatre pays assurent l’essentiel de la production mondiale.

Des animaux qui passent leur vie entière derrière des barreaux, dans des espaces trop étroits : ils naissent dans de petites cages grillagées hors-sol et y restent jusqu’à leur mort, soit 80 jours plus tard. Les lapines reproductrices sont quant à elles maintenues isolées et confinées pendant deux ans. Et tous sont gavés d’antibiotiques : les lapins sont les plus exposés à ces médicaments, devant les volailles et les porcs, selon l’indicateur ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials) livré par le rapport de 2012 de l’Agence nationale de sécurité sanitaire – un chiffre toutefois en baisse depuis quelques années. Malgré tout, près d’un tiers des lapins meurent avant d’atteindre l’âge d’abattage.

 Or, aucune réglementation n’existe au sein de l’Union en matière de bien-être des lapins, pour contrôler la taille des cages, le nombre d’animaux qu’elles peuvent contenir et les « enrichissements » (paille, objets à ronger, tubes pour se cacher, etc.) dont elles doivent être dotées, contrairement aux poules pondeuses ou aux truies.

« Les cages les empêchent d’exprimer leurs comportements naturels (faire des bonds, creuser et se mettre à l’abri, ronger pour se limer les dents), mais aussi les mouvements les plus basiques (comme se mettre debout et bondir) et leur causent des blessures fréquentes et un stress permanent », dénonce le CIWF, qui a lancé nouvelle campagne « Une nouvelle ère sans cage » assortie d’une pétition.

Certains pays commencent à évoluer. En Autriche, les cages conventionnelles sont d’ores et déjà interdites, et elles le seront également aux Pays-Bas à partir de 2016. En Belgique, sous la pression de l’opinion publique, elles sont prohibées depuis le 1erjanvier 2013 pour tout nouvel élevage, sauf pour les lapines reproductrices (prévu pour 2021). « Ces pays ont opté pour l’élevage en parcs en plein air, ou les systèmes de clapiers, avec de l’herbe pour nourriture principale, qui améliorent le confort des animaux et leur donnent la possibilité d’exprimer leurs comportements naturels, indique Romina Sanfourche. Tous les pays doivent faire de même et définitivement interdire les cages. »

 

 

Les pôles magnétiques terrestres peuvent s’inverser brutalement

 

pour lire la totalité de l’article sur passeurdessciences.blog.lemonde

Fin juin, l’Agence spatiale européenne (ESA) présentait les premiers résultats de sa mission Swarm, une constellation de trois petits satellites lancés en novembre 2013, qui étudie en détail le champ magnétique terrestre. Les mesures effectuées par ces engins montraient que ledit champ magnétique, qui protège notre planète des particules chargées émises par le Soleil, était en train de s’affaiblir rapidement, perdant 5 % de son intensité en une décennie, soit une baisse dix fois plus rapide que ce qui était envisagé auparavant. Ce résultat a ravivé l’hypothèse selon laquelle nous ne serions pas loin d’une inversion des pôles magnétiques, ce qui a provoqué ce commentaire de la part du responsable de Swarm, le Norvégien Rune Floberghagen : « Un tel renversement n’est pas instantané.  Il prendrait plusieurs centaines d’années si ce n’est quelques millénaires. » Trois mois après, Rune Floberghagen peut apporter un important correctif à sa déclaration. En effet, selonune étude internationale publiée dans le numéro de novembre du Geophysical Journal International, le renversement des pôles magnétiques terrestres, un événement susceptible d’avoir de graves répercussions sur notre civilisation technologique, peut se produire en moins de temps qu’il n’en faut à un homme pour vivre et mourir.

Michel Bauwens,théoricien du pair à pair,l’économie du savoir partagé et des échanges non marchands

Pour lire la totalité de l’article sur Médiapart

 

On le présente parfois comme le « Jeremy Rifkin de gauche ». Michel Bauwens, 56 ans, est l’un des plus influents théoriciens du pair à pair, cette économie du savoir partagé et des échanges non marchands née dans le monde du numérique. Avec la Fondation Peer To Peer, qu’il a créée, il s’attaque à un nouveau chantier intellectuel et politique : concevoir un modèle de transition vers une société des communs, où l’activité serait collaborative, en partie non marchande, plus écologique et plus heureuse. C’est le projet FLOK Society (« free, libre, open knowledge »), d’abord développé avec le soutien de l’Équateur.

…Le monde du travail est en déclin. L’État social est en déclin car il n’a plus de forces sociales pour le soutenir. C’est la fin du salariat. En 2020, un travailleur sur quatre en Europe et un sur trois aux États-Unis sera en dehors du salariat, d’après une estimation.

…Dans ce contexte, une nouvelle classe, un nouveau sujet est en train de naître : la jeunesse précaire, la classe de la connaissance qui produit le design, les codes, développe les logiciels et les sites Internet… Ils sont au cœur du capitalisme cognitif aujourd’hui, et en pleine croissance démographique.

…La question est donc : peut-on rendre la nouvelle économie des communs autonome de la logique du profit ? Est-ce qu’on peut faire une convergence de l’économie sociale, solidaire, écologique avec les systèmes de production ouverts qui créent du commun ?

…Comment rendre la nouvelle économie des communs autonome de la logique du profit, selon vous ?

À la Fondation peer-to-peer, nous défendons l’idée de l’assemblée des communs, c’est-à-dire de rassembler tous les mouvements citoyens d’une ville ou d’un territoire et de créer une charte sociale pour créer un fait social.

..On doit vraiment créer une nouvelle conscience sociale et politique en rapport avec cette pratique des communs.

….Je plaide pour une « rapid intervention team » des gens des communs, à la place des jésuites de Mc Kinsey : voilà ce qu’on va faire pour la monnaie, l’alimentation, l’industrie… On ne peut pas attendre que la crise éclate pour être prêt. Il faut beaucoup expérimenter parce que beaucoup de choses ne marchent pas. Ce n’est pas parce que c’est pair à pair que ça marche. Il faut une validation communautaire.

…La production entre pairs, qui produit des communs, est une forme de germe qui montre comment une nouvelle société peut fonctionner. C’est la grande différence avec le socialisme, théorie qui dit : on va prendre le pouvoir soit par la voie parlementaire, soit de façon plus radicale, et ensuite, on instaurera le socialisme.

…Aujourd’hui, les gens sont en train de quitter le monde du travail : ils deviennent freelancers, c’est un nouvel artisanat

 

 

 

 

Le prix Nobel de la paix décerné à la Pakistanaise Malala Yousafzai et à l’Indien Kailash Satyarthi

 

 

Livre de Condorcet Cinq mémoire sur l'instruction publique

Hommage à Malala, livre et broderie, 2016

 

 

sur News.yahoo.com

Le prix Nobel de la paix a été décerné à la Pakistanaise Malala Yousafzai et à l’Indien Kailash Satyarthi, vendredi 10 octobre à l’Institut Nobel d’Oslo (Norvège). « C’est une condition préalable au développement pacifique du monde que les droits des enfants et des jeunes soient respectés », précise le comité Nobel norvégien.

« Le comité a tenu à remettre le prix à un hindou et à un musulman, qui sont aussi respectivement un Indien et une Pakistanaise, dans un combat commun pour l’éducation et contre les extrémismes », ajoute le comité.

La plus jeune prix Nobel de la paix

A 17 ans, la jeune militante pour le droit à l’éducation Malala Yousafzai devient la plus jeune personne à recevoir le prix Nobel de la paix et la seizième femme récompensée, selon Le Monde.

Pas moins de 278 individus et organisations étaient en lice cette année, un nombre record de candidatures. Parmi les favoris, figuraient également le journal russe d’opposition Novaïa Gazeta ou encore le syndicat turc UGTT.

Traité transatlantique : les trois actes de la résistance

Le Monde diplomatique – Raoul marc Jennar

 

Lundi 29 septembre 2014. Taper « Chevy Chase » sur un moteur de recherche d’actualités ne renvoie quasiment aucun résultat… C’est pourtant dans cette banlieue de Washington que se tiendra toute la semaine le 7e round de négociations sur le projet de grand marché transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis. La résistance à cette offensive libre-échangiste s’organise depuis plusieurs mois ; une journée européenne d’action est d’ailleurs organisée le 11 octobre prochain.

Grand marché transatlantique

Les trois actes de la résistance

Elus nationaux, députés européens et gouvernements disposent de diverses options pour s’opposer au projet d’accord transatlantique. Encore faut-il qu’ils en manifestent la volonté, ou que les populations les y invitent…

par Raoul Marc Jennar, juin 2014

Jusqu’à la signature du traité, plusieurs étapes doivent être franchies qui offrent autant de fenêtres de tir.

Mandat de négociation. La Commission jouit du monopole de l’initiative : elle propose seule les recommandations destinées à encadrer la négociation de tout accord de commerce ou de libre-échange (1). Réunis en Conseil, les Etats membres en délibèrent avant d’autoriser la négociation. Les recommandations initiales de la Commission — rarement modifiées par le Conseil (2) — délimitent alors un mandat de négociation. Pour le grand marché transatlantique (GMT), celui-ci fut conféré le 14 juin 2013.

Négociation. Elle est conduite par la Commission, assistée d’un comité spécial où les vingt-huit gouvernements sont représentés : ceux-ci ne sauraient donc prétendre qu’ils ignorent tout des pourparlers en cours. Le commissaire au commerce Karel De Gucht pilote les discussions pour la partie européenne. Le traité de Lisbonne prévoit que la Commission fasse « régulièrement rapport au Parlement européen sur l’état d’avancement de la négociation (3) », une obligation nouvelle dont elle s’acquitte avec certaines réticences. Les conditions dans lesquelles la commission du commerce international du Parlement européen reçoit des informations traduisent une conception très étriquée de la transparence (lire « Silence, on négocie pour vous »). Pour le GMT, cette phase suit son cours.

Acte I : validation par les Etats membres. Une fois les tractations achevées, la Commission en présente les résultats au Conseil, qui statue à la majorité qualifiée (au moins 55 % des Etats représentant 65 % de la population (4)). Restriction importante : si le texte qui lui est soumis comporte des dispositions sur le commerce des services, sur les aspects commerciaux de la propriété intellectuelle et sur les investissements directs étrangers, l’unanimité est requise. Celle-ci s’impose également pour la conclusion d’accords qui « dans le domaine du commerce des services culturels et audiovisuels risquent de porter atteinte à la diversité culturelle et linguistique de l’Union et dans le domaine du commerce des services sociaux, d’éducation et de santé lorsque ces accords risquent de perturber gravement l’organisation de ces services au niveau national et de porter atteinte à la responsabilité des Etats membres pour la fourniture de ces services ». Les gouvernements disposent donc d’une large liberté d’appréciation du résultat final des discussions et peuvent s’emparer de l’obligation de statuer à l’unanimité pour bloquer le projet.

Avant de se prononcer, le Conseil doit soumettre le texte au Parlement européen, afin d’éviter d’être désavoué (5).

Acte II : validation par le Parlement européen. Depuis 2007, le Parlement dispose d’un pouvoir accru en matière de ratification. Il peut approuver ou rejeter un traité négocié par la Commission au terme d’une procédure baptisée « avis conforme ». C’est ce qu’il a fait le 4 juillet 2012 en rejetant l’accord commercial anti-contrefaçon (en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement, ACTA), négocié de 2006 à 2010 dans le plus grand secret par plus de quarante pays. Il peut aussi, comme n’importe quel Etat, recueillir l’avis de la Cour de justice de l’Union européenne sur la compatibilité de l’accord négocié avec les traités (6). Cette phase doit débuter lorsque le Conseil des ministres transmet au Parlement le résultat de la négociation.

Acte III : ratification par les Parlements nationaux. Si le partenariat transatlantique est validé par le Parlement et le Conseil, une question demeure en débat : un traité qui comporterait toutes les dispositions inscrites dans les quarante-six articles du mandat de négociation échapperait-il à l’examen des Parlements nationaux « Oui ! », répond le commissaire De Gucht, qui évoque la ratification future de l’accord de libre-échange Union européenne – Canada en ces termes : « Il faudra ensuite que le collège des vingt-huit commissaires européens donne son feu vert au texte définitif que je lui présenterai avant de passer à la ratification par le Conseil des ministres et le Parlement européen (7). »Ce faisant, il évacue la possibilité d’une ratification par les Parlements nationaux. Il entend sans doute que cette procédure s’applique également au partenariat transatlantique puisque, en vertu du traité de Lisbonne, les accords de libre-échange relèvent de la compétence exclusive de l’Union, contrairement aux accords mixtes (c’est-à-dire soumis à la fois au Parlement européen et aux Parlements nationaux), qui contiennent des dispositions relevant à la fois de la compétence de l’Union et de celle des Etats. Au sein du Conseil des ministres européen, plusieurs gouvernements, dont ceux de l’Allemagne et de la Belgique, ne partagent pas le point de vue de M. De Gucht. Ce dernier a annoncé qu’il saisirait la Cour de justice de l’Union pour trancher leur différend (8).

Déjà, par le passé, la question de la mixité des accords de libre-échange a alimenté des débats : en 2011, des parlementaires allemands, irlandais et britanniques ont demandé que des accords de libre-échange avec la Colombie et le Pérou soient déclarés mixtes et donc soumis à la ratification des Parlements nationaux. Le 14 décembre 2013, le Parlement français a de même ratifié l’accord de libre-échange Union européenne – Corée du Sud négocié par la Commission ; il doit étudier prochainement la ratification des accords entre l’Union, la Colombie et le Pérou.

L’accord envisagé avec les Etats-Unis dépasse le simple libre-échange et empiète sur les prérogatives des Etats. C’est le cas lorsqu’il s’agit de bouleverser les normes sociales, sanitaires, environnementales et techniques, ou de transférer à des structures d’arbitrage privées le règlement des conflits entre entreprises privées et pouvoirs publics. La compétence exclusive de l’Union ne s’étend pas à des domaines qui relèvent encore — au moins en partie — de la souveraineté des Etats.

Les Etats-Unis font le choix de l’agriculture biologique

sur le site Reporterre, Hélène Krié-Wiesner

Alors que le Sénat français vient d’adopter une loi sur l’agriculture qui laisse la part belle au productivisme agricole, les Etats-Unis ont adopté en mars une nouvelle loi de programmation agricole, le « Farm Bill ». Elle réduit les avantages accordées aux grandes cultures agro-industrielles et ouvre franchement la porte à l’agriculture bioloqique.


 Raleigh (Etats-Unis), correspondance

Certes l’agriculture industrielle et le recours massif aux OGM ne sont pas remis en question. Mais, pour la première fois depuis le début du XX° siècle, les cultures de fruits et de légumes, et surtout le bio en général, sont à la fête. Les environnementalistes américains, peu enclins à se déclarer contents, ne cachent pas leur satisfaction. Tout en rouspétant que ça aurait pu être mieux…

Des cadeaux, le secteur du bio en a reçu son compte, on va détailler cela plus loin. Mais il y a surtout, dans ce « Farm Bill » (loi sur l’agriculture), l’abandon des traditionnelles subventions gouvernementales aux seuls céréaliers. Cet ancien système garantissait à ces derniers un prix minimum pour leur récolte, indépendamment de la quantité plantée ou du cours des produits sur le marché mondial.

Les Républicains, à droite de l’échiquier politique, accusaient ce programme de fausser le marché libre. Les Démocrates lui reprochaient de pousser les fermiers à cultiver des produits inutiles ou mauvais pour la santé.

Il aura fallu presque trois ans à tout ce monde, rodé au sabotage politique depuis l’élection d’Obama, pour s’entendre sur un système de remplacement des subventions, négocié avec la participation des grandes associations environnementales et de santé publique.

Les sommes colossales qui étaient dévolues aux subventions vont servir à aider les fermiers – tous, même les producteurs de fruits, de légumes, de poules, de lapins, d’écrevisses… – à souscrire des assurances contre les intempéries, les mauvaises récoltes, les variations des cours du marché, ces assurances étant garanties par l’Etat.

– Sécheresse aux Etats-Unis en 2012 –

Les lobbies écologistes – le mot n’a rien de honteux là-bas – ont été associés aux négociations menées par le Congrès. Avec le soutien du secrétaire d’Etat à l’Agriculture, Tom Vilsnack, qui avait pris son poste en 2009 en claironnant qu’il voulait que « les fermiers préservent la nature », ils ont obtenu que l’accès aux assurances soit conditionné à de bonnes pratiques agricoles.

Voici comment la National Wildlife Federation (Fédération nationale pour la vie sauvage) se félicitait en mars de l’adoption du Farm Bill : « On peut applaudir la clause qui permet l’accès aux assurances gouvernementales aux seuls fermiers respectant des règles précises de travail du sol, de protection des zones humides et des zones vulnérables comme les prairies. Cette clause va contribuer à protéger des millions d’hectares contre l’assèchement, l’érosion, et la dégradation des ressources en eau. » Plus généralement, la loi régule plus sévèrement l’usage des produits phytosanitaires.

« C’est une victoire exceptionnelle », confirme Aviva Glaser, spécialiste des politiques agricoles à la National Wildlife Federation. « Il aurait été impossible d’obtenir cela il y a encore quelques années. » Evidemment, les environnementalistes auraient voulu davantage, par exemple que les plans de protection des prairies naturelles s’appliquent à l’échelle des Etats-Unis, et non dans quelques Etats seulement. « Le Farm Bill n’est pas idéal, mais c’est quand même un sacré progrès pour la préservation de la nature », ajoute Glaser.

Les producteurs de bio, regroupés dans une myriade d’associations plus ou moins militantes, partiellement fédérées sur le plan national au sein de laNational Sustainable Agriculture Coalition, ont en janvier accueilli avec réserve le Farm Bill : « La loi contient du bon et du moins bon. Elle prévoit l’investissement de 1,2 milliards de dollars sur cinq ans dans des programmes innovants destinés aux jeunes agriculteurs, à la production locale, à l’agriculture biologique, au développement rural, et à des cultures jusqu’à présent restées dans les limbes [fruits et légumes, ndlr].

La loi conditionne les assurances sur les récoltes à des normes de préservation de l’environnement, et nous prémunit contre toutes sortes de compétitions injustes. Mais en dépit de ces avancées certaines, la loi échoue à réformer les avantages accordés aux grosses exploitations. »

Troubles Alimentaires et Pleine Conscience

 

sur le site de paperblog

 

Certaines personnes, lorsque confronté à l’anxiété ou à la dépression, développent des troubles alimentaires telles la boulimie et l’hyperphagie qui consiste à compulsivement manger de grandes quantités de nourriture jusqu’à s’en dégouter et se sentir coupable. Il est évident que ces troubles alimentaires affectent la santé de la personne qui en souffre, et souvent aggravent les sentiments d’anxiété et de mal-être. Quelles sont les solutions ? La pratique de la méditation de pleine conscience offre d’encourageants résultats.

Selon une étude conduite par Ruth A. Baer, Sarah Fisher, et Debra B. Huss à l’University of Kentucky, USA, la pratique de la pleine conscience offre une aide considérable dans la gestion de ces troubles de l’alimentation.

La pratique de la pleine conscience apprend aux participants à observer leurs ressentis sans y porter de jugementsans évaluer leur véracitésans chercher à les fuir ou à les changer. Cette pratique permet d’améliorer l’écoute de soi et l’acceptation de ce qui est. Elle réduit la réactivité aux pensées et aux émotions, et elle améliore la capacité à faire des choix équilibrés. Une personne qui médite est moins dans l’impulsion et ne va plus chercher à fuir son mal-être à travers la nourriture ou d’autres comportements contre-productifs.

Selon les chercheurs, de 1993 à nos jours, de plus en plus d’études viennent corroborer les bienfaits de la pratique de la méditation pour les troubles alimentaires. Cela est encourageant, car dans une société où le stress du quotidien est bien présent, apprendre à méditer protégera les plus sensibles des troubles alimentaires.

Connaissez-vous quelqu’un qui a tendance à compenser son mal-être par l’alimentation ?

Source : Mindfulness and Acceptance in the Treatment of Disordered Eating, Journal of Rational-Emotive and Cognitive-Behavior Therapy – Volume 23, Issue 4 , pp 281-300.
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/7095549/troubles-alimentaires-et-pleine-conscience/#le1TtUlwbS5pwRaU.99

Emergence d’un mode de production postcapitaliste

soumis  par Renaud Schira le lun, 2014-04-07 08:46
Lien d’origine:

http://usbek-et-rica.fr/michel-bauwens-un-mode-de-production-postcapital…

Date:
07/04/2014

 

 

 

Dans le cadre du nouveau numéro d’Usbek & Rica, consacré à l’avenir du capitalisme, nous avons interviewé Michel Bauwens. Théoricien belge du modèle peer-to-peer, créateur de la Fondation P2P, il travaille aujourd’hui avec le gouvernement équatorien pour mettre en place une politique de transition vers ce qu’il appelle une« social knowledge society ». Depuis Quito, il a pris le temps de nous répondre par Skype.

 

Le peer-to-peer est-il un modèle anticapitaliste ? Peut-il constituer un système global alternatif ?

 

Michel Bauwens : Je préfère parler de postcapitalisme plutôt que d’anticapitalisme. L’un des problèmes de la pensée de gauche classique, c’est l’idée que le pouvoir se prend soit par les réformes, soit par la révolution. Une vision très « top-down » finalement. Or, si on regarde de plus près l’histoire des changements de systèmes – par exemple le passage de l’empire romain au féodalisme, puis du féodalisme au capitalisme – ça ne se passe jamais comme ça. C’est à l’intérieur du système en déclin que fleurit le renouveau, les poches de semence du nouveau modèle. Quand l’expansion romaine a cessé, les esclaves ont commencé à manquer. Les propriétaires ont dû trouver des alternatives. Les serfs du système féodal ne sont donc pas apparus grâce à une révolution politique : le servage a émergé au sein même du système finissant.

 

Et vous pensez que nous sommes aujourd’hui dans la même situation ? Que le capitalisme est à l’agonie ?

 

Je crois que nous assistons à l’émergence d’un mode de production postcapitaliste, qu’on appelle, selon les usages, « production entre pairs » ou « économie contributive ». Pour le moment, l’économie contributive profite surtout aux acteurs de l’ancien système : des sociétés capitalistes qui s’adaptent au nouveau monde, comme IBM avec le logiciel libre. Mais le cœur de l’économie du commun, ce n’est pas le capitalisme. Les développeurs ne produisent pas du code pour le vendre : ils produisent de la valeur d’usage, ils créent une sphère de valeur immatérielle. Et pour y parvenir, il suffit d’avoir un cerveau et un accès au réseau.

 

La croissance ne peut pas perdurer indéfiniment

 

Airbnb est souvent présenté comme la plus belle réussite de l’économie collaborative. Mais c’est aujourd’hui une entreprise énorme, valorisée à plusieurs milliards de dollars. Le capitalisme n’a-t-il pas vocation à avaler tous les acteurs de la nouvelle économie ?

L’évolution d’Airbnb n’est pas inéluctable. On peut faire du commun de façon capitaliste ou postcapitaliste ; c’est un choix. Aujourd’hui, je distingue quatre modèles bien distincts. Il y a, tout d’abord, le modèle de Facebook et Airbnb : le peer-to-peer est alors centralisé pour le profit. Le design, les données et la marchandisation sont totalement contrôlés par l’entreprise propriétaire. Sur ces plates-formes, la demande peut s’organiser, mais pas l’offre. À mon avis, c’est une forme d’hyperexploitation. Deuxième modèle, celui du bitcoin : un contrôle distribué avec une logique de profit. La valeur de la monnaie ne peut qu’augmenter. On est dans du peer-to-peer entre ordinateurs, sans les humains, sans vision égalitaire. Troisième modèle, celui de la résilience locale, sur lequel se développent la plupart des projets de monnaie complémentaire et d’agriculture urbaine. Très intéressant. Et enfin, le modèle de Wikispeed, qui a mis au point un prototype de voiture à haute efficience énergétique en ayant recours à une approche logicielle de la construction. La structure refuse de se financer par le capital-risque pour garder son indépendance et le contrôle de son travail. Surtout, elle est portée par une vision globale : l’idée n’est pas de fabriquer une voiture pour le marché américain mais pour le monde entier.

 

 

 

En quoi l’économie du commun s’oppose-t-elle à la logique capitaliste ?

 

Le grand problème du capitalisme, c’est que la croissance ne peut pas perdurer indéfiniment. D’un côté, il tente de rendre abondant ce qui est rare, à savoir les ressources de la planète. Et de l’autre, il tente de créer de la rareté artificielle, en privatisant la culture et la connaissance. À l’inverse, le peer-to-peer est une dynamique sociale qui permet aux individus de s’organiser entre eux pour créer de la valeur en commun. Quand on conçoit un produit pour le marché, on est dans une logique de rareté, donc dans l’obsolescence programmée. En revanche, si c’est une communauté qui conçoit le produit, on va naturellement vers la durabilité. Tout l’enjeu est donc de mettre en place une économie basée sur la demande, et non plus sur l’offre. Nous avons besoin de produire collectivement, de travailler en fonction des besoins, de développer un mode de production à la demande.On pourrait, par exemple, mettre en place un réseau mondial de microfabriques. Chacun pourrait alors télécharger les plans de sa voiture, puis fabriquer et assembler ses différents composants grâce aux machines 3D. Internet permet de s’auto-organiser à très bas prix, de relocaliser la production et de partager la connaissance – et cela à très grande échelle.

 

L’engouement pour l’imprimante 3D en est la preuve…

 

Absolument. Les imprimantes 3D, ça existe depuis une bonne trentaine d’années. Mais pendant tout ce temps, elles n’étaient utilisées que par certaines industries de pointe. Et comme par hasard, une fois que les brevets ont expiré, l’innovation a explosé… Je suis convaincu qu’il faut relocaliser la production et globaliser la connaissance. Là encore, le parallèle avec les dernières heures de l’empire romain est saisissant. Quand l’expansion de l’Empire s’est arrêtée, la production a été relocalisée, concentrée sur des domaines agricoles de taille plus modeste. L’Église a été au cœur de ce basculement, les moines faisaient alors office de classe technique. Ils étaient un peu les hackers de l’époque, une sorte d’open design community qui voyageait et expérimentait différentes techniques de culture.

 

En Occident, il n’y a plus que 17% des gens qui travaillent dans la production matérielle.

 

Que manque-t-il à l’économie du commun pour devenir un modèle dominant ?

 

La priorité, aujourd’hui, c’est de développer la convergence entre le mode de production open source et les acteurs de l’économie sociale et solidaire, deux univers qui se connaissent mal, voire qui s’ignorent. Aujourd’hui, l’économie sociale et solidaire s’inscrit encore dans la compétition du marché : le premier réflexe d’un jeune qui veut se lancer, c’est toujours de monter une start-up. Or, mettre en place des entreprises à statut coopératif, comme les Scop, pourrait justement permettre de créer des biens communs pour tous. Aujourd’hui, un codeur peut collaborer à des projets communs, mais il ne peut pas vivre de cette contribution. Il est donc obligé de vendre son travail dans le marché classique. Il faut lui permettre de créer sa propre entité, une coopérative de logiciel libre par exemple. Il y aurait alors convergence entre les deux modèles et cela permettrait de solutionner la question de la rétribution sociale. Le problème, c’est que c’est un processus très « bottom-up », donc plutôt lent. Mais les lignes bougent. Je travaille en ce moment avec le gouvernement équatorien, qui veut lancer une politique de transition vers une « social knowledge economy ». C’est la première fois qu’un gouvernement national décide de promouvoir ces pratiques. Derrière, ça peut aller très vite. Vous savez, en 2010, il n’y avait qu’un seul centre de coworking à Barcelone. Et deux ans plus tard, on en comptait une cinquantaine…

 

Les moines étaient un peu les hackers de l’époque

 

La civilisation du partage naissante est essentiellement portée par la « classe créative ». Comment en faire un vrai mouvement populaire ?

 

À la fin du Moyen Âge, l’économie reposait sur le savoir-faire des artisans, des ouvriers qualifiés, des guildes. Les travailleurs étaient à la fois des penseurs et des makers. Mais le capitalisme a brisé ce modèle. Depuis, les ouvriers suivent les ordres, la classe managériale dirige, la machine étend son empire, et le vieux modèle du salariat est toujours en vigueur. Avec la production entre pairs, on revient à un modèle dans lequel les travailleurs pensent et les penseurs travaillent. C’est une forme de travail beaucoup plus enrichissante pour la majorité de la population. Alors c’est vrai, pour le moment, ça concerne essentiellement les travailleurs de la connaissance. Mais vous savez, aujourd’hui, en Occident, il n’y a plus que 17% des gens qui travaillent dans la production matérielle. Tout le reste, c’est le tertiaire, les services, le care. Et le changement va venir de ces groupes sociaux.

 

Le virage numérique n’a-t-il pas renforcé le capitalisme ? Google, Facebook ou Amazon sont des entreprises hypercapitalistes sur bien des aspects…

 

Google a une position parasitaire par rapport à l’échange de la connaissance. Ils facilitent l’échange et, dans le même temps, ils l’exploitent. Car qui produit la valeur Google ? C’est nous… Il faut bien distinguer la valeur d’usage et la valeur d’échange. En termes de valeur d’usage, on peut dire qu’on est satisfaits de Google. En termes de valeur d’échange, par contre, c’est 100% des revenus pour la plate-forme et 0% pour ceux sans lesquels elle ne pourrait exister. On est dans une forme d’hypercapitalisme qui ne paye plus les créateurs de valeur. Ce n’est pas un modèle économique et social viable.

 

Le chercheur américain Jaron Lanier suggère d’instaurer un système de micropaiement pour rémunérer les internautes. Qu’en pensez-vous ?

 

98% des gens qui produisent des vidéos sur YouTube ne le font pas pour gagner de l’argent. Si on introduit sur ce type de plates-formes un système de rémunération, on reviendra à une forme de capitalisme classique et à la protection de la propriété intellectuelle. Et Internet ressemblera alors à la télévision… Bref, le micropaiement réintroduirait la propriété intellectuelle à un niveau pire qu’avant. Je préfère le modèle du logiciel libre.

 

 

Source:
Usbek-et-rica.fr

Des physiciens observent les premiers instants de l’Univers

Le Monde, sciences

Des physiciens américains sont parvenus à observer la trace des tout premiers instants du Big Bang, atteignant un des « objectifs les plus importants de la cosmologie aujourd’hui » selon les termes de John Kovac, professeur à Harvard et responsable de l’équipe à l’origine de cette découverte, annoncée lundi 17 mars.

La survenue du Big Bang, qui a marqué la naissance de l’Univers il y a 13,8 milliards d’années, s’est accompagnée de l’émission d’ondes gravitationnelles primordiales. C’est l’empreinte que ces ondes ont laissée sur le rayonnement fossile (lequel baigne le cosmos) que sont parvenus à détecter les scientifiques.

DES ONDULATIONS PRÉVUES PAR LA RELATIVITÉ

Ces ondulations de l’espace-temps, qui avaient été prévues par la théorie de la relativité d’Albert Einstein, sont la preuve de l’expansion extrêmement rapide de l’Univers dans les premières fractions de seconde de son existence, un phénomène appelé inflation cosmique.

Pour le physicien théoricien Avi Loeb, de l’université Harvard, cette avancée « apporte un nouvel éclairage sur certaines des questions les plus fondamentales. A savoir : pourquoi nous existons et comment a commencé l’Univers. Non seulement ces résultats sont la preuve irréfutable de l’inflation cosmique mais ils nous informent aussi du moment de cette expansion rapide de l’Univers et de la puissance de ce phénomène. »

L’observation de tels rayonnements a été réalisée par le télescope Bicep 2. Depuis l’Antarctique, il a scruté le fond diffus cosmologique, le rayonnement faible hérité du Big Bang. Les scientifiques sont parvenus à étudier de minuscules fluctuations dans ce rayonnement, comme autant d’indices sur la petite enfance de l’Univers.

Lire aussi : L’enfance de l’Univers dévoilée

UNE DÉCOUVERTE DIGNE DU NOBEL

Ces données permettent également de confirmer « la relation profonde entre la mécanique quantique et la théorie de la relativité générale ». Pour Tom LeCompte, un physicien au CERN et au Laboratoire national Argonne près de Chicago, qui n’a pas participé à ces travaux, cette percée « est la plus grande annonce en physique depuis des années », qui « peut potentiellement donner le prix Nobel » à leurs auteurs, a-t-il expliqué à l’AFP.

« Pepe » Mujica, le président anormal

LE MONDE | 05.05.2014

Pepe Mujica devant sa maison

 

 

Longtemps, il s’est couché de bonne heure en écoutant les fourmis lui parler à l’oreille. Parfois, il discutait avec une ou plusieurs grenouilles. Avec les rats, il partageait son quignon de pain. José « Pepe » Mujica est le survivant d’un monde qu’il a lui-même rayé de la carte. Emprisonné treize ans dans les geôles de la dictature militaire en Uruguay (1973-1985), torturé et enfermé deux ans au fond d’un puits, cet ancien dirigeant des Tupamaros, la principale guérilla urbaine du pays, a tourné la page et œuvré pas à pas au retour de la démocratie.

Une ascension issue des ténèbres qui s’est conclue en novembre 2009 par son élection à la présidence, avec 53 % des voix. « Enfermé, j’ai failli devenir fou, dit-il. Aujourd’hui, je suis prisonnier de ma liberté de penser et de décider. Je la cultive et lutte pour elle. Je peux me tromper, même énormément, mais l’une de mes rares vertus est de dire ce que je pense. »

Singulier personnage. Le voir ainsi, à 78 ans, calé sur sa chaise en bois, entouré de livres et de silences, une paire de sandales aux pieds et un buste du Che Guevara en miroir, José Mujica renvoie l’image d’un Diogène latino, un patriarche bienveillant, un dernier homme, indigné évidemment. Un des rares à avoir connu le néant.

« LE MEILLEUR LEADER AU MONDE »

Lui se définit comme un « humble paysan » recevant dans sa petite ferme plantée au milieu de la campagne, à une demi-heure de la capitale Montevideo. Il parle de lui et de son Uruguay natal à la première personne du pluriel : « Nous sommes une voix républicaine pour le monde. »Comprendre un possible futur, un chemin à suivre pour le bien commun, aussi modeste soit-il, avec la politique comme éthique et l’honnêteté comme viatique. « Je relis Platon pour chercher des clefs de compréhension, car rien n’est absolument nouveau. » Une manière très personnelle de rappeler sa célèbre mise en garde prononcée à l’assemblée générale de l’ONU en septembre 2013 : « La politique, mère éternelle du devenir humain, est restée limitée à l’économie et aux lois du marché. »

Pour la presse internationale, il est l’« homme politique le plus incroyable »,« le dirigeant qui fait rêver » ou simplement « le meilleur leader au monde », comme vient de l’affirmer la revue britannique Monocle. On évoque parfois son nom pour le prochain Nobel. Mujica est aussi considéré comme « le président le plus pauvre de la planète », parce qu’il verse 87 % de ses revenus à des organismes de logements sociaux. Une formule que lui-même ne goûte guère : « Ma définition de la pauvreté est celle de Sénèque : pauvres sont ceux qui ont besoin de beaucoup, car rien ne peut les satisfaire. »

Pas étonnant qu’il ait éveillé une « Mujicamania », faisant même oublier à certains de ses adversaires son passé de guérillero au sein d’un groupe ayant séquestré des individus et attaqué des banques. Il faut d’ailleurs chercher parmi ces anciens combattants de l’ombre et leurs proches pour entendre des critiques acerbes contre leur ancien compagnon de route, incapable de lever l’imprescriptibilité des crimes des tortionnaires commis sous la dictature.

Qu’importe, le magazine nord-américain Foreign Policy l’a inclus dans sa liste des cent intellectuels les plus importants pour redéfinir l’agenda de la gauche dans le monde. « À la mort du président vénézuélien Hugo Chavez,écrit le bimensuel, beaucoup ont cru que le mouvement croissant de la gauche en Amérique latine allait mourir avec son populisme à chemise verte. Mais les initiatives et les choix controversés de Mujica ont provoqué de nouveaux débats, créant une alternative possible entre l’antiaméricanisme radical d’un Chavez et le profond conservatisme social latino-américain. »

« NOUS AVONS UN ESPRIT NOVATEUR »

Il faut voir Mujica en campagne. À aucun moment de la présidentielle, il n’a émis l’idée d’interrompre son programme au nom d’une conciliation ou d’un éventuel désir de « gouvernabilité ». Pas une seule fois il n’a cédé au moindre discours destiné à séduire l’électorat de l’opposition, comme le souligne l’hebdomadaire brésilien Carta Capital. « Même pendant les sommets avec les grands de ce monde, nous confie-il, les leaders me disent que j’ai raison. Mais rien ne se passe. C’est pour cela que je répète toujours la même chose. Il faut insister, tenter de convaincre. » Et d’ajouter, avec un léger sourire : « J’ai le courage agressif de dire les choses. Cela est mal vu dans le monde actuel où les gens dissimulent et maquillent leurs propos. C’est peut-être cela qui attire l’attention sur moi. »

Deux ans après son investiture, Mujica dépénalise l’avortement jusqu’au troisième mois de grossesse. Même avec d’importantes restrictions, la loi est unique en Amérique du Sud. Moins d’un an plus tard, il fait adopter le mariage gay, rappelant à l’occasion que son pays avait légalisé le divorce dès 1913. « Oui, nous avons un esprit novateur, profondément ancré dans notre histoire, insiste-t-il. Nous sommes une terre d’immigrants, de persécutés et d’anarchistes du monde entier. Cela a donné le pays le plus laïque d’Amérique latine, avec une séparation nette entre l’Eglise et l’Etat. Moi-même je suis président et ne crois pas en Dieu. » Des paroles inaudibles dans n’importe quel pays voisin. Ce qui ne l’a pas empêché d’être reçu en juin 2013 par le pape François, qu’il a qualifié de « personnage admirable ».

Le point culminant survient le 20 juin 2012. Ce jour-là, le gouvernement annonce dans une conférence de presse consacrée à « la sécurité publique et au bien-être commun » que l’Etat prendra en charge la production et la vente du cannabis, légalisé et régulé. La mesure est d’une telle avant-garde en comparaison des expériences menées dans les Etats nord-américains du Colorado et de Washington, aux Pays-Bas et en Espagne que l’assistance croit d’abord à un effet d’annonce, peut-être même à une blague. Porté à bout de bras par Mujica, le texte est adopté par le Sénat en décembre 2013 et entre en vigueur ce 6 mai 2014.

Lire : Cannabis : révolution en herbe en Uruguay

Avant la fin de l’année, le temps que l’herbe pousse et que le marché se mette en place, l’amateur uruguayen, majeur et enregistré auprès des autorités, pourra acheter en pharmacie jusqu’à 40 grammes de marijuana par mois, à un dollar le gramme, produit et commercialisé sous contrôle de l’Etat. Il autorise également le consommateur à cultiver son herbe dans une coopérative de quartier ou chez lui, dans la limite de six plants par foyer. Mujica, c’est peut-être ça. Un homme qui dit n’avoir jamais fumé de joint et qui sait que 62 % de ses concitoyens sont contre la légalisation du cannabis mais qui n’hésite pas à mettre en place la première production étatique de marijuana de la planète. Une mesure de sécurité publique, dit-il. Avec cette volonté de séparer les usagers des dealers, le cannabis des autres drogues.

« UN PEU COMME FRANÇOIS MITTERRAND »  

Le narcotrafic prend des proportions alarmantes en Amérique latine mais épargne encore l’Uruguay, qui affiche un taux de consommation plutôt faible. Qu’importe. « Nous avons ici un dicton, entre paysans, répond le président. Quand tu vois la barbe de ton voisin en feu, tu plonges la tienne dans l’eau. » Le voilà qui sourit. « Cette loi est un essai, elle ne signifie pas que nous avons la solution définitive. Mais nos voisins devront jeter un œil sur notre petit pays qui pourrait constituer le parfait laboratoire pour cette expérience. » Il recule sur sa chaise. « Ma seule certitude est que la politique de lutte contre la drogue mise en œuvre depuis des décennies est un échec fracassant. Je suis content d’avoir donné un coup de pied dans la fourmilière ! »

Ses proches reconnaissent que le sujet ne l’intéressait pas il y a encore quelques années. Mais s’empressent d’ajouter que Mujica n’a eu de cesse de lire et de travailler sur le sujet, seul le plus souvent, avant de prendre sa décision, en accord avec à peine quelques membres de son gouvernement. « Il n’y a qu’une personnalité comme lui pour s’engager sur une telle décision impopulaire », affirme le jeune député Sebastian Sabini, l’un des auteurs de la loi. « Mujica est désormais une figure historique et n’a pas peur, un peu comme François Mitterrand avec l’abolition de la peine de mort », avance le politologue Adolfo Garce, rappelant également cette pointe de culture transgressive propre aux tupamaros, « toujours un peu obsédés par cette envie d’épater le bourgeois ». Ne vient-il pas de proposer d’accueillir en Uruguay, à la demande de Barack Obama, cinq prisonniers de Guantanamo ?

Dans le fond, Mujica se dit anarchiste, « mais j’ai mes contradictions », dit-il. Puis il lâche, d’un trait : « Je crois que la reconnaissance du mariage gay, l’avortement et la loi d’encadrement du cannabis sont des progrès. Mais ils le seront de manière définitive le jour où il y aura moins de distance entre les pauvres, les indigents et les plus riches. » Il se lève. Le téléphone fixe posé sur son petit bureau, tout comme le portable, n’ont pas sonné en deux heures. « On sait que je n’aime pas ça, donc les gens m’appellent peu », lâche-t-il avant de sortir à l’air libre.

À le voir debout, poser pour la photo à côté de sa chienne à qui il manque une patte et de ses deux Coccinelles Volkswagen bleues, garées derrière sa bicoque bordée de chrysanthèmes qu’il arrose chaque matin, on pense à cette phrase assassine du journaliste Graziano Pascale. Commentateur politique et opposant notoire, il a dit un jour que Mujica était « ce vieil oncle un peu fou que l’on a tous dans nos familles ». Un peu fou, peut-être, mais captivant et surtout seul de son espèce parmi les dirigeants de la planète. Il salue et dirige son regard vers sa chaise en bois, faisant mine de vouloir reprendre le cours de son étonnante histoire, entourée de livres et de silences. « Vous savez ce que c’est de vieillir ? Ne plus avoir envie de sortir de chez soi. »

La démocratie et la diversité peuvent remettre sur pied les systèmes alimentaires défaillants

vu sur srfood.org

[10 March 2014] GENÈVE – Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, Olivier De Schutter, a appelé aujourd’hui à une réforme des systèmes alimentaires mondiaux et à leur démocratisation, afin de garantir le droit de l’homme à une alimentation adéquate et de progresser vers l’éradication de la faim.

« L’éradication de la faim et de la malnutrition est un objectif réalisable. Il ne suffira cependant pas d’affiner la logique de nos systèmes alimentaires – elle doit au contraire être complètement inversée, » a souligné M. De Schutter lors de la présentation de son rapport final* au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, au terme de son mandat de six ans en qualité de Rapporteur spécial.

L’expert a prévenu que les systèmes alimentaires actuels ne sont efficaces que du point de vue de l’optimalisation des profits de l’agro-industrie. « Il est urgent que l’environnement politique fournisse des visions alternatives et démocratiquement légitimées, que ce soit au niveau local, national ou international, » a-t-il déclaré.

« Des objectifs tels que la fourniture d’une alimentation diversifiée et culturellement acceptable aux communautés, le soutien aux petits exploitants, le maintien des ressources en sols et en eau, et l’amélioration de la sécurité alimentaire dans des zones particulièrement vulnérables ne doivent pas être sacrifiés au profit de la quête unidimensionnelle d’une plus grande production de nourriture. »

« Le plus grand déficit dans l’économie alimentaire est d’ordre démocratique. Si nous misions sur les connaissances des gens et si leurs besoins et préférences étaient mieux pris en compte dans l’élaboration de politiques alimentaires à tous niveaux, la transition vers des systèmes alimentaires durables s’en trouverait grandement facilitée, » a poursuivi M. De Schutter.

Systèmes alimentaires locaux

« La démocratie alimentaire doit être ascendante et partir des villages, des régions, des villes et des municipalités, » a poursuivi l’expert.

« La sécurité alimentaire doit se construire autour du renforcement des capacités des petits agriculteurs. Garantir leur accès à des ressources productives est essentiel à cet égard, » a-t-il encore ajouté, en lançant un appel à des investissements prioritaires dans des formes d’agriculture agroécologique qui contribuent à la réduction de la pauvreté.

M. De Schutter a incité les villes à prendre en charge la sécurité alimentaire. « D’ici 2050, plus de 6 milliards de personnes – c’est-à-dire plus de deux personnes sur trois – vivront en ville. Il est essentiel que ces villes identifient les difficultés logistiques et les points de tension de leurs chaînes d’approvisionnement alimentaire et qu’elles développent un ensemble de canaux d’approvisionnement en denrées alimentaires, conformes aux souhaits, aux besoins et aux idées de leurs habitants. »

« De nouvelles innovations sociales aux quatre coins du monde prouvent qu’il est possible de rétablir le lien entre les consommateurs urbains et les producteurs alimentaires locaux, tout en diminuant la pauvreté rurale et l’insécurité alimentaire, » a-t-il déclaré. « Il faut soutenir ces innovations. »

Stratégies nationales

L’expert a toutefois prévenu que ces initiatives locales ne pourront porter leurs fruits que si elles sont soutenues et complétées au niveau national.

« Les gouvernements ont un rôle important à jouer pour que les politiques soient cohérentes avec le droit à l’alimentation et pour que les actions soient organisées de manière efficace, mais il n’y a pas de panacée, » a-t-il dit.

Et M. De Schutter de remarquer que « dans certains cas, la priorité sera de promouvoir les circuits courts et les relations directes entre le producteur et le consommateur afin de renforcer la petite agriculture locale et de réduire la dépendance aux importations. Dans d’autres cas, la priorité sera plutôt de renforcer les coopératives afin de leur permettre de vendre à de gros acheteurs dans le cadre de l’agriculture contractuelle. »

La démocratisation de la prise de décision est essentielle, a-t-il souligné. « Les stratégies nationales fondées sur le droit à l’alimentation devraient être élaborées conjointement par les partenaires concernés, y compris les groupes les plus touchés par la faim et la malnutrition, et leur mise en oeuvre devrait faire l’objet d’un contrôle indépendant. »

Cohérence internationale

« Si les initiatives locales ne peuvent aboutir sans stratégie au plan national, l’action menée à l’échelle nationale doit, elle aussi, pouvoir se fonder sur un appui international pour porter ses fruits, » a ajouté le Rapporteur spécial.

M. De Schutter a souligné dans son rapport les efforts prometteurs du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) pour amener les gouvernements, la société civile, les institutions internationales et le secteur privé à relever ensemble les défis posés aux systèmes alimentaires. Il a noté que « le CSA reste le seul à faire entrer la participation et la démocratie dans l’arène de la gouvernance mondiale et à permettre de confronter les unes aux autres différentes visions de la sécurité alimentaire. »

« D’autres organes de gouvernance mondiale doivent s’aligner sur le cadre stratégique fourni par le CSA. L’OMC par exemple ne doit pas empêcher les pays en développement d’entreprendre des politiques de sécurité alimentaire ambitieuses et d’investir davantage le soutien aux petites exploitations agricoles », a-t-il dit.

Le Rapporteur spécial a souligné que les tentatives menées par les pays en développement pour améliorer leur sécurité alimentaire ne pourront aboutir que si elles vont de pair avec des réformes conduites dans le pays du Nord.

« Les pays riches doivent progressivement rompre avec les politiques agricoles tournées vers l’exportation et permettre au contraire aux petits agriculteurs des pays en développement d’approvisionner les marchés locaux, » a déclaré M. De Schutter. « Ils doivent également refréner leurs revendications grandissantes de terres agricoles mondiales en maîtrisant la demande en alimentation animale et en agrocarburants, et en réduisant les gaspillages alimentaires. »

Outre son rapport, l’expert a présenté un résumé des recommandations émises au cours de son mandat de Rapporteur spécial (2008-2014), lesquelles recouvrent des thèmes tels que la volatilité des prix alimentaires, le commerce et l’investissement dans l’agriculture, la réglementation de l’agro-industrie, les agrocarburants, l’aide alimentaire et la coopération au développement, la nutrition, la protection sociale, les droits des femmes, les études d’impact des accords de commerce et d’investissement sur les droits de l’homme, les stratégies nationales, les travailleurs agricoles, l’agriculture contractuelle, le soutien aux petits agriculteurs, l’agroécologie et le réinvestissement dans l’agriculture.

(*) Lire le rapport final du Rapporteur spécial.

 

Rire, le meilleur anti-douleur naturel

la lettre Santé Nature Innovation :

Votre corps est capable de produire des substances anti-douleur très efficaces, les endorphines.

Ce sont des opiacés naturels, autrement dit des substances proches de l’opium, produites par le cerveau, et qui ont un effet similaire à celui de la morphine.

Or, il existe un moyen naturel et simple d’augmenter votre niveau d’endorphines naturellement, et ainsi de diminuer vos douleurs : il suffit de rire et, mieux encore, rire en groupe.

Rire est un exercice physique

On se figure souvent que le rire est une émotion, qui se produit avant tout dans le cerveau et sur le visage, et qui commence par un sourire sur les lèvres.

En réalité, le rire démarre par une violente décontraction du diaphragme, un grand muscle entre votre ventre et votre poitrine. Cette décontraction comprime les poumons et provoque une brutale expulsion d’air.

L’air qui vous sort de la poitrine provoque une vibration incontrôlée des cordes vocales. Vous émettez alors le fameux « Ha ! », immédiatement suivi d’une cascade d’autres « Ha ! Ho ! Hi ! », car votre diaphragme se contracte et se décontracte par saccades dans une réaction en chaîne.

Si le rire se prolonge, vous vous videz de votre air, ce qui a pour effet de vous plier en deux de rire ! Dans les cas extrêmes, vous pouvez être amené à vous rouler par terre.Le fou rire vous a fait perdre le contrôle de vos muscles. Votre ventre, sous la tension, devient alors aussi douloureux que lors d’une trop longue série d’abdominaux.

Vous constaterez que le rieur pris de fou rire se met à transpirer. Ses veines et les muscles de son cou et de son visage gonflent et se contractent, comme lors d’une intense douleur. La confusion est d’autant plus grande que des larmes ne tardent pas à jaillir de ses yeux, tandis qu’il continue à faire de grands « Ha, ho, hi », déclenchant la joie, puis l’inquiétude de son entourage : « Mais est-ce que tu ris ou est-ce que tu pleures ?? ».

Et la question se pose en effet car, à ce moment, un rien peut faire déraper la situation, lorsque la pression sur sa vessie ou, pire encore, sur son intestin, devient incontrôlable…

Toujours est-il qu’une personne n’est plus tout à fait la même après avoir ri.

Car la douleur et la tension musculaire provoquées par le rire ont déclenché, tout comme chez le soldat ou chez l’athlète qui fait un violent effort, une grosse production d’endorphines.

Les effets sont les suivants :

1) Vous vous sentez heureux, parce que les endorphines vous plongent dans un état de bien-être. Et notez bien que c’est le fait d’avoir ri qui vous a rendu heureux, plus que la chose qui avait provoqué le rire.

2) Si vous aviez mal quelque part avant de rire, vous constaterez que la sensation de douleur a diminué. Le phénomène a été observé en laboratoire par une équipe de l’Université d’Oxford, qui à publié une étude à ce sujet dans la revue médicale Proceedings of the Royal Society B. (1)

3) Tout comme l’opium, les endorphines provoquent une sensation de paix intérieure et de détente. C’est pourquoi le rire favorise l’assoupissement.

Rire en groupe est plus efficace

Fallait-il que des scientifiques d’Oxford se penchent sur un sujet qui relève de l’évidence ?

Si vous me demandez, je dirais non évidemment. Mais la lecture des résultats de cette étude m’a quand même appris une chose intéressante.

Avez-vous déjà observé le sentiment de bonheur, voire d’exaltation, qu’il y a à réaliser un travail manuel en groupe ?

Creuser une tranchée à plusieurs, transporter des pierres, abattre un arbre, tirer une corde : autant le travail intellectuel en équipe est frustrant (il y en a toujours un qui finit par faire celui des autres), autant faire un effort physique à plusieurs donne une satisfaction, et fait naître un sentiment inexplicable d’amitié.

De même, faire du sport en groupe provoque un sentiment de joie et d’enthousiasme beaucoup plus facilement que lorsqu’on s’entraîne seul. Observez les groupes de joggeurs dans les parcs publics, qui courent côte à côte. Ils ont souvent l’air heureux, et se racontent toutes sortes de choses qui paraissent fort intéressantes, tandis que le coureur solitaire, lui, est plus souvent mélancolique (quand il n’a pas l’air de souffrir).

Cela s’explique par le fait que vous produisez plus facilement des endorphines lorsque vous êtes en groupe.

Cela a aussi été mesuré par le Dr Dunbar, de l’Université d’Oxford. Dans une expérience menée en 2009, avec l’équipe d’aviron d’Oxford, il s’est aperçu que les rameurs supportaient mieux la douleur lorsqu’ils avaient ramé en groupe que lorsqu’ils avaient fait exactement le même effort, mais individuellement.

Leur niveau d’endorphines était monté beaucoup plus haut ! (2)

Cet effet groupe est d’autant plus fort avec le rire, qui est hautement contagieux. Vous avez plus de chance d’avoir un fou rire en regardant des vidéos comiques lorsque vous le faites à plusieurs.

Malheureusement, rien de ceci ne marche si vous vous forcez à rire. « Le rire poli n’entraîne pas de séries d’expirations répétées et incontrôlées qui sont nécessaires pour déclencher la production d’endorphines », explique le Dr Dunbar.

 

 

 

Volailles contaminées aux bactéries

 selon une étude de l’UFC Que Choisir

L’UFC Que Choisir a publié son rapport d’analyse de cent échantillons de volailles vendues dans la grande distribution, sur les marchés et en boucherie. 26% d’entre elles seraient contaminés aux bactéries antibiorésistantes.

Une volaille sur quatre est porteuse de bactéries résistantes aux antibiotiques selon le rapport de l’UFC Que Choisir paru lundi 10 mars. L’association de consommateurs a testé en laboratoire une centaine d’échantillons de volaille vendues en supermarché, marché et boucherie.

Sur les cent morceaux analysés, plus d’un sur quatre était porteur d’un nombre significatif de bactéries Escherichia coli, résistantes aux antibiotiques. Parmi les échantillons contaminés, 23% (parmi lesquels les volailles Label Rouge) comportaient des bactéries résistantes aux antibiotiques critiques : des antibiotiques dit « cruciaux », utilisés en médecine humaine dans le cas de pathologies graves.

Sans surprise, les poulets et dindes standards et premiers prix seraient les plus impactés. Au contraire, les volailles bio, pour lesquelles le recours aux antibiotiques est plus strictement limité, seraient les moins touchées.

Si dans l’élevage traditionnel les antibiotiques sont employés aussi bien de manière préventive que curative, l’élevage bio n’autorise leur utilisation qu’en curatif, avec un maximum autorisé de trois par an, explique la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique.

Les résultats de ce rapport soulèvent un problème de santé publique. L’antibiorésistance augmente constamment du fait de l’utilisation intensive d’antibiotiques dans les élevages conventionnels et de leur surconsommation en médecine humaine. Diffusées lors de la cuisson ou transférées lors de la consommation de la viande, ces bactéries sont sources de pathologies humaines graves sur lesquels les traitements par antibiotiques s’avèrent alors inefficaces.

 

Recherche pour créer des virus grippaux mortels

Vu le Monde Sciences

« C’est vraiment une folie ! » Il est rare que des scientifiques éminents qualifient aussi brutalement le travail de collègues reconnus. Pourtant Roberto Kolter, qui tient ces propos à micro ouvert, n’a rien d’un alarmiste anti-science : à 60 ans, il est directeur d’un laboratoire réputé d’Harvard et présidait il y a peu la société américaine de microbiologie.

L’objet de son inquiétude ? Une série d’expériences visant à rendre contagieux des virus grippaux mortels, recourant à la fois aux techniques du génie génétique et à la sélection classique, qui se poursuivent depuis plus de deux ans en dépit de multiples protestations.

Et Kolter n’est pas seul : ils sont 56 scientifiques d’envergure, dont trois Prix Nobel, à avoir signé fin décembre 2013 une lettre publique adressée à la Commission européenne réclamant « une véritable analyse de risque »pour ces expériences. Qui exposent l’humanité, avertit l’épidémiologiste d’Harvard Marc Lipsitch, lui aussi signataire du texte, à la possibilité d’une « pandémie véritablement catastrophique (…) capable de faire des centaines de millions de morts ».

Ces expériences de la discorde, dont le début remonte à 2011, ont d’emblée agité la communauté scientifique – au point que leurs auteurs ont dû décréter un moratoire sur leurs travaux en janvier 2012. Avant de le lever, unilatéralement, en janvier 2013, en dépit de l’absence de consensus. Depuis, elles se poursuivent comme si de rien n’était.

En quoi consistent-elles ? Elles portent sur deux virus grippaux, le H5N1 et plus récemment le H7N9, qui connaît actuellement une expansion inquiétante en Asie. Attention, « grippe » ne doit pas être lu comme signifiant « sans gravité ». H5N1 et H7N9 sont des virus extraordinairement meurtriers.

Les malades, après une brutale poussée de fièvre, développent généralement une pneumonie, puis une grave détresse respiratoire à l’issue souvent fatale. Entre le tiers et la moitié des quelque 1 000 humains qui ont eu le malheur de contracter ces grippes en sont morts, généralement en une dizaine de jours. Pour le H7N9, le dernier bilan fait état de 72 décès en Chine entre janvier et février.

Ces germes circulent naturellement et massivement chez les oiseaux, particulièrement les canards et autres volailles. Mais il faut d’énormes concentrations de virus (en pratique, des contacts étroits avec des volailles vivantes) pour qu’ils parviennent à infecter les humains. Les récepteurs cellulaires qui servent d’ancrage à H5N1 comme à H7N9 sont, en effet, légèrement différents chez les mammifères et les volatiles. En revanche, ce que ces grippes ne parviennent pas – pas encore ? – à faire, c’est à passer d’un homme à un autre. Ce qui est une grande chance pour Homo sapiens,et le coeur de cette affaire.

Car quelques mutations peuvent suffire pour que les virus grippaux deviennent transmissibles entre humains. Et ils le sont alors « magnifiquement », selon le terme du virologue new-yorkais passionné Vincent Racaniello, professeur à Columbia. Ils se mettent à circuler par « aérosolisation », voyageant dans les gouttelettes émises par la toux et les éternuements, passant d’un individu à l’autre sans le moindre contact physique. Cinq minutes dans un bus suffisent pour être infecté si l’un des autres passagers est porteur.

Les 50 millions de morts de la plus grande grippe de l’histoire, la grippe espagnole de 1918, sont là pour rappeler les effets de ce virus à la fois meurtrier et transmissible – qui, sur notre planète surpeuplée, urbanisée et mondialisée, serait sans doute plus dévastateur encore.

Or, pour ce que l’on en sait, un tel monstre biologique pourrait bien, d’ores et déjà, sommeiller dans un congélateur de l’université Erasmus d’Amsterdam ou de l’université du Wisconsin aux Etats-Unis, pour citer les deux institutions en pointe dans ces travaux.

Deux équipes devenues célèbres, dirigées respectivement par le Néerlandais Ron Fouchier et le Japonais Yoshihiro Kawaoka, y ont en effet rendu transmissibles les virus en question ; non pas chez des hommes, car les règles d’éthique en vigueur l’interdisent, évidemment ; mais chez… des furets. « Le furet est le mammifère de laboratoire dont le système respiratoire imite le mieux celui de l’homme, explique Vincent Racaniello. Il présente tous les symptômes humains, il tousse et éternue, ce que les souris ou même les singes ne font pas. »

 

 

 

 

 

 

PAIX & GUERISON INTERIEURE

 

vu  sur le site Phakyap Rinpoché

Abbé du monastère d’Ashi au Tibet oriental, Phakyap Rinpoché fut emprisonné par les Chinois en 1999. Suite aux tortures subies, son pied droit se gangrena et à sa libération en 2003, il souffrait aussi de tuberculose et diabète. Devant la gravité de son état, plusieurs médecins américains recommandèrent une amputation immédiate de son pied. Mais Sa Sainteté le Dalaï-lama l’engagea à chercher en lui-même la guérison et lui demanda, une fois guéri, d’enseigner au monde comment guérir. Ayant soigné sa gangrène par la méditation et les mantras Phakyap Rinpoché retrouva une bonne santé. Il participe aujourd’hui à des protocoles de recherche sur les bienfaits thérapeutiques de la méditation. Il vient pour ses premiers enseignements en Europe à MENLA LING.

 

 

En 2014 Phakyab Rinpoché enseignera sur le thème

 

LA COMPASSION, UNE ENERGIE DE GUERISON

 

apprentissage graduel et systématique des sciences internes de la guérison 

qui ont permis à Phakyab Rinpoché de se soigner d’une gangrène contractée suite à des tortures et des mauvais traitements dans les prisons chinoises.

Ce programme original est issu de la tradition tibétaine des yogas de l’énergie interne, ou tsa lung, et il a été développé par Rinpoché sur la base de l’expérience de sa propre guérison. Décliné sur 3 années, à partir du printemps 2015, il propose une formation à des méditations qui éveillent progressivement l’esprit aux niveaux de conscience subtils, le reliant à sa base de sagesse aimante et lumineuse.

Cette formation avec des thèmes annuels et un engagement sur un volume de pratiques, se déroulera avec un accompagnement individuel. Cet accompagnement permettra à chacun d’évoluer en fonction de sa pratique et de sa propre expérience.

la médecine darwinienne

le journal du CNRS

 

la théorie darwinienne de l’évolution appliquée à la santé ! « Les microbes qui possédaient une mutation génétique leur conférant une meilleure résistance aux antibiotiques ont bénéficié d’un avantage pour se reproduire, tandis que les autres souches succombaient au traitement », explique Frédéric Thomas, chercheur en biologie évolutive au Mivegec1, à Montpellier, laboratoire spécialisé dans les maladies infectieuses.

Comme les autres espèces – animaux, végétaux, parasites… –,  l’homme a été façonné par l’environnement dans lequel il a évolué. Mieux comprendre ces adaptations fournit un éclairage nouveau aux problèmes de santé auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. C’est le postulat de la médecine darwinienne, théorisée dans les années 1990 par les biologistes américains Nesse et Williams dans leur livre Why We Get Sick. The New Science of Darwinian Medicine. « Durant des milliers d’années, l’homme a co-évolué avec quantité de parasites – flore bactérienne intestinale, vaginale, cutanée, vers intestinaux… – contre lesquels il a développé un certain nombre de défenses. Dans le même temps, ces parasites ont connu leurs propres adaptations afin de maximiser leur reproduction à nos dépens », indique Luc Perino, médecin et enseignant à la faculté de médecine de Lyon, également auteur d’un site de réflexion sur la médecine, la santé et l’évolution du système sanitaire et social.

Les changements brutaux d’environnement entraînent leur lot de conséquences. On parle alors de mismatch : d’inadaptation de l’individu à son nouvel environnement. C’est l’une des explications apportées par la médecine darwinienne à la recrudescence des maladies auto-immunes et des allergies ces cinquante dernières années. « Ayant évolué dans des environnements riches en parasites, nous avons développé un système immunitaire particulièrement puissant, explique Frédéric Thomas. Or, avec la vaccination, les progrès de l’hygiène, les antibiotiques, etc., celui-ci est beaucoup moins sollicité. »Sous-employé, le système immunitaire a tendance à sortir l’artillerie lourde pour des événements mineurs – quelques malheureux grains de pollens s’introduisant dans l’organisme, par exemple – voire à se retourner contre le corps qu’il était censé protéger.

Un certain nombre de désordres d’origine alimentaire peuvent s’expliquer par des changements d’environnement. Le lait est un exemple. L’homme est le seul mammifère à continuer à consommer du lait à l’âge adulte. Pour autant, nous ne sommes pas tous égaux devant cet aliment : 2 % à peine des Chinois adultes tolèrent le lait de vache, contre 98 % des Hollandais. Cette différence s’explique par la sélection d’une mutation génétique intervenue il y a plus de six millénaires, au Néolithique, aux premiers temps de l’élevage. Grâce à cette mutation, certains individus installés en Europe du Nord ont pu continuer à produire la lactase, l’enzyme qui dégrade le lactose (sucre du lait), après le sevrage. Un avantage évident pour la survie lors des périodes de disette, qui explique pourquoi ce gène s’est maintenu et répandu dans cette région du monde.

Ces adaptations des populations locales aux aliments présents dans leur environnement direct ne sont pas sans conséquences à l’heure de la mondialisation. Le quinoa, plante de consommation courante en Amérique du Sud, comporte des substances détergentes mal tolérées par certains estomacs occidentaux. Autre aliment pouvant entraîner des désordres alimentaires : le soja. Cette plante très consommée en Asie contient des phyto-oestrogènes, des hormones végétales dont les effets sont encore peu connus sur les organismes d’Européens. « C’est tout le problème de faire consommer à des individus des plantes avec lesquelles ils n’ont pas évolué », déplore Michel Raymond, chercheur à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier2.

Dernier champ où l’approche darwinienne se révèle d’un précieux secours : les problèmes de santé liés au vieillissement. « Au cours de l’évolution, les mécanismes ayant pour effet de maximiser la reproduction ont été systématiquement favorisés, même s’ils ont des effets délétères sur la survie de l’individu à plus long terme », analyse Luc Perino. Ce compromis entre les différentes phases de la vie – avec un avantage systématique donné à la phase reproductive –, éclaire d’un jour nouveau les maladies de la sénescence : dégénérescence du système nerveux, dégénérescence cardio-vasculaire, cancer.

Le calcium est un bon exemple de compromis évolutif. « Le gène qui produit le calcium et favorise son dépôt dans les tissus constitue un avantage dans les premiers âges de la vie, remarque Luc Perino. Il renforce les os et produit des individus plus résistants, donc plus aptes à se reproduire. Mais il se dépose aussi dans les artères, ce qui devient un vrai problème lorsque l’homme vieillit. » Un inconvénient que la sélection naturelle ne retient pas, puisqu’il intervient après la période de reproduction, et que le gène responsable a déjà été transmis à la génération suivante.

 

 

 

Arrêté ministériel d’interdiction de commercialisation, utilisation,et culture du maïs MON 810

 vu sur France TVinfo.fr

C’est non. Le ministère de l’Agriculture interdit par un arrêté publié au Journal officiel, samedi 15 mars, « la commercialisation, l’utilisation et la culture des variétés de semences de maïs issues de la lignée de maïs génétiquement modifié MON 810 (…) sont interdites sur le territoire national jusqu’à l’adoption (…) d’une décision définitive » et des mesures communautaires.

Une proposition de loi interdisant la culture du maïs transgénique en France doit être débattue le 10 avril à l’Assemblée. Mais le ministère de l’Agriculture a considéré qu’il y avait urgence, « eu égard à la proximité du début de la période de semis » à établir une interdiction d’ici là.

Un arrêté d’interdiction annulé

L’arrêté estime que « le principe de précaution justifie l’adoption de mesures restrictives »« Au vu de données scientifiques fiables et de résultats très récents de la recherche internationale, la mise en culture de variétés de semences de maïs MON 810 sans mesures de gestion adéquates présenterait des risques graves pour l’environnement ainsi qu’un danger de propagation d’organismes nuisibles devenus résistants », indique le texte.

Le Conseil d’État a annulé l’été dernier un arrêté d’interdiction datant de 2011 du MON 810 et dont le renouvellement d’autorisation est en cours d’examen par l’Union européenne. Les États de l’UE ont la possibilité d’interdire sur leur territoire un OGM autorisé par l’Union européenne. Récemment, le maïs TC1507 du groupe américain Pioneer, a été autorisé à la culture dans l’UE, malgré l’opposition de 19 pays.

Les coraux lancent des S.O.S aux poissons

 

Vu su mili-terre.com :pour lire la suite de l’article

 

Beaucoup de coraux vivent en symbiose avec le phytoplancton ou diverses bactéries. Mais parce que l’écosystème dans lequel ils résident n’est pas toujours clément, certains coraux ont par ailleurs développé une symbiose bien particulière. Envahis par des alguestueuses, ces animaux envoient un signal de détresse. De petits poissons sont capables d’intercepter ce signal et d’intervenir en leur faveur…

Le corail Acropora nasuta, communément appelé corail crème, grandit rapidement et s’étend largement. Il est essentiel à la formation et la solidification des récifs coralliens. Menacé par la Chlorodesmis fastigiata, ou algue chevelue, cet animal a développé une symbiose avec de petits gobies, ces poissons herbivores pas plus grands qu’un pouce, qui le protègent à la demande.

Dans une étude publiée dans le magazine Science, des chercheurs duGeorgia institute of technology montrent que ce corail est en effet capable d’envoyer un signal chimique de S.O.S. Les gobies interprètent ce message de détresse et agissent dans les minutes qui suivent. L’algue, très vite taillée ou dévorée, a donc très peu de chance d’attaquer le corail.

Jamais la condition des animaux n’a été aussi misérable

Le Monde

Les fêtes de fin d’année ne sont guère réjouissantes pour les oies et les canards mulards qui, pendant trois semaines, doivent ingurgiter deux fois par jour 450 grammes de nourriture en quelques secondes afin que leur foie atteigne dix fois son volume normal. A la même période, on trouve dans les vitrines des manteaux avec des cols en raton laveur.

Ceux qui penseront que, pour moi, manger un animal ne va pas de soi et qu’ainsi je me sépare des autres humains n’ont pas tort, puisque chaque fois que je vois quelqu’un manger un sandwich au jambon, je pense à l’animal dont il provient. Ils se diront que je souhaite l’abolition de la corrida et la suppression de l’abattage rituel. A quoi bon les contredire ? Pourtant, il me semble que, sans me rejoindre sur tout, mes concitoyens pourraient s’abstenir de consommer du foie gras et de porter de la fourrure.

L’HÉDONISME PEUT ÊTRE AUTRE CHOSE QUE L’INDÉCENCE

L’éthique ne commence pas par la rencontre du visage de l’autre homme. Elle a un sens dès que je mange. Vivre, c’est vivre de. La matérialité de notre existence fait que notre usage des choses et des autres vivants est d’emblée une position éthique. Vivre de, c’est jouir, et c’est aussi dire quelle place on octroie aux autres hommes, présents et futurs, et aux autres vivants. Dans la jouissance, il y a déjà la justice.

Ainsi, les stylistes et les chefs pourraient rivaliser d’imagination afin que nous ayons du plaisir à manger et à nous vêtir avec le moins de souffrance possible pour les animaux. La gourmandise serait une vertu. L’élégance, au lieu d’être une manière d’afficher son rang, serait l’aveu plein de tact du plaisir que l’on a à être ensemble. Car l’hédonisme peut être autre chose que l’indécence. La multiplication des débats sur la condition animale et l’intérêt du public pour l’éthologie sont indéniables. Cependant, jamais la vie des animaux n’a été aussi misérable.

LE CAPITALISME EST INCOMPATIBLE PAR NATURE AVEC L’ÉCOLOGIE

Tant que le profit sera le critère absolu de l’économie, les hommes et les bêtes seront traités comme de simples forces de production, exploitables et jetables. Les salariés seront licenciés dès que leur entreprise ne sera plus rentable, ce qui, dans une logique exclusivement centrée sur le profit, arrive vite. Les petits abattoirs fermeront les uns après les autres. On réformera les vaches laitières ou les truies gestantes de plus en plus tôt, obligeant les autres animaux d’élevage à produire toujours plus.

André Gorz a dit que le capitalisme est incompatible par nature avec l’écologie, car il va de pair avec une surproduction de biens qui, dès qu’ils sont accessibles au grand nombre, sont remplacés par des biens plus sophistiqués, plus chers et plus gourmands en énergie. Ces biens créent à ler tour des besoins toujours nouveaux et toujours frustrés, et produisent une montagne de déchets. On peut aller plus loin : le capitalisme est inconciliable avec la prise en compte du bien-être animal, quoi qu’en disent les zootechniciens formés à prétendre le contraire.

Aucun livre de philosophie et aucune déclaration politique ne changeront quoi que ce soit tant que l’on ne placera pas le respect des êtres au cœur de l’économie et que l’efficacité sera pensée indépendamment du type de biens ou de services considérés. Il faut donc innover. Cela veut dire aussi que les animaux ont le pouvoir de nous réveiller.

LA TRANSITION VERS UN AUTRE TYPE D’ÉLEVAGE DOIT DEVENIR UNE PRIORITÉ POLITIQUE

En effet, penser, en plus des désastres sociaux engendrés par notre modèle économique, à ce qu’endurent les animaux pour que nous puissions assouvir des besoins en produits animaliers qui sont, du moins à cette échelle, artificiels et génèrent maladies et obésité, c’est reconnaître qu’il est grand temps de changer. Les changements peuvent se faire progressivement et surtout il est important qu’ils s’opèrent de concert avec les principaux acteurs, en particulier avec les éleveurs. La transition vers un autre type d’élevage doit devenir une priorité politique. De son côté, le consommateur peut refuser d’acheter des produits auxquels est attachée trop de souffrance. Le renoncement à son idéal de justice vient du sentiment d’impuissance dont on se convainc trop facilement. Pourtant, chacun peut contribuer au changement dès maintenant.

Bunker Roy : Apprendre d’un mouvement va-nu-pied

A Rajasthan, en Inde, une école hors du commun forme hommes et femmes venant de milieux ruraux — illettrés pour la plupart — pour devenir ingénieurs en énergie solaire, artisans, dentistes et docteurs dans leur propre villages.

Elle s’appelle l’Université des Va-nu-pieds, et son fondateur, Bunker Roy, nous explique comment elle fonctionne.

http://www.ted.com/translate/language…

 

 

 

 

 

Une prothèse dans le cerveau pour doper la mémoire

Pierre Barthélémy, Passeur de sciences

La science constitue une ouverture au monde, la réponse la plus complète et la plus précise à ma curiosité sur la nature. Tout de suite après vient un second élément de réponse qui, souvent, surprend mes interlocuteurs : pour moi, la science c’est aussi de l’imagination, celle des chercheurs qui vont aller là où personne ne s’est aventuré par la pensée et qui vont élaborer des expériences dont on n’avait pas eu l’idée auparavant.

Ce qui m’a captivé dans le travail que vient de réaliser une équipe américaine, dont les résultats sont publiés dans le numéro de décembre du Journal of Neural Engineering. Avec l’expérience fascinante qu’ils ont menée sur des singes rhésus, ces chercheurs se sont engagés dans la voie de l’amélioration de la mémoire des primates (dont l’homme fait partie) par le biais d’une prothèse neuronale, un dispositif qu’on croyait jusque là réservé à la science-fiction. Quatre macaques rhésus ont, pendant deux ans, été entraînés à un exercice de mémorisation. Les animaux étaient assis devant un écran sur lequel apparaissait un objet pioché au hasard dans un catalogue. Puis l’image s’évanouissait et, au bout d’un certain délai allant entre une seconde et une minute et demie, la seconde partie de l’exercice commençait avec deux versions différentes : soit il fallait retrouver l’objet parmi d’autres, soit il fallait désigner l’endroit de l’écran où il était apparu. Lorsque les singes réussissaient l’exercice, ils recevaient du jus de fruits en récompense et ils n’avaient rien en cas d’échec. Plus il y avait de choix, plus l’exercice était considéré comme difficile. De même, le niveau de succès baissait quand l’attente s’allongeait entre la première et la seconde partie du jeu.

Pour l’expérience proprement dite, les quatre singes ont été opérés de manière à insérer des électrodes dans une région de leur cerveau nommée hippocampe. Il s’agit en quelque sorte du bibliothécaire de notre mémoire, qui encode et classe les souvenirs. L’idée consistait à analyser l’activité de deux zones de l’hippocampe communiquant entre elles lors de la mémorisation. Les singes sont retournés à leurs tests. Les chercheurs se sont aperçus que deux codes différents apparaissaient dans leurs enregistrements : un code dit « fort » quand les « cobayes » se rappelaient la figure (ou son emplacement) et réussissaient l’exercice, un code dit « faible » lorsque la mémoire leur faisait défaut. Ces codes avaient une structure spatio-temporelle bien spécifique et, en en voyant le début, le modèle mis au point pour l’expérience (et déjà testé par la même équipe en 2011 sur des rats) pouvait, en une fraction de seconde, prédire si les singes allaient donner une bonne ou une mauvaise réponse.

On entrevoit déjà la suite. Dans une seconde phase de l’expérience, le modèle a été programmé pour envoyer à l’hippocampe des pulsations électriques imitant le code « fort » lorsque les macaques étaient sur le point de se tromper. Pour le dire autrement, la machine tentait de pallier la défaillance de la mémoire. Les résultats de cette manipulation ne sont pas miraculeux, dans le sens où les singes ne sont pas subitement passés à zéro faute. Mais l’étude montre une amélioration nette et systématique de la performance, ce chez les quatre singes. Plus les chances de se tromper augmentaient en raison de la difficulté accrue de l’exercice (davantage de choix ou délai allongé), plus l’aide de ce qu’on peut appeler la neuroprothèse s’avérait utile.

ÉTUDE. Une mutation génétique à l’origine de l’intelligence

 

Huffingtonpost

ÉVOLUTION – Quand est apparue l’intelligence? Comment ces comportements complexes ont-ils vus le jour? À ces questions, sans doute les plus importantes que se posent la biologie évolutive, des chercheurs britanniques ont peut-être trouvé les réponses.

Premier point, affirment-ils dans deux études publiées par la revue Nature Neuroscience, l’intelligence est le fruit d’une augmentation du nombre de gènes cérébraux. Et si ce nombre de gènes a augmenté, c’est à cause d’un accident génétique survenu il y a 500 millions d’années environ.

Cet heureux hasard, sans lequel l’homme tel que nous le connaissons et le concevons n’aurait jamais vu le jour, a touché un petit animal invertébré qui vivait dans la mer. Affecté par cette mutation génétique, notre ancêtre lointain aurait vu son nombre de gènes cérébraux démultiplié pour évoluer vers des espèces dotés de formes d’intelligence.

Pour le comprendre, les chercheurs ont d’abord étudié les capacités mentales d’hommes et de souris en les soumettant à un certain nombre de tests d’intelligence. Ils ont ensuite combiné ces résultats avec les informations génétiques des individus, hommes et souris, qui ont participé à cette enquête.

Ils ont ainsi pu se rendre compte que les fonctions les plus développées de l’intelligence étaient attribuables aux mêmes gènes, c’est donc qu’elles constituent bien les gènes de l’intelligence. Dès lors, il ne restait plus qu’à savoir quelle était leur origine.

Mais il y a un revers à la médaille. Les gènes à l’origine de l’intelligence sont aussi ceux qui, lorsqu’ils sont endommagés ou subissent des mutations, provoquent des troubles mentaux.

« Notre travail montre que le prix à payer pour avoir une intelligence développée est la maladie mentale », explique le professeur Seth Grant, de l’université d’Édimbourg.

Les chercheurs avait déjà travaillé sur ces types de mutations et avaient montré qu’une centaine de maladies cérébrales étaient provoquées par des mutations de ces gènes.

« Désormais, en comparant le comportement des patients atteints de certaines maladies avec leur patrimoine génétique, nous pourrons peut-être les soigner », conclut le docteur Tim Bussey de l’université de Cambridge, qui a cosigné ces études.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Google s’est payé un ordinateur quantique (qui fonctionne)

L’ordinateur quantique constitue sans aucun doute l’avenir de l’informatique moderne. Il y a un an, IBM se disait à l’aube d’une offre commerciale, même si la technologie nécessite encore quelques années de travail. Mais Google n’a pas voulu attendre si longtemps, et a décidé de se lancer dans la course… à domicile.
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Avec l’ordinateur quantique, ne pensez plus « bits », mais « Qubits » ! Les 1 et les 0, c’est déjà « tellement 20ième sicèle » ! Avec ce type de machine, le nombre d’états n’est plus limité par ces deux valeurs, ce qui permet -sur le papier- de multiplier très largement la puissance de calcul des ordinateurs. Outre la puissance brute, ce sont surtout les applications qui en découlent qui intéressent les scientifiques : casser des clefs de cryptage en quelques secondes, simuler des environnement complexes (impossibles à ce jour), mieux comprendre l’univers… Il faut bien se rendre compte qu’on parle ici de machines capables de calculer plusieurs dizaines de milliers de fois plus vite que le meilleur des super-ordinateurs existant. L’enjeu est colossal !
Pour lire la suite sur Actuwiki

Droits des animaux et devoirs des hommes

sur Ecolo-Ethik pour lire la suite…

Ecolo-Ethik aorganisé plusieurs tables rondes menées par d’éminents experts depuis le 5 novembre dernier pour y débattre du bien-être des animaux, de nos devoirs envers eux, de leur statut.

Sont ainsi abordées la reconnaissance de l’animal par la science et la pensée, l’animal dans l’économie, l’enseignement et le droit. Elles seront suivies par un colloque international qui se tiendra au Palais du Luxembourg le 07 février 2014 autour de l’ouvrage « Les animaux aussi ont des droits » à l’origine de cette initiative. Un événement qui sera présidé par Boris Cyrulnik, Mathieu Ricard et Yves Coppens avec la participation d’Elisabeth de Fontenay, Peter Singer, Jane Goodall et bien d’autres personnalités sensibilisées par cette cause.

La portée de ces travaux -auxquels sont associées les entreprises et les principales organisations de protection animale et de protection de la nature- doit en particulier nous conduire à repenser le statut de l’animal via une proposition de loi visant à modifier les dispositions actuelles du Code Civil et du Code Pénal. Comment vivre désormais avec les animaux? Pouvons-nous concilier justice sociale et respect des bêtes? ll est temps que la question animale soit portée sur la place publique et invite au débat.

Des bataillons d’insectes pour remplacer les pesticides

Le Monde- Planète pour lire l’article 

Des forces très spéciales tiennent garnison à Livron-sur-Drôme, entre Valence et Montélimar, dans un casernement de 14 000 m2. Des bataillons rampants et volants, mobilisables à tout moment. Leurs armes sont des rostres et des mandibules. Leur terrain d’opération les champs, les vergers et les potagers. Leur ennemi les ravageurs des cultures.

La revue des troupes issues des élevages de la société Biotop a de quoi impressionner. Il y éclot, chaque année, plus de 100 milliards d’insectes affectés à la lutte biologique contre les nuisibles, dont la PME est le leader français, la seule à développer une production à l’échelle industrielle.

Pas moins d’une cinquantaine d’espèces forme ce contingent animalier, chacune affectée à une cible. Le trichogramme, guêpe microscopique, parasite les œufs de la pyrale du maïs en y pondant ses propres œufs, dont les larves dévorent leur hôte. Les coccinelles croquent les pucerons – plus d’une centaine par jour – ou les cochenilles farineuses qui infestent les agrumes et les plantes d’ornement. La petite punaise macrolophus terrasse les mouches blanches (ou aleurodes) qui ruinent les plants de tomates et d’aubergines. Une autre punaise, anthocoris, est friande des psylles, qui mettent à mal poiriers et oliviers. Les nématodes, vers lilliputiens, anéantissent chenilles et doryphores…

LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE POUR LE BOSON BROUT, ENGLERT, HIGGS

Par Sylvestre Huet sur Sciences.blogs.liberation

Le prix Nobel de physique 2013 est attribué à François Englert et Peter W. Higgs pour la proposition théorique du boson BEH (Brout, Englert, Higgs) indépendament, en 1964. Le troisième auteur, Robert Brout est décedé en 2011.

Le jury du Nobel a bien sûr décidé de cette récompense… parce que le dit boson, la seule des particules du modèle standard de la physique des particules à ne pas avoir été découverte avant 2012, est justement tombée dans l’énorme piège construit à cet effet : le Large Hadron Collider du Cern. Une chasse dont le succès a été annoncé en juillet 2012.

Cette décision du Jury rend bien sûr justice à une proposition théorique qui a fait courir les physiciens durant près d’un demi-siècle. François Englert , né en Belgique en 1932  a passé sa thèse de physique en 1959 à l’Université Libre de Bruxelles où il est professeur émérite. Peter W. Higgs, né en 1929 à Newcastle upon Tyne, au Royaume Uni a passé sa thèse en 1954 au King’s College, Université de Londres. Il est professeur émérite à l’université d’Edimbourg.

pour lire la suite

 

Le palmarès 2013 de l’écologie

 

Habitez-vous dans un département vert ? Y a-t-il en France une volonté écologique politique ? Pour la 7e année consécutive, La Vie a passé 96 départements au crible selon 8 critères environnementaux : consommation durable, protection de la biodiversité, agriculture biologique, gestion des déchets, agenda 21, énergies renouvelables, qualité de l’eau et qualité de l’air. Découvrez le palmarès département par département en navigant dans le carte interactive ci-dessous.

Pour voir l’article et la carte interactive : site la Vie

le scénario Afterre 2050

Imaginez un pays où chacun mange sainement, avec une eau de qualité, un usage réduit des pesticides, des émissions de gaz à effet de serre divisées par quatre… Science fiction ? Pour le moment, sans aucun doute. Mais en 2050, pas forcément, si l’on en croit Afterres, un scénario d’utilisation des terres agricoles résolument novateur, imaginé par l’association Solagro, et actuellement à l’étude dans plusieurs régions de France. En modélisant les besoins alimentaires et les pratiques agricoles, Afterres dessine un autre paysage agricole français pour 2050. Et les changements nécessaires pour y parvenir.

Pays de la Loire, 2050. Dans les champs, le maïs a cédé la place aux prairies, avec des légumineuses (comme les haricots, les lentilles, le trèfle ou la luzerne) [1]. Les vaches qui y pâturent sont de race « mixte » : ce sont de bonnes laitières et elles peuvent aussi fournir de très bons steaks. Le nombre de haies dans les champs a doublé, entourant des parcelles agricoles couvertes en permanence par l’une ou l’autre culture, ce qui ralentit l’érosion. La moitié des terres sont cultivées selon le cahier des charges de l’agriculture biologique (contre 4,4% dans les années 2000). L’eau qui coule dans les rivières, et se niche dans les nappes phréatiques, est redevenue « propre », les pesticides ayant quasiment disparus. Et les agriculteurs sont plus nombreux.

À Notre-dame-des-Landes, définitivement débarrassée du projet d’aéroport, les végétariens de la zone à défendre (ZAD), et autres adeptes de la sobriété heureuse, ont fait des émules. Dans toute la région, la consommation de viande a diminué de moitié. Idem pour les produits laitiers. Personne n’a pour autant de carence en calcium. Le lait de vache (avant tout adapté à la croissance des veaux) n’ayant pas le monopole des apports en calcium, contrairement aux croyances répandues au début du 21ème siècle ! Épinards, brocolis, noix, amandes, dattes, sardines, notamment, sont d’excellentes sources de calcium, de même que l’eau.

suite de l’article sur Bastamag

le scénario Afterres 2050

Ecolo-Ethik et DROITS DES ANIMAUX

vu sur Huffingtonpost

DROITS DES ANIMAUX – Sous l’impulsion du think tank pour l’innovation écologique, Ecolo-Ethik co-fondé par la sénatrice Chantal Jouanno et la magistrate Laurence Vichnievsky, plusieurs tables rondes menées par d’éminents experts vont se tenir au Sénatdès ce 5 novembre pour y débattre du bien-être des animaux, de nos devoirs envers eux, de leur statut.

Seront ainsi abordées la reconnaissance de l’animal par la science et la pensée, l’animal dans l’économie, l’enseignement et le droit. Elles seront suivies par un colloque international qui se tiendra au Palais du Luxembourg le 07 février 2014 autour de l’ouvrage « Les animaux aussi ont des droits » à l’origine de cette initiative (voir invitation ci-dessous). Un événement qui sera présidé par Boris Cyrulnik, Mathieu Ricard et Yves Coppens avec la participation d’Elisabeth de Fontenay, Peter Singer, Jane Goodall et bien d’autres personnalités sensibilisées par cette cause.

La portée de ces travaux -auxquels sont associées les entreprises et les principales organisations de protection animale et de protection de la nature- doit en particulier nous conduire à repenser le statut de l’animal via une proposition de loi visant à modifier les dispositions actuelles du Code Civil et du Code Pénal. Comment vivre désormais avec les animaux? Pouvons-nous concilier justice sociale et respect des bêtes? ll est temps que la question animale soit portée sur la place publique et invite au débat.

La démocratie otage du libre échange

Le point de vue de José Bové sur l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada- lire la suite de cet article

Les premières victimes de l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada, présenté par Barroso et Harper le 18 octobre à Bruxelles, sont les paysans européens et canadiens et les consommateurs. L’Union européenne souhaite ouvrir son marché à la viande bovine produite dans les grandes exploitations canadiennes. 50 000 tonnes de viande de bœuf arriveront ainsi dans nos assiettes, ce qui représente grosso modo 8 % de la production française et 2 % de la production européenne. Ce n’est pas une paille. Les revenus des éleveurs spécialisés dans l’élevage bovins sont déjà particulièrement bas. En moyenne, en France ils atteignent à peine 14 000 € par an alors que ceux de leurs collègues céréaliers dépassent 75 000 €.

De nombreux élevages, en particuliers dans les régions d’Auvergne, de Bourgogne, du Limousin et de Midi-Pyrénées sont au bord de la faillite. Les coûts de production s’envolent alors que dans le même temps la consommation de viande bovine baisse régulièrement du fait de la chute du pouvoir d’achat de nos concitoyens. L’arrivée de la viande canadienne serra le coup de grâce. Elle achèvera de détruire de nombreuses zones rurales, ce qui aura des répercussions en cascade sur d’autres secteurs économiques liés directement à l’agriculture comme les petites et moyennes entreprises de transformation alimentaire, ou indirectement comme le tourisme. En Europe, c’est la France qui sera la plus touchée, mais d’autres pays comme l’Irlande, l’Espagne, qui traversent également une crise économique grave seront également affectés. Les éleveurs du sud et de l’ouest de l’Allemagne seront également affectés.

Accorder de la valeur aux animaux

Sur ethik.org

Par Matthieu Ricard
Plus que le droit, c’est par l’altruisme et la compassion que l’on doit protéger les animaux.

Si la question des droits de l’homme est déjà suffisamment complexe — certains, presque toujours pour justifier leurs régimes totalitaires, contestent encore l’universalité des droits de l’individu telle qu’elle a été énoncée par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme — celle des animaux l’est encore plus. Nombre de philosophes considèrent que droits et devoirs ne peuvent concerner que des personnes précises et que nous ne sommes pas responsables de la souffrance et du bonheur des êtres en général. Dans le cas des êtres humains, ils appliquent ce raisonnement aux générations à venir, qui ne sont à nos yeux qu’une multitude de personnes indéterminées. Ils arguent également que l’on ne peut parler de droits que dans la mesure où les individus concernés sont conscients de leurs droits et les associent à la responsabilité de reconnaître ces mêmes droits chez autrui, ce qui ne peut être le cas des êtres à venir, ni des animaux.
Pour sortir de cette impasse, il suffit, au lieu d’argumenter sur la notion de droits, de parler le langage de l’altruisme et de la compassion. Si l’extension de l’altruisme à tous les êtres qui nous entourent est une faculté unique au genre humain, son extension aux animaux n’en est qu’une conséquence logique.
Que les animaux ne puissent pas être conscients du concept de « droits », n’enlève rien au fait que, comme nous, ils aspireront à ne pas souffrir, à rester en vie, et à rechercher les conditions les plus propices à leur bien-être. Nous ne pouvons donc nous sentir dispensés de nous interroger sur les conséquences de nos actions et de notre mode de vie.
Accorder de la valeur à l’autre et être concerné par sa situation représente deux composantes essentielles de l’altruisme. Lorsque cette attitude prévaut en nous, elle se manifeste sous la forme de la bienveillance envers ceux qui pénètrent dans le champ de notre attention et elle se traduit par la disponibilité et la volonté de prendre soin d’eux.
Lorsque nous constatons que l’autre a un besoin ou un désir particulier dont la satisfaction lui permettra d’éviter de souffrir ou d’éprouver du bien-être, l’empathie nous fait tout d’abord ressentir spontanément ce besoin. Ensuite, le souci de l’autre, l’altruisme, engendre la volonté d’aider à le satisfaire. À l’inverse, si nous accordons peu de valeur à l’autre, il nous sera indifférent : nous ne tiendrons aucun compte de ses besoins peut-être ne les remarquerons-nous même pas
Ceci étant dit, se contenter de miser sur la compassion de nos semblables ne suffit pas. Il est indispensable de protéger les animaux contre les abus et les souffrances auxquels les soumettent ceux qui, précisément, manquent de compassion à l’égard des êtres sensibles que sont les animaux. On ne protège par les êtres humains de la torture, de la privation de liberté et de tous ceux qui entreprennent de porter atteinte à leur vie, simplement parce qu’ils sont conscients de leurs droits, mais parce qu’il est inadmissible de les traiter de la sorte.
Or, comment une bonne partie de notre société traite-t-elle les animaux ? Écoutons un dirigeant de la firme américaine Wall’s Meat : « La truie reproductrice devrait être conçue comme un élément précieux d’équipement mécanique dont la fonction est de recracher des porcelets comme une machine à saucisses, et elle devrait être traitée comme telle. »
Si la dévalorisation des êtres humains conduit à les assimiler à des animaux et à les traiter avec la brutalité que l’on réserve souvent à ces derniers, l’exploitation massive des animaux s’accompagne d’un degré de dévalorisation supplémentaire : ils sont réduits à l’état de produits de consommation, de machines à faire de la viande, de jouets vivants dont la souffrance amuse ou fascine les foules. On ignore sciemment leur caractère d’être sensible pour les ravaler au rang d’objets.
La notion d’altruisme est ainsi mise à rude épreuve avec la façon dont nous traitons les animaux : lorsqu’une société accepte comme allant de soi la pure et simple utilisation d’autres êtres sensibles au service de ses propres fins, n’accordant guère de considération au sort de ceux qu’elle instrumentalise, alors on ne peut parler que d’égoïsme institutionnalisé. C’est ce qu’exprimait Gandhi dans sa célèbre maxime : « La grandeur et le développement moral d’une nation peuvent se mesurer à la manière dont elle traite ses animaux. »
Nous sommes donc encore loin du compte. Dans les élevages industriels, la durée de vie des animaux est d’environ 1/60e de ce qu’elle serait dans des conditions naturelles. Tout se passe un peu comme si les Français ne pouvaient pas espérer vivre plus d’un an et quatre mois. On confine les animaux dans des boxes dans lesquels ils ne peuvent pas même se retourner ; on les castre ; on sépare à la naissance les mères de leurs petits ; on les fait souffrir pour nous divertir (corridas, combats de chiens, etc.) ; on les attrape avec des pièges qui leur broient les membres dans des mâchoires d’acier ; on les écorche vifs, on les broie vivants (C’est le sort réservé à des centaines de millions de poussins mâles chaque année). En bref, on décide quand, où et comment ils doivent mourir sans nous soucier de leur sort, de leur ressenti et de leur volonté de rester en vie.
Dans les abattoirs, nombre d’animaux sont saignés, écorchés et démembrés alors qu’ils sont encore conscients. Cela arrive tout le temps, et l’industrie comme les autorités le savent.
Les chiffres dépassent l’imagination. Chaque année, plus de 1 milliard d’animaux terrestres sont tués en France, 15 milliards aux États-Unis, et approximativement 100 milliards dans le monde. Quant aux poissons, crustacés et « fruits de mer, une étude utilisant les données fournies par plusieurs organisations internationales concernant les prises annuelles, étude qui tient compte du tonnage des prises et d’une évaluation du poids moyen de chaque espèce, aboutit au chiffre astronomique d’environ 1 000 milliards, de poissons tués annuellement.
Certains objecteront : « Après tout, c’est la vie. Pourquoi tant de sentimentalité à l’égard de comportements qui ont toujours été les nôtres ?  À quoi bon vouloir les changer ? » Mais ne sommes-nous pas supposés avoir évolué depuis les époques considérées comme barbares, en devenant plus pacifiques et plus humains ? À quoi bon sinon s’émerveiller des progrès de la civilisation ?
Est-il encore possible de garder les yeux fermés ?
Cela ne dépend que de nous.

Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens

Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser. Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage.

L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants.

D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. L’APT combine en les aggravant les éléments les plus néfastes des accords conclus par le passé. S’il devait entrer en vigueur, les privilèges des multinationales prendraient force de loi et lieraient pour de bon les mains des gouvernants. Imperméable aux alternances politiques et aux mobilisations populaires, il s’appliquerait de gré ou de force, puisque ses dispositions ne pourraient être amendées qu’avec le consentement unanime des pays signataires. Il dupliquerait en Europe l’esprit et les modalités de son modèle asiatique, l’accord de partenariat transpacifique (Trans-Pacific Partnership, TPP), actuellement en cours d’adoption dans douze pays après avoir été ardemment promu par les milieux d’affaires américains. A eux deux, l’APT et le TPP formeraient un empire économique capable de dicter ses conditions hors de ses frontières : tout pays qui chercherait à nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis ou l’Union européenne se verrait contraint d’adopter telles quelles les règles qui prévalent au sein de leur marché commun.

Pour lire la suite : Le Monde diplomatique

Manifestation dans plusieurs villes françaises à l’appel du collectif des engraineurs

Végétalisme ou véganisme sont-ils forcément de bonne chose ?

Pour lire l’ensemble de l’article sur l’ Huffington Post

Végétalisme ou véganisme sont-ils forcément de bonnes choses, ou existe-t-il des situations qui justifient d’aller à l’encontre de ces principes? Alors que la troisième édition du Paris Vegan Day se tient ce samedi 12 octobre à Paris, voici quelques dilemmes qui témoignent qu’arrêter de manger de la viande est loin d’être une décision comme une autre.

C’est qu’adopter un régime végétarien ou végétalien, c’est aussi se poser des questions, beaucoup de questions, auxquelles on ne s’attend d’ailleurs pas toujours. Alors si vous aimez les dilemmes moraux autant que les légumes, vous allez être servis. Mais avant toute chose, un petit lexique.

Végétarien: régime alimentaire excluant toute chair animale (viande, poisson), mais qui admet en général la consommation d’aliments d’origine animale comme les œufs, le lait et les produits laitiers (fromage, yaourts).

Végétalien: le végétalisme, ou végétarisme strict, est une pratique alimentaire qui, comme tout régime végétarien, exclut toute chair animale (viande, poissons, crustacés, mollusques, etc.) ainsi que les produits dérivés des animaux (gélatine, etc.), et qui rejette, de surcroît, la consommation de ce qu’ils produisent (œufs, lait, miel, etc.)

Vegan: selon la Vegan Society le véganisme est le mode de vie qui cherche à exclure, autant qu’il est possible et réalisable, toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but.

1. Faut-il être végétarien ou végétalien?

Devenir végétarien c’est bien, mais en fonction des raisons qui vous y ont poussé, peut-être feriez vous mieux de devenir… végétalien. C’est notamment le cas si la principale raison qui vous y a conduit est la mort animale. Mieux vaudrait alors exclure les oeufs et le fromage de votre alimentation.

Pourquoi? Notamment parce que pour faire des œufs il faut des poules pondeuses, mais lorsqu’elles ne sont plus assez productives, on les remplace, parfois tous les ans. Et qu’est-ce qu’on en fait? On les tue, forcément (Chicken Run). Il en va de même des poussins mâles à la naissance. Et pour cause, ils ne peuvent pas pondre. Au regard de l’élevage, ils sont inutiles et donc bons pour la poubelle.

2. Peut-on quand même accepter de tuer des animaux lorsqu’on est végétarien?

Votre appartement est envahi de souris, mais depuis que vous êtes devenu(e) végétarien(ne), vous êtes naturellement réticent à l’idée de tuer des animaux et donc à poser des pièges. Seulement, voilà si vous ne faites rien, les souris se multiplieront à la vitesse grand V.

Quelle décision prendre? C’est le moment de faire preuve d’utilitarisme, cette branche de la philosophie anglo-saxonne qui évalue nos actions de manière à maximiser le bien-être global de l’ensemble des êtres sensibles.

3. Une alimentation végétale est-elle forcément innocente?

Philosopher d’accord, mais pour prendre la bonne décision (pas celle qui vous semble bonne, mais bien celle qui est bonne en soi, puisse-t-elle toutefois exister), encore faut-il être correctement informé. Dans un billet publié par The Conversation, l’un des principaux sites de débat et d’opinion australien, le biologiste Mike Archer rappelle que le végétarisme (et donc le végétalisme et le véganisme) peuvent avoir des effets néfastes sur le bien-être des animaux.

4. Peut-on aimer les animaux sans souhaiter les voir disparaître?

La question peut paraître incongrue mais que se passerait-il si tout le monde se convertissait au végétarisme ou au végétalisme? La réponse: certaines espèces pourraient bien disparaître. C’est le dilemme auquel le philosophe Ruwen Ogien nous met face dans son essai L’Influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine et autres questions de philosophie morale expérimentale (Grasset), se faisant l’écho du philosophe Richard Hare.

5. Peut-on être végétarien et avoir un animal de compagnie carnivore?

Certains vétérinaires militants estiment que les chiens et les chats peuvent s’accommoder d’un régime végétarien, à condition d’être nourris à l’aide de recettes spéciales (qu’ils se feront un plaisir de vous vendre). D’autres en doutent, ou estiment que seuls les chiens peuvent être végétariens, les chats ayant besoin d’acides aminés se trouvant uniquement dans la viande. Certains demeurent enfin plus que sceptiques, qu’il s’agisse des chiens ou des chats. Prudence donc.

 

 

 

 

 

La « Croissance » sans fin

Vu Le Monde économie le 8-09-13

Rien n’illustre mieux la vacuité du discours politique aujourd’hui, droite et gauche confondues, que l’usage grammatical qui est fait du mot « croissance ». Toute croissance est croissance de quelque chose. Sans mention de son objet, le substantif n’a pas de sens, contrairement à des mots comme « république », « amour » ou « liberté ». La « croissance » selon les politiques est sans objet. Elle-même est leur objet : ce qui est placé devant eux, qu’ils veulent saisir, parfois avec les dents, mais qui leur échappe insolemment. Je l’appellerai donc Croissance, avec une majuscule.

On me dira que je finasse et que l’usage dont je parle repose sur une omission que tout le monde comprend. La Croissance, c’est la croissance du PIB, le produit intérieur brut. Sans doute. Mais combien ont réfléchi au fait que nous ne parlons pas, alors, d’une variable d’état, comme la croissance d’un arbre ou celle d’un enfant, mais d’une variable de flux, comme le débit d’un fleuve ou la vitesse d’un courant d’air. Un enfant qui grandit reste lui-même tout en devenant plus fort. La croissance économique, c’est l’accélération d’un cycle de productions et de consommations (ou plutôt de consumations) toujours recommencé. A tout moment, il ne subsiste rien des époques antérieures, ni le pain que j’ai mangé, ni les kilomètres que j’ai parcourus, ni le travail que j’ai fourni. Tout a été englouti dans le grand métabolisme avec la nature.

APRÈS LE BONHEUR ET L’EMPLOI, IL S’AGIT DE REMBOURSER LA DETTE

Mais la Croissance, n’est-ce pas aussi celle du capital, et celui-ci n’est-il pas un stock ? Nous sommes en train de détruire la partie de ce stock donnée par la nature, et cette perte est irrémédiable, car rien de ce que nous pouvons fabriquer et accumuler ne la comblera.

La Croissance est sans objet et elle est aussi sans fin. Elle n’a pas de terme assignable, voilà pourquoi on la désigne par un pourcentage et non par une grandeur, ce qui suffit à la distinguer radicalement de la croissance d’un enfant. « Imaginez-vous que mon garçon a grandi de 5 % depuis l’an dernier ! » Il serait divertissant d’entendre cela, qui supposerait que la taille d’un être humain croît normalement d’autant plus qu’elle est déjà forte, et cela sans limite. La Croissance est aussi sans fin au sens qu’elle n’a pas de finalité. On lui a reconnu des finalités successives, mais dans lesquelles nous avons perdu foi. Ce fut d’abord le bonheur, puis l’emploi. Il s’agit aujourd’hui de rembourser la dette. On s’enfonce dans le dérisoire.

La Croissance est sans objet, ni fin, ni finalité. Est-ce à dire qu’elle est privée de sens ? Tout au contraire, elle n’est que cela : sens, direction. Mais il serait malséant de s’en moquer, car cette fonction est, ou plutôt aura été, essentielle.

Je voudrais ici citer le travail remarquable d’un jeune intellectuel, philosophe et économiste, Jérôme Batout. Sous la direction de Marcel Gauchet, il a consacré sa thèse aux questions que j’aborde ici. Dans ses termes, un moment-clé de l’histoire moderne est lorsqu’on est passé de la volonté d’abondance à la volonté de croissance. La quête de l’abondance a en principe un terme, qui est l’équivalent économique de la fin de l’histoire. Tant le marxisme que le libéralisme ont rêvé de ce moment où tous les besoins humains seraient satisfaits. Cette croyance a depuis longtemps fait place à une autre, qui accepte que l’idée même de terme est dépourvue de sens : c’est la foi en la Croissance.

LES TRAITS D’UNE PANIQUE

Marcel Gauchet a analysé le rôle politique de la religion. C’est de permettre aux sociétés humaines de se gérer depuis une extériorité qu’elles ont elle-même engendrée. La sortie de la religion, analyse aujourd’hui Jérôme Batout, s’est accompagnée d’une entrée en économie. A son tour, l’économie a produit pendant un temps une forme d’extériorité régulatrice. La crise actuelle est moins une crise économique qu’une crise de l’économie : l’économie ne remplit plus le rôle politique que la désacralisation du monde lui avait assigné.

Jérôme Batout a d’autres cordes à son arc que sa faculté de penser : le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a récemment fait de ce jeune homme son conseiller spécial et lui a confié la direction du pôle stratégie, médias, et communication de Matignon. Ce n’est pas ce qui nous importe ici, même s’il est plaisant de voir réhabilitée une tradition européenne un peu oubliée, celle du penseur qui accepte la confrontation aux défis pratiques du gouvernement.

Si l’homme est ce ver de terre amoureux d’une étoile dont a parlé notre plus grand poète, Victor Hugo, l’économie s’adresse en principe au ver de terre, à sa finitude, à ses besoins limités. Mais avec la Croissance, l’économie est devenue l’Etoile, qui n’est notre guide que parce qu’elle recule à mesure que nous avançons. En vérité, la Croissance a tous les traits d’une fuite panique au sens où Elias Canetti la dépeignait dans son chef-d’oeuvre, Masse et puissance (1960). Dans ces moments d’effervescence collective, écrivait-il,« La masse a besoin d’une direction », d’un but qui soit donné « en dehors de chaque individu »« identique pour tous » : peu importe alors ce qu’il est, « du moment qu’il n’est pas encore atteint ». La Croissance sans objet et sans fin a rempli assez bien ce programme pendant de nombreuses années.

Aujourd’hui, l’Etoile s’est éteinte. L’étymologie nous aide à décrire l’état qui en résulte : c’est un « dés-astre ». Les avocats de la décroissance, pour qui j’ai de l’affection, ne prennent pas assez la mesure du dilemme où nous sommes. On ne prive pas un drogué de sa drogue du jour au lendemain. On ne renonce pas à sa foi sans souffrance. Sans sacré ni Croissance, qui ou quoi pourra satisfaire le désir d’Etoile et d’infini qui est en nous ?

EFFETS À LONG TERME DES OGM : L’UE ET LA FRANCE LANCENT DEUX APPELS D’OFFRES DIFFÉRENTS

 

Et si G.-E. Séralini avait raison ? Son étude, publiée en septembre 2012, a certes été critiquée par les comités d’experts, mais l’onde de choc qu’elle a provoquée n’en a pas été pour autant stoppée. Avant l’été, la France et la Commission européenne ont chacune publié un appel d’offres autour de la question des effets à long terme des OGM sur la santé. Ainsi, la Commission européenne a proposé un budget de trois millions d’euros pour une « étude de carcinogenèse de deux ans sur rats avec du maïs NK603 » [1] dont les résultats devront être rendus sous quatre ans. En France, un budget un peu plus modeste (2,5 millions d’euros) a été débloqué, dans le cadre du programme Risk’OGM, pour que soit constitué un « consortium de recherche pour l’étude des effets sanitaires à long terme liés à la consommation d’OGM » [2]. Ce travail, étalé sur trois ans et demi, est présenté comme « un projet de recherche complémentaire du projet de la Commission européenne ».

pour la suite de l’article sur Inf’OGM

La mystique de la croissance – essai de rentrée de Dominique Méda

 

Et si l’absence de retour durable à la croissance était une bonne nouvelle ? Une occasion unique de changer radicalement de modèle ? Une fois refermé le percutant essai de rentrée de Dominique Méda, n’importe quel «productiviste» doté d’un minimum d’honnêteté intellectuelle aura du mal à soutenir que le retour au business as usualest une perspective d’avenir. Sauf à vouloir préparer le pire aux générations futures… Le plaidoyer de Dominique Méda montre l’urgence qu’il y a à sortir de cette «mystique de la croissance». Une mystique certes dépassée et de plus en plus illusoire mais qui reste ancrée dans nos consciences marquées par des siècles de «toujours plus».

Agrégée de philosophie, ancienne élève de l’ENA, professeure de sociologie à Paris-Dauphine où elle tient la chaire Reconversion écologique, travail, emploi et politiques sociales, l’auteure démontre à quel point la reconversion écologique constitue la seule alternative raisonnable qui s’offre à l’humanité. Enfin si l’on veut vraiment maintenir des conditions de vie humaines sur terre et permettre à tous d’accéder à un emploi dans un rapport renouvelé au travail… Pointant la contradiction entre l’impératif court-termiste du retour de la croissance et le fait que la croissance ne fait qu’accroître la facture climatique et environnementale, Dominique Meda appelle à reconstruire une «cause commune» planétaire. La thèse avait commencé à émerger avant 2008 mais l’approfondissement de la crise l’a rendue inaudible : la croissance est redevenue un mythe salvateur. Tout est donc à refaire pour sortir de notre religion du PIB, cette«occultation suprême» faisant fi des dégâts de la croissance.

L’ouvrage permet aussi de mieux comprendre d’où vient notre addiction au «toujours plus produire et consommer» : on a longtemps confondu croissance avec bien-être et progrès.

Plus grave, la mystique de la croissance focalisée sur la maximisation du profit est devenue une drogue dure de nos économies. La nouvelle religion du libéralisme. Cette vaste entreprise de «déréalisation» qui prend ses sources dans l’essor du christianisme, avance Dominique Meda, a introduit une rupture par rapport à la sagesse grecque et son sens de la mesure. Déconstruction d’une mystique de la croissance qui a connu son apogée au XXe siècle et a été partagée par tous les courants issus des Lumières, d’Adam Smith à Marx, cet appel à penser autrement passe en définitive par la fin de «l’économisme» triomphant. Une lecture aussi salutaire que stimulante.

«La Mystique de la croissance» de Dominique Meda. Flammarion, 250 pp., 17 euros. Sortie le 4 septembre.

 Par CHRISTOPHE ALIX- Libération

Ces microbes qui nous gouvernent

vu le Monde

Nous sommes, à notre insu, le terreau fertile d’une bien étrange « forêt tropicale » : les cent mille milliards de bactéries qui prospèrent en silence dans nos entrailles. Cette jungle intestine, les scientifiques la nomment « flore microbienne » ou « microbiote intestinal ». « Comme pour la forêt tropicale naturelle, la perte de la diversité biologique de notre flore microbienne pose problème, souligne le professeur Oluf Pederson, de l’université de Copenhague (Danemark). Plus nos bactéries intestinales sont nombreuses et diversifiées, meilleure est notre santé. »Il est le principal auteur, avec le professeur Dusko Ehrlich, de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), à Jouy-en-Josas (Yvelines), d’une étude publiée le 29 août dans Nature montrant que cette richesse bactérienne nous protège des maladies liées à l’obésité.

Pesant en moyenne 1,5 kilogramme chez un adulte, notre microbiote intestinal abrite une population de bactéries dont le nombre est dix fois plus élevé que celui de nos propres cellules. On ne cesse de lui découvrir de nouvelles fonctions, au point qu’on le considère comme un organe à part entière. Longtemps ignoré, cet insaisissable organe veille sur notre santé physique. Il améliore la nutrition et le métabolisme de notre organisme et dialogue sans cesse avec nos tissus – même à distance du tube digestif. Plus surprenant, il jouerait un rôle sur nos fonctions cognitives et mentales.

Le Prix mondial de l’alimentation à Monsanto, Syngenta & Co : une lamentable farce

 

pour lire la suite de cet article de Matthieu Ricard : billet publié le 4 novembre

Le 17 octobre, le « World Food Prize », présenté abusivement comme un « Prix Nobel de l’alimentation » a été remis au vice-président de Monsanto, ainsi qu’à une membre fondatrice du groupe Syngenta et à Marc Van Montagu, scientifique belge qui fait partie d’un puissant lobby européen pro-OGM (European Federation of Biotechnology).(cf liste des membres )

Signalons tout d’abord les flagrants conflits d’intérêts puisque Monsanto et Syngenta comptent parmi ceux qui financent ce Prix mondial de l’alimentation. C’est un peu comme si des fabricants d’armes finançaient le Prix Nobel de la paix.

Monsanto, en particulier, a incarné l’égoïsme institutionnalisé pendant près d’un siècle. Surtout connue comme le leader mondial des OGM, cette entreprise, implantée dans 47 pays, est l’un des principaux responsables de l’extension massive des monocultures. Elle exerce un contrôle draconien sur les fermiers à qui elle vend des semences, ces derniers n’étant pas autorisés à les réutiliser d’une année sur l’autre.

Ce que l’on sait moins, c’est que, depuis sa création en 1901, la firme a été l’un des plus grands producteurs de produits toxiques, y compris les PCB (commercialisés sous le nom de « Pyralène?» en France), qui ont contaminé la planète entière, de l’Arctique à l’Antarctique, et le tristement célèbre agent orange utilisé durant la guerre du Vietnam. Des milliers de personnes sont mortes à cause de ces produits qui contenaient notamment des dioxines. Pendant des dizaines d’années, Monsanto a dissimulé, puis nié les effets nuisibles de ces produits sur la santé, jusqu’à ce qu’une série de procès dévoile ses malversations criminelles. Monsanto se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie?», soudain convertie aux vertus du développement durable.

Le Trésor américain accusé d’avoir vendu le monde aux banquiers

Vu sur Rue 89

L’écrivain et journaliste d’investigation américain Greg Palast « n’arrivait simplement pas à y croire ». Selon lui, le document qui arriva ente ses mains–et qu’il affirme authentique – est digne des pires théories complotistes :

« A la fin des années 1990, les hauts fonctionnaires du Trésor américain ont conspiré en secret avec une petite cabale de gros bonnets du secteur bancaire pour tailler en pièces la régulation financière dans le monde entier. »

Capture d’écran du mémo

Greg Palast ne précise pas comment il a authentifié le document, mais avec sa longue carrière d’enquêteur pour des cabinets d’audit anti-trust et anticorruption, et de nombreuses investigations pour la BBC, The Observer et The Guardian, il ne fait aucun doute que ses preuves sont solides.

Une cabale politico-financière

VOIR LE DOCUMENT

(Fichier PDF)

Ce mémorandum ne serait donc rien de moins que la genèse de la crise financière mondiale et du « sang et des larmes » qui en ont coulé.

Daté du 24 novembre 1997, son auteur Timothy F. Geithner écrit à son « boss », le secrétaire adjoint au Trésor américain, Larry Summers, à propos des dernières tractations à l’OMC :

« Alors que nous entrons dans la dernière ligne droite des négociations à l’OMC sur le commerce des services, je pense que ce serait une bonne idée pour vous d’en toucher un mot avec les PDG des principales banques et sociétés boursières qui ont suivi de près les négociations. »

Timothy Geithner transmet ensuite la liste des numéros des cinq PDG les plus puissants de la planète (d’alors) : Bank of America, Goldman Sachs, ou encore JP Morgan figurent au tableau.

Pour aller plus loin 

NOcageArtFest : la création artistique pour la libération animale

le site de NocageArtFest

Toulouse, 22-23 novembre 2013

Un festival artistique sans précédent à l’initiative de trois associations toulousaines (Mouvement pour la Cause Animale,
Animal Amnistie et le Collectif Antispéciste SMT511
) qui rassemblera les forces créatrices du mouvement citoyen international dans tous leurs aspects : de la musique au théâtre en passant par les arts plastiques, le cinéma et d’autres talents insoupçonnés. Des artistes provenant de chaque coin de l’Hexagone, mais aussi d’Espagne, de Croatie et d’Italie animeront un programme riche en événements où la question animale dans ses aspects les plus actuels sera abordée dans toute sa force évolutionnaire.
Pour l’ouverture de vendredi 22 à 15h au Mix’art Myrys est prévue la première projection européenne du film américain
“SPECIEsism : The movie” de Mark Devries, présenté à New York le 18 septembre dernier, qui fait déjà parler de lui et qui promet : “Vous ne regarderez jamais plus aux animaux de la même façon. Surtout les humains”. A suivre d’autres projections qui auront la particularité de la création narrative : “Bold Native” de Denis Hennelly et le français multiprimé “A.L.F.” de Jérôme Lescure le samedi 23 à 16h.
Douze heures de concerts mélangeront des styles de tous univers musicaux : de la chanson “a cappella” traditionnelle occitane à l’hardcore-punk en passant par le folk, l’hip hop, le techno, le progressive, le grind-core. Du piano orchestral jusqu’à la techno et la psycotrance.
L’espace exposition du Mix’art Myrys affichera une documentation sur la production mondiale des arts plastiques, des photos et des vidéos d’animations dédiées à ce sujet :“ALA3 un regard sur le regard”.
Le théâtre sera également au rendez-vous : Marie-Angèle Vaurs présentera en scène “ÆNTRE” (du 5 au 24 novembre au Theatre 2 L’Acte – Le Ring ) et Jérôme Normand exhibera au Mix’Art Myrys “Zanimoland”, créé pour le NOcageArtFest (samedi 23 à 18h15)..
L’espace de la réflexion sera le débat public du samedi matin (9h30), “La question animale : un conflit annoncé”, qui aura lieu à la salle du Sénéchal. Il se présente comme un moment capital dans le questionnement irrévocable du rapport homme-animal et des ses enjeux éthiques, économiques, politiques .
La gastronomie sera naturellement une gourmande protagoniste et les stands des associations internationales animeront les couloirs du Mix’art Myrys.
Le NOcageArtFest s’annonce donc comme une borne à travers laquelle les accusations méprisantes envers les souteneurs de cette prise de conscience globale (souvent tachée d’extrémisme sinon de sectarisme) n’auront plus aucun crédit ni aucune honnêteté intellectuelle. Le changement c’est maintenant : on le voit, on l’écoute et on en profite, avec intelligence. et talent.

Lasers : les feux de l’extrême

Ça s’emballe ! », constate Laurent Boudjemaa, responsable du département développement et produits laser chez le groupe électronique français Thales, en évoquant les ventes de lasers d’une puissance colossale. Ses équipes terminent la mise au point d’un de ces géants, Cetal. Il sera expédié, cet été, en Roumanie, près de Bucarest, où il sera l’un des premiers de cette catégorie en Europe : 1 petawatt, soit 1 milliard de mégawatts, ou l’équivalent d’un million de réacteurs de centrale nucléaire. En 2012, Thales a aussi installé un de ces monstres appelé Bella, désormais le plus puissant au monde, à l’université Berkeley, en Californie.

« Le marché grandit à raison de 30 % par an pour les lasers supérieurs à 0,1 petawatt », précise le concurrent de Thales, Gilles Riboulet, directeur d’Amplitude Technologies, créée par des anciens de Thales en 2001. Les deux entreprises se partagent désormais le marché mondial. Dans ses locaux d’Evry, les 150 caisses en bois d’un autre géant de 1 petawatt, Draco, sont prêtes à partir à Dresde, en Allemagne. Un second, Vega, suivra pour l’Espagne. A chaque fois, les budgets avoisinent les 10 millions d’euros. Et ce n’est pas terminé.

« Cette forte augmentation de la demande vient de ce que ces instruments permettent d’approcher les frontières de la connaissance. Ils sont moins chers et encombrants que d’autres infrastructures comme des synchrotrons ou des accélérateurs de particules », témoigne Philippe Balcou, directeur du Centre lasers intenses et applications (Celia), près de Bordeaux, associant le CNRS, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’université de Bordeaux-I. « C’est aussi un moyen, pour des pays, de jouer dans la cour des grands », ajoute le chercheur, en citant la Corée du Sud, la Chine, le Brésil…

PUISSANCE GIGANTESQUE

Attention aux chiffres tout de même. Ces lasers d’un nouveau genre ne sont pas des centrales électriques. Leur puissance gigantesque est liée au fait que l’énergie est libérée dans des temps très courts, de l’ordre de quelques dizaines de femtosecondes (1 femtoseconde vaut 10-15 seconde). En un clin d’oeil, 100 000 milliards de femtosecondes s’écoulent. L’énergie, de l’ordre du joule, équivaut, elle, à soulever une masse d’1 kilogramme de 10 centimètres…

Pourtant, cette concentration brève et très locale d’énergie suffit à rendre possibles des projets dignes de la science-fiction : thérapies contre le cancer, transmutation des éléments radioactifs en d’autres moins dangereux, claquage du vide pour faire apparaître des particules à partir de rien, fusion de noyaux atomiques pour une nouvelle source d’énergie, déclenchement de la foudre. Ou encore, usine à boson de Higgs, cette particule, découverte en 2012, responsable de la masse des particules élémentaires. Ou même, simulation d’étoiles, de supernovae et de coeurs de planète en laboratoire…

Dire qu’au début du laser, à la fin des années 1950, on ne savait pas trop à quoi pourrait servir cet instrument !

Pour lire la suite : Le Monde-sciences-physique

 

 

De l’ozone pour dépolluer les eaux

Le Monde-sciences

Un polluant – l’ozone – peut se transformer en très efficace agent de dépollution. C’est la voie explorée par l’Institut polytechnique LaSalle-Beauvais (Oise) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Elle pourrait déboucher sur un procédé innovant de décontamination de nappes phréatiques et de sols.

Le pouvoir désinfectant de l’ozone est connu et exploité de longue date, notamment dans le traitement des eaux usées. Ce gaz est en effet un très puissant oxydant. C’est du reste ce qui – à la différence de l’ozone de la stratosphère qui protège la Terre des rayons ultraviolets du Soleil – en fait, dans les basses couches de l’atmosphère, un élément très toxique, à l’origine des alertes estivales aux « pics d’ozone ». En conditions contrôlées, ce potentiel d’oxydation peut au contraire devenir salutaire, en servant à dégrader et à rendre inertes de multiples substances nocives pour l’environnement.

COCKTAILS DE POLLUANTS

Mené pendant trois ans par les deux partenaires, qui en ont financé à égalité le coût (600 000 euros), le programme de recherche OPOPOP (optimisations des paramètres d’ozonation en phase liquide pour des polluants multiples de sites pollués) s’achèvera mi-septembre. Avec des résultats « très prometteurs », assure Olivier Pourret, enseignant-chercheur en géochimie à LaSalle-Beauvais et responsable du projet. La technique mise au point, indique-t-il, permet de dégrader en quelques minutes des polluants habituellement difficiles à traiter ». Mais aussi d’éliminer simultanément des cocktails de polluants, comme on en trouve dans les milieux naturels où les contaminations sont souvent multiples.

Les chercheurs ont construit, à Beauvais, un prototype expérimental d’ozonation, en forme de colonne de sept mètres de haut, permettant de traiter 400 litres d’effluents en une dizaine de minutes, par réaction chimique avec de l’ozone injecté en circuit fermé. Le gaz, de formule chimique O3, est produit sur place à partir de l’oxygène (O2) de l’air. Des essais ont d’abord été réalisés sur différents polluants, seuls ou mélangés, tels que le benzène, le phénol, le cyanure ou le trichloréthylène. « Le système a été optimisé pour traiter simulaténement jusqu’à 25 molécules différentes », précise Olivier Pourret.

15 000 M3 DE DÉCHETS INDUSTRIELS

La méthode a ensuite été appliquée à des effluents réels, provenant des dépôts liquides (les lixiviats) d’une décharge de l’Oise : une ancienne carrière de calcaire de 4 hectares, abandonnée après la seconde guerre mondiale et devenue dans les années 1960 un  gigantesque dépotoir. Plus de 15 000 m3 de déchets industriels divers y ont été déversés, qui ont durablement souillé le sol et la nappe phréatique, gorgés de plus d’une centaine de substances polluantes.

Le terrain fait partie des quelque 180 sites « orphelins », ou « à responsables défaillants » – leur exploitant ou propriétaire n’étant pas identifié, étant insolvable ou refusant de faire face à ses obligations – dont l’Ademe a la responsabilité en France. Le plus souvent, il s’agit de sites industriels ou miniers désaffectés, chargés en produits toxiques. Dans le cas présent, l’établissement public a engagé 8 millions d’euros pour sécuriser et drainer la décharge, sur laquelle il exerce toujours une surveillance. Un champ d’expérimentation idéal, donc, pour tester l’ozonation. Ce que les chercheurs ont fait en prélevant des échantillons d’eau polluée et en les traitant dans l’installation pilote de l’Institut polytechnique.

UNE UNITÉ MOBILE

« Nous avons réussi, en trois ans, à maitriser le procédé industriel », indique Roland Marion, qui dirige les recherches sur la dépollution des eaux souterraines à l’Ademe. « La dépollution par l’ozone devient possible en termes techniques et économiques », ajoute Olivier Pourret.

La prochaine étape devrait être la mise au point d’une unité d’ozonation mobile, transportable sur un site pollué. Ce qui nécessitera de disposer, sur place, d’une capacité de production et de stockage d’ozone. Dans la foulée, les chercheurs envisagent ensuite d’élargir la technique au traitement non plus seulement des eaux, mais des sols contaminés.

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